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SYNDICAT DES EAUX DES 3 RIVIERES Diagnostic du réservoir de CHATILLON en Dunois 1 La reproduction partielle ou intégrale de ce document est interdite sans accord préalable de notre part SYNDICAT DES EAUX DES 3 RIVIERES RAPPORT D'ETUDE DIAGNOSTIC DU RESERVOIR Sur tour de CHATILLON en Dunois : 200 m 3 Rapport réalisé par : Jean Varagne le 1 er juin 2011 Nombre de pages : 10 Nombres d’annexes : 6

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SYNDICAT DES EAUX DES 3 RIVIERES Diagnostic du réservoir de CHATILLON en Dunois

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SYNDICAT DES EAUX DES 3 RIVIERES RAPPORT D'ETUDE

DIAGNOSTIC DU RESERVOIR Sur tour de CHATILLON en Dunois : 200 m3

Rapport réalisé par : Jean Varagne le 1er juin 2011 Nombre de pages : 10

Nombres d’annexes : 6

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SOMMAIRE Pages I/ Motivation et objet de l’étude 3 II/ Description générale de l’ouvrage 3 III/ Les moyens et conditions d’investigation 3 IV/ Exposé des désordres par élément d’ouvrage 3 4.1. Désordres à l’intérieur de la tour 3 4.2. Désordres à l’intérieur de la cuve 4 4.3. Désordres sur le dessous de la coupole 4 4.4. Désordres sur le dessus de la coupole 4 4.5. Désordres à l’extérieur de la cuve 4 4.6. Désordres à l’extérieur de la tour 5 V/ Résultats des essais, sondages et investigati ons 5 5.1. Les bétons et aciers de la cuve 5 5.2. Les bétons et aciers de la coupole 5 5.3. Les bétons et aciers de la tour 5

5.4. Les équipements 5 VI/ Analyse des causes – Conséquences et facteurs de vieillissement 6

6.1. Les causes 6 6.2. Les conséquences du vieillissement du béton 6 6.3. Les facteurs de vieillissement des revêtements d’étanchéité 6

VII/ Urgence des travaux, risques encourus, décomp osition en lots 7 7.1. Urgence des travaux et risques encourus 7 7.2. Décomposition en lot 7

VIII/ Conclusions, priorités, travaux projetés et o bjectifs 7 8.1. Conclusions et priorités 7 8.2. Travaux projetés 7

8.2.1. Dans la cuve 8 8.2.2. En sous-face de la coupole 8 8.2.3. Sur le dessus de la coupole 8 8.2.4. L’extérieur de la cuve 8 8.2.5. L’extérieur de la tour 8 8.2.6. A l’intérieur de la tour 8

8.3. Objectifs des travaux projetés 9 IX/ Présentation et motivation des solutions 9 X / Durée et estimation des travaux 10 X/ Entretien de l’ouvrage 10 ANNEXES I - Fiches de résultats des essais et sondages par partie d’ouvrage 11

L’intérieur de la tour 13 L’intérieur de la cuve 16 Le dessous de la coupole 18 Le dessus de la coupole 18 L’extérieur de la cuve 19 L’extérieur de la tour 20

II - Modèle de fiche d’entretien 21 III - Photographies de l’ouvrage et commentaires 22 IV - Schémas type 27 V - Détail estimatif 28 VI - Plan de la cuve 30

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La visite de l’ouvrage s’est déroulée le 5 avril 20 11.

I/ MOTIVATION ET OBJET DE L’ETUDE La présente étude est motivée par la connaissance de l’état du réservoir. Elle a pour objet :

Phase 1 : • La recherche et l’évaluation de l’amplitude des éventuels désordres. • La réalisation des essais in situe. • La définition des délais d’intervention. Phase 2 : • La préconisation motivée des solutions de réhabilitation. • L’estimation des travaux.

II/ DESCRIPTION GENERALE DE L’OUVRAGE

Construction des années 60. La cuve cylindro-tronconique en béton armé, à une capacité de 200 m3 en 1 cuve. La tour de 35 m, est

constituée d’un fût cylindrique de 15 cm d’épaisseur en béton armé. L’ouvrage, a subit plusieurs interventions, notamment une reprise de son étanchéité intérieure en 1994.

III/ LES MOYENS ET CONDITIONS D’INVESTIGATION

La cuve a été visitée vide. Toutes les parties de l’ouvrage sont concernées par l’étude, à l’exception des fondations et des éléments enterrés.

IV/ EXPOSE DES DESORDRES PAR ELEMENT D’OUVRAGE

L’ensemble des désordres est repris par fiches individuelles et par partie d’ouvrage en annexe I, avec les

résultats des tests et des sondages.

4.1. Désordres à l’intérieur de la tour : Désordres des supports : • 190 ml de fissures verticales. • Présence des barres de guidage du coffrage glissant, dans la parois du fût du réservoir. • Très forte fissuration verticale en 9 points principaux dont 5 sur toute la hauteur de la tour. • 2 sondages pratiqués sur les barres de guidage ont montré une gangue de rouille de 3mm d’épaisseur sur

la barre de guidage. • A partir de 9 m d’altitude :

- Présence de nombreux nids de cailloux dus à un serrage insuffisant et à des départs de laitance. - Nombreuses traces de surdosage en eau avec départ de laitance. - Fissuration horizontale due au déplacement en force du coffrage glissant. - Nombreux points de pénétration d’eau extérieure, à travers la paroi fissurée.

• 1 ml d’acier apparent et totalement corrodé sur le fût, à 3 heures 30 / 30.50 m, sur les cerces Ø 8 mm, au droit de la fissure.

• 7 fissures verticales et non suintantes sur la ceinture basse sous la cuve, e compris entre 0.05 et 0.1 mm. • Fissuration périphérique entre le fût et le dernier palier. Désordres des équipements : • 2 trappes non sécurisées et corrodées. • Hauteur insuffisante des garde corps, 1.05 contre 1.10m. • Défaut de garde corps sur les 6 trémies de paliers intermédiaires ou défaut de rehaussement de 1m10 des

crinolines. • Corrosion du châssis en acier. • Nombreuses vitres cassées avec passage possible d’oiseaux et d’insectes. • Défaut de destructeur d’insectes au sommet de la tour • Défaut de point d’éclairage et de ventilation basse. • Début de corrosion de la porte d’entrée non isolée et non étanche aux insectes. • Corrosion des 3 châssis vitrés en acier.

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4.2. Désordres à l’intérieur de la cuve : Désordres du support : • 5 fissures périphériques concentrées dans la moitié inférieure, 1 sous la ceinture moyenne et 4 au-dessus. • 16 fissures verticales représentées sur le schéma ci-dessus. Désordres du revêtement : • Début de cloquage du revêtement sur le porte à faux et de part et d’autre de toutes les fissures. • Développement de moisissures sous les réparations réalisées à la base du porte à faux. Désordres des équipements : • Défaut de merlon facilitant les nettoyages. • Vidange située 10 cm au-dessus du point bas. • Présence de nombreuses mouches et d’oiseaux morts dans la cuve. • Forte corrosion des 3 cerces de fixation du refoulement et de la boulonnerie. • Rejet des eaux de couverture dans le trop plein dépourvu de cône de surverse.

4.3. Désordres en sous-face de la couverture :

Désordres du support : • 1 ml d’acier corrodé sous la dalle du lanterneau et sur le palier de la cheminée. • Fissuration circulaire du lanterneau. • Défaut de revêtement de protection contre les eaux de condensation. Désordres des équipements : • Palier du sommet de la cheminée de 60 x 90, étroit. • Garde corps oxydé, occultant l’accès à l’échelle de cuve, de hauteur insuffisante et sans plinthe. • Défaut d’accès technique spécifique, réservé au passage du matériel de secours et d’entretien. • Ventilations insuffisantes, non étanches à la pluie et aux insectes, notamment au droit d’un passage de

câble inadapté. • Défaut de ventilation basse du dôme. • Défaut de chandelle reprenant les efforts liés au mât. • Défaut de séparation des accès aux antennes de ceux liés au service des eaux.

4.4. Désordres sur le dessus de la coupole :

Désordres du support : • Défaut de goutte d’eau sous la dalle du lanterneau. Désordres des revêtements : • Défaut d’engravure du relevé d’étanchéité contre le lanterneau. • Décollement des lèvres du revêtement sur l’acrotère. Désordres des équipements : • Capot non étanche aux insectes. • Défaut de dispositif étanche et adapté au passage des câbles au travers des ventilations. • Evacuation des eaux non étanche et bouchée. • Report intégral des efforts engendrés par le mât de 5 m, sur le lanterneau.

4.5. Désordres à l’extérieur de la cuve :

Désordres des supports : • Fissuration circulaire entre l’acrotère et la ceinture haute avec d’anciennes traces de calcite. • Fissuration circulaire du porte à faux au-dessus de la ceinture basse avec d’anciennes traces de calcite. • Défaut de goutte d’eau sous les ceintures. • 5 ml d’acier corrodé sur la ceinture basse. Désordres des revêtements : • Défaut de structure de l’isothermie et importante dislocation en cours avec une forte fissuration et un

décollement de celle-ci de l’ordre de 1 cm. • Rupture des revêtements au droit de la dizaine de fissures verticales.

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4.6. Désordres à l’extérieur de la tour :

Désordres des supports : • 2 fissures principales et traitées, à 2 heures et à 3 heures 30. • Eclatement de l’encadrement de la porte sur 2 ml, au niveau d’une barre de guidage. • 1 ml d’encadrement de châssis à refaire à 6 heures. • 10 ml d’aciers corrodés et apparents sur le fût. Désordres du revêtement : • Traitement au silicone réalisé sans préparation des surfaces et développement de lichens sous le mastic. • 20 m2 d’enduit et de mouchetis dégradé à la base du fût. Désordres des équipements : • Nombreuses vitres cassées avec passage possible d’oiseaux et d’insectes. • Début de corrosion de la porte d’entrée non isolée et non étanche aux insectes. • Corrosion des 3 châssis vitrés en acier.

V / RESULTATS DES INVESTIGATIONS 5.1 LES BETONS ET ACIERS DE LA CUVE :

Structure intérieure : Les désordres constatés à l’intérieur de la cuve, au niveau de la fissuration verticale et de la dégradation du revêtement d’étanchéité, sont classés 3D3 : défauts qui indiquent une évolution avancée des pièces ou ouvrages en contact avec des liquides. La formation de fuites est très proche.

Structure extérieure : Les désordres liés aux dégradations de l’isothermie, sont classés 3 E : Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure de la cloison, et qui mettent en cause sa durée de vie. Celle-ci tient encore grâce à la ceinture de fixation des antennes.

CONCLUSIONS : La fréquence de fissuration verticale (1m51) correspond au calcul d’une fissuration non préjudiciable, retenue à l’époque de la construction. Ce calcul impose un revêtement d’étanchéité efficace dans la cuve, prenant en compte l’activité des fissures.

A l’intérieur, le nouveau revêtement d’étanchéité à mettre en œuvre à très court terme, devra résister à une fissuration de 1 mm. Il faudra prévoir un ragréage général des surfaces après le décapage du revêtement actuel, et le remplacement des conduites intérieures et des gaines de traversée.

A l’extérieur, il est urgent de définir un périmètre d’interdiction de circulation autour de l’ouvrage, et de procéder à sa réfection complète.

5.2 LES BETONS ET ACIERS DE LA COUPOLE : Les désordres liés au défaut de revêtement de protection de la sous-face et de la fissuration du lanterneau

fortement sollicité par le mât, sont classés 3D1 : défauts qui indiquent un début d’évolution.. CONCLUSIONS : La prochaine réfection devra âtre réalisée à très court terme, avec celle de la cuve et

comprendra le report intégral des efforts du mât, sur la cheminée.

5.3 LES BETONS ET ACIERS DE LA TOUR : Les désordres liés à la très forte fissuration du fût, la qualité moyenne du béton, sa mauvaise mise en

œuvre, ainsi que la forte corrosion des barres de guidage et la forte carbonatation des aciers, sont classés 3E : Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure, et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage.

CONCLUSIONS : Des travaux de renforcement de structure, de traitement des fissures et des aciers, de

protection des bétons, sont à mettre en œuvre dans les meilleurs délais

5.4 LES EQUIPEMENTS : Le rehaussement des garde corps, la sécurisation des trappes et la séparation des accès, sont urgents. Le

remplacement des canalisations, de la porte et des châssis, est également à prévoir.

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VI / ANALYSE DES CAUSES, LES CONSEQUENCES ET LES FA CTEURS DE VIEILLISSEMENT

6.1. Les causes des dégradations :

• La fissuration verticale du fût provient dans un premier temps du point faible constitué par les barres de guidage et leur cavité. Dans un deuxième temps, l’expansion de la rouille a fait éclater le béton.

• La fissuration horizontale du fût à été provoquée par les mouvements du coffrage glissant, exécutés après la prise du béton.

• La dégradation du revêtement d’étanchéité intérieur e, provient du produit utilisé : - Peu résistants aux actions physiques et chimiques, aux sous pressions de vaporisation, aux

nettoyages haute pression, ainsi qu’aux désincrustants acides. - De résistance insuffisante aux eaux peu minéralisées ou agressives. - Souples et hétérogènes de par leur composition (ciment, sables fins et résines émulsionnées de

type latex), leur durabilité dépasse difficilement les dix ans sans désordre. • La fissuration du lanterneau provient des efforts engendrés par le mât d’antenne. • La fissuration circulaire de la jupe , provient des reprises de bétonnage non traitées. • La fissuration verticale de la jupe de la cuve provient du calcul en fissuration non préjudiciable. • La carbonatation des bétons : Le CO2 ou dioxyde de carbone, en solution dans l’eau, pénètre dans le

béton et réagit avec les constituants alcalins. Ces réactions conduisent à une diminution du PH du béton, ou dé passivation, et donc à une diminution de sa capacité à protéger naturellement les aciers. C’est le début de la corrosion qui, par expansion, finit par faire éclater les bétons. Sans revêtement de protection, celle-ci progresse de plusieurs millimètres tous les 10 ans en fonction de la porosité du béton.

6.2. Les conséquences du vieillissement du béton :

1. Diminution puis destruction de la liaison acier / béton, entraînant progressivement le glissement des aciers dans le béton, plus une diminution de la section des aciers, seuls à reprendre les efforts de traction.

2. Eclatement des bétons, diminuant ainsi sa capacité à reprendre les efforts de compression.

6.3. Les facteurs de vieillissement des revêtements d’étanchéité :

Les actions permanentes : • Les contre-pressions osmotiques et de vaporisation, provoquant le cloquage des revêtements. • L’augmentation de la fissuration par le vieillissement des liaisons béton / acier. • La formation d’un film biologique sur les parois mouillées à l’intérieur des cuves. • La présence d’eau de condensation agressives et l’utilisation de réactifs agressifs. • La formation de courant exerçant une érosion • Les équipements hydrauliques et d’exploitation présents dans les cuves. Les actions variables : • Les effets cycliques du gradient thermique sur la fissuration. • L’évolution de l’amplitude de la fissuration. • Les conséquences de la poussée des couvertures sur les parois, engendrées par les effets thermiques. • Les effets dynamiques des vidanges et remises en service rapides. • Les effets dus à l’entretien et l’utilisation de désinfectant désincrustant, ainsi que du matériel d’entretien, tel

que le jet haute pression. • La vibration des canalisations, engendrée par les pompes et coups de bélier.

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VII/ URGENCE DES TRAVAUX – RISQUES ENCOURUS - DECOMPOSITION EN LOTS 7.1. Urgence des travaux et risques encourus, table au récapitulatif : le niveau de gravité des désordres, par référence aux annales de l’ITBTP de 1996 « Pathologie et réparation des ouvrages en béton, de stockage et de transport des liquides » conduit aux urgences suivantes : Eléments du

réservoir Niveaux

de gravité Classes Définitions des classes Degré d’urgence

et travaux Risques encourus à

terme L’intérieur de la tour

3 E Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure, et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage.

Traitement des barres et imperméabilisation des bétons à très court terme

Généralisation de la corrosion des barres et éclatement de la tour.

L’intérieur de la cuve

3 D3 Défauts qui indiquent une évolution avancée des pièces ou ouvrages en contact avec des liquides.

Réfection de l’étanchéités à très court terme

Fuites, infiltrations dans le réseau capillaire du béton et corrosion des aciers.

Le dessous de la coupole

3 D1 Défauts qui indiquent un début d’évolution.

Imperméabilisation de la sous-face à très court terme

Corrosion des aciers

Le dessus de la coupole

2 C Défauts dont l’évolution risque de se faire anormalement.

Pose de chandelles et création d’une trappe technique à très court terme

Déstructuration de la coupole et de la ceinture haute à moyen terme.

L’extérieur de la cuve

3 E Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure, et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage.

Réfection de l’isothermie et du ravalement à très court terme

Chute d’élément de la cloison.

L’extérieur de la tour

3 E Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure, et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage.

Traitement des fissures et imperméabilisation des bétons à très court terme

Généralisation de la corrosion des barres et éclatement de la tour.

L’ouvrage présente de sérieux désordres structuraux, et nécessite à très court terme : • Une mise aux normes de sécurité des accès. • Un renforcement de la tour.

Les infiltrations d’eau dans le réseau capillaire du béton, conduisent inévitablement : • A des désordres structuraux, en présence d’alcali réaction, ou de gel. • A la dé-passivation puis la corrosion des aciers. • Au relâchement des ancrages d’aciers, et donc à l’amplification de l’ouverture des fissures existantes. • Au cloquage et au décollement des revêtements de cuve.

7.2. Décomposition en lots : L’intervention, doit être réalisée à très court terme en 2 opérations : 1. Déplacement des câbles et du mât d’antennes. 2. Mise en conformité des accès et réfection générale de l’ouvrage.

VIII / CONCLUSIONS, PRIORITES, TRAVAUX PROJETES E T OBJECTIFS 8.1. Conclusions et priorités : L’ouvrage nécessite une réhabilitation complète à très court terme. 8.2. Travaux projetés :

8.2.1. Dans la cuve : • Remplacement des canalisations. • Décapage et ragréage général des surfaces. • Calfatage des fissures et réalisation d’un nouveau revêtement d’étanchéité en résine époxy intégralement

armée sur toutes les surfaces mouillées, capable de reprendre une fissuration verticale de 1 mm. • Création d’un merlon en fond de la cuve pour faciliter son nettoyage.

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8.2.2. En sous-face de la couverture : • Décapage et ragréage des surfaces. • Traitement des aciers corrodés. • Calfatage de toutes les fissures. • Application en 2 couches, d’un revêtement d’imperméabilisation en époxy alimentaire et bi-composants • Dépose des équipements actuels. • Réalisation de nouveaux équipements tels que présentés sur le schéma annexé et prévoyant l’amélioration

de la sécurité au sommet de la cheminée, ainsi que la séparation des accès et la pose de chandelles. • Installation d’un ou 2 spots d’éclairage au sommet de la cheminée.

8.2.3. Sur le dessus de la couverture : • Création d’un accès technique spécifique pour la sécurité et les travaux. • Remplacement de l’évacuation existante par 2 barbacanes extérieures en inox Ø 80 mm et munies de

platines de réception des étanchéités. • Réalisation des raccords d’étanchéité en élastomère de bitume armé, et comprenant en outre le

renforcement des accès et du fond de chéneau et l’engravure des relevés. • La pose d’une goutte d’eau sous la dalle du lanterneau. • Le remplacement des 6 ventilations de 20 x 10 par des ventilations étanches et munies de passages de

câbles adaptés. • La pose d’un capot ventilé sur l’accès technique, sécurisé à l’aide de peignes et équipé d’une ventilation du

type chapeau.

8.2.4. A l’extérieur de la cuve : • Démolition de l’isothermie. • Décapage complet des surfaces. • Purge des épaufrures et bétons dégradés. • Calfatage de toutes les fissures. • Passivation des aciers corrodés et reconstitution des parements. • Réalisation d’une nouvelle isothermie en béton isolant. • Réalisation d’un enduit de protection structuré. • Réalisation d’un ravalement de la classe I3 à base de résine acryliques et copolymères en dispersion

aqueuse, et I4 sur les fissures de la jupe et du solin. • Pose d’une goutte d’eau sous la ceinture moyenne.

8.2.5. A l’extérieur de la tour : • Décapage des surfaces. • Purge des épaufrures, encadrements et bétons dégradés. • Passivation des aciers corrodés et reconstitution des parements. • Renforcement de la structure à l’aide de toiles en fibres de carbone. • Calfatages sur toute la hauteur des 9 fissures. • Réfection des enduits dégradés. • Remplacement des châssis en acier et maçonnés, par des châssis en aluminium et polycarbonate alvéolé

et isolant. • Remplacement de la porte d’entrée par une porte isolante. • Réalisation d’un ravalement de la classe I3 à base de résine acryliques et copolymères en dispersion

aqueuse.

8.2.6. A l’intérieur de la tour : • Décapage complet des surfaces et purge des épaufrures. • Passivation des aciers corrodés et reconstitution des bétons. • Injection des 8 barres de guidage, à l’aide d’un inhibiteur de corrosion; puis d’une résine de colmatage. • Calfatage de toutes les fissures. • Application d’un inhibiteur de corrosion pénétrant sur toutes les surfaces du fût. • Application en 2 couches d’un liant hydraulique sur toutes les surfaces du fût. • Rehaussement des garde corps sur les paliers. • Pose de garde corps sur les 6 trémies de paliers intermédiaires ou rehaussement de 1m10 des crinolines. • Pose d’un destructeur d’insectes au sommet de la tour, sous la cuve. • Installation d’un point d’éclairage sur chaque palier. • Remplacement des tôles fermant les 2 trappes par une trappe circulaire et mise en sécurité à l’aide de

garde corps normalisés, et d'un portillon.

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8.3. Objectifs des travaux projetés :

1. Mise aux normes de sécurité de tous les accès, notamment sur les paliers et au sommet de la cheminée.

2. Remplacement des revêtements vieillissants. 3. Pérenniser les structures devenues très vulnérables et proches d’un état limite.

IX/ PRESENTATION ET MOTIVATION DES SOLUTIONS Les revêtements exposés aux variations de température : enduits, étanchéités et imperméabilisation, sont

tous sensibles aux eaux occluses dans leur support. Prévenir limiter ou stopper les infiltrations, permet de retarder les interventions lourdes de renforcement des

structures. Il en est de même pour les peintures de ravalement dont l’objectif est de limiter la pénétration du gaz

carbonique, responsable de la carbonatation du béton, et ensuite de la corrosion des aciers. Dans le cas présent, la tour nécessite un renforcement et l’isothermie ne peut être conservée en l’état

9.1. Le choix de la résine époxy en étanchéité de cuve, est motivé par un matériau : • Exceptionnellement dur et adhérent. • Très résistant aux eaux agressives, aux produits d’entretien et à l’abrasion. Peu résistant à l’ozone. • Durable et facile d’entretien . • Il nécessite un traitement approprié et délicat des fissures. • Il nécessite également un savoir-faire et une main d’œuvre très qualifiée .

Ce type de revêtement est parfaitement adapté à ce réservoir, et peut s’appliquer suivant 2 méthodes : en adhérence ou en semi- indépendance. La solution en semi-indépendance est déconseillée par le fait qu’elle entretient une activité biologique sur l’intrados du revêtement.

La densité de la trame de l’armature et le type de traitement des fissures, sont fonction des performances recherchées et font l’objet d’un avis technique propre à chaque formulateur.

La dénomination à retenir pour la mise en concurrence des entreprises est : Revêtement d’étanchéité en résine époxydique, intégralement armé et adhérant, pouvant reprendre en permanence les efforts cycliques engendrés par une fissuration de 1 mm d’amplitude. 9.2. La mise en œuvre d’un inhibiteur de corrosion sera précédée d’une analyse physico-chimique portant sur le niveau de chlorures, le dosage en poids de ciment et la porosité du béton. En effet, le niveau de chlorures doit être inférieur à 1% du poids de ciment. 9.3. Le choix du renforcement de la tour à l’aide de fibres de carbone, se justifie de par la localisation du renforcement de 2 fissures sur 8. Néanmoins, une variante à l’aide de torons circulaires reprenant l’ensemble des 8 fissures, pourra être demandée.

9.4. La double injection des fissures et de l’enveloppe des barres de guidage, à l’aide d’un inhibiteur et d’une résine, aura pour effet de repassiver les aciers affectés par la corrosion, et de colmater les vides et interstices.

X / DUREE ET ESTIMATION DES TRAVAUX, RECOMMANDATIONS ET SECURITE 10.1. Durée et estimation des travaux :

Les travaux nécessiteront la mise hors service de la cuve durant 10 semaines , ainsi que la dépose des équipements d’antennes durant toute la période de travaux.

Le coût des travaux est estimé à 318 000 €, frais de Maîtrise d’œuvre inclus . 10.2. Recommandations sur l’application des revêtem ents, ils nécessiteront :

• Des surfaces de préparation conformes aux fiches techniques du fabriquant et ob ligatoirement

jointes à l’offre de prix. • Une atmosphère non condensante , pour l’application des résines époxy, et donc l’installation d’un

déshumidificateur et d’une ventilation de la cuve. • Un repérage précis des fissures. • Un traitement approprié et obligatoire de toutes le s fissures par calfatage .

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Il sera donc nécessaire d’établir un calendrier prévisionnel des points d’arrêt obligatoires durant la réalisation des travaux, à savoir :

• Après les travaux de décapage des surfaces, pour définir les travaux préparatoires. • A la fin des préparations de surface : ragréages et traitements des fissures. • Après l’application des revêtements définitifs. • A la fin du chantier, avant le départ de l’équipe. Soit un minimum de 10 points d’arrêt : 3 dans la cuve, 3 sur la dalle de couverture, 3 sur la tour + 1 général

en fin de chantier. Ces points d’arrêt feront l’objet de réunions de chantier avec constats contradictoires ou procès verbal de

réunion. Un contrôle de l’étanchéité de la cuve au peigne électrique avant la remise en service peut permettre de corriger les imperfections liées à la saturation de l’armature, et éviter les zones, cloquées ou poreuses.

10.3. Recommandations sur le traitement des aciers apparents corrodés. 10.3.1. Cas des aciers actifs ou d’un Ø supérieur à 6 mm :

Ces aciers doivent, quelque soit l’importance du phénomène, être systématiquement traités de la façon suivante :

• Repiquage des aciers et bétons dégradés étendu 20 cm au-delà de la zone de corrosion, et 2 cm derrière les aciers.

• Brossage, ponçage ou criblage jusqu’à élimination de toutes les parties non adhérentes de la rouille.

• Passivation des aciers à l’aide d’un inhibiteur de corrosion . • Application d’une couche d’accrochage sur les bétons. • Reconstitution des bétons à l’aide d’un mortier adapté à l’épaisseur à traiter, et sans retrait .

10.3.2. Cas des aciers passifs de liaison ou d’un Ø inférieur à 6 mm : Ces aciers peu actifs, peuvent économiquement être traités plus simplement.

• Repiquage des aciers et bétons dégradés, étendu aux particules non adhérentes . • Brossage jusqu’à élimination de toutes les parties détachables de la rouille et du béton. • Passivation des aciers à l’aide d’un inhibiteur de corrosion pénétrant . • Application d’une couche d’accrochage en résine époxy sur les bétons. • Reconstitution des bétons à l’aide d’un mortier adapté à l’épaisseur à traiter, et sans retrait .

Ce traitement ralentit le processus engagé sans le stopper définitivement. Néanmoins, soigneusement réalisé, il reste efficace plus d’une dizaine d’années. 10.4. La sécurité : La sécurité des travailleurs, sera conforme aux normes en vigueur, avec en particulier pour ce chantier :

• Le port de casque et de gants, obligatoire. • La ventilation de la cuve. • La pose de garde corps sur les échafaudages intérieurs.

XI / ENTRETIEN DE L’OUVRAGE

La vidange et le nettoyage annuel sont obligatoires, ils comprennent : • Un nettoyage avec une solution neutralisée . • Une désinfection de la cuve. • Un rinçage en douceur : pas de jet haute pression à moins de 50 cm du revê tement . Des précautions rigoureuses seront prises par l’exploitant pour éviter toute détérioration par

poinçonnement, percussions ou chutes d’objets lourds. Le service d’entretien profitera de cette vidange annuelle pour effectuer une inspection complète de

l’intérieur de la cuve, à la recherche d’éventuelle s ruptures de revêtement. Cette inspection aura pour but de vérifier le bon comportement des étanchéités et d’intervenir avant que

d’éventuels désordres ne nécessitent des interventions lourdes. Elle portera sur : • L’observation des dépôts en fond de cuve, juste après sa vidange. • L’observation et la comparaison des revêtements d’étanchéité intérieurs et extérieurs par rapport aux

échantillons témoins réalisés par l’entreprise à l’occasion du chantier et laissés sur place. • La vérification de l’état et du fonctionnement des installations, état des ventilations. • La recherche de fuites éventuelles en sous-face de cuve et de coupole. • L’étanchéité du dessus de la coupole, doit faire l’objet d’une attention particulière; ses fuites peuvent

endommager à terme, l’étanchéité intérieure de la cuve. Un tel rapport dont je joins un modèle en annexe, c onforté de quelques photos, peut s’avérer utile

pour la pérennité de l’ouvrage et dans le cas d’un éventuel recours au titre de la garantie.

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ANNEXE I

FICHES DE RESULTATS DES ESSAIS SONDAGES ET INVESTIGATIONS

EXPOSE DES DESORDRES

1. L’INTERIEUR DE LA TOUR, voir planche photo n° 1 2. L’INTERIEUR DE LA CUVE, voir planche photo n° 2 3. LE DESSOUS DE LA COUPOLE DE COUVERTURE, voir pla nche n° 3 4. LE DESSUS DE LA COUPOLE DE COUVERTURE, voir plan che n° 3 5. L’EXTERIEUR DE LA CUVE, voir planche n° 4 6. L’EXTERIEUR DE LA TOUR, voir planche n° 4

Les descriptions sont présentées dans le système de repérage suivant :

• L’altitude en mètre avec pour zéro, le niveau du palier d’entrée. • La position en plan est définie en heures à l’aide d’une montre dont l’axe est confondu avec celui de

l’ouvrage, et le zéro ou douze heures étant orienté vers l’axe de la porte d’entrée.

LES ESSAIS - METHODOLOGIE

LES ACIERS : Couverture des aciers et carbonatation des bétons. 1. Localisation du secteur accessible le plus défavorable. 2. Repérage des aciers et recherches statistiques à l’aide d’un détecteur d’acier, sur une surface moyenne de 2

m2 de la valeur moyenne de recouvrement des aciers, du plus faible et du plus fort recouvrement, ainsi que de l’écart type des valeurs sur une base minimum de 50 mesures.

3. Rapprochement de la couverture des aciers et de la profondeur de carbonatation du béton, mesurée à l’aide de phénol phtaléine sur une coupe fraîche du béton. Celle-ci se teinte de rose violacé sur un béton sain, et reste incolore en présence de béton carbonaté et donc non protecteur.

LES BETONS : 1 – Mesures slérométriques

1. Choix d’un support homogène. 2. Ponçage des surfaces. 3. Réalisation de 12 mesures, distantes de 5 cm, par essais. 4. Calcul de la moyenne sur 10 valeurs. 5. Rapprochement de cette moyenne, à la courbe du

constructeur.

2 - Auscultation dynamique. Méthodologie : 1. Polissage des surfaces de contact. 2. Mesure de l’épaisseur des parois. 3. Introduction de la moyenne des valeurs scléromètriques. 4. Mesures directes de la vitesse du son dans la paroi. 5. Détermination des valeurs des résistances à la compression.

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CLASSEMENT DES DESORDRES Les désordres sont classés comme suit, par référence aux annales de l’ITBTP de 1996 :

Niveaux Classes Définitions 1

Peu ou pas de désordres visibles. Rien à signaler en particulier, suivi et entretien décennal normal de l’ouvrage.

A

B

Ouvrage en bon état, neuf ou ancien, sans défaut. Défauts existants dès la naissance de l’ouvrage et sans conséquences autres qu’esthétiques.

2 Quelques défauts, ouvrage à surveiller.

C Défauts dont l’évolution risque de se faire anormalement.

3 Défauts spécifiques de gravité variable. Demande un suivi des investigations

D Défauts révélateurs d’une évolution de la dégradation d’un ouvrage

E

D1 : défauts qui indiquent un début d’évolution. D2 : défauts qui indiquent une évolution avancée des pièces ou ouvrages qui ne sont pas en contact avec des liquides. D3 : défauts qui indiquent une évolution avancée des pièces ou ouvrages en contact avec des liquides. Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure, et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage.

4 L’ouvrage ne peut assurer sa fonction en toute fiabilité. Le risque de ruine est important. Il faut envisager éventuellement des solutions confortatives de première urgence et ou, la démolition de l’ouvrage.

F Défauts indiquant la proximité d’un état limite et nécessitant soit une restriction d’utilisation, soit la mise hors service de l’ouvrage.

Les échéances de travaux, sont indiquées comme ci-dessous : Très court terme : dès que possible. Court terme : avant 5 ans Moyen terme : avant 10 ans Long terme : 20 ans Très long terme : 30 ans

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1 – L’INTERIEUR DE LA TOUR, voir photos de la planc he n° 1

Nature du support : La tour de 35 m, est constituée de :

• Un fût cylindrique de Ø 6.50 m et de 15 cm d’épaisseur en béton armé coffré et coulé par hauteurs de 50 cm, à l’aide d’un coffrage glissant, s’appuyant sur 8 barres de guidage en acier de 25 mm de diamètre.

• 2 paliers pleins de 8 cm d’épaisseur. • 6 paliers intermédiaires.

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Désordres des supports :

Localisation horaire des fissures verticales

Localisation altimétrique Ouverture maximale

0 heure 30 0 à 6 m 3.0 mm 2 heures 0 à 32 m 5.0 mm 3 heures 30 0 à 32 m 3.0 mm 5 heures 8 à 32 m 0.2 mm 6 heures 30 0 à 6 m 0.2 mm 8 heures 0 à 32 m 0.3 mm 8 heures 30 0 à 6 m 0.4 mm 9 heures 30 0 à 12 m 0.8 mm

11 heures 0 à 32 m 0.6 mm • Présence des barres de guidage du coffrage glissant, dans la parois du fût du réservoir. • Très forte fissuration verticale en 9 points principaux dont 5 sur toute la hauteur de la tour. • Les 6 sondages pratiqués sur les barres de guidage, montrent :

- A 0 heure 30 / 1m 50 et à 3 heures 30 / 30.50m, une gangue de rouille de 3mm d’épaisseur sur la barre de guidage, au niveau de l’ouverture maximale de la fissure.

- A 3 heures 30 et à 5 heures, les barres étaient corrodées sans gangue importante. • A partir de 9 m d’altitude :

- Présence de nombreux nids de cailloux dus à un serrage insuffisant et à des départs de laitance.

- Nombreuses traces de surdosage en eau avec départ de laitance. - Fissuration horizontale due au déplacement en force du coffrage glissant. - Nombreux points de pénétration d’eau extérieure, à travers la paroi fissurée.

• 1 ml d’acier apparent et totalement corrodé sur le fût, à 3 heures 30 / 30.50 m, sur les cerces Ø 8 mm, au droit de la fissure.

• 7 fissures verticales et non suintantes sur la ceinture basse sous la cuve, e compris entre 0.05 et 0.1 mm. • Fissuration périphérique entre le fût et le dernier palier.

Nature du revêtement : • Béton brut de décoffrage partiellement ragréé à chaque reprise de bétonnage. • Enduit au mortier de ciment sur une hauteur de 0 à 9 m.

Nature des équipements :

• Equipement hydraulique en amiante ciment. • Des échelles munies de crinolines en acier peint. • Des garde corps de 1.05 m de haut, en acier peint + une rehausse et des plinthes en acier galvanisé sur

tous les paliers. • 2 trappes en tôle d’acier de 100 x 100. • Echelle de cheminée en inox, équipée d’une ligne de vie anti-chute. • 1 châssis ouvrant de 100 x 75 en acier + verre simple. • 2 châssis ouvrant de 65 x 65 en acier + verre simple et grillage à grosse maille. • 4 châssis maçonnés en pavés de verre simple de 62 x 42. • 5 châssis en béton et verres simples de 0.75 x 3.40. • 1 porte d’entrée de 1m38 x 2m46 à 2 vantaux avec imposte vitré, en acier laqué

Désordres des équipements : • 2 trappes non sécurisées et corrodées. • Hauteur insuffisante des garde corps, 1.05 contre 1.10m. • Défaut de garde corps sur les 6 trémies de paliers intermédiaires ou défaut de rehaussement de 1m10 des

crinolines. • Nombreuses vitres cassées avec passage possible d’oiseaux et d’insectes. • Défaut de destructeur d’insectes au sommet de la tour • Défaut de point d’éclairage et de ventilation basse. • Début de corrosion de la porte d’entrée non isolée et non étanche aux insectes. • Corrosion des 3 châssis vitrés en acier.

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LES ESSAIS A L’INTERIEUR DE LA TOUR : LES ACIERS : 2 nappes d’acier Ø 8 mm. Couverture des aciers et carbonatation des bétons :

Localisation Profondeur de carbonatation Recouvrem ents des aciers mini/maxi en mm Nombre d’essais-Moyenne-Mini-Maxi-Ecart type :

Fût 0 heure 30 – 1m75 25 - 29 / Fût 3 heures 30 – 1m75 45 - 48 /

Fût 5 heures – 1m50 43 -47 / Fût 1 heure 30 – 1m50 36 - 41 / Fût – 11 heures – 1m50 / 50 valeurs – 58 mm – 46 mm - 75 mm - 6.8 mm

LES BETONS : Béton de graviers et sables de roche sédimentaires, d’origine alluvionnaire et ciment à dominante clinker.

Localisation : Mesures sclérométriques Indice moye n Indice Corrigé Fût : 1heure 30 – 1m50 sur béton homogène

43, 45, 44, 39, 42, 34, 44, 39, 42, 38, 35, 37

40.3

35 Mpa

Localisation Indice

sclérométrique Epaisseur en mètre

Temps en ms

Vitesse du son en Km/s

Résistance

11h30 / 1,20m sur béton homogène

35 Mpa 0.152 0.151 0.148

29.1 29.1 29.6

4430 4400 4380

32.4 Mpa 32.0 Mpa 31.8 Mpa

Les sondages au burineur, ont confirmé un béton de qualité moyenne, mais aussi très hétérogène et caverneux. CONCLUSIONS :

Structure : La très forte fissuration verticale du fût, la qualité moyenne du béton, sa mauvaise mise en œuvre, ainsi que la forte corrosion des barres de guidage et la forte carbonatation du béton, traduit une situation en phase d’évolution du type exponentielle.

Ces désordres sont classés 3E : Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure, et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage.

Des travaux de renforcement de structure, de traitement des fissures et des aciers, de protection des bétons, sont à mettre en œuvre dans les meilleurs délais.

Equipements : Le rehaussement des garde corps, la sécurisation des trappes, sont également très

urgents.

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2 – L’INTERIEUR DE LA CUVE, voir photos de la planc he n° 2 Nature du support : jupe en béton armé enduit, de forme cylindro-tronconique de diamètre intérieur : 7m80.

Désordres du support :

• 5 fissures périphériques concentrées dans la moitié inférieure, 1 sous la ceinture moyenne et 4 au-dessus. • 16 fissures verticales représentées sur le schéma ci-dessus.

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Nature du revêtement :

• Revêtement d’étanchéité armé à base de liants hydrauliques, appliqué depuis + de 10 ans, sur la jupe et le porte à faux, après calfatage des fissures.

• Revêtement d’imperméabilisation non armé sur la cheminée. • Reprise du revêtement réalisée en 1994, sur le porte à faux, la moitié inférieure de la jupe, le fond de la

cuve et la base de la cheminée. Désordres du revêtement :

• Début de cloquage du revêtement sur le porte à faux et de part et d’autre de toutes les fissures. • Développement de moisissures sous les réparations réalisées à la base du porte à faux.

Nature des équipements :

• 4 gaines de traversées en fonte avec joint en plomb. • Equipement hydraulique en amiante ciment. • 1 crépine inox sur la distribution. • Suspentes et boulonnerie en acier. • Une échelle et sa crinoline en inox.

Désordres des équipements :

• Défaut de merlon facilitant les nettoyages. • Vidange située 10 cm au-dessus du point bas. • Présence de nombreuses mouches et d’oiseaux morts dans la cuve. • Forte corrosion des 3 cerces de fixation du refoulement et de la boulonnerie. • Rejet des eaux de couverture dans le trop plein dépourvu de cône de surverse.

CONCLUSIONS : Structure : Les désordres constatés, sont classés 3D3 : défauts qui indiquent une évolution avancée des

pièces ou ouvrages en contact avec des liquides. Les infiltrations d’eau, via les ruptures naissantes du revêtement, provoqueront rapidement des désordres

structuraux qu’il faut anticiper. La fréquence de fissuration verticale (1m51) correspond au calcul d’une fissuration non préjudiciable,

retenue à l’époque de la construction. Ce calcul impose un revêtement d’étanchéité efficace dans la cuve, prenant en compte l’activité des fissures.

Le nouveau revêtement d’étanchéité à mettre en œuvre à très court terme, devra résister à une fissuration de 1 mm.

Il faudra prévoir un ragréage général des surfaces après le décapage du revêtement actuel, et le remplacement des conduites intérieures et des gaines de traversée.

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3 – LE DESSOUS DE LA COUVERTURE – voir photos de la planche 3

Nature du support : Calotte sphérique en béton armé brut de décoffrage + 1 lanterneau. Désordres du support :

• 1 ml d’acier corrodé sous la dalle du lanterneau et sur le palier de la cheminée. • Fissuration circulaire du lanterneau. • Défaut de revêtement de protection contre les eaux de condensation.

Nature du revêtement de la sous-face : Aucun revêtement. Nature des équipements :

• 1 échelle de lanterneau en acier peint. • 1 trappe de sécurité en acier galvanisé. • 6 ventilations hautes de 20 x 10 avec grillage inox au niveau du lanterneau. • Ligne de vie anti-chute.

Désordres des équipements : • Palier du sommet de la cheminée de 60 x 90, étroit. • Garde corps oxydé, occultant l’accès à l’échelle de cuve, de hauteur insuffisante et sans plinthe. • Défaut d’accès technique spécifique, réservé au passage du matériel de secours et d’entretien. • Ventilations insuffisantes, non étanches à la pluie et aux insectes, notamment au droit d’un passage de

câble inadapté. • Défaut de ventilation basse du dôme. • Défaut de chandelle reprenant les efforts liés au mât. • Défaut de séparation des accès aux antennes de ceux liés au service des eaux.

CONCLUSIONS :

Structure : Les désordres liés au défaut de revêtement de protection de la sous-face et de la fissuration du lanterneau fortement sollicité par le mât, sont classés 3D1 : défauts qui indiquent un début d’évolution..

La prochaine réfection devra être réalisée à très court terme, avec celle de la cuve et comprendra : • Le calfatage des fissures. • La passivation des aciers corrodés et la reconstitution des épaufrures. • L’application d’une résine bi-composant en 2 couches, dont l’efficacité est largement supérieure sur un

support fermé, aux époxydes en phase aqueuse, trop perméables à la vapeur d’eau. Equipements : L’urgence consiste à sécuriser le palier, tout en séparant les accès aux antennistes de celui

du service des eaux, voir le schéma en annexe.

4 – LE DESSUS DE LA COUVERTURE – voir photos de la planche 3 Nature du support : Calotte sphérique en béton armé + 1 lanterneau + 1 acrotère. Désordres du support :

• Défaut de goutte d’eau sous la dalle du lanterneau. Nature du revêtement d’étanchéité : Elastomère de bitume armé et pailleté posé sur une laine minérale isolante. Désordres des revêtements :

• Défaut d’engravure du relevé d’étanchéité contre le lanterneau. • Décollement des lèvres du revêtement sur l’acrotère.

Nature des équipements : • 6 ventilations hautes de 20 x 10 avec grillage inox. • 1 capot coulissant en acier galvanisé de 70 x 70. • 1 évacuation des eaux pluviales en PVC Ø 50 mm. • 1 garde corps de 1.10 de hauteur, en acier galvanisé. • 1 paratonnerre en cuivre.

Désordres des équipements : • Capot non étanche aux insectes. • Défaut de dispositif étanche et adapté au passage des câbles au travers des ventilations. • Evacuation des eaux non étanche et bouchée. • Report intégral des efforts engendrés par le mât de 5 m, sur le lanterneau.

CONCLUSIONS : Les désordres liés à la présence du mât, sont classés 2C : Défauts dont l’évolution risque de se faire

anormalement. Des dispositions seront prises par les antennistes pour que les fixations proposées aboutissent au report intégral des efforts sur la cheminée, à très court terme.

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5 – L’EXTERIEUR DE LA CUVE, voir photos de la planc he n° 4

Nature du support : Cuve cylindro-tronconique en béton armé + une isothermie. Désordres des supports :

• Fissuration circulaire entre l’acrotère et la ceinture haute avec d’anciennes traces de calcite. • Fissuration circulaire du porte à faux au-dessus de la ceinture basse avec d’anciennes traces de calcite. • Défaut de goutte d’eau sous les ceintures. • 5 ml d’acier corrodé sur la ceinture basse.

Nature des revêtements :

• Isothermie en briques enduites • Mouchetis tyrolien de 2 à 5 mm d’épaisseur, appliqué sur l’enduit.

Désordres des revêtements : • Défaut de structure de l’isothermie et importante dislocation en cours avec une forte fissuration et un

décollement de celle-ci de l’ordre de 1 cm. • Rupture des revêtements au droit de la dizaine de fissures verticales.

CONCLUSIONS :

Les désordres liés aux dégradations de l’isothermie, sont classés 3 E : Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure de la cloison, et qui mettent en cause sa durée de vie. Celle-ci tient encore grâce à la ceinture de fixation des antennes.

Il est urgent de définir un périmètre d’interdiction de circulation autour de l’ouvrage, et de procéder à sa réfection complète. En cas d’impossibilité de mise en œuvre rapide des travaux, un filet de protection peut être envisagé.

6 – L’EXTERIEUR DE LA TOUR, voir photos de la planc he n° 4

Nature du support : La tour de 35 m, est constituée de :

• Un fût cylindrique de Ø 6.50 m et de 15 cm d’épaisseur en béton armé coffré et coulé par hauteurs de 50 cm, à l’aide d’un coffrage glissant, s’appuyant sur 8 barres de guidage en acier de 25 mm de diamètre.

Désordres des supports : • 2 fissures principales :

- Une à 2 heures traitée sur 10 m, - Une à 3 heures 30 traitée sur la quasi-totalité de la hauteur de la tour. - De nouvelles fissures sont apparues après le traitement.

• Eclatement de l’encadrement de la porte sur 2 ml, au niveau d’une barre de guidage. • 1 ml d’encadrement de châssis à refaire à 6 heures. • 10 ml d’aciers corrodés et apparents sur le fût.

Nature des revêtements :

• Enduit en mortier de chaux et ciment sur 15 mm. • Mouchetis tyrolien de 2 à 5 mm d’épaisseur. • Traitement de 2 fissures à l’aide d’un listel de mastic de silicone.

Désordres du revêtement : • Traitement au silicone réalisé sans préparation des surfaces et développement de lichens sous le mastic. • 20 m2 d’enduit et de mouchetis dégradé à la base du fût.

Nature des équipements :

• 1 paratonnerre en cuivre. • 1 châssis ouvrant de 100 x 75 en acier + verre simple. • 2 châssis ouvrant de 65 x 65 en acier + verre simple et grillage à grosse maille. • 4 châssis maçonnés en pavés de verre simple de 62 x 42. • 5 châssis en béton et verres simples de 0.75 x 3.40. • 1 porte d’entrée de 1m38 x 2m46 à 2 vantaux avec imposte vitré, en acier laqué

Désordres des équipements : • Nombreuses vitres cassées avec passage possible d’oiseaux et d’insectes. • Début de corrosion de la porte d’entrée non isolée et non étanche aux insectes. • Corrosion des 3 châssis vitrés en acier.

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LES ESSAIS A L’EXTERIEUR DE LA TOUR : LES ACIERS : 2 nappes d’acier Ø 8 mm. Couverture des aciers et carbonatation des bétons :

Localisation Profondeur de carbonatation Recouvrem ents des aciers Fût mini/maxi en mm Nombre d’essais-Moyenne-Mini-Maxi-Ecart type :

10h – 1m50 17 - 22 50 valeurs – 54 mm – 41 mm - 66 mm - 6.4 mm

CONCLUSIONS :

Structure : Les désordres liés à la très forte fissuration verticale du fût, sont classés 3E : Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure, et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage.

Des travaux de renforcement de structure, de traitement des fissures et des aciers, de protection des bétons, sont à mettre en œuvre dans les meilleurs délais

Equipements : Le remplacement de la porte et des châssis, est également à prévoir.

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ANNEXE II

MODELE DE FICHE ANNUELLE D’ENTRETIEN

Désignation du Maître d’ouvrage : Adresse du Maître d’ouvrage : Désignation de l’exploitant : Adresse de l’exploitant : Nom du responsable des opérations de suivi et d’entretien : Désignation de l’ouvrage : Adresse de l’ouvrage Date de la précédente visite : Date de la présente visite :

DESCRIPTION DES OPERATIONS REALISEES AU COURS DE L’ ANNEE

� Installation : � Remplacement: � Réparation :

OPERATIONS DU PRESENT CONTRÔLE

1- Visite de la cuve :

Descriptions OUI NON Nettoyage, nature du matériel et description du processus : lance BP ou HP Nature et nom des produits utilisés Dépôts en fond de cuve Nature du dépôt : couleur, épaisseur... Présence de salissure sur les parois Cloquage, écaillage ou rupture du revêtement Traces de rouille Eclats de béton Photos des désordres constatés Autres observations :

2- Visite du dessus de la coupole :

Descriptions OUI NON Présence de dépôts en fond du chéneau Présence d’eau en fond du chéneau Bouchage des gargouilles Décollement du revêtement Etat des capots Etat des grillages de ventilation Photos des désordres constatés Autres observations :

3- Etat du ravalement extérieur :

Descriptions OUI NON Traces de fuite Aciers apparents Décollement d’enduit ou de béton Décollement de la peinture Etat des châssis Photos des désordres constatés Autres observations :

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ANNEXE III

PLANCHES PHOTOS DE L’OUVRAGE

L’INTERIEUR DE LA TOUR Planche n° 1 L’INTERIEUR DE LA CUVE Planche n° 2 LA COUVERTURE Planche n° 3 L’EXTERIEUR DU RESERVOIR Planche n° 4

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ANNEXE V

DETAIL ESTIMATIF DES TRAVAUX

N° ART INTITULE UNITE QUANT PRIX UNIT TOTAUX 1000 REFECTION INTERIEURE DE CUVE

1110 Installation d'un échafaudage intérieur forfait 1 4 800 4 800 €

1210 Décapage haute pression, 500 bars, ragréage des surfaces et évacuation des gravats m2 170 30 5 100 €

1215 Décapage de la sous-face à 300 bars, ragréage des surfaces et évacuation des gravats m2 55 25 1 375 €

1220 Surfaçage par ponçage et ou à l'enduit hydraulique m2 50 35 1 750 €

1290 Création d'un merlon en fond de cuve forfait 1 200 200 €

1315 Sondage, décapage et passivation des aciers corrodés et reconstitution de l'enrobage ml 1 50 50 €

1510 Traitement des fissures de faible souffle par calfatage ml 100 15 1 500 €

1520 Traitement des fissures de souffle important par calfatage armé ml 150 20 3 000 €

1630 Imperméabilisation de la sous-face en 2 couches de résine époxy bi-composant m2 55 35 1 925 €

1645 Revêtement d'étanchéité à base de résine époxy armée à 450grs de fibres renforcées m2 170 100 17 000 €

1800 Contrôle de porosité du revêtement au peigne électrique de 5 à 30 KV forfait 1 1500 1 500 €

Sous total 38 200 €

2000 REFECTION EXTERIEURE DE LA CUVE

2120 Installation d'un échafaudage extérieur par nacelle suspendue forfait 1 3 800 3 800 €

2210 Décapage des parois au jet HP traitement anticryptogamique et évacuation des gravats m2 155 15 2 325 €

2330 Démolition de l'isothermie au marteau piqueur et évacuation des gravats m2 95 80 7 600 €

2510 Réalisation d'une isothermie béton léger 8 cm : gobetis+enduit fibré et teinté de 2 cm m2 95 120 11 400 €

2540 Réalisation de solin en mortier de ciment sur couche d'accrochage ml 25 45 1 125 €

2560 Sondage décapage passivation des aciers corrodés puis réfection du parement ml 5 50 250 €

2740 Pontage de fissure au mastic souple armé ml 100 25 2 500 €

2760 Réalisation d'une goutte d'eau en tôle d'aluminium spittée sur la ceinture moyenne ml 25 50 1 250 €

2810 Réalisation d'un revêtement de base acrylique et type I3 en 3 couches m2 65 25 1 625 €

2815 PV pour revêtement I4 sur 15 cm de large et sur les fissures ml 100 20 2 000 €

2920 Mise en place d'un périmètre de protection du chantier pendant la durée des travaux forfait 1 2 125 2 125 €

Sous total 36 000 €

3000 TRAVAUX ET ETANCHEITE DE COUVERTURE

3100 Mise en place d'une protection de l'étanchéité existante forfait 1 900 900 €

3410 Découpe d'une ouverture technique de 140 x 80 y,c l'évacuation des gravats U 1 1 500 1 500 €

3460 Fourniture et pose de barbacanes neuves en inox 80 mm avec platines incorporées U 2 250 500 €

3510 PV pour raccordement de l'étanchéité aux gargouilles et à la nouvelle trémie forfait 1 600 600 €

3515 Pose d'une couche de renforcement anti-dérapante sur les accès m2 10 50 500 €

Sous total 4 000 €

4000 REFECTION EXTERIEURE DE LA TOUR

4100 Carottages et essais de porosité, dosage en ciment et en chlorures du béton U 1 2 250 2 250 F

4210 Décapage des parois au jet HP traitement anticryptogamique et évacuation des gravats m2 735 15 11 025 €

4560 Sondage décapage passivation des aciers corrodés puis réfection du parement ml 10 50 500 €

4620 Sondage, démolition, passivation et reconstitution des encadrements ml 3 250 750 €

4630 Démolition, préparation, gobetis et reprise à l'identique des enduits dégradés m2 20 55 1 100 €

4640 Démolition et reprise à l'identique des mouchetis dégradés en 2 passes de mortier gris m2 20 25 500 €

4720 Traitement de fissure: ouverture, préparation et calfatage ml 275 80 22 000 €

4800 F & P de plat carbone de 150 x 1,2 mm y compris rabotage du support et ragréage ml 50 300 15 000 €

4810 Réalisation d'un revêtement de base acrylique et type I3 en 3 couches m2 735 25 18 375 €

4820 Réalisation d'un revêtement de base acrylique et type I4 sur les fissures ml 275 20 5 500 €

Sous total 77 000 €

SYNDICAT DES EAUX DES 3 RIVIERES Diagnostic du réservoir de CHATILLON en Dunois

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5000 TRAVAUX DE SERRURERIE ET VITRERIE

5010 F & P de ventilations inviolables en alu ou inox avec grillage inox: Dim 20 x 10 U 6 250 1 500 €

5110 F & P en applique de châssis fixes en aluminium et polycarbonate alvéolé: 42 x 62 U 4 640 2 560 €

5115 F & P de châssis ouvrant en aluminium anodisé et polycarbonate alvéolé: 65 x 65 U 2 800 1 600 €

5116 F & P de châssis ouvrant en aluminium anodisé et polycarbonate alvéolé: 100 x 75 U 1 910 910 €

5140 F & P de porte d'entrée isolée en aluminium anodisé à 2 battants: Dim 138 x 246 U 1 3 200 3 200 €

5150 F & P d'une rehausse en tôle d'aluminium soudée: Dim 140 x 80 U 1 850 850 €

5155 F & P d'un capot et peignes de sécurité en aluminium sur l'accès technique U 1 1 200 1 200 €

5156 F & P d'un capot coulissant étanche à l'eau & aux insectes en tôle d'aluminium soudée U 1 1 000 1 000 €

5160 Plus value pour ventilation inviolable, incorporée au capot de l'accès technique U 1 650 650 €

5280 F & P d'une plate forme de sécurité en inox avec trappe d'accès articulée U 1 2 500 2 500 €

5290 F & P d'une cloison en tôle inox sur la passerelle, avec portillon forfait 1 7 100 7 100 €

5310 Plus value pour ventilation inviolable, incorporée à la cloison forfait 3 350 1 050 €

5360 F & P de garde corps en aluminium avec lisse, sous lisse et plinthe ml 24 170 4 080 €

5420 Dépose et repose des lisses de garde-corps à 1,10m par soudage ou boulonnées ml 40 125 5 000 €

5440 F & P de trappe sécurisée sur les 2 paliers avec garde corps et portillon en acier galvanisé U 2 1 900 3 800 €

5450 F & P de goutte d'eau en tôle d'aluminium spittée ml 8 50 400 €

Sous total 37 400 €

5500 REFECTION INTERIEURE DE LA TOUR

5510 Installation d'un échafaudage intérieur forfait 1 6 150 6 150 €

5520 Décapage des bétons à 300 bars, ragréage des surfaces et évacuation des gravats m2 745 30 22 350 €

5530 Sondage, décapage et passivation des aciers corrodés et reconstitution de l'enrobage ml 10 80 800 €

5660 Mise en place des injecteurs de bas en haut, perçage et scellement tous les 1 m u 280 30 8 400 €

5670 Injection d'inhibiteur de corrosion kg 50 50 2 500 €

5680 Injection d'une résine époxy de colmatage kg 50 90 4 500 €

5700 Application d'un inhibiteur de corrosion pénétrant du type Ferrogard m2 745 20 14 900 €

5705 Traitement des fissures de faible souffle par calfatage souple ml 300 15 4 500 €

5710 Revêtement des bétons en 2 couches à l'aide d'un liant hydraulique m2 745 40 29 800 €

93 900 €

6000 TRAVAUX DIVERS

6010 Installation et repli du chantier, nettoyage et remise en état des lieux forfait 1 6 400 6 400 €

6030 Fourniture de l'eau et de l'électricité nécessaires aux travaux forfait 1 1 000 1 000 €

Sous total 7 400 €

7000 TRAVAUX A PREVOIR PAR LE MAITRE D'OUVRAGE

7010 Alimentation provisoire pendant les travaux : non chiffrée forfait 1 0 - €

7110 Dépose des canalisations, repose de conduite inox 100mm y.c les fixations ml 20 800 16 000 €

7112 Dépose des canalisations, repose de conduite inox 150mm y.c les fixations ml 2 1 000 2 000 €

7203 F&P de gaine inox à brides diamètre 100 mm U 3 1 200 3 600 €

7205 F&P de gaine inox à brides diamètre 150 mm U 1 1 500 1 500 €

7303 F&P de crépine en inox A316L diamètre 100 mm U 1 300 300 €

7305 F&P de crépine en inox A316L diamètre 150 mm U 1 400 400 €

7403 F&P de vanne à opercule diamètre 100 mm U 1 300 300 €

Sous total 24 100 €

MONTANT TOTAL HORS TAXES DES TRAVAUX 318 000 €

VARIANTE

Fourniture et pose de torons gainés graissés autour du fût. Pas à définir

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