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1 Om Sri MahaaGanapathaye Namah Om Sri Gurubhyo Namah Om Rishibhyo Namah Sri Maha Ganapathi Homam Laghu Paddhati (Procédure courte) By P.V.R. Narasimha Rao (www.VedicAstrologer.org) version du 25 avril 2009 Qu'est-ce que le Homam ? Le Homam est un rituel du feu. Il est aussi connu comme homa ou havan, ou encore yajna (yagya) ou yajana. Lors du homam, la présence divine est invoquée à l'intérieur du feu en utilisant des procédés spécifiques. Ainsi, des matières sont offertes dans le feu, accompagnées de chants sacrés (mantras). Les offrandes sont supposées atteindre les dieux. Il est intéressant de remarquer que le rituel du feu, est une ancienne pratique et que plusieurs religions enseignaient l'adoration des dieux dans le feu. Pourquoi le Homam ? L'hindouisme enseigne que les dieux viennent dans le feu et reçoivent les prières des aspirants spirituels. Même quand on médite sans feu extérieur, les dieux sur lesquels on médite, viennent dans le feu interne de l'aspirant et reçoivent les mantras via ce feu. Cependant, le feu interne est bien plus faible qu'un feu externe pour la plupart des gens et de là, il est avantageux d'accomplir le culte en utilisant un feu externe. Cette pratique finit par renforcer le feu interne également. Un mot de l'auteur Mon maître spirituel, Dr Manish Pandit est natif de Pune, en Inde et vit à Manchester, Royaume Uni. L'idée de répandre dans le monde le homam de Mahaganapati, lui a été révélée dans un rêve il y a quelques années. Il vit huit êtres élevés dans ce rêve. Ils le transportèrent à travers un ciel bleu jusqu'à Chennai, en Inde, où il lui fut montré le grand feu, qui devait être allumé dans le futur. Il lui dirent de commencer le travail. Ils lui assurèrent que le homam, en tant que sadhana spirituelle, était très approprié pendant le Kali Yuga. Comme les gens enclins à la spiritualité ont de moins en moins d'heures à consacrer à la sadhana spirituelle chaque jour, du fait de la progression du Kali Yuga, les sadhanas qui fonctionnent vite sont plus appropriées. Le homam fonctionne plus vite que le japam et les autres sadhanas spirituelles. Ils lui dirent que la pratique du homam se transformerait en un mouvement qui rayonnerait au delà des castes, des classes et des barrières sociales. Plus tard, alors que nous réalisions un Homam Shata Chandi, lors de la première semaine de mars 2006, un vendredi, au temple Kalikambal à Chennai, il eut le Darshan de la Mère Divine et fut conforté par Celle-ci, du bon déroulement des événements concernant la diffusion du Homam. Depuis ce Homam Shata Chandi, une chaîne d'événements a conduit à la préparation de ce document. On espère que les chercheurs spirituels intéressés par le homam trouveront cette ressource utile.

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    Om Sri MahaaGanapathaye Namah Om Sri Gurubhyo Namah Om Rishibhyo Namah

    Sri Maha Ganapathi Homam Laghu Paddhati (Procédure courte)

    By P.V.R. Narasimha Rao (www.VedicAstrologer.org) version du 25 avril 2009

    Qu'est-ce que le Homam ?

    Le Homam est un rituel du feu. Il est aussi connu comme homa ou havan, ou encore yajna (yagya)ou yajana. Lors du homam, la présence divine est invoquée à l'intérieur du feu en utilisant desprocédés spécifiques. Ainsi, des matières sont offertes dans le feu, accompagnées de chants sacrés(mantras). Les offrandes sont supposées atteindre les dieux. Il est intéressant de remarquer que lerituel du feu, est une ancienne pratique et que plusieurs religions enseignaient l'adoration des dieuxdans le feu.

    Pourquoi le Homam ?

    L'hindouisme enseigne que les dieux viennent dans le feu et reçoivent les prières des aspirantsspirituels. Même quand on médite sans feu extérieur, les dieux sur lesquels on médite, viennentdans le feu interne de l'aspirant et reçoivent les mantras via ce feu.Cependant, le feu interne est bien plus faible qu'un feu externe pour la plupart des gens et de là, ilest avantageux d'accomplir le culte en utilisant un feu externe. Cette pratique finit par renforcer lefeu interne également.

    Un mot de l'auteur

    Mon maître spirituel, Dr Manish Pandit est natif de Pune, en Inde et vit à Manchester, RoyaumeUni. L'idée de répandre dans le monde le homam de Mahaganapati, lui a été révélée dans un rêveil y a quelques années. Il vit huit êtres élevés dans ce rêve. Ils le transportèrent à travers un ciel bleu jusqu'à Chennai, enInde, où il lui fut montré le grand feu, qui devait être allumé dans le futur. Il lui dirent decommencer le travail. Ils lui assurèrent que le homam, en tant que sadhana spirituelle, était très approprié pendant le KaliYuga. Comme les gens enclins à la spiritualité ont de moins en moins d'heures à consacrer à lasadhana spirituelle chaque jour, du fait de la progression du Kali Yuga, les sadhanas quifonctionnent vite sont plus appropriées.Le homam fonctionne plus vite que le japam et les autres sadhanas spirituelles. Ils lui dirent que lapratique du homam se transformerait en un mouvement qui rayonnerait au delà des castes, desclasses et des barrières sociales.

    Plus tard, alors que nous réalisions un Homam Shata Chandi, lors de la première semaine de mars2006, un vendredi, au temple Kalikambal à Chennai, il eut le Darshan de la Mère Divine et futconforté par Celle-ci, du bon déroulement des événements concernant la diffusion du Homam.

    Depuis ce Homam Shata Chandi, une chaîne d'événements a conduit à la préparation de cedocument. On espère que les chercheurs spirituels intéressés par le homam trouveront cetteressource utile.

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    Nous voyons et sentons tous notre sthula sharira (corps grossier), qui est constitué de matièregrossière. Mais nous avons aussi un sukshma sharira (corps subtil), constitué de matière subtile.Il ne peut pas être perçu par les sens attachés au corps grossier (yeux, oreilles, nez, etc). Il contientdes milliers de naadis, qui sont fondamentalement des canaux subtils du flux d'énergie.Un feu appelé bhutaagni (feu existentiel) brûle dans le corps subtil. C'est la base subtile de notreexistence en sa totalité. Il se manifeste dans le corps grossier sous la forme de divers feux. A titred'exemples, le « feu » dans l'estomac, qui aide à digérer la nourriture ingérée et le « feu » dans lecerveau, qui aide à assimiler et comprendre les diverses expériences des sens.

    Ce bhutaagni est vital à une existence. Chez la plupart des gens il est très faible. En raison desimpuretés et des obstructions dans les naadis du corps subtil, ce feu ne peut pas brûler vivementpour dynamiser l'existence en sa totalité. Quand il brûle faiblement, la présence divine qui peut yentrer est d'ampleur très limitée.

    Si l'on dépasse les faiblesses internes telles que le désir, la colère, l'avidité, le faux prestige, lalascivité et la jalousie, on développe la compassion, la dévotion uni-pointée, le détachement, et onperd l'une après l'autre, les couches de l’ego et de l'illusion. En fin de compte, les impuretés dans lesnaadis seront enlevées et bhootaagni brûlera avec force. Cependant c'est un processus très difficileet qui demande beaucoup de temps.

    On peut par conséquent tirer avantage d'un feu externe. Lorsque la déité du homam entre dans le feuexterne régulièrement, la présence divine à proximité brûle les impuretés dans les naadis ; enbrûlant les divers karmas (actions du passé, qui correspondront à des réactions dans le futur) dans lekaarana sareera (corps causal). Cela en définitive, conduit au renforcement du bhutaagni.

    Après que l'on ait pratiqué le homam sur une durée suffisamment longue, les naadis sont purifiésdes obstructions et bhutaagni brûle ardemment. A ce stade, toute sadhana que l'on accomplisse, laméditation régulière incluse, devient bien plus efficace.

    Le but de toute sadhana spirituelle, que l'on pense en ces termes ou non, est en fait de se purger detoute impureté interne. Des karmas variés des vies précédentes s'accrochent au kaarana sareera(corps causal), le rendant lourd. Ceux-ci, à leur tour, se manifestent dans le sukshma sareera (corpssubtil) comme autant d'impuretés dans les différents naadis (canaux d'énergie subtile), qui entraventle libre écoulement de l'énergie. Celles-ci, à leur tour, se manifestent dans le sthoola sareera (corpsgrossier) en tant que divers problèmes du corps et du mental. Ceux-ci causent également unconditionnement opaque du mental, jusqu'à faire sombrer la conscience dans un océan d'illusions.Ce conditionnement de la conscience, dû aux karmas antérieurs, est aussi connu comme maayaa.Quand on a sombré en maayaa, on est brisé par les six ennemis : kaama (le désir), krodha ( lacolère), lobha (l'avidité), moha (l'illusion), mada (la lascivité) et maatsarya (la jalousie). Lorsqu'onfait des progrès spirituels, les karmas se détachent du kaarana sareera, les impuretés dans les nadissont nettoyées, le conditionnement mental devient plus faible et l'on peut résister aux ennemisintérieurs.Tout cela est interdépendant et se produit simultanément. Quand on brûle tous les karmas majeurs,on devient karmiquement très léger. Les nadis dans le sookshma sareera sont tous transparents etl'énergie peut couler librement partout. On est alors hors de portée des ennemis internes. Quand onvoit tout comme étant dieu, rien ne peut nous mettre en colère, nous rendre jaloux ou nous tromper.Quand le conditionnement mental tombe, on n'est excité ni attristé par rien. On demeure toujoursdans un état de béatitude. Malgré la nature changeante du travail et de l'apparence extérieur, on estdans le même état intérieurement.

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    Le but de toute sadhana spirituelle est d'atteindre cet état. Que ce soit par le jnaana (la connaissanceet la sagesse) ou par la bhakti (la dévotion et la soumission) ou les deux, on doit brûler les karmas etles impuretés qui empêchent d'arriver à cet état. Le but de toute sadhana est de laisser l’ego (le sensdu Je) s'en aller complètement et se fondre (faire yoga) avec la divinité.Si un vide peut être créé en soi-même, alors la présence divine peut remplir ce vide. Aussilongtemps que l'on a de l’égoïsme et divers sortes de conditionnements (vasanas) du mental, un telvide ne peut pas être créé. Quand tout cela cesse et, que le conditionnement mental est affaibli,l'esprit devient extrêmement calme et un vide y est créé. On est rempli de la présence divine et lerésultat est une joie indescriptible.

    Le homam facilite ce processus rapidement, en brûlant les différents karmas, qui créent des couchesvariées de conditionnements et d'obstructions au progrès spirituel.

    Beaucoup de rituels hindous, impliquent l'invocation de la présence divine dans une idole ou unvase (Kalasha) et le fait de rendre un culte à cette idole/vase. Malheureusement, nous vivonspendant le Kali yuga, au cours duquel les éléments de la terre, de l'eau et de l'air ne sont pas purs. Sil'idole a la moindre impureté, en raison du moment où elle a été fabriquée, de la manière dont elle aété conçue, des pensées de la personne qui l'a réalisée etc, les impuretés restreignent lourdement, lamesure dans laquelle la présence divine peut s’accommoder de l'idole.

    Les seuls éléments qui ne peuvent pas être pollués sont l'espace/éther (aakaasa) et le feu (agni). Ilest très difficile de faire une sadhana spirituelle via le medium de l'espace. Donc, le meilleurélément pour une sadhana, est le feu. Un des mots sanskrit pour « feu » est « paavaka », ce quisignifie « celui qui purifie ». Le feu est par définition pur et purifie tout ce qu'il vient à toucher. Le bois ou les noix de coco utilisés pour alimenter le feu, peuvent avoir des impuretés, mais le feului-même, est très pur et accueille une présence divine du plus haut degré. Pour réussir un rituelutilisant la terre ou l'eau comme medium, le sadhaka doit être assez pur et son bhootaagni doit êtresuffisamment fort.D'un autre côté, un rituel utilisant l'élément feu comme medium, peut réussir indépendamment de lastature et de la pureté du sadhaka.Pour cette raison, le homam est la sadhana la plus adaptée pour la plupart des aspirants spirituels dece yuga, d'autant plus à mesure qu'il s'accentue. Malheureusement, de nombreuses personnes ont des peurs infondées, concernant le fait de faire deserreurs et d'en être punis et par conséquent, ne tirent pas partie de cette fantastique pratique duhomam.

    Mis à part les bénéfices personnels, il y a les bénéfices universels du homam. Les offrandes faitesau feu, atteignent en définitive le Soleil, qui nourrit la terre entière. Le corps de matière grossièredes offrandes brûlées, atteint le corps de matière grossière du Soleil. Le corps subtil des offrandesconsumées, atteint le corps subtil du Soleil. C'est le corps subtil du Soleil, qui nourrit le corps subtilde tous les êtres sur terre.Ainsi, le nourrir est très important pour le doux fonctionnement de la vie sur terre. Alors que nousentrons dans la période Ghora Kali (âge terrible de conflit et de désordre), l'adharma (les activitésnon-vertueuses) sera en expansion dans le monde et en tant que tel, le corps subtil du Soleildeviendra plus faible. Si de plus en plus de gens accomplissent le homam et renforcent le corpssubtil du Soleil, cela équilibrera l'adharma et préservera le monde d'un effondrement total.

    Erreurs répandues

    • Erreur n°1: Le Homam est très difficile à accomplir. C'est seulement pour les experts.

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    Commentaire : Pas vraiment. Certaines personnes, qui ne connaissaient rien à la manièred'accomplir n'importe quelle sorte de culte, ont effectué le homam par elles-mêmes, en lisantce document. C'est une pratique simple.

    • Erreur n°2 : On doit accomplir le homam parfaitement ou ne pas l'accomplir du tout. Unhomam parfait prend beaucoup de temps.

    Commentaire : Bien que l'on puisse manger un repas somptueux lors d’un important jour defête, on n'en tire pas nécessairement beaucoup d'énergie. On tire plus d'énergie du dal(lentilles) ordinaire et de son riz, que l'on mange quotidiennement.

    Bien qu'il existe des versions compliquées de homam, il est préférable d'accomplir unhomam simple à un rythme régulier, que d'en réaliser une version compliquée très rarement.Un petit homam, d'une demie-heure ou une heure, accompli sur une base quotidienne, estbien meilleur pour une sadhana spirituelle, qu'un grand homam annuel ou bis-annuel.

    • Erreur n°3 : Si des erreurs sont commises lors d'un homam, les conséquences serontmauvaises.

    Commentaire : Si un homam est accompli avec un esprit sattvique, pour des objectifssattviques, il n’y pas de risque. Si vous vous comportez gentillement avec vos parents parce que vous voulez leur argent,vous devez bien comprendre leur manière de penser, prendre conseil auprès des gens qui lesconnaissent bien et agir très prudemment pour obtenir de l'argent d'eux. Les erreurs peuventêtre coûteuses et gâcher votre objectif.

    Mais si vous vous comportez gentillement avec vos parents, simplement parce que vous lesaimez et que vous voulez montrer votre amour, vous n'avez pas besoin d'être prudent. Vousdémontrez juste votre amour, par tous les moyens que vous connaissez. Il n'y a pas besoin desuivre strictement les conseils de qui que ce soit et il n'y a pas de risque.

    De manière similaire, vous devez être prudent, si vous accomplissez le homam pour certainsbuts matériels (comme obtenir de l'argent, attirer ou détruire quelqu'un, etc). Si vous faites lehomam juste pour manifester votre amour à dieu, vous purifier spirituellement et vousrendre digne de la communion divine, alors il n'y a pas de risque. La procédure enseignéedans ce document est basée sur les enseignements des rishis et est sans danger pour toutepersonne qui l'utilise. Les petites erreurs n'engendreront aucune punition.

    En fait, il est attendu de toute personne qui utilise ce document, d'être seulement intéresséepar la seconde sorte de buts, c'est à dire la purification spirituelle et l'élévation.

    • Erreur n°4: Quelqu'un qui n'est pas initié par un guru (un maître), ne peut pas réaliser unhomam ou réciter certains mantras.

    Commentaire : Si l'on reçoit un mantra ou un procédé de la bouche d'un maître, cela estanalogue a un millionnaire, qui ouvre un compte en banque au nom de son fils, avec unsolde énormément créditeur. Le fils est chanceux, puisqu'il commence avec un soldeimportant. Similairement, certains des siddhis (réalisations), du mantra ou de la procédure

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    dont le maître dispose, sont transmis au disciple même s'il commence tout juste.Si l'on ne reçoit pas un mantra ou un procédé de la bouche d'un maître, cela est analogue àcommencer avec un solde bancaire de zéro. Alors que cela est utile de commencer avec unsolde créditeur, cela n'est ni nécessaire ni suffisant. Il y a des fils de millionnaires quiépuisent les millions acquis par leurs parents et les réduisent à néant, alors qu'il y a certainsautodidactes, qui ont obtenus des millions uniquement par leurs efforts personnels.Similairement, une personne formée par le plus grand guru peut chuter, alors qu'une autre,qui n'a pas été formée par un guru, peut atteindre l'ultime. S'il est désirable d'avoir un guru,ce n'est en aucun cas impératif.

    Si l'on est du genre à avoir besoin de mettre un visage de guru derrière chaque mantra ouprocédé, on peut penser à l'auteur et/ou à son maître spirituel, Dr Manish Pandit de Pune, enInde (résidant actuellement à Manchester, Royaume Uni), en tant que guru de cette méthodede homam.

    • Erreur n°5 : Ceux qui ne sont pas versés en Véda, ne peuvent pas réciter les mantras desVédas et accomplir le homam basé sur ceux-ci.

    Commentaire : Jnaneshwar était un maître du XIIème siècle. C'était un grand dévot deKrishna. Quand il lui fut demandé, par un conseil de savants érudits, de ne pas réciter leVéda, parce qu'il n'était pas formellement qualifié, il répliqua que tout être avait le droit deréciter le Véda. Quand il commença à réciter, ils essayèrent de fermer sa bouche. C'est alorsqu'un buffle, qui se tenait à côté de lui, récita le Véda ! Les érudits implorèrent son pardon etcorrigèrent leur attitude étroite d'esprit.

    Beaucoup de grandes âmes comme lui, enseignèrent que le Véda pouvait être récité parn'importe qui. Quelqu'un d'engagé dans des pratiques tantriques, qui servent des butsspécifiques et donnent des siddhis (accomplissements) spécifiques , doit être effrayé deseffets secondaires et des châtiments liés aux erreurs. Mais les mantras des Védas ont étéenseignés par de grands rishis pour le plus grand objectif : la réalisation de soi. On n'a aucuneffet indésirable à craindre en les récitant.Les mantras des Védas sont sattviques, auto-correctifs et ultimement, conduisent à laréalisation de soi.

    Ceux qui ont des affinités avec les pratiques tantriques ne devraient pas être découragés parleur apprentissage et leur utilisation. Mais ceux qui apprécient les enseignements des rishis,doivent être encouragés à réciter les mantras du Véda et à accomplir le homam basé sur lesmantras du Véda. La clé est d'avoir une attitude de soumission, un désir pour rien d'autreque la réalisation de soi et de faire le homam sans la moindre attente. Alors, il n'y a pas derisque.

    La méthode enseignée dans ce document contient juste quelque mantras du Véda, lesquelsne sont pas très difficiles à prononcer.

    • Erreur n°6 : Ceux qui ne sont pas nés dans une famille de brahmans ne peuvent paspratiquer le homam.

    Commentaire : La caste (varna) n'a pas à être seulement déterminée par la famille au sein delaquelle on naît. Il y a des exemples d'hommes nés de parents appartenant à des classesdifférentes, ayant accomplis tapascharya et qui sont devenus des rishis.

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    Maharshi Viswamitra, qui a enseigné le Savitru Gayatri mantra, était un shoodra denaissance.

    Celui qui a une affinité avec la connaissance est un Brahman (érudit). Celui qui a une affinité avec le pouvoir et l'autorité est un kshatriya (guerrier). Celui qui a une affinité avec l'argent est un vaisya (commerçant). Celui qui a une affinité avec les plaisirs charnels est un shoodra (travailleur). Si une personne naît dans une famille de Brahmans et est intéressée par l'argent, elle devientun vaisya et non un Brahmin. D'un autre côte, si une personne naît dans une famille de vaisya, ne désire rien d'autre que laconnaissance et la réalisation de soi, elle devient automatiquement un Brahmin et est trèsapte à pratiquer le homam.

    Indépendamment de la caste de naissance, celui qui est intéressé par la connaissance(particulièrement la connaissance de soi) et celui dont l'intérêt pour le pouvoir, l'argent et lesplaisirs décline, est apte pour accomplir le homam.

    • Erreur n°7 : Les femmes ne peuvent pas pratiquer le homam.

    Commentaire : Il y a une grosse différence entre les hommes et les femmes au niveau ducorps grossier. Mais, au niveau du corps subtil ou causal, il n'y a pas de différence basée surle genre. Toute pratique spirituelle opère principalement aux niveaux subtil et causal. Donc,cela n'a pas de sens d'interdire totalement aux femmes de pratiquer le homam.

    Cependant, il y a quelques raisons pratiques derrière les préjugés de la tradition. Bien qu'iln'y ait pas de différence de genre dans le corps subtil, les différences au niveau du corpsgrossier peuvent entrer en jeu dans les phases initiales. Les femmes intéressées par lehomam, devraient considérer attentivement les éléments suivants et prendre leur décision.

    N'importe qu'elle pratique spirituelle, accomplie correctement sur une période donnée,entraîne un jour ou l'autre un réveil et une montée de la Kundalini. La Kundalini n'est riend'autre que l'identification de notre soi. C'est une représentation microcosmique de la MèreDivine en nous-même. Cela détermine à quel point on s'identifie soi-même. Bien que toutdans l'univers ne soit que Brahman, chaque être forme une identité propre séparée et cetteidentité propre est renforcée fortement avec le temps. Quand on s'identifie complètementavec le corps, sans questionnement d'aucune sorte, la Kundalini est endormie. Dès que laKundalini s'éveille et s'élève, on commence à se demander « Qui suis-je ? » et la consciencede soi devient de plus en plus raffinée. Lorsque la Kundalini atteint les chakras supérieurs,on réalise notre vraie nature. Quand la Kundalini atteint Sahasrara chakra, on réalise notrenature la plus vraie, c'est à dire qu'on comprend que l'on est le Brahman sans forme.

    Si la Kundalini est bloquée à swadhishthana chakra, le désir sexuel augmente et l'on est testéen cette matière. A ce sujet, les femmes et les hommes sont très différents. Cette phase peutêtre très difficile pour les femmes. Cela ne veut pas dire, qu'elle est facile pour les hommes.

    Plus important encore, certaines expériences spirituelles chez une femme enceinte, peuventmême tuer le fœtus, si l'âme qu'il contient n'est pas élevée spirituellement. L'aspect positifest, que si une âme élevée habite le fœtus au moment de telles expériences, un siddha peutnaître.

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    Il y a du négatif pour tout aspect positif et il est question de rapport de forces à considérer,avant de prendre toute décision individuelle. Les femmes intéressées par le homam,devraient considérer les éléments ci-dessus et décider si elles veulent pratiquer le homam ounon. Si une femme, quelle qu'elle soit, est intéressée, elle devrait être encouragée à pratiquerle homam.

    • Erreur n°8: Le homam est simplement comme la méditation. Ce n'est pas mieux. Il n'y a pasvraiment de différence.

    Commentaire: la preuve du pudding est faite en le mangeant. Si l'on s'efforce de pratiquer unhomam de son mieux, quotidiennement pendant quelques mois, on saura ce que le homampeut faire ! Après avoir accompli le homam pendant plusieurs mois, on se rendra compte,que toute autre sadhana que l'on suive, deviendra plus efficace en conséquence du homam.

    • Erreur n°9: On devrait trouver un prêtre pour accomplir le homam et non le faire soi-même.

    Commentaire: Revisitons la précédente analogie. Si l'on veut être gentil avec ses parentspour obtenir leur argent, on devra engager quelqu'un, qui agira de manière à obtenir l'argentdes parents. Mais si le seul objectif est simplement d'aimer ses parents et de leur montrer cetamour, il est préférable de le faire directement plutôt que d'engager une autre personne.

    • Erreur n°10: Avant de faire le homam avec n'importe quel mantra, on doit pratiquer lejapam de ce mantra dix fois plus, que le nombre récité lors du homam. Par exemple, on doitréaliser 10 000 japam d'un mantra, avant de le réciter 1000 fois lors du homam.

    Commentaire: Cette convention n'est pas dénuée de raison. Le vrai sens de cette conventionest que le homam est dix fois plus puissant que le japam. Si l'on récite un mantra 1000 foislors d'un homam, cela est équivalent à faire 10 000 japa de ce mantra. Si l'on veut, on peutoffrir ce mantra entièrement dans le feu extérieur et il n'y a pas besoin de faire quelquejapam que ce soit avant de faire le homam.

    Toutes règles générales et conventions ont leurs exceptions. Si un rishi avec un bhootaagnitrès fort fait japam, cela équivaut à un homam et la règle des « dix fois » ne s'applique plus.Cependant, pour la plupart des gens normaux, le homam est dix fois plus puissant que lejapam. L'argument ultime est, que la force et la pureté du médium, qui accueille la présencede la déité qui reçoit le mantra, détermine de l'efficacité du mantra.

    • Erreur n°11: Le moola mantra de Mahaganapati est donné ci-dessous.

    oṃ shrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ gaṃ gaṇapataye varavarada sarvajanaṃ mevaśamānaya svāhā ।

    •La phrase “sarva janam me vashamaanaya” signifie littéralement “mets toute personne sousmon contrôle”. Ainsi c'est un mantra égoïste pour contrôler les gens. C'estrajasique/tamasique et inapproprié pour quelqu'un qui veut demeurer sattvique et désireseulement la connaissance du Soi et rien d'autre.

    Commentaire: Penchons-nous sur ce mantra de plus près.

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    Oṃ est le pranava – la source de tout. Il représente Brahman.

    Shrīṃ est le bija de Lakshmi et signifie prospérité et bien-être de toutes sortes (passeulement la richesse).

    Hrīṃ est le bija de Mahalakshmi et aussi connu comme le bija de maya. Il représente lacréation manifestée en son entier et son fonctionnement.

    Klīṃ est le bija de Mahasarasvati et est aussi connu comme le bija de kama (du désir).

    La consonne « g » appartient à Ganapati. Le bija « Glauṃ » en provient en ajoutant « l » et« oum ». En ajoutant « r » et « l » aux consonnes, nous les faisons fonctionnerprincipalement à travers les nadis Pingala et Ida (respectivement), c'est à dire laconnaissance et la soumission (respectivement). La voyelle ajoutée à la fin, « oum »,appartient à Maheshvara et représente la dissipation de l'obscurité. Globalement, la syllabe« Glauṃ » fait se soumettre au pouvoir de Ganesha et dissipe l'obscurité par la soumission.

    Le bija suivant dans le mantra, «Gaṃ», signifie la réalisation de la nature de Ganesha.

    Ganapataye signifie « à Ganapati ».

    Varvarada signifie « le meilleur donateur des meilleurs choses ».

    Sarvajanaṃ signifie « tous les êtres ».

    Vaśamānaya signifie « mettre sous contrôle ». Nous ne demandons pas ici qu'une ou deuxpersonnes viennent sous notre contrôle. Nous prions pour que tous les êtres soient maîtrisés.Il faudrait se rappeler, que chacun de nous est un microcosme de l'univers entier et que lesdivers êtres de cet univers représentent les différents aspects de nous-même. Donc nousprions en fait, pour le parfait contrôle sur toutes nos pensées, toutes nos intentions, toutesnos actions, etc. Le contrôle sur tous les êtres en nous, signifie essentiellement, le parfaitcontrôle de soi.

    Nous affirmons qu'en substance, Mahaganapati représente Brahman, tout autant que le bien-être et le fonctionnement de l'univers entier, qui émane de Brahman. Nous désirons uneparfaite soumission à Mahaganapati, qui dissipe complètement l'obscurité, qui nous faitcomprendre complètement le tattva (la nature) de Mahaganapati et par conséquent, nousdonne un parfait contrôle de soi.

    Ce mantra est un mantra hautement sattvique. Il détruit le tamas et le rajas en nous, donne dela dévotion envers Mahaganapati et nous fait comprendre Sa vraie nature ; ce qui signifiecomprendre le Brahman non-manifesté, aussi bien que l'univers manifesté.

    Pourquoi le Homam de Mahaganapati ?

    Le homam de Mahaganapati est adapté à tout le monde. Ganesha siège dans le muladhara chakra.Les chakras existent dans le corps subtil et ils représentent différents royaumes dans lesquels notre

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    conscience peut demeurer. Muladhara chakra représente le royaume physique/matériel, alors que leschakras plus élevés représentent des royaumes supérieurs de conscience. Étant en Muladharachakra, Ganesh prend soin de la prospérité matérielle et du bien-être.

    Ganesha est aussi responsable de l'ouverture de la sushumna nadi, qui est située en Muladharachakra.Les nadis sont les canaux du flux d'énergie dans le corps subtil. Sushumna nadi contient des lokas(mondes) variés et tous les êtres qui demeurent en eux, sous une forme microcosmique. Laconscience de soi d'une personne est normalement limitée au muladhara chakra, c'est à dire auroyaume matériel. Quand la conscience de soi s'élève à travers sushumna nadi via les différentschakras, on devient conscient d'autres royaumes de conscience et des êtres qui y habitent, y comprisles divers lokas et dieux. Pour que l'on fasse l'expérience des divers dieux, notre conscience doitmonter à travers sushumna nadi et atteindre les royaumes supérieurs de l'existence. Ganesha étant legardien de seuil du sushumna nadi, contrôle notre expérience spirituelle des différents dieux etlokas. Pas étonnant que les shastras recommandent de prier Ganesha, avant de prier n'importe quelledéité !

    Comme Ganesha contrôle le royaume matériel, aussi bien que la porte des royaumes spirituelssupérieurs de l'existence, son homam est très utile à tout chercheur spirituel. Il facilite le progrèsspirituel, tout en protégeant les aspects matériels de la vie. Ainsi, le homam de Mahaganapati estrecommandé à tous.

    A propos de ce document

    Ce document décrit une courte méthode pour pratiquer le homam de Sri Mahaganapati, qui dure 40-45 minutes. Ce document est pour ceux, qui sont désireux de pratiquer par eux-même, le homam deMahaganapati chaque jour, semaine ou mois. La procédure enseignée ici est suffisamment simple,pour être accomplie quotidiennement et conserve cependant toutes les étapes importantes d'unvéritable homam. Ceux, qui ne sont pas à l'aise avec le sanskrit et veulent une méthode plus simple,avec moins de mantras, peuvent se référer à l'annexe B, pour une méthode super-courte, avec lestrict minimum de mantras.

    On devrait consulter ses aînés et gurus et décider si l'on est autorisé à accomplir un homam ou non.Si l'on pense que l'on est autorisé à accomplir le homam et que l'on est intéressé à le fairerégulièrement, mais qu'on ne sait pas comment le faire, alors on peut utiliser ce document pourapprendre une façon de le faire. Si notre propre guru nous a enseigné une méthode différente, ondevrait suivre la méthode enseignée par notre guru. Ce document est destiné à ceux, qui neconnaissent aucune méthode et veulent apprendre une procédure quelle qu'elle soit, pour faire unhomam. Ceux qui ont appris une méthode légèrement différente, provenant des versionsprécédentes de ce document, n'ont pas à s'inquiéter et peuvent soit suivre ce qu'ils ont déjà appris,soit changer pour la méthode de ce document.

    Mouvements excessifs du corps et de l'esprit

    Certaines personnes bougent beaucoup lorsqu'elles méditent. Comme mentionné plus tôt, le but detoute sadhana spirituelle est d'apaiser le mental et de créer un vide en soi-même, de telle sorte que ladéité de la sadhana, puisse venir et occuper l'espace. On devrait perdre la conscience du corps.Quand on médite, il est de bon ton de garder le dos droit, sans le rendre trop tendu. Il est bon de nepas bouger. Si ce n'est pas possible de rester immobile pendant des périodes prolongées, on devraitessayer au moins, de rester tranquille sur des petites périodes de temps. Il est aussi bon, de fermer

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    les yeux. On peut concentrer son esprit sur une déité ou sur le son d'un mantra.

    Similairement, quand on pratique le homam, il est propice de garder le dos droit, de minimiser lesmouvements, particulièrement ceux du dos. L'idéal est de garder le dos et la tête érigés et de sedébrouiller avec le minimum de mouvement d'un seul bras.

    Si le corps est stationnaire, il y a quelques chances que le mental aussi, se stabilise au centrependant un certain temps. C'est le but après tout.

    L'attitude Correcte

    Alors qu'il est bien de suivre la méthode fidèlement, il est encore plus important de se soumettre àdieu, quitter l’ego et identifier son soi avec la déité dans le feu, pendant que l'on accomplit lehomam. Si cela est présent, toute erreur mineure n'aura aucun effet négatif. Si cela n'est pas là,même un homam impeccablement accompli, n'aura aucun effet tangible. Comme mentionné plustôt, l'objectif est de fondre l’ego (le Moi-je ou sens du « moi ») et créer un vide en soi, pour que ladéité le remplisse.La dévotion complète, la concentration uni-pointée sur une déité/mantra/procédure et la diminutionde l'activité du corps et de l'esprit, peuvent, en définitive, aider à accomplir cela.

    Si on a un mental hyper-actif, faire du pranayama avant le homam peut être utile. La période dumatin avant le lever du soleil est particulièrement propice à un agréable homam de Mahaganapati.

    Matériel nécessaire

    Les indispensables

    • Un homa kundam (un récipient en cuivre avec de préférence une base de forme carrée). Si on nepeut pas se procurer un homa kundam, on peut creuser une fosse de forme carrée dans le sol (avec30 à 60cm de côté et 15 cm de profondeur) et disposer quelques étages de briques autour de lafosse. C'est le symbole de muladhara chakra.

    • Des moitiés de noix de coco sèches (disponible dans les magasins indiens) ou du bois ( à brûler).

    • Du ghee (beurre clarifié) de lait de vache. On en trouve dans les magasin indien. Si vous n'entrouvez pas, faites juste fondre du beurre à basse température. Après qu'il ait fondu, des particulessombres se sépareront du liquide fondu. Filtrez et retirez les dépôts sombres et utilisez le liquide. Ilse solidifiera au bout d'un moment. Avant le homam refaites le fondre et utilisez le.

    • Une cuillère en bois/louche pour mettre le ghee dans le feu.

    • Quelque akshatas. Ils peuvent être constitués en mélangeant des grains de riz crus (non-cuits)blancs (ou bruns) avec une goutte d'huile de sésame (ou une autre huile) et une pincée de poudre decurcuma. A la place du curcuma en poudre, on peut aussi utiliser de la poudre vermeille utiliséepour le point sur le front.

    • Une petite lampe consistant en une mèche, qui peut être alimentée avec de l'huile de sésame/ghee.Une bougie peut aussi être utilisée comme alternative, bien qu'il soit mieux de brûler de l'huile desésame ou du ghee, que de la cire.

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    •Une boîte d'allumettes pour allumer le feu.

    • Un verre ou une tasse pour y mettre de l'eau. Il serait préférable, qu'il ou elle soit en argent, encuivre ou en argile. Si vous n'en avez pas à disposition, utilisez plutôt de l'acier ou du verre.

    • Une cuillère (préférablement de l'argent ou du cuivre).

    • Un peu d'eau.

    Matériel optionnel

    • Une petite idole de Ganesha. Si vous n'en avez pas, utilisez une pièce métallique ou n'importe quelobjet métallique. En fait, vous pouvez pratiquer sans aucune idole et juste invoquer Mahaganapatidans le feu.

    • Une mixture de divers matières de bon augure, connue sous le nom de havan samagri (disponibledans les magasin indiens) si possible.

    • Un peu de poudre de bois de santal, de curcuma en poudre et de poudre vermeille (kumkum).

    • Quelques fleurs ou pétales de fleur.

    • Quelques graines de sésames, un peu de mamra/murmura (riz blanc soufflé), quelques noix, unpeu de maïs légèrement éclaté (popped corn) et d'autres substances, qui peuvent être offertes dans lefeu. Les petits fruits sont aussi bien. Le miel peut aussi être utilisé. Tout cela est optionnel. Le minimum requis absolu, consistant en des morceaux de noix de coco et du ghee.

    • Quelques darbhas (des brins séchés d'herbe sacrée). Consulter le prêtre du temple local, poursavoir comment vous en procurer. Si les darbhas ne sont pas disponibles, vous devriez penser à desalternatives créatives. Par exemple, trouvez d'autres herbes ou feuilles sèches ou juste de finesbrindilles et priez votre ishta devata (divinité d'élection) avant le homam pour les rendre acceptable.

    • Un bâton d'encens (agarbatti) si possible et un porte-encens pour l'y mettre (une banane peut êtreutilisée à la place).

    • Du camphre et un récipient ou une assiette pour allumer le camphre et offrir haarati.

    • Un peu de nourriture que vous pouvez offrir à dieu. Les œufs, la viande et les produits de la merne devraient pas être utilisés dans cette nourriture. En fait, ne mangez pas d’œufs, de viande et defruits de mer le jour du homam. L'oignon, l'ail, les épices fortes et trop de piments devraient aussiêtre évités dans la nourriture cuisinée pour Dieu. Les fruits sont biens aussi. Simplement du sucre,ou du sucre brun, ou un morceau de sucre candi, ou du sucre de canne non raffiné peuvent êtreofferts à Dieu également. Quand vous utilisez du sucre, veuillez considérer que le sucre blancraffiné classique utilisé de nos jours, contient des cendres d'os. Le sucre brun, le sucre végétarien,ou le sucre de canne non raffiné sont à préférer.

    • Un peu de lait, si vous en avez.

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    La préparation avant le homam

    (1) Au lieu d'installer le homa kundam directement sur le sol, placez une planche de bois ouquelque chose sur le sol, enveloppé de papier d'aluminium (ou de quelque chose desimilaire), et mettez 4 briques de la même hauteur dessus, puis placez le homa kundam surles briques. Ainsi, il y a un peu d'air et une planche en bois sous le homa kundam et leplancher ne sera pas chauffé.

    (2) Si vous voulez nettoyer facilement, placez du papier d'aluminium sur le sol tout autour de laplanche supportant le homa kundam. Si du ghee ou quelque chose est renversé sur cettesurface, cela est facile à nettoyer.

    (3) Si vous voulez, vous pouvez aussi recouvrir l'intérieur du homa kundam avec du papierd'aluminium, ce qui le rend facile à nettoyer.

    (4) Préparez quelques pièces de nourriture à offrir à Dieu. Vous pouvez juste utiliser du sucrecandi, du raisin sec, des dates, des fruits ou du sucre de cane non-raffiné aussi. Veuillez vousréférer au passage précédent sur le sujet.

    (5) Faites cuire un peu de riz blanc nature. Je mets quelques grains de riz et un peu d'eau dansun petit récipient, mets le tout dans le four micro-ondes avant mon homam et le riz est cuit àla fin, quand j'en ai besoin. Si ce n'est pas possible, prenez une banane, une pomme ou unautre fruit et découpez la en 6 tranches.

    (6) Remplissez d'eau le gobelet/tasse et mettez la cuillère dedans.

    (7) Préparez un siège pour vous-même en face du homa kundam. Idéalement vous devriez faireface à l'est, c'est à dire que le homa kundam devrait être à l'est de votre position. A l'est duhoma kundam, placez une petite assiette ou une planche de bois, faites-y une tas de grains deriz et placez-y l'idole (ou l'objet de métal/argile similaire à une pièce). Vous pouvezl'agrémenter selon vos capacités et vos goûts. Une idole est optionnelle. Vous pouvez adorerMahagnapati directement dans le feu.

    (8) Depuis le milieu du bord ouest du homa kundam, et jusqu'à votre siège, dessinez deux lignesrouges parallèles avec de la poudre kumkum (vermeille). Elles devraient aller d'est en ouestet relier le homa kundam à votre siège. Faites fondre le ghee et placez le bol le contenant surces lignes.

    (9) Coupez les noix de coco séchées en petits morceaux. Des morceaux de 2,5cm par 2,5cmsont pratiques.

    (10) Important : Ne mangez aucune nourriture dans les 3-4 heures précédant le homam(au minimum une heure). Videz les intestins avant le homam et prenez un bain. L'estomacdevrait être vide pendant le homam pour en avoir la meilleure expérience.

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    La procédure du Homam

    Anujnaa (Permission)

    Avant de commencer le homam, pensez en votre esprit à la Terre Mère qui vous porte, au SeigneurGanesha qui enlève les obstacles, à votre ishta devata (divinité d'élection), à vos parents, aux rishisde votre gothra (si vous les connaissez), à tous les rishis et à tous vos gurus. En suite, prononcez cequi suit, pendant que vous demandez mentalement à tous les dieux de coopérer à votre homam.

    oṃ ṛddhasyāma havyairnamasopasadya । mitraṁ devaṁ mitradheyaṁ no astu । anūrādhān haviṣā vardhayantaḥ । śataṃ jīvema śaradaḥ savīrāḥ ।

    Si vous avez un « pavitram » (un anneau fait de darbha ou un anneau spécial en métal), porter lemaintenant. Si vous n'avez pas de pavitram, prenez une bague que vous avez, priez votre ishtadevata et portez là. Elle devrait être portée sur l'annulaire de la main droite. Si vous n'avez pas debague, ne vous en faites pas et poursuivez.

    Aachamanam (aspirer de l'eau pour purifier)

    Prenez un peu d'eau du gobelet dans votre main droite avec une cuillère. Buvez l'eau après avoirprononcé le premier élément ci-dessous (1). Reprenez de l'eau dans votre main à l'aide de la cuillère, prononcez le deuxième élément et buvez-la (2). Reprenez une fois encore de l'eau, dites le troisième élément ci-dessous et buvez-là (3). Imaginez que Vishnu qui est en vous, reçoit cette eau.

    1) oṃ keśavāya svāhā । 2) oṃ nārāyaṇāya svāhā । 3) oṃ mādhavāya svāhā ।

    Vighneswara Pooja (rendre un culte à celui qui dissipe les obstacles)

    Dans le but de n'avoir aucun obstacle pendant la pooja, nous devons prier Ganesha aucommencement. Lisez simplement les vers suivants :

    śuklāṃbaradharaṃ viṣṇuṃ śaśivarṇaṃ caturbhujaṃ । prasannavadanaṃ dhyāyet sarva vighnopaśāntaye ॥agajānana padmārkaṃ gajānanamaharniśaṃ। anekadaṃ taṃ bhaktānāṃ ekadantaṃ upāsmahe ॥vakratuṇḍa mahākāya koṭisūryasamaprabha ।nirvighnaṃ kuru me deva sarvakāryeṣu sarvadā ॥

    Priez avec en tête que Ganesha enlève les obstacles de votre homam. Si vous avez le temps,l'énergie et l'inclination (ou quand vous pratiquez une version plus longue), vous pouvez même faire

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    une petite idole de Ganesha avec du curcuma et de l'eau et faire shodasopachaara pooja à l'idole.Mais simplement lire les vers ci-dessus et prier Ganesha en votre esprit devrait suffire pour unhomam court accompli régulièrement.

    Praanaayaamam (contenir la force de vie)

    Prenez quelques akshatas (voire la rubrique « matériel nécessaire » pour une description de lamanière dont ont les réalise) dans la paume gauche, placez la paume gauche sur la cuisse gauche,tenez les narines avec la main droite et faites le pranayama.Placez le petit doigt et l'annulaire sur la narine gauche et le pouce sur la narine droite. Fermez lanarine gauche, ouvrez la narine droite en relâchant le pouce et récitez mentalement le Gayatrimantra pendant que vous inspirez doucement par la narine droite (sans faire de bruit en inspirant).Si vous ne connaissez pas le Gayatri mantra, utilisez un des mantras suivant :

    oṃ namo bhagavate vāsudevāya । oṃ namaśśivāya । oṃ gaṃ gaṇapataye namaḥ।

    Après avoir dit le mantra une fois, fermez la narine droite avec le pouce et répétez le mantra unefois de plus pendant que vous retenez l'air précédemment inspiré. Puis ouvrez la narine gauche en relâchant le petit doigt et l'annulaire et dite le mantra une troisièmefois alors que vous expirez par la narine gauche. Quand c'est fait, dites le mantra une fois encore, pendant que voue inspirez par la narine gauche.Puis fermez la narine gauche avec le petit doigt et l'annulaire et dites la mantra pour la cinquièmefois alors que vous retenez l'air précédemment inspiré. Alors libérez le pouce et dites le mantra pour la sixième fois pendant que vous expirez par la narinedroite. Lorsque vous lisez le mantra, les six fois, contemplez le Brahman suprême sans forme (l'âmesuprême de l'univers entier) qui emplit chaque être de cet univers et aussi l'air inspiré et expiré. Sivous voulez, vous pouvez aussi imaginer une forme spécifique (telle que votre ishta devata) etimaginer que votre ishta devata empli l'univers entier. Si vous voulez, vous pouvez répéter laséquence ci-dessous autant de fois que cela vous est confortable.

    Sankalpam (prendre voeu)

    Maintenant, déclarez votre intention de faire un homam pour satisfaire Mahaganapati. Transférezl'akshatas dans la main droite : placez la paume gauche ouverte (vide) sur la cuisse droite, placez lapaume droite fermée contenant l'akshatas sur la paume gauche. Puis dites ce qui suit, alors que vouspensez mentalement que vous allez célébrer un homam de votre mieux, pour satisfaireMahaganapati.

    oṃ mamopātta samasta duritakṣayadvārā śrī parameśvara prītyartham śrī mahāgaṇapati prasāda siddhyartham adya śubhadine śubhamuhūrte śrī mahāgaṇapati homakarma yathāśakti kariṣye ।

    Puis déposer l'akshatas devant le homa kundam ou l'idole et aspergez les paumes d'un peu d'eau.Maintenant allumez la lampe à ghee/huile.

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    Kalasa Suddhi (purification de l'eau)

    Quand vous pratiquez une version longue du homam, vous pouvez établir un kalasam sur le côténord-est du homa kundam, y invoquer Varuna, célébrer sodasopachaara pooja à l'intention deVaruna et lire Punyaaha Vaachanam (Pavamana Sooktam). Pour un homam court, vous pouvez justefaire ce qui suit.Placez quelques akshatas et une fleur (si disponible) dans le gobelet contenant l'eau. Si vouspouvez, mettez dhenu mudra (sinon, peu importe). Récitez la syllabe suivante 11 fois pour purifier l'eau :

    vaṃ

    Maintenant, lisez ce qui suit et pensez que l'essence favorable des différentes rivières du monde,pénètre dans l'eau du verre.

    gaṅge ca yamune caiva godāvari sarasvati । narmade sindhu kāveri jale'smin sannidhiṃ kuru ॥ amṛtaṃ bhavatu

    En suite, prenez un peu d'eau du verre avec une fleur ou un pétale de fleur ou la cuillère et aspergez-en sur vous, le homa kundam, sur l'idole que vous allez utiliser et sur les autres matériaux à utiliserpendant le homam (comme les fruits, les fleurs et la nourriture). Prenez un darbah (voir « Matériel nécessaire » pour plus de détails) et dessinez six lignes avec ledarbah sur la base du homa kundam, dans le même ordre que celui montré sur la Figure 1. Ladirection dans laquelle chaque ligne est dessinée est indiquée par la direction de la flèche sur lafigure. Prononcez les six mantras suivants pendant que vous dessinez les six lignes(respectivement).

    1) oṃ brahmaṇe namaḥ। 3 1 22) oṃ yamāya namaḥ। 63) oṃ somāya namaḥ। 54) oṃ rudrāya namaḥ। 45) oṃ viṣṇave namaḥ। 6) oṃ indrāya namaḥ।

    Agni Pratishthaapana (installation du feu)

    Prenez un darbah. Placez-le à l’intérieur du homa kundam (sur la base), avec une extrémité faisantface à l'est et l'autre faisant face à l'ouest. Prenez un autre darbah. Placez le à l'intérieur, avec une des extrémités du darbah faisant face aunord et l'autre faisant face au sud.Prenez un morceau de camphre, allumez le depuis la lampe et placez le au milieu du homa kundam,alors que vous dites :

    Figure 1

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    oṃ bhūrbhuvassuvarom

    Placez un ou plusieurs morceaux de coquille de noix de coco (ou un rondin/une brindille/unmorceau de bois) sur le camphre enflammé et assurez vous qu'il prend feu.Ensuite, priez le dieu du feu en utilisant le mantra suivant issu du RigVeda. Il demande au dieu dufeu de garder une forme de feu fâcheuse appelée « kravyaada » et d'apporter les offrandes aux dieuxpar la forme de feu favorable appelée « jaatavedas ».

    kravyādamagniṃ prahiṇomi duraṃ yamarājño gacchatu ripravāhaḥ।ihaivāyamitaro jātavedā devebhyo havyaṃ vahatu prajānan।

    Maintenant, nous devons accomplir samskara (le raffinement) au feu. Versez 8 gouttes de ghee touten disant le mantra suivant 8 fois.

    oṃ bhūrbhuvassuvaḥ svāhā।

    Prenez deux darbah ou plus (ou des brindilles). Placez-les à l'extérieur du homa kundam, le long dela frontière est. Les extrémités devraient faire face au nord d'un côté et au sud de l'autre. Puis prenez encore 2 darbah ou plus et placez-les sur la frontière sud, avec les bouts en face de l'estd'un côté et de l'ouest de 'autre.Puis prenez encore 2 darbah ou plus et placez les sur la frontière ouest, avec les bouts en face dunord.Puis prenez 2 darbah ou plus et placez les sur la frontière nord, avec les bouts en face de l'est.Si vous pratiquez le homam régulièrement, vous pouvez laisser ces darbah/brindilles autour duhoma kundam ; il n'y a pas besoin d'accomplir cette étape à chaque fois.

    Prenez un peu d'eau avec la cuillère et aspergez-la à l'extérieur du homa kundam, sur ses quatrefrontières, tout en lisant les 4 mantras suivants.L'ordre et la direction des aspersions est montré par la Figure 2.Par exemple, d'abord aspergez l'eau depuis le coin sud-ouest vers le coin sud-est, comme figuré parla flèche notée « 1 ». Suivez en suite les autres flèches notées 2, 3, et 4.

    1) adite'numanyasva।2) anumate'numanyasva।3) sarasvate'numanyasva।4) deva savitaḥ prasuva।

    Homa Kundam 1) Sud

    4) Est

    3) Nord

    2) Ouest

    Figure 2

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    Maintenant, priez Agni (le dieu du feu) avec le mantra suivant :

    catvāri śṛṅgāstrayo asya pādā dve śīrṣe saptahastāso asya।tridhā baddho vṛṣabho roravīti maho devo martyā āviveśa।eṣa hi devaḥ pradiśo nu sarvāḥ pūrvo hi jātaḥ sa u garbhe antaḥ।sa vijāyamānaḥ sa janiṣyamāṇaḥ pratyaṅmukhāstiṣṭhati viśvatomukhaḥ।prāṅmukho deva। he agne। mamābhimukho bhava।Maintenant, pensez en vous-même au Seigneur Ganesha, à votre ishta devata (divinité d'élection),aux rishis de votre gotra (si vous les connaissez), à tous les rishis, à vos gurus, aux différents dieuxet aux autres êtres de l'univers.

    Dikpaalaka Pooja (rendre un culte aux gardiens des directions)

    Maintenant, prenez un peu d'akshtas et aussi quelques fleurs (si disponible) et offrez les auxgardiens des directions. Commençant par le bord est du homa kundam, allez dans le sens des aiguilles d'une montre (c'est àdire, est, sud-est, sud, sud-ouest, etc) et offrez l'akshatas et les fleurs dans les huit directions (Figure A). Vous pouvez les placer sur les bords du homa kundam. Après les huit directions, lesoffrandes sont faites à Brahma (chef de la direction du haut) au milieu du nord-est et de l'est, et àSesha (chef de la direction du bas) au milieu du sud-ouest et de l'ouest.Puis offrez des akshatas et et des fleurs à Agni au milieu du homa kundam. Finalement, touchezvotre cœur et témoignez votre respect au Soi (l'âme).Pour les 8+2+1+1=12 offrandes, dites les 12 mantras suivants :

    1) oṃ indrāya namaḥ।2) oṃ agnaye namaḥ ।3) oṃ yamāya namaḥ।4) oṃ nirṛtaye namaḥ। 5) oṃ varuṇāya namaḥ। 6) oṃ vāyave namaḥ ।7) oṃ somāya namaḥ। 8) oṃ īśānāya namaḥ ।9) oṃ brahmaṇe namaḥ। 10) oṃ śeṣāya namaḥ। 11) oṃ agnaye namaḥ। 12) oṃ ātmane namaḥ।

    Poorvaangam (Offrandes préliminaires)

    Maintenant, tenez la cuillère/louche en bois pointant du nord-ouest vers le sud-est et offrez unegoutte de ghee dans le feu pour Prajapati (le progéniteur de tous les êtres), avec le mantra suivant.

    oṃ prajāpataye svāhā। prajāpataya idaṃ na mama।

    Homa Kundam

    Est (1)

    Ouest (5)

    Nord (7) Sud (3)

    N-E (8) S-E (2)

    S-O (4)N-O (6)

    Figure A

    Brahma (9)

    Sesha (10)

    Agni (11)

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    Maintenant tenez la cuillère/louche en bois pointant du sud-ouest vers le nord-est et offrez unegoutte de ghee dans le feu pour Indra (le chef des dieux), avec le mantra suivant.

    oṃ indrāya svāhā। indrāyedaṃ na mama।

    Offrez un peu de ghee à Agni (le dieu du feu) au milieu du foyer avec le mantra suivant :

    oṃ agnaye svāhā। agnaya idaṃ na mama।

    Puis offrez un peu de ghee à Soma (le dieu de la nourriture et du bien-être) dans la moitiésupérieure de la partie nord du homa kundam avec le mantra suivant :

    oṃ somāya svāhā। somāyedaṃ na mama।

    Maintenant, nous devons offrir une « offrande d'indulgence » à Prajapati encore, pour demander sonpardon pour toute erreur, qui est survenue dans le homam jusqu'à ce stade, avec le mantra suivant :

    ārambhaprabhṛti etatkṣaṇaparyantaṃ madhye sambhāvita samasta doṣa prāyaścittārthaṃ sarva prāyaścittaṃ hoṣyāmi। oṃ bhūrbhuvassuvaḥ svāhā। prajāpataya idaṃ na mama।

    Après la réalisation d'offrandes aux dieux basiques, comme montré plus haut, on peut invoquerGanesha dans le feu. Après les offrandes préliminaires sus-citées et avant d'invoquer Ganesha, onpeut aussi faire des offrandes aux rishis. On peut, par exemple, faire des offrandes aux rishis de salignée. C'est optionnel.

    Praana Pratishthaapanaa (L'invocation de dieu)

    Maintenant, nous devons invoquer la déité dans l'idole et dans le feu. Si vous savez comment faireanganyaasam et karanyaasam, faites le pendant que vous dites ce qui suit. Sinon, lisez seulement cequi suit.

    asya śrī mahāgaṇapati prāṇapratiṣṭhāpana mantrasya gaṇaka ṛṣiḥ nicṛdgāyatrī chandaḥ śrī mahā gaṇapatirdevatā। glāṃ bījaṃ । glīṃ śaktiḥ। glauṃ kīlakaṃ। gām aṅguṣṭhābhyāṃ namaḥ। gīṃ tarjanībhyāṃ namaḥ। gūṃ madhyamābhyāṃ namaḥ।gaiṃ anāmikābhyāṃ namaḥ। gauṃ kaniṣṭhikābhyāṃ namaḥ। gaḥ karatala karapṛṣṭhābhyāṃ namaḥ। gāṃ hṛdayāya namaḥ। gīṃ śirase svāhā। gūṃ śikhāyai vaṣaṭ। gaiṃ kavacāya huṃ। gauṃ netratrayāya vauṣaṭ। gaḥ astrāya phaṭ। bhūrbhuvassuvaromiti digbandhaḥ।

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    Maintenant, invoquez la déité dans le feu et dans l'idole avec le mantra suivant. Alors que vousrécitez cela, imaginez que Mahaganapati, qui est en votre cœur, entre dans le feu et dans l'idole.

    oṃ āṃ hrīṃ kroṃ yaṃ raṃ laṃ vaṃ śaṃ ṣaṃ saṃ haṃ ḷaṃ kṣaṃ। oṃ haṃsaḥ so'haṃ so'haṃ haṃsaḥ। śrī mahāgaṇapateḥ prāṇa iha prāṇaḥ। jīva iha sthitaḥ। sarvendriyāṇi vāṅmanaścakṣuḥ śrotra jihvāghrāṇa prāṇāpānavyānodānasamānāḥihaivāgatya sukhaṃ ciraṃ tiṣṭhantu svāhā। sānnidhyaṃ kurvantu svāhā। asunīte punarasmāsu cakṣuḥ punaḥ prāṇamiha no dehi bhogaṃ। jyokpaśyema sūryamuccarantamanumate mṛḷayā naḥ svasti। āṃ hrīṃ kroṃ kroṃ hrīṃ āṃ । āṃ hrīṃ kroṃ kroṃ hrīṃ āṃ। āṃ hrīṃ kroṃ kroṃ hrīṃāṃ। āṃ hrīṃ kroṃ kroṃ hrīṃ āṃ। oṃ śrī mahāgaṇapati prāṇaśaktyai namaḥ। Maintenant, lisez ce qui suit et faites le aavaahani, samsthaapani, sannidhaapani, sannirodhini et leavakunthana mudra avec vos mains, si vous les connaissez.Si ce 'est pas le cas, ne vous inquiétez pas et lisez simplement.

    āvāhito bhava। sthāpito bhava। sannihito bhava। sanniruddho bhava। avakuṇṭhito bhava। deva prasīda prasīda। deva sarva jagannātha yāvaddhomāvasānakam। tāvattvaṃ prītibhāvena mūrtau agnau ca sannidhiṃ kuru।

    En disant cela, priez Ganapati en votre esprit et demandez lui de rester dans le feu et l'idole jusqu'àla fin du homam.

    Panchopachara Pooja (l'adoration de dieu)

    Maintenant, nous devons rendre un culte avec plusieurs services à Mahaganapati dans le feu etl'idole. Il y a plusieurs options.

    On peut faire une panchopachara pooja avec 5 services, une shodasopachara pooja avec 16 servicesou encore une chatusshashtyupachara pooja avec 64 services. Pour une question de simplicité, unepanchopachara pooja est recommandée lors d'un homam. Ceux qui ont beaucoup de temps etveulent accomplir une shodasopachara pooja, peuvent se référer à l’Annexe C et suivre cetteprocédure à la place de ce qui est dit dans cette rubrique.Dites ce qui suit, et offrez de la poudre/pâte de bois de santal à Mahaganapati dans le feu et l'idole.Vous pouvez aussi offrir du curcuma en poudre et du kumkum.

    laṃ pṛthivyātmane namaḥ। gandhaṃ samarpayāmi।

  • 20

    Dites ce qui suit et offrez une fleur (ou un pétale) à Mahaganapati dans le feu et l'idole.

    haṃ ākāśātmane namaḥ। puṣpaṃ samarpayāmi।

    Dites ce qui suit et offrez dhoopam (l'encens) à Mahaganapati dans le feu et l'idole. Allumez l'extrémité du bâton d'encens, laissez le feu prendre vivement et éteignez le. Il ne devrait pas y avoirde feu sur le bâton, mais de la fumée provenant du bout incandescent. Présentez la fumée au feu dans le homa kundam.

    yaṃ vāyvātmane namaḥ। dhūpam āghrāpayāmi।

    Dites ce qui suit et présentez le deepam (la lampe/bougie) à Mahaganapati dans le feu et l'idole.

    raṃ agnyātmane namaḥ। dīpaṃ darśayāmi।

    Dites ce qui suit et offrez un peu de nourriture à Mahaganapati dans le feu et l'idole. Vous pouvez utiliser de la nourriture cuite, un fruit, du sucre de canne non-raffiné ou du sucre. Présentez la au feu et à l'idole et offrez en un petit peu dans le feu.

    Si vous avez préparé un seul article alimentaire, c'est une bonne idée de l'offrir à la fin du homam. Ily aura encore une naivedyam (offrande de nourriture). Pour l'instant, offrez quelque chose d'autre. L'offrande de la fin est la principale.

    vaṃ amṛtātmane namaḥ। naivedyaṃ samarpayāmi।

    Dites ce qui suit et offrez quelques akshatas à Mahaganapati dans le feu et à l'idole. Ce mantra signifie que nous Lui offrons « tous les services ».

    saṃ sarvātmane namaḥ। sarvopacārān samarpayāmi।

    Dasadha Vibhakta Mula Mantra (le mantra racine divisé en 10 parties)

    Maintenant, nous devons faire dix offrandes de ghee (des gouttes de ghee) pour les dix parties du moola mantra. Dites les dix phrases suivantes. Offrez une goutte de ghee dans le feu après chaque phrase.

    oṃ svāhā। oṃ śrīṃ svāhā। oṃ śrīṃ hrīṃ svāhā। oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ svāhā। oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ svāhā। oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ gaṃ svāhā। oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ gaṃ gaṇapataye svāhā। oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ gaṃ gaṇapataye varavarada svāhā। oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ gaṃ gaṇapataye varavarada sarvajanaṃ svāhā। oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ gaṃ gaṇapataye varavarada sarvajanaṃ me vaśamānaya svāhā svāhā।

  • 21

    Mantras de Mahaganapathi

    Maintenant vous pouvez offrir autant de mantras de Mahaganapati que vous voulez. Les nombres suggérés pour chaque mantra sont 4 ou 8, 12, 21, 28, 108 ou 1008. A la fin du mantra, vous devez ajouter ce qui suit (si ce n'est pas déjà présent dans le mantra) et en suite faire une offrande dans le feu.

    svāhā

    Quand vous faites la dernière offrande avec un mantra (c'est à dire que vous allez arrêter ce mantra après cette offrande et passer à un autre mantra), vous ajoutez ce qui suit au lieu de ce qu'il y a plus haut :

    vauṣaṭ

    L'offrande peut être une goutte de ghee, des graines de sésames, du murmura/mamra (riz blanc soufflé), du havan samagri ou un petit morceau de noix de coco sèche ou du darbha. Si vous pratiquez le homam à une grande échelle avec un grand feu, vous pouvez même mettre des morceaux de banane, des noix de coco entières, différents fruits (jack fruit, pamplemousse, grenade,kapittha fruit), des noix (cajou, amandes etc), modakas (un plat spécifique à la cuisine indienne), des morceaux de sucre de canne, quelques douceurs et friandises etc. Mais si vous pratiquez à petiteéchelle avec un feu réduit, tenez-vous en aux graines de sésame, aux morceaux de noix de coco secs, au riz blanc soufflé et aux gouttes de ghee.

    Trois mantra sont particulièrement important :Le premier est le moola mantra avec les bijas. Le second est un mantra védique. Les deux sont donnés ci-dessous (avec « svāhā » déjà incorporé). Après ceux-ci, vous pouvez lire le « Ganapati Atharva Seersham » (aussi connu comme « Upanishad de Ganapati »).

    Si l'on lit le moola mantra 12 fois, le mantra védique 8 fois et le Ganapati Atharva Seersham 3 fois, cela prend environ 40-45 minutes. Vous pouvez décider de vos propres nombres de récitations. Si vous en avez le loisir, vous pouvez ajouter ajouter bien d'autres mantras de sources différentes. C'estune bonne idée d'ajouter le ou les mantras de votre ishta devata. Si vous pratiquez la sadhana d'un mantra spécifique comme la Gayatri mantra chaque jour, il est bon de faire quelques offrandes avec ce mantra aussi. Les deux mantras principaux (le moola mantra et le mantra védique) sont donnés ci-dessous.

    oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ gaṃ gaṇapataye varavarada sarvajanaṃ me vaśamānaya svāhā। oṃ gaṇānāṃ tvā gaṇapati havāmahe kaviṃ kavīnāmupamaśravastamaṃ। jyeṣṭharājaṃ brahmaṇāḥ brahmaṇaspata ā naḥ śṛṇvannūtibhissīda sādanaṃ॥ svāhā।

    Le Ganapati Atharva Seersham est donné en Annexe A à la fin de ce document. C'est une prière très puissante à Mahaganapati. En fait, c'est la prière la plus élevée adressée à Mahaganapati. Elle loue Mahaganapati comme la source de la création, comme l'être suprême de qui tous les dieux tels que Brahma, Vishnu et Rudra sont dérivés. Quand elle est lue avec le svaram (intonation) correct, elle

  • 22

    apporte paix intérieure et joie. Vous pouvez la répéter autant de fois que vous le voulez lors de votrehomam.

    Punah Pooja (célébration de nouveau)

    Après toutes les offrandes avec mantras, nous offrons de nouveau un culte bref à Mahaganapati dans le feu. Dites ce qui suit et offrez un peu de nourriture à Mahaganapati dans le feu et l'idole.

    oṃ gaṃ gaṇapataye namaḥ। naivedyaṃ samarpayāmi।

    Allumer un petit morceau de camphre dans une assiette et présentez le au feu tout en disant ce qui suit . A la fin vous pouvez jeter le morceau de camphre dans le feu.

    oṃ gaṃ gaṇapataye namaḥ। nīrājanaṃ samarpayāmi।

    Si l'on a le temps, un panchopachara pooja peut aussi être célébré à la place du punah pooja. Mais les deux choses ci-dessus suffiront.Maintenant, levez vous et faites pradakshinas au homa kundam. Si quelqu'un ce trouvait sur le plafond (ou dans le ciel) et qu'il baissait son regard vers vous, il apparaîtrait que vous tournassiez autour du homa kundam dans le sens des aiguilles d'une montre. Faites un ou trois tours et ensuite rasseyez-vous en face du feu.

    Uttaraangam (rendre grâce)

    Maintenant, offrez une goutte de ghee à Prajapati, puis aux contrôleurs des trois mondes (bhuh - le dieu du feu, bhuvah – le dieu du vent, qui contrôle l'espace aussi, suvah – le dieu du soleilpour tous les royaumes spirituels non-matériels), à Agni qui digère la nourriture pour les dieux et la rend consommable et finalement à Prajapati encore. Lisez ce qui suit et offrez une goutte de ghee à chaque «svāhā ».Passez cela et aller à la rubrique suivante pour trouver une méthode plus courte pour l'uttarangam. oṃ prajāpate na tvadetānyanyo viśvā jātāni pari tā babhūva।yatkāmāste juhumastanno astu vaya syāma patayo rayīṇām| svāhā। prajāpataya idaṃ na mama॥oṃ bhūḥ svāhā। agnaya idaṃ na mama॥oṃ bhuvaḥ svāhā। vāyava idaṃ na mama॥oṃ suvaḥ svāhā। sūryāyedaṃ na mama॥yadasya karmaṇo'tyarīricaṃ yadvānyūnamihākaram। agniṣṭat sviṣṭakṛdvidvān sarvaṃ sviṣṭaṃ suhutaṃ karotu svāhā। agnaye sviṣṭakṛta idaṃ na mama॥oṃ bhūrbhuvassuvaḥ svāhā। prajāpataya idaṃ na mama॥Maintenant, faites le pranayama encore. La méthode du pranayama est expliquée plus haut. Maintenant, faites trois offrandes au dieu du feu, demandant son pardon pour toute erreur commise consciemment ou inconsciemment, en utilisant le feu comme médium. Lisez ce qui suit et offrez une goutte de ghee dans le feu à chaque «svāhā».

  • 23

    anājñātaṃ yadājñātaṃ yajñasya kriyate mithu।agne tadasya kalpaya tva hi vettha yathātatham। svāhā। agnaya idaṃ na mama॥ puruṣasammito yajño yajñaḥ puruṣasammitaḥ। agne tadasya kalpaya tva hi vettha yathātatham। svāhā। agnaya idaṃ na mama॥ yatpākatrā manasā dīnadakṣā na। yajñasya manvate martāsaḥ।agniṣṭaddhotā kratuvidvijānan। yajiṣṭho devān ṛtuśo yajāti। svāhā। agnaya idaṃ na mama॥

    Les trois offrandes suivantes sont faites au dieu du feu, au dieu du vent et au dieu du soleil, les contrôleurs des trois mondes. Lisez ce qui suit et offrez une goutte de ghee à chaque « svaha ».

    oṃ bhūḥ svāhā। agnaya idaṃ na mama॥ oṃ bhuvaḥ svāhā। vāyava idaṃ na mama॥ oṃ suvaḥ svāhā। sūryāyedaṃ na mama॥

    Une offrande finale à Prajapati est faite pour implorer son pardon pour les différentes erreurs commises lors du homam, concernant le respect de la prononciation, les actions, la procédure, la dévotion, le matériel utilisé etc. Lisez ce qui suit et offrez une goutte de ghee.

    asmin homakarmaṇi madhye sambhāvita samasta mantralopa tantralopa kriyālopa bhaktilopa śraddhālopa niyamalopa niṣṭhālopa dravyalopādi samasta doṣa prāyaścittārthaṃ sarva prāyaścittāhutiṃ hoṣyāmi।oṃ bhūrbhuvassuvaḥ svāhā| prajāpataya idaṃ na mama॥

    Une offrande à Vishnu et une offrande à Rudra doivent être faites. Lisez les deux lignes suivantes etoffrez une goutte de ghee pour chaque ligne. Pensez à Vishnu et Shiva.

    oṃ śrī viṣṇave svāhā। viṣṇave paramātmana idaṃ na mama॥ oṃ namo rudrāya paśupataye svāhā। rudrāya paśupataya idaṃ na mama॥

    Après avoir fait l'offrande à Rudra, lavez la main une fois. Pour ce faire, vous pouvez simplement asperger un petit peu d'eau sur la paume droite.

    Uttaraangam – version courte (rendre grâce)

    Quand vous êtes pressé, vous pouvez accomplir l'uttaraangam de forme courte en disant ce qui suit et en faisant les offrandes de ghee lors de chaque ligne.

    oṃ bhūḥ svāhā। agnaya idaṃ na mama॥ oṃ bhuvaḥ svāhā। vāyava idaṃ na mama॥

  • 24

    oṃ suvaḥ svāhā। sūryāyedaṃ na mama॥ oṃ bhūrbhuvassuvaḥ svāhā। prajāpataya idaṃ na mama॥ oṃ śrī viṣṇave svāhā। viṣṇave paramātmana idaṃ na mama॥ oṃ namo rudrāya paśupataye svāhā। rudrāya paśupataya idaṃ na mama॥

    Tarpanam (satisfaire avec le liquide)

    Puis, prenez un peu de lait dans une tasse ou un verre. Si vous n'avez pas de lait, utilisez de l'eau. Gardez votre paume droite horizontale, avec la paume faisant face au plafond. Faites un cercle vertical dirigé vers le haut, avec le pouce et l'index. Versez un peu de lait dans la paume. Puis inclinez légèrement la paume et faites couler le lait de la paume, via les extrémités du majeur et de l'annulaire, dans un coin du homa kundam. Tout en faisant cela, dites ce qui suit :

    oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ glauṃ gaṃ gaṇapataye varavarada sarvajanaṃ me vaśamānaya svāhā। oṃ śrī mahāgaṇapatiṃ tarpayāmi।

    Faites cela une, 4, 8 ou 12 fois. A la fin, jetez le lait restant dans la tasse/verre, et ne l'utilisez pas.

    Suddhaanna Bali (sacrifice de riz pur)

    Maintenant, nous devons offrir bali (le sacrifice aux autres êtres -associés à Mahaganapati). Prenez le riz blanc cuit (ou des tranches de banane ou d'un autre fruit). Placez en une petite quantité pour faire bali. Il vous faut placer bali à six endroits différents en dehors du homa kundam. Premièrement, placez le à l'est du homa kundam. Puis à l'ouest, en suite au nord, puis au sud et finalement deux de plus à l'est (un peu plus au nord du précédent bali placé à l'est). L'ordre et le positionnement peut être vu sur la Figure 3. Pendant l'offrande des balis aux six endroits, la phrase suivante peut être prononcée :

    oṃ śrī mahāgaṇapati pārṣadebhyo namaḥ। baliṃ samarpayāmi।

    Le riz restant après avoir offert les balis devrait être jeté et ne pas être consommé. Si vous ne disposez pas de riz cuit, des petites tranches de banane ou d'un autre fruit, peuvent être utilisées. De même, tout morceau de fruit restant après bali devrait être jeté et ne pas être consommé.

    Homa Kundam

    Est 6 5 1

    2Ouest

    Nord 3 4 Sud

    Figure 3

  • 25

    Vasordhaaraa (flot d'excellence)

    Prenez un peu de ghee dans la louche et versez le doucement sur les morceaux de noix de coco brûlants dans le homa kundam, pendant que vous lisez le troisième verset du « Rudra Chamakam ». Il est donné ci-dessous.Ne versez pas trop de ghee, si vous ne voulez pas beaucoup de fumée. Prenez juste une cuillerée à café de ghee dans la louche en bois et versez doucement. La quantité de ghee, devrait être juste suffisante pour bien enflammer les morceaux, et que le poornaahuti (sur le point d'être offert) brûle bien.

    oṃ śaṃ ca me mayaśca me priyaṃ ca me'nukāmaśca me kāmaśca me saumanasaśca me bhadraṃ ca me śreyaśca me vasyaśca me yaśaśca me bhagaśca me draviṇaṃ ca me yantā ca me dhartā ca me kṣemaśca me dhṛtiśca me viśvaṃ ca me mahaśca me saṃvicca me jñātraṃ ca me sūśca me prasūśca me sīraṃ ca me layaśca maṛtaṃ ca me'mṛtaṃ ca me'yakṣmaṃ ca me'nāmayacca me jévātuśca me dīrghāyutvaṃ ca me'namitraṃ ca me'bhayaṃ ca me sugaṃ ca me śayanaṃ ca me sūṣā ca me sudinaṃ ca me॥

    Purnaahuti

    Maintenant, nous devons préparer un paquet pour poornaahuti (« l'offrande complète »). La procédure normale est de placer, une noix de coco sèche entière, quelques pièces de métal, un peu de curcuma, du bois de santal, du kumkum, quelques akshatas, un échantillonnage des matériaux utilisés lors du homam comme offrande dans un tissu et de le nouer.

    Pour un homam simple avec un petit feu, vous pouvez prendre une moitié de noix de coco sèche, et y placer à l'intérieur un peu d'akshatas, une pièce, un peu de poudre de bois de santal, de poudre de curcuma, du kumkum et d'autres échantillons des matériaux offerts plus tôt. Si vous faites un petit homam chaque jour dans un pays occidental et que vous avez besoin de réduire la fumée, vous pouvez juste mettre un petit morceau de noix de coco en tant que poornaahuti. Si vous pratiquez le homam dans un grand foyer, creusé dans le sol, vous pourriez vouloir pratiquer avec la classique noix de coco entière, qui contient un peu d'eau. C'est une représentation plus précise de l’ego d'une personne normale.

    Placez le poornaahuti sur la louche en bois, dites le mantra ci-dessous et en suite placez le poornaahuti dans le feu minutieusement avec la main (si vous le laissez tomber de la louche en bois sur un petit feu, cela peut éteindre le feu et les matériaux perdus peuvent se répandre partout dans lehoma kundam).

    oṃ pūrṇāhutimuttamāṃ juhoti।sarvaṃ vai pū rṇāhutiḥ। sarvamevāpnoti।atho iyaṃ vai pū rṇāhutiḥ। asyāmeva pratitiṣṭhati। oṃ pūrṇamadaḥ pūrṇamidaṃ pūrṇātpūrṇamudacyate। pūrṇasya pūrṇamādāya pūrṇamevāvaśiṣyate॥ oṃ śrīṃ hrīṃ klīṃ mahāgaṇapataye pūrṇāhutiṃ samarpayāmi।

  • 26

    Pendant (ou après) que vous placez le poornaahuti dans le feu, dites le mantra suivant.

    oṃ brahmārpaṇaṃ brahmahavir brahmāgnau brahmaṇā hutaṃ। brahmaiva tena gantavyaṃ brahma karma samādhinā॥

    Imaginez que vous vous abandonnez complètement à Mahaganapati. Purnaahuti essentiellement, signifie « l 'abandon complet ». La noix de coco entière (ou la moitié) utilisée lors du poornaahuti, est un symbole de la tête, c'est à dire de l'ego (« le sens du Je »), qui doit être sacrifié (abandonné) à Mahaganapati. Sans ce sens interne de l'abandon, un rituel de purnaahuti élaboré avec des matériaux purs n'a aucun sens. La plupart des rituels Védiques sont symboliques de certains changements internes, que vous provoquez en vous-même, pour éliminer les obstacles de votre sukshma sharira, qui bloquent la connaissance de soi. Le but du Veda est la connaissance du soi (Atman) et tous les rituels n'ont ultimement que cet objectif. Accomplir les rituels aveuglément est un bon point de départ, mais à un certain moment, on doit s'interroger sur leur sens profond.

    Conclusion et Méditation

    Le dieu du feu (Agni) a porté toutes nos offrandes aux différents dieux. Donc l'offrande finale lui revient.Lisez ce qui suit et offrez une goutte de ghee dans le feu.

    sapta te agne samidhaḥ saptajihvāḥ sapta ṛṣayassaptaḥ dhāma priyāṇi। sapta hotrā sapta dhātvā yajantisaptayonīrāpṛṇasvā ghṛtena svāhā। agnaye saptavata idaṃ na mama॥

    Prenez un peu d'eau dans une cuillère et aspergez-en autour du homa kundam comme montré en Figure 2. Cela est similaire à ce que nous avons fait au commencement, mais les mantras sont légèrement différents. Au lieu des quatre mantras utilisés plus tôt, utilisez les quatre mantras suivants, lorsque vous aspergez l'eau le long des quatre flèches notées 1, 2, 3 et 4 sur la Figure 2.

    adite'nvamaṃsthāḥ। anumate'nvamaṃsthāḥ। sarasvate'nvamaṃsthāḥ। deva savitaḥ prāsāvīḥ।

    Le rituel du homam nous nettoie intérieurement. La puissante présence divine dans le feu a une grande capacité pour nous purifier. Tout particulièrement, un purnaahuti qui a été offert avec sincérité, crée beaucoup d'énergie positive quand il brûle.

    On peut en profiter, en méditant en face du feu pendant que le purnaahuti brûle. Le moment où le purnaahuti brûle est le meilleur moment pour méditer.

    Asseyez-vous sans bouger, avec le dos droit, en face du feu et méditez. Assurez-vous que le dos est droit et pas trop tendu. Assurez-vous également, que la nuque et la tête sont droites également. Fermez les yeux, imaginez votre divinité préférée sous une forme que vous aimez et méditez sur cette forme avec votre mantra préféré. Il n'est pas nécessaire que ce soit un mantra de Ganapati.

  • 27

    Vous pouvez, par exemple, méditer avec le Gayatri mantra. Essayez d'oublier votre corps et ce que vous êtes en train de faire et pénétrez pleinement dans le mantra. Pensez que la déité du mantra est la seule qui existe. Pensez que tous les êtres et objets de ce monde, sont des expressions de la mêmedéité. Pensez que cette déité est le véritable Auteur de toutes actions, via tous les êtres de ce monde. Vos chances de perdre la conscience de votre corps et de vous immerger dans le mantra pleinement, sont à leur maximum à ce moment plus qu'à aucun autre ! Profitez et méditez maintenant pour au moins 5-10 minutes, avec le maximum de concentration. Considérez cela comme une part essentielle du homam.

    Rakshaa

    Maintenant, prenez les darbhas placés au début à l'extérieur du homa kundam sur le côté ouest (ou de nouveaux darbhas, si vous n'avez disposé aucun darbha le long des frontières en raison d'un manque de darbhas), appliquez-leur un peu de ghee et mettez les extrémités dans le feu. Quand ils prennent feu, enlevez-les du feu, placez-les dans un récipient et laissez-les brûler en totalité. Le cendre noire que vous obtenez est appelé « rakshaa » (protection). A la fin du homam, vous pouvez appliquer un peu de rakshaa sur le front de l'idole et en suite, un peu sur votre propre front et le front des autres. Il est dit que cela protège des forces maléfiques. Vous pouvez conserver le rakshaa pour une utilisation future lors d'occasions importantes.

    Si votre feu est trop petit et ne dure pas jusque là, vous devriez envisager de récolter la rakshaa avant la méditation.

    Il n'est pas nécessaire de prendre la rakshaa. On peut sauter cette étape. De manière alternative, on peut passer cette phase et plus tard, mélanger les cendres des matières consumées dans le homa kundam avec du ghee, et utiliser cela comme rakshaa.

    Udvaasana (Au revoir)

    Prenez une poignée de darbhas dans votre main droite et une autre poignée dans votre main gauche. Prenez quelques fleurs ou des akshatas aussi, si vous en avez. Tenez les darbhas avec les bouts pointant dans la direction opposée à vous et leur base dans vos mains. Maintenant, touchez les deux côtés du homa kundam, avec les darbhas dans les deux mains. Puis, touchez l'idole avec ces darbhaset lâchez les fleurs et les akshatas sur le dieu.Imaginez que l'énergie du homa kundam a été transférée dans l'idole. Pour simplifier cela, vous pouvez aussi placez vos poings, contenant un peu d'akshatas, en haut des côtés nord est sud du homa kundam et alors déposer les akshatas contenus dans ces poings, aux pieds de l'idole.

    Dites ce qui suit, et présentez votre cœur avec vos mains. Imaginez que Sri Mahaganapati, est sorti du feu et de l'idole, et qu'il est retourné en votre cœur.

    asmānmūrteśca agneśca śrīmahāgaṇapatiṃ yathāsthānaṃ pratiṣṭhāpayāmi।

    Maintenant, il nous faut dire au revoir au dieu du feu également. Dites ce qui suit, et inclinez vous devant le dieu du feu.

    agne naya supathā rāye asmān viśvāni deva vayunāni vidvān। yuyodhyasmajjuhurāṇameno bhūyiṣṭhāṃ te nama uktiṃ vidhema। agnaye namaḥ॥

  • 28

    Conclusion

    Dites les trois versets suivants. Pensez à Krishna et imaginez, que vous n'êtes pas l'acteur et que Krishna est l'acteur de ce qui se joue à travers vous. Lorsque vous faites cela, placez un peu d'akshatas sur les bouts de l'annulaire et du majeur de la main droite, placez la paume sur le petit bolet lavez-la de telle sorte que l'eau et l'akshatas soient déposées dans le bol.

    mantrahīnaṃ kriyāhīnaṃ bhaktihīnaṃ hutāśana।yaddhutaṃ tu mayā deva paripūrṇaṃ tadastu te॥prāyaścittānyaśeṣāṇi tapaḥ karmātmakāni vai।yāni teṣāmaśeṣāṇāṃ śrī kṛṣṇasmaraṇaṃ paraṃ॥ śrī kṛṣṇa kṛṣṇa kṛṣṇa।kāyena vācā manasendriyairvā buddhyātmanā vā prakṛteḥ svabhāvāt। karomi yadyat sakalaṃ parasmai nārāyaṇāyeti samarpayāmi॥

    Enfin, dites ce qui suit. Imaginez que Sri Mahaganapati a été satisfait par votre homam. Abandonnez la qualité d'auteur du homam à Krishna et priez pour la paix.

    anena divya maṅgaḷa homena bhagavān sarvātmakaḥ śrīmahāgaṇapatiḥ prīyatām। oṃ tatsat। sarvam śrī kṛṣṇārpaṇamastu। om śāntiḥ śāntiḥ śāntiḥ।

    Après cela, vous ne devriez pas penser à vous-même comme l'auteur du homam qui vient d'être célébré, en ce que vous avez abandonné l'action à Krishna !

    Le naivedyam (la nourriture), que vous avez offert à Mahaganapati peut être mangée maintenant et servie aux autres. Le rakshaa (cendres sacrées) peuvent être mélangées avec une goutte de ghee et appliquées sur le front en point ou en ligne. Si vous avez utilisé un kalasam (un vase), en plus de l'idole pour invoquer le dieu, vous pouvez prendre un bain avec l'eau du kalasam. Versez l'eau sur vous à la fin de votre bain, en disant un mantra de Ganesha. Après avoir versé l'eau sur vous, ne versez plus d'eau usuelle. L'eau du kalasam devrait être la dernière eau que vous versez sur vous dans le bain.

    Il est possible de mettre un kalasam et de l'utiliser chaque jour sans changer l'eau. On devrait changer l'eau à chaque week-end, ou à chaque jour de Chaturthi et prendre un bain avec l'eau ancienne.

    :: Sarvam Sri Krishnarapanamastu :: :: Om Shaantih Shaantih Shaantih ::

    Annexe A

    Ganapathi Atharva Seersham (Ganeshopanishat)

    Le texte « Ganapathi Atharva Seersham » (aussi connu comme « Ganeshopanishat ») est donné ci-dessous. Il peut être récité une ou plusieurs fois, alors que vous faites des offrandes dans le feu pendant le homam. Les offrandes peuvent être faites à la fin de chaque stance, quand on arrive à

  • 29

    « svaha ».Cet hymne Védique est la prière la plus élevée de Mahaganapati. Elle loue la plus haute forme nirguna de Mahaganapati. Tous les dieux sont créés, entretenus et détruits dans cette forme de Mahaganapati. Quand vous lisez cela, imaginez Mahaganapati en tant que Parama Purusha (l'Etre Cosmique Suprême).

    oṃ namaste gaṇapataye। tvameva pratyakṣaṃ tattvamasi। tvameva kevalaṃ kartāsi। tvameva kevalaṃ dhartāsi। tvameva kevalaṃ hartāsi। tvameva sarvaṃ khalvidaṃ brahmāsi। tvaṃ sākṣādātmāsi nityam॥ svāhā।ṛtaṃ vacmi| satyaṃ vacmi॥ svāhā।ava tvaṃ māṃ। ava vaktāraṃ। ava śrotāraṃ। ava dātāraṃ। ava dhātāraṃ। avānūcānamavaśiṣyaṃ। ava paścāttāt। ava purastāt। avottarāttāt। ava dakṣiṇāttāt। ava cordhvāttāt। avādharāttāt। sarvato māṃ pāhi pāhi samantāt॥ svāhā।tvaṃ vāṅmayastvaṃ cinmayaḥ। tvamānandamayastvaṃ brahmamayaḥ| tvaṃ saccidānandādvitīyo'si। tvaṃ pratyakṣaṃ brahmāsi। tvaṃ jñānamayo vijñānamayo'si॥ svāhā।sarvaṃ jagadidaṃ tvatto jāyate। sarvaṃ jagadidaṃ tvattastiṣṭhati। sarvaṃ jagadidaṃ tvayi layameṣyati। sarvaṃ jagadidaṃ tvayi pratyeti। tvaṃ bhūmirāpo'nalo'nilo nabhaḥ। tvaṃ catvāri vākpadāni॥ svāhā।tvaṃ guṇatrayātītaḥ। tvam avasthātrayātītaḥ। tvaṃ dehatrayātītaḥ।tvaṃ kālatrayātītaḥ। tvaṃ mūlādhārasthito'si nityaṃ। tvaṃ śaktitrayātmakaḥ। tvāṃ yogino dhyāyanti nityaṃ। tvaṃ brahmā tvaṃ viṣṇustvaṃ rudrastvamindrastvamagnistvaṃ vāyustvaṃ sūryastvaṃ candramāstvaṃ brahma bhūrbhuvassuvarom॥ svāhā।gaṇādiṃ pūrvamuccārya varṇādīṃstadanantaraṃ।anusvāraḥ parataraḥ। ardhendulasitaṃ। tāreṇa ṛddhaṃ। etattava manusvarūpaṃ। gakāraḥ pūrvarūpaṃ। akāro madhyama rūpaṃ। anusvāraścāntyarūpaṃ। binduruttararūpaṃ।nādaḥ sandhānaṃ। sahitā sandhiḥ।saiṣā gaṇeśavidyā। gaṇaka ṛṣiḥ। nicṛdgāyatrī chandaḥ। gaṇapatir devatā। oṃ gaṃ gaṇapataye namaḥ। oṃ gaṃ gaṇapataye namaḥ। oṃ gaṃ gaṇapataye namaḥ॥ svāhā।ekadantāya vidmahe। vakratuṇḍāya dhīmahi। tanno dantiḥ pracodayāt॥ svāhā।ekadantaṃ caturhastaṃ pāśamaṃkuśadhāriṇaṃ।radaṃ ca varadaṃ hastairbibhrāṇaṃ mūṣakadhvajaṃ। raktaṃ lambodaraṃ śūrpakarṇakaṃ raktavāsasaṃ।

  • 30

    raktagandhānuliptāṃgaṃ raktapuṣpaiḥ supūjitaṃ।bhaktānukaṃpinaṃ devaṃ jagatkāraṇamacyutaṃ।āvirbhūtaṃ ca sṛṣṭyādau prakṛteḥ puruṣātparaṃ।evaṃ dhyāyati yo nityaṃ sa yogī yogināṃ varaḥ॥ svāhā।namo vrātapataye। namo gaṇapataye। namaḥ pramathapataye। namaste'stu lambodarāyaikadantāya vighnanāśine śivasutāya varadamūrtaye namaḥ॥ svāhā॥

    Appendix B: Homam super court (le minimum de mantras)

    Pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec le sanskrit et veulent d'ores et déjà pratiquer le homam, la méthode à suivre donnée dans ce document pourrait encore être difficile. Pour de telles personnes, je suggère une procédure plus courte. On espère que ceux, qui commencent avec ce homam très raccourci, feront en définitive un effort pour passer à la procédure principale donnée dans ce document, après qu'ils aient un peu pratiqué et soient devenus à l'aise avec les mantras en Sanskrit.

    Les mantras offerts à une déité dans le feu sont puissants, indépendamment de la méthode utilisée. Au lieu de ne pas pratiquer le homam du tout, il est préférable de pratiquer ce homam très court.

    Cette annexe va décrire une méthode très courte très brièvement. Si certains points ne sont pas clairs, veuillez les remettre en contexte en lisant le reste de ce document. Les mantras Sanskrits sontminimisés dans cette procédure très raccourcie.

    Procédure Préliminaire

    Pensez en votre esprit à la Mère Terre, au Seigneur Ganesha, à votre déité préférée, à vos parents, aux rishis de votre lignée (si vous les connaissez), à tous les rishis et à tous les dieux. Vous pouvez utiliser un langage avec lequel vous êtes à l'aise (par exemple le français) et dire quelque chose de façon intuitive pour vous les rappeler tous.

    Prenez un verre d'eau. Prenez trois cuillerées d'eau du verre et buvez les en disant :« c'est pour Keshava (keśava) », « C'est pour Naaraayana ( nārāyaṇa) » et « C'est pour Maadhava (mādhava) ».Avec de l'akshatas dans la main, priez Ganesha : « O Ganesha (गणणश)! S'il te plaît, enlève les obstacles de mon homam. » Faites le praanaayama (voir la partie concernée dans le document principal), éventuellement avec le son Om ou un mantra donné plus tôt.

    Maintenant, prononcez le vœu : « Je vais maintenant célébrer un homam de mon mieux, pour le plaisir de Seigneur Ganesha (gaṇeṣa). »Lâcher l'akshatas en face de l'idole ou du homa kundam.

    Premières offrandes

    Allumez une lampe. Mettez un peu d'akshatas dans le verre à eau et dites « vam » (vaṃ ) 11 fois. Prenez de l'eau avec la cuillère et aspergez-en sur vous, le homa kundam, sur l'idole, sur la nourriture, les fruits et sur les fleurs.

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    Le homa kundam devrait être sur votre est et vous devriez faire face à l'est. Dessinez deux lignes parallèles rouges de l'est vers l'ouest avec du kumkum (poudre vermeille), reliant le milieu du bord ouest du homa kundam avec votre assise et placez le contenant du ghee fondu sur ces lignes.

    Prenez un petit morceau de camphre, allumez-le à la lampe et placez le morceau de camphre enflammé dans le homa kundam tout en disant ce qui suit.

    oṃ bhūrbhuvassuvarom।

    Ô Dieu du feu, s'il te plaît, coopère avec moi et conduis mes offrandes au dieux en leur pureté.

    Mettez des morceaux de noix de coco secs, ou du bois, dessus et assurez-vous qu'ils prennent feu. Maintenant, offrez cinq gouttes de ghee pendant que vous dites ce qui suit.

    oṃ prajāpataye svāhā। oṃ indrāya svāhā। oṃ agnaye svāhā। oṃ somāya svāhā।

    Ceci est pour demander ton indulgence, pour les erreurs commises jusqu'à maintenant :

    oṃ bhūrbhuvassuvaḥ svāhā।

    Coeur du Homam

    Dites, « O Ganesha (gaṇeṣa), s'il te plaît, vient dans ce feu. » Dites ce qui suit pendant que vous montrez le feu avec les paumes pliées (comme si vous disiez à quelqu'un « viens ici ») :

    āvāhito bhava। sthāpito bhava।Mettez quelques akshatas dans le feu et dites « O Ganesha (gaṇeśa), s'il te plaît, soit satisfait de mesdévotions. »Maintenant , répétez le mantra de Ganesha, que vous connaissez 4, 8, 12 21, 28, 108 ou 1008 fois. Quelques mantras sont proposés dans le document principal. Au minimum, répétez le simple mantrasuivant autant de fois que vous le pouvez :

    oṃ gaṃ gaṇapataye namaḥ। svāhā।

    A chaque fois que vous répétez cela, offrez dans le feu une goutte de ghee, de l'akshatas, des grainesde sésame ou quelque autre matériau décrit plus tôt dans ce document. Si vous pratiquez le mantra ci-dessus de nombreuses fois et n'en récitez aucun autre, c'est convenable. Le mantra ci-dessus fait partie du Ganapati Atharva Seersham et est un mantra puissant (et pourtant simple).

    A la fin des offrandes, prenez un peu de la nourriture que vous avez cuisiné (ou un fruit), présentez-le au feu et dites « O Ganesha (gaṇeśa), s'il te plaît accepte cela » et jetez-en un petit peu dans le feu. En suite, levez-vous et faites le tour du homa kundam une ou trois fois. Si on vous regarde du plafond, ou depuis le ciel, on devrait vous voir tourner autour du homa kundam dans le sens des aiguilles d'une montre. A la fin, vous pouvez vous incliner en face du feu, revenu à votre position dedépart.

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    Dernières offrandes

    Dites les lignes suivantes et offrez une goutte de ghee dans le feu après chaque ligne :

    oṃ bhūḥ svāhā। oṃ bhuvaḥ svāhā। oṃ suvaḥ svāhā। oṃ bhūrbhuvas