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N0 757 | Du 27 mai au 3 juin 2015 | www.leregional.ch Lavaux | Oron | Riviera | Chablais | Lausanne – Vaud

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Rebond nationalLe 30 mai, la finale du Championnat

suisse à Villeneuve, dont la société de gym fête ses 125 ans, fera office de répétition générale avant les Européens de Bakou et les Mondiaux de Glasgow.Sports, pages 26 et 27

DÉCHETS : TENSIONS À VEVEY

Employé menacé de mortColère du syndic, qui dénonce des menaces et des insultes sur des employés commu-naux. L’agressivité de certains Veveysans mécontents de la gestion des déchets s’ex-prime tant dans la rue que sur les réseaux.Riviera, page 13

RÉNOVATION À L’HORIZON 2020-2023

Gare de Bex sauvéeAux CFF, le réaménagement de la gare est passé au-dessus de la pile. «Je suis déjà content qu’elle n’ait pas été rayée de la carte», rétorque le syndic aux pétitionnaires qui déplorent un calendrier trop long.Chablais, page 20

CM

• Crise des valeurs• Manque de relève

• Coupe des subventions

L’horizon se trouble pour les scouts

Pages 2 et 3

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« Scout un jour, scout toujours ? » Pas si sûr…

02 Gros plan 27 mai au 3 juin 2015 - N° 757 03Gros plan27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

Les scouts font face à une baisse de leurs effectifs. Comment l’expliquez-vous?

> Comme d’autres mouvements de jeunesse, il entre tout d’abord en concurrence avec d’autres activités de loisirs dont l’offre n’a cessé de se multiplier au cours des dernières dé-cennies. Il fait également face à une remise en question de son rôle et de ses codes pour être plus en phase avec l’évolution de la société. Par exemple, l’uniforme ne se porte plus systéma-tiquement et, dans la majorité des branches, il ne s’agit plus d’aguerrir les enfants à une quelconque discipline militaire ou religieuse comme c’était le cas il y a une centaine d’années mais de leur offrir un lieu de développe-ment personnel, basé sur un certain nombre de rituels et de valeurs laïcs.

Quelles sont ces valeurs?

>Là est justement la question. Quelles valeurs morales et spirituelles transmettre à des enfants dont le contexte familial et confessionnel est de plus en plus diversifié? Un scout m’a récemment parlé de ses difficul-tés à aborder certains thèmes avec les jeunes par crainte de brusquer leurs croyances. Je pense qu’il est néces-saire aujourd’hui de se recentrer sur les valeurs fortes et universelles du scoutisme comme la solidarité, le par-tage ou le respect mutuel. Sans quoi le mouvement pourrait risquer la disso-lution interne. Ce qui serait vraiment dommageable.

Pourquoi? Qu’est-ce qui le distingue des autres orga-nisations de jeunes?

>Le scoutisme reste étonnamment le plus grand mouvement de jeunesse de Suisse. Et il fait partie des rares groupements transnationaux à avoir survécu à l’épreuve du temps, après avoir connu d’importantes mutations au cours de son histoire. Il est éga-lement fondé sur un principe péda-gogique très intéressant en ce sens qu’il permet aux enfants de gagner en autonomie tout en leur offrant un cadre structurant avec la figure du grand frère pour fondement. Un grand frère qui jouit d’une importante crédi-bilité auprès des jeunes parce qu’il a déjà surmonté les épreuves qu’ils sont en train d’affronter mais aussi parce

qu’il parle un langage qui leur est plus accessible que celui des parents ou des professeurs.

Que peut-il apporter aux jeunes et, par extension, à la société dans son ensemble?

>Il permet tout d’abord de relier les jeunes avec la nature dans une société toujours plus technologique et ordonnée qui laisse peu de place aux expériences sensorielles ou à l’évasion. Comme les clubs de foot ou les troupes de théâtre, le scou-tisme offre également l’opportunité aux enfants d’apprendre les règles du vivre ensemble, au-delà du cadre fixé par l’école, où l’enseignement est par ailleurs toujours plus individualisé. Une mission autrefois assurée par les familles nombreuses, qui se font de plus en plus rares aujourd’hui. Finalement, il permet d’acquérir des compétences de fiabilité à travers la prise de responsabilités et le déve-loppement de projets, comme la réus-site d’un championnat de foot ou la construction d’une cabane. Des enga-gements au long court qui contrastent à nouveau avec les rythmes que nous impose le monde actuel. Toutes ces compétences, nécessaires pour évo-luer en société, se révéleront bien sûr utiles dans leur vie d’adulte. D’ail-leurs, l’expérience du scoutisme laisse souvent une empreinte profonde et durable chez tous ceux qui l’ont vécue.

Sandro Cattacin:« Le scoutisme pourrait risquer la dissolution »Professeur au département de sociologie de l’Université de Genève, Sandro Cattacin revient sur les rôles et les défis du mouvement de jeunesse, l’un des seuls à avoir survécu à l’épreuve du temps.

JEUNESSE

Baisse des subventions fédérales, questionnement de ses valeurs, manque de relève, difficulté à trouver des terrains: le plus grand mouvement de jeunesse de Suisse traverse une phase critique de son histoire. Pourtant, le scoutisme reste une aventure fonda-trice pour tous les enfants qui l’ont expérimentée. Enquête et reportage dans la cabane du Rio de l’Enfer avec la brigade de Lavaux et ses 19 petits louveteaux.

Clémentine Prodolliet

9h15 samedi 9 mai dans les hauts de Bourg-en-Lavaux. Un coup de sifflet vient perturber le si-lence de la forêt. Karen, 21 ans,

sonne le rassemblement des louveteaux. Une vingtaine de petits scouts, chemise turquoise et foulard bariolé, se mettent immédiatement en cercle. «Vous souve-nez-vous de ce que nous avons fait la semaine dernière?», interroge la cheffe de meute. «Notre banquise a fondu et nous nous sommes réfugiés sur le conti-nent», répond Stella, dix ans. «Et bien ce matin, nous allons chasser l’ours», annonce la jeune femme à l’enthou-siasme contagieux. Le décor, idyllique, contraste avec la crise que traversent actuellement les scouts de Suisse. Berne vient d’annoncer une baisse de 25% des subventions Jeunesse et Sport. Ajoutée au manque de relève dont souffre le mouvement et à la remise en question de ses valeurs, cette nouvelle pourrait bien menacer son action, pourtant reconnue à travers le monde entier (lire encadrés et interview).

Une histoire qui évolueBien loin de ces préoccupations, les petits louveteaux prennent rapidement le chemin de leur tanière, la cabane du Rio de l’Enfer, 100m plus haut, dans une joyeuse cacophonie. «Comme l’imagi-naire des enfants est très développé à cet âge-là, chaque activité s’articule autour d’une histoire, qui évolue au cours de l’année», explique Olivier Khatanassian, 24 ans, dit «Polatouche», responsable de la brigade de Lavaux qui compte une sep-tantaine de membres. Arrivés à l’orée de leur tanière, baignée de soleil, les appren-tis chasseurs écoutent attentivement les instructions de Karen, assistée de ses adjoints, Victor, 19 ans, Tanya et Loïc, 16 ans. «Nous apprendrons plusieurs tech-

niques de chasse à travers trois ateliers différents. Et nous partirons ensuite dans la forêt pour espérer capturer l’ours», informe la coordinatrice.

Ecole de la débrouilleLes jeunes aventuriers ne se font pas prier, ravis de pouvoir enfin passer à l’action. Reconnaissance d’empreintes, concours de tir, jeux de rapidité, la petite Stella est aux anges. «J’ai toujours aimé les animaux et la nature, glisse l’écolière de Chexbres qui a rejoint les scouts sur les conseils d’un copain, il y a trois ans. On rencontre plein de monde et on apprend de nouvelles choses.» Exemple avec sa co-équipière Zoé-Lou, 9 ans, originaire de Corseaux, qui a déjà décroché le badge du feu et du bricolage. «J’ai aussi appris à

faire des nœuds et à préparer des repas», ajoute fièrement la fillette, qui a participé à trois séances d’essai sous l’impulsion de ses parents avant de rallier la brigade. «Le mouvement a pour but de dévelop-per les capacités physiques, psychiques et sociales des jeunes par des activités qui évoluent en fonction des âges», éclaire Olivier Khatanassian. Le jeu pour les lou-veteaux (7-11 ans), le sport ou les projets collectifs pour les éclaireurs (11-15 ans) et les pionniers (15-17 ans). Des activités toutes réglementées par l’organe fédéral Jeunesse et Sport, qui dispense égale-ment des formations à l’attention des futurs responsables de brigade.

Une véritable thérapieLe sifflet sonne la fin des ateliers d’ini-tiation et le début de la partie de chasse, par groupes de trois, «pour éviter qu’un enfant ne se retrouve seul dans la forêt», relève «Polatouche». Deux minutes plus tard, un jeune chasseur revient avec le plantigrade, incarné aujourd’hui par Vic-tor, visiblement peu alerte. «Bon et bien nous allons maintenant pouvoir le man-ger», se réjouit Karen, la voix déjà érail-lée, avant de commencer la distribution des tartines de chocolat. «Ce n’est pas de tout repos mais je ne me vois pas arrêter, confie la Lausannoise, qui a rejoint la grande famille des scouts il y a quatorze ans déjà. Quand tu as un pied dedans, il est souvent difficile d’en sortir.» La jeune étudiante en designer multimédia dit y avoir appris le sens des responsabilités et le respect de l’autorité. «J’avais de la peine à canaliser mon énergie, ce qui me valait des problèmes d’inattention à l’école. C’était donc une très bonne thé-rapie pour moi. D’ailleurs, bon nombre de parents inscrivent leur enfant dans

« Le scoutisme a pour but de développer les capaci-tés physiques, psychiques et sociales des jeunes par des activités qui évoluent en fonction des âges ».O. Khatanassian, responsable de la brigade de Lavaux.

cette optique.» Même son de cloche du côté d’Olivier Khatanassian, scout depuis treize ans: «Je souffrais d’un manque de confiance en moi que les scouts m’ont permis de combler, constate l’habitant de Châtillens, ingénieur multimédia indé-pendant. «Les scouts, c’est une manière de se connaitre et de dépasser ses limites par l’épreuve de la fatigue, du froid et parfois même de la douleur, complète Loïc, son adjoint. C’est clairement un atout pour la vie professionnelle.»

Se détacher des écransFini de papoter, c’est déjà l’heure de ren-trer. «C’est vraiment une bonne manière pour les enfants de se détacher de leurs écrans, sans qu’il y ait de compétition ou d’objectifs de réussite, s’enthousiasme la maman de Stella, ravie de retrouver sa chère tête blonde. Et comme j’ai cinq en-fants, c’est aussi l’occasion de leur offrir une activité extrascolaire qui reste acces-sible financièrement». Un dernier salut, main droite levée, index et majeur en V et les petits scouts partent regagner leurs

pénates. Il est 12h15, les cinq animateurs bénévoles, privés de leur grasse mati-née, vont enfin pouvoir souffler. Pour quelques jours en tout cas. «Il faudra qu’on se voit la semaine prochaine pour parler du camp», rappelle Karen, avant de prendre congé de ses camarades. Comme le veut la devise, toujours prête!

42’542le nombre de scouts en Suisse, dont 2’876 dans le canton de Vaud (2014).

La cabane du Rio de l’Enfer accueille régu-lièrement les louveteaux de la brigade de Lavaux pour une matinée d’activités en plein air. C. Prodolliet

Des moyens toujours plus réduits

Le 11 mars, l’Office fédéral du sport informait réduire de 25% les sub-ventions Jeunesse et Sport pour les scouts à compter du 1er août. Une annonce qui se heurte à l’incompréhension des brigades qui voient la tenue de leurs camps annuels menacée. «Tout était organisé pour cet été, les budgets étaient bouclés... Nous avons vraiment été mis devant le fait accompli», tance Margaux Reguin, co-responsable de la communication pour l’Association vaudoise du scoutisme. Avec un trou de 13 frs 30 par semaine et par enfant, les organisateurs sont aujourd’hui contraints de trouver d’autres moyens de financement pour éviter de faire payer la différence aux parents, qui participent déjà aux frais de camp à hauteur de 160 frs, en sus d’une cotisation annuelle de 160 frs (réd: les montants peuvent varier d’une brigade à l’autre) pour le reste des activités. Une solution «contraire à l’esprit du scoutisme, qui prône l’égalité des chances pour tous», rappelle Margaux Reguin. D’autant qu’une autre menace plane sur les rassemblements communautaires, à savoir la difficulté à trouver des terrains vierges à un prix abordable. «Les parcelles inexploitées se font rares et les agriculteurs sont de moins en moins enclins à les mettre gratuitement à disposition», déplore la porte-parole, qui pointe égale-ment l’arrivée de nouvelles réglementations (aménagement des locaux, hygiène) venant compliquer encore le travail des bénévoles.

Quête de recrues

Si les effectifs vaudois sont relativement stables – 2’876 membres en 2014, répartis en 34 groupes, contre 2’878 en 2004 -, les scouts peinent à trouver de la relève à l’échelle nationale (lire interview ci-contre), avec 42’542 membres en 2014 contre 46’267 en 2004. Pour attirer de nou-velles têtes, le mouvement a augmenté depuis peu sa présence dans les médias et les manifestations locales. L’occasion de tordre le cou à certains préjugés qui ont longtemps terni l’image du scoutisme. «Les gens nous ont souvent imaginés comme des cathos-fachos en uniforme paramilitaire qui passent leur temps à se rouler dans la boue, soupire le responsable de la brigade de Lavaux, Olivier Khatanassian. Aujourd’hui heureusement, même si nos activités provoquent encore quelques moqueries, en particu-lier chez les citadins, les choses commencent à changer.»

Dates clés

1907 : Création du mouvement scout par le général britannique R. Baden-Powell

1912 : Création de l’Association du scoutisme vaudois (ASVD)

1912 : Création de la brigade du Major-Davel

1985 : Création de la brigade de Marsens

2005 : Fusion des brigades de Marsens et de Major-Davel et création de la brigade de Lavaux

Pour le Pr. Sandro Cattacin, le scoutisme permet aux enfants d’acquérir le sens des responsabi-lités et de l’engagement. DR

04 Annonces 27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

Impressum

Hebdomadaire gratuit de proximité paraissant tous les jeudis (48 x par année)

Adresse postale et du siège social: Rue du Clos 12, CP 700,1800 Vevey 1, Tél. 021 721 20 30,Fax 021 721 20 31,[email protected]; www.leregional.ch

Direction – Rédaction en chef:Stéphanie Simon,[email protected]

Rédaction: Nina Brissot,journaliste RP; Serge Noyer,journaliste RP (chef d’édi-tion et réd. chef adjoint); Magaly Mavilia, journaliste RP; Sandra Giampetruzzi, journaliste RP; Georges-A.Nippell; Valérie Passello (régions); Jonathan Corbillon (sports); Clémentine Prodol-liet (journaliste stagiaire); Sonia Gilliéron (correctrice). [email protected]

Publicité: Jean-Philippe Barbey, directeur des ventes, [email protected]; Thierry Sicault, [email protected]; Philippe Tournier [email protected]; Julia Delattre, [email protected]; Basile [email protected]; Amaria Gabali, secrétariat.

PAO: Marc Rouiller, directeur de production; Lionel Brochon, polygraphe; Patricia Marques, apprentie polygraphe; Ramila Palaiyah, apprentie polygraphe.

Délais: rédactionnel vendredià midi (sauf pour l’agenda:mardi soir); annonces lundi à midi

Tirage et diffusion: 123’500 exemplaires, Lausanne, Lavaux, Oron, Riviera, Chablais VD/VS

Fonds de soutien:CCP 10-725-4 BCV Lausanne,en faveur compte: C 913.83.13

Réclamations distributionTél: 021 623 33 71Mail: [email protected]

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à l’initiative pour un impôt surles successions hostile aux PME

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L’initiative pour un impôt sur les successionspermet à l’Etat de prélever un impôt successoralde 20% lors de la transmission de l’entreprise.Cet argent manquera à la génération suivantepour poursuivre l’exploitation avec succès. Desentreprises et des emplois disparaîtront.



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Commune de Bex

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District: AIGLECommune: 1880 BexCompétence: (ME) Municipale EtatLieu-dit ou rue: Rte de Rivarotte 45Coordonnées géographiques: 566.550/121.980No parcelle: 6706Propriétaire: AEB Chablais SA Cagliesi Luigi et Cossetto Jean-FrançoisPromettants-acquéreurs: Caroline Jolain et René BrochonAuteur des plans: Jacques Cerigioni DT Architecture SAProjet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage: Construction nouvelle. Construction d’une villa.L’enquête publique est ouverte du 30 mai au 28 juin 2015.

La Municipalité

CAMAC No 155167

Devenez donateur: www.rega.ch

En ligne avec votre pays!

0527 mai au 3 juin 2015 - N° 757

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VeveyMontreux

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Lausanne

Région Lavaux-Oron

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La Colline veut s’agrandirCHEXBRES

Pour répondre aux nou-velles normes en vigueur, l’EMS projette de construire une extension destinée à accueillir 26 chambres supplémentaires. Première étape: la mise à l’enquête du plan partiel d'affectation.

Clémentine Prodolliet

Perché au-dessus des vignes de Lavaux, l’EMS La Colline, à Chexbres attire un nombre croissant de seniors. Une ten-

dance boostée par les projections dé-mographiques, qui font état d’un dou-blement des 80 ans et plus d’ici à 2040. Problème: l’ancienne «Clinique du Dr Reymond», ne répond plus aux nou-velles normes, qui préconisent d’offrir 85% de chambres à 1 lit, contre seule-ment 22% aujourd’hui. Une distorsion qui aurait pour conséquence, à terme, une diminution forcée du nombre de places et la suppression de plusieurs postes de travail.

Un remodelage à 8 miosSeule solution: pousser les murs de l’établissement pour le doter de 26 chambres supplémentaires (74 actuel-lement), dont une majorité à un lit. Un remodelage qui sera assorti de travaux de rafraichissement dans le but d’amé-liorer le confort des résidents. Montant estimé de l’ouvrage: 8 mios de frs, as-sumés en grande partie par le Canton dans le cadre de son plan d’investisse-ments 2017–2022. Première phase pra-tique: la mise à l’enquête du plan par-tiel d’affectation (PPA) «Le Carroz – En Baulet» - dont le délai court jusqu’au 7 juin – qui fera office de canevas pour les futurs architectes. L’occasion pour la Fondation La Col-line, propriétaire du complexe depuis 30 ans, de présenter le projet à la popu-lation, conviée les 6 et 18 mai pour une séance d’information. «Bien que reconnue d’utilité publique, la zone se

situe dans un terrain sensible, en bor-dure du plan de protection de Lavaux, relève Béat Geiser, directeur de l’éta-blissement depuis 2007. De quoi sus-citer des craintes d’oppositions? «Nous avons déjà engagé des discussions avec l’Association Sauver Lavaux. Et pour ce qui est du public, nous avons tenté d’anticiper les éventuels écueils

en jouant la carte de la transparence, assure le responsable. Les habitants de la région sont attachés à cet EMS. D’ailleurs, certains s’y projettent déjà.»

Sauvegarde du paysage en questionLa démarche a visiblement porté ses fruits, pour certains habitants en tout cas. «Les deux variantes proposées, soit la surélévation de la terrasse ou l’extension de l’aile ouest, semblent bien s’inscrire dans le paysage», estime par exemple Olivier Bovay, riverain. Un avis que ne partage pas Monique Dutroit, qui désespère de voir son quartier changer de visage. «J’ai emménagé ici il y a huit ans et je ne reconnais plus rien. Tous les ver-gers alentours ont été bétonnés par des armées de pelles mécaniques, tempête la Chexbrienne. On ne peut pas éle-ver des murs sans prétendre aliéner le paysage.»Une allégation que réfute Béat Geiser, pour qui la restructuration du site per-mettra au contraire d’améliorer l’ins-cription du bâtiment dans son envi-ronnement. C’est en tout cas le défi que devra relever le futur lauréat du concours d’architecture, qui pourrait être lancé avant la fin de l’été. Si aucune opposition ne vient entra-ver la marche du projet, l’inauguration de la nouvelle structure pourrait avoir lieu à l’horizon 2020–2022.

«Bien que reconnue d’utilité publique, la zone constructible se trouve sur un terrain sensible».B. Geiser, directeur de La Colline

L’extension projetée devrait permettre d’améliorer l’intégration de La Col-line dans le paysage sensible de Lavaux. DR


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Pour participer au tirage au sort, envoyez un sms au 959 avec le texte LR ENTRE2 (CHF 1.50/le sms) ou envoyez une carte postale avec votre Numéro de téléphone et adresse à : Le Régional, Rue du Clos 12, 1800 Vevey.

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Exposition du groupe « ARTIMAGE »Jean-Claude de Kerdelleau,Ingrid Erbetta,Marcel Genoud et Monique Gindroz

Du 31 mai au 12 juillet 2015

Vernissage le jeudi 4 juin 2015 de 17 h 00 à 20 h 00

07Région Lavaux-Oron27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

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Pour améliorer la vie des aînésQUARTIERS SOLIDAIRES

Un diagnostic commu-nautaire établi avec Pro Senectute sur le quartier Nord de Pully a permis de faire un état des lieux de la qualité de vie des seniors. Désormais, du concret peut se mettre en place pour améliorer encore la vie associative.

Nina Brissot

Samedi 30 mai, de 14h30 à 17h la maison Pulliérane accueil-lera toute personne intéressée par le forum qui s’y déroulera

sur le thème «Vers un après quartier solidaire». Ce 6e forum clôturera le projet communautaire de Pully Nord pour avancer vers des concrétisa-tions. Pro-Senectute qui a participé au diagnostic pourra ensuite se retirer, comme prévu à la fin février 2016. Il conviendra alors, avec le Service de la jeunesse et des affaires sociales de la Ville de Pully de créer une nou-velle association constituée par des habitants des quartiers Nord engagés dans le processus. Lors du forum du 30 mai, les habitants responsables des différents groupes ayant participé au diagnostic présenteront les activités

existantes et desiderata pour l’avenir. Il faudra également trouver un nom pour l’association.

Pour faire quoi?Le groupe de Pully Nord est très dy-namique, explique Alain Delaloye, chef de service, 25 à 30 personnes très actives attirent une centaine de participants à diverses activités. Elles vont des cours culinaires aux accueils cafés, aux rencontres lectures sur un ouvrage commenté, en passant par des

marches douces, du stretching, de la pétanque, des cours de langues, des

rencontres intergénérationnelles et tout ce qui peut améliorer la qualité

de vie, repousser la solitude, favori-ser la cohésion sociale. Un journal, «l’écho du Riolet», regroupant toutes les informations de quartier sort tous les deux mois.L’autonomisation de ces activités lorsque les animateurs de Pro Senec-tute ne seront plus là prendra sans doute un peu de temps, mais c’est pour bien s’y préparer qu’aura lieu ce 6e et dernier forum ouvert à tous. Car, si le modèle prend, il pourra ensuite être étendu à d’autres quartiers de Pully.

Le quartier solidaire encourage les aînés à agir en organisant des projets selon leurs besoins et envies.

La promotion touristique se renforceFUSION

L’office régional du tou-risme accepte à l’unanimité l’adhésion de l’Union des Sociétés Locales de Pully.

«O n ne se marie pas avec un canard boîteux!». Bien que

les comptes de l’Union des sociétés locales de Pully (USLP) soient défi-citaires de 4'000 frs, Alain Mouther, nouveau président de Promotion Pul-ly-Paudex-Belmont (PPPB), se veut rassurant. Ce 18 mai, l’assemblée géné-rale de cet organe de promotion touris-tique entérine l’absorption de l’USLP. Un pas important voté en présence de Gil Reichen, syndic de Pully, Serge Rei-chen, syndic de Paudex, Chantal Du-pertuis, municipale de Belmont-sur-

Lausanne, qui représente son syndic Gustave Muheim, tous trois membres délégués du comité. Réélu dans son ensemble, ce comité sera complété par la présence d’Alain Bolay, qui fera la liaison entre PPPB et USLP. Son père Emile Bolay, présent dans la salle, est président d’honneur de l’association qu’il présida pendant 14 ans.

330'000 frs d’actifsDe son côté, le syndic de Pully consi-dère la fusion de PPPB avec l’USLP comme une association fédérative. Une modification des statuts mettant en exergue le concept touristique et sportif, ainsi que le caractère apoli-tique et areligieux de PPPB est égale-ment votée à l’unanimité. L’assemblée générale approuve dans la foulée les comptes et la gestion 2014 de PPPB, dont les actifs au bilan se montent à 324'320 frs. gan

Alain Mouther, président de Promo-tion Pully Paudex Belmont. DR

Les marches douces font partie des activités proposées par les quartiers solidaires. DR


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Le Coq chausse ses patins !PAUDEX

Le Conseil communal accepte la Convention d’actionnaires et partici-pera aux charges d’exploi-tation du nouveau Centre sportif de Malley, un projet à 200 millions.

Georges-A. Nippell

Le Centre Intercommunal de Glace (CIGM S.A.) est le prin-cipal objet de la séance du 11 mai 2015. Le préavis pré-

senté est également valable pour les

29 communes de Lausanne Région. Le Régional a déjà traité de la répartition du déficit, de la couverture des charges d’intérêts, d’amortissements et des frais de fonctionnement par Lausanne (60 %), Prilly (20 %) et Renens (20 %).

Le solde du déficit étant réparti entre les communes de Lausanne Région.

Parts de Paudex, Pully, Lutry et BelmontLa participation communale est cal-culée selon le nombre d’habitants, la valeur du point d’impôt, la qualité des transports publics entre la commune et le CIGM et l’existence de piscine publique dans la commune signataire.Acceptée à l’unanimité du Conseil, la participation de Paudex se monte à 15'883 frs à l’horizon 2019 (unique-ment patinoire) et à 25'100 frs à l’hori-zon 2022 (patinoires et piscines) sur un total de charges estimé à 11,8 mil-

lions (2022). Oui! Le Coq de Paudex a chaussé ses patins à glace et se prépare à nager quelques longueurs de bas-sin pour ce méga projet devisé à 200 millions de frs. Les parts des autres commune sont: pour Pully 309'700 frs, Lutry 212'100 frs et Belmont 62'200 frs.

Crédit d’étude pour 2 pontsA l’ordre du jour de ce même conseil, deux ouvrages d’art, propriété de Pully et de Paudex, qui sont sérieusement détériorés. Il s’agit du Pont sur la Pau-dèze, situé au Chemin du Port et du Pont situé également sur la Paudèze à la Route du Lac. Ces deux ponts né-cessitent un crédit d’étude avant leur

réfection. Les coûts de ce travail se montent à 70'000 frs pour le ch. Du Port et 28'000 frs pour le pont de la Rte du Lac. Ces frais seront partagés «fifty-fifty» entre Pully et Paudex. Avec un supplément de 15 % pour les impré-vus, cela représente pour Paudex un total de 56'350 frs, arrondi à 57'000 frs. Recommandé par les commissions ad hoc et Cofin, le crédit est voté à l’unanimité.Notons qu’il existe à Paudex un troi-sième pont qui enjambe La Paudèze: celui de la Route du Simplon. Situé sur l’axe fort des transports publics, ce pont est englobé dans l’étude des BHNS (Bus à Haut Niveau de Services).

La participation commu-nale est calculée selon le nombre d’habitants, la valeur du point d’impôt et l’existence de pis-cine publique dans la commune signataire.

La participation de Paudex aux charges d’exploitation du futur centre sportif de Malley se monte à 15’883 frs à l’horizon 2019 (uniquement patinoire) et à 25’100 frs à l’horizon 2022 (patinoires et piscines) sur un total de charges estimé à 11,8 millions (2022). DR

Guisan ou Bergier ?ARCHIVES VIVANTES

Un militaire historien, directeur scientifique du Centre d’Histoire et de Prospective Militaire (CHPM), Pierre Streit, et une politicienne, souvent impertinente, ancienne Pr de droit, Suzette Sandoz, ont écrit: «Rütli, une voie pour l’avenir 1940-2015».

R ütli part des 20 minutes de paroles que le Général Guisan a tenues le

25 juillet 1940 sur la colline du Rütli. Face à lui, ses commandants de corps d'armée, de divisions, de brigades, de régiments, de bataillons et de groupes. Le Chef du Bureau de presse du Quar-tier Général de l'Armée et un pho-tographe assisteront au rapport. En

dehors de ceux-ci, aucun journaliste, ni photographe, ne sont admis.La Suisse est alors encerclée par les puissances de l’Axe - Pacte tripartite du 27 septembre 1940 qui unit l'Alle-magne, l'Italie et le Japon. Le général appelle à la résistance incondition-nelle. Cependant, le Général ne se tient pas au discours écrit. Il s’écarte du texte initial et n’est pas enregistré. Ce qui donne libre cours à la controverse qui, 75 ans plus tard continue encore.

«Scandaleux Bergier»Entre-temps le rapport Bergier a fait les ravages que l’on sait et, bien que plus contesté encore que l’appel du Général Guisan, il s’inscrit lui aussi dans l’histoire. Franck Bridel a publié en 2009 «Pour en finir avec le rapport Bergier» qui donne un sacré coup de couteau dans la toile Bergier et déjà ex-pose les positions du général Guisan. Suzette Sandoz, elle, n’y va pas par

quatre chemins. Dans Rütli, elle parle du «scandaleux rapport Bergier, fruit empoisonné de la commission

d’experts qualifiés d’indépendants, qui permet de salir le passé récent»… Par contre, tant la professeure San-doz que l’historien Streit s’attachent à perpétuer l’histoire plutôt que de la déconstruire. nb

75 ans plus tard, la controverse continue au sujet du discours du général Guisan, comme l’expliquent les auteurs de ce livre. DR


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PUIDOUX Réuni le 20 mai pour sa première séance de l’année, le Conseil communal a accepté à l’unanimité d’al-louer un crédit de 1’256’000 frs pour le remplacement de collecteurs séparatifs dans la zone du Verney. Un inves-tissement conséquent, qui s’explique par l’importance des travaux, qui impliqueront notamment de creuser une tranchée de 4m de profon-deur. «Les collecteurs d’eaux usées et d’eaux claires, vieux d’un demi-siècle, sont dans un état de dégradation tel qu’il devenait nécessaire de faire quelque chose», relève Raymond Larpin, rapporteur de la Commission de gestion. A noter que l’accès à la dé-chetterie sera garanti pendant toute la durée des travaux. cp

Chers pompiers…

PUIDOUX Les intempéries ont donné du fil à retordre aux sapeurs-pompiers du SDIS Cœur-de-Lavaux qui ont totalisé pas moins de 46 inter-ventions entre le 2 et le 4 mai, alors même que la Cantonale battait son plein à Oron. «Mais ils sont tout de même parve-nus à participer au concours de la Fédération Vaudoise des Sapeurs-Pompiers (FVSP) et je pense que nous pouvons leur tirer notre chapeau», sourit le président du Conseil communal, Gérald Chappuis, à l’occasion de la séance du 20 mai. A noter aussi que les hommes du feu ont pu comp-ter sur le soutien des astreints de la Protection civile, qui ont manipulé quelque 15 tonnes de sable. cp

DR

Le repaire des Brigands deviendra un hôtel

MÉZIÈRES

Outre le maintien du café restaurant, la réhabilitation de l’Auberge communale, monument classé datant du XVIIIe siècle, prévoit sept chambres d’hôtel, trois appartements et des bureaux. Le chantier pour-rait démarrer en fin d’année.

Céline Amiguet

«Il y a un lien affectif entre les habitants et cette auberge, située au cœur du village, et classée aux

monuments et sites.» Philippe Python et Jean-Michel Sulmoni, du bureau d’architecture et urbanisme Ensemble SA, sont conscients de l’enjeu. Man-datés par la commune pour élaborer un projet de rénovation de l’Auberge communale, ils ont décidé de présen-ter au législatif ce 18 mai les diverses options retenues. «Il ne s’agit pour le moment que d’un avant-projet, donc des modifications sont encore possibles, mais nous pensons qu’il

est important d’informer le plénum à chaque étape, au vu de l’importance du bâtiment.»

Le projetRemise à la commune en 1808 par la famille de Watteville, famille patri-cienne de la ville de Berne, puis lieu de rencontres des Brigands du Jorat, l’Auberge communale est recensée en note 3 par la section des monuments et sites (SIPAL). «A ce niveau il est nécessaire de respecter l’enveloppe extérieure, afin de maintenir l’expres-sion architecturale. Notre projet se concentre donc sur l’aménagement intérieur», explique Philippe Python. Selon les souhaits de la Municipalité, l’Auberge accueillerait un café restau-rant, comme c’est le cas actuellement, mais aussi sept chambres d’hôtel de 21 à 24 m2, des activités tertiaires, ainsi que trois appartements, le tout sur une surface globale à aménager de 1575 m2.

Trois à six millionsLes élus ont plutôt bien accueilli le projet, même si certains ont douté de la pertinence de mettre les logements dans les combles, alors que d’autres se sont demandé si des chambres d’hôtel étaient vraiment nécessaires. «C’est une demande qui émane notamment du théâtre du Jorat, qui accueille

30'000 spectateurs par an, et cela peut être très rentable», a indiqué le syndic Patrice Guenat. En ce qui concerne le coût global du projet, tant la Munici-palité que les architectes ont refusé de donner un montant, alors que certains conseillers communaux ont estimé les travaux entre trois et six millions. «Tant que les soumissions ne sont pas

rentrées, nous ne pouvons rien divul-guer», a souligné Jean-Michel Sulmo-ni. Et le syndic de préciser: «Pour ce qui est du financement, nous avons déjà un fonds de réserve de deux millions, plus un autofinancement de plus de 700’000 frs. Pour le reste on devra recourir à l’emprunt. Mais avec la fusion en juillet 2016, il y aura peut-être des rentrées fiscales plus im-portantes.» Si tout se déroule comme prévu, un crédit de construction doit être soumis au Conseil en septembre. Et le chantier pourrait être lancé d’ici à la fin de l’année, pour une durée des travaux estimée à 18 mois.

Certains conseil-lers communaux ont estimé les travaux entre 3 et 6 millions.

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Employés communaux insultésVEVEY

Le syndic dénonce les menaces faites à certains employés de la voirie, à la fois dans la rue et sur les réseaux sociaux. En cause: la gestion des déchets.

Céline Amiguet

«En tant qu’em-ployeurs, nous sommes tenus de protéger nos sala-

riés qui s’efforcent de faire leur travail. Cette situation met à mal la santé psy-chique des gens touchés.» Le syndic de Vevey Laurent Ballif n’a pas hésité à prendre à témoin le Conseil commu-nal, ce 21 mai, afin d’exprimer le sou-tien de la Municipalité aux employés des espaces publics qui subissent me-naces et insultes. En cause: la situation complexe de la gestion des déchets que connaît la commune depuis l’en-

trée en vigueur de la taxe au sac, mais aussi la chute de l’arbre ayant griève-ment blessé une adolescente l’année passée à la gare. «Certains employés

ont été agressés verbalement. Un de nos cadres a même été menacé de mort», déplore l’édile.

Dérive sur les réseaux sociauxMais l’agressivité de certains Vevey-sans ne s’arrête pas à la rue. Beau-coup ont choisi les réseaux sociaux pour exprimer leur mécontentement.

Une situation que regrette fortement Marcel Martin, municipal des espaces publics. «On ne se rend pas compte à quel point cela peut être extrêmement destructeur. C’est tout simplement lâche.» Une dérive qui a touché jusqu’à certains élus du Conseil communal, ce que confirme Laurent Ballif: « Ils se sont laissés influencer et ont posté

à leur tour des commentaires déso-bligeants, notamment sur Facebook.» Contacté, le chef de la voirie Patrick Vaucher n’a pas souhaité témoigner. Toutefois, une source proche de la commune confirme que certains em-ployés envisagent de porter plainte. «S’ils le font, nous les soutiendrons», a rappelé le syndic.

La difficile gestion des déchets que connaît la commune suscite de l’agressivité de certains habitants. DR

«Un de nos cadres a même été menacé de mort»..L. Ballif, syndic

Un parking à vélo payant et vidéo surveilléVEVEY

Une vélostation de 2 étages avec 164 places, accès 24h/24 par carte électro-nique et contrôle par trois caméras sera créée à la gare. Investissement: 260'000 frs.

«P our favoriser l’accès à la gare CFF à vélo, il est aujourd’hui

indispensable de proposer un sta-tionnement sécurisé et adapté à ces véhicules.» Pour la Municipalité, la création d’une vélostation répond à un

réel besoin des usagers, et notamment des pendulaires, la situation actuelle montrant une saturation générale des parkings pour vélos donnant un accès direct aux quais.

Deux étagesLe projet, devisé à 259'300 frs, et réa-lisé en partenariat avec la Poste et les CFF, vise à installer un dispositif de stationnement pour vélos qui puisse offrir une protection notamment contre le vol et les intempéries. Située sur la plate-forme du quai côté Poste, la structure sera équipée d’une cloi-son grillagée et s’étendra sur une sur-face d’environ 300 m2. Elle disposera

d’une capacité d’environ 130 vélos, sur deux étages, ainsi que 34 deux-roues motorisés sur des places de parc. Un système de vidéosurveillance de trois caméras sera également mis en place. La vélostation sera équipée de deux passages contrôlés par carte électro-nique qui permettront un accès libre 24h/24, 7j/7. Les utilisateurs pourront choisir entre différents types d’abon-nements, dont notamment un men-suel à 15 frs pour les vélos et 22 frs pour les motos. En cas d’acceptation du Conseil communal, les travaux pour-raient débuter en septembre, pour une ouverture prévue courant octobre. ca

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Arrêter la drogue ne suffit pasVEVEY

Centre d’accueil à bas seuil des personnes concernées par les addictions ou la pré-carité, la Fondation AACTS a emménagé dans de nou-veaux locaux à proximité de la place Robin. L’occasion de faire le point sur son action contre la toxicomanie.

Sandra Giampetruzzi

Depuis 1976, Vevey possède une structure qui vient en aide aux personnes en situa-tion de précarité. L’Associa-

tion pour la Prévention et la Lutte

contre la Toxicomanie était appelée le Clodo parce que située au Clos d’Aubonne. Elle est devenue ensuite ACT (Association Communautaire et Toxicomanie), avant de se transformer en 2012 en Fondation AACTS (Addic-tion, action communautaire, travail social). Cette structure est l’un des

quatre centres d’accueil à bas seuil du canton de Vaud, avec Morges, Yver-don et Lausanne, orientés sur une aide médicale et sociale de base, sans visée d’abstinence. «Nous nous occupons des addictions au sens large du terme, que ce soit avec ou sans substance, précise Benjamin Ravinet, directeur de la Fondation AACTS. Nous abor-dons les problèmes sous un angle pragmatique, sans jugement aucun. Notre travail se situe en amont des structures de soins. C’est une étape importante pour donner du sens aux soins». Pendant très longtemps, le message dans les cas d’addiction était l’absti-nence. «On s’est rendu compte que c’était un peu plus compliqué que ça et qu’il ne s’agissait pas d’arrêter du jour au lendemain. Et arrêter de consom-mer ne résout pas la question du lien social», relève le directeur.

Lorsque le lien social est rompuLes clés de ce centre d’accueil sont le soutien, l’écoute et la mise à disposition de matériel stérile de consommation pour les personnes consommatrices. Un élément qui préoccupe souvent la popu-lation vivant aux alentours d’un tel lieu. «A Vevey, il n’y a pas de souci de maté-riel qui traine dans les rues et il n’y a pas de trafic à proximité de la structure. Depuis quelques années, une baisse de l’injection est constatée. Le voisinage a très bien accepté notre présence», sou-ligne le directeur. Jusqu’à 70 personnes

par jour sont accueillies dans les locaux situés à la Place Robin qui abritent une salle d’accueil et d’échanges, une salle de soins, des douches et machines à laver, ainsi que des bureaux d’entretien. Ce sont principalement des Veveysans qui le fréquentent, mais il est ouvert à toute la région. La précarité des personnes peut être due à plusieurs facteurs dont notamment la perte d’un emploi, l’absence d’activité pour des gens qui sont à l’AI, l’isolement. Les personnes qui ont un travail, mais qui n’arrivent pas à boucler les fins de

mois sont également touchées par la précarité et la rupture du lien social. En 2014, pas moins de 150 dossiers ont été traités par la Fondation AACTS qui travaille à 80% sur l’espace public avec deux travailleurs sociaux hors murs, mais qui est également active dans le domaine de la prévention en milieu scolaire et en milieu festif.

Plus d’infos sur www.aacts.ch

Les nouveaux locaux de la Fondation AACTS sont situés à proximité de la Place Robin. S. Giampetruzzi

«Nous abordons les pro-blèmes d’addictions sous un angle pragmatique, sans jugement aucun.»B. Ravinet, directeur d’AACTS

Gourmandises sur les quaisVEVEY

Le 31 mai, le premier Festival Quai des Gourmands pro-posera un parcours gas-tronomique et une table longue de 400 mètres sur le Quai Perdonnet pour déguster des mets préparés par des chefs et présenter des producteurs locaux.

D urant une journée, le quai Perdon-net de Vevey va se transformer

en table à ciel ouvert. La plus grande de Suisse. Longue de 400 mètres, elle présentera divers artisans et produc-teurs locaux. De quoi découvrir les ri-chesses du terroir. Ce nouveau festival est organisé par le Grand Hôtel du Lac et l’Hôtel des Trois Couronnes dans le but de promouvoir la richesse et la diversité du terroir gastronomique de la région.

Un parcours gourmand reliera aussi les deux établissements avec une halte au Musée de l’Alimentarium. Ce par-cours sera ponctué par 8 chefs notés au Guide Gault&Millau de la région ainsi que par des vignerons de Lavaux sélectionnés par le Meilleur sommelier de Suisse Gault&Millau 2015, Jérôme Aké. Les participants pourront dé-guster des mets préparés par les res-taurants Le Montagne à Chardonne, l’Auberge de la Veveyse à Saint-Légier, le Grand Hôtel du Lac, l’Hôtel des Trois Couronnes, le Café suisse à Bex, l’Auberge de l’Onde à Saint-Saphorin, l’Auberge du Raisin à Bex et l’Auberge communale à St-Légier. Le parcours se terminera au Musée de l’Alimentarium avec les desserts chocolatés de Géral-dine Müller Maras de Hauterive, cou-ronnée Swiss Chocolate Master 2015.

sgi

Infos complètes sur www.quai-des-gourmands.ch

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En

bre

f Aide à la formation

MONTREUX En 2007, la com-mune de Montreux recevait un don du défunt Theodor Kummer de 4 millions de frs destinés à couvrir les besoins sociaux. Cette somme a permis de créer le Fonds Kummer. Une partie du fonds a permis de réaliser la Maison de quartier Jaman 8 (photo). La moitié restante, c’est-à-dire 2 mios de francs serviront comme aide à la formation et au perfection-nement professionnels. Cette prestation s’adresse aux personnes qui ont besoin d’une nouvelle orientation professionnelle en raison de la conjoncture économique ou parce qu’elles n’ont pas pu s’adapter aux rapides changements technologiques. Infos et demandes sur www.commune-de-montreux.ch ou auprès des services sociaux au 021 962 78 30. sgi

Mérites

BLONAY – ST-LÉGIER La troisième édition des Mérites s’est déroulée le 8 mai à la Grande Salle de Cojonnex de Blonay. Après les discours des autorités, il a été procédé à la remise des diplômes et des mérites tant collectifs qu’indi-viduels. Parmi les lauréats, la FSG de Blonay, Championnes vaudoises à la Fête canto-nale de gymnastique à Bière aux barres asymétriques. Palmarès complet sur www.blonay.ch/merites et www.st-legier.ch/merites. lr

Collèges au soleilMONTREUX

L’Etablissement scolaire de Montreux Ouest pourrait jouer sa carte écologique en se parant de panneaux photovoltaïques. Un crédit d’étude de 85'000 frs a été demandé en vue de cette installation de 1’300 m2.

Sandra Giampetruzzi

Les toitures des bâtiments attisent de plus en plus les convoitises. La faute au ré-chauffement climatique et à la

volonté des communes de promouvoir les énergies renouvelables. La Tour-de-Peilz, Vevey et St-Légier se sont déjà engouffrées dans la brèche (voir encadré). Montreux, à son tour, réqui-sitionne les toitures de ses bâtiments publics dont notamment le Collège de Montreux-Ouest sur le site de Ram-bert. Le service des domaines et bâti-ments y planche depuis bientôt deux

ans. L’idée est d’implanter une impor-tante installation de panneaux photo-voltaïques de 1’300m2 sur les toitures du complexe scolaire et par la même occasion de procéder à un assainisse-ment énergétique de l’ancienne salle de gymnastique, dernière partie du complexe à ne pas avoir été rénovée.

Premier grand projetLes trois bâtiments du site scolaire de Rambert devraient accueillir pas moins de 840 modules photovoltaïques sur leurs toitures plates, orientées idéale-ment plein sud. Cette importante instal-lation pourrait produire annuellement 230'000 kWh, ce qui correspond à la

consommation de quelque 51 ménages. 50'000 kWh de cette production d’électri-cité, entièrement renouvelable, seraient consommés par les bâtiments in situ. Si le projet doit encore être étudié par le Conseil communal, plusieurs voix s’en réjouissent. Il s’agirait du premier grand projet énergétique sur la commune qui

porte le label Cité de l’Energie. Le clan UDC s’est d’ailleurs congratulé relevant que «les nombreux appels de l’UDC ont été entendus en matière d’énergie renou-velable», souligne le conseiller commu-nal René Chevalley.

Assainissement dans la fouléePar la même occasion et pour être cohérant avec la philosophie du déve-loppement durable, l’ancienne salle de gymnastique, ainsi que ses vestiaires, devraient être assainis, sachant que la construction date de 1988 et qu’elle n’a pas été rénovée depuis. Il est prévu d’y changer les vitrages, de remplacer les protections solaires, de mettre une iso-lation périphérique, de rénover les deux toitures et selon les nécessités d’adapter les installations techniques. Si le crédit d’étude de 85'000 frs est accepté, la de-mande du crédit de construction pour-rait tomber en octobre de cette année pour des travaux à réaliser de mars à août 2016.

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Cette installation pourrait couvrir la consommation annuelle de 51 ménages.

Autres bâtimentspublics équipés

La liste est non exhaustive, mais ces dernières années, plusieurs installations de panneaux photovoltaïques ont été érigées sur les toits des collèges, dont notamment le Collège des Mous-quetaires à La Tour-de-Peilz (production correspondant à la consommation de 37 ménages), Collège des Crosets et Collège Kratzer à Vevey (75 ménages), ainsi que le Collège de Clos-Bé-guin à St-Légier (34 ménages).

Les toitures des trois bâtiments du complexe scolaire de Montreux Ouest réquisitionnées pour promouvoir les énergies renouvelables. ©GoogleEarth

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Admirez la vue sur le Lac Léman depuis Prafandaz. DR

Les lapiez: des phénomènes géologiques de toute beauté, spécifiques à Leysin. DR

Leysin

Près de 150 kilomètres com-posent l’offre en matière de sentiers pédestres à Ley-

sin. Pas toujours évident de faire un choix dans une palette aussi large. Pour guider les randonneurs, Leysin Tourisme a planché cette année sur 9 nouveaux itinéraires à la découverte de la destination et de ses nombreux atouts. Un travail minutieux de plusieurs semaines, effectué par l’office en collaboration avec des marcheurs expérimentés du village et le soutien de la Com-mune. «Notre objectif était de sé-lectionner des sentiers qui mettent en valeur notre Station, mais aussi qui répondent à plusieurs niveaux de difficulté : facile, moyen et spor-tif», explique Florence Ramoni, collaboratrice à Leysin Tourisme et accompagnatrice en montagne. Destiné avant tout aux familles, un des sentiers au départ du centre sportif de la patinoire vous emmè-

nera ainsi à la rencontre des ani-maux: parc à biches, chèvrerie et manège en 50 minutes, tandis que l’itinéraire «Entre trois tours», beau-coup plus exigeant, vous fera passer par les lacs d’Aï, Mayen et Segray en quelque 4h45 de marche.

A la découverte des lapiezSi Leysin jouit d’un panorama excep-tionnel sur le Lac Léman, la plaine et les sommets environnants, ce n’est de loin pas l’un de ses seuls attraits. Les neuf balades recensées permet-tront notamment aux plus sportifs d’admirer des paysages calcaires et des phénomènes géologiques de toute beauté, à l’image des lapiez. «Visibles du coté des Truex, ces sur-faces de roche calcaire, creusées de trous et de rigoles, sont spécifiques à Leysin et moins connues du grand public, commente Florence Ramoni. Elles valent pourtant à elles seules le déplacement». Certains sentiers

vous guideront sur des terres plus empruntes de mystères. Autour du Lac Mayen, le visiteur s’en ira à la rencontre des fées de Leysin et de leurs grottes secrètes. A la Tour de Famelon, les marcheurs les plus expérimentés pourront quant à eux admirer un sphinx posé sur le som-met de la montagne. Une grande diversité de paysages complète ce tableau entre forêts, roches et vastes pâturages, sous oublier les restau-rants d’alpage et avec eux, la possi-bilité de déguster de nombreux pro-duits du terroir.

Ouverture dès la mi-juinLes 9 itinéraires seront ouverts dès la mi-juin selon conditions météo-

Leysin

Renseignements: Leysin Tourisme, 024 493 33 00, [email protected] ou sur www.leysin.ch

01 Informations communales XX au XX mois 2014 - N° 7XX

Quelque 150 kilomètres de sentiers pédestres at-tendent les amateurs de randonnées dès la mi-juin à Leysin. Pour les aider dans leur découverte, l’Office du Tourisme propose neuf itinéraires inédits.

L’été placé sous le signe de la nouveauté au Kuklos !Plusieurs nouveautés seront au programme du restaurant tournant le Kuklos à partir du 20 juin prochain. Exit le self-service. Pour davantage de convivialité, le service sera ef-fectué durant tout l’été à l’intérieur et en terrasse avec au menu une carte similaire à celle du restaurant tournant. Avis aux amateurs de produits du terroir, un brunch sera désormais organisé de 11h à 15h tous les dimanches par beau temps, sans inscriptions. Cet été, l’accent sera éga-lement mis sur les familles avec la création autour du site d’un parc animalier, lequel comprendra pas moins d’une dizaine d’espèces différentes : alpagas, moutons, chèvres, lapins, cailles, et poules notamment. Pour les enfants, un espace de jeu avec château gonflable sera aménagé à l’intérieur du bâtiment, en complément de la zone de loisirs extérieure déjà existante.

rologiques. Le balisage compren-dra le numéro et le nom de chaque parcours. L’Office du Tourisme met à disposition un plan qui comprend un descriptif des sentiers avec le niveau de difficulté, la distance, le dénivelé et le temps de marche. Avant de se lancer, il est toutefois recommandé de bien se renseigner sur les prévi-sions du temps, de porter un équipe-ment adéquat, de faire des haltes et de se désaltérer régulièrement.

L’Association Touristique Aigle-Leysin-Col des Mosses

Du 9 à Leysin !

17Informations communales27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

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Artisans locaux

Le 11 juin 2015 nos prochaines pages spéciales

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19Région Chablais27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

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Du provisoire pour loger les élèvesVILLENEUVE

Pour pouvoir accueillir serei-nement les nouveaux élèves, la commune va devoir ouvrir trois classes supplémen-taires dès la rentrée 2015. Un pavillon scolaire provisoire sera érigé sur le parking du Collège-Lac Nord. Coût de l’opération 385’000 frs.

Sandra Giampetruzzi

A Villeneuve, il manque des locaux scolaires. La problé-matique est récurrente, la faute à un développement

urbanistique considérable qui s’est installé depuis plusieurs années dans la région du bas-Chablais et notam-ment à Villeneuve. L’arrivée de nou-veaux habitants se traduit également par une augmentation d’enfants en âge de scolarité. Des solutions doivent

donc être trouvées pour répondre au mieux aux besoins de l’établissement primaire et secondaire de Villeneuve Haut-Lac.

Effectifs en hausseBien qu’un projet de collège intercom-munal soit en gestation, il faut d’ici là trouver des solutions provisoires. Et ce rapidement car plusieurs classes devront être ouvertes dès la rentrée 2015. L’effectif normal d’une classe se situe entre 18 et 20 élèves. Les projec-tions effectuées à ce jour montrent que trois volées seront en sureffectif dès la rentrée 2015-2016. Trois classes sup-plémentaires sont nécessaires pour répondre à la demande. Mais les bâti-ments existants manquent de place et déplacer les élèves dans d’autres établissements du cercle scolaire de Villeneuve, Rennaz, Noville, Roche et Chessel engendre des coûts non négligeables.

Une opportunité à saisirLa Municipalité a décidé de saisir une opportunité de la commune de Col-lombey-Muraz qui vendait un pavillon

scolaire en parfait état à un prix inté-ressant. Ce module comprend quatre classes réparties sur deux niveaux avec une cage d’escaliers centrale. Leur achat s’élève à 80’000 frs aux-quels il faudra ajouter les frais liés aux aménagements et à la mise en service. La Municipalité a ainsi demandé au Conseil communal un crédit global de 385’000 frs pour la mise en place de cet élément scolaire qui a l’avantage d’être une solution transitoire jusqu’à

la construction du futur collège inter-communal. Le crédit d’investissement a été accepté à l’unanimité par le

Conseil le 21 mai. Seul bémol reproché aux autorités, l’impact visuel négatif lié à l’emplacement du module.

Trois volées seront en sureffectif dès la rentrée 2015-2016.

Le pavillon provisoire sera installé sur ces places de parc devant le collège. R. Fux

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20 Région Chablais 27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

Les employés de Syngenta se mobilisentMONTHEY

Faisant suite à l’annonce de 116 suppressions de postes pour restructura-tion à l’horizon 2016, le personnel de l’entreprise chimique veut montrer aux dirigeants qu’il tient à sau-vegarder l’activité du site.

C oup de massue sur l’univers indus-triel chablaisien: l’entreprise agrochi-

mique bâloise Syngenta veut délocali-ser une partie de l’activité de Monthey (formulation-conditionnement), sup-primant ainsi 116 postes de travail sur 900 d’ici à fin 2016. «Chez l’ensemble du personnel, on sent de la frustration, de l’incompréhension et de l’inquiétude. Mais aussi de l’espoir», raconte Ngamiak Tazuila, employé dans le secteur concer-né. Un espoir insufflé par la direction lo-cale, relève le président de la commission

des travailleurs Stéphane Nicolin: «Elle est prête à tout mettre en œuvre pour préserver les emplois. Les engagements ont été gelés afin de requalifier dans les secteurs restants le personnel touché».

Appel à toute une régionLes commissions du personnel sou-haitent qu’aucun licenciement n’ait

lieu à cause de la restructuration, mais veulent aussi envoyer, ajoute Stéphane Nicolin, «un signal fort et positif» aux décideurs bâlois, par un rassemblement de soutien ce 27 mai: «Il faut que toute la région montre son attachement à

l’industrie», explique Blaise Carron, du syndicat Unia. But: obtenir la garantie du maintien du reste de l’activité à Monthey. Une première réponse des dirigeants de Syngenta est attendue début juin. vp

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«Les pétitionnaires nous ont rendu service»

GARE DE BEX

Les négociations s’accélèrent au sujet de l’amélioration des infrastructures de la gare. La pétition lancée par le groupe «Ouverture» en novembre dernier, munie de 2’800 pa-raphes, a sans doute contri-bué à l’avancée du dossier.

Valérie Passello

«Les premiers courriers entre la Municipalité et les CFF pour une mise à niveau des quais

et l’aménagement de rampes d’accès

datent de 2001. Un travail de fond est accompli depuis longtemps. Mais les pétitionnaires nous ont rendu service: le dossier de la gare de Bex est désormais passé sur le dessus de la pile», considère le syndic bellerin Pierre Rochat. Autour de la table: les CFF, la Municipalité de Bex, les Transports publics du Chablais (TPC), le canton de Vaud et l’Office fédé-ral des transports. Un projet est enfin à l’étude, portant sur trois volets: l’amé-nagement de la gare CFF, l’augmentation de la cadence des trains et l’accès facilité au futur Hôpital du Chablais à Rennaz.

Encore du travailLes bases sont posées, mais il reste «des divergences que la Municipalité va tenter d’aplanir», relève Pierre Rochat. D’abord, les TPC ont prévu la réfection des quais du BVB pour 2019-2020. Or, les CFF en-

trevoient le réaménagement de la gare de Bex à l’horizon 2020-2023. La commune tentera donc de persuader l’entreprise ferroviaire d’aligner ses travaux à ceux des TPC. À terme, la gare de Bex pourrait ressembler à celle d’Aigle dans sa confi-guration globale. Deuxième cheval de bataille: «Dès janvier 2016, le chantier Lausanne-Renens entraînera des per-turbations pour trois ans. À Bex, quatre trains par jour seront supprimés dans les deux sens. Nous allons nous battre pour obtenir un service de remplacement», ajoute l’élu.

Réactions mitigéesDu côté des pétitionnaires, si la question de l’accès au futur hôpital semble réglée, une certaine frustration se fait sentir: «les réponses apportées ne satisfont que très partiellement les attentes exprimées

par les usagers signataires», indiquent ces derniers. En cause: les délais «très longs» pour la mise en conformité des infrastructures et une éventuelle aug-mentation de la cadence des trains qui

ne sera étudiée qu’en 2030, sans garantie. Sur ce point, Pierre Rochat relativise: «Je suis déjà content que la gare de Bex n’ait pas été rayée de la carte; quand on vit à la campagne, on ne peut pas s’attendre aux mêmes services que dans une grande ville comme Bâle par exemple».

Les voyageurs qui prennent le train à Bex n’obtiendront pas une cadence à la demi-heure avant 2030 en tout cas. V. Passello

« Je suis déjà content que la gare de Bex n’ait pas été rayée de la carte ».P. Rochat, syndic de Bex

Stéphane Nicolin est clair: «Une absence de réaction de notre part pourrait être considérée par la direction comme une acceptation tacite» V. Passello


Nouvel impôt sur les successions

« Centraliser les recettes fiscales à la Confédération au détriment des communes, de leurs finances et de leur autonomie ? NON à un impôt fédéral sur les successions ! »

Laurent Wehrlisyndic de Montreux et député

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LES DÉVENS-SUR-BEX

L’association «à fleur de terre» accueille chaque se-maine des enfants dès 3 ans au cœur de la forêt. À terme, ses membres espèrent créer une école dans la nature.

Valérie Passello

Apprivoiser le terrain, trouver des solutions par soi-même, guetter les lutins et observer les changements de la forêt

au fil des saisons: telles sont quelques-unes des activités proposées par «à fleur de terre» aux Dévens-sur-Bex, depuis une dizaine d’années. Educa-trice de la petite enfance et respon-sable de l’association, Maya Berger es-time que le contact avec la nature doit être retrouvé: «La forêt est un milieu où tout est réuni pour développer la motricité, la mobilité, cultiver l’ima-gination, créer… C’est en vivant dans la nature que l’on apprend à l’aimer. Nous avons tous un peu perdu ce lien. Mais si certains enfants ont parfois quelques appréhensions au début, ils sont très vite fascinés et à l’aise». Chaque mercredi matin par tous les temps, une poignée d’enfants dès 3 ans se retrouve sur le «canapé forestier», une sorte de nid en branchages, pour

partager des moments de découverte et de jeux en forêt.

École…«buissonnière»Pour autant, ce rythme n’est pas as-sez soutenu pour développer un tra-

vail pédagogique approfondi, relève Maya Berger: «Nous rêvons d’ouvrir une école dans la nature, qui s’adres-serait aux petits jusqu’à environ 8 ans. Il nous faudrait une structure

en dur, mais nous serions dehors le plus souvent possible». Le projet n’est pas encore ficelé, mais la demande existe, assure l’éducatrice. Alternative à l’école traditionnelle, le processus d’apprentissage passerait par l’expéri-mentation avant l’intellectualisation, ajoute Maya Berger: «Il faut y aller par

étapes. D’abord, on habite son corps, on fait, on goûte, on touche…et dans un deuxième temps, on apprend naturellement».

Et si l’on apprenait en forêt?

Le processus d’appren-tissage passerait par l’expérimentation avant l’intellectualisation

En forêt, les enfants évoluent autour d’un canapé forestier en branchages. LDD.

La Nature célébrée en Suisse romande

Du 29 au 31 mai, «à fleur de terre» participe à la fête de la nature, qui se tient dans toute la Suisse romande. Le canapé forestier sera ouvert à tous les curieux le 31 mai de 13h à 16h. Au programme: visite du royaume et spectacle de marionnettes. Dans la zone de diffusion du Régional, on notera une découverte des oiseaux à Aigle, ainsi qu’autour des rigoles de Vionnaz. À Lausanne, de nom-breuses activités sont au menu, comme une fête printanière au Jardin botanique ou une rencontre avec le monde vivant du Léman.

Programme complet: www.fetedelanature.ch

AIGLE

Le directeur de l’école catholique du Chablais Philippe Commend part à la retraite et cède sa place à Philippe Luisier.

«Je suis fier de ce que j’ai accom-pli depuis mon arrivée en 2010.

En tant que petit-fils de capitaine de bateau sur le Léman, je peux com-parer cette expérience à la direction d’un navire. On est capitaine, mais l’on se rend compte que l’on n’est qu’un maillon de la chaîne: il y a la directrice adjointe, la secrétaire, le concierge, les 19 enseignants, les parents, les 160 élèves…». Ce n’est pas sans une pointe de nostalgie que Philippe Commend, 65 ans, lâche la barre de l’école catho-

lique du Chablais (ECC). Mais il est serein: il a trouvé «la bonne personne».

L’heureux élu est…Son successeur, Philippe Luisier, est actuellement enseignant dans une école privée sédunoise. Les deux semblent sur la même longueur d’ondes: «C’est un nouveau défi dans ma carrière. J’ai un peu d’appréhen-sion, mais Philippe Commend m’ap-porte beaucoup par son expérience. Je souhaite faire perdurer l’ECC le plus longtemps possible, dans la continuité et en défendant les valeurs contenues dans la charte de l’école: la tolérance, le respect et l’entraide. D’abord, il me faudra maintenir et consolider le cli-mat de confiance qui règne au sein de l’établissement. J’aurai les mois de juillet et d’août pour me fixer des objectifs plus précis», explique le futur

directeur. Philippe Commend pren-dra congé de son équipage lors de la cérémonie des promotions, le 25 juin.vp

L’école passe d’un Philippe à l’autre

C’est avec confiance que Philippe Commend (à d.) passe le témoin de l’ECC à Philippe Luisier VP

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À peine trois ans, mais déjà si grandPAYS-D’ENHAUT

Le 3e festival «au Pays des Enfants» se tiendra du 25 juillet au 2 août. Avec ses 180 animations, gratuites pour la plupart, l’événement est déjà considéré comme l’une des deux animations phares de la station, avec 18’000 visiteurs l’an passé.

Valérie Passello

«Malgré mon expé-rience dans le do-maine de l’événe-mentiel, jamais je

n’aurais cru que ce concept prendrait aussi bien, aussi rapidement», s’en-thousiasme Charles-André Ramseier, syndic de Château-d’Oex et président du comité d’organisation du festival «au Pays des Enfants». L’an dernier, 18’000 visiteurs ont été comptabili-sés, contre 15’000 en 2013. «Passer la barre des 20’000 personnes serait un objectif intéressant et nous avons lar-gement la capacité de les accueillir. Mais ce n’est pas une obsession: notre priorité est d’offrir une manifestation de qualité», ajoute le président. Étalé sur trois villages du Pays-d’Enhaut, le festival vise à faire le bonheur des têtes blondes par un programme éclec-tique et vivant. Pour chacun des sites, un thème a été choisi, décrit la direc-trice, Mary-Jo Rossier: «À Rossinière, l’accent sera mis sur la musique sous toutes ses formes. À Château-d’Oex, nous misons sur une ambiance festi-

val, avec contes, magie, marionnettes, etc… Enfin à Rougemont, place à l’uni-vers du cirque». La manifestation a lieu tous les jours du 25 juillet au 2 août

dès 10h30, avec nombre d’animations et spectacles, aussi bien en salle qu’en plein air. Parmi les têtes d’affiche des soirées, on notera la venue d’Henri Dès, de Voxset ou encore des percus-sionnistes déjantés des Fills Monkey.

Plus de 180 divertissementsLes différentes activités organisées, gratuites pour la plupart, constituent

sans doute l’un des points forts du festival. Cette année, les enfants pourront par exemple participer à un atelier cuisine au sommet de la Braye avec l’équipe du chef Benoît Violier. Apprivoiser des machines de chantier, s’essayer au découpage, parcourir la jungle pour récolter des bananes: 36 ateliers sont programmés -plusieurs jours de suite pour certains- ce qui permettra aux bouts de chou de choi-sir parmi plus de 180 divertissements. Selon le directeur de Pays-d’Enhaut Tourisme Frédéric Delachaux, «au Pays des Enfants» est l’un des deux moments forts de l’année, en miroir au Festival de Ballons. C’est une manière de nous différencier des autres des-tinations des Alpes vaudoises et un moteur de l’économie estivale».

Pour des zones de repos et de rencontresAIGLE

Un atelier participatif a réuni une cinquantaine d’habitants pour débattre sur plusieurs points de la refonte du centre-ville.

Aménagement, mobilité, station-nement, végétalisation et éclai-

rage: tels étaient les cinq thèmes mis en discussion lors du premier atelier participatif d’Aigle centre 2020, qui s’est tenu le 4 mars. Pas moins d’une cinquantaine d’Aiglons ont répondu à

l’appel. Trois groupes de travail ont été constitués et les participants ont pu donner leur point de vue et soumettre leurs idées. La Municipalité a tenu à al-ler de l’avant avec ces ateliers, même si le recours des opposants contre le vote d’Aigle Centre 2020 est encore pendant au niveau du Tribunal fédéral.

Convivialité et verdurePilote des ateliers, le professeur de la HEG Arc Neuchâtel Nicolas Babey a rendu son rapport: «Plusieurs propo-sitions répétées ont permis de dégager des demandes communes», établit ce dernier. Les citoyens ont émis le sou-

hait que les trottoirs soient supprimés afin de résoudre les problèmes d’ac-cessibilité et tous réclament des zones de repos et de rencontres, sous forme de bancs publics et de terrasses convi-viales. L’ensemble des participants a en outre mis l’accent sur l’importance de la végétalisation du centre-ville, comme un vecteur entre les diffé-rentes rues. Le thème de la mobilité a généré de nombreuses propositions, mais «sans dégager de lignes de force», ajoute Nicolas Babey dans son rapport. Les citoyens pourront encore s’expri-mer lors de prochains ateliers dont le programme reste encore à établir. vp

« Ce festival est une manière de nous diffé-rencier et un moteur de l’économie estivale »F. Delachaux, directeur de Pays-d’Enhaut Tourisme

Infos et réservations sur www.aupaysdesenfants.ch

Les enfants participent volontiers aux nombreux ateliers du festival. Au Pays des Enfants)

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Info tactiles

COLLOMBEY-MURAZ Le projet Agoris, qui soutient les communes dans leurs tâches d’accueil, d’intégration des migrants et de création ou maintien du lien social, innove. Une borne interactive a été ins-tallée le 29 avril à la Maison de commune de Collombey-Mu-raz. Les nouveaux arrivants y trouveront une foule d’informa-tions pratiques traduites en plus de vingt langues. Des bornes similaires seront installées à terme dans toutes les com-munes partenaires, soit: Aigle, Bex, Massongex, Monthey et Vouvry. Le site www.agoris.ch se veut complémentaire à celui des communes hôtes et redirige les intéressés vers les services communaux adéquats. vp

Adieux au ski

MORGINS Le 30 mai, le fan’s club du skieur Didier Défago (photo), morginois d’origine, organise une grande fête pour marquer la fin de sa carrière. Animations, jeux concours et joutes sportives sont au pro-gramme dès 16h, avant le repas, la partie officielle à 20h et un bal pour terminer la soirée. Infor-mations: www.morgins.ch vp

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«Seuls six des 34Etats membres del’OCDE prélèvent à lafois un impôt sur lafortune et un impôtsur les successions.Pour ne pas pénaliser encore da-vantage la Suisse dans le contexteinternational, il faut refuser lenouvel impôt fédéral surles successions.»Olivier Fellerconseiller national PLR /secrétaire général de laFédération romandeimmobilière

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conseiller national PLR /secrétaire général de la

www.nouvel-impot-sur-les-successions.ch

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Retraites Populaires prend de la hauteurCAISSE DE PENSION

La pierre s’avère un bon placement pour cette institu-tion dont le bilan flirte avec les 6 milliards. Seul bémol, une pénurie de terrains.

Nina Brissot

La seule tour s’érigeant sans polémique était justement celle qui accueillait le 19 mai la conférence de presse annuelle

de Retraites Populaires, «Les Balcons du Mont». Une construction de 128 nouveaux appartements et quelques commerces prochainement proposés à la location, vient renforcer le porte-feuille de cette institution, qui a pour maitre mot diversification. Les taux négatifs pesant sur l’économie forcent à diversifier les placements. La pierre est une bonne piste, d’ailleurs les ré-sultats 2014 affichent une hausse de 35 millions, soit 17,8% du total du bilan qui flirte avec les 6 milliards. Mais les terrains se font de plus en plus rares, a déploré Alain Lapaire, directeur de la division immobilier Retraites Po-pulaires (RP), qui traditionnellement réinvestit dans le pays de Vaud, mais se voit contraint de lorgner vers les cantons voisins pour de nouvelles constructions. Les prêts hypothécaires (492 millions) restent, malgré les taux bas, d’un bon rapport. Mais ce sont surtout les obligations tant en francs suisses qu’en monnaies étrangères, les obligations convertibles et les ac-tions qui gonflent le gâteau de RP. Par ailleurs, une gestion serrée a permis des frais généraux en décroissance. Et pour parer aux taux négatifs, les encaissements pour placements sont désormais plafonnés à 100'000 frs.En résultats, RP a obtenu son meilleur score de toute son histoire. L’encais-sement des primes s’élève à 773 mil-lions, les placements ont enregistré une performance de 6,6%. Le 2e pilier (un des 5 métiers de RP) a vu une forte croissance de + 11,7% alors que la moyenne nationale se situe à 1%. Le secteur assurance vie individuelle a encaissé 245 millions de primes

soit une progression de 2% par rap-port à 2013. Un nouveau produit, une épargne pour enfants alimentée par parents et grands-parents en vue d’un capital pour études a déjà enregistré 200 polices. Le comité affichait une belle satisfaction.

Nouveau présidentAvec en toile de fond un panorama s’étendant au Léman et aux Alpes, Philippe Doffey, Directeur général a présenté le président du Conseil d’administration Jean-Robert Yersin. Député au Grand Conseil entre 2002 et 2015 et à la présidence en 2011-2012,

ancien municipal à Echallens, Jean-Robert Yersin est entré au Conseil d’administration en 2004 et a assuré la présidence de 2006 à 2014. Il suc-cède à Jacqueline Maurer-Mayor qui s’est retirée au 31 décembre. Il a relevé son savoir-faire et sa disponibilité et assuré que la transition se fait dans la continuité. La vice-présidence est désormais assurée par la conseillère nationale Isabelle Moret. Le Conseil d’Etat qui offre une garantie jamais actionnée, est représenté par Pierre Yves Maillard.

Institution de droit public, Retraites Populaires a enregis-tré en 2014 le meilleur résultat de son histoire.

Conférence de presse dans le chantier de la tour Les Balcons du Mont. De g à d. Lorraine Clément, sous directrice, Philippe Doffey, directeur général, Jean-Robert Yersin, président de Conseil d’administration et Alain Lapaire, directeur de la division immobilier. N. Brissot

27Sports27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

Sports

26 27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

P U B

Une semaine en images

Age

nd

a Mai 2015

SAMEDI 30

Aigle-Champéry contre le cancerCYCLISME Une course cycliste chronométrée sera organisée en collaboration entre le cyclophile d’Aigle et la fondation FORCE en faveur de la recherche sur le cancer de l’enfant. L’événement parrainé par Daniel Atienza ral-liera Aigle à Champéry et débu-tera à 8h45 au Centre Mondial du Cyclisme. Cyclosportive Forcethon. Inscriptions CHF 40.- (repas de midi compris à Champéry).Samedi, 8h45. Plus d’informa-tions sur www.forcethon.ch

SAMEDI 30 ET DIMANCHE 31

Week-end de régates CULLY La 41e de la Coupe d’Argent et d’Avant se disputera tout le week-end dans la baie de Cully pour les 6.50m SI jauges classique et moderne. Le départ est fixé samedi à 13h. Apéritif et souper ouverts à tous au club house le soir (sur inscription).

SAMEDI 30.05 AU SAMEDI 18.07

La Coupe Davis exposéeVEVEY – MONTHEY Lourd de plus de 110 kg, le célèbre saladier d’argent sera exposé dans les centres Manor de la région. Après l’exploit réalisé par la Swiss Davis Cup Team en novembre dernier, une tournée du trophée vise à lever des fonds pour soutenir la relève tennistique suisse. Toute une série d’événements et d’en-traînements seront également organisés pour les plus jeunes. Samedi 30 mai, Centre Ma-nor Vevey. Samedi 18 juil-let, Centre Manor Monthey. www.les-centres-manor.ch.

CULLY Plus de 440 coureurs sont venus à bout des 3,6 km qui séparent les bords du Léman de la Tour de la Gourze. Nico-las Hartmann de Corsier (ici à l’image) et Maya Chollet l’emportent. J. Giraudeau

Me 20.05

LES DIABLERETS Le Rallye du Chablais a vu concourir plus de 80 participants lors d’épreuves de montagne et de plaine. Ici sur le parcours du col de la Croix (spéciales 3 + 5), la Mini John Cooper Works S2000 d’Urs Hunziker (D) du Lugano Racing Team. R. Fux

Ve 22.05

MONTHEY L’équipe de waterpolo du CENAMO (Cercle des Nageurs de Monthey, bonnets vert et jaune) remporte avec autorité son match retour contre Fribourg en 1ère ligue RSR sur le score de 17-9. R. Fux

Sa 23.05

MONTHEY Records battus à la Mon-they d’Illiez: 763 participants ont rallié Monthey à Val-d’Illiez et il n’aura fallu à César Costa que 39min 13 secondes pour réaliser le parcours. E. Claret

Sa 23.05

TRAMPOLINE

Les meilleurs athlètes sur trampoline du pays disputeront la finale du Championnat suisse le 30 mai à Villeneuve. Un avant-goût des grandes compéti-tions internationales à venir, Jeux Européens de Bakou et Championnats du monde de gymnastique de Glasgow.

Jonathan Corbillon

A la recherche d’une manifes-tation marquante pour son 125e anniversaire, la Gym Vil-leneuve ne pouvait espérer

mieux que cette finale du Champion-nat suisse de trampoline. Bien que la société ne compte pas dans ses rangs de gymnastes pratiquant cette disci-

pline, la salle de la Tronchenaz a fait pencher la balance en faveur de la cité du bout du lac: «Nous avions orga-nisé une demi-finale de championnat suisse en 2009 et tout s’était très bien déroulé. Notre dossier a donc passé sans grande difficulté, pour notre plus grand bonheur», se félicite Do-

minique Weber, président du comité d’organisation.

Objectif Rio 2016Mais cette année, le championnat suisse prend des allures de répétition générale. «Les finalistes qui se dispu-teront le titre à Villeneuve sont égale-

ment ceux qui ont le plus de chance de se qualifier pour les Jeux Européens de Bakou en juin. Et quelques mois plus tard, ils se retrouveront également aux Championnats du monde à Glasgow (24 octobre au 2 novembre), pour obte-nir une place parmi la délégation qui se rendra à Rio en août 2016 pour les

Spectacle en perspective à la salle de la Tronchenaz. C. Meylan

tant attendus Jeux Olympiques. Notre manifestation est donc leur premier grand rendez-vous.»Organiser un tel événement suppose dès lors de nombreuses contraintes. Son comité a d’ailleurs dû faire face à une importante exposition médiatique de par son lien direct avec la Fédé-ration suisse de gymnastique: «C’est complètement différent au niveau des médias et de l’image de la FSG. Nous

nous retrouvons sous son contrôle et devons tenir compte de ses sponsors et partenariats. Lorsqu’on se retrouve sous les projecteurs, il faut être irré-prochables dans l’organisation», confie le président du comité du 125e.

Organiser un tel événe-ment suppose de nom-breuses contraintes.

Programme et infos pratiques sur www.stv-fsg.ch/fr/

125 ans et une grande finale

Jimmy Raymond, le régional de l’étape

Né à Evian-les-Bains, en France, et fils de l’entraîneur national, Jimmy Raymond vit à Corseaux. Il sera le représentant de la Riviera à ces championnats suisses, en catégorie «Open Men»

Date de naissance: 24.07.1991

Profession: Assistant (50%) en ressources humaines à l’Office des curatelles et tutelles professionnelles de l’Etat de Vaud.

Discipline (gymnastique): Trampoline (discipline à part entière et sport olympique depuis l’année 2000 (J.O d’ Athènes)

Depuis quel âge: «Ayant un père entraîneur de trampoline, je peux presque dire que j’étais sur l’engin bien avant de savoir marcher. Concrètement, j’ai commencé la compétition à l’âge de 9 ans.»

Nombre d’entraînements: 15-20h par semaine. A Aigle, à l’UCI-CMC.

Meilleurs résultats: «J’ai participé au championnat suisse 2014 et j’ai terminé à la 2e place. » En international: «Champion d’Europe par équipe en 2006 et vice-champion d’Europe par équipe en 2008. Plusieurs fois champion de France dans les jeunes catégories. Suite à une blessure (2010) au genou et je n’ai plus fait de compétition pendant 3 ans. J’ai fait mon retour en Suisse dans un pays où l’on me connaît à peine. Je considère ce changement comme un nouveau départ dans ma carrière.»

Objectifs et attentes (championnat suisse): «Me faire plaisir et pouvoir me lâcher. Ainsi, je pourrai produire ce que je sais faire de mieux. En termes de résultat, gagner serait l’idéal bien sûr mais je ne suis pas le seul à vouloir monter sur la première marche.»

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La page qui ose

Pour se distinguer dans la vie et attirer les feux de la rampe sur soi, rien ne vaut une histoire en lien avec un animal. Pour exemple, les images du jeune san-glier réfugié dans une boutique pour enfants d’un centre commer-

cial d’Hong Kong semant une belle panique ont fait le tour du monde. Tout comme ces beaux escargots dont on se sert de la bave pour obtenir une peau lisse autour des rides. Le Ma-tin, grand ami des animaux, apporte tous les jours une nouvelle mondiale liée par exemple, au Carlin fripé qui fait fondre les internautes dans dif-férentes tenues ridicules, à tel chien que son maitre n’a pas pu sauver, à un alligator géant qui se promenait sur le green de Myakka pines en Floride… Autant de sujets interplanétaires sollici-tant de nombreux commentaires des lecteurs internautes.

Il y a le côté sombre aussi, comme ces vilaines corneilles qui s’abattent sur des agneaux, les tuent et mangent les yeux de leurs mamans. Ces vilains messieurs qui sont condamnés

pour avoir torturé des animaux. Ces inconscients qui veulent à tout prix un chien ou un lapin pour amuser les enfants et qui l’abandonnent en forêt ou pire le long de l’autoroute lors du départ en vacances. Ou la triste histoire de Monty, ce poisson rouge qu’on a dû opérer d’une tumeur à un œil et qui a perdu son œil….Enfin, il y a l’intelligence des ani-maux. La leur et celle qu’on leur prête. Et dans le genre, tout est permis. D’ail-leurs, il y a peu, assis à côté d’une reine, Oskar Frysinger assurait:

«Si les vaches pouvaient voter, elles voteraient UDC». Savoir que l’on remporte les élections grâce au troupeau, n’est-ce pas un peu vache?

Animalement vôtreMOTUS ET BOUCHE DÉCOUSUE, par Nina Brissot

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28 27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

Grande nouvelle: les Expositions Universelles existent toujours et les nations s’y ruent avec la même ardeur qu’autrefois. Celle de 2015 a pour thème l’alimentation (ce qui semble évident, au vu de la frénésie alimen-

taire qui s’est emparée des sociétés occiden-

tales). J’avoue que, pour

ma part, les Coupes du Monde, les

Biennales et les Expos Universelles me filent de l’urticaire. Ainsi, nous envoyons

tour à tour nos troupes de sportifs, de gouacheurs, d’installateurs, de chansonniers ou de maîtres ès sel et pommes séchées dans ces foires qui, se

voulant rassemblements des cultures, ne sont en fait qu’accumulations cocardières – cette fois-ci

sponsorisées par Coca-cola et McDonald.

Car si le pavillon suisse manque de saveur, celle-ci est à cher-cher dans l’ironie du sort voulant que l’eau, les pommes et le sel distribués parcimonieusement sur le stand helvétique se trouvent, de facto, financés par les deux géants américains de l’alimentation. Autant distribuer des cilices dans un bor-

del! Autant vendre des cures d’austérité dans une orgie sadienne! Entre les crétins qui boiront sagement notre flotte, croyant faire acte de civisme, les tremble-ments nationalistes de nos délégués à la culture et les magnats de l’industrie ali-mentaire qui se bidonnent, il y a en effet lieu d’établir de

piquantes connexions, des liens ne manquant pas de sel, des rapports épicés, bref, il y a de quoi assaisonner sa raclette – à l’instar de cette riante famille allemande d’origine chinoise qu’un journaliste du Temps se plaît à nous décrire. Dans le même article, on apprend tout de même qu’une manifesta-tion d’opposants a «dégénéré»: cela donne de l’espoir.

BIEN AU CONTRAIRE, par Quentin Mouron, écrivain

Les messes nationalistes et les pommes séchées

Autant distribuer des cilices dans un bordel!

Quentin Mouron réagit au thème proposé par Le Régional:Journée de la Suisse à l’expo de Milan: après les montres et les banques, ce sont le sel, le café, les pommes et l’eau qui de-viennent nos em-blèmes nationaux. Attention à la gueule de bois!

Chaque semaine une nouvelle planétaire liée à un animal nous est livrée en pâture à côté des morts de la guerre ou des éléments naturels.

Dan

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2927 mai au 3 juin 2015 - N° 757

Culture

De Fukushima à VeveyART CONTEMPORAIN

En octobre 2014, le collectif veveysan Einzweidrei s'est rendu à Kitakata au Japon pour participer à la 6e bien-nale d'art de Fukushima, intitulée «Chi Circulate» (énergie circulante). De retour de ce voyage in-tense, quatre membres du groupe présentent leurs travaux. A découvrir au Local d'Art Contemporain.Magaly Mavilia

«La situation à Fukushi-ma Daiichi est catas-trophique. Les trois cœurs fondus des

réacteurs ne sont pas encore préci-sément localisés et ne peuvent être extraits. La zone est extrêmement contaminée et l'accident est évalué à dix fois celui de Tchernobyl. Des millions de mètres cubes de terre et d'eau contaminée sont amassés sans solutions concrètes, à la merci des éléments naturels». C’est le triste constat du collectif Einzweidrei à son retour du Japon. «Nous sommes partis avec tous les a priori d’un Occidental sur les problèmes d’une catastrophe nucléaire, explique Melane Zumbrun-nen. Lorsque nous sommes arrivés, c’était un peu comme le problème lui-même: on ne voit rien, les gens

n’en parlent pas. Les Japonais étaient très étonnés de savoir que nous étions au courant, c’était perturbant, nous avions l’impression d’être plus infor-més que les habitants. C’est quelque chose de tabou, nous avons rencontré des artistes qui se sont fait censurer. Tout ce qui est lié au gouvernement et au grand public est étudié de très près et la censure est énorme».

Energie circulante«Lorsque nous avons été invités à cette biennale sur le thème du chi (éner-gie), nous avons fait le lien avec la centrale nucléaire, ce qui n’était pas forcément le cas des artistes japonais. Mais nous ne devions pas trop choquer pour rester dans la biennale, souligne Melane Zumbrunnen. Il s’agissait donc de travaux ambigus. Avec cette exposition, nous souhaitions faire un

échange avec la communauté japo-naise en Suisse pour voir s’ils ont un autre regard, c’est un peu une expo coup de poing en quatre jours pour échanger sur ce thème le temps d’un week-end».

Bientôt 10 ansLe collectif fêtera le 10e anniversaire de sa création l’an prochain et re-

cherche désespérément un lieu désaf-fecté pour y organiser une importante exposition. Ce genre d’endroits a tendance à dis-paraître, au grand regret du collectif qui a coutume d’y travailler. Comme ce fut le cas, en 2012, pour l’exposition apo-calypse (www.apo-calypse.ch) qui avait réuni plus d’une vingtaine d'artistes internationaux au sein de l'ancienne usine d'argenterie Béard, à Clarens, et avait accueilli plus de 4'000 visiteurs.

«C’est un peu une expo coup de poing».M. Zumbrunnen, collectif Eizweidrei, Vevey

Vevey,Local d’Art Contemporain Du 4 au 7 juin 2015. Samedi 6 juin: lecture d’extraits de «Underground», de Haruki Murakami. Parmi les neuf lecteurs interviendront les comédiens Louis-Charles Finger et Philippe Jaquier et le metteur-en-scène Bruno Boussagol.www.einzweidrei.info etwww.lacvevey.ch

Vendredi 29 mai, 20h15, Eglise du Sacré-Cœur, chemin de Beau-Rivage 3, (entre la Croix-d’Ouchy et le Collège de l’Elysée). 079 280 11 53

Trois siècles d’orgue... romantique

LAUSANNE

Programme copieux au prochain récital du Sacré-Cœur le 29 mai, de Mendelssohn à Balissat.

Pas assez connu, l’orgue de l’église du Sacré-Cœur, à Ouchy, est un bel ins-

trument romantique. Aussi le prochain récital de Mina Balissat est-il composé pour tirer parti de ses qualités particu-lières autant que de l’excellente acous-tique du lieu. De Mendelssohn à la der-nière œuvre de Jean Balissat, il couvrira trois siècles.En commençant par... une entrée: Intra-da de Sibelius - fraîcheur de l’atmosphère scandinave, beauté de la nature – suivie de Surusoitto, une musique funèbre nul-lement figée dans le désespoir mais pen-sive, «fluctuante comme un ruisseau», dixit l’organiste.

Qui poursuivra avec trois œuvres de son mari, décédé en 2007. Trois pièces pour orgue, qu’il composa pour elle en 2005. Sa toute dernière œuvre. Trois mou-vements: Prélude, une toccata, Récit, plus lent, et Burlesque, un mouvement humoristique où est repris le thème de la Ronde des pissenlits de la Fête des Vignerons de 1977. De Jean Balissat également, Traümerei, transcription d’une pièce pour fanfare puis pour orchestre à cordes, évoque «un petit rêve qui s’élève et retombe. Quand va-t-on se réveiller?» Enfin La Marche de Pâques de la Fête des Vignerons de 1977 a été transcrite pour orgue par Mina

Balissat sous le regard du compositeur.In nomine lucis de Giacinto Scelsi (1905-1988) a toute sa place au Sacré-Cœur: cette œuvre exige un orgue mécanique capable de faire surgir les sons de façon progressive, avec un effet de souffle. Mina Balissat terminera en remontant aux sources du romantisme, vers 1830, avec le Prélude et fugue en mi mineur, op 35 no1, de Mendelssohn. jp

Jean et Mina Balissat DR

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MOBILITÉ

En attendant le quartier idéal sans voitures, les places de parc allouées aux nouvelles constructions «ne corres-pondent pas à la réalité». Tel est le constat des promo-teurs immobiliers. Et si près de la moitié des ménages n’ont pas ou plus de véhi-cules, la majorité restante en possède souvent deux, voire trois. Le nombre de véhi-cules a en effet augmenté de 95% depuis les années 80.

Magaly Mavilia

«Il n’y a jamais assez de places de parc, il en faut en tout cas deux, voire plus par appartement.

Les besoins d’il y a 20 ans ne corres-pondent plus à la réalité», remarque l’architecte montheysan Jacques Ber-rut qui souligne que le problème est plus récurrent encore pour les anciens immeubles. «C’est un paramètre très important pour les locataires. Mainte-nant, les familles ont quasiment toutes deux véhicules».

11 places pour 30 appartementsPromoteur actif sur tout l’arc léma-nique, Rosario Boscacci, Attica Immo-bilier à Lausanne, doit composer avec des quotas insuffisants. «C’est la moi-tié de la réalité», remarque-t-il, citant en exemple un nouvel immeuble qu’il vient de construire à l’angle de l’ave-nue des Marronniers et du Jura, à Ve-vey, où le nombre de places accordé est de 10 pour 27 appartements. Idem sur une promotion à l’avenue de Morges, à Lausanne, où 11 places ont été allouées pour 30 appartements. «C’est un peu invraisemblable», lance le promoteur.

Encombrement de la place publiqueSe basant sur la loi cantonale, la plupart des communes appliquent la règle: une place de parc pour 100 m2 d’habitation dans les zones urbaines. «Lors de la demande de permis de construire, s’il n’y a pas assez de places, cela signifie qu’il y aura de nouvelles voitures sur les places publiques, relève le Service

de l’urbanisme de la ville d’Aigle. Si la demande comporte trop de cases de stationnement, c’est le service de la mobilité, ou l’ATE par exemple, qui empêche la délivrance du permis de construire. La tendance actuelle est de réaliser des parkings en sous-sol, pour dégager des espaces de qualité à l’extérieur. Cela a pour incidence une explosion du coût de construction».

Changer les habitudes? C’est vite ditVivre sans ou avec peu de voitures né-cessite de bonnes infrastructures et un changement des habitudes. Malgré les efforts de sensibilisation mis en place par les communes et les associations, le quidam peine à lâcher son volant. Des manifestations comme la Fugue

Chablaisienne (voir Le Régional 755) connaissent un énorme succès, mais lorsqu’il s’agit d’appliquer ces prin-cipes au quotidien, la donne change.

Exemple: le projet d’extension de la ligne de bus communal à Aigle est momentanément suspendu. En cause: «un déséquilibre entre le coût de l’offre et la demande», précise Francis Kaehr

du service technique. A Montreux, la Municipalité planche sur la création d’un réseau de vélos en libre-service reliant Vevey, La Tour-de-Peilz, Mon-treux, Veytaux et Villeneuve, en par-tenariat avec le réseau déjà existant à Vevey, où un service Bike and Rail est planifié, de même qu’une nouvelle offre de livraison à domicile par vélos-cargo Dring-Dring.

Vœux pieuxIl faut réduire nos émissions de CO2 et personne ne conteste cela. De plus en plus de villes sont labellisées Cité de l’énergie et sont en train de mettre en place des infrastructures pour inciter la population à changer ses habitudes. La notion d’éco-quartier fait son chemin, mais peu de projets

Quartiers sans voitures : utopie ou nécessité ?

Vivre sans ou avec peu de voitures nécessite de bonnes infrastruc-tures et un change-ment des habitudes.

Pour ce nouvel immeuble, réalisé par Attica Immobilier à l’avenue des Marronniers, à Ve-vey, seules 10 places ont été accordées pour 27 appartements. M. Mavilla

correspondent aux besoins effectifs d’une vie sans voiture: déchetterie intégrée dans le quartier et réseaux de transports efficients et à prix abor-dable avant tout. Pourtant, la réalité de la croissance du parc de véhicules dé-passe de loin la tendance écologique et il faudra encore de nombreuses années avant que les modes de vie ne changent. L’an dernier, quelque 5,8 millions de véhicules étaient im-matriculés en Suisse, dont 4,4 mil-lions de voitures. Dans sa dernière statistique 2014, la Confédération a relevé une augmentation de 95% des véhicules depuis 1980. Mais la voie du milieu se fraie un chemin puisque le nombre de motocycles a quintuplé durant la même période atteignant 0,7 million en 2014.

Quel est le but de cette plate-forme?

> Echanger des expériences et s’ins-pirer des quartiers où cela marche. Ce n’est pas un outil technique mais qui comprend des arguments et des exemples de projets qui fonc-tionnent, ainsi qu’un réseau, des adresses et un agenda de rencontres pour échanger les expériences.

N’est-ce pas un concept qui va à l’encontre des habitudes et des impéra-tifs de nos modes de vie?

>Je ne veux persuader personne de vivre comme moi, mais c’est un problème qui concerne presque la moitié des ménages. A Lausanne, 44% de ménages ne possèdent pas de voitures. C’est un chiffre encou-rageant. Il y a une très grande offre pour les gens avec voitures et juste rien pour la grande minorité des sans voitures.

Quels sont les arguments pour des quartiers sans ou avec peu de voitures?

>Aller dans le sens de la société à 2000 watts et donner les mêmes chances aux personnes qui n’ont pas

de véhicules. Leur offrir des infras-tructures qui permettent de vivre et de travailler sans voiture. Les habitants bénéficient d’une dimi-nution des nuisances liées au trafic à l’intérieur et à proximité du quar-tier d’habitation et d’une meilleure accessibilité.

Des villes sans voitures, est-ce le mode d’habiter vers lequel nous allons?

>Non, c’est une autre possibilité, une option supplémentaire, je ne suis pas l’ami des concepts, mais un ami de la liberté. Il faut avoir cette liberté aussi lorsque l’on vit sans voi-ture. Il y a encore très peu de projets qui vont dans ce sens. Trois actuel-lement en Suisse romande,

à ma connaissance, dont La Plaine du Loup, à Lausanne, qui sera un projet tout à fait représentatif d’une bonne pratique qui va dans le sens des quartiers à mobilité réduite. La question n’est pas de faire de la mission. Dans le passé, nous avons construit des villes sans places de parc. Après la 2e guerre mondiale, le nombre de voitures a explosé, et c’est la raison pour laquelle les lois ont changé et obligé la création de places de parc. Mais maintenant la réalité change à nouveau, une moi-tié des gens ne sont pas motorisés. La tendance s’inverse.

Le problème du tri des déchets et du transport de ces déchets pose un vrai problème sans voiture?

>Il faut avoir des conditions en adéquation avec le site. On ne peut effectivement pas seulement construire un tel projet lorsque les transports publics sont efficients. Il y a un ensemble d’infrastructures à mettre en place, en coopération avec les promoteurs, les gérances, les habitants et les pouvoirs publics.

« Près de la moitié des familles n’a pas de voitures »MOBILITÉ DOUCE Avec le projet «Plate-forme habitat à mobilité durable», l’ATE Association transports et environnement a créé un site web qui soutient les maîtres d’ouvrage et les communes dans la planification et la réalisation de quartiers d’habitation sans ou avec peu de voitures. Directeur de ce projet, Samuel Bernhard, prône la coopération entre promoteurs, gérances, habitants et pouvoirs publics.

L’apparition des vélos électriques favorise sans conteste l’usage de ce moyen de transports. www.bicy.fr

Plus d’infos sur www.habitat-mobilitedurable.ch/fr

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Défauts cachés, que faire ?Loi

Que peut faire un proprié-taire ou un locataire lorsqu’il s’aperçoit que son logement révèle des défauts qui n’ont pas été mentionnés lors de l’achat ou de la signature du bail? Quelle est la part de responsabilité de chacun et à quoi être attentif lors d’un achat ou de la location d’un bien? Eléments de réponses avec la Chambre vaudoise immobilière et l’Asloca.

Magaly Mavilia

Pour les propriétaires

Trois questions à Vanessa Grand-Pierre, juriste à la chambre vaudoise immobilière, Lausanne.

Le Régional: Quels sont les dé-fauts cachés les plus courants?

> CVI: On parle d’un défaut caché lorsqu’il ne pouvait être constaté à l’origine ni détecté par le nouvel acquéreur malgré une vérification diligente. Ce défaut se manifeste généralement uniquement après l’emménagement dans les locaux. Il s’agit notamment de nuisances sonores ou de défectuosité de l’iso-lation du bâtiment qui entraîne l’apparition d’humidité.

A quoi faut-il être attentif lors de l’achat d’un bien?

>CVI: Dans le cadre de l’achat d’un appartement en PPE par exemple, il faut connaître sa quote-part de propriété transférée (millièmes), prendre connaissance du règlement d’administration de la PPE ainsi que des PV des assemblées générales des dernières années. Il est égale-ment important de s’intéresser aux éventuelles garanties existantes en-vers les artisans et transférées par le vendeur à l’acheteur.

Y a-t-il un délai pour signaler ces défauts et comment procéder?

>CVI: Il faut savoir que les parties sont libres de fixer ou d’écarter une éventuelle garantie pour les défauts à charge du vendeur. Si rien n’est

prévu sur ce point, la loi parle d’une action en garantie de 5 ans pour les défauts du bâtiment, ceci dès le transfert du bien. Ce délai est de 10 ans si le défaut a été frau-duleusement caché par le vendeur. L’acheteur qui constate une défec-tuosité est tenu de faire un avis des défauts dans les plus brefs délais. Il est conseillé de le faire par cour-rier envoyé en recommandé. Par la suite, l’acheteur pourra demander une réduction du prix ou dans le cadre d’un défaut grave, la résolu-tion du contrat.

Pour les locataires

Trois questions à Maître François Zut-ter, Asloca

Le Régional: Quels sont les dé-fauts cachés les plus courants?

> Asloca: Le loyer, qui peut être contesté après 30 jours. Tout loca-taire a ce droit, mais il n’en n’est pas forcément informé. Normalement, le propriétaire est tenu de mention-ner l’ancien montant du loyer sur le bail et sur quelle base est fixé le nouveau loyer, c’est généralement là que les loyers augmentent de manière massive. Et c’est là que l’on peut obtenir les résultats les plus spectaculaires. Mais la plupart des locataires n’osent pas le faire par peur de perdre leur bail. Rien n’est plus faux, une fois le bail signé, le propriétaire ne pourra pas le résilier parce qu’une demande de baisse de loyer a été demandée. Les autres défauts sont souvent des nuisances de bruits, mais c’est au locataire de se renseigner. De même en ce qui concerne d’éventuelles construc-tions aux abords de l’appartement. Le locataire est encouragé à s’infor-

mer auprès de la commune. Pour des défauts comme les moisissures, fissures, papier peint qui se décolle, il faut les signaler immédiatement et par écrit.

A quoi faut-il être attentif lors de l’achat d’un bien?

>A: Le locataire est censé vérifier l’état de l’électroménager, de la che-minée, l’état des murs, des sols, etc.

Y a-t-il un délai pour signaler ces défauts et comment procéder?

>A: Il n’y a pas de délai fixé par loi, on dit immédiatement dès que cela a été remarqué. Il est conseillé de le faire par lettre recommandée, mais ce n’est pas indispensable.

Les défauts cachés ne se révèlent pas toujours lors de l’achat ou de l’état des lieux. Mais le locataire comme le propriétaire dispose d’un certain temps pour faire valoir ses droits. DR

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38 Devant l’objectif 27 mai au 3 juin 2015 - N° 757 39Devant l’objectif27 mai au 3 juin 2015 - N° 757

24 mai

Léman: Près de 3000 participants au 12e Cyclotour

Départ de Lausanne aux aurores, entre 6h et 7h30, les plus rapides en premier afin de limiter les dépassements le long du parcours, avec trois variantes pos-sibles: 180 km pour le tour du lac, 110 km pour Evian Lausanne et 60 km pour Genève Lausanne. Photos: Robert Fux

St-Saphorin, 6h39: le soleil n’est encore que promesse au-delà des montagnes Le château de Chillon, un sixième du parcours effectué.

Paysage de rêve, face aux Dents du midi.

Pont de la Porte-du-Scex, virement de bord: Genève c’est à droite...mais dans 107 km.

Alexi n’a pas échappé à la crevaison...

Evian: une aire de ravitaillement bienvenue, avec au service, François, l’un des 200 béné-voles du cyclotour.

Lausanne: à l’arrivée, l’institut «Masculin Cen-ter» proposait aux participants un massage très apprécié.

Après la course, repos, convivialité... et pose photo.

se développe et voit grand

Yanick Feusi est ce qu’on appelle un self-made man. A seule-ment 28 ans, le chef d’entreprise dirige à La Conversion une PME récemment passée en SA d’une douzaine de collabora-

teurs. Les défis ne font pas peur à ce jeune patron qui a pourtant débuté tout en bas de l’échelle. Il y a 7 ans, un CFC d’installateur électricien en poche, le jeune homme se lançait en tant qu’indé-pendant, avec pour seul local son garage à Lutry. Pendant deux ans, le chef d’entreprise se fait principalement un nom auprès des Lutryens. «Je les remercie d’ailleurs aujourd’hui, car c’est en grande partie grâce à eux que j’ai pu me développer!», souligne Yanick Feusi. Mais son travail étant vite reconnu dans la région, la clientèle afflue. Il décide alors d’engager trois personnes supplémentaires. Toutefois la petite équipe se retrouve vite à l’étroit dans le petit garage du jeune homme. Décision est donc prise de déménager à Savigny, avant de revenir définitivement à Lutry afin de se rappro-cher de sa clientèle.

Une entreprise polyvalente et dynamiqueDepuis, l’entreprise Feusi Electricité SA a continué sa belle ascen-sion. Elle a pris ses quartiers dans de nouveaux locaux de 250 m2 dans les hauts de Lutry, et a fait l’acquisition de plusieurs véhicules utilitaires. Aujourd’hui membre de plusieurs associations telles que l’Association cantonale vaudoise des Installateurs-Electriciens (ACVIE), d’Electrosuisse, ou de l’Association Suisse pour le contrôle électrique (ASCE), la société déploie ses activités dans beaucoup de domaines. Dépannages de Morges à Montreux, équipements élec-triques dans des bâtiments publics ou privés et à bord de bateaux, mais aussi installations de fibres optiques pour la télécommunica-tion ou encore pose de panneaux solaires, Feusi Electricité SA est une entreprise polyvalente.

PORTES OUVERTES«Nous avons également un département sécurité qui inter-vient dans la détection d’incendies, l’éclairage de secours, et les alarmes», explique Yanick Feusi. L’entreprise est aussi un organe de contrôle indépendant, apte en tant qu’expert à fournir un certificat de conformité aux installations qu’elle vérifie. Au bénéfice de plu-sieurs brevets, Yanick Feusi intervient enfin en tant que chef de pro-jet pour de futures installations, et forme des apprentis. Trois sont actuellement employés au sein de l’entreprise. «Je suis d’ailleurs expert pour les examens d’apprentissage!» sourit le chef d’entre-prise. Heureux de sa réussite, Yanick Feusi espère ne pas en rester là, mais en attendant il tient à remercier sa clientèle en organisant des portes ouvertes à son atelier

LE VENDREDI 26 JUIN L’APRÈS-MIDI ET LE 27 JUIN TOUTE LA JOURNÉE.

«Ce sera bien sûr ouvert à tous, à notre clientèle, mais aussi à toute personne intéressée à découvrir nos nouveaux locaux et notre équipe tout en partageant le verre de l’amitié et de bonnes gril-lades.»

LA CONVERSION Après avoir débuté seul il y a sept ans, Yanick Feusi est aujourd’hui à la tête d’une entreprise d’installation générale d’électricité reconnue qui emploie une douzaine de personnes et qui est récemment passée en société anonyme. Afin de fêter dignement l’événement, le public est invité à découvrir les locaux de la société lors des portes ouvertes les 26 et 27 juin prochain.

FEUSI ÉLECTRICITÉ SA

Rte de la Conversion 2711093 La Conversion

+41 21 791 36 36www.feusi-electricite.ch

La PME compte maintenant une douzaine d’employés. M. Hautier

Le local a une surface de 250 m2. L’entreprise s’y est installée il y a neuf mois. C. Amiguet

L’apprenti en 2e année Cyril Da Graca

contrôle son travail. C. Amiguet

Grâce à un travail de qualité, Yanick Feusi a rapi-dement pu développer son entreprise. M. Hautier

Publireportage


4127 mai au 3 juin 2015 - N° 757

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Oron

Savigny

CullyChexbres

PullyLausanne

Lutry

5

4

312

Agenda Lausanne-Lavaux-Oron

SAVIGNY La musique s’ouvre au public

5 SAMEDI 30.05 L’Ecole de Musique de Savigny-Forel et de Mézières ouvre ses portes aux petits mélomanes curieux. C’est le moment de

venir essayer les instruments et de rencontrer les professeurs! Mini-concerts d’élèves à 10h et 11h15. De 10h à 12h30, Complexe scolaire de Savigny, rte de Mollie-Margot 7, 1073 Savigny.• www.emsf.ch

L’agenda complet des manifestations sur www.leregional.ch

DR

LAUSANNE

Entre deux, mon corps balance

1 VENDREDI 29.05 Le 18 septembre 1984, Fabienne

Gluderer, 20 ans, a un accident de vélo et se retrouve hémiplé-gique. Dans son livre «Entre deux,mon corps balance». (Editions à la Carte), elle té-moigne et raconte comment la vie l’a acceptée, femme à une main, un pied-et-demi et une tête cabossée. Entrée libre, dès 15 ans. 18h30, Bibliothèque Entre-Bois, ch. d’Entre-Bois 10, 1018 Lausanne.• www.lausanne.ch/ bibliotheques• [email protected]• 021 315 69 18

Un Album

2 DU 4 AU 6.06 Le jeu du Qui est-ce? est un de ces pas-

sages obligés de l’enfance par lesquels l’esprit s’éveille et la curiosité s’aiguise. Présentant une galerie de personnages attachants et inoubliables, il nous apprend à accepter la dif-férence et à s’ouvrir à l’autre. Né d’une idée simple, le Qui est-ce? a rapidement dépassé son auteur, Matt Mattel, qui n’était pas conscient de la ré-volution pédagogique qu’allait constituer sa création. En ef-fet, peut-il y avoir chose plus complexe à définir que l’iden-tité? Peut-elle se résumer à une simple accumulation de caractéristiques physiques objectives? L’enfant apprend

vite que non, parfois même à ses dépens. Une pièce mise en scène par Laetitia Dosch. Je, sa 19h / ve 20h30, Théâtre Arse-nic, Rue de Genève 57, 1004 Lausanne.• www.arsenic.ch• [email protected]• 021 625 11 36

LUTRY

Messe solennelle

3 SAMEDI 30.05 Le Choeur HEP interprète la Petite

Messe solennelle de Rossini sous la direction de Julien La-loux. 20h30, Temple de Lutry, Pl. du Temple 3, 1095 Lutry.

CHEXBRES

Impro d’Âne

4 VENDREDI 29.05 Un maître du jeu dirige le

spectacle. Les comédiens ne respectant pas les règles de conduite se retrouvent punis et subissent des contraintes ardues en portant le bonnet d’âne le temps d’une improvisation. Les qualités de ces ar-tistes peuvent également être saluées avec un smiley leur offrant une récompense artistique. 20h, Caveau du Coeur d’Or, Rue du Bourg 22, Chexbres.• www.coeurdor.ch• [email protected]

42 N° 757

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Agenda Riviera Châtel-St-Denis

La Tour-de-Peilz

VeveyLes Paccots

Montreux

25

1

43St-Légier

CHÂTEL-ST-DENIS Michael Jones en guest star

5 DU 3 AU 4.06 Guitariste de Jean-Jacques Goldman

et auteur compositeur recon-nu, Michael Jones partage sa musique avec son public. Entre «Les Enfoirés» et sa tournée mondiale, il sera à l’Univers@lle pour un concert unique, reprenant à la fois ses compositions mais aussi ses plus grands succès avec Carole Fre-dericks et Jean-Jacques Goldman. Le plus populaire des guitaristes Gallois fera également l’honneur de partager et transmettre son expérience et son savoir musical lors d’un Master Class à l’Univers@lle au lendemain de son concert. Tous les guitaristes sont invités à prendre leur instrument et à venir échanger avec l’artiste au gré de leurs envies. Me à 19h30, jeu de 10h à 11h, Univers@lle Châtel-St-Denis.• www.bussardmusicacademy.ch • [email protected]• 079 541 00 41


MONTREUX

Le top du volley féminin

1 JUSQU’AU 31.05 Pour sa 30e édition, le Montreux

Volley Masters accueille à nouveau huit des meilleures équipes féminines du monde, dont la Chine, le Japon, l’Ita-lie, trois formations classées dans le top 5 de la hiérarchie mondiale. Salle omnisports du Pierrier.• www.volleymasters.ch

LES PACCOTS

De la fleur à l’elixir

2 DU 30.05 AU 2.06 Pour ce séminaire de 4 jours,

nous demandons toujours à la vie, à la nature, d’être géné-reuses avec nous! Nous ins-tallerons notre salle de cours dans la nature et rencontre-rons chaque jour de nouvelles fleurs. Herborisation, balades, découverte, observation, phi-losophie nous accompagne-ront pour un voyage hors du temps. Nous apprendrons à nous centrer, à observer, à écouter, à reproduire, à nous mettre en lien avec le végé-tal, la nature, les éléments. Nous aborderons des notions de botanique, travaillerons sur notre approche intuitive, sur notre ressenti. Séminaire résidentiel du samedi matin au mardi soir.

• www.en-pleine-nature. blogspot.ch• [email protected]• 079 318 01 39

VEVEY

Abstraction

3 JUSQU’AU 4.06 Des artistes de l’ARVA de dif-

férents horizons s’expriment par leurs créations sur l’abs-traction. Oubliez les conven-tions et venez découvrir une exposition haute en couleur et en imagination. ARVA, Rue d’Italie 12, 1800 Vevey.• www.arva.ch

ST-LÉGIER

Michel Galabru sur la Riviera

4 SAMEDI 30.05 C’est à partir de 3 textes originaux

d’Alphonse Daudet «revisi-tés» par Marcel Pagnol qu’est conçue cette lecture spectacle.

Michel Galabru y incarne tour à tour les 3 personnages cen-traux et prête sa verve et sa faconde à ces 3 contes pleins de saveur et de truculence méridionale. Avec aussi: Jean

Galabru, Nadine Capri et Phi-lippe Sablayrolles. 20h30, Grande-Salle, St-Légier.• www.st-legier-animation.ch• developpement.stlegier@ bluewin.ch

DR

DR

tél. 021 967 20 20gardencentre-bronnimann.ch

dkarlen.com

Ouvert tous les dimanches de mai de 09h00 à 17h00.

En mai, fais ce

qu’il te plaît !

4327 mai au 3 juin 2015 - N° 757

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Le BouveretSt-Gingolph

Aigle

Bex

MontheyChampéry

Leysin

Les Mosses

Le Sepey

Villars-sur-Ollon

Lavey

Chateau-d’Œx

Rougemont

Les Diablerets

Villeneuve

St-Maurice

3

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1

2

Agenda Chablais

VILLENEUVE

Jeunes virtuoses

1 DIMANCHE 31.05 Lauréat de nombreux concours

internationaux dont le tout récent Schubert Wettbewerb 2015 de Graz, le quatuor à cordes Belenus est composé de Serina Pfenniger et Anne Battegay (violons), Esther Fritzsche (alto) et Jonas Vischi (violoncelle). Cette jeune et talentueuse forma-tion suisse, également fina-liste du concours de musique de chambre du Pour-Cent culturel Migros, vous inter-prétera Beethoven, Schnittke et Dvorak. Ce concert sera d’ailleurs retransmis en di-rect sur les ondes d’Espace 2. Du talent et de la virtuosité à ne pas manquer à l’église St-Paul de Villeneuve! 17h • www.lesconcertsdeville- neuve.ch

• info@lesconcertsdeville- neuve.ch• 021 968 15 66

BEX

Cours d’informatique

2 DU 2 AU 11.06 Pro Senec-tute Vaud organise des ini-

tiations à l’utilisation de l’ordi-nateur portable et d’Internet en adéquation avec les besoins des seniors. Accompagnés par des formateurs retraités, les aînés peuvent découvrir l’informatique à leur rythme ou élargir leurs connaissances dans ce domaine. De 13h45 à 16h45, SeMo Chablais, Rte de Vannel 10, 1880 Bex.• [email protected] senectute.ch• 079 917 61 27

ST-MAURICE

Sur son 31

3 DIMANCHE 31.05 Pour ce dimanche après-midi,

Labouche qui rit vous invite à venir en famille participer à des ateliers, maquillage, crêpes, concerts avec L’ironie du Son et Sirop de la rue. 13h, Labouche qui rit; route canto-nale 5, 1890 Saint-Maurice.• http://www.lironieduson.ch• [email protected]• 0041 799 48 05 11

CHAMPÉRY Maxi-Rires festival

4 DU 2 AU 7.06 Le festival international contribuera une nouvelle fois à faire de Champéry un lieu où le rire semble se conserver aussi bien

qu’un trésor enfoui sous les glaces. Avec, entre autres, Laurent Gerra, Michel Boujenah (photo), Frédéric Recrosio, Roland Magdane, Caroline Vigneaux, Voca People ou encore Cuche et Barbezat. Horaire détaillé sur www.maxi-rires.ch. Palladium de Champéry.• [email protected]


R. Corlouer

DR

83e Festival des Musiques du Bas-ValaisVouvry, 29-31 mai 201583e Festival des Musiques du Bas-ValaisVouvry, 29-31 mai 2015

Swiss ArmyBig Bandpour la 1ère fois dans le Chablais !

Sa 30.05

Programme détaillé, billetterie pour la Soirée de Gala - Swiss Army Big Band : www.festival2015.ch


CENTRE-MANOR-VEVEY.CH

CONCOURS

Gagnez des billets

pour la finale de

l’Open de Gstaad!

DAVIS CUP TROPHY ON TOUR

SAMEDI 30 MAI DE 9H À 17H Découvrez le trophée et jouez au tennis avec des professionnels!

télécharger l'édition n°757 au format pdf

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