succès des conférences sur l’histoire du prieuré...

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1/ Pourquoi Colomban et ses compagnons Irlandais ont-ils choisi de s’implanter à Annegray ? Au hasard de leur pérégrination, auraient-ils eu ici un coup de foudre pour un paysage analogue à leur Irlande natale ? C’est peu crédible ! A cette époque, il y avait des cartes et des frontières entre royaumes. Notre vallée du Breuchin et ses forêts environnantes, étaient oubliées entre le Royaume d’Austrasie au nord et celui des Burgondes au sud. Colomban a-t-il cherché ici un espace libre de toute tutelle politique, sur les ruines d’un ancien camp gallo-romain ? De plus, ce site offrait un stock de pierres utiles pour bâtir chapelle, cellules, locaux communs et clôture. Mais n’y a-t-il pas une autre raison ? Les archéologues s’interrogent sur la possibilité de culte païen sur la « Montagne St Martin », et également à Annegray même. Colomban aurait-il choisit de contrer ici un culte païen en y implantant une communauté de moines chrétiens ? 2/ Pourquoi cette poignée de moines va-t-elle connaître rapidement un rayonnement prodigieux ? Jonas de Bobbio, (écrivain d’une vie de Colomban) décrit notre région comme un « désert ». Un vide de population locale ? Pas forcément ! Un désert spirituel ? Non plus, puisque les récentes découvertes archéologiques de Luxeuil, laissent entrevoir la présence d’une communauté chrétienne organisée à Luxeuil, avant l’arrivée de Colomban. Un désert culturel ? Sans doute ! Dans le pays des francs déstructuré par la chute de l’empire romain et les invasions barbares, ces moines apportent avec eux une culture. Certains moines irlandais enchaînaient 7 années d’études. Ils ont appris le latin, étudié la Bible et les sciences. La noblesse franque remarque vite leur capacité d’enseigner, comme la radicalité de leur foi. Et on afflue vers eux, pour apprendre et se cultiver. Ainsi, le prieuré va se maintenir, dans le sillage du monastère de Luxeuil, d’où sont issus de nombreux autres monastères établis à travers l’Europe 3/ Pourquoi ne reste-t-il que 3 moines à Annegray, lors de la Révolution de 1789. Après sa mort, les fils de Charlemagne se divisent l’Europe occidentale. Cela entraîne des guerres et des pillages, puis l’apparition des « chefs de guerres » comme les Seigneurs de Faucogney. Apparaît également une famille noble « d’Annegray ». Cette famille fournit parfois des « abbés » au prieuré. En compensation de la formation de leurs jeunes, les nobles donnent des terres aux abbayes. Les familles qui cultivent ces terres participent aux corvées des abbayes, leur versent la dîme. Les abbayes deviennent une source de revenus. Celles de Luxeuil et d’Annegray, maintiennent des formes de servage jusqu'en 1789 et la révolte commence à gronder. Avant de les expulser en 1792, la Révolution regroupe les 3 derniers moines d’Annegray avec une vingtaine d’autres à l’abbaye de Luxeuil. Le 6 Mars 1792, la maison prieurale d’Annegray, l’église (38 mètres de long) et le cimetière sont mis en vente et adjugés à un nommé Pierre Daloz pour 6 500 livres. L’église fut démolie et vendue pour la pierre, le cimetière et le cloître devinrent un pâturage. Seule la maison de ferme survécut. 4/ Aujourd’hui, pourquoi ressusciter ce site d’Annegray ? A partir de 1926, le chanoine Henri Thiebaut, curé doyen de Luxeuil, achète quelques ares de l’emplacement présumé du prieuré et y rétablit un pèlerinage annuel. A partir de 1950, le docteur Gilles Cugnier acquiert l’emplacement de l’ancien cimetière et y dresse un calvaire. On dévoile un buste du chanoine THIEBAUD. Un petit bâtiment à usage agricole est aménagé en chapelle pour rappeler aux visiteurs que ce lieu, sanctifié par les moines colombaniens et bénédictins, est non seulement un site historique, mais également un espace de paix et de prière. Des équipes d’archéologues y réalisent des fouilles intéressantes. Des bénévoles de l’association des « Amis de St Colomban » entretiennent et aménagent le site. Cela a-t-il du sens en notre époque agitée par tant de mutations ? Notre archevêque, Jean-Luc Bouilleret, nous disait dans son homélie du 23 Novembre : « Nous pouvons tous devenir des barbares si nous ne prenons pas soin des plus pauvres des exclus des exilés… ». Eclairer notre époque, avec le feu dont brûlait St Colomban… Répandre parallèlement des semences d’Evangile et des germes de culture fraternelle et solidaire… Rayonner une passion dévorante pour l’homme et pour Dieu… autant d’appels à entendre sur ce site d’Annegray. Continuons de «pérégriner pour Dieu ! » Bernard Garret Succès des conférences sur l’histoire du prieuré d’Annegray, Le 2 Décembre à Ste Marie en Chanois, plus de 100 personnes (62 personnes l’après-midi et 41 le soir) sont venues écouter avec intérêt les interventions de Philippe KAHN. De la richesse de ses propos, retenons quelques questions dont les bouts de réponse nous invitent à continuer de chercher.

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1/ Pourquoi Colomban et sescompagnons Irlandais ont-ils choisi des’implanter à Annegray ?

Au hasard de leur pérégrination,auraient-ils eu ici un coup de foudrepour un paysage analogue à leur Irlandenatale ? C’est peu crédible ! A cetteépoque, il y avait des cartes et desfrontières entre royaumes. Notre valléedu Breuchin et ses forêts environnantes,étaient oubliées entre le Royaumed’Austrasie au nord et celui des Burgondes au sud. Colomban a-t-ilcherché ici un espace libre de toutetutelle politique, sur les ruines d’unancien camp gallo-romain ? De plus, cesite offrait un stock de pierres utilespour bâtir chapelle, cellules, locauxcommuns et clôture.

Mais n’y a-t-il pas une autre raison ?Les archéologues s’interrogent sur lapossibilité de culte païen sur la « Montagne St Martin », et également àAnnegray même. Colomban aurait-ilchoisit de contrer ici un culte païen eny implantant une communauté demoines chrétiens ?

2/ Pourquoi cette poignée de moines va-t-elle connaître rapidement unrayonnement prodigieux ?

Jonas de Bobbio, (écrivain d’une vie deColomban) décrit notre région commeun « désert ». Un vide de populationlocale ? Pas forcément ! Un désertspirituel ? Non plus, puisque lesrécentes découvertes archéologiques deLuxeuil, laissent entrevoir la présenced’une communauté chrétienne organiséeà Luxeuil, avant l’arrivée de Colomban.

Un désert culturel ? Sans doute ! Dansle pays des francs déstructuré par lachute de l’empire romain et lesinvasions barbares, ces moinesapportent avec eux une culture. Certainsmoines irlandais enchaînaient 7 annéesd’études. Ils ont appris le latin, étudié laBible et les sciences. La noblessefranque remarque vite leur capacitéd’enseigner, comme la radicalité de leurfoi. Et on afflue vers eux, pourapprendre et se cultiver.

Ainsi, le prieuré va se maintenir, dansle sillage du monastère de Luxeuil, d’oùsont issus de nombreux autresmonastères établis à travers l’Europe

3/ Pourquoi ne reste-t-il que 3 moines àAnnegray, lors de la Révolution de1789.

Après sa mort, les fils de Charlemagnese divisent l’Europe occidentale. Celaentraîne des guerres et des pillages, puisl’apparition des « chefs de guerres »comme les Seigneurs de Faucogney.Apparaît également une famille noble« d’Annegray ». Cette famille fournitparfois des « abbés » au prieuré.

En compensation de la formation deleurs jeunes, les nobles donnent desterres aux abbayes. Les familles quicultivent ces terres participent auxcorvées des abbayes, leur versent ladîme. Les abbayes deviennent unesource de revenus. Celles de Luxeuil etd’Annegray, maintiennent des formesde servage jusqu'en 1789 et la révoltecommence à gronder.

Avant de les expulser en 1792, laRévolution regroupe les 3 derniersmoines d’Annegray avec une vingtained’autres à l’abbaye de Luxeuil. Le 6Mars 1792, la maison prieuraled’Annegray, l’église (38 mètres delong) et le cimetière sont mis en venteet adjugés à un nommé Pierre Dalozpour 6 500 livres. L’église fut démolieet vendue pour la pierre, le cimetière etle cloître devinrent un pâturage. Seule lamaison de ferme survécut.

4/ Aujourd’hui, pourquoi ressusciter cesite d’Annegray ?

A partir de 1926, le chanoine HenriThiebaut, curé doyen de Luxeuil,achète quelques ares de l’emplacementprésumé du prieuré et y rétablit unpèlerinage annuel. A partir de 1950, ledocteur Gilles Cugnier acquiertl’emplacement de l’ancien cimetière ety dresse un calvaire. On dévoile unbuste du chanoine THIEBAUD. Unpetit bâtiment à usage agricole estaménagé en chapelle pour rappeler auxvisiteurs que ce lieu, sanctifié par lesmoines colombaniens et bénédictins, estnon seulement un site historique, maiségalement un espace de paix et deprière. Des équipes d’archéologues yréalisent des fouilles intéressantes. Desbénévoles de l’association des « Amisde St Colomban » entretiennent etaménagent le site.

Cela a-t-il du sens en notre époqueagitée par tant de mutations ? Notrearchevêque, Jean-Luc Bouilleret, nousdisait dans son homélie du 23Novembre : « Nous pouvons tousdevenir des barbares si nous ne prenonspas soin des plus pauvres des exclus desexilés… ». Eclairer notre époque, avecle feu dont brûlait St Colomban…Répandre parallèlement des semencesd’Evangile et des germes de culturefraternelle et solidaire… Rayonner unepassion dévorante pour l’homme et pourDieu… autant d’appels à entendre surce site d’Annegray. Continuons de«pérégriner pour Dieu ! » Bernard Garret

Succès des conférences sur l’histoire du prieuré d’Annegray,Le 2 Décembre à Ste Marie en Chanois, plus de 100 personnes (62 personnes l’après-midi et 41 le soir) sont venues écouter avec intérêt les interventions de Philippe KAHN. De la richesse de ses propos, retenons quelques questions dont les bouts deréponse nous invitent à continuer de chercher.

Veillée de Noël 2014 à l’église de Raddon Un message de douceurPlus simple que l’année précédente(crèche vivante), la dernière veillée deNoël reste aussi dans nos mémoires, parson atmosphère de douceur. En cettemême nuit de la Nativité, dans labasilique St Pierre de Rome, le papeFrançois soulignait lui aussi, le messagede douceur apporté à l’humanité parcette fête.

Mimé par des enfants, le conte « Lesquatre bougies du petit berger » nousa tous ému. Pour partir à la recherche deson petit mouton égaré, Daniel reçoitune lampe avec 4 bougies. Rencontrantun voleur qui se cache, puis un loupblessé à la patte et un mendiant, Danielfinit par retrouver son mouton à lacrèche de Bethléem.

A chaque rencontre, le petit berger,surmontant ses peurs, n’hésite pas àdistribuer une lumière. « Tu me ladonnes ? A moi ? S’étonna l’homme quiétait un voleur, c’est la première foisdans ma vie que quelqu’un me donnequelque chose. Merci beaucoup ! ».

« Tiens, loup, cette lumière teréconfortera et te tiendra compagnie.Deux bougies me suffisent. Le loup lagarda tout content et Daniel s’en alla.

« Je ne vois que la misère, dit le vieuxmendiant ; ma maison c’est une grottetoute sombre et froide » - « Alors,prends cette bougie, dit Daniel, c’esttout ce que j’ai ! Elle te donnera un peude chaleur et de lumière ».

Retrouvant enfin son agneau dans uneétable, auprès d’un petit enfant couchésur la paille, Daniel entend une vois quilui murmure « Approche-toi ! ».

En écho à ce conte, les textes et leschants de cette veillée de Noël ontfortifié en nous la conviction que nouspouvons tous, nous aussi, enfanter lapaix, la tendresse et l’espérance.

Au long du mois de Janvier, les attentatsterroristes, les massacres de BokoAram, les otages exécutés par Daeschen Syrie-Iraq, nous ont renvoyés à lafigure les violences qui secouent notremonde. Mais le message de Noël peutrester le plus fort.

Continuons d’apporter un peu delumière autour de nous. Peut-êtreverrons-nous s’éclairer les visages deceux que les aléas de la vie onttransformés en voleur, en loup blessé,en vieillard solitaire… Et, au fil de nosrencontres, peut-être entendrons-nousaussi la voix de Jésus qui continue denous murmurer : « Approche-toi ! » etdans le ciel, les étoiles brilleront de plusen plus fort.

(Bernard Garret)

Vie des associations L’Étoile du Breuchin

Comme chaque année, à l’initiative desmunicipalités et des comités des fêtes,le mois de Décembre a vu s’échelonnerdans nos villages, des temps deconvivialité réunissant les anciens (ouparfois toutes les générations), autourd’un repas, d’une galette, d’un goûter…puis, au mois de Janvier, autour deverres d’amitié à l’occasion des vœuxdu maire…

Par contre, le dimanche 14 Décembre,ce sont les plus de 65 ans de cinqvillages (Amage, La Bruyère, LaProiselière, Les Fessey et Ste Marie enChanois), qui étaient conviés ensembleà un repas dans la salle du Préau àRaddon. Les bénévoles s'affairant auservice des tables sont tous adhérents àl’association : « L’étoile du Breuchin ».

D’où vient cette association intervillages ?

A l’origine, en 1965, les cinq villages,

(cités ci-dessus), constituaient laparoisse desservie par l’abbé MarcelPierre, avec la présence d’unecommunauté religieuse à Ste Marie.

C’est la sœur Marie-Ange qui provoquela création de « l’Etoile du Breuchin »,pour organiser des centres de vacancesavec les jeunes de la paroisse. Les cinqmunicipalités concernées soutiennentl’initiative et le maire de Ste Marie enChanois, Alain Boffy, devient présidentde l’association. Chaque année, laquarantaine d’adhérents organiseégalement une kermesse et une fête.Succédant à sœur Marie-Ange, la sœurAnne-Claude propose d’affecter leproduit des kermesses et fêtes à laréfection du plancher de l’église de SteMarie. Elle est soutenue dans ce projetpar Madeleine Schilhaneck, présidentedepuis 2001. L’équipe d’une trentainede bénévoles remplit régulièrement lasalle St Christophe, en organisant deslotos et le goûter des anciens.

Depuis une douzaine d’années, la salledu Préau de Raddon offre les conditionsidéales pour un loto annuel et pour lerepas des anciens, (en y accueillantcette fois les plus de 65 ans)

Depuis 2014, toujours soutenu par unetrentaine d’adhérents, Ely Beugnot, lenouveau président, continue sur cettelancée. Le bénéfice du loto annuelcomplète les subventions des cinqmunicipalités pour financer le repas desanciens et le colorer d’une superbeambiance, avec quelques musicienségalement bénévoles.

Le dernier repas du 14.12.2014 aréuni106 personnes (anciens, bénévoleset quelques élus locaux). Des colis ontété portés aux personnes de plus de 70ans absents au repas. Souhaitons longuevie à cette association qui mérite bienson nom, vu la lumière et la chaleurqu’elle apporte aux uns et aux autres.

(propos recueillis auprès deDanièle D., Madeleine S. et Ely B.)

Formation THEOFOR 15 journées échelonnées sur trois ans.

Une nouvelle session de la formationThéofor a débuté à l’automne 2014 àMontferrand le Château, pour 3 ans, àraison de 5 journées par an. 175participants sont inscrits pourl’ensemble des deux diocèses deBesançon et Belfort Montbéliard. Quedes baptisés aient une solide formation,voila un enjeu d’avenir, surtout pour lespersonnes qui œuvrent dans lesdifférents services de leur Paroisse.

La formation se déroule sur 1 journéeanimée par différents intervenantsreligieux et laïcs. Ensuite, en petitsgroupes-ateliers nous partageons notreapproche personnelle du sujet traitéavec les autres participants qui viennentdu Doubs, de la Haute Saône et duterritoire de Belfort.

Après chaque journée, une soirée de relecture localement.

Six participants de la paroisse deLuxeuil Ste Thérèse, se retrouvent avecl’abbé Etienne FETEL. De notre coté,nous nous retrouvons, avec l’abbéBernard GARRET, à Ste Marie enChanois, avec deux participantes de laparoisse de St Loup, une de la paroissede Luxeuil St Colomban et deux de lavallée du Breuchin. Chacun y partage cequ’il a ressenti durant la journée àMontferrand et peut, en toute confiance,poser les questions soulevées lors decette journée.

Après 2 journées de formation, ayanthésité pour se lancer dans l’aventure,nous nous félicitons d’avoir franchi lepas. Un temps de rodage passé, desaffinités se sont crées et s’étoffent avecle covoiturage, dans un esprit desolidarité et de confiance mutuelle.

Christiane P. et Yves V.

Regard surChrist aux liens ou Christ de piété .

Jésus est assis sur une pierre enattendant la crucifixion. Le Christ estdépouillé de ces vêtements, la têtecouronnée d’épines et les poignetsentravés d’une grosse corde, son visageest marqué par la souffrance. Cettereprésentation artistique du Christ lorsd’un épisode de la passion est visibledans l’église de Faucogney. La statue(classée) en pierre de 80 cm de hautporte sur le socle un écu armorié .Elleest datée de 1722 et serait l’œuvred’Uselle sculpteur en activité dans laville de Faucogney à cette époque.

Yves vuillemard

À noterSamedi 9 mai

Marche pèlerinage sur les pas de SaintColomban.Thème de réflexion : « à la suite dumarcheur de dieu »Départ à 9 h de l'église de Sainte Marieen Chanois.Retour à 15h suivi d'une célébration.Repas tiré du sac.Inscription au 03 84 94 60 83 avant le25 avril.

Baptêmes28 décembre à Corravillers : JeanneGavoille, fille de Thierry et Bernadette( La Longine)15 février à Faucogney : Solal Tuaillon,fils de Julien et Manuela ( Besançon)

Obsèques :26 Novembre à Corravillers, Louise Parrain ( née Lang) (Amont et Effreney) – 92 ans.18 Décembre à Faucogney, Maurice Duchanois, ( Esmoulières) – 92 ans.18 Décembre à Raddon , Jacqueline Mange, ( née Lemaire), ( Raddon) – 86 ans.19 Décembre à Raddon, Yvette Menigoz ( née Laurent), (Breuchotte) –84 ans.23 Décembre à Faucogney, Alice Gehant, ( née Vuillemard), ( Exincourt)– 88 ans.26 Décembre à Sainte Marie en Chanois, Henri Legain, ( Ste Marie) – 78 ans.26 Décembre à Raddon, Marcelle Duchamplecheval (née Fagotte), (Raddon) – 99 ans.27 Décembre à Raddon, Paulette Dirand, (Raddon) – 84 ans.31 Décembre à Raddon, Roger Lambert, (Raddon) -84 ans.7 Janvier à Corravillers, Marie-ThérèseMauffrey, (née Gavoille),(Rupt sur Moselle) – 90 ans.7 Janvier à Faucogney, Odette Domange, (née Tisserand), (Breuches) – 88 ans.10 Janvier à Faucogney, Paulette Jeudy,(née Lieffroy), (Esmoulières) – 87 ans.12 Janvier à Faucogney, Jacques Bejean, (Breuches ) - 64 ans.28 Janvier à Raddon, France Oudot, (Raddon) – 99 ans.29 Janvier à Saint Bresson, Marcel Tuaillon, (Saint Bresson) – 93 ans.5 Février à Saint Marie, Maurice Mange, (Sainte Marie) – 90 ans 13 Février à Saint Bresson, Pierre Olivier, (Saint Bresson) – 76 ans.17 février à Corravillers,Dominique Tisserand,(Corravillers) – 52 ans.20 février à Corravillers,André Faivre(la Longine )– 79 ans

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