EXERCICE

Rapport annuel

PREFECTURE DU MAINE-ET-LOIREDirection Départementale des Territoires de Maine-et-Loire

Synthèse sur les services d’assainissement collectif du

département du Maine-et-Loire

Copyright © 1996-2010 Diadème Ingénierie et Ministère de l’Agriculture et de la PêcheDDT de Maine-et-Loire

Document établi le 17 janvier 2011

EXERCICE

Introduction

O OBJET DU DOCUMENT

La présente synthèse a pour objet de donner un aperçu des données relatives aux services d’assainissement collectif pour l’année 2009.

O ORIGINE DES DONNÉES

Les données concernant l’exercice 2009 ont été récupérées à partir des données des rapports sur le prix et la qualité du service des collectivités ainsi que du système d’information sur les services publics d’eau et d’assainissement (SISPEA) de l’ONEMA.

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Sommaire

INTRODUCTION .................................................................................................................................... 2

OBJET DU DOCUMENT..................................................................................................................................2 ORIGINE DES DONNÉES.................................................................................................................................2

ORGANISATION DES SERVICESD'ASSAINISSEMENT COLLECTIF ..................................................................................................... 4

ORGANISATION ADMINISTRATIVE DES SERVICES................................................................................................4 MODE DE GESTION DES SERVICES..................................................................................................................6

COLLECTE DES EAUX USÉES ........................................................................................................... 9

REPRÉSENTATIVITÉ DES DONNÉES..................................................................................................................9 ABONNÉS ET VOLUMES FACTURÉS..................................................................................................................9 CARACTÉRISTIQUES DES RÉSEAUX DE COLLECTE...............................................................................................9

ÉPURATION DES EAUX USÉES ....................................................................................................... 10

REPRÉSENTATIVITÉ DES DONNÉES................................................................................................................10 OUVRAGES D’ÉPURATION DES EAUX USÉES....................................................................................................10 QUALITÉ DES SYSTÈMES D’ÉPURATION..........................................................................................................12 FILIÈRE BOUES.........................................................................................................................................13

PRIX DE L’ASSAINISSEMENT ......................................................................................................... 14

REPRÉSENTATIVITÉ DES DONNÉES................................................................................................................14 GÉNÉRALITÉS............................................................................................................................................14 REDEVANCES DE L’AGENCE DE L’EAU...........................................................................................................14 PRIX MOYEN DU SERVICE...........................................................................................................................15 MONTANT NON PROPORTIONNEL À LA CONSOMMATION....................................................................................16

ASPECTS RÉGLEMENTAIRES ........................................................................................................ 18

LES ÉTUDES DE ZONAGES...........................................................................................................................18

PRÉSENCE DE LA DDT 49 AUPRÈS DES SERVICES PUBLICS D’EAU .................................. 19

LA MISSION DE LA DDT...........................................................................................................................19 PRÉSENCE DE LA DDT..............................................................................................................................19

L’OBSERVATOIRE NATIONAL SUR LES SERVICES PUBLICS DE L’EAU POTABLE ET DE L’ASSAINISSEMENT - SISPEA – ................................................................................................ 20

L’OBSERVATOIRE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT......................................................................................20 LE RÔLE DE LA DDT 49...........................................................................................................................20 LE BILAN DES SAISIES DES DONNÉES 2009....................................................................................................20

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Organisation des servicesd'assainissement collectif

O ORGANISATION ADMINISTRATIVE DES SERVICES

Compétence Type de collectivité Nombre de services

Nombre d’abonnés

Volumes facturés Nombre de services sans station d’épuration

Collecte et Commune 224 18 143 1 085 114 2

épuration Syndicat 5 7 810 574 136 0EPCI à fiscalité propre 7 92 587 3 620 781 0

Collecte ou Commune 4 - - 4transport Syndicat 0 - - 0seul EPCI à fiscalité propre 0 - - 0Épuration Commune 0 0seule Syndicat 2 0

EPCI à fiscalité propre 0 0Total 242 118 540 5 280 031 6

Les deux communes sans station d’épuration (mais ayant compétence en collecte et épuration) sont le Lion d’Angers (qui rejette dans une station privée mais dont la station communale est en cours de construction) et la Chapelle Hullin.

Les collectivités ayant plusieurs « services » sur leur territoire, mais gérés de façon identique (par exemple, la communauté d’agglomération de Saumur qui possède deux territoires gérés tous les deux par affermage par la SAUR) ne sont comptés que comme un seul service.

Sur les 7 syndicats, 2 sont des SIVU (vocation unique assainissement collectif), 2 sont des syndicats n’ayant que les compétences eau potable et assainissement collectif et 3 sont des SIVOM (vocations multiples).

Répartition des services en fonction de leur taille

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5

10

15

20

25

30

< 500< 1 000

< 1 500< 2 000

< 2 500< 3 000

< 5 000

+ de 10 000

Taille du service en abonnés

Nom

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Répartition des abonnés en fonction de la taille des services

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10 00020 000

30 00040 000

50 00060 000

70 00080 000

90 000

< 500< 1 000

< 1 500< 2 000

< 2 500< 3 000

< 5 000

+ de 10 000

Taille du service en abonnés

Nom

bre

d'ab

onné

s

Carte des services d’assainissement collectif

Une particularité réside en la scission des compétences assainissement collectif pour certains territoires. Ainsi, sur les 15 services d’assainissement collectif existe t’il deux services à seule compétence traitement, la collecte étant communale.

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O MODE DE GESTION DES SERVICES

Mode de gestion

Nombre de services Nombre d’abonnés

Volumes facturésaux abonnés [m³]

Collecte et épuration

Collecte ou transport seul

Épuration seule

domestiques non domestiques

régie 212 4 1 79 123 819 813 0

régie avec une prestation de services

1

affermage 26 39 417 4 460 218 0

NB : Les abonnés domestiques et assimilés sont ceux redevables à l’agence de l’eau au titre de la pollution de l’eau d’origine domestique en application de l’article L. 213-10-3 du code de l’environnement.

Ce tableau présente 244 services au lieu des 242 recensés, soit 2 services supplémentaires. En effet, certaines collectivités ont plusieurs services, gérés différemment. Par exemple, la Communauté d’Agglomération du Choletais a un territoire géré en régie et un territoire géré en affermage. De même pour la Communauté de Communes Loir et Sarthe.

Un syndicat est exploité en régie mais sans personnel, toutes les tâches étant accomplies par un prestataire de service.

Représentation des services selon leur organisation

Le département du Maine et Loire témoigne un faible dynamisme en terme d’intercommunalité tant en régie qu’en délégation. La gestion communale en régie reste le mode prépondérant.

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86%

8%

4%

2%

Régie

Délégation

Intercommunale

Communale

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Carte des services de collecte par mode de gestion

Répartition des abonnés en fonction du mode de gestion

régie

affermage

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Carte des exploitants des services d’assainissement

La présente carte témoigne de la présence de 4 exploitants privés sur le territoire départemental.

Hormis les contrats de délégations de service publics, les collectivités font également appel aux entreprises privées dans le cadre de contrats de prestation de service (le service restant en régie). Ces derniers ne figurent pas sur la présente carte.

Pour ces contrats de prestation de service, d’autres entreprises apparaissent : STGS, MSE, …

Répartition des abonnés par exploitant

3%

30%

0%66%

1%

LYONNAISE DES EAUX

NANTAISE EAUX

SAUR

VEOLIA

Régies

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Collecte des eaux usées

O REPRÉSENTATIVITÉ DES DONNÉES

Les données utilisées dans le présent chapitre ne concernent pas tous les services d’assainissement collectif existants. En effet, de nombreux services n’ont ni transmis leur Rapport sur le Prix et la Qualité du Service (RPQS) 2009 aux services préfectoraux, ni rempli leurs indicateurs sous SISPEA.

La représentativité est donc de - 17% de la population pour les données concernant les volumes- 53 % concernant les abonnés- 18 % concernant les linéaires de réseaux

O ABONNÉS ET VOLUMES FACTURÉS

2008 2009 VariationVolumes facturés [m³] 2 329 249 5 280 031 +126,68 %Population desservie 323 467 Nombre total d’abonnés 35 342 118 540 +235,41 %

dont nombre d’abonnés domestiques 34 341 118 091 +243,88 %Ratio moyen de l’assiette de facturation par abonné domestique [m³ par abonné et par an]

68 45

NB : Les abonnés domestiques et assimilés sont ceux redevables à l’agence de l’eau au titre de la pollution de l’eau d’origine domestique en application de l’article L. 213-10-3 du code de l’environnement.

La variation entre 2008 et 2009 n’est aps réelle. En effet, les chiffres étant extraits des Rapport sur le Prix et la Qualité du Service (RPQS) 2009 transmis aux services préfectoraux et de l’observatoire des services d’eau et d’assainissement, cette forte évolution démontre simplement qu’il y a plus de services ayant respecté les obligations réglementaires de communication de leurs données.

O CARACTÉRISTIQUES DES RÉSEAUX DE COLLECTE

Linéaire de canalisations de collecte des eaux uséesLe linéaire total de réseau hors branchements déclaré par les collectivités est le suivant

Linéaire [km] 2008 2009 VariationRéseau unitaire 893 1 143 +28,09 %

Réseau séparatif (eaux usées) 955 958 +0,25 %

Type non renseigné 11 0

Total 1 859 2 101 +13,03 %

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Épuration des eaux usées

O REPRÉSENTATIVITÉ DES DONNÉES

Selon la base de donnée nationale ERU, il y aurait 432 stations d’épuration en 2010. La présente synthèse comporte 419 stations d’épuration pour une capacité totale de traitement de 920 331 Equivalent Habitants soit une représentativité de 97 %.

O OUVRAGES D’ÉPURATION DES EAUX USÉES

Les stations sont réparties entre les types suivants :

Type de traitement Nombre de STEP Capacité [EH] soit en pourcentage

Traitement simple : physique ou physico-biologique 5 5 300 0,6 %Traitement biologique 414 915 031 99,4 %

La majorité des stations d’épuration du Département sont de type biologique.

On note cependant une grande différence entre le nombre de station d’épuration par type et la capacité par type.

TYPOLOGIE DES FILIERES EAU (en nombre d’ouvrages)

Ainsi, 47 % des stations sont de type lagunage, 29 % sont de type boues activées et 13 % sont de type filtre.

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4%

32%

15%1%6%

6%

2%

29%

1% 4%Lit bactérien à ruissellementLagunage naturelLagunage aéréFiltre enterréFiltre plantéFiltre à sableDisques biologiquesBoues activéesFosse toutes eauxDécanteur digesteurNon connu

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TYPOLOGIE DES FILIERES EAU (en EH)

Si on regarde en terme de capacité épuratoire, on voit que les stations d’épuration de type boues activées représentent 80 % de la capacité nominale des stations du Maine et Loire. Les lagunes ne représentent que 12 % et les filtres moins de 4 %.

Concernant les capacités nominales des stations, celles ci sont relativement homogènes en nombre d’ouvrages.

CAPACITE NOMINALE (en nombre de stations)

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17%

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22%

14%1%

< 200 EHde 201 à 500 EHde 501 à 1 000 EHde 1 001 à 2 000 EHde 2 001 à 15 000 EH> 15 000 EH

3% 6%

6%2%

1%

80%

2%

Lit bactérien à ruissellementLagunage naturelLagunage aéréFiltre enterréFiltre plantéFiltre à sableDisques biologiquesBoues activéesFosse toutes eauxDécanteur digesteurNon connu

EXERCICE

Ainsi voit on que les stations d’une capacité comprise entre 200 et 500 EH représentent près d’un tiers du parc, les stations supérieures à 15 000 EH ne représentent que 1 % (5 STEP).

En revanche, si on compare en nombre d’équivalents habitants (EH), alors les stations de plus de 15 000 EH représentent 51 % de la capacité épuratoire du parc alors que les stations comprise entre 200 et 500 EH ne représentent que 4 % de la capacité globale du parc.

CAPACITE NOMINALE (en EH)

Se sont donc 5 stations qui représentent 51 % de la capacité épuratoire du département.

O QUALITÉ DES SYSTÈMES D’ÉPURATION

Selon le service police de l’eau, 58 stations sont considérées comme non conformes dont 10 au titre des équipements.

Le bilan de mise en œuvre de la directive européenne relative au traitement des eaux résiduaires urbaines en Maine et Loire, fin 2009, est donc le suivant 1:

- 26 stations d’épuration > 2 000 équivalents habitants (EH) conformes- 10 stations d’épuration > 2 000 équivalents habitants (EH) non conformes- 48 stations d’épuration < 2 000 équivalents habitants (EH) non conformes

Taux de conformité des équipements d’épurationSelon le service police de l’eau, 10 stations sont considérées comme non conformes au titre des équipements.

Sur ces 10 stations, 5 sont en cours de rénovation et 3 ont été remplacées début 2010.

Le taux départemental de conformité des équipements d’épuration aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 22 juin 2007 est de 97%. Ce taux est calculé à partir des données connues pour 396 stations d’épuration.

1 Données extraites de « Rivières du Département – Qualité 2009 – Constats et perspectives »

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51%

< 200 EHde 201 à 500 EHde 501 à 1 000 EHde 1 001 à 2 000 EHde 2 001 à 15 000 EH> 15 000 EH

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Taux de conformité de la performance des ouvrages d’épurationSelon le service police de l’eau, 48 stations sont considérées comme non conformes.

Le taux départemental de conformité de la performance des équipements d’épuration aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 22 juin 2007 est de 86%.Ce taux est calculé à partir des données connues pour 396 stations d’épuration.

O FILIÈRE BOUES

Concernant la gestion des boues des stations d’épuration (déchets issus de l’épuration des effluents), 94 % des boues sont épandues dans le cadre d’un plan validé.8 % des stations d’épuration (équivalent à 2 % de la production de boues en tonne de matière sèche) n’ont pas de plan d’épandage conforme.

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Prix de l’assainissement

O REPRÉSENTATIVITÉ DES DONNÉES

Les données relatives aux tarifs assainissement utilisées dans la présente synthèse représentent environ 60 % des tarifs existants (140 services).

Il s’agit des tarifs au 1er janvier 2010.En effet, en application de l’article L 2224-1 du CGCT, le tarif devant figurer dans le RPQS de l’année n doit être celui de l’année n+1.

O GÉNÉRALITÉS

Le prix est variable d’une commune à l’autre, en raison de facteurs techniques, géographiques, historiques… .

Le prix mentionné dans le présent rapport comprend :

- Le traitement de l’eau (la collecte, le transport, le traitement, les contrôles)- les taxes et redevances liées au service de l’assainissement

Il ne comprend pas :

- l’eau potable- les taxes et redevances liées au service de l’eau potable

Les variations du prix de l’eau peuvent être liées :

- aux particularités locales (qualité du milieu récepteur, localisation de la station, topologie, densité de la population ,…)

- aux collectivités (histoire, taille des communes, équipements, investissements, remboursement d’emprunts)

- aux redevances versées aux organismes publics (redevance modernisation des réseaux)

O REDEVANCES DE L’AGENCE DE L’EAU

L’Agence de l’Eau a totalement revu les modalités d’application de ses redevances en 2008.

Jusque fin 2007, la redevance de l’Agence de l’Eau (Contre-Valeur de Pollution) était perçue uniquement sur l’abonné de l’eau potable.

Elle ne s’appliquait pas dans les communes comptant moins de 400 habitants agglomérés, permanents et saisonniers pondérés.

Elle était établie, pour chaque commune, en fonction de la population communale, corrigée par un coefficient d’agglomération (fonction de l’importance de la commune) et pondérée par un coefficient de zone (fonction de la situation géographique), ce qui permettait de calculer la redevance pollution annuelle de la commune et sa contre-valeur de pollution par m3.

Ainsi, la Contre-Valeur de Pollution était différente pour chaque commune.

A compter du 1er janvier 2008, la Contre-Valeur de Pollution est supprimée.

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L’Agence de L’Eau met en place en 2008 :

- la redevance de pollution perçue sur les abonnés de l’Eau Potable- la redevance de modernisation des réseaux de collecte perçue sur les abonnés de l’Assainissement Collectif

Les montants de ces 2 redevances sont uniformes sur tout le bassin Loire-Bretagne :

- 0,30 € HT/m3 pour la redevance de pollution en 2010- 0,18 € HT/m3 pour la redevance de modernisation des réseaux de collecte en 2010.

Pour les communes qui ne payaient pas de contre-valeur de pollution, les 2 redevances sont limitées à 20% de la valeur cible en 2008 et atteindront progressivement celle-ci sur 5 ans.

Ainsi, pour les services publics d’assainissement, en fonction des communes, les usagers payeront soit la redevance à 100 % (0,18 € HT/m3), soit 60 % de la redevance (0,108 € HT/m3).

O PRIX MOYEN DU SERVICE

Le prix moyen est calculé pour un abonné consommant 120 m3/an.Le calcul tient compte des parts « collectivité » et « exploitant » (abonnement et consommations).Le calcul est effectué toutes taxes comprises (TTC).Rappel : la TVA des services d’eau est de 5,5%.

Sont assujettis à la TVA :- les exploitants privés,- les régies si elles le choisissent.

Le prix moyen du service pour les abonnés domestiques est de 1,40 €/m³ pour une consommation de référence de 120 m³ (prix toutes taxes comprises sauf la redevance de modernisation des réseaux).

minimum moyenne départementale

maximum

Prix au m³ (facture 120 m³/120) 0,60 € 1,43 € 3,19 €Facture 120 m³ au 1er janvier 2010 72 € 171 € 383 €Dont part fixe (Abonnement) 0 € 30 € 120 €

Répartition des abonnés domestiques du département en fonction de leur facture 120 m³

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0,5

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2

2,5

3

3,5

0% 20% 40% 60% 80% 100%

part des abonnés payant au plus ce prix

Prix

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Carte des tarifs TTC, y compris redevance agence de l’eau, des services d’assainissement collectif - Au 1er janvier 2010

O MONTANT NON PROPORTIONNEL À LA CONSOMMATION

L’abonnement de référence (utilisé pour le calcul du prix du service) est en moyenne de 30 € dans le département.

Suite à la loi sur l’eau du 30 décembre 2006, le montant de l’abonnement (ou part fixe) ne doit pas excéder 30 % du montant HT de la facture 120 m3.

Ce taux peut exceptionnellement être porté à 40 % en zone rurale compte tenu de besoins d’investissement.

L’abonnement de référence en Maine et Loire est compris entre 0,00 € et 120,22 € .

En effet, contrairement aux services d’eau potable, de nombreux services d’assainissement n’ont pas de part fixe (ou abonnement).

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Répartition des abonnés domestiques des services du départementen fonction de leur abonnement de référence

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40

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120

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0% 20% 40% 60% 80% 100%

part des abonnés payant au plus cet abonnem ent

Abo

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Aspects réglementaires

O LES ÉTUDES DE ZONAGES

Selon l'article L 2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), les collectivités compétentes établissent un zonage d'assainissement. Ce zonage permet de définir les zones relevant de l'assainissement collectif et celles relevant de l'assainissement non collectif. Ce zonage concerne également les eaux pluviales et de ruissellement.L’étude de zonage est un document d'urbanisme qui doit être annexé au PLU.

Ces études doivent être revues régulièrement pour tenir compte de l'évolution du territoire.

Suite au Grenelle 2 de l’environnement (voté en juillet 2010), les communes compétentes en assainissement doivent établir également un schéma d’assainissement collectif (article L2224-8 du CGCT)

Le schéma d’assainissement collectif comprend un descriptif détaillé des ouvrages de collecte et de transport des eaux usées.

Il est établi avant la fin 2013 et mis à jour selon une périodicité qui sera fixée par décret.

La présente carte est élaborée avec les données du Schéma départemental d'assainissement élaboré par le CG49 (données 2008)

Carte des études de zonage

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Présence de la DDT 49 auprès des services publics d’eau

O LA MISSION DE LA DDT

L’activité déployée en maîtrise d’œuvre et en assistance conseil dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, confère à la DDT une solide expertise et une connaissance approfondie des territoires.

Forte de cet atout, la DDT 49 propose ses services aux collectivités organisatrices afin de les aider dans la gestion de leurs services d’eau et d’assainissement.

De ce suivi découle à la fois la connaissance du contexte départemental, mais également la capacité technique à commenter la présente synthèse départementale.

O PRÉSENCE DE LA DDT

La DDT 49 suit 12 collectivités organisatrices des services d’eau dont 6 services en régie. Son action est plus présente auprès des structures rurales. Ainsi, les 3 communautés d’agglomération du Département n’ont pas recours à l’assistance de la DDT.

Carte des services publics d’assainissement collectif ayant un contrat de suivi avec la DDT49

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L’observatoire national sur les services publics de l’eau potable et de l’assainissement - SISPEA –

O L’OBSERVATOIRE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

La loi sur l’eau de 2006 prévoit la mise en place d’un observatoire national sur les services publics d’eau potable et d’assainissement (appelé SISPEA) par l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA). Cet outil répond à un triple objectif : être un outil de pilotage au service des collectivités locales, constituer une base de données nationale mais également répondre aux exigences de transparence des usagers sur le prix et la qualité des services.

Cet observatoire sera alimenté par les indicateurs contenus dans les Rapports sur le Prix et la Qualité des Services publics d’eau et d’assainissement (RPQS).

Le portail de saisie des indicateurs de performance par les services publics d'eau et d'assainissement s’est ouvert en septembre 2009 et la consultation du site est accessible au public depuis le 15 octobre 2009.

Ce site, hébergé sur http://www.services.eaufrance.fr, a fait l’objet d’une présentation-démonstration lors du salon des Maires à Paris le 17 novembre 2009.

O LE RÔLE DE LA DDT 49

La DDT, grâce à sa connaissance du territoire et ses contacts fréquents avec les services concernés, a recensé l’ensemble des services publics d’eau et d’assainissement collectif et non collectif sur le territoire départemental, ainsi que leurs principaux ouvrages. Ce sont ainsi 334 services publics qui ont été créés et renseignés sur le portail de saisie de l’Observatoire, avec l’aide des collectivités elles-mêmes, par le biais d’un questionnaire pré-rempli.

Le recensement achevé, tous les services publics du département ont reçu un mail les informant de l'ouverture du site et leur transmettant leur identifiant et leur code d'accès.

La DDT 49 a également pour mission d’aider les collectivités ayant des difficultés à saisir leurs données et de vérifier la cohérence de celles-ci avant publication.

O LE BILAN DES SAISIES DES DONNÉES 2009

Au 12 janvier 2010 :

- la DDT a été mandatée par 11 des collectivités dont elle assure le suivi pour la transmission des données 2009 (services assainissement collectif)

- 5 % des services, représentant 44 % de la population ont saisi leurs données sur le site

- 4 % des services représentant 35 % de la population ont publié leurs données.

- La DDT a vérifié les 93 indicateurs fournis par les 14 services d’assainissement collectif qui ont saisi leurs données.

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EXERCICE

Carte de l’avancement de SISPEA

21

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