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SYNDICAT DES EAUX DES 3 RIVIERES Diagnostic du réservoir de LE MEE

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SYNDICAT DES EAUX DES 3 RIVIERES RAPPORT D'ETUDE

DIAGNOSTIC DU RESERVOIR Sur tour de la Chardonnelle à Le Mée : 100 m3

Rapport réalisé par : Jean Varagne le 1er juin 2011 Nombre de pages : 10

Nombres d’annexes : 6


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SOMMAIRE Pages I/ Motivation et objet de l’étude 3 II/ Description générale de l’ouvrage 3 III/ Les moyens et conditions d’investigation 3 IV/ Exposé des désordres par élément d’ouvrage 3 4.1. Désordres à l’intérieur de la tour 3 4.2. Désordres à l’intérieur de la cuve 4 4.3. Désordres sur le dessous de la coupole 4 4.4. Désordres sur le dessus de la coupole 4 4.5. Désordres à l’extérieur de la cuve 4 4.6. Désordres à l’extérieur de la tour 5 V/ Résultats des essais, sondages et investigati ons 5 5.1. Les bétons et aciers de la cuve 5 5.2. Les bétons et aciers de la coupole 5 5.3. Les bétons et aciers de la tour 5

5.4. Les équipements 5 VI/ Analyse des causes – Conséquences et facteurs de vieillissement 6

6.1. Les causes 6 6.2. Les conséquences du vieillissement du béton 6 6.3. Les facteurs de vieillissement des revêtements d’étanchéité 6

VII/ Urgence des travaux, risques encourus, décomp osition en lots 7 7.1. Urgence des travaux et risques encourus 7 7.2. Décomposition en lot 7

VIII/ Conclusions, priorités, travaux projetés et o bjectifs 7 8.1. Conclusions et priorités - Travaux projetés à très court terme 7 8.2. Travaux projetés à moyen terme 8

8.2.1. Dans la cuve 8 8.2.2. En sous-face de la coupole 8 8.2.3. Sur le dessus de la coupole 8 8.2.4. L’extérieur de la cuve 8 8.2.5. L’extérieur de la tour 8 8.2.6. A l’intérieur de la tour 8

8.3. Objectifs des travaux projetés 9 IX/ Présentation et motivation des solutions 9 X/ Entretien de l’ouvrage 10 ANNEXES I - Fiches de résultats des essais et sondages par partie d’ouvrage 11

L’intérieur de la tour 13 L’intérieur de la cuve 15 Le dessous de la coupole 16 Le dessus de la coupole 16 L’extérieur de la cuve 17 L’extérieur de la tour 17

II - Modèle de fiche d’entretien 18 III - Photographies de l’ouvrage et commentaires 19 IV - Schémas type 24 V - Détail estimatif 25 VI - Plan de la cuve 27


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La visite de l’ouvrage s’est déroulée le 5 avril 20 11.

I/ MOTIVATION ET OBJET DE L’ETUDE La présente étude est motivée par la connaissance de l’état du réservoir. Elle a pour objet :

Phase 1 : • La recherche et l’évaluation de l’amplitude des éventuels désordres. • La réalisation des essais in situe. • La définition des délais d’intervention. Phase 2 : • La préconisation motivée des solutions de réhabilitation. • L’estimation des travaux.

II/ DESCRIPTION GENERALE DE L’OUVRAGE

Construction en 1958. La cuve cylindro-tronconique en béton armé, à une capacité de 100 m3 en 1 cuve. La tour de 20 m, est

constituée d’un fût cylindrique de 8 à 15 cm d’épaisseur en béton armé. L’ouvrage, a subit plusieurs interventions, notamment une réfection de son étanchéité en 1986 + une

reprise partielle de son étanchéité intérieure et de couverture en 1999. III/ LES MOYENS ET CONDITIONS D’INVESTIGATION

La cuve a été visitée vide. Toutes les parties de l’ouvrage sont concernées par l’étude, à l’exception des fondations et des éléments enterrés.

IV/ EXPOSE DES DESORDRES PAR ELEMENT D’OUVRAGE

L’ensemble des désordres est repris par fiches individuelles et par partie d’ouvrage en annexe I, avec les

résultats des tests et des sondages.

4.1. Désordres à l’intérieur de la tour : Désordres des supports : • 2 ml d’acier apparent et corrodé en sous face d’une poutre du palier haut. Désordres des équipements : • 1 trappe non sécurisée et tôles corrodée sur le palier haut. • Hauteur insuffisante des garde corps existants : 0.90m contre 1.10m, sur 6 ml. • Défaut de garde corps sur le premier palier ainsi que sur une portion des autres paliers, sur 6 ml. • Défaut de plinthe sur les garde corps, soit 5 ml. • Défaut de crinoline sur la première échelle et défaut de rehaussement de 1m10 des crinolines, sur 4

paliers, soit 7 ml. • Défaut de ligne de vie anti-chute dans la cheminée. • Forte corrosion du châssis éclairant en acier et vitres cassées. • Pavés de verre fêlés mais non percés. • Défaut de destructeur d’insectes au sommet de la tour. • Défaut d’étanchéité de la couverture du puits, et infiltration possible à partir du chemin de câbles en

caniveau. • Défaut de point d’éclairage sous la cuve et de ventilation basse en pied de la tour. • Défaut de ventilation basse.


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4.2. Désordres à l’intérieur de la cuve :

Désordres du support : • 2 fissures périphériques dans la moitié supérieure de la jupe. • 2 fissures verticales à 0 h et à 6 heures. • 6 fissures verticales au sommet de la jupe, entre 3 et 6 heures, et situées au-dessus de la plus haute

fissure périphérique. Désordres du revêtement : • Début de cloquage du revêtement sur la jupe : formation d’une centaine de cloques de Ø 1 à 10 cm. • Début de farinage du revêtement. • Défaut de calfatage des fissures avant l’application de l’étanchéité. • Défaut de désolidarisation de la bande HYPALON au droit de la fissure. • Défaut de percement latéral de la bande HYPALON, améliorant l’efficacité du collage. • Revêtement rompu au droit des 6 fissures verticales du sommet de la jupe. • Fuite de l’ouvrage via ces fissures verticales drainées par la fissure horizontale sous-jacente, +

vraisemblablement par un décollement d’une lèvre de bande HYPALON. Désordres des équipements : • Défaut de merlon facilitant les nettoyages, même sur une vidange bien située au point bas • Très forte corrosion de la boulonnerie et de l’échelle en acier. • Défaut de crinoline sur l’échelle de descente.

4.3. Désordres en sous-face de la couverture :

Désordres du support : • Fissuration circulaire entre le lanterneau et le dôme. • Infiltration d’eau et corrosion latente des aciers au droit de la fissuration Désordres des équipements : • Palier du sommet de la cheminée de 60 x 120, étroit et dépourvu de garde corps et de trappe de sécurité. • Défaut d’accès technique spécifique, réservé au passage du matériel de secours et d’entretien. • Ventilations insuffisantes, non étanches aux insectes, notamment au droit d’un passage de câble inadapté. • Défaut de ventilation basse du dôme. • Défaut de ligne de vie anti-chute dans la cheminée. • Défaut de point d’éclairage au sommet de la cheminée.

4.4. Désordres sur le dessus de la coupole :

Désordres du support : • Défaut de goutte d’eau sous la dalle du lanterneau. • Forte fissuration entre l’acrotère et la ceinture haute. Désordres des revêtements : • Défaut d’engravure du relevé d’étanchéité contre le lanterneau. • Dégradation ponctuelle du revêtement en fond de chéneau. • Faible encrassement de l’étanchéité du dôme. Désordres des équipements : • Défaut de dispositif étanche et adapté au passage des câbles au travers des ventilations. • Défaut de garde corps périphérique au-dessus de l’acrotère. • Défaut de crosse en sortie du trou d’homme. • Défaut d’échelle de descente du lanterneau. • 1 seule gargouille d’évacuation des eaux, dépourvue de platine et non étanche. • Défaut de paratonnerre en cuivre.

4.5. Désordres à l’extérieur de la cuve :

Désordres des supports : • 2 fissures circulaires au sommet de la jupe avec d’anciennes traces de calcite. Une fuite importante, à 7

heures, de l’ordre de 1 litre par minute. • 1 fissure circulaire de forte amplitude entre l’acrotère et la ceinture haute avec traces de fuite de la

couverture. • Défaut de goutte d’eau sous la ceinture haute. • Epaufrure en formation sur la ceinture basse : 1 ml à 2 heures et 2 ml à 6 heures 30. Désordres des revêtements : • Rupture des revêtements au droit des fissures.


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4.6. Désordres à l’extérieur de la tour :

Désordres des supports : • Epaufrure en formation sur la partie gauche de l’encadrement de la porte sur 2 ml. Désordres du revêtement : Bonne tenue du ravalement. Désordres des équipements : • Forte corrosion du châssis éclairant en acier et vitres cassées.

V / RESULTATS DES INVESTIGATIONS 5.1 LES BETONS ET ACIERS DE LA CUVE :

Les désordres liés à la fissuration de la jupe et aux fuites, sont classés 3 D1 : défauts qui indiquent un

début d’évolution. CONCLUSIONS : La durée de vie du revêtement actuel à un potentiel compris entre 5 et 10 ans, qu’il convient d’exploiter. Les infiltrations d’eau, via les ruptures naissantes du revêtement, provoqueront la généralisation du

cloquage du revêtement, puis sa rupture. Pour limiter les fuites extérieures et les infiltrations d’eau dans le réseau capillaire du béton, et dans

l’attente de la réfection générale, le niveau maximal devra être abaissé juste en dessous de la plus haute fissure circulaire.

Le nouveau revêtement d’étanchéité à mettre en œuvre à moyen terme, devra résister à une fissuration de 1 mm.

Il faudra prévoir un ragréage général des surfaces après le décapage du revêtement actuel très adhérent, et le remplacement des conduites intérieures et des gaines de traversée.

Le ravalement général sera à reprendre à moyen terme.

5.2 LES BETONS ET ACIERS DE LA COUPOLE : Les désordres liés à la fissuration du lanterneau et aux infiltrations, sont classés 3D1 : défauts qui

indiquent un début d’évolution. CONCLUSIONS : Les travaux sont à réaliser en 2 phases

1. La première intervention du type réparation comprendra la mise en place d’un cordon de mastic d’étanchéité dans l’angle compris entre la sous-face de la dalle et le fût du lanterneau, + la réalisation d’une étanchéité parfaite entre la gargouille et le revêtement d’étanchéité du chéneau + une reprise ponctuelle du revêtement en fond de chéneau. Ces désordres, rapidement repris, participeront à la pérennité des revêtements actuels.

2. La deuxième intervention sera réalisée à moyen terme, avec celle de la cuve et comprendra le traitement des fissures et la réfection complète de l’étanchéité de la couverture.

5.3 LES BETONS ET ACIERS DE LA TOUR : Les désordres liés à la carbonatation du béton sont classés 2C : Défauts dont l’évolution risque de se faire

anormalement.. CONCLUSIONS : La protection des bétons intérieurs sera à envisager à moyen terme. Le ravalement en

place pourra être renouvelé à moyen terme.

5.4 LES EQUIPEMENTS : La mise aux normes de sécurité des accès est urgente, notamment le palier au sommet de la cheminée,

voir le schéma en annexe, ainsi que le rehaussement des garde corps et la mise en place de crinoline. La ventilation doit être améliorée. Le remplacement des canalisations et des châssis, est à prévoir à moyen terme.


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VI / ANALYSE DES CAUSES, LES CONSEQUENCES ET LES FA CTEURS DE VIEILLISSEMENT

6.1. Les causes des dégradations : • La dégradation du revêtement d’étanchéité intérieur e, provient de la vaporisation des eaux d’infiltration

dans le béton. • La fissuration du lanterneau provient des effets thermiques. • La fissuration circulaire de la jupe , provient des reprises de bétonnage non traitées. • La fissuration verticale du sommet de la jupe provient de la poussée de la coupole non désolidarisée,

sous les effets thermiques. • La fissuration verticale de la jupe de la cuve provient du calcul en fissuration non préjudiciable. • La carbonatation des bétons : Le CO2 ou dioxyde de carbone, en solution dans l’eau, pénètre dans le

béton et réagit avec les constituants alcalins. Ces réactions conduisent à une diminution du PH du béton, ou dé passivation, et donc à une diminution de sa capacité à protéger naturellement les aciers. C’est le début de la corrosion qui, par expansion, finit par faire éclater les bétons. Sans revêtement de protection, celle-ci progresse de plusieurs millimètres tous les 10 ans en fonction de la porosité du béton.

6.2. Les conséquences du vieillissement du béton :

1. Diminution puis destruction de la liaison acier / béton, entraînant progressivement le glissement des aciers dans le béton, plus une diminution de la section des aciers, seuls à reprendre les efforts de traction.

2. Eclatement des bétons, diminuant ainsi sa capacité à reprendre les efforts de compression.

6.3. Les facteurs de vieillissement des revêtements d’étanchéité :

Les actions permanentes : • Les contre-pressions osmotiques et de vaporisation, provoquant le cloquage des revêtements. • L’augmentation de la fissuration par le vieillissement des liaisons béton / acier. • La formation d’un film biologique sur les parois mouillées à l’intérieur des cuves. • La présence d’eau de condensation agressives et l’utilisation de réactifs agressifs. • La formation de courant exerçant une érosion • Les équipements hydrauliques et d’exploitation présents dans les cuves. Les actions variables : • Les effets cycliques du gradient thermique sur la fissuration. • L’évolution de l’amplitude de la fissuration. • Les conséquences de la poussée des couvertures sur les parois, engendrées par les effets thermiques. • Les effets dynamiques des vidanges et remises en service rapides. • Les effets dus à l’entretien et l’utilisation de désinfectant désincrustant, ainsi que du matériel d’entretien, tel

que le jet haute pression. • La vibration des canalisations, engendrée par les pompes et coups de bélier.


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VII/ URGENCE DES TRAVAUX – RISQUES ENCOURUS - DECOMPOSITION EN LOTS 7.1. Urgence des travaux et risques encourus, table au récapitulatif : le niveau de gravité des désordres, par référence aux annales de l’ITBTP de 1996 « Pathologie et réparation des ouvrages en béton, de stockage et de transport des liquides » conduit aux urgences suivantes : Eléments du

réservoir Niveaux

de gravité Classes Définitions des classes Degré d’urgence et

travaux Risques encourus à

terme L’intérieur de la tour

2 C Défauts dont l’évolution risque de se faire anormalement.

Traitement et protection des bétons à moyen terme

Corrosion des aciers.

L’intérieur de la cuve

3 D1 Défauts qui indiquent un début d’évolution.

Abaissement du niveau à très court terme. Réfection de l’étanchéités à moyen terme

Fuites, infiltrations dans le réseau capillaire du béton et corrosion des cerces d’aciers.

Le dessous de la coupole


Calfatage des fissures à moyen terme.

Corrosion des aciers

Le dessus de la coupole


Reprise des points singuliers à très court terme. Réfection générale à moyen terme

Déstructuration de la coupole et de la ceinture haute à moyen terme.

L’extérieur de la cuve


Réfection du ravalement à moyen terme

Chute de bloc béton.

L’extérieur de la tour


Réfection du ravalement à moyen terme

Avancée de la carbonatation.

L’ouvrage ne présente pas de désordres structuraux majeurs, mais nécessite à très court terme : • Une mise aux normes de sécurité des accès. • Un abaissement du niveau maximal des eaux à l’aide des poires de niveau. • Une reprise de l’étanchéité de certains points singuliers de l’étanchéité de la couverture.

Il nécessitera à moyen terme une réfection générale. Les infiltrations d’eau dans le réseau capillaire du béton, conduisent inévitablement :

• A des désordres structuraux, en présence d’alcali réaction, ou de gel. • A la dé-passivation puis la corrosion des aciers. • Au relâchement des ancrages d’aciers, et donc à l’amplification de l’ouverture des fissures existantes. • Au cloquage et au décollement des revêtements de cuve.

7.2. Décomposition en lots : L’intervention, peut être réalisée en 3 opérations : 1. Mise en conformité des accès, à très court terme. 2. Reprise des défauts d’étanchéité de la couverture, à très court terme. 3. Réfection générale du château d’eau à moyen terme.

VIII / CONCLUSIONS, PRIORITES, TRAVAUX PROJETES E T OBJECTIFS 8.1. Conclusions et priorités : L’ouvrage nécessite à très court terme .

• La mise en conformité des accès , avec la réalisation de nouveaux équipements tels que présentés sur le schéma annexé et comprenant :

1. La sécurisation de la trappe du palier haut de la tour. 2. La pose d’une lisse au-dessus des garde corps existants sur 6 ml. 3. La pose de garde corps sur le premier palier ainsi que sur une portion des autres paliers, sur 6 ml. 4. La pose de plinthe sur les garde corps, soit 6 ml. 5. La pose de crinoline sur la première échelle et le rehaussement de 1m10 des crinolines, sur 4

paliers, soit 7 ml. 6. La pose d’une ligne de vie anti-chute dans la cheminée. 7. La réfection de l’étanchéité de la couverture du puits, et du chemin de câbles en caniveau. 8. La pose de point d’éclairage sous la cuve et au sommet de la cheminée.


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9. La pose d’une ventilation basse au rez de chaussée. 10. La sécurisation du palier du sommet de la cheminée, avec la pose de garde corps + 1 trappe de

sécurité. 11. Le remplacement de l’échelle de descente avec crinoline en inox A316L. 12. La pose d’un garde corps périphérique au-dessus de l’acrotère. 13. La pose d’une crosse en sortie du trou d’homme. 14. La pose d’une échelle de descente du lanterneau.

• La reprise des défauts d’étanchéité de la couverture , soit :

1. La mise en place d’un cordon de mastic d’étanchéité dans l’angle compris entre la sous-face de la dalle et le fût du lanterneau.

2. La réalisation d’une étanchéité parfaite entre la gargouille et le revêtement d’étanchéité du chéneau.

3. La reprise ponctuelle du revêtement en fond de chéneau. 8.2. Travaux projetés à moyen terme :

8.2.1. Dans la cuve : • Remplacement des canalisations. • Décapage et ragréage général des surfaces. • Calfatage des fissures et réalisation d’un nouveau revêtement d’étanchéité en résine époxy intégralement

armée sur toutes les surfaces mouillées, capable de reprendre une fissuration de 1 mm en tous sens. • Création d’un merlon en fond de la cuve pour faciliter son nettoyage. 8.2.2. En sous-face de la couverture : • Calfatage de toutes les fissures.

8.2.3. Sur le dessus de la couverture : • Délardement de l’étanchéité actuelle. • Création d’un accès technique spécifique pour la sécurité et les travaux. • Remplacement de la barbacane existante par 2 ou 3 barbacanes extérieures en inox Ø 80 mm et munies

de platines de réception des étanchéités. • Réalisation d’une étanchéité en élastomère de bitume armé et revêtu d’une feuille d’aluminium sur toutes

les surfaces, et comprenant en outre le renforcement des accès et du fond de chéneau + l’engravure des relevés.

• La pose d’une goutte d’eau sous la dalle du lanterneau. • Le remplacement des 5 grillages de ventilations de 20 x 10 par un grillage inox + des passages de câbles

étanches. • La pose d’un capot ventilé sur l’accès technique, sécurisé à l’aide de peignes et équipé d’une ventilation du

type chapeau. • La pose d’un paratonnerre en cuivre.

8.2.4. A l’extérieur de la cuve : • Décapage complet des surfaces. • Purge des épaufrures et bétons dégradés. • Calfatage de toutes les fissures. • Passivation des aciers corrodés et reconstitution des parements. • Réalisation d’un ravalement de la classe I3 à base de résine acryliques et copolymères en dispersion

aqueuse, et I4 sur les fissures de la jupe et du solin. • Pose d’une goutte d’eau sous la ceinture haute.

8.2.5. A l’extérieur de la tour : • Décapage des surfaces. • Purge des épaufrures, encadrements et bétons dégradés. • Passivation des aciers corrodés et reconstitution des parements. • Remplacement des châssis en acier et maçonnés, par des châssis en aluminium et polycarbonate alvéolé

et isolant.

8.2.6. A l’intérieur de la tour : • Décapage complet des surfaces et purge des épaufrures. • Passivation des aciers corrodés et reconstitution des bétons. • Application d’un inhibiteur de corrosion pénétrant sur toutes les surfaces du fût. • Application en 2 couches d’un liant hydraulique sur toutes les surfaces du fût.


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8.3. Objectifs des travaux projetés :

1. Mise aux normes de sécurité de tous les accès, notamment sur les paliers et au sommet de la cheminée.

2. Remplacement à terme, des revêtements vieillissants. 3. Pérenniser les structures devenues très vulnérables.

IX/ PRESENTATION ET MOTIVATION DES SOLUTIONS Les revêtements exposés aux variations de température : enduits, étanchéités et imperméabilisation, sont

tous sensibles aux eaux occluses dans leur support. Prévenir limiter ou stopper les infiltrations, permet de retarder les interventions lourdes de renforcement des

structures. Il en est de même pour les peintures de ravalement dont l’objectif est de limiter la pénétration du gaz

carbonique, responsable de la carbonatation du béton, et ensuite de la corrosion des aciers. Pour limiter les fuites extérieures et les infiltrations d’eau dans le réseau capillaire du béton, dans l’attente

de la réfection générale, le niveau maximal devra être abaissé juste en dessous de la plus haute fissure circulaire. Sur la couverture, la reprise rapide des désordres, participera à la pérennité de l’ensemble de la couverture. Le choix de la résine époxy en étanchéité de cuve, est motivé par un matériau :

• Exceptionnellement dur et adhérent. • Très résistant aux eaux agressives, aux produits d’entretien et à l’abrasion. Peu résistant à l’ozone. • Durable et facile d’entretien . • Il nécessite un traitement approprié et délicat des fissures. • Il nécessite également un savoir-faire et une main d’œuvre très qualifiée .

Ce type de revêtement est parfaitement adapté à ce réservoir, et peut s’appliquer suivant 2 méthodes : en adhérence ou en semi- indépendance.

La solution en semi-indépendance est déconseillée par le fait qu’elle entretient une activité biologique sur l’intrados.

La densité de la trame de l’armature et le type de traitement des fissures, sont fonction des performances recherchées et font l’objet d’un avis technique propre à chaque formulateur.

La dénomination à retenir pour la mise en concurrence des entreprises est : Revêtement d’étanchéité en résine époxydique, intégralement armé et adhérant, pouvant reprendre en permanence les efforts cycliques engendrés par une fissuration de 1 mm d’amplitude.

X / DUREE ET ESTIMATION DES TRAVAUX, RECOMMANDAT IONS ET SECURITE 10.1. Durée et estimation des travaux :

Les travaux nécessiteront la mise hors service de la cuve durant 9 semaines , ainsi que la dépose des équipements d’antennes durant toute la période de travaux.

Le coût des travaux est estimé à 127 000 €, frais de Maîtrise d’œuvre inclus .

10.2. Recommandations sur l’application des revêtem ents, ils nécessiteront : • Des surfaces de préparation conformes aux fiches techniques du fabriquant et ob ligatoirement

jointes à l’offre de prix. • Une atmosphère non condensante , pour l’application des résines époxy, et donc l’installation d’un

déshumidificateur et d’une ventilation de la cuve. • Un repérage précis des fissures. • Un traitement approprié et obligatoire de toutes le s fissures par calfatage .

10.3. Recommandations sur le traitement des aciers apparents corrodés. 10.3.1. Cas des aciers actifs ou d’un Ø supérieur à 6 mm :

Ces aciers doivent, quelque soit l’importance du phénomène, être systématiquement traités de la façon suivante :

• Repiquage des aciers et bétons dégradés étendu 20 cm au-delà de la zone de corrosion, et 2 cm derrière les aciers.

• Brossage, ponçage ou criblage jusqu’à élimination de toutes les parties non adhérentes de la rouille.

• Passivation des aciers à l’aide d’un inhibiteur de corrosion . • Application d’une couche d’accrochage sur les bétons. • Reconstitution des bétons à l’aide d’un mortier adapté à l’épaisseur à traiter, et sans retrait .


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10.3.2. Cas des aciers passifs de liaison ou d’un Ø inférieur à 6 mm : Ces aciers peu actifs, peuvent économiquement être traités plus simplement.

• Repiquage des aciers et bétons dégradés, étendu aux particules non adhérentes . • Brossage jusqu’à élimination de toutes les parties détachables de la rouille et du béton. • Passivation des aciers à l’aide d’un inhibiteur de corrosion pénétrant . • Application d’une couche d’accrochage en résine époxy sur les bétons. • Reconstitution des bétons à l’aide d’un mortier adapté à l’épaisseur à traiter, et sans retrait .

Ce traitement ralentit le processus engagé sans le stopper définitivement. Néanmoins, soigneusement

réalisé, il reste efficace plus d’une dizaine d’années.

10.4. La sécurité : La sécurité des travailleurs, sera conforme aux normes en vigueur, avec en particulier pour ce chantier :

• Le port de casque et de gants, obligatoire. • La ventilation de la cuve. • La pose de garde corps sur les échafaudages intérieurs. Il sera donc nécessaire d’établir un calendrier prévisionnel des points d’arrêt obligatoires durant la

réalisation des travaux, à savoir : • Après les travaux de décapage des surfaces, pour définir les travaux préparatoires. • A la fin des préparations de surface : ragréages et traitements des fissures. • Après l’application des revêtements définitifs. • A la fin du chantier, avant le départ de l’équipe. Soit un minimum de 10 points d’arrêt : 3 dans la cuve, 3 sur la dalle de couverture, 3 sur la tour + 1 général

en fin de chantier. Ces points d’arrêt feront l’objet de réunions de chantier avec constats contradictoires ou procès verbal de

réunion. Un contrôle de l’étanchéité de la cuve au peigne électrique avant la remise en service peut permettre de corriger les imperfections liées à la saturation de l’armature, et éviter les zones, cloquées ou poreuses.

XI/ ENTRETIEN DE L’OUVRAGE

La vidange et le nettoyage annuel sont obligatoires, ils comprennent : • Un nettoyage avec une solution neutralisée . • Une désinfection de la cuve. • Un rinçage en douceur : pas de jet haute pression à moins de 50 cm du revê tement . Des précautions rigoureuses seront prises par l’exploitant pour éviter toute détérioration par

poinçonnement, percussions ou chutes d’objets lourds. Le service d’entretien profitera de cette vidange annuelle pour effectuer une inspection complète de

l’intérieur de la cuve, à la recherche d’éventuelle s ruptures de revêtement. Cette inspection aura pour but de vérifier le bon comportement des étanchéités et d’intervenir avant que

d’éventuels désordres ne nécessitent des interventions lourdes. Elle portera sur : • L’observation des dépôts en fond de cuve, juste après sa vidange. • L’observation et la comparaison des revêtements d’étanchéité intérieurs et extérieurs par rapport aux

échantillons témoins réalisés par l’entreprise à l’occasion du chantier et laissés sur place. • La vérification de l’état et du fonctionnement des installations, état des ventilations. • La recherche de fuites éventuelles en sous-face : étanchéité des traversées de canalisation, étanchéité

de la coupole. • L’étanchéité du dessus de la coupole, doit faire l’objet d’une attention particulière; ses fuites peuvent

endommager l’étanchéité intérieure de la cuve.

Un tel rapport dont je joins un modèle en annexe, c onforté de quelques photos, peut s’avérer utile pour la pérennité de l’ouvrage et dans le cas d’un éventuel recours au titre de la garantie.


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ANNEXE I

FICHES DE RESULTATS DES ESSAIS SONDAGES ET INVESTIGATIONS

EXPOSE DES DESORDRES

1. L’INTERIEUR DE LA TOUR, voir planche photo n° 1 2. L’INTERIEUR DE LA CUVE, voir planche photo n° 2 3. LE DESSOUS DE LA COUPOLE DE COUVERTURE, voir pla nche n° 3 4. LE DESSUS DE LA COUPOLE DE COUVERTURE, voir plan che n° 3 5. L’EXTERIEUR DE LA CUVE, voir planche n° 4 6. L’EXTERIEUR DE LA TOUR, voir planche n° 4

Les descriptions sont présentées dans le système de repérage suivant :

• L’altitude en mètre avec pour zéro, le niveau du palier d’entrée. • La position en plan est définie en heures à l’aide d’une montre dont l’axe est confondu avec celui de

l’ouvrage, et le zéro ou douze heures étant orienté vers l’axe de la porte d’entrée.

LES ESSAIS - METHODOLOGIE

LES ACIERS : Couverture des aciers et carbonatation des bétons. 1. Localisation du secteur accessible le plus défavorable. 2. Repérage des aciers et recherches statistiques à l’aide d’un détecteur d’acier, sur une surface moyenne de 2

m2 de la valeur moyenne de recouvrement des aciers, du plus faible et du plus fort recouvrement, ainsi que de l’écart type des valeurs sur une base minimum de 50 mesures.

3. Rapprochement de la couverture des aciers et de la profondeur de carbonatation du béton, mesurée à l’aide de phénol phtaléine sur une coupe fraîche du béton. Celle-ci se teinte de rose violacé sur un béton sain, et reste incolore en présence de béton carbonaté et donc non protecteur.

LES BETONS : 1 – Mesures slérométriques

1. Choix d’un support homogène. 2. Ponçage des surfaces. 3. Réalisation de 12 mesures, distantes de 5 cm, par essais. 4. Calcul de la moyenne sur 10 valeurs. 5. Rapprochement de cette moyenne, à la courbe du

constructeur.

2 - Auscultation dynamique. Méthodologie : 1. Polissage des surfaces de contact. 2. Mesure de l’épaisseur des parois. 3. Introduction de la moyenne des valeurs scléromètriques. 4. Mesures directes de la vitesse du son dans la paroi. 5. Détermination des valeurs des résistances à la compression.


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CLASSEMENT DES DESORDRES Les désordres sont classés comme suit, par référence aux annales de l’ITBTP de 1996 :

Niveaux Classes Définitions 1

Peu ou pas de désordres visibles. Rien à signaler en particulier, suivi et entretien décennal normal de l’ouvrage.

A

B

Ouvrage en bon état, neuf ou ancien, sans défaut. Défauts existants dès la naissance de l’ouvrage et sans conséquences autres qu’esthétiques.

2 Quelques défauts, ouvrage à surveiller.

C Défauts dont l’évolution risque de se faire anormalement.

3 Défauts spécifiques de gravité variable. Demande un suivi des investigations

D Défauts révélateurs d’une évolution de la dégradation d’un ouvrage

E

D1 : défauts qui indiquent un début d’évolution. D2 : défauts qui indiquent une évolution avancée des pièces ou ouvrages qui ne sont pas en contact avec des liquides. D3 : défauts qui indiquent une évolution avancée des pièces ou ouvrages en contact avec des liquides. Défauts qui traduisent de façon très nette, une modification du comportement de la structure, et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage.

4 L’ouvrage ne peut assurer sa fonction en toute fiabilité. Le risque de ruine est important. Il faut envisager éventuellement des solutions confortatives de première urgence et ou, la démolition de l’ouvrage.

F Défauts indiquant la proximité d’un état limite et nécessitant soit une restriction d’utilisation, soit la mise hors service de l’ouvrage.

Les échéances de travaux, sont indiquées comme ci-dessous : Très court terme : dès que possible. Court terme : avant 5 ans Moyen terme : avant 10 ans Long terme : 20 ans Très long terme : 30 ans


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1 – L’INTERIEUR DE LA TOUR, voir photos de la planc he n° 1

Nature du support : La tour de 20 m, est constituée de :

• Un fût cylindrique de Ø 4 m, d’épaisseur variable de 8 à 15 cm en béton armé coffré et coulé par hauteurs de 1 m.

• 1 palier plein sous la cuve. • 4 paliers intermédiaires.

Désordres des supports :

• 2 ml d’acier apparent et corrodé en sous face d’une poutre du palier haut.

Nature du revêtement : • Béton brut de décoffrage partiellement ragréé à chaque reprise de bétonnage.

Nature des équipements :

• Equipement hydraulique en fonte Ø 100 mm. • Des échelles munies de crinolines en acier peint. • Des garde corps de 0.9 m de haut, en acier peint. • 1 trappe constituée de 2 dalles en béton de 50 x 100 + 2 tôles corrodée sur le palier haut. • Echelles de paliers et de cheminée en acier peint. • 1 châssis éclairant de 103 x 153 en acier + verre simple au rez de chaussée. • 2 châssis ouvrant de 70 x 70 en aluminium + polycarbonate et moustiquaire inox. • 5 châssis en pavés de verre simple de 0.47 x 0.47. • 1 porte d’entrée de 1m50 x 2m40 à 2 vantaux, en aluminium anodisé double peau. • 1 trappe de ventilation basse bouchée. • 1 pompe de chloration à la javel. • 1 robinet de puisage. • 1 branchement EDF + 1 armoire de commande. • 1 puits de production au centre du réservoir + 1 pompe immergée + 1 pompe de surface. • 1 indicateur de niveau. • 1 point d’éclairage au rez de chaussée. • 1 ventilation basse de 40 x 40 à 6 heures, obturée par une tôle d’acier.

Désordres des équipements :

• 1 trappe non sécurisée et tôles corrodée sur le palier haut. • Hauteur insuffisante des garde corps existants : 0.90m contre 1.10m, sur 6 ml. • Défaut de garde corps sur le premier palier ainsi que sur une portion des autres paliers, sur 6 ml. • Défaut de plinthe sur les garde corps, soit 6 ml. • Défaut de crinoline sur la première échelle et défaut de rehaussement de 1m10 des crinolines, sur 4

paliers, soit 7 ml. • Défaut de ligne de vie anti-chute dans la cheminée. • Forte corrosion du châssis éclairant en acier et vitres cassées. • Pavés de verre fêlés mais non percés. • Défaut de destructeur d’insectes au sommet de la tour. • Défaut d’étanchéité de la couverture du puits, et infiltration possible à partir du chemin de câbles en

caniveau. • Défaut de point d’éclairage sous la cuve et de ventilation basse en pied de la tour. • Défaut de ventilation basse.


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LES ESSAIS A L’INTERIEUR DE LA TOUR : LES ACIERS : 1 nappe d’acier Ø 10 mm à maille de 20 x 18. Couverture des aciers et carbonatation des bétons :

Localisation Profondeur de carbonatation Recouvrem ents des aciers mini/maxi en mm Nombre d’essais-Moyenne-Mini-Maxi-Ecart type :

Fût – 9 heures – 1m50 17 - 25 50 valeurs – 36 mm – 29 mm - mm - 4.8 mm

LES BETONS : Béton de graviers et sables de roche sédimentaires, d’origine alluvionnaire et ciment à dominante clinker.

Localisation : Mesures sclérométriques Indice moye n Indice Corrigé Fût : 11heures – 1m75 sur béton homogène

38, 39, 41, 38, 34, 39, 37, 40, 44, 41, 42, 41

39.6

33 Mpa

Localisation Indice sclérométrique

Epaisseur en mètre

Temps en ms

Vitesse du son en Km/s

Résistance

6h / 0.50m 33 Mpa 0.082 0.095 0.101

18.8 22.1 23.2

4350 4320 4360

30.0 Mpa 29.1 Mpa 30.2 Mpa

CONCLUSIONS :

Structure : La carbonatation du béton n’atteint que les aciers mal calés et peu nombreux. Ces désordres sont classés 2C : Défauts dont l’évolution risque de se faire anormalement.. La protection des bétons intérieurs sera à envisager à moyen terme. Equipements : La mise aux normes de sécurité des accès est urgente.


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2 – L’INTERIEUR DE LA CUVE, voir photos de la planc he n° 2 Nature du support : jupe en béton armé enduit, de forme cylindro-tronconique de diamètre intérieur : 6.10. Désordres du support :

• 2 fissures périphériques dans la moitié supérieure de la jupe. • 2 fissures verticales à 0 h et à 6 heures. • 6 fissures verticales au sommet de la jupe, entre 3 et 6 heures, et situées au-dessus de la plus haute

fissure périphérique.

Nature du revêtement : • Revêtement d’étanchéité en époxy armé à 120 grs/m2, appliqué en 1986 sur la jupe, le radier et le porte à

faux. • Revêtement d’imperméabilisation non armé sur la cheminée. • Reprise du revêtement en 1999, comprenant le traitement des fissures de la jupe à l’aide de bande en

HYPALON. Désordres du revêtement :

• Début de cloquage du revêtement sur la jupe : formation d’une centaine de cloques de Ø 1 à 10 cm. • Début de farinage du revêtement. • Défaut de calfatage des fissures avant l’application de l’étanchéité. • Défaut de désolidarisation de la bande HYPALON au droit de la fissure. • Défaut de percement latéral de la bande HYPALON, améliorant l’efficacité du collage. • Revêtement rompu au droit des 6 fissures verticales du sommet de la jupe. • Fuite de l’ouvrage via ces fissures verticales drainées par la fissure horizontale sous-jacente, +

vraisemblablement par un décollement d’une lèvre de bande HYPALON. Nature des équipements :

• 3 gaines de traversées en fonte à emboîtement avec joint en plomb. • Equipement hydraulique en fonte. • 1 crépine en cuivre sur la distribution. • Suspentes et boulonnerie en acier. • Une échelle de descente en acier.

Désordres des équipements :

• Défaut de merlon facilitant les nettoyages, même sur une vidange bien située au point bas • Très forte corrosion de la boulonnerie et de l’échelle en acier. • Défaut de crinoline sur l’échelle de descente.

CONCLUSIONS : Structure : Les désordres constatés, sont classés 3 D1 : défauts qui indiquent un début d’évolution. La concentration de la fissuration au sommet de la jupe, indique des contraintes engendrées par la

poussée de la coupole de couverture. L’effort normal provoquant la fissuration verticale, et le moment provoquant la fissuration circulaire.

Revêtement : La durée de vie du revêtement actuel sera inférieure à 10 ans. Les infiltrations d’eau, via les ruptures naissantes du revêtement, provoqueront rapidement la

généralisation du cloquage du revêtement, puis sa rupture. Pour limiter les fuites extérieures et les infiltrations d’eau dans le réseau capillaire du béton, dans l’attente

de la réfection générale, le niveau maximal devra être abaissé juste en dessous de la plus haute fissure circulaire. Le nouveau revêtement d’étanchéité à mettre en œuvre à moyen terme, devra résister à une fissuration de

1 mm. Il faudra prévoir un ragréage général des surfaces après le décapage du revêtement actuel, et le

remplacement des conduites intérieures et des gaines de traversée.


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3 – LE DESSOUS DE LA COUVERTURE – voir photos de la planche 3

Nature du support : Calotte sphérique en béton armé + 1 lanterneau. Désordres du support :

• Fissuration circulaire entre le lanterneau et le dôme. • Infiltration d’eau et corrosion latente des aciers au droit de la fissuration

Nature du revêtement de la sous-face : Une couche de primaire époxy. Nature des équipements :

• 1 échelle de lanterneau en acier peint. • 5 ventilations hautes de 20 x 10 avec grillage plastique au niveau du lanterneau.

Désordres des équipements : • Palier du sommet de la cheminée de 60 x 120, étroit et dépourvu de garde corps et de trappe de sécurité. • Défaut d’accès technique spécifique, réservé au passage du matériel de secours et d’entretien. • Ventilations insuffisantes, non étanches aux insectes, notamment au droit d’un passage de câble inadapté. • Défaut de ventilation basse du dôme. • Défaut de ligne de vie anti-chute dans la cheminée. • Défaut de point d’éclairage au sommet de la cheminée.

CONCLUSIONS :

Structure : Les désordres liés à la fissuration du lanterneau et aux infiltrations, sont classés 3D1 : défauts qui indiquent un début d’évolution.

La prochaine intervention sera réalisée à moyen terme, avec celle de la cuve et comprendra le calfatage des fissures.

Equipements : L’urgence consiste à sécuriser le palier, voir le schéma en annexe. Les anciennes ventilations en céramique seront déposées et remplacées par un grillage inox collé sur la

face interne du lanterneau. Les câbles passeront dans des gaines étanches.

4 – LE DESSUS DE LA COUVERTURE – voir photos de la planche 3 Nature du support : Calotte sphérique en béton armé + 1 lanterneau + 1 acrotère. Désordres du support :

• Défaut de goutte d’eau sous la dalle du lanterneau. • Forte fissuration entre l’acrotère et la ceinture haute.

Nature du revêtement d’étanchéité : • Elastomère de bitume armé et pailleté sur le dôme. • Elastomère de bitume armé et protégé par une feuille d’aluminium sur la dalle du lanterneau, le chéneau et

l’acrotère. Désordres des revêtements :

• Défaut d’engravure du relevé d’étanchéité contre le lanterneau. • Dégradation ponctuelle du revêtement en fond de chéneau. • Faible encrassement de l’étanchéité du dôme.

Nature des équipements : • 5 ventilations hautes de 20 x 10 avec persiennes en aluminium à conserver. • 1 capot articulé de 75 x 80 en tôle d’aluminium étanche et bien conçu. • 1 évacuation des eaux pluviales en PVC Ø 40 mm. • 4 antennes bien fixées à l’extérieur de l’acrotère.

Désordres des équipements : • Défaut de dispositif étanche et adapté au passage des câbles au travers des ventilations. • Défaut de garde corps périphérique au-dessus de l’acrotère. • Défaut de crosse en sortie du trou d’homme. • Défaut d’échelle de descente du lanterneau. • 1 seule gargouille d’évacuation des eaux, dépourvue de platine et non étanche. • Défaut de paratonnerre en cuivre.

CONCLUSIONS : Les désordres liés au défaut d’engravure des relevés et d’étanchéité de la gargouille, sont classés 2C :

Défauts dont l’évolution risque de se faire anormalement. Ces désordres, rapidement repris à très court terme, participeront à la pérennité de l’ensemble de la

couverture.


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5 – L’EXTERIEUR DE LA CUVE, voir photos de la planc he n° 4

Nature du support : Cuve cylindro-tronconique en béton armé dont l’isothermie fut démolie en 1986. Désordres des supports :

• 2 fissures circulaires au sommet de la jupe avec d’anciennes traces de calcite. Une fuite importante, à 7 heures, de l’ordre de 1 litre par minute.

• 1 fissure circulaire de forte amplitude entre l’acrotère et la ceinture haute avec traces de fuite de la couverture.

• Défaut de goutte d’eau sous la ceinture haute. • Epaufrure en formation sur la ceinture basse : 1 ml à 2 heures et 2 ml à 6 heures 30.

Nature des revêtements : • Enduit projeté au mortier de ciment de 1 à 2 cm d’épaisseur sur la jupe. • Enduit taloché au mortier de ciment de 1 cm d’épaisseur sur l’acrotère et les ceintures. • Enduit taloché + mouchetis sur le porte à faux. • Ravalement du type I2 sur toutes les surfaces.

Désordres des revêtements : • Rupture des revêtements au droit des fissures.

CONCLUSIONS :

Les désordres liés à la fissuration de la jupe et aux fuites, sont classés 3 D1 : défauts qui indiquent un début d’évolution. Le niveau du trop plein doit rapidement être abaissé sous le niveau de fuite.

Le ravalement général sera à reprendre à moyen terme.

6 – L’EXTERIEUR DE LA TOUR, voir photos de la planc he n° 4

Nature du support : La tour de 20 m, est constituée d’un fût comprenant 12 faces planes de 1.12 m de coté et de 8 à 15 cm d’épaisseur en béton armé coffré et coulé par hauteurs de 1 m. Désordres des supports :

• Epaufrure en formation sur la partie gauche de l’encadrement de la porte sur 2 ml. Nature des revêtements :

• Ravalement du type I2 sur toutes les surfaces du fût brut de décoffrage. Désordres du revêtement : Bonne tenue du ravalement. Nature des équipements :

• 1 châssis éclairant de 103 x 153 en acier + verre simple + protection grillagée en alu, au rez de chaussée. • 2 châssis ouvrant de 70 x 70 en aluminium + polycarbonate et moustiquaire inox. • 5 châssis en pavés de verre simple de 0.47 x 0.47. • 1 porte d’entrée de 1m50 x 2m40 à 2 vantaux, en aluminium anodisé double peau.

Désordres des équipements : • Forte corrosion du châssis éclairant en acier et vitres cassées. • Pavés de verre fêlés mais non percés.

LES ESSAIS A L’EXTERIEUR DE LA TOUR : LES ACIERS : 1 nappe. Couverture des aciers et carbonatation des bétons :

Localisation Profondeur de carbonatation Recouvrem ents des aciers Fût mini/maxi en mm Nombre d’essais-Moyenne-Mini-Maxi-Ecart type :

10h – 1m50 28 - 23 50 valeurs – 52 mm – 41 mm - 68 mm - 5.6 mm

LES BETONS : Localisation : Mesures sclérométriques Indice moye n Indice Corrigé

Fût : 11heures – 1m sur béton homogène

35, 39, 45, 41, 42, 43, 49, 45, 34, 29, 42, 42

40.8

35 Mpa

CONCLUSIONS :

Structure : La profondeur de carbonatation du béton n’atteint pas les plus proches aciers. Les désordres liés à la dégradation de l’encadrement de la porte, sont classés 2C : Défauts dont l’évolution

risque de se faire anormalement. Revêtement : Le ravalement en place pourra être renouvelé à moyen terme.


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ANNEXE II

MODELE DE FICHE ANNUELLE D’ENTRETIEN

Désignation du Maître d’ouvrage : Adresse du Maître d’ouvrage : Désignation de l’exploitant : Adresse de l’exploitant : Nom du responsable des opérations de suivi et d’entretien : Désignation de l’ouvrage : Adresse de l’ouvrage Date de la précédente visite : Date de la présente visite :

DESCRIPTION DES OPERATIONS REALISEES AU COURS DE L’ ANNEE

� Installation : � Remplacement: � Réparation :

OPERATIONS DU PRESENT CONTRÔLE

1- Visite de la cuve :

Descriptions OUI NON Nettoyage, nature du matériel et description du processus : lance BP ou HP Nature et nom des produits utilisés Dépôts en fond de cuve Nature du dépôt : couleur, épaisseur... Présence de salissure sur les parois Cloquage, écaillage ou rupture du revêtement Traces de rouille Eclats de béton Photos des désordres constatés Autres observations :

2- Visite du dessus de la coupole :

Descriptions OUI NON Présence de dépôts en fond du chéneau Présence d’eau en fond du chéneau Bouchage des gargouilles Décollement du revêtement Etat des capots Etat des grillages de ventilation Photos des désordres constatés Autres observations :

3- Etat du ravalement extérieur :

Descriptions OUI NON Traces de fuite Aciers apparents Décollement d’enduit ou de béton Décollement de la peinture Etat des châssis Photos des désordres constatés Autres observations :


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ANNEXE III

PLANCHES PHOTOS DE L’OUVRAGE

L’INTERIEUR DE LA TOUR Planche n° 1 L’INTERIEUR DE LA CUVE Planche n° 2 LA COUVERTURE Planche n° 3 L’EXTERIEUR DU RESERVOIR Planche n° 4


20



21



22



23



24



25


DETAIL ESTIMATIF DES TRAVAUX

N° ART INTITULE UNITE QUANT PRIX UNIT TOTAUX 1000 REFECTION INTERIEURE DE CUVE

1110 Installation d'un échafaudage intérieur forfait 1 4 800 4 800 €

1211 Décapage à ultra haute pression, 2000 bars, et évacuation des gravats m2 100 30 3 000 €

1220 Surfaçage par ponçage et ou à l'enduit hydraulique m2 100 35 3 500 €

1290 Création d'un merlon en fond de cuve forfait 1 250 250 €

1510 Traitement des fissures de faible souffle par calfatage ml 50 15 750 €

1520 Traitement des fissures de souffle important par calfatage armé ml 50 20 1 000 €

1645 Revêtement d'étanchéité à base de résine époxy armée à 450grs de fibres renforcées m2 100 100 10 000 €

1800 Contrôle de porosité du revêtement au peigne électrique de 5 à 30 KV forfait 1 2000 2 000 €

Sous total 25 300 €

2000 REFECTION EXTERIEURE DE LA CUVE

2120 Installation d'un échafaudage extérieur par nacelle suspendue forfait 1 3 800 3 800 €

2210 Décapage des parois au jet HP traitement anticryptogamique et évacuation des gravats m2 120 15 1 800 €

2320 Sondage, décapage passivation des aciers corrodés et reconstitution de la ceinture ml 3 150 450 €

2710 Ouverture et calfatage de la fissure entre l'acrotère et la ceinture ml 21 50 1 050 €

2810 Réalisation d'un revêtement de base acrylique et type I3 en 3 couches m2 120 25 3 000 €

2815 PV pour revêtement I4 sur 15 cm de large et sur les fissures ml 50 100 5 000 €


3000 TRAVAUX ET ETANCHEITE DE COUVERTURE

3110 Décapage des parois au jet haute pression et évacuation des gravats m2 55 15 825 €

3120 Délardage et évacuation de l'étanchéité existante m2 55 35 1 925 €

3130 Traitement des fissures: ouverture, fond de joint et calfatage ml 50 25 1 250 €

3410 Découpe d'une ouverture technique de 140 x 80 y,c l'évacuation des gravats U 1 1 500 1 500 €

3460 Fourniture et pose de barbacanes neuves en inox 80 mm avec platines incorporées U 3 250 750 €

3510 Etanchéité armée, bitumineuse, réfléchissante et posée à chaud sur primaire m2 55 60 3 300 €

3515 Pose d'une couche de renforcement anti-dérapante sur les accès m2 20 50 1 000 €


4000 REFECTION EXTERIEURE DE LA TOUR

4210 Décapage des parois au jet HP traitement anticryptogamique et évacuation des gravats m2 265 15 3 975 €

4320 Sondage, décapage passivation des aciers corrodés et reconstitution de l'encadrement ml 2 150 300 €

4810 Réalisation d'un revêtement de base acrylique et type I3 en 3 couches m2 265 25 6 625 €


5000 TRAVAUX DE SERRURERIE ET VITRERIE

5010 F & P de ventilations étanches en inox avec grillage inox: Dim 20 x 10 U 5 250 1 250 €

5115 F & P de châssis fixe en aluminium anodisé et polycarbonate alvéolé: 103 x 153 U 1 1 300 1 300 €

5150 F & P d'une rehausse en tôle d'aluminium soudée: Dim 140 x 80 U 1 850 850 €

5155 F & P d'un capot et peignes de sécurité en aluminium sur l'accès technique U 1 1 200 1 200 €

5160 Plus value pour ventilation étanche, incorporée au capot de l'accès technique U 1 650 650 €

5240 F&P d'échelle en tube inox soudé, scellée en haut et platine néoprène à la base ml 4,5 400 1 800 €

5245 F&P d'une échelle de descente du lanterneau en aluminium soudé, et platine néoprène à la base ml 1 400 400 €

5230 F & P de crinoline en acier galvanisé ml 7 220 1 540 €

5235 F&P de ligne de vie en inox dans la cheminée ml 8 160 1 280 €

5250 F&P de crinoline en inox ml 3,5 400 1 400 €

5264 F & P de garde corps sur l'acrotère avec lisse, sous lisse en acier galvanisé ml 6 140 840 €

5265 F & P de garde corps sur l'acrotère avec lisse, sous lisse en aluminium soudé ml 21 160 3 360 €

5265 F & P de garde corps en inox avec lisse, sous lisse et plinthe ml 6 400 2 400 €

5270 F & P de plinthe en tôle d'aluminium sur garde corps de trémie et passerelle ml 6 20 120 €

5310 F & P d'une ventilation basse de la tour de 40 x 40 forfait 1 350 350 €

5410 F & P d'une crosse en alu ou acier galvanisé hauteur 1m U 1 430 430 €

5420 Rehaussement des garde corps existants ml 6 125 750 €

5430 F & P d'une trappe de sécurité articulée au sommet de la cheminée U 1 1 200 1 200 €

5435 F & P de trappe sécurisée sur palier avec garde corps et portillon en acier galvanisé U 1 1 900 1 200 €

5440 F & P d'un dispositif complet anti-foudre de l'ouvrage U 1 3 500 3 500 €

5450 F & P de goutte d'eau en tôle d'aluminium spittée ml 50 50 2 500 €

5470 Décapage et mise en peinture de l'échelle de cheminée U 1 200 200 €



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5500 REFECTION INTERIEURE DE LA TOUR

5510 Installation d'un échafaudage intérieur forfait 1 5 530 5 530 €

5520 Décapage des bétons à 300 bars, ragréage des surfaces et évacuation des gravats m2 265 10 2 650 €

5705 Sondage, décapage et passivation des aciers corrodés ml 2 50 100 €

5710 Revêtement des bétons en 2 couches à l'aide d'un liant hydraulique m2 265 30 7 950 €

16 230 €

6000 TRAVAUX DIVERS

6010 Installation et repli du chantier, nettoyage et remise en état des lieux forfait 1 6 500 6 500 €

6030 Fourniture de l'eau et de l'électricité nécessaires aux travaux forfait 1 1 000 1 000 €


7000 TRAVAUX A PREVOIR PAR LE MAITRE D'OUVRAGE

7010 Alimentation provisoire pendant les travaux : non chiffrée forfait 1 0 - €

7013 Dépose des canalisations, repose de conduite inox 100 mm y.c les fixations ml 12 700 8 400 €

7305 F&P de crépine en inox A316L diamètre 150 mm U 2 300 600 €

7404 F&P de vanne à opercule diamètre 100 mm U 1 400 400 €

7203 F&P de gaine inox à brides diamètre 100 mm U 4 700 2 800 €


MONTANT TOTAL HORS TAXES DES TRAVAUX 127 000 €


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syndicat des eaux des 3 rivieres rapport d'etude ... · diagnostic du réservoir de le mee 1...

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