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AVRIL-JUIN 2006 QNT64 r i m e s t r i e l l e s Tél t de l’Association des Anciens de l’OMS :+4122 791 31 03 et 31 92 Fax : +4122 791 3111 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] Association des Anciens de l’OMS Page 1 Le Directeur général s’adressant à la dernière Assemblée générale de l’AOMS (20 octobre 2005) -------------------------------------- e décès brutal du Dr Lee Jong-wook a profondément touché l’Association des An- ciens de l’OMS. pour Dès le début de son mandat, le Dr Lee avait montré un intérêt évident et soutenu nos activités, et s’est toujours spontanément présenté à nos réceptions et à nos as- semblées générales. Il se considérait comme un de nos membres futurs, et ne manquait jamais l’occasion de nous encourager dans nos activités et nos projets. L Le Dr Lee avait été proclamé à l’unanimité membre d’honneur de l’AOMS lors de notre dernière assemblée générale Plusieurs membres du Comité ont tenu à assister à la cérémonie de ses funérailles. Nous adressons à sa veuve et à son fils, ainsi qu’au reste de sa famille, nos plus sincères condoléances. D.C. Sommaire de QNT 64 en page 10

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r i m e s t r i e l l e sTél

t de l’Association des Anciens de l’OMS :+4122 791 31 03 et 31 92 Fax : +4122 791 3111

Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected]

Association des Anciens de l’OMS Page 1

Le Directeur général s’adressant à la dernière Assemblée générale de l’AOMS (20 octobre 2005)

-------------------------------------- e décès brutal du Dr Lee Jong-wook a profondément touché l’Association des An-ciens de l’OMS.

pour Dès le début de son mandat, le Dr Lee avait montré un intérêt évident et soutenu nos activités, et s’est toujours spontanément présenté à nos réceptions et à nos as-

semblées générales. Il se considérait comme un de nos membres futurs, et ne manquait jamais l’occasion de nous encourager dans nos activités et nos projets.

LLe Dr Lee avait été proclamé à l’unanimité membre d’honneur de l’AOMS lors de notre dernière assemblée générale Plusieurs membres du Comité ont tenu à assister à la cérémonie de ses funérailles. Nous adressons à sa veuve et à son fils, ainsi qu’au reste de sa famille, nos plus sincères condoléances. D.C.

Sommaire de QNT 64 en page 10

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AVRIL-JUIN 2006 QNT64

Nos pensions Retraites et impôts

Les systèmes d’imposition des retraites des Nations-Unies diffèrent selon les pays, mais ils consti-tuent le principal sujet d’intérêt et de commentaires de la part des retraités. Il faut rappeler en pre-mier lieu, et quoi qu’en disent les médias, voire notre très apprécié Secrétaire Général adjoint Mal-loch Brown, (voir UN Special, avril 2006, p. 21), que nos salaires n’échappent pas à l’impôt, étant donné le prélèvement à la source (« staff assessment ») effectué à un taux fort élevé. Nous ne voyons pas ce que sont nos salaires avant ce prélèvement et nous ne sommes pas tenus de faire de déclarations d’impôts ni à « payer » des impôts. Que nos pensions soient nettement inférieures à nos salaires (sans entrer dans le débat de savoir si ceux-ci étaient indûment élevés ou non) et que de plus elles soient soumises aux impôts nationaux, rend la chute du revenu net plutôt dure à supporter. Remplir les formulaires fiscaux et payer des impôts est le prix à payer pour vivre dans un pays où des impôts existent.

n sait qu’actuellement certains pays ne prélèvent aucun impôt sur les retraites de l’ONU : l’Autriche, l’Inde, la Hongrie,

Singapour et le Chili. Un tribunal indien a sta-tué que les retraites des N.U., comme les sa-laires, ont déjà été taxées - référence au « staff assessment » - et que par conséquent elles n’ont pas à être soumises à une seconde taxa-tion. C’est une chance pour les retraités vivant dans ces pays. D’autres pays –dont deux en Europe - n’ont pas exempté les retraites des Nations-Unies de l’impôt national, mais s’abstiennent de le réclamer. Là aussi, c’est une chance pour ceux qui vivent dans ces pays ; ils restent cependant dans une totale incertitude: la situation peut changer du jour au lendemain.

Tous les autres pays prélèvent l’impôt sur la retraite des NU, en général comme s’il s’agissait de revenus ordinaires. Bien sûr, les taux d’imposition varient d’un pays à l’autre et la manière dont les retraites de l’ONU sont imposées aussi. La progressivité de l’impôt peut aussi grever lourdement les retraités dans les pays qui possèdent un niveau élevé de sécurité sociale.

Certains pays ont modifié récemment leur im-position en considérant que le montant des retraites était une combinaison d’annuités et d’intérêts. Il en résulte que nos contributions au Fonds de Pension peuvent être considérées comme un capital accumulé déjà imposé au titre du « staff assessment ». Il est vrai que la part de contribution, double, à la charge des Organisations provient des Etats-membres; peut-on, ou non, considérer qu’un impôt a été prélevé sur elle également ? Ils n’en reste pas moins que les droits à retraite consistent d’une part en un remboursement du capital, tandis

que l’autre part résulte des intérêts ou dividen-des issus du capital investi. Genève admet en règle un abattement de 40% sur les annuités relevant d’un capital accumulé et les taxe différemment que les autres reve-nus: c’est pourquoi l’AAFI recherche si cette façon de voir ne pourrait pas s’appliquer aux retraites de l’ONU.

Il n’est toutefois pas évident que ce raisonne-ment soit valable sur le plan juridique: la Cour suprême du Danemark semble avoir sèche-ment rejeté l’argument selon lequel, puisque l’impôt sur les contributions a déjà été payé, elles ne devraient pas être taxées une seconde fois. Elle s’est en effet prononcée contre le recours de Monica Wesemann dans ce sens. Le cas a alors été porté devant le Parlement danois qui a voté une loi sur les retraites pro-venant d’une source étrangère. Selon cette loi, la part de la pension représentant le capital n’est pas imposable, la part relative aux inté-rêts l’est et apparemment une totale exemption fiscale aurait été demandée. Tentons une illustration sur la base d’explications fournies par un collègue da-nois (la totalité de la documentation est en da-nois). Tout résident au Danemark paie, de tou-tes façons, des impôts sur les intérêts perçus. Par exemple : un fonctionnaire de l’OMS da-nois en activité à Copenhague paye ses contributions au Fonds de Pension : l’attestation annuelle du Fonds de pension in-dique le capital accumulé et les intérêts déga-gés. Ainsi, si la contribution au Fonds de Pen-sion au 31 décembre 2005, se montait à 100.000 USD, le Fonds de Pension attesterait que des intérêts ont été ajoutés, disons au taux de 3,25%. Alors le citoyen - ou résidant fiscal - danois aurait à payer des impôts sur la base de 3,25% de trois fois les contributions accu-

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Nos pensions (suite)

mulées (contribution du fonctionnaire + contri-bution double de l’Organisation, dans ce cas 300.000 USD), autrement dit le revenu gagné sous forme d’intérêts. Imaginons qu’à son dé-part à la retraite, sa pension se monte à 30.000 USD (ou couronnes ou toute autre monnaie): les intérêts seuls étant imposables, le capital considéré à la fin de 2006 est 300.000 USD moins 30.000 : la part imposable devient 3,25% de 270.000. Autrement dit, l’impôt se trouve réduit chaque année. Ce qui fait que, bien que j’aie utilisé des chiffres au hasard, la retraite se retrouve pratiquement hors impôts après environ dix ans. De plus, si le retraité a retiré entièrement son tiers en capital, les chif-fres de départ sont plus bas et la retraite de-vient non imposable au bout de cinq ou six ans.

Lors de la dernière Assemblée Générale de l’AAFI/AFICS, Gilbert Ferrari, Chef du bureau du Fonds de Pension de l’ONU à Genève, et

qui va prendre sa retraite en juillet prochain, s’est fortement prononcé contre une action contre l’imposition nationale. Il a la conviction qu’elle irait contre les concepts de solidarité envers la communauté dans laquelle on vit et qu’elle dresserait les autorités fiscales nationa-les contre nous, en particulier celles de gou-vernements confrontés à de larges déficits fis-caux.

Quels que soient les mérites de ces arguments opposés, le prélèvement d’impôts demeure une prérogative nationale et certains gouver-nements ne sont guère enclins à suivre l’exemple d’autres pays. Aussi, ne retenez pas votre souffle dans la perspective d’un gros sou-lagement de la charge fiscale. Pour plus d’information, spécialement en ce qui concerne les retraites à Genève, Vaud et France, voir la nouvelle publication (mai 2006) de l’AAFI-AFICS sur l’imposition des retraites des Na-tions-Unies. Dev Ray

Santé : la grippe aviaire (suite…)

es nouvelles sont plutôt bonnes. Les mesures prises : l’abattage des élevages suspects, la vaccination de nombreux élevages semblent porter leurs fruits : beaucoup moins de cas d’oiseaux atteints dans les pays préalablement infectés, bien moins d’oiseaux migrateurs porteurs.

Le virus n’a pas disparu, néanmoins : de nouveaux pays, jusqu’ici préservés ont été touchés. L’aire géographique continue de s’étendre, mais de façon, semble-t-il, moins dramatique.

LComme l’a souligné le DG : « restons vigilants ! » Dr S. Kossovsky

Transmis par Michelle Evans (Assoc. du Pers.)

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APRIL- JUNE 2006 QNT 64

Histoire de l’OMS L’OMS MONTE AU FRONT : L’OPERATION D’URGENCE AU CONGO

n juillet 1960, Le Secrétaire Général des Nations Unies, Dag Hammarskjöld, demanda à l’OMS de s’occuper de la situation sanitaire de la République du Congo qui venait d’accéder à l’indépendance1. Elle empirait rapidement. La plupart des médecins étrangers qui for-

maient les services médicaux avaient quitté le pays. Cette situation, à laquelle s’ajoutait la rupture des communications et des transports, aboutissait à l’arrêt quasi-total des services de santé. A cette époque, le Congo avait une population supérieure à 20 millions d’habitants, répartis en envi-ron 500 groupes ethniques. Léopoldville, rebaptisée plus tard Kinshasa, était la capitale du pays divisé en 6 provinces. Le Directeur Général de l’OMS, le docteur Candau dirigea personnellement une des plus importantes opérations d’urgence de l’histoire de l’Organisation. Il fut efficacement aidé par le docteur Pierre Dorolle, Directeur Général Adjoint.

Calme, charmeur et compétent, le docteur Athémas Bellerive, anciennement Directeur Général de la Santé à Haïti et paludologue à l’OMS, dirigea l’équipe de conseillers pour le projet d’urgence. Il décrit ses impressions en arrivant au Congo : « En juillet 1960… la situation était dramatique. Il n’y avait pas un seul médecin congolais. Presque tous les médecins étrangers avaient quitté le Congo. Les conflits intertribaux étaient incessants, les communications téléphoniques entre les capita-les provinciales interrompues, les transports errati-ques, les routes peu fiables et la sécurité précaire… Les malades avaient abandonné les hôpitaux qui étaient devenus des endroits très dangereux. Ceux qui n’avaient pu s’enfuir ont trouvé la mort. Sur les routes, on voyait de longues lignes de tuberculeux et de lépreux»2.

Première équipe médicale à Léopoldville (Kinsasha) 1961 Docteurs Dambreville (Haïti); Bellerive (Directeur, Haïti); Falkland (R.U.); Yarom (Israel); Flahault (France); Nicolas (Haïti) -------------------------------------------------------------------------------------

A la requête du gouvernement et de l’ONU, l’OMS accepta la responsabilité pour la coordi-nation – à travers le Ministère de la Santé – de tout le personnel international chargé des soins de santé à la population civile. Dans le do-maine de la prévention, les problèmes étaient aggravés par la décomposition des services

d’hygiène et de lutte contre les endémies et épidémies. Une des tâches auxquelles l’OMS devait faire face était de maîtriser une des der-nières grandes épidémies de variole3. En août 1960, le Dr Daniel Flahault fut recruté depuis Lille en France pour se joindre à l’équipe médicale à Léopoldville. Il estime que l’une des plus grandes réussites de l’opération fut de donner la priorité à la formation du per-sonnel médical afin qu’il puisse prendre en charge les services de santé du pays. Dans un premier temps, l’OMS recruta en ur-gence plus d’une centaine de médecins prove-nant de plusieurs pays afin de rétablir le fonc-tionnement des principaux hôpitaux ruraux. Une équipe fut placée dans chaque province, composée d’un médecin, d’un ingénieur sani-taire et d’un infirmier – tous titulaires de diplô-mes de santé publique – ainsi que de quelques

Le personnel de l’hôpital de Matadi avec des "omnipracticiens" Drs Pillet, Argentine et Petrov, Bulgarie --------------------------------------------------------------- techniciens. Les équipes fournirent conseils et appui aux services des ministères de la santé provinciaux, qui étaient très souvent désorga-nisés.

Très rapidement et en étroite collaboration avec les autorités locales, l’OMS prit des me-sures pour faciliter la formation de cadres

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Histoire…

congolais qualifiés. En 1962, le docteur Arthur Brown devint le chef de mission adjoint au bu-reau de Léopoldville4. « Quand je suis arrivé, la mission de l’OMS consis-tait en une équipe de conseil et de liaison d’environ vingt spécialistes basés à Léopoldville et d’environ 160 médecins et paramédicaux affectés dans les hôpitaux de province…. Nous les appelions des « omnipraticiens » : Ils travaillaient dans des condi-tions de plus en plus difficiles… typiquement en charge d’hôpitaux de 100 lits, qui devaient aussi gérer plusieurs dispensaires périphériques, le plus souvent dans des zones éloignées… Les équipe-ments et les fournitures médicales se réduisaient parfois à une absence totale… En dépit de tout, il n’y eut aucun d’abandon de poste3 ».

Le docteur Flahault décrit la manière dont les différentes catégories de personnel furent for-mées : « L’OMS augmenta considérablement le nombre de bourses d’études pour la formation de médecins congolais « omnipraticiens » au sein des universités locales nouvellement créées et dans divers pays européens, surtout la France mais aussi en Suisse et en Belgique. On décida – et ce fut une innovation – de choisir plus d’une centaine d’ « assistants mé-dicaux » congolais qui avaient été les assistants des médecins expatriés et qui avaient reçu une formation secondaire partielle ainsi qu’une forma-tion pratique dans les écoles locales. Ces person-nes furent envoyées en Europe avec leurs familles pour y recevoir une formation technique et théori-que conduisant à un diplôme médical. En quelque sorte, il s’agissait d’une formation médicale « à la carte », tenant compte de leurs besoins et compor-tant une assistance et un suivi particuliers ».

Les infirmiers expérimentés reçurent une for-mation complémentaire en santé publique et un enseignement en soins infirmiers dans les écoles locales. Ils bénéficièrent d’une aide technique et financière. Dans le but de créer un cadre de personnels en hygiène du milieu, des ingénieurs sanitaires furent formés, à l’étranger au début, puis, dés que possible, dans des institutions locales..

Enfin, des personnels paramédicaux furent formés, en particulier en nutrition, radiologie, administration de laboratoires, gestion hospita-lière, vaccination et lutte contre les épidémies, toujours avec l’appui de l’OMS. Vers la fin de 1967, tous les postes de responsabilité dans les services de santé du pays étaient occupés par des médecins congolais. L’OMS peut être fière de son action au Congo pendant cette période troublée. Il est essentiel de se souve-nir ici des personnels d’une grande organisa-tion de la famille des Nations Unies qui, pion-niers dans des conditions difficiles, dangereu-ses et isolées, ont contribué avec courage et détermination au succès d’un effort remarqua-ble de solidarité internationale. Le Docteur Bellerive resta dans le pays comme Représentant de l’OMS jusqu’en 1965. En 1962, le docteur Flahault fut affecté dans un projet d’administration de santé publique au Niger et le docteur Brown devint Représentant de l’OMS en Ethiopie.

A l’hôpital Kikwit avec le Dr Ochrymowicz, Pologne En tournée dans la Province de Léopoldville, Miss Edna Metcalfe et Dr Ochrymowicz ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 1 Nations Unies. Opération Congo http://www.un.org/depts/DPKO/Missions/onuc.htm2 Bellerive, A. L’action de l’Organisation Mondiale de la Santé au Congo. Genève, Organisation mondiale de la santé, 1964. Document non publié (MHO/PA/106.64) 9p. 3 Pour une description de la manière dont l’épidémie a été maitrisée, voir Flahault , Daniel (1963). Quelques aspects épidémiologiques et cliniques de l’épidémie de variole à Léopoldville (septembre 1961 – mai 1962) Bull. Org. Mondiale Santé 29(1) pp 117-125 4 Brown, Arthur. A public health odyssey. 2005. Des exemplaires de ce livre peuvent être commandés sur [email protected]

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Le courrier des lecteurs ET VIENT LA PLUIE!...

Venu récemment à Genève pour rai-sons familiales urgentes, je prolongeais peu à peu mon séjour jusqu’à y rester trois semaines, ce qui me permit de rencontrer beaucoup plus d’amis et collègues que prévu. Après les retrou-vailles et plaisanteries habituelles, le sujet presque constant : « Comment vous faites, vous les retraités britanni-ques avec la pluie incessante ? » Permettez-moi de vous mettre au clair avec l’attitude britannique vis-à-vis de la pluie qui, au fait, n’est pas incessante, mais plutôt persistante. Ma femme et moi avons passé beau-coup de nos années d’adultes à travail-ler et vivre dans des pays tropicaux qui étaient absurdement secs, incroyable-ment humides ou les deux. Je me rappelle avoir entendu des prévisions météo - au Botswana, je crois – le présentateur, après ses prévisions, conclut : « le temps sera très certaine-ment le même les quatre prochains mois ». Cela signifie un lever de soleil aveuglant dès 6 h, puis presque 12h de soleil sans relâche, jusqu’au coucher brutal suivi pendant 12 heures d’un ciel sans nuages éclairé par les étoiles !. Les Botswanais se saluent par le mot « Pu-la » = Vivement la pluie ! Leur première monnaie, a été baptisée aussi Pula. Au Botswana, l’argent se fabrique vraiment au ciel, ils en sont conscients.

Ce déroulement implacable d’épuisants jours de chaleur tropicale et de nuits sans sommeil semble souvent sans fin, et le soleil se transforme en ennemi permanent – connu des expatriés comme l’Ennemi: après tout, il peut vous tuer en un après-midi si vous n’y prenez pas garde. Puis vient la pluie. Des jours, des semaines, des mois d’une mousson sans trêve qui peut déverser sur vous plus de pluie en un week-end que toute la pluie d’une année dans le Royaume-Uni. Et bientôt même les murs prennent une coloration verdâtre, sans parler de vos vêtements dans votre garde-robe.. Alors, que dites-vous d’une plaisante côte battue deux fois par jour par un bienveillant Gulf Stream? Où la pluie donne aux filles des Iles britanniques leur teint de pêche que les filles d’ailleurs leur envient, et qui donne aux personnes âgées un sujet de conversation quotidien ? Dr David Payne

Une vie active… Dans le dernier numéro des Nouvelles trimestrielles, il est fait appel à plus d'articles et de souvenirs dans le Courrier des lecteurs », alors je me lance : pourquoi donc attendre une éventuelle chronique nécrologique ? …Dès l'âge de deux ans j'ai suivi mes parents loin de ma ville natale jurassienne… Né en 1929, j'avais dix ans quand la guerre a éclaté et qu'il a fallu revenir en Suisse romande. J'ai fait mon apprentissage dans une firme de transports internationaux. Il y avait encore des chevaux pour les livraisons et les factures se calculaient à la main car les machines à calculer n'existaient pas et l'ordinateur bien sûr n'avait même pas encore été imaginé. A cette époque, je faisais des courses cyclistes comme amateur d’élite, c'était la grande époque du Tour de France d'après-guerre, avec les Coppi et Bartali, les Kûbler et Koblet. J'ai gravi la plupart des grands cols de nos Alpes à vélo, le Grimsel, la Furka, le Gothard, ainsi que des Alpes et des Pyrénées françaises, Galibier, Izoard, Aubisque, Tourmalet. Ensuite, je me suis perfectionné trois ans à Manchester, dans une firme suisse de Ferry wagons, groupages de marchandises par le rail. Mon patron fumait tellement qu’une allu-mette par jour lui suffisait car il allumait la cigarette suivante sur le mégot de la précé-dente avec force crachats et toussotements.… Je gagnais trente livres sterling par mois, ce qui était un bon salaire car ma land lady me logeait pour une livre par semaine et un repas à la cantine ne coûtait qu’un shilling six pence. C'était le bon temps, malgré le ra-tionnement encore très strict. J'étais en Angleterre en 1952/53 quand le roi George VI est décédé et j'ai eu le privilège d'assister à Londres au couronnement de la toute jeune reine Elisabeth II... Elle a aujourd'hui 80 ans, comme le temps passe. J'ai épousé une anglaise qui m'a donné trois enfants. Mes fils ont épousé l'un une portugaise et l'autre une ghanéenne. J'ai quatre petits enfants dont deux sont couleur café, une vraie famille moderne ! Retour en Suisse en moto avec ma fiancée sur le porte-bagages. D'abord deux ans à Zurich puis à Genève où j'ai été pendant quinze ans chef d'agence dans une Compagnie d'aviation asiatique. J'étais presque aussi souvent à Bombay, Bangkok, Hong Kong et Tokyo qu'à Genève. En avion, j'ai fait deux fois le tour du monde… Les vingt dernières années de ma carrière ont été consacrées à l'OMS, où j'ai eu la chance de travailler non seulement au Siège, mais aussi dans trois Bureaux régionaux : Brazzaville, Alexandrie et Copenhague. A pied, j'ai gravi le Kilimandjaro. J'ai fait des trekkings dans les Andes, au Pérou. Dans l'Himalaya, j'ai marché 22 jours accompagné de sherpas et franchi dix cols à plus de 5000 mètres d'altitude pour rejoindre la vallée du Zanskar jusqu'à La-mayuru et Leh. Je suis allé de Katmandu au Népal à Lhassa au Tibet, car la culture bouddhiste me fascine. J'ai voyagé par le Transsibérien de Moscou à Irkoutsk, Ulan Bator et Pékin. En voiture, j'ai sillonné toute l'Europe du Cap Nord en Norvège jusqu'au Sud de la Sicile et de l'Ouest du Portugal à l'Est de la Roumanie. Aux USA, de la Floride à la Californie. Maintenant, j'ai découvert la Croisière maritime : on peut ainsi visiter les innom-brables îles de la Méditerranée ou des Caraïbes dans le plus grand confort. J'ai déjà traversé 3 fois l'Atlantique en bateau et compte bien ne pas en rester là. Une retraite longue et heureuse, ça se mérite. Pour une vie en bonne santé, il faut une bonne hygiène de vie, faire de l'exercice, rester actif et s'intéresser à plein de choses. J'ai été élu récemment Président du Conseil communal de mon village car c'est important de s'investir dans son coin de pays. Certes, cela ne concerne que les deux mille habitants d'Arzier-Le Muids, mais c'est tout de même flatteur de s'entendre appeler « Monsieur le Président »... Salutations à tous mes anciens collègues de l’O.M.S. Marcel Nicolet (anct Administrateur aux Finances)

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Publications Journée mondiale de la santé 2006 (9 avril) Le Rapport sur la santé dans le monde 2006 – Travailler ensemble pour la san-té-- expose l’analyse que font les spécialistes de la crise du personnel de santé dans le monde et propose des mesures de grande envergure pour y remédier dans les dix ans qui viennent, en agissant dès maintenant. D'après le rapport, il manque près de 4,3 millions d’agents de santé dans le monde – médecins, sages-femmes, personnel infirmier et personnel d’appui. C’est dans les pays démunis qui ont les plus grands besoins, notamment en Afrique subsaha-rienne, que la pénurie est la plus grave. En s'attachant aux différentes étapes de la vie professionnelle – forma-tion, embauche et activité jusqu’à la retraite –, le rapport présente un plan d’action décennal qui devrait permettre aux pays de développer les ressources humaines avec le concours de partenaires mondiaux.

Les travailleurs de santé, dont le manque se fait cruelle-ment sentir, ont formé l’essentiel du sujet d’une liaison transcontinentale par satellite entre Londres, Lusaka et le Siège à Genève. De Lusaka, le Dr Lee lança le Rapport sur la santé dans le monde (voir ci-dessus). "L’ampleur du problème est quantifiée, et les ressources humaines pour la santé sont clairement devenues un enjeu majeur

u Siège, Barbara Stilwell, du départe-

pour l’action internationale" a-t-il déclaré.

A

-

blx

s au

aration et Intervention en cas

ment des ressour-ces hu-maines pour la santé donna une vue d’ensem

e du Rapport mondial pour la santé et de ses principaumessages. Le Dr Ian Smith, du bureau du Directeur gé-néral résuma l’évènement en associant les retraitépersonnel actif, mentionnant spécialement l’AOMS et son Président Roger Fontana, qu’il fit applaudir. De gauche à droite - Tim Nguyen, Prép

L

Le Dr Lee é par Vla-

la réunion des minis-

d’épidémie; Peter Carrasco, Programme élargi de vaccination; Chantal Payan, Assurance du Personnel; Dr. Ian Smith, DGO; Roger Fontana, Président de l’AOMS.------------------------------------

Articles in extenso sur les sites : - http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2006/pr19/en/index

.html World Health Report 2006- login: WHR2006, password: report06

e Directeur général de l’OMS invitéau Sommet du G8 Jong-wook a été invit

dimir Poutine, Président de la Russie, à assister au Sommet du G8 en juillet 2006, à Moscou. Dans sa lettre d’invitation, le Président souligne que l’ordre du jour comprend « les questions les plus importantes d’aujourd’hui », notamment la lutte contre les maladies contagieuses. Il ajoute : « Je pense fortement que l’Organisation mon-diale de la Santé pourrait apporter une contribution importante à l’élaboration des initiatives du G8 en 2006 ». Le HIV/SIDA, la tuberculose et le palu-disme, parmi d’autres, constituent une menace majeure à la santé publique et ont parfois annulé les progrès du déve-loppement. Le Dr Lee a mis l’accent sur l’urgente nécessité des pays à se prépa-rer à une pandémie éventuelle de grippe. L’épidémie de SRAS a coûté au monde au moins USD 30 milliards en pertes éco-nomiques. Les conséquences sociales et économiques d’une pandémie grippale même légère entraîneraient un coût for-tement supérieur.

Dr Lee a assisté àtres de la santé du G8 à Moscou, 27-28 avril 2006. Il assistera1 au Sommet du 15 au 17 juillet. Les sujets principaux du Sommet sont : la lutte contre les maladies contagieuses, la sécurité de l’énergie et l’éducation. Pour moi et sans doute beaucoup d’anciens, la participation du Directeur général de l’OMS au Sommet du G8 est un honneur, un défi et une chance pour notre Organisation. Cette invitation représente la reconnaissance des menaces de nouvelles maladies contagieuses ou de maladies déjà connues pour la santé publique, du lien direct entre la santé publique et le développement et la visibilité croissante de l’OMS comme acteur majeur de la santé publique internationale. Le défi est pour l’OMS de démontrer sa capacité à mobiliser les res-sources nationales et internationales pour combattre ces maladies et pour mettre en œuvre efficacement ses compétences techni-ques et opérationnelles. Y. Beigbeder (Source: Medilinks Communiqué de presse, 8 Mai2006) 1 (article écrit avant le décès du Dr Lee).

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Côté sourire

SANTE : QUESTIONS ET REPONSES adore ce d

s exercices cardiovasculaires peuvent prolonger

ue pour un nombre limité de battements

manger moins de viande et plus de fruits et légu-

us faut comprendre les efficiences logistiques. Que mange une va-

n d’alcool ? fruits. L’eau de vie est du

lculer la proportion de graisse dans mon corps ? tre propor-

s sont les avantages de participer à un programme régulier

ois aucun, désolé. Ma philosophie est : Pas d’effort … Tout va

fritures ne sont elles pas mauvaises pour vous ? enant frits dans de

t à empêcher mon

uand vous donnez de l’exercice à un muscle, il de-

est-il mauvais pour moi ? vous êtes LES BIENVENUES ! Un

expliquez-moi celle des

e en forme est-elle importante pour mon style de vie ?

malentendus que vous pourriez

voyage vers le tombeau avec l’intention d’arriver à bon

Kossovsky

ttention: il s’agit d’une plaisanterie!

Nos grands-mères ’Q : On m’a dit que de

R : Vo… ne

octeur !

la vie : est-ce vrai ? tre cœur n’est programmé qles gaspillez pas en exercice. Accélérer votre cœur ne vous fera pas

vivre plus vieux ; c’est comme si vous disiez que vous prolongez la vie de votre voiture en la conduisant plus rapidement. Vous voulez vivre plus long-temps ? Faites la sieste. Q : Est-ce que je devrais mes ? R : Il voche ? Du foin et du maïs. C’est-à-dire : des légumes. Alors, un steak n’est qu’un mécanisme efficace pour apporter des légumes à votre organisme. Vous avez besoin de fibres ? Mangez du poulet. Le bœuf est aussi une bonne source d’herbe des champs (légume vert feuillu ). Et une côtelette de porc peut vous donner 100% de votre ration quotidienne recommandée de produits végétaux. Q : Devrais-je réduire ma consommatioR : Non, pas du tout. Le vin est fabriqué à partir de vin distillé, ce qui veut dire que l’eau est retirée du produit fruité de manière à vous donner encore plus de plaisir. La bière est également faite de grain. A votre santé ! Q : Comment caR : Eh bien, si vous avez un corps et vous avez de la graisse, votion est de un à un. Si vous avez deux corps, votre proportion est de deux à un, etc. Q : Queld’exercice ? R : Je n’en vbien ! Q : LesR : VOUS NE M’ECOUTEZ PAS !!! Les mets sont maintl’huile végétale. En fait, ils en sont saturés. Pourquoi le fait de manger plus de produits végétaux pourrait être mauvais pour vous ? Q : Est-ce que des exercices abdominaux m’aideraienventre de s’arrondir ? R : Absolument pas ! Qvient plus gros. Faites ces exercices seulement si vous voulez avoir de l’embonpoint. Q : Le chocolatR : Vous êtes fou ? Graines du cacaoyer, autre légume !!! C’est la meilleure nourriture possible pour vous sentir bien ! Q : La natation est-elle bonne pour ma silhouette ? R : Si la natation est bonne pour votre silhouette, baleines. Q : La misR : Hé ! Etre un peu arrondi est une forme ! Bon, j’espère que ceci aura dissipé tous les avoir au sujet de la nourriture et des régimes. Et rappelez-vous : La vie n’est PAS unport dans un corps attirant et bien conservé, mais plutôt d’y parvenir en mar-chant de travers – un verre de vin dans une main, et du chocolat dans l’autre – totalement usé et en hurlant : « Ho, Ho, quel voyage ! »

Transmis par S.

A

éalisé par un petit de huit ans, interrogé sé-rieusement par sa direc-

trice d'école sur ce qu'il pensait des grands-mères. --Une grand-mère est une femme qui n'a pas d'enfants/ c'est pour cela qu'elle aime les enfants des autres. --Les grand-mères n'ont rien à faire/ elles n'ont qu'à être là: quand elles vous emmènent en promenade/ elles mar-chent lentement/ sans écra-ser les belles feuilles ni les chenilles. --Elles ne disent jamais «avance plus vite! » --En général/ elles sont gros-ses/ mais pas trop pour pou-voir attacher nos souliers. --Elles savent qu'on a tou-jours besoin d'un second morceau de gâteau ou du plus gros. --Une vraie grand-mère ne frappe jamais un enfant. Elle se met en colère en riant. --Les grand-mères portent des lunettes et parfois elles peu-vent même enlever leurs dents. --Quand elles vous lisent des histoires/ elles ne sau-tent jamais un mot et elles n'ont rien contre si on leur réclame la même histoire plusieurs fois. --Les grand-mères sont les seules adultes qui ont tou-jours le temps. --Elles ne sont pas si fragiles qu'elles le disent; même si elles meurent plus souvent que nous. --Tout le monde devrait es-sayer d'avoir une grand-mère et surtout ceux qui n'ont pas la télé. Y.B. de ALPES 74 - THONON IN

J R

TER / juillet 2005

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APRIL- JUNE 2006 QNT 64

Publications

’est une aventure humaine hors du commun et une belle ascension sociale qui nous sont relatées ici :

… Henri-Louis Orain « se souvient ».Le petit Breton malingre, né dans une famille paysanne nombreuse, remonte le fil du temps. Dans cette France qui sortait de la Grande Guerre, dans cette

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région où ne se faisaient pas encore sentir les progrès de la mécanisation, il rêvait d’étudier. Doté d’une volonté de fer, le gamin timide autodidacte intelligent et curieux, parvient à accomplir son rêve d’enfant en dépit des pe-santeurs familiales et sociales. Il raconte, depuis les moissons des champs de blé noir et les tribulations du jeune engagé dans la Royale, sous-marinier infirmier en 1940, jusqu’aux pérégrinations de celui qui se lance, dans le cadre de l’OMS, à la poursuite du moustique l’anophèle, si dangereux pour la santé de l’homme, prin-cipalement au Maroc et dans une douzaine de pays, parcourant l’Afrique, l’Amérique Centrale, le Moyen-Orient. Épaulé par Christiane qui le suit avec les trois enfants, acceptant les voyages et les absences du maî-tre de maison. Aujourd’hui Henri-Louis savoure le plaisir d’écrire et té-moigne. Michèle Fabres-Ducellier

------------------------------------------------------

enri Louis ORAIN : Le blé noir Collection « Rue des Ecoles », Editions L’Harmattan, 5-7 rue de l’Ecole Polytechni-ue, 75005 Paris

------------------ Un livre récent sur la médecine humanitaire

rnationale pour la médecine humanitaire Brock Chisholm (IAHM) a’Association inte publié en 2005 une compilation des meilleurs articles parus dans son Journal of Humanitarian Medicine 2000-2004 sous le titre de « Humanitarian Medicine » (Eds. S.W. Gunn et M. Michelis).

e livre comprend des articles, entre utres, sur le droit à la santé, la santé t les droits de l’homme, les principes thiques pour tous dans les soins de anté, la tragédie évitable post-chernobyl. Halfdan Mahler a posé la uestion : « La santé pour tous ou

’enfer pour tous ? ». Anthony Piel, an-ien Conseil juridique de l’OMS, a écrit n article sur le rôle de la science pour méliorer la qualité de la vie, des ré-lexions sur l’ère post-génome. L’OMS offert une compilation des droits à la anté et des droits de l’homme dans les in

uridiques internationaux. ’Association a également créé le « Woospital » (Hôpital ouvert mondial, WOH),

Humanitarian Medicine, S.W.A. Gunn and M. Mase255 pages. Published by IAHM, Palermo, 2005

tout hôpital ou médecin peut adhé-

struments

rld Open auquel

llis, Editons

er Mai 2006

rer. L’Association offre des traite-ments spécialisés médicaux et chi-rurgicaux, gratuitement, dans des pays où ces traitements ne sont pas possibles. Elle mobilise les hôpitaux dans les pays développés pour qu’ils reçoivent, et pour que les médecins traitent, de tels patients entièrement sur une base humanitaire et elle offre aussi ses services dans des situations de catastrophes. Dr Gunn, notre ancien collègue, est Président

de l’Association, qui est nommée en l’honneur du premier Directeur général de l’OMS, afin de perpé-tuer la vision et l’action du Dr Chisholm.

Yves Beigbed

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APRIL- JUNE 2006 QNT 64

Nouvelles de nos collègues Sous la plume de Sophie Eigenman, le magazine Nouvelles Pt Saconnex-Gd Saconnex Servette,

Grand-Pré, St Jean, Charmilles, mars 2006, consacre un article élogieux à notre collègue et ami Jean-Paul Darmstetter, En voici de larges extraits. ean-Paul Darmstetter,…82 ans, au geste alène et à l'œil vif… est revenu vers ses racines après avoir bourlingué dans le monde entier et avoir été tour à tour correspondant de guerre,

journaliste politique et fonctionnaire international pour l'OMS. Il aime le côté populaire et multiculturel de son nouveau quartier à Genève (les Pâquis), qui lui rappelle un peu New York. Né à Genève d'un père belge et d'une mère française… son enfance a été marquée par de terri-bles accidents… Il surmonte pourtant tous ses handicaps: « Une rage de vivre m'a fait compenser les emmerdes par les passions." Lesquelles? L'aviation, la musique, la peinture et la poésie. La

première lui a donné des ailes et l'a fait voya-ger, la dernière lui transmet, aujourd'hui encore,

le plaisir des mots qu'il aime tant. …Pendant près de vingt ans, il est journaliste de radio et de presse écrite à Genève. C'est aussi l'époque où il rencontre ses auteurs favoris: Louis Aragon, Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Léopold Sédar Senghor...Il entre ensuite à l'OMS, et devient à Copenhague, responsable de

l'information du bureau de l'Europe, Aujourd'hui, Jean- Paul Darmstetter continue à écrire1. Le poète puise son inspiration chez Apolli-naire, Baudelaire. Valéry ou Mallarmé. Il aime aussi la couleur « populaire » d'un Senghor ou d'un Cendrars. De son goût du travail bien fait et de son amour du rythme et de la musique des mots, on retrouve dans ses œuvres un mélange subtil des formes anciennes et contemporaines. Pour lui, les beautés se rejoignent et se soutiennent. II aime dire légèrement les choses graves, un reflet de sa personnalité. Depuis toujours, le côté dérisoire des choses l'amuse. Je trouve parfois comique de voir à quel point on peut retourner une situation apparemment désespérée.- Une petite leçon de vie... ---------------------------- 1. Quatritude temps suspendu suivis de Autres chansons, Poèmes L’age d’homme.Edit. Lausanne, 2005

---------------------------- Dans le prochain numéro, si l’auteur est d’accord, nous publierons un ou deux poèmes.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

SOMMAIRE du QNT 64

Retraites et impôts Pages 2, 3

l

Grippe aviaire : 3

Histoire de l’OMS 4, 5 Courrier des ecteurs 6

Nouvelles de l’OMS 7 Côté sourire Page 8

Publications 9 Nouvelles de nos collègues 10

Notre voyage au Maroc 11, 12 In memoriam 13

Nouvelles de l’AOMS 14 Page volante adhérer à l’AOMS :

J

Des mots qui font plaisir

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Le voyage au Maroc

LE VOYAGE AU MAROC, UN SUCCÈS !

e l’avis de tous les participants, le voyage du groupe AOMS au Maroc a été un franc succès : la preuve ? La plupart d’entre eux sont déjà prêts pour un nouveau voyage au Maroc, cette fois-ci dans le Sud.

Deux aspects de ce voyage méritent d’être soulignés : 1. La cohésion du groupe, réunissant pourtant des gens qui se connaissaient, et d’autres qui ne se

connaissaient pas du tout. Comme ont écrit des participants : « Comment ne pas se rappeler les merveilleux moments passés avec des gens très sympathiques, et des organisateurs aux petits soins pour nous ? ».

2. Le circuit, qui a duré 10 jours, « Visite des villes impériales », a commencé le lundi 24 avril au matin par la visite de Casablanca, où nous avons pu admirer la mosquée Hassan II, plus grande d’Afrique et 2e du monde (cf. photo). Puis nous sommes allés à Rabat, capitale administrative, où le groupe a été magnifiquement reçu pour un cocktail déjeuner à la résidence de l’Ambassadeur de Turquie au Maroc, fils du regretté Dr Algan, récemment décédé (cf. QNT ). Cette réception avait été organisée conjointement par l’Ambassadeur et le représentant de l’OMS au Maroc, Dr Benammar: nous avons pu remarquer avec plaisir, dans les jardins de la résidence, des panneaux rappelant les slogans de la Journée mondiale de la Santé. Cette réception était due aux liens personnels entretenus par Ro-ger Fontana avec l’Ambassadeur.

La visite s’est poursuivie par Meknès, capitale du roi Ismaël, contemporain de Louis XIV, puis Volubilis, ancienne cité romaine. Ce fut ensuite Fès, capitale intellectuelle et religieuse du Maroc, fondée en 808. Ensuite Marrakech en passant par Ifrane, petite ville rappelant la Suisse.

Le groupe AOMS dans les jardins de la résidence privée de l’Ambassadeur de Turquie à Rabat. Au premier rang, de gauche à droite : Dr Menu, Mme Messeret, Mme Cohen, Mme Sletta, Mlle Mermet, Mme Fontana, M.Algan, Am-bassadeur de Turquie au Maroc, M. Fontana, Dr Benammar, représentant OMS au Maroc, Mme Bell, Mme Benguerel;. Derrière, M. Puget, Mme Puget, M. Sletta, Dr Cohen, Mlle Martin, Mme Fournier, Mme Castella, Mme Wiedmer, M. Castella, Dr Gurney, Mme Gur-ney. Devant, accroupi, notre guide, M.Lazrak. Carole Modis a pris la photo. Après Marrakech, nous sommes passés par Essaouira (Mogador), jolie ville portuaire, et nous avons dormi à Safi, autre port sur l’Atlantique. Le dernier jour a été consacré au trajet Safi-Casablanca, non sans avoir pris le temps d’admirer des arganiers, arbres qui donnent l’huile d’argan, parée de toutes les vertus, et qui pous-sent exclusivement dans le Sud marocain (cf. photo page suivante). Notre guide, très cultivé, était excellent; il a su, selon son expression, nous « faire vivre le Maroc ». Ses ex-plications ont aidé les membres du groupe à avoir en 10 jours une vue assez complète du pays. Le chauf-feur, lui aussi, était parfait. Nous présentons ci-après quelques photos prises au cours de ce voyage, qui, ne pouvant être reproduites en couleurs, ne rendent pas vraiment la réalité. Nous nous excusons auprès des participants qui ne sont pas visibles sur la photo de groupe. David Cohen

D

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Le voyage au Maroc (suite)

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Mosquée Hassan II à Casablanca

Une porte de la Medina à Fès

Le groupe dans la Medina de Fès

Soirée de gala à Marrakech

Cérémonie du thé, vallée de l’Ourika

J.-P.Menu sur le lion d’Ifrane

Roger Fontana

Rebecca Agoncillo

Musique andalouse dîner dans un riad de Fès

Arganier (noter les chèvres sur l’arbre)

Mains avec henné (dames de notre groupe)

Place Jamaa –El-Fna, Marrakech

Mosaïque à Volubilis

Cigognes à Marrakech

Notre guide , le chauffeur et son assistant

Ces photos ont été prises par Carole Modis, J.-P- Menu, D. Cohen

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In memoriam

osé Barzelatto, médecin chilien et ancien membre de l’Organisation mondiale de la santé, est décédé à Washington, DC. le 7 avril 2006,quelques jours après son 80e anniversaire.

Le Dr. Grand défenseur des droits Barzelatto a obtenu son diplôme de médecin à l’Université du Chili en décembre 1949, puis étu-dié l’Endocrinologie et la Médecine nucléaire au Massachusetts General Hospital à Boston. En 1954, il fonde le Laboratoire des radio-isotopes de l’Université à l’Hôpital Salvador, qu’il dirige jusqu’en 1968; nombre de médecins, tant chiliens qu’étrangers, y ont reçu une formation de médecine nucléaire sous les auspices de AMRO/PAHO. Il entre à l’OMS Genève en 1975 au sein du Pro-

il était le vice-président du Centre pour

femme Juani-

t

Cristina Barzelatto (sa fille)

gramme de recherche, développement, formation à la recherche en Reproduction humaine jusqu’en 1977 lorsqu’il devient respon-sable du Programme Spécial d’étude pour le renforcement de la formation et de la recherche en Maladies Tropicales. De 1984 à 1989, il dirige le Programme spécial d’étude pour la Formation et la Recherche en matière de de Reproduc-tion Humaine (HRP). Grâce à son expé-rience comme directeur de HRP, le pro-gramme bénéficie d’un cofinancement de la Banque mondiale, du Programme des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) et du PNUD, ce qui a permis d’élargir les perspectives de recherches à la fois en matière de sciences bio-médicales et en sciences sociales afin de mieux comprendre les causes et les conséquences des grossesses non désirées, et les raisons pour lesquelles la contracep-tion était si peu on non utilisée.

des femmes à la santé, en particulier en matière de sexualité et de reproduc-tion, après sa retraite de l’OMS, il se rend à New York, où il dirige le Reproductive Health Program de la Fondation Ford qu’il quitte en 1996. Ce pro-gramme a contribué à élargir sur le plan mondial l’idée exclusivement orientée vers la réduction de la fertilité par la contraception vers une vision plus ho-listique centrée sur les droits à la santé sexuelle et reproductive et au développement éducatif et socio-économique. Depuis 1967,

une Politique Sociale et de Santé (CHSP), une Organisation non-gouvernementale, œuvrant à la promotion de la justice so-ciale et la santé. Il fut aussi membre des Comités de CHANGE (Center for Health and Gendre Equity – Centre pour l’Equité de la Santé entre Femmes et Hommes) et de IPPF/WH (International Planned Paren-thood Federation, Western Hemisphere – Fédération Internationale pour une Parenté

Planifiée/Hémisphère occidental) Il a partagé 50 ans de sa vie avec sata, disparue en 1999. Ils ont eu quatre filles et deux fils et huit petits-enfants. Son intégrité et son honnê-teté ont été un exemple non seulement pour sa famille proche, mais aussi pour tous ceux qui l’onconnu.

Un hommage a été rendu au Dr Barzelatto le 11 mai 2006 au Siège de l’OMS à Genève en présence du

Adepoju Moses M 25.06.2005

inn

A

tino C

Dominguez Elina 05.05.200

Directeur Général et du Dr Mahler. Roger Fontana représentait l’AOMS.

------------------------ ---------------------- Liste des décès

--

Anders Regina 16.08.2005 Arenas S 04.07.2005 Atkins Elen 19.02.2005 a D Bolt Jorgensen F 19.04.2005 Bugge Jens F 28.02.2005 Catinguel Libertad 08.04.2005 Crkvenac Vera 29.07.2005 D’Alewyn Charles 01.01.2005 Daneke Fada 30.01.2005 Davies Suzanne 29.03.2005 De La Vina Coraz 02.04. 2005 on S Dia Raymond P.D. 13.03. 2005 Doci Juraj 16.07.2005 Doglio Faus 07.05.2005

5Garritano Anna B 25.02.2005Giambruno Ernesto 23.08.200 5Gobel Penelope 17.02.2005Godoy Jose P 30.05.2005Holstein Denise 12.04.2005Horcher Ruth M 08.04.2005Lawrence Catherine 15.02.2005Madsen Oda Ingrid 19.01.2005Marton Ligeti Marta 03.05.2005McWeeney Mary 11.04.2005Miller Walter 29.03.2005Monaco Wood ow G H 23.06.200r 5Muir Jessie 09.07.2005Pae A M 14.04.2005

Potison Jacob F 27.03.2005

m

in Ra hida

F

Saleh Mahmoud 14.01.2005LatifehSalinas Rodolfo 16.07.2005Salvigny Marie 04.07.2005Sayad Aly Hashe 18.04.2005Schick A 23.04.2005Shamsudd s 05.04.2005Shoib Mohamed O 13.04.2005Siggen Albert 30.06.2005Singrab Hassa O 09.06.2005n mar Thorup ib Richard 13.06.2005Torres Mary Jane B 04.02.2005 Verderese Olga 26.12.2005Wierzbicki Stefan 26.05.2005ia Zampaligre (Sidibe) 26.04.2005

J

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AVRIL-JUIN 2006 QNT64

Nouvelles de l’AOMS C’’est déjà les élections…

es deux années de notre Comité auront été studieuses. Nous avons pu dévelop-per nos contacts et comprendre les idées

et intérêts de nos membres. Conformément à nos objectifs, nous avons travaillé pour amélio-rer le bien-être de nos membres, développé la solidarité et favorisé les contacts et la recon-naissance du personnel souvent remarquable de l’OMS. Le temps est venu de penser à pré-parer les élections d’octobre pour le Nouveau Comité 2006-2008. Nous appelons donc tous ceux et celles qui habitent la région de Genève, à jour de leurs cotisations, à présenter leur candidature, en particulier les femmes, car nous aimerions arri-ver à la parité. Le Comité se réunit une fois par mois, mais cela n’est pas suffisant. Nous avons besoin de gens de bonne volonté, prêts à travailler pour

le Journal, l’assurance maladie, les pensions, tenir une permanence au bureau, aider à la rédaction du courrier et autres circulaires, pré-parer ou gérer un site Internet, etc., etc. Nous pensons sincèrement que le travail au sein du Comité vous apportera aussi beau-coup, en termes de camaraderie, de chaleur humaine, de contacts avec les autres, et même d’acquisitions personnelles. N’oubliez donc pas de vous porter candidat(e). Si vous désirez d’autres informations, contac-tez-nous au bureau 4141, tél. 022 791 31 03 ou 022 791 , ou envoyez-nous un courriel à : [email protected]. Si vous ne désirez pas faire partie du Comité, mais cependant nous apporter des contribu-tions ponctuelles, vous serez toujours les bien-venu(e) s. Le Comité exécutif.

Changement de gérant à l’UBS /OMS Roger Fontana a rencontré le nouveau gérant du bureau de l’UBS à l’OMS/Siège, M. Dreyer; celui-ci a montré un grand intérêt pour l’AOMS et les retraités, et a demandé de la documentation pour pouvoir la connaître. Cela est intéressant pour nos futurs rapports avec la banque.

--------------------------------------------

L’Assurance maladie communique : Une boîte à lettres est disposée à droite de l’entrée principale du bâtiment du Siège, en face de la réception: c’est là que dorénavant les assurés devront déposer leurs demandes de rembourse-ment, et non plus dans la boîte du deuxième étage, qui sera supprimée.

Nouveaux membres

MEMBRES à VIE : Mme Rebecca AGONCILLO, M. Bernard CHANDRA ; Dr Graeme CLUGSTONE ; Mme Jacqueline GAUD ; Mme Myriam HIRSCHFELD ; Dr. M. HOUENASSON-HOUANGBE ; M. André L’HOURS ; M. Ashok MITRA ; Mme Susan ROBERTSON ; m. Shiv Kumar VARMA.

CONVERSION MEMBRES ANNUELS MEMBRES A VIE : M. Roland LEVRAT

MEMBRES ANNUELS : Mme K. ANKAL-JEON ; Mme C. LARSEN-RANNOU ; Mme Andréane LECLERCQ. Mme Valérie O’MAHONEY.

Tous nos remerciements aux nouveaux membres pour leur confiance !

Ont collaboré à ce numéro : Rédacteur-coordinateur, traductions, mise en page : David Cohen. Comité de rédaction : articles, traductions : Yves Beigbeder, Samy Kossovsky, Jean-Paul Menu, Carole Modis, Dev Ray, Rosemary Villars. )

Une reconnaissance particulière aux services de l’impression, de la distribution et du courrier. Les opinions exprimées dans ce journal ne sont pas nécessairement celles de la rédaction

L

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Association des anciens de l’OMS Adhérer et cotiser à l’AOMS

Hésitez-vous à devenir membre de l’AOMS? Est-ce par manque d’intérêt, oubli ou bien pour d’autres raisons ? N’hésitez pas à nous le dire.

--------------------------------------------- Nous espérons vous compter parmi nos membres à vie. Pour seulement 250 CHF – le prix d’un bon repas pour deux – vous n’aurez plus à penser au renouvellement annuel. Si vous ne voulez pas vous engagertout de suite, la cotisation annuelle est de 25 CHF.

Veuillez remplir le formulaire ci-dessous et nous le renvoyer avec votre paiement.

• Je ne suis pas encore membre et désire • Devenir membre à vie

• Etre membre annuel (veuillez remplir le formulaire ci-dessous)

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• Devenir membre à vie

• Payer ma cotisation 2006

_________________________________________________________________________________ le versement des cotisations peut se faire soit en espèces au bureau ou par bulletin postal (ajouter 2 CHF pour frais) pour les personnes résidant en Suisse, soit par virement postal au compte de l’AOMS (en ajoutant les frais éventuels) pour les autres. IBAN : CH 4100279279-D310-2973-1 SWIFT : UBSWCHZH80A _________________________________________________________________________

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Nom………………………………………………….. Prénom……………………………………………. Adresse:

Code postal……………………… Pays ................................................................................

Tél. ………. Fax.................. e-mail ……….

Date de naissance…………………… Nationalité ……………………… Date de départ de l’OMS ………………………… Durée de service à l’OMS ..................................... Fonction au moment du départ .................................................................................................................. Souhaite recevoir documentation en □ français □ anglais

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