Édito

E-business, quels changements pour ma PME ?Selon l’enquête 2006 de l’Agence wallonne des Télé-communications concernant les usages TIC des citoyens en Région wallonne, plus de 55% des wallons se connectent sur le réseau Internet, au travail ou à leur domicile, au moins une fois par semaine. Internet est devenu en quelques années l’outil marketing et de communication incontournable des entreprises. L’e-business a permis aux entreprises de développer de nouvelles relations avec leurs partenaires et de renfor-cer leur position sur le marché.

En Wallonie, qu’ils soient chefs d’entreprises ou particuliers, les internautes se connectent prin-cipalement à Internet dans le but d’accéder à leur courrier électro-nique, à la Banque en ligne, aux messageries instantanées, afi n de rechercher de l’information, mais également afi n d’acheter et de vendre des produits ou simple-ment de partager des informa-tions sécurisées avec des tiers via l’e-business. L’e-business prend de ce fait, chaque jour davantage d’importance dans les relations entre entreprises et fait partie intégrante de leur croissance.

Qu’est-ce que

l’e-business ?

On appelle e-business l’espace virtuel se trouvant sur le réseau Internet et contenant diverses sortes d’informations et d’appli-cations informatiques.

L’e-business permet à une entreprise :

• la vente en ligne de produits ou de services destinés aux

consommateurs (B to C)ou à toute autre entité économique (B to B)

• l’échange d’informations d’applications informatiques, par le biais de techniques sécurisées

Quels

changements

pour ma PME ?

Intégrer ces nouvelles technolo-gies dans son business démon-tre la volonté de l’entreprise de se moderniser et de vivre avec son temps. L’e-business compte de nombreux avantages autant pour les entreprises que pour les clients, il facilite les transactions à distance en réduisant le temps entre celles-ci. Echanger de l’in-formation facilement via Internet, vendre des produits à distance sans se déplacer, proposer le paie-ment en ligne, le tout de manière sécurisée, transforme considéra-blement la vie d’une entreprise. L’e-business permet une réor-ganisation totale du fonctionne-

Serge GILLETChef du service TIC d’IgretecAv. Georges Lemaître, 216041 Gosselies

Cette brochure a été réalisée avec

le soutien de la Région wallonne,

ETI et de l’Union européenne

E-business, quelschangementspour ma PME ? ..................1-2

Région wallonne : des aidesfi nancières pour les sitesinternet d’e-business ......2-3

Besoin d’aide pour rédigeret introduire votre dossiere-business auprès des servicesde la Région wallonne ? ....... 3

E-commerceet paiement sécurisé ........... 4

Bonnes pratiquesdes catalogues en ligne ..5-7

Fiche technique : Implicationde la direction et désignationdu chef de projet ................... 8

DANS CE NUMÉRO

Meilleurs

vœux

numéro 4 • Janvier 2008

Support

IGRETEC Service TIC • Av. Georges Lemaître, 21 • 6041 Charleroi • 071 348 423 • info@ebusiness.igretec.be • http://ebusiness.igretec.be

L’actualité des technologies de l’information et de la communication

Édito (suite)

Dans un monde de plus en plus concur-rentiel, leur utilisation intelligente per-met de gérer avec une effi cacité accrue les activités économiques.

La Région wallonne aide les PME à utili-ser les TIC grâce à des incitants pour

• la création d’un site d’e-business

• le recours à un consultant agréé en gestion de projets e-business

• Prime pour la création d’un site d’e-business

La Région wallonne peut accorder une prime aux PME qui se lancent dans un projet e-business. Cette prime couvre au maximum 50 % des coûts de réalisation du projet et ne peut dépasser 15.000 €.

Par projet e-business on entend « l’espace virtuel qui se trouve sur le réseau Inter-net, qui contient diverses sortes d’infor-mations ou d’applications informatiques et qui permet la vente de produits ou de services à un consommateur, à une autre entité économique, ou le partage d’infor-

mations ou d’applications informatiques avec une autre entité économique ».

Le projet e-business ne doit donc pas nécessairement permettre la vente de produits ou de services à un client. Il peut être destiné à des échanges d’informations avec des particuliers, ou avec d’autres entreprises, à des fi ns économiques.

Il est aussi possible d’obtenir cette aide pour le développement d’un site qui existe déjà mais doit évoluer vers plus d’interac-tivité : la modifi cation d’un site web vitrine en un site transactionnel par exemple.

• Prime destinée aux entreprises qui ont recours aux services d’un consultant en e-business

La Région wallonne peut prendre en charge 80 % du coût d’un consultant TIC et e-business (dénommé RENTIC), pendant un an au maximum, dans une PME. Les honoraires ne peuvent dépas-ser 5.000 € par mois. Le RENTIC joue le rôle de chef de projet et aide l’entreprise à intégrer l’e-business dans son fonction-

Région wallonne :des aides fi nancières pourles sites internet d’e-business

E-business, quels changements pour ma PME ?

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) infl uencent dorénavant la vie de toutes les entreprises : marke-ting, vente, gestion des stocks, facturation … aucune activité n’échappe aux bouleversements qu’elles génèrent.

ment de l’entreprise et apporte une série d’avantages comme notamment :

• Automatisation de certaines tâches, limitant les étapes d’intervention humaine ;

• Concentration des employés sur d’autres tâches plus importantes, comme le travail commercial, la facturation, la gérance des stocks, etc.

Quant aux clients, l’e-business leur per-met de :

• gagner du temps lors du passage des commandes en ligne, et de le faire où et quand ils le désirent

Comment créer

un site e-business

performant ?

Pour mettre en ligne un site e-business adé-quat et performant, il est nécessaire de faire appel à des professionnels en e-business afi n qu’ils puissent vous guider dans les meilleurs choix (ergonomie du catalogue en ligne, sécurisation des paiements en ligne, etc.).

De plus, une prime e-business de la Région wallonne a été créée dans le but de rendre l’e-business accessible à toutes les sociétés…

E-business

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Pierre Colle

Expert, chargé des contrats et

des aspects règlementaires

Agence Wallonne des

Télécommunications

Avenue de Stassart, 16

5000 Namur

http://www.awt.be

nement. Il a préalablement été agréé par la Région wallonne et doit établir un devis chiffré avant son intervention.

Une liste des consultants agréés est dispo-nible sur le site http:// ebusiness.awt.be

Le RENTIC doit conseiller l’entreprise qui désire utiliser l’e-business. Il peut analyser les besoins de la PME, rédiger un cahier de charges et assister l’entreprise jusqu’à la réception du site web dont la réalisation a été commandée à une société tierce.

• Agrément de « gestionnaires de projets e-business »

La Région wallonne incite les PME à inté-grer l’e-business dans leur fonctionne-ment. Elle doit s’assurer que le spécialiste qui intervient dans l’entreprise est suffi -samment qualifi é.

À cette fi n, un mode d’agrément en « ges-tion de projet e-business » est prévu. La qualifi cation de « gestionnaire agréé de projets e-business », ou RENTIC est atta-chée à une personne, indépendante ou salariée. Cette qualité est accordée pour un temps limité et moyennant des critè-res quantitatifs et qualitatifs, examinés par une commission, tels que le curricu-lum vitae, des lettres de satisfaction de clients, l’expérience de terrain, une liste

TICTICSupport

des formations suivies en matière de gestion d’entreprises, gestion d’équipes, informatique, TIC, etc.

Le candidat est entendu par une commis-sion composée de spécialistes de l’e-busi-ness et des aides publiques.

Les entreprises seront contentes d’ap-prendre que la procédure d’instruction des dossiers a été simplifi ée :

• le délai accordé à l’administration pour l’analyse des demandes a été réduit ;

• l’obligation de modules de paiement et de facturation en ligne a été supprimée pour les sites Business to Business ;

• dorénavant, dès envoi de l’accusé de réception du dossier de demande d’aide par la Région wallonne, l’entreprise peut développer etmettre en ligne son site d’e-business(sans que cela préjuge de l’acceptation in fi ne de la demande d’aide par la Région).

Pour plus d’informations sur les conditions d’octroi et les critères de sélection des projets :http:// ebusiness.awt.be

Besoin d’aidepour rédiger et introduire votre dossier e-business auprès des services de la Région wallonne ?Vous êtes une PME de la Région de Charleroi et du Sud Hai-naut ? Vous désirez réduire vos investissements au sein de votre entreprise et vous souhaitez vous lancer dans l’aven-ture e-business ? Vous vous demandez comment faire pour obtenir la prime de la Région wallonne ?

Le service TIC de l’intercommunale IGRE-TEC vous accompagne dans vos démar-ches administratives en vue de l’obten-tion de la prime e-business.

Contactez IGRETEC et profi tez des ser-vices indépendants et gratuits de nos conseillers. Ils vous épauleront techni-quement et administrativement dans la mise en forme de votre projet et vous aideront dans la rédaction de vos docu-ments administratifs

Besoin d’aide ?

Dorothée Jacquet

Chargée De Communication

Service TIC

21 avenue Georges Lemaître

6041 Charleroi - 071/348423

http://ebusiness.igretec.be

http://www.igretec.com

E-commerceet paiement sécuriséInternet est devenu un véritable lieu d’achat, complémentaire aux canaux traditionnels : achat en magasin ou sur catalogue. La

confi ance des consommateurs bel-ges en l’e-commerce augmente et se traduit par une croissance importante

des ventes en ligne. En effet, on compte à ce jour, presque trois millions de Belges qui ont déjà acheté en ligne. Le mode de paie-ment le plus répandu est l’utilisation de la carte de crédit. Ainsi, selon une étude réa-lisée par Research Solution pour le compte de Citibank Belgium, en avril 2007, 59 % des acheteurs paient leurs achats en ligne par carte de crédit, 28 % par virement ban-caire et 10 % à la réception de la facture.

Le mode de paiement le plus répandu et le plus pratique sur les réseaux pour les utilisateurs est de loin la carte de crédit. Il est d’un grand confort, puisqu’il ne néces-site pas d’équipement spécifi que, le client doit simplement communiquer le numéro et la date d’expiration de sa carte pour réaliser le paiement. Les utilisateurs peu-vent également opérer une transaction par d’autres modes de paiement électro-niques : carte de débit Bancontact/Mister-cash, virement électronique… Ces modes de paiement nécessitent cependant un équipement spécial : logiciel ou matériel.

De nombreux internautes hésitent encore, cependant, à utiliser leur carte de crédit sur les réseaux, et ce principalement en raison de piratage et de fraudes largement relayées par la presse. Il existe pourtant, aujourd’hui, des techniques permettant de garantir un degré élevé de sécurité pour les paiements en ligne.

OGONE :

Principal opérateur

du paiement en ligne

L’un des principaux opérateurs euro-péens de services de paiement électro-nique est Ogone, qui propose diverses solutions pour le commerce en ligne et la vente à distance. Ogone traite plus de 30

moyens de paiement internationaux et locaux, incluant Visa, MasterCard, Ameri-can Express, Diners’Club et Paypal. Cette solution est compatible avec les cartes bancaires mais aussi avec les méthodes de NetBanking. Le prix du service Ogone se compose d’un prix d’activation unique, d’un abonnement mensuel et d’un prix par transaction. Pour plus d’informations : www.ogone.com

PAYPAL et ALLOPASS :

Des systèmes de

paiement sécurisé

Paypal permet à toute personne ou entre-prise ayant une adresse électronique d’envoyer ou de recevoir simplement et rapidement de l’argent grâce a un sys-tème de paiement en ligne. Il s’agit d’un système à la fois simple, rapide, et com-pétitif en terme de prix.

L’internaute approvisionne son compte PayPal avec une carte de crédit via une connexion sécurisée, puis envoie un ordre de virement par simple e-mail lors d’un achat en ligne. L’argent est alors transféré du compte PayPal de l’acheteur au compte PayPal du vendeur. Le compte PayPal du vendeur est enfi n débité pour créditer son compte bancaire. L’avantage de cette solu-tion est que les coordonnées bancaires d’une partie ne sont jamais communiquées à l’autre partie au cours d’une transaction. Les paiements peuvent s’effectuer dans six devises différentes à savoir en Euro, Livre Sterling, Dollar Américain, Dollar Canadien, Dollar Australien et Yen.

PayPal est une solution économique pour les entreprises de toutes tailles. Pas de frais d’installation, pas de frais d’intermé-diaire, ni de frais mensuels. Les commis-sions ne sont perçues qu’au moment de l’acceptation d’un paiement, le taux varie de 1,4 % + 0,25 € à 3,4 % + 0,25 € par transaction. Pour plus d’informations : www.paypal.com

Allopass quant à lui, est un intégrateur de solutions de paiement par téléphone, SMS, Carte Bancaire, carte Neosurf et W-HA. Il permet de rendre payant l’accès à une partie d’un site, par exemple une page d’inscription ou le téléchargement d’un fi chier. Il s’agit de la plateforme de micro paiement souple et très perfor-mante. (Source : www.allopass.com)

Anthony Lackner

Manager

Pixx-L

rue Germaine Dewandre, 18

6032 - Mont-sur-Marchienne

http://www.pixx-l.com

E-business

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TICTICSupport

Du site plaquette

au commerce

électronique

Le commerce électronique explose par-tout dans le monde ! Et la Belgique ne fait pas exception à la règle ! La Wallonie non plus ! Peu importe les chiffres, ils seront rapidement dépassés ! Pour plus d’informations, consultez des sites telswww.awt.be ou www.ocde.org.

L’impact sur la stratégie est important : de plus en plus d’entreprises, notamment de PME, développent actuellement ce nouveau canal de commercialisation.

Ceci a un impact sur la présence de l’entre-prise sur le web. On passe du site plaquette, se contentant de présenter l’entreprise, ses activités, ses services, éventuellement ses produits, au site de vente en ligne, se basant sur un catalogue de produits.

Qu’il s’agisse de présenter un catalogue complet, sans possibilité d’acheter en ligne, ou qu’il s’agisse d’offrir à l’internaute la possibilité de se constituer un panier de commande, la question reste la même : comment bien gérer le catalogue en ligne ?

Où mettre son

catalogue ?

La question n’est pas neutre… En effet, nombre de sociétés hésitent à publier la liste de leurs produits, ou à donner les prix de ceux-ci, par peur de donner des infor-mations précieuses… à leurs concurrents.

Or, il existe une technique simple pour limiter la visibilité de tout ou partie des informations du catalogue : l’extranet, zone restreinte du site web qui n’est accessible qu’aux internautes ayant un login et un mot de passe d’accès.

Les questions à se poser par l’entreprise sont donc nombreuses :

• qui a droit à recevoir un login d’accès à des informations ‘privilégiées’ : les clients ? les prospects ? sur base d’une demande active de leur part ? ou systématiquement par envoi d’un mail ? après un contact commercial permettant de qualifi er le demandeur ?

• le catalogue est-il à 100 % sur le site internet ouvert à tout public ou bien à 100 % dans l’extranet ? une solution

Bonnes pratiquesdes catalogues en ligne

Exemple de présentation de produits similaires sur www.waltec.biz

intermédiaire peut être intéressante : par exemple en mettant les produits et leur description basique sur le site public, et en mettant les informations restreintes telles le prix, la quantité en stock, la fi che technique détaillée, dans l’extranet : on dispose dans ce cas d’un outil d’appel suscitant l’intérêt, mais évitant de divulguer trop d’informations aux curieux…

Personnaliser

son catalogue

Il est d’ailleurs évident que l’extranet est le lieu privilégié des transactions Busi-ness-to-Business, et par conséquent que tout ou partie du catalogue s’y retrouvera. Avec l’avantage de pouvoir personnaliser celui-ci : on pourra par exemple présenter aux clients en premier lieu les produits qu’il a l’habitude de commander (atten-tion de ne pas freiner sa curiosité et son potentiel à acheter d’autres produits que les habituels !), ou lui donner directement ses prix nets, en déduisant directement la remise qui lui est accordée, de manière générale, par (gammes de) produits et/ou par quantités commandées, ou lui pré-senter des informations sur le suivi de ses commandes…

A noter aussi que la présentation des pro-duits du catalogue pourra être personna-lisée par d’autres moyens que l’accès à un extranet : un cookie peut enregistrer les derniers produits vus, ou sélection-nés, et le choix par l’internaute d’un profi l de visiteur peut aussi lui donner une vue profi lée sur les produits présentés.

Quelles liaisons

entre les différents

outils de gestion

des produits ?

Une des questions principales concer-nant la gestion de catalogues en ligne est celle de la liaison avec le système d’infor-mation de l’entreprise (ceci est d’autant plus vrai en cas d’extranet avec données personnalisées).

En effet, nous constatons que de nom-breuses entreprises (surtout les PME) gèrent les informations sur leurs pro-duits dans plusieurs systèmes. Indépen-damment d’internet, on a souvent d’une part le système de gestion ‘back offi ce’, par exemple un ERP, dans lequel sont enregistrées les données ‘de gestion’ des produits : libellé interne (court), référence fournisseur, stock, etc. Mais vu les systè-mes informatiques utilisés, souvent rela-tivement anciens, on y trouve peu d’infor-mations ‘de publication’. Pour le catalogue papier, les présentoirs, les affi ches, etc. on a recours à des outils permettant d’as-socier des éléments multimédia. Soit des outils spécialisés de publication assistée par ordinateur, soit… simplement Excel.

E-business

Promotion et fi che pdf sur www.alterego-design.be

un seul mode d’accès, voire calquant mala-droitement une structure papier !

La présentation d’un catalogue en ligne permet plusieurs modes de présentation : par exemple par gamme de produits, par type d’utilisation, par classement de prix, etc. Sans oublier la mise à disposition d’un bon moteur de recherche, si possible « full text » !

Rien n’empêche non plus de profi ter des facilités de présentation dynamique sur un site internet pour mettre en évidence, lors de l’affi chage d’un produit :

• les produits similaires, donnant de la sorte plus de choix à l’internaute

• les produits liés, permettant de suggérer à l’internaute de compléter de manière utile ses achats. Sur le site www.batibox.be, lors de l’achat de chaussures de sécurité, on suggère dorénavant, en produit lié, d’acheter de la graisse pour chaussures… Résultats : des commandes de ce produit lié, ce qui n’était jamais arrivé dans la vente traditionnelle du marchand !

• le top des ventes ou les promos dans cette catégorie de produits, pour tenter l’acheteur, le conforter dans son choix, lui permettre de réaliser une bonne affaire…

Il est bien évident qu’un travail de fond est nécessaire de la part du gestionnaire du site, afi n de défi nir toutes les liaisons par exemple. Mais ce travail sera sou-vent récompensé !

Le contenu du

catalogue en ligne

Au-delà de la structure, il faut profi ter du media internet lors de la présentation des produits, et ne pas se contenter de mettre en ligne les mêmes informations que dans le catalogue papier. Pourquoi ne pas profi ter de l’espace « infi ni » pour ajouter plus de photos, pour mettre un hyperlien vers une fi che détaillée, qu’on pourra par exemple télécharger en pdf (en y appliquant idéalement une feuille de style orientée papier, différente de celle du site), pour renvoyer vers les témoigna-ges de clients, etc.

Soulignons aussi que l’internaute ne lit pas sur le web comme sur le papier : n’hé-sitez pas à revoir les textes, à les rendre plus courts, plus concis,… A titre d’exem-ples : plus de 300 mots sur une page web engendrent une perte de lisibilité de 40 % par rapport à une page bien balancée ; les titres auront 8 mots maximum, etc.

L’arrivée du catalogue sur le web est proba-blement l’opportunité de réfl échir à un sys-tème de gestion unique, central, permet-tant de gérer les produits (back offi ce), mais aussi d’en extraire les informations pour publication, soit vers l’extranet, soit vers l’outil de publication papier, soit vers desbornes interactives, …

La structure du

catalogue en ligne

Trop souvent, on voit encore des catalogues en ligne dont la structure de présentation est complètement fi gée, hiérarchique, avec

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TICTICSupport

Produits :

des informations à jour !

Combien de fois ne tombe-t-on pas sur des produits intéressants, mais qui en réalité ne sont plus disponibles, dont les prix ont changé, qui ne sont plus en promo, etc. Vérités que l’on découvre en général lors de demandes d’information, ou lors de la commande ! Cela ne fait pas très profes-sionnel… d’où la nécessité de bien gérer la mise-à-jour des informations, ce qui peut être facilité, comme expliqué précédem-ment, par une bonne liaison entre le cata-logue publié et le back offi ce, à condition que ce dernier soit le référant bien sûr !

On notera aussi le choix stratégique de la publication ou non de l’état du stock des produits : en le mettant à jour en temps réel, on s’expose à des fuites d’internau-tes constatant un stock insuffi sant et ne prenant pas la peine de demander plus d’information sur le réassortiment… Une bonne technique pour pallier à ce pro-blème consiste à remplacer l’affi chage du stock réel par un indicateur de niveau de stock et/ou de délai d’approvisionnement.

Un site qui rassure

Nous nous permettons d’insister sur ce point : expliquez bien à vos clients les prin-cipes du paiement en ligne, mettez en évi-dence les logos des moyens de paiements sécurisés que vous proposez, indiquez les délais de livraison, les possibilités de récla-mer, etc. L’internaute aime être rassuré sur le fait qu’il est sur un site sérieux !

Olivier de Wasseige

Administrateur délégué

Defi media SA

Parc Crealys

Rue Phocas Lejeune, 32

5032 Gembloux

http://www.defi media.be

Fiche technique : Implication de la direction et désignation du chef de projetLe degré d’implication et de motivation des dirigeants de l’en-treprise est un élément déterminant dans la réussite d’un pro-jet e-business. Il en va de même pour la désignation du chef de projet (motivations, missions, profi l)

L’importance de

l’implication de

la direction

Le degré d’implication et de motivation des dirigeants de l’entreprise est un élé-ment déterminant pour la réussite de

tout projet E-Business. Un projet E-busi-ness induit des changements plus ou moins importants pour l’entreprise:

• organisation du travail,

• contenu des tâches de chacun ou encore attribution des responsabilités.

Permettez-lui aussi de communiquer avec le vendeur, via différents moyens d’interactivité, tels l’e-mail, le formulaire de demande d’informations, la demande d’être rappelé (call me), etc.

Donner envie

d’acheter

Il existe des tas de techniques pour donner à l’internaute l’envie d’acheter (promotions, belles présentations, ….) mais il est oppor-tun de profi ter aussi de l’occasion pour fi dé-liser l’acheteur (facilité du réachat, points de fi délité, points bonus à ceux qui recom-mandent le site à d’autres personnes, etc.).

Mais l’envie d’acheter passe aussi, outre ces techniques, par la qualité de votre site. Elle se base sur des critères objectifs (mise en évidence des zones du site, faci-lité de navigation, qualité des photos, …), mais aussi subjectifs, tels l’ambiance, le graphisme, l’image de l’entreprise, la per-tinence, l’humanité…

En conclusion, nous insistons sur le poten-tiel de la mise en ligne des catalogues de produits, surtout dans le contexte du commerce électronique… mais nous atti-rons l’attention sur les éléments clés qui feront de votre catalogue un bon outil, apprécié des internautes !

E-business

Édit

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Cette brochure a été réalisée avec le soutien de la Région wallonne, EDI et de l’Union européenne

Dans cette perspective, le risque d’une cer-taine inertie interne ne peut être négligé! La direction devra soutenir l’effort collec-tif au sein de l’entreprise et notamment:

• être elle-même convaincue de l’intérêt du projet;

• motiver ses collaborateurs;

• leur démontrer l’importance du projet;

• leur en expliquer les objectifs et les conséquences probables;

• exercer un suivi rapproché de l’avancement du projet.

Pourquoi un chef

de projet?

En pratique, la direction ne peut être impliquée en permanence dans le projet ni prendre en charge toutes les tâches qu’il implique. C’est pourquoi la désigna-tion d’un chef de projet est absolument indispensable. Ce responsable peut être:

• le dirigeant de l’entreprise en personne (c’est souvent le cas dans les TPME);

• une personne de confi ance, choisie parmi les cadres supérieurs;

• un intervenant externe (un consultant privé ou un gestionnaire de projet à temps partagé, par exemple mis à disposition par un opérateur économique). Dans ce cas, une étroite collaboration avec la direction générale et le personnel de l’entreprise est nécessaire, puisqu’une partie des tâches relatives à la réorganisation du travail, de l’infrastructure technique et des compétences lui sera dévolue.

Désigner un chef de projet autre que le dirigeant lui-même ne doit diminuer en rien le niveau d’implication de la direction générale dans le projet. En effet, si le chef

de projet se voit attribuer la responsa-bilité opérationnelle, il doit recevoir ses directives de la direction générale et se sentir pleinement soutenu par elle.

Missions et profi l

du chef de projet

Chargé de coordonner les actions de chacun au sein de l’entreprise afi n de traduire la vision stratégique dans les faits, le chef de projet aura la responsa-bilité des tâches suivantes:

• établir un plan d’action concret, incluant un timing précis et la description des modifi cations des procédures de travail;

• établir une analyse coûts / bénéfi ces ou coûts/avantages du projet;

• assurer l’information des membres du personnel de l’entreprise sur le projet;

• prospecter le marché et sélectionner un fournisseur;

• assurer le suivi des actions des membres du personnel en rapport avec le projet;

• établir un plan de formation si nécessaire;

• assurer l’évaluation ex-post du projet.

Quel est le profi l

du chef de projet?

• être capable de planifi er et de gérer le déroulement du projet;

• percevoir correctement l’organisation de l’entreprise;

• disposer d’un minimum de connaissances techniques;

• avoir le feeling commercial nécessaire à la négociation des offres, à l’analyse du marché;

• anticiper les évolutions techniques et/ou économiques;

• être un chef d’équipe valable et donc disposer d’une bonne dose de psychologie.

Si la taille de l’entreprise est suffi sante, il est donc souhaitable d’appuyer l’action du chef de projet sur un groupe de travail ras-semblant ces différentes compétences.

Agence

Wallonne

des Télé-

communications

Avenue de

Stassart, 16

5000 Namur

www.awt.be