teleos, diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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Etude réalisée par : Teleos, Société d'Étude et de Conseil en Ichtyoloécologie 25220 Roche-lez-Beaupré Diagnostic initial des composantes biologiques et physico-chimiques du ruisseau de Valbois – 25 Étude préparatoire de sa reconnexion à la Loue Actions A1-2005-1-1 et A1-2005-1-1 bis Du programme LIFE 04 NAT/FR/000082 Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée LIFE04NAT/FR/000082 Organisme responsable de l'action : Parc Naturel Régional du Morvan Maison du Parc 58230 SAINT BRISSON Sites Natura 2000 : Loue FR 4301291 Date : Juin 2006 Mis en œuvre par : Avec la participation de :

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Page 1: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Etude réalisée par :

Teleos, Société d'Étude et de Conseil en Ichtyoloécologie

25220 Roche-lez-Beaupré

Diagnostic initial des composantes biologiques et physico-chimiques du ruisseau de Valbois – 25 Étude préparatoire de sa reconnexion à la Loue

Actions A1-2005-1-1 et A1-2005-1-1 bis

Du programme LIFE 04 NAT/FR/000082

Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée

LIFE04NAT/FR/000082 Organisme responsable de l'action :

Parc Naturel Régional du Morvan Maison du Parc

58230 SAINT BRISSON Sites Natura 2000 : Loue FR 4301291 Date : Juin 2006

Mis en œuvre par : Avec la participation de :

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SOMMAIRE Cadre, objectifs et contenu des études 1 Diagnostic initial des composantes biologiques et physico-chimiques du ruisseau de Valbois – 25 (Réf. Action : A1-2005-1-1) 3 I - Qualité physique du Ruisseau de Valbois 4

I.1 Analyse de la qualité physique du ruisseau à l'échelle des tronçons 4

I.1.1 Sectorisation 4

I.1.2 Qualité physique des différents tronçons homogènes 7

I.1.3 Tronçon A 9

I.1.4 Tronçon B 9

I.1.5 Tronçon C 10

I.1.6 Tronçon D 10

I.1.7 Tronçon E 11

I.1.8 Tronçon F 11

I.1.9 Tronçon G 12

I.1.10 Tronçon H 12

I.1.11 Tronçon I 13

I.1.12 Tronçon J 13

I.1.13 Bilan de la qualité physique des tronçon du ruisseau de Valbois 13 I.2 Analyse de la mosaïque habitationnelle stationnelle 14

I.2.1 Localisation et résultats 14

I.2.2 Station amont "lointain" Grillet 16

I.2.3 Station amont "immédiat" Grillet 16

I.2.4 Station aval seuil Grillet 17 II – Qualité de l'eau et des sédiments. 18

II.1 Qualité physico-chimique 18 II.2 Recherches de pollutions métalliques et de pesticides 19

III – Analyse biocénotique du Ruisseau de Valbois 21

III.1 Principes et fondements du Mag20 21

III.2 Études antérieures 22

III.3 Station en aval de la cascade 23

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III.3.1 Peuplement actuel 23

III.3.2 Comparaison avec les données antérieures 24

III.4 Station en aval de la confluence du ruisseau de Léri 25

III.4.1 Peuplement actuel 25

III.4.2 Comparaison avec les données antérieures 26

III.5 Station en aval de la confluence du ruisseau du Pater 26

III.5.1 Peuplement actuel 26

III.5.2 Comparaison avec les données antérieures 27

III.6 Bilan des analyses biocénotiques 28

III.6.1 Peuplement actuel 28

III.6.2 Comparaison avec les données antérieures 30

III.6.3 Intérêt du protocole Mag20 31 IV – Peuplement piscicole 33

IV.1 Investigations menées 33

Vi.2 Résultats obtenus et interprétation 33 Étude préparatoire à la reconnexion du ruisseau de Valbois à la Loue 37 (Réf. Action : A1-2005-1-1 bis) Conclusion générale 42 Bibliographie 45

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Cadre, objectifs et contenu des études La valeur écologique et le rôle fonctionnel des hydrosystèmes des têtes de bassins sont souvent sous-estimés et encore mal connus. De par leurs faibles dimensions, ces milieux sont souvent peu pris en compte dans les réflexions d’aménagement. L’objectif du programme LIFE « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée » est d’expérimenter des techniques de préservation et de restauration de la qualité de l’eau et des habitats liés aux ruisseaux de têtes de bassins sur les Régions de Bourgogne et de Franche Comté afin de bénéficier d’exemples reproductibles. Les actions seront réalisées de manière à favoriser les quatre principales espèces de l’Annexe II de la Directive Habitat-Faune-Flore (92/43/CEE) liées à ces milieux : Ecrevisse à pied blanc, Moule perlière, Lamproie de Planer et Chabot. Ces espèces serviront de marqueurs biologiques afin de juger des résultats des actions sur le milieu, certaines d’entre elles (Ecrevisse à pied blanc et Moule perlière) étant actuellement en très fort déclin sur la zone considérée et pouvant nécessiter des mesures de protection et/ou de réimplantation. Le Ruisseau de Valbois est l’un des sites bénéficiant d’actions dans le cadre de ce programme Life et deux études complémentaires ont été lancées :

- La première concerne l’établissement d’un diagnostic physique, physico-chimique et biologique (Réf. Action : A1-2005-1-1)

- La seconde vise à définir l’opportunité et les possibilités de « restauration » de la libre circulation des poissons entre la Loue et le ruisseau (Réf. Action : A1-2005-1-1 bis)

Affluent rive gauche de la Loue, le ruisseau de Valbois en est en effet déconnectée quelques dizaines de mètres à l’amont de sa confluence par une chute naturelle surplombée d’une digue servant autrefois à alimenter le moulin Grillet. Cet ouvrage privé, qui est en mauvaise état, n’est plus rattaché à aucun usage et représente :

- un obstacle à priori infranchissable par le poisson et notamment par les 2 espèces inscrites à l’Annexe de la Directive Habitat-Faune-Flore (92/43/CEE) présentes sur le secteur : le Chabot (Cottus gobio) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri),

- une perturbation au niveau du transport solide qu’il est susceptible de bloquer si une embâcle obstrue le pertuis situé en bas de la digue et de le réalimenter brutalement lorsque l’orifice est libéré avec comme conséquence un colmatage et un « nappage » des fonds de la partie terminale du ruisseau,

- et un risque potentiel de déstabilisation du profil en long en cas de ruine brutale. Ce ruisseau coule par ailleurs sur la majorité de son linéaire dans une réserve naturelle où

- il a retrouvé un écoulement naturel après arasement de la digue de l’étang des communautés et ouverture permanente depuis une dizaine d’années du vannage de la digue de l’étang de la Princesse,

- il est aujourd’hui relativement protégé des pressions anthropiques à l’exception d’ apports indésirables par le karst.

Hors de la réserve, à l’amont de la cascade, par contre, il a été partiellement rectifié et subit, en termes de qualité d’eau, à minima l’influence d’une pépinière.

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Dans le cadre du programme LIFE « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », les deux études complémentaires lancées visent à :

- apprécier l’état actuel du ruisseau de Valbois et notamment à déterminer l’existence d’éventuels facteurs anthropiques limitant l’expression de son potentiel écologique et risquant le cas échéant de menacer les populations de Lamproie et de Chabot,

- déterminer l’opportunité de la suppression de la digue du moulin Grillet et, le cas échéant, définir les modalités techniques et financières d’un arasement.

Pour répondre à l’objectif de la première étude, trois principaux types d’investigations ont été mis en œuvre au cours de l’été 2005 :

- détermination de la qualité physique et habitationnelle du ruisseau afin de juger de sa capacité d’accueil ;

- échantillonnage du peuplement de macroinvrertébrés benthiques afin d’apprécier la qualité globale du ruisseau et de vérifier que sa qualité physico-chimique, réputée bonne, n’est effectivement pas limitante ;

- des inventaires piscicoles par pêche électrique réalisé par le Conseil Supérieur de la Pêche

Les résultats ainsi obtenus ont été confrontés entre eux ainsi qu’aux données obtenues par Doubs Nature Environnement relatives à la qualité physico-chimique de l’eau et des sédiments afin d’élaborer le diagnostic . Pour répondre à l’objectif de la seconde étude, une double expertise a été menée dans un premier temps :

- l’une sur l’impact de l’ouvrage sur les peuplements piscicoles de la Loue et du ruisseau, - et l’autre sur les risques de désordres hydrodynamiques susceptibles d’apparaître suite à

l’arasement volontaire ou à la ruine involontaire de l’ouvrage. Des sondages géotechniques étaient par ailleurs prévus pour confirmer ou infirmer l’existence d’un infran naturel avant construction de la digue et orienter son éventuel arasement. Ils n’ont pas été mis en œuvre suite aux conclusions de ces expertises.

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Diagnostic initial des composantes biologiques et physico-chimiques du ruisseau de Valbois – 25

(Réf. Action : A1-2005-1-1)

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I - Qualité physique du Ruisseau de Valbois. I.1 Analyse de la qualité physique du ruisseau à l'échelle des tronçons Le diagnostic de l’habitat aquatique a été réalisé en suivant l’approche standard mise au point par la DR 5 du CSP puis finalisée par TELEOS en 1999. Contrairement aux approches physico-chimiques ou biologiques suffisamment pratiquées pour qu’aient pu être définis des protocoles d'échantillonnage normalisés et des référentiels interprétatifs, la détermination de la qualité physique des cours d’eau n’en est qu’à ses balbutiements. Sur la dizaine de méthodes expérimentales recensées au niveau national, la méthode présente plusieurs avantages majeurs :

- Parmi l'ensemble des échelles d’actions emboîtées, elle privilégie celles du tronçon fonctionnel, de la station et du faciès, dont la prise en compte simultanée sanctionne les variations des différents ressorts de la qualité physique déterminant les capacités biogènes.

- Elle fournit des résultats relatifs qui sont interprétés par rapport à une référence propre permettant de démêler l'importance relative des pressions anthropiques et des limites naturelles du potentiel.

- Sa portée globale, doublée d’une orientation piscicole marquée, la rend particulièrement adaptée à la problématique posée.

- Sa capacité à quantifier un état et à en différencier les causes permet d’exploiter les résultats obtenus dans le triple cadre du diagnostic initial, de la définition des remèdes et de l’évaluation objective, après travaux, de l’impact des actions entreprises.

Elle s’appuie sur une sectorisation préalable en tronçons fonctionnels homogènes au plan morphodynamique et repose sur l’appréciation chiffrée de la valeur des 4 grandes composantes de l a qualité physique : hétérogénéité, attractivité, connectivité et stabilité (Cf . figure 1) Le protocole complet d'évaluation de la qualité physique à l'échelle du tronçon ainsi que les résultats détaillés sont reportés en annexe A. I.1.1 Sectorisation Le découpage en tronçons morphologiquement homogènes est basé sur l’étude des cartes IGN 1/25 000e (3324 ET) et géologique 1/50 000e (Quingey 529) pour repérer les ruptures de pente, les dimensions et formes du lit, la sinuosité, les changements de substratum, … La sectorisation a été affinée par la reconnaissance de terrain en période d'étiage stricte des 12 et 13/07/2005.

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Courant rapide

Courant très lentTurbulences

Profondeur

galets

BlocsGravier

Courant modéréTrès homogène

Très attractifRipisylve en contact

Sous-berge

herbiers

frayèresblocs aveccache

HétérogénéitéHétérogène

bras mortconnectif

Figure 1 : Illustration sommaire des 4 composantes de la qualité physique des cours d'eau

Niveau de crueDébit moyen

Étiage

Connectifpeu connectif

Figures d'érosion >> dépots Figures d'érosion# dépots Figures d'érosion << dépots

INSTABILITÉ ÉQUILIBRE COLMATAGE

baissière (bras mort encours d'oblitération)

Moyennement attractif

Attractivité

Connectivité

Stabilité

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Le ruisseau de Valbois traverse de sa "source" à sa confluence différentes formations géologiques représentées par une succession de couches de calcaires et de marnes. La série stratigraphique suivante peut ainsi être relevée de haut en bas (fig. 2) :

- le Séquanien inférieur (J7a) sur le plateau composé de calcaires micro-cristallins, - le Rauracien (J6) associé à la corniche et à la falaise, en calcaires oolitiques, - l'Argovien (J5) en aval de la cascade, à calcaires argileux, - l'Oxfordien et le Callovien supérieur (J3b-4) sur un faible linéaire principalement

constitué d'horizons marneux, - le Callovien inférieur (J3a) en amont de la confluence du Ruisseau du Pater,

constitué d'une dalle nacrée, - le Bathonien (J2) jusqu'au seuil du moulin Grillet, composé de calcaires

graveleux, - et l'Holocène (Fz) jusqu'à la confluence, correspondant aux alluvions modernes

de la Loue. On notera par ailleurs l’existence d’une faille transversale située dans la zone de la confluence du Ruisseau de Léri qui n’est probablement pas sans rapport avec l’existence d’une zone d’assec à l’aval. L'analyse du profil longitudinal et des ruptures de pentes combinées aux trois zones asséchées permettent de définir approximativement la sectorisation, les variations des largeurs du lit mineur affinant ce morcellement en 10 unités géomorphologiques homogènes (Fig. 2 et Tab. I).

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000

300

325

350

375

400

425

450

475

500

525

550

Valb A Valb B

Valb C

Valb D

Valb EValb F

Valb GValb H

Valb IValb J

Rau du Pater

575

DiguePrincesse

Cascade de Valbois

Rau de Léri Rau de Chassagne

Distance à la source ( m)

Altitude ( m)

Loue

faille transversale

J7a :Séquanien inf

J6 : Rauracien

Fz : Holocène

J2 : Bathonien

J3a : Callovien inf

J3b-4 : Callovien sup - Oxfordien

J5 : Argovien

SeuilGrillet

Figure 2 : Profil longitudinal du ruisseau de Valbois et sectorisation

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Tableau I : Caractéristiques des 10 tronçons du Ruisseau de Valbois. I.1.2 Qualité physique des différents tronçons homogènes Le tableau II et la figure 3 récapitulent les principaux scores et classes de la qualité habitationnelle du ruisseau. Le détail des scores et calculs pour chaque composante se trouve en annexe B.

Tronçons Hétérogénéité /111

Attractivité /90

Connectivité /130

Stabilité -60/40

Qualité Physique /30600

A

36 – C

7 - E

64 - B

1 - équilibre

2 339 – C

B

À SEC

C

49 – B

9 – E

43 – C

-14 – érosion

2 494 – C

D

57 – A

24 – C

8 – E

-19 – érosion

648 – D

E

À SEC

F

58 – A 36 – B 37 – C -4 – équilibre 4 348 – B

G

45 – B 12 – D 51 – B -15 – érosion 2 907 – C

H

44 – B 28 – C 52 – B -22 – érosion 3 744 – B

I

48 – B 32 - C 62 - B -6 – équilibre 4 216 – B

J

À SEC Tableau II : Scores de la qualité physique des 11 tronçons du Ruisseau de Valbois.

Longueur (m)

Pente (‰)

Largeur moyenne

lit mineur (m) Facteur(s) de sectorisation

Trç A 490 14 1,9 l'assec de l'aval Trç B 970 21 (2,1) l'assec (et la géologie) Trç C 490 27 2,8 la géologie et la pente Trç D 540 105 2,9 la géologie, la pente et l'assec de l'avalTrç E 360 23 (5,4) l'assec (et la pente) Trç F 1010 31 5,5 la pente et les largueurs Trç G 1210 18 4,4 la géologie, la pente et les largeurs Trç H 1010 18 3,9 les largeurs Trç I 120 16 5,4 les largeurs et l'assec de l'aval Trç J 295 27 (3,5) l'assec (et la pente)

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I.1.3 Tronçon A Ce petit tronçon apical du ruisseau part de la "source" dans la Combe des Oyes et se termine 500 mètre plus loin à la sortie de la zone humide. En juillet 2005, les écoulements ne débutaient pas à la source mais quelques dizaines de mètres à l’aval aval, au niveau des deux mares-abreuvoirs de la pâture. Après ces mares, le ruisseau traverse une forêt boisée mixte de résineux et de feuillus, pour atteindre une zone humide (composée de Saules, Reine des Près, Carex, Menthe ...) et plantée de Peupliers. Ce tronçon à environnement immédiat hétérogène souffre d'un débit d'étiage sévère qui amenuise assez fortement le potentiel habitationnel. En effet, la faiblesse de la lame d'eau ne permet pas à une hétérogénéité intéressante de se développer et ceci d'autant plus que le lit a manifestement subi une rectification par le passé. Hormis les variations de largeurs (du lit d'étiage et du lit mineur) qui sont notables, les autres paramètres montrent une homogénéité importante et globalement l’hétérogénéité est médiocre. L'attractivité mesurée sur ce secteur est très mauvaise en raison, suite aux caractéristiques propres du lit et au très faible débit, de l'absence totale de caches et d’abris pour le poisson. La connectivité est par contre assez bonne grâce notamment à des hauteurs de berges assez faible (moins de 60 cm). De plus, dans la zone humide, les éléments herbacés de bordure montrent une frange de contact assez importante avec la lame d’eau. Ce n’est pas le cas, sur tout le linéaire, de la frange arborée principalement en raison de l'implantation des résineux en bordure de cours d'eau. Au plan morphodynamique, ce secteur apical est stable, avec une légère tendance à la sédimentation localisée au niveau de la zone humide. La qualité physique résultant de ces quatre paramètres atteint, en raison de la très faible attractivité et d'une homogénéité assez généralisée, un niveau moyen à peine soutenu par une connectivité satisfaisante. Si la faible lame d'eau à l’ étiage est responsable partiellement de ces conditions habitationnelles, la rectification du tracé et les aménagements déstructurants, réalisés pour faciliter les plantations diverses y contribuent grandement. I.1.4 Tronçon B Comme périodiquement tous les ans, ce secteur souffre en été 2005 d'un assec sur la majorité de son linéaire : ainsi, soit aucun écoulement n'y est visible, soit seulement certains faciès (souvent les radiers) sont affectés. De ce fait, la qualité habitationnelle est difficilement mesurable sur ce tronçon qui se termine à 180 mètre en amont de la passerelle du bois de la "Barode", mais elle ne s'éloignerait guère de celle l'unité précédente. On y relève en effet de nombreux éléments négatifs :

- rectitude du lit sur l'amont associée à un piétinement intensif par le bétail, - abreuvoir creusé dans le lit, - trois mares créées en dérivation (prise d'eau sur le ruisseau) en amont de la

route ; ces mares contribuent ou pour le moins renforcent l'assèchement du secteur et contraignent le lit sur la gauche.

Seul le secteur bordant le près (en aval de la route) montre un tracé intéressant peu encaissé sur galets et graviers. Enfin, avec une alternance de chutes et de mouilles sur substrat rocheux, l'aval de l'unité peut être, en termes de morphologie, assimilé au tronçon C.

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L'assèchement récurant du secteur peut être imputé aux différentes atteintes qui affectent le ruisseau : un tracé non originel, un piétinement intense des bovins, une succession de petits plans d'eau, une gestion forestière non adéquate en bordure de cours d'eau, ... I.1.5 Tronçon C Ce tronçon se situe en amont de la cascade de Valbois, dans le secteur des gorges et débute 180 mètres en amont de la passerelle. En dépit d'une morphologie naturelle, la qualité physique est plutôt faible en raison d’un débit d'étiage insuffisant mais également d'une structure morphodynamique naturellement peu biogène. L'attractivité est la composante la plus pénalisante avec la quasi-absence des caches pour le poisson offerte par les substrats majoritairement rocheux (dalles calcaires). La connectivité est faible mais pour des raisons naturelles (traversée de petites gorges). L'hétérogénéité présente par contre un niveau satisfaisant grâce à une bonne diversification des largeurs et des hauteurs d'eau, articulée autour d'une séquence de faciès de type Plat – Radier – Mouille. Les écoulements pourraient montrer une diversité plus forte si le débit d'étiage était plus soutenu : ainsi les radiers du secteur se caractérisent par une lame d'eau d’au plus 1 cm et peuvent quasiment ne présenter que des écoulements hyporhéiques. Le tronçon montre une tendance à l’érosion modérée qui s'explique par la nature de la vallée plutôt que par des signes actuels d'instabilité. I.1.6 Tronçon D Ce tronçon en aval de la cascade se caractérise par une succession intéressante des faciès de type "Plat Radier Mouille Cascade". Cette diversité des faciès se reproduit au niveau des autres descripteurs pour aboutir à une forte hétérogénéité au niveau de la sinuosité, des largeurs du lit d'étiage et du lit mineur, des hauteurs d'eau, ... L’attractivité reste par contre assez médiocre. En effet, le peu d'abris pour le poisson présents (quelques blocs, branchages et sous-berges dans les mouilles) sont d’une qualité insuffisante. Des sites potentiels de fraye sur la partie aval du tronçon contribuent à relever un peu cette attractivité. La connectivité est très faible, mais pour des raisons de configuration naturelle de la vallée. La succession des chutes et cascades infranchissables limite fortement cette composante au plan longitudinal alors que la proximité de la falaise donne naturellement des berges abruptes et la réduit considérablement au plan latéral. Comme pour le tronçon situé en amont de la cascade de Valbois, la tendance à l’érosion s'explique par les caractéristiques de ce secteur de vallée plus que par une instabilité provoquée. Les faibles valeurs d’attractivité et surtout de connectivité dominent la bonne hétérogénéité et la qualité physique globale du tronçon atteint un niveau très médiocre, pour des raisons tenant du caractère naturellement "pauvre" de ces secteurs encaissés à forte pente et hydrologiquement amoindri en étiage.

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I.1.7 Tronçon E Ce tronçon en position centrale dans le ravin était à sec lors de la reconnaissance et n'a donc pas pu bénéficier d'une description de sa qualité physique. Toutefois sur ses 360 mètres en amont de la confluence du ruisseau de Léri (d'où reprennent les écoulements de surface), le lit de galets et graviers présente une hétérogénéité potentielle intéressante, associée à une sinuosité assez bien développée. La présence de quelques embâcles permet d'imaginer une bonne attractivité et les hauteurs de berges de 40 à 80 cm donneraient une connectivité plutôt satisfaisante. Ainsi, avec un débit d'étiage retrouvé, ce secteur possèderait certainement des caractéristiques habitationnelles similaires à celles du tronçon aval (F). Le tronçon E présente un assèchement total annuel en période d'étiage qui peut s'étendre vers l'aval, comme en 2003 (année hydrologique particulièrement sévère) et pourrait être lié à la présence d'une faille géologique traversant le ravin. I.1.8 Tronçon F Ce tronçon de 1000 mètres débute à la confluence du ruisseau de Léri. Cet affluent rive droite ne participe que modestement au retour des écoulements, car son débit d'étiage est très faible et ne se caractérise que par un suintement. En revanche la nature marneuse de l'Oxfordien qui affleure redonne une imperméabilité au lit et autorise le retour au ruissellement en surface. Ce secteur présente la meilleure situation habitationnelle rencontrée sur le ruisseau, notamment en termes d'hétérogénéité et d'attractivité. La reprise de la pente, le retour significatif des écoulements, la mobilisation des matériaux rendus disponibles par le caractère "instable" de cette vallée étroite, … en sont à l’origine. La bonne hétérogénéité s'explique en partie par la diversité des faciès (plats, radiers, mouilles et cascades) et la sinuosité développée du tracé ; les largeurs du lit d'étiage, du lit mineur, les hauteurs d'eau, ... montrent des variations très intéressantes. Les caches potentiellement utilisables par la faune piscicole sont assez présentes sur le secteur. Elles sont constituées essentiellement d'anfractuosités entre les blocs et d'abris dans les mouilles ou dans les fosses en aval des nombreux embâcles. La granulométrie du lit offre également de belles zones de frayères potentielles pour la Truite fario. L'attractivité ainsi développée atteint un niveau satisfaisant, proche de l'optimum pour ce type de cours d'eau. Le contexte dans lequel s'inscrit ce secteur central, dans un ravin contraint par une vallée resserrée où les falaises affleurent souvent, limite naturellement la connectivité latérale. La succession d'obstacles infranchissables constitués par les embâcles et les amas de gros blocs, limite très fortement la connectivité longitudinale et par suite la circulation du poisson, mais les raisons de ce cloisonnement sont là aussi naturelles. Cette unité présente un équilibre morphodynamique, les phénomènes d’érosion étant compensés par la sédimentation. Le transport solide parait bien fonctionner et participe nettement au développement de la diversité dans le lit et de l'attractivité.

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I.1.9 Tronçon G Ce secteur de 1200 mètres, entre le ruisseau de "Chassagne" et le ruisseau du Pater, présente une qualité physique moins intéressante que le tronçon précédent, l’attractivité en particulier y est nettement moins favorable. Le retour à une pente plus faible et surtout plus régulière, associé à une nature granulométrique moins biogène (affleurements assez fréquent de marnes et de dalles rocheuses) est à l’origine de ce déficit en attractivité. Les apports latéraux en granulats dans ce secteur de vallée élargie sont probablement plus limités qu’à l'amont (plantations de résineux) et le transport solide en provenance de l’amont insuffisant pour compenser la remobilisation des matériaux vers l'aval. La quasi-absence d'embâcles ou d'obstacles naturels ne permet pas par ailleurs le blocage des substrats, limite les possibilités de création d’une hétérogénéité liée aux zones profondes (mouille ou fosse) et surtout de dégager des anfractuosités pour la faune piscicole. Ainsi seulement quelques caches sont présentes sur le tronçon. En revanche l'élargissement de la vallée et surtout le faible nombre d'obstacles par rapport à l'amont confèrent une connectivité latérale et longitudinale plus satisfaisante. Quelques instabilités de berges et une légère incision du lit montrent l’existence d’une érosion active au niveau du tronçon, sans qu’il existe un déséquilibre marqué au niveau morphodynamique. I.1.10 Tronçon H Ce tronçon débute à la confluence du ruisseau du Pater qui est l'un des affluents qui contribue le plus au soutien des débits d'étiage du Ruisseau de Valbois. Il se termine à la digue de l'ancien étang de la Princesse qu’il traverse donc. Compte tenu de l’ouverture permanente du vannage depuis 1996, dans le cadre d’une convention passée avec le propriétaire, le ruisseau y a repris son cours et mis à part les 30 mètres en amont de la digue, le lit est parfaitement défini. À l'image du tronçon amont, le niveau de l'attractivité est inférieur à celui de l'hétérogénéité et de la connectivité, même si l'écart est moins important qu’au niveau du tronçon G. C'est pourquoi, la qualité physique globale redevient assez intéressante. L'ensemble des descripteurs contribue à l’obtention d’un score d'hétérogénéité satisfaisant. Les variations de largeur du lit d'étiage ainsi que les écarts de profondeur sont bien marquées. Toutefois, les conditions hydrologiques sévères d'étiage ne permettent certainement pas d'apprécier pleinement cette composante ; les sur-largeurs du lit mineur par rapport à la fraction en eau en sont l'expression la plus représentative. L'attractivité assez médiocre sur ce secteur trouve son origine dans une assez faible représentation des caches, seuls quelques éléments de la ripisylve créant des abris (branchages ou systèmes racinaires). Cette relative déconnection de la frange arborée et arborescente vient de la hauteur des berges (1 mètre en moyenne), qui provient probablement du fait que le lit s’est creusé pour partie dans les matériaux accumulés au niveau de l’étang alors qu’il était en eau. Toutefois la connectivité générale du tronçon reste plutôt satisfaisante en raison de l’absence d’obstacle transversal.

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Sur l'ensemble de l’ancien plan d’eau, de nombreuses instabilités de berges associées à un seuil d'érosion du lit sont visibles et traduisent le fait que le lit créé du lit au sein des sédiments de l’étang n’a pas encore atteint son profil d’équilibre. I.1.11 Tronçon I Ce petit tronçon de 120 mètres débute à la digue de l'ancien étang de la Princesse et se termine lorsque les écoulements deviennent hyporhéiques et que le lit s'assèche totalement en surface. L’hétérogénéité, l'attractivité et la connectivité présentent les mêmes niveaux de qualité que ceux du tronçon H. En revanche, la connectivité latérale est meilleure (hauteurs de berges de 65 cm en moyenne) et le lit présente globalement un état d’équilibre morphodynamique. ET globalement, les conditions habitationnelles offertes par ce petit tronçon sont satisfaisantes grâce essentiellement à une diversité intéressante et une bonne connectivité. I.1.12 Tronçon J Ce dernier tronçon, long de 300 mètres environ, s’assèche totalement. Il pourrait être divisé en deux unités morphodynamiques distinctes, par rapport au seuil du Moulin Grillet. L'analyse stationnelle de l'habitat aquatique réalisée une fois que les écoulements de surface sont réapparus montre qu'il existe une différenciation entre l'amont du seuil (hors de l'influence directe du remous) et l'aval. L'amont peut aisément être associé au tronçon précédent et donc présenter une qualité physique satisfaisante alors que l'aval souffrirait d'un déficit granulométrique lié au seuil et à la configuration de cette vallée en gorge étroite. Ce déficit qui est renforcé quand l’obstruction du pertuis interrompt le transport solide peut être brutalement inversé sur la partie terminale lorsqu’une désobstruction brutale intervient et que l’ensemble des graves libérées se dépose à l’aval du canyon (en raison du frein hydraulique représenté par la Loue) en entraînant un nappage des fonds. I.1.13 Bilan de la qualité physique des tronçon du ruisseau de Valbois La qualité physique du ruisseau de Valbois montre des situations assez tranchées, et trois grands secteurs peuvent être distingués. En aval de la confluence de ruisseau de Léri, le cours d'eau présente des conditions morphodynamiques assez satisfaisantes dans le contexte environnemental naturel. De part et d'autre de la cascade de Valbois, la qualité médiocre de l'habitat s'explique par une attractivité et une connectivité (latérale ou longitudinale) déficientes naturellement. En revanche la partie apicale du ruisseau présente une qualité physique déficiente, avec notamment une hétérogénéité et surtout une attractivité amoindries par des causes d’origine anthropique (rectifications, petits plans d'eau, piétinements, plantations inappropriées, ...) . Ce secteur en aval de la source est donc le seul qui justifie d’une réhabilitation de son habitat. Cette réhabilitation, outre les gains écologiques escomptables localement, pourrait renforcer les débits d'étiage de l'aval et favoriser l'auto-épuration.

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I.2 Analyse de la mosaïque habitationnelle stationnelle I.2.1 Localisation et résultats Une approche cartographique détaillée de l'habitat aquatique a été réalisée sur trois stations encadrant le seuil du moulin Grillet (Cf. figures. 4 et 5) :

- une station amont située en dehors de l'influence du seuil (amont remous), - une station en amont immédiat du seuil, - une station en aval (immédiat) du seuil et en amont de l'influence de la Loue.

Le but de cette approche était d’obtenir un état initial dans le cadre d’une éventuelle suppression du seuil et d’orienter au besoin les modalités de son démantèlement. Le protocole d'analyse des mosaïques habitationnelles suivi a été celui de l'indice d'attractivité morphodynamique (IAM) dont les modalités sont données en annexe.

Val1Moulin Grillet

Ruisseau de Valbois

Seuil

Val2

Val3

Loue

RouteCléron

50 m00

Figure 4 : Schéma de localisation des trois stations cartographiées sur le ruisseau de Valbois.

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Les mesures ont été effectuées le 3 octobre 2005 en dehors de la période d'étiage, en raison de l'assèchement total de ce secteur terminal du ruisseau en été. Le débit mesuré au niveau de l'échancrure du seuil est de 10 l/s. Les principales caractéristiques et indices de la qualité habitationnelle stationnelle sont reportés dans le tableau III, les cartes et le détail des éléments ayant permis le calcul des indices sont placés en annexe B

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Tableau III : Caractérisation de l'habitat aquatique sur les trois stations du ruisseau de Valbois. I.2.2 Station amont "lointain" Grillet Cette station se situe en dehors de l'influence du seuil du moulin Grillet quand le débit peut être intégralement évacué par le pertuis. En revanche, elle peut l’être quand le ruisseau est en crue et déverse par-dessus la digue. L'indice d'attractivité morphodynamique (IAM) et l'indice de diversité des pôles d'attraction présentent des niveaux assez élevés pour ce type de secteur de petit cours d'eau pentu, à fond minéral dominant. Et globalement, les principaux indices traduisant la qualité habitationnelle de la station sont nettement supérieurs à ceux obtenus sur les deux autres sites. La variété des substrats est particulièrement intéressante avec 8 supports différents recensés. En complément des graviers et des galets qui dominent (61 % de la surface de recouvrement) les litières, les branchages, les bryophytes, les blocs à anfractuosité et les sables contribuent à la diversité habitationnelle et à l'attractivité des fonds. Ces 5 supports sont absents de la station placé juste en amont du seuil. Cette station présente également une morphologie intéressante qui n'est pas retrouvée en aval, avec une variation marquée des largeurs et l’existence de chenaux d'écoulement différenciés en raison de la présence de petites "îles" et de bras annexes. I.2.3 Station amont "immédiat" Grillet Cette station, calée juste en amont de l’ouvrage, a été retenue pour mettre en évidence l’influence du seuil du moulin Grillet sur la qualité habitationnelle du ruisseau et constituer un état de référence avant son éventuel arasement. Les indices et de la représentation cartographique montre une nette simplification de la mosaïque d’habitats en amont immédiat de la digue.

Station amont lointain Grillet

Station amont immédiat Grillet

Station aval Grillet

Indice de diversité 1,27 0,94 1,09 Nombre de substrats 8 4 6 Nb. de cl. de hauteurs 3 3 3 Nb. de cl. de vitesses 4 4 3 Attractivité des sub. 25,75 33,04 26,58

IAM

2 472

1 586

1 435

Hauteur max. (cm) 48 25 33 Hauteur moy. (cm) 10 7 12 Vitesse max. (cm/s) 85 94 54

Largeur min. (m) 1,36 0,40 0,44 Largeur max. (m) 4,76 2,23 3,38 Largeur moy. (m) 2,24 1,22 1,95

% moy. Var. largeurs 51 45 55

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L’IAM, l'indice de diversité, le nombre de pôles et la variété des substrats montrent des niveaux nettement plus faibles sur la station amont. Cet état est directement induit par le seuil du moulin, qui homogénéise les écoulements et simplifie l'habitat aquatique. La morphologie est également touchée, comme le montre la faible variation des largeurs et l'épaisseur réduite de la lame d'eau (profondeur maximale de 25cm). Cette simplification de l'habitat aquatique ne présente qu’une faible extension longitudinale, puisque que 100 m en amont, l'habitat retrouve une qualité importante (station 1). L'étude cartographique du ruisseau réalisée en 1999 par la Réserve Naturelle sur 9 sites intégrait cette station. Si la localisation de 1999 peut être légèrement différente (un peu moins proche de la digue), la comparaison des résultats obtenus montre que la situation est stable : l'indice d'attractivité morphodynamique en 1999 est de 2700 points contre 2470 en 2005. I.2.4 Station aval seuil Grillet Le site étudié débute en aval de la fosse du seuil et se termine sous le pont, c'est-à-dire au niveau de la limite d’influence de la Loue au débit assez soutenu qu’elle avait le 3 octobre 2005 (66 m3/s à Chenecey-Buillon). Ce secteur diffère nettement de l'amont (stations 1 et 2) en raison de la configuration en canyon atteignant 6 mètres de profondeur. Cette configuration confère naturellement à la station une aptitude morphologique moins développée. Si l'indice d'attractivité morphodynamique est du même niveau que celui de la station 2 (voire légèrement inférieur, 1435 points contre 1586), la diversité est plus forte, grâce notamment à la présence supplémentaire des litières, des bryophytes et des sables. Les galets et petits blocs dominent nettement le recouvrement avec 93 % de la surface. Un déficit en graviers et éléments fins peut être avancé. Outre le seuil du moulin Grillet, cette fraction granulométrique minérale (et organique) a en effet été retenue et jusqu’à une époque récente par les deux étangs qui ont perturbé le transport solide.

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II – Qualité de l'eau et des sédiments. II.1 Qualité physico-chimique De 1996 à 1998, un suivi physico-chimique du ruisseau a été réalisé par Doubs Nature Environnement sur 11 stations le long du ruisseau de Valbois et sur une station de l'affluent rive gauche rejoignant le ruisseau en amont de la digue de la Princesse (Fontaine de Fale). Au total, 10 campagnes de prélèvements et de mesures sont étudiées : Hiver 95-96, Printemps 96, Été 96, Automne 96, Hiver 96-97, Printemps 97, Été 97, Automne 97, Hiver 97-98, Été 98. Contrairement au rapport d’interprétation rédigé à partir de ces données en 1998, les valeurs moyennes n’ont pas été retenu en raison du gommage qu’elles engendrent et l’analyse a porté sur les données les plus pénalisantes (Tab. IV).

Paramètres Valeurs déclassantes (unité) Stations (/12) Campagnes (/10)

Grilles d'évaluation version 2 du SEQ-Eau

Nisbet & Verneaux (1970)

pH 8,0 à 8,5 Toutes les stations Quasiment 50 % des campagnes

Pollution modérée

Alcalinité moyenne à forte

Oxygène dissous 6,1 - 6,3 mg/l Source - Aval Léri

- Amont Princesse Été 98 Pollution modérée

Pollution modérée

> 500 (max. 557) µS/cm Source

Printemps 96 - Automne 96 - Automne 97 - Hiver 97/98 - Été 98

Situation normale

Minéralisation très forte à excessive Conducti-

vité 640 µS/cm Aval source Été 98 Situation

normale

Minéralisation très forte à excessive

MES 51 mg/l Aval source Hiver 95/96 Perturbation nette

Bonne situation

5,6 mg/l Affluent RG Princesse Été 97 Pollution

modérée Situation douteuse

DBO5 < 3 mg/l Toutes les stations 35 % des campagnes Situation

normale

Situation normale à acceptable

DCO 19,7 mg/l Source Automne 97 Situation normale

Pollution modérée

NH4 0,106 – 0,145 mg/l

Aval source – Affluent RG Princesse

Printemps 96 – Printemps 97

Situation normale

Situation normale à douteuse

NO2 0,039 – 0,035 – 0,09

mg/l Source – Aval source – Affluent Princesse

Été 97 – Printemps 96 – Printemps 97

Pollution modérée

Pollution insidieuse

> 2 mg/l Toutes les stations 50 % des campagnes Pollution modérée

Pollution modérée NO3 14,71 -

23,52 mg/l Aval source – Aval Léri Été 98 Perturbation

nette Perturbation nette à forte

PO4 0,102 à 0,125 mg/l

Source - Aval source - Grillet - Affluent Princesse

Été 97 – Automne 97

Pollution modérée

Pollution modérée

Tableau IV : Principales données physico-chimiques sur le Ruisseau de Valbois entre 1996 et 1998.

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Les valeurs mesurées au cours de ce suivi démontraient l’existence d’une pollution modérée à nette par les matières organiques et oxydables. Ainsi la teneur en oxygène dissous, les matières en suspension, les demandes chimique et biologique en oxygène, les différentes formes de l’azote et les phosphates présentaient des valeurs témoignant de l’existence d’une contamination. Si tout le cours semblait être affecté par cette contamination, la source et secondairement l'aval de la confluence du ruisseau de Léri et le moulin Grillet étaient les plus fortement marqués. L’affluent rive gauche est également le siège d’une pollution azotée et phosphorée. Les nitrates présentent une concentration douteuse (> 2 mg/l) pour 50 % des analyses et, en aval de la source comme de la confluence du Léri, la contamination est nette (17,7 mg/l) voire forte ( 23,5 mg/l) pour la campagne de l'été 1998. Les activités agricoles (élevages bovins et avicoles, cultures, pépinières et exploitations forestières), domestiques et industrielles de Chassagne-Saint-Denis, de Flagey, et pour partie de Bolandoz, d'Amancey et de Cléron sont responsables de cette altération de la qualité de l’eau. II.2 Recherches de pollutions métalliques et de pesticides Doubs Nature Environnement a également réalisé une recherche d’éléments toxiques à la source du ruisseau de Valbois et en aval de la confluence du ruisseau de Léri, sur deux campagnes en 2005 (Tab. V). Le détail des résultats d’analyse est reporté en annexe C. Source Aval confluence Léri Eaux interstitielles 276 molécules de pesticides –

juillet 2005 – Carso 276 molécules de pesticides – juillet 2005 – Carso

Bryophytes 26 micropolluants minéraux (hors Hg) – mars 2005 – LCE

26 micropolluants minéraux (hors Hg) – mars 2005 – LCE

36 hydrocarbures aromatiques polycycliques – mars 2005 – Carso

/ Sédiments

16 micropolluants minéraux – juillet 2005 – LCE

/

Tableau V : Types de polluants recherchés selon le support à la source du Ruisseau de Valbois set en aval de la confluence du ruisseau de Léri en 2005. Aucune des 300 molécules de pesticide et d’hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) n’a été recensée, ce qui ne prouve pas que l’eau soit indemne de toute contamination par l’un ou l’autre de ces éléments mais qu’aucun d’entre eux ne présente des concentrations atteignait les seuils de détection autorisés par les méthodes analytiques employées. En revanche, la recherche d’éléments toxiques dans les sédiments et dans les Bryophytes, qui permet de mieux garantir la détection d’une contamination toxique en raison de l'accumulation et de la concentration des polluants au niveau de ces supports, met en évidence la présence des métaux lourds en concentration élevée (Tab. VI). En effet, 10 mg de mercure par kg de matière sèche ont été mesurés à la source, ce qui correspond à une contamination très forte de 10 fois supérieure au plancher de la plus mauvaise classe de qualité relatif à cet élément (Grilles d'évaluation version 2 du SEQ-Eau - 21 mars 2003). De telles concentrations, si elles étaient confirmées, ne peuvent avoir que des effets toxiques importants sur un grand nombre d’espèces. Sédiments (12/07/2005) Bryophytes (15/03/2005) Mercure 10 mg/kg de MS Contamination très forte non recherché ! ??

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Arsenic 18,7 mg/kg de MS Contamination nette 2,89 mg/kg de MS Concentration normale Cadmium <1 mg/kg de MS Contamination légère <1 mg/kg de MS Concentration normale Chrome 55,6 mg/kg de MS Contamination nette 11,3 mg/kg de MS Contamination légère Cuivre 19,3 mg/kg de MS Contamination légère 5,31 mg/kg de MS Concentration normale Plomb 27,5 mg/kg de MS Contamination légère 4,96 mg/kg de MS Concentration normale Nickel 32,8 mg/kg de MS Contamination nette 14,2 mg/kg de MS Concentration normale Tableau VI : Concentrations de quelques micro-polluants minéraux mesurés dans les sédiments et les Bryophytes à la source du Ruisseau de Valbois en 2005. Quoiqu’il en soit, et même si la teneur en mercure se révélait être plus liée à un problème analytique qu à la réalité, la contamination métallique est indéniable : les teneurs en Arsenic, en Chrome et en Nickel montrent ainsi une contamination nette alors que celle en Cuivre, en Plomb et en Cadmium traduisent une perturbation légère. L’origine de cette pollution métallique devra être recherchée (activités anthropiques actuelles du bassin versant, anciennes décharges ensevelies, … ?) et traitée. C’est indéniablement un des éléments déterminant à termes du maintien (ou de la restauration) de peuplements macrobenthique et pisciaire conformes à ce qu’ils devraient être au niveau du ruisseau dans la traversée de la réserve naturelle.

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III – Analyse biocénotique du Ruisseau de Valbois. Trois stations ont été prospectées sur le territoire de la réserve naturelle suivant le protocole du MAG20 (Cf. figure 6)

Figure 6

III.1 Principes et fondements du Mag20 Les méthodes d’analyse simplifiée des communautés benthiques, généralement exprimées sous forme indicielle, permettent d’apprécier l’évolution dans l’espace et dans le temps de l'aptitude biogène globale des sites d’eau courante. Toutefois, leur degré de sensibilité est insuffisant pour mesurer quantitativement l’impact de plusieurs catégories de perturbations affectant le fonctionnement des milieux lotiques à des échelles plus larges ou suivant des mécanismes pernicieux. Par exemple, l’Indice Biologique Global Normalisé (NF.T 90.350) ne sanctionne pas assez fidèlement les altérations de la qualité physique subie par les mosaïques d’habitat à l’échelle stationnelle. Généralement, il ne permet pas non plus de quantifier les effets de contaminations toxiques insidieuses, ni d’évaluer les conséquences des colmatages minéraux ou algaux. Ces « défauts » de sensibilité sont dus à la construction même de ces indices, conçus dans un dessin de perception plus générale et plus synthétique de l’état de santé des cours d’eau. En particulier, le nombre de prélèvements et la finesse de la prospection spatiale des macro invertébrés préconisée par la norme IBGN sont insuffisants pour apprécier, même de façon

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semi-quantitative, la densité des différents taxons. Parallèlement, son niveau de détermination, «à la famille» pour la plupart des groupes, est trop imprécis pour garantir sa sensibilité dans le cas d’altérations pernicieuses. Ces limites s’avéraient déjà flagrantes pour les indices précurseurs de l’IBGN, depuis l’indice biotique (VERNEAUX et TUFFERY 1967) jusqu’à l’IBG (VERNEAUX 1983), en passant par l’IQBG (VERNEAUX et al. 1980) et le Cb2 (VERNEAUX et al. 1981). Certes des nuances importantes doivent être apportées sur la significativité et la robustesse des différentes méthodes (VERNEAUX 1984) et la performance des indices a nettement augmenté depuis la mise au point de l’IBG (MONNOT 1983). Toutefois, ces différentes approches restent purement qualitatives et insuffisamment sensibles. C’est pourquoi, une méthode pratique plus précise, le MAG20, a été élaborée. Les prémices de cette approche ont été conçues en 1994 au laboratoire d’hydrobiologie de la Faculté des Sciences de Besançon (BACCHI 1994, PARMENTIER 1994). Finalisée par TELEOS en 2000, elle est fondée sur une prospection beaucoup plus complète de l'espace fluvial, s'appuyant sur une description fine de l’habitat aquatique et sur une détermination plus poussée des taxons prélevés. III.2 Études antérieures En 1995, COEURDASSIER et RICHARD ont réalisé un diagnostic écologique du ruisseau de Valbois et ont pour l'occasion étudié sa biocénose benthique sur 9 stations échantillonnées 2 fois (en mai et en juillet). Le protocole utilisé prévoyait d'étudier la macrofaune avec une détermination au genre (comme pour le Mag20), mais avec seulement 8 placettes prélevées. En 1998, afin d'appréhender l'évolution de la qualité biologique sur les 9 mêmes sites trois années plus tard, TACHOT a étudié la macrofaune benthique du ruisseau en suivant le protocole IBGN (8 placettes prélevées et détermination à la famille) appliqué sur deux campagnes (fin avril et mi-août). Le tableau VII récapitule les différents protocoles utilisés pour les trois études. Années 1995 1998 2005 Campagnes Printemps Été Printemps Été Été Nombre de stations 9 8 (1 à sec) 9 5 (4 à sec) 3 Nombre de placettes 8 8 8 8 20 Niveau de détermination Genre Genre Famille Famille Genre

Tableau VII : investigations menées sur le macrobenthos entre 1995 à 2005. Par ailleurs, HIVET a réalisé entre 1998 et 2001 un inventaire des Éphéméroptères du ruisseau à partir d'échantillons larvaires prélevés sur les 9 stations, mais sans protocole standardisé ce qui rend toute comparaison quantitative délicate. Les résultats de la présente étude sont donc principalement confrontés aux résultats obtenus en 1995 par Coeurdassier & Richard en raison de l’identité de l’effort de détermination et de l’utilisation de 2 protocoles d’échantillonnage reposant sur les mêmes fondements à défaut de. Correspondre à un effort d’échantillonnage identique.

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Les listes faunistiques issues des études antérieures, de 1995 et 1998 sur les trois sites étudiés en 2005 sont reportés au niveau de l’annexe D7. III.3 Station en aval de la cascade III.3.1 Peuplement actuel La station se situe à quelques dizaines mètres en aval de la cascade de Valbois. D’après les valeurs d’IBGN et de Cb2 comme d’après les abondance et variété générique obtenues (Cf. Tableau VIII) .les caractéristiques du peuplement témoignent d’une situation médiocre.

Aval Cascade (A-4) 09/08/2005 20 placettes

Abondance 4 239 Variété générique 33 Variété familiale 26

Variété géné. Plécoptères 3 Variété géné. Éphéméroptères 6

Variété géné. Trichoptères 3 Variété géné. Coléoptères 7

IBGN 13 / 20 Taxon indicateur Leptophlebiidae (7)

Variété IBGN 22 Cb2 12,5 / 20 Iv 4,8 In 7,9

Tableau VIII : Caractérisation du peuplement benthique du ruisseau de Valbois en aval de la cascade en 2005. Sur ce type de station, l’obtention de notes de Cb2 et d'IBGN de12,5 et de 13/20 montre un problème de structuration du peuplement benthique associable à une déficience de qualité du milieu. La variété taxonomique limitée participe largement à ces résultats : seules 22 familles (ou taxons) ont en effet été dénombrées dans les 8 prélèvements de la norme IBGN et seuls 33 genres (ou taxons) l’ont été dans les 20 prélèvements du Mag20. Cette faiblesse de la variété ne peut être associée au niveau typologique apical de la station. La déficience naturelle de qualité habitationnelle associée à la faiblesse naturelle et provoquée des débits d’étiage y contribuent par contre sans l’expliquer totalement. Ce que confirme la nature du peuplement qui révèle une déficience manifeste de la qualité de l'eau. En effet, la représentation en taxons polluo-sensibles reste assez modeste (Drusus, Ecdyonurus, Sericostoma, Nemoura, Protonemura, Rhithrogena, Habrophlebia, Leuctra, ... ) les taxons les plus sensibles à la qualité de l'eau étant absents, notamment les Plécoptères Setipalpia hôtes attendus de ce type de site (Perlodes, Isoperla, Perla, Siphonoperla, ...) Outre ce déficit en taxons polluo-sensibles, la forte prépondérance des taxons saprobiontes qui représentent 90 % de l'abondance totale (84 % pour les seuls Gammaridae), montre l’existence d’une surcharge organique. Par ailleurs les abondances très faibles en Diptères Chironomidae et en Oligochètes (respectivement 45 et 285 individus au mètre carré) suggèrent également l’existence d’une contamination toxique.

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Ces éléments montrent qu’à l’entrée dans la réserve naturelle, le potentiel écologique du ruisseau de Valbois est limité conjointement par des conditions habitationnelles naturellement limitantes (influençant la variété taxonomique) et une altération sensible de la qualité de l’eau combinant surcharge organique et présence d’éléments toxiques. III.3.2 Comparaison avec les données antérieures Les indices biocénotiques évalués en 1995, 1998 et 2005 montrent une variation faible et non significative des valeurs obtenues entre 12 et 13 /20 pour l'IBGN et entre 12 et 12,5 pour le Cb2 (Tab. IX).

Aval Cascade (A-4) 27/07/1995 8 placettes

12/08/1998 8 placettes

09/08/2005 20 placettes

Abondance (8 placettes) 1 719 1 109 2 164 Variété générique (8 placettes) 22 / 26

IBGN 13 /20 12 /20 13 / 20 Taxon indicateur Perlodidae (9) Leptophlebiidae (7) Leptophlebiidae (7)

Variété IBGN 15 20 22 Cb2 12,0 /20 12,5 /20 12,5 / 20 Iv 3,3 4,4 4,8 In 8,9 8,2 7,9

Tableau IX : Évolution des indices de qualité en aval de la cascade de 1995 à 2005. Toutefois une double disparité existe en 1995 et 2005 au niveau du taxon indicateur et de la variété taxonomique (sur les 8 placettes de la norme). En effet, la famille de Plécoptère Setipalpia Perlodidae n’est pas retrouvée en 2005 alors qu’il a été recensé lors des deux campagnes de 1995 et qu’une larve a été identifiée lors de la campagne d'avril 1998. La disparition de ce taxon très sensible à la qualité de l'eau (Perlodes) est, en termes de calcul d’indice, "compensée" par une augmentation de 7 taxons de la variété en 2005. Cette disparition en 2005 de Perlodes est accompagnée de celles de tous les Perlidae (famille de Plécoptères polluo-sensibles recensée en 1998), d'Heptagenia (Éphéméroptère Heptageniidae), de Normandia (Coléoptère Elmidae) et de Sialis (Mégaloptère Sialidae), ce qui amène à conclure à une dégradation de la qualité de l’eau sur les 10 dernières années. Certains des taxons qui contribuent à augmenter la variété et à maintenir les valeurs indicielles présentent une polluo-sensibilité non négligeable même si inférieure à celles des Plécoptères Setipalpia disparus (notamment Nemoura, Protonemura, Ephemera, Drusus, Empididae, ...), mais leur présence sur une des 3 autres campagnes (de 1995 ou 1998) doit relativiser leur « apparition » en 2005 et sa signification. Et ceci d’autant plus que la différence de stratégie de prélèvements (nettement plus importante en 2005 avec 12 placettes échantillonnées en plus) a contribuer à cet apport de taxons non (ou exceptionnellement) inventorié en appliquant le seul protocole "IBGN".

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III.4 Station en aval de la confluence du ruisseau de Léri III.4.1 Peuplement actuel Cette station se situe à quelques dizaines de mètres en aval de la confluence du ruisseau de Léri, affluent permanent rive droite. En provenance du plateau de Chassagne-Saint-Denis, il contribue au soutien des débits d'étiage de l'aval du ruisseau de Valbois. À l'image de la variété générique (46 genres) et de l'abondance (3796 individus sur 1 m2), les notes IBGN et Cb2 avec 14 et 13,5 sont assez moyennes (Tab. X).

Aval confl Rau Léri (B-6) 09/08/2005 20 placettes

Abondance 3 796 Variété générique 46 Variété familiale 36

Variété géné. Plécoptères 3 Variété géné. Éphéméroptères 8

Variété géné. Trichoptères 9 Variété géné. Coléoptères 9

IBGN 14 / 20 Taxon indicateur Leptophlebiidae (7)

Variété IBGN 27 Cb2 13,5 / 20 Iv 5,9 In 7,7

Tableau X : Caractérisation du peuplement benthique du ruisseau de Valbois en aval de la confluence du ruisseau de Léri en 2005. La mosaïque d’habitats de la station ne représente pas un frein au développement d'une faune riche et variée. La composition minérale dominante (galets et plus accessoirement graviers) et la présence de supports très attractifs pour le macrobenthos (Bryophytes et litières) permettent d'écarter un manque d'habitabilité sur ce type de station. Les faiblesses apparaissant dans l'édifice benthique tiennent donc de la qualité de l'eau. Si certains taxons présentant une polluo-sensibilité notable sont recensés sur la station (Leuctra, Protonemura, chez les Plécoptères, Agapetus, Drusus, Rhyacophila, Sericostoma, chez les Trichoptères, Ephemera, Ecdyonurus, Epeorus, Habrophlebia, Paraleptophlebia, chez les Éphéméroptères, Scirtidae chez les Coléoptères, Athericidae, Empididae, chez les Diptères, ...), la présence d'une seule larve de Perlodes (Plécoptère Setipalpia Perlodidae) dénonce un déficit dans les taxons les plus sensibles à la qualité de l'eau. Par ailleurs, outre l'abondance limitée relevée sur les 20 placettes échantillonnées, 67 % des taxons présentent moins de 10 individus, ce qui démontre une fragilité de l'édifice benthique. Toutefois, malgré le déséquilibre structurel et les carences en taxons très polluo-sensibles, le peuplement inventorié s’améliore par rapport à celui de l’aval immédiat de la cascade. En effet, la prolifération du groupe des saprobiontes régresse (82 % de l'abondance totale, dont 61 % de Gammarus), et la représentation des Chironomidae, des Simulidae et des Oligochètes atteint 21 % au total. L’intensité de l’altération mixte (organique et toxique) constatée sur la station précédente régresse donc.

Page 29: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 26 -

III.4.2 Comparaison avec les données antérieures Comme pour la station à l’aval de la cascade, les notes IBGN et Cb2 varient peu en 10 ans (un point d'IBGN et 0,5 point de Cb2 – Cf. Tab. XI), mais ici, le taxon indicateur et la variété taxonomique sont similaires les 3 fois. Par contre l'abondance augmente en 2005 avec un doublement des effectifs totaux entre 1998 et 2005 (1995 étant légèrement plus riche que 1998, mais du même niveau).

Aval confl Rau Léri (B-6) 27/07/1995 8 placettes

12/08/1998 8 placettes

09/08/2005 20 placettes

Abondance (8 placettes) 1 091 904 1 826 Variété générique (8 placettes) 30 / 34

IBGN 13 /20 12 /20 14 / 20 Taxon indicateur Leptophlebiidae (7) Leptophlebiidae (7) Leptophlebiidae (7)

Variété IBGN 22 19 22 Cb2 13,0 /20 12,5 /20 13,5 / 20 Iv 4,8 4,2 4,8 In 8,2 8,2 7,9

Tableau XI : Évolution des indices de qualité en aval de la confluence du ruisseau de Léri de 1995 à 2005. Par rapport à la campagne de juillet 1995, Perlodes, Ecdyonurus, Paraleptophlebia, Rhyacophila, Empididae, Limoniidae, Pisidium et Radix, apparaissent dans l’échantillon de 2005. Et Caenis, Epeorus, Paraleptophlebia, Lepidostoma, Halesus, Tabanidae, Erpobdella et Glossiphonia le font par rapport aux trois autres campagnes (mai 95, avril et août 98). Le retour ou l'apparition de ces taxons est intéressant et pourrait signifier un enrichissement du peuplement suite à une amélioration de la qualité de l'eau. Toutefois la différence d'effort d'échantillonnage et la faible représentation de ces taxons dans la biocénose (quelques individus inventoriés) conduisent à relativiser l’amélioration perçue d’autant plus que parallèlement à ces apparitions, quelques taxons disparaissent comme Habroleptoïdes, Plateumaris, Normandia, Tipulidae, ... entre 1995 et 2005. III.5 Station en aval de la confluence du ruisseau du Pater III.5.1 Peuplement actuel La station se situe en aval de la confluence du ruisseau du Pater (ou de la Touvosse). Cet affluent rive droite possède un écoulement permanent et prend sa source sur le plateau de Chassagne-Saint-Denis. Comme le montre le tableau XXII, les variétés taxonomiques (familiale sur les 8 placettes de la norme et générique sur les 20 placettes du Mag20) sont assez élevées ce qui permet aux indices IBGN et Cb2 d’atteindre 15/20. Cette bonne variété est à rattacher au caractère globalement attractif de la mosaïque d’habitat et à la représentation significative du support le plus biogène que sont les bryophytes. D'ailleurs, les trois prélèvements réalisés à leur niveau totalisent près de 40 % de l'abondance stationnelle (1307 individus) et près de 60 % de la variété générique (31 genres).

Aval confl Rau Pater (C-8) 09/08/2005 20 placettes

Abondance 3 365

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Variété générique 53 Variété familiale 42

Variété géné. Plécoptères 4 Variété géné. Éphéméroptères 11

Variété géné. Trichoptères 9 Variété géné. Coléoptères 9

IBGN 15 / 20 Taxon indicateur Leptophlebiidae (7)

Variété IBGN 31 Cb2 15,0 / 20 Iv 6,8 In 8,2

Tableau XII : Caractérisation du peuplement benthique du ruisseau de Valbois en aval de la confluence du ruisseau du Pater en 2005. Parallèlement à cette bonne variété taxonomique, le pourcentage des organismes saprobiontes (68 %) dans l'abondance totale se rapproche de celle d’un peuplement équilibré, ces organismes qui transforment la matière organique constituant la base de la pyramide trophique et donc étant toujours majoritaires. La surcharge organique relevée sur les deux autres stations tend donc à disparaître. Toutefois, seule une larve de Perla (Plécoptère Setipalpia Perlidae) a été recensée et ce taxon est le seul à présenter une polluo-sensibilité élevée dans l’échantillon. D'autres taxons assez sensibles à la qualité de l'eau sont rencontrés (Leuctra, Ephemera, Ecdyonurus, Drusus, Odontocerum, Philopotamus, Sericostoma, ...), mais en faible abondance pour les plus sensibles d’entre eux. La qualité de l'eau n'est donc pas totalement exempte de reproches. De plus, avec seulement 3 365 individus recensés dans les 20 placettes, l'abondance reste assez faible et une désertion des zones lentiques (vitesse inférieure à 5 cm/s) et des substrats déposés (sables, litières). Ainsi les 9 placettes lentiques sont 2,4 fois moins peuplées que les lotiques (vitesse supérieur à 5-10 cm/s) et les zones de dépôts le sont 2,2 fois moins que les autres substrats. Ces observations militent pour l’existence d’un dysfonctionnement relatif de ces zones calmes, où l'oxygène pourrait faire défaut suite à une charge organique en régression mais toujours excédentaire et/ou à une contamination toxique concentrée dans les zones de dépôts. III.5.2 Comparaison avec les données antérieures Les différents indices synthétisant la qualité du peuplement benthique montre qu'une légère amélioration s'opère en 2005. Par rapport à la campagne d'été de 1995, l'abondance, les variétés taxonomiques et génériques, l'IBGN et le Cb2 progressent sensiblement (Tab. XIII). Cette amélioration repose sur l’apparition de taxons comme Paraleptophlebia, Philopotamus, Osmylus, Dixidae, Tabanidae, Gordiacés absents de tous les inventaires réalisés précédemment mais également Nemoura, Protonemura, Agapetus, Odontocerum, Tinodes, Limnius, Oulimnius, ... absents des échantillons de l’été 1995. Inversement, des taxons, dont certains polluo-sensibles, ne sont pas retrouvés en 2005 : Amphinemura, Perlodes, Halesus, Micropterna, Potamophylax, Normandia, Tipulidae, ...

Aval confl Rau Pater (C-8) 28/07/1995 8 placettes

11/08/1998 8 placettes

09/08/2005 20 placettes

Abondance (8 placettes) 720 548 1 009 Variété générique (8 placettes) 36 / 40

Page 31: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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IBGN 14 /20 14 /20 15 / 20 Taxon indicateur Leuctridae (7) Leptophlebiidae (7) Leptophlebiidae (7)

Variété IBGN 27 25 31 Cb2 13,5 /20 13,5 /20 15,0 / 20 Iv 5,7 5,5 6,8 In 8,0 8,0 8,2

Tableau XIII : Évolution des indices de qualité en aval de la confluence du ruisseau de Léri de 1995 à 2005. Par ailleurs, les organismes saprobiontes en 2005 avec 68 % sont assez nettement mieux représentés que lors les quatre campagnes antérieures au niveau desquelles leur abondance globale varie de 30 à 48 %). Les 68% de représentation de ces taxons en 2005 ne correspondant pas à une prolifération manifeste, cette évolution pourrait plus traduire l’amélioration de la qualité de l’eau par rapport à une altération toxique qui limitait leur développement que par une augmentation de la charge organique. Cette hypothèse est difficilement confirmable au seul examen des listes faunistiques à disposition et le léger rétablissement perceptible en 2005 doit donc être retenu a priori. III.6 Bilan des analyses biocénotiques III.6.1 Peuplement actuel

Aval Cascade (A-4)

Aval confl Rau Léri (B-6)

Aval confl Rau Pater (C-8)

Abondance 4 239 3 796 3 365 Variété générique 33 46 53 Variété familiale 26 36 42

Variété géné. (Abond.) Plécoptères 3 (8) 3 (8) 4 (29) Variété géné. (Abond.) Éphéméroptères 6 (55) 8 (109) 11 (244)

Variété géné. (Abond.) Trichoptères 3 (15) 9 (177) 9 (233) Variété géné. (Abond.) Coléoptères 7 (171) 9 (241) 9 (598)

IBGN 13 / 20 14 / 20 15 / 20 Taxon indicateur Leptophlebiidae (7) Leptophlebiidae (7) Leptophlebiidae (7)

Variété IBGN 22 27 31 Cb2 12,5 / 20 13,5 / 20 15,0 / 20 Iv 4,8 5,9 6,8 In 7,9 7,7 8,2

% Abondance saprobiontes 92 82 68 Nb tax. indic. 9 (Cb2) dans Mag20 0 1 0 Nb tax. indic. 8 (Cb2) dans Mag20 0 0 2 Nb tax. indic. 7 (Cb2) dans Mag20 5 7 7 Nb tax. indic. 6 (Cb2) dans Mag20 8 8 12

Tableau XIV : Caractérisation des peuplements benthiques des trois stations du ruisseau de Valbois en 2005.

Page 32: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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L'analyse biocénotique portant sur les trois stations étudiées en 2005 montre qu'une progression de l'amont vers l'aval s'opère (Tab. XIV) et que globalement une amélioration longitudinale de la qualité du peuplement est perceptible Cette évolution de la faune ne peut-être rattachée à la structuration longitudinale naturelle des cours d’eau. En effet, le calcul du niveau typologique à partir de la composition des communautés de Plécoptères, d'Éphéméroptères et des Trichoptères ne montre pas de différences susceptibles de justifier d’une évolution typologique du peuplement générique (Tab. XV) Ce calcul est possible grâce à la connaissance du préférendum (tp), de l'amplitude (ta) et de la classe d'abondance (a) de chaque genre. Ainsi en ne retenant que les genres présentant une valence typologique définie, le niveau biotypologique (/10) observé se calcule d'après la formule suivante :

BO = ∑ (tp*a/ta) / ∑ (a/ta)

Aval Cascade Aval Léri Aval Pater Niveau Typologique Macrobenthos 0 à 10 4,3 4,6

4,5 Niveau Typologique

Macrobenthos ajusté 0 à 9 3,9 4,2 4,1 Niveau biotypologique

associé B0 à B9 B4 B4 B4

Tableau XV : Caractérisation des peuplements benthiques des trois stations du ruisseau de Valbois en 2005. L'implantation des deux dernières stations en aval d’une confluence explique cette constance. Les apports frais des deux affluents qui soutiennent les débits du ruisseau de Valbois en étiage entraînent probablement un rajeunissement typologique, un peu moins marqué en aval du Leri dont le débit d’étiage est le plus faible. L'habitat aquatique sur les trois stations se caractérise par une prédominance des galets (et graviers) avec présence de supports attractifs comme les Bryophytes et les litières, le tout baigné par trois classes de courant (< 5 cm/s, 5-25 cm/s et > 25 cm/s). Les 20 placettes prélevées sur chacune des 3 stations présentent de ce fait une similitude suffisante pour qu’à cette échelle d’approche, l’habitat aquatique ne contribue pas de façon majeure à expliquer les différences relevées dans la composition des peuplements inventoriés. La progression de la variété, du nombre et de l'abondance en Plécoptères, Éphéméroptères, Trichoptères et Coléoptères, du nombre de taxons sensibles, du pourcentage d'abondance des saprobiontes et des indices synthétiques (IBGN et Cb2) montrent qu'une amélioration de la qualité de l'eau intervient de l’amont vers l’aval. Cette auto-épuration longitudinale reste toutefois modérée. Une altération mixte, organique et toxique, dont l’origine exacte reste à préciser sur le plateau, est très perceptible à l’aval immédiat de la cascade. Ses effets s’amenuisent manifestement vers l’aval mais sans disparaître totalement. Les variétés (taxonomiques ou génériques) inventoriées n'atteignent jamais les meilleurs niveaux quelle que soit la station. De plus, le déficit en Plécoptères Setipalpia, considérés comme intolérants aux pollutions, ne sont représentés que par une larve de Perlodes et une larve de Perla.

Page 33: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 30 -

Toutefois, plusieurs taxons intéressants, présentant une sensibilité non négligeable, sont identifiés dans les trois biocénoses : Leuctra, Protonemura, pour les Plécoptères, Ephemera, Ecdyonurus, Habrophlebia, pour les Éphéméroptères, Drusus, Rhyacophyla, Sericostoma pour les Trichoptères et Athericidae, Empididae pour les Diptères, ... la similitude entre les trois peuplements restant globalement assez faible, puisque seulement 38 % des taxons sont communs aux trois sites. Chaque biocénose garde une spécificité inhérente aux perturbations de la qualité de l'eau. Enfin, l'abondance (nombre total d'individus dans les 20 placettes), qui n'est jamais très importante sur les trois sites et qui régresse anormalement de l'amont vers l'aval, associée à la désertion des habitats lentiques et des supports déposés (sables, litières, ...) qui s'amplifie de la station 1 vers la station 3 pourrait suggérer que l’autoépuration active des altérations de l’amont est contrecarrée par d’autres apports dans le vallon. III.6.2 Comparaison avec les données antérieures Les études de COEURDASSIER et RICHARD en 1995 et de TACHOT en 1998 sur ces mêmes stations permettent d'apprécier les grandes évolutions temporelles des biocénoses benthiques, les différences de protocoles ne permettant pas d'affiner précisément le diagnostic. Les variations des indices IBGN et Cb2 militeraient pour une légère amélioration de la qualité des peuplements sur les 10 dernières années. Toutefois, avec au mieux respectivement 1 point et 1,5 point pour chaque indice (fig. 7), les écarts ne témoignent pas d’une amélioration réellement significative. De plus cette progression des indices est lié à un gain de la variété taxonomique alors que la sensibilité du peuplement régresserait légèrement, comme le montre les variations des In du Cb2 et que le pourcentage de taxons saprobiontes progressent sensiblement. Ces deux derniers éléments s’opposent aux conclusions d’amélioration suggérées globalement par les indices et l’évolution positive de la situation reste donc sujette à caution. Enfin, les conditions hydrologiques certainement plus sévères en 1995 et en 1998 qu'en 2005, ont peut-être contribué à l’obtention de résultats sanctionnant plus une dégradation de la qualité de l’eau qui in fine ne se serait pas améliorée.

Page 34: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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Évolutions temporelles et spatiales de l’indice IBGNsur 3 stations de Valboisde 1995 à 2005

1011121314151617181920

été 1995 été 1998 été 2005

Évolutions temporelles et spatiales des variétés taxonomiquessur 3 stations de Valboisde 1995 à 2005

10

15

20

25

30

35

été 1995 été 1998 été 2005

Évolutions temporelles et spatiales des indices nature (In du Cb2)sur 3 stations de Valboisde 1995 à 2005

5,0

6,0

7,0

8,0

9,0

10,0

été 1995 été 1998 été 2005

Évolutions temporelles et spatialesdu pourcentage de taxons saprobiontes sur 3 stations de Valboisde 1995 à 2005

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

été 1995 été 1998 été 2005

Évolutions temporelles et spatiales des abondancessur 3 stations de Valboisde 1995 à 2005

0

500

1000

1500

2000

2500

été 1995 été 1998 été 2005

1011121314151617181920

été 1995 été 1998 été 2005

Évolutions temporelles et spatiales de l ’indice Cb2sur 3 stations de Valboisde 1995 à 2005

A-4-Aval cascadeB-6-Aval LériC-8-Aval Pater

A-4-Aval cascadeB-6-Aval LériC-8-Aval Pater

A-4-Aval cascadeB-6-Aval LériC-8-Aval Pater

Figure 7 : Évolutions temporelles et spatiales de différents paramètres biocénotiques des trois stations de Valbois de 1995 et 2005. III.6.3 Intérêt du protocole Mag20 Le protocole Mag20 employé pour définir les biocénoses benthiques des trois stations du ruisseau de Valbois en 2005, permet grâce à sa stratégie et son intensité d'échantillonnage d'appréhender le plus fidèlement possible les caractéristiques réelles de la macrofaune benthique sur les trois sites. Le tableau XVI et la figure 8 montrent le gain obtenu en variété générique en prélevant 20 placettes par rapport aux 8 placettes de l'IBGN (avec une détermination au genre) et aux 12 placettes du protocole DCE (même niveau de détermination que le Mag20). En moyenne si 16 % de genres sont gagnés en utilisant le protocole DCE, 32 % sont acquis par le Mag20. Les abondances par m2 obtenues en appliquant les trois protocoles sont assez variables (Fig. 9). Les forts écarts mesurés avec 8 ou 12 placettes montrent l'instabilité des échantillonnages reposant sur un nombre et une surface faibles prélevées.

Page 35: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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Aval Cascade

(A-4) Aval confl Rau

Léri (B-6) Aval confl Rau

Pater (C-8) Moyenne 8 pl. 26 34 40 12 pl. 30 37 49 20 pl. 33 46 53

Gain 8 à 12 pl. + 4 (+ 15 %) + 3 (+ 9 %) + 9 (+ 23 %) + 5 (+ 16 %)

Variété générique

Gain 8 à 20 pl. + 7 (+ 27 %) + 12 (+ 35 %) + 13 (+ 33 %) + 11 (+ 32 %) 8 pl. 2164 1826 1009 12 pl. 2735 2771 1849 20 pl. 4239 3796 3365

Gain 8 à 12 pl. + 571 (+ 26 %) + 945 (+ 52 %) + 840 (+ 83 %) + 785 (+ 54 %) Abondance

Gain 8 à 20 pl. + 2075 (+ 96 %) + 1970 (+ 108 %) + 2356 (+ 233 %) + 2134 (+ 146 %)

Tableau XVI : Récapitulatif des variétés et des abondances obtenus sur 8, 12 et 20 placettes.

R2 = 0,92

R2 = 0,95

R2 = 0,98

25

30

35

40

45

50

55

60

8 10 12 14 16 18 20placettes

station Astation Bstation C

Figure 8 : Gain générique selon le nombre de placettes échantillonnées sur les trois stations de Valbois en 2005.

60%

70%

80%

90%

100%

110%

120%

130%

140%

8 10 12 14 16 18 20placettes

station Astation Bstation C

Figure 9 : Abondance relative selon le nombre de placettes échantillonnées sur les trois stations de Valbois en 2005.

Page 36: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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IV – Peuplement piscicole Vi.1 Investigations menées Au cours de l’été 2005, trois stations, dont une dédoublée, ont été inventoriées par le Conseil Supérieur de la Pêche suivant la technique de De Lury (prospection exhaustive avec 2 passages successifs sans remise à l’eau du poisson entre les 2 passages) :

- S1 et S1bis, ravin - S2, ancien étang de la princesse - S3, canyon à l’aval de la digue du moulin Grillet.

Vi.2 Résultats obtenus et interprétation Au total, 6 espèces ont été recensées, seuls la Truite fario et le Chabot l’ayant été à l’amont de la digue du moulin Grillet.

Espèce Nom latin Abréviation S1 S1 bis

S2 S3

Chabot Cottus gobio CHA + + + + Chevesne Leuciscus cephalus CHE + Loche franche Nemacheilus barbatulus LOF + Lamproie de Planer Lampetra planeri LPP + Truite fario Salmo trutta fario TRF + + + + Vairon Phoxinus phoxinus VAI +

Compte tenu du type écologique calculé d’après la composition du peuplement de macro-invertébrés benthiques (B4), la composition qualitative du peuplement actuel ne correspond au peuplement théorique que sur la station la plus à l’aval, en communication avec la Loue. La limitation du peuplement à l’amont de la digue à 2 espèces ne peut pour autant être interprétée comme un signe de dysfonctionnement ou d’altération de la qualité du ruisseau. En effet, cette digue repose sur une chute naturelle suffisamment haute et pentue pour constituer un infran pour toutes les espèces, exception éventuelle faite de la Truite fario ( ?). Par ailleurs la présence de Chabot, espèce peu mobile, halieutiquement non gérée et ne présentant pas une résistance très importante aux dégradations de qualité des milieux, exclut à priori l’hypothèse d’une disparition accidentelle totale des autres poissons (Loche, franche, Lamproie de Planer, Vairon, …) sans possibilité de recolonisation ultérieure depuis la Loue en raison de la présence de l’infran. Et il est plus que probable que ce peuplement limité à 2 espèces ait une origine naturelle rattachable aux conditions historiques dans lesquelles la déconnexion du ruisseau est intervenue lors de la formation de la vallée de la Loue (canyoning). Au plan quantitatif (Cf. tableau XVII) Truite et Chabot devraient présenter des abondances optimales, ce qui n’est pas le cas. Les résultats obtenus sur S1 et S1bis au niveau du ravin mettent en avant l’importance de l’habitat et des hauteurs d’eau dans les résultats obtenus. En effet ces 2 stations sont contiguës et diffèrent principalement par l’existence dune mouille au niveau de laquelle ont été inventoriés les individus responsables des différences de densité et de biomasse entre les 2 sites de pêche.

Page 37: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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Sation Espèces Nbr Pêchés

Nbr Estimés

Densité (ind./1000m²)

Biomasse (kg/ha)

Classe abondance

1 CHA 54 63 572 19 4 TRF 26 26 236 66 3

1bis CHA 74 77 474 15 3 TRF 24 24 148 11 1 2 CHA 19 19 169 6 2 TRF 46 46 409 200 4 3 CHA 1 1 8 1 p CHE 4 4 34 5 p LOF 21 21 176 7 1 LPP 10 11 92 3 5 TRF 1 1 8 2 p VAI 13 13 109 2 1

Tableau XVII : Résultats des inventaires piscicoles. Les résultats obtenus au niveau de l’étang de la princesse s expliquent de la même façon part la présence d’une fosse à l’amont immédiat de la digue, où notamment tous les gros individus ont été capturés. La structure apparente des populations de Truite fario présentées dans la figure 10 est également fortement influencée par les hauteurs d’eau (absence d’individus de plus de 17 cm sur S1bis)

S1

0

2

4

6

8

10

12

[0,1

0[

[10,

20[

[20,

30[

[30,

40[

[40,

50[

[50,

60[

[60,

70[

[70,

80[

[80,

90[

[90,

100[

[100

,110

[

[110

,120

[

[120

,130

[

[130

,140

[

[140

,150

[

[150

,160

[

[160

,170

[

[170

,180

[

[180

,190

[

[190

,200

[

[200

,210

[

[210

,220

[

[220

,230

[

[230

,240

[

[240

,250

[

[250

,260

[

[260

,270

[

[270

,280

[

[280

,290

[

[290

,300

[

[300

,310

[

Classe de taille (en mm)

Page 38: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 35 -

S1bis

0

2

4

6

8

10

12[0

,10[

[10,

20[

[20,

30[

[30,

40[

[40,

50[

[50,

60[

[60,

70[

[70,

80[

[80,

90[

[90,

100[

[100

,110

[

[110

,120

[

[120

,130

[

[130

,140

[

[140

,150

[

[150

,160

[

[160

,170

[

[170

,180

[

[180

,190

[

[190

,200

[

[200

,210

[

[210

,220

[

[220

,230

[

[230

,240

[

[240

,250

[

[250

,260

[

[260

,270

[

[270

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[

[280

,290

[

[290

,300

[

[300

,310

[

Classe de taille (en mm)

S2

0

2

4

6

8

10

12

[0,1

0[

[10,

20[

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90[

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[100

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[

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[

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[

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[

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[

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[

[160

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[

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[

[180

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[

[190

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[

[200

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[

[210

,220

[

[220

,230

[

[230

,240

[

[240

,250

[

[250

,260

[

[260

,270

[

[270

,280

[

[280

,290

[

[290

,300

[

[300

,310

[

Classe de taille (en mm)

Figure 10 : Répartition des captures de Truite fario dans les différentes classes de taille sur les stations S1, S1bis et S2 La mosaïque d’habitats dont l’attractivité a été fortement limitée par le nappage en graviers (homogénéité des fonds et des hauteurs d’eau, absence de caches) explique également les faibles densités inventoriées dans le canyon, à l’exception de la seule espèce pouvant y trouver un habitat favorable à cette période de l’année : la Lamproie de Planer. Si l’habitat, les hauteurs d’eau et plus généralement la sévérité des étiages contribuent à expliquer les abondances non optimales recensées en Truite et en Chabot, il ne peut être exclu

Page 39: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 36 -

que les problèmes de qualité d’eau mis en avant par ailleurs, exacerbés par les faibles débits, contribuent également à la limitation du développement des 2 populations. L’observation de la répartition des captures de Chabot dans les différentes classes de taille pourrait, associée au fait que le déficit en densité de cette espèce, globalement plus polluo-sensible que la Truite, est plus marqué que celui de cette dernière, confirmer l’intervention de cette altération dans les résultats obtenus. En effet, alors que sur la Loue, il n’est pas rare de trouver des individus de 120 à 130 mm, seuls deux individus de plus de 85-90 mm ont été capturés au total sur les 4 stations, ce qui pourrait laisser supposer des taux de survie avec l’âge, plus faibles sur le ruisseau de Valbois que sur la Loue.

Cumul des captures rˇalisˇes sur les 4 stations.

0

5

10

15

20

25

30

[0,5

[

[5,1

0[

[10,

15[

[15,

20[

[20,

25[

[25,

30[

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35[

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[40,

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[50,

55[

[55,

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[60,

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[65,

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[70,

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[75,

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85[

[85,

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[90,

95[

[95,

100[

[100

,105

[

[105

,110

[

[110

,115

[

Classe de taille (en mm)

Figure 11 : Répartition des captures de Chabot dans les différentes classes de taille sur le ruisseau de Valbois Enfin, des sondages réalisés sur la Loue ont mis en évidence la présence d’une population de Lamproie de Planer bien établie et l’existence de nombreuses frayères fonctionnelles.

Page 40: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 37 -

Étude préparatoire à la reconnexion du ruisseau de Valbois à la Loue

(Réf. Action : A1-2005-1-1 bis)

Page 41: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 38 -

Définir l’opportunité de supprimer la digue du Moulin Grillet revient au plan strictement piscicole à déterminer

- si l’ouvrage actuel représente ou pas un obstacle susceptible de s ‘opposer à la libre circulation des différentes espèces de poisson,

- et dans l’affirmative si la partie artificielle de l’ouvrage qui repose sur un seuil rocheux est responsable de l’isolement des populations piscicoles du ruisseau et de la Loue,

- et dans l’affirmative d’apprécier les conséquences vis-à-vis des peuplements pisciaires du ruisseau et de la Loue de l’existence de cet obstacle.

QuickTime™ et undécompresseur TIFF (LZW)

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Figure 12 : la digue du Moulin Grillet 3/10/05

30/06/06

4,3 m

2,8 m 2,04 m

1,2 m

0,7 m

MOUILLE

1,3 m

Coupe longitudinale

amontaval

4,7 m

Coupe transversale

2,04 m 2,80 m

0,70 m 0,97 m

3,00 m

RDRG

0,6 m

6,4 m

0,8 m 4,1 m Coin amont

du moulinà 6,0 m

+/- obstrué

Figure 13 : Caractéristiques métriques du seuil du Moulin Grillet

Page 42: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 39 -

Comme le montre les photographies de la figure 12 et les schémas cotés de la figure 13, l’ouvrage actuel détermine un double obstacle de l’aval vers l’amont :

- une chute verticale dont la hauteur dépend des débits du ruisseau (120 à 130 cm en général en conditions de basses eaux) mais aussi des niveaux d’eau de la Loue ;

- un plan incliné , à sec en basses eaux, de 120 cm de dénivelé pour une longueur de 4,3 mètres, soit une pente de 27,9 %.

Il est donc parfaitement infranchissable en période de basses eaux en dépit de l’existence d’une fosse d’appel très conséquente au pied de la chute. En période de hautes eaux, si la hauteur de la chute verticale diminue et que la lame d’eau augmente sur le plan incliné, la combinaison des 2 obstacles reste et s’associe à des vitesses de courant pouvant être importantes et dépasser la capacité de nage de la Truite ( ?). Il est donc très probable que cette espèce ne puisse jamais franchir cet obstacle, où alors de façon tout à fait exceptionnelle (niveau d’eau très haut de la Loue associé à une crue modérée du ruisseau ?) Pour toutes les autres espèces peuplant la Loue (notamment Chabot et Lamproie de Planer), l’ouvrage est et reste infranchissable quelles que soient les conditions hydrologiques. L’état antérieur, avant construction de la digue, n’est pas évident à déterminer formellement. Ceci étant, la succession d’une chute verticale et d’un goulet pentu (sans doute un peu moins rectiligne que la glissière actuelle mais suivant le même grand axe et ne pouvant guère présenter de fosses de repos et d’appel intermédiaires) existait avant construction de l’ouvrage et s’opposait sans conteste au franchissement de toutes les espèces à l’exception éventuelle de la Truite fario. Pour cette dernière, l’absence de glissière à l’aval du pertuis est susceptible au mieux de réduire la hauteur de la chute verticale d’une trentaine de centimètres et de la ramener à environ 1 mètre à l’étiage. Le dénivelé du goulet pentu était par contre soit supérieur d’une trentaine de centimètres si on admet que la base actuel du pertuis correspond au fond naturel, soit équivalent au dénivelé actuel si on admet que la base du pertuis s’appuyait sur une rangée de pierres de taille (Cf. figure 13).

4,3 m

1,2 m

MOUILLE

1,0 m

Coupe longitudinale

amontaval

Figure 14 : Caractéristqiues métriques probables avant aménagement du seuil

1,5 m

Dans ces conditions, il est certain que l’obstacle naturel était infranchissable en basses eaux et toujours exceptionnellement franchissable (même si un peu moins exceptionnellement qu’aujourd’hui) en période simultanée de hautes eaux de la Loue et de crues moyennes du ruisseau. Il est donc très probable que l’isolement des peuplements pisciaires de la Loue et du ruisseau de Valbois existait bien avant la construction de la digue du Moulin Grillet, même si de façon exceptionnelle il n’est pas complètement impossible que des géniteurs de Truite aient pu franchir l’infran naturel.

Page 43: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 40 -

L’opportunité de démanteler l’ouvrage est donc loin d’être flagrante aux plans historique et piscicole et ceci d’autant plus que l’existence actuelle de cet obstacle

- ne représente manifestement pas une gène pour la population salmonicole de la Loue qui trouve suffisamment de sites de fraye fonctionnels en dehors du ruisseau ;

- ne contrarie pas le développement des autres espèces (qui n’ont jamais fréquenté le ruisseau), notamment de la Lamproie de Planer recensée en abondance dans la Loue où elle trouve toutes ses frayères et ses habitats de croissance larvaire.

Et, en cas de restauration, l’opportunité de l’équiper d’un dispositif de franchissement l’est encore moins, l’existence de cet infran naturel ayant pu contribuer à une certaine biodiversité. En effet, la population de Chabot du ruisseau présente potentiellement un caractère propre, différent de celui de la population de la Loue, dont elle a été séparée depuis le phénomène de canyoning ayant amené l’émissaire à s’enfoncer plus que la partie terminale de l’affluent. Indépendamment des aspects piscicoles, l’existence de la digue du Moulin Grillet qui n’est pas en bon état et n’est plus justifiée par aucun usage, est susceptible d’entraîner des désordres hydrodynamiques :

- érosion régressive suite à l’arasement volontaire ou à la ruine involontaire de l’ouvrage, - blocage du transport solide et déficit en granulat à l’aval de la digue, - et inversement libération brutale des matériaux accumulées à l’amont de la digue

entraînant un colmatage et un nappage des fonds par des graviers à l’amont immédiat de la confluence avec la Loue.

Une expertise relative à ses risques a donc été confiée à un spécialiste (Alain Limandat, Directeur de la cellule hydraulique d’Ingerop, à Bourges). Il en ressort que :

- la proximité manifeste et la nature de la roche mère à l’amont de la digue garantissent l’absence de déstabilisation notable du profil en long en cas de suppression volontaire ou de rupture accidentelle de la digue ; dans ce contexte, toute mesure de précaution prise se révélerait plus onéreuse que le coût éventuel des désordres susceptibles d’être entraînés ;

- la suppression des deux étangs à l’amont permet au transport solide longtemps interrompu de se rétablir progressivement ; la capacité de stockage en granulats à l’amont de la digue est par ailleurs faible ; en l’absence d’obturation du pertuis, cette dernière devient rapidement transparente vis-à-vis du transport solide et laisse transiter « librement » les granulats ;

- les graviers nappant actuellement les fonds à l’amont de la confluence avec la Loue seront repris par cette dernière et aucun curage n’apparaît nécessaire ; ce nappage n’étant pas écologiquement favorable, même si certaines espèces comme la Lamproie de Planer peuvent y trouver un intérêt, il est souhaitable d’entretenir régulièrement le pertuis de façon à éviter tout risque d’obturation.

Enfin, l’opportunité du démantèlement de la digue étant loin d’être évidente d’après ce qui précède, sa faisabilité actuelle est nulle en raison de l’opposition du propriétaire du Moulin Grillet qui souhaite la restauration d’un ensemble (moulin + digue) qui peut aussi être considéré comme un élément patrimonial architectural.

Page 44: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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Pour toutes ces raisons, les sondages géotechniques prévus pour confirmer l’expertise et orienter l’éventuel arasement du seuil n’ont donc pas été entrepris, et comme cela était prévu dans le cahier des charges de l’étude, les investigations n’ont pas été poussées plus loin.

Page 45: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 42 -

Conclusion générale

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Les démarches réalisées dans le cadre de l’étude préparatoire à la reconnexion du ruisseau de Valbois à la Loue ont montré que le démantèlement de la digue du Moulin Grillet ne paraît

- ni opportune pour des raisons de naturalité plus que probable de la situation d’isolement des peuplements,

- ni utile par rapport à l’état des populations piscicoles de la Loue, y compris celle de Lamproie de Planer et de Truite fario,

- ni nécessaire pour éviter des désordres hydrodynamiques, - ni possible compte tenu de l’opposition actuelle de son propriétaire.

Les 2 premiers éléments, renforcés par le fait que l’isolation des 2 populations de Chabot contribue à une certaine biodiversité, ne militent pas par ailleurs pour l’équipement de l’ouvrage d’un dispositif de franchissement au cas où la restauration à l’identique de la digue serait décidée. Le projet de reconnexion du ruisseau de Valbois initialement envisagée dans le cadre du programme LIFE « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée » doit donc logiquement être abandonné. Un démantèlement de la seule partie supérieure de la digue jusqu’au pertuis pourrait par contre être suggéré au propriétaire. Ce démantèlement partiel permettrait en effet de « réserver » les pierres constituant la partie supérieure digue et de les conserver en bon état dans l’hypothèse d’une restauration à l’identique future de l’ouvrage. Il garantirait par ailleurs la transparence de l’ouvrage au transport solide sans nécessité conjointe d’une surveillance et d’un entretien du pertuis vis-à-vis des embâcles. Les investigations menées dans le cadre du diagnostic initial des composantes biologiques et physico-chimiques du ruisseau de Valbois mettent par contre en avant certains éléments limitant actuellement l’expression du potentiel écologique de ce ruisseau et susceptibles à plus ou moins courts termes de faire évoluer négativement sa qualité. Ainsi les apports polluants (charge organique excessive et toxiques) issus des activités anthropiques au niveau du plateau sont un frein manifeste au développement des peuplements actuels. Drainés par le ruisseau lui même à l’amont de la cascade, ils pourraient également le rejoindre dans le vallon par le bief du karst. Il est donc impératif, sous peine de maintenir les peuplements à un niveau de qualité inférieur à ce qu’il pourrait et devrait être d’une part et de risquer qu’ils ne subissent une altération plus poussée d’autre part

- de préciser la nature et l’importance des apports polluants, - d’identifier leur origine, - et de les traiter.

Par ailleurs, les travaux et aménagements réalisés à l’amont de la cascade, ont diminué de façon importante la qualité physique et habitationnelle du ruisseau. Ce faisant, ils ont également diminué sa capacité d’auto-épuration et augmenté par suite la charge polluante arrivant au ravin. Enfin, ils contribuent très probablement à une diminution des débits d’étiage arrivant à la cascade en raison

- de l’évaporation liée aux petits plans d’eau, - de l’abaissement du niveau de la nappe d’accompagnement provoqué par

l’encaissement du lit,

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- 44 -

- et de l’activation possible de pertes en lien avec cet encaissement et le percement concomitant de couches imperméables.

Ce qui entraîne une concentration à l’étiage des éléments indésirables et l’exacerbation des manifestations des phénomènes de pollution. C’est pourquoi,la réhabilitation physique du cours supérieur du ruisseau par le biais de son reméandrement doit être considérée comme indispensable pour préserver la qualité du ruisseau à l’aval de la cascade. La qualité physique du ruisseau n’est pas toujours optimale sur le territoire de la réserve mais, depuis la suppression des deux étangs du moins, en raison de causes naturelles ; aucune intervention n’est donc préconisée. Par contre, la convention passée entre Doubs Nature Environnement et le propriétaire de l’étang de la princesse pour laisser le vannage de cet étang ouvert en permanence arrive à échéance. La remise en eau du plan d’eau irait à l’encontre de l’évolution fonctionnelle favorable intervenue depuis une dizaine d’année. Il est donc plus que souhaitable de rechercher un accord avec ce propriétaire de façon à ce que l’étang ne soit pas et ne puisse plus être remis en eau.

Page 48: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

- 45 -

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Page 49: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

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Page 50: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

ANNEXES Analyse de la qualité physique au niveau des tronçons

Annexe A1 - Protocole

Annexe A2abcd - Tableaux de l'Hétérogénéité, de l'Attractivité, de la Connectivité et de la Stabilité

Annexe A3 - Tableau récapitulatif des scores Analyse cartographique standard des mosaïques d'habitat

Annexe B1 - Protocole de l'IAM

Cartes des substrats-supports, des hauteurs d'eau, des vitesses d'écoulement et des pôles d'attraction : Annexe B2ab - Station amont lointain Grillet

Annexe B3ab - Station amont immédiat Grillet Annexe B4ab - Station aval Grillet

Indices de diversités et IAM : Annexe B2c - Station amont lointain Grillet

Annexe B3c - Station amont immédiat Grillet Annexe B4c - Station aval Grillet

Qualité de l'eau et des sédiments

Annexe C1 - Analyse sur les Bryophytes Annexe C2 - Analyse sur les sédiments Annexe C3 - Analyse sur les Eaux interstitielles et les sédiments

Analyse de la macrofaune benthique

Annexe D1 – Protocole du Mag20

Listes faunistiques de 2005 : Annexe D2 – Station aval cascade Annexe D3 – Station aval Léri Annexe D4 – Station aval Pater

Annexe D5 – Liste totale

Annexe D6 – Tableau des indices IBGN et Cb2

Annexe D7abc – Listes faunistiques antérieures : Station aval cascade, Station aval Léri, Station aval Pater

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Annexe A1 : Méthodologie de l'évaluation de la qualité physique et habitationnelle à l'échelle du tronçon

Contrairement aux approches physico-chimiques ou biologiques suffisamment pratiquées pour qu’aient pu être définis des protocoles d'échantillonnage normalisés et des référentiels interprétatifs, la détermination de la qualité physique des cours d’eau n’en est qu’à ses balbutiements. Sur la dizaine de méthodes expérimentales recensées au niveau national, la méthode retenue présente plusieurs avantages majeurs :

1 Parmi l'ensemble des échelles d’actions emboîtées, elle privilégie celles du tronçon fonctionnel, de la station et du faciès, dont la prise en compte simultanée sanctionne les variations des différents ressorts de la qualité physique déterminant les capacités biogènes.

2 Elle fournit des résultats qui sont interprétés par rapport à une référence propre permettant de démêler l'importance relative des pressions anthropiques et des limites naturelles du potentiel.

3 Sa portée globale, doublée d’une orientation piscicole marquée, la rend particulièrement adaptée à la problématique posée.

4 Sa capacité à quantifier un état et à en différencier les causes permet d’exploiter les résultats obtenus dans le triple cadre du diagnostic initial, de la définition des remèdes et de l’évaluation objective, après travaux, de l’impact des actions entreprises.

La mise en œuvre de cette méthode commence par la sectorisation du cours d’eau qui est découpé en tronçons. Puis la capacité biogène de chacune de ces unités est caractérisée par la description des 4 composantes fondamentales de la qualité physique telle qu'elle est peut être définie à notre échelle de travail : l'hétérogénéité du lit d'étiage, son attractivité, sa stabilité et sa connectivité avec les autres compartiments du corridor fluvial . Enfin, les éléments favorables et défavorables recensés sont quantifiés et des scores synthétiques peuvent être calculés.

Sectorisation La sectorisation du cours d’eau consiste à découper la rivière en tronçons mesurant de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres de long. Ces unités délimitent des secteurs homogènes sur les plans géomorphologique (pente, forme du lit, nature du substratum,...) et habitationnel (qualité des substrats, diversité des vitesses du courant et des profondeurs), ainsi qu'en termes d'état dynamique (érosion, sédimentation, état des berges) et de degré d'artificialisation (aménagements structurants en particulier). Ce découpage en tronçons est basé sur l’étude des cartes IGN 1/25 000e et géologique (pente, dimension et forme du lit, sinuosité, changement de substratum …). La sectorisation est généralement affinée par une première reconnaissance de terrain.

Modalités pratiques de descriptions standard des tronçons

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Chaque tronçon fait ensuite l'objet sur des séquences type de faciès d'une description standard fondée sur des mesures de terrain opérées à l'aide d'une grille normalisée. Dans ce cadre, l'hétérogénéité et l'attractivité biogène sont appréhendées à partir de descripteurs et de métriques divers, dont le linéaire de chaque faciès d'écoulement, la quantité des différents abris et caches rencontrés, la largeur du lit mineur et de la lame d'eau, les profondeurs minimales et maximales rencontrées, la présence d'affluents, ... Parallèlement, l'appréciation de l'état dynamique est réalisée par la même approche à l'aide de plusieurs descripteurs, dont le nombre de seuils d'érosion régressive, le linéaire de berges stables et instables, la hauteur d'incision, le type de substratum, ... Les relevés de terrain doivent, autant que possible, être réalisés en étiage estival, période durant laquelle la visibilité du fond et des substrats est la meilleure, où la végétation aquatique est bien développée et où les conditions limitantes apparaissent le mieux.

Chiffrage des 4 composantes pour chaque tronçon Les données récoltées sur le terrain sont intégrées dans le calcul de scores et de notes destinées à faciliter leur interprétation. Pour chaque tronçon, les 4 composantes fondamentales de qualité physique sont appréciées à l'aide de scores différents :

1 Le score d'hétérogénéité sanctionne le degré de variété des formes, des substrats/supports, des vitesses de courant et des hauteurs d'eau du lit d'étiage ; plus ce score est élevé, plus les ressources physiques sont diversifiées.

2 Le score d'attractivité intègre la qualité des substrats (= intérêt global des substrats/supports pour les poissons), la qualité et la quantité des caches et des abris ainsi que l'existence et la variété des frayères.

3 Le score de connectivité caractérise la fonctionnalité de la zone inondable ainsi que la fréquence des contacts entre la rivière et les interfaces emboîtées que constituent la ripisylve et le lit " moyen " ; il apprécie également le degré de compartimentage longitudinal par les barrages et les seuils, ainsi que les possibilités de circulation des poissons migrateurs ou " sédentaires ".

4 Le score de stabilité des berges et du lit traduit l'importance des érosions régressives (fréquence des seuils), progressive et latérale (proportion de méandres instables), de l'état des berges (degré d'érosion), de l'incision, ...

5 Le score de qualité physique globale, qui associe les scores obtenus pour chacune des 4 composantes de base.

Évidemment, les 4 composantes ne sont pas indépendantes : elles interfèrent largement les unes sur les autres, sans toutefois être redondantes. En outre, les 3 premiers scores sont relatifs, et doivent être comparés avec ceux qui sont obtenus sur l'ensemble des tronçons. L'interprétation peut être fondée sur les notes obtenues sur un secteur " référentiel " ou " sub-référentiel " présentant une qualité physique intacte dont témoignent des peuplements et des populations piscicoles de bonne qualité (en relation avec le niveau typologique auquel le secteur de référence peut être rattaché). Toutefois, la démarche idéale consiste, lorsque les données existent, à pouvoir évaluer le degré d'altération de chaque tronçon d'après l'évolution historique de sa qualité physique.

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Dans cet esprit, chaque composante est définie par 5 classes de A à E. La classe supérieure – A – répond en fait à une situation conforme pour le paramètre étudié et ne correspond pas nécessairement à une condition optimale.

Limites des classes retenues pour les différents scores de qualité physique

Hétérogénéité Attractivité Connectivité Stabilité Qualité

Physique (QP)

H sur 111 A sur 90 C sur 130 S. de – 60 à + 40 = (H + A) x C x K sur 30 600

A > 50 A > 45 A > 65 Sédimentation > +10 A > 6 500

B 40 - 50 B 34 - 45 B 49 - 65 Équilibre -10 / +10 B 3 500 - 6 500

C 28 - 40 C 23 - 34 C 33 - 49 Érosion -25 / -10 C 1 500 - 3 500

D 14 - 28 D 11 - 23 D 16 - 33 Forte érosion -60 / -25 D 400 - 1 500

E < 14 E < 11 E < 16 S détermine le coefficient de stabilité dont la valeur dépend de l’hétérogénéité E < 400

Valeurs prises par le coefficient de stabilité K en fonction de l’Hétérogénéité du tronçon

Si la valeur du score de stabilité S est -60 < S < -26 -25 < S < -11 -10 < S < 9 10 < S < 40 Et si le milieu est hétérogène ( H > 50 ) K = 0,85 K = 1 K = 1,25 K = 0,75 Et si le milieu est homogène ( H < 50 ) K = 0,85 K = 1 K = 0,85 K = 0,75

Page 54: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe A2a : HETEROGENEITEdu ruisseau de Valbois TELEOS

Trç Séquence Nb séq Lin seqs ét Nb séq tot Lin trç Lin trç Long Dévelopt SCORE Sinuosité SCORE nb fc SCORE DivFc SCORE l. min l. max lx/ln SCORE H. min H. max Hx/Hn SCOREde faciés étudiées m m (avec bras) m (sans bras) axiale linéaire diff S(lin.log(lin)) m m cm cm

=lin (+bras) / long.ax =lin / long.ax = S(%fc * log(%fc)) / (100*log(100/n)))/n* * * * * *

Trç Valb A Plat - Radier 3 53 28 490 490 431 1,14 0 1,14 4 2 1 0,51 2 0,3 2,0 6,7 10 1 20 1 1

Trç Valb B À SEC À SEC 972 972 830

Trç Valb C Plat - Radier - Mouille 4 86 23 487 487 449 1,08 0 1,08 5 4 5 0,26 7 0,4 4,0 10,0 10 1 120 3 7

Trç Valb D Plat - Radier - Mouille -Cascade 4 98 22 541 541 526 1,03 0 1,03 7 6 7 0,20 8 0,1 3,9 39,0 10 1 110 3 7

Trç Valb E À SEC À SEC 360 360 331

Trç Valb F Plat - Radier - Mouille -Chute 4 106,5 38 1 008 1 008 917 1,10 0 1,10 7 6 7 0,20 8 0,6 8,5 14,2 10 3 120 3 7

Trç Valb G

Plat - Radier - Mouille 3 92,5 39 1 213 1 213 1 165 1,04 0 1,04 2 4 5 0,29 6 0,5 3,5 7,0 10 5 40 2 5

Trç Valb H Plat - Radier - Mouille 4 149 27 1 009 1 009 924 1,09 0 1,09 3 3 3 0,34 5 0,6 3,7 6,2 9 5 110 3 7

Trç Valb I Plat - Radier - Mouille -Bord de lit 2 65 4 120 120 104 1,15 0 1,15 3 5 5 0,23 7 0,9 3,4 3,8 5 5 70 3 7

Trç Valb J À SEC À SEC 295 295 269 1,10 0

Trç V. min V. max Vx/Vn SCORE S1 S2 D(S) SCORE Nb de S1 SCORE L. min L. max Lx/Ln SCORE nb Sy lat nb Sy lat SCORE OBR(%) SCORE TOTAL CLASSEm/s m/s m m /Trç nb/seq % /111

aff+bras+bief art =dev.lin+Sin+Nb fc+Div fc+l+H+V* * * * +D(S)+nbS1+L+nb Slat+0,1.Obr

Trç Valb A 0 33 1 1 Gal Fin 3 3 4 3 1,0 3,2 3,2 10 0 0,00 0 74 7 36 C

Trç Valb B À SEC

Trç Valb C 0 33 1 1 DalR Gal 2 1 2 1 0,5 4,0 8,0 10 1 0,04 1 60 8 49 B

Trç Valb D 0 75 2 5 Gal Gra 1 1 3 1 0,1 5,7 57,0 10 0 0,00 0 80 6 57 A

Trç Valb E À SEC

Trç Valb F 0 75 2 5 Gal Gra 1 1 3 1 3,3 9,0 2,7 10 3 0,08 1 65 7 58 ATrç Valb

G 0 50 2 5 Gal Marn 2 1 4 3 3,7 5,9 1,6 6 1 0,03 1 64 7 45 B

Trç Valb H 0 75 2 5 Gal Bls 1 1 2 1 3,0 5,0 1,7 7 3 0,11 2 74 7 44 B

Trç Valb I 0 50 2 5 Gal Gra 1 1 2 1 3,5 7,5 2,1 8 1 0,27 5 70 7 48 B

Trç Valb J À SEC

Page 55: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe A2b : ATTRACTIVITE du ruisseau de Valbois TELEOS

Trç Lin Che Lin Che SCORE Sc Che Pond SCORE Sc lat Sc lat SCORE Typ Fra 1 SCORE nb typ SCORE S1 IAM/10 S2 IAM/10 TOTAL CLASSEm % S sc/seq nat Fra nat nat /90

=S(lin*sc)*100 aff+bras+bief art =2*(% Che+Sc Che)+(Sc lat)* * * * * +(typ Fra)+(nb Fra)+iam(S1+S2)

Trç Valb A

4 8 1 5 9 0 0 0,0 0 - 0 0 0 Gal 5 Fin 0 7 ETrç Valb

B À SECTrç Valb

C7 8 1 9 10 1 0 0,0 0 - 0 0 0 DalR 0 Gal 5 9 E

Trç Valb D

14 14 3 25 26 3 0 0,0 0 Gal 4 1 1 Gal 5 Gra 2 24 C

Trç Valb E À SEC

Trç Valb F 33 31 5 65 61 5 0 0,0 0 Gra 8 1 1 Gal 5 Gra 2 36 BTrç Valb

G1 1 0 1 1 0 5 0,1 1 Gra - 5 1 1 Gal 5 Marn 0 12 D

Trç Valb H

29 19 4 38 26 3 1 0,0 0 Gra - 5 1 1 Gal 5 Bls 3 28 C

Trç Valb I 11 17 3 13 20 2 5 1,4 5 Gra 9 1 1 Gal 5 Gra 2 32 C

Trç Valb J À SEC

Page 56: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe A2c : CONNECTIVITE / INTERFACES du ruisseau de Valbois TELEOS

Trç Hb SCORE Rp SCORE Rp c SCORE frg H SCORE Frg h c SCORE dissip crue Fonct SCORE nb Sys lat nb Sys lat SCORE sc Sys lat Sc lat SCORE Nb obstacle SCORE Nb infranc SCORE SCORE SCORE TOTAL CLASSEcm %lin %lin %lin %lin SCORE Lmoy / trç / seq / trç / seq / Trç / Trç Sc fran aM Sc fran aV /130

aff+ lat = syst lat nat =4*(Hb)+Rp+Rpc+FrgH+FrgHc* * +moy(Nb obst,Nb infr,ScFrAm,ScFrAv)

Trç Valb A 58 6 34 7 8 3 45 6 17 5 7 Non - Semi fonct 2 0 0,00 0 0 0,00 0 0 10 0 10 10 10 64 B

Trç Valb B À SEC

Trç Valb C 60 6 27 7 0 0 42 5 0 0 0 Non fonct 1 1 0,04 1 0 0,00 0 1 7 1 1 0 10 43 C

Trç Valb D >250 1 4 1 0 0 8 3 0 0 0 Non fonct 0 0 0,00 0 0 0,00 0 >10 0 >5 0 0 0 8 E

Trç Valb E À SEC

Trç Valb F 70 5 27 7 0 0 23 5 0 0 0 Non - Semi fonct 3 3 0,08 1 0 0,00 0 >9 0 4 0 3 0 37 C

Trç Valb G

83 5 35 7 0 0 53 7 0 0 3 Semi fonct 4 1 0,03 1 5 0,13 1 2 5 0 10 10 7 51 B

Trç Valb H 104 5 56 10 5 2 58 7 0 0 0 Non fonct 1 3 0,11 3 1 0,04 1 1 7 0 10 5 10 52 B

Trç Valb I 65 5 42 8 20 5 45 6 10 3 0 (Semi) fonct 7 1 0,27 5 5 1,35 5 2 5 1 1 7 0 62 B

Trç Valb J À SEC

aff+ lat = syst lat nat

Page 57: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe A2d : STABILITE du ruisseau de Valbois TELEOS

Trç S1 SCORE S2 SCORE lmin Lmax Lmx/lmn SCORE LMOY SCORE Sc éros SCORE Sc séd SCORE h. Inc. SCORE Sc.Brge SCORE TOTALmine mine sc sc cm sc -60 / 40

=S(linseq*sc*100) =S(linseq*sc*100) =S(linseq*sc*100) =Moy(S1,S2)+(L/l)+Lmoy+E°+Inc+E°brg+(3* * * * * * * * * *

Trç Valb A Gal 0 Fin 10 0,3 3,2 10,7 -5 Non - Semi fonct -8 0 0 0 10 19 3 0 0 0 0,0 0 1 équilibre

Trç Valb B À SEC

Trç Valb C DalR 0 Gal 0 0,4 4,0 10,0 -5 Non fonct -9 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,0 0 -14 érosion

Trç Valb D Gal 0 Gra 3 0,1 5,7 57,0 -10 Non fonct -10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,0 0 -19 érosion

Trç Valb E À SEC

Trç Valb F Gal 0 Gra 3 0,6 9,0 15,0 -7 Non - Semi fonct -7 0 0 0 45 42 3 0 0 0 0,0 0 -4 équilibre

Trç Valb G Gal 0 Marn 0 0,5 5,9 11,8 -5 Semi fonct -6 0 0 0 0 0 0 10 -1 42 22,7 -3 -15 érosion

Trç Valb H Gal 0 Bls -3 0,6 5,0 8,3 -4 Non fonct -9 40 27 -4 0 0 0 0 0 91 30,5 -3 -22 érosion

Trç Valb I Gal 0 Gra 3 0,9 7,5 8,3 -4 (Semi) fonct -3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,0 0 -6 équilibre

Trç Valb J À SEC

CLASSE

Page 58: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe A3 : SCORES DE LA QUALITE PHYSIQUEdu ruisseau de Valbois

Score Score Score Score Coef QualitéTrç Limite amont Limite aval Hétérogénéité Attractivité Connectivité Stabilité stab* physique

/111 /90 /130 -60 / 40 0,75 / 1,25 /30600=(Hét+Att)*Conn*Coef.stab

Trç Valb A "Source" Combe des Oyes

Sortie zone humide - Entrée pâture 490 27 à 29 36 C 7 E 64 B 1 équilibre 0,85 2 339 C

Trç Valb B Sortie zone humide - Entrée pâture 180 m amont passerelle 972 23 à 26 À SEC À SEC À SEC À SEC À sec

Trç Valb C 180 m amont passerelle Cascade de Valbois 487 19 à 22 49 B 9 E 43 C -14 érosion 1 2 494 C

Trç Valb D Cascade de Valbois 540 m aval Cascade 541 15 à 18 57 A 24 C 8 E -19 érosion 1 648 D

Trç Valb E 540 m aval Cascade Confluence Rau de Léri 360 14 À SEC À SEC À SEC À SEC À sec

Trç Valb F Confluence Rau de Léri 80 m amont Confluence Rau de Chassagne 1 008 10 à 13 58 A 36 B 37 C -4 équilibre 1,25 4 348 B

Trç Valb G 80 m amont Confluence Rau de Chassagne

Confluence Rau du Pater 1 213 7 à 9 45 B 12 D 51 B -15 érosion 1 2 907 C

Trç Valb H Confluence Rau du Pater Digue Princesse 1 009 3 à 6 44 B 28 C 52 B -22 érosion 1 3 744 B

Trç Valb I Digue Princesse 120 m aval Digue Princesse 120 1 à 2 48 B 32 C 62 B -6 équilibre 0,85 4 216 B

Trç Valb J 120 m aval Digue Princesse Confluence Loue 295 / À SEC À SEC À SEC À SEC À sec

A >50 > 45 > 65 >10 Sédimentation > 6500B 40 - 50 34 - 45 49 - 65 -10 / 10 Equilibre 3500 - 6500C 28 - 40 23 - 34 33 - 49 -25 / -10 Erosion 1500 - 3500D 14 - 28 11 - 23 16 - 33 -60 / -25 Forte érosion 400 - 1500E < 14 < 11 < 16 < 400

*Coefficient de stabilité :STABILITE 10 / 40 10 / -10 -10 / -25 -25 / -60

Si Hétérogène (>50) X 0,75 X 1,25 X 1 X 0,85TELEOS Si Homogène (<50) X 0,75 X 0,85 X 1 X 0,85

Linéaire (m)

Numéros séquence

s

Classe

Classes

Classe

Classe

Classe

Page 59: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe B1 : Protocole l'analyse standard des mosaïques d'habitats (IAM)

La méthode utilisée est fondée sur une analyse cartographique standard des mosaïques de substrats/supports, de hauteurs d'eau et de vitesses de courant. Mise au point par la DR 5 du CSP (1993–1997), puis finalisée par TELEOS (1999-2003), cette approche fournit des images comparables de l’hétérogénéité et de l’attractivité biogène d’un cours d’eau à l’échelle de la station. La station est définie comme une séquence de faciès " type " et doit être représentative des situations rencontrés sur le tronçon. Sa longueur est déterminée dans la pratique en fonction de la largeur moyenne du lit, par un facteur compris entre 5 et 20. Dans de nombreux cas, la longueur de la station est proche de 10 fois la largeur. À qualité d'eau et niveau trophique égaux, les potentialités piscicoles d'un site d'eau courante sont en effet déterminées par la diversité et la qualité des combinaisons de hauteurs d'eau, de vitesses de courant et de substrats/supports. La démarche diagnostique utilisée consiste donc à réaliser une cartographie codifiée de chacune de ces composantes de la qualité physique, puis de considérer leur combinaison. Les compositions respectives des différentes mosaïques, considérées une par une, puis superposées, peuvent ainsi être appréciées et confrontées d'une station à l'autre. Les limites des classes d'hétérogénéité de chaque composante ont été déterminées statistiquement. Leur combinaison définit des zones d'attraction différentielle vis-à-vis des poissons : elles sont appelées "pôles d'attraction". Cette notion intègre l'aspect dynamique de l'intérêt offert par un habitat pour l'ensemble des espèces. Les capacités piscicoles associées à la structure physique d'une station sont chiffrées globalement, et non pas reconstituées placette par placette, ni fondées sur la définition de preferenda spécifiques associées séparément à chaque descripteur fondamental (substrat, profondeur, vitesse). Leur évaluation diffère donc, sur le plan conceptuel, de celle qui est obtenue par la mise en œuvre de la méthode dite des " micro-habitats " ou de ses dérivés. Sur le terrain, les vitesses et les hauteurs d'eau sont mesurées et repérées sur des transects à l'aide d'une jauge graduée, d'un courantomètre et de plusieurs décamètres tandis que les placettes associées aux différents substrats/supports, dont l'attractivité est hiérarchisée, sont métrées à l'aide d'un topofil. Des lignes d'iso-vitesses et d'iso-profondeurs sont alors tracées par intrapolation entre les différents transects ; dans certains cas, les limites de zones obtenues sont vérifiées par des mesures ponctuelles complémentaires. Les cartographies doivent être réalisées dans les conditions limitantes de l'étiage et, dans le cas de démarche comparative, pour des gammes de débits similaires. Les cartes obtenues permettent de visualiser l'attractivité ou l'uniformité des mosaïques d'habitats. De façon plus synthétique, une série d'indices re-situe les résultats obtenus pour chaque station sur des échelles d'hétérogénéité et d'attractivité biogène.

Page 60: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

* Var = variété : nombre de catégories (de substrats/supports) ou de classes (de vitesses et de profondeurs) pour chacune des composantes de la qualité des mosaïques d'habitats. La variété des substrats/supports ne prend en compte que les grandes catégories descriptives. Les éléments composites (mélanges de substrats) ne rentrent dans le calcul que si les matériaux qui composent le mélange ne sont pas présents de façon isolée sur la station.

Exemple : Le mélange de galet-gravier (GGR) n'est pas comptabilisé pour la variété des substrats/supports si galets (GAL ou GLS) et graviers (GRA) sont rencontrés seuls sur la station. En revanche GGR rentre dans la variété si Galets et/ou graviers sont absents.

Idem pour les blocs à anfractuosités (BLO) et les blocs sans anfractuosités (BLS) Idem pour les hélophytes (HEL) et ses dérivés denses HED ou éparses HLE, pour les hydrophytes immergés (HYI) et ses dérivés denses HYD et éparses HYE, … * Div = Diversité : mesure de la complexité et de l'hétérogénéité quantitative de la répartition des surfaces entre les catégories de chaque composante de la qualité de l'habitat. Div = - ∑1

n Si x [(log10(Si)] où : n est le nombre de catégorie (n=var) Si est la surface cumulée des placettes appartenant à la ième catégorie * Reg = Régularité : rapport entre la diversité observée et la diversité optimale pour une même variété correspondant à l'équirépartition. * IAM = Indice d'Attractivité Morphodynamique : cet indice sanctionne la variété des classes de hauteurs d'eau, de vitesses et de substrats/supports ainsi que l'attractivité des substrats/supports pour l'ichtyofaune. IAM = [ ∑1

n Si x Attract.( subs.) ] x Var (subs.) x Var (h.e.) x Var (v.) où : v. : vitesses h.e : hauteurs d'eau subs. : substrats/supports Attract. : attractivité des substrats supports. La hiérarchisation et la cotation de l'attractivité des substrats/supports a été déterminée statistiquement sur plusieurs dizaines de rivières.

Page 61: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Substrat Attractivité branchages, grosses racines BRA 100 sous-berges BER 90 hydrophytes immergés HYI 80 blocs avec caches BLO 60 galets GAL 50 hélophytes HEL 40 chevelus racinaires, végétations rases CHV 40 blocs sans anfractuosités BLS 30 galets et graviers mélangés GGR 25 graviers GRA 20 galets pavés GLS 10 litières organiques LIT 10 sables SAB 8 éléments fins, limons FIN 4 fonds nus organiques, vases FNO 3 dalles, surfaces indurées (sans cache) DAL 1 Affluents, sources, résurgences BONUS +25%

Cotation hiérarchisée de l'attractivité globale des substrats supports L'IAM, encore expérimental, constitue une approche simplifiée car il ne tient pas compte de l'attractivité des pôles et en particulier de la variation de la valeur piscicole des substrats/supports selon les hauteurs d'eau et les courants qui les baignent. Toutefois, la démarche suivie permet d'apprécier et de comparer l'homogénéité et l'attractivité des habitats aquatiques, d'une station à l'autre au même moment ainsi qu'au cours du temps pour une même station.

Page 62: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

3 m

BLO 0,77 %

GGR 39,98 %

ANNEXE B2a :LE Rau DE VALBOIS : Amont lointain GrilletCartographie des substrats-supportset des pôles d’attraction03/10/2005

Surface : 63,8 m244 pôlesIndice diversité : 1,27IAM : 2 472

eleos

gra11

gal31

gal21

ggr21

dal21

ggr31

ggr11

îlelit21

Page 63: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

3 m00

ANNEXE B2b :LE Rau DE VALBOIS : Amont lointain GrilletCartographie des hauteurs d’eauet des vitesses d’écoulement03/10/2005

eleos

< 5 cm 48,52 %

6 à 20 cm 38,71 %

21 à 70 cm 12,77 %

71 à 150 cm 0,00 %

> 151 cm 0,00 %

< 10 cm/s 79,71 %

11 à 40 cm/s 15,62 %

41 à 80 cm/s 4,23 %

81 à 150 cm/s 0,44 %

> 151 cm/s 0,00 %

Page 64: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe B2c : VALBOIS : Amont lointain Grillet 03/10/2005

Indice de diversité

44 POLES m2 % pi log10*pi pi*(log10*pi)blo 1 1 4,67 7,32% 0,0732 -1,1357 -0,0831blo 1 2 1,01 1,58% 0,0158 -1,8007 -0,0285blo 1 3 0,5 0,78% 0,0078 -2,1061 -0,0165blo 2 1 5,31 8,32% 0,0832 -1,0799 -0,0898blo 2 2 1,15 1,80% 0,0180 -1,7443 -0,0314blo 2 3 0,06 0,09% 0,0009 -3,0269 -0,0028blo 3 1 1,87 2,93% 0,0293 -1,5332 -0,0449blo 3 2 0,08 0,13% 0,0013 -2,9019 -0,0036brc 1 1 0,17 0,27% 0,0027 -2,5746 -0,0069brc 2 1 0,24 0,38% 0,0038 -2,4248 -0,0091brc 3 1 0,14 0,22% 0,0022 -2,6589 -0,0058chv 1 1 0,05 0,08% 0,0008 -3,1061 -0,0024chv 1 2 0,08 0,13% 0,0013 -2,9019 -0,0036chv 1 3 0,04 0,06% 0,0006 -3,2030 -0,0020chv 2 1 0,1 0,16% 0,0016 -2,8050 -0,0044chv 2 2 0,15 0,23% 0,0023 -2,6289 -0,0062chv 2 3 0,11 0,17% 0,0017 -2,7636 -0,0048dal 1 1 2,95 4,62% 0,0462 -1,3352 -0,0617dal 1 2 0,07 0,11% 0,0011 -2,9599 -0,0032dal 1 3 0,04 0,06% 0,0006 -3,2030 -0,0020dal 2 1 2,29 3,59% 0,0359 -1,4452 -0,0518dal 2 2 0,21 0,33% 0,0033 -2,4828 -0,0082dal 3 1 0,94 1,47% 0,0147 -1,8319 -0,0270gal 1 1 11 17,23% 0,1723 -0,7636 -0,1316gal 1 2 3,2 5,01% 0,0501 -1,2999 -0,0652gal 1 3 1,09 1,71% 0,0171 -1,7676 -0,0302gal 1 4 0,28 0,44% 0,0044 -2,3579 -0,0103gal 2 1 7,84 12,28% 0,1228 -0,9107 -0,1119gal 2 2 2,62 4,10% 0,0410 -1,3867 -0,0569gal 2 3 0,44 0,69% 0,0069 -2,1616 -0,0149gal 3 1 4,4 6,89% 0,0689 -1,1616 -0,0801gal 3 2 0,24 0,38% 0,0038 -2,4248 -0,0091gra 1 1 4,64 7,27% 0,0727 -1,1385 -0,0828gra 1 2 0,11 0,17% 0,0017 -2,7636 -0,0048gra 2 1 1,43 2,24% 0,0224 -1,6497 -0,0370gra 2 2 0,91 1,43% 0,0143 -1,8460 -0,0263gra 2 3 0,42 0,66% 0,0066 -2,1818 -0,0144lit 1 1 0,83 1,30% 0,0130 -1,8859 -0,0245lit 1 2 0,07 0,11% 0,0011 -2,9599 -0,0032lit 2 1 1,32 2,07% 0,0207 -1,6845 -0,0348lit 2 2 0,07 0,11% 0,0011 -2,9599 -0,0032lit 3 1 0,48 0,75% 0,0075 -2,1238 -0,0160

sab 1 1 0,17 0,27% 0,0027 -2,5746 -0,0069sab 2 1 0,04 0,06% 0,0006 -3,2030 -0,0020

Somme 63,83 100,00% 1,0000 -1,2659Ind. diversité 1,27

Régularité 0,77

Page 65: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Indice d'attractivité morphodynamique

Substrats m2 % si Attractivité si*attract.ggr 25,52 39,98% 0,400 25 10,00bls 14,16 22,18% 0,222 30 6,66gra 7,51 11,77% 0,118 20 2,35dal 6,5 10,18% 0,102 1 0,10gal 5,59 8,76% 0,088 50 4,38lit 2,77 4,34% 0,043 10 0,43

brc 0,55 0,86% 0,009 100 0,86chv 0,53 0,83% 0,008 40 0,33blo 0,49 0,77% 0,008 80 0,61sab 0,21 0,33% 0,003 8 0,03

Somme 63,83 100,00% 1 25,75

nb substrats différents : 8nb classes hauteurs : 3nb classes vitesses : 4

INDICE D'ATTRACTIVITE MORPHODYNAMIQUE 2 472

Hauteurs m2 %Classe 1 30,97 48,52%Classe 2 24,71 38,71%Classe 3 8,15 12,77%Classe 4 0 0,00%Classe 5 0 0,00%Somme 63,83 100%

Vitesses m2 %Classe 1 50,88 79,71%Classe 2 9,97 15,62%Classe 3 2,70 4,23%Classe 4 0,28 0,44%Classe 5 0 0,00%Somme 63,83 100%

TELEOS

Page 66: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

3 m00

DAL 1,29 %

GGR 43,79 %

ANNEXE B3a :LE Rau DE VALBOIS : Amont proche GrilletCartographie des substrats-supportset des pôles d’attraction03/10/2005

Surface : 27,2 m220 pôlesIndice diversité : 0,94IAM : 1 586

eleos

gal22

ggr12

ggr12

gal11

ggr23

gal11

gra11

ggr21

île

ggr11

Page 67: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

3 m00

ANNEXE B3b :LE Rau DE VALBOIS : Amont proche GrilletCartographie des hauteurs d’eauet des vitesses d’écoulement03/10/2005

eleos

< 5 cm 60,85 %

6 à 20 cm 36,57 %

21 à 70 cm 2,58 %

71 à 150 cm 0,00 %

> 151 cm 0,00 %

< 10 cm/s 61,07 %

11 à 40 cm/s 37,09 %

41 à 80 cm/s 1,62 %

81 à 150 cm/s 0,22 %

> 151 cm/s 0,00 %

Page 68: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe B3c : VALBOIS : Amont immédiat Grillet 03/10/2005

Indice de diversité

20 POLES m2 % pi log10*pi pi*(log10*pi)bls 1 1 2,11 7,77% 0,0777 -1,1095 -0,0862bls 1 2 1,05 3,87% 0,0387 -1,4126 -0,0546bls 2 1 2,31 8,51% 0,0851 -1,0702 -0,0911bls 2 2 1,18 4,35% 0,0435 -1,3619 -0,0592bls 3 1 0,03 0,11% 0,0011 -2,9566 -0,0033bls 3 2 0,1 0,37% 0,0037 -2,4338 -0,0090dal 1 1 0,29 1,07% 0,0107 -1,9714 -0,0211dal 1 2 0,03 0,11% 0,0011 -2,9566 -0,0033dal 2 1 0,03 0,11% 0,0011 -2,9566 -0,0033gal 1 1 8,02 29,54% 0,2954 -0,5296 -0,1564gal 1 2 4,39 16,17% 0,1617 -0,7913 -0,1279gal 1 3 0,28 1,03% 0,0103 -1,9866 -0,0205gal 2 1 3,06 11,27% 0,1127 -0,9480 -0,1069gal 2 2 3,13 11,53% 0,1153 -0,9382 -0,1082gal 2 3 0,16 0,59% 0,0059 -2,2296 -0,0131gal 2 4 0,06 0,22% 0,0022 -2,6556 -0,0059gal 3 1 0,41 1,51% 0,0151 -1,8210 -0,0275gal 3 2 0,16 0,59% 0,0059 -2,2296 -0,0131gra 1 1 0,32 1,18% 0,0118 -1,9286 -0,0227gra 1 2 0,03 0,11% 0,0011 -2,9566 -0,0033

Somme 27,15 100,00% 1,0000 -0,9365Ind. diversité 0,94

Régularité 0,72

Page 69: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Indice d'attractivité morphodynamique

Substrats m2 % si Attractivité si*attract.ggr 11,89 43,79% 0,438 25 10,95gal 7,78 28,66% 0,287 50 14,33bls 6,78 24,97% 0,250 30 7,49dal 0,35 1,29% 0,013 1 0,01gra 0,35 1,29% 0,013 20 0,26

Somme 27,15 100,00% 1 33,04

nb substrats différents : 4nb classes hauteurs : 3nb classes vitesses : 4

INDICE D'ATTRACTIVITE MORPHODYNAMIQUE 1 586

Hauteurs m2 %Classe 1 16,52 60,85%Classe 2 9,93 36,57%Classe 3 0,7 2,58%Classe 4 0 0,00%Classe 5 0 0,00%Somme 27,15 100%

Vitesses m2 %Classe 1 16,58 61,07%Classe 2 10,07 37,09%Classe 3 0,44 1,62%Classe 4 0,06 0,22%Classe 5 0 0,00%Somme 27,15 100% TELEOS

Page 70: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Base du seuilà 5,40 m

Paroi rocheusedu vallon

3 m00

GAL 2,65 %

GRA 1,11 %

SAB 1,31 %

CHV 0,87 %

BLS 31,70 %

LIT 3,47 %

GGR 58,90 %

ANNEXE B4a :LE Rau DE VALBOIS : Aval GrilletCartographie des substrats-supportset des pôles d’attraction03/10/2005 Surface : 55,1 m2

28 pôlesIndice diversité : 1,09IAM : 1 435

eleos

bls13

lit21

île

ggr11

ggr22

gg11

lit21

gra12

ggr21

bls32

Pont

Page 71: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

3 m00

ANNEXE B4b :LE Rau DE VALBOIS : Aval GrilletCartographie des hauteurs d’eauet des vitesses d’écoulement03/10/2005

eleos

< 5 cm 31,79 %

6 à 20 cm 49,56 %

21 à 70 cm 18,65 %

71 à 150 cm 0,00 %

> 151 cm 0,00 %

< 10 cm/s 72,17 %

11 à 40 cm/s 23,46 %

41 à 80 cm/s 4,38 %

81 à 150 cm/s 0,00 %

> 151 cm/s 0,00 %

Page 72: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe B4c : VALBOIS : Aval Grillet 03/10/2005

Indice de diversité

28 POLES m2 % pi log10*pi pi*(log10*pi)bls 1 1 2,21 4,01% 0,0401 -1,3966 -0,0560bls 1 2 3,19 5,79% 0,0579 -1,2372 -0,0717bls 1 3 0,93 1,69% 0,0169 -1,7725 -0,0299bls 2 1 3,61 6,55% 0,0655 -1,1835 -0,0776bls 2 2 2,28 4,14% 0,0414 -1,3831 -0,0573bls 2 3 1,18 2,14% 0,0214 -1,6691 -0,0358bls 3 1 2,58 4,68% 0,0468 -1,3294 -0,0623bls 3 2 1,48 2,69% 0,0269 -1,5707 -0,0422chv 1 1 0,44 0,80% 0,0080 -2,0975 -0,0168chv 1 2 0,04 0,07% 0,0007 -3,1389 -0,0023gal 1 1 6,45 11,71% 0,1171 -0,9314 -0,1091gal 1 2 3,22 5,85% 0,0585 -1,2331 -0,0721gal 1 3 0,26 0,47% 0,0047 -2,3260 -0,0110gal 2 1 15,94 28,94% 0,2894 -0,5385 -0,1558gal 2 2 2,16 3,92% 0,0392 -1,4065 -0,0552gal 2 3 0,04 0,07% 0,0007 -3,1389 -0,0023gal 3 1 5,79 10,51% 0,1051 -0,9783 -0,1028gal 3 2 0,04 0,07% 0,0007 -3,1389 -0,0023gra 1 1 0,13 0,24% 0,0024 -2,6271 -0,0062gra 1 2 0,09 0,16% 0,0016 -2,7868 -0,0046gra 2 1 0,39 0,71% 0,0071 -2,1499 -0,0152lit 1 1 0,3 0,54% 0,0054 -2,2639 -0,0123lit 1 2 0,25 0,45% 0,0045 -2,3431 -0,0106lit 2 1 0,98 1,78% 0,0178 -1,7498 -0,0311lit 2 2 0,17 0,31% 0,0031 -2,5105 -0,0077lit 3 1 0,21 0,38% 0,0038 -2,4188 -0,0092

sab 2 1 0,55 1,00% 0,0100 -2,0006 -0,0200sab 3 1 0,17 0,31% 0,0031 -2,5105 -0,0077

Somme 55,08 100,00% 1,0000 -1,0870Ind. diversité 1,09

Régularité 0,75

Page 73: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Indice d'attractivité morphodynamique

Substrats m2 % si Attractivité si*attract.ggr 32,44 58,90% 0,589 25 14,72bls 17,46 31,70% 0,317 30 9,51lit 1,91 3,47% 0,035 10 0,35

gal 1,46 2,65% 0,027 50 1,33sab 0,72 1,31% 0,013 8 0,10gra 0,61 1,11% 0,011 20 0,22chv 0,48 0,87% 0,009 40 0,35

Somme 55,08 100,00% 1 26,58

nb substrats différents : 6nb classes hauteurs : 3nb classes vitesses : 3

INDICE D'ATTRACTIVITE MORPHODYNAMIQUE 1 435

Hauteurs m2 %Classe 1 17,51 31,79%Classe 2 27,30 49,56%Classe 3 10,27 18,65%Classe 4 0 0,00%Classe 5 0 0,00%Somme 55,08 100%

Vitesses m2 %Classe 1 39,75 72,17%Classe 2 12,92 23,46%Classe 3 2,41 4,38%Classe 4 0 0,00%Classe 5 0 0,00%Somme 55,08 100% TELEOS

Page 74: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe C1 : Analyse sur les Bryophytes - LCE

Source (Combe des

oies)

Bryophytes (15/03/2005)

Aval confluence

Léri

Bryophytes (15/03/2005)

Aluminium 8200 mg/kg de MS 3060 mg/kg de MSAntimoine <1 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSArgent <1 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSArsenic 2,89 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSBaryum 31,7 mg/kg de MS 17,7 mg/kg de MSBerillium <1 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSBismuth <1 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSBore 37,9 mg/kg de MS 34,1 mg/kg de MSCadmium <1 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSCésium 2,1 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSChrome 11,3 mg/kg de MS 3,86 mg/kg de MSCobalt 1,71 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSCuivre 5,31 mg/kg de MS 3,61 mg/kg de MSÉtain 1,23 mg/kg de MS 2,74 mg/kg de MSMagnésium 2080 mg/kg de MS 1230 mg/kg de MSManganèse 142 mg/kg de MS 31,9 mg/kg de MSNickel 14,2 mg/kg de MS 5,87 mg/kg de MSNiobium <1 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSPlomb 4,96 mg/kg de MS 1,83 mg/kg de MSRubidium 25,9 mg/kg de MS 9,63 mg/kg de MSSamarium 1,29 mg/kg de MS <1 mg/kg de MSSélénium <1 mg/kg de MS <1 mg/kg de MS

Page 75: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe C2 : Analyse sur les Sédiments - LCE

Source (Combe des oies)

Sédiments (12/07/05)

Mercure 10 mg/kg de MSAntimoine <2 mg/kg de MSArsenic 18,7 mg/kg de MSBerillium <2 mg/kg de MSCadmium <1 mg/kg de MSChrome 55,6 mg/kg de MSCobalt 10,1 mg/kg de MSCuivre 19,3 mg/kg de MSPlomb 27,5 mg/kg de MSLithium 53,8 mg/kg de MSMagnésium 5406 mg/kg de MSManganèse 755 mg/kg de MSMolybdène <2 mg/kg de MSNickel 32,8 mg/kg de MSSélénium <2 mg/kg de MSStrontium 87,1 mg/kg de MS

Page 76: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe C3 & C4 : Analyse sur les Eaux interstitielles et les sédimentsCARSO - Laboratoire Santé Environnement Hygiène de Lyon

Source (Combe des oies) - Eaux interstitielles

Aval confluence Léri - Eaux interstitielles

Source (Combe des oies) - Eaux de surface

Aval confluence Léri - Eaux interstitielles

Molécules recherchées Prélevé le 15/03/05 par B. Bulle

Prélevé le 15/03/05 par B. Bulle

Prélevé le 12/07/05 par B. Bulle

Prélevé le 12/07/05 par B. Bulle

17 Pesticides azotés23 Pesticides organochlorés49 Pesticides organophosphorés20 Carbamates13 Amides5 Anilines18 Azoles5 Benzonitriles5 Diazines7 Dicarboxymides16 Phénoxyacides1 Phénol12 Pyréthrinoïdes45 Pesticides divers25 Urées substituées15 PCB

Source (Combe des oies) - Sédiments

Prélevé le 15/03/05 par B. Bulle

3 Hydrocarbures aromatiques et 1 MTBE recherchés16 Solvants organohalogénés recherchés16 Hydrocarbures aromatiques polycycliques recherchés

Tous inférieurs au

seuil de détection

Toutes inférieurs aux

seuils de détection

Toutes inférieurs aux

seuils de détection

Toutes inférieurs aux

seuils de détection

Toutes inférieurs aux

seuils de détection

Page 77: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe D1 : Protocole d’analyse semi-quantitative des communautés benthiques : le MAG20.

DECOURCIERE H. (Teleos) et DEGIORGI F. (Teleos et LBE de l’Université FC) Modalités spatiales : nombre et répartition des prélèvements Ce protocole d'échantillonnage balaye systématiquement les trois composantes majeures de l’habitat aquatique : nature du substrat, vitesse de courant et hauteur d’eau (Tab), alors que le protocole de l'IBGN ne tient pas compte du dernier descripteur. En outre, le nombre de placettes prospectées, c’est-à-dire de prélèvements élémentaires réalisés au filet Sürber de 1/20 de m2, est fixé à 20, contre 8 pour l'IBGN, afin de prospecter une gamme d’habitats plus diversifiée.

Codification des substrats/supports et hiérarchisation de leur attractivité

Codes Désignation

S9 Bryophytes

S8 Spermaphytes immergés

S7 Éléments organiques grossiers (Litières, branchages, racines)

S6 Sédiments minéraux de grande taille (galets) 2,5 cm à 25 cm

S5 Granulats grossiers (graviers) 0,25 cm à 2,5 cm

S4 Spermaphytes émergents

S3 Sédiments fins +- organiques "vases" ≤ 0,1 mm

S2 Sables et limons < 0,25 cm

S1 Surfaces naturelles et artificielles (Roche, dalle, sols, parois) >25 cm

S0 Algues ou à défaut marne et argile

Codification non hiérarchisée des vitesses et de hauteurs d'eau

Code Vitesses Code Hauteurs

V1 < 5 cm/s H1 < 5 cm

V3 6 à 25 cm/s H2 6 à 25 cm

V5 26 à 75 cm/s H3 26 à 50 cm

V4 76 à 150 cm/s H4 51 à 100 cm

V2 > 151 cm/s H5 > 101 cm

Tableau : codification directive de l'espace fluviatile pour échantillonner les biocénoses benthiques

Lors de l’échantillonnage, chaque couple substrat-vitesse recensé est échantillonné au moins une fois dans la classe de hauteur d’eau où il est le plus représenté. Dans le cas d’une variété de substrat-vitesse inférieure à 20, les prélèvements sont dupliqués pour les couples dominants dans des classes de profondeurs différentes. Par rapport à la formulation initiale de ce protocole, certains substrats ont été regroupés tandis que les classes de vitesse sont explorées prioritairement aux profondeurs pour choisir les

Page 78: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

placettes de prélèvements, conformément aux recommandations de BACCHI (1994). Ces adaptations ont également permis de faire coïncider l'échantillonnage stratifié des macro-invertébrés avec la description objective des mosaïques d'habitats qui peut être réalisée parallèlement selon le protocole CSP-DR 5 (1997) finalisé par TELEOS (2001). Enfin, pour permettre d’effectuer des comparaisons temporelles avec des données acquises antérieurement à l’aide de l’application du protocole IBGN, les 8 premiers prélèvements élémentaires (sur 20), doivent être effectués en suivant les modalités directives cette norme, afin de pouvoir calculer l’indice stationnel correspondant. Puis, les 12 dernières placettes sont échantillonnées selon le protocole MAG20, qui fournit des données semi-quantitatives standard sur l'organisation spatiale des macro-invertébrés. Modalités temporelles : conditions d’application Comme préconisé dans le protocole IBGN, l’échantillonnage doit être réalisé pendant l’étiage estival, afin de mieux percevoir l'impact des perturbations liée à la qualité de l'eau. Parallèlement, le débit doit être stabilisé depuis au moins 10 jours afin d’éviter les pertes ou les apports de faune par la dérive. Niveaux de détermination Les prélèvements, fixés sur le terrain à l'aide d'une solution de formol à 10 %, ont été tamisés à 500 µm, puis triés et examinés à l’aide d’une loupe binoculaire. Les Plécoptères, les Éphéméroptères, les Trichoptères, les Coléoptères, les Hétéroptères, les Odonates, les Mégaloptères, les Lépidoptères, les Décapodes, les Mollusques, les Achètes et Turbellariés sont déterminés au genre, ou parfois à l’espèce lorsque la taxonomie larvaire le permet. Les Amphipodes, les Isopodes, les Bryozoaires, les Cnidaires sont identifiés à la famille, les Branchiopodes à l'ordre, les Oligochètes, les Némathelminthes et les Hydracariens à la classe. Cette détermination au genre pour la majorité des ordres, par rapport à la famille pour l’IBGN, parait le niveau minimum indispensable pour analyser les structures semi-quantitatives des biocénoses benthiques. L'identification à l’espèce serait idéale mais beaucoup plus coûteuse en temps pour la capture, puis la détermination en laboratoire. L’exemple de la famille des Limnephilidae (Trichoptère) qui compte en France 36 genres et 135 espèces potentielles, regroupant des exigences écologiques différentes, est, à cet égard, démonstratif. En effet, dans ce cas, la palette de nuances constituées par les variations d'abondance de chacun des 36 genres, perçue par l'analyse semi-quantitative utilisée ici, est réduite, dans l’IBGN, à la présence / absence de la famille. Calcul indiciel et analyse semi-quantitative des biocénoses La séparation des vingt prélèvements en deux groupes comportant respectivement huit et douze placettes de 1/20ème de m2 permet de calculer les indices IBGN et Cb2 avec le premier ensemble. Cette approche permet de comparer les données obtenues antérieurement, et qui ont, pour la plupart, été effectuées suivant le protocole IBGN. Pour l’instant, en l’absence de classification ou de cotation de la sensibilité des genres larvaires identifiables, il n’existe pas d’indice semi-quantitatif MAG20. En revanche les métriques

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classiques de description des peuplements peuvent être utilisés. Il s’agit essentiellement de la variété et de l’abondance, considérées globalement et par ordre.

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Annexe D2 : Ruisseau de Valbois Station A (4) PRELEVEMENTS09/08/2005 Aval Cascade 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

Sab Gra Lit Gal Bryo inc Dal Grs Brc Dal Dal Gal Gra Gal Gra Gal Gal +gra GrS 2 5 7 6 9 1 5 7 1 1 6 5 6 5 6 6 5V 1 1 1 1 1 1 3 3 5 3 1 1 3 3 5 5 5

ORDRE Famille Genre (espece) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1INSECTES PLECOPTERES Leuctridae Leuctra 1

Nemouridae Nemoura 1 1 2Protonemura 1 1 1

TRICHOPTERES Limnephilidae Drusus 1 1 1 1Nymphe 1

Rhyacophilidae Rhyacophila 1 1 1Sericostomatidae Sericostoma 4 1

EPHEMEROPTERES Baetidae Baetis 1 3 2 2 1 1 3 3Centroptilum luteolum 2 1

Ephemeridae Ephemera 3Heptageniidae Ecdyonurus 1 1

Rhythrogena 1 1Leptophlebiidae Habrophlebia 1 1 3 1 1

COLEOPTERES Elmidae Elmis 3 7Esolus 9 1 1 1 3 14Limnius 2Riolus 4 2 1 7Oulimnius 2 3 1 2 12 17 15

Hydraenidae Hydraena 2 4 3 3 6 16Scirtidae Elodes 8 1 1

HETEROPTERES Mesoveliidae Mesovelia 1 1 1DIPTERES Athericidae 2 3 1 2 2 4 2 1 3 34 1

Ceratopogonidae 1 1 2 2Chironomidae 14 2 2 3 2 1 2 2 2Empididae 1Limoniidae 2 7 1 2 1 5 2Stratiomyidae 1

PLANIPENNES Osmylidae OsmylusCRUSTACES AMPHIPODES Gammaridae Gammarus 390 510 330 208 168 38 15 170 7 8 144 55 26 56 260 430 24MOLLUSQUES BIVALVES Sphaeriidae Pisidium 1 1VERS OLIGOCHETES 210 48 7 1 1 1 1 8 4

TRICLADES Planariidae Polycelis 1HYDROZOAIRES Hydridae 16HYDRACARIENS 1 2

Abondance 639 569 351 215 190 44 17 189 12 12 161 72 35 63 287 524 30Abondance relative 15,1% 13,4% 8,3% 5,1% 4,5% 1,0% 0,4% 4,5% 0,3% 0,3% 3,8% 1,7% 0,8% 1,5% 6,8% 12,4% 7,1Variété 14 6 8 5 5 5 3 8 4 4 13 9 9 7 9 12 13

TELEOS Variété relative 42,4% 18,2% 24,2% 15,2% 15,2% 15,2% 9,1% 24,2% 12,1% 12,1% 39,4% 27,3% 27,3% 21,2% 27,3% 36,4% 39,4

Page 81: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe D3 : Ruisseau de Valbois Station B (6) PRELEVEMENTS09/08/2005 Aval confl Rau Leri 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Gal Blo Gra Bryo Gra Gal Gal Gal Gra Brc Bryo inc Dal Dal Gra Gal LitS 6 1 5 9 5 6 6 6 5 7 9 1 1 5 6 7V 1 1 1 1 3 5 3 1 1 1 5 5 3 3 3 1

ORDRE Famille Genre (espece) 2 2 2 3 2 2 2 2 2 2 1 1 2 1 2 4INSECTES PLECOPTERES Leuctridae Leuctra 1 2 1 1

Nemouridae Protonemura 1 1Perlodidae Perlodes 1

TRICHOPTERES Glossossomatidae Agapetus 1 1Hydropsychidae Hydropsyche 5 9 1 2Lepidostomatidae Lepidostoma hirtum 1Limnephilidae Autres Limnephilinae 1 1 7

Drusus 1Halesus 7Nymphe 1 1

Psychomyiidae Metalype fragilis 3Rhyacophilidae Rhyacophila 3 6 1 1Sericostomatidae Sericostoma 2 5 2 4 1 81

EPHEMEROPTERES Baetidae Baetis 2 2 1 1 1 2 3Centroptilum luteolum 1 1 2 1

Caenidae Caenis 1Ephemeridae Ephemera 1 1Heptageniidae Ecdyonurus 1

Epeorus 2Leptophlebiidae Habrophlebia 2 6 8 2 1 4 30

Paraleptophlebia 3COLEOPTERES Dytiscidae Colymbetinae

Hydroporinae 1Elmidae Elmis 1 4 2

Esolus 2 10 2 3 4 13 8 3 2 1 1 2 2 1Limnius 1 2Riolus 2 2 3 2 3 2 1 1 4 1Oulimnius 5 4 1 3 2 3 10 1 5 1 4

Hydraenidae Hydraena 1 3 9 2 2 4 15 2 1 4 2Scirtidae Hydrocyphon

HETEROPTERES Mesoveliidae Mesovelia 1 1DIPTERES Athericidae 5 16 8 4 3 10 7 5 7 1 6 2 6

Ceratopogonidae 2 1 3 3 2Chironomidae 7 3 15 12 6 2 2 68 25 13 14 35 3 8 2 42EmpididaeLimoniidae 3Simulidae 1 1 2Tabanidae

MEGALOPTERES Sialidae Sialis 1CRUSTACES AMPHIPODES Gammaridae Gammarus 34 2 31 88 40 252 22 6 4 11 39 210 46 776MOLLUSQUES BIVALVES Sphaeriidae Pisidium 1

GASTEROPODES Ancylidae Ancylus fluviatilis 3 1Lymnaeidae Radix 1

VERS ACHETES Erpobdellidae ErpobdellaGlossiphoniidae Glossiphonia 1 1

OLIGOCHETES 1 44 4 2 4 25 51 4 4 7 4 20HYDRACARIENS 1 1 2 1 2 2

Abondance 64 8 101 69 122 60 275 176 144 38 40 59 55 248 69 983Abondance relative 1,7% 0,2% 2,7% 1,8% 3,2% 1,6% 7,2% 4,6% 3,8% 1,0% 1,1% 1,6% 1,4% 6,5% 1,8% 25,9% 7Variété 13 4 11 10 10 10 11 20 16 11 12 7 10 11 13 18

TELEOS Variété relative 28,3% 8,7% 23,9% 21,7% 21,7% 21,7% 23,9% 43,5% 34,8% 23,9% 26,1% 15,2% 21,7% 23,9% 28,3% 39,1% 4

Page 82: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe D4 : Ruisseau de Valbois Station C (8) PRELEVEMENTS09/08/2005 Aval Confl Rau Pater 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

Sab Dal Gra Gal Dal Bryo Bryo ras Gra Gal Gal Lit Gra Lit Sab Dal Bryo Gal GS 2 1 5 6 1 9 9 5 6 6 7 5 7 2 1 9 6V 1 1 1 1 3 3 5 5 5 3 3 1 1 1 5 1 5

ORDRE Famille Genre (espece) H 2 2 2 2 2 2 2 1 1 2 2 2 3 2 2 2 2INSECTES PLECOPTERES Leuctridae Leuctra 1 1 1 1

Nemouridae Nemoura 2 1 1 7 3 1Protonemura 1 7

Perlidae Perla 1EPHEMEROPTERES Baetidae Baetis 1 17 1 20 2 3 2 42

Centroptilum 1 1 1Caenidae Caenis 1 2Ephemerellidae Seratella ignita 1 1 1 1Ephemeridae Ephemera 11 1 1 7 23 8Heptageniidae Ecdyonurus 2 1 6

Rhithrogena 1 2Leptophlebiidae Habrophlebia 1 5 11 7 20 1

Autre Leptophlebiidae ind 3 2 2 9TRICHOPTERES Glossosomatidae (Agapetus)

Hydropsychidae Hydropsyche 2 19 1 48 1 2 12Leptoceridae Nymphe 1Limnephilidae Drusus 1 4 4 11 1 1 9

Chaeopteryx villosa 1Nymphe indéterminée 1 1Limnephilinae ind. 1 1 1 3 1 2 2

Odontoceridae Odontocerum albicorne 1Philopotamidae Philopotamus 1 1Psychomyiidae Tinodes 2Rhyacophilidae Rhyacophila 7 9 2 1 2 1Sericostomatidae Sericostoma 9 1 1 2 3 9 12 5 2

COLEOPTERES Dryopidae Dryops 3Elmidae Elmis 1 24 1 9 3 24 1 1 2 7

Esolus 10 2 12 4 14 7 2 1 14 2 1 23 17Riolus 1 3 1 3 9 2 4 5 1 107 3Limnius 1 1 1 6Oulimnius 3 1 12 3

Hydraenidae Hydraena 2 5 4 2 14 5 16 31 1 1 16Scirtidae Cyphon 8 2 10 6 24 6 4 4 1 5 29

Elodes 1HETEROPTERES Velliidae 2MEGALOPTERES Sialidae Sialis 1 1PLANIPENNES Osmylidae Osmylus 1DIPTERES Athericidae 6 20 1 1 14 1 6 1 4 2 1 4 1

Ceratopogonidae 1 1 2 3 1 3 4Chironomidae 5 9 6 1 41 202 5 114 42 240 7 15 14 10 22Dixidae 1Empididae 7Limoniidae 1Tabanidae 1Simuliidae 1 11 2 2 17 1Stratiomyidae 1

CRUSTACÉS AMPHIPODES Gammaridae 2 1 3 188 491 1 7 2 15 2 2 2 21MOLLUSQUES BIVALVES Sphaeriidae Pisidium 1 1

GASTEROPODES Ancylidae Ancylus 1Lymnaeidae Radix 2 1 3 4

VERS OLIGOCHETES 50 2 45 60 4 2 35 139 83 10 2 31 10 31 1 5 8NEMATHELMINTHES Gordiacés 1TRICLADES Planariidae Polycelis 1 5 1 1 1

HYDRACARIENS 2 1 2 1 4 1

Abondance 94 3 72 133 10 259 808 211 303 106 441 93 63 94 7 240 213 3Abondance relative 2,8% 0,1% 2,1% 4,0% 0,3% 7,7% 24,0% 6,3% 9,0% 3,2% 13,1% 2,8% 1,9% 2,8% 0,2% 7,1% 6,3% 1,Variété 11 2 11 18 7 13 16 17 19 15 31 17 14 15 5 25 24

TELEOS Variété relative 20,8% 3,8% 20,8% 34,0% 13,2% 24,5% 30,2% 32,1% 35,8% 28,3% 58,5% 32,1% 26,4% 28,3% 9,4% 47,2% 45,3% 30

Page 83: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe D5 : Liste faunistique récapitulative des trois stations du ruisseau de Valbois en 2005

ORDRE Famille Genre (espece) VALA VALB VALC

Total Valbois 2005

INSECTES PLECOPTERES Leuctridae Leuctra 1 5 5 11Nemouridae Nemoura 4 15 19

Protonemura 3 2 8 13Perlidae Perla 1 1Perlodidae Perlodes 1 1

EPHEMEROPTERESBaetidae Baetis 23 23 93 139Centroptilum 3 5 3 11

Caenidae Caenis 1 3 4Ephemerellidae Seratella ignita 4 4Ephemeridae Ephemera 3 12 51 66Heptageniidae Ecdyonurus 4 2 11 17

Epeorus 2 2Rhithrogena 2 3 5

Leptophlebiidae Habrophlebia 20 59 46 125Paraleptophlebia 5 19 24

TRICHOPTERES Glossosomatidae Agapetus 3 1 4Hydropsychidae Hydropsyche 18 87 105Lepidostomatidae Lepidostoma hirtum 1 1Leptoceridae Nymphe indéterminée 1 1Limnephilidae Drusus 4 3 34 41

Chaeopteryx villosa 1 1Halesus 7 7Nymphe indéterminée 1 2 3 6Limnephilinae ind. 9 31 40

Odontoceridae Odontocerum albicorne 1 1Philopotamidae Philopotamus 2 2Psychomyiidae Metalype fragilis 4 4

Tinodes 2 2Rhyacophilidae Rhyacophila 3 12 23 38Sericostomatidae Sericostoma 7 118 58 183

COLEOPTERES Dryopidae Dryops 3 3Dytiscidae Colymbetinae 1 1

Hydroporinae 1 1Elmidae Elmis 15 8 76 99

Esolus 35 68 120 223Riolus 14 41 140 195Limnius 2 6 9 17Oulimnius 52 58 21 131

Hydraenidae Hydraena 40 57 120 217Scirtidae Cyphon 108 108

Elodes 13 1 14Hydrocyphon 1 1

HETEROPTERES Mesoveliidae Mesovelia 3 3 6Velliidae 2 2

MEGALOPTERES Sialidae Sialis 3 2 5PLANIPENNES Osmylidae Osmylus 1 1 2DIPTERES Athericidae 60 117 91 268

Ceratopogonidae 7 22 16 45Chironomidae 45 367 751 1 163Dixidae 1 1 2Empididae 20 2 7 29

Page 84: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe D6 : Indices des peuplements de macrobenthos du Ruisseau de Valbois

TELEOS Aval Cascade Aval confl Rau Leri Aval Confl Rau Pater09/08/2005 09/08/2005 09/08/2005

Calcul IBGN sur les 8 prélèvements de la norme :Variété taxonomique : 22 27 31Taxon indicateur (GI) : Leptophlebiidae 7 Leptophlebiidae 7 Leptophlebiidae 7IBGN (/20) : 13 14 15

Calcul de robustesse : Taxon indicateur (GI) : Sericostomatidae 6 Sericostomatidae 6 Nemouridae 6

Robustesse IBGN' (/20) : 12 13 14

Calcul Cb2 sur les 8 prélèvements de la norme :Variété taxonomique : 22 27 31Indice variété Iv (/10) : 4,8 5,9 6,8Nombre total de taxons indicateurs n : 13 20 20

Nombre de taxons indicateurs retenus k : 4 5 5

kTaxons indicateurs (i) : Ephemeridae 7 Ephemeridae 7 Empididae 7Sericostomatidae 7 Sericostomatidae 7 Ephemeridae 7Athericidae 6 Athericidae 6 Heptageniidae 7Scirtidae 6 Leptophlebiidae 6 Sericostomatidae 7

Psychomyiidae 6 Athericidae 6

Indice nature In (/10) : 7,9 7,7 8,2Iv + In : 12,7 13,7 15,0Cb2 (/20) (Iv+In±0,25): 12,5 13,5 15,0

SUR LES 20 PRÉLÈVEMENTS DU MAG20 :Abondance : 4 239 3 796 3 365Variété familliale : 26 36 42Variété générique : 33 46 53

Variété géné./Ab. Plécoptères : 3 8 3 8 4 29Variété géné./Ab. Trichoptères : 3 15 9 177 9 233Variété géné./Ab. Éphéméroptères : 6 55 8 109 11 244Variété géné./Ab. Coléoptères : 7 171 9 241 9 598

Gains génériques et d'abondance selon protocole :Variété générique 8 pl (IBGN) 26 34 40Variété générique 12 pl (DCE) 30 1,154 37 1,088 49 1,225Variété générique 20 pl (Mag20) 33 1,269 46 1,353 53 1,325Abondance 8 pl (IBGN) 2 164 1 826 1 009Abondance 12 pl (DCE) 2 735 1,264 2 771 1,518 1 849 1,833Abondance 20 pl (Mag20) 4 239 1,959 3 796 2,079 3 365 3,335

Page 85: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe D7a : Ruisseau de Valbois Station A (4)Aval Cascade

23-mai-95 27-juil-95 29-avr-98 12-août-98 09-août-058 placettes 8 placettes 8 placettes 8 placettes20 placettes

ORDRE Famille Genre (espece) Dét. Genre Dét. Genre Dét. Famil. Dét. Famil. Dét. GenreINSECTES PLECOPTERES Leuctridae Leuctra 19 1 11 1 1

Nemouridae Nemoura 1 3 4Protonemura 31 3

Perlidae Perla 7Perlodidae Perlodes 4 9 1Taeniopteryx Rhabdiopteryx 3

EPHEMEROPTERES Baetidae Baetis 42 41 5 7 23Centroptilum 16 3

Caenidae Caenis 1Ephemeridae Ephemera 3 48 5 3Heptageniidae Ecdyonurus 1 6 5 4

Heptagenia 9 2Rhithrogena 3 2

Leptophlebiidae Habrophlebia 1 1 22 6 20Habropleptoïdes 8

TRICHOPTERES Glossosomatidae Agapetus 54 7Limnephilidae Drusus 14 4 4

Nymphe indéterminée 1Psychomyiidae Metalype fragilis 1

Tinodes 34Rhyacophilidae Rhyacophila 13 10 3 3Sericostomatidae Sericostoma 1 2 28 2 7

COLEOPTERES Dytiscidae Colymbetinae 5Elmidae Elmis 1 5 48 46 15

Esolus 193 185 35Riolus 13 36 14Limnius 6 5 2Normandia 1Oulimnius 10 52

Hydraenidae Hydraena 8 9 5 40Scirtidae Cyphon 9

Elodes 13HETEROPTERES Mesoveliidae Mesovelia 3MEGALOPTERES Sialidae Sialis 2PLANIPENNES Osmylidae Osmylus 1DIPTERES Athericidae 11 18 42 33 60

Ceratopogonidae 1 8 1 27 7Chironomidae 127 154 61 10 45Dixidae 1Empididae 1 20Stratiomyidae 1 1Tipulidae 13

CRUSTACÉS AMPHIPODES Gammaridae Gammarus 197 1182 22 861 3545MOLLUSQUES BIVALVES Sphaeriidae Pisidium 2

GASTEROPODES Ancylidae Ancylus 3OLIGOCHETES 11 20 75 67 285TRICLADES Planariidae Polycelis 1

HYDROZOAIRESHYDRIDAE 16HYDRACARIENS 1 1 1 3

Abondance 733 1 719 471 1 109 4 239Variété 26 22 22 20 33

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s

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Annexe D7b : Ruisseau de Valbois Station B (6)Aval confl Rau Leri

23-mai-95 27-juil-95 29-avr-98 12-août-98 09-août-058 placettes 8 placettes 8 placettes 8 placettes20 placettes

ORDRE Famille Genre (espece) Dét. Genre Dét. Genre Dét. Famil. Dét. Famil. Dét. GenreINSECTES PLECOPTERES Leuctridae Leuctra 33 5 16 2 5

Nemouridae Nemoura 2 3Protonemura 10 1 2

Perlidae Perla 3 3Perlodidae Perlodes 1 1Taeniopteryx Rhabdiopteryx 1

EPHEMEROPTERES Baetidae Baetis 10 22 6 2 23Centroptilum 3 2 5

Caenidae Caenis 1Ephemerellidae Seratella ignita 5Ephemeridae Ephemera 66 32 27 11 12Heptageniidae Ecdyonurus 6 2

Epeorus 2Heptagenia 1Rhithrogena 4

Leptophlebiidae Habrophlebia 34 28 30 6 59Habropleptoïdes 1Paraleptophlebia 5

TRICHOPTERES Glossosomatidae Agapetus 27 9 3Glossosoma 3 43 11

Hydropsychidae Hydropsyche 14 1 15 18Lepidostomatidae Lepidostoma hirtum 1Limnephilidae Drusus 2 1 21 11 3

Halesus 7Nymphe indéterminée 2Potamophylax 2Limnephilinae ind. 1 9

Psychomyiidae Metalype fragilis 3 4Tinodes 8

Rhyacophilidae Rhyacophila 12 3 12Sericostomatidae Sericostoma 89 95 22 18 118

COLEOPTERES Chrysomelidae Plateumaris 1Dryopidae Dryops 1Dytiscidae Colymbetinae 1

Hydrophilinae 1Hydroporinae 1 1

Elmidae Elmis 1 2 283 43 8Esolus 355 52 68Riolus 19 21 41Limnius 13 1 6Normandia 2Oulimnius 39 1 58

Hydraenidae Hydraena 6 10 14 57Hygobiidae Hygrobia 1Scirtidae Cyphon 8

ElodesHydrocyphon 1

HETEROPTERES Mesoveliidae Mesovelia 1 3Velliidae 3

MEGALOPTERES Sialidae Sialis 2 1 3DIPTERES Athericidae 38 29 60 75 117

Ceratopogonidae 2 5 4 3 22

Page 88: Teleos, Diagnostic initial des composantes biologiques et physico

Annexe D7c : Ruisseau de Valbois Station C (8)Aval Confl Rau Pater

24-mai-95 28-juil-95 30-avr-98 11-août-98 09-août-058 placettes 8 placettes 8 placettes 8 placettes20 placettes

ORDRE Famille Genre (espece) Dét. Genre Dét. Genre Dét. Famil. Dét. Famil. Dét. GenreINSECTES PLECOPTERES Leuctridae Leuctra 26 5 7 1 5

Nemouridae Amphinemura 57 1 14 1Nemoura 2 15Protonemura 18 8

Perlidae Perla 1 1 3 1Perlodidae Perlodes 2 2 3Taeniopteryx Rhabdiopteryx 2 10

EPHEMEROPTERES Baetidae Baetis 12 28 1 93Centroptilum 10 3

Caenidae Caenis 2 2 3Ephemerellidae Seratella ignita 19 1 3 4

Torleya major 3Ephemeridae Ephemera 73 73 101 81 51Heptageniidae Ecdyonurus 2 2 10 1 11

Epeorus 2Rhithrogena 4 6 3

Leptophlebiidae Habrophlebia 44 44 19 8 46Habropleptoïdes 3Paraleptophlebia 19

TRICHOPTERES Glossosomatidae Agapetus 19 56 4 1Glossosoma 6

Hydropsychidae Hydropsyche 32 65 28 87Hydroptilidae Hydroptila 7 10Leptoceridae Nymphe indéterminée 1Limnephilidae Drusus 1 1 11 9 34

Chaeopteryx villosa 27 1 1Halesus 1 1Nymphe indéterminée 3Limnephilinae ind. 1 5 31Micropterna 1Potamophylax 8 5

Odontoceridae Odontocerum albicorne 4 1 1Philopotamidae Philopotamus 2Psychomyiidae Metalype fragilis 3

Tinodes 45 2Rhyacophilidae Rhyacophila 9 13 8 23Sericostomatidae Sericostoma 41 76 44 20 58

COLEOPTERES Dryopidae Dryops 1 3Helichius 1

Dytiscidae Hydrophilinae 2Elmidae Elmis 13 25 124 83 76

Esolus 45 24 120Riolus 30 34 140Limnius 5 9Normandia 22 4Oulimnius 7 21

Hydraenidae Hydraena 8 6 29 120Scirtidae Cyphon 108

Elodes 1Hydrocyphon 1

HETEROPTERES Mesoveliidae Mesovelia 1Velliidae 1 2

MEGALOPTERES Sialidae Sialis 1 1 2