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Rapport relatif à la campagne de mesure préliminaire qui s’est déroulée du 31août au 14 septembre 2005 Décembre 2005 ASPA 05122102-ID

Suivi des COVNM en proximité du site industriel PSA PEUGEOT CITROEN à MULHOUSE

ASPA 05122102 -ID Suivi des COVNM en proximité du site industriel PSA Peugeot Citröen à Mulhouse 2

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L’ASPA peut rediffuser ce document à d’autres destinataires.

Intervenants :

• Intervenants techniques :

- Tubes passifs : Eric Herber et Sébastien Dubost

• Intervenants études :

- Coordination du projet : Cyril Pallarès

- Organisation de la campagne : Eric Herber

- Rédaction du rapport : Eric Herber

- Tiers examen du rapport : Cyril Pallarès

- Approbation finale : Emmanuel Rivière

• Coordination PSA Peugeot Citröen : Marie-Claire Derycke et Vincent Gerber


SOMMAIRE Définitions 4

I. CADRE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE 5

II. LES EMISSIONS (SOURCES ET NIVEAUX EMIS) 6 Inventaire des rejets du site de Mulhouse 6 Actions entreprises pour réduire les émissions de COV 8

III. PARAMETRES MESURES 9

IV. CAMPAGNE DE MESURE 11

IV.1. Aspects organisationnels 11 IV.2. Aspects techniques 11 IV.3. Systèmes de prélèvements temporaires 12

IV.3.1 Tubes passifs à diffusion 12 IV.3.2 Prélèvement par canister 12

IV.4. Aspects méthodologiques : implantation des sites 13 IV.4.1 Tubes passifs 13 IV.4.2 Canisters 13

V. RESULTATS DE LA CAMPAGNE DE MESURE 16

V.1. Conditions météorologiques 16 V.2. Résultats issus des dispositifs temporaires 19

V.2.1 Tubes passifs à diffusion 19 V.2.2 Les canisters 25

VI. CONCLUSIONS 30


DEFINITIONS

Emissions : rejets de polluants dans l’atmosphère directement à partir des pots d’échappement ou des cheminées de sites industriels par exemple (exprimées en unité de masse). Immissions : concentrations de polluants dans l’atmosphère telles qu’elles sont inhalées. Les immissions résultent de la dilution, de la transformation et du transport des polluants émis (exprimées en unité de masse par volume). Niveau : concentration d’un polluant dans l’air ambiant. Objectif de qualité de l’air : niveau de concentration maximal de substances polluantes dans l’atmosphère, fixé sur les bases des connaissances scientifiques dans le but d’éviter de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l’environnement, à atteindre dans une période donnée. Polluant : toute substance introduite directement ou indirectement par l’homme dans l’air ambiant et susceptible d’avoir des effets nocifs sur la santé humaine et/ou l’environnement dans son ensemble. Pollution de fond : dans sa dimension géographique, la pollution de fond représente l’exposition d’une population, en milieu rural ou urbain, non directement soumise à une pollution industrielle ou automobile de proximité. Cette pollution de fond ne doit pas être confondue avec le fond de pollution qui exprime la dose ambiante sur une longue période. Pollution de proximité : la pollution de proximité représente l’exposition d’une population directement soumise à une pollution industrielle ou de proximité automobile. Valeur limite : niveau fixé sur la base de connaissances scientifiques, dans le but d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l’environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint.


I. CADRE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE

Conformément à l’article 63 de l’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation, l’exploitant des installations rejetant dans l’atmosphère plus de 150 kg / heure de composés organiques1 doit assurer une surveillance de la qualité de l’air ou des retombés avec des mesures de la vitesse et de la direction des vents ainsi que les mesures des polluants concernés.

Afin de répondre à cette exigence réglementaire et pour caractériser l’impact du site industriel sur son proche environnement, deux phases d’étude vont être mises en œuvre :

Une campagne de mesures

préliminaire contribuant à la recherche du ou des marqueurs adéquats de suivi des COVNM dans la nouvelle configuration d’émissions.

Une campagne de mesures des

marqueurs retenus dans l’étape précédente pour détermination de la répartition spatiale de la pollution atmosphérique.

Ce rapport présente l’exploitation des résultats relatifs à la campagne de mesure qui s’est déroulée du 31 août au 14 septembre 2005 (phase préliminaire).

1 en 2000, le site PSA Peugeot Citröen a rejeté environ 330 kg / heure


II. LES EMISSIONS (SOURCES ET NIVEAUX EMIS)

Fabrication d’automobiles et qualité de l’air Les activités liées à la production de voitures sont génératrices de pollutions atmosphériques, en particulier :

les poussières de fonderies ;

l'oxyde de soufre provenant des chaufferies des usines ;

et surtout les Composés Organiques Volatils (COV) essentiellement produits par les solvants de peintures.

Inventaire des rejets du site de Mulhouse L’ASPA a réalisé à travers différents projets régionaux et transfrontaliers des inventaires de rejets de polluants. Le tableau 1 présente les rejets liés à l’activité du site PSA Peugeot Citröen Mulhouse. Le site émet principalement des COVNM avec 3 058 tonnes rejetés en 2001.

Il est le 1er émetteur industriel de COV en Alsace (tableau 2). Ses émissions représentent 13% du total des rejets de COV issus du secteur industriel en Alsace (année 2001). L’illustration 1 indique une inflexion à la baisse des rejets du site depuis 2001 passant de 3173 tonnes/an à 2903 tonnes/an en 2003.

Tableau 1 : Bilan des rejets du site PSA Peugeot CitröenMulhouse Source : base Emissair – année 2001 – version 2003

Polluants Rejets en t/an

COVNM 3 058

NOX 165

SO2 113

CO 69

PMtot 6 CH4 6 PM10 5 PM2,5 5 N2O 3 NH3 0,4

HCl 0,1

HF 0,09

Benzène 0,001

Tableau 2 : Principaux rejets industriels en AlsaceSource : base Emissair – année 2001 – version 2003

Etablissement

Dép

arte

men

t

Com

mun

e

COVNM rejetés (tonnes/an)

Automobiles Peugeot 68 SAUSHEIM 3058

Societe Alsacienne d Aluminium 67 SELESTAT 1390

Compagnie Franco-Suisse de façonnage du papier 68 ILLFURTH 1171

Pechiney Rhenalu 68 BIESHEIM 763

Rhodia Alsachimie 68 BANTZENHEIM 738

DOW France 67 DRUSENHEIM 675

Johnson Control Roth 67 STRASBOURG 465

DARAMIC SA 67 SELESTAT 462

Polyfibron Rollin / Mac Dermid 68 CERNAY 378

Rentsch International SA 68 UNGERSHEIM 286


Comme la famille des COV est composée d’un grand nombre d’espèces et l’objectif de cette 1ère phase de mesure étant de permettre l’identification d’un ou de plusieurs marqueurs de pollution pour cibler l’impact du site industriel sur son proche environnement, il a été demandé à l’industriel de nous fournir une liste des composés spécifiques émis par ses activités(Illustration 2).

Les composés COV les plus représentés dans ces rejets sont :

les xylènes (m-p-o) qui représentent 37% du total des émissions de COV ;

les solvants naphta avec 25% ;

l’Acetate de n-butyle qui contribue à hauteur de 14% du total de ces émissions.

Evolution des rejets de COV du site PSA Peugeot Citroen entre 1997 et 2003

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

350019

97

1998

1999

2000

2001

2002

2003

tonn

es/a

n

Illustration 1 : Emissions de COV résultant des activités du site industriel, entre 1997 et 2003. Source : données ADEME

Illustration 2

Spéciation des Composés organiques Volatils émis par le site industriel PSA Peugeot Citröen

Mulhouse

12,0

16,8

18,0

23,9

47,9

59,3

76,6

132,2

266,9

479,3

691,5

0 200 400 600 800

Ethanol

Méthanol

Isopropanol

p-cymène

p-mentha-1,3 -diène

p-mentha-1,4 -diène

Pin-(2)3ène

Phenoxyéthanol 2

Tétrahydronaphtalène

Formaldéhyde

Diacétone Alcool

Camphène

Ether monométhyliquede dipropylène glycol

Dipentène

Méthoxypropanol

p-mentha-1,4 (8)-diène

Butyl di-glycol

Phénoxypropanol

Naphtalène

Ethylbenzène

Tripropylène glycol

DMEA

Octanol

Propanol

p-menth-1ène-8 ol

Mésitylène

Butanol + iso-butanol

Ethyl-2 hexanol

Acétate de butylGlycol (+ Acétate de

Hexyl Glycol

2-butoxyéthanol -(butyl glycol) + butyl

Acetate de n-butyle

Solv ants naphta

Xylènes

com

posé

s C

OV

tonnes/an


Actions entreprises pour réduire les émissions de COV Les émissions de COV proviennent essentiellement des ateliers de peinture. Pour répondre aux réglementations, les actions mises en oeuvre sont les suivantes :

utilisation de peintures à taux de solvants réduits ;

récupération des solvants de nettoyage usés ;

incinération des gaz émis par les étuves de cataphorèse. Il faut aussi mobiliser des procédés industriels plus lourds comme :

les peintures hydrodiluables à très faible taux de solvant organique ;

le traitement de l'air des cabines, à raison de plusieurs centaines de milliers de m3 à l'heure.

En 2004, la baisse des émissions est imputable à la montée en cadence du nouvel atelier de peinture (apprêts poudre et laques hydrodiluables) de l'unité de Mulhouse, parallèlement à l'arrêt de l'ancien atelier.

Les peintures hydrodiluables : les

peintures classiques contiennent une part importante de solvants organiques issus du pétrole. Les proportions s'élèvent à 50 % pour les apprêts et à 75 % pour les peintures. Dans les produits hydrodiluables, la part des solvants tombe à des niveaux nettement moins élevés : de 5 à 8 % pour les apprêts et 12 % pour les peintures. Le traitement d'air des cabines : les

contraintes des installations existantes empêchent souvent de mettre en œuvre les peintures hydrodiluables. Le dispositif de traitement d'air des cabines aspire l'air imprégné de solvants, et les concentre avant de les incinérer.

Illustration 3 Source : http://www.developpement-durable.psa.fr

Emissions de COV des installations de peinture de carrosserie (périmètre 23 sites PCA)

5,34

4,4

5,625,655,826,316,37

6,647,31

8,078,33

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

Ratio en kg/véhicule


III. PARAMETRES MESURES

Les paramètres mesurés correspondent essentiellement aux polluants liés à l’activité du nouvel atelier de peinture. Une attention toute particulière est portée aux composés organiques volatils, le site étant le 1er émetteur en Alsace.

Qui sont les COV ? Les COV sont des composés organiques (molécules qui peuvent contenir des atomes H et C mais aussi d’autres éléments tels que O, N, Cl, F, P, S,... et des métaux et/ou des métalloïdes). La tension de vapeur est suffisamment élevée pour considérer que ces composés sont presque totalement à l’état de vapeur dans les conditions normales de température et de pression.

Les COVNM comprennent 210 espèces et 23 grandes familles. Les familles de composés qui participent le plus fortement aux émissions nationales totales sont les alcanes, les alcènes et les aromatiques.

Effets sur la santé (tableau 3) La toxicité des COVNM est due d’une part à la toxicité directe de certains COV, mais également à la formation de composés secondaires. Différents troubles liés aux COV ont été identifiés. Les fréquences et délais d’apparition de ces troubles varient en fonction de la durée d’exposition, du type de polluant, de la sensibilité du sujet et de nombreux facteurs plus ou moins identifiés.

Troubles certains COV responsables

Irritations cutanées hydrocarbures halogénés ou aromatiques

Irritation des yeux hydrocarbures aromatiques non substitués comme les BTEX

noyaux benzéniques substitués

Irritation des organes respiratoires hydrocarbures aromatiques

diisocyanates

Troubles cardiaques toluène, chloroforme

méthylchloroforme

Troubles digestifs benzène toluène, hydrocarbures halogénés (CH3Cl), CCl4...)

Troubles reinaux, hépatiques les BTEX, cumène, hydrocarbures halogénés haliphatiques

Maux de tête la plupart des COV

Troubles du système nerveux hydrocarbures aromatiques et halogénés

dichlorométhane, chloroforme

toluène

benzène , 1,1,1,-trichloroéthane

Action cancérogène, et mutagène benzène

hydrocarbures insaturés (alcènes, oléfines...) qui peuvent être transformés en composés toxiques

certains hydrocarbures halogénés aliphatiques (dérivés chlorés de l’éthylène, du butène et du butadiène)

certains composés aromatiques (styrène, benzène)

Tableau 3 : Effets sur la santé.


Effets sur l’environnement Parmi les effets directs des COV sur le milieu naturel, le méthane est un puissant gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement de la planète. Les COV pourraient également avoir une action directe sur les peuplements végétaux et sur les populations animales et des études débutent pour tenter de démontrer leur influence. Les COV sont également responsables de la destruction d’ozone stratosphérique, et sont souvent impliqués dans des problèmes d’odeurs.

Concernant les conséquences indirectes, l’ozone troposphérique se forme lors de mécanismes complexes où les composés organiques volatils jouent un rôle essentiel. En ce qui concerne le climat, l’ozone absorbe dans l’infra-rouge avec un coefficient 2000 fois plus important, vis-à-vis du rayonnement par les sols, qu’une molécule de gaz carbonique. La part relative de l’ozone dans l’effet de serre additionné, sur l’ensemble de la planète est estimé à 18%. De plus, l’ozone crée des dommages sur les feuillages et les fonctions vitales des plantes à des concentrations importantes.

Réglementation Concernant les COV toxiques, seule la mesure du benzène est réglementée dans l’air ambiant (tableau 4).

La directive européenne relative à la surveillance de la pollution photochimique recommande la mesure de 31 COV précurseurs de la formation de l’ozone sans plus de précisions quand aux moyens de mesure, à leur fréquence, ou aux objectifs de cette mesure.

Type de données Valeur (µg/m3)

objectif de qualité de l'air moyenne annuelle 2valeur limite 2005 moyenne annuelle 10valeur limite 2010 moyenne annuelle 5

décret du 15 février 2002

benzène

Tableau 4 : normes de qualité de l’air en benzène


IV. CAMPAGNE DE MESURE IV.1. Aspects organisationnels La réalisation d’une campagne qui associe plusieurs systèmes de mesure (systèmes de prélèvements passifs de type tube passif et canisters), suit une procédure respectant deux grandes étapes :

Etape d’initialisation de la campagne

Commune aux différentes phases de mesure successives, cette étape n’est effectuée qu’une seule fois en début de séquence et consiste à définir, selon les objectifs fixés, la stratégie de mesure (dont l’emplacement des sites). A noter qu’avant l’installation, les sites de mesure ont fait l’objet d’une demande d’autorisation auprès des mairies des communes (plus particulièrement pour Rixheim).

Etape d’installation et de désinstallation des sites de mesure

Le déclenchement des prélèvements sur les sites de mesure se déroule sur une période la plus réduite possible afin de veiller à la cohérence des résultats de mesure des différents sites instrumentés (comparabilité), les niveaux de pollution étant variables d’une journée à l’autre.

IV.2. Aspects techniques Le choix des sites a fait l’objet d’un examen détaillé sur carte et sur terrain afin de remplir les objectifs fixés.

Tubes passifs

Au delà des critères de choix des sites, la plupart des systèmes de prélèvements temporaires passifs ont été installés sur des poteaux ou lampadaires dégagés de tout obstacle, afin de permettre une libre circulation de l’air autour du point d’échantillonnage. La hauteur de mesure des sites (environ 3m) a été choisie de manière à caractériser le plus possible l’exposition des personnes au sol, en se

préservant toutefois des risques de dégradation ;

Afin de cibler l’ensemble des composés présents dans les rejets COV du site, les mesures ont été réalisées avec 3 types de tubes à diffusion passive. Le choix est fait de rechercher le plus grand nombre possible de composés avec la cartouche code 145 (charbon graphité). Les composés polaires (comme les alcools) qui ne sont pas piégés avec le charbon graphité seront piégés par le charbon actif (cartouche code 130).

Au total 29 COV ont été tracés, représentant environ 68% de la quantité totale des composés émis (le bilan des masses concernant les solvants émis par les principales sources émettrices du site a été réalisé par PSA Peugeot Citröen : annexe 1).

Canisters

Le canister est un système de prélèvement sensible à l’humidité (risque de corrosion de son enveloppe métallique) et présente de ce fait, la contrainte d’être impérativement installé dans un milieu protégé (de la pluie par exemple) tout en gardant un accès à l’extérieur pour permettre l’extraction de la ligne d’échantillonnage.

La campagne de mesure s’est déroulée du 31 août au 14 septembre 2005, correspondant à une période de mesure de 15 jours au cours de laquelle 6 sites ont été équipés d’échantillonneurs passifs pour la mesure des COVNM, 5 sites pour la mesure des aldéhydes (sur les 7 premiers jours uniquement) ainsi que 2 sites instrumentés en canisters pour le suivi des COVNM.


IV.3. Systèmes de prélèvements

temporaires Les systèmes de prélèvements temporaires passifs permettent d’appréhender la variation spatiale de la pollution atmosphérique (tubes passifs) ainsi que la nature de certains composés organiques émis (canisters).

IV.3.1 Tubes passifs à diffusion

Les systèmes de prélèvements temporaires utilisés pour la mesure des composés organiques volatils (dont les aldéhydes) sont des tubes passifs à diffusion.

Le principe de fonctionnement de ce mode de prélèvement est basé sur celui de la diffusion passive de molécules sur un adsorbant ou un absorbant (support solide imprégné de réactif chimique) adapté au piégeage spécifique du polluant gazeux. La quantité de molécules piégées est proportionnelle à sa concentration dans l’environnement et est déterminée par analyse des échantillons différée en laboratoire.

Ce mode de prélèvement fournit une moyenne sur l’ensemble de la période d’exposition. Il permet une première appréciation de la typologie des sites de mesure, et son faible coût facilite la multiplication des points de mesure.

IV.3.2 Prélèvement par canister

Les échantillons prélevés par canisters permettent de mesurer les composés organiques volatils non méthaniques dans l’air ambiant.

Le canister, relié à un régulateur de débit et à une électrovanne programmable assurant le contrôle du prélèvement, est mis en dépression au laboratoire, avant d’être amené au point de mesure. La durée totale de prélèvement est classiquement établie sur une base de 24h (pouvant être réduite à quelques minutes). Après exposition, l’air ambiant prélevé dans le canister est ensuite connecté à un désorbeur thermique et les concentrations en COVNM sont déterminées par analyse chromatographique en phase gazeuse. L’analyse des échantillons indique la concentration moyennée sur la durée du prélèvement.


IV.4. Aspects méthodologiques : implantation des sites

IV.4.1 Tubes passifs Les emplacements des sites de mesure (prélèvements temporaires par tubes passifs), déterminés pour répondre aux objectifs de la campagne de mesure (cf. illustrations 4 et 5) sont les suivants :

concernant les tubes passifs, implantation :

o dans l’enceinte PSA PEUGEOT CITROEN MULHOUSE aux abords de l’atelier de peinture (points 2, 3 et 4) ; o dans l’enceinte PSA PEUGEOT CITROEN MULHOUSE pour déceler éventuellement un traceur non lié à l’activité de peinture (point 1) ; o dans la zone urbaine de l’agglomération mulhousienne (point 5 - site de la station de mesures Mulhouse Nord) ; o dans la zone urbaine de Rixheim (point 6).

La détermination du périmètre de la zone d’étude ainsi que le choix des implantations de sites se sont fait au regard des conditions météorologiques locales et plus particulièrement par rapport aux vents. Les mesures sont réalisées aux points 5 et 6 à des fins de comparaison avec des sites a priori non influencés par le site industriel. Les sites de mesures 1, 2, 3, 4 et 6 sont équipés de tubes « formaldéhyde » en plus des préleveurs passifs « COVNM ».

IV.4.2 Canisters 2 sites ont été retenus et instrumentés à proximité et sous les vents de l’installation d’application de peinture (sites 3 et 4) pour réaliser des mesures sur une période de 24h et pour analyser également le 1,2,3-triméthylbenzène. Une seule période de mesures a été réalisée de 2x4 jours. Sur chacun des 2 sites ont été réalisées 4 mesures de 24h de prélèvements répartis de la façon suivante :

jeudi 1 septembre 2005 de 0h à 24h ; vendredi 2 septembre 2005 de 0h à 24h ; lundi 5 septembre 2005 de 0h à 24h ; mardi 6 septembre 2005 de 0h à 24h.

A noter que les prélèvements sont effectués en parallèle sur les deux sites de mesure.


Illustrations 1 et 2 : Implantation des sites de mesure

Carte 1 : emplacements des sites de mesurede la 1ère campagne de mesure (campagnepréliminaire).

4

3

2

1

Mesure COVNM + aldéhydes par tubes passifs

Mesure COVNM par canisters

Illustration 4 : Implantation des sites de mesure dans l’enceinte PSA Peugeot Citröen Mulhouse.

Nouvel atelier de peinture à suivre

San 25 − IGN 2003


1 2

2

6

1

5

Illustration 5 : Implantation des sites de mesure à l’extérieur du site industriel.

mesure COVNM + aldéhydes par tubes passifs

San 25 − IGN 2003San 25 − IGN 2003

San 100 − IGN 1998


V. RESULTATS DE LA CAMPAGNE DE MESURE

V.1. Conditions météorologiques Les paramètres météorologiques tels que la force et la direction du vent ont été relevés sur la station de mesure Mulhouse ASPA2. Ces informations ont également été enregistrées à la station METEO France située à Mulhouse qui mesure en plus la hauteur des précipitations, la pression atmosphérique ainsi que l’humidité relative.

La température Sur l’agglomération mulhousienne, les températures moyennes journalières ont oscillé entre 16°C (11 septembre) et 22°C (3 septembre), avec une moyenne de 20°C sur la période d’étude (données METEO France).

Les vents Les vents qui ont régné sur Mulhouse durant les 15 jours de l’étude correspondent aux principales directions de vent observées sur la région suite au phénomène de canalisation dans le couloir du fossé rhénan méridional : la rose des vents3 (illustration 7) indique deux directions de vents privilégiées, avec une prédominance des vents du secteur SO (fréquence d’apparition supérieure à 41%) et dans une moindre mesure des vents de secteur NE à NNE. Les vitesses de vent sont restées modérées avec des valeurs journalières comprises entre 0,9 m/s (soit 3 km/h) et 3,4 m/s (soit 12 km/h). 2 Station fixe du réseau ASPA, localisée au 1, rue d’Alsace à Mulhouse. 3 La rose des vents représente la répartition directionnelle des vents sur une période donnée. La longueur du segment est proportionnelle à la fréquence du vent dans cette direction. Seules sont prises en compte les périodes où la vitesse du vent est supérieure à 0,5 mètres par seconde.

A noter que, lors de la réalisation d’une rose des vents, seules sont prises en compte les périodes où la vitesse du vent est supérieure à 0,5 mètres par seconde. Illustrations 6 à 8

Température journalière relevée à Mulhouseunité : °C

0,0

5,0

10,0

15,0

20,0

25,0

30,0

35,0

31-a

oût

1-se

pt

2-se

pt

3-se

pt

4-se

pt

5-se

pt

6-se

pt

7-se

pt

8-se

pt

9-se

pt

10-s

ept

11-s

ept

12-s

ept

13-s

ept

14-s

ept

°C

Temp moy. Temp max. Temp min.

Vitesse de vent journalière relevée à Mulhouseunité : m/s

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

7,0

8,0

31-a

oût

1-se

pt

2-se

pt

3-se

pt

4-se

pt

5-se

pt

6-se

pt

7-se

pt

8-se

pt

9-se

pt

10-s

ept

11-s

ept

12-s

ept

13-s

ept

14-s

ept

m/s

FF moy. FF max. FF min.

Mulhouse ASPAdu 31/08/05 au 14/09/05 Vitesse du vent > 0,5 m/s

0

10

20

30

40

50Nord

N-Est

Est

S-Est

Sud

S-Ouest

Ouest

N-Ouest


Les précipitations

Il est tombé 29 mm d’eau entre le 31 août et le 14 septembre 2005 à Mulhouse avec une moyenne journalière de 2 mm et un maximum de 7 mm de pluie atteint le 4 septembre 2005.

L’humidité relative Le taux d’humidité dans l’air (quantité de vapeur d’eau) a varié entre 71 et 93% durant la période de mesure avec un taux moyen journalier de 80%, taux indiquant que l’atmosphère a été très humide durant la campagne.

Illustrations 9 et 10

Hauteur des précipitations à Mulhouseunité : mm

0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

10,0

12,0

14,0

16,0

18,0

31-a

oût

1-se

pt

2-se

pt

3-se

pt

4-se

pt

5-se

pt

6-se

pt

7-se

pt

8-se

pt

9-se

pt

10-s

ept

11-s

ept

12-s

ept

13-s

ept

14-s

ept

Cumul journalier

Max. horaire journalier

Humidité relative - moyenne journalière relevée à Mulhouseunité : %

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

31-a

oût

1-se

pt

2-se

pt

3-se

pt

4-se

pt

5-se

pt

6-se

pt

7-se

pt

8-se

pt

9-se

pt

10-s

ept

11-s

ept

12-s

ept

13-s

ept

14-s

ept

%

HR moy.


Tableau 5 : Conditions météorologiques enregistrées par la station de mesure Mulhouse ASPA et la station Météo France sur l’agglomération mulhousienne.

Dates Vitesse Vent Direction Vent Température

Moyenne journalière

Moyenne journalière

m.s-1 °C

31-août 0,9

var

21

01-sept 2,6

SO à -

22

02-sept 2,4

- à NNE

21

03-sept 3,2

NE à NNE

22

04-sept 2,2

NE à -

21

05-sept 1,7

var

19

06-sept 2,3

NNE et SO et -

20

Mulhouse

07-sept 1,9

- à SO

20

08-sept 1,3

var

22

09-sept 2,7

SO à -

20

10-sept 3,0

SO et -

19

11-sept 3,0

SO

16

12-sept 3,4

SO à -

17

13-sept 2,2

NNE à -

17

14-sept 1,7

- à SO

17

Prévisions Météo-France

Soleil et chaleur se poursuivent aujourd'hui.Cet après-midi, quelques cumulus, parfois menaçants, se développent près des reliefs des Vosges et du Jura.La nuit reste claire et douce. Quelques minces bancs de grisaille se forment en fin de nuit très localement en plaine et dans les vallées.

La matinée est très ensoleillée mais vers la mi-journée, le ciel s'ennuage progressivement.Durant l'après-midi, les nuages sont nombreux et deviennent menaçants. Ils s'accompagnent d'averses parfois orageuses.Les températures encore estivales en début d'après-midi chutent sensiblement.Ce temps orageux se prolonge jusqu'en début de nuit.

Même si des nuages circulent fréquemment dans notre ciel aujourd'hui, les apparitions du soleil seront parfois belles en plaine.Sur les sommets, souvent accrochés ce matin, la couche se déchirera peu à peu au profit d'éclaircies. Mais des nuages bourgeonneront à partir de la mi-journée. Il faudra s'attendre à un risque d'averse, localement orageuse, notamment près de nos massifs.La nuit s'annonce à nouveau calme, les passages nuageux étant en régression.

Le ciel alsacien reste bien dégagé en plaine cet après-midi malgré le passage de nuages élevés. Quelques cumulus se forment au voisinage des reliefs et quelques rares averses sont possibles notamment sur les Vosges et le Jura dans l'après-midi. Ailleurs le temps reste agréable toute la journée ainsi qu'en soirée. Le mercure dépasse souvent la barre des 25 degrés.

Le temps est très agréable cet après-midi, des nuages élevés associés à quelques cumulus traversent le ciel alsacien sans nuire à la sensation de beau temps. Le soleil est bien présent toute la journée et le mercure en profite pour gagner encore un ou deux degrés par rapport à hier. Ce soir le ciel reste bien dégagé et quelques brumes se forment en fin de nuit dans les zones les plus abritées du vent.

Toujours ensoleillé et chaud.Tout comme les jours précédents, le début de journée est parfois brumeux mais le soleil s'impose rapidement. L'après-midi est chaude et ensoleillée avec formation possible de gros cumulus sur les crêtes.A partir de la fin d'après-midi, les nuages d'altitude reviennent par le sud progressivement. Ils finissent par donner dans la nuit quelques averses voire quelques orages très isolés.

Le ciel alsacien est couvert dès le lever du jour. Les nuages dominent toute la journée et les plus épais donnent régulièrement des averses. Ces dernières peuvent prendre un caractère orageux dans la journée notamment près des reliefs et dans le Sundgau. Ce temps instable persiste jusqu'en soirée. Maigre consolation, les températures restent très agréables entre deux averses.

L'horizon est temporairement brumeux en tout début de matinée.Le soleil brille ensuite généreusement toute la journée.Cet après-midi, quelques cumulus se développent, principalement sur le relief.La nuit prochaine reste calme et peu nuageuse.

Encore beaucoup de soleil pour aujourd'hui et des températures estivales. Les nuages, peu nombreux en début de matinée, se font progressivement plus présents en remontant par le sud. Ils deviennent menaçants cet après-midi, essentiellement sur le relief. Des orages sont alors possibles, débordant rarement en plaine.Le risque orageux s'atténue en soirée.

Il fait doux ce matin mais le ciel est déjà très nuageux dans l'ensemble. Quelques petites pluies restent possibles principalement près du relief, avec peut-être même un coup de tonnerre isolé…Des éclaircies se développeront ensuite en journée. Mais des averses seront à attendre cet après-midi. Elles pourront être orageuses jusqu'en soirée. Le ciel restera bien nuageux durant la nuit prochaine.

Le temps reste très nuageux à couvert sur le Haut-Rhin une très grande partie de la journée.Côté précipitations, les pluies sont assez régulières modérées par moments car pouvant être accompagnées localement d'orage.En montagne, les crêtes sont plus le plus souvent accrochées par les nuages.

Le temps reste très nuageux à couvert une très grande partie de la journée. Côté précipitations, les pluies modérées déjà présentes en fin de nuit sur le Sundgau gagnent l'ensemble du département en tout début de matinée. Ces pluies sont assez régulières en journée, parfois fortes car instables et potentiellement accompagnées de tonnerre. Les cumulus d'eau attendus au cours de cette journée sont localement élevés.

Le ciel est à nouveau gris toute la journée. De nouvelles pluies sont à attendre, principalement cet après-midi, mais elles sont généralement faibles et éparses.En montagne, les crêtes sont souvent accrochées aujourd'hui.Cette nuit, le ciel reste couvert et de petites pluies sont encore prévues.

Le ciel est couvert et bas ce matin, les brumes nombreuses en plaine et les sommets sont dans le brouillard.Quelques petites pluies se produisent encore en début de matinée avant de se décaler vers l'est.Cet après-midi, la couche nuageuse reste dense, elle commence à se déchirer lentement par le nord, mais les éclaircies restent timides. Quelques averses restent possibles près des reliefs.En soirée et nuit prochaine, le temps redevient sec mais reste très nuageux.En début de matinée, le ciel est généralement couvert sur l'ensemble du département avec localement des bancs de brume ou de nuages bas. En montagne, les crêtes sont accrochées.Dans le courant de la matinée, la grisaille se dissipe et les éclaircies s'élargissent. Cet après-midi est plutôt ensoleillée avec encore quelques cumulus.Cette nuit, formation de bancs de brume par endroits en plaine ou dans le Sundgau puis arrivée de nuages par le nord-ouest en fin de nuit.


V.2. Résultats issus des dispositifs temporaires

Deux systèmes de prélèvements dits passifs ont été mis en place : des tubes à diffusion et des canisters.

V.2.1 Tubes passifs à diffusion

Afin de suivre la totalité des composés émis par les activités du site PSA Peugeot Citröen Mulhouse (voir annexe 1 : liste des émissions de COVNM fournis par l’industriel), trois cartouches de composition différente ont été employées, chacune d’entre elle étant adapté au piégeage de composés bien spécifiques :

- 80% des substances chimiques émises ont été tracées avec la cartouche code 145 en charbon graphité.

- Les composés polaires qui ne sont pas piégés avec le charbon graphité mais avec du charbon actif ont nécessité l’utilisation de cartouche code 130.

- Concernant le formaldéhyde et les aldéhydes en général, une cartouche contenant du Florisil greffé avec du 2,4-DNPH (cartouche code 165) est conseillée.

Les temps d’exposition recommandés pour chacune de ces trois cartouches n’est pas le même : 7 ou 15 jours.

Avant toute démarche d’interprétation des résultats d’analyse des tubes passifs, la répartition des sites de mesure autour de l’atelier de peinture (orientation et distance de la source) et les conditions de ventilation sur la zone d’étude permettent d’expliquer et de mieux comprendre les niveaux de concentrations mesurés. Les illustrations 11 et 12 présentent la répartition spatiale des points de mesure autour de la source étudiée (atelier de peinture) ainsi que la rose des vents sur la période d’étude.

Il en ressort que :

Les sites les plus proches de l’atelier, c’est-à-dire n°2 à côté du bâtiment informatique, n°3 au niveau de l’ancien atelier de peinture et n°4 à hauteur du Ferrage R38 (respectivement à 150, 220 et 360m) sont sous les vents des émissions de l’atelier de peinture et devraient de ce fait présenter des niveaux importants ;

Le site n°1 qui se trouve à plus de 1 km de la source, dans la zone « Nord montage » mais qui reste dans le périmètre du site industriel n’est pas directement sous les vents de l’atelier et devrait indiquer des niveaux moindres ;

Les sites n°5 à Rixheim (situé à 3,5 km de la source) et n°6 à Mulhouse (la station Mulhouse Nord se trouvent à environ 6 km de l’atelier de peinture) ne sont pas sous le panache des émissions de l’atelier mais doivent permettrent d’approcher les niveaux de concentrations en fond urbain.

Illustrations 11 et 12 : répartition spatiale des pointsde mesure autour de l’atelier de peinture et rose

des vents.

Emplacement des sites de l'étude par rapport à l'atelier de peinture (dans un rayon de 6 km)

et rose des vents associée à la période de mesure.

0

100

200

300

400

500

600Nord

N-Est

Est

S-Est

Sud

S-Ouest

Ouest

N-Ouest

4

13

2

5 - Mulhouse Nord

6 - Rixheim

Atelier de peinture

Emplacement des sites de l'étude par rapport à l'atelier de peinture (dans un rayon de 1500m)

et rose des vents associée à la période de mesure.

0

50

100

150Nord

N-Est

Est

S-Est

Sud

S-Ouest

Ouest

N-Ouest

4

1

3

2

Atelier de peinture


Les composés suivis au cours de la campagne sont répertoriés dans le tableau 6 :

Les résultats sont soit présentés par groupe présentant un comportement spatial similaire, soit individuellement (pour les composés qui ont pu être quantifiés). 1] Composés présents en quantité très faible sur la zone d’étude, voire non quantifiable Un certain nombre de substances chimiques ont été relevées sous forme de trace sur l’ensemble du dispositif de mesure et ne peuvent constituer un traceur des activités du site PSA Peugeot Citröen Mulhouse. Les composés non quantifiables sur au moins 4 sites sont les suivants : Note : Le p-mentha-1,4(8)-diène n’a pu être détecté, le laboratoire chargé des analyses n’ayant relevé aucun pic correspondant à son spectre de masse.

Tableau 6 : composés étudiés

Tableau 7 : composés dont la concentrationmoyenne sur la période de mesure est inférieure

à la limite de quantification(inhérente à la méthode de mesure)

unité : µg/m3

1 2 3 4 5 6 Sites

Composés

Zone

'Nor

d M

onta

ge'

SA

Info

rmat

ique

Aci

en a

telie

r de

pei

ntur

e

Ferra

ge R

38

Villa

ge

Rixh

eim

Mul

hous

e N

ord

Diacétone alcool <0,5 <0,5 <0,5 <0,5 <0,5 <0,5

Limonène <0,1 0,1 0,1 <0,1 <0,1 <0,1

2-méthoxyéthanol <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2

p-menth-1ène-8 ol <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,3 <0,1

p-mentha-1,4 -diène <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,2 <0,1

p-cymène <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1

methanol <0,8 <0,8 <0,8 <0,8 <0,8 <0,8

éthanol <0,4 <0,4 <0,4 <0,4 <0,4 <0,4

isopropanol <0,4 <0,4 <0,4 <0,4 0,4 <0,4

2-methyl-1-propanol <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2

cartouche code 145benzènetoluène

m- + p-Xylèneo-Xylène

NaphtalèneAcétate de butyl Glycol

Acetate de butyle2-butoxyéthanol

2-(2-butoxyethoxy)ethanol1,3,5 triméthyl benzène1,2,3 triméthyl benzène1,2,4 triméthyl benzène

EthylbenzèneDiacétone alcool

1-méthoxy 2-propanol2 ethyl 1 hexanol

TétrahydronaphtalèneLimonène

2-méthoxyéthanolp-menth-1ène-8 ol

p-mentha-1,4 (8)-diènep-mentha-1,3 -diènep-mentha-1,4 -diène

Camphènea-pinène

p-cymèneDecahydronaphtalène (cis + trans)

cartouche code 130methanoléthanol

isopropanol2-methyl-1-propanol

1-butanol

cartouche code 165FormaldéhydeAcétaldéhyde

PropionaldéhydeButyraldéhydeBenzaldéhyde

IsovaléraldéhydeValéraldéhyde


2] Composés les plus pertinents en terme de suivi des activités de l’atelier de peinture

Les xylènes (illustration 13) Les xylènes sont les composés les plus représentés dans les rejets du site industriel et représentent environ 36% du total des émissions de COVNM. Les concentrations mesurées aux abords de l’atelier de peinture, dans un rayon de 400m, indiquent des niveaux importants (concentrations assez homogènes aux points de mesure 2,3 et 4) par rapport aux mesures réalisées en fond urbain (site n°6 à Rixheim) avec un rapport de 8 pour le méta et para xylènes et de 4 pour l’ortho-xylène. Il est donc possible d’affirmer dans un 1er temps que ces composés sont de bons traceurs de l’activité du site. Les niveaux de concentrations relevés autour de l’atelier de peinture sont également plus importants qu’au point de mesure n°1 qui se trouve dans la zone Nord montage du site, non directement soumis au panache des rejets de l’atelier de peinture (rapport de 5 en m-p xylènes et 3 en o-xylène). Ce dernier point permet de qualifier les trois isomères du xylène (ortho, méta et para) comme de bons traceurs de l’activité de l’atelier de peinture. Par contre, les xylènes sont également de bons indicateurs du trafic routier qui représente une source d’émission moindre que l’atelier de peinture, mais non négligeable : les concentrations mesurées sur la station fixe ‘Mulhouse Nord’, localisée rue Lefèvre, axe présentant une circulation importante, sont 3 fois plus élevées qu’en fond urbain.

L’éthylbenzène (illustration 13) L’éthylbenzène présente un profil assez similaire aux xylènes avec des teneurs importantes à proximité de l’atelier de peinture et des concentrations plus faibles lorsque l’on s’éloigne de la source. Les rapports sont les suivants :

Il est de 9 par rapport à la mesure réalisée en fond urbain ; Il est de 5 par rapport à la mesure

réalisée sur le site industriel mais non influencée par les émissions de l’atelier de peinture.

L’éthylbenzène est un bon traceur des activités de l’atelier de peinture mais tout comme pour les xylènes, il est également un bon indicateur du trafic routier : les concentrations en éthylbenzène relevées en proximité automobile sont 2 fois plus importantes qu’en fond urbain. L’éthylbenzène représente moins de 0,5% des émissions de COVNM du site.

L’acétate de butyle (illustration 13) Les teneurs en acétate de butyle sont fortes à proximité de l’atelier de peinture et diminuent au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la source : la moyenne des concentrations relevées aux points de mesure 2, 3 et 4 est 19 fois plus élevée qu’en fond urbain et 13 fois plus qu’au point de mesure n°1 (Zone Nord montage), sur le site de production. Par contre, et contrairement aux deux précédents composés, l’acétate de butyle n’est pas un marqueur spécifique du trafic routier, ce qui nous permet de le qualifier comme un traceur encore plus approprié au suivi des émissions de l’atelier de peinture.

Concentrations moyennes en xylènes (m-p-o), éthylbenzène et acétate de butyle sur la période du 31/08/05 au 14/09/05.

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

1 2 3 4 5 6sites

C e

n µg

/m3

m- + p-Xylène

o-Xylène

Acetate de butyle

Ethylbenzène

Illustration 13

Mulhouse


Le 2-butoxyéthanol (illustration 14) Le 2-butoxyéthanol est présent en très faible quantité, sur et en dehors du site de production. Les niveaux mesurés en fond urbain sont de l’ordre de 0,2 µg/m3 tandis que ceux relevés autour de l’atelier de peinture atteignent 0,9 µg/m3 (moyenne des concentrations des points de mesure 2,3 et 4), soit 4 fois plus importants. Le 2-butoxyéthanol est dilué assez rapidement dans l’air, les concentrations relevées au point de mesure n°1 étant 3 fois moins importantes qu’en proximité immédiate de l’atelier. Aux vues de ces observations, il peut être qualifié de bon indicateur des émissions de l’atelier de peinture sans occulter la faiblesse des niveaux relevés sur l’ensemble du dispositif.

3] Composés non adaptés au suivi des émissions de l’atelier de peinture

Le 1-méthoxy 2-propanol, 2 ethyl 1 hexanol et la Tétrahydronaphtalène Les résultats des analyses du 1-méthoxy 2-propanol, du 2 ethyl 1 hexanol et de la tétrahydronaphtalène montrent un comportement spatiale assez similaire au 2-butoxyéthanol. Il peuvent être considérés comme traceurs de l’activité de l’atelier de peinture ; par contre il ne paraît pas judicieux de les suivre aux regards des trop faibles concentrations rencontrées.

Le triméthylbenzène (illustration 15) La répartition spatiale des immissions en triméthylbenzène montre comme pour les composés précédemment étudiés, des teneurs plus importantes dans un rayon de 400m autour de l’atelier de peinture qu’en fond urbain (rapport de 1 à 2 selon l’isomère considéré). Les niveaux relevés au point de mesure n°1 (à plus de 1 km de la source) sont plus faibles dans un rapport de 2-3. Par contre, ce qui fait que ce composé ne peut constituer un indicateur des émissions de l’atelier de peinture, ce sont les concentrations mesurées au point de mesure n°5, en proximité du trafic routier, qui sont les plus fortes de l’ensemble du dispositif. Le trafic automobile constitue une source d’émission en triméthylbenzène plus importante que les activités dégagées par l’atelier de peinture et peut, de ce fait, interférer les résultats des mesures en immissions.

Concentrations moyennes en triméthylbenzène sur la période du 31/08/05 au 14/09/05.

0

1

2

3

4

1 2 3 4 5 6sites

C e

n µg

/m3

1,3,5 triméthyl benzène



Concentrations moyennes en 2-butoxyéthanol, 1-méthoxy 2-propanol, 2 ethyl 1 hexanol et Tétrahydronaphtalène

sur la période du 31/08/05 au 14/09/05.

0

0,5

1

1,5

1 2 3 4 5 6sites

C e

n µg

/m3

1-méthoxy 2-propanol

2 ethyl 1 hexanol

Tétrahydronaphtalène

2-butoxyéthanol

Illustrations 14 et 15

Mulhouse

Mulhouse


Le benzène, toluène, 1-butanol, camphène et naphtalène (illustration 16) Les concentrations en benzène, toluène, 1-butanol, camphène et naphtalène relevées dans un faible rayon autour de l’atelier de peinture sont du même ordre de grandeur que celles mesurées en fond urbain à Rixheim. De plus, le benzène et le toluène, qui sont des composés que l’on retrouve dans les carburants routiers, sont mesurés en quantité plus importante au point de mesure 5, en proximité trafic, qu’aux abords de l’atelier de peinture. Ces deux constats font de ces 5 composés de indicateurs non pertinents.

2-(2-butoxyethoxy)ethanol (illustration 17) Le 2-(2-butoxyethoxy)ethanol a été retrouvé en quantité plus ou moins importante au point de mesure n°3 (ancien atelier de peinture) avec une moyenne de 3,5 µg/m3, ainsi que sur le site n°5 (à Mulhouse, en proximité automobile) où l’on a relevé des concentrations de 10 µg/m3. Sur le reste du dispositif les niveaux sont négligeables, inférieurs à sa limite de quantification.

L’acétate de butyl glycol, le a-pinène, le décahydronaphtalène (cis+trans) et le p-mentha-1,3 -diène - illustration 18 Ces 4 composés ont été mesurés en très faible quantité avec une certaine homogénéité sur l’ensemble du dispositif de la campagne : les niveaux de concentrations relevés en proximité immédiate de l’atelier de peinture se confondent avec le fond urbain. L’acétate de butyl glycol, le a-pinène, le décahydronaphtalène (cis+trans) et le p-mentha-1,3 -diène ne sont donc pas des traceurs pertinents de l’activité de l’atelier de peinture.

Concentrations moyennes en benzène, toluène, 1-butanol, camphène et naphtalène


0

1

2

3

4

5

6

7

1 2 3 4 5 6sites

C e

n µg

/m3

benzène toluène

1-butanol Camphène

Naphtalène

Concentrations moyennes en 2-(2-butoxyethoxy)ethanolsur la période du 31/08/05 au 14/09/05.

0

2

4

6

8

10

1 2 3 4 5 6sites

C e

n µg

/m3

2-(2-butoxyethoxy)ethanol

Illustrations 16 à 18

Concentrations moyennes en Acétate de butyl Glycol, a-pinène, Decahydronaphtalène (cis + trans) et p-mentha-1,3 -diène


0

0,5

1

1,5

1 2 3 4 5 6

sites

C e

n µg

/m3

Acétate de butyl Glycola-pinèneDecahydronaphtalène (cis + trans)p-mentha-1,3 -diène

Mulhouse

Mulhouse

Mulhouse


Les aldéhydes

le benzaldéhyde et l’isovaléraldéhyde ont été retrouvés en très faibles quantités sur le site de production PSA Peugeot Citröen Mulhouse ainsi qu’à l’extérieur, les concentrations étant inférieures aux limites de quantification pour ces 2 composés. Concernant les 5 autres aldéhydes étudiés, c’est-à-dire le formaldéhyde, le propionaldéhyde, le valéraldéhyde, l’acétaldéhyde et le butyraldéhyde, leur concentrations en proximité de l’atelier sont équivalentes à celles retrouvées en fond urbain qui en font des indicateurs non pertinents et donc non retenus dans la poursuite de l’étude.

Concentrations moyennes en aldéhydessur la période du 31/08/05 au 07/09/05.

0

2

4

6

1 2 3 4 6

sites

C e

n µg

/m3

Formaldéhyde Acétaldéhyde

Propionaldéhyde Butyraldéhyde

Valéraldéhyde

Illustration 19

Mulhouse


V.2.2 Les canisters Des mesures par prélèvements canisters ont été réalisées sur 2 sites de la campagne, aux points de mesure n°3 (ancien atelier de peinture) et n°4 (Ferrage R38) directement situés sous les vents de l’atelier de peinture (illustration 20). 4 prélèvements de 24h ont été mis en place sur chacun des deux sites aux dates suivantes : les 1er, 2, 5 et 6 septembre 2005. Les composés analysés par canisters sont répertoriés dans le tableau 8 :

Composés suivis par canisteréthaneéthylènepropanepropèneisobutanen-butaneacétylènetrans-2-butène1-butènecis-2-butèneisopentanen-pentane1,3-butadiènetrans-2-pentène1-pentènecis-2-pentèneisoprène1-hexènen-hexanebenzèneiso-octanen-heptanetoluèneoctaneéthylbenzènem+p-xylèneo-xylène1,3,5-triméthylbenzène1,2,4-triméthylbenzène1,2,3-triméthylbenzène

Tableau 8 : composés étudiés

Mesure COVNM par canisters

Atelier de peinture

4.Ferrage R38

3.Ancien atelier de peinture

Illustration 20 : emplacement des canistersSite de mesure n°4 : Ferrage R38

Site de mesure n°3 : ancienatelier de peinture

Site de mesure n°4 : Ferrage R38

San 25 − IGN 2003

San 25 − IGN 2003


Résultats des mesures effectuées le jeudi 1er septembre 2005 Les vents qui ont balayé la zone d’étude le jeudi 1er septembre se sont cantonnés principalement dans un flux de secteur SO à N-NE avec une très large prédominance des vents issus de ce premier secteur (les fréquences d’apparitions sont proches de 50%) et quelques illustrations du vent de secteur N-NE. Les vitesses du vent sont restées modérées avec des valeurs ¼ horaires comprises entre 0,5 m/s (soit 2 km/h) et 5,4 m/s (soit 19 km/h) et une moyenne journalière qui atteint 2 m/s (soit 7 km/h).

Ces conditions de ventilations sont propices à une sur-exposition du canister installé du côté de l’ancien atelier de peinture (site n°3) par rapport au canister situé au SO de l’atelier, au Ferrage R38.

Evolution des directions du vent sur Mulhouse ASPA le 1er septembre 2005

0

60

120

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240

300

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1:00

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heures TU

DV -

degr

ès

Evolution des v itesses du vent sur Mulhouse ASPA le 1er septembre 2005

0,0

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:00

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:00

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:00

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:00

22:0

023

:00

0:00

heures TU

W-

m/s


Tableau 9 : Résultats canisters (unité : µg/m3)

Jeudi 1 septembre 2005

3.A

ncie

n A

telie

r de

pein

ture

4. F

erra

ge R

38

éthane 1,8 1,8éthylène 2,1 1,1propane 1,6 2,0propène 0,8 0,5isobutane 1,0 0,8n-butane 2,0 2,8acétylène 0,5 0,5trans-2-butène 0,2 0,21-butène 0,4 0,1cis-2-butène 0,1 < 0,07isopentane 4,1 2,9n-pentane 1,7 1,31,3-butadiène 0,1 0,1trans-2-pentène 0,2 0,11-pentène 0,2 0,1cis-2-pentène 0,1 < 0,06isoprène 1,0 0,81-hexène 0,2 < 0,10n-hexane 0,7 0,5benzène 1,2 0,9iso-octane 0,9 0,4n-heptane 0,6 0,4toluène 4,1 3,0octane 0,4 0,2éthylbenzène 7,1 7,6m+p-xylène 20,3 21,8o-xylène 4,0 4,01,3,5-triméthylbenzène 1,2 1,21,2,4-triméthylbenzène 3,4 4,01,2,3-triméthylbenzène 1,5 1,6

sont indiqués en jaunes les composés qui suivent la tendance découlant de l’analyse des paramètres météorologiques

Mulhouse ASPA01/09/05

Vitesse du vent > 0,5 m/s

010

2030

40

50Nord

N-Est

Est

S-Est

Sud

S-Ouest

Ouest

N-Ouest


Résultats des mesures effectuées le vendredi 2 septembre 2005 Les vents sont restés dans un flux de SSO à NNE le vendredi 2 septembre avec une très grosse majorité des vents issus du secteur NNE, représentant environ 80% des fréquences d’apparitions pour cette journée. Les vitesses du vent se sont légèrement atténuées par rapport à la veille avec des valeurs ¼ horaires comprises entre 0,4 m/s (soit 1 km/h) et 4,5 m/s (soit 16 km/h) et une moyenne journalière qui atteint 1,8 m/s (soit 6 km/h).

Au regard de ces informations, les mesures réalisées au point de mesure n°4 (Ferrage R38) devraient présenter des concentrations pour les différents COV étudiés, plus importantes que celles réalisées au NNE de l’atelier de peinture.

Evolution des directions du vent sur Mulhouse ASPA le 2 septembre 2005

0

60

120

180

240

300

360

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Evolution des v itesses du vent sur Mulhouse ASPA le 2 septembre 2005

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Illustrations 24à 26




Les résultats des mesures effectuées le lundi 5 septembre 2005 La rose des vents tracée pour la journée du lundi 5 septembre montre deux secteurs principalement illustrés, de secteur SSO à SO et de secteur E à SE avec plus de 50% des vents ayant pour origine ce premier secteur. Les vitesses du vent ont fluctué entre 0,2 m/s (soit 1 km/h) et 5,8 m/s (soit 21 km/h), la moyenne journalière étant encore plus faible qu’au cours des deux précédentes journées étudiées avec 1,4 m/s (soit 5 km/h).

Les vents provenant du secteur S à SO devraient être favorables à la canalisation du panache des émissions de l’atelier de peinture en direction du canister en place au point de mesure n°3 (ancien atelier de peinture). Le site n°4 beaucoup moins exposé aux rejets de l’atelier devrait indiquer des concentrations moindres.


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Lundi 5 septembre 2005

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éthane 0,9 1,1éthylène 0,8 0,9propane 0,5 0,6propène 0,4 0,4isobutane 0,4 0,4n-butane 0,8 0,8acétylène 0,2 0,3trans-2-butène 0,1 0,11-butène 0,1 0,1cis-2-butène < 0,07 < 0,07isopentane 1,4 1,2n-pentane 2,1 0,91,3-butadiène 0,1 0,1trans-2-pentène 0,1 < 0,061-pentène 0,1 0,1cis-2-pentène < 0,06 < 0,06isoprène 0,5 0,51-hexène < 0,10 < 0,10n-hexane 0,3 0,3benzène 0,5 0,6iso-octane 0,3 0,3n-heptane 0,4 0,2toluène 1,2 1,2octane 0,1 0,1éthylbenzène 4,1 0,7m+p-xylène 11,5 2,2o-xylène 2,1 0,61,3,5-triméthylbenzène 0,5 0,21,2,4-triméthylbenzène 1,5 0,71,2,3-triméthylbenzène 0,7 0,4





Résultats des mesures effectuées le mardi 6 septembre 2005 L’illustration des vents qui ont régné le 6 septembre 2005 montre une certaine homogénéité entre les vents de secteur SSO à SO et ceux d’origine N à NNE. Les vitesses de vent ont fluctué entre 0,3 m/s (soit 1 km/h) et 3,7 m/s (soit 13 km/h) avec une moyenne journalière qui avoisine les 1,8 m/s (soit 6 km/h). Le déplacement des masses d’air sur le site de production PSA Peugeot Citröen Mulhouse devrait être propice à une exposition des deux sites canisters, aux émissions de l’atelier de peinture, dans des proportions assez équivalentes.


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Mardi 6 septembre 2005

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éthane 1,3 1,0éthylène 1,5 1,0propane 0,8 0,7propène 0,6 0,4isobutane 0,5 0,3n-butane 1,4 0,8acétylène 0,3 0,2trans-2-butène 0,1 0,11-butène 0,2 0,1cis-2-butène 0,1 < 0,07isopentane 2,4 1,2n-pentane 1,7 0,61,3-butadiène 0,1 < 0,07trans-2-pentène 0,1 < 0,061-pentène 0,1 0,1cis-2-pentène 0,1 < 0,06isoprène 0,9 0,41-hexène < 0,10 < 0,10n-hexane 0,5 0,2benzène 0,7 0,5iso-octane 0,4 0,2n-heptane 0,8 0,2toluène 1,8 1,1octane 0,2 0,2éthylbenzène 3,9 6,3m+p-xylène 11,2 18,5o-xylène 2,2 3,41,3,5-triméthylbenzène 0,6 0,81,2,4-triméthylbenzène 1,5 2,21,2,3-triméthylbenzène 0,7 0,6




Tableau 13 : Bilan et proposition indicateurs

VI. CONCLUSIONS

L’objectif de cette campagne préliminaire est de définir une liste de composés pertinents à suivre dans le but d’évaluer l’impact du site d’exploitation PSA Peugeot Citröen Mulhouse sur son environnement.

Le tableau 13 ci-dessous récapitule les composés susceptibles d’être mesurés durant les campagnes à venir. Ce constat est réalisé sur la base de l’analyse des différents critères énoncés (note en bas de page).

ComposésC

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m- + p-Xylène + + + + + ++o-Xylène + + + + + ++Naphtalène - - + - --Acétate de butyl Glycol - + + - -Acetate de butyle + + + + + ++2-butoxyéthanol + + + + ++2-(2-butoxyethoxy)ethanol - + - --1,3,5 triméthyl benzène + + + + - -1,2,3 triméthyl benzène + + + + - -1,2,4 triméthyl benzène + + + + - -Ethylbenzène + + + + + ++Diacétone alcool - - --1-méthoxy 2-propanol + + + -2 ethyl 1 hexanol + + + -Tétrahydronaphtalène + + + -Limonène - - --2-méthoxyéthanol - - --p-menth-1ène-8 ol - - --p-mentha-1,4 (8)-diène - - --p-mentha-1,3 -diène - - - --p-mentha-1,4 -diène - - --Camphène - + - --a-pinène - + - --p-cymène - - --Decahydronaphtalène (cis + trans) - + - -methanol - - --éthanol - - --isopropanol - - --2-methyl-1-propanol - - --1-butanol - + - --benzène - - + + - -toluène - - + + - -

Notes : Comportement spatial : la distribution spatiale du composé considéré implique les émissions del’atelier comme étant à l’origine des niveaux mesurés. Absence en fond urbain : les concentrations mesurées au point de mesure n°6 sont proches de 0. Corrélation avec un autre composé : les concentrations du composé considéré suivent cellesd’une autre substance avec un ratio fixe. Faisabilité de la mesure : possibilité technique, méthodologique de mesurer le composé considéréet qualité de la mesure.


Les composés retenus et qui feront l’objet d’une attention toute particulière dans la suite de l’étude sont : - Les xylènes (m-p xylènes et o-xylène) qui sont de très bons traceurs de l’activité de l’atelier de peinture (composés les plus représentés dans l’inventaire des émissions de COVNM du site) mais qui sont également, dans des proportions moindres, des marqueurs du trafic routier (les niveaux rencontrés dans un rayon de 300 mètres autour de l’atelier de peinture sont respectivement, pour les m-p- xylènes et o-xylène, 3 et 2 fois plus importants qu’à proximité des sources d’émissions routières). Il sera donc important de pouvoir déterminer l’influence du trafic automobile sur les niveaux mesurés en chacun des 12 points de mesure que compte le dispositif de la phase principale de l’étude. - L’éthylbenzène qui a un comportement tout à fait similaire aux xylènes et qui est également à la fois un traceur des émissions du l’atelier de peinture et des émissions issues de la circulation routière. - L’acétate de butyle s’avère, aux regards des résultats de la campagne préliminaire, être le marqueurs le plus pertinents de l’ensemble des composés suivis car seule l’unité de peinture constitue une source d’émission sur la zone d’étude (représente 14% de la totalité des émissions de COVNM du site), ce composé étant peu ou pas présent dans les carburants routiers. - Le 2-butoxyéthanol n’a pas été mesuré en quantité importante sur la zone d’étude mais constitue un indicateur adéquat au suivi des activités de l’atelier : des concentrations 3 fois plus importantes autour de l’atelier qu’en fond urbain et/ou en proximité trafic

- Le 1-méthoxy2-propanol et la tétrahydronaphtalène sont également présent en très faible quantité sur l’ensemble du dispositif mais peuvent être considérés comme traceurs de l’activité de l’atelier de peinture : niveaux plus importants dans un rayon proche de l’atelier qu’en fond urbain et/ou en proximité trafic. Certains de ces composés sont donc à la fois des traceurs des activités de l’atelier de peinture mais également présents dans les carburants routiers. Afin de s’affranchir des émissions issues du trafic automobile, il serait intéressant de pouvoir quantifier la part de cette source sur les niveaux mesurés. Pour ce faire, une méthode assez simple consiste à mesurer sur l’ensemble du dispositif les concentrations de certains marqueurs spécifiques du trafic tels le benzène, le toluène, et le 1,2,4 triméthylbenzène. Ces 3 composés ont été retrouvés en quantité plus importante en proximité trafic qu’à proximité de l’atelier de peinture.

Composés retenus pour la phase principalede l’étude(*)

Multi-sources : - les xylènes (m-p-o xylènes) - l’éthylbenzène

√ traceurs des activités de l’atelier depeinture ; √ mais également présents dans lescarburants routiers.

Source unique : - l’acétate de butyle - le 2-butoxyéthanol(**)

- le 1-méthoxy2-propanol(**)

- la tétrahydronaphtalène(**)

√ traceurs des activités de l’atelier depeinture uniquement.

Traceurs spécifiques du trafic automobile : - le benzène - le toluène - le 1,2,4 triméthylbenzène

(*) Les 10 composés énumérés sont tousidentifiables avec une seule et mêmecartouche Radiello, code 145 ; (**) Composés mesurés en très faible quantité.


VII. POURSUITE DE l’ETUDE

Le choix des composés à suivre ayant été maintenant fixé (cf. VI Conclusions), la phase principale de l’étude peut démarrer avec comme objectif l’évaluation de la qualité de l’air sur l’aire d’étude de l’Est de l’agglomération mulhousienne, pour les marqueurs de pollution identifiés lors de la campagne préliminaire, et ceci afin de cibler l’impact du site industriel sur son proche environnement.

Les résultats doivent permettre d’aboutir à une classification des sites de mesure basée en particulier sur les niveaux observés parallèlement sur l’ensemble du réseau alsacien de l’ASPA. La classification des sites relative aux différentes échelles de la pollution de l’air tiendra compte du caractère de fond (urbain, périurbain ou rural) ou de proximité (automobile ou industrielle) du site de mesures.

Des informations seront également fournies concernant le degré d’influence des différentes échelles de pollution sur les niveaux constatés comme le trafic routier des axes proches de circulation par exemple. Emplacement des sites de mesures

Le dispositif de mesure va évoluer pour former 12 points de mesure répartis de la façon suivante sur la zone d’étude (cf. illustration 33) :

à l’est de la zone urbaine de l’agglomération mulhousienne dans les communes de Habsheim, Rixheim, Mulhouse, Sausheim et Battenheim (6 sites de mesures) ;

sur le site industriel PSA Peugeot Citröen Mulhouse (2 sites de mesures) ;

dans la forêt de la Hardt, au nord et au sud du site industriel (3 sites de mesures) ;

sur une station fixe du réseau de mesures ASPA (Mulhouse Nord) à des fins de comparaison avec des niveaux de pollution urbains sur un point non influencé par le site industriel (1 site de mesure).

Instrumentation

Les 12 sites seront équipés uniquement de capteurs de mesures passifs (cartouche code 145 permettant d’identifier les 10 composés retenus au cours de la campagne préliminaire) comme indiqué dans l’illustration 34 (les mesures canisters ne sont pas reconduites). Echéancier de travail

Au cours de l’année, les COVNM présentent un profil de concentration : si les émissions sont plus importantes l’été en lien avec des températures favorisant une évaporation plus forte des COVNM, les concentrations rencontrées sont plus élevées en hiver en lien avec des conditions météorologiques (atmosphère plus stable) moins favorables à la dispersion des polluants (accumulation).

En raison de cette variabilité importante des niveaux de pollution entre les saisons, deux phases de mesures seront organisées en 2006 (hiver et été) :

une phase de mesure hivernale de 2x15 jours ; une phase de mesure estivale de 1x15

jours + 1x15 jours (en période d’inactivité) + 1x15 jours. Mesures en période d’inactivité : Pour appréhender les niveaux de pollution en l’absence (ou en forte réduction) du process industriel Une troisième période pourra être réalisée pendant la fermeture du site industriel (ou la diminution de l’activité). Cette troisième période de mesures sera intercalée entre les deux périodes de la phase estivale.

L’illustration 35 présente le planning des interventions qui concernent la phase hivernale de la campagne et qui devrait se dérouler du 23 janvier au 20 février 2006.


Illustration 33 : Implantation des sites de mesure pour la phase principale de l’étude.

Site 12 : forêt de la Harth Nord

Site 5

Site 8 : garde forestier

Site 7 : Habsheim

Site 3 : Rixheim

Site 9 : Mulhouse Sud II

Site 4 : Mulhouse Nord

Site 10 : Sausheim

Site 11 : Battenheim

Site 6 : Ile Napoléon

Site 1 : Ferrage R38

Site 2 : SA Informatique

San 25 − IGN 2003


N° d

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e

Sites Latitudedeg/min/sec

Longitudedeg/min/sec

Mesure TP COVNM (15j)

cart. code 145

1 sur le site PSA Peugeot Citroën de Mulhouse, bâtiment « Ferrage R38 » - - 4 (N-D-T-BT)

2 sur le site PSA Peugeot Citroën de Mulhouse, bâtiment « SA Informatique » - - 1

3 RIXHEIM - rue Zuber, juste derrière le musée du papier peint (sur candélabre) 47°44'41,7" 7°23'53,1" 1

4 Station fixe Mulhouse Nord - rue Lefèvre à Mulhouse 47°45'30,4" 7°20'55,6" 1

5RIXHEIM/OTTMARSHEIM - en venant de Rixheim, prendre direction Ottmarsheim (D108), avant de traverser le canal du Rhône au Rhin, prendre 1ère à droite, petit chemin menant à la piste cyclable (sur un panneau).

47°45'47,1" 7°26'48,1" 1

6 RIXHEIM / Ile Napoléon - à l'angle de la rue Aristide Briand et du boulevard du chemin de fer, à hauteur du n°18 (sur candélabre) 47°45'54,9" 7°23'37,2" 1

7 HABSHEIM - 6, rue des bleuets (sur candélabre) 47°43'49,0" 7°25'22,3" 1

8 RIXHEIM - chez le garde forestier, derrière sa maison, sur la gouttière (ou sur un piquet dans le jardin si possibilité) 47°45'27,5" 7°25'40,8" 1

9 Station fixe Mulhouse Sud II - rue Lezard à Mulhouse 47°44'18,3" 7°18'36,8" 1

10 SAUSHEIM - rue Marcel Pagnol, en face du n°19 (sur candélabre) 47°46'58,8" 7°22'12,4" 1

11 BATTENHEIM - à l'entrée du village, rue d'Ottmarsheim, en face du n°18 (sur candélabre) 47°49'01,1" 7°23'15,6" 1

12 FORET DE LA HARDT NORD - au croisement de la D4Bis et de la D8II (sur panneau de signalisation) 47°49'32,1" 7°26'30,8" 1

TP : Tube Passif Total échantillons : 15

N : Normal Total sites : 12

D : Doublon

T : Triplet

BT : Blanc Terrain

Illustration 34 : Sites de mesures


Campagne de mesure sur le site industriel PSA PEUGEOT CITROEN à MULHOUSE - Phase hivernale 2006

Mesures

Mesure COV par tubes

passifs

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matin Envoi des demandes d'autorisation - EH

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matin Commander le matériel - EH

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7 Samedi

Dimanche

4 Mercredi

3 Mardi

Jeudi5

2 Lundi

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9 Lundi

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8

12 Jeudi

13 Vendredi

Mercredi

Dates Tâches à réaliser (en gras, les intervenants)

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matin

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matin Point sur les autorisations - EH

après-midi

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matin

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matin

après-midi

matin

après-midi

matin Réalisation d'un plan de prévention + présentation des résultats de la campagne préliminaire + installation des supports et tubes passifs COV, sur le site de production et dans les villages aux alentours - EH/SD/CP/MCD/VG

après-midi

matin

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matin

après-midi

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matin

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15 Dimanche

Mercredi

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22

Jeudi

Samedi

25 Mercredi

26 Jeudi

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23 Lundi

Samedi

Dimanche

29 Dimanche

1ère

sér

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après-midi

matin

après-midi

intervention sur le site PSA PEUGEOT CITROEN MULHOUSE

Intervenants ASPA Intervenants PSA PEUGEOT CITROEN

EH : Eric HERBER VG : Vincent GERBER

SD : Sébastein DUBOST MCD : Marie-Claire DERYCKE

Mardi31

30 Lundi

Mesures

Mesure COV par tubes passifs

matin

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matin

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matin

après-midi

matin

après-midi

matin

après-midi

matin Pose/dépose des tubes passifs COV, sur le site de production et dans les villages aux alentours - EH

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matin

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matin

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matin

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matin

après-midi

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après-midi

matin

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2èm

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rie

2

4

7

10

3 Vendredi

Dates Tâches à réaliser (en gras, les intervenants)

1 Mercredi

Jeudi

Samedi

5 Dimanche

6 Lundi

Mardi

8 Mercredi

9 Jeudi

Vendredi

11 Samedi

12 Dimanche

13 Lundi

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matin

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matin Désinstallation des supports et tubes passifs COV, sur le site de production et dans les villages aux alentours - EH/SD

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matin

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matin

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Mercredi

Jeudi

17 Vendredi

18 Samedi

20 Lundi

21 Mardi

28 Mardi

26 Dimanche

27 Lundi

24 Vendredi

25 Samedi

22 Mercredi

23 Jeudi

Dimanche

Illustration 35 : Planning des interventions / campagne hivernale 2006


ANNEXE 1 : bilan des émissions du site de production PSA Peugeot Citröen Mulhouse

Flux net Peugeot Mulhouse

tonnes/an Code 145 Code 130 Code 165

Xylènes 1330-20-7 Xylènes (o,m et p) 691,5

Naphtalène 91-20-3 Naphtalène 5,3

Acétate de butyl Glycol (+ Acétate de butyl diglycol)

112-07-2 Acétate de butyl Glycol 59,3

Acetate de n-butyle 123-86-4 Acetate de butyle 266,9

111-76-2 2-butoxyéthanol

112-34-5 2,2 butoxyethoxyethanol

Formaldéhyde 50-00-0 Formaldéhyde 1,1

71-36-3 1-butanol

78-83-1 2 methyl 1 propanol


95-63-6 1,2,4 triméthyl benzène

108-67-8 1,2,5 triméthyl benzène

Ethylbenzène 100-41-4 Ethylbenzène 6,9

Diacétone Alcool 123-42-2 Diacétone alcool 1,2

Méthoxypropanol 107-98-2 1-méthoxy 2-propanol 2,4

Isopropanol 67-63-0 isopropanol 0,4

Méthanol 67-56-1 methanol 0,3

Ethanol 64-17-5 ethanol 0,2

Ethyl-2 hexanol 104-76-7 2 ethyl 1 hexanol 47,9

Butyl di-glycol 112-34-5 2,2 butoxyethoxyethanol 4,2

Tétrahydronaphtalène 119-64-2 1,1

Dipentène 138-86-3 Limonène 2,1

Ether monométhylique de dipropylène glycol

109-86-04 1,6

p-menth-1ène-8 ol 98-55-5 16,8

p-mentha-1,4 (8)-diène 586-62-9 3,4

p-mentha-1,3 -diène 99-86-5 0,9

p-mentha-1,4 -diène 99-85-4 0,9

Camphène 79-92-5 1,3

Pin-(2)3ène 80-56-8 α-pinène 0,9

p-cymène 99-87-6 0,6

Total Analysés Nombre analyses 1291,3 23 5 1

Part des composés analysés 68%

Solvants naphta 67742-94-5 479,3

Hexyl Glycol 107-41-5 76,6

DMEA 8,5

Propanol 71-23-8 12,0

Octanol 111-87-5 9,7

Phenoxyéthanol 2 122-99-6 1,0

Phénoxypropanol 41-69-04-4 4,7

Tripropylène glycol 1638-16-0 7,3

Emissions de COV Totaux 1890,4

Nom (fourni par PSA Peugeot)

Mésitylène

Composés analysés Mesures tubes

Butanol + iso-butanol 23,9

2-butoxyéthanol - (butyl glycol) + butyl diglycol + 3butoxy-2-propanol+butoxy-propanol

132,2

voir ci-dessus

18,0

CAS


ANNEXE 2 : résultats des mesures réalisées par tubes passifs

Formaldéhyde 2,9 3,5 3,0 3,7 2,9Acétaldéhyde 1,5 1,7 1,6 1,4 1,6Propionaldéhyde 0,7 0,8 0,9 1,0 0,6Butyraldéhyde 2,5 3,0 3,2 3,0 2,3Benzaldéhyde <0,2 < 0.2 < 0.2 < 0.2 < 0.2Isovaléraldéhyde <0,3 < 0.3 < 0.3 < 0.3 < 0.3Valéraldéhyde 0,5 0,7 0,5 0,5 0,5

Unité : µg/m3

5 61 2 3 4SitesComposés

m- + p-Xylène 3,2 15,5 13,6 16,1 4,5 1,8o-Xylène 1,0 3,1 2,9 3,2 1,8 0,7Naphtalène 0,1 0,2 0,2 0,2 0,4 0,2Acétate de butyl Glycol 0,4 0,5 0,5 0,5 0,5 0,2Acetate de butyle 1,4 13,9 11,9 13,7 1,1 0,72-butoxyéthanol 0,3 0,7 0,7 1,2 0,3 0,22-(2-butoxyethoxy)ethanol <1 <1 3,5 <1 10,0 <11,3,5 triméthyl benzène 0,2 0,6 0,6 0,5 0,8 0,41,2,3 triméthyl benzène 0,2 0,4 0,4 0,4 0,6 0,31,2,4 triméthyl benzène 0,6 1,9 2,0 1,9 2,6 1,2Ethylbenzène 1,1 6,3 5,3 6,4 1,6 0,7Diacétone alcool <0,5 <0,5 <0,5 <0,5 <0,5 <0,51-méthoxy 2-propanol 0,2 0,3 0,6 0,5 0,2 0,12 ethyl 1 hexanol 0,2 0,5 0,4 0,4 0,3 0,2Tétrahydronaphtalène 0,1 0,3 0,4 0,4 0,1 0,1Limonène <0,1 0,1 0,1 <0,1 <0,1 <0,12-méthoxyéthanol <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2p-menth-1ène-8 ol <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,3 <0,1p-mentha-1,4 (8)-diène N.D.** N.D.** N.D.** N.D.** N.D.** N.D.**p-mentha-1,3 -diène <0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 <0,1p-mentha-1,4 -diène <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 0,2 <0,1Camphène 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2a-pinène 0,1 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1p-cymène <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1 <0,1Decahydronaphtalène (cis + trans) 0,2 0,2 0,5 0,2 0,2 <0,2methanol <0,8 <0,8 <0,8 <0,8 <0,8 <0,8éthanol <0,4 <0,4 <0,4 <0,4 <0,4 <0,4isopropanol <0,4 <0,4 <0,4 <0,4 0,4 <0,42-methyl-1-propanol <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,21-butanol <0,4 0,4 0,4 <0,4 0,5 0,4benzène 0,6 0,7 0,6 0,5 1,7 0,7toluène 2,2 2,4 2,5 2,0 6,1 2,8

Unité : µg/m3

N.D.** composé non déterminable (absence de pics avec le spectre de masse correspondant)

1 2 3 4 5 6SitesComposés

suivi des covnm en proximité du site industriel psa ... · il est le 1er émetteur industriel de...

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