sources n° 34 - ddata.over-blog.com

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SOURCESJournal des paroisses de l’Angillon, Champagnole, la Combe d’Ain, les Monts de Balerne, Val de Sirod, Val de Mièges

Juin 2011numéro 34

Ça s’est passé chez nousL’art, expression de vie et de foi

Béatification de Jean-Paul IIJ’étais au Forum Social Mondial à Dakar

Economie de Communion

SOURCES N° 34.indd 1SOURCES N° 34 indd 1 09/06/11 14:1609/06/11 14:16

Demandes de baptême et mariage : s’inscrire au plus tôt. Se reporter au guide pratique de l’année (août) page 18- 19

Inscriptions au caté : la catéchèse commence dès le CE1. Veillez à inscrire votre enfant : les informations seront communiquées dans chaque paroisse. Soyez vigilant !

S’inscrire à la confirmation dès maintenant : Un parcours de préparation va commencer à l’automne, avec des rencontres mensuelles. Il s’adresse aux jeunes à partir de la seconde. C’est le sacrement par lequel on devient pleinement chrétien. Il donne l’occasion de confirmer l’adhésion au Christ et de vivre en Eglise. C’est aussi Dieu qui confirme son amour, en donnant, par l’évêque, l’Esprit Saint. Pour les adultes qui n’ont pas encore reçu ce sacrement, n’hésitez pas non plus à demander… Rappelons que pour un baptême, il convient que le parrain ou la marraine soit confirmé.

Ordination sacerdotale d’Emmanuel POPPON le 3 juillet à15 h la basilique de Dole.

Concert au profit de l’ermitage de Mièges, par l’ensemble vocal de la Chartreuse de Bonlieu, vendredi 8 juillet à 20 h 30 église de Mièges. Entrée libre. Musique française duXVII° siècle, motets à la Vierge, messe de J- B Geoffroy…

Visites de l’église de Champagnole et de l’orgue, le vendredi, du 22 juillet au 19 août. Visite à 17h, rendez-vous sur le parvis.

Les concerts du marché : organisés par l’Ecole municipale de Musique de Champagnole, à 11h à l’église de Champagnole. Entrée gratuite- samedi 23 juillet Elise Rollin organiste à Belfort- samedi 20 août : Etienne Baillot organiste à N.D. de Dole

Estivales des orgues du Haut-Jura, dimanche 31 juillet à18 h église de Champagnole, pièces baroques.

Pèlerinage diocésain à N. D. de Mt Roland le 2 août.

15 août : pèlerinage à la chapelle de Ney 18h devant l’église ;veillée de prière en l’honneur de la Vierge à 20h maison St Joseph et à l’ermitage de Mièges ; Pèlerinage à Gardebois : célébration en plein air à 10h30 – Rendez-vous à 9h devant l’église de Chapois pour les marcheurs. Repas tiré du sac.

Retraites spirituelles - 24-29 juillet à Mt Roland avec Françoise Massard, théologienne sur «Prier la prière que Jésus nous a donnée le Notre Père» - 12-16 septembre à Mt Roland avec Mgr Daloz sur «Vivre l’Eglise dans un monde nouveau» Contact : 03 84 79 88 00

Rando-pélé 2011- jeudi 21 juillet et 11 août : départ 9 h de l’église de Gillois, boucle de 10 km par Sirod, Conte, visite de la source de la Papeterie. Temps de prière, repas tiré du sac, retour vers 17h. Rgnts inscriptions : Jo Jantet, tel 03 84 51 31 22

- jeudi 18 août : départ 9 h église de Champagnole, oratoires, Ardon, Vannoz. retour vers 17 h.

Offrir des vacances à un enfant grâce au Secours Catholique. Si vous souhaitez accueillir un enfant chez vous, deux dates sont proposées soit du 2 au 23 juillet, soit du 23 juillet au 13 août. Une fête avec les familles et les enfants aura lieu le samedi 23 juillet à Montciel. Rgnts et inscriptions : Secours Catholique Délégation du Jura03 84 24 44 31 ou à Champagnole aux permanences le vendredi de 14h à 16h30, tel : 03 84 52 53 77

Dimanche 25 septembre : Fête de la vie organisée par la pastorale de la personne handicapée (PPH) à Champagnole. Messe à 10h30, repas tiré du sac et activités l’après-midi à l’oppidum à Champagnole

Pèlerinages diocésains : http://diocese.eglisejura.com

Site internet diocésain : www.eglisejura.comPour les jeunes : www.noxlum.comMail pour le secteur : [email protected] Radio chrétienne en France 101.6 FM

Le financement du journal Sources est fait uniquement par vos dons. Une enveloppe sera jointe au guide pratique avant la rentrée de septembre; comme chaque année.

Merci aussi à ceux qui ont versé leur Denier de l’Eglise en 2010. L’enveloppe du Denier de l’Eglise pour 2011 a été jointe au dernier numéro de février. Vous avez peut-être déjà versé où vous allez bientôt le faire. Merci ! Car c’est le salaire des prêtres et permanents laïcs du diocèse qui est assuré. Les catéchistes, les membres d’EAP, etc… sont bénévoles.

Nb Nb Paroisse Habts dons 2006 + ou - 2010 donsChampagnole 11570 815 71769 - 3,22% 69460 759Mts de Balerne 546 56 4330 - 30.2% 3022 44Combe d’Ain 1503 138 7771 - 2.9 % 7546 132Val de Sirod 879 71 6288 + 4.8% 6590 63Val de Mièges 3027 399 31066 + 4.7% 32538 369Angillon 2397 249 18414 - 15.7% 15513 259

Total Secteur 19922 1728 139638 -3.6% 134669 1626

Le tableau ci-dessus permet de faire un bilan de la collecte. Vos dons varient entre 10 et 1700 euros. MERCI !

Le coin des jeunes : JMJ (journées mondiales de la jeunesse) Madrid (16-21 août) Départ 8 août : séjour dans des familles.

Du 3 au 9 juillet : Stage de musique, chant, flûte et guitare à Salins, au «Rayon de Soleil». Rgts et Inscriptions François Chardot 03 84 52 10 25

Du 4 au 17 juillet : Séjours éducatifs d’été organisés par le MRJC contact : [email protected] ans thème : nouvelles technologies de communication16-18 ans thème l’éloge de la lenteur réflexion autour du temps.

8-10 juillet : Rassemblement national du MRJC : Argenton sur Creuse (36) contact : [email protected]

Crédit photos du journal : paroisses du secteur Champagnole, images d’Eglise et internet libres de droit. Couverture : Vitrail 2010 ermitage de Mièges ; patchwork chapelle St-François ; toile de l’exposition Pâques à notre image.

FLASHES INFOS

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EDITO

A Pâques déjà, et la célébration de la Pentecôte le rappelle et le confirme, Jésus ressuscité comme il l’avait promis, annonce à ses apôtres et au monde que l’Esprit Saint est la force qui les accompagne dans leur mission de répandre la Bonne Nouvelle, l’Evangile de l’amour. Cette force vivifiante a bousculé les vies : doutes et peurs font place à la confiance, à la foi, aux témoignages, au partage avec les autres, avec le monde. Aujourd’hui, le baptême, la confirmation sont notre identité et sont aussi l’invitation au témoignage et à l’engagement. Par la force de l’Esprit Saint, nous sommes tous appelés à poursuivre la mission des apôtres. Que nous soyons laïcs, religieux, prêtres, diacres, etc. nous avons tous notre responsabilité.

Le concile Vatican II rappelle et précise la place des laïcs et l’importance de leur présence dans l’Eglise. Ce n’est pas seulement aider les prêtres moins nombreux, mais prendre leurs responsabilités de chrétiens baptisés : préparation au baptême, au mariage, préparation et animation de la catéchèse, des funérailles, des célébrations dominicales… Aujourd’hui, sans cet engagement des personnes dans les E.A.P (Equipe d’Animation Paroissiale) et dans les divers services, qu’en serait-il de nos paroisses ?

Chacun de nous peut être témoin du Christ dans sa vie, dans sa paroisse que l’on souhaiterait toujours plus vivante. Cette implication des laïcs dans la mission de l’Eglise a permis de comprendre la place que l’enseignement, la connaissance et l’approfondissement des textes de l’écriture ont apporté, mais encore qu’il y a pour chacun un rôle à jouer au service des autres : c’est le travail et la vocation du CCFD, Secours Catholique et bien d’autres mouvements….

Nous avons dans notre dossier des exemples de la place que tiennent les laïcs auprès de personnes en difficulté, entre autres. Prendre l’habitude de sortir de soi-même, de se rendre disponible, c’est notre témoignage de chrétiens. L’Esprit Saint nous y invite et nous conduit.

La période des vacances est propice à cet enrichissement dans nos vies. Retrouver le temps de nous mettre à l’écoute de la Parole, de ce que l’Esprit Saint peut nous dire personnellement et de nous rendre disponible. Quel beau mot à répéter : disponible à Dieu et aux autres…

Gérard Arbez

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Vivre en Eglise aujourd’hui


ÇA S’EST PASSÉ CHEZ NOUS

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A deux c’est bien, à huit c’est encore mieux : nous sommes parents de deux filles âgées de 10 ans et 6 ans, et ce dimanche 15 mai, elles ont été baptisées

avec six autres enfants en l’Eglise de Champagnole. La préparation a commencé au mois de janvier et ce fut une grande joie pour elles de pouvoir partager avec leur entourage cet événement qui allait intervenir dans leur vie quelques mois plus tard. A cet âge, ce n’est pas toujours très facile de comprendre la vie de Jésus et le Père Laurent Bongain, de par son expérience, a su dynamiser ce groupe de huit enfants afin qu’ils puissent échanger entre eux et préparer au mieux la célébration de leur baptême.Au fil des séances des liens se sont créés entre eux et la communication était plus facile : moins de timidité de la part de certains enfants pour prendre la parole, moins de gênes pour raconter une anecdote vécue lors des séances de catéchisme ou alors tout simplement parler de soi. Nous pensons que le baptême est une étape importante dans la vie, que nous soyons petits ou grands, nous avons donc décidé de vous faire partager par ces quelques lignes, notre joie d’être des parents de nouvelles chrétiennes. Karine et Stéphane Fumey

Le baptême tardif de nos enfants âgés de 10 ans a été un grand moment d’émotion pour nous, pour eux et pour leurs parrains, marraines. Le choix de se faire baptiser a été une demande de leur part, et la conscience qu’ils avaient de ce moment à contribuer à faire de ces minutes un instant inoubliable, un temps de partage véritable avec les catholiques présents, le père Laurent, et avec Dieu. En

cet instant de félicité nous nous sentions plus proches de notre foi parfois plus lointaine, mais toujours au fond de nous. Carole et OlivierQuelques extraits de l’expression des enfants. - J’ai demandé le Baptême car je veux connaître la vie de Jésus. Je veux suivre Jésus car il nous guide sur la bonne voie. Ce qui va changer dans ma vie : c’est que j’irai à la messe, je prierai et je ferai attention aux autres. Lauranne - J’ai demandé le baptême pour continuer à suivre Jésus et prier. Je veux suivre Jésus pour mieux connaître Dieu... Aloïs- … Je veux être reconnue dans le Royaume de Dieu. J’ai voulu suivre Jésus, car je crois en lui et j’essaierai de vivre le plus possible dans la chrétienté. Après mon baptême, je continuerai à faire du bien autour de moi et je pourrai faire ma communion, puisque le baptême était la 1° étape que je continuerai. Danaé.- Je veux être baptisée car je souhaite suivre le chemin de Jésus. Je vais suivre ce chemin en continuant à aller au caté et en me préparant pour ma communion. Je vais essayer d’être plus à l’écoute de mon entourage. Cyrielle.- … Je vais suivre le chemin de Jésus en apprenant à connaître sa vie en allant au caté. J’ai maintenant un parrain et une marraine. Morganne.- Je veux être baptisé pour entrer dans la maison de Dieu et mieux connaître Jésus. Je vais connaître Dieu et me sentir proche de lui. Léonie- Je veux entrer dans la vie de Jésus. Je vais éviter les péchés, je vais commencer une vie chrétienne. Angéline.- le baptême m’a apporté un parrain et une marraine. Le catéchisme m’a permis d’en savoir plus sur la vie de Jésus. Stéphane.

Quelle surprise à la sortie de la messe : ce dimanche 10 avril, une grande effervescence règne sur la place de l’église, inondée de soleil. Les musiciens de l’orchestre de l’harmonie de Champagnole et de Gottmadingen se sont donnés rendez-vous pour une aubade. Le public nombreux écoute avec attention les jeunes talents qui se produisent dans l’orchestre junior d’harmonie, dirigé par Bruno Pechoux. Puis l’harmonie municipale et le Musikverein interprètent des airs connus qui nous enchantent. Quelques couples se forment et dansent. La musique, un ciel radieux, une température estivale nous mettent en joie. Chacun peut se désaltérer ; le «verre de l’amitié» offert par la paroisse connaît un grand succès. Que cette manifestation, qui nous a permis de partager un moment de convivialité et de bonheur, puisse se renouveler !... Quel beau dimanche !... Françoise Vionnet

Les 50 ans du CCFD à Dole : Après avoir participé durant de nombreuses années à l’événement «Terre d’avenir», c’était pour moi une évidence d’être présente à la fête anniversaire des 50 ans du CCFD. C’est en famille que le 2 avril, nous prenions le bus pour nous rendre à ce grand rassemblement à Dole. L’ambiance


avec les jeunes du secteur était très joyeuse et le beau temps promettait une belle journée. Dès notre arrivée, nous avons pu apprécier la parfaite organisation. Sur la place du 8 Mai, nous étions environ 2000 personnes venues des régions Bourgogne, Franche

Comté rassemblées pour un «Flash-mob», puis ce fut la photo aérienne ; souvenir représentant le logo du CCFD. L’après-midi, différentes conférences ayant pour thème l’Accès à la Terre nous étaient proposées. Les jeunes et les enfants ont pu participer à des ateliers festifs adaptés à leur âge. Avant notre départ, nous avons partagé le gâteau anniversaire. Nous gardons le souvenir d’une journée mémorable où chacun a trouvé sa place dans les valeurs du CCFD. Nicole Serrette

Un groupe de catéchisme en visite : pendant les vacances de Pâques, un groupe d’enfants catéchisé à l’Angillon (du CE1 à la 5°), avec quelques animatrices et mamans, ont rendu visite aux résidents de la maison de retraite l’Eclaircie, à Equevillon. Ils ont partagé un moment de prière avec les personnes âgées.A notre arrivée, les résidents attendaient dans une salle, dans laquelle un autel avait été dressé. Après de timides bonjours de la part des enfants, il est vrai un peu impressionnés, nous avons pris place au centre de la pièce.Les catéchistes avaient représenté le Mont des Oliviers en miniature, dans une grande bassine et à chaque étape de la lecture de la Passion, chacun apportait un objet : étoffe, rameau, croix, bougies, fleurs…Ce moment important du temps de Pâques a pu être vécu plus intensément qu’à la messe par les enfants, surtout par les plus jeunes. Certains résidents ont été ravis de voir un peu de jeunesse et pour nous, c’était l’occasion de prendre un peu de temps avec nos enfants au cours de leur année de caté.Enfin, pour remercier les enfants d’avoir partagé un moment avec eux pendant la semaine Sainte, les résidents de l’Eclaircie leur ont offert des chocolats !Puis quelques bisous ou poignées de main ont été échangés. Les petits, comme les personnes âgées,

ont beaucoup apprécié ce moment d’échange et de partage. Et pour les enfants, finalement, ça n’était pas si terrible que ça de devoir interrompre ses activités un mercredi après-midi ! Delphine Robbe et Florence Maire

Balerne, l’abbaye disparue : le 3 avril dernier madame Gaudiller présentait à la salle du Briska à Ney son travail de recherche sur l’abbaye de Balerne :son histoire, son évolution au fil des siècles, son rayonnement sur la région, son déclin. Selon les quelques archives sauvées des pillages, incendies et révoltes, cette abbaye aurait été fondée au 12e siècle par une communauté religieuse de l’ordre de St Benoit, puis réformée selon la règle de St Bernard. Elle s’inscrit dans l’histoire des abbayes cisterciennes qui se veulent à l’origine indépendantes de tout pouvoir seigneurial, avec l’appui de la papauté, en particulier Calixte II, seul pape franc-comtois de l’histoire.L’abbaye connaît une grande période de prospérité aux 12e et 13e siècles. Par essaimage elle crée deux abbayes filiales : Bonmont en Suisse en 1131 et Buillon à proximité de Besançon en 1130. Les moines participent à la mise en valeur des ressources locales, défrichent le plateau : Loulle, Mont-sur-Monnet, Saffloz, Songeson.Grâce aux donations, ils deviennent de riches propriétaires de terres, de vignobles, particulièrement sur Arbois. Le sel, cet or blanc, constitue la principale richesse de l’Abbaye. Mais à partir des 14e et 15e siècles s’annonce le déclin du monastère. A la veille de la Révolution, l’abbaye est moribonde. C’est en 1791 qu’a lieu la vente des quelques effets restants. Quant aux pierres elles serviront, entre autres, à la construction des Forges de Champagnole.Les nombreuses personnes présentes ont apprécié cette conférence qui leur a permis de mieux connaître l’histoire locale. Marie-Colette Cattenoz

A noter : une conférence «Balerne et le monde cistercien» aura lieu samedi 2 juillet à 20h30 dans une pièce du rez-de-chaussée de l’ancienne Abbaye.

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Places limitées à environ 50 personnes, inscription au03 84 52 07 75.La messe du dimanche 3 juillet se fera en plein air sur le site même entre l’ancienne Abbaye et la ferme à 10h30. Accès par la route entre Ney et Mont/Monnet, prendre le petit chemin à gauche avant le pont de Balerne. En cas de mauvais temps, la messe se fera à l’église de Mont-sur-Monnet.

Je ne me souviens plus très bien : durant trois années, un petit groupe de retraités des villages de Mont-sur-Monnet, Saffloz, Loulle, Montigny ont fait travailler leur mémoire. Cette faculté est si précieuse dans tous les domaines que l’on a envie de la garder le plus longtemps possible ! La première année, nous avons suivi le programme «Pac Eureka» mis en place par la MSA du Jura sous la houlette bienveillante de Babeth.

Désirant progresser, nous avons continué les deux années suivantes avec le programme «Neurotonic» où chacun devenait à tour de rôle préparateur et animateur de la séance.Ces rencontres bénéfiques pour notre mémoire et appréciées de tous, furent amicales et enrichissantes :bonne ambiance, pas d’esprit de compétition, aide discrète aux plus défaillants, écoute des participants, c’est ce que le groupe a ressenti tout au long de ces trois ans.Un sympathique goûter terminait la dernière séance. Paule Faivre

Aller en formation : Une formation liturgique nous a été proposée; nous étions trois pour notre secteur. Des questions se sont aussitôt posées : nous avons déjà bien des engagements, alors le temps... la distance (aller en Lorraine la 1ère année)…, nos capacités ? Malgré tout, nous décidons de nous engager, et cela pour deux ans.Cette formation nous a permis de découvrir, de comprendre, d’approfondir, bien des points de la liturgie.Elle nous a aussi permis de nous ouvrir à des réalités diocésaines différentes, à d’autres personnes avec leurs expériences. Les nombreux échanges, toujours enrichissants, nous permettent de sortir de notre quotidien, de nos habitudes paroissiales. Et cela on peut le dire pour

toute formation, quelle qu’elle soit. Nous ne pouvons qu’encourager chacun à se former : en diocèse avec les journées de récollection, ou sur un thème donné, les conférences… En paroisse, soyons attentifs à tout ce qui nous est proposé dans de nombreux domaines. Notre cycle aujourd’hui se termine… Aucun regret du temps donné ! Ce que nous avons reçu, nous aimerions le partager, le transmettre… N’est-ce pas aussi le but d’une formation ? Chantal Paget et Anick Guinchard.

Etty Hillesum, ou «l’espace intime du monde», une soirée proposée par Eglise Actualité et interprétée par un couple d’excellents artistes : Sandrine et Dominique Davin, l’une actrice et l’autre metteur en scène.- Qui était donc Etty Hillesum ? Une jeune Juive hollandaise, dont la jeunesse a été marquée par une certaine insouciance, un désir profond de vivre, une vie amoureuse très libre et désordonnée, sans aucune pratique religieuse. Arrive la seconde guerre mondiale avec l’extermination des Juifs. Etty y est directement confrontée. Enfermée dans un camp de transit où sont préparés les convois de juifs pour les camps d’extermination, par ses relations, elle aurait pu échapper à un destin tragique. Mais restant solidaire de son peuple, elle est expédiée avec sa famille à Auschwitz où gazée, elle meurt à 29 ans. Entre temps, de 1941 à 1943, Etty a tenu un journal, document extraordinaire par sa qualité littéraire et la foi qui en émane. C’est dans cette période qu’elle rencontre Dieu en dehors de toute institution, de tout dogme et de toute religion. Il s’en dégage une foi inébranlable en tout homme alors que certains d’entre eux accomplissent les plus ignobles méfaits dont l’anéantissement d’un peuple. Avec une grande liberté d’expression, elle pose toutes les questions de la vie, de la liberté, de l’amour, de la présence de Dieu parmi les humains.Le journaliste du Progrès a écrit fort justement : «En cette soirée, nous fut donné un témoignage poignant, un véritable hymne à la vie, à la liberté qui a laissé le public subjugué, conquis avant d’applaudir chaleureusement la prestation des artistes».Dans la conclusion exprimée avec émotion par le P. Laurent Bongain, retenons ces deux phrases évangéliques tirées de la vie du Christ :«Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne» et aussi «Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ceux et celles que l’on aime». La Commission Eglise Actualité

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Soirées lecteur : Mercredi 11 mai, à l’église de Mièges, une formation lecteur nous a été proposée, comme elle l’a été aussi à Champagnole et à Vers-en-Montagne.. Afin de progresser pour une meilleure qualité du temps de Parole, nous avons partagé sur : - le rôle du lecteur : il transmet la Parole de Dieu, ce n’est pas lui qui parle, il est messager, il s’oublie pour prêter sa voix.- tous les moyens qui mettent en valeur cette Parole : le lieu : l’ambon ; les moyens techniques : les micros…- le lectionnaire : beau livre, livre de la Parole de Dieu.Puis quelques per-sonnes ont accepté très simplement de lire pour mettre en application ce qui a fait l’objet de notre partage.Accepter de lire est un service d’Eglise, parmi tant d’autres. Nos communautés ont besoin de lecteurs. Toutes les per-sonnes de bonne volonté seront les bienvenues.

Brèves : - Rencontre groupe œcuménique catholique prostestant :Elle a eu lieu le 22 Mars à la Maison St Joseph avec Eric Demange, pasteur de l’Eglise Réformée de France à Besançon. Il présente l’histoire du Mouvement œcuménique dont les protestants ont eu l’initiative bien avant le Concile Vatican II qui officialise ce dialogue. Des théologiens de toutes confessions travaillent, élaborent ensemble de nom-breux textes et décrets importants qui invitent à reconnaître le Mouvement œcuménique pour une bonne collaboration entre frères. - Soirées partage : pendant le carême, ces soirées d’échange, de partage, ont eu lieu dans toutes les paroisses de notre secteur. Ces rencontres sont préparées par des laïcs, avec l’aide de documents écrits ou vidéo du CCFD, complétés par des témoignages… Dommage que si peu de personnes participent à ces rendez-vous de la solidarité. Chaque chré-tien devrait se sentir concerné. C’est un temps de découvertes enrichissant, d’ouverture sur le monde dont les médias ne parlent pas. Echanges sympathiques autour d’un repas frugal. Pour aider à un projet d’entraide du CCFD, chacun donne le prix d’un repas de chez nous ou plus.

- Notre ancien évêque Mgr Jean Legrez a été installé le2 avril dernier comme archevêque d’Albi. Dans l’attente de la nomination de notre nouvel évêque, c’est le père Philippe Adellon qui est l’administrateur de notre diocèse.

- La messe chrismale, comme chaque année, est une célébration diocésaine au cours de laquelle les huiles des malades et des catéchumènes sont bénites, et le Saint-Chrème est consacré. Elle a eu lieu le lundi saint, présidée


par Mgr Lacrampe archevêque de Besançon, entouré de la plupart des prêtres et diacres de notre diocèse qui ont renouvelé l’engagement de leur ordination.

La vie de nos communautés chrétiennes

Ont été accueillis par le BAPTEME : Paroisse de l’Angillon : Manon Bourgeois, Flavien Besançon, Loane Faivre, Lucas Dussouillez, Sarah Braud.Paroisse de Champagnole : Solan Chateaux, Giula Henri, Lilou Charmy-Parisot, Thaïs Dubois, Léna Poncet, Loris Roux, Lola Steiner, Lauranne et Aloïs Pernot, Léonie Dayet, Danaé Richerataux, Angéline Dufour, Cyrielle et Morgane Fumey, Stéphane AymoninParoisse de la Combe d’Ain : Elie Invernizzi, Albert Veyland Paroisse des Monts de Balerne : Garance HanachowiczParoisse du Val de Mièges : Vincent Guy, Léna Besson, Marilou Vuillermet, Thibaut Roussillon, Isaline Jacques, Maëva Grand, Thibaud PernetParoisse du Val de Sirod : Lola Grandjean, Jeanne Jacques

Ont scellé leur amour par le MARIAGE : Paroisse du Val de Mièges : Thomas Duchesne, Honorine Henriet

Ont franchi la mort et sont entrés dans l’ESPERANCE :Paroisse de l’Angillon : Andrée Grandvoinet, Edouard Comte, Marie-Louise Billet, Marie Tedeschi, Joseph Vallet, Pierre Dole, Irmgard Pernet, Bernard Duboz, Bernard Grappe.Paroisse de Champagnole : Jacques Dubois, Germaine Reverchon, Mariette Dalloz, Louis Prost, Marcel Liboz, Gilberte Collin, Lucie Cretin, Alice Gaillard, Noël Carrez, Germaine Chauville, Danielle Jacques, Rolande Lucas, Marguerite Corriaux, Alphonsine Georgette Prost, Marcelle Villet, Raymonde Pagnier, Yvonne Regard, Bruno Mordini, Alfrede Billet, Florine Baldassi, Yvette Ardiet, Marcelle Ploak, Amick Fumey, André Chauvin, Hubert Macle, Roger Michaud, Jocelyne Comte, Colette Tamboloni, René Blondeau.Paroisse de la Combe d’Ain : Maurice Reverchon, Eugénie Jacquet, Dominique Marchon, Danielle Fernandez, Antoinette Humbert, Elysée Rampant.Paroisse des Monts de Balerne : Marthe Olivier, Maurice Racle Paroisse du Val de Mièges : Gilbert Chauvin, Georgette Royet, Camille Marandet, Robert Girod, Simone Cart-Lamy, Alberte Jacques, Marie-Louise Bourgeois, Juliette Germain, Paul MoutenetParoisse du Val de Sirod : Maria Courvoisier, André Millootte, René Monnier, Lucienne Barthet

Etat religieux du 14 février au 20 mai 2011


Depuis toujours, l’être humain utilise l’art comme moyen d’expression ; il cherche d’abord à représenter ce qu’il voit, puis à manifester sa pensée, son intériorité et ses croyances. L’art, sous différentes formes sert donc également à manifester, extérioriser sa foi ; on pourrait même dire que l’expression artistique permet de découvrir l’intensité, la profondeur de sa foi.

DOSSIERL’art, expression de vie et de foi… Je créé, donc je crois !

Pendant la période du carême, la paroisse de Champagnole a lancé cette proposition : «Pâques à notre image». Toutes les personnes qui le souhaitaient, pouvaient créer une œuvre artistique représentant ce que Pâques signifi ait pour chacune d’elle : c’est ainsi que les créations de huit personnes, peinture, dessin et poème, ont été exposées dans l’église de Champagnole de la fête de Pâques au 20 juin. Tout le monde a donc pu découvrir ces œuvres, et grâce à elles, peut-être, méditer sur le mystère de la mort et la résurrection du Christ.

Lorsque le Père Bongain m’a parlé de son projet : «Pâques à notre image» ; il m’a semblé que des représentations

toutes simples pouvaient traduire le sens de la résurrection du Christ pour aujourd’hui. Ces peintures veulent exprimer toutes nos angoisses devant la mort : peur des femmes au tom-beau, déception des disciples sur le chemin d’Emmaüs. Cette pierre rou-lée, n’est-elle pas ce qui fait obstacle dans nos vies à l’accueil de l’amour

de Dieu ? Mais ce cheminement semé de doutes et d’ombres débouche sur la lumière du matin de Pâques :Christ est ressuscité ! Plus rien ne sera comme avant, je ne suis plus seul : Jésus m’accompagne chaque jour. Mais comme les disciples, on ne le reconnaît pas toujours. Claude VionnetPour exprimer le sens de la résurrec-tion du Christ, il ne pouvait y avoir pour moi aucune hésitation. Em-maüs, le chemin d’Emmaüs... Les disciples qui, désemparés, incrédules, ne reconnaissent pas le Christ, après avoir partagé tant de choses avec lui ! Puis le renouvellement de la Cène qui, enfi n, ouvre les yeux de deux d’entre eux, (dans lesquels chacun peut se reconnaître).J’ai pensé à Arcabas, l’un des maîtres de l’art sacré contemporain, qui sut si bien évoquer cette scène en faisant chanter ses couleurs pour exprimer sa foi. Je me souviens également de

notre ami prêtre, Luc Perrodin, dé-cédé, pour qui Emmaüs représentait une image de la vie : «Ce Jésus qui nous rejoint sans qu’on l’attende de sa propre initiative, c’est la vie.» Nicole ScherrerLa Résurrection du Christ, pour moi, c’est la plus grande des espérances. C’est la force que je vois dans cette petite fl eur fragile qui perce la neige pour nous dire que le printemps est là. C’est l’annonce de renouveau et d’amour de la vie. Lucette Martelet

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Sans l’art, le monde perdrait sa voix la plus belle - Jean-Paul II

Quelques uns des créateurs témoignent…

Je suis très respectueuse de ce que la foi a créé. L’art est né de la foi. Réfléchissez ! La peinture elle a très peu de siècle et elle est née au service de la foi. Tous les arts sont des

aspirations à sauter plus haut, à chanter comme des oiseaux, à dépasser l’humain.(Macha Méril dans l’1visible d’avril 2011 n° 14)

Dans le domaine religieux, on peut penser aussi à des créations moins connues, ou qui pourraient aujourd’hui pa-raître désuètes : icônes, calligraphie, broderie, fl eurir en liturgie, théâtre…Quelque soit la forme d’expression choisie, la création devient un moyen de s’évader, de se trouver, de se dépasser, voire s’élever et se placer en lien entre nos créations terrestres… et notre créateur.


DOSSIER

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Laissons la parole à d’autres témoignages :

Un patchwork pas comme les autres : Suite aux travaux de réfection de la cure, et devant ce grand mur de la salle de réunion, notre groupe de patchwork, a eu envie de se mettre au travail…. «Et en avant !…» Une œuvre commune prenait naissance. Nous avons souhaité que ce patchwork, «habite» la pièce, sans être un point focal, pour ne pas déranger la réfl exion de chacun. De par sa simplicité et ses couleurs, nous avons voulu exprimer le calme et la sérénité. Tous travaux : peinture, composition fl orale, écriture, travaux d’aiguille, peuvent porter à la prière. Et c’est dans ce sens, que nous avons travaillé. Les symboles reli-gieux sont présents, dans la discrétion, et notre foi nous a portés pour les repré-senter : la lumière, les chemins, l’élévation, la Trinité, les vitraux, l’Eucharistie, l’Esprit Saint, etc… La beauté, la force de ces symboles, nous ouvrent à la médi-tation. Pour nous ce travail est porteur d’amour et de joie ! Chacun peut le voir, avec ses yeux ou son cœur !… Le groupe de patchwork.

Instrument de musique et instrument liturgique…: Il est vrai que l’orgue, pour le citer, a quelque chose d’éton-nant. Derrière toute cette élégance incarnée par ses tuyaux d’étain et son superbe buff et en chêne, se cache un instrument capable de soutenir tous les diff érents moments liturgiques, mêlant par exemple, recueillement pendant le temps du carême et allégresse à Pâques... Mais encore, comme tout autre instrument, lui est consacré tout un répertoire cette fois-ci non liturgique.En tant qu’acteur et interprète dans la liturgie, je trouve que cet instrument est passionnant. Beaucoup le connaissent mal et s’en détournent peut-être par manque de curiosité, car dif-fi cilement abordable techniquement ; mais quand cette barrière est franchie, le répertoire organistique à travers la musique sacrée et liturgique, nous emmène dans un univers spiri-tuel et de communion avec l’assemblée, ce qui est un remerciement en soi. De plus, l’orgue remplit une double vocation, celle d’instrument soliste puis d’accompagnateur. N’oublions pas que le fondement même de la liturgie est un dialogue. Dialogue entre nous et Dieu… Souvent nous lui adressons nos demandes, nos états d’âme, nos doutes… Mais nous oublions que le dialogue se fait aussi dans l’autre sens, entre Dieu et nous. La liturgie

de l’Eglise catholique, dans le déroulement de ses célébrations, prévoit des textes qui vont dans ces deux sens. Juste-ment, selon vous, l’orgue n’incarne t-il pas un des nombreux canaux de dialogue ? Sébastien Girod

La foi dans l’art fl oral : un bouquet de fl eurs évoque la nature : il y a le ciel, l’homme et la terre. Il représente la Création de Dieu et lui donne toute sa valeur. Dans un bouquet, le mouvement donné aux fl eurs lui donne sa ligne de beauté. Dans le choix des éléments et celui de la couleur de chaque fl eur, le compositeur exprime ses sen-timents très profonds de joie ou de peine, ses états d’âme du moment, ce qui peut rendre son bouquet très expressif. Propos recueillis auprès de Michel Perrin

«Au service de la liturgie avec des feuillages et des fl eurs pour créer un espace de prière et de beauté.» Nous n’avons pas forcément accès au langage des artistes mais la maîtrise du peintre pour les lumières, les formes, les couleurs, la symbolique, nous fait entrer secrètement dans un univers de beauté. Il en est de même dans les préparatifs du fl eurissement pour célébrer le Mystère pascal. Le bouquet liturgique, sans prétendre faire une œuvre d’art, est prière, louange et action de grâce. Un apprentissage technique bien spécifi que, la médita-tion de la page d’Evangile en lien avec la liturgie du dimanche ou la fête célébrée, vont permettre l’harmonie fl orale dans l’espace liturgique. Chaque composition fl orale, par son enracinement, sa forme, ses lignes, ses ombres et ses lumières, son abondance ou sa simplici-té… devient chemin de Rencontre entre le Seigneur et l’assemblée. Si hier nous avons fl euri, et même si nos bouquets d’aujourd’hui ne seront pas ceux de demain, nous avons toujours un devoir de beauté pour fl eurir la liturgie. Yvette Liegeon

Citations de G. Vacherot qui a donné son envol à l’art fl oral dans les années 1980 :« Les fl eurs ne décorent pas, elles signifi ent. Et l’église est un lieu où tout est beau et signifi ant. »« Comment, sans frémir, imaginer un monde dont les fl eurs seraient absentes ? »« Regardez chaque fl eur. Trouvez-la belle, et, surtout rendez grâce. Votre composition parlera alors de beauté. »


DOSSIER

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Le domaine de la catéchèse peut aussi ou devrait être un lieu privilégié du dialogue entre art et foi. Voici un témoignage qui nous le prouve : Une séance de caté pas comme les autres. Le «je crois en Dieu » représenté en peinture par les enfants de

10 et 11ans. «Cela change, souvent quand la catéchiste parle beau-coup on en a marre et au bout d’un moment, on n’écoute plus»(Katty) Un projet en commun mais chacun apporte sa personnalité, sa sen-sibilité : chacun peint sa propre œuvre. «J’ai bien aimé, nous avions le choix entre plusieurs pein-tures et j’ai choisi la peinture avec les apôtres : plusieurs personnes, cela me faisait penser à une fête». (Samuel).La peinture permet un autre abord de la foi, un abord visuel, corporel aussi, un plus

pour les enfants pas très à l’aise avec la lecture ou l’écoute ! C’est aussi un travail d’observation visuelle, un travail du ressenti, le travail des couleurs, de la lumière, l’attitude des personnages. Comment représenter la joie, la souff rance, la solitude ? Cela permet aussi d’observer dans la vie de tous les jours, les personnes, leurs émotions à travers leur corps. «Nos œuvres ont étés présentées lors d’une messe des familles, j’ai été fi er des peintures de tout le groupe. C’était beau !» (Hugues) M. Jo Berthod

« La démarche artistique ou la référence à la beauté sont, dans le dialogue des cultures et la diversité des langages, intérieurement liées à la recherche de sens et à la trans-mission de la foi. C’est loin d’être une évidence dans les différents champs de la caté-chèse (ex : aucune mention dans le Directoire général pour la catéchèse). Il convient

donc de mettre en valeur la dimension initiatique et prophétique de l’art. »>Extrait du discours aux artistes, 1999, Jean-Paul II

«Ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans la désespérance. La beauté, comme la vérité, c‛est ce qui met la joie au cœur des hommes, c‛est ce fruit précieux qui résiste à l‛usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l‛admiration. …Et, en parlant plus spécifi quement de l‛art sacré, «sommet» de l‛art religieux, ce document n‛avait pas hésité à considérer comme un «noble ministère» le travail des artistes quand leurs œuvres sont capables de refl éter, en quelque sorte, l‛infi nie beauté de Dieu et d‛orienter l‛esprit de tous vers Lui. »

Paul VI, message aux artistes à la fi n du concile, déc. 1965

« Pour transmettre le message que le Christ lui a confi é, l‛Église a besoin de l‛art. Elle doit en effet rendre perceptible et même, autant que possible, fascinant le monde de l‛esprit, de l‛invisible, de Dieu. Elle doit donc traduire en formules signifi catives ce qui, en soi, est ineffable. Or, l‛art a une capacité qui lui est tout à fait propre de saisir l‛un ou l‛autre aspect du message et de le traduire en couleurs, en formes ou en sons qui renforcent l‛intuition de celui qui regarde ou qui écoute. Et cela, sans priver le message lui-même de sa valeur transcendantale ni de son auréole de mystère ».

Extraits du discours aux artistes, 1999, Jean-Paul II

L’art n’est pas réservé aux «spécialistes». Souvent on a peur de se lancer, et pourtant chacun peut créer, don-ner quelque chose de soi, à sa façon. Ne pas être dans la capacité d’être créatif soi-même n’empêche pas d’apprécier les diff érentes formes d’expression artistique. Pendant cette période de vacances, il est tout à fait possible et enrichissant de partager, de ressentir l’émotion des artistes, en allant tout simplement écouter des concerts, visiter des musées, des expositions. Les églises, tout au long de notre route d’été nous feront décou-vrir de nombreuses créations, sous toutes leurs formes : peintures, sculptures, vitraux… Bonnes découvertes ! Dossier préparé par Michèle Baud et Anick Guinchard

Ecoutons aussi l’importance que les précédents papes ont donné à l’art et aux artistes


DOSSIER

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Pour l’Eglise catholique, tous les hommes, grâce au Christ, sont appelés à refl éter la « Gloire de Dieu ».Personne ne peut être un modèle de vertu, personne n’est sans péché, mais certains hommes et femmes ont vécu plus intensément les exigences de l’amour évangélique. Ce sont eux, par leur témoignage, que l’Eglise pro-pose en exemple au peuple chrétien.

«Serviteurs de Dieu», «Vénérables», «Bienheureux», «Saints», autant de repères spirituels pour les fi dèles.La béatifi cation est décidée au terme d’une procédure rigoureuse, qui a évolué au fi l des siècles. Pour aboutir, diff érents faits doivent être démon-trés :- Le rayonnement spirituel du Serviteur de Dieu après sa mort, assurant ainsi que son exemple est accessible et bienfaisant au peuple de Dieu. A ce titre, les miracles qui lui sont attribués revêtent une grande importance.- Son martyre éventuel ou ses vertus chrétiennes sont la marque d’une foi vivante et démontrent que la sainteté n’est pas inaccessible à l’homme.La procédure se présente comme un procès canonique : l’évêque diocé-sain est saisi d’une demande ou prend l’initiative. Il a pour mission de recueillir et d’examiner les preuves avancées. Interviennent alors l’avocat de la cause, des témoins, des experts théologiens. Une fois l’enquête terminée, le dossier est transmis à Rome. C’est alors que la Congrégation pour les causes des saints va mener à son terme l’examen. Elle est assistée d’historiens, de théologiens, de médecins. Un « avocat du diable » est là pour ne rien laisser passer... Des votes ont lieu ; s’ils sont positifs, le dossier est alors remis au Pape à qui revient l’ultime décision.

La Béatifi cation de Jean Paul II...« Santo subito ! »Lors des obsèques de Jean-Paul II, de très nombreux fi dèles avaient crié «Saint tout de suite !». «Une immense grâce enveloppait Rome et le monde entier » nous dit son successeur. Sa béatifi cation intervient dans un temps record. Le Pape Benoît XVI déclenche le processus deux mois après le décès le 2 avril 2005. Cette rapidité s’explique par l’imposante réputation de sainteté dont jouissait son prédécesseur pendant sa vie, à sa mort et après sa mort.

Jean-Paul II « Vénérable ».En décembre 2009, Karol Wojtyla a été proclamé «vénérable» par décret offi cialisant la reconnaissance de ses «vertus héroïques». Entendons par là ,les eff orts réalisés par la personne en vue de devenir meilleure, d’accueillir la grâce de Dieu, de se conformer à l’évangile et d’être fi dèle à l’Eglise, d’en servir la cause : «N’ayez pas peur ! Ou-vrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ», paroles mémorables lan-cées lors de sa première messe solen-nelle comme Pape. Ce que Jean-Paul demandait à tous, il l’a fait lui-même le

premier : «il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et éco-nomiques».

« Bienheureux es-tu, bien aimé Jean-Paul II, parce que tu as cru !»Au milieu de ses multiples activités et obligations, il ne manquait pas de s’im-merger dans la rencontre avec Dieu ; dans la souff rance, il est resté un «rocher», comme le Christ lui-même l’a été. La guérison miraculeuse de la religieuse française Sœur Marie Simon-Pierre a confi rmé la voie à la béatifi cation.

Le pape Jean-Paul II a été proclamé «Bienheureux » le dimanche 1er mai 2011 par le pape Benoît XVI, en la fête de la Miséricorde divine, sous les vivats de la foule, lors d’une cérémonie qui a attiré

un million et demi de fi dèles à Rome. Désormais, Jean-Paul II sera fêté le 22 octobre.

Page préparée par Jean Poncet, à partir de : Fondation Jean-Paul II en France, Eglise catholique en France, Homélie de Benoît XVI, Wikipédia.

La Béatification de Jean-Paul II


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CARTE BLANCHE

Le Forum Social Mondial, qu’est-ce que c’est au juste ? C’est une rencontre qui a lieu chaque année depuis 10 ans et qui réunit des mouvements sociaux de tous les pays pour échanger sur les grands problèmes mondiaux et chercher ensemble des alternatives possibles au système économique actuel. Missionnée par le CCFD-Terre Solidaire, j’ai donc eu la chance d’y participer cette année. Ça se passait à Dakar, au mois de février et depuis, des mots résonnent en moi :Accaparement des terres, migrants, société civile, espoir.

Accaparement des terres : Derrière ce mot, ce sont des femmes marocaines qui se mobilisent pour revendiquer leur droit d’accès à la terre, car à la mort de leur mari, elles se retrouvent sans rien. C’est Malembé, partenaire du CCFD- Terre Solidaire et membre d’une organisation paysanne en RDC (République démocratique du Congo) tentant vainement de faire mettre en place un code foncier dans son pays. Mais l’Etat, propriétaire, préfère vendre ses terres à des groupes privés voulant cultiver des agrocarburants ou laissant en friche pour spéculer sur le prix de la terre. C’est Ibrahim, un Malien révolté par l’attribution à la Lybie, par son pays, de 100.000 hectares de terres cultivées. Les paysans, du jour au lendemain, se sont retrouvés chassés de leur village sans savoir pourquoi. Pour alimenter la Libye en eau, un canal a été creusé, ravageant les cultures, détruisant maisons et cimetières.Partout on constate le même manque de transparence, l’absence de toute consultation publique et le même oubli des droits fonciers préexistants. Bref c’est le combat de l’agriculture familiale et paysanne contre l’agro business. Le combat d’habitants contre des gouvernements qui ne les écoutent pas, voire emprisonnent ceux qui protestent.

Migrants : Je vois ces hommes avec leurs pirogues chavirées, je vois des bus laisser leurs passagers en plein désert, je vois l’illusion de l’occident qui persiste, et cet espoir fou d’arriver au pays de destination. Et puis vient ce cri : comment l’Europe peut-elle refouler des gens alors que nos pays contribuent à appauvrir leur continent ? Héritage du colonialisme, règles du commerce mondial, soutien aux dictatures, paradis fiscaux, … Heureusement je vois aussi tous ceux qui accueillent les migrants sans les juger et leur redonnent leur dignité : c’est le Père Anselme qui a créé le centre d’accueil des réfugiés à Bamako… C’est Charles, éducateur de rue en Afrique du Sud, lui-même ancien émigré, qui forme maintenant les nouveaux arrivants en anglais et informatique, première exigence pour obtenir un visa…

Société civile. Partout où des êtres humains sont exploités, on voit des frères en humanité se lever pour protester, et s’unir, que ce soit pour améliorer les conditions de vie, défendre les droits, faire pression sur les politiques… Au forum social mondial, les organisations des sociétés civiles de tous les pays se sont rassemblées par thématique pour réfléchir ensemble, échanger leur expérience et définir des actions communes. C’est ainsi que des partenaires africains, asiatiques ou d’Amérique latine s’enrichissent les uns les autres.

Espoir. J’entends lors de la messe d’ouverture du forum, Mgr Saar, archevêque de Dakar, nous dire dans son homélie : « Vous êtes le sel de la terre,…vous êtes la lumière du monde… la mission du peuple de Dieu dans le monde consiste à témoigner d’un nouveau sens de l’homme et de la société, et à construire des sociétés, au sein desquelles le pauvre est respecté, la justice a force de loi, la tromperie et la force ne sont plus la base des rapports entre les hommes. » Oui, le monde peut changer si nous le voulons ! Nous étions 50 000 à Dakar, à y croire, et sommes des millions dans le monde ! Plus de20 000 personnes en France ont fêté cette année les 50 ans du CCFD, dont 2000 à Dole le 2 avril !

Alors, au-delà des mots, ce sont des visages qui persistent, des êtres humains qui luttent pour vivre dignement, des personnes qui se regroupent et se mobilisent. Des voix aussi : celles de ceux qui souffrent portées par celles qui les représentent et celles qui les aident. Martine Pernet

J’étais au Forum Social Mondial à Dakar


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Le rapprochement des deux mots étonne ! Et pourtant cela existe et cela marche ! L’Économie de Communion associe dans une même «communion» des entreprises et des personnes en diffi culté des cinq continents. Les propriétaires des entreprises qui y adhèrent, donnent une part défi nie des bénéfi ces de leur entreprise. Ces dons soutiennent des personnes en diffi culté. A ce jour près de 800 entre-prises sont engagées dans l’Economie de Communion en Europe, dont 26 en France. Il s’agit de culture du partage, de «culture du don». «On se situe dans une dynamique de famille élargie, une famille où il est impensable que des enfants aient de quoi manger quand l’un meurt de faim. Cette culture du don génère d’autres attitudes. Il est fréquent que ceux qui avaient reçu re-donnent à d’autres le surplus ou décident qu’ils n’avaient plus besoin d’être aidés et proposent que l’ar-gent soit donné à un autre...» Cette intuition «révolutionnaire» trouve son origine dans le mouvement desFocolari (foyers en italien) fondé en Italie en 1943 par Chiara Lubich. Actuellement sur les 5 continents lesFocolari veulent être témoins et acteurs d’un monde fraternel et uni. Au Brésil en 1991, Chiara Lubich prend conscience que le partage ne suffi t pas pour qu’il n’y ait plus de pauvres et qu’il faut tenter d’appliquer à l’économie la culture du don en créant des entreprises fondées sur un état d’esprit nouveau. Dans l’Encyclique Caritas in Veritate, Benoît XVI propose une réponse aux blocages que connaît l’économie : «L’être humain est fait pour le don ; c’est le don qui exprime et réalise sa dimension de transcendance» créant «une force qui unifi e les hommes…». Alors, utopie ? Non, cela fait maintenant quatre ans que je suis sympathisante de cet esprit d’économie de Communion et que j’apprends à connaître et à intégrer ce que cela représente pour une entreprise de se lancer dans cette aventure. Depuis cette année j’ai la joie d’avoir pu concrétiser mon engagement et de faire partie de ce mouvement. Cela donne du sens à mon travail, c’est un changement de la vision d’ensemble de ma ferme ; du contact avec mes clients et fournisseurs dans le respect des prix pratiqués de façon juste, au respect de l’environnement. Qu’est ce que cela peut changer au quotidien me direz vous ? Eh bien j’ai envie de dire tout et... rien !

TOUT, car j’essaie de vivre cet engagement dans chacune de mes décisions, je fais confi ance à celui que nous appelons « l’associé invisible» pour guider mes choix, je me sens plus ouverte à l’autre, à ce qui m’entoure, j’ai aussi le désir de faire une place particulière à l’accueil du «pauvre» dans mon entreprise. Le pauvre peut avoir tous les visages et il n’est pas entendu ici comme le pauvre fi nancièrement. Il est celui que j’accueille pour faire avec lui un bout de chemin plus ou moins long, à qui je vais apporter une écoute, une compétence, ... et qui lui aussi va participer à me faire grandir par sa seule présence, par nos échanges, par les questionnements et remises en causes qu’il va susciter chez moi. Cela change aussi mon rapport à l’argent, il ne faut pas oublier cet aspect d’économie, oui nous produisons de l’argent, c’est la vocation même d’une entreprise, mais à quoi bon si nos besoins sont satisfaits, notre famille à l’abri, si ce n’est pour le partager avec ceux qui n’ont pas cette chance ? Là est tout le sens de notre vocation de chrétiens « ce que vous ferez à ce plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez...» aussi c’est avec joie que chaque année je partage mon bénéfi ce en faisant un don. Pour ce faire Chiara Lubich a donné des indications :A travers le libre choix de ceux qui détiennent le capital, les entreprises répartissent leurs bénéfi ces en trois parts : - pour le développement de l’entreprise (investir pour la pérennité de son activité, condition pre-mière d’un partage ultérieur des richesses) - pour aider les plus démunis - puis enfi n développer des structures en se formant à une culture basée sur les valeurs évangéliques du don et de la fraternité.

RIEN, car je continue de mener ma ferme dans la même ligne de conduite et le même objectif de pouvoir vivre de ma production sans avoir besoin de manger le voisin. L’idée interpelle au-delà du mouvement lui-même : «l’économie conventionnelle, basée sur l’avoir, ne peut satisfaire profondément l’homme qui est fait pour vivre en communion avec les autres, dans une fraternité sans frontière».

Sandrine Curie (agricultrice) ;Chantal & José Grevin (coordinateurs nationaux Economie de Communion)

Pour aller plus loin : Site internet : www.economie-de-communion.org Email : [email protected] Site du mouvement des Focolari : www.focolari.fr ; 2 livres : « Économie de communion : des entreprises osent le partage ». Ed. Nouvelle Cité « L’utopie en marche, François Neveux entrepreneur et inventeur économiquement incorrect » Ed. Nouvelle Cité.

Economie de Communion

COUP DE PROJECTEUR


LE CLIN D’ŒIL DE TIMOTHÉE

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Petite annonce. Cherche électricien pour rétablir le courant entre les gens qui ne se parlent plus ; opticien pour changer le regard des gens ; artiste pour dessiner un sourire sur tous les visages ; maçon pour bâtir la paix ; professeur de maths pour nous réapprendre à compter… les uns sur les autres !

Faut pas provoquer les curés ! Un homme ouvre une taverne juste en face d’un cimetière. Pour faire sa publicité, il place une enseigne disant : «Quoi que l’on dise ou quoi que l’on fasse, on est bien mieux ici qu’en face». Voyant cela, le curé place lui aussi une enseigne à l’entrée du cimetière. On pouvait y lire : «Quoi que l’on dise ou quoi que l’on fasse, tous ceux qui sont ici viennent d’en face» !

Histoire vraie : à la messe chrismale, au moment où l’évêque bénit les saintes huiles, il dit à mi-voix au servant de messe : «décoiffez la cruche». Le servant ne comprend pas, s’approche et enlève la mitre de la tête de l’évêque. L’évêque, toujours à mi-voix : «Non, pas celle-là, l’autre».

Parole d’enfants : des mamies ont emmené les petits enfants aux célébrations de la semaine sainte : «Hé ben Mamie, c’était intéressant, on a appris tout plein de choses !«Je comprends pas, y a pas longtemps que Jésus est né, pis voilà qu’il est déjà mort ! »

Une fillette, enfant de chœur, se confie au prêtre : «Qu’est-ce que t’as de la chance d’être prêtre, moi je pourrai pas l’être ! Et le prêtre de répondre : «Mais tu pourrais être religieuse ! »

Vieux proverbe irlandaisPrends le temps de travailler, c’est le prix de la vie.Prends le temps de penser, c’est la source du pouvoir.Prends le temps de jouer, c’est le secret de la jeunesse. Prends le temps de lire, c’est la source de la sagesse. Prends le temps d’être aimable, c’est la route du bonheur. Prends le temps de rêver, c’est la manière d’accrocher son chariot à une étoile. Prends le temps de donner, c’est une journée trop courte pour être égoïste. Prends le temps de rire, c’est la musique de l’âme. Prends le temps de prier, c’est la force de l’homme. Prends le temps d’aimer et d’être aimé, c’est la grâce de Dieu. Prends le temps d’être charitable, c’est la clef du Paradis.

L’Esprit continue de travailler secrètement ce monde ? «Comment en douter ? Il y a tant de signes d’espérance. Il nous faut juste des yeux pour voir. Evidemment, si nous restons focalisés sur le pauvre grain de blé que nous avons planté et qui ne lève pas là exactement où nous l’attendons, nous sommes désespérés. Mais regardez les iris : vous les plantez là et ils surgissent deux mètres plus loin avec leurs rhizomes souterrains. Ce que Karl Rahner appelait «les canaux souterrains de la Grâce». Dieu est un planteur d’iris ! Et ça lève, ça pousse à plein. Mais souvent à côté de nos pauvres pots de fleurs. Soyons confiants : c’est un printemps que nous sommes en train de vivre ! » Mgr Albert Rouet

Prenez une minute pour visiter l’atelier céleste de Dieu : vous vous rendrez davantage compte de son génie, et votre foi en Lui ira en augmentant». Considérez le soleil : chaque mètre carré du soleil irradie 130.000 chevaux d’énergie, l’équivalent de 45 moteurs à 8 cylindres. Or, notre soleil n’est qu’une planète parmi les 100 milliards d’autres de la Voie Lactée. Si l’une d’elles bougeait, ne serait-ce que 2 degrés sans permission divine, ce serait une catastrophe pour nous tous !Considérez la terre : Elle pèse 10.000 milliards de milliards de tonnes (10 puissance 20) et son angle d’inclinaison est exactement de 23 degrés, ni plus, ni moins ! Un seul degré de décalage et les saisons, telles que nous les connaissons, disparaîtraient et nous serions tous noyés par une fonte gigantesque des glaces polaires. Vous êtes l’un des passagers d’une navette spatiale qui voyage plus vite que la vitesse du son depuis des milliers d’années, sans jamais tomber en panne, ni exploser, ni sortir de son orbite. Pensez un peu au génie qui a créé tout cela !

«Le plus important ce n’est pas que l’homme ait marché sur la lune, mais c’est que Dieu ait marché sur la terre.»James Irwin, astronaute

Timothée


PAROISSESDimanche-fête ANGILLON COMBE

d’AINMONTS de BALERNE CHAMPAGNOLE VAL de

SIROD VAL de MIÈGES

CALENDRIER DES CÉLÉBRATIONSChaque samedi à 18 h 30 Chapelle Saint-François à CHAMPAGNOLE

19 juin

26 juin

3 Juillet

10 juillet

17 juillet

24 juillet

31 juillet

7 août

14 août

Lundi 15 août

21 août

28 août

4 septembre

11 septembre

10 h 30Lemuy10 h 30Vannoz

10 h 30Chapois

10 h30

Le Pasquier 10 h 30

Le Larderet10 h 30Andelot10 h 30

Saint Germain

10 h 30Supt

10 h 30Vers ADP

10h30Gardebois

Fête paroisse

10 h 30Vannoz10 h 30

Le Pasquier10 h 30

Le Larderet10 h 30Lemuy

10 h 30Marigny

10 h 30Crotenay

10 h 30Villard / ain

10 h 30 Monnet

10 h 30Marigny

10 h 30Crotenay 10 h 30

ADP Monnet10 h 30 Marigny

10 h 30Loulle

Abbaye de Balerne 10h30

(si pluie Mont/Monnet)

10 h 30Mt s/ Monnet

10 h 30Saffl oz

10 h 30Loulle

Fête paroisse

10 h 30 Mont /Monnet

10 h 30 Saffl oz

10 h 30 église9 h 30 Castors10 h 30 église9 h 30 Chatelneuf

10 h 30 église9 h 30 Ney

10 h 30 église9 h 30 Les Nans10 h 30 église9 h 30 Castors10 h 30 église9 h 30 LeVaudioux

10 h 30 église

10 h 30 église9 h 30 Ney

10 h 30 église 9 h 30 Syam

10 h 30 église

10 h 30 église9 h 30 Castors10h30 église9h30 Chatelneuf10 h 30 église9 h 30 Ney 10 h 30 église9 h 30 Les Nans

10 h 30 Sirod

10 h 30 Crans

10 h 30 Sirod

10 h 30 Sirod ADP

10 h 30Sirod

Fête paroisse

10 h 30 Sirod

10 h 30 Crans

10 h 30 Nozeroy

10 h 30 Esserval 10 h 30 Mièges

sam 2 juil. 19h30 ermitage10 h 30 Fraroz

10 h 30 Plénise10 h 30 Gillois10 h 30 Bief du Fourg ADP10 h 30 Cuvier10 h 30 Les Chalesmes

10 h 30 Mièges

10 h 30 Essavilly10 h 30 Cuvier

10 h 30 Nozeroy

10 h 30 Censeau10 h 30 Arsure

10 h 30 Mignovillard

10 h 30 Mièges10 h 30 Bief des MaisonsSam 3 sept ermitage 19 h 30 10 h 30 Gillois10 h 30 MiègesFête paroisse

ADP : Assemblée Dominicale de la Parole, normalement sans communion

Fête de l’Assomption de la Vierge Marie, 15 août : - pèlerinage à la chapelle de Ney : départ 18h devant l’église- veillée mariale à 20h chapelle St Joseph à Champagnole, et à 20h à l’ermitage de Mièges- pèlerinage à Gardebois : Pour les marcheurs, rendez-vous à 9h devant l’église de Chapois. Célébration en plein air à 10 h 30. Apéritif offert, repas tiré du sac.

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Sources : 12 rue Gl Leclerc, 39300 Champagnole. Responsable de la publication : Laurent Bongain.Equipe de rédaction : Monique Verjus - Michèle Baud - Gérard Arbez - Jean Poncet - Françoise Vionnet - Anick Guinchard - Marie Noëlle Vacelet - Monique Monnier - Laurent Bongain Imprimerie Estimprim - Dépôt légal - juin 2011 - 8450 exemplaires

Prière de l‛artisanApprends-moi, Seigneur, à bien user du temps que tu me donnes pour travailler, à bien l‛employer sans rien en perdre. Apprends-moi à tirer profi t des erreurs passées sans tomber dans le scrupule qui ronge.Apprends-moi à prévoir le plan sans me tourmenter, à imaginer l‛œuvre sans me désoler si elle jaillit autrement.Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur, la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.Aide-moi au départ de l‛ouvrage, là où je suis le plus faible. Aide-moi au cœur du labeur à tenir serré le fi l de l‛attention. Et surtout comble Toi-même les vides de mon œuvre, Seigneur! Dans tout le labeur de mes mains, laisse une grâce de Toi pour parler aux autres et un défaut de moi pour me parler à moi-même.Garde en moi l‛espérance de la perfection, sans quoi je perdrais cœur. Garde-moi dans l‛impuissance de la perfection, sans quoi je me perdrais d‛orgueil.Purifi e mon regard : quand je fais mal, il n‛est pas sûr que ce soit mal, et quand je fais bien, il n‛est pas sur que ce soit bien. Seigneur, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a du travail, et que tout travail est vide sauf là où il y a amour, et que tout amour est creux qui ne me lie à moi-même et aux autres et à Toi, Seigneur !Enseigne-moi à prier avec mes mains, mes bras et toutes mes forces.Rappelle-moi que l‛ouvrage de mes mains t‛appartient et qu‛il m‛appartient de te le rendre en le donnant… Amen! Prière des copistes et enlumineurs du haut moyen âge.

Prière d’enfant pour les vacances... Prière d’enfant pour les vacances...

Seigneur, tu sais que nous aimons tous les vacances :on peut dormir tard le matin,on peut jouer ou écouter la musique qu’on préfère,on peut retrouver les amis et les parents qu’on n’a pas vus depuis longtemps.On peut aussi oublier tous les soucis de l’école,et nos têtes fatiguées peuvent se reposer.Pour tout cela : merci Seigneur Jésus !Mais ne nous laisse pas oubliertous ceux qui ne peuvent ni se reposer, ni s’amuser...Aide-nous à ne pas être égoïstes, et, même en vacances, à chercher ce que nous pouvons fairepour aider à la maison, et pour aimer comme toi. Amen!

Tout simplementTout simplement être avec toi, mon Dieu, paisiblement et silencieux.

Tranquillement s‛abandonner dans la douceur d‛un jour d‛été.Te prier sans même y penser. Etre bien tout simplement tout près de Toi,

se reposer, goûter ta musique uniquement.


sources n° 34 - ddata.over-blog.com

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