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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. ENFLAMMER CARL JONCKHEERE, SANS TITRE, HUILE SUR TOILE, 54 CM X 58 CM, 2011, DÉTAIL / COURTESY GALERIE ALBERT DUMONT, BRUXELLES LA TOILE Portrait de Hamza Halloubi, jeune artiste Arts Libre. PP.2-3 Jeune artiste Supplément à La Libre Belgique - N°135 - Semaine du 2 au 8 mars 2012 Copie destinée à [email protected]

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Page 1: SUPLLB 20120302 ART - carljonckheere.bepour un art vivant les bancs parlent pour lui. Ses deux ans d’approfondis sement au HISK de Gand, sorte de post graduat en art doublé d’une

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

ENFLAMMER

CARL JONCKHEERE, SANS TITRE, HUILE SUR TOILE, 54 CM X 58 CM, 2011, DÉTAIL / COURTESY GALERIE ALBERT DUMONT, BRUXELLES

LATOILE

Portrait de Hamza Halloubi,jeune artiste ArtsLibre. PP.2-3

Jeune artiste

Supplément à La Libre Belgique - N°135 - Semaine du 2 au 8 mars 2012

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2 L'actu SEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE 3L'actuSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

l Portrait

Hamza Halloubipour un art vivant

h Portrait de Hamza Halloubi,jeune artiste Arts Libre.

IL A ENLEVÉ LE DEUXIÈME PRIX DE LA SEPTIÈMEédition d’Art Contest avec deux travaux qui nousavaient séduit : une vidéo, “Il est trop tard pour moi”,et “Rose sans Nom – Nom sans Rose”, un banc scolairegravé par la lumière, venue d’en dessous allumer de lé­gères incisions dans le bois. Les deux travaux s’accor­daient, minimalistes et poétiques, autour de ce tempsde l’école qui peut éveiller en nous regrets, rêves, con­traintes et absurdité quand on y songe plus tard. Nousavions écrit que Prévert aurait apprécié, quand il suffi­sait d’invoquer son bel “Oiseau lyre” pour qu’en sur­gissent rêves d’évasion et de liberté !

Né à Tanger, au Nord du Maroc, en 1982, Hamza Hal­loubi vit en Belgique depuis 2004. Il est venu y par­faire ses études artistiques à La Cambre où, après desdébuts en sérigraphie, il s’orienta plus naturellementvers la sculpture et l’atelier de Johan Muyle. Parfairecar, chez lui, Halloubi avait suivi un secondaire en op­tion arts plastiques, la peinture ayant retenu ses pre­miers engagements. A la question bateau : “Commentvous êtes­vous senti poussé à faire de l’art ?”, le jeunehomme répond par une habile et prometteuse tan­gente : “Je conçois surtout l’art comme un engagementparticulier. Je n’aime pas dire, comme tant et tant, que jedessine depuis la naissance. Dans mon cas, je me sensmieux si je dis que l’art a agi comme un départ quand j’aiémigré. Je ne dis pas non plus : je fais de l’art engagé. Pasdu tout. Quand on décide de faire de l’art, c’est un déjà en­gagement par rapport à tant d’autres possibles. L’art doitêtre nourri par quelque chose qui vous pousse en avant.”La Cambre fut surtout pour lui lieu d’apprentissage,un lieu “où l’on se retrouve en état de critique. Parallèle­ment, je cherchais ailleurs, en autodidacte et je me suisfort intéressé aux Sciences humaines, j’ai beaucoup lu surl’immigration.” Très souriant, réjoui d’être là, sympa­thique et chaleureux, Hamza Halloubi semble bienhabité par son sujet. Par l’art de dire ce qu’il constateou ressent. Et si l’école fut, comme en témoignent lespièces évoquées, un premier ancrage de ses question­nements, il ne faut y voir aucun problème personnelqui aurait influé sur sa volonté de témoigner. Pas de çadu tout… “Je m’intéresse beaucoup à l’école, à l’éducation,et si je reste très critique à cet égard, c’est d’une manièregénérale.” Et son banc gravé ? “Je me suis rendu comptequ’à travers la répétition de mêmes mots naissait un senspoétique de la phrase. Et puis, à l’école, on apprend sur­tout à répéter, ce qui peut paraître paradoxal !” Par sa vi­déo, Halloubi nous entraîne dans une classe vided’élèves, dans laquelle un adulte écrit au tableau : “Ilest trop tard pour moi d’espérer devenir un ange”. “Cettephrase, je l’ai tirée du “Pain nu”, l’autobiographie d’un ro­mancier que j’apprécie, Mohamed Choukri. Dans ce livre,l’auteur parle de son enfance difficile à Tanger et laphrase y apparaît en conclusion, sorte de déclaration dupassage d’un âge à un autre, en son cas d’une sphère cul­tuelle à une sphère culturelle.” Pour notre jeune artiste,tout s’explique par références : “Il y a deux pièces dansun même espace, le banc, une manière d’apprentissage, etla vidéo qui représente l’école et cette manière dont il écritcomme on accomplit une punition, alors qu’il écrit pour selibérer… Je n’aime pas expliquer. Mes pièces doivent resterouvertes, j’aime que le spectateur y prenne part.”

Qui regarde de près les travaux d’Halloubi est frappépar l’harmonie entre forme et fond. Car, outre ce qu’ily dit, l’artiste peaufine sa forme. La composition desscènes, le jeu subtil des couleurs, des empreintes sur

les bancs parlent pour lui. Ses deux ans d’approfondis­sement au HISK de Gand, sorte de post­graduat en artdoublé d’une résidence lui insuffleront à coup sûr unenouvelle dynamique. A Gand, Halloubi apprécie derencontrer beaucoup de créateurs de la nouvelle géné­ration, venus de tous les horizons. “Je tends à un artconceptuel, mais pas un conceptuel de bureau, à un con­ceptuel vivant. La gravure du banc, je l’avais faite avecmes mains. La forme m’intéresse beaucoup. Et une vidéo,je la travaille comme un artisan, pas à pas. Il faut quel’idée parle, mais il faut aussi que la forme y soit !”D’autres vidéos : “Le poète”, “ Leave, “Lecture”. Dans

cette dernière, un bébé tient un livre en mains, qu’ilmanipule, essaye de manger. Courte vidéo sans sonqui évoque l’apprentissage physique. Vues superbes,vieilles pierres et couleurs passées d’un château prèsde Tanger sur un piton rocheux, voix d’un poète ira­kien qui finit par s’estomper sans qu’on la com­prenne : la vidéo “Le poète”, deux écrans, parle àl’âme, sans discours.

Halloubi crée aussi des objets, des boîtes lumineuses,un travail sur la forme et la lumière. Lors de la biennaleMomentum de 2011 en Norvège, il a réalisé une ins­tallation de lattes de bois noirci de diverses grandeurs

posées au sol face à un mur blanc sur lequel apparais­sent en transparence des phrases du livre “Réflexionsen exil” d’Edouard Said, un auteur américain d’originepalestinienne. Se questionnant sur l’état de lecteur,Halloubi le veut actif et le met dans une expériencephysique, la lecture ne pouvant être idéale qu’à forcede déplacements. Présent aux Rencontres Paris­Ma­drid­Berlin au Centre Pompidou, il y montra “Leave”,participera eu Festival du Canal en mai 2012, àBruxelles et aime dire qu’il co­fonda la trop éphémèreGalerie Sans Titre du boulevard Barthélémy.Roger Pierre Turine

Commentaire

Collectionneur,dites­vous !

Par Roger Pierre Turine

L’art, comme tout le reste, du tire­bou­chon au panier de crabes, se collectionne.Petits, on nousmit le pied à l’étrier avecles bons points pour une bonne réponseà une bonne question, avec les timbres­poste pour découvrir intelligemment lagéographie, les images historiques desbâtons de chocolat pour savoir mieuxd’où nous venions, les reproductions detableaux d’Artis ou de Soubry pour nousinstruire sur la beauté. Balivernes ? Vin­rent les cartons de bières, les porte­clefs,les étiquettes de vins, et tutti frutti. Cesvaleurs et leurs contre­valeurs, contrefa­çons, auraient­elles débarrassé le plan­cher, que les uns, néanmoins, après tantd’années de “collectionnite” plus oumoins avisée, sont quandmême devenusde féroces rassembleurs, spécialistes àoutrance, irréductibles dans leurs achats,véritables pisteurs de la pièceman­quante, comme s’il en allait de leur bon­heur, quand d’autres ont laissé tomber.Pourmieux cultiver d’autres passions,agricoles, sportives, philosophiques,psychologiques, galantes. C’est dire quenous serions à peu près tous, aux excep­tions près, des collectionneurs, les uns debiensmatériels, les autres de penséesplus profondes. Et les collectionneursd’art, dans quelle case les répertorier ? Ily en a, comme en tout, de plusieursgenres. Il y a les amateurs, qui amassentles œuvres parce qu’ils aiment ça, aimentêtre entourés de tableaux qui les fontvoyager, les transportent au pays dessouvenirs ou des émotions fortes, ouparce qu’ils se disent esthètes en toutesimplicité et qu’un tableau dans leurpaysage quotidien est aussi adjuvantmoral, psychique. Et il y a ceux qui, àdéfaut d’autre élévation, affectionnent ledécor. Il faut de tout pour bâtir unmonde, quoi de plus évident ! Sorti depresse récemment, un roman plaisant,écrit par un collectionneur en veine depoussées d’adrénaline, brosse le portraitpolicier d’aventuriers âpres au gain de lapièce exclusive, fût­elle muséale, prêts àtout pour l’obtenir. L’ex­kgb etmêmePoutine interviennent dans “Le collec­tionneur” du Belge Paul­Thomas Han­quet, paru aux Editions Bénévent, à Nice.Au vu des prix atteints par l’art dans lessalles de ventes, peut­on encore parler dubonheur de collectionner ? Les petitsmaîtres y restent en rade, les gros bras s’yarrachent à coups demillions, les maffiaset réseaux s’enmêlent et les prix flam­bent. Et il y a les collectionneurs à cepoint allumés qu’ils commanditent desvols pour leur seule autosatisfaction,celle d’avoir l’œuvre que nul autren’aura, quitte à la cacher loin des regardspendant des décennies. D’où ces volsdifficiles à élucider. Peut­on encore par­ler de l’amour de l’art ou de l’objetquand le crime s’enmêle ?

Infos pratiques

Les dix jeunes artistes Arts Libre exposerontà la Médiatine, 45 chaussée de Stockel, 1200 Bruxelles,du 20 juin au 1er juillet. Infos : www.wolubilis.comLe prochain portrait de jeune artiste paraîtra le 23 mars.

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Hamza Halloubi, “Leave”, 2010, installation vidéo, 3 min 45 sec,en boucle noir et blanc, muet.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3L'actuSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

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Hamza Halloubipour un art vivantles bancs parlent pour lui. Ses deux ans d’approfondis­sement au HISK de Gand, sorte de post­graduat en artdoublé d’une résidence lui insuffleront à coup sûr unenouvelle dynamique. A Gand, Halloubi apprécie derencontrer beaucoup de créateurs de la nouvelle géné­ration, venus de tous les horizons. “Je tends à un artconceptuel, mais pas un conceptuel de bureau, à un con­ceptuel vivant. La gravure du banc, je l’avais faite avecmes mains. La forme m’intéresse beaucoup. Et une vidéo,je la travaille comme un artisan, pas à pas. Il faut quel’idée parle, mais il faut aussi que la forme y soit !”D’autres vidéos : “Le poète”, “ Leave, “Lecture”. Dans

cette dernière, un bébé tient un livre en mains, qu’ilmanipule, essaye de manger. Courte vidéo sans sonqui évoque l’apprentissage physique. Vues superbes,vieilles pierres et couleurs passées d’un château prèsde Tanger sur un piton rocheux, voix d’un poète ira­kien qui finit par s’estomper sans qu’on la com­prenne : la vidéo “Le poète”, deux écrans, parle àl’âme, sans discours.

Halloubi crée aussi des objets, des boîtes lumineuses,un travail sur la forme et la lumière. Lors de la biennaleMomentum de 2011 en Norvège, il a réalisé une ins­tallation de lattes de bois noirci de diverses grandeurs

posées au sol face à un mur blanc sur lequel apparais­sent en transparence des phrases du livre “Réflexionsen exil” d’Edouard Said, un auteur américain d’originepalestinienne. Se questionnant sur l’état de lecteur,Halloubi le veut actif et le met dans une expériencephysique, la lecture ne pouvant être idéale qu’à forcede déplacements. Présent aux Rencontres Paris­Ma­drid­Berlin au Centre Pompidou, il y montra “Leave”,participera eu Festival du Canal en mai 2012, àBruxelles et aime dire qu’il co­fonda la trop éphémèreGalerie Sans Titre du boulevard Barthélémy.Roger Pierre Turine

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Hamza Halloubi, “Leave”, 2010, installation vidéo, 3 min 45 sec,en boucle noir et blanc, muet.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 L'actu SEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE 5L'actuSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

l Expo en Vue

Les énergieschromatiquesde Jonckheere

CARL JONKHEERE POURSUIT UN CHEMIN QUI, loinde s’être arrêté à ses premiers devoirs plastiques, va del’avant, innove, ose, s’épanouit sur la toile ou le papier.Cet homme placide, d’un abord réservé, pas fanfaronpour un sou et c’est à son honneur, bout sous le man­teau ou, plus précisément, se retrouve dans son élé­ment lorsqu’il a des brosses ou des fusains au bout desdoigts. En feu, mais serein et calme pour enflammer satoile de couleurs, d’incisions, de lumières. Carl Jon­kheere a, nous semble­t­il, franchi un pas de plus aveccette exposition qui, deux ans et demi après notreportrait paru en septembre 2009, nous le ramène auxcimaises bruxelloises, chez Albert Dumont, sans pourautant délaisser la Galerie 2016 qui, elle aussi, le sou­tient. Nous connaissions ses grandes toiles barioléesdans lesquelles de larges plages chromatiques s’of­fraient, avec de belles matières, des rencontres inédi­tes entre couleurs souvent brûlantes et vives. Il y en aencore cette fois, elles tiennent bien le coup deux ansaprès. L’essentiel pourtant de cet accrochage engagel’artiste sur d’autres pistes et malin qui pourrait direoù elles le mèneront.

D’abord, il y a les formats des tableaux, plus étroits,en hauteur. Et il y a un traitement inusité de la couleuret des rythmes avec des poses au couteau (on pourraitles croire tournés au pouce) de ronds de couleurs quis’étalent en cascades, parsemant les formes plus apla­ties, l’ossature de la peinture, de dizaines d’incidencesdiversement colorées. Il ose l’aventure et c’est bon si­gne, même si l’on s’avoue circonspect face à ces choixet propositions plus chaotiques, désarticulés. Hier,l’atmosphère était placide dans des ensembles où,tout en s’entrechoquant, les couleurs vibraient à unesorte d’unisson. C’est bien différent ici, chaque ta­bleau ressemblant à un jeu de parcelles chromatiquescroisant le fer entre elles. A les regarder, on s’y perd unpeu, mais c’est aussi la surprise que procure pareil sal­migondis, que l’artiste maîtrise et règle en apôtre deroses, de verts, de rouges, de jaunes, de mauves, denoirs, de blancs qui se payent une sacrée fête et, par­fois, dans un heureux mélange de fluidités ou de con­centrations. Et il y a aussi des dizaines de dessins, detailles modestes, en noir et blanc, magmas de déboulésde lignes lâches ou tendues, sortes d’architectures in­solites et fantasques. Plaisir de la ligne, de la main quicourt sur le papier, et bonheur des formes dans l’es­pace.

Ce diplômé en sciences politiques a trouvé son maî­tre ou, plutôt, son double qui va sans aucun doutel’engager sur d’autres nouvelles voies. Originaire duParaguay, sa femme, en attente d’un premier enfant,vient d’embrasser, chez elle, la carrière diplomatique.Tant et si bien que ce beau monde est en partancepour l’Amérique latine et elle le disait : “Je suis curieusede voir comment Carl va réagir à nos lumières tellementplus vives que celles d’ici !” Si ses couleurs devaients’embraser plus encore, on imagine les volcans de lu­mières qui en surgiront. On attend le résultat de ses ef­fervescences andines !Roger Pierre Turine

h Carl Jonkheere a franchi un pas de plus aveccette exposition à la galerie Albert Dumont.

PRIXPetits pastels à 150 euros, dessins àpartir de 350 euros, huiles et techniquesmixtes de 600 à 2500 euros.

“Ce qui m’intéresse, c’estla couleur, la lumière etl’articulation dynamiquedes formes.”Carl Jonckheere

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Carl Jonckheere, Sans titre, technique mixte,74 cm x 54 cm, 2007, et huile sur toile, 200 cm x 160 cm.

Infos pratiques

Galerie Albert Dumont, 43 rue LéonLepage, 1000 Bruxelles. Jusqu’au18 mars, du jeudi au dimanchede 13h30 à 19h. Infos : 02.512.49.42et www.galeriedumont.be

Bio express

Né à Bruxelles en 1975. Etudesen Belgique et aux Etats-Unis. Diplôméde La Cambre en peinture en 2011.A exposé chez Albert Dumont en 2000et 2008; à Espace B (lithos), à Glabais,en 2002; à l’Ambassade du Paraguayen 2008; à la Galerie 2016 en 2003,2006, 2009, et à 2016 Hauterives(Suisse) en 2006.

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Du revival aux nouveautéspicturales et digitales

RiEN EN ART N’A ÉTÉ PLUS INTERROGÉ, fouillé,décortiqué, questionné, agressé, que la peinturequi finalement n’a jamais et n’aura jamais dit sondernier mot. Il faut avoir de l’audace pour peindreaujourd’hui en tentant de sortir des créneauxbien balisés et de renouveler la donne visuelle, en­core et toujours. Ce n’est plus du tout une ques­tion d’avant­garde puisque toutes les voies ont étéexplorées, toutes les formes ont été adulées ouviolentées, c’est une question d’approfondisse­ment dans le sens de pousser toujours davantagedans les derniers retranchements du possiblel’expressivité picturale et ce par tous les moyens.

Conscient du poids du passé, de toute l’aventurede l’abstraction américaine lyrique ou minimaliste,sans ignorer les expériences européennes dont cel­les primordiales et capitales de Support/Surface, lejeune peintre américain Jim Lee défie à nouveau lapeinture. Ce n’est pas l’accent de nouveauté quicompte, c’est ce qu’il parvient à lui tirer qui ne l’apas encore été. Les papiers épinglés au mur commeen un atelier que fut la galerie pendant le mois où ily travailla pour réaliser la plupart des pièces decette exposition (rebus et déchets compris, enfer­més comme preuve dans un plastique suspendu),sont les témoignages des multiples essais et er­reurs, d’un véritable combat entamé journelle­ment avec les couleurs, les supports, les matériaux,les formes, jusqu’à la satisfaction d’une œuvreautonome, originale, inédite et réussie. L’artisteprend à bras le corps toutes les composantes du ta­bleau y compris sa spatialité physique et son rap­port au mur, voire à l’architecture quand il disposetrois œuvres pour occuper totalement une surfacemurale. Il investigue le verso autant que le rectod’une peinture devenue objet, sculpture et installa­tion, le tout en un; il révèle et laisse les traces duprocessus créatif, recherche un mode d’accroche,de disposition dans le lieu, spécifique à chaque réa­

lisation, il colle, il déchire, annexe des extensions,cache parfois jusqu’à ce qu’on soit obligé de dé­truire partiellement l’œuvre pour en découvrird’autres. En un mot, il ne se refuse rien et obtientde la sorte des tableaux qui sont à la fois des petitsenfants des années septante et des œuvres à fortepersonnalité qui exigent de la part de l’amateurune démarche de découvreur trouvant son bon­heur jusque dans le moindre détail. La capacitéd’expérimentation et d’innovation de l’artistelaisse augurer d’un riche futur.

Il existe aussi un retour aux sources dans le pro­jet de Renaud Jerez mais, chez lui, l’attention seporte vers celles du pop’art adapté aux images deconsommation d’aujourd’hui sur lesquelles il in­tervient ou qu’il intègre dans des compositionshybrides avec collages, superpositions et inter­ventions diverses. Un travail de décodage et d’in­sertion plasticiennes qui tient davantage d’unusage du présent que d’une considération criti­que.

Ses réalisations les plus probantes sont celles oùil prend en ligne de mire à la fois et en tant qu’ob­jets, les écrans qui ont envahi tous les espaces pu­blics et privés au point de nous saturer d’imagesdéferlantes souvent inutiles, et d’autre part lesnouvelles capacités de créer des images virtuellespour ces mêmes écrans. Peu importent les logi­ciels utilisés et les captures de la toile, à partird’images bidouillées qui reflètent les potentialitéset l’esthétique du numérique, il réalise des sculp­tures plus ou moins complexes, un peu bricolées,dans lesquelles il intègre, sur écrans ou autressupports, ces nouvelles images médiatiques vir­tuelles généralement abstraites. Chaque réalisa­tion est une sorte de projet en cours qui rendcompte d’un présent temporaire, le nôtre, à con­firmer dans le temps.Claude Lorent

h Deux plasticiens, un Américain et un Français puisent aux sourcesdes années 60 et 70 pour donner vie et forme à de nouvelles formulationspicturales et sculpturales.

Jim Lee, “DirtSack/Saw Sack”,2012, tissusur panneauxde particulesavec de la sciureet du métal,57 x 55 x 11 cm.

Bios express

Renaud Jerez (France, 1982)partage sa vie et son travailentre Paris et Bruxelles. Depuissa formation académique, ilexpose en groupe régulièrementdepuis 2006, en galeries,musées et centres d’art enFrance et en Allemagne. Ilcompte une expo en Belgique eta également participé à la NextArt Fair de Chicago. Il se montreégalement en solo depuis 2007.A Paris, il est l’un des artistesde la galerie Chez Valentin.Jim Lee (USA, 1970) vit ettravaille à Brooklyn, New York.Il compte de nombreuses expo-sitions collectives et individuel-les aux Etats-Unis principale-ment, ainsi qu’à Berlin. En2009, invité par Lilou Vidal, ilintervenait dans la Project roomdu FDC Satellite (gal. Les fillesdu calvaire). Son expo actuelleest son premier solo européen.

Infos pratiques

Jim Lee. With Holy Fingers.Renaud Jerez. A Hand On Your Heart.Galerie VidalCuglietta, 5, boulevardBarthélémy, 1000 Bruxelles.Jusqu’au 17 mars. Du me au sa de 12hà 18h30. [email protected],www.vidalcuglietta.com.

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Renaud Jerez, “Sumi e-ink 2”, 2012, encre surplexiglass, stickers, 100 x 50 x 2,5 cm.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

5L'actuSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

CARL JONKHEERE POURSUIT UN CHEMIN QUI, loinde s’être arrêté à ses premiers devoirs plastiques, va del’avant, innove, ose, s’épanouit sur la toile ou le papier.Cet homme placide, d’un abord réservé, pas fanfaronpour un sou et c’est à son honneur, bout sous le man­teau ou, plus précisément, se retrouve dans son élé­ment lorsqu’il a des brosses ou des fusains au bout desdoigts. En feu, mais serein et calme pour enflammer satoile de couleurs, d’incisions, de lumières. Carl Jon­kheere a, nous semble­t­il, franchi un pas de plus aveccette exposition qui, deux ans et demi après notreportrait paru en septembre 2009, nous le ramène auxcimaises bruxelloises, chez Albert Dumont, sans pourautant délaisser la Galerie 2016 qui, elle aussi, le sou­tient. Nous connaissions ses grandes toiles barioléesdans lesquelles de larges plages chromatiques s’of­fraient, avec de belles matières, des rencontres inédi­tes entre couleurs souvent brûlantes et vives. Il y en aencore cette fois, elles tiennent bien le coup deux ansaprès. L’essentiel pourtant de cet accrochage engagel’artiste sur d’autres pistes et malin qui pourrait direoù elles le mèneront.

D’abord, il y a les formats des tableaux, plus étroits,en hauteur. Et il y a un traitement inusité de la couleuret des rythmes avec des poses au couteau (on pourraitles croire tournés au pouce) de ronds de couleurs quis’étalent en cascades, parsemant les formes plus apla­ties, l’ossature de la peinture, de dizaines d’incidencesdiversement colorées. Il ose l’aventure et c’est bon si­gne, même si l’on s’avoue circonspect face à ces choixet propositions plus chaotiques, désarticulés. Hier,l’atmosphère était placide dans des ensembles où,tout en s’entrechoquant, les couleurs vibraient à unesorte d’unisson. C’est bien différent ici, chaque ta­bleau ressemblant à un jeu de parcelles chromatiquescroisant le fer entre elles. A les regarder, on s’y perd unpeu, mais c’est aussi la surprise que procure pareil sal­migondis, que l’artiste maîtrise et règle en apôtre deroses, de verts, de rouges, de jaunes, de mauves, denoirs, de blancs qui se payent une sacrée fête et, par­fois, dans un heureux mélange de fluidités ou de con­centrations. Et il y a aussi des dizaines de dessins, detailles modestes, en noir et blanc, magmas de déboulésde lignes lâches ou tendues, sortes d’architectures in­solites et fantasques. Plaisir de la ligne, de la main quicourt sur le papier, et bonheur des formes dans l’es­pace.

Ce diplômé en sciences politiques a trouvé son maî­tre ou, plutôt, son double qui va sans aucun doutel’engager sur d’autres nouvelles voies. Originaire duParaguay, sa femme, en attente d’un premier enfant,vient d’embrasser, chez elle, la carrière diplomatique.Tant et si bien que ce beau monde est en partancepour l’Amérique latine et elle le disait : “Je suis curieusede voir comment Carl va réagir à nos lumières tellementplus vives que celles d’ici !” Si ses couleurs devaients’embraser plus encore, on imagine les volcans de lu­mières qui en surgiront. On attend le résultat de ses ef­fervescences andines !Roger Pierre Turine

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Du revival aux nouveautéspicturales et digitales

RiEN EN ART N’A ÉTÉ PLUS INTERROGÉ, fouillé,décortiqué, questionné, agressé, que la peinturequi finalement n’a jamais et n’aura jamais dit sondernier mot. Il faut avoir de l’audace pour peindreaujourd’hui en tentant de sortir des créneauxbien balisés et de renouveler la donne visuelle, en­core et toujours. Ce n’est plus du tout une ques­tion d’avant­garde puisque toutes les voies ont étéexplorées, toutes les formes ont été adulées ouviolentées, c’est une question d’approfondisse­ment dans le sens de pousser toujours davantagedans les derniers retranchements du possiblel’expressivité picturale et ce par tous les moyens.

Conscient du poids du passé, de toute l’aventurede l’abstraction américaine lyrique ou minimaliste,sans ignorer les expériences européennes dont cel­les primordiales et capitales de Support/Surface, lejeune peintre américain Jim Lee défie à nouveau lapeinture. Ce n’est pas l’accent de nouveauté quicompte, c’est ce qu’il parvient à lui tirer qui ne l’apas encore été. Les papiers épinglés au mur commeen un atelier que fut la galerie pendant le mois où ily travailla pour réaliser la plupart des pièces decette exposition (rebus et déchets compris, enfer­més comme preuve dans un plastique suspendu),sont les témoignages des multiples essais et er­reurs, d’un véritable combat entamé journelle­ment avec les couleurs, les supports, les matériaux,les formes, jusqu’à la satisfaction d’une œuvreautonome, originale, inédite et réussie. L’artisteprend à bras le corps toutes les composantes du ta­bleau y compris sa spatialité physique et son rap­port au mur, voire à l’architecture quand il disposetrois œuvres pour occuper totalement une surfacemurale. Il investigue le verso autant que le rectod’une peinture devenue objet, sculpture et installa­tion, le tout en un; il révèle et laisse les traces duprocessus créatif, recherche un mode d’accroche,de disposition dans le lieu, spécifique à chaque réa­

lisation, il colle, il déchire, annexe des extensions,cache parfois jusqu’à ce qu’on soit obligé de dé­truire partiellement l’œuvre pour en découvrird’autres. En un mot, il ne se refuse rien et obtientde la sorte des tableaux qui sont à la fois des petitsenfants des années septante et des œuvres à fortepersonnalité qui exigent de la part de l’amateurune démarche de découvreur trouvant son bon­heur jusque dans le moindre détail. La capacitéd’expérimentation et d’innovation de l’artistelaisse augurer d’un riche futur.

Il existe aussi un retour aux sources dans le pro­jet de Renaud Jerez mais, chez lui, l’attention seporte vers celles du pop’art adapté aux images deconsommation d’aujourd’hui sur lesquelles il in­tervient ou qu’il intègre dans des compositionshybrides avec collages, superpositions et inter­ventions diverses. Un travail de décodage et d’in­sertion plasticiennes qui tient davantage d’unusage du présent que d’une considération criti­que.

Ses réalisations les plus probantes sont celles oùil prend en ligne de mire à la fois et en tant qu’ob­jets, les écrans qui ont envahi tous les espaces pu­blics et privés au point de nous saturer d’imagesdéferlantes souvent inutiles, et d’autre part lesnouvelles capacités de créer des images virtuellespour ces mêmes écrans. Peu importent les logi­ciels utilisés et les captures de la toile, à partird’images bidouillées qui reflètent les potentialitéset l’esthétique du numérique, il réalise des sculp­tures plus ou moins complexes, un peu bricolées,dans lesquelles il intègre, sur écrans ou autressupports, ces nouvelles images médiatiques vir­tuelles généralement abstraites. Chaque réalisa­tion est une sorte de projet en cours qui rendcompte d’un présent temporaire, le nôtre, à con­firmer dans le temps.Claude Lorent

h Deux plasticiens, un Américain et un Français puisent aux sourcesdes années 60 et 70 pour donner vie et forme à de nouvelles formulationspicturales et sculpturales.

Jim Lee, “DirtSack/Saw Sack”,2012, tissusur panneauxde particulesavec de la sciureet du métal,57 x 55 x 11 cm.

Bios express

Renaud Jerez (France, 1982)partage sa vie et son travailentre Paris et Bruxelles. Depuissa formation académique, ilexpose en groupe régulièrementdepuis 2006, en galeries,musées et centres d’art enFrance et en Allemagne. Ilcompte une expo en Belgique eta également participé à la NextArt Fair de Chicago. Il se montreégalement en solo depuis 2007.A Paris, il est l’un des artistesde la galerie Chez Valentin.Jim Lee (USA, 1970) vit ettravaille à Brooklyn, New York.Il compte de nombreuses expo-sitions collectives et individuel-les aux Etats-Unis principale-ment, ainsi qu’à Berlin. En2009, invité par Lilou Vidal, ilintervenait dans la Project roomdu FDC Satellite (gal. Les fillesdu calvaire). Son expo actuelleest son premier solo européen.

Infos pratiques

Jim Lee. With Holy Fingers.Renaud Jerez. A Hand On Your Heart.Galerie VidalCuglietta, 5, boulevardBarthélémy, 1000 Bruxelles.Jusqu’au 17 mars. Du me au sa de 12hà 18h30. [email protected],www.vidalcuglietta.com.

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Renaud Jerez, “Sumi e-ink 2”, 2012, encre surplexiglass, stickers, 100 x 50 x 2,5 cm.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 Les galeries SEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE 7Les galeriesSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

Quelques galeriesBRUXELLES

//gaggarin// galleryColor Suicides. Leopoldine Roux pré-sente une collection de portraits où lacouleur meurtrière fige ses icônes ar-tistiques. ‣ Jusqu'au 29·03. Du Me. auS. de 13 à 19h ou sur rdv.USquare Sainctelette 4 - 1000 Bruxelles -0475 93 78 79www.gaggarin.com

A.L.I.C.E.Open 4 Business. Oeuvres de SamuelFrançois. ‣ Du 08·03 au 06·04. DuMe. au S. de 14 à 18h ou sur rdv.URue du Pays de Liège 4 - 1000 Bruxelles -02 513 33 07www.alicebxl.com

ABCL'Ecriture des Pierres. Sculptures, gra-vures de Quentin Smolders. ‣ Jusqu'au10·03. Du Ma. au S. de 10h30 à 12h30et de 14h30 à 18h30.URue Lebeau 53 - 1000 Bruxelles -02 511 32 53 ou 0475 37 59 27

Aksum Coffee HouseIbrahima Kébé. Le peintre réalise desinstantanés de vie de la société séné-galaise. ‣ Jusqu'au 22·04. Le V. de 16à 20h, les S. et D. de 10 à 20h.URue Haute 140 - 1000 Bruxelles -0484 07 76 95www.aksumcoffeehouse.com

Albert DumontCarl Jonckheere. Peintures. ‣ Jusqu'au22·03. Du J. au D. de 13h30 à 19h ousur rdv.URue Léon Lepage 43 - 1000 Bruxelles -02 512 49 43www.galeriedumont.be

Albert IerCorps Accords. Oeuvres de Ronald Pir-son. ‣ Jusqu'au 04·03. Du Ma. au S.de 13 à 19h et le D. de 11 à 13h.URue de la Madeleine 45 - 1000 Bruxelles -02 512 19 44www.artsite.be/albert1

alicedayPhotographies. Okhai Ojeikere photo-graphie les coiffures des femmes nigé-rianes. Par delà le projet esthétique,son oeuvre constitue un patrimoine à lafois anthropologique, ethnographiqueet documentaire. ‣ Jusqu'au 24·03.Du Ma. au S. de 14 à 18h.UQuai au Bois à Brûler 39 - 1000 Bruxelles -0486 36 15 42www.aliceday.be

AppArt GalleryCollectif Huma. Une expo d'Huma(Gaëtan Nerincx, Frédéric Pauwels etVirginie Nguyen Hoang), un collectif dephotographes à caractère humaniste.‣ Jusqu'au 25·03. Les S. et D. de10h30 à 18h30, en semaine sur rdv.URue Ernest Allard 17 - 1000 Bruxelles -0470 52 48 47 ou 0471 68 98 55www.appartgallery.com

B-GallerySound In Progress. Installation sonorede Steven Tevels. ‣ Jusqu'au 24·03.Du Me. au S. de 13 à 18h, fermé les j.f.UGalerie Bortier - Rue Saint-Jean 17 -1000 Bruxelles - 02 279 64 03www.brupass.be

Catherine BastideThree Projects. Oeuvres de WilliamPope.L. Projet room: Ed Johnson.‣ Jusqu'au 31·03. Du Ma. au S. de 11 à18h ou sur rdv.

URue Vandenbrandenstraat 1 - 1000 Bruxel-les - 02 646 29 71www.catherinebastide.com

ChampakaEncres & Lumières. José Muñoz est unefigure incontournable de la bande des-sinée actuelle. ‣ Jusqu'au 18·03. DuMe. au S. de 11 à 18h30, le D. de10h30 à 13h30.URue Ernest Allard 27 - 1000 Bruxelles -02 514 91 52 ou 0475 26 94 08www.galeriechampaka.com

Crown GalleryEmphatic Images - Part I. Oeuvres deJose Maria Mellado, Katrien Vermeireet Wim De Schamphelaere. ‣ Jusqu'au17·03. Du J. au S. de 14h30 à 18h30.UNouveau Marché aux Grains 13 -1000 Bruxelles - 0475 52 18 72www.crowngallery.be

dépendance

Half of What I Say. Oeuvres de RichardAldrich. ‣ Jusqu'au 31·03. Du Me. auV. de 14 à 18h, le S. de 12 à 18h.URue du Marché aux Porcs 4 - 1000 Bruxel-les - 02 217 74 00www.dependance.be

Duqué & PirsonFélix Hannaert. Peintures. ‣ Jusqu'au17·03. Du J. au S. de 12 à 18h ou surrdv.UChaussée de Vleurgat 109 - 1000 Bruxelles- 02 646 45 26www.duque-pirson.com

Espace BlanchePaysages urbains. Peintures de Ray-mond Delvax. ‣ Jusqu'au 01·04. Du L.au D. de 14 à 18h (les S. et D. en pré-sence de l'artiste).URue Marché au Charbon 3 - 1000 Bruxelles- 02 510 01 41www.espaceblanche.be

Etablissement d'en face projectsThe Whatch ?. Oeuvres de Karl Hol-mqvist. ‣ Jusqu'au 07·04. Du Me. auS. de 14 à 18h.URue A. Dansaert 161 - 1000 Bruxelles -02 219 44 51www.etablissementdenfaceprojects.org

Fine Art StudioAFFINITY 1. Senses & Sensuality. L'ex-position, première d'une trilogie, pré-sente huit artistes (photographes,peintres et dessinateurs) réunis pourcréer un univers dans lequel règnel'agitation des sens, conférant à l'es-pace une aura particulière. ‣ Jusqu'au11·03. Du Ma. au S. de 11 à 18h ou surrdv.URue des Sablons 13 - 1000 Bruxelles -02 514 25 92www.fineartstudio.be

Galerie 2016 & MiraChristian Rolet. Peintures récentes.

‣ Jusqu'au 25·03. Du J. au D. de 13 à18h.URue des Pierres 16 - 1000 Bruxelles -02 502 81 16www.galerie2016.be

Gladstone GalleryPoint de Gaze, Chapter 23. Oeuvres deR.H. Quaytman. ‣ Jusqu'au 03·03. DuMa. au V. de 10 à 18h, le S. de 12 à 18h.URue du Grand Cerf 12 - 1000 Bruxelles -02 513 35 31www.gladstonegallery.com

Group 2 GalleryPoint d'Orgue. Oeuvres de Marcel-Louis Baugniet et Pierre Clarebout.‣ Jusqu'au 03·03. Du Me. au S. de 14 à18h.URue Blanche 8 - 1000 Bruxelles -02 539 23 09http://artalog.net/gallery/gallery.php?id=286

J. Bastien-ArtDéstockage 2012. Oeuvres de Rassen-fosse, Dubail, Bayard, Colin, Grose-mans... ‣ Jusqu'au 11·03. Du Ma. au S.de 11 à 18h30.URue de la Madeleine 61 - 1000 Bruxelles -02 513 25 63www.jbastien-art.be

Jan MotA Corral around your Idea. Oeuvres deJohn Baldessari, Pierre Bismuth, MarioGarcia Torres, Robert Heinecken, Joa-chim Koester, Jonathan Monk et Ste-phen Prina. ‣ Jusqu'au 31·03. Du J. auS. de 14 à 18h30 ou sur rdv.URue A. Dansaert 190 - 1000 Bruxelles -02 514 10 10www.janmot.com

Keitelman GalleryDétournements. Exposition collective.‣ Jusqu'au 14·04. Du Ma. au S. de 12 à18h ou sur rdv.URue van Eyck 44 - 1000 Bruxelles -02 511 35 80www.keitelmangallery.com

Maruani & Noirhomme GalleryLate Paintings. Oeuvres de Hans Har-tung. ‣ Jusqu'au 03·03. Du L. au S. de11 à 18h30.URue de la Régence 17 - 1000 Bruxelles -02 512 50 10www.alain-noirhomme.com

Meessen De ClercqActual Space. Oeuvres de Sarah Bos-twick.Wunderkammer: "Satier: Lead onCopper" de Carl Andre. ‣ Du 09·03 au12·04. Du Ma. au S. de 11 à 18h.Relics. Oeuvres de Katrín Sigurdardót-tir. ‣ Du 09·03 au 12·04. Du Ma. au S.de 11 à 18h.Vanishing Point of View. Oeuvres deFabrice Samyn. ‣ Jusqu'au 03·03. DuMa. au S. de 11 à 18h.URue de l'Abbaye 2 - 1000 Bruxelles -02 644 34 54www.meessendeclercq.com

MOTinternationalAukje Koks - Philomene Pirecki.‣ Jusqu'au 10·03. Du Me. au S. de 11 à18h ou sur rdv.URue Vandenbranden 1 - 1000 Bruxelles -02 511 16 52www.motinternational.com

Nomad GalleryThrown Together. Oeuvres d'YvesSambu, Jeanine Cohen, Guy Woueté,Gerald Dederen, Aimé Mpane et SatchHoyt. ‣ Jusqu'au 31·03. Du J. au S. de14 à 19h ou sur rdv.URue de Laeken 99 - 1000 Bruxelles -02 219 81 82www.moba.be

Office d'Art contemporainEn plein ciel. Peintures de MikkoPaakkola. ‣ Jusqu'au 14·04. Du J. auS. de 14 à 18h ou sur rdv.URue de Laeken 105 - 1000 Bruxelles -02 512 88 28www.officedartcontemporain.com

Pierre HalletMasterpieces. Oeuvres de JamesBrown, Jean-Paul Riopelle, Alain Jac-quet, Maurice Wyckaert, Antoine Mor-tier, Louis van Lint... ‣ Jusqu'au 11·03.Du Ma. au S. (fermé le Me.) de 14h30 à18h30, le D. de 11h30 à 13h30.URue E. Allard 33 - 1000 Bruxelles -02 512 25 23www.galeriepierrehallet.com

Sorry We're ClosedA House is not a Home. Oeuvres de Ha-rold Ancart, Andre Cadere, Ralf De-reich, Barry Flanagan, Claire Fontaine,Stefan Rinck... ‣ Jusqu'au 15·03. Uni-quement sur rdv.URue de la régence 65 - 1000 Bruxelles -0478 354 213www.sorrywereclosed.com

SynthèseDanielle Stabel. Encres sur papier.‣ Du 03·03 au 22·04. Du J. au S. de14h30 à 18h30.URue E. Allard 24 - 1000 Bruxelles -02 514 40 55www.galeriesynthese.be

Valérie BachEntre nous soit dit. Oeuvres de Cat Lo-ray. ‣ Jusqu'au 10·03. Du J. au S. de 11à 13h et de 14 à 19h, le Me. sur rdv.URue Ernest Allard 43 - 1000 Bruxelles -02 502 78 24 ou 0486 29 68 39www.galerievaleriebach.com

Young GallerySubway. Photos de Luc Dratwa consa-crées au métro new-yorkais.‣ Jusqu'au 08·04. Du Ma. au S. de 11 à18h30.UAvenue Louise 75b (Hôtel Conrad) -1050 Bruxelles - 02 374 07 04www.younggalleryphoto.com

Maria Clara Art PointQuelque part entre titane et zinc. Ex-position collective d'artistes utilisantdiverses techniques (sculptures, photo,céramique, bijoux...) autour du blanc.‣ Jusqu'au 30·03. Les L., Ma., J. et V.de 12 à 14h30 et de 16h30 à 19h.URue De Pascale 8 - 1040 Bruxelles

QuadriPhilippe Brodzki - Michel Olyff. Bron-zes et céramiques - Lavis récents.‣ Jusqu'au 10·03. Les V. et S. de 14 à18h ou sur rdv.UAvenue Reine Marie-Henriette 105 -1190 Bruxelles - 02 640 95 63www.galeriequadri.be

anyspaceGod's Left Eye. Oeuvres de MichelMazzoni. ‣ Jusqu'au 17·03. Du J. au S.de 14 à 18h ou sur rdv.URue Van Eyck 59 - 1050 Bruxelles -0471 88 26 17www.anyspace.be

Baronian-FranceyCharles Sandison. ‣ Jusqu'au 14·04.Du Ma. au S. de 12 à 18h.URue Isidore Verheyden 2 - 1050 Bruxelles -02 512 92 95www.baronianfrancey.com

Box GalerieAmerican Tintypes. Mis au point dansl'Ohio en 1856, le procédé du ferrotype(tintype) est constitué d'une mince pla-

que d'acier recouverte de laque noiresensible à la lumière. Ce procédé s'estrapidement imposé sur tout le conti-nent nord-américain, devenant lemoyen le moins coûteux de réaliser desportraits photographiques. Son âged'or se situe entre 1860 et 1890, desdécennies qui ont profondément mar-qué et transformé l'histoire des USA.‣ Jusqu'au 14·04. Du Me. au S. de 14 à18h.URue du Mail 88 - 1050 Bruxelles -02 537 95 55www.boxgalerie.be

Didier DevillezLismonde "en couleur". L'expo fera dé-couvrir un Lismonde inédit en exposantune cinquantaine de gouaches en cou-leurs, datant du début des années 60,et que l'artiste n'exposa jamais.‣ Jusqu'au 31·03. Du J. au S. de 14 à18h30 ou sur rdv.URue E. Van Driessche 53 - 1050 Bruxelles -02 215 82 05www.galeriedidierdevillez.be

duboisfriedland gallery"Orly (Sud)". Peinture de JacquesBenoit. ‣ Jusqu'au 03·03. Du J. au S.de 14 à 18h.URue du Prévot 99 - 1050 Bruxelles -0470 54 98 98www.duboisfriedland.com

D’Ieteren GalleryParcours Design. Oeuvres de cinq desi-gners belges: Chevalier-Masson (tex-tile), Maarten De Ceulaer (produits etmobilier), Nathalie Dewez (luminai-res), Jean-François D'Or / Loudor Desi-gnstudio (produits, mobilier et indus-triel), Dustdeluxe (produits).‣ Jusqu'au 09·03 de 12 à 18h, les S. etD. de 14 à 18h, gratuit.URue du Mail 50 - 1050 Bruxelles -02 772 34 26

Elaine Levy ProjectWas ist Kunst Hugo Ball. Oeuvresd'Irwin. ‣ Jusqu'au 07·04. Du J. au S.de 14 à 19h ou sur rdv.URue Fourmois 9 - 1050 Bruxelles -02 534 77 72www.elainelevyproject.com

Galerie d'YsAnnabelle Guetatra. Dessins.‣ Jusqu'au 04·03. Du J. au S. de 14 à18h, le D. de 11 à 15h.URue de l'Arbre Bénit 84 - 1050 Bruxelles -0499 22 57 66www.galeriedys.com

Jozsa Gallery5... Exposition pour célébrer l'anniver-saire de la galerie. ‣ Jusqu'au 03·03.Du J. au S. de 12 à 18h ou sur rdv.URue Saint-Georges 24 - 1050 Bruxelles -02 640 06 71 ou 0478 48 77 09www.jozsagallery.com

Le Caméléon CoquetAnne Peeters. Gravures. ‣ Jusqu'au15·03. Du Ma. au S. de 10 à 18h.UAvenue A. Buyl 12 - 1050 Bruxelleswww.lecameleoncoquet.eu

Libre CoursIn-Out. Photos de Catherine Lamber-mont. ‣ Jusqu'au 31·03. Du L. au J. de14h30 à 18h30 ou sur rdv.URue de Stassart 100 - 1050 Bruxelles -0473 59 02 85www.galerielibrecours.eu

Nathalie ObadiaSacramentum: Sacred Shadows. An-dres Serrano est reconnu comme l'undes artistes qui a traité avec le plusd'audace la religion et le sacré dans

l'art contemporain. ‣ Jusqu'au 05·05.Du Ma. au V. de 10 à 18h, le S. de 14 à18h ou sur rdv.URue Charles Decoster 8 - 1050 Bruxelleswww.galerie-obadia.com

Rodolphe JanssenFuck Paintings. Peintures de BettyTompkins. ‣ Jusqu'au 17·03. Du Ma.au V. de 10 à 18h, le S. de 14 à 18h.URue de Livourne 35 - 1050 Bruxelles -02 538 08 18www.galerierodolphejanssen.com

Twig GalleryN. Dash & Sam Falls. Les deux jeunesartistes américains exposeront le ré-sultat d'un travail réalisé durant leurséjour commun en pleine nature, dansle désert californien. C'est dans ce con-texte qu'ils ont mis leurs oeuvres àl'épreuve du temps, de la lumière, desintempéries, de l'écologie du lieu...‣ Jusqu'au 21·04. Du Ma. au V. de 11 à18h30, le S. de 12 à 18h.URue Tenbosch 74 - 1050 Bruxelles -02 344 23 68www.twiggallery.com

Xavier HufkensOrigami. Oeuvres de David Noonan.‣ Jusqu'au 31·03. Du Ma. au S. de 12 à18h.URue Saint-Georges 6-8 - 1050 Bruxelles -02 639 67 30www.xavierhufkens.com

XXL ART on Waterloo 503Lukasz Kurzatkowski. Dessins et lino-gravures. ‣ Jusqu'au 03·03. Du J. auS. de 14 à 18h ou sur rdv.UChaussée de Waterloo 503 - 1050 Bruxel-les - 0472 45 81 49

Zedes Art GalleryIgor Tishin. Peintures et photogra-phies. ‣ Jusqu'au 07·04. Du Me. au S.de 12 à 18h.URue Paul Lauters 36 - 1050 Bruxelles -02 646 00 04www.zedes-art-gallery.be

100 TitresHorror[s] Mirror. Photos, vidéos etoeuvres numériques de Daniel Locus.‣ Jusqu'au 01·04. Du J. au D. de 14 à18h.URue A. Cluysenaar 2 - 1060 Bruxelles -02 534 03 43www.100titres.be

Aeroplastics ContemporaryDreams and Ghosts. Oeuvres de JoyEpisalla. ‣ Jusqu'au 07·04. Du Ma. auV. de 11 à 18h, le S. de 14 à 18h ou surrdv.Fireflies. Exposition collective regrou-pant des oeuvres d'Elodie Antoine,Amanda Besl, He He, Ildiko Hetesi,Frances Goodman, Mingjun Luo, KarineMarenne, Sylvie Ronflette, Tracey Snel-ling et Antonia Wright. ‣ Jusqu'au07·04. Du Ma. au V. de 11 à 18h, le S.de 14 à 18h ou sur rdv.URue Blanche 32 - 1060 Bruxelles -02 537 22 02www.aeroplastics.net

Antonio NardoneLaurent Dierckx. Oeuvres récentes.‣ Jusqu'au 10·03. Du Me. au S. de 14 à18h ou sur rdv.URue Saint-Bernard 34-36 - 1060 Bruxelles -02 333 20 10www.galerieantonionardone.be

AutomatesgalerieAnimals 5. Art animalier contempo-rain: céramiques de Laurance Simon,automates de Fi Henshall et RichardHackney. ‣ Jusqu'au 03·03. Du Me. au

La couleur pureComprenant des peintures des dix dernièresannées, l’exposition dont l’accrochage n’estpas chronologique comme en unerétrospective, montre que cette démarchen’est pas à lire en termes d’évolution maisdans le sens des variations à la fois dans lescompositions et dans les choix et accordschromatiques. Des ensembles de petites toilessoulignent d’ailleurs cet aspect dès lors qu’ilssont constitués de tableaux en étroite affinitéréalisés parfois à cinq ans d’écart. Si desdifférences sont visibles d’une peinture àl’autre, il est cependant impossible dedistinguer un ordre chronologique. Les deuxcritères de bases restent en permanence, d’unepart, les formes géométriques simples : carré etrectangle, d’autre part, les couleurs purestoujours proposées en aplat de manièretotalement neutre malgré le très léger frissonmatiériste qui accroche la lumière, dû auprocessus du tamponnage. Sur ces données eten variant les gammes chromatiques, les

densités des coloris appliqués, les étendues dessurfaces, Félix Hannaert (1944, vit à Bruxelles)a su imposer une personnalité distinctive dansla mouvance pourtant fort fréquentée depuislongtemps de l’abstraction géométrique ouconcrète. La distinction principale se situedans un système de composition qui tientparfois du principe du tressage et jouevolontiers sur les plans superposés ainsi quesur des transparences pour créer un véritableespace pictural dans lequel les couleursapportent également la variété autant par leurvaleur chromatique que par leurs tonalitésaffirmées mais subtiles. Chaque toile, bienassise structurellement, trouve ainsi unedynamique expansive qui rayonne au­delà dela délimitation de la surface. (C.L.)

UFélix Hannaert. Peintures. GalerieDuqué&Pirson, 109 chaussée de Vleurgat,1050 Bruxelles. Jusqu’au 17mars. Du jeudi ausamedi de 12h à 18h.

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7Les galeriesSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

Office d'Art contemporainEn plein ciel. Peintures de MikkoPaakkola. ‣ Jusqu'au 14·04. Du J. auS. de 14 à 18h ou sur rdv.URue de Laeken 105 - 1000 Bruxelles -02 512 88 28www.officedartcontemporain.com

Pierre HalletMasterpieces. Oeuvres de JamesBrown, Jean-Paul Riopelle, Alain Jac-quet, Maurice Wyckaert, Antoine Mor-tier, Louis van Lint... ‣ Jusqu'au 11·03.Du Ma. au S. (fermé le Me.) de 14h30 à18h30, le D. de 11h30 à 13h30.URue E. Allard 33 - 1000 Bruxelles -02 512 25 23www.galeriepierrehallet.com

Sorry We're ClosedA House is not a Home. Oeuvres de Ha-rold Ancart, Andre Cadere, Ralf De-reich, Barry Flanagan, Claire Fontaine,Stefan Rinck... ‣ Jusqu'au 15·03. Uni-quement sur rdv.URue de la régence 65 - 1000 Bruxelles -0478 354 213www.sorrywereclosed.com

SynthèseDanielle Stabel. Encres sur papier.‣ Du 03·03 au 22·04. Du J. au S. de14h30 à 18h30.URue E. Allard 24 - 1000 Bruxelles -02 514 40 55www.galeriesynthese.be

Valérie BachEntre nous soit dit. Oeuvres de Cat Lo-ray. ‣ Jusqu'au 10·03. Du J. au S. de 11à 13h et de 14 à 19h, le Me. sur rdv.URue Ernest Allard 43 - 1000 Bruxelles -02 502 78 24 ou 0486 29 68 39www.galerievaleriebach.com

Young GallerySubway. Photos de Luc Dratwa consa-crées au métro new-yorkais.‣ Jusqu'au 08·04. Du Ma. au S. de 11 à18h30.UAvenue Louise 75b (Hôtel Conrad) -1050 Bruxelles - 02 374 07 04www.younggalleryphoto.com

Maria Clara Art PointQuelque part entre titane et zinc. Ex-position collective d'artistes utilisantdiverses techniques (sculptures, photo,céramique, bijoux...) autour du blanc.‣ Jusqu'au 30·03. Les L., Ma., J. et V.de 12 à 14h30 et de 16h30 à 19h.URue De Pascale 8 - 1040 Bruxelles

QuadriPhilippe Brodzki - Michel Olyff. Bron-zes et céramiques - Lavis récents.‣ Jusqu'au 10·03. Les V. et S. de 14 à18h ou sur rdv.UAvenue Reine Marie-Henriette 105 -1190 Bruxelles - 02 640 95 63www.galeriequadri.be

anyspaceGod's Left Eye. Oeuvres de MichelMazzoni. ‣ Jusqu'au 17·03. Du J. au S.de 14 à 18h ou sur rdv.URue Van Eyck 59 - 1050 Bruxelles -0471 88 26 17www.anyspace.be

Baronian-FranceyCharles Sandison. ‣ Jusqu'au 14·04.Du Ma. au S. de 12 à 18h.URue Isidore Verheyden 2 - 1050 Bruxelles -02 512 92 95www.baronianfrancey.com

Box GalerieAmerican Tintypes. Mis au point dansl'Ohio en 1856, le procédé du ferrotype(tintype) est constitué d'une mince pla-

que d'acier recouverte de laque noiresensible à la lumière. Ce procédé s'estrapidement imposé sur tout le conti-nent nord-américain, devenant lemoyen le moins coûteux de réaliser desportraits photographiques. Son âged'or se situe entre 1860 et 1890, desdécennies qui ont profondément mar-qué et transformé l'histoire des USA.‣ Jusqu'au 14·04. Du Me. au S. de 14 à18h.URue du Mail 88 - 1050 Bruxelles -02 537 95 55www.boxgalerie.be

Didier DevillezLismonde "en couleur". L'expo fera dé-couvrir un Lismonde inédit en exposantune cinquantaine de gouaches en cou-leurs, datant du début des années 60,et que l'artiste n'exposa jamais.‣ Jusqu'au 31·03. Du J. au S. de 14 à18h30 ou sur rdv.URue E. Van Driessche 53 - 1050 Bruxelles -02 215 82 05www.galeriedidierdevillez.be

duboisfriedland gallery"Orly (Sud)". Peinture de JacquesBenoit. ‣ Jusqu'au 03·03. Du J. au S.de 14 à 18h.URue du Prévot 99 - 1050 Bruxelles -0470 54 98 98www.duboisfriedland.com

D’Ieteren GalleryParcours Design. Oeuvres de cinq desi-gners belges: Chevalier-Masson (tex-tile), Maarten De Ceulaer (produits etmobilier), Nathalie Dewez (luminai-res), Jean-François D'Or / Loudor Desi-gnstudio (produits, mobilier et indus-triel), Dustdeluxe (produits).‣ Jusqu'au 09·03 de 12 à 18h, les S. etD. de 14 à 18h, gratuit.URue du Mail 50 - 1050 Bruxelles -02 772 34 26

Elaine Levy ProjectWas ist Kunst Hugo Ball. Oeuvresd'Irwin. ‣ Jusqu'au 07·04. Du J. au S.de 14 à 19h ou sur rdv.URue Fourmois 9 - 1050 Bruxelles -02 534 77 72www.elainelevyproject.com

Galerie d'YsAnnabelle Guetatra. Dessins.‣ Jusqu'au 04·03. Du J. au S. de 14 à18h, le D. de 11 à 15h.URue de l'Arbre Bénit 84 - 1050 Bruxelles -0499 22 57 66www.galeriedys.com

Jozsa Gallery5... Exposition pour célébrer l'anniver-saire de la galerie. ‣ Jusqu'au 03·03.Du J. au S. de 12 à 18h ou sur rdv.URue Saint-Georges 24 - 1050 Bruxelles -02 640 06 71 ou 0478 48 77 09www.jozsagallery.com

Le Caméléon CoquetAnne Peeters. Gravures. ‣ Jusqu'au15·03. Du Ma. au S. de 10 à 18h.UAvenue A. Buyl 12 - 1050 Bruxelleswww.lecameleoncoquet.eu

Libre CoursIn-Out. Photos de Catherine Lamber-mont. ‣ Jusqu'au 31·03. Du L. au J. de14h30 à 18h30 ou sur rdv.URue de Stassart 100 - 1050 Bruxelles -0473 59 02 85www.galerielibrecours.eu

Nathalie ObadiaSacramentum: Sacred Shadows. An-dres Serrano est reconnu comme l'undes artistes qui a traité avec le plusd'audace la religion et le sacré dans

l'art contemporain. ‣ Jusqu'au 05·05.Du Ma. au V. de 10 à 18h, le S. de 14 à18h ou sur rdv.URue Charles Decoster 8 - 1050 Bruxelleswww.galerie-obadia.com

Rodolphe JanssenFuck Paintings. Peintures de BettyTompkins. ‣ Jusqu'au 17·03. Du Ma.au V. de 10 à 18h, le S. de 14 à 18h.URue de Livourne 35 - 1050 Bruxelles -02 538 08 18www.galerierodolphejanssen.com

Twig GalleryN. Dash & Sam Falls. Les deux jeunesartistes américains exposeront le ré-sultat d'un travail réalisé durant leurséjour commun en pleine nature, dansle désert californien. C'est dans ce con-texte qu'ils ont mis leurs oeuvres àl'épreuve du temps, de la lumière, desintempéries, de l'écologie du lieu...‣ Jusqu'au 21·04. Du Ma. au V. de 11 à18h30, le S. de 12 à 18h.URue Tenbosch 74 - 1050 Bruxelles -02 344 23 68www.twiggallery.com

Xavier HufkensOrigami. Oeuvres de David Noonan.‣ Jusqu'au 31·03. Du Ma. au S. de 12 à18h.URue Saint-Georges 6-8 - 1050 Bruxelles -02 639 67 30www.xavierhufkens.com

XXL ART on Waterloo 503Lukasz Kurzatkowski. Dessins et lino-gravures. ‣ Jusqu'au 03·03. Du J. auS. de 14 à 18h ou sur rdv.UChaussée de Waterloo 503 - 1050 Bruxel-les - 0472 45 81 49

Zedes Art GalleryIgor Tishin. Peintures et photogra-phies. ‣ Jusqu'au 07·04. Du Me. au S.de 12 à 18h.URue Paul Lauters 36 - 1050 Bruxelles -02 646 00 04www.zedes-art-gallery.be

100 TitresHorror[s] Mirror. Photos, vidéos etoeuvres numériques de Daniel Locus.‣ Jusqu'au 01·04. Du J. au D. de 14 à18h.URue A. Cluysenaar 2 - 1060 Bruxelles -02 534 03 43www.100titres.be

Aeroplastics ContemporaryDreams and Ghosts. Oeuvres de JoyEpisalla. ‣ Jusqu'au 07·04. Du Ma. auV. de 11 à 18h, le S. de 14 à 18h ou surrdv.Fireflies. Exposition collective regrou-pant des oeuvres d'Elodie Antoine,Amanda Besl, He He, Ildiko Hetesi,Frances Goodman, Mingjun Luo, KarineMarenne, Sylvie Ronflette, Tracey Snel-ling et Antonia Wright. ‣ Jusqu'au07·04. Du Ma. au V. de 11 à 18h, le S.de 14 à 18h ou sur rdv.URue Blanche 32 - 1060 Bruxelles -02 537 22 02www.aeroplastics.net

Antonio NardoneLaurent Dierckx. Oeuvres récentes.‣ Jusqu'au 10·03. Du Me. au S. de 14 à18h ou sur rdv.URue Saint-Bernard 34-36 - 1060 Bruxelles -02 333 20 10www.galerieantonionardone.be

AutomatesgalerieAnimals 5. Art animalier contempo-rain: céramiques de Laurance Simon,automates de Fi Henshall et RichardHackney. ‣ Jusqu'au 03·03. Du Me. au

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

8 Les galeries SEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE 9Les galeriesSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

Contact

Agenda culturel :Tél. : 02.211.27.23Email : [email protected]

A l’étranger

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AngleterreMary Heilmann – Peinture

Londres – Hauser&WirthConsidérée comme une figure marquante de l’abstractionpicturale, l’artiste américaine (Santa Barbara – Vit à NewYork) développe son œuvre sur base du minimalisme et de latendance géométrique avec influence de la culture pop. Ellepropose des peintures, aussi des vidéos et des sculptures.U Jusqu’au 5 avril. Hauser&Wirth, 23 savile row,W1S 2ETLondres.

FranceThématique – Photographie

Paris – Paul FrèchesLe songe, la raison et les monstres réunisent quatre artistesproposant des approches novatrices du médium photogra­phique : Constance Nouvel (illu), Paul Rousteau, Mathieu To­netti et Z – M, qui jouent et déjouent les problématiques quitraversent la photographie depuis qu’a débuté l’entreprise desa théorisation.U Jusqu’au 25mars. Galerie Paul Frèches, 48, rue deMontmorency, 75003 Paris. www.paulfreches.com

Justin Lieberman – MultimédiaParis – New galerie

Considérée comme une installation, l’expo “My name is Jus­tin Lieberman Valt of the Infinite” rassemble 20 tableaux del’artiste, quatre peintures de Colleen Asper, Rochelle Feins­tein, Dana Frankfort, et Marianne Vitale, une photographiede Mariah Robertson, des accessoires et une pièce sonore deC. Spencer Yeh.U Jusqu’au 17mars. New Galerie, 2 rue Borda, 75008 Paris.www.newgalerie.com

Clay Ketter – Photographie et peintureParis – Galerie Daniel Templon

L’artiste américain (1967 – Vit en Suède) propose des peintu­res composées de pièces géométriques découpées et collées etune série de photographies issues de la manipulation desimages satellite de lotissements américains dans lesquellesl’image dédoublée donne une figure d’enfermement.U Jusqu’au 7 avril. Galerie Daniel Templon, Impasse Beaubourg,75003 Paris. www.danieltemplon.com

James Castle – DessinParis – Galerie Karsten Greve

Sourd, ne sachant ni lire ni écrire, James Castle (EU, 1899­1977) n’a jamais quitté son village de Garden Valley dansl’Idaho et a, depuis l’enfance, dessiné en petits formats, lessiens et son environnement campagnard dans une sorte degaucherie adroite et particulièrement expressive.U Jusqu’au 17mars. Galerie Karsten Greve, 5 rue Debelleyme,75003 Paris. www.galerie­karsten­greve.com

LuxembourgEnsemble – Pluridisciplinaire

Luxembourg – Galerie ToxicSix artistes sont rassemblés sur la thématique de l’ordre et duchaos selon l’idée que l’un et l’autre sont finalement inter­connectés et que les participants flirtent avec les deux uni­vers. Avec Elvis Studio, Ralph Lambertz (illu.), Baltazar Lovay,Stu Mead, Natasja Van Geel et Jan Vos.U Jusqu’au 24mars. Galerie Toxic, 2 rue de l’eau, 1449Luxembourg. www.galerietoxic.comCO

URTESY

GAL.TO

XIC

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GAL.DA

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S. de 13 à 18h.UChaussée de Charleroi 24-26 -1060 Bruxelles - 0487 16 32 23www.automatesgalerie.be

D+T ProjectThe Forfeiture of Money. Oeuvresd'Ivan Argote, Zachary Formwalt, Gol-din+Senneby, Gianni Motti, Mona Vata-manu et Florin Tudor. ‣ Jusqu'au07·04. Du J. au S. de 12 à 18h30 ou surrdv.URue Bosquet 4 - 1060 Bruxelles -02 537 76 30www.dt-project.com

Galerie Arielle d'HauterivesCamille Courier de Méré. L'artistepeintre expose ses grands formatstranslucides. ‣ Jusqu'au 31·03. Du J.au S. de 14 à 19h ou sur rdv.URue Tasson Snel 37 - 1060 Bruxelles -0477 70 02 32www.arielledhauterives.be

Le Salon d'ArtValérie Lenders. Oeuvres récentes.‣ Jusqu'au 10·03. Du Ma. au V. de 14 à18h30, le S. de 9h30 à 12h et de 14 à18h.URue de l'Hôtel des Monnaies 81 -1060 Bruxelles - 02 537 66 40www.lesalondart.be

Libre ChoixEdith Gilbert. Photos. ‣ Jusqu'au04·03. Du V. au D. de 14 à 20h.URue Defacqz 152 - 1060 Bruxelles -0476 77 53 60www.librechoix.be

Pascal PolarMiroslav Tichý. L'oeuvre du photogra-phe, créée sous la Tchécoslovaquiecommuniste entre les années 60 et 80,tourne autour de la figure féminine, enmarge complète de la création artisti-que occidentale. ‣ Du 08·03 au28·04. Du Ma. au S. de 14 à 19h ou surrdv.UChaussée de Charleroi 108 - 1060 Bruxel-les - 02 537 81 360 ou 0477 25 26 92www.pascalpolar.be

RossicontemporaryThree Colour Environments. MichelLeonardi est un artiste transdiscipli-naire. Il est non seulement peintre etdessinateur, mais aussi plasticien 3D,lithographe expérimenté, designer demobilier contemporain, auteur de trèsnombreuses réalisations picturalesmonumentales et d’aménagements ar-chitecturaux pour des espaces publicset privés... ‣ Jusqu'au 17·03. Les J. etV. de 13 à 17h, le S. de 14 à 18h ou surrdv.URivoli Building - Chaussée de Waterloo690 - 1180 Bruxelles - 0486 31 00 92www.rossicontemporary.be

DS GalerieSteel Life Still Life. Photos de SylvieDerumier, sculptures de Damien Mo-reau et peintures de Lawand.‣ Jusqu'au 01·04. Du V. au D. de 11 à19h.

URue de l'Hospice communal 67 -1170 Bruxelles - 02 675 83 80www.louisedsgalerie.com

BRABANT WALLON

BRAINE-L'ALLEUDGalerie 360°Oubliées / cachées / retrouvées. Gra-vures, sculptures et installations deFrancis Capet. ‣ Du 07·03 au 31·03.Le Me. de 15 à 18h, le S. en présencede l'artiste de 14 à 17h.UPlace Abbé Renard 1 - 1420 Braine-l'Alleud-02 384 63 17http://galerie360.braine-lalleud.be

LIÈGE

LIÈGEMonos GalleryCollection 1. Oeuvres de Thomas Cha-ble, Jacques Charlier, Philippe Herbet,Laurent Impeduglia, Sophie Langhor,Jacques Lizène, Johan Muyle, LéonWui-dar... ‣ Jusqu'au 04·03. Le Me. ainsique du V. au D. de 14h30 à 18h30 ousur rdv.URue Henri Blès 39 - 4000 Liège -0485 91 16 02www.monosgallery.com

STAVELOTTriangle bleuDownside up. Exposition collective:Pieter-LaurensMol, SylvieMacias Diaz,Emilio Gallego, Charley Case...

‣ Jusqu'au 11·03. Du J. au D. de 14 à18h30 ou sur rdv.UCour de l'Abbaye 5 - 4970 Stavelot -080 86 42 94www.trianglebleu.be

NAMUR

GRAND-LEEZExit 11Papiers d'identité. Oeuvres d'AlainBornain, Joerg Coblenz, Benoît Félix,Luc Fierens, Jacques Lennep, TomokoSugimoto, Yves Velter... ‣ Jusqu'au18·03. Les S. et D. de 10 à 18h ou surrdv.UChâteau de Petit-Leez - Rue de Petit-Leez129 - 5031 Grand-Leez - 081 64 08 66www.exit11.be

JAMBESDétourMonique Minette. Peintures.‣ Jusqu'au 25·03. Du Ma. au V. de12h30 à 17h30 et le S. de 14 à 18h.Présence de l'artiste les we des 17/18et 24/25-03.UAvenue Jean Materne 166 - 5100 Jambes -081 24 64 43www.galeriedetour.be

NAMUR

Gery Art GalleryFélix Roulin. Sculptures. ‣ Jusqu'au16·03. Du J. au S. de 14 à 18h ou surrdv.URue des Brasseurs 38 - 5000 Namur -0475 60 25 58

Lieux-CommunsEkko. Installation de Ida F. Ferdinandet Ane Vester. ‣ Du 03·03 au 19·04.24h/24h.UGare de Namur - Place de la Station -5000 Namurwww.lieuxcommunsnamur.com

ANVERS

ANTWERPENFifty One Fine Art PhotographyWhere they met. Un dialogue entre lesoeuvres du photographe japonais Ya-mamoto Masao et celles de l'artistebelge ARPAÏS du bois. ‣ Jusqu'au10·03. Du Ma. au S. de 13 à 18h ou surrdv.UZirkstraat 20 - 2000 Antwerpen -03 289 84 58www.gallery51.com

Ludwig TrossaertPicturale retoriek van een rituelebeweging. Peintures de Linda-MariePattyn. ‣ Jusqu'au 10·03. Du Me. auS. de 14 à 19h.UMuseumstraat 29 - 2000 Antwerpen -0475 95 53 39http://web.artprice.com/store/galerie-ludwig-trossaert

Micheline SzwajcerLes Enigmes de Saarlouis. Installationde Jos de Gruyter et Harald Thys.‣ Jusqu'au 17·03. Du Ma. au D. de 10 à18h30, sauf le S. de 12 à 18h30.UVerlatstraat 14 - 2000 Antwerpen -03 237 11 27www.gms.be

van der MiedenBuilding Saja. Dessins et peintures deVicky Uslé. ‣ Jusqu'au 10·03. Du Me.au S. de 14 à 18h.Patricia Dauder. Oeuvres visuelles: ob-jets 3D, dessins, photos, films...‣ Jusqu'au 10·03. Du Me. au S. de 14 à18h.UPourbusstraat 15 - 2000 Antwerpen -03 231 77 42www.vandermieden.com

Zeno X GalleryAlraune. Oeuvres de Naoto Kawahara.‣ Jusqu'au 10·03. Du Me. au S. de 14 à18h.ULeopold De Waelplaats 16 - 2000 Antwer-pen - 03 216 38 88www.zeno-x.com

FLANDRE OCCIDENTALE

KNOKKEYoung GalleryJavel. Réalisée à la chambre photogra-phique et en studio, la nouvelle séried'Eric Marrian propose une approcheoriginale de la couleur. ‣ Jusqu'au29·04. Les S. et D. de 14 à 19h.UZeedijk 811 - 8300 Knokke - 050 68 56 23www.younggalleryphoto.com

OTEGEMDeweer GalleryThe Drawing Room. Expositiond'oeuvres sur papier de plusieurs artis-tes présentés à la galerie. ‣ Jusqu'au11·03. Les Me., J., V. et D. de 14 à 18hou sur rdv.The golden bullet that takes a million

years to hit. Oeuvres de AndyWauman.‣ Jusqu'au 11·03. Les Me., J., V. et D.

de 14 à 18h ou sur rdv.UTiegemstraat 6a - 8553 Otegem -056 64 48 93www.deweergallery.com

FLANDRE ORIENTALE

GANDHoet Bekaert GalleryFools and Tools for Food. Oeuvres dudesigner Maarten Van Severen.‣ Jusqu'au 18·03. Les J. et V. de 14 à18h, les S. et D. de 16 à 19h.URodelijvekensstraat 28 - 9000 Gand -09 324 38 96www.iets.be

GENTFortlaan 17Learn to Prize. Oeuvres de ZacharyWollard et Erica Svec. ‣ Jusqu'au

21·04. Du Me. au V. de 14 à 18h, le S.de 12 à 18h ou sur rdv.UFortlaan 17 - 9000 Gent - 09 222 00 33www.fortlaan17.com

KIOSKClaim to Universality. Colour TheoryExercise 1-20. Oeuvres de Sara van derHeide. ‣ Jusqu'au 25·03. Du Ma. au V.de 14 à 18h, les S. et D. de 11 à 18h.Eventuality of an Attempt. Oeuvres deNick Oberthaler. ‣ Jusqu'au 25·03. DuMa. au V. de 14 à 18h, les S. et D. de 11à 18h.ULouis Pasteurlaan 2 - 9000 Gent -09 267 01 68www.kioskgallery.be

Parties de voyantIl s’agit davantage d’un livre d’artiste que d’un ouvrage surun artiste, en l’occurrence le plasticien Benoit Platéus(Chénée, 1972 – Vit à Bruxelles) qui a lui­même tout conçu,du contenu à la mise en page. Aucun texte critique ouanalytique n’en fait partie. La publication rassembleessentiellement une série d’œuvres de 1997 à 2011 quipermettent de suivre le cheminement d’une démarche quise focalise sur la perception du réel selon, semble­t­il, lepoint de vue que celui­ci n’existe pas, qu’il se modifieconstamment au gré du temps, de la lumière, descirconstances et surtout du point de vue adopté. Le mêmetype d’approche se porte aussi sur les images ou sur lesœuvres placées dans des espaces d’exposition différents.C’est la fragilité des choses qui intéresse l’artiste et lafugacité, et de là, l’action du temps. Parfois aussi, partantd’une image créée, déjà fiction souvent puisée dans lesbandes dessinées, il la modifie, le rendant abstraite, illisibleou en noir et blanc… Des images temporaires, comme lessituations. Entre un foreword forcément en anglais et lemême texte en post scriptum en français, Benoît Platéus adistribué des textes numérotés dans le désordre. Des textesaussi énigmatiques et poétiques que les images. Des écritsqui sont “une libre interprétation du texte de John Berger, Waysof Seeing”, précise­t­il. (C.L.)

UBenoit Platéus. Parties de voyant.100 p., ill. coul., 2012. GalerieBaronian­Francey, 2 rue Isidore Verheyden, 1050 Bruxelles.

La parution de la semaine

DR

Arts Libre. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique.Coordination rédactionnelle : Gilles Milecan et Camille de Marcilly. Réalisation : Sodimco.Administrateur délégué - éditeur responsable : François le Hodey. Rédacteur en chef : Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint : Pierre-François Lovens. Conception graphique : Jean-Pierre Lambert.Publicité : Martine Levau (0032.2.211.29.12 – [email protected]).

Formes et Matières RoletRetour à Bruxelles du Tournaisien Christian Rolet (1945, Leuze­en­Hainaut) avec unemoisson de peintures et de techniques mixtes sur papier. Si l’ensemble peut donnerl’impression d’un trop­plein de gesticulations à l’emporte­pièce, pas toujours bien venues, pastoujours exemptes de facilités, n’est­ce pas là, souvent, le lot de bien des peintres ? Ce n’est pasau vieux routier de la peinture qu’est le puissant Rolet qu’on fera la leçon. Sa dynamique à lui,c’est d’aller à l’abordage des matières et des formes et celles­ci le lui rendent bien dans unedemi­douzaine de superbes morceaux de bravoure. A cet égard, des toiles telles “A mainlevée” ou “La solution mère” pour ses implications dans les rouges et les noirs, telles aussi“Images d’un autre monde”, ses déclinaisons paysagères de verts, gris et roses, ou “La formedu noyau”, sorte de champignon de laves et d’éclatements d’ors et de bleus, sont les exemplesles plus probants d’un art solide et sincère qui, dans un savant mélange de matières, mêleacrylique, sable, poussière de verre et poudre de talc pour confier aux formes surgies d’unebrosse aguerrie ses matités et profondeurs. Il y a aussi, plus discrète mais non moins forte etsensible, une dizaine de petites peintures/dessins, miroirs de silhouettes et visages incertains.(R.P.T.)

UGalerie 2016, rue des Pierres 16, 1000 Bruxelles.Jusqu’au 25mars, du jeudi au dimanche de 13 à 18h.Infos : 02.502.81.16. et www.galerie2016­mira.be

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

9Les galeriesSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

Contact

Agenda culturel :Tél. : 02.211.27.23Email : [email protected]

A l’étranger

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AngleterreMary Heilmann – Peinture

Londres – Hauser&WirthConsidérée comme une figure marquante de l’abstractionpicturale, l’artiste américaine (Santa Barbara – Vit à NewYork) développe son œuvre sur base du minimalisme et de latendance géométrique avec influence de la culture pop. Ellepropose des peintures, aussi des vidéos et des sculptures.U Jusqu’au 5 avril. Hauser&Wirth, 23 savile row,W1S 2ETLondres.

FranceThématique – Photographie

Paris – Paul FrèchesLe songe, la raison et les monstres réunisent quatre artistesproposant des approches novatrices du médium photogra­phique : Constance Nouvel (illu), Paul Rousteau, Mathieu To­netti et Z – M, qui jouent et déjouent les problématiques quitraversent la photographie depuis qu’a débuté l’entreprise desa théorisation.U Jusqu’au 25mars. Galerie Paul Frèches, 48, rue deMontmorency, 75003 Paris. www.paulfreches.com

Justin Lieberman – MultimédiaParis – New galerie

Considérée comme une installation, l’expo “My name is Jus­tin Lieberman Valt of the Infinite” rassemble 20 tableaux del’artiste, quatre peintures de Colleen Asper, Rochelle Feins­tein, Dana Frankfort, et Marianne Vitale, une photographiede Mariah Robertson, des accessoires et une pièce sonore deC. Spencer Yeh.U Jusqu’au 17mars. New Galerie, 2 rue Borda, 75008 Paris.www.newgalerie.com

Clay Ketter – Photographie et peintureParis – Galerie Daniel Templon

L’artiste américain (1967 – Vit en Suède) propose des peintu­res composées de pièces géométriques découpées et collées etune série de photographies issues de la manipulation desimages satellite de lotissements américains dans lesquellesl’image dédoublée donne une figure d’enfermement.U Jusqu’au 7 avril. Galerie Daniel Templon, Impasse Beaubourg,75003 Paris. www.danieltemplon.com

James Castle – DessinParis – Galerie Karsten Greve

Sourd, ne sachant ni lire ni écrire, James Castle (EU, 1899­1977) n’a jamais quitté son village de Garden Valley dansl’Idaho et a, depuis l’enfance, dessiné en petits formats, lessiens et son environnement campagnard dans une sorte degaucherie adroite et particulièrement expressive.U Jusqu’au 17mars. Galerie Karsten Greve, 5 rue Debelleyme,75003 Paris. www.galerie­karsten­greve.com

LuxembourgEnsemble – Pluridisciplinaire

Luxembourg – Galerie ToxicSix artistes sont rassemblés sur la thématique de l’ordre et duchaos selon l’idée que l’un et l’autre sont finalement inter­connectés et que les participants flirtent avec les deux uni­vers. Avec Elvis Studio, Ralph Lambertz (illu.), Baltazar Lovay,Stu Mead, Natasja Van Geel et Jan Vos.U Jusqu’au 24mars. Galerie Toxic, 2 rue de l’eau, 1449Luxembourg. www.galerietoxic.comCO

URTESY

GAL.TO

XIC

COUR

TESY

GAL.DA

NIEL

TEMPLON

years to hit. Oeuvres de AndyWauman.‣ Jusqu'au 11·03. Les Me., J., V. et D.

de 14 à 18h ou sur rdv.UTiegemstraat 6a - 8553 Otegem -056 64 48 93www.deweergallery.com

FLANDRE ORIENTALE

GANDHoet Bekaert GalleryFools and Tools for Food. Oeuvres dudesigner Maarten Van Severen.‣ Jusqu'au 18·03. Les J. et V. de 14 à18h, les S. et D. de 16 à 19h.URodelijvekensstraat 28 - 9000 Gand -09 324 38 96www.iets.be

GENTFortlaan 17Learn to Prize. Oeuvres de ZacharyWollard et Erica Svec. ‣ Jusqu'au

21·04. Du Me. au V. de 14 à 18h, le S.de 12 à 18h ou sur rdv.UFortlaan 17 - 9000 Gent - 09 222 00 33www.fortlaan17.com

KIOSKClaim to Universality. Colour TheoryExercise 1-20. Oeuvres de Sara van derHeide. ‣ Jusqu'au 25·03. Du Ma. au V.de 14 à 18h, les S. et D. de 11 à 18h.Eventuality of an Attempt. Oeuvres deNick Oberthaler. ‣ Jusqu'au 25·03. DuMa. au V. de 14 à 18h, les S. et D. de 11à 18h.ULouis Pasteurlaan 2 - 9000 Gent -09 267 01 68www.kioskgallery.be

Parties de voyantIl s’agit davantage d’un livre d’artiste que d’un ouvrage surun artiste, en l’occurrence le plasticien Benoit Platéus(Chénée, 1972 – Vit à Bruxelles) qui a lui­même tout conçu,du contenu à la mise en page. Aucun texte critique ouanalytique n’en fait partie. La publication rassembleessentiellement une série d’œuvres de 1997 à 2011 quipermettent de suivre le cheminement d’une démarche quise focalise sur la perception du réel selon, semble­t­il, lepoint de vue que celui­ci n’existe pas, qu’il se modifieconstamment au gré du temps, de la lumière, descirconstances et surtout du point de vue adopté. Le mêmetype d’approche se porte aussi sur les images ou sur lesœuvres placées dans des espaces d’exposition différents.C’est la fragilité des choses qui intéresse l’artiste et lafugacité, et de là, l’action du temps. Parfois aussi, partantd’une image créée, déjà fiction souvent puisée dans lesbandes dessinées, il la modifie, le rendant abstraite, illisibleou en noir et blanc… Des images temporaires, comme lessituations. Entre un foreword forcément en anglais et lemême texte en post scriptum en français, Benoît Platéus adistribué des textes numérotés dans le désordre. Des textesaussi énigmatiques et poétiques que les images. Des écritsqui sont “une libre interprétation du texte de John Berger, Waysof Seeing”, précise­t­il. (C.L.)

UBenoit Platéus. Parties de voyant.100 p., ill. coul., 2012. GalerieBaronian­Francey, 2 rue Isidore Verheyden, 1050 Bruxelles.

La parution de la semaine

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10 Adjugé! SEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE 11Le marchéSEMAINE DU DU 2 AU 9 MARS 2012 ARTS LIBRE

Callisto

Il y avait chez Rops le week­end passé quel­ques jolies choses qui firent des prix intéres­sants. Parmi elles, cette paire de petits cuivresde 22 x 16 cm, portant aux dos des étiquettesau nom de Van Balen. Les pièces étaient ven­dues comme anonymes toutefois, duXVIIe siècle. Annoncées entre 5000 et 7000€,le marteau de Benoît de Sauvage tomba à15000€ avec les frais. On y voyait notammentJupiter déguisé en Diane séduisant Callisto,suivante de Diane et sensée rester viergecomme sa maîtresse. Ce ne fut pas le cas etCallisto fut chassée.

15 000 €

ROPS

ChampaigneLe 15 février à Paris chez Mes Binoche et Gi­

quello, on vendaitune belle collec­tion de dessinsanciens, italiens,français et fla­mands. Philippede Champaigne,né à Bruxelles en1602, y figuraitavec cette feuillefigurant le ducd’Angoulêmevers 1640. Le lotavait appartenuau fameux anti­

quaire parisien Petit­Hory dont une partie descollections se trouve au Louvre. La feuille ci­dessus était annoncée entre 3000 et 4000 €.Après une âpre bataille d’enchères, le marteautomba, frais compris, à 11 500 €.

11 500 €

BINO

CHE

HermèsA Dallas les 6 et 7 dé­cembre derniers, onvendait des bijoux etquelques effets demode chez HeritageAuctions, salles de ven­tes dispersées en plu­sieurs sites sur les USA.Le lot ci­contre, sortides ateliers d’Hermès,d’un modèle proche des “Kelly” publiés plusloin en ces pages, a été vendu à un prix astrono­mique. En crocodile rouge, en parfait état aussi,il profitait de l’avantage d’être décoré debrillants pour un total de 18 carats. Est­ce celaqui a propulsé le lot à 203 150$, soit 151009€?C’est possible. Mais la différence avec les résul­tats obtenus chez Artcurial est abyssale.

151009 €

HERITA

GEAU

CTIONS

l Vente publique

Grande fête à Lokerenh De très belles choses de qualitéinternationale sortent chezDe Vuyst ce 10 mars.

DE TRÈS BELLES CHOSES SERONT, EN EFFET,à prendre sous peu chez De Vuyst en premièrepartie. La seconde partie est, par contre, sansgloire. Aux cimaises, il y aura du très beaumonde européen et notamment français, maisaussi belge, lors de la 151e vacation organiséedans la très belle galerie De Vuyst à Lokeren.Passons sur les cent premiers lots qui sont mor­nes et constitués de tableaux anciens et duXIXe siècle. Hormis une toile de chevalet de J.B.Huysmans (1654­1716), figurant un “Paysageitalianisant animé” (15000 à 20000 €), il n’y apas grand­chose à se mettre sous l’œil, sinondeux­trois tableaux déjà vus en ventes ou chezdes marchands, à l’instar de “La Mariée” deThéodore Gérard (44000 à 48000 €). On ytrouve toutefois avec surprise le portrait enpied (220 x 131 cm) de Georges Nagelmackers(1845­1905), peint en 1897 sur toile par ThéoVan Rysselberghe. Le portrait du créateur de laCompagnie des wagons­lits vient justement depasser en vente à Paris, à l’instigation des héri­tiers de la firme qu’il avait créée dans la mou­vance de Pullman aux USA. Il s’agit du groupeAccor, et la vente avait eu lieu chez Christie’s le27 septembre dernier. Le lot annoncé alors, en­tre 50000 et 70000 €, avait été vendu, fraiscompris, à 43 000 €. Le tableau ressort donctrès vite, avec une estimation de 60 000 à80000 €. Il faudra nous expliquer cette aug­mentation subite de valeur. Cela dit, le tableauaurait sa place au château Nagelmackers à An­gleur, remis à neuf avec intelligence par la Spi.

Juste après cet aparté, au lot 77, il y aura de lagrande musique avec une esquisse pour le por­trait de monsieur et madame Louis Rouart, tra­cée en 1904 par Edgar Degas (1834­1917). Lafeuille est de belle taille (780 x 970 mm). Le ca­talogue signale que l’œuvre est demandée parla Fondation Beyeler, à côté de Bâle, pour uneexposition prévue en 2013. L’œuvre fit partiede la première vente après le décès de Degas, etelle aboutit chez Sommer à Paris. En 1924, elle

se trouvait à la Galerie Royale àBruxelles, laquelle, sans doute,vendit le lot à Cleomir Jussiant àAnvers. L’estimation évolue de200 000 à 300 000 €. Jussiant(1872­1961) était banquier et ha­bitait au 28 de l’avenue ArthurGoemaere (journaliste célèbre) àAnvers. Sa demeure Art déco de1924, classée, avait été érigée surles plans des architectes associésJan Vanhoenacker, John Van Beur­den et Jos Smolderen. La descen­dance de Jussian a vendu cet im­meuble en 2011. Jussian avait étéle détenteur du célèbre “Autopor­trait aux Masques” de James En­sor. Un peu plus loin, on trouve, aun°129, un très important bronzede Rik Wouters (1882­1916) figu­rant “La Vierge folle” exécutée en1912. La salle a estimé la sculptureentre 140000 et 180000 €. Unetrès belle nature morte “Bouquetd’œillets dans un vase”, de LéonDe Smet (1881­1966), peinte en1924, sera à prendre entre40000 et 50000 €. C’est un ta­bleau vif et agréable à l’œil.

On revient dans la grosse artille­rie avec une toile de 81 x 65 cmdue aux pinceaux de Raoul Dufy(1877­1953). L’artiste livre ici son“Nu aux arums” peint en 1929.Souvent exposée, cette composi­tion, figurant une jeune femmenue dans l’atelier du maître, estannoncée entre 220 000 et300 000 €. Passons sur la belle“Dourga”, danseuse immortaliséepar Chiparus (25000 à 35000 €),pour nous arrêter sur “Tierwahn”,importante huile de 1930, peintepar Paul Klee (1879­1940).Dresde, Berne, Lucerne puis To­ronto furent ses villes d’accueil. Lavoici à Anvers et à prendre entre40000 et 60000 €. Plus loin, setrouve encore une belle encre deChine de Paul Delvaux (“Intérieurde classe avec squelette”), annon­cée entre 50000 et 70000 €, et,enfin, un intéressant bronze doréde Giglioli (1911­1977), exécutéentre 1947 et 1961. Il s’agit de “LaPoupée”, estimée entre 14000 et18000 €.Philippe FarcyU Infos : www.de­vuyst.com

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Degas, Dufy, De Smet, voilà troistableaux de très belle qualitéà prendre chez De Vuystle 10 mars prochain. Le marchébelge réserve parfois de bonnessurprises.

StatuetteToujours chez Ropsdimanche dernier,on trouvait au lotnuméroté 835,cette interpellantestatuette de 90 cmde haut, d’originepré­colombienneen pierre dure, delave peut­être, quela salle avait esti­mée entre 5 000et 7000 €. L’estima­tion haute, fraiscompris, fut assu­

mée par un acheteur anonyme.

7 000 €

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11Le marchéSEMAINE DU DU 2 AU 9 MARS 2012 ARTS LIBRE

l Vente publique

Grande fête à Lokerense trouvait à la Galerie Royale àBruxelles, laquelle, sans doute,vendit le lot à Cleomir Jussiant àAnvers. L’estimation évolue de200 000 à 300 000 €. Jussiant(1872­1961) était banquier et ha­bitait au 28 de l’avenue ArthurGoemaere (journaliste célèbre) àAnvers. Sa demeure Art déco de1924, classée, avait été érigée surles plans des architectes associésJan Vanhoenacker, John Van Beur­den et Jos Smolderen. La descen­dance de Jussian a vendu cet im­meuble en 2011. Jussian avait étéle détenteur du célèbre “Autopor­trait aux Masques” de James En­sor. Un peu plus loin, on trouve, aun°129, un très important bronzede Rik Wouters (1882­1916) figu­rant “La Vierge folle” exécutée en1912. La salle a estimé la sculptureentre 140000 et 180000 €. Unetrès belle nature morte “Bouquetd’œillets dans un vase”, de LéonDe Smet (1881­1966), peinte en1924, sera à prendre entre40000 et 50000 €. C’est un ta­bleau vif et agréable à l’œil.

On revient dans la grosse artille­rie avec une toile de 81 x 65 cmdue aux pinceaux de Raoul Dufy(1877­1953). L’artiste livre ici son“Nu aux arums” peint en 1929.Souvent exposée, cette composi­tion, figurant une jeune femmenue dans l’atelier du maître, estannoncée entre 220 000 et300 000 €. Passons sur la belle“Dourga”, danseuse immortaliséepar Chiparus (25000 à 35000 €),pour nous arrêter sur “Tierwahn”,importante huile de 1930, peintepar Paul Klee (1879­1940).Dresde, Berne, Lucerne puis To­ronto furent ses villes d’accueil. Lavoici à Anvers et à prendre entre40000 et 60000 €. Plus loin, setrouve encore une belle encre deChine de Paul Delvaux (“Intérieurde classe avec squelette”), annon­cée entre 50000 et 70000 €, et,enfin, un intéressant bronze doréde Giglioli (1911­1977), exécutéentre 1947 et 1961. Il s’agit de “LaPoupée”, estimée entre 14000 et18000 €.Philippe FarcyU Infos : www.de­vuyst.com

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Degas, Dufy, De Smet, voilà troistableaux de très belle qualitéà prendre chez De Vuystle 10 mars prochain. Le marchébelge réserve parfois de bonnessurprises.

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12 Le marché SEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE 13Le marchéSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

l Vente publique

Découverteslivresques

h Le libraire Marc Van de Wiele propose,ce 10 mars à Bruges, une vacationpleine de belles choses rares et fraîches.

LES CHOSES commenceront à10h30 avec des documentsd’histoire locale de Bruges àGand, puis on trouvera un lotde photographies prises à l’hô­pital de l’Océan à La Panne du­rant la Grande Guerre (300 à500 €). Plusieurs éditions diffé­rentes des coutumes d’Ypres,

rédigées par Gilliodts et Van Se­veren, seront à prendre, entre50 et 600 €, selon les lots mon­tés avec peu de volumes ou denombreux livres, jusqu’à seize.Une lettre manuscrite de JulesMassenet, adressée au direc­teur du Kursaal d’Ostende, seraà prendre entre 20 et 40 €.

Deux volumes de 1901, consa­crés à l’histoire du château deBeauvoorde, musée de la litté­rature flamande, rédigés par lesauveur de ce lieu divin, ArthurMerghelynck, seront proposésentre 140 et 180 €.

Toute une suite de lots estconsacrée à l’art d’élever des pi­geons. Si les Chinois lisent “LaLibre” comme ils se jettent surnos volatiles, alors, ces volumesferont de jolis prix. Pour le mo­ment, les valeurs varient de100 à 200 €. Le lot 172 est oc­cupé par un livre de poésie écritpar Arthur Vrielynck vers1900. Il est orné de treize aqua­relles dont une figure un jeunecouple sur le point de se don­ner un baiser; c’est une petitemerveille miniaturisée. Le lotest annoncé entre 180 et 300 €.Deux plans du château Roo­man d’Ertbuer, à Heusden, da­tés de 1899, seront égalementofferts au plus généreux desamateurs. A l’encre et à l’aqua­relle (725 x 550 mm), ils sontestimés entre 280 et 360 €.

A 14h, une incroyable série de108 pièces, sorties des mainsou de l’imprimerie de FélicienRops, sera mise à l’encan. Lepremier lot du genre sera dé­volu à une peinture figurantune “Baie” de 27 x 35 cm, nondatée, ayant appartenu à CarloDe Poortere à Courtrai. On enescomptera 3 000 à 4 000 €.Pour des “Bateaux de pêche enmer du Nord”, il faudra comp­ter entre 4000 et 6000 €. Pourune vue de château peinte en1872, prétendument Acoz,mais ce n’est pas ça (il s’agit, ici,d’une ferme­château et peut­être de Tarcienne), il faudraitdébourser 3 000 à 4 500 €.L’huile de 24 x 35 cm est anno­tée d’Armand Rassenfosse en1924, ce qui est sympathique.Tout le reste n’est que lithogra­phies et gravures diverses àprix élastiques, mais le toutdonne un reflet assez completdes créations du peintre namu­rois.

L’un des lots les plus onéreuxrisque bien d’être celui placésous le n°566. Il s’agit des dix­huit volumes comprenant2000 gravures des galeries his­toriques de Versailles. L’ensem­ble parut entre 1838 et 1848.On sait que Louis­Philippeopéra des travaux immensessur le château, sacrifiant toutel’aile sud des princes et unemyriade de petits apparte­ments en galerie des batailles etautres salons tapissés de ta­bleaux relatant les plus bellesvictoires françaises. Les volu­mes relatifs à ces changementsfurent exécutés et rédigés parCharles Gavard (1794­1803).On attend 90 000 à 120 000 €pour ce lot important livré dansune bibliothèque sur mesure,car offert par les Bourbon­Or­léans à des amis britanniques.Ph. Fy.

l Foires

Un trio new­yorkais

DÉSORMAIS ASSOCIÉE À DEUX petitessœurs, Voltany et Scope, qui ont déjàpris de l’assurance en quelques années,la plus ancienne foire d’art de NewYork, l’Armory Show, plus américaineque jamais, aura à subir pour la pre­mière fois la concurrence de la Friezelondonienne qui prendra pied dans lagrande pomme en mai prochain avec laferme intention de conquérir le marchéd’outre Atlantique.

Armory ShowTraditionnellement installée sur deux

piers, les 92 et 94, la foire couvre l’artdes 20e et 21e siècles en deux sections.Concentrée, serrée, elle n’est pas la foirele plus agréable à visiter et mériteraitassurément un coup de neuf qu’elle de­vra probablement envisager face à laFrieze Du 4 au 7 mai) qui s’est donnéeune image des plus jeunes, des plus àl’avant plan et des plus dynamiques. Laconfrontation risque d’être rude jusquedans la participation des galeries, sur­tout européennes. Effet direct ou non,ce sera à voir, mais on constate quequelques grandes pointures new­yor­kaises notamment ne sont pas au ren­dez­vous auquel ont souscrit la Marlbo­rough, Lisson, Continua, ThomasShulte, Victoria Miro, Hussenot, Mai 36,Daniel Templon, Sprüth Magers… etNa­thalie Obadia installée à Paris et àBruxelles. Contrairement aux éditionsprécédentes, elle sera la seule représen­tante bruxelloise, mais pas parisienne.

Présente depuis la 1e édition en 1999,la galerie conçoit sa participation à l’Ar­mory Show nous dit Nathalie Obadia“comme un rendez­vous annuel incon­tournable avec les collectionneurs améri­cains et les conservateurs d’institutionsculturelles internationales, toujours trèsprésents sur le site”. C’est grâce à l’impli­cation et à l’engagement de la galerieque des artistes comme Michael DeLu­cia et Rina Banerjee (qui a eu un soloshow sur le stand pour l’Armory Showen 2010) ont gagné en visibilité acquispar des collectionneurs influents, ils ontensuite participé à des expositions mu­séales très remarquées. C’est égalementl’occasion de profiter de l’effervescenceartistique de la biennale du WhitneyMuseum of Art, qui se déroule – une an­née sur deux – à la même période, et quiattire encore davantage de public etd’acteurs du marché de l’art européenet international. Enfin, c’est aussi unmoment pour réunir les artistes de lagalerie et les collectionneurs et criti­ques qui sont à New York, pour des re­trouvailles cette année, Huma Bhabha,Enoc Perez, Chloe Piene, Lorna Simpsonet Rina Banerjee seront présents. La ga­lerie franco belge se déplace avec huitartistes tous basés à New York mais bienconnus du public européen : MequittaAhuja, Enoc Perez, Chloe Piene, RolandFlexner, Rosson Crow, Rina Banerjee,Michael DeLucia et Youssef Nabil.

Scope NYComptant presque soixante galeries

principalement américaines avec unebonne représentation européenned’une quinzaine de participants, dontDe Buck (NY), G.A.G. (NY), Contrast(Barcelone), Hildebrand (Zürich), Dub­ner Modern (Lausanne)… Scope NewYork 2012 apparaît tel un complémentde l’Armory Show. La galerie bruxel­loise Nomad y participe pour la pre­mière fois car très satisfaite de sa pré­sence à Scope Miami en décembre der­nier. Les artistes présents sur le standnew­yorkais seront : Vitshois Bondo(R.D.Congo), Satch Hoyt (Jamaique),Marc Lambrechts (Brooklyn, NY), GuyWoueté (Cameroun). “Je crois, nous ditWalter De Weerdt directeur de la gale­rie, que l’expertise de la galerie Nomad estfortement appréciée aux USA ainsi que leregard accentué sur la nouvelle créationAfricaine contemporaine et les artistes dela diaspora. N’oublions pas la grande pré­sence aux States d’une communauté afro­américaine qui n’a accès qu’aux collec­tions africaines tribales et qui commence àdécouvrir la création Africaine vivante.”Présentant son œuvre Lines of Wind,série de sculptures sur la question desfrontières, l’artiste camerounais GuyWoueté ajoute : “Il est des interrogationsqu’il faut poser et reposer sans cesse, des il­lusions qu’il faut démystifier, des enthou­siasmes à tempérer, mais aussi des déses­poirs à consoler, des impuissances aux­quelles il faut trouver antidote“.

Volta NYLa plus spécifique des trois foires est

la Volta et ses 80 galeries, dans la me­sure où elle est réservée exclusive­ment aux one man shows. On relèvenotamment la participation des gale­ries : Lisson, Sprüth Magers, Marlbo­rough, Continua, Victoria Miro… qui yofficient conjointement à l’ArmoryShow. Cette double présence s’expli­que par le solo show qui constitue unbeau complément au stand généra­liste. Ce renvoi d’une foire à l’autre as­sure aussi le passage de part et d’autredes collectionneurs. Une galerie belgesera de la partie, la Gantoise Fortlaan17 avec un solo de l’artiste bruxelloisLotte Van den Audenaren, sculpteurassez spécialisé dans les interventionsnotamment urbaines.Claude Lorent

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Rina Banerjee, “Tender was herwound, pink and playful was hermood”, 2011, technique mixte,111, 76 x 71,1 x 38,1 cm.

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WIELE

Ce “Livre d’Heures à l’usagede Tournai”, vers 1480,est annoncé entre18000 et 24000 €.

ANDE

WIELE

Arthur Vrielynck est-il l’auteur des vignettes de son livre de poésie ? Superbe chose en tout cas.

Infos pratiques

Les foires se tiennent pour le publicdu 8 au 11 mars. Armory Show, Piers92 – 94, twelfth Avenue at 55thStreet. www.thearmoryshow.comScope Pavilion, 57th St&12th Avenue(West Side Highway).www.scope-art.comVoltany, 7w 34th Street.www.voltashow.com

Tombeau

Toujours à Paris, chez Me Beaussant, on trou­vera, le 7 mars, trois autres feuilles non signéesd’un triple projet pour la tombe de notre pre­mière reine, Louise­Marie de Bourbon­Or­léans (1812­1850). Les dessins sont à laplume, encre de Chine et lavis d’encre deChine. Ils mesurent 500 x 320 mm, 550 x430 mm et 300 x 400 mm.Infos: 00.33.(0)1.47.70.40.00.

1 200 €

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Carmélites

Ce mercredi 7 mars, il y aura, à Paris, en l’hôtelde ventes Drouot, une très intéressante vaca­tion de dessins d’architecture. Deux lots nousconcernent directement. Le premier est unefeuille double d’un projet de Francis Coppens.Il s’agit de deux idées datées de 1715 à laplume, encre sépia et lavis bleu, pour les flè­ches de l’église des sœurs carmélites à Bruxel­les. Les feuilles mesurent 405 x 265 mm. Ellessont annoncées entre 700 et 900 €.

700 à 900 €

BEAU

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COUR

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GALERIE,BR

UXELLES.

Sculpture de la série Lines of Wind #1 del’artiste Camerounais Guy Woueté, expo-sée par la Nomad Galerie de Bruxelles.

h L’Amory Show de New York est associée à Voltany et Scope.

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Page 13: SUPLLB 20120302 ART - carljonckheere.bepour un art vivant les bancs parlent pour lui. Ses deux ans d’approfondis sement au HISK de Gand, sorte de post graduat en art doublé d’une

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

13Le marchéSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

l Vente publique

Deux volumes de 1901, consa­crés à l’histoire du château deBeauvoorde, musée de la litté­rature flamande, rédigés par lesauveur de ce lieu divin, ArthurMerghelynck, seront proposésentre 140 et 180 €.

Toute une suite de lots estconsacrée à l’art d’élever des pi­geons. Si les Chinois lisent “LaLibre” comme ils se jettent surnos volatiles, alors, ces volumesferont de jolis prix. Pour le mo­ment, les valeurs varient de100 à 200 €. Le lot 172 est oc­cupé par un livre de poésie écritpar Arthur Vrielynck vers1900. Il est orné de treize aqua­relles dont une figure un jeunecouple sur le point de se don­ner un baiser; c’est une petitemerveille miniaturisée. Le lotest annoncé entre 180 et 300 €.Deux plans du château Roo­man d’Ertbuer, à Heusden, da­tés de 1899, seront égalementofferts au plus généreux desamateurs. A l’encre et à l’aqua­relle (725 x 550 mm), ils sontestimés entre 280 et 360 €.

A 14h, une incroyable série de108 pièces, sorties des mainsou de l’imprimerie de FélicienRops, sera mise à l’encan. Lepremier lot du genre sera dé­volu à une peinture figurantune “Baie” de 27 x 35 cm, nondatée, ayant appartenu à CarloDe Poortere à Courtrai. On enescomptera 3 000 à 4 000 €.Pour des “Bateaux de pêche enmer du Nord”, il faudra comp­ter entre 4000 et 6000 €. Pourune vue de château peinte en1872, prétendument Acoz,mais ce n’est pas ça (il s’agit, ici,d’une ferme­château et peut­être de Tarcienne), il faudraitdébourser 3 000 à 4 500 €.L’huile de 24 x 35 cm est anno­tée d’Armand Rassenfosse en1924, ce qui est sympathique.Tout le reste n’est que lithogra­phies et gravures diverses àprix élastiques, mais le toutdonne un reflet assez completdes créations du peintre namu­rois.

L’un des lots les plus onéreuxrisque bien d’être celui placésous le n°566. Il s’agit des dix­huit volumes comprenant2000 gravures des galeries his­toriques de Versailles. L’ensem­ble parut entre 1838 et 1848.On sait que Louis­Philippeopéra des travaux immensessur le château, sacrifiant toutel’aile sud des princes et unemyriade de petits apparte­ments en galerie des batailles etautres salons tapissés de ta­bleaux relatant les plus bellesvictoires françaises. Les volu­mes relatifs à ces changementsfurent exécutés et rédigés parCharles Gavard (1794­1803).On attend 90 000 à 120 000 €pour ce lot important livré dansune bibliothèque sur mesure,car offert par les Bourbon­Or­léans à des amis britanniques.Ph. Fy.

l Foires

Un trio new­yorkais

DÉSORMAIS ASSOCIÉE À DEUX petitessœurs, Voltany et Scope, qui ont déjàpris de l’assurance en quelques années,la plus ancienne foire d’art de NewYork, l’Armory Show, plus américaineque jamais, aura à subir pour la pre­mière fois la concurrence de la Friezelondonienne qui prendra pied dans lagrande pomme en mai prochain avec laferme intention de conquérir le marchéd’outre Atlantique.

Armory ShowTraditionnellement installée sur deux

piers, les 92 et 94, la foire couvre l’artdes 20e et 21e siècles en deux sections.Concentrée, serrée, elle n’est pas la foirele plus agréable à visiter et mériteraitassurément un coup de neuf qu’elle de­vra probablement envisager face à laFrieze Du 4 au 7 mai) qui s’est donnéeune image des plus jeunes, des plus àl’avant plan et des plus dynamiques. Laconfrontation risque d’être rude jusquedans la participation des galeries, sur­tout européennes. Effet direct ou non,ce sera à voir, mais on constate quequelques grandes pointures new­yor­kaises notamment ne sont pas au ren­dez­vous auquel ont souscrit la Marlbo­rough, Lisson, Continua, ThomasShulte, Victoria Miro, Hussenot, Mai 36,Daniel Templon, Sprüth Magers… etNa­thalie Obadia installée à Paris et àBruxelles. Contrairement aux éditionsprécédentes, elle sera la seule représen­tante bruxelloise, mais pas parisienne.

Présente depuis la 1e édition en 1999,la galerie conçoit sa participation à l’Ar­mory Show nous dit Nathalie Obadia“comme un rendez­vous annuel incon­tournable avec les collectionneurs améri­cains et les conservateurs d’institutionsculturelles internationales, toujours trèsprésents sur le site”. C’est grâce à l’impli­cation et à l’engagement de la galerieque des artistes comme Michael DeLu­cia et Rina Banerjee (qui a eu un soloshow sur le stand pour l’Armory Showen 2010) ont gagné en visibilité acquispar des collectionneurs influents, ils ontensuite participé à des expositions mu­séales très remarquées. C’est égalementl’occasion de profiter de l’effervescenceartistique de la biennale du WhitneyMuseum of Art, qui se déroule – une an­née sur deux – à la même période, et quiattire encore davantage de public etd’acteurs du marché de l’art européenet international. Enfin, c’est aussi unmoment pour réunir les artistes de lagalerie et les collectionneurs et criti­ques qui sont à New York, pour des re­trouvailles cette année, Huma Bhabha,Enoc Perez, Chloe Piene, Lorna Simpsonet Rina Banerjee seront présents. La ga­lerie franco belge se déplace avec huitartistes tous basés à New York mais bienconnus du public européen : MequittaAhuja, Enoc Perez, Chloe Piene, RolandFlexner, Rosson Crow, Rina Banerjee,Michael DeLucia et Youssef Nabil.

Scope NYComptant presque soixante galeries

principalement américaines avec unebonne représentation européenned’une quinzaine de participants, dontDe Buck (NY), G.A.G. (NY), Contrast(Barcelone), Hildebrand (Zürich), Dub­ner Modern (Lausanne)… Scope NewYork 2012 apparaît tel un complémentde l’Armory Show. La galerie bruxel­loise Nomad y participe pour la pre­mière fois car très satisfaite de sa pré­sence à Scope Miami en décembre der­nier. Les artistes présents sur le standnew­yorkais seront : Vitshois Bondo(R.D.Congo), Satch Hoyt (Jamaique),Marc Lambrechts (Brooklyn, NY), GuyWoueté (Cameroun). “Je crois, nous ditWalter De Weerdt directeur de la gale­rie, que l’expertise de la galerie Nomad estfortement appréciée aux USA ainsi que leregard accentué sur la nouvelle créationAfricaine contemporaine et les artistes dela diaspora. N’oublions pas la grande pré­sence aux States d’une communauté afro­américaine qui n’a accès qu’aux collec­tions africaines tribales et qui commence àdécouvrir la création Africaine vivante.”Présentant son œuvre Lines of Wind,série de sculptures sur la question desfrontières, l’artiste camerounais GuyWoueté ajoute : “Il est des interrogationsqu’il faut poser et reposer sans cesse, des il­lusions qu’il faut démystifier, des enthou­siasmes à tempérer, mais aussi des déses­poirs à consoler, des impuissances aux­quelles il faut trouver antidote“.

Volta NYLa plus spécifique des trois foires est

la Volta et ses 80 galeries, dans la me­sure où elle est réservée exclusive­ment aux one man shows. On relèvenotamment la participation des gale­ries : Lisson, Sprüth Magers, Marlbo­rough, Continua, Victoria Miro… qui yofficient conjointement à l’ArmoryShow. Cette double présence s’expli­que par le solo show qui constitue unbeau complément au stand généra­liste. Ce renvoi d’une foire à l’autre as­sure aussi le passage de part et d’autredes collectionneurs. Une galerie belgesera de la partie, la Gantoise Fortlaan17 avec un solo de l’artiste bruxelloisLotte Van den Audenaren, sculpteurassez spécialisé dans les interventionsnotamment urbaines.Claude Lorent

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Rina Banerjee, “Tender was herwound, pink and playful was hermood”, 2011, technique mixte,111, 76 x 71,1 x 38,1 cm.

Infos pratiques

Les foires se tiennent pour le publicdu 8 au 11 mars. Armory Show, Piers92 – 94, twelfth Avenue at 55thStreet. www.thearmoryshow.comScope Pavilion, 57th St&12th Avenue(West Side Highway).www.scope-art.comVoltany, 7w 34th Street.www.voltashow.com

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Sculpture de la série Lines of Wind #1 del’artiste Camerounais Guy Woueté, expo-sée par la Nomad Galerie de Bruxelles.

h L’Amory Show de New York est associée à Voltany et Scope.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

14 Le marché SEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE 15Le marchéSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

l Portrait

Les Berger,un long fleuve bouillonnant

h La passion est ce qui motive cesantiquaires de Beaune où l’art de vivreest une saveur.

BEAUNE EST AVEC BRUGES, BRUXELLES et Malines,du côté flamand, et Dijon, du côté français, la capitaleculturelle d’un duché de Bourgogne qui est à la basede notre Etat. Beaune, capitale du vin, Beaune, villedélicate remplie de vieilles ruelles qui mènent toutesaux Hospices érigés, dès 1443, par un grand seigneur,Nicolas Rolin, et son épouse, Guigones de Salin, dontla devise était “Seulle”. Dans d’autres cités, toutes lesrues mènent à la cathédrale. Les Hospices, c’est plusque cela encore. Sur la place de la Halle qui est celledu marché couvert, sertie des Hospices sur l’un de sesflancs, se trouve la galerie des Berger, père et fils.C’est du fils que nous parlerons présentement, en­core qu’il veuille s’effacer devant ses fournitures et lagratitude qu’il doit à son père. Mais parler de l’un,c’est forcément évoquer l’autre, car même si la tradi­tion familiale remonte à une génération de plus, laprise d’ampleur du négoce date de Jean, chasseur depaysages et de gibiers désormais. Il a laissé à son filsles charges lourdes de faire tourner une boutique

belle et grande, inscrite dans une maison de maîtrediscrète composée de deux éléments formant unecour intérieure d’où émerge un escalier en bois me­nant à une galerie ouverte au deuxième niveau. C’estbeau, pittoresque, ne vous en déplaise. Et les espacesdévolus à la galerie sont comme une maison, uncomme chez soi de rêve où les meubles et objets d’artdes XVIIe et XVIIIe siècles se marient avec pudeur etdiscrétion. Il ne manque que les bougies.

Alain Berger a suivi les traces de son père, à lagrande joie de celui­ci qui voyait en lui un successeur,puis un collègue, et enfin un partenaire. Les deux es­prits, formés sur le tas pour l’un comme pour l’autre,se complètent et permettent d’affronter les vicissitu­des du métier avec une certaine tranquillité. La pré­sence de la galerie Berger à la Brafa dernièrement futle fruit d’une réflexion tenue voici cinq ans quand ils’était agi de savoir comment appréhender le négoce.Les Berger venaient donc pour la quatrième fois,“chez nos cousins belges, tant nous sommes en harmonieavec vos goûts et vos pensées, tant les liens historiquessont forts”. Et ce fut leur meilleure foire en 2012 avecplus de vingt réalisations dont certaines de grandeimportance. Voilà de quoi gérer l’avenir proche avecune certaine confiance et montrer au monde que lesbeaux­arts français dans la grande tradition de noscompatriotes – Kaisen, Wouters, Renard… – ne sont

pas morts et que de nombreux amateurs poussentencore les portes de la galerie. Cela dit, les moyensmodernes de communication sont mis à profit et lesite Internet de la maison Berger permet d’entrer encontact avec des gens que “l’on ne penserait pas croiser,comme, dernièrement, un jeune Parisien de 39 ans quinous demanda de voir plusieurs objets et meubles”.Alain Berger alla donc à Paris pour aller à la rencontrede ce client neuf comme un Louis d’or dont la sainegourmandise était prometteuse. “Vendre, c’est bien,mais vendre à des gens que l’on apprécie et dont on es­time la qualité, la curiosité et le bagage culturel, c’est en­core mieux. Nous sommes, mon père et moi­même, peut­être d’une génération qui vit comme dans le temps, maiscela réconforte plus que cela ne fait sourire.”

Beaune, c’est aussi la province assise sur son éloi­gnement, sauf que la cité des Hospices est au carre­four des désirs culinaires et de l’art de vivre. Dès lors,le tourisme de qualité s’impose et le marché de l’artrépond aux visites de châteaux, de chais, de patri­moine divers ou des grands hôtels aimés par leur raf­finement. Dans leur discrétion toute emplie d’huma­nité, de chaleur, d’accueil vrai et spontané, les Bergerportent à merveille leur nom dans un monde quiperd ses repères.Philippe FarcyU Infos : galerieberger.blogspot.com

Alain Berger représente la troisième génération de négociantsinstallés à Beaune. A partir de son père Jean,

les affaires prirent une tournure internationale.

l Foire

AntiquitésauShopping

DANIELLE JACOB A DE LA SUITE DANS LES IDÉES.Cela fait longtemps qu’elle participe et organise cetévénement bruxellois d’un autre âge mais tellementsympathique qu’il mérite un peu d’attention. Trenteans, c’est un bail et cela reflète la mouvance d’uneépoque lointaine où le marché de l’art faisait feu detout bois. On ne savait plus où donner de la tête àl’époque entre salons, brocantes, salles de ventes etles quartiers des villes même petites où les mar­chands de tous poils vivaient bien de leur métier. Cetemps est révolu. Toutefois, le salon du shopping deWoluwé, pour y avoir participé dans les années qua­tre­vingt, est un régal de communication et de con­

tacts avec des gens qui passent là pour autre chosemais qui s’arrêtent pour le plaisir. De ce point de vuerien n’a changé. Ce qui change, c’est le nombre d’ex­posants qui sont vraiment actifs dans le marché del’antiquité. Et là c’est presque la portion congrue. Unsalon de ce genre se construit désormais sur des mar­chands de décoration qui vendent des choses moder­nes et sur des restaurateurs de meubles, cadres, pen­dules, tableaux.

Les antiquaires présents vendront des choses facilesà caser chez soi, de petits objets décoratifs avec uneprime pour la verrerie et les bijoux anciens. Parmi les

exposants connus citons les Tercelin de Joigny(Mons) pour le mobilier et l’argenterie, Gael Houartpour l’argenterie également, Pierre­Emmanuel Be­guin (Liège) pour les verres anciens et surtout les bi­joux, Marc Odent pour les objets de vitrine, MarcelleMajerus pour les vitraux, Jacqueline Bette pour lesbijoux, Sabine et Wim van Reeth pour le mobilier enchêne et Dominique Deracourt pour du mobiliersuédois. Parmi les restaurateurs, citons AlexandreHorion pour le fer, Dominique de Radiguès pour lesmeubles et enfin les De Ro pour l’horlogerie.Ph. Fy.UDu 5 au 10mars de 10h à 19h. Entrée libre.

D.JACO

B

Ce petit événementsans prétention estsouvent très favorableau négoce.h 60 exposants seront à Woluwé

du 5 au 10 mars.

l Résultats

Hermèsau carré

SUR 451 LOTS, PRÈS DE 80 % CHANGÈRENT DE MAINS CHEZ ARTCURIAL LORS DE CETTEvente qui se voulait non pas de liquidation de stocks mais bien du genre “vintage”. Il y eut desoccasions en or, avec des lots partis à 80 ou 100 € notamment des foulards et quelques acces­soires qui à neuf valent le triple. Les estimations étaient volontairement basses, notammentpour les carrés que l’on présentait à chaque fois entre 60 et 80 €. Il y eut également quelquestrès belles cotes flirtant avec les 6000 €, en fin de vacation pour certains sacs à mains. La dispa­rité des chiffres fut donc grande et il n’y eut point d’explosion d’enchères. Au total, la vente apermis d’engranger 163 789 € frais compris.

Le site internet d’Artcurial permet de revoir la totalité du catalogue illustré avec les estima­tions et les prix adjugés, frais inclus. Nous en sortirons les 350 € du sac “Cordelière” ou les1 001 € du sac “404” qui lui débuta ses enchères à 400 €. Les foulards se vendirent en généralentre 100 et 200 €. Celui du “Grand Cortège à Moscou” dessiné en 1992 par Michel Duchene,s’en alla à 313 €. Le sac “Mangeoire” fit 200 € quand celui dénommé “Trim” obtenait 438 €.Un déshabillé en soie taupe transparent ne provoqua guère d’émoi et fut vendu à 150 €. Unpull en cachemire bordeaux ne fit que 38 €. Le sac “Ring” en crocodile fit belle impression ense vendant à 876 €. Le modèle “Kelly” en box souple rouge Hermès fit mieux encore, se ven­dant à 2 753 €. Le même modèle en croco noir fit 5 000 €. Et c’est un autre “Kelly”, parmi unedizaine à prendre qui fit le plus haut prix de toute la vacation avec une enchère à 6256 €, fraisinclus. Il était en croco marron.Ph. Fy.

ARTCUR

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Le sac “Kelly” en croco Bordeauxs’est vendu à 6 256 €.

h Le 17 février, Artcurial vendaitdes pièces de chez Hermès.Reflets d’une vente douce.

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15Le marchéSEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

l Résultats

Hermèsau carré

SUR 451 LOTS, PRÈS DE 80 % CHANGÈRENT DE MAINS CHEZ ARTCURIAL LORS DE CETTEvente qui se voulait non pas de liquidation de stocks mais bien du genre “vintage”. Il y eut desoccasions en or, avec des lots partis à 80 ou 100 € notamment des foulards et quelques acces­soires qui à neuf valent le triple. Les estimations étaient volontairement basses, notammentpour les carrés que l’on présentait à chaque fois entre 60 et 80 €. Il y eut également quelquestrès belles cotes flirtant avec les 6000 €, en fin de vacation pour certains sacs à mains. La dispa­rité des chiffres fut donc grande et il n’y eut point d’explosion d’enchères. Au total, la vente apermis d’engranger 163 789 € frais compris.

Le site internet d’Artcurial permet de revoir la totalité du catalogue illustré avec les estima­tions et les prix adjugés, frais inclus. Nous en sortirons les 350 € du sac “Cordelière” ou les1 001 € du sac “404” qui lui débuta ses enchères à 400 €. Les foulards se vendirent en généralentre 100 et 200 €. Celui du “Grand Cortège à Moscou” dessiné en 1992 par Michel Duchene,s’en alla à 313 €. Le sac “Mangeoire” fit 200 € quand celui dénommé “Trim” obtenait 438 €.Un déshabillé en soie taupe transparent ne provoqua guère d’émoi et fut vendu à 150 €. Unpull en cachemire bordeaux ne fit que 38 €. Le sac “Ring” en crocodile fit belle impression ense vendant à 876 €. Le modèle “Kelly” en box souple rouge Hermès fit mieux encore, se ven­dant à 2 753 €. Le même modèle en croco noir fit 5 000 €. Et c’est un autre “Kelly”, parmi unedizaine à prendre qui fit le plus haut prix de toute la vacation avec une enchère à 6256 €, fraisinclus. Il était en croco marron.Ph. Fy.

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Le sac “Kelly” en croco Bordeauxs’est vendu à 6 256 €.

h Le 17 février, Artcurial vendaitdes pièces de chez Hermès.Reflets d’une vente douce.

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16 Le marché SEMAINE DU 2 AU 8 MARS 2012 ARTS LIBRE

l Vente publique

Quelques lots firent merveillechez Hortah Il y eut, à la mi­février,plusieurs enchèresimpressionnantes.

LA VENTE DE FÉVRIER ÉTAIT DE belleampleur chez Horta, à Schaerbeek. Il yavait du monde le premier soir, celuiqui compte le plus. Et Dominique deVillegas eut à enregistrer avec joie quel­ques enchères auxquelles il ne s’atten­dait absolument pas, à savoir les estima­tions que sa maison avait prévues. Oncommencera par cette huile sur toiled’un artiste inconnu, peut­être belge,qui figurait “L’Aurore”. L’original futpeint à fresque vers 1613 pour le palaisPallavicini­Rospigliosi à Rome. Le ta­bleau de 61 x 98 cm était une reprise dela célèbre composition de Guido Reni,l’un des peintres majeurs de l’Italie ba­roque entre Bologne et Rome, tra­vaillant dans la mouvance des frèresCarrache. En tout cas, le tableau de lavacation avait été exposé à l’Union desArtistes gantois en 1889. Le lot était an­noncé à 1500­2 000 €, et il obtint, aubout du compte, la plus belle enchèrede la soirée, à savoir 36 000 €, frais in­clus. Le déposant ne doit toujours pasen revenir.

Ce fut pareil avec le deuxième lot leplus onéreux de la soirée. Villegas pro­posait, au n°197, placé en quatrième decouverture, ce qui notait son impor­tance, une toile de Miljenko Stancic, ar­tiste croate sans doute connu chez lui,mais absolument pas en nos terres. Le

lot mesurant 81 x 65 cm était annoncéentre 2000 et 2 500 €, ce qui semblaitcorrespondre à des enchères notifiéeschez Artprice. Il y eut une bataille d’en­chères intense entre plusieurs amateurssur cette représentation d’un peintretravaillant à une feuille blanche. La toiled’esprit surréaliste fut poussée à33 600 €.

Des estimations pareilles ont évidem­ment l’avantage d’ouvrir le jeu. Les li­braires font souvent de même, et cela si­gnifie que les lots présentés passentsans réserve, ou peu s’en faut. Le mar­

ché fait son boulot, et grâce à l’Internet,les arrangements entre professionnelssont devenus très limités. Il y a 30 ans,sans doute, ce tableau eut­il fait70000 FB, puis aurait changé de maindix fois avant d’atteindre le prix obtenule 13 février dans la salle bruxelloise.L’Internet clarifie les positions et obligeà la concurrence.

Toujours orné d’estimations d’une fai­blesse insigne, on trouvait, au n°215,une paire de natures mortes flamandesfigurant des bouquets de fleurs, placéesdans des vases en porcelaine de Chine

bleue et blanche, animés de quelquesinsectes sur un entablement de pierre.Une ancienne attribution donnait lespièces au peintre J.M. Picart. Il s’agissaitd’un peintre flamand du XVIIe siècle, enl’occurrence, et la salle bondit sur lespetits tableaux de 39 x 49 cm avec avi­dité. On démarra donc à 2 500 € pourfiler grand train jusqu’à 31 200 €. Laqualité de l’exécution est telle que dèsl’authenticité bien établie, ce lot de­viendra une très belle affaire et pourradoubler ou tripler sa valeur actuelle.Ph. Fy.HO

RTA

Cette toile figurant “L’Aurore”, d’après Guido Reni, filade 2 500 € à 36 000 €. Un miracle pour le déposant.

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