t.d. détection - mesures n 1

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T.D. détection - mesures n°1 Mise en situation

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Page 1: T.D. détection - mesures n 1

T.D. détection - mesures n°1

Mise en situation

Page 2: T.D. détection - mesures n 1

Problématique • Vous disposez des détecteurs suivants :

Page 3: T.D. détection - mesures n 1

IRSN - ENSOSP TD ops 2012 V1 3

Catégorie Détecteurs BdF

Ictomètre Canberra SAB 100 0 c/s - 3 c/s

Ictomètre Canberra SAB 70 0 c/s - 3 c/s

Ictomètre Canberra SABG15 0,5 c/s

Ictomètre Canberra MCB 1 0,5 c/s

Ictomètre Canberra MCB 2 0,5 c/s

Ictomètre Canberra SMIBM 0,5 c/s

Ictomètre Canberra SBM 7311 0,5 c/s

Ictomètre Canberra DS 501 0,5 c/s

Ictomètre Canberra SG 2 R 225 c/s

Ictomètre Canberra SX 2 R 20 c/s

Ictomètre Saphymo Como 170 0 c/s - 20 c/s

Ictomère SPP 2 NF 90 c/s

Ictomètre / spectromètre Mirion HDS 100 200 c/s

Page 4: T.D. détection - mesures n 1

Problématique • Vous devez, en travaillant en groupe, définir

les détecteurs les plus adaptés à la détection de chaque type de rayonnements / énergie en prenant en compte trois facteurs :

– Le détecteur

– La paroi du détecteur

– La distance entre la source / contamination et le détecteur

Page 5: T.D. détection - mesures n 1

Problématique • Analyser la détection des alphas

Page 6: T.D. détection - mesures n 1

T.D. détection - mesures n°1

Détection des alphas par les ictomètres

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 7: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Alpha

1 - traverser le matelas d’air

qui sépare la source du

détecteur

?

2 – traverser la ou les parois

qui entourent le détecteur

?

3 – interagir dans le

détecteur

?

Page 8: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Alpha

1 - traverser le matelas

d’air qui sépare la source

du détecteur

Les particules alpha sont arrêtées par 5 cm d’air ou 25 µm d'eau (la rosée du

matin)

2 – traverser la ou les

parois qui entourent le

détecteur

Les particules alpha sont arrêtées par tout : - humidité

- papier

- etc.

Plus la grille de protection est dense, moins les rayonnements passent

3 – interagir dans le

détecteur

Il ne pourra s’agir, pour une bonne efficacité, que d’une détection en surface.

% de transparence SAB 70 : 59 % de

SA70 : 89 % SAB 100 : 80 %

Page 9: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

% de transparence Como 170 : %

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Problématique • Analyser la détection des bétas

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T.D. détection - mesures n°1

Détection des bétas par les ictomètres

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 12: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Bêta

1 - traverser le matelas

d’air qui sépare la source

du détecteur

?

2 – traverser la ou les

parois qui entourent le

détecteur

?

3 – interagir dans le

détecteur

?

Page 13: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Bêta

1 - traverser le matelas

d’air qui sépare la source

du détecteur

Penser à rechercher, dans un abaque, le parcours dans l’air des bêtas pour être

sûr qu’il y en a à l’endroit de la mesure : par exemple, un bêta de 1 MeV a un

parcours d'ans l'air de 3,25 m et de 5 mm dans les tissus humains

2 – traverser la ou les

parois qui entourent le

détecteur

Les particules bêta sont facilement arrêtées surtout par les éléments à Z légers

Plus le matériau est dense, plus il y a création de rayonnements X de freinage

Plus la grille de protection est dense, moins les rayonnements passent

3 – interagir dans le

détecteur

Plus le détecteur est léger, moins les rayonnements de freinage induits par le

passage des bêtas sont nombreux, donc plus sont précises les mesures.

Page 14: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

% de transparence

MCB1 50 %

SBM7311 60 % DS 501, SMIBM, SBM 75 %

SABG15 et MCB2 78 %

Page 15: T.D. détection - mesures n 1

Problématique • Analyser la détection des photons

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T.D. détection - mesures n°1

Détection des photons par les ictomètres

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 17: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Photons gamma et X

1 - traverser le matelas

d’air qui sépare la source

du détecteur

?

2 – traverser la ou les

parois qui entourent le

détecteur

?

3 – interagir dans le

détecteur

?

Page 18: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Photons gamma et X

1 - traverser le matelas

d’air qui sépare la source

du détecteur

L’écran représenté par le matelas d’air est sans conséquence sur un flux de

photons.

2 – traverser la ou les

parois qui entourent le

détecteur

Les parois des détecteurs ne posent pas de réels problèmes aux photons d’énergie

moyenne à élevée (au-delà de 100 keV)

Les photons de basse énergie (quelques keV à quelques dizaines de keV) sont

arrêtés facilement par des parois métalliques

3 – interagir dans le

détecteur

Plus le détecteur est dense, plus les photons interagiront.

Si le détecteur est trop épais par rapport à l’énergie du photon, la lumière créée ne

pourra atteindre la photocathode (voir page suivante)

Page 19: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Photocathode

Dynodes

Scintillateur

Anode

g ou X forte E Rayons U.V.

Remarque : les photons interagissent dans le scintillateur à une profondeur variée qui est fonction de l’énergie.

Si le scintillateur est épais et que les photons de faible énergie crée des photons lumineux à une faible profondeur, la lumière ne pourra traverser tout le scintillateur pour atteindre la photocathode.

g ou X faible E

Page 20: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Quelles sont, pour les sondes gamma et X : Les seuils en énergie

Les bonnes plages d’efficacité Pourquoi ?

Page 21: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Exemple : NaI + photons

• Sonde gamma : – Seuil en énergie : 30

– bonne e : 100 keV < E < 1 500 keV

– Car paroi épaisse

et scintillateur épais

Page 22: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Exemple : NaI + photons

• Sonde X : – Seuil en énergie : 5 keV

– bonne e : 20 keV < E < 80 à 100 keV

– Car fenêtre mince

et scintillateur fin

Page 23: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Nature des

rayonnements

Ecrans adaptés Détecteurs

adaptés les plus

courants

Remarques Détection des autres

rayonnements

Photons

gammas et X

Eléments lourds,

denses

Iodure de sodium

(NaI)

Iodure de césium

(CsI)

La densité du scintillateur permet aux

photons d’y interagir. Plus il est épais,

plus les photons de forte énergie sont

mesurés.

Pour permettre aux photons les

moins énergétiques d’atteindre le

détecteur, il est nécessaire de

disposer d’une fenêtre mince dans

l’enveloppe de l’appareil.

Ces détecteurs, souvent

positionnés au cœur des

appareils, ne peuvent être

atteints par les alphas et les

bêtas qui ne peuvent traverser

la paroi d’acier ou de plastique.

Bêtas de faible

énergie

Eléments peu

denses

Geiger Müller à

fenêtre mince (dits

détecteur cloche

ou pancake)

La fenêtre mince permet aux bêtas de

faible énergie de pénétrer dans le

détecteur sans être arrêté, et donc d’y

interagir.

Les Geiger Müller sont des

détecteurs à gaz. La faible

densité de celui-ci ne permet

pas une bonne efficacité de

détection des photons.

Par ailleurs, la membrane de la

fenêtre mince représente un

obstacle à une bonne efficacité

de la détection des alphas.

Bêtas de forte

énergie

Eléments un peu

plus denses

Scintillateur

plastique

Le scintillateur plastique, du fait de sa

faible densité, est adapté aux bêtas

Le scintillateur plastique est

peu dense. Il faut, donc, une

bonne épaisseur de celui-ci

pour espérer arrêter des

photons.

Alphas

Tout élément

représente un

écran pour les

alphas

Scintillateur sulfure

de zinc

L’application du ZnS en surface de la

sonde permet aux alphas d’y interagir

sans avoir besoin de traverser la

paroi de l’appareil.

Le ZnS ne permet que la

détection des alphas.

Synthèse par détecteur

Page 24: T.D. détection - mesures n 1

T.D. détection - mesures n°1

Questions supplémentaires

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 25: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Pourquoi est ce que la sonde alphas bêtas (SAB 100 ou 70) ne peut détecter des photons alors que le Como 170 le peut ?

(pour les deux, il s’agit d’une couche de ZnS sur un scintillateur plastique)

Page 26: T.D. détection - mesures n 1

Exemple : scintillateur plastique

• A même densité, c’est l’épaisseur qui fait la différence :

– SAB : scintillateur fin, donc sans interaction avec les photons

– Como : scintillateur épais suffisant pour interagir

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 27: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Pourquoi est ce que porter un MCB 1 à la botte est une inénarrable con…rie ?

Page 28: T.D. détection - mesures n 1

Exemple synthèse MCB1 à la botte

• Alpha : parcours trop faible pour atteindre le détecteur + grille à 50 % de transparence

• Bêta : écran représenté par paroi en plastique et acier + grille à 50 % de transparence

• Photons : milieu détecteur (gaz) pas assez dense pour interagir

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Page 29: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Pourquoi est ce que les ictomètres à base de GM en verre sont en train de disparaître ?

Page 30: T.D. détection - mesures n 1

Exemple GM en verre

• Les GM en verre présentent deux inconvénients majeurs :

– Parois difficile à passer pour les bêtas

– Densité du milieu détecteur trop faible pour les photons

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 31: T.D. détection - mesures n 1

Exemple GM en verre

• Par exemple, la sonde « haute sensibilité » de MGPI détectait

– Bêta > 250 keV

– Photons > 100 keV

• Quelle sensibilité !!!

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Page 32: T.D. détection - mesures n 1

T.D. détection - mesures n°1

Application opérationnelle

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Page 33: T.D. détection - mesures n 1

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Quels détecteurs choisiriez vous en situation d’incertitude ?

Page 34: T.D. détection - mesures n 1

Ictométrie

• principe de base : en situation d’incertitude, les contrôles de contamination doivent se faire des détecteurs les plus généraux vers les plus spécifiques.

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 35: T.D. détection - mesures n 1

Ictométrie

• Ainsi, les détecteurs qui semblent les plus adaptés, en absence de certitude sur le radioélément, sont :

– ceux qui ont la capacité à détecter les photons supérieurs à 5 keV avec une efficacité correcte (des NaI pour l’instant). Ils sont souvent dénommés sondes X. Ils permettent la détection des photons :

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 36: T.D. détection - mesures n 1

Ictométrie

• qu’ils soient directement produit par le radioélément

• ou produits indirectement lors de réarrangement du cortège électronique provoqué par le passage d’un rayonnement ionisant, même alpha

– les compteurs cloche à fenêtre mince à Geiger Müller (pancakes), généralement dénommé sonde b mous permettant une détection directe –parfois avec une faible efficacité - des rayonnements a, b et électromagnétiques

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Page 37: T.D. détection - mesures n 1

Ictométrie

• Puis, dès le type de rayonnements connus, le type de détecteur le plus adapté sera utilisé :

– alpha

– bêta

– gamma

• Levée de doute et mesures devront suivre ces différentes étapes

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Page 38: T.D. détection - mesures n 1

Remarque

• Il faut toujours avoir à l’esprit

– qu’il est plus facile de dire qu’un objet est radioactif s’il l’est vraiment ;

– en revanche, il est très difficile de dire qu’un objet n’est pas radioactif car c’est la limite de détection des appareils qui détermine la plus petite valeur de mesure.

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Page 39: T.D. détection - mesures n 1

Lt Col D. Giordan - CMIR 68 - Version 1 - octobre 2009

Quels sont les détecteurs les plus intrinsèquement directionnels ?

Page 40: T.D. détection - mesures n 1

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Eurysis Sonde Gamma 2

en chocs/s

0

500

1000

1500

cobalt 60césium 137

Eurysis Sonde SMIX

en chocs/s

0

200

400

600

cobalt 60césium 137

Eurysis Sonde X 2

en chocs/s

0

200

400

600

cobalt 60césium 137

Saphymo SPP 2 NF

en chocs/s

0

500

1000

1500

2000

cobalt 60

césium 137

Page 41: T.D. détection - mesures n 1

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Paramètres à prendre en compte

• Blindage des côtés

• Rapport surface/épaisseur

Page 42: T.D. détection - mesures n 1

T.D. détection - mesures n°1

Limites et fragilités des détecteurs

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Page 43: T.D. détection - mesures n 1

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Quelles sont les fragilités et limites des scintillateurs NaI ?

Page 44: T.D. détection - mesures n 1

Détecteur scintillateur NaI

• Le détecteur

– est sensible à l'humidité car l'iodure de sodium est très hydroscopique. Si l'iode s'hydrate, il devient opaque et jaune.

– ne supporte pas les températures sous 0°C, le gel risque de le fendiller.

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Page 45: T.D. détection - mesures n 1

Détecteur scintillateur NaI

• Le détecteur ou le PM

– risque de se fendre en deux si la température monte trop rapidement

– est fragile et sensible au choc

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Page 46: T.D. détection - mesures n 1

Détecteur scintillateur NaI

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Page 47: T.D. détection - mesures n 1

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Quelles sont les fragilités et limites des GM fenêtre mince ?

Page 48: T.D. détection - mesures n 1

Détecteur GM à fenêtre mince

• la membrane de la fenêtre mince est très fragile, tout objet piquant ou une simple variation importante de la pression atm. peut la faire rompre, entraînant la libération du gaz détecteur contenu dans le GM.

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Détecteur GM à fenêtre mince • il faut se méfier des valeurs fortes : souvent

les détecteurs saturent alors même que l’écran ne le montre pas :

– ainsi, le Geiger Müller sature vers 1 000 c/s, au-delà, les mesures sont sujettes à caution (2 000 peut vouloir dire 20 000 c/s !) sauf pour ce qui concerne les émetteurs bêtas purs de faible énergie

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Quelles sont les fragilités et limites des scintillateurs plastiques ?

Page 51: T.D. détection - mesures n 1

Détecteur scintillateur plastique

• il faut se méfier des valeurs fortes : souvent les détecteurs saturent alors même que l’écran ne le montre pas :

– ainsi, le plastique sature à 8 ou 9 000 c/s

• le détecteur est sensible aux neutrons (réaction n,p) dont l’énergie est comprise entre quelques eV et 10 MeV

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Page 52: T.D. détection - mesures n 1

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Quelles sont les fragilités et limites des scintillateurs ZnS ?

Page 53: T.D. détection - mesures n 1

Détecteur scintillateur ZnS

• le dépôt de ZnS est très fragile, la moindre rayure créera une prise de lumière qui saturera le photomultiplicateur.

– Ainsi, 9 999 c/s en dirigeant l’appareil vers le soleil indique une rayure ou une fragilité plutôt qu’une forte radioactivité

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Détecteur scintillateur ZnS

• il faut se méfier des valeurs fortes : souvent les détecteurs saturent alors même que l’écran ne le montre pas :

– ainsi, le ZnS sature à 8 à 9 000 c/s

• le ZnS est sensible aux neutrons dont l’énergie est comprise entre quelques eV et 10 MeV.

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Page 55: T.D. détection - mesures n 1

Détect. CdZnTe/CdTe appelé CZT

• un détecteur de nouvelle génération qui se comporte comme des semi-conducteurs à la température ambiante (spectrométrie). Il permet la construction d’appareils de petites dimensions.

• la taille des CZT reste limitée ce qui permet difficilement d’obtenir une bonne statistique.

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