space 2015 : russie 1 an de sanctions européennes et d'embargo russe
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1 an de sanctions européennes et d’embargo russe.
La situation actuelle de l’agriculture en Russie.
M. Serguei ZEMLIANSKY CIS SERVICES
SPACE 2015
I. ECONOMIE
I. ECONOMIE. 1. Info pays
Superficie : 17 102 561 km2 (33 fois la France) Population : 144,2 millions d’habitants Capitale : Moscou Nationalités: 180 groupes ethnolinguistiques, dont Russes 80.8%, Tatars 3.8%, Ukrainiens 2.9%, Bachkirs 1.1%, Tchouvaches 1.1%, Tchétchènes 0.9%, Arméniens 0.8%
Etendue de l’Ouest à l’Est: plus de 9 000 km Nombre de fuseaux horaires: 10 Monnaie locale: Rouble
Principales confessions religieuses : Orthodoxes 41%, Musulmans 6.9%, Chrétiens 4.1%, Bouddhistes 0.5%,
I. ECONOMIE. 2. Processus d’intégration: Union Economique Eurasienne depuis 01.01.2015 (ex Union Douanière)
-ZONE DE LIBRE ECHANGE: circulation libre de marchandises et d’humains, pas de douane entre les pays membres, -système commun d‘HOMOLOGATION de produits et de services, -monnaie unie vers 2017, -COMMISION EURASIATIQUE est un organe de gouvernance supranational de l'Espace économique Eurasiatique. La Commission eurasiatique pourra prendre des décisions non seulement en matière de politique douanière mais aussi en macro-économie, les régulations en matière de concurrence, la politique énergétique et la politique financière.
2. CHUTE DU PRIX DE PETROLE (2/3 DES EXPORTATIONS RUSSES) de -50% en 1 an
I. ECONOMIE. 3. Facteurs clefs du développement en 2014-2015
1. SANCTIONS INTERNATIONALES Conséquences: a) macroéconomiques générales (baisse du RUR et du PIB), b) secteur banquer gravement touché ( pas d’accès à des emprunts étrangers), hausse du coût d’emprunts internes B2B et B2C, baisse de consommation, baisse de production et de commerce, c) baisse d’investissements étrangers (fuite des capitaux de 151 milliard USD en 2014 VS 61 milliard en 2013) , d) baisse d’échanges Russie-EU, perte de confiance. Contremesures: -embargo agroalimentaire VS EU/USA depuis le août 2014.
Conséquences: a) macroéconomiques générales (baisse du RUR et du PIB), b) secteur public gravement touché (séquestration du budget fédéral et des budgets régionaux), c) baisse des exportations/importations, d) diversification de la production locale et des exportations, baisse du coût de production en Russie . Contremesures: -programme de diversification de l’économie Russe adopté en 2014.
I. ECONOMIE. 4. Evolution courant 2015 et pronostics court terme
1.Evolution du PIB: baisse depuis fin 2014,
- 3,3% attendus en 2015 2. Inflation: hausse depuis fin 2014,
11,5 % attendus en 2015
3. Dévaluation du RUR vs panier EUR/USD depuis fin 2014,
-50% en septembre 2014 – septembre 2015
4.Production industrielle: baisse depuis fin 2014,
- 1,6% attendus en 2015
Exportations de la France,
Importations vers la France Exportations
2014 (M€)
Evolution
VS 2013
Importations
2014 (M€)
Evolution
VS 2013
1. Produits agricoles, sylvicoles, de la
pêche et de l’aquaculture
129,1 -8,6% 6,2 -34%
2. Hydrocarbures naturels, autres
produits des industries extractives,
électricité…
4,7 -63,2% 3455,3 -16,2%
3. Produits des industries
agroalimentaires (IAA) 456,9 -26,2% 94,1 -35,8%
4. Produits pétroliers raffinés et coke 18,6 +32,9% 5106,7 +2,7%
5. Equipements mécaniques, matériel
électrique, électronique et informatique 1 725,1 -8,9% 47 -9,2%
6. Matériels de transport 1558,5 -11,8% 121,1 -40,6%
7. Textiles, habillement, cuir et
chaussures
269,5 -12,3% 7,9 +10,3%
8. Bois, papier et carton 46,4 +25,8% 88,7 +5,5%
9. Produits chimiques, parfums et
cosmétiques 1 203,1 -2,7% 907,1 +79,9%
10. Produits pharmaceutiques 782,6 -15,8% 1,3 +70,6%
11. Produits en caoutchouc et en
plastique, produits minéraux divers
226,6 -20,9% 7,9 +26,1%
12. Produits métallurgiques et
métalliques
191,6 -26,4% 438,4 -5,1%
13. Produits manufacturés divers 114,9 -20,6% 16,1 +42,7%
14. Produits divers 22,3 -30,9% 3,4 +126,4%
Ensemble 6750,3 -12,1% 10301,4 -2,6%
I. ECONOMIE. 5. Relations d’affaires franco-russes. 5.1. Commerce en 2014, secteur “IAA” n’ est que 5e
I.ECONOMIE. 6. Embargo russe VS EU,USA, Canada, Australie, Norvège. 6.1. Produits touchés.
PRODUITS ANIMAUX: viandes, poissons, charcuterie, crustacés, produits laitiers, PRODUITS VEGETAUX: fruits, légumes, noix.
I. ECONOMIE. 6. Embargo russe VS EU,USA, Canada, Australie, Norvège. 6.2. Pays qui profitent de l’embargo russe
I. ECONOMIE. 6. Embargo russe VS EU,USA, Canada, Australie, Norvège. 6.3. Exemple: importation de la viande du poulet avant et après embargo
88,4 mille T importés en 1er trimestre 2014
51,4 mille T importés en 1er trimestre 2015 (embargo)
I. ECONOMIE. 7. Politique russe de protectionnisme: barrières et avantages pour l’UE
I. Exportation de biens de consommation
II. Exportation de biens du matériel, transfer des technologies, IDE
Barrières (augmentent les prix, baissent la demande): -droits de douane + TVA (pas de zone de libre échange Russie-UE), -embargo actuel pour les produits IAA, -coûts de transport élevés (3 500 km entre Bretagne et Russie), -baisse du RUR VS EUR de -50% courant 2015, -octroi de licences pour l’importation de certains catégories est nécessaire (vins/spiritueux, médicaments), -B2G: procédures d’homologation souvent coûteuses, contrôle du côté des organismes publics de surveillance (ROSSELKHOZNADZOR) ayant le pouvoir de bloquer l’importation.
Avantages:
-plusieurs programmes fédéraux visant la substitution des importations par les produits russes. Subventions, aides, création de zones économique spéciales. Secteur clefs: agro/agri, 30,5 milliard EUR des subventions publiques sont prévus avant 2020. Egalement: production chimique, construction mécanique, transport, BTP. -coûts de main d’oeuvre modérés, -coûts de matières premières modérés, -disponibilité de ressources naturelles (terres, énergies), -zone de libre échange au sein de l’Union Eurasienne.
I. ECONOMIE. 7. Politique russe de protectionnisme: influence de l’adhésion de la Russie à l’OCM (22.08.2012): changement de taux de douane
Taux moyens produits agroalimentaires
Poulet dans les quotas
Bœuf dans les quotas
Porc dans les quotas
Porc en dehors des quotas
Sous produits porcins
Porcs vivants
Charcuterie
Huiles
Céréales
Produits laitiers
Levée du droit spécifique de 1,4 EUR / kg au minimum
II. AGRICULTURE
II. AGRICULTURE. 1. Développement courant le XXe: modèle inéfficace
a) avant WWII: -dékoulakisation (4-5 million paysans concernés): répressions du gouvernement des bolcheviks contre les familles paysannes supposées riches, objectifs: *suppression de l’institut de la propriété privée pour les moyens de production (cf. idéologie communiste), *confiscation forcée des récoltes des céréales visant le financement de l’industrialisation des années 1930es (résultats: famines à l’Ukraine et la région de la Volga, jusqu’au 8 million morts). -collectivisation: consolidation de la structure agraire dans des fermes collectives : les kolkhozes et les sovkhozes. Liquidation totale des fermes privées.
b) 2e moitié du XXe: -contexte particulier du développement: économie totalement planifiée: *monopole absolue de l’état pour la production et la distribution, *développement prioritaire de l’industrie (surtout lourde), *critères sont des indices quantitatifs (plan), qualité est moins importante. -industrialisation de l’élevage, consolidation du réseaux des Instituts R&D spécialisés par race. -industrialisation de la transformation: construction de “combinats de viande”. -libéralisation depuis les 1960es: les particuliers sont admis d’avoir des petits jardins potagers afin de produire pour leurs propre consommation. -1980es: crise de la filière suite au modèle inefficace du fonctionnement, les coûts de produits agroalimentaires sont 2-3 fois plus hauts que les prix en détail. Déficit des produits IAA (sauf grandes villes). URSS importe les céréales. -1990es: chute de l’URSS, dégradation de la situation dans l’agriculture, hausse des importations des produits de l’IAA.
II. AGRICULTURE. 2. Forte croissance depuis les 2000es.
Céréales: 103 Mln T en 2014 (+50 % VS la France),
+60% VS l’an 2000,
Viande: 12,1 Mln T en 2014 dont
volaille : 5,45 Mln T (poids vif);
porc : 3,8 Mln T (poids vif);
boeuf : 2,9 Mln T (poids vif);
mouton : 6 mille T (poids vif);
lapin : 15 mille T (poids vif).
-depuis le début des 2000es: initiative et support considérable de l’état, 2 “programmes fédéraux visant le développement de l’agriculture en Russie” prévoyants le financement direct du budget de l’état (budget fédéral): 2008-2012: 13,8 milliard EUR (focus: aviculture, porc) , 2013-2020: 30,5 milliard EUR (focus: bovin lait et viande).
-Agro holdings dominent dans la structure d’élevages: 55% du porc russe sont produits par 20 holdings dont le plus grand est MIRATORG (350 mille T de porc par an). 70% de la viande du poulet sont produits par 20 holdings dont le plus grand est PRIOSKOLIE (300 mille T du poulet par an).
-fort potentiel à long terme malgré les difficultés actuelles (crédits chers, baisse du pouvoir d’achat). L’immensité du territoire russe (17 M km²), laisse disponible pour l’agriculture 221 M ha de terres, dont *60% de surfaces cultivées, parmi lesquelles la moitié sont des tchernoziom ou terres noires célèbres pour leur fertilité exceptionnelle, *35% de pâturages, *5% restants, soit 12 M ha, sont en jachère. L’utilisation des terres abandonnées et l’amélioration des rendements laissent donc envisager l’important potentiel de l’agriculture russe pour les années à venir.
371 488
690
1015
1532
1801
630 690
1389
1632
2847
3204
3625
3831
4088 4360
4500
111 212
372
665
1059 1259
373 431
1094 1327
2516
2858
3255 3459
3715 3990
4150
260 276 318 350 473 542
257 259 295 305 331 346 370 372 373 370 350 2,9
3,8
5,2 7,3
10,8
12,2
4,3 4,7
9,7
11,4
19,9
22,4 25,3
26,7 28,4
29,7 31,3
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
35,0
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
5000
1965 1970 1975 1980 1985 1990 1997 1998 2005 2006 2010 2011 2012 2013 2014 2015 (оценка)
2020 прогноз
Commencement de la production industrielle: en 1965-1990 la croissance a fait 1478 mille T
soit de 5,5 fois
Crise de la filière: après la chute de
l’URSS en 1991-1997 la baisse a fait 1171 mille T soit de 3 fois
Redémarrage: en 1998-2015 la croissance a fait 3730 mille T soit de 6,9 fois
II. AGRICULTURE. 3. Aviculture. 3.1.Production de la viande du poulet.
II. AGRICULTURE. 3. Aviculture. 3.2.Tendence N1: baisse des importations de la viande du poulet (en mille
tonnes)
II. AGRICULTURE. 3. Aviculture. 3.3.Tendence N2: dépendance de la filière des importations: matériel
Matériel
Part des
importations,
%
- couvoirs 60%
- cages pour l’élevage de poulets de chair 70%
- matériel pour l’élevage de poulet de chair au sol 75%
- cages pour les poules pondeuses 60%
- matériel d’abattage 90%
- matériel de transformation 90%
- matériel frigorifique 20%
- matériel de calibrage d’oeufs 80%
- matériel pour la transformation d’oeufs 80%
- matériel de traitement de déchets d’élevage 40%
- matériel pour la production d’aliment 70%
- systèmes de ventilation et de conditionnement de l’air 80%
Hisex; 40%
Lohmann; 34,5%
Rodonit 3; 4,5%
Hyline; 4,9%
Shaver; 1,9%
UK Kouban; 4,5%
Autres ; 9,7%
II. AGRICULTURE. 3. Aviculture. 3.3.Tendence N2: dépendance de la filière des importations: génétique OEUFS
II. AGRICULTURE. 3. Aviculture. 3.3.Tendence N2: dépendance de la filière des importations: génétique CHAIR
II. AGRICULTURE. 4.Porc. 4.1.Production de la viande porcine.
TENDANCES:
-en 2014 la production de viande de porc s’établissait à 2,8 millions de tonnes (poids à l’abatage), soit une progression de 4% (+155 000 tonnes),
dont 2,1 millions de tonnes produits dans les grosses fermes agricoles.
-le cheptel porcin a augmenté de 4,9 millions de têtes en 2014 (soit +2,6%), atteignant 19,6 millions de têtes. L'élevage porcin reste
majoritairement industriel (70%).
-l’Etat a poursuivi une politique de réduction du nombre de porcs dans les exploitations privées, ce qui pourrait minimiser le risque de PPA
(peste porcine africaine) dans les 2 prochaines années.
Production et consommation de viande porcine en Russie, 2010-2020, 1000 tonnes, poids à l’abattage
II. AGRICULTURE. 4.Porc. 4.1.Production de la viande porcine. 4.1.1. Production industrielle, info de base.
1) ELEVAGE PORC INDUSTRIEL: localisation du cheptel
2) ELEVAGE PORC INDUSTRIEL: évolution
II. AGRICULTURE. 4.Porc. 4.1.Production de la viande porcine. 4.1.2. Production industrielle: TOP producteurs:
30% du porc russe
1.MIRATORG: 369,9 mille T en 2014 (12,7%) *régions de Bélgorod; de Koursk (AF CENTRE) ,
*génétique PIC (GB), Hermitage (Irlande),
Dan Bred (Danemark).
2. ROUSAGRO: 183,8 mille T en 2014 (6,3%) *régions de Bélgorod; de Tambov (AF CENTRE) ,
*génétique Dan Bred (Danemark).
3. TCHERKIZOVO: 183,8 mille T en 2014 (6,1%) *régions de Voronezh, Tambov, Lipetsk (AF CENTRE)
4. AGRO BELOGORIE: 162,9 mille T en 2014 (5,6%) *région de Bélgorod (AF CENTRE)
*génétique PIC (GB), JSR (Danemark)
II. AGRICULTURE. 5.Bovin lait. 5.1.Baisse constante depuis les 1990es
France (2010) Bretagne (2010) Russie (2014)
Nb de Vaches
Laitières 3 729 000 731 000 8 440 900
Production laitière
(milliard litres) 23,8 4,9 30,8
II. AGRICULTURE. 5.Bovin lait. 5.2 Régions leaders par production du lait (2012)
Altaisky Kray (SIBIR AF)
Krasnodarsky Kray (SOUTH AF)
Region de Rostov (CENTER AF)
Tatarstan (VOLGA AF)
Bachkortostan (VOLGA AF)
MILLION T
Part dans la production
nationale, %
II. AGRICULTURE. 5.Bovin lait. 5.3.Productions à l’échelle mondiale: volumes importants + éfficacité basse
57% du lait cru sont produits
par 10 pays
(2012, en million T)
% du lait commercialisé
(2012)
Rendement moyen par VL
T/an/tête (2012)
II. AGRICULTURE. 5.Bovin lait. 5.4. Projets de l’état.
1. Projet en cours: augmentation de la production du lait
commercialisable en 2013-2020 de +58% (de 17,6 million T à
27,8 million T) grace aux nouvelles fermes commerciales.
Budget prévu en 2015-2020 initialement: 3,3 milliard EUR
Budget prévu en 2015-2020 après l’embargo: 5,63 milliard EUR
(+ 2,3 milliard EUR)
2. Plusieurs programmes nationaux et régionaux
du support de l’industrie laitière.
II. AGRICULTURE. 6.Bovin viande. 6.1. Productions.
-Absence de la culture, secteur inexistant depuis les 2000es: croissance de 63 mille T en 2008 a 350 mille T en 2014.
-Le développement de la filière viande bovine passe par l’importation de bovins de race. De 2012 à mai 2014,
les Russes ont importé 143 000 têtes, représentant 300 million de roubles. L’objectif étant de créer un
troupeau national d’animaux de race. Début 2014, 278 exploitations agricoles russes étaient inscrites au
registre d’état, ayant pour activité principale l’élevage de races bovines contre 185 en 2009.
région Arrondissement Fédéral cheptel en 2013, K têtes cheptel en 2020, K têtes
Briansk Centre 175 507
Voronezh Centre 100 350
République Kalmikia Sud 383 400
Orenbourg Volga 115 121
Bouriate Sibérie 130 160
TOTAL / 903 1538
% du cheptel national / 47% 43%
-PROGRAMME «FILIERE BOVINE VIANDE» Budget prévu en 2015-2020: 1,2 milliard EUR
Objectif: augmentation du cheptel de races a viande de 1,9 million tête en 2012 a 3, 5 million tête en 2020 (+1,6 million têtes).
Actuellement 50% du cheptel bovin viande est concentré dans les 5 régions qui sont concernées principalement par ce programme:
Структура производства говядины
2181 2364
17383 16928
2013 2014
Races à lait Races à viande
945 1028
7716 7482
2013 2014
Cheptel bovin, mille têtes Cheptel de vaches, mille tête
2%
2008
13,3%
2014
12,5%
2013
Races à lait Races à viande
281,5 365,8 387,9
2912,5 2909,5 2911,7
2012 2013 2014
Races à lait Races à viande
Production de la viande bovine, mille tonne (poids vif)
19564 19262
8661 8510
2631 2543,7 2523,8
9,6%
2012
II. AGRICULTURE. 6.Bovin viande. 6.2. Structure de la production.
45,5
18,4
7,9
22,2 6
2009
30,6
11,5
5,7
17,6
34,6 2014
Kalmouk Kazakh
Autres Hereford
Aberdin ANGUS
II. AGRICULTURE. 6.Bovin viande. 6.3. Races à viande: structure du cheptel
II. AGRICULTURE. 7.Traits particuliers de l’agriculture russe. 7.1. Structure d’élevages.
Cheptel bovin Cheptel porcin Cheptel avicole
Fermes familiales VS Agroholdings et fermes commerciales: répartitons des cheptels nationaux.
NB: la même situation dans les pays de l’Europe de l’Est ex républiques de l’URSS.
Fermes familiales ou «LPKH»: -produisent principalement pour la consommation
familiale et la vente aux marchés publics,
-forment le secteur intransparent: pas de statistiques
exactes,
-ne peuvent pas satisfaire d’une manière efficace
la demande de la population urbaine dans les produits
fermiers,
-pas de
*CDC / labels / technologies modernes,
*qualité stable / contrôle vétérinaire stricte / traçabilité,
*accès aux GMS / exportation,
*transformation commercialisable,
*investissements.
Cependant, fort potentiel pour le développement
vu la demande (agri+agro), volumes importants.
II. AGRICULTURE. 7.Traits particuliers de l’agriculture russe. 7.2. Transformation: approche quantitative domine toujours.
1.Circuits de distribution des produits agroalimentaires: *développement actif de chain retail et de HORECA depuis le début des 2000es. *circuits bien segmentés surtout dans les grandes villes (bas, moyen, haut de gamme).
Figure: Dynamics of Russian chain food retail growing (% of total food retail)
from 1% to 30% in 2000-2013
II. AGRICULTURE. 7.Traits particuliers de l’agriculture russe. 7.2. Transformation: approche quantitative domine toujours.
2.Offre: *Même si le secteur primaire (élevage) subit un flux considérable d’investissements, l’offre des fabricants russes (même pour les circuits de retail haut de gamme) reste principalement “entrée/moyen de gamme”. *Les technologues des usines de transformation s’appuient souvent sur les anciens CDC / gammes de produits. *L’offre de la viande bovine (issue des races à viande): pas encore de la culture de découpe et transformation, pas de boucheries comme circuit de distribution. *presque pas de l’offre des produits alimentaires artisanaux (sauf qqs producteurs présents dans le retail de Moscou), cependant ce secteur se développe. *l’offre très limitée dans le segment “plats cuisinés” malgré la forte demande.
II. AGRICULTURE. 8.Perspectives du développement à long terme. 8.1. Contexte global favorable: hausse de la population, demande de food à prévoir.
D’après les projections de FAO, pour nourrir la population de 9,1 milliard habitants vers 2050 la production de l’aliment doit s’augmenter de + 70% entre 2010 et 2050.
Selon FAO, la population de la planète va s’augmenter de + 30% soit de 2,3 milliard habitant d’ici jusqu’à 2050.
II. AGRICULTURE. 8.Perspectives du développement à long terme. 8.2. Contexte global favorable: réchauffement du climat.
Réchauffement en Russie: 2011-2031 Réchauffement en Russie: 2031-2060
Source: Obsérvatoire Géophysique Principale de la Russie
-en moyen le réchauffement du climat en Russie se fait 2 fois plus vite que dans le reste du monde. -vers 2080 le réchauffement en Russie peut décaler la zone convenable pour l’agriculture jusqu’au 600 km vers le Nord ce que permettrait d’augmenter les productions agricoles de 1,5-2 fois.
-sujet cependant discutable vu les facteurs négatifs éventuels également: -précipitations plus intensives, -situation épizootique plus compliquée (+ de maladies).
II. AGRICULTURE. 8.Perspectives du développement à long terme. 8.3. Diversification qualitative de l’offre attendue.
Segmentation qualitative de l’offre déterminée au niveau législatif permettrait à la Russie d’assurer:
-distinction de segments de produits fermiers
par les Cahiers de Charges respectifs.
11.03.2015: le projet de la loi fédérale sur ce
sujet préparé par le MinAgri russe
-développement de la coopération dans
l’agriculture (benchmark français intéressant
i.e. COOPERL, MAISADOUR, LOUE) .
-finalement croissance du nombre de fermes
de taille petite et moyenne fabricant les produits
*commercialisables par les circuits modernes
(GMS)
*complémentaires par rapport à l’offre du secteur
de l’élevage industriel.
20.04.2015: la loi respective adoptée par le
Parlement Russe (Douma).
II. AGRICULTURE. 8.Perspectives du développement à long terme. 8.3. Diversification qualitative de l’offre attendue: secteurs ayant le potentiel.
CAPRIN / OVIN
1. ELEVAGE
2.TRANSFORMATION
CONCLUSIONS
•La Russie, possédant de vastes ressources naturelles, pas pleinement exploitées, envisage de
développer l’agriculture et l’IAA à long terme, ayant pour objectif la croissance quantitative
et la diversification qualitative de l’offre.
•La France, ayant une longue expérience réussie, possède à ce jour des facteurs de production
modernes et les savoir-faires dont la Russie a besoin pour développer ces filières: matériel, génétique
animale, premix et formules d’aliment, technologies d’abattage, de transformation, de logistique
(identification/traçabilité) etc.
•La coopération de la France et de la Russie dans ce secteur a une perspective favorable à long terme.
Bretagne Commerce International
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