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Séries de Fourier S ´ eries de Fourier – p.1/55

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  • Séries de Fourier

    Séries de Fourier – p.1/55

  • Fonctions périodiques

    Une fonction f(t) est périodique s’il existe une valeur Tpour laquelle

    f(t + T ) = f(t)

    T est appelé la période de f . Par simple itération, onmontre que :

    f(t + nT ) = f(t) (n ∈ Z)

    Séries de Fourier – p.2/55

  • Énoncé du théorème de Fourier

    Toute fonction périodique de période T , peut êtredécomposée en une somme infinie (série) de fonctionscomplexes harmoniques (=“sinusoïdales”) dont lesfréquences sont des multiples de la fréquencefondamentale ν = 1T .

    f(t) =+∞∑

    n=−∞

    Cn exp[2πi(nν) · t]

    ︸ ︷︷ ︸

    Serie de Fourier

    où f(t) est une fonction périodique de période ν.

    Séries de Fourier – p.3/55

  • Les coefficients complexes (Cn) de chaque termeharmonique (=“sinusoïdale”) sont appelés coefficients deFourier.

    |n| = 1 → ν : fréquence fondamentale|n| = 2 → 2ν : 1ère harmonique|n| = 3 → 3ν : 2ème harmonique

    etc|n| = 0 → ν = 0 : terme constant indépendant de t

    Séries de Fourier – p.4/55

  • Quelques illustrations du théorèmede Fourier

    Séries de Fourier – p.5/55

  • fonction périodique quelconque

    Séries de Fourier – p.6/55

  • onde rectangulaire

    Séries de Fourier – p.7/55

  • Les coefficients de Fourier

    Séries de Fourier – p.8/55

  • Relation générale

    Les coefficients de Fourier de la fonction périodique f(t), depériode T (= 1ν ) sont données par la relation:

    Cn =1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t) exp(−2πinνt)dt

    Comment peut-on obtenir cette relation?

    Séries de Fourier – p.9/55

  • Pour f(t), nous avons la série de Fourier:

    f(t) =+∞∑

    n=−∞

    Cne2πi(nν)·t

    Cm · T =

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)e−imω·t =

    ∫ T2

    −T

    2

    +∞∑

    n=−∞

    Cneinω·te−imω·tdt

    =+∞∑

    n=−∞

    Cn ·

    ∫ T2

    −T

    2

    einω·te−imω·tdt

    Il s’agit d’une somme sur un nombre infini de termes, maison peut montrer que l’intégrale est nulle pour tous lestermes, sauf pour n = m :

    Séries de Fourier – p.10/55

  • ∫ T2

    −T

    2

    einω·te−imω·tdt =

    ∫ T2

    −T

    2

    ei(n−m)ω·tdt

    =

    [

    ei(n−m)ω·t

    i(n − m)ω

    ]T2

    −T

    2

    =1

    i(n − m)ω

    [

    ei(n−m)π − e−i(n−m)π]

    =1

    i(n − m)ω[cos((n − m)π) + i sin((n − m)π)

    − cos((n − m)π) + i sin((n − m)π)]

    =2 sin((n − m)π)

    (n − m)ω

    = 0 si n 6= m

    Séries de Fourier – p.11/55

  • Si n = m

    limn→m

    {2 sin((n − m)π)

    (n − m)ω

    }

    = limn→m

    {2π cos((n − m)π)

    ω

    }

    =2π

    ω= T

    Séries de Fourier – p.12/55

  • On obtient donc finalement :

    Cm =1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)e−imω·tdt

    L’ensemble des fonctions{e−inω·t, n ∈ Z

    }forment un

    ensemble de fonctions orthogonales sur [T2 ,T2 ]

    Séries de Fourier – p.13/55

  • Il est important de comprendre que l’ intégration

    ∫ T2

    −T

    2

    +∞∑

    n=−∞

    Cneinω·te−imω·tdt

    “sélectionne” exclusivement et uniquement le terme n = m.Tous les autres termes sont égals à zéro.

    Nous pouvons essayer de comprendre cette propriété en

    étudiant la figure suivante.

    Séries de Fourier – p.14/55

  • − −−− −

    + ++++

    cos(4wt)

    cos(4w) . cos(3wt)

    cos(3wt)

    On y voit deux fonctions cosinus, de fréquence 4ωo (n = 4) et 3ωo (n = 3), ainsi que leproduit des deux fonctions. L’intégration est une sommation de l’aire signée sous la courbe.On peut voir sur la figure qu’à chaque “lobe”positif correspond un lobe négatif de mêmesurface. L’intégrale sur toute la période [ T

    2,

    T

    2] est donc nulle.

    Ce n’est que pour n = m, que l’intégrale est différente de zéro. Séries de Fourier – p.15/55

  • Exemple d’application: fonction créneau

    ( onde “rectangulaire”)

    f(t)

    {

    = 0 : Tk < t < T −Tk

    = 1 : −Tk≤ t ≤ T

    k

    f(t)

    −T/k T/k T

    Séries de Fourier – p.16/55

  • Cn =1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)e−inω·tdt

    =1

    T

    [∫

    −T

    k

    −T

    2

    0e−inω·tdt +

    ∫ Tk

    −T

    k

    1e−inω·tdt +

    ∫−

    T

    2

    T

    k

    0e−inω·tdt

    ]

    =1

    T

    ∫ Tk

    −T

    k

    1e−inω·tdt

    =1

    T

    [

    −e−inω·t

    inω

    ]Tk

    −T

    k

    =1

    T

    [

    −1

    inω

    [

    e−inωT

    k − einωT

    k

    ]]

    = −1

    2πin

    {

    cos(−2πn

    k) + i sin(−2π

    n

    k) − cos(2π

    n

    k) − i sin(2π

    n

    k)}

    Cn =sin(2πnk )

    πnSéries de Fourier – p.17/55

  • Remarque :

    Les coefficients sont réels

    Cn = C−n

    On peut donc ré-écrire la série de Fourier :

    f(t) =+∞∑

    n=−∞

    Cneinωt = C0 +

    +∞∑

    n=1

    Cn[einωt + e−inωt

    ]

    = C0 +

    +∞∑

    n=1

    Cn[cos(nωt) + i sin(nωt)

    + cos(−nωt) + i sin(−nωt)]

    = C0 ++∞∑

    n=1

    2Cn cos(nωt)

    Séries de Fourier – p.18/55

  • Ou encore

    f(t) = C0 ++∞∑

    n=1

    CN cos(Nωt) avec CN = 2Cn

    Coefficient du terme en n = 0

    limn→0

    [sin(2πnk )

    πn

    ]

    limn→0

    [(2π/k) cos(2πnk )

    π

    ]

    ⇒ C0 =2

    k

    f(t) =2

    k+

    +∞∑

    n=1

    CN cos(Nωt) CN =2 sin(2πNk )

    πN

    Séries de Fourier – p.19/55

  • Exemple (k = 4): f(t) = 12 +2π

    cos(ωt) − 23π cos(3ωt) + ...

    On peut aussi écrire :

    C4 =4

    k·2 sin(2πNk )

    πN

    La fonction sin(x)/x, que nous allons rencontrer souvent estappelée sinus cardinal et notée

    sinc(x) =sin x

    x

    Séries de Fourier – p.20/55

  • Séries de Fourier – p.21/55

  • Notion de spectre

    Un spectre est une représentation numérique et/ougraphique des coefficients de Fourier en fonction desfréquences.Lorsque les coefficients de Fourier sont des nombrescomplexes, on se limite souvent à la représentation de leursmodules.

    Séries de Fourier – p.22/55

  • Application en acoustique

    Le son peut être considéré comme une onde qui setraduit par des vibrations mécaniques dans les milieuxmatériels. Il est bien connu que la “hauteur” d’un sonest déterminée par la fréquence de l’oscillation. Lesondes sonores ne sont jamais purement sinusoïdales.

    Le plus souvent, ce sont des mouvements périodiquesplus ou moins complexes. Ces vibrations peuventsdonc être décomposées en une série de Fourier c.à.dune somme de vibration purement sinusoïdales.

    La fréquence fondamentale détermine la hauteur duson. Mais ce sont les coefficients de Fourier, autrementdit le spectre, qui détermine le timbre du son.

    Séries de Fourier – p.23/55

  • Sur cette figure, l’épaisseur des traits est proportionnelle àl’intensité des différentes harmoniques (c.à.d. auxcoefficients de Fourier).

    Séries de Fourier – p.24/55

  • C’est également par leurs caractéristiques spectrales quenous pouvons distinguer différents instruments de musique.

    Séries de Fourier – p.25/55

  • Forme réelle d’une série de Fourier

    Nous avons jusqu’à présent, écrit une série de Fouriercomme somme de fonctions harmoniques complexeseinωt.

    On peut écrire cette même fonction comme une sériede fonctions harmoniques réelles, c.à.d. comme unesomme de fonctions cosinus et sinus.

    f(t) =

    +∞∑

    n=−∞

    Cne2πinωt =

    a02

    +

    +∞∑

    n=1

    [an cos(nωt) + bn sin(nωt)]

    Les deux formulations sont complètement équivalentes.(Attention : les fonctions cos(nωt) et sin(nωt) sontréelles, mais les coefficients an et bn peuvent êtrecomplexes).

    Séries de Fourier – p.26/55

  • Démonstration

    f(t) =+∞∑

    n=−∞

    Cne2πinωt =

    +∞∑

    n=−∞

    Cn[cos(nωt) + i sin(nωt)]

    = C0 ++∞∑

    n=1

    [Cn + C−n] cos(nωt) + i+∞∑

    n=1

    [Cn − C−n] sin(nωt)

    f(t) = C0︸︷︷︸

    a0

    2

    +

    +∞∑

    n=1

    [Cn + C−n]︸ ︷︷ ︸

    an

    cos(nωt) + i[Cn − C−n]︸ ︷︷ ︸

    bn

    sin(nωt)

    Séries de Fourier – p.27/55

  • a0 = 2C0

    an = Cn + C−n

    bn = i(Cn − C−n)

    etC0 =

    a02

    Cn =12(an − ibn)

    C−n =12(an + ibn)

    Séries de Fourier – p.28/55

  • a0

    a0 = 2C0 =2

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)e−i(0)ω·tdt

    ⇒ a0 =2

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)dt

    Séries de Fourier – p.29/55

  • an

    an = Cn + C−n =1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)e−inω·tdt +1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)e+inω·tdt

    =1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)[e−inω·t + e+inω·t]dt

    ⇒ an =2

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t) cos(nωt)dt

    Séries de Fourier – p.30/55

  • bn

    bn = i(Cn − C−n) =1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)ie−inω·tdt −1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)ie+inω·tdt

    =1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t)[i(e−inω·t − e+inω·t)]dt

    ⇒ bn =2

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    f(t) sin(nωt)dt

    Séries de Fourier – p.31/55

  • Les deux formulations - série complexe aveccoefficients Cn et série réelle avec coefficients a0, an etbn - sont strictement équivalentes.

    La série complexe est d’une écriture moins lourde, maisil peut être avantageux d’utiliser la série réelle lorsquela fonction f(t) est symétrique ou antisymétrique parrapport à l’origine.

    Séries de Fourier – p.32/55

  • Le théorème de Parseval.

    Il s’agit d’une “loi de conservation” qui dit que la sommedes carrés des modules des coefficients de Fourier d’unefonction f(t) est égale à la moyenne du carré du module def(t) sur une période :

    +∞∑

    n=−∞

    |Cn|2 =< |f(t)|2 >T

    =1

    T

    ∫ T2

    −T

    2

    |f(t)|2dt

    (Sans démonstration)

    Séries de Fourier – p.33/55

  • Quelques exemples de séries deFourier

    Séries de Fourier – p.34/55

  • Fonction cos(2π tT )

    On peut remarquer que

    cos(x) =1

    2(eix + e−ix)

    ⇒ cos(2πt

    T) =

    1

    2(eiωt + e−iωt)

    ⇒ dans la série de Fourier, il n’y a que deux termes nonnuls: n ± 1. Les deux coefficients de Fourier sont 12

    Séries de Fourier – p.35/55

  • −T/2

    −1/T

    1/2

    Re

    Im

    T/2

    1/T

    n=+1n=−1

    f(t)

    1

    t ν

    ν

    Remarquons que f(t) est une fonction réelle et paire. Enconséquence, les coefficients de Fourier sont réels etCn = C−n

    Séries de Fourier – p.36/55

  • Fonction sin(2π tT )

    On peut remarquer que

    sin(x) =1

    2i(eix − e−ix)

    ⇒ sin(2πt

    T) =

    1

    2i(eiωt − e−iωt)

    ⇒ dans la série de Fourier, il n’y a que deux termes nonnuls: n ± 1. Les deux coefficients de Fourier sont ±12i

    Séries de Fourier – p.37/55

  • −T/2

    T/2

    f(t)

    1

    t

    −1/T

    1/2

    −1/2

    Im

    1/T

    n=+1

    n=−1

    ν

    Re

    ν

    Remarquons que f(t) est une fonction réelle et impaire. Enconséquence, les coefficients de Fourier sont purementimaginaires et Cn = −C−n

    Séries de Fourier – p.38/55

  • La fonction créneau

    Nous avons déjà développé cette fonction précédemment.Reprenons le cas particulier où k = 4.

    f(t)

    −T/4 T/2 TT

    Cette fonction est réelle, et telle qu’elle est dessinée sur lafigure, elle est également paire.⇒ Coefficients de Fourier réels avec Cn = C−n

    Séries de Fourier – p.39/55

  • Nous avons trouvé précédemment que :

    Cn =sin(πn2 )

    πn=

    1

    2sinc(π

    n

    2)

    Re Cn

    TT T T

    TT

    T

    T

    1−1 4 6

    57

    3

    2

    n=1

    n=3n=−3

    n=−1

    T

    T

    T

    TT

    T−3

    −2

    −4

    −5−7

    −6

    Les coefficients de Fourier ne dépendent pas de T ! Si onmodifie T , on ne modifie pas la courbe sinc(πn2 )

    Séries de Fourier – p.40/55

  • Multiplions T par 2:

    Re Cn

    Re Cn

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    1

    1

    −1

    −1

    4

    4

    6

    6

    5

    5

    7

    7

    3

    3

    2

    2

    n=1

    n=3n=−3

    n=−1

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    T

    −3

    −3

    −2

    −2

    −4

    −4

    −5

    −5

    −7

    −7

    −6

    −6

    Séries de Fourier – p.41/55

  • Prenons un exemple avec un rectangle (créneau) plusétroit: k = 16

    f(t)

    T/16−T/16T/2 T−T

    Cn =sin(πn8 )

    πn=

    1

    8sinc(π

    n

    8)

    Séries de Fourier – p.42/55

  • On observe que la fonction sinc qui module l’amplitude deFourier est beaucoup plus large:

    f(t)

    f(t)

    T−T

    Re Cn

    Re Cn

    Séries de Fourier – p.43/55

  • Séries de Fourier en cristallographie

    Séries de Fourier – p.44/55

  • Cristal 1-dimensionnel

    Un cristal peut être défini comme la répétition périodiquedans l’espace d’un motif (=1 molécule ou un ensemble demolécules). Le cristal peut donc être représenté par unefonction périodique dans l’espace et cette fonction peut, enconséquence, être décomposée en série de Fourier:

    Séries de Fourier – p.45/55

  • dans le cas 1-dimensionnel, la transposition des résultatsobtenus précédemment est triviale:

    variable temporelle : t → variable spatiale : x (ou r)

    période temporelle : T → période spatiale : p (ou λ)

    fréquence temporelle : ν → fréquence spatiale : k ( = 1p)

    f(x) =+∞∑

    n=−∞

    Cne2πinkx

    Séries de Fourier – p.46/55

  • Cristal 2-dimensionnel

    La variable spatiale devient un vecteur : ~r = x~i + y~j

    De même, la fréquence spatiale devient une quantitévectorielle: ~k = p~i + q~j

    Séries de Fourier – p.47/55

  • Il n’y a pas une mais deux fréquences fondamentales,(p = 1; q = 0) (p = 0; q = 1)

    → la sommation s’effectue sur p~i + q~j

    ⇒ f(~r) =+∞∑

    p=−∞

    +∞∑

    q=−∞

    Cpqe2πi(p~i+q~j)·~r

    avec ~r = x~i + y~j

    ⇒ f(x, y) =+∞∑

    p=−∞

    +∞∑

    q=−∞

    Cpqe2πi(px+qy)

    Séries de Fourier – p.48/55

  • Séries de Fourier – p.49/55

  • Séries de Fourier – p.50/55

  • Séries de Fourier – p.51/55

  • Séries de Fourier – p.52/55

  • Généralisation à trois dimensions

    f(x, y, z) =

    +∞∑

    p=−∞

    +∞∑

    q=−∞

    +∞∑

    r=−∞

    Cpqr e2πi(px+qy+rz)

    Cpqr =

    V

    f(x, y, z)e−2πi(px+qy+rz)dxdydz

    Séries de Fourier – p.53/55

  • Lors d’une expérience de diffraction, on mesure lescoefficients de Fourier Cpqr.

    On peut ensuite reconstituer numériquement la fonctionde densité électronique du cristal par la sommation deFourier.

    Les coefficients de Fourier sont appelés Facteurs destructure en cristallographie. Ils sont notés: F (hkl).

    Ces coefficients sont, en général, des quantitéscomplexes mais seul leurs modules peuvent êtredéterminés directement.

    Or pour pouvoir effectuer la sommation de Fourier, ilfaut également connaître les phases des facteurs destructure. L’absence de cette information constitue cequi est appelé le problème des phases. C’est toujoursun des obstacles majeurs à la détermination desstructures de bio-molécules par radiocristallographie.

    Séries de Fourier – p.54/55

  • Cliché de diffraction d’un cristal d’une bio-molécule (ici uneprotéine). Chaque tache correspond à un coefficient deFourier de la fonction de densité électronique du cristal.L’intensité de chaque tache est proportionnelle au carré dumodule du coefficient de Fourier correspondant.

    Séries de Fourier – p.55/55

    S'eries de FourierFonctions périodiquesÉnoncé du théorème de FourierQuelques illustrations du théorème de Fourierfonction périodique quelconqueonde rectangulaireLes coefficients de FourierRelation généraleExemple d'application: fonction créneauNotion de spectreApplication en acoustiqueForme réelle d'une série de FourierDémonstration$a_0$$a_n$$b_n$Le théorème de Parseval.Quelques exemples de séries de FourierFonction $cos (2pi �rac {t}{T})$Fonction $sin (2pi �rac {t}{T})$La fonction créneauSéries de Fourier en cristallographieCristal 1-dimensionnelCristal 2-dimensionnelGénéralisation à trois dimensions