t r i m e s t r i e l l e s - who | world health organization · roger fontana, nommé président...

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OCTOBRE-DECEMBRE 2008 QNT 74 Association des Anciens de l’OMS Page 1 trimestrielles de l’Association des Anciens de l’OMS Tél :+4122 791 31 03 et 31 92 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] ; Website : http : //who.int/formerstaff Le nouveau Comité (2008-2010) vous souhaite une bonne année 2009

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OCTOBRE-DECEMBRE 2008 QNT 74

Association des Anciens de l’OMS Page 1

t r i m e s t r i e l l e s

de l’Association des Anciens de l’OMS Tél :+4122 791 31 03 et 31 92

Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected]; Website : http : //who.int/formerstaff

Le nouveau Comité (2008-2010) vous souhaite une bonne année 2009

OCTOBRE-DECEMBRE 2008 QNT 74

Association des Anciens de l’OMS Page 2

Réception du 4 décembre 2008Cette réception était aussicelle des 60 ans de l’OMS.Sa préparation et sa réalisa-tion – choix du spectacle,contacts avec les artistes,installation de l’assistance,buffet-, sont dues à RogerFontana à qui nous expri-mons notre profonde gratitu-de. Une belle performance!Environ 250 personnes ontassisté à la réception.Dès 17h15 - la réceptioncommençait à 17h - tout lemonde était installé dans lavéranda de la cafétéria. Lasoirée commença par uneintervention du Dr Jo Asvall,ancien directeur régionald’EUR, qui parla de la miseen place des Soins de santéprimaires en 1978 à Alma-Ata(aujourd’hui Almaty)et du rôlede l’OMS et de leur diffusiondans le monde. Aucun repré-sentant du bureau du DG n’apu être présent, mais nousavons eu le plaisir de compterparmi nous Halfdan Mahler,notre charismatique DG du-rant l’une des périodes lesplus intéressantes de l’OMS.Le discours du Dr Asvall futsuivi par des chants par ungroupe de cinq jeunes inter-nes, puis d’un récital de vio-lon avec accompagnementau piano électrique. Ce futensuite le tour d’un groupesuisse de joueurs de corne-muse talentueux– tous enkilts. Ils continuèrent à jouermême pendant et après queles gens se soient servis.L’un des résultats importantsde la retraite est la disparitiondes distinctions et hiérarchieparmi les anciens fonctionnai-res, qui deviennent touségaux.La nourriture était aussi ex-cellente qu’abondante, et legâteau d’anniversaire a étéune pièce maîtresse du pâtis-sier, àqui nous adressons nosremerciements, de mêmequ’au fournisseur et à tout lepersonnel pour leur merveil-leux travail. Ce fut un vraisuccès et les convives quittè-rent la soirée avec grandregret.

Notre Chef imprimeur,

Jacques Deville

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Autres photos dans la version anglaise

OCTOBRE-DECEMBRE 2008 QNT 74

Association des Anciens de l’OMS Page 3

SOMMAIRE

Pages

Editorial ci-contre

Nouveau Comité 4

Message du nouveau

Président 5

Assurance maladie,

Pensions 6

Sécurité routière 7Nouveau vaccin antipalu ?Vaccination /la grippe 8

Internes à l’OMS;

Corrigendum 9

Journée personnes âgées et pays en

dévt 10

1er décembre: Journée SIDA 11

Opportunité pour 12

volontaires

Voyage au Portugal 13

Nouveaux membres 14

Publications 15, 16

Côté sourire 17

Adhérer-Cotiser à l’AOMS 18

------------

Equipe de rédaction

Responsable rédaction, mise en

page: David Cohen

Comité de rédaction :

Yves Beigbeder, Averil Foster,

Jean-Jacques Guilbert, Samy

Kossovsky, Carole Modis, Jean-

Paul Menu, Dev Ray, Rosemary

Villars.

Traductions, articles: tous les

rédacteurs

-----------------------------------------

Tous nos remerciements aux

Services de l‘Impression, de

la distribution et du courrier.

--------------------------------

Les opinions expriméesdans ce journal

n’engagent que leursauteurs et ne sont pas

nécessairement celles dela rédaction.

-------------------------------Envoyez vos contributions à :David Cohen:[email protected]

EDITORIAL

ette année, à l’occasion du 60e anniversaire de

l’Organisation mondiale de la santé, notre

réception annuelle a revêtu un caractère

spécial: en prélude à la réception habituelle, une

allocution a été prononcée par le Dr Jo Asvall,

suivie par une partie musicale.

Cette fin d’année a vu également nos élections et la

mise en place du nouveau Comité élu pour deux ans

(Cf. en page 4, et, en page 5, le message du

nouveau président, Dev Ray), l’année prochaine

étant celle de l’Assemblée générale.

Les diverses fonctions ont été attribuées à chacun(e)

des membres du Comité, qui s’est aussitôt mis au

travail.

La réunion conjointe des Comités de surveillance de

l’assurance maladie a eu lieu du 6 au 10 octobre

(cf. en page 6 un bref compte-rendu). Un groupe

de travail doit se réunir dans le courant de l’année

2009 pour revoir tout le plan de l’assurance. Nous

vous tiendrons bien entendu au courant.

Comme chaque année depuis maintenant quatre

ans, la vaccination contre la grippe, a été pratiquée

gratuitement au Siège de l’OMS pour les retraités

habitant à Genève et environs (cf. page 7).

Contrairement à ce que nous vous avions annoncé

dans le numéro 73, nous avons pu obtenir que

notre journal continue à être pris en charge par

l’Administration, que nous remercions vivement.

Cela constitue un grand soulagement pour nous.

Nous maintenons cependant la décision de réserver

l’envoi du journal aux adhérents de l’AOMS à jour

de leur cotisation et bien entendu aux membres à

vie, afin de diminuer les frais. Nous encourageons

donc vivement ceux d’entre vous qui ne sont pas

encore membres de le devenir et ceux qui n’ont pas

encore réglé leur cotisation de le faire rapidement.

Merci.

D.C.

C

OCTOBRE-DECEMBRE 2008 QNT 74

Association des Anciens de l’OMS Page 4

AOMS : Nouveau Comité 2008-2010

Les élections pour le nouveau Comité, le 21octobre 2008, ont donné les résultats suivants :

Nombre d’enveloppes reçues : 443 ; bulletins et enveloppes nuls : 26 ; bulletins valables :417

Ont obtenu :David Cohen: 352 votes; Yves Beigbeder: 322 ; Marjory Dam :318 ; Roger Fontana : 313;

Dev Ray: 306; Jean-Paul Menu: 298; Carole Modis: 286;Samy Kossovsky: 285; Averil Foster: 277; Roberto Masironi: 254;

Jean-Jacques Guilbert: 253; Bunty Muller: 234; Stanislaw Orzeszyna : 222 ;Anne Yamada-Vetsch : 191 ; Pamela Hindle : 131.

Roger Fontana, nommé président d’honneur, a démissionné, Stanislaw Orzeszyna a étédéclaré élu. Anne Yamada et Pamela Hindle ont été cooptées.

Les quatre présidents d’honneur (Alain Vessereau, Stanislas Flache, Rajindar Pal et

Roger Fontana) participent aux réunions sans droit de vote

Liste des responsabilités:

Président : Dev Ray

Vice-présidents Carole Modis, Roberto Masironi

Trésorier : Jean-Paul Menu ; Vice- trésorière: Anne Yamada

Activités principales et membres responsables

(dès janvier 2009)

Assurance maladie: David Cohen, Marjory Dam

Comité des Pensions: représentants: Marjory Dam, Bunty Muller

Representants auprès de l’AAFI/AFICS: Dev Ray, Stan Flache, Roger Fontana

Relations avec l’état et la ville de Genève: Stan Flache, Roger Fontana

Relations avec les Régions: Samy Kossovsky

Relations avec l’Association du Personnel: Dev Ray, Roger Fontana

Relations avec la Conseillère du personnel: Jean-Jacques Guilbert, Carole Modis

Informatique et website: Carole Modis, Anne Yamada

Administration de la base de données des membres de l’AOMS: Anne Yamada

Journal QNT: rédaction en chef et mise en page: David Cohen

Comité de rédaction QNT: Yves Beigbeder, Averil Foster, Jean-Jacques Guilbert,

Samy Kossovsky, Jean-Paul Menu, Carole Modis, Dev Ray, Rosemary Villars (ne fait plus partie

du Comité exécutif)

Histoire orale: Carole Modis

Souvenirs du passé: Jean-Jacques Guilbert

Activités sociales et culturelles: Samy Kossovsky

Questions juridiques et statuts: Yves Beigbeder

Voyages: David Cohen

BUREAU

Permanences:

Voir en page 8

OCTOBRE-DECEMBRE 2008 QNT 74

Association des Anciens de l’OMS Page 5

Message du Président

n novembre 2008, le Comité nouvellement élu a procédé à la désignation du nouveau prési-dent de l’Association des Anciens de l’OMS (AOMS).

Les statuts ne permettent eneffet pas aux membres debureau de dépasser deuxmandats consécutifs de deux

ans dans le même poste, soitquatre années en tout. RogerFontana s’est donc retiré. Ona dû trouver une nouvellevictime et c’est ainsi que mevoici en place. C’est toutefoisune succession difficile, carRoger a consacré presquetout son temps de veille àl’Association – il était au bu-reau presque chaque jour de8 h du matin à 17h. Je seraimalheureusement beaucoupmoins assidu, ce dont je vousprie déjà de m’excuser.

L’AOMS a travaillé de ma-nière remarquable dans ladéfense des intérêts des an-ciens fonctionnaires en ma-tière d’assurance maladie etde pensions – domaine danslequel son poids est faible-mais il n’a pas suffisammentréussi à “renforcer les liensavec l’OMS en tant

qu’institution ». Lorsque j’aiété “contraint” de prendre maretraite à l’âge de 60 ans,j’étais disposé à continuer et

espérais que certaines demes “compétences” tellesque je les percevais conti-nueraient à être utiliséespar l’OMS. A mesure que letemps passait, je réalisaisqu’une distance se déve-loppe assez rapidemententre l’Organisation et lesanciens fonctionnaires jus-qu’à ce que l’on s’aperçoivequ’on n’a peut-être pas

tellement besoin de nos“compétences perçues” àl’exception pour certainsd’entre nous qui sont rappelésdans l’Administration pourcertaines tâches indis-pensables.

On peut considérer la retraitecomme une séparation et l’ondoit s’y habituer. Nous avonsessayé il y a quelques annéesde demander à des retraitésà quel genre de travail ils ai-meraient être associés ausein de l’Organisation, maisnous avons reçu très peu deréponses à un questionnaire.Peut-être que l’apathies’installe ou que nous noussentons quelque peu coupésdu courant principal et aprèsun certain temps nous ces-sons de suivre les program-mes de l’OMS. Mais certainsaspects ont été ressuscités àtravers deux projets : Histoire

orale (interviews) et Souve-nirs du passé (interviews pare-mail) de personnes retrai-tées sur leurs années àl’OMS.

Le second aspect est de ras-sembler “socialement” lesgens. La réception annuellerencontre un vif succès, etcela fait chaud au cœur devoir nos vieux amis et denouveaux. les voyages, bienque regroupant moins de per-sonnes, aussi. Mais, répé-tons-le, le questionnaire n’aobtenu que très peu de ré-ponses sur le besoin de serencontrer plus fréquemmentne serait-ce que pour desdéjeuners ou des cafés. Ro-semary Bell réunissait desgens autour d’un café matinaldurant de nombreuses an-nées mais la fréquentation aprogressivement diminué.Beaucoup de retraités sontbien intégrés dans les com-munautés au sein desquellesils vivent, mais d’autres res-tent probablement seuls. Amesure que nous vieillissons,les liens avec nos paysd’origine s’affaiblissent aussi.

Nous allons de nouveau es-sayer de promouvoir des acti-vités sociales afin de réunirles gens, s’ils le souhaitent.Nous continuerons à fournirun centre où les retraitéspourront se retrouver occa-sionnellement ou un forumpour un échange de vues.

Dev Ray

E

Dev Ray, nouveau président

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Association des Anciens de l’OMS Page 6

Assurance maladie : quoi de neuf ?

Comme nous vous l’avions précédemment annoncé, les Comités de surveillance de l’assurance maladie, du Siège et des Régionsse sont réunis conjointement du 6 au 10 octobre à Genève.

Cette réunion conjointe, la 7e, a eu à traiter de nombreux sujets, touchant notamment aux primes et aux prestations del’assurance maladie. Tous les problèmes de l'assurance maladie ont été abordés.

Les principales dispositions arrêtées sont:1. Augmentation des cotisations de 10%, qui passeront de1,5 à 1,65% dès le 1er janvier 2009.

Puis 2% par an en 2010 et 2011.Une étude actuarielle sera ensuite effectuée (une tous les 3 ans).

2. Divers ajustements des prestations:- Soins de longue durée: augmentation de la prestation maximale d’USD 80 à USD 100/jour.- La prestation maximale de psychothérapie passe de USD 6'000 à USD 10'000 par période de 5 ans.- Lunettes et lentilles: max USD 250 par an, avec possibilité d'utiliser les fonds non utilisés des 2 années

précédentes.- Aides auditives: max porté à USD 1'800 au lieu de 1'500.

3 Décision de convoquer un groupe de travail qui s'attachera à revoir tout le plan SHI.Y seront notamment discutés:

- soins de longue durée: élaboration d'une politique générale des soins de longue durée;- Représentation des retraités des régions- Et de nombreux autres sujets touchant la gouvernance, le financement, etc.

Pensions

Avec l’effondrement du système bancaire mondial et la récession qui pointe, de nombreux retraités se préoccupent àjuste titre de leurs pensions, Notre Caisse des Pensions se trouve cependant dans une position plutôt favorable et cepour les raisons suivantes :

1. Les montants des retraites des NU sont calculés sur la base des prestations et non sur les cotisations : le mon-tant de la pension dépend des salaires payés pendant les dernières années de service (la rémunération qui ou-vre droit à la retraite) et non sur le montant des cotisations effectivement versées. Il en résulte que le montantde la pension ne fluctuera pas, à part les quelques problèmes liés aux taux de change.

2. Le montant total des cotisations reçues du personnel en activité est presqu’équivalent à celui des pensions ver-sées aux retraités (environ 1,65 milliard de USD par an). En conséquence, les sommes allouées ne dépendentpas, jusqu’ici, du marché ; elles ne découlent pas de dividendes et d’intérêts.

3. La valeur des actifs du Fonds a périodiquement grimpé ou baissé, mais il a servi un rendement moyen de 4,4%par an (ce qui est très bon) hors inflation, contrastant ainsi avec les 3,5% espérés lors de l’estimation actua-rielle (laquelle résulte de la comparaison entre le revenu des actifs et des contributions d’une part et le total desengagements à venir d’autre part).

4. Les actifs du Fonds sont diversifiés : 56% en actions, 33% en obligations, 5% en biens immobiliers et 6% en in-vestissements à court terme ou en numéraire. Géographiquement, 38% des actifs sont investis en Amérique duNord, 33% en Europe et 38% dans le reste du monde. Une telle diversification rend le Fonds moins sujet auxflottements du marché.

5. La structure qui gouverne le Fonds exige une estimation actuarielle périodique et qu’un Comitéd’Investissement composé d’éminents experts financiers du monde entier conseille le Fonds en matièred’investissements. La dernière évaluation actuarielle de décembre 2007 a fait apparaître un excédent de 0,49%(c'est-à-dire qu’une réduction de 0,49% des contributions n’empêcherait pas le Fonds de faire face à ses futu-res obligations).

6. Il n’en reste pas moins que les actifs du Fonds ont fait une chute dramatique depuis leur sommet de 42 mil-liards de USD en juin 2008 à une valeur de 28 milliards de USD en octobre. On espère cependant que cette va-leur va remonter dans les deux ans à venir.

Ainsi donc il n’y pas lieu de s’alarmer mais la situation nécessite une attention continue (Voir aussi les lettres du CEOsur le site web : www.unjspf.org).

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Association des Anciens de l’OMS Page 7

Santé

Sécurité routière : la tache aveugle (de Mariotte)

C'est au XVIIe siècle, en procédant à la dissection d'un œil hu-main, que le physicien français Edme Mariotte découvre la tacheaveugle, région de la rétine où se rattache le nerf optique auglobe oculaire. Il soupçonne que cette région étant dépourvuede cellules photo réceptrices, la lumière ne doit pas la stimuler etque, par conséquent, chaque œil possède une "tache aveugle",une petite région du champ visuel où il est aveugle. Il le dé-montre avec l'illustration qui suit :

Fermez votre œil gauche et fixez bien la croix, et uniquement la croix , approchez-vous àenviron 30 cm, vous ne verrez plus le rond. Si vous le voyez toujours, rapprochez-vous ouéloignez-vous, il y aura un endroit précis où vous ne verrez plus le rond.

De même : Fermez votre œil droit et fixez bien le rond, et uniquement le rond, approchez-vous à environ 30 cm, il y aura un endroit précis où vous ne verrez plus la croix. Si vous la

voyez toujours, rapprochez-vous ou éloignez-vous de la croix.

Ainsi, quand les deux yeux regardentdans la même direction, il n'y a pas deproblème, car les deux taches aveuglesne se superposent pas. Ce que ne voitpas un œil, l'autre le voit. Par contre,quand un œil seulement regarde, il peut,dans un paysage par exemple, manquerun détail d'importance.

Danger sur la routeL'exemple le plus fréquent concerne lesaccidents de croisement sur les routes decampagne. Le conducteur est à l'arrêt à unstop, prêt à repartir, il regarde à droite et àgauche et redémarre. C'est à ce momentqu'il se fait percuter par un véhicule qu'iln'avait pas vu.

L'explication est que le conducteur n'avaitpas réellement tourné la tête et regardé dechaque côté avec les deux yeux. Si unvéhicule arrive, à l'endroit de la tacheaveugle, le cerveau remplit la zone aveugleen complétant avec un bout de champ ouun bout de route. Les deux roues et lespiétons sont le plus souvent victimes de cetype d'accident. Mais le risque lié à latache aveugle peut également concernerdes véhicules de plus gros volume commedes voitures ou des camions.

Pour éviter tout risque, rien de plussimple. Pensez à bien tourner la tête aumoment de regarder, pour le faire avec lesdeux yeux, et faites-le plutôt deux foisqu'une! JP.M., D.C.

Source : www. dictionnaire.doctissimo.fr/definition-tache-aveugle.htm

NB: N’oubliez pas de toute façon, de consulter votre ophtalmologue une fois par an!

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Un ordinateur pour personnes âgées?Une idée du géant électronique japonais Fujitsu: offrir aux aînés, un ordinateur portable facile

d’utilisation. Par exemple, pour une meilleure identification, les touches du clavier les plus utilisées

sont de couleurs différentes. D’autre part, pour qu’ils soient mieux vus, les caractères sont plus

gros que sur les pavés alphanumériques traditionnels. Un bouton « soutien » facilite l'utilisation de

l’ordinateur et permet d'activer des tutoriels d’apprentissage. Enfin, suite aux études du fabricant,

un menu présente un accès direct vers les cinq applications les plus utilisées par les seniors (e-

mails, navigation sur le net, etc.).

OCTOBRE-DECEMBRE 2008 QNT 74

Association des Anciens de l’OMS Page 8

Un vaccin antipaludique pour bientôt?

C’est la conclusion encourageante que l’on peut tirer de l’article publié lundi 8 décembre sur le site

du New England Journal of Medicine.

Ce vaccin expérimental mis au point par la

firme GlaxoSmithKline (GSK) a été testé au

cours de 3 études réalisées au Kenya et en

Tanzanie sur 894 enfants de 1 à 4 ans, puis

sur des enfants de 5 à 17 mois, en y

ajoutant un adjuvant plus immunogénique

(RTS,S /AS01E ).

Ce vaccin, mis au point en Belgique à la findes années 1980, avait d’abord été testéchez des volontaires américains dans lecadre d'une collaboration avec l'institut derecherche Walter Reed de l'arméeaméricaine. Une première étude menéeau Mozambique avait par la suite permisd'évaluer son efficacité chez des nouveau-nés directement exposés au risquepaludéen.

Les résultats obtenus confirment que cevaccin réunit bien toutes les conditions

permettant son utilisation sur le terrain. Laprincipale étude a été réalisée enTanzanie auprès de 340 bébés âgés demoins de 12 mois. Le RTS, S/AS02 leur a étéadministré conjointement aux vaccinspédiatriques recommandés par l'OMS.L'étude a montré une efficacité de 65 %contre les infections par le paludisme chezles nourrissons suivis sur une période de sixmois.

Des résultats similaires ayant été observésau Kenya, une étude de phase III, préalableindispensable à la commercialisation, va êtrelancée début 2009. Ces travaux sont menésdans le cadre d'un partenariat original établien 2001 entre GSK et l’«Initiative pour unvaccin contre le paludisme» développéegrâce à une subvention initiale de laFondation Bill & Melinda Gates. D.C.

Sources : www. New England Journal of Medicine, 8 Déc.2009 ; Le Monde, 12 Déc. 2009.

Vaccination contre la grippe

C’est maintenant une tradition : tous lesans au mois d’octobre à Genève, lesretraités de l’OMS et leurs conjoint(e)s sontvaccinés gratuitement contre la grippe.Cette année, comme les annéesprécédentes, la vaccination a été faite endeux journées, les 13 et 20 octobre, matinet après-midi.

Le nombre de vaccinés a été encore plusimportant que les autres années: pasmoins de 251 personnes, conscientes de lanécessité de se faire vacciner contre cetteaffection qui peut être grave et même

mortelle par ses complications notammentpulmonaires, surtout chez les personnesâgées et les enfants.

C’est aussi un évènement social:l’occasion pour les Anciens de se retrouveret de bavarder, de prendre un caféensemble.

Nous adressons tous nos remerciementsau Service médical, et notamment auxinfirmiers (ères) qui ont pratiqué cesvaccinations, en plus de leur travailhabituel. D.C.

.

Permanences au Bureau 4141: tous les mardis et mercredis

de 9:30 à 12:30; les autres jours, répondeur téléphonique.

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Association des Anciens de l’OMS Page 9

Internes à l’OMS: réunion avec le Dr Chan

Genève, 2008 – Chaque année, des centaines de jeunes viennent de tous les coins du

monde pour passer quelques semaines ou quelques mois comme internes à l’OMS.

Pour eux c’est une occasion d’être «au cœur des problèmes de santé dans le monde»,

d’apprendre auprès d’experts et, à leur retour, d’être capables d’appliquer dans leur

propre pays les connaissances acquises. Le Dr Chan, Directrice générale, a récemment

rencontré un groupe d’internes pour parler de leur « expérience de l’OMS » et répondre

à leurs questions. Ils ont discuté de la crise économique actuelle et de la manière dont

elle affecte les ressources pour la santé ; du rôle des femmes dans la santé et dans les

positions de pouvoir; de la manière dont les gens perçoivent le monde et combien de

problèmes mondiaux sont liés à la santé. Elle a insisté sur l’importance d’avoir un esprit

ouvert, d’être toujours respectueux de la diversité des cultures, de se passionner pour

son travail et le sens de sa vie mais en même temps de faire preuve de patience et

d’attendre le moment opportun pour s’exprimer.

Notre Comité connaît bien l’existence de ces internes, jeunes gens ou jeunes filles, qui

viennent passer quelque temps à l’OMS pour parfaire leur formation. Il lui est arrivé

plus d’une fois de les aider à trouver un logement, de les accompagner dans des

démarches, de les aider à s’installer.

Nous leur souhaitons d’excellents séjours instructifs dans la maison.

CorrigendumDans l’article intitulé “Souvenirs du passé” (QNT 73, page 11), une erreur s’est glisséedans l’adresse e-mail d’Anne Yamada: il faut lire [email protected], et [email protected] comme écrit par erreur.

Nous vous prions de nous en excuser.

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Association des Anciens de l’OMS Page 10

Journée internationale des personnes âgées et pays en développement

Une déclaration de Richard Blewitt, directeur de HelpAge International à l’occasion de la Journée des Nations Unies pour les per-sonnes âgées, 1 octobre 2008

’idée est certainementbonne, mais je doute queles 100 millions d’entre euxqui doivent vivre avec moins

d’un dollar par jour s’yreconnaissent. Ils doivent plutôt sesentir invisibles dans leur combatpour survivre face à la discrimina-tion, la marginalisation et l’absencede sécurité économique et physique.

Les politiques internationalesactuelles en sont malheureusementle reflet. Les initiatives comme lesobjectifs de développement dumillenium s’adressent principale-ment aux femmes et aux enfantstandis que les réponses mondialesau SIDA et au VIH ne visent que lesjeunes générations.Les personnes âgées n’apparais-sent nulle part. Tant que les chosesne changeront pas, la situation despersonnes âgées et pauvrescontinuera à se dégrader.

Il est ironique que les personnesâgées soient le chaînon manquantdu développement, alors qu’ellesconstituent la colonne vertébrale dela société dans nombre de pays endéveloppement et que leur rôle soitessentiel pour assister les familles etles communautés. Ce sont lespersonnes âgées qui permettent lacroissance économique entraînéepar la migration des jeunesgénérations vers les zones urbaines,en restant à la maison pours’occuper du foyer et des enfants.Ce sont elles qui, en prenant soindes malades et des orphelins, sont àl’avant-garde de la lutte contre leVIH et le SIDA. Ce sont encore ellesqui, faute de retraites, travaillentdans leur vieillesse pour nourrir leursfamilles élargies.

Alors, imaginons ce que l’on pourraitréussir si les personnes âgéesétaient non seulement prises

en compte dans les politiques inter-nationales mais étaient perçuescomme une ressource plutôt qu’unfardeau pour la société.

Prenons le cas de la réduction de lapauvreté. Dans les pays endéveloppement, environ une per-sonne sur douze a plus de 60 ans.Une politique de réduction de lapauvreté peut-elle être réellementefficace si elle exclut cette propor-tion importante de la population ?

L’accès à la sécurité sociale estabsolument vital pour faire sortir lespersonnes âgées de la pauvreté. Lapension de retraite des vieux, quandelle existe dans les pays endéveloppement, s’est montréeextrêmement efficace à ce sujet etses bénéfices dépassent lespersonnes âgées elles-mêmes. Pourceux qui aident leurs famillesélargies, particulièrement lesorphelins du SIDA, une retraitefournit des ressources financièresqui vont permettre les soinsmédicaux et l’éducation de lagénération qui suit. Les retraitesvont aussi aider à réduire l’impactdes crises soudaines commel’augmentation des prix alimentaireset stimuler l’économie locale.Faciliter l’accès des personnesâgées aux emplois rémunérateurs aun effet similaire. La plupart despersonnes âgées désirent travaillerpour garder leur indépendance, leurdignité et leur sécurité dans lavieillesse. Trop souvent cependant,elles sont laissées de côté dans lesprojets générateurs d’emplois carconsidérées comme uninvestissement à risque.

Là où on a offert aux personnesâgées l’accès à ces initiatives,

leur compétence dans les affairesdevient rapidement évidente; ellesinvestissent l’argent dans le travailde la ferme ou d’une entreprise quileur assurera un revenu à longterme.

Qu’en est-il du VIH et du SIDA ?Actuellement, plusieurs desindicateurs utilisés pour suivrel’impact de la pandémie n’incluentmême pas les personnes de plus de50 ans. On néglige ainsi le rôle despersonnes âgées à la fois commegroupe à risque (oui, les plus de 50ans ont aussi une activité sexuelle !)et leur rôle inestimable commesoignants.

Il en résulte que l’agence qui inspireles pays dans leur réponse au VIHet au SIDA manque de données surla manière dont cette affectiontouche les personnes âgées. Enl’absence de ces informations, ellessont exclues des réponses politiqueset programmatiques et la stratégied’ensemble en est donc biaisée.

Ainsi, l’inclusion des personnesâgées dans les politiques dedéveloppement est vitale si on veutréellement progresser face ànombre de problèmes mondiauxmajeurs. Ce n’est pas simplementune question de bon sens, c’estessentiel pour nous préparerefficacement pour ce prochain granddéfi de notre temps, après leschangements climatiques,.

La population mondiale vieillitrapidement. En 2050 une personnesur cinq aura plus de 60 ans, et lacroissance la plus rapide se situeradans les pays en développement. Amoins que la communautéinternationale ne commence à aiderles personnes âgées maintenant,nous serons incapables de mobiliserleur énorme potentiel tant socialqu’économique pour le futur

JP Menu

Détails sur le site de HelpAge International'; Reuters AlertNet n’est pas responsable du contenu d’autres sites..

LSelon les N.U., ce jour doitcélébrer la contribution despersonnes âgées à la société.

OCTOBRE-DECEMBRE 2008 QNT 74

Association des Anciens de l’OMS Page11

Nations Unies : 1er DECEMBRE, Jour du Sida: Réflexion

Il y a vingt ans, on a commencé à réaliser, dans les bureaux de l’OMS à Genève, qu’une nouvelle pandémie

était sur le point de se déclencher.

es années précédentesavaient vu l’éradicationde la variole – un des

plus grands fléaux del’humanité. On pouvait traiterla tuberculose, la vaccinationcontre la poliomyélite avaitprouvé son efficacité, lesprogrammes de lutte contreles moustiques avaient réduitl’incidence du paludisme. En1978, «la santé pour tous enl’an 2000» triomphait à laConférence d’Alma Ata. Acoup sûr, nous allions pouvoirnous mesurer avec l’un desquatre Cavaliers del’Apocalypse…

Mais aux Etats-Unis, les rap-ports se multipliaient sur de« mystérieuses maladies» etsur l’augmentation de mala-dies rares et d’infectionsopportunistes, telles le sar-come de Kaposi et lapneumonie à pneumocystiscarinii (PCP) qui semblaientcibler les hommes homo-sexuels à faible immunité: ladéficience immunitaire des« gays ».

Dans les années 1980, desrapports venant d’Afrique fai-saient état d’une maladie quifaisait maigrir les hétéro-sexuels ayant des rapportssexuels fréquents, alors qu’enOccident, des infections dePCP dues à l’échange deseringues entre des toxicoma-nes hétérosexuels étaientsignalés. Il semblait qu’unnouveau virus menaçait lemonde : la gestion de la luttecontre ce virus et son éradica-tion, le traitement de lamaladie qui en résultait neposaient pas seulement un

problème médical, maiségalement social et politique.

De quoi parlent les nouvellessur le SIDA pendant lesannées 1980? Homophobie,théories de la conspiration,peur d’une guerre biologique,bigoterie raciale et religieuse.Les gouvernements et lessociétés niaient: Il n’y pas deSIDA dans notre pays parcequ’il n’y a pas d’homo-sexuels... ; la prostitution estillégale ici et il n’y a donc pasde travailleurs du sexe…, iln’y a pas de drogués ici…

Les personnes séropositivessubissaient une discriminationdans les écoles, les cafés, lesmagasins et même dans leshôpitaux ; certains gouverne-ments voulaient instaurer desrestrictions aux voyages; lescompagnies d’assurance, lesorganisations commercialeset les compagnies d’aviationpaniquaient …

Le Programme mondial del’OMS de lutte contre le SIDAfut créé en 1987 afin de coor-donner les efforts d’étude etde surveillance de la maladie,offrir un espace pour des dé-bats scientifiques sur la re-cherche et le traitement, ettrouver une approche consen-suelle pour les programmesd’information et d’éducationde santé publique, qui révolu-tionneraient les attitudes, nonseulement envers les mala-dies transmises sexuellement,mais aussi à l’égard de lasexualité, - non pas contre laprostitution mais contrel’hypocrisie de la société àson égard et l’exclusion so-

ciale totale des travailleurs dusexe.

En qualité de responsable dela documentation du Pro-gramme, j’ai été l’un des pre-miers membres de l’équipequi a eu le privilège d’êtredirigée par un homme dont lavision, les compétences, laconviction et le courage ont

influencé le cours des attitu-des des médias, des opinionspubliques et des actions desgouvernements envers leSIDA dans les décennies quiont suivi : Jonathan Mannétait l’une des rares person-nalités dont les connaissan-ces et les compétences scien-tifiques n’ont pas diminué lacompassion et le sens de lajustice. L’entendre pendantune conférence de presseinternationale était inoublia-ble ! L’ONUSIDA est mainte-nant le programme responsa-ble pour la coordination desefforts et des ressources desagences des Nations Unies,reflétant largement la réponsedu Dr Mann à l’épidémie:c’est plus qu’un problème desanté, cela concernel’humanité tout entière; luifaire face est précisément uneaffaire d’humanité.

Peter Hoare,actuellement à l’Intute health andlife science www.intute.ac.uk

,

L

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Association des Anciens de l’OMS Page 12

Une ouverture unique pour les retraités de l’OMS

Considérant qu’ « une bonne santé est une condition fondamentale du développement social etéconomique », tout autant qu’un droit inaliénable, Partnerships in Health (Partenaires pour laSanté) se consacre à l’éducation théorique et pratique des agents de santé en vue d’une efficacitéoptimale. En coopération avec les pays du sud-est européen et d’Asie centrale, FPH aide lesservices locaux à renforcer leurs capacités et à améliorer la qualité des services de santéessentiels.

Notre stratégie est d’agir de façon soutenue, avec les partenaires sur place, pour planifier et

mettre en place des programmes en harmonie avec les efforts nationaux et locaux d’amélioration

de la promotion de la santé, de la prévention et des soins. Notre but fondamental est de faciliter la

mise en place de moyens matériels et de personnes -- notamment des actions destinées aux

groupes les plus vulnérables, et contrôlées par eux-mêmes – afin d’atteindre un niveau plus élevé

de santé et de qualité de la vie.

Les programmes habituels de FPH comprennent:

- un programme de prévention régionale contre le VIH et le SIDA.

- un programme de prévention et de soins pour les adolescents en

matière de santé de la reproduction.

- et un programme pluridisciplinaire contre le diabète.

Rejoignez-nous !

Dans le cadre de nos

ressources techniques

et financières limitées,

nous offrons aux

professionnels de santé

et de sciences sociales

la possibilité de s’engager dans des actions

de soutien au développement de la santé.

Nous recherchons également des personnes

susceptibles de nous aider pour la récolte de

fonds, le marketing, la bonne marche du site

web et les tâches administratives. Nous

sommes basés dans le village de Céligny

facilement atteignable par train depuis

Genève, Nyon ou Lausanne, et nous avons

un vaste parking.

La Fondation PH Suisse – Partnerships in Health (FPH) est régie par la loi suisse sur les

fondations et est dirigée par un Comité de Directeurs volontaires suisses. L’organisation dispose

d’un modeste bureau central dans le canton de Genève, avec un personnel technique et

administratif. D’autres collaborateurs techniques et administratifs sont en poste dans cinq bureaux

sur le terrain : en Albanie, en Bosnie-Herzégovine, au Kossovo, en Kirghizie et en Serbie ; existe

en outre un réseau de consultants affiliés dans l’ouest des Balkans, en Asie centrale, et dans

d’autres parties du monde.

Pour plus de renseignements, consulter nos sites web : www.partenershipsinhealth.ch et www.balkansfight-hiv.org.

Contact : Bettina Schwethelm à [email protected] ou encore le siège de FPH à [email protected]

ou le +4122 776 78 87.

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Association des Anciens de l’OMS Page 13

Croisière de 8 jours « De Porto vers l’Espagne » du 20 au 27/04/2009

Porto, la vallée du Douro et Salamanque 7 nuitsPORTO-REGUA - VEGA DE TERON- FERRADOSA – PINHAO

1er jour : PORTO Accueil à bord du bateau à partir de 17h. Installation dansles cabines ; cocktail de bienvenue servi au salon, puis dîner à bord. Ensoirée, excursion facultative en autocar à la découverte de Porto illuminée.

2ème jour : PORTO (excursion facultative à Braga) Après le petit déjeuner-buffet à bord, excursion facultative à Porto, avec visite guidée facultative. Unedes plus anciennes villes d’Europe, dont le centre historique est classé aupatrimoine mondial par l'Unesco : vieux quartiers encore intacts, dédale deruelles tortueuses, maisons à arcades, églises superbes… Mais Porto, c'est avant tout le vin de Porto : parmiles chais qui s'étendent à perte de vue sur le Douro à Vila Nova de Gaia, nous visiterons une célèbre cave oùvieillit lentement et dans le plus grand secret ce vin d'exception. Dégustation des "précieux nectars"*. Déjeunerà bord. Après midi libre ou possibilité de transfert en rabello jusqu’au centre ville. Temps libre, partez à ladécouverte de la ville de Porto. Magnifiquement située à l’embouchure du Douro, la ville offre son profil taillé enescalier sur le fleuve ; c’est une des plus anciennes villes d’Europe. Dîner à bord suivi d’une soirée fado.

3ème jour : PORTO – REGUA Petit déjeuner-buffet à bord. Matinée libre ou excursion facultative à Braga,surnommée la « Rome Portugaise » grâce à son architecture sacrée de grande qualité. Retour à bord pour ledéjeuner et admirer les fabuleux paysages que nous offre la croisière jusqu'à Regua. Nous franchirons lesécluses de Crestuma et de Carrapatelo, la plus haute d'Europe, avec ses 36 mètres. Arrivée à Regua vers 20h.Dîner à bord suivi d'une soirée dansante ou d'une promenade nocturne (libre) à Regua.

4ème jour : REGUA - BARCA D'ALVA : Petit déjeuner-buffet à bord et départ pour l'excursion facultative à VilaReal, ville dont l'architecture religieuse est très variée. Puis visite du manoir de Solar de Mateus et promenadedans les jardins. Pendant ce temps le bateau navigue vers Pinhao où nous le rejoindrons pour le déjeuner.Continuation de la croisière. Nous naviguerons au cœur des célèbres vignobles de Porto, le long demagnifiques collines couvertes de vignes en treille plantées en escalier jusqu'à 700m et plongeantmagistralement dans le fleuve. Nous passerons les écluses de Valeira et Pocinho et arriverons à Barca d'Alvadans la soirée. Dîner suivi d’une soirée flamenco à bord.

5ème jour : VEGA DE TERON (excursion facultative à Salamanque) Petit déjeuner buffet à bord. Départ pourl'excursion facultative de Salamanque, classée au patrimoine mondial par l'Unesco. Cette ville éblouissante debeauté recèle d'extraordinaires trésors architecturaux romains, arabes et chrétiens. Déjeuner à Salamanque.Retour à bord du bateau. Dîner et soirée animée à bord à Vega de Teron.

6ème jour : VEGA DE TERON - FERRADOSA - PINHAO Départ tôt le matin et petit déjeuner buffet encroisière. Passage de l'écluse de Pocinho et Valeira. Matinée de navigation. Déjeuner en croisière. Arrêt àFerradosa vers 14h. Départ pour l'excursion facultative des "vins de Porto". Vous suivrez la route des vignobleset effectuerez un arrêt au belvédère au cœur des vignes puis vous prendrez part à une dégustation de vins dePorto dans une quinta. Retour à bord du bateau à Pinhao vers 18h. Vous pourrez également découvrirlibrement la vieille gare de Pinhoa avec ses splendides "azulejos" (carrelages typiques). Dîner et soirée de galaà bord.

7ème jour : PINHAO – PORTO : Petit déjeuner buffet à bord. Départ de Pinhao en autocar pour la visite guidéefacultative de Lamego. Vous découvrirez le sanctuaire de Nossa Senhora dos Remedios et la cathédrale.Retour à bord à Regua. Déjeuner en croisière. Après-midi de navigation avec passage de grandes écluses.Arrivée à Porto en fin de soirée. Dîner et soirée folklorique à bord.

8ème jour : PORTO : Petit déjeuner buffet à bord, débarquement.

Points forts : Découverte de Porto, une ville entre vignes et océan ; Braga la « Rome portugaise » ;Vila Réal et les jardins de Solar de Mateus ; Salamanque, éblouissante de beauté ; la route des vins de PortoLamego, cité épiscopale ; Soirées fado, flamenco, et folklorique à bord

Inclus : croisière en pension complète du dîner du 1er jour au petit déjeuner du dernier jour, logement encabine double climatisée avec douche et WC, animation, assistance de notre hôtesse à bord, cocktail debienvenue, soirée de gala, soirées flamenco, fado et folklorique à bord, taxes portuaires.Non inclus : les boissons, les assurances, le vol, les excursions facultatives (à réserver et à régler à bord ou àl'agence), le transfert aéroport/port/aéroport, les dépenses personnelles.

(cf. page suivante)

Date limite d’inscription : 31 janvier

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Voyage au Portugal (suite)

Prix 2009 (prix maximum si moins de 20 participants) :Prix/pers base double pont principal 805,00 €Prix/pers base double pont intermédiaire 886,00 €Prix/pers base double pont supérieur 906,00 €

Supplément cabine individuelle 358,00 €Forfait Excursions 181, 45 €

..... …………………………………………………………………………………………………………..

Inscription

Je suis intéressé(e):

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Prière de répondre par e-mail ou par poste (éviter téléphone).

Nouveaux membres

Nous avons le plaisir d’accueillir dans notre grande famille de l’AOMS lesnouveaux membres suivants, que nous félicitons vivement de leur décision.

Membres à vie:

Mme Anne ALLEMAND; Dr Pie MASUMBUKO; Mr J. V. PERUMAL ; Mme Lynn SELLARO.

Membres annuels :

Pr Oumou Younoussa BAH-SOW ; Mr. John WICKETT; Mme Annette CHANEL;

Dr Muhammad D.Z.A. KHAN; Mme NALLET

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Publications

Einar Helander / Children and Violence/ Palgrave Macmillan, UK, 2008 / ISBN978-0-23057394-9

e livre est un must pour toutes les catégories d'étudiants (et anciens étudiants) dans lemonde. Ce devrait même être un must pour tous les citoyens du monde ayant uneconscience.

L'auteur est un ardent porte-parole des droits de l'homme et de la solidarité. Ses 30 annéesd'expérience sur le terrain de la violence dans le "monde sans défense" sont la base d'uneimpressionnante et terrifiante description des sévices, des traitements inhumains et dégradantsinfligés aux enfants.

Cette plongée archéologiquedans les abîmes de laméchanceté humaine laissele lecteur avec de nombreu-ses et inquiétantes questionssur l'avalanche des violences« à la maison et dans lacommunauté ». Il décrit uneforce brutale exercée dansune situation d'inégalité et«des parents qui sont leprincipal groupe d'auteursnon seulement dans lesfamilles pauvres, mais aussidans les riches".

Le livre, qui s’appuie sur unevaste étude de la littératurescientifique, combine l'histoi-re et la science avec desstatistiques et des observa-tions personnelles. Leschiffres montrent que laviolence est très communedans toutes les cultures, lessociétés, les catégorieséconomiques, sociales etreligieuses :- Trois milliards de personnessont victimes dans leurenfance, de mauvais traite-ments causant des traumatis-mes sexuels, physiques etpsychologiques.- Plus d'un milliard deviennenthandicapés ou meurentprématurément.- 5 a 10 millions d'enfants (demoins de 5 ans), principale-ment des filles, meurentchaque année en raison d'unacte intentionnel, de négli-gence, ou de meurtre.- Dix millions d'enfantsabandonnés vivent dans des

institutions souvent vétustes.Après un tel diagnosticmonstrueux, l'auteur est en-core capable de dire"Pourtant, il devrait y avoir del’espoir".

L'objectif est «Aider ceux quin'ont rien à manger ou qui ontpeur d'être battus, dans leurlutte pour sortir de la pauvretéau milieu d'une mondialisationdu pouvoir dans les mains dequelques riches".Cela implique de « luttercontre la corruption, le silenceou l'inaction du systèmejudiciaire, contre l'attitudeindifférente du public, contrele non-respect par lesgouvernements de leursobligations en matière dedroits de l'homme, quipermettent à de nombreuxcoupables d’échapper à lajustice, et d’ouvrir les médiasà des réalités qu'ils onttendance à cacher ».L'auteur recommande « l’en-seignement scolaire et descampagnes massives d'édu-cation du public pourapprendre à pratiquerl'empathie, à acquérir descompétences sociales etaffectives et des con-naissances de base sur lescauses et les conséquencesde la violence contre lesenfants".Si les dirigeants du mondeentier ne prennent pas demesures visant à "mobiliserles communautés" et à créer"un environnement social

positif" alors "l'alternative serade créer plus de prisons pourles coupables et plusd'hôpitaux pour les victimes(...) tout en évitant derésoudre les problèmes defond".L'auteur fournit unedescription convaincante etrecommandée par H. Mahler,ancien directeur général del'OMS, d'un programme de"prévention de l'invalidité» etd’une «stratégie communau-taire de réhabilitation". Cesprogrammes comprennentdes formations sur «lespolitiques, la planification, laconception de programmes etde systèmes de prestation deservices, le rapport qualité /prix, les méthodes de contrôleet les droits de l'homme". Lesuccès de la prestation desservices de soins est lié à laqualité de la formationprofessionnelle (Alma-Ata,1978).L'auteur affirme que «Cetteprévention primaire estpossible", mais qu'elle "nesera efficace que si elle estaccompagnée par desmodifications importantesdans le comportementhumain et dans la culture denos sociétés". Il s'agitmalheureusement d'un trèsgrand «si». Il faudra plusieursgénérations pour voirgraduellement de réellesaméliorations. "Plus çachange et plus c'est la mêmechose" J-J Guilbert

C

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Publications

Vector and Rodent-borne Diseases in Europe and North America: distribution, public health burden andcontrol Norman Gratz, Cambridge University Press, 2006.

Le Dr Gratz, ancien Directeur de la Division de Biologie et de lutte contre les Vecteurs (VBC) ausiège de l’OMS, est décédé en novembre 2005; son épouse et ses nombreux amis le regrettentprofondément.

Jusqu’au début du 20e siècle, de nombreuses infections dues aux vecteurs et auxrongeurs constituaient un sérieux problème de santé publique en Europe et en Amérique du Nord.Le Dr Gratz étudie la distribution des maladies véhiculées par les rongeurs en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. Leur incidence et leur prévalence, leurs coûts et donc leur fardeau pour lasanté publique sont décrits, ainsi que les arthropodes vecteurs et leurs hôtes réservoirs.

Grâce à cette information, le clinicien pourra déjà avoir un « soupçon épidémiologique » qui le

conduira à poser un diagnostic précoce et donc à appliquer un traitement correct; de même, les

autorités sanitaires auront compris rapidement les mesures à prendre contre ce groupe d’agents

infectieux. Rajindar Pal

Souvenirs de Norman Gratz

Ce 21 novembre, cela a faittrois ans que Norman Gratzest mort. A l’occasion ducompte-rendu par RajindarPal de son dernier livre, onm’a demandé d’écrirequelques mots desouvenirs. J’ai fait laconnaissance de Normantard dans sa carrière, enseptembre 1983 quand jesuis arrivé à la Division deBiologie et de lutte contreles Vecteurs à Genève pouroccuper un poste dans lesecrétariat du PEEM1. Sonassistante administrative,Rosemary Jiménez, m’a faitentrer dans son bureau, oùil m’a accueilli, cigare à labouche, dans un nuage defumée. « Vous serezheureux de travailler avecMr Chen Kuo, c’est unhomme bien».

C’était une valeurimportante pour Norman,de même que leprofessionnalisme, le dé-vouement et le respect pour

les collègues. A de nom-breux égards, c’était unDirecteur de la vieille école,qui dirigeait la Division avecune certaine dose dedictature modérée destinéeà assurer son bon finance-ment. Il arrivait à associer,à une large connaissancetechnique des maladiesdues aux insectes et auxrongeurs, l’instinct pourinciter les donneurs àinvestir dans ce pro-gramme. Toutefois, aprèsl’abandon du programmed’éradication du paludisme,la lutte contre les vecteursétait en déclin à l’OMS, eten 1990, trois ans avant laretraite de Norman, VBC aété dissous.

Dans sa vie privée, Normanaimait recevoir – pour unelarge part en rapport avecle travail -, des réceptionssomptueuses pour lesdélégations pendant lesAssemblées mondiales dela Santé, à l’époque plus

longues, à son domicile deCommugny, mais il aimaitaussi beaucoup préparertout seul des repas pour deplus petits groupes d’amis,qui appréciaient un sympa-thique whiskey single-malt(« Si vous voulez y mettrede l’eau, je vous donneraidu « Teachers ») et un bonrepas accompagné d’excel-lents vins.

Norman n’a vraiment jamaispris sa retraite – il acontinué à donner desconsultations, des conseilset à assister à desréunions, et c’est seulementquand il est revenu trèsfatigué d’un voyage enOuzbekistan qu’un contrôlemédical a révélé un canceravancé. Il est ainsi remar-quable qu’il ait passé les15 derniers mois de sa vieà écrire le livre dont il estquestion ci-dessus. Troissemaines après l’avoirterminé, il décédait.

C’est un privilège d’avoir travaillé avec lui, d’avoir voyagé avec lui et de l’avoir connu.Robert Bos, spécialiste scientifique, Eau, assainissement et santé

1 Panel of Experts on Environmental Management for Vector Control (Tableau d'experts de la gestion environnementale pour la lutte

anti vectorielle).

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Côté sourire

Comment résoudre la crise de la cinquantaine ?

Après 25 ans de mariage, un homme regarde sa femme et lui dit : « Chérie, il y a 25 ans, on avaitun petit appartement, une vieille bagnole, on dormait sur le canapé en regardant la télé en noir etblanc de 10 pouces MAIS je dormais avec une belle jeune blonde de 25 ans.Maintenant, on a une maison de 500 000 €, une BMW de 50 000 €, un lit à eau, une télé couleurécran plat de 50 pouces, MAIS, je dors avec une vieille de 50 ans. »Sa femme très vive d'esprit lui répond : « T'as juste à te trouver une jeune blonde de 25 ans et jeferai en sorte que tu te retrouves dans un petit appartement avec une vieille bagnole, que tudormes sur un canapé en regardant une télé noir et blanc de 10 pouces »Les femmes sont incroyables !! Elles guérissent très vite les hommes de la crise de lacinquantaine...

Citation d’actualité :

« Je suis convaincu que les institutions bancaires menacent plus nos libertés que desarmées sur le pied de guerre. Si le peuple américain permet un jour à des banques pri-vées d’avoir le contrôle de sa monnaie, d’abord par l’inflation, puis la déflation, lesbanques et les entreprises qui se développent autour des banques dépouilleront le peuplede tous ses biens jusqu’à ce que ses enfants se réveillent sans abri sur le continent con-quis par leurs pères. »

Thomas Jefferson 1802---------------------------------------

Prochains voyages----------------

Suite au succès des voyages précédents, nous avons décidé d’en faire deux en 2009. Le

premier, au Portugal, est prévu en avril (cf. page 11), et le second en Croatie, en principe

début septembre ; il partira de Zagreb ou Ljubljana (en Slovénie) jusqu’à Dubrovnik, puis

de Dubrovnik à Rijeka en bateau pour finir à Zagreb.

Vous pouvez dès à présent vous y inscrire, sans engagement à ce stade.

Les dates seront: du 6 to 15 septembre ou du 5 au 14 octobre 2009 (les dates, détails et

prix apparaîtront dans le prochain numéro (QNT 75).

Préinscription--------------------

Je suis intéressé(e) par le voyage en Croatie

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Je préfèrerais Septembre Octobre

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Réponse par e-mail ou poste (éviter le téléphone svp)

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Adhérer- Cotiser à l’AOMS

Il est destiné à ceux qui ne sont pas encore membres, ou sont membres annuels.

Nous espérons vous compter parmi nos membres à vie. Pour 250 CHF, vous n’aurez plus à penser au

renouvellement annuel. Si vous ne voulez pas vous engager tout de suite, la cotisation annuelle est de 25

CHF.

Veuillez remplir le formulaire ci-dessous et nous le renvoyer avec votre paiement.

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(veuillez remplir le formulaire ci-dessous)

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Payer ma cotisation pour l'année en cours

le versement des cotisations peut se faire soit en espèces au bureau ou par bulletin postal (ajouter 2 CHF

pour frais) pour les personnes résidant en Suisse, soit par virement postal au compte de l’AOMS (en

ajoutant les frais éventuels) pour les autres.

IBAN: CH 4100279279-D310-2973-1

SWIFT: UBSWCHZH80A

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