sourdoreille – 11 mars 2016 · difficile de dire du mal de michelle blades, on n’en aurait pas...
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Sourdoreille – 11 mars 2016
Sourdoreille – 11 mars 2016
03/10/2016 17:30Michelle Blades, la fleur au fusil | Sourdoreille
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Écrit par Alexandre le 11.03.2016
Portraits
MICHELLE BLADES, LAFLEUR AU FUSIL
SOURDOREILLE LIRE ÉCOUTER VOIR FESTIVALS
! " Mark Pritchard - Beautiful People (Official Video) ft. Thom Yorke 0:00 #EN ÉCOUTE $
EN LECTURE Michelle Blades, la fleur au fusil
Sourdoreille – 11 mars 2016
03/10/2016 17:30Michelle Blades, la fleur au fusil | Sourdoreille
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En l’écoutant aujourd’hui, vous douteriez de nous si on vous disait que a l’âme un peu punk. Car vous vous en rendrez compte, mais
la panamo-mexico-états-unio-parisienne cache bien son jeu. Aujourd’hui sortl’EP Polylust après trois albums, un prétexte pour vous parler d’elle et de ses
belles compositions.
Michelle BladesMichelle Blades
D’une famille de musicos panaméens, Michelle est baladée entre son pays d’origine et
Miami, pour finir son adolescence en Arizona. Forcément, ses influences n’en sont pas
sorties indemnes : hip-hop des années 90, cumbia, rock garage et autre joyeuseries font
partie de son ADN musical.
On a l’impression qu’avec elle, c’est chaud et froid. Une sorte de bipolaire difficilement
classable. Soit vous prendrez vos gros riffs de guitare dans les oreilles comme des grands,
soit vous serez caressés par la voix de soie de la demoiselle. Mais le mélange des deux est
parfaitement possible, c’est pour mieux te prendre par surprise, mon enfant. Une fois la
viande attendrie, le boulot est presque terminé.
MICHELLE BLADES – HOW MANYSHADOWS DO I LAY ON
Michelle Blades - How Many Shadows Do I lay On
Sourdoreille – 11 mars 2016
03/10/2016 17:30Michelle Blades, la fleur au fusil | Sourdoreille
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Dans Ataraxis, son troisième album, Michelle Blades se présentait en guerrière, prête à endécoudre face à l’adversité. Énergique et sans crainte, ce disque faisait déjà état d’uneévolution après les deux précédents, plus folk. Changement de décor avec Polylust. Presqueentièrement créé seule, on sent une volonté de retourner à quelque chose de plus intime. Lesintrus sont plus électroniques, aux allures parfois vidéo-ludiques, les synthés ont pris le passur les guitares, la batterie organique est remplacée au profit de sa cousine électrique… Uneévolution assez radicale pour un album plus personnel donc, au dépit de la fougue d’Ataraxia.On regrette ses rythmes effrénés, quasiment martiaux (« L’Armée Cubaine », « Kali »), sesrelents punk (« His Man ») qui auraient contrasté pour le meilleur avec les jolis morceauxprésents sur ce mini-album.
Difficile de dire du mal de Michelle Blades, on n’en aurait pas envie. Quoi que si, finalement.La seule chose vraiment grave qu’on pourra lui reprocher, c’est les bruits de bouche qu’ellefait pendant l’interlude. Soit le bruit le plus désagréable qui soit. Mais à part ça, rien, car il y atrop de bonnes choses à garder. Polylust est une belle démonstration de douceur, incarnéepar sa voix, sublimée dans « Two Tongues ». Qu’elle suive les contours du hit dessinés par lesquelques notes de basse, qu’elle rejoigne les aigus avec une simplicité déconcertante,Michelle Blades est la première de son cours de musique, mais a du mal à s’assumer. Cellequi a du mal à pousser la chansonnette devant les copains. Du moins, c’est ainsi qu’onl’imagine.
Finalement, on peut voir Polylust comme un renouvellement de plus, car on ne sait jamais àquoi s’attendre lorsque Michelle Blades compose. Ce qui est sûr, c’est qu’on attend de voir lasuite.
MICHELLE BLADES – HIS MAN
Michelle Blades - His Man
Songazine – 7 mars 2016
03/10/2016 17:27Michelle Blades : Polylust in my mind | Songazine
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Dès le premier morceau, très intrigant, instrumental : des accords étranges
mêlés à des cris de … canards ou cygnes ( ?), j’ai été accroché. Idiot, non ?
Puis les vraies chansons sont arrivées, charmeuses, sexy, colorées et légères et
le courant électrique qui alimente mes neurones est passé au niveau élevé qui
correspond à celui du plaisir esthétique. Gzzz, gzzz là-dedans ça a « liké » ferme
et la mémoire est intervenue en disant : j’achète ce truc ! C’est collé pour
toujours dans les archives et je peux vous dire que c’est un sacré bazar là-
dedans mais aussi qu’on en perd beaucoup de dossiers…
Le cœur a enchaîné en argumentant : une jolie voix ? J’accélère !
Les doigts ont répliqué en disant : et
nous on veut bien claquer en cadence,
on adore New Friends, on ira même
jusqu’à faire semblant qu’on sait jouer
de l’orgue comme dans le morceau (et
à la fin c’est maintenu longtemps,
oooh,oooh, amusant)
Ma bouche était jalouse et déclara :
j’peux pas chanter aussi bien et aussi
doux que Michelle Blades ! Mais ma
gorge lui répondit : normal, t’es chez un mec !
Quant à mes yeux, ils approuvaient sans ciller : joli dessin de couverture… hé
l’index, tu cliques sur la photo envoyée par Maud de la Bise Fraîche pour qu’on
sache si elle est mimi… ben oui, et son air décidé en jette, dis-donc.
La mémoire tout en classant le dossier dans l’énorme section Musique, déclara,
hey mais le petit Interlude, ça fait The Cure, non ?
Songazine – 7 mars 2016
03/10/2016 17:27Michelle Blades : Polylust in my mind | Songazine
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Mais déjà les oreilles avaient le dessus et se permettaient de parader : on se
calme les amis, c’est quand même grâce à nous que vous vous excitez. On vous
facilite l’accès à des merveilles comme Two Tongues, délicate, ballade et Eternal
Fugitive, dont la boucle mélodique est mélancolique tout en restant moderne,
avec une progression passionnelle dans le rythme finit au ralenti…Le nez faisait
la tronche, car jamais invité dans ce genre de découverte, sauf en concert où il
se régalait habituellement.
Le cerveau tança toute la petite bande : oh mais que se passe-t-il, le chef reçoit
des dizaines de CD et tout ce raffut pour … un EP ? Euh, il est vrai qu’il en vaut
la peine. Bon, je m’organise, je stimule l’équipe et on fait écrire une bonne
chronique au corps, allez, tout le monde au boulot, je commande la manœuvre !
Jérôme « body and soul » V.
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Les Inrocks Lab – 14 mars 2016
Découverte du lab #145 : Michelle Blades
musique découverte du lab 14/03/2016 | 10h48
Crédit Photo : Victor Peynichou
La musicienne panaméenne revient avec un mini-album de chevet, aussi intime que culotté. Enfant nomade poussée par les vents chauds du Mexique et de Panama – où elle est née – , Michelle Blades grandit à l’ombre des plages à starlettes de
Les Inrocks Lab – 14 mars 2016
Miami. Descendant d’une famille de musiciens et de chanteurs engagés, elle s’imprègne de la culture cubaine. Elle claque la porte de sa dégoulinante Floride pour un désert d’Arizona, une révélation qui la guide vers sa vocation. Ses pérégrinations au sein de groupes tantôt folk ou punk permettent à cette chanteuse multi-instrumentiste de décrocher enfin son billet d’avion pour une tournée en France. Et c’est Paris, ce nouveau Paname, qu’elle finit par adopter définitivement en 2012, collaborant avec l’équipée de Midnight Special Records (Kim Giani, Malvina Meinier). Après l’album Ataraxia (2015), Michelle revient à une musique de chambre plus personnelle et délibérément synthétique, une pop nocturne et brillante à la fois. Construit comme un voyage au centre de la planète Blades, l’ep Polylust évoque les interrogations d’une jeune femme de 25 ans, l’oreille scotchée à son smartphone : l’ennui, l’amitié (New Friends, reprenant un rythme de cumbia électronique), la sensualité (Two Tongues ft. Flora Fishbach et Cléa Vincent, signant là ses premiers pas en français) ou encore les voyages de cette “éternelle fugitive” (Eternal Fugitive, inspiré du poète indien Tagore). En concert le 26 mars au Pop Up du Label (Paris) pour sa Release Party et le 15 avril à La Gaîté Lyrique, à l’occasion du Arte Concert Festival. Retrouvez l’interview complète de Michelle Blades par ici… et toutes nos découvertes du lab par là ! !
Villa Schweppes – 11 mars 2016
03/10/2016 17:29"Polylust", le cheval de Troie de Michelle Blades
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cheval de Troiede Michelle
Blades
Publié le11/03/2016 à17:30
Par CharlesCrost
CharlesCrost
La protégée de Midnight SpecialRecords revient avec un EPélectro-pop, Polylust, rempli detubes étranges mais prenants.On est allé à sa rencontre.
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On avait laissé Michelle Blades l'an passé
sur un excellent album de rock, Ataraxia. Un
disque "pop" pour quiconque l'aurait écouté
trop vite mais d'une éminente complexité
pour qui s'y plongerait dignement : cette
livraison s'est averée être un ovni marquant,
pile dans la zone Zoue et inconfortable
entre musique qui rêve de masses et
audaces de niche.
Aujourd'hui, la jeune femme revient avec
une parenthèse de 7 morceaux
électroniques étonnants. Ce virage
innatendu, ces morceaux inhabituellement
catchy : il fallait qu'on aille lui poser
quelques questions.
Un retour aux fondamentaux
Villa Schweppes – 11 mars 2016
03/10/2016 17:29"Polylust", le cheval de Troie de Michelle Blades
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cheval de Troiede Michelle
Blades
Publié le11/03/2016 à17:30
Par CharlesCrost
CharlesCrost
La protégée de Midnight SpecialRecords revient avec un EPélectro-pop, Polylust, rempli detubes étranges mais prenants.On est allé à sa rencontre.
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On avait laissé Michelle Blades l'an passé
sur un excellent album de rock, Ataraxia. Un
disque "pop" pour quiconque l'aurait écouté
trop vite mais d'une éminente complexité
pour qui s'y plongerait dignement : cette
livraison s'est averée être un ovni marquant,
pile dans la zone Zoue et inconfortable
entre musique qui rêve de masses et
audaces de niche.
Aujourd'hui, la jeune femme revient avec
une parenthèse de 7 morceaux
électroniques étonnants. Ce virage
innatendu, ces morceaux inhabituellement
catchy : il fallait qu'on aille lui poser
quelques questions.
Un retour aux fondamentaux
Villa Schweppes – 11 mars 2016
03/10/2016 17:29"Polylust", le cheval de Troie de Michelle Blades
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Un retour aux fondamentaux
Si c'est à travers Ataraxia que Michelle
Blades s'est révélée au monde, sa
production discographique ne date pas de
la dernière pluie. Pour comprendre la
nouvelle proposition qu'elle nous fait
aujourd'hui, il faut revenir très tôt dans sa
carrière : Panaméenne exilée à Miami, elle
quitte le foyer famillial pour s'aventurer, un
peu au hasard, en Arizona. "C'est là que j'ai
vraiment commencé la musique, entourée
de toute une scène DIY extrêmement
stimulante".
Au milieu des punks et de groupes de
musique expérimentale, elle s'afarme
ukulélé à la main. Commencent des
tournées sans an et sans salut à travers les
Etats-Unis. Les soirs off, la jeune alle les
passe sur Garage Band, à transposer son
art sur un ordinateur. Des EPs de bedroom
music sortiront alors régulièrement sur son
bandcamp. Ce ne sera qu'après une tournée
de concerts en appartement sur notre
territoire que Michelle prendra goût à nos
contrées et y posera ses bagages.
Michelle Blades - Chapte…
Villa Schweppes – 11 mars 2016
03/10/2016 17:29"Polylust", le cheval de Troie de Michelle Blades
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De son éducation américaine, elle a
d'ailleurs gardé le goût des choses
pragmatiques : "Quand je suis arrivée, je ne
comprenais pas ce truc qu'avaient les
Français de toujours se prendre la tête,
notamment pour aller tourner. On prend une
voiture et c'est parti, on fait de la musique, il
faut que les gens nous voient". L'aspect très
structuré des parcours français l'a "rendue
folle".
"Les groupes veulent souvent attendre
d'être en vue, avec genre un unique EP,
avant de se mettre en action". Plutôt que de
rentrer dans le moule, elle se montrera
hyper-productive, avec pas moins de 9
disques en 4 ans et des tournées sans an,
aux côtés notamment de ses partenaires de
Midnight Special.
Tweeter
Michelle Bladesn'est pas un
projet, c'est moi
Villa Schweppes – 11 mars 2016
Villa Schweppes – 11 mars 2016
03/10/2016 17:29"Polylust", le cheval de Troie de Michelle Blades
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Queens, je veux être Brian Eno. Changer de
médium souvent tout en gardant ma façon
de penser la musique. Je veux qu'on me
retienne en temps que musicienne,
compositrice. Michelle Blades n'est pas un
projet, c'est moi". La jeune alle présente
d'ailleurs ce disque comme son Roxy Music.
"Eno était dans ce groupe qui marchait à
fond, mais tu sentais qu'il avait une idée
derrière la tête, qu'il s'inaltrait".
D'ailleurs, pour l'occasion, Midnight Special,
le label-collectif-studio indépendant dont
elle fait partie a travesti sa façon de faire :
"ce disque, on l'a habillé, on lui a mis des
talons, un peu de rouge à lèvre : on a une
attachée de presse, on le défend comme le
défendent ceux qui inspirent ma démarche.
C'est un cheval de Troie, en fait".
Pour autant, n'allez pas croire que c'est de
ses auditeurs dont se gausse Michelle
Blades : ce mini-album met la pression à
toute la concurrence, laissant de côté le
concept plus qu'usé de la simplicité
attendrissante au proat, à nouveau, d'une
Tweeter
Avec Polylust, jeveux enculer la
pop.
Villa Schweppes – 11 mars 2016
CONTACT
BOOKING / Vincent BIGALLET [email protected] +33 (0)6 63 86 25 71
LABEL / Midnight Special Records [email protected]