technologie le lne, une référence mondiale en métrologie

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ISSN – 1 240-5 868 DOSSIER LES POSSIBILITÉS DE DÉVELOPPEMENT À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Le LNE, une référence mondiale en métrologie TECHNOLOGIE Des partenariats avec les entreprises UNIVERSITÉ N° 33 JUIN/JUILLET/AOÛT 2003 Président-directeur-général de Saipem s.a. L’INVITÉ Jacques Léost Jacques Léost LE MAGAZINE DE LA VIE EN SOCIÉTÉS À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES LE MAGAZINE DE LA VIE EN SOCIÉTÉS À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES LES POSSIBILITÉS DE DÉVELOPPEMENT À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Le LNE, une référence mondiale en métrologie TECHNOLOGIE Des partenariats avec les entreprises

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ISSN

– 12

40-5

868

DOSSIER

LES POSSIBILITÉS DE DÉVELOPPEMENTÀ SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

Le LNE, une référence mondiale en métrologie

TECHNOLOGIE

Des partenariats avec les entreprises

UNIVERSITÉ

N° 33 JUIN/JUILLET/AOÛT 2003

Président-directeur-général de Saipem s.a.

L’INVITÉ

Jacques LéostJacques LéostLE MAGAZINE DE LA VIE EN SOCIÉTÉS À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINESLE MAGAZINE DE LA VIE EN SOCIÉTÉS À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

LES POSSIBILITÉS DE DÉVELOPPEMENTÀ SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

Le LNE, une référence mondiale en métrologie

TECHNOLOGIE

Des partenariats avec les entreprises

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Page 2: TECHNOLOGIE Le LNE, une référence mondiale en métrologie

É D I T O R I A LS O M M A I R E

4 A C T U S V I L L E

8 L ’ I N V I T É

1 2 U N I V E R S I T É

1 4 A C T U S E N T R E P R I S E S

2 0 D O S S I E R

2 4 B I E N V E N U E

2 6 E M P L O I

2 9 A U T O P ô L E

3 0 P R O J E C T E U R

3 3 S Q Y N E T

3 7 T E C H N O

4 1 I M M O B I L I E R L O G E M E N T S

4 3 E S S A I

4 4 C U L T U R E

4 6 C O N T A C T S

SQY ENTREPRISESÉdité par : SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines2, avenue des IV Pavés du Roy – BP 4678185 Saint-Quentin-en-Yvelines cedexTél. : 01 39 44 80 80

Directeur de la publication : Yves Macheboeuf

Directeur de la rédaction : Laurent Riéra

Rédactrice en chef : Christiane Facomprez

Secrétaire de rédaction : Isabelle Dubosq-Suffit

Régie publicitaire : Direction de la Communication du SANTél. : 01 39 44 81 01

Réalisation : KR Plus [23119]- Tél. : 01 44 83 85 50

Photogravure et impression : Aramis Tél. : 01 55 21 20 87

Ont collaboré à ce numéro : Jean-Luc Goudet, SylvainReisser, Eric Leforestier, Arnaud de la Pommeraye.

Crédits photos : photothèque SAN (S. Joubert – C. Lauté –J. - D.Bonnaud) – Adesium, ASO, CD Training, Danisco, DDE desYvelines, Europcar, Lancia, Christian Lauté, LNE, MitelNetworks, Musée de la ville, Nemoptic, Olitec, Renault,Rodenstock, S2A, Saipem s.a, SAN, Théâtre de SQY, UVSQ.

N° ISSN 1240-5868

L e 31 décembre 2002, l’opération

d’intérêt national qui a permis la

création de la ville nouvelle de Saint-

Quentin-en-Yvelines prenait

officiellement fin. Le 1er janvier 2003,

toutes les compétences assumées jusqu’alors par l’Etablissement

public d’aménagement (EPA) revenaient aux élus du Syndicat

d’agglomération nouvelle (SAN).

Ce tournant dans l’histoire de notre agglomération,

nous avons voulu le négocier en douceur avec l’ensemble

de nos partenaires. Il était essentiel que vous, investisseurs,

promoteurs, chefs d’entreprises et salariés conserviez

les mêmes repères et les mêmes interlocuteurs.

C’est la raison pour laquelle d’anciens collaborateurs

de l’EPA travaillent désormais au sein du SAN dans

les domaines du développement, de l’aménagement,

de la programmation urbaine et du secteur financier.

Ce premier numéro du SQY Entreprises édité par le SAN

est un autre symbole de cette continuité. Ce magazine

est un outil reconnu et apprécié par le monde de l’entreprise.

Il permet de prendre le pouls de notre économie et de faire

circuler l’information. Vous verrez, à travers les pages

qui suivent, que le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines

reste attractif, innovant et porteur d’avenir pour ses entreprises

et pour les habitants qui y vivent et qui y travaillent.

Notre ambition est de vous permettre de prospérer

à Saint-Quentin-en-Yvelines, ce qui crée ainsi notre richesse.

Cette mutualisation des intérêts et des moyens a toujours

fait la force de notre agglomération. Pour les entreprises,

Saint-Quentin-en-Yvelines a été et demeure un bon choix.

Robert Cadalbert,

Président du SAN,

Maire adjoint de Guyancourt,

Conseiller régional d’Ile-de-France

3

ROBERT CADALBERT

Saint-Quentin-en-Yvelines, le bon choix

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RUBRIQUE RÉALISÉE PAR ÉRIC LE FORESTIERA C T U S V I L L E

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Extension

Centre commercial régional une nouvelle dimension

Le Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN)crée une direction générale adjointe pour mener à bien ses nouvel les missions d’aménageur et de développeur.

Suite au transfert de compétences del’Etablissement Public d’Aménagement versle SAN en matière d’aménagement et de développement, le syndicatintercommunal se dote d’une nouvelledirection générale adjointe de l’aménagement

et du développement. Roland Jullienne,auparavant directeur technique à l’EPA, enest le responsable. Cette DGA comprendnotamment une nouvelle direction dudéveloppement, placée sous la responsabilitéde Monique Noyer, qui occupait des fonctionsidentiques au sein de l’EPA. Monique Noyer est secondée par FrançoisGhestem, également issu de l’EPA, qui vaassurer le développement de l’habitat. Anne Laurence et son service Actions

économiques et emploi, déjà en fonctionau SAN, va assurer le développementéconomique au sein de la nouvelle direction. La direction de l’urbanisme et de laprogrammation, placée sous la responsabilitéde Danièle Gardrat, s’étoffe dans le domainede l’aménagement avec le recrutementd’architectes urbanistes et d’urbanistes. Cette direction crée également un pôle degestion du patrimoine foncier et immobilier.CONTACTS: 01 39 44 80 80

P our mieux faire comprendrela nouvelle dimension prise

par le centre commercial régional,Roland Jullienne, directeur généraladjoint de l’aménagement et dudéveloppement au SAN, utilise unemétaphore sportive « C’est comme sinous montions de ligue 2 en ligue 1 »,explique- t-il. Au terme de l’opération

de construction et de réaménagementdu quartier Saint-Quentin, fin 2004,le centre affichera une surface commerciale de près de 100 000 m2.Sur 40 000 m2, La Fiesta apporteraune nouvelle dimension de loisir,avec des enseignes comme Virgin ouGo Sport, avec un multiplexe de 16 salles de cinéma, mais aussi, etsurtout, avec de nombreuses boutiquesde petite et moyenne surface, un

type de commerce propre à dynamiserle centre. Fin 2004, on en comptera200, dont une vingtaine actuellementen commercialisation (5 000 m2 autotal) sur l’allée du Centre.« Nous avons choisi de faire remonterle commerce au niveau des rues pourque le public puisse mieux identifierle centre » souligne Roland Jullienne.La Fiesta sera visible des différentesvoies d’accès automobiles et ferro-viaires. Environ 5 000 places de parking seront également disponiblesfin 2004. Réalisé dans le cadre del’opération Fiesta, le nouveau parkingBièvre, en bordure de l’avenue des Prés, disposera de 1 100 placesréparties sur trois niveaux en sous-terrain, huit niveaux aériens, et sera accessible à partir de la placeGeorges Pompidou. « Pour les piétons,nous allons créer des aménagementsspécifiques aux abords des voies de La Fiesta », ajoute Roland Jullienne. À terme, les deux pôles du centrecommercial, Fiesta et Carrefour, serontreliés par une voie piétonne situéesous la place Georges-Pompidou. Dans un souci d’équilibre entre surface commerciale et habitat, le cœur de ville sera doté de 130logements (Le Central Square) enaccession à la propriété. Un squareurbain de 3 500 m2 sera construit au-dessus de la dalle de l’hypermarchéCarrefour, au croisement de l’avenueEiffel et de la rue Joël-le-Theule. ■

Avec l’achèvement ducomplexe La Fiesta, Saint-Quentin-en-Yveliness’affirme comme un pôlecommercial majeur del’ouest parisien.

SAN : CRÉATION D’UNE DGA AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT

Le complexe La Fiesta en 2004.

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Musée de la ville

Golf

Le patrimoine s’ouvre aux entreprises

«N otre ambition en termede dotation est de

devenir d’ici quatre ans le tournoi européen numéro deux derrière l’Openbritannique », explique Claude Gilbert,directeur délégué des événements golfd’Amaury Sport Organisation (ASO),nouvel organisateur de l’Open deFrance et organisateur d’événementsmajeurs comme le Tour de France. Cerendez-vous sportif a lieu au Golf

national de Saint-Quentin-en-Yvelinesdu 26 au 29 juin. « La période est propice du point de vue du calendriersportif et la qualité du parcours estremarquable », précise Claude Gilbert.Le montant de la dotation de l’épreuve,qui la situe actuellement à la huitièmeplace au niveau européen, va passerde 2 millions d’euros en 2002 à 4millions d’ici 2006. Cette année, les prix attribués aux 70meilleurs joueurs de l’épreuve sont de 2,5 millions d’euros. Le vainqueurrecevra un chèque de 416 600 euros.Pour la première fois, l’Open estouvert aux 50 premiers golfeurs duclassement mondial. « Les meilleursinternationaux qui n’appartiennent pasau circuit européen n’auront donc plus

besoin d’une invitation pour s’inscrire ».L’ASO et la Fédération française degolf ont décidé que l’Open de Franceserait désormais chaque année disputéau Golf national de Saint-Quentin. « La Fédération française veut faire duGolf national un centre d’entraînementau même titre que Clairefontaine pourle football. Un programme de travauxqui devrait s’achever en 2005, est prévudans ce sens », conclut Claude Gilbert. Un dernier mot pour les entreprisesqui désireraient être associées à l’événement, d’une manière ou d’uneautre : contactez Valérie Silberstein au 01 41 33 11 22 ■

CONTACTS : www.opendefrance.fr

Lieu de mémoire, le Musée de la ville semet aussi à la disposition des entreprises.

«Nous sommes un outilde mémoire au service

des entreprises qui ont un intérêt àvaloriser le patrimoine du territoiresur lequel elles travaillent », expliqueJulie Guiyot-Corteville, directrice du Musée de la ville et présidente de la Fédération des écomusées etmusées de société. « Nous avons déjà collaboré en ce sens avec le Technocentre Renault, dont lesnouveaux arrivants ont pu bénéficierde visites guidées de la ville nouvelle »,ajoute-t-elle. Une opération qui peut

se renouveler à la demande. Créé en1977, l’écomusée de Saint-Quentin-en-Yvelines (750 m2) s’est installé fin2002 sous l’escalier du Théâtre, aucœur de la ville, et porte maintenantle nom de Musée de la ville. Photos,films, archives sonores et écrites... il renferme une collection de plus de10 000 objets et documents originauxqui peuvent s’avérer très utiles pourla communication interne ou externedes entreprises implantées à Saint-Quentin-en-Yvelines. « Nous sommeségalement prêts à organiser des visites

dans les entreprises de la ville,notamment dans le cadre desJournées du patrimoine. Le grandpublic en est friand », explique JulieGuiyot-Corteville. Sachez aussi que le Musée de la villea demandé le label « Ville d’art etd’histoire » décerné par le ministèrede la Culture et de la Communication.« Si notre démarche aboutit, ce que nous espérons, nous serons la première ville nouvelle à l’obtenir »,conclut la directrice. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

Nouvel organisateur,changement de date,augmentation de la dotation... l’Open de France de golf,qui se déroule à Saint-Quentin-en-Yvelines,du 26 au 29 juin veut jouer les premiers rôles en Europe.

L’OPEN DE FRANCE affiche ses ambitions européennes

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A C T U S V I L L E

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Paris-Brest-Paris

Saint-Quentin-en-Yvelines,royaume de la petite reine

1225 ! C’est le nombre de kilomètres que vontdevoir parcourir les 4000cyclotouristes du quinzièmeParis-Brest-Paris, du 17 au22 août prochain. Comme il y a quatre ans SQY est la ville- phare de l’événement.

P our la quatrième fois, Saint-Quentin-en-Yvelines accueille

le prologue, le départ et l’arrivée dela célèbre randonnée cycliste Paris-Brest-Paris. « Il ne s’agit pas d’unecourse, mais d’une randonnée », précisePierre Théobald, président de l’AudaxClub Parisien, organisateur de lamanifestation. Mieux vaut quandmême avoir de bons mollets : avantde pouvoir s’engager, les cyclotouristes,obligatoirement licenciés dans un club,devront passer quatre brevets surdes distances de 200 à 600 kilomètres.Pour boucler les 1225 kilomètres du Paris-Brest-Paris, ils disposerontd’un délai horaire maximum de 90heures. Pas moins de vingt-trois nationalitésdifférentes participeront à l’événement,avec une moyenne d’âge de cinquanteans. « En 1999, le concurrent le plus âgéavait 75 ans, et il a terminé l’épreuve »,souligne Pierre Théobald. Ouvert à

tous, le prologue (29 kilomètres) sedéroulera le 18 août et traversera lessept communes de la ville nouvelle. Saint-Quentin-en-Yvelines a vouluassocier ses habitants, et plus particulièrement les jeunes, à l’évé-nement. Destinée aux écoles primaireset centres de loisirs, une mallettepédagogique déclinée sur le thèmedu vélo et du Paris-Brest-Paris permetaux élèves d’aborder l’histoire, la géographie, l’anatomie, le fonctionne-ment du vélo, la sécurité routière, les mathématiques ou l’anglais. Lesenfants peuvent d’ores et déjà se mettredans l’ambiance avec le jeu de société Paris-Brest-Paris 2003, créépar la société Edisign en partenariatavec le SAN, l’Audax Club et laFédération française de cyclotourisme.De nombreuses animations sont prévues. ■

CONTACTS : www.audax-club-parisien.comwww.san-sqy.fr/parisbrestparis

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RN 286

Concours

Institut Pierre-Simon-Laplace :le concours d’architecture est lancéLe lauréat du concoursd’architecture de l’institutPierre-Simon-Laplace(IPSL) sera connu enseptembre prochain.

«L a phase qui consiste àélargir, construire ou

reconstruire les six ponts s’achèverad’ici la fin de l’année », expliqueVinkata Bezavada, chef de subdivi-sion grands travaux au sein du service déplacement, infrastructurede la DDE des Yvelines, en chargede l’élargissement de la RN 286. Cet élargissement concerne une distan-ce de 8 kilomètres, entre l’échangeurde Saint-Quentin à l’ouest de l’Épi d’Oret l’échangeur de Versailles- centre àl’est du pont Colbert. « Nous rentronsdésormais dans la phase précise d’élargissement de la chaussée », ajouteVinkata Bezavada. Les travaux vont s’étaler jusqu’en

avril 2005. « La durée peut semblerlongue mais elle se justifie par le fait que nous allons maintenir la circulation à deux fois deux voies pendant les travaux, sauf,ponctuellement, la nuit ». La première partie de l’élargissement,qui va se poursuivre jusqu’à l’étéprochain, débute aux sorties deSaint-Quentin-en-Yvelines et de l’Épid’Or, où les glissières métalliques sur le terre plein central vont êtredémolies et le corps de chausséereconstitué. Une plaquette d’information proposantun point précis sur l’avancement destravaux sera prochainement disponibleà la DDE de Versailles. ■

«N ous avons lancé leconcours en avril et

le choix définitif de l’architecte seraeffectué en septembre », expliqueOlivier Franck, ingénieur en chef chargé de l’opération institut Pierre-Simon-Laplace auprès du conseilrégional (maître d’œuvre de l’ouvragedans le cadre d’un contrat de planÉtat/Région). Il ajoute : « La fin desétudes est prévue pour mai 2004.Après consultation des entreprises,les travaux débuteront fin 2004 pours’achever mi-2006 ». Fédération de six laboratoires duCentre national de recherche scienti-fiques (CNRS) spécialisés dans lessciences de l’environnement terrestre

et planétaire, l’IPSL va implanterdeux de ses unités sur le site de l’an-cienne ferme de Troux, à Guyancourt.Ce sont le Centre d’études terrestres etplanétaires (CETP) et le Centre d’aé-ronomie (CA). À terme, 300 cher-cheurs, personnels administratifs et« doctorants » travailleront au sein delocaux de 8 800 m2 de surface utile et12 700 m2 de surface hors œuvrenette. L’institut Pierre-Simon-Laplaceprépare d’ores et déjà son arrivée enville nouvelle : en novembre dernier,ses services administratifs (4 personnes,dont le futur directeur Jean Jouzel)ont rejoint le bâtiment d’Alembert del’université de Versailles-Saint-Quentin-enYvelines. ■

Le passage de la RN 286 à deux fois trois voies va faciliter l’accès à la ville nouvelle.

L’élargissement de la chaussée se poursuit

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L ’ I N V I T É

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PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTIANE FACOMPREZ

Leader dans l’ingénierie et les sSAIPEM gère s

Nommé P.D.G. de SaipemS.A. en novembre 2002,Jacques Léost connaît bien le secteur pétrolier pour yavoir travaillé tout au long de sa vie active. Il nous parleici de l’entreprise qu’il dirige,depuis que Bouygues a revendu sa filiale BouyguesOffshore au groupe italienSaipem, de la situation dansson secteur d’activité et des projets sur lesquels iltravaille. Interview.

SQY Entreprises :Vous étiez à la tête de BouyguesOffshore, vous êtes aujourd’hui P.D.G. de Saipem S.A.sans avoir changé de bureau. Parlez-nous d’abord duchangement de nom de cette grande entreprise quevous dirigez.Jacques Léost : Ce changement de nom est entré dansles faits en octobre dernier. En juillet 2002, le groupeBouygues avait cédé sa participation dans BouyguesOffshore au groupe italien Saipem S.p.A. (filiale de ENI).Notre entreprise a donc été intégrée au sein de SaipemS.p.A. et nous avons pris le nom de Saipem S.A.J’ajouterai que le montage réalisé par le biais de cetteacquisition est particulièrement intelligent. Alors queSaipem S.A. était une société très pointue en constructionet installation, Bouygues Offshore était plutôt spécialiséeen ingénierie, ce qui donne aujourd’hui un caractère toutà fait complémentaire à notre groupe et nous a permis deparfaire notre offre globale de services.

Comment se présente aujourd’hui le mode defonctionnement du groupe Saipem ?L’intégration a entraîné l’organisation de notre groupe ensix « business units » supportées par des services partagés.

Trois business units sont dirigées depuis Milan (le forage,l’offshore et le leasing de FPSO) et les trois autres le sontdepuis Paris (l’onshore, le gaz liquéfié et la maintenance).

Pouvez-vous préciser ?Je dirai que nos clients sont essentiellement les grandescompagnies pétrolières. Nous travaillons pour elles dèsqu’elles ont trouvé des nappes de pétrole. Une fois cettephase de prospection terminée, nous entrons en jeu.Nous sommes présents sur toute la chaîne de valeur quiva du développement de technologies nouvelles, en passant par l’ingénierie et la construction, jusqu’à l’opération et la maintenance des installations que nousréalisons, à savoir : des plates-formes, des unités flottantesde production et de stockage (FSPO), des liaisons entrele fond de l’eau et la surface, des pipelines, des terminauxde stockage… Nous sommes également présents sur lemarché du gaz liquéfié, notamment au travers de notrefiliale Technigaz, un des acteurs majeurs de ce secteur.

Votre zone d’activité est donc mondiale...Nous travaillons là où l’on trouve du pétrole, et doncassez peu en Europe. En revanche, nous sommes très

Entretien avec JacquesLéost, président-directeur-général de Saipem S.A.

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s services pétroliers,e sa croissance

« Nos clients sont essentiellement les grandes compagnies pétrolières. »

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présents en Afrique, en Russie et dans les pays bordantla mer Caspienne, mais nous intervenons aussi dans legolfe du Mexique et au Moyen-Orient.

Pourquoi avoir choisi Saint-Quentin-en-Yvelines pourgérer ces activités planétaires ?Dans un premier temps, le choix était logique et pratique :Bouygues Offshore s’est installé près du groupe Bouygues.Aujourd’hui, ce choix n’est pas remis en cause, car la villenouvelle offre aux entreprises et à leurs employés de nombreux services, des liaisons ferroviaires et routièresfaciles et rapides avec Paris, des prix intéressants... Nous ysommes donc bien.

Saipem S.A. est donc installée dans l’immeuble »Énergies », au Pas-du-Lac, mais vous disposezégalement d’autres sites dans la ville nouvelle...Effectivement, nos activités sont réparties entre quatresites différents, l’immeuble « Énergies » étant le principal,puisque 1500 personnes y travaillent sur un total de 2 300personnes à Saint-Quentin-en-Yvelines. J’ajouterai quenous comptons aussi d’autres établissements en France,et notamment des directions régionales de maintenancesituées auprès des clients pour lesquels nous intervenons,comme par exemple à Saint-Nazaire, Pau, Marseille,Lyon, en Normandie, et en Ile-de-France.

La cission de votre entreprise avec le groupe Bouyguesest-elle totale ?Depuis juillet dernier et la vente de Bouygues Offshore,

oui. Mais nous pourrons travailler ensemble lorsque desopportunités se présenteront, si un projet commun a dusens. Actuellement, nous travaillons d’ailleurs avec legroupe Bouygues à Saint-Domingue sur un projet maritimeet en Égypte sur des réservoirs cryogéniques.

Comment se porte le secteur pétrolier aujourd’hui ? La situation nouvelle en Irak risque-t-elle de poserproblème ?Peut-être, mais dans le secteur pétrolier, nous constatonsque nos clients continuent à investir. Reste à voir si cesinvestissements vont ralentir, et à quel rythme. De plus, il ya aujourd’hui deux zones géographiques très prometteuses :l’Afrique, d’une part, et la Russie et les pays émanant del’ancienne URSS, d’autre part.Concernant l’Afrique, deux ou trois pays sont très porteurs,bien que le pétrole y soit en grande profondeur : l’Angola,le Nigeria et la Guinée-Bissau. Dans ces pays, la situationest stable et l’industrie pétrolière protégée, d’où la possibilitépour un groupe comme le nôtre d’y maintenir ses positions.En Russie et dans les pays nés de l’éclatement de l’URSS,beaucoup de choses sont à faire. Nous avons une bonneconnaissance de ces pays, - notamment de l’Azerbaïdjan etdu Kazakhstan -, ce qui est un gros avantage par rapport ànos concurrents et nous devons faire en sorte de conservercet avantage.Dans le reste du monde, je dirai que nous sommes présentsau Moyen-Orient, mais que cette zone est moins importantepour nous, que nous sommes aussi présents dans le golfedu Mexique, et que nous regardons vers la Chine.

Deux zones très prometteuses, l’Afrique et la Russie.

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Cette croissance va-t-elle de pairavec des embauches ?Nous avons embauché à un rythmesoutenu au cours des dernièresannées et nous continueronsd’embaucher, même si ce rythmen’est plus le même. Nous proposonsà nos collaborateurs d’évoluer dans des métiers techniques etpassionnants avec une forte composante innovation et debâtir, s’ils le souhaitent, une carrière internationale.Les candidats doivent savoir quedeux critères sont majeurs à nosyeux : la mobilité et la maîtrised’une ou deux langues étrangères, notamment l’anglais.Plus globalement, je dirai que nos portes sont ouvertesaux personnes compétentes et dynamiques.

Concernant la pérennité de votre activité,quel jugement portez-vous sur les réserves pétrolières mondiales ?Elles sont encore très importantes et nous considéronsavoir une visibilité convenable pour au moins les vingtprochaines années. Même si certaines zones sont diffici-les d’accès, les progrès de la technologie permettentaujourd’hui d’exploiter ces réserves, souvent situées dansles grandes profondeurs.Qui plus est, le gaz est une énergie en pleine croissance.Alors qu’il en existe de vastes réserves dans le monde, lesconsommateurs sont maintenant attirés par cette énergie« propre ». Le marché du gaz est donc important et nousespérons bien profiter de ce boom de la demande,comme nous l’avons déjà fait avec des contrats signés enEspagne et en Égypte.

Quel est le savoir-faire de Saipem dans le secteur du gaz ?Je vous donnerai un exemple : il s’agit de notre projet « Blue Stream », en mer Noire. Le gaz est produit enRussie et doit être transporté vers la Turquie au traversd’un pipeline rigide de 400 km de long situé à 2 200 mètresde profondeur d’eau que nous avons réalisé et installéavec nos barges, une première mondiale ! Il s’agit d’ungigantesque projet dont la réalisation représente uneavancée technologique majeure pour le secteur.

Saipem conduit-elle seule des travaux de cette ampleur ?Bien souvent, les très gros projets sont réalisés en joint-ventures ou en consortium. Nous travaillons alors parfoisavec certains de nos concurrents comme, par exemple,Technip, Stolt Offshore ou certaines sociétés japonaises.

Pour une entreprise comme la vôtre, la recherche est capitale. Combien de personnes employez-vous en recherche et développement ?Pour nous, la recherche et l’innovation constituent effectivement le nerf de la guerre. Nous avons toujours àrésoudre des problèmes complexes comme, par exemple,la production pétrolière en grande profondeur, - soit sous

plus de 1 000 mètres d’eau. C’estpourquoi une centaine de personnesenviron travaillent au sein dugroupe Saipem dans ce secteur,dont environ la moitié à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Les problèmes rencontrés sur les gisements sont-ils tous les mêmes ?Non seulement ils ne sont pas les mêmes, mais à chaque projetcorrespond une nouvelle solution,un nouveau développement. Ces solutions toujours différentes et innovantes varient selon la

profondeur d’eau, la distance à faire parcourir au pétrole,les conditions de l’extraction, la qualité du pétrole... Desdonnées qui ne sont jamais identiques. Pour l’Angola, par exemple, nous avons réalisé la plus grosse unité flottante de production et de stockage du monde, le FPSO Girassol. Il s’agit d’une plate-forme flottante auxdimensions exceptionnelles : elle mesure 60 mètres de large, 300 mètres de long et 100 mètres de haut ! Ellepermet de stocker le pétrole extrait à plus de 1 350 m de profondeur d’eau.

L’exercice de vos métiers ne va pas sans risques...En effet, nous n’assumons jamais la responsabilité d’unprojet sans en avoir analysé scrupuleusement les risques.Nous étudions le risque-pays, la solvabilité du client, la probabilité de réalisation du projet, les conditions techniques et financières… Nous rassemblons sur chaquedossier tout un ensemble de données qui, heureusementpour nous, atténuent grandement le risque d’échec.

Saipem occupe six étages et 30 000 m2 de l’immeubleneuf Énergies, à Montigny-le-Bretonneux. De vastesespaces, du verre, du bois, de la lumière, de la verdure...Cet environnement fonctionnel et très modernecorrespond-il à l’image que vous voulez donner del’entreprise que vous dirigez ?Oui, tout à fait, mais pour mieux le comprendre, faisonsun petit retour en arrière. L’histoire de ce siège remonteà l’automne 1999, après que nous avons racheté la sociétéd’ingénierie Sofresid, basée à la Défense. Il paraissaitalors important de regrouper les équipes de BouyguesOffshore et de Sofresid au sein d’un même site. Étantinstallé à Saint-Quentin depuis plus de quinze ans, noussouhaitions y rester. C’est ainsi qu’est apparu le projet duPas-du-Lac.Aujourd’hui, Énergies trouve encore plus sa raison d’êtresuite à la nouvelle organisation du groupe Saipem. Les 1 500 collaborateurs peuvent travailler dans un cadredessiné à la mesure de notre société. Si le dynamisme, lamodernité et la transparence caractérisent cet ensemblearchitectural, sa modularité reste le qualificatif le plusadapté car il reflète notre organisation résolument centrée autour des projets. « Énergies » est donc un fabuleuxoutil de travail qui, je n’en doute pas, nous permettra depoursuivre notre développement. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

En grande profondeur,des problèmes complexes à résoudre

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RUBRIQUE RÉALISÉE PAR ARNAUD DE LA POMMERAYE

UVSQ

Élue présidente de l’université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) en novembre 2002, Sylvie Faucheux entend développer des partenariats avec les entreprises du territoire pour répondre à leurs attentes en matière d’emploi et de formation. Elle nous livre la primeur des nouveaux diplômes de formationcontinue pour les salariés des entreprises saint-quentinoises.

D epuis sa création, l’UVSQ a travaillé de façon très ouverte

avec le monde socio-économiquelocal. Des formations ont, par exem-ple, rapidement été mises sur piedavec la chambre de commerce etd’industrie de Versailles (CCIV)autour de la parfumerie, avec lacréation d’un DESS puis de mastèreset de licences professionnelles (LST).Depuis, les actions et les partenariatsavec le monde de l’entreprise se sontétendus dans plusieurs directions,comme la recherche, les stages/emplois, la formation continue…

SQY Entreprises : Les entreprisesviennent-elles vous voir pour créerune filière ou un diplômeparticuliers ?Sylvie Faucheux : Oui, de façon trèsrégulière, par le biais de la formationcontinue. Nous répondons à leursattentes dans la mesure de nos capacités, en créant des diplômesd’université. Par exemple, les chimistesde l’université ont élaboré avec lespartenaires industriels, un diplôme

d’université relatif la parfumerie,diplôme qui a revêtu, par la suite, uncaractère national. Sur le pôle du Montois (IUT), il est question de créer un pôle technologique en mécatronique qui intéresse lesconstructeurs et équipementiersautomobiles. Leurs demandes portaientsur la recherche comme sur la formation. Autre exemple : nousallons créer avec la CCIV un systèmede licences professionnelles paralternance autour de « la responsabilitésociale des entreprises ».

En matière de recherche, votredomaine de prédilection, quellesvont être vos actions ?Les laboratoires de gestion, d’économieet de sociologie de Saint-Quentinont régulièrement des contrats derecherche avec des entreprises de la ville nouvelle, comme Renault, EDF, Gaz de France. Beaucoup dethésards reçoivent des bourses dedoctorat payées par les entreprisespour réaliser leur doctorat à mi-tempsà l’université et dans l’entreprise.

Dans ce type de rapprochement,notre université est leader. L’institutPierre-Simon-Laplace, qui va bientôts’installer à Saint-Quentin, nous permettra de développer des parte-nariats importants avec les industrielslocaux autour de l’instrumentationpour l’environnement, la qualité de l’air, etc. J’envisage d’organiserune journée « portes ouvertes » pourdonner l’occasion à tous les acteurssocio-économiques du territoire de prendre connaissance de nos activités de recherche, et donc despartenariats que nous pourrionsnouer à moyen et long termes.

Avec quels organismes travaillez-vous étroitement ?Outre le SAN, l’université travailleavec la CCIV depuis 1994 dans ledomaine des formations. Depuis2002, nous avons une conventioncadre qui a donné naissance à unedizaine de diplômes relatifs aux secteurs de la chimie, de l’informatiqueet de la gestion. Nous avons égale-ment développé des formations enalternance avec des écoles de laCCIV.

Avez-vous quelques exemples dediplômes issus de vos partenariatsavec le monde économique etindustriel ?Nous avons créé des DESS, qui vont devenir des mastères après la réforme, autour de l’analyse économique et de la gestion desrisques, en partenariat avec le CEA(Commisariat à l’Énergie Atomique) et de grands groupes industrielscomme EDF et Gaz de France. Ceux-ci permettent aux étudiants de trouver des débouchés.

L’UNIVERSITÉ à l’écoute des entreprises

U N I V E R S I T É

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Sylvie Faucheux :portrait instantanéProfesseur en sciences économiques àl’université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines depuis 1994, la nouvellePrésidente - qui succède à DominiqueGentile - dirige également le laboratoireéconomique de l’université. Agée de 42 ans, ce Docteur en économiede l’environnement a dirigé de 1995 à2002 le Centre d’économie et d’éthiquepour l’environnement et ledéveloppement (C3ED).

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Campus

De quels moyens disposez-vous poursuivre vos étudiants après l’université ?Nous avons une série de suivis permettant de savoir où s’insèrentnos étudiants. L’observatoire de lavie étudiante montre qu’un bonnombre d’étudiants trouvent unemploi auprès d’entreprises locales.

En matière de formation continue,quels dispositifs comptez-vous mettreen place ?Les VAP (Valorisation des Acquis Professionnels) et les VAE (Valorisationdes Acquis d’Expérience). Ces dispo-sitifs, qui sont nouveaux pour nous,vont permettre de prendre en consi-dération les parcours professionnelset individuels des salariés d’uneentreprise ou des chômeurs en vuede leur donner des équivalences universitaires. Cette démarche estrenforcée par les formations en ligne.

La taxe d’apprentissage n’est-elle pasun trait d’union entre l’UVSQ et lesentreprises locales ?Absolument, car elle touche directementla pédagogie. Les entreprises peuventaffecter la taxe d’apprentissage à telleou telle formation. Depuis cetteannée, nous avons décidé de financertoute une série de diplômes par ce biais, en concertation avec lesentreprises. À cet effet, nous allonsétablir un plan de communicationpour leur proposer de travailler avecnous et nous faire des propositionsde cursus.

Quelle pourrait-être votre conclusion ?Le rapprochement entre l’universitéet les entreprises va dans le sens del’histoire, notamment depuis la réformedu LMD (Licence, Mastère, Doctorat)qui a une vocation internationale. Les universités vont devoir développerleur offre pédagogique en fonctionde leurs compétences de rechercheet de valorisation, mais aussi enfonction des attentes des entreprises.Les relations que nous avons avecelles sont indispensables pour croi-ser nos compétences et renforcer lasynergie entre la recherche privée etpublique. C’est ainsi que nous allonsdévelopper une véritable politiquede brevets, les entreprises nous permettant d’évaluer et de financerles dépôts de brevets. ■

CONTACTS : www.sve.uvsq.fr

Une nouvelleBIBLIOTHÈQUEen 2004

R egroupées au sein du Service Commun de

la Documentation (SCD), les trois bibliothèques universitaires existantes (Vauban, Leclerc etGeorges Brassens) ne sont plusen mesure d’offrir une capacitéd’accueil suffisante pour les étudiants (plus de 7 000 à Saint-Quentin) et le public. D’où ladécision, en 1994, de construireune bibliothèque de 6 000 m2

permettant d’héberger 1 100lecteurs assis, projet qui s’estinscrit dans le contrat de plande la Région, le plan Université2000 et le plan U3M (Universitédu 3e millénaire). Une enveloppede 19 millions d’euros a alors étéallouée par le conseil régionald’Ile-de-France.

Ultra-moderne Un appel d’offres a permis desélectionner l’architecte (le cabinetRipault et Duhard) et la dizained’entreprises de BTP qui ontdébuté les travaux en février2003. « L’un des critères dechoix sur le plan architectural aété l’articulation du nouveaubâtiment entre, d’un côté, la ville,et de l’autre, le parc des sourcesde la Bièvre », commente RaymondDelambre, conservateur en chefet directeur adjoint du réseaudes bibliothèques universitairesde Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines. « Nous voulions unebibliothèque qui s’ouvre à la foisau public avec un espace d’actualité, un espace exposition,une salle de conférences et deformation, tout en s’inscrivant dansla logique de campus universitairecréée ici à Vauban. » Ultra moderne,cette nouvelle bibliothèque seraaussi fonctionnelle : toutes lesplaces de lecture seront câblées. Une centaine de PC sera en libreservice, les étudiants pouvantconnecter leur propre portablesur les prises réseaux pour accéder à Internet. Fin des travaux prévue en décembre2004. ■

Toutes les places de lecture seront câblées.

La construction de lanouvelle bibliothèqueuniversitaire estcommencée depuisfévrier dernier.Elle offrira 1 100 placesassises fin 2004.

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ACTUS ENTREPRISES

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Banque

Banque populaire Val-de-France : une nouvelle dimension,de nouveaux horizons

R ésultat de la fusion de laBPROP et de la Banque

populaire Val-de-France à Tours, laBanque populaire Val-de-France aété créée en assemblée générale, enseptembre 2002. « Ce rapprochementnous permet d’atteindre aujourd’hui une taille commerciale critique apte à répondre aux nombreux défis qui attendent les banques », avanceOlivier Guérin, directeur de la communication, qui souligne « lecaractère fédérateur de l’appellation,tout à fait dans l’esprit des activitésde notre banque. »Avec ses 180 agences et ses 2 100collaborateurs, la Banque populaireVal-de-France occupe aujourd’hui laseconde place des Banques populairesrégionales. Sa zone d’implantationcouvre 11 départements représentantun total de 4,5 millions d’habitants.Cette nouvelle entité (son siège socialse trouve dans la zone d’activité du

Pas-du-Lac) s’est donné plusieursobjectifs de développement à l’horizon2005 : ouvrir 40 agences afin de totaliser215 points de vente et enregistrerchaque année de nouveaux clients(25 000 particuliers, 2 500 profes-sionnels, 250 entreprises étant leschiffres à atteindre.).

D’autres fusions sont en coursAlors que les Banques populairessont actuellement au nombre de 23sur le territoire national, « plusieursautres fusions de ce type sont encours », indique Olivier Guérin, selon lequel « cette recherche d’unenouvelle dimension est partout synonyme de soutien démultiplié à la création d’entreprise, aux inves-tissements, aux initiatives locales...Elle apporte globalement unemeilleure réponse aux attentes detous les clients. » ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

L a direction départementale del’URSSAF va bientôt ouvrir ses

portes dans l’immeuble Le Proxima,près de la gare de Saint-Quentin.Après une signature de l’accord enavril dernier, les travaux ont com-mencé le même mois et la livraison dubâtiment doit avoir lieu en juillet 2004.Répartis sur quelque 3 100 m2, les

bureaux vont occuper l’intégralité del’immeuble et pourront accueillir deseffectifs d’environ 200 personnes quicommenceront à y travailler en sep-tembre 2004. Précédemment établie àMontreuil, la direction Ile-de-Francede l’URSSAF éclate en plusieurs divi-sions, l’une d’entre elles venant doncs’installer à Guyancourt. ■

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIANE FACOMPREZ

Fin 2002, la Banque populaire Val-de-France voyait le jour.Résultat de l’union de deux banques, cette nouvelle entitédémultiplie ses offres de services.

Social

L’URSSAF à Guyancourt en septembre 2004

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Location de voitures

EUROPCAR innove avec la voiture à la carte

Mobilier de bureau

Kinnarps se lance sur les marchéssuisse et espagnol

Avec son programme Auto Liberté,Europcar invente un nouveau conceptde location de véhicules.

«L a voiture dont j’ai besoin,quand je veux et où je

veux. » Avec ce slogan, Europcarprésente sa nouvelle formule delocation : un abonnement qui permetde bénéficier de réductions importantespar rapport au tarif en vigueur, si leconducteur s’engage pour un an surun nombre minimum de jours delocation en France métropolitaine.Ce programme Auto Liberté incluttrois formules (50, 100 ou 300 joursde location sur l’année) et permet delouer le véhicule de son choix parmiles 40 catégories de la flotte disponible,

du plus petit modèle à la voiture de sport. Il faut savoir que ce typed’abonnement est nominatif maisque le conducteur peut partager le véhicule, notamment avec un collaborateur dont le nom doit êtreconnu d’Europcar. Deux exemples d’utilisation de cesforfaits :- Auto Liberté 100 jours, c’est deuxmois et demi de location et dixweek-ends.- Auto Liberté 300 jours, c’est unelocation de 25 jours par mois. ■

Renseignements : 0825 010 050

«D epuis de nombreuxmois, le marché n’est

pas vraiment porteur, mais nousavons réussi à maintenir nos objectifsde croissance. » Directeur général deKinnarps France, Jean-Charles Lambronavance des résultats impressionnantspour son entreprise : 11 % de haussedu chiffre d’affaires en 2002 (contreune baisse de 20 % sur le marchénational du secteur) et 17 % d’augmentation au cours des septpremiers mois de l’année fiscale(septembre 2002 à mars 2003) parrapport à la même période de l’annéeprécédente. De belles performancespour ce fabricant de mobilier de

bureau (le quatrième en Europe),qui juge par ailleurs » la concurrencetrès intense » dans son secteur, àSaint-Quentin-en-Yvelines.

Des embauches en 2003 et2004Fort de cette croissance, Kinnarps arécemment ouvert deux agences enprovince avec showroom (à Toulouseet à Marseille) et totalise aujourd’huicinq agences de ce type sur le territoirenational. Mais il y a plus : « Nousallons maintenant couvrir deux autrespays à partir de nos bureaux deMontigny-le-Bretonneux : la Suisseet l’Espagne », poursuit Jean-Charles

Lambron, qui précise que « deuxsociétés indépendantes vont être crééesà cet effet. » La raison de ce choix ?« Nous désirons travailler avec lesgrands-comptes qui sont nos clientset qui ont des activités commercialesdans ces deux pays », explique ledirecteur général. Pour concrétiser cesprojets, l’entreprise prévoit d’embaucherdans la ville nouvelle en 2003 et2004. Environ 60 personnes travaillentactuellement pour Kinnarps àMontigny-le-Bretonneux (dans lesservices commercial, marketing,logistique et études). ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

Résultats en hausse, développement de ses activités à l’étranger, projetsd’embauche : Kinnarps réussit sur un marché difficile.

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ACTUS ENTREPRISES

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Aviation

SNECMA Services a obtenu la certification Iso 14 001

Patronat

CGPME : Un programme « spécial chefs d’entreprises »

Spécialiste de la maintenanceet de la réparation de moteursd’avions, Snecma Services vientde se voir accorder laCertification Iso 14 001,reconnaissance certaine enmatière de management del’environnement.

«L ’octroi de cette certificationmontre bien que le

respect de l’environnement est unepréoccupation majeure pour SnecmaServices. » Directeur des ressourceshumaines en charge de l’environne-ment, Bernard Dinet explique lamultiplicité des problèmes liés aurespect de l’environnement : maîtrisedes nuisances, des rejets dans l’air,gestion des déchets, surveillance dela qualité des sols... « Le chemine-ment qui nous a mené à l’obtentionde cette certification Iso 14 001 aduré plus d’une année », souligne-t-il. « Alors que nos métiers sont déjà trèscentrés sur la qualité, déclareBernard Dinet, deux éléments nous

ont poussés à obtenir cette certification :le respect de l’environnement estaujourd’hui un enjeu majeur pourtous, et l’image de notre entreprisene pouvait qu’en être valorisée. »D’où « l’intégration depuis deux ansde la certification Iso 14 001 dans lapolitique générale du groupe ».

Des clients très attentifset des employés satisfaits Reconnaissant un système de management respectueux de l’envi-ronnement, la certification Iso 14 001a été accordée en novembre dernieraux deux usines de Snecma Services(l’une à Châtellerault, l’autre àMagny-les-Hameaux) spécialisées

dans la maintenance et la réparationde moteurs d’avion. « Nous avonspoussé à une accélération de la prisede conscience de notre personnel età l’acquisition de bons réflexes grâceà la mise en place dans chaque secteurde correspondants environnementqui vont maintenant assurer le suividu processus », explique le directeurdes ressources humaines. Au total, « les clients sont très attentifsà ce label et les employés égalementsatisfaits de travailler dans une entreprise citoyenne », ajoute-t-il. Établie à Saint-Quentin-en-Yvelinesdepuis dix ans, Snecma Services y emploie environ 900 personnes. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

C onçu a l’attention des chefsd’entreprises, le programme

d’action de la Confédération généraledes PME (CGPME) se résume entrois points principaux pour les moisqui viennent :• des demi-journées de formation.Organisées cette année autour detrois thèmes (la prévention desrisques professionnels et la formationà la sécurité, le harcèlement et l’étatde santé du salarié, les aspects civils

et pénaux de la faute inexcusable etde la faute intentionnelle), elles ontlieu chaque mois dans des villes différentes du département.• des déjeuners d’entrepreneurs. Ils permettent de se rencontrer, de débattre et sont également organisés dans des villes différentes(à Versailles en juin, à Rambouilleten septembre, à Buc en octobre, àMaule en novembre...).• des universités d’été pour les chefs

d’entreprise d’Ile-de-France. Deux jour-nées (les 4 et 5 septembre prochains)sont consacrées au thème « l’avenirdes PME-PMI dans une économie mondialisée » avec une douzaine deconférenciers, d’experts, et de trèsnombreux témoignages sur ce sujetd’actualité. Les exposés et débatsauront lieu simultanément à Évry(Essonne) et La Défense (Hauts-de-Seine). ■

CONTACTS : [email protected]

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PME-PMI

Journée de l’entreprise 2003 : les voies de la réussite

Organisée par la Maison del’entreprise du SAN dans le but

d’aider les chefs d’entreprises localesà trouver des réponses aux questionsqu’ils se posent, la Journée de l’entre-prise a eu lieu cette année le 17 juin. Ce grand rendez-vous annuel desPME-PMI, qui a été lancé pour lapremière fois en 2002, a permis auxparticipants (quelque 200 personnes)d’écouter des professionnels et desexperts, de débattre autour de diversthèmes d’actualité.

Au programme des tables rondescette année : « Avec l’Europe monentreprise se développe », « Innovationet recherche et développement : unfacteur clé de succès pour monentreprise », « Comment financer lesprojets de développement de monentreprise », ... mais aussi des témoi-gnages, des ateliers, et la remise desprix du 5è concours de la création etdes jeunes entreprises. « Une journéeentièrement dédiée au développementdes PME-PMI, notamment par le biais

de l’import-export et des échangesinternationaux », souligne Jean-LucMairot, directeur de la Maison del’Entreprise, qui insiste sur le fait que « le rythme de cette manifestationva devenir régulier. »En 2004, rendez-vous est donc pris pour que lesresponsables de PME et PMI se retrouvent de nouveau afin de parfaireleur information dans des secteursmajeurs pour la bonne marche deleurs affaires. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

Le rendez-vous annuel des PME - PMI a eu lieu le 17 juin dans l’agglomération.De nombreux sujets d’actualité sont au programme.

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ACTUS ENTREPRISES

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«De nombreuses structuresrevendiquent l’appella-

tion de pépinières d’entreprises alorsqu’elles ne proposent pas les servicesspécifiques adéquats », explique Jean-Yves Morel, directeur de Promopole,qui a obtenu, fin 2002, la certificationNF Services « activité des pépinièresd’entreprises » délivrée par l’Afnor.« Cette marque prouve la conformitéde notre pépinière à la norme NFX50 – 770 et au règlement de certificationNF 248. Elle garantit que les servicesde la pépinière sont régulièrementcontrôlés par Afnor Certification »,souligne le directeur. Le maintien de cette certification implique descontrôles tous les deux ans et néces-site donc un suivi de toutes lesentreprises installées à Promopole. « C’est un gage de qualité supplé-mentaire » avance Jean-Yves Morel. « Pour nous adapter au manuel de qualité de l’Afnor, nous avonseffectué un gros travail de formalisationde nos activités, qui va désormais

faciliter ce suivi » ajoute-t-il. Promopoleest la cinquième pépinière d’entreprisesà recevoir cette certification dans larégion et la première dans le dépar-tement. Créée en 1987, à l’initiativede l’EPA et du SAN, c’est une sociétéd’économie mixte qui fonctionnecomme une société anonyme. Depuissa création, elle a accueilli 384 créateurs d’entreprises et créé plusd’un millier d’emplois. Début avril2003, cette structure incluait 84sociétés sur 112 locaux disponibles(5 700 m2 au total). « Il y a deux ans,nous affichions un taux d’occupationde 99%. Dès que les difficultés économiques vont s’atténuer, nousretournerons rapidement vers le tauxoptimum, estime Jean-Yves Morel. Les entreprises qui passent dans notre structure affichent un taux de survie de 95% sur cinq ans. C’estun très bon résultat si l’on sait qu’auniveau national une sur deux disparaîtdans les trois ans », conclut-il. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

Certification

Statistiques

PROMOPOLE certifiée AFNOR

Le diagnostic SOCIO-ÉCONOMIQUE de la ville nouvelle vient de sortir

«Diagnostic socio-écono-mique 2002. » Sous ce

titre, vient de paraître un documentde travail à l’attention des entreprisesde la ville nouvelle. Truffé de carteset de graphiques, il permet de suivrel’évolution du territoire sur un plandémographique et économique, etaidera les responsables locaux dansleurs prises de décision et leurs prévisions de développement. Essor

démographique, niveau de qualificationde la population, écarts de revenusentre les communes, catégories socio-professionnelles, taux de chômage...Autant de chiffres rassemblés quidressent un tableau précis de l’ag-glomération et des spécificités de ses différentes communes. Le tissuéconomique local fait aussi l’objetd’une étude attentive : évolution dunombre d’entreprises, secteurs d’activité

et répartition des emplois, taille desentreprises, leur structure juridique...Au total, une masse d’indicateurs quipermettent de connaître Saint-Quentin-en-Yvelines dans le détail, et donc detravailler plus facilement dans cette villequi ressort bien comme un pôle écono-mique majeur de la région parisienne.

■Renseignements au SAN (01 39 44 80 80)

Promopole est la première pépinière d’entreprises des Yvelines a obtenir la certification NF Services.

Atout majeur pour toutes les entreprises locales, un document rassemblant lesprincipales données statistiques afférant à l’évolution de Saint-Quentin-en-Yvelinesa été très récemment publié par le SAN.

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D O S S I E R

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PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-LUC GOUDET

LA VILLE POURSUIT SQuarante hectares de terrains dans des parcs d'activités, 100 000 m2

de droits de construire dans des locaux en centre ville, construits ou à venir, une douzaine d’ensembles immobiliers pour activités tertiaireset mixtes, le tout immédiatement disponible : même si elle n'est plus officiellement une ville nouvelle, Saint-Quentin-en-Yvelinescontinue de grandir…

En tout, plus d'une douzaine d’ensembles immobilierssont prêts à accueillir de nouvelles entreprises et

60 hectares sont libres à la vente au sein de parcs d'activitésexistants mais encore en développement et en diffus. Ladisparition de l'EPA (Etablissement public d'aménagement)et de l'appellation « ville nouvelle » ne font pas de Saint-Quentin une « ville ancienne », loin s’en faut ! Les opportunitésd'implantations à construire ou en locaux neufs restentnombreuses pour les prochaines années. Comme depuistoujours à Saint-Quentin, les nouveaux programmes se répartissent entre des zones de centre ville, destinées auxbureaux, et des parcs d'activité où se réunissent des locauxmixtes, avec bureaux et activités diverses.Actuellement, le plus emblématique est sans doute le ValSaint-Quentin, à Voisins-Le-Bretonneux, une réalisationde quinze petits immeubles répartis dans un parc paysager(voir notre article page 23). De fait, une des raisons incitantles entreprises à s'installer à Saint-Quentin est l'attraitd'un lieu moins urbanisé et plus ouvert que la prochebanlieue parisienne. En centre ville, ce sont au total 25 000 m2 de bureaux qui se répartissent dans six immeubles

d'affaires. Saint-Quentin-gare, Pas-du-Lac et Les Chênes-Les Saules sont disponibles. Quatre grands immeubles(l'Octant, le Ravel, le Rachmaninov et le Futura II) sonten projet et pourront offrir quelque 45 000 m2 de bureauxsupplémentaires.Plus loin du centre Saint-Quentin-gare, quatorze parcsd'activités disposent encore de terrains et d'immeubles enconstruction ou de locaux neufs disponibles. Ce à quoi ilfaut ajouter les locaux de seconde main, dont le marché resteactif sur Saint-Quentin-en-Yvelines et offre de nombreusesopportunités.Ce dossier passe en revue les principales opérationsd’immobilier d’entreprise neuf où il reste des surfacesdisponibles, les opérations à venir et les zones d’activitésoffrant des terrains à construire. Les zones dont il estquestion dans ces pages se limitent aux terrains appartenantau SAN (Syndicat d'Agglomération Nouvelle). Pour ensavoir plus sur toutes les solutions d’implantation qu’offreSaint-Quentin, vous pouvez téléphoner au service deDéveloppement économique du SAN au 01 39 44 80 80.

Possibilités d’extension

Val Saint-Quentin-en-Yvelines

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T SON DÉVELOPPEMENT

Le MirabeauAu rond-point des FrèresMontgolfier, dans le quartier desChênes, cet immeuble de 7 000 m2,en aménagements divisibles,comporte… un patio tropical. Promoteur : SercibCommercialisation : Gemofis

Le Parc Ariane IVEquipés de fibres optiques, d'uneclimatisation, de faux planchers etde faux plafonds, les deux bâtimentsd'Ariane IV offrent des prestationsévoluées dans un parc constitué pourmoitié d'espaces verts et situé dansle quartier des Chênes.Promoteur : CFC DéveloppementCommercialisation : Ensemble descommercialisateurs de la région

Le GershwinDans le quartier des Saules, deslocaux restent disponibles dans lenouvel immeuble Gershwin, auxnombreuses commodités : hôtesses,restaurant d'entreprise, contrôled'accès…Promoteur : SercibCommercialisation : Gemofis

Les locaux neufs disponiblesTreize ensembles, en centre ville et dans des parcs d'activités, disposentencore de locaux à vendre ou à louer.

IMMEUBLES EN CENTRE VILLE

Le Plein CentreA deux pas de la gare de Saint-Quentin, cet immeuble de 7 000 m2

offre des plateaux de 1 000 m2 d'un seul tenant.Promoteur : Bouygues ImmobilierCommercialisation : Gemofis, Insignia Bourdais, Keops, Atis-Real Auguste Thouard

Le FuturaSitué dans le quartier du Pas-du-Lac, cet immeuble de prestige totalise près de 9 000 m2 sur six niveaux.Promoteur : Arim & Associés - SogepromCommercialisation : Estate Consultant

Le Mirabeau

Le Gershwin

Le Parc Ariane IV

Les quartiers d'affaires en centre ville comptent six immeubles neufs dont l'occupation n’est pas complètement achevée. De même, dans sept parcs d'activité, des locaux neufs restent libres, soit pour des bureaux, soit pour des activités mixtes.

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D O S S I E R

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Les locaux en parcs d’activitésNous avons distingué les immeubles ne proposant que des bureaux (au nombre de trois) et ceux où il est possible d'aménager des salles de production ou des entrepôts.

BUREAUX EN PARCS D’ACTIVITÉS

PromopoleCréé en 1987, Promopole fonctionnecomme une pépinière d'entreprises,offrant aux « jeunes pousses » desservices de base (photocopieurs,accueil téléphonique, frappe decourrier…) et des coûts de locationfaibles. Sa surface a grandi au fil desans et Promopole est actuellement la plus grande structure d'accueild'entreprises en France.Gestionnaire : SAN

Parc EuclideA Elancourt, cet ensemble de troisimmeubles est inclus dans le parcd'activités de la Clef-de-Saint-Pierre(71 ha), situé dans le quartier dumême nom.Promoteur : Lazard ConstructionCommercialisation : Atis-RealAuguste Thouard

Val Saint-Quentin Tranche 1Les 3 premiers bâtiments de cet ambitieux projet de tout petits immeublesdans un parc de 9 ha, lancé à Voisins-Le-Bretonneux, seront livrés à la fin del'année. En trois niveaux, ils offrent entre 2 300 et 2 500 m2, divisibles ensurface minimum de 300 m2. Parkings en sous-sol principalement.Promoteur : Codic France.Commercialisation : Atis-Real Auguste Thouard, Jones Lang Lasalle.

LOCAUX MIXTES EN PARCS D’ACTIVITÉS

QUARTIERS D’AFFAIRES DU CENTRE VILLE

Le GicramSitué dans le parc d'activité de la Clef-de-Saint-Pierre, cet ensemble de quatrebâtiments totalise 9000 m2.Promoteur : Gemfi (groupe Gicram)Commercialisation : Atis-Real AugusteThouard et Insignia BourdaisPromoteur : Gemfi (groupe Gicram)

secteur ouestLa Clef de Saint-Pierre : 20 ha au total.Les Bruyères / Les Côtes : 1 ha (en petits lots) au total.Le Buisson-de-la-Couldre : 0,5 ha (un lot) au total.ZA de l'Observatoire : 0,7 ha.Les Bécannes : projet d’environ 10 ha à terme.

secteur estLa Grande-Ile : 0,5 ha (un lot).La Porte de Voisins : 0,2 ha (un lot).Villaroy : 14 ha au total.Parc du Mérantais : 1 ha (un lot appartenant à un promoteur).ZA de Gomberville : 1 ha (en petits lots).

La Porte deVoisinsFaçades en briques, espaces verts, cetimmeuble discret est pré-câblé pourInternet et pour les réseaux informatiques.Promoteur et commercialisateur : Sfedaf

Le QuébecA Guyancourt, dans le quartier de Villaroy, cet ensemble comporte quatre bâtiments indépendants.Promoteur : ImsoCommercialisation : Imso et ensemble des commercialisateurs de la région

Près de 90 000 m2 de planchers de bureaux en centre villepeuvent être lancés en construction au-delà des opérationsactuelles, si l'on compte les immeubles en projet. En zonesplus vertes, quatorze parcs d'activités et des terrains en diffus disposent encore au total de près de 60 ha hectaresde terrains libres pour y construire des bâtiments.

Quartier Saint-Quentin : 5 000 m2.Les Chênes : 9 000 m2.Le Pas-du-Lac : 30 000 m2, à bâtir.La Redoute de Bouviers : 45 000 m2.

Opportunités pour les années à venir

PARCS D’ACTIVITÉS

Dans les quartiers d’affaires du centre ville de Saint-Quentin et les 14 parcsd'activités répartis sur plusieurs communes, des terrains restent disponiblespour accueillir de nouveaux bâtiments destinés aux entreprises.

Le BuroplusEnsemble de petits immeubles situés à la Clef-de-Saint-Pierre.Promoteur : C.F.C. DéveloppementCommercialisation : ensemble des commercialisateurs de la région

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L’OctantFace à la gare de Saint-Quentin, cet immeuble se construit dans le quartier du Pas-du-Lac, avenue des Frères Lumière et offrira près de 12 000 m2.Promoteur : Eiffage ImmobilierCommercialisation : Atis-Real Auguste Thouard, Bourdais

Rachmaninov et RavelTous deux sur Guyancourt, le Rachmaninov et le Ravel totaliseront respectivement12 000 et 10 600 m2 sur quatre niveauxPromoteur : SercibCommercialisation : Gemofis

LES IMMEUBLES EN PROJET

Val Saint-Quentin :parc d’affaires du troisième type

En plein centre ville, trois grands immeubles de bureaux sont actuellement en projet. Par ailleurs, le programme du Val Saint-Quentin, à Voisins-le-Bretonneux, se déroulera en cinq tranches, pour atteindre un total de 45 000 m2.

Pièce d'eau, parc paysager ouvert sur la ville, petits bâtiments, balcons, baiesvitrées ouvrantes, parkings en sous-sol :le plus grand programme actueld’immobilier d’affaires à Saint-Quentins'écarte des critères habituels deslocaux d'entreprises mais correspond à l'esprit de la ville nouvelle…

Apeine sorti de terre, le Val Saint-Quentin étonne.Deux de ses trois premiers immeubles, actuellement

en construction, forment comme une porte dans la ville,ouvrant sur les 9,5 hectares de l'ancien aérodrome deGuyancourt. Hauts de seulement deux étages, ces bâtiments,conçus par Michel Macary (l'architecte du Stade de France)et Luc Delamain, comportent des balcons et mélangent lapierre naturelle, le bois, le verre et l'inox. Aisément divisibles,ils répondent pleinement aux exigences des entreprises :halls de standing, contrôles d'accès (interphone, lecteurde badge et poste de garde), faux plafonds, un accès àune fibre optique, climatisation…

Un parc dans la citéQuatre autres phases de construction suivront cette premièretranche et se termineront en 2007. Le Val Saint-Quentincomprendra alors seize bâtiments, dont un restaurantdestiné aux entreprises. De 2 500 à 4 500 m2 chacun, ilstotaliseront une surface de 44 000 m2 de bureaux répartis

sur un parc de 9,5 hectares. Exceptionnel, ce ratio de 15 %de surface utile par rapport au terrain laissera un vasteespace au parc paysager créé par Jean-Noël Capart, spécialiste renommé du genre, et à qui Saint-Quentin doitdéjà, notamment, l'aménagement des sites de Villaroy etde la Clef-de-Saint-Pierre. Ouvert à tous dès l'an prochain,ce parc évoluera au fil de la réalisation du projet. En2007, une pièce d'eau centrale lui apportera une touchefinale. La circulation automobile y sera réduite puisque lamajorité des parkings est construite en sous-sol. Les piétons,en revanche, y circuleront librement, d'autant que l’im-plantation des immeubles ménagera de vastes ouverturesentre la ville et le parc d'affaires. Les habitants prendrontdonc l'habitude de le traverser tandis que les gens qui ytravaillent bénéficieront de toute l’activité alentours :magasins, restaurants, zones de sports … « Ce concept a déjà fait ses preuves en Belgique et enAllemagne, où nous comptons cinq parcs de ce genre »,rapporte Véronique Bonte, directrice de la communicationdu groupe belge Codic, dont la filiale française, CodicFrance, réalise cette opération saint-quentinoise. « Lesprincipaux atouts de ces parcs d’affaires en ont fait leursuccès : accessibilité aisée, environnement paysagerséduisant et motivant pour le personnel, valorisation del’image de marque de l’entreprise et, enfin, échelle suffisantepour assurer un tout cohérent associé à un nom. »Créée en 1970, Codic est spécialisée dans les programmesimmobiliers tertiaires, les parc d'affaires, les immeublesde commerce ou centres commerciaux, intégrés dans leurenvironnement et conservant une taille humaine. EnFrance, on trouve ses réalisations à Paris, Lille, Metz,Nancy, Grenoble et bientôt Cannes. ■

Le Ravel

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B I E N V E N U E

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India MillenniumConseil en délocalisation versl’IndeContact: Anthony VergaraTél/fax: 01 61 38 19 [email protected]

KapsaAgence de communicationContact: M. SpireTél/fax: 01 61 38 02 [email protected]

Net Site CréationDéveloppement de sites internetContact: Mme LavictoireTél/fax: 01 30 60 07 [email protected]

Dauphin StratégiesConseil aux entreprisesContact: M. DauphinTél: 01 30 43 08 05Fax: 01 30 43 04 [email protected]

Daj TradingCommerce internationalContact: Jean-philippe HedinTél: 01 30 48 05 21Fax: 01 30 44 24 [email protected]

IneoquestOutils réseauContact: Jean-luc TrassardTél: 01 30 64 63 84Fax: 01 30 64 08 [email protected]

AndemeServices informatiquesContact: M. ProiaFax: 01 30 57 18 63 (fax Promopole)E.S.D.I European LineConseil et asistanceContact: M. BarsznicaFax: 01 30 57 18 63 (fax Promopole)

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR ERIC LEFORESTIER

Ils sont les bienvenus à

PROMOPOLE

FILTRAUTO s’installeau parc Ariane IV

Promopole

En septembre, Filtrauto s’installe au parc Ariane IV sur 2 500 m2.

P endant l’été, le fabricant de filtres automobiles, Filtrauto,

va quitter son siège social de Montigny-le-Bretonneux pour s’installer dansl’immeuble Comète du parc Ariane IV,à Guyancourt. L’ensemble de ses équi-pes administratives et commerciales(160 personnes) y occupera 2 500 m2

de locaux répartis sur 4 étages.

Sept sites en Europe« Ce déménagement fait suite au rachatde notre société à Valéo par le groupeitalien Sogefi », explique Didier Maurice,

directeur industriel, qui ajoute « avant cedéménagement, nous partagions lesmêmes locaux que Valéo. » Filtrautofabrique et commercialise des filtrespour les constructeurs automobileset les marchés de rechange (garagis-tes, grossistes, surfaces spécialisées…) avec ses marques Purflux, Technocar,Crosland, Savara, Donit et Vinto. Lasociété a réalisé un chiffre d’affaires de258 millions d’euros en 2002 avec deseffectifs de 1 900 personnes répartiessur sept sites industriels en Europe. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

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Nouveaux locataires pour le FUTURA

Le Pas-du-Lac

Trappes

L e recentrage de certaines activitésau sein de sa division européenne

basée à l’étranger et la naissanced’une plate-forme pour les piècesdétachées ont amené Kawasaki Franceà quitter son siège de Maurepas.

L’entreprise n’a pas quitté la régionpour autant, puisqu’en février 2002elle s’est installée dans la zone d’activité de la Clé Saint-Pierre, oùdes locaux plus petits ont reçu sesservices administratifs et commerciaux.

Pour des raisons pratiques, Kawasakiva installer le stockage et la préparationdes motos réservées aux essais dans un bâtiment voisin en cours deconstruction. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

KAWASAKI s’installe à Trappes

BNP-Paribas, Banque populaire Val-de-France et Arca Formations s’installentau Futura.

Quelques mois seulement aprèssa construction, l’immeuble

Futura, situé dans la zone du Pas-du-Lac, à Montigny-le-Bretonneux, a déjàloué 3951 de ses 8 723 m2. Les deuxderniers arrivants se sont installés finmars : BNP-Paribas (sur 1 800 m2),qui y a transféré ses activités de gestiondu patrimoine, des départementscommerciaux entreprises, particulierset professionnels (70 personnes autotal qui travaillaient auparavant à laDiagonale à Montigny-le-Bretonneux) ;et la Banque populaire Val-de-Francequi y a implanté deux de ses directionsau cinquième étage sur 1 478 m2 (ils’agit de la direction de la gestionprivée et de la direction marché des entreprises - une trentaine depersonnes au total arrivant du siègede Montigny-le-Bretonneux). École de commerce privée, ArcaFormations va rejoindre le rez-de-chaussée du Futura sur 505 m2 en septembre 2003. Elle accueillera environ150 élèves dans son programme de formation en alternance qui compte 5 BTS et des formations bac +3 et bac +4 (spécialisation marketing,commerciale et management). Les travaux du Futura 2 (7 000 m2)qui s’élèvera sur le même site,devraient débuter en 2004. ■

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E M P L O I

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RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIANE FACOMPREZ ET ARNAUD DE LA POMMERAYE

Mission locale

Les entreprises appelées à l’aide pour les jeunes en difficulté

Alors que l’Internet devient de plus en plus incontournable en matière de recrutement, l’Apec vient de créerun nouveau site qui complète son offre de services auxdemandeurs d’emploi comme aux recruteurs.

O util intercommunal d’insertiondes jeunes en difficulté, la

mission locale accueille, conseille lesjeunes en difficulté, et les accompagnevers les besoins de compétencesmanifestés par les entreprises. « Nousles aidons à trouver des solutionsadaptées pour qu’ils puissent cons-truire leur vie », explique Sylvie Weill,la directrice. Alors que l’assembléegénérale annuelle de cette associationvient d’avoir lieu, les chiffres de son

activité l’an dernier sont maintenantconnus : 2 647 jeunes (dont 45 % defemmes) ont franchi les portes de lamission locale en 2002, soit 5 % deplus qu’en 2001. Ces jeunes ont entre16 et 26 ans et 71 % d’entre eux sontpeu qualifiés (entre la sortie de 5e etle CAP-BEP). Environ 700 jeunes ontprofité l’an dernier des possibilitésde se former offertes par la Région.Cette hausse du nombre des jeunes endifficulté n’a malheureusement pas

été suivie par les offres d’emploi qui,dans le même temps, ont diminué.« Le monde des adultes insérés etresponsables a le devoir de les aiderà trouver une place dans la société »,déclare S. Weill, qui ajoute : « Quandles règles du jeu deviennent plus rudes,chacun doit se montrer plus attentifsaux autres. » Avis aux chefs d’entre-prises à la recherche d’un employépeu qualifié ou d’un stagiaire. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

L’Apec enrichit son offre de service

P résente sur Internet depuis 1998avec www.apec.fr, l’Association

pour l’emploi des cadres créait, en2001, un site dédié aux recruteurs( w w w . r e c r u t e u r s . a p e c . f r ) .Aujourd’hui, elle complète ses servicesen ligne en lançant un site dédié auxjeunes diplômés de l’enseignementsupérieur (www.jd.apec.fr). Ce derniermet à leur disposition les offresd’emploi qui leur sont destinées etpermet d’accéder à toutes les offres

d’emploi de cadres (150 000 en 2002)auxquelles les jeunes diplômés peuventpostuler. Au total, c’est donc un véri-table portail de recrutement maintenantproposé par l’Apec qui répond ainsià la problématique spécifique dechacun de ses clients.Ce portail présente des atouts majeurs :la gratuité d’accès, un accès unique àtrois sites, une mise à jour quotidiennede l’ensemble des informations, lapossibilité de bénéficier à tout moment

de l’appui d’un consultant de l’Apec,l’interactivité (notamment avec dessites partenaires pour la diffusiondes offres d’emploi). Notons que le site www.apec.fr reçoit70 000 visites par jour en moyenne etque www.recruteurs.apec.fr en reçoitplus de 2 600. Notons également quetous les sites sont accessibles depuisle portail www.apec.fr ou depuisleur adresse spécifique. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

Apec

La mission locale de Saint-Quentin-en-Yvelines vient de publier les résultats de son action pour l’année 2002.Le nombre des jeunes en difficulté augmente.

TEMPORA : DES SERVICES QUI FACILITENT LA VIE

Dans le cadre du programme européen Equal visant à favoriser l’égalité professionnelle, le SAN a présenté le projet Tempora avec une dizaine de partenairesfrançais (essentiellement des CIDFF - Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles -, des syndicats et des collectivités). Celui-ci a pour objectifde mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle. Au sein de ce programme, le SAN a décidé de mettre en place une large plate-forme de services pourles salariés des entreprises locales : repassage, livraison de courses, tâches administratives… Ces services payants seront rendus dans l’entreprise afin depermettre aux personnes de mieux organiser leur temps, aux sociétés d’améliorer le cadre de vie de leurs collaborateurs, aux collectivités d’attirer de nouvellesentreprises sur la région. Présenté aux entreprises le 6 mai 2003 au SAN, ce projet a reçu un accueil très favorable.

MISSION LOCALESAINT-QUENTIN-EN-YVELINES ETDES ENVIRONS

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Le PIT : former et informer pourdévelopper les compétences

Emploi - Formation

A fin de définir les profils etles besoins en formation, le

SAN a, en mai 2002, mené une étudeauprès des entreprises. « C’est ainsique le PIT a été mis en place à Saint-Quentin avec l’aide de plusieurs partenaires locaux, comme la directiondu Travail, l’ANPE et le SAN », préciseRachida Ouali, du départementemploi/formation du SAN. S’adressantprioritairement aux PME de moinsde 50 salariés, le PIT leur propose :- d’assister à des conférences-débatssur des thèmes relatifs à la formation :« VAE, validation des acquis de l’expérience » (juin 2003), « Evaluation

du risque professionnel en entreprise »(novembre 2003), ou encore « Appren-tissage des langues : des méthodesadaptées à vos besoins » (décembre2003).- de suivre des formations : maîtriser lesprincipes de la comptabilité, accroîtrela productivité commerciale, piloter unprojet, améliorer son expression orale,exploiter les outils bureautiques… Ces formations, de deux ou troisjours, sont assurées à un prix trèscompétitif par les sept centres de for-mation locaux retenus parl’AGEFOS. « Il serait dommage de nepas profiter de ces fonds européens »,

souligne Anne Laurence, responsabledes actions économiques et de l’emploiau SAN. « Fin 2002, 3 % seulement de l’enveloppe allouée dans le cadre de ce plan pour 2000-2006 étaientconsommés. Ceci s’explique par une méconnaissance du plan par les entreprises, d’où nos actions decommunication. » Un dépliant de présentation a étéconçu par le SAN et envoyé en avril aux entreprises locales. Il doitpermettre à un plus grand nombrede profiter de cette offre avant sonrenouvellement, l’an prochain, avecdes formations plus pointues. ■

Cofinancé par la Commission européenne et l’AGEFOS PME Ile-de-France (organisme collecteur de la taxe d’apprentissage),le PIT - programme intégré territorial - propose aux chefs d’entreprise et salariés saint-quentinois de valoriser leurs compétences.

La septième Semaine de l’emploi et de la formation : le bilan

Cinquante animations ont ponctuécette 7e Semaine de l’emploi

et de la formation, marquée par laprésence d’une centaine de partenaires,organisateurs de leurs propres programmes qui incluaient ateliers,bilans de compétences, conférences,portes ouvertes… Parallèlement, trois temps forts ontété conçus afin de répondre aux

attentes de cibles différentes : leforum post-bac organisé à Élancourtà l’attention des jeunes, le forum desmétiers manuels qui s’est tenu pendantdeux jours à Guyancourt à destinationdes collégiens, et le forum du recrutement, organisé à Trappespour les adultes. « C’est un vrai succès si l’on en jugepar le nombre de visiteurs - près de 3 000 au total. Mais il est difficileà ce jour d’estimer le nombre d’embauches générées par cettemanifestation, les retombées semesurant à plus long terme », selonAnne Laurence, responsable des

actions économiques au SAN. Cette 7e semaine de l’emploi et de laformation fut également une réussitepour les entreprises qui ont purecruter du personnel compétent àproximité, comme pour les partenairesqui ont vu dans cet événement l’occasion de se faire connaître et dedialoguer entre confrères. « D’où l’idée d’organiser, en février 2004, lesAssises de l’emploi et de la formationlocale, pour réunir de façon plus formelle tous les partenaires de la ville nouvelle afin de renforcer leurs actions », conclut Anne Rousseau,du SAN. ■

En février 2003 s’est tenue la 7e Semaine de l’emploi et de la formation, manifestation organisée dans la villenouvelle par le SAN et l’ensemble des acteursintervenant localement en matière d’emploi et deformation.

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E M P L O I

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«Depuis deux ans, le nom-bre des demandeurs

d’emploi est en hausse, à cause principalement de l’attentisme manifestépour des raisons diverses par leschefs d’entreprise. » Les responsablesde l’ANPE Ile-de-France expliquentainsi la très nette tendance à la baissedes offres d’emploi et la tendanceconcomitante à la hausse du nombredes demandeurs d’emploi en cedébut d’année 2003.Dans le département des Yvelines, le nombre des cadres demandeursd’emploi a ainsi augmenté de 24,9 %entre mars 2003 et la même période del’an dernier. Pour les jeunes de moinsde 25 ans, cette hausse est de 44,7 %.

Toutes catégories confondues, le cumuldes demandes d’emploi a connu une augmentation de 10,7 % entre lepremier trimestre 2003 et le premiertrimestre 2002. Du côté des offres d’emploi enregistréespar l’ANPE dans les Yvelines, la baisse est de 6,1 % pour le premiertrimestre de cette année par rapportà la même période de 2002. Pendantle même temps, les offres d’emploisatisfaites ont diminué de 4,3 %.

Certains secteurs embauchentReste que le chiffre du chômagedans les Yvelines, récemment publiépour le dernier trimestre de 2002,montre une situation plus avantageuse

dans le département que dans lereste du pays : avec un taux de 6,2 %,les Yvelines se situent loin devantl’Ile-de-France (8,7 %) et la Franceprise dans son ensemble (9,1 %).« Dans les mois qui viennent, l’atten-tisme observé chez les responsablesd’entreprise devrait perdurer », indiquentles responsables de l’ANPE Ile-de-France qui insistent sur « le manquede visibilité à terme et les interrogationsqui subsistent quant à la reprise économique dans les pays voisins dela France. » En dépit de ce tableaugénéral peu porteur, certains secteurssont en croissance et embauchent.« Comme l’hôtellerie-restauration et lecommerce », souligne-t-on à l’ANPE.■

ANPE :un premier trimestre 2003 difficileDifficile au cours du premier trimestre 2003, la situation de l’emploi dans les Yvelinessouffre de l’attentisme qui frappe les chefs d’entreprise. Quelques chiffres.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom de société : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code Postal : . . . . . . . . . . . . . . . .Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Facultatif :

Activité de l’entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Taille de l’entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom du Président Directeur Général : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom du Directeur des Ressources Humaines : . . . . . . . . . . . . .

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A U T O P Ô L E

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S2A : un centre d’excellence mondial à Saint-Quentin-en-Yvelines

Souffleries

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SYLVAIN REISSER

P as une pancarte, pas de publicité. Pourtant, c’est avenue

Volta, à Montigny-le-Bretonneux,que le GIE « S2A » (Souffleries aéro-acoustiques automobiles) termine la construction de deux souffleries.L’endroit « secret défense », en raisonde la nature des projets et des proto-types qui sont amenés à y séjourner,est le fruit d’une réflexion mûrieentre nos deux constructeurs nationaux(Peugeot - Citroën et Renault) et leCNAM. Il s’agit pour ces trois partenairesréunis au sein d’un GIE, comme lesouligne Manuel Gonzalez Alvarez-Campana, directeur du site : « d’étudieret d’améliorer les caractéristiques aérodynamiques et aéroacoustiquesde nouveaux modèles de véhicules etdes véhicules existants,ainsi que de réaliser et desuivre des programmesde recherche destinés àmieux connaître et maîtri-ser les phénomènes phy-siques aérodynamiqueset acoustiques liés auvent et au déplacementdes véhicules ». Ce projeta nécessité un investis-sement global de 36,6millions d’euros financéà hauteur de 10,7 millionsd’euros par chacun destrois partenaires, et àhauteur de 4,6 millions d’euros par leGIE S2A à travers un emprunt bancaire.

Une nécessité absoluePour les marques françaises qui nepossédaient pas de soufflerie, celaboratoire d’essai était devenu unenécessité absolue. Comment concilierla croissance des puissances, deséquipements de confort et de sécuritégénérant une augmentation du poidset, en même temps, les normes régle-mentaires draconiennes, la réductiondu cycle de renouvellement des produits, de la traînée des véhicules etdes bruits aérodynamiques ? Ces souf-fleries doivent permettre de résoudrel’ensemble de ces défis.

Cœur du projet, la soufflerie à échelle 1qui dispose d’une veine à 3/4 ouvertepermet, entre autres, de valider leCx, (coefficient de pénétration dansl’air) d’un prototype (plus le Cx estfaible, moins la voiture consommeraet sera bruyante). Capable de soufflerjusqu’à une vitesse de 240 km/h, elle permet l’étude des phénomènesaérodynamiques et acoustiques et faitpartie des rares équipements à êtredotés d’un plateau tournant (poursimuler le vent latéral), d’un sol défilant(pour simuler la route) et d’un systèmeentraînant les roues du véhicule. C’estaussi la seule soufflerie de ce type àobserver des écoulements d’air sous levéhicule. En outre, une soufflerie àéchelle 2/5, à veine ouverte, en fonction

en octobre prochain,servira à valider des tra-vaux sur maquettes.

RecherchefondamentaleCe projet est aussi l’op-portunité de créer dansce secteur un pôle decompétences appelé àdevenir leader à l’échelleeuropéenne et mondia-le. En effet, en parallèleau GIE S2A, la naissanced’un centre national derecherche technologique

(CNRT) « R2A » (recherche en aéro-dynamique et en aéroacoustique),regroupant industriels et établissementspublics et privés, permet de déve-lopper un savoir-faire dans la recher-che fondamentale et scientifique àtravers l’étude de moyens d’essais,de méthodologies d’analyse et deconstitution de bases de donnéesd’essais. Opérationnel cet été, celaboratoire emploiera 19 personnesen deux équipes. Si PSA et Renaultse sont engagés à réaliser entre 400 et 500 séances par an, des constructeurs étrangers ont déjàmanifesté leur intérêt pour le centre.

■Voir rubrique CONTACTS p.46

À travers un groupementd’intérêt economique(GIE), le groupe PSAPeugeot-Citroën, RenaultSA et le conservatoirenational des arts et métiers(CNAM) viennent de créerà SQY, avec le soutienfinancier de la Région,deux souffleries qui fontfigure de référence dansl’industrie automobilemondiale.Visite de cetédifice à la technologiedernier cri.

Monsieur Manuel GonzalezAlvarez-Campana,directeur du site.

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RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIANE FACOMPREZ

Industrie alimentaire

Fournisseur de l’industrie alimentaire mondiale, Danisco produit unevaste gamme d’ingrédients. Un secteur en expansion alors que l’offrede produits alimentaires se diversifie sur tous les continents.

«Nos produits permettentde modifier la texture

des aliments, mais également leur goûtet leur conservation. Nous sommesdonc des partenaires majeurs de tousles participants à la chaîne alimentaire. »Gérant et directeur administratif et financier de la société DaniscoIngrédients, à Trappes, Pascal Cloarecprésente la gamme des produits commercialisés par la marque comme« très large. » Emulsifiants, exhaus-teurs de goût, arômes, enzymes,antioxydants, adoucisseurs... Touteune palette d’ingrédients qui cor-respondent aux besoins du marchéet évoluent donc dans le temps. « Lagrande distibution, qui joue un rôlede plus en plus important dans l’achat de produits alimentaires,répercute en amont les exigencesdes consommateurs soucieux de leursanté, du temps de préparation desrepas, de l’équilibre de leur budget...D’où la nécessité, pour nous, de

développer des ingrédients allantdans le même sens », explique PascalCloarec.

Des matières premièresnaturellesImplantée en ville nouvelle depuis1973, Danisco est la seule sociétécommerciale de ce groupe danois enFrance, où a également été ouverteune usine d’extraits d’algues (àLanderneau, en Bretagne). C’est en effet à partir de matièrespremières naturelles que Daniscofabrique ses ingrédients. Espagne,Chili, Chine, Suède, Inde, Brésil,Japon, Afrique du Sud... Les usinesdu groupe sont réparties sur les cinqcontinents et fonctionnent avec lesalgues, plantes, fruits ou agrumesrécoltés sur place. « Un vaste réseaude production conforme aux directiveseuropéennes et aux législationsnationales répondant aux critères desanté et de pureté », souligne encore

le gérant de cette société.Vingt et une personnes travaillent à Trappes pour Danisco. Des ingénieurs ou des assistants commerciaux en contact avec denombreux producteurs de produitsalimentaires, grands ou plus petits,de l’Hexagone mais aussi du Marocet de la Tunisie. Une équipe gagnante :le chiffre d’affaires de DaniscoFrance a augmenté de 10 % entreavril 2002 et avril 2003 (pour sesituer à 40 millions d’euros cetteannée). Une équipe qui s’est fixécomme objectif d’améliorer encoreces résultats en renforçant la positionde Danisco dans un secteur trèsconcurrentiel : les arômes. « Nos produits sont excellents et nousdevons faire aussi bien en la matièreque les autres marques existantes »,avance la direction. Un beau défi à relever dans les mois et les annéesqui viennent. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

DANISCO, un groupe leader dans les ingrédients alimentaires

P R O J E C T E U R

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Pascal Cloarec, gérant.Un défi à relever.

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Nemoptic a le vent en poupe.Après avoir reçu de nombreux

prix (de l’entreprise innovante, dumeilleur transfert de technologie, dela jeune entreprise innovante, de lajeune entreprise...), cette PME deMagny-les-Hameaux a décroché leTrophée 2002 de l’innovation en Ile-de-France, prix octroyé par l’Institutnational de la propriété industrielle(INPI). « Une nouvelle récompenseprestigieuse et qui fait très plaisirpuisqu’elle reconnaît la qualité denos études... et derrière laquelle secache une énorme quantité de travail »,souligne Alain Boissier, le président.

Une politique de brevets sans faillesNemoptic développe des technologiesinnovantes en matière d’écrans platsà cristaux liquides, autant d’avancéestechniques qui constituent « une rupturemajeure dans ce domaine », indiquele président. Reste que le secteur est

très compétitif et « qu’il faut savoirégalement protéger nos brevets »,dit-il, avant de préciser en avoir déjàdéposé 18 au niveau international.Avec des revenus provenant princi-palement des redevances des licencescédées aux fabricants, Nemoptic doit,en effet, se soucier de la protectiondes technologies qu’elle met aupoint. D’où une « politique de brevets »sans failles.

Des partenaires internationnauxDes projets ? Alors que le recoursaux écrans plats s’est grandementgénéralisé (livres électroniques, télé-phones mobiles, assistants personnels,ordinateurs, téléviseurs...), Nemopticdéveloppe sa technologie dans unedirection nouvelle : la couleur. « D’icifin 2003, nous aurons lancé lesécrans plats en couleur et pour uncoût trois fois moindre que lesécrans plats actuels », avance AlainBoissier qui se réjouit de sa dernière

réussite : l’ouverture du marché chinoisà sa technologie grâce à la signaturerécente d’un contrat de productionavec un partenaire taiwanais.

Bien gérer sa croissanceForte de ses nombreux succès, cettePME se préoccupe de bien gérer sacroissance. Une extension de sa surfacede travail à Magny-les-Hameaux et desembauches sont programmées cetteannée. Opérateurs, spécialistes en chimie et enmécanique... Cinq personnes sont encours de recrutement. Et Alain Boissierd’envisager l’avenir dans la continuité :« nous avons commencé notre activitéici voici quatre ans et nous resterons enville nouvelle, où nous bénéficionsd’espace, des compétences qui noussont nécessaires, et de moyens detransports... Bref, de tous les paramètresindispensables à la réussite de notreactivité. » ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

Poursuivre le développement de technologies innovantes.

Haute technologie

Unique au monde, latechnologie que développeNemoptic dans le secteurde l’affichage à cristauxliquides lui a valu dedécrocher plusieurs prix.Le Trophée 2002 del’innovation en Ile-de-France est le dernier endate. Zoom sur uneentreprise qui affichela couleur.

NEMOPTIC a reçu le Trophée 2002de l’innovation en Ile-de-France

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L es responsables de Rodenstockl’affirment : leur entreprise est

la seule au monde à concevoir unepaire de lunettes dans son ensemble,à savoir des verres à la monture. Unespécificité dont cette entreprise alle-mande de 125 ans est fière, et qu’ellea récemment renforcée en adoptantune nouvelle orientation stratégique(incluant notamment le rachat d’unfabricant de verres allemand, l’asso-ciation à une entreprise américaineproduisant des verres, le rachat delicences internationales de lunette.

Personnaliser ses verres « Nous proposons aujourd’hui unenouvelle génération de verres, ren-forçant ainsi notre position de leaderdans ce domaine. » Directeur généralet gérant de Rodenstock France,Bernard Galan insiste sur les capacitésd’innovation de la marque. « Un nouveauverre sur mesure conçu pour tous lespresbytes est désormais disponible

en France. Il s’agit d’une technologietrès pointue connue, sous l’appellationde ILT - Individual Lens Technology- qui permet de personnaliser sespropres verres », explique-t-il. Qui plusest, l’entreprise a plusieurs fois été primée - notamment en Allemagne, enFrance et en Scandinavie - pour l’esthé-tique et la fonctionnalité de ses lunettes.

Un nouveau bail pour neuf ansEnviron cinquante personnes travaillentdans la ville nouvelle pour l’entrepriseallemande. Faisant office à la fois desiège social et de société commerciale,les locaux de Rodenstock abritent du personnel administratif et destechniciens commerciaux. Des locaux vastes « laissant de laplace pour l’expansion », selon ledirecteur général, qui ajoute que « desembauches sont probables à courtterme, notamment pour le serviceclients. » Alors que l’entreprise estprésente à Saint-Quentin-en-Yvelines

depuis vingt-quatre ans (elle incluaità l’origine une activité industrielle),sa pérennité dans la ville nouvellesemble encore assurée pour longtemps :les responsables de Rodenstockviennent de renouveler leur bailpour les neuf ans qui viennent.

Un fonctionnement trèssatisfaisant« Nous n’avons pas hésité, car lesavantages que représente notreinstallation ici sont nombreux, aussibien en termes de transports que deparking, de restaurants inter-entreprises,d’accès, de zones résidentielles àproximité et de coûts... », expliqueBernard Galan pour lequel « le fonc-tionnement de l’entreprise en France,qui repose sur trois pôles - Saint-Quentin-en-Yvelines et nos deuxagences régionales de Lyon etToulouse -, est tout à fait satisfaisant. »

■Voir rubrique CONTACTS p.46

P R O J E C T E U R

Optique

Installé à Montigny-le-Bretonneux depuis 1979,le leader allemand de l’optique prend unenouvelle orientationstratégique et consacre vingt-quatre ans deprésence dans la villenouvelle en renouvelantson bail pour les neuf ans à venir.

RODENSTOCK, un spécialiste de la vue à SQY depuis 24 ans

Bernard Galan,directeur général et gérantde Rodenstock France.« Des embauches à courtterme ».

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THÈMES DE RENCONTRE À CHOISIRPour participer aux rencontres - non virtuelles - organisées par le SAN, l’entreprise peut faire mieux que s’inscrire, en suggérant elle-mêmeun thème. Elle réunira ainsi des sociétés locales œuvrant dans son secteur et pourra multiplier les contacts. Le SAN fournit la logistique et lesmoyens de communication pour l’organisation de ces rencontres, qui prennent la forme d’une « conférence-coktail » face à un public ciblé.Si un thème de débat vous tente, les moyens de le réaliser sont tout prêts…

Partenariats

Rubrique réalisée par Jean-Luc Goudet

Une BOURSE DES COMPÉTENCESpour les entreprises

Àl’heure du village planétaire,il est parfois plus facile de

trouver une entreprise située auxantipodes qu’une société installéedans la même rue. Pour remédier àce problème, le Web peut être lasolution ! C’est en substance l’idéede base de la Bourse des compéten-ces, un service mis en ligne sur lesite du SAN. Son moteur de recherchetrouve les entreprises saint-quenti-noises répondant à plusieurs critères,mots-clés ou partie de nom. Mais laressemblance avec un annuaire s’arrête là. La liste des réponsesmontrera à la fois les fournisseursspécialisés dans un certain domaine,mais également les entreprises quirecherchent une compétence dans

ce secteur et celles qui l’utilisentd’une manière ou d’une autre. Ainsi,en quelques clics, une société pourrabalayer les possibilités de partenariatslocaux, avant de chercher plus loinsur la planète.Au bout de la recherche, le résultatva plus loin que la simple adresse,montrant une fiche complète. « Pourles petites entreprises, c’est aussi unemanière d’être présentes sur le Web,explique Hervé Ligneul, responsablede ce service. Nous pouvons d’ailleurs les aider à

réaliser cette page. » L’inscription,gratuite, est simple et commence par un coup de fil ou un mail àHervé Ligneul (01 39 44 82 56 [email protected]), qui trans-mettra un formulaire et un login.

Forums virtuels et débats réelsDepuis sa définition première, le sitea évolué, complété par d’autres services,notamment une bourse aux emploiset une bourse aux stages, regroupantles offres des entreprises et les CVdes candidats. Prochainement, ceséchanges entre employeurs et candidatspourront se faire directement au sein d’un forum spécialisé, deséchanges qui se pratiquent d’ailleursdéjà dans le forum général. Cesoutils se complètent d’une newsletteréconomique, à l’abonnement gratuit,qui fait le point sur l’actualité desentreprises de Saint-Quentin.Prolongements naturels de ceséchanges virtuels, des rencontress’organisent périodiquement. La pre-mière a traité de l’offre de servicesinformatiques à Saint-Quentin et ladeuxième du e-learning et des solutionsde formation à distance. Le choix duthème peut revenir aux entrepriseselles-mêmes, qui participent auxéchanges en présentant leurs activitéset les enjeux de leur secteur. De quoiajouter à Internet une dimensionlocale… ■

CONTACTS : www.sqy.fr

Il suffisait d’y penser : offrir aux entreprises un moyen de trouver un fournisseur ou unpartenaire saint-quentinois et, à l’inverse, afficher les offres de services de sociétésspécialisées, le tout sur un site web. Idéal pour les contacts virtuels mais aussi réels.

Un outil de recherche spécialisé capablede trouver des compétences trèsspécifiques parmi les entreprises deSaint-Quentin-en-Yvelines.

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S Q Y N E T

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Formation

Les succès de la FORMATION surINTERNET

Comme dans bien d’autres secteurs liés à Internet, les

années 2000 et surtout 2001 furentcelles d’un refroidissement généralsur le marché de la formation viaInternet - ou e-learning. En Europe,les grands généralistes, britanniquespour la plupart, ont connu durantcette période une stagnation de leursactivités, quand il ne s’agissait pasd’une baisse. Mais, là commeailleurs, on peut interpréter cetteaccalmie comme un rattrapage aprèsl’euphorie des années 1997- 2000,

qui ont connu une envolée brutaledes activités liées à Internet et pousséles prévisionnistes à un optimismedéraisonnable. De plus, au sein de ce marché, certains poursuivent leur progressiongrâce à une stratégie bien ciblée.Sans chauvinisme local, on remarqueque deux d’entre elles sont saint-quentinoises : il s’agit de CD-Traininget d’Auralog. La première, créée en1994, a d’abord proposé des forma-tions pour le grand public sur CD-Rom. Elle a ensuite abordé lemarché professionnel avec des formations sur intranet (1998) et sur Internet en 2000, puis avec unsite dédié aux entreprises (2002).Présente dans 65 pays, Auralog estrestée sur son métier premier, celuides langues. Elle propose des produits grand public sur CD-Rom,mais réalise l’essentiel de ses activitésavec les grandes entreprises.

Des formations installées sur intranetAvec un chiffre d’affaires de 1,7 milliond’euros en 2002 contre 1,3 en 2001,CD-Training se porte bien. Sondirecteur, Philippe Charrier, annoncemême une augmentation de 70 % desactivités au premier trimestre 2003.Ouvert aux particuliers, mais comptantaussi des entreprises parmi sa clientèle,le site de Net-Training (www.net-training.fr) propose 170 cours, dontles prix démarrent à 11,50 euros. La majorité concernent l’informatiqueet Internet (la proportion est plusimportante que pour les cours surCD), mais on y trouve également desformations concernant de multiplesloisirs, ainsi que sur la Bourse. Depuis un an, des produits unique-ment destinés aux entreprises ont vu le jour sur www.net-training.net.

« Les formations peuvent aussi êtreinstallées sur l’intranet de l’entreprise »,précise Benoît Cauët, responsabledu service.

Un suivi pédagogiqueLes cours sont complétés d’un suivipédagogique par un tuteur. « Les formations peuvent être personnalisées,explique Benoît Cauët, comme nousl’avons fait pour un logiciel internede la banque Natexis et pour l’officenational des forêts. »Quant à Auralog, son chiffre d’affairesévolue régulièrement, de 10,38 millionsd’euros en 2000 à 13 millions en2002. Aux entreprises, elle proposeune gamme étendue de formationsmultimédia en sept langues, avec unsuivi par des tuteurs via Internetpour des personnes isolées et pourdes groupes. Les outils de formation, permettantla gestion des cours et des groupes,peuvent être installés sur les PC del’entreprise, sur son réseau local, parun technicien maison, ou bien resterchez Auralog. Modulables, ces solu-tions intéressent surtout les grandscomptes, Valeo ou Dassault figurantparmi la clientèle. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

Sur www.net-training.net, à l’accès protégépar mot de passe, l’entreprise bénéficie de formations personnalisables.

Dans un marché du e-learning pas toujours en forme, CD-Training et Auralogpoursuivent une croissance qui ne se dément pas grâce à des formations bien ciblées.

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Informations

Avec une navigation simplifiée, des newsletters et des forums, le nouveau site du SAN,de plus en plus utilisé par les particuliers comme par les entreprises, rend facilementaccessible une quantité d’informations devenue énorme au fil des années.

Le site du SAN fait peau neuve

Événements culturels, projetsimmobiliers, plans d’accès

interactifs, actualités économiques,Bourse des compétences, horairesdes transports en commun, télévisionen ligne, newsletters… Le nouveausite du SAN met en ligne un nombreimpressionnant d’informationspratiques, à destination desparticuliers et des profes-sionnels. Mais cette richessenécessite une refonte pério-dique pour que l’ensemblereste facilement consultable. Créé en 1996, le site du SAN(www.saint-quentin-en-yvelines.fr) se trouve dans lamême situation que lesadresses massivement utili-sées qui doivent s’adapter àun contenu en inflation et àune évolution des besoinsdes internautes. Il atteintaujourd’hui 38 000 connexionspar mois et en est à sa troisième mouture, mise enligne au début de l’année.« La nouvelle version a étépensée comme un véritableportail d’accès. Elle est peut-être moins esthétique que la précédente, mais elle est plus opérationnelle ! »,résume Marc Cervennansky,le webmestre. Datant de1999, la deuxième versionmenaçait d’exploser sous lapression et, surtout, sa struc-ture rendait difficile l’accès auxinformations.

Un secteur économique indépendantDans sa version actuelle, le site comporte six grandes rubriques,organisées de manière similaire : lemenu général en haut de page, laliste des sous-rubriques à gauche etdes fonctions fixes à droite - commel’abonnement aux newsletters, lamétéo et le plan de ville interactif.

L’unique newsletter était en effetdevenue trop étroite et il en existedésormais cinq disponibles par mailavec abonnement gratuit : actualitésgénérales, économie, loisirs et culture,médiathèques, Musée de la ville.Mensuelle, la lettre de l’économie fait

le point sur l’actualité des entreprisesde la ville. Devenues indépendantesles unes des autres, ces rubriquespourront évoluer sans alourdir le fonc-tionnement de l’ensemble. L’importanterubrique économique, par exemple,devient directement accessible parwww.saint-quentin-en yvelines.fr/economie. Elle rassemble, entre autres,plusieurs annuaires d’entreprises etd’organismes publics (aide à l’emploi,conseils à l’entreprise, formation, etc.)et propose également des forums

animés par des entreprises saint-quentinoises.Derrière cette structure simple, la« cuisine » l’est beaucoup moins. « Lesite puise dans plusieurs bases dedonnées de formats différents,explique Marc Cervennansky. Il nous a

fallu trouver une entreprises ayantdes compétences assez pointues.Une quarantaine ont répondu ànotre appel d’offres, mais bien peuont su appréhender correctement untel projet. » La mise en place a duréune année. Quant au suivi, il estréalisé par le SAN lui-même, grâce à un outil de gestion de contenu permettant à plusieurs personnesd’alimenter leurs rubriques et doncde faire vivre le site. ■

Marc Cervennansky : « La nouvelle version a été pensée comme un véritable portail d’accès. »

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S Q Y N E T

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FAQ POUR UN PREMIER SITE

Quel est le coût minimum d’un site ?On trouve des prestataires prêts àcréer un site pour moins de 300euros par an tout compris (quelquesadresses mails, hébergement, nom dedomaine…). Mais ce ne sera qu’unsite vitrine de quelques pages, sansinteractivité ni possibilité d’évolution. Ilest possible d’obtenir pour 2000euros par an un contenu évolutif(au fil de vos mises à jour) et des pages interactives (animations,formulaires, etc.).

Qu’est-ce que l’hébergement ?C’est la location d’un espace sur ledisque dur du prestataire. Il secompte en Mo (méga-octets) et sefacture en taille de disque dur mise àdisposition ou en bande passante(trafic généré par la fréquentation du

site). L’alternative consiste à posséderson propre serveur, une connexion àtrès haut débit… et à faire fonctionnerle tout 24 heures sur 24.

Combien coûte un nom de domaine ?Le prix d’une adresse de type « votre-societe.com » varie beaucoup. N’importequi peut acheter un « .com ». Il prévautdans ce domaine la logique de laloterie et du plus offrant (France2.comn’est par exemple pas du tout le sitede la chaîne TV du même nom). Ontrouve des « braderies » pour certainsdomaines peu recherchés (parexemple « .fr.to »). La moyenne semble se situer vers40 euros. Ce coût est annuel. En plusde l’achat d’un nom, il faut aussipayer la « redirection », un servicegrâce auquel l’internaute tapant l’adresse arrivera effectivement survotre site installé chez un hébergeur.Il peut en coûter 50 euros par an. Lasociété Afnic, basée à SQY, attribueles noms de domaine en « .fr ». Pourtoutes les entreprises en France elleassure un nom de domaine sécuriséet qui est forcément lié au nom del’entreprise.

Qu’est-ce que le référencement ?C’est l’enregistrement d’un siteauprès des principaux moteurs derecherche. La qualité du référencementest déterminante pour la fréquentationdu site. Des logiciels l’effectuentautomatiquement, mais il vaut mieuxs’adresser à un prestataire qui sauratrouver la bonne liste de mots-clés etqui inscrira le site manuellement. ■

CONTACTS : Afnic (www.afnic.fr) ou 01 39 30 83 00

Création

Répondre à des questions simples pour un site de prêt-à-porter.

Vous cherchez à créer un site internet ? Le cheminement est simple. Suivez le guide.

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Constructeur canadien de com-mutateurs d’entreprises (alias

PABX en jargon informatique), MitelNetworks vient de s’installer en France,plus précisément à Guyancourt, etmême, cela ne s’invente pas, dansl’immeuble Québec. Très connuoutre-Atlantique et dans de nombreuxpays, Mitel Networks s’est fait unnom dans le domaine dit de la« convergence voix-données », unetendance évolutive des télécommu-nications en entreprise depuis plusieurs années. Consistant à unifierle standard téléphonique, le réseaulocal et les connexions vers l’extérieur(Internet ou liaisons spécialisées),cette convergence ouvre de multiplespossibilités, dont la téléphonie viaInternet, qualifiée par les informaticiensde IP (Internet Protocol) ou de VoIP(Voice on IP).En France, Mitel Networks s’installe surce créneau étroit, mais en expansion.En plus de réduire les coûts de communication, cette solution unifieles architectures téléphonique etinformatique. Mise en vedette entre1996 et 2000, elle a cependant déçu

les espoirs placés en elle, sans doutetrop optimistes. Sa progression estnéanmoins bien réelle. D’aprèsFabienne Courtois, consultante ducabinet de conseil en télécommuni-cations Arcome, il y aurait eu entre15 000 et 20 000 terminaux télépho-niques IP installés en 2001 et 30 000en 2002. Cette belle augmentationdoit cependant être relativisée :durant la même période, le renou-vellement global était de l’ordre de 2,3 millions de lignes par an.Actuellement, toutes les études créditent ce marché d’une croissanceà deux chiffres et lui prédisent une part importante du marché destélécommunications d’entreprise vers2005 ou 2006, quand le haut débitsera généralisé.

Solutions globales pour l’entrepriseSur ce marché neuf, Mitel Networkspropose des produits de transition,combinant la technologie téléphoniqueà celle d’Internet (pour les initiés, la commutation de circuits et la commutation de paquets) avec trois

gammes, adaptées à des parcs detailles différentes. La pièce maîtresseest le 3300 ICP, capable, selon la version, de gérer de 30 à 30 000 utilisateurs. Mitel Networks devraaffronter une concurrence déjà bienen place, et notamment, en France,Alcatel et Matra. Le directeur européendes ventes, Lionel Hovsepian, expliquait récemment sa stratégie à01Net : « Nous misons sur l’excellencetechnologique. Nous avons beau-coup investi pour porter toutes lesfonctions de téléphonie classique sur des systèmes IP. En outre, nousnous appuyons sur des partenairescomme Damovo pour mettre enœuvre nos solutions, et sur HP,Foundry ou Extreme Networks pour les compléter côté réseaulocal. »Le récent contrat avec l’intégrateurDamovo (qui était jusqu’en 2002 la division Solutions d’entreprisesd’Ericsson) permettra à ce dernier deproposer des solutions complètes de télécommunication intégrant le 3300 ICP de Mitel Networks. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

T E C H N O

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Rubrique réalisée par Jean-Luc Goudet

Téléphone

En s’installant en France,Mitel Networks débarquesur le marché encore neufde la téléphonie sur IP ets’associe avec l’intégrateurDamovo pour proposer des solutions complètes.

MITEL parie sur le téléphonevia Internet

Ne vous fiez pas à ce téléphone d’allure banale :il ne se connecte pas à une ligne téléphonique,mais à Internet…

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Métrologie

En 2004, c’est à Trappes, aulaboratoire national d’essais,

que se trouveront les référencesnationales pour les unités électriques(volt, ampère et ohm). S’y ajouterontun laboratoire pour la définition del’unité de masse, dont l’étalon françaisse trouve à l’INM (Institut Nationalde Métrologie) et un laboratoire denanométrologie unique au monde,permettant de vérifier avec une précision inégalée des distances del’ordre du nanomètre (qui est aumillimètre ce que le millimètre est au kilomètre !). Révolution dans lemonde de la métrologie, cetteresponsabilité nouvelle du LNE vientd’un transfert d’activités jusque- là dévolues au LCIE (Laboratoire

Central des Industries Électriques),devenu société anonyme puis filialede Bureau Veritas.À l’occasion de ce transfert, le LNE et le BNM (Bureau National deMétrologie, responsable de la métro-logie en France) se lancent dans unemission ambitieuse : améliorer defaçon significative la précision desétalons, en utilisant les technologiesles plus pointues et en faisant appelaux phénomènes de la physiquequantique. En tout, dix laboratoires,700 m2 carrés de bureaux et un localtechnique de 1 200 m2 se partagerontles 3 400 m2 du futur bâtiment, dontla construction a commencé en janvier2003 et qui ouvrira ses portes début2004.

Un étalon pour lesnanotechnologiesCertains de ces étalons seront opéra-tionnels dès 2004, mais d’autres,comme la nanométrologie et la définition de l’unité de masse,demanderont une longue mise aupoint. « Il y a là du travail pour denombreuses années » affirme AlainCourgenou, de la direction rechercheet développement. Actuellement, laréférence des unités électriques estconstituée par le « Lampard », unappareil permettant de réaliser lefarad (l’unité de capacité), à partirduquel on détermine l’ohm (résistance),puis d’autres unités dérivées, notam-ment en courant alternatif. Mais les scientifiques continueront

Le « kilogramme de Saint-Quentin » remplacera-t-il le kilogramme du Pavillon deBreteuil ? À la suite de travaux hors du commun pour réaliser un nouveau bâtiment,le Laboratoire national d’essais (LNE) deviendra dépositaire des référencesinternationales pour plusieurs unités, qui intéressent notamment l’industrie micro-électronique mondiale.

Le LNE devient une référencepour la métrologie mondiale

Sur ce chantier unique en son genre, les couloirs, le local technique et les bureaux sont montés sur des ressorts, pour éviter que toute vibration ne puisse venir fausser des mesures, qui doivent bénéficier de la meilleure précision possible.En médaillon, la pose de la première pierre par Jean-Paul Huchon (à droite), président du conseil régional d'Ile-de-France, et Franck Borotra (à gauche),président du conseil général des Yvelines.

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Cet étrange appareil est capable de compter un à un les électrons. Le SET(Single Effect Tunneling)servira à déterminer la valeur de l’ampère avec une précision inégalée.

de travailler sur un autre chantier :mettre au point trois méthodesquantiques pour déterminer indépen-damment le volt, l’ampère et l’ohm àpartir des constantes fondamentalesde la physique, donc bien plus stables. « Aujourd’hui, l’ampère estl’unité la moins bien mesurée dudomaine électrique » souligne ClaudeMeyer, directeur de la recherche etdu développement au LNE.C’est toute l’industrie de l’électro-nique qui bénéficiera des retombéesd’une amélioration de la précisiondes unités électriques, comme il ena toujours été avec les autres unités(temps, longueur, force...). L’intérêtest particulièrement évident pour lananométrologie. « Aujourd’hui, expliqueAlain Courgenou, les circuits électro-niques, comme les microprocesseurs,sont gravés en grand nombre sur desdisques de silicium de 30 centimètresde diamètre, qui sont ensuite découpés.La machine de nanométrologie permettra de caractériser des étalonsqui seront ensuite utilisés par lesindustriels pour vérifier rapidementet calibrer les mesures de leursmachines de production. » L’exactitudedes mesures visée par le projet estde 1 nm (nanomètre) en profondeuret de 10 nm sur les déplacementsjusqu’à 1 cm, sans dépasser 30 nmsur 30 cm. D’autres industries sontintéressées par de telles performancesde mesure, en particulier dans lachimie et les biotechnologies.

Une unité de masse… sans matièreQuant au kilogramme, l’unité demasse, l’enjeu est énorme, car unnouveau programme de recherchedu BNM, appelé balance du watt,permettra à terme de le déterminerà partir de forces électromagné-tiques (comme le volt et l’ampère,justement définis dans les laboratoiresvoisins), aboutissant à une précisionbien meilleure, et surtout à uneexcellente stabilité dans le temps,actuellement la pierre d’achoppe-ment. Les étalons de masse, en effet,sont encore matérialisés par desblocs en alliage de platine et d’iridium répartis dans plusieurslaboratoires du monde. Tous les cinquante ans, ils sont sortis de leurs écrins pour être comparés auprototype international du BIPM.Mais ils souffrent d’une fâcheuse

tendance à s’alourdir ou à s’allégerau fil des décennies, par simplecontact avec l’air.Atteindre de telles précisions exigeun environnement exceptionnel. Uneseule personne marchant dans uncouloir produirait des vibrations suffisantes pour fausser les mesures.C’est pourquoi le sol de chaquelaboratoire est désolidarisé du restedu bâtiment, tandis que les zonesproductrices de vibrations (bureaux,escaliers, couloirs, mais surtout le localdes centrales de traitement de l’air)sont montées… sur des ressorts !Pour les laboratoires les plus sensibles(balance du watt et station de gravi-métrie), le sol se compose de deuxmassifs de 150 tonnes reposant chacun sur quatre pieux en béton,plongeant à douze mètres sous terreet chemisés d’acier, pour que lesminuscules mouvements du sol argi-leux glissent sur eux sans faire bougerles laboratoires. Cette précautionsemblant encore insuffisante, un puitscreusé à proximité permettra decontrôler l’hygrométrie du sous-sol.

Une construction hors normesMais ce n’est pas tout. Dans les laboratoires, la température doit rester stable à 0,3 ou 0,5 °C près, cequi exige un renouvellement de 60 à80 fois leur volume d’air par heure.Dans trois laboratoires (la balancedu watt, la nanométrologie et leLampard), cette stabilité doit mêmeatteindre 0,1 °C, avec une très grandepureté de l’air. Ces exigences expli-quent l’imposante taille du local deconditionnement d’air, les vibrationsgénérées par ses puissantes turbinesayant obligé le montage de ses1 200 m2 sur des ressorts amortisseurs.Dans cette construction hors normes,les laboratoires seront ainsi protégéscontre à peu près toutes les contingen-ces extérieures, jusqu’aux variations dela gravité terrestre dues au forcesd’attraction de la lune et du soleil.De quoi pousser plus loin les limitesde la connaissance humaine sur lesgrandeurs fondamentales de l’univers.

■Voir rubrique CONTACTS p.46

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Signer à l’écran les innombrablesdocuments produits par l’infor-

matique devient une nécessité pourles entreprises. Techniquement, lasolution est connue depuis longtemps(cryptage d’un fichier quelconquepar un code n’appartenant qu’à uneseule personne). Mais pour que cette signature électro-nique acquière la valeur juridique d’unvéritable paraphe, elle doit s’inscriredans un cadre légal précis. Celui-ciexiste en Europe depuis 1999 et figuredans le droit français depuis le 13mars 2000, définissant précisémentla méthode de cryptage. Il fautnotamment qu’un certificat soit fournipar un tiers de confiance, appeléautorité de certification, garant de sonauthenticité. En France, l’entreprise ale choix entre Certplus (créé parGemplus, France Télécom et Verisign),appuyé sur des banques, et Certinomis,filiale de La Poste. Cette reconnaissance est alors valabledans toute l’Europe. Aux États-Unis,plusieurs procédés de signatureélectronique coexistent mais ne se

reconnaissent pas mutuellement.Plusieurs sociétés se sont lancées surce juteux créneau. « Il y a 3,5 millionsd’entreprises en France, avec au moinsdeux signatures chacune », comptabiliseGilles de Chezelles, P.D.G. deCertification SE, jeune entrepriseparisienne. Dans la pratique, la miseen œuvre est un peu plus compliquéeet requiert une suite d’opérations différentes : choix du tiers deconfiance et du système de cryptage,mise en place dans l’entreprise ausein d’un réseau local ou entre filiales,ajout éventuel de clefs physiques(cartes à puce par exemple)…

Les stratégies diffèrentPour aborder ce marché, les stratégiesdiffèrent. La saint-quentinoise Imecomvise les grands comptes avec le courrierélectronique sécurisé, fonctionnantentre ses établissements, avec sesfiliales ou des fournisseurs privilégiés.Imecom prend à son compte l’inté-gralité des éléments à mettre bout àbout, jusqu’à l’installation d’un serveurspécialisé. Certification SE, elle, vise

le marché des PME et des artisansavec un produit vendu en boîte qui automatise le fonctionnement et surtout l’installation, avec un enre-gistrement immédiat auprès - auchoix - de Certplus ou de Certinomis(ces boîtes sont vendues par leréseau Olitec).

D’autres outils de sécurisationToujours depuis Saint-Quentin,Adesium a choisi la même voie avecle logiciel Mysign, vendu en pack etcomprenant un certificat valablechez Certinomis ainsi qu’une clef à enficher dans la prise USB de l’ordinateur. Ce logiciel permet designer un document, ou de le cosignerà plusieurs, ou d’y apposer une suitede signatures hiérarchiques. Il ajouteune fonction de parapheur, qui classeradans un dossier informatique lesdocuments à signer. Spécialisé dansle service aux entreprises, Adesiumpropose également d’autres outils desécurisation (notamment Aliso-Sign).

■Voir rubrique CONTACTS p.46

Authenticité

Légalement reconnue, l’authentification des documents électroniques devient réalité.Contrats, devis, factures vont pouvoir être signés à l’écran, sans qu’il soit besoin de lesimprimer, et donc de rompre la chaîne informatique.

La signature électronique entre dans les mœurs

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IMMOBILIER LOGEMENTS

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RUBRIQUE RÉALISÉE PAR JEAN-LUC GOUDET

À Élancourt

Les programmes de construction2003 et 2004

P rès de la gare, le quartierSaint-Quentin s’apprête à

prendre un nouveau visage avec unambitieux programme immobilier de 122 appartements, baptisé CentralSquare. Mené par Élige et Intercons-truction, le projet a été conçu par lesarchitectes Michel Ducharme etPatrice Novarina. L’immeuble, actuel-lement en construction, se situe au-dessus de l’extension souterraine dumagasin Carrefour. Des boutiquesviendront s’installer au pied de ceslogements et s’ouvriront sur le centrecommercial Carrefour.Le quartier du Manet va lui aussiconnaître plusieurs opérations, dontdeux entreront en construction pro-chainement :- un immeuble de 80 appartements(en locatif social et en accession),par le promoteur Logement Français,

- un immeuble, pour l’accession, de120 appartements (Eiffage).Trois autres projets en sont au permis de construire :- 39 appartements à acheter, par lepromoteur Windsor,- 30 appartements et 50 maisons(Garnier),- 25 « maisons de ville », en locatifsocial, par la SCIC.Enfin, au Pas-du-Lac, trois programmesvont voir le jour :- 180 appartements à l’achat, dans unimmeuble qui sera livré cette annéepar Kaufmann & Broad, Marignan etLes Nouveaux Constructeurs,- Haussmann Immobilier vient delancer un programme de 57 apparte-ments en accession,- Sogeprom s’apprête à démarrer unprojet de 27 appartements proposéspour l’achat.

Plus de vingt projetsimmobiliers sont en coursde réalisation ou à venir…

A proximité de la gare, le futur Central Square, ensemble autonomeréunissant logements et commerces.

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IMMOBILIER LOGEMENTS

Immobilier de bureaux

Le Technocentre s’agrandit

P our accueillir de nouvelleséquipes, un bâtiment neuf, le

Gradient, est venu compléter lesinstallations du Technocentre Renault.Déjà unique en son genre, ce Techno-centre s’étoffe. Centralisant là les servi-ces de recherche et développementdu constructeur, réunissant plus de8 500 personnes dont 7 500 ingénieurs,le Technocentre, ouvert en 1998, rassemble en un même lieu tous les

acteurs de la création d’un nouveaumodèle. Les fournisseurs eux-mêmes peuventy travailler et bénéficier, par exemple,de la salle de visualisation d’imagesnumériques à l’échelle 1.Il accueille aujourd’hui de nouvelleséquipes provenant, notamment, deRueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Unimportant programme immobilier a dûêtre lancé, qui a un moment porté le

nom de Technocentre II. Mais c’estsous le nom de Gradient qu’est désormais connu le vaste bâtimentde cinq étages, comportant deuxniveaux de sous-sols aménagés enparkings, et achevé en décembre2002. Composé exclusivement debureaux, il offre une surface de plusde 60 000 m2 utilisables. ■

Voir rubrique CONTACTS p.46

▼ GuyancourtLa ville connaîtra une période assezactive jusqu’à - au moins - la fin del’année prochaine. Dans le quartierde la Mare-Jarry, pas moins de sixopérations verront le jour en 2003,totalisant 36 maisons individuelles et 267 appartements, dont 78 enlogements sociaux. En 2004, s’yajouteront 196 appartements et 37maisons individuelles. Tout près, sur le boulevard Jean-Jaurès, près du centre commercial, un projet à venir proposera 244 logements àacheter, en appartements et maisonsindividuelles.

Voisins-le-BretonneuxEn face du Val Saint-Quentin, ensembleoriginal de bureaux (voir notre dossier),s’érigera la Porte de Voisins, constituéede deux immeubles entourant uneplacette bordée de commerces. Lepremier, géré par Jafim, comprendra 44appartements proposés à l’accession etle second, de la Sogemac, proposera24 logements sociaux à louer.

ÉlancourtAu quartier de la Clé-de-Saint-Pierre,Promogim livrera cette année unimmeuble de 80 appartements, pro-posés à l’achat.

TrappesLe promoteur George V lance, dans le quartier Montfort-Thorez, un vaste programme composé demaisons individuelles et d’immeubles.La première des deux tranches comprendra 32 pavillons et 40appartements.

Magny-les-HameauxUn ensemble de maisons individuelleset d’appartements sont en cours de réalisation par Promogim. Début2004, Arcade proposera un immeublecomprenant des logements à louer,complété d’une brasserie. ■

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E S S A I

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Lancia

Porte-drapeau du renouveau de Lancia, la berline haut de gamme Thesis consacre le retour aux valeurs fondatrices de la marque. Le charme italien sera-t-il suffisant pour renouer avec le succès attendu ?

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SYLVAIN REISSER

Sortir Lancia de son état de semi-somnolence dans lequel elle

était plongée, tel est le délicat défique se lance le groupe Fiat. Unemission impossible pour certainsobservateurs, tant la concentrationdes efforts sur les marques Fiat etAlfa Romeo avait fini par menerLancia à la léthargie. Dans un sursautd’orgueil, le groupe veut nous prouverle contraire. Premier témoin de ceretour aux affaires, la dernière berlineThesis souligne le rôle qu’est appeléà jouer la marque au sein du groupeFiat : la firme est aujourd’hui déterminée à véhiculer le luxe et l’élégance à l’italienne. Une vocationaux antipodes d’une image fondéesur un glorieux passé sportif acquisen championnat du monde des rallyes. Dans un segment sous dominationallemande, la berline Thesis sort du rang - peut-être même trop.L’héritière des Thema et Kappa se

moque des conventions avec sesphares rhomboïdes placés à la pointedes ailes, sa grande calandre verticaleet ses feux arrière à diodes lumineuses.Ce style décalé qui fuit la banalité etne fait pas l’unanimité s’avère équilibré.Il épouse à merveille le raffinementque ce modèle cherche à véhiculer.L’installation à bord ne procède pasd’une autre intention : les occupantssont choyés, la Thesis disposantd’un habitacle généreux, particuliè-rement à l’arrière.

Confort et sécuritéElle charmera surtout par le choixdes matériaux, l’opulence de sonéquipement qui n’a rien à envier à laconcurrence, le moelleux de sescuirs italiens (proposés en option),la ventilation des sièges, le dessin encourbe de la planche de bord, etl’excellente isolation phonique. Son côté apaisant se confirme sur la

route : cette berline luxueuse au stylebaroque se conduit en souplesse.Alors que les assistances électroniqueset le système d’amortissement variable« skyhook » assurent confort et sécurité,ce modèle marque le pas en terme devivacité, en raison de son embonpoint(1 800 kg). Une sensation de lourdeurqui nuit au tempérament des moteurs.Globalement moins homogène queses rivales directes, la Thesis séduitdavantage pour son équipement et sadouceur de fonctionnement. Lancia projette de vendre 1 500 Thesisen France cette année. Un objectifqui semble en phase avec les qualitésde ce véhicule. Berline 4 portes – 5 places.Motorisations : diesel (5 cylindres 2.4JTD 150 ch), essence (5 cylindres 2.0turbo 185 ch et 2.4 170 ch, V6 3.0215 ch).Prix de base : à partir de 36 900 euros.

Lancia Thesis : en marge des conventions

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C U L T U R E

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EN HAUT DE L’AFFICHE

Spectacles

THEÂTRE

● La cour des grands De Jérôme Deschamps et MachaMakeïff15, 16, 17 et 18 octobre 2003

● RécréationPar le cirque Plume16, 17, 18, 19, 20 et 21 décembre 2003

● L’Opéra de quat’sousDe Bertholt Brecht et Kurt WeillMise en scène Christian SchiarettiDirection musicale Jean-Claude Malgoire21, 22, 23 et 24 janvier 2004

● Dom JuanDe MolièreMise en scène Daniel Mesguish2, 3, 4, 5 et 6 mars 2004

DANSE

● Merce Cunningham DanceCompanyChorégraphies de Merce Cunningham12 et 13 décembre 2003

Voici une sélection de spectacles programmés à Saint-Quentin-en-Yvelineslors de la saison 2003 / 2004. Des conditions particulières sont réservéesaux comités d’entreprises, n’hésitez pas à vous renseigner.

MUSIQUE

● ArabesquesConcert de Jane Birkin22 octobre 2003

● Orchestre national de FranceProgramme BrahmsDirection Kurt Masur31 octobre 2003

● Orchestre philharmonique de Radio-FranceRavel, Di Tucci, MessiaenDirection Myun-Whun Chung29 janvier 2004

● La Passion selon Saint MatthieuDirection Jean-Claude Malgoire31 mars 2004

● Eugène OnéguineOpéra de TchaïkovskiDirection Amaury du Clauzel8 avril 2004

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Le cirque Plume

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR LAURENT RIERA

Théâtre de SQY,scène nationale

Théâtre de SQYTél. : 01 30 96 99 00 ou www.theatresqy.org

Des conditions spéciales sont réservées aux comités d’entreprises :vous pouvez réserver des spectacles avant l’ouverture des locationsau public et bénéficier des tarifs réduits (15€ pour les spectacles A,19€ pour les B). Contact entreprises : Chantal Joséphau au 01 30 96 99 06

● Trois générationsChorégraphie de Jean-Claude Gallotta29 et 30 avril 2004

● Daphnis et ChloéBallet du Grand Théâtre de GenèveChorégraphie Lucinda Childs18 et 19 mai 2004

Come out, chorégraphie d'Olivia Grandville, du 27 au 29 novembre

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Le PrismeTHEÂTRE

● Shakespeare, le défiAdaptation en café théâtre de toutShakespeare en une heure.11 octobre 2003

● Élie Semoun5 décembre 2003

● Monstres sacrés,sacrés monstresRecueil de textes poétiques par André Dussolier26 mars 2004

● La preuveDe David Auburn, avec AnoukGrinberg et Rufus28 novembre 2003

MUSIQUE

● Michel Jonasz4 octobre 2003

● Jazz - Jacky Terrasson Trio20 mars 2004

● Jazz - Daniel Humair Quintet30 avril 2004

● Bénabar14 mai 2004

Le Prisme à Élancourt01 30 51 46 06 ou www.san-sqy/leprisme

Tarifs réduits et possibilité de réserverdès maintenant pour les comitésd’entreprises. Contact : SandrineHector 01 30 51 75 33.

SQY Entreprises : Avecquelques mois de recul,quel regard portez-voussur la scène nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines ?Bruno Deschamps :Chaque jour qui passedepuis mon arrivée me faitdire un peu plus que cettescène nationale est un magnifique cadeau. Ce bâtiment n’est passeulement un superbegeste architectural : c’estaussi un outil de théâtretrès précieux. Nous disposons ici d’un public nombreux et fidèle, avecun noyau de 6 500 abonnés. Parailleurs, nos moyens financiers doiventnous permettre de rayonner davantagesur un plan régional. Avec une équipeinvestie dans sa mission, toutes les conditions sont réunies pour quenotre réputation artistique grandisse.Concernant cette agglomération, jesuis très sensible au côté pionnierqui imprègne les mentalités. J’aime lesutopies qui ont accompagné la création de la ville nouvelle, même si elles n’ont pas toutes été menées à terme.La prise de risque fait partie de la culture locale.

Dans quel esprit abordez-vous votrepremière programmation ?La vocation d’une scène nationale estde porter un projet pluridisciplinaire.Il s’agira donc de rééquilibrer la programmation, en traitant théâtre,danse et musique à parts égales.Cette scène nationale s’est forgéeune réputation autour de la dansecontemporaine. Il convient d’assumercet héritage, en l’ouvrant, à terme,sur la quasi-totalité de ce qui se faitaujourd’hui. Ainsi, nous aurons l’an prochain le ballet du Grandthéâtre de Genève, pour un somp-tueux Daphnis et Chloé, de MauriceRavel, chorégraphié par LucindaChilds. À côté de cette pièce néo-classique, nous accueillerons un programme de Merce Cunningham,ainsi que les prochaines créations deJean-Claude Gallotta et d’AngelinPreljocaj.

Le théâtre va-t-ilretrouver une placeplus importante ?Certainement. Cet immen-se plateau peut accueillirdu théâtre dans d’excel-lentes conditions. La salle,de plus de 700 places, estconçue pour que chaquespectateur se sente à pro-ximité de la scène... Nousaccueillerons en résidencele metteur en scène YvesBeaunesne, ancien assis-tant de Patrice Chéreau,qui montera Oncle Vania

de Tchekhov, avec Roland Bertin. Lecomédien et écrivain Jacques Gamblincréera également ici l’adaptation de l’unde ses romans. Dans un autre genre,nous aurons la dernière pièce deJérôme Deschamps.

Quelques mots sur la musique ?Nous engageons un partenariat avec lesorchestres de Radio France, pour desconcerts symphoniques dirigés parMyung-Whun Chung ou Kurt Masur.Dans une approche plus contemporai-ne, nous poursuivrons le travail déjàentrepris avec le chef de chœurs RachidSafir, dans une soirée consacré à IannisXénakis. Sinon, nous continuerons lacollaboration avec le chef Jean-ClaudeMalgoire, qui a monté ici de nombreuxopéras. Enfin nous ferons des incursionsdu côté de la chanson avec, par exem-ple, les derniers spectacles de JaneBirkin ou de Sapho.

Une personne ne désirant pas s’abonnerpeut-elle fréquenter aisément le théâtre ? Bien sûr. La politique d’abonnement vase poursuivre, mais il est hors de ques-tion d’exclure ceux qui ne veulent pasfiger leur programme un an à l’avance.Je veux casser cette idée reçue selonlaquelle il est difficile d’avoir une place.Nous réserverons un important volantde places pour les achats de dernièreminute, quitte à ne pas toujours remplirla salle ; d’autre part, le nombre dereprésentations sera multiplié, sans nousfocaliser sur le taux de remplissage.Élargir le public est notre première mis-sion de service public, notre véritablepriorité.

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENT RIÉRA

« Un magnifique cadeau »Le 1er mars,Bruno Deschamps prenait ses fonctions de directeurdu Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines,après avoir dirigépendant 16 ans la scène nationale de Sète. Il nous livre sespremières impressions sur la ville nouvelle et nous dévoile les grands axes de sa programmation 2003/2004.

Bruno Deschamps

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ADESIUMLe Sésame, 8 rue Germain Soufflot78184 Saint-Quentin-en-YvelinesTél. : 01 39 30 13 40

APEC DE SQYTél. : 01 34 52 31 20site : www.apec.asso.fr

AURALOG6 rue Jean-Pierre Timbaud78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 07 12 12

BANQUE POPULAIRE VAL-DE-FRANCE9 avenue Newton78183 St-Quentin-en-Yvelines CedexTél. : 01 30 14 73 19

CD TRAININGImmeuble Vénus2 Parc Ariane78284 Guyancourt CedexTél. : 0 820 000 140

DANISCO5 avenur Jean d’AlembertParc d’activités de Pissaloup78190 TrappesTél. : 01 30 66 08 08

IMECOM11-13 avenue de la Gare78181 St-Quentin-en-YvelinesTél. : 01 30 64 10 00

KINNARPS1 rue François Geoffre78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 48 18 00

LNE (LABORATOIRE NATIONAL D’ES-SAIS)29 rue Roger Hennequin78197 Trappes CedexTél. : 01 30 69 10 00

MAISON DE L’ENTREPRISEQuai François Truffaut78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 39 30 51 30

MISSION LOCALE3 rue des Droits de l’Homme78280 GuyancourtTél. : 01 30 57 54 14

MITEL NETWORKSLe Québec, 11 rue Jacques Cartier78280 GuyancourtTél. : 01 61 37 00 90

NEMOPTIC1 rue Guynemer78114 Magny-les-HameauxTél. : 01 39 30 51 60

RODENSTOCK4 avenue Newton78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 14 44 00

S2A78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 45 00 09

SAIPEM S.AImmeuble « Énergies »1-7 avenue de San Fernando78884 Saint-Quentin-en-Yvelines Tél. : 01 61 37 88 88

SNECMA SERVICES1 rue des Frères Farman78114 Magny-les-HameauxTél. : 01 30 96 57 84

TECHNOCENTRE RENAULT1 avenue du Golf78280 GuyancourtTél. : 01 34 95 34 95

DOSSIER

CFC DÉVELOPPEMENT10, parc Ariane78280 GuyancourtTél. : 01 30 64 71 17

CODIC FRANCE118, rue de Rivoli75001 ParisTél. : 01 40 41 0

EIFFAGE IMMOBILIER3, avenue Morane-SaulnierBP 4678141 Vélizy-Villacoublay cedexTél. : 01 34 65 89 89www.eiffage-immobilier.fr

ESTATE CONSULTANT39, avenue Pierre Premier de Serbie75008 ParisTél. : 01 53 67 73 73

IMSO164, avenue Joseph Kessel78960 Voisins-Le-BretonneuxTél. : 01 39 44 23 23

JONES LANG LASALLE58 av Grande Armée75017 ParisTél. : 01 40 55 15 15

GICRAM28 bis, rue Barbès92120 MontrougeTél. : 01 55 48 90 00

INTERCONSTRUCTIONPassage Château78600 Maisons-LaffitteTél. : 01 39 68 62 96

LAZARD CONSTRUCTION16, place Vendôme75001 ParisTél. : 01 44 55 07 07

PROMOPOLE12, avenue des Prés78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 57 18 61

SEDAF46 avenue des Frères Lumière78190 Saint-Quentin-en-YvelinesTél. : 01 40 03 85 14

SEMIIC28, avenue de Messine75008 ParisTél. : 01 45 63 30 00

SERCIB FRANCEImmeuble Le Crystal6 rue Hélène Boucher78280 GuyancourtTél. : 01 39 30 57 30

SOGEPROMTour Les Miroirs, La Défense III18, avenue d’Alsace92400 CourbevoieTél. : 01 42 14 42 48www.sogeprom.fr

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ELIGE61, avenue Jules Quentin 92022 Nanterre cedexTél. : 01 46 95 71 44www.elige.fr

JAFIM15, boulevard Saint Antoine78000 VersaillesTél. : 01 39 24 06 20

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KAUFMANN & BROADTour Maine Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris cedex 15Tél. : 01 45 38 20 00www.ketb.com

LES NOUVEAUX CONSTRUCTEURSB.P. 1875755 Paris cedex 15www.premier.fr

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MARIGNAN88, rue de Villiers92532 Levallois-Perret cedexTél. : 01 49 64 15 15www.marignan-immobilier.com

PROMOGIM22, rue de Bellevue92100 BoulogneTél. : 01 48 25 46 25www.promogim.fr

SCICAgence Ile-de-France47-49 Avenue Edouard Vaillant92517 Boulogne-Billancourt cedexTél. : 01 46 10 16 87www.scicservicesimmobiliers.com

SOGEMAC6, rond-point des CondaminesBP 46278004 VERSAILLES cedexTél. : 01 30 97 75 00http://opac.60.free.fr

WINDSOR4, avenue Morane-Saulnier78140 VélizyTél. : 01 34 65 98 9www.windsor.fr

C O N T A C T S

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