sortie le 2 juillet 2014 - amazon web...

25
TWENTIETH CENTURY FOX présente Un film DreamWorks Animation SKG (HOW TO TRAIN YOUR DRAGON 2) Réalisé par Dean DeBlois Avec les voix (VO) : Jay Baruchel, Cate Blanchett, Gerard Butler, Craig Ferguson, America Ferrera, Jonah Hill, Djimon Hounsou, Kit Harington Scénario de Dean DeBlois D’après les livres “How to train your dragon” de Cressida Cowell Musique de John Powell Produit par Bonnie Arnold Sortie le 2 juillet 2014 Durée : 1h40 (approx.) Photos et dossier de presse disponibles sur : www.foxpresse.fr Distribution TWENTIETH CENTURY FOX 241 boulevard Pereire 75017 Paris Tél.: 01 58 05 57 00 Presse Michèle ABITBOL-LASRY Séverine LAJARRIGE 184 Boulevard Haussmann - 75008 Paris Tél.: 01 45 62 45 62 [email protected] / [email protected] 1

Upload: others

Post on 05-May-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

TWENTIETH CENTURY FOXprésente

Un film DreamWorks Animation SKG

(HOW TO TRAIN YOUR DRAGON 2)

Réalisé par Dean DeBlois

Avec les voix (VO) :Jay Baruchel, Cate Blanchett, Gerard Butler, Craig Ferguson, America Ferrera,

Jonah Hill, Djimon Hounsou, Kit Harington

Scénario de Dean DeBloisD’après les livres “How to train your dragon” de Cressida Cowell

Musique de John PowellProduit par Bonnie Arnold

Sortie le 2 juillet 2014Durée : 1h40 (approx.)

Photos et dossier de presse disponibles sur : www.foxpresse.fr

Distribution TWENTIETH CENTURY FOX241 boulevard Pereire

75017 ParisTél.: 01 58 05 57 00

PresseMichèle ABITBOL-LASRYSéverine LAJARRIGE

184 Boulevard Haussmann - 75008 ParisTél.: 01 45 62 45 62

[email protected] / [email protected]

1

La vie s’écoule paisiblement sur l’île de Beurk...

Astrid, Rustik le Morveux, Varek, Kranedur et Kognedur se défientlors de courses sportives de dragons devenues très populairestandis qu’Harold et Krokmou, désormais inséparables, parcourentles cieux à la conquête de territoires inconnus et de nouveauxmondes.

Au cours de l’une de leurs aventures, ils découvrent une grottesecrète qui abrite des centaines de dragons sauvages, protégéspar un mystérieux dragonnier...

Harold et Krokmou vont alors se retrouver au centre d’une luttevisant à maintenir la paix et vont devoir défendre leurs valeurspour préserver le destin des vikings et des dragons.

L’HISTOIRE

2

EN CINQ ANS,TOUT – OU PRESQUE –

A CHANGÉ...

En 2010, DRAGONS, produit par Dream-Works Animation, a envahi les écrans etconquis le public du monde entier grâce

à son cocktail d’action de haut vol, d’humourplein d’esprit et de densité dramaturgique : lefilm a totalisé 495 millions de dollars de recettesmondiales, raflant dans la foulée deux nomina-tions aux Oscars pour le meilleur film d’animationet la meilleure musique.

Mais le succès de cet opus, écrit et réalisé parDean DeBlois et Chris Sanders, n’a pas été immé-diat. Même s’il a, dès le départ, été plébiscitépar la critique et s'est hissé au sommet du box-office le weekend de sa sortie, "ses résultatsétaient en-deçà des objectifs du studio. Mais ilavait un fabuleux potentiel. Il a frôlé les sommetspendant sept semaines d'affilée. Nous étionstous très fiers de constater que le bouche-à-oreille autour du film attirait le public dans lessalles, et peu à peu, nous avons fini par dépasserles attentes du studio", raconte DeBlois.

Le triomphe de DRAGONS a donné lieu à unesérie pour la télévision, un spectacle sur scène...et des légions de fans fidèles à son univers."C’est extrêmement gratifiant de voir que notrepassion pour le projet est partagée. On reçoiténormément de preuves de cet amour - desvidéos de fans, des récits que cela leur inspire,des dessins reprenant les personnages - et onsait alors que le film existe par lui-même d’unemanière phénoménale que l’on n’avait pas dutout imaginée", signale le réalisateur.Dès le départ, les dirigeants de DreamWorksAnimation ont considéré DRAGONS commeune saga potentielle. Grâce à son excellent accueilet à ses résultats au box-office, une suite s'estrapidement imposée.

Comme Chris Sanders travaillait à la réalisationdes CROODS, autre projet de DreamWorksAnimation, les patrons du studio ont décidé desolliciter DeBlois afin qu'il prenne seul lescommandes de DRAGONS 2, tout en confiant àSanders le rôle de producteur exécutif."Je leur ai répondu, 'Ça m’intéresse vraiment àcondition que vous soyez prêts à envisager d'enfaire une trilogie. Le précédent film peut servirde premier volet, celui-ci de deuxième partie,plus ample, et le troisième sera l’apothéose'.Heureusement que l’idée leur a plu", se souvientDeBlois."À Hollywood, Dean [DeBlois] est considérécomme un type fiable et authentique. Il saitmagnifiquement raconter les histoires. Il agardé un esprit d'enfant, ce qui est une qualitéincontestable pour faire un film qui parle de petitsgarçons et de leurs dragons. Il a une imaginationfertile mais il sait laisser ses collaborateursapporter au projet le meilleur d’eux-mêmes, sibien qu'on ne peut pas rêver mieux", expliquela productrice Bonnie Arnold.Le superviseur des effets visuels David Walvoordrenchérit : "C’est génial de travailler avec Dean.Il n’est pas simplement le réalisateur mais aussil’auteur du film. Il est formidablement prochedes personnages et de leur univers. Il a doncune idée tellement précise de la manière dontce monde est censé être représenté que c’estune source prodigieuse d’inspiration pour noustous. Dans le même temps, c'est ce qui nousrend la tâche beaucoup plus facile car il estparfaitement capable d’expliquer ce qu’ilrecherche et cela nous permet d'aller dans lamême direction".Tiré des livres pour enfants de l’auteur britan-nique Cressida Cowell, le premier opus a faitdécouvrir au public le Viking adolescent dégin-gandé Harold : sa vie est bouleversée lorsqu’ilfait la connaissance d’un dragon blessé, appar-tenant à l’espèce des Furies Nocturnes, qu’ilprénomme Krokmou et qui devient son ami.

3

NOTES DE PRODUCTION

D’après Bonnie Arnold, DeBlois a considéréDRAGONS 2 comme l’étape initiatique au coursde laquelle Harold entre dans l’âge adulte, et"pas comme 'de nouvelles aventures' d’Haroldet Krokmou", ce qui est souvent le cas dessuites. "Quand Dean a pitché son idée pour ledeuxième opus aux dirigeants de DreamWorksAnimation, un élément primordial en est ressorti :il voulait que l’on retrouve les personnages cinqans plus tard. Il faut reconnaître que ça rendaitle postulat plus intéressant et que ça le différenciaitde la plupart des films d'animation. C’étaitmême culotté de sa part et c’est pour ça quenous sommes soulagés et heureux que Dream-Works nous ait suivis", poursuit-elle.Et pourtant, ce n’était pas une approche facile àexploiter.D’après DeBlois, ce choix s'est même avéré êtreun défi sur le plan des décors. L'équipe artis-tique a dû s’y reprendre à plusieurs fois avantde réussir à vieillir chacun des personnages,tout en leur conservant leurs particularités etleur charme."Nous avons fini par nous rendre compte que,pour la plupart des personnages, il suffisait visi-blement qu'ils aient la même allure et la mêmesilhouette mais qu'il fallait malgré tout les grandir,renouveler leur garde-robe, changer leur coif-fure et vieillir légèrement les traits de leur visage.Harold a sans doute été le personnage le pluscompliqué à aborder car, en le vieillissant, onne voulait surtout pas qu’il ressemble au héroshollywoodien habituel. Il devait rester un peugauche, parce que ce côté maladroit et ridiculefait tout son charme", constate-t-il."Nous nous sommes donc assurés qu’en gran-dissant, il ne prenne pas vraiment beaucoupplus de poids, contrairement à ce qu’espéraitson paternel, le chef de tribu Stoïk la Brute, dansle précédent film. Il est encore un peu efflanquémais il continue à compenser par son intelligence,sa vivacité d’esprit et ses idées novatrices",reprend DeBlois.Jay Baruchel prête une nouvelle fois sa voix àHarold. D’après DeBlois, il incarne lui-même toutesles qualités du personnage. "Je ne vois personned’autre que lui pour l'incarner aussi bien car lepersonnage et Jay se ressemblent étrangement.

Jay est très proche d'Harold : un garçon à l’espritvif, intelligent, alerte, délicieusement gauche, cedont il est conscient, même s'il en joue", précisele réalisateur."C’est grâce à la capacité de Baruchel à traduireles émotions d’Harold que le public peut s’iden-tifier et s’attacher au personnage", souligneBonnie Arnold."Le public vit le film à travers le regard d’Harold.Ce qui rend l’aventure encore plus trépidante,c'est le fait de comprendre ce que ressent leprotagoniste dans telle ou telle situation. Jay estvraiment en phase avec son personnage et celas’entend dans sa voix quand il le joue. Même sic'est Dean qui est l'auteur des répliques - etquel dialoguiste génial ! -, Jay connaît Haroldcomme personne", ajoute-t-elle.DeBlois acquiesce."Jay modifie souvent son texte pour coller à sonpersonnage, ce qu’il peut se permettre parcequ'il le connaît intimement", confirme-t-il.Grâce aux efforts d’Harold dans le premieropus, les habitants de Beurk, qui considéraientauparavant les dragons comme une engeanceà éradiquer, vivent dorénavant avec eux en touteamitié et vont même jusqu'à les chevaucher !Cette fois, ils doivent affronter un tout autregenre de problème, quoique bénin : les dragonssont désormais très nombreux ! Commechaque habitant a son propre dragon, cesderniers font donc partie intégrante du quotidien,si bien que l’île de Beurk a radicalement changéde physionomie.

Pour accueillir ses nouveaux habitants et rendrela cohabitation un peu moins dangereuse pourtout le monde, l’île a subi d’importants change-ments : un réseau d’aqueducs et de gouttièresa été installé pour prévenir les incendies en unrien de temps ; des distributeurs de nourritureont été mis à disposition afin qu'aucun dragonne souffre plus de la faim; des grottes ont ététransformées en écuries aménagées ; et unearmurerie pour dragons pourvoit à leurs moindresbesoins."L’armurerie, qui fait aussi office de centre delavage, était autrefois une vieille forge, là mêmeoù Harold était apprenti dans le premier film.

4

Qu’un dragon ait une rage de dents ou qu'il aitbesoin d’être bichonné, tout est prévu", indiqueDeBlois.

Le chef-décorateur Pierre-Olivier Vincent, affec-tueusement surnommé P.O.V., précise : "C’estdésormais un endroit beaucoup plus gai etharmonieux et cela se voit aux myriades denouvelles couleurs que nous avons utilisées enredessinant le village. En réalité, les couleursdes principaux dragons que l’on découvre dansce film nous en ont donné l’idée en le recréant".À la tête de la forge des dragons, on retrouveGueulfor, le forgeron du village et le bras droitde Stoïk la Brute que celui-ci n’hésite jamais àsolliciter. Toujours partant pour l’aventure, il està nouveau joué par Craig Ferguson."Gueulfor est celui qui doit concevoir tout cequi rend la cohabitation avec les dragons moinsrisquée au quotidien. C’est pour ça qu’il a lanostalgie du passé, époque à laquelle ils de-vaient combattre les dragons et non vivre enpaix avec eux. Craig exprime très bien cettefrustration", souligne le réalisateur.Même si leurs rapports ont changé, il n'endemeure pas moins que les Vikings restent desVikings et les Dragons restent des Dragons !L’équipe de DRAGONS 2 a pris conscience qu’ilfallait aux habitants de Beurk un nouveaumoyen d’exprimer leur agressivité naturelle.C’est pourquoi ils ont imaginé les courses dedragons !Pendant la compétition, les Vikings chevauchentles dragons : "Ce genre de course est grisant,enfin, tant que vous n’êtes pas un mouton, àmon avis", plaisante Jay Baruchel. Les partici-pants doivent en effet faire le tour de l’île etrepérer les animaux marqués d’une cible encouleurs, les attraper et les jeter dans le panierde leur équipe. Chaque mouton vaut 1 point,sauf le mouton noir qui vaut à lui seul 10 points."C’est un peu le Rallye automobile Monte-Carlode Beurk", constate DeBlois.Une course de dragons a aussi fourni aux pro-ducteurs un très bon prétexte pour faire découvrirle nouveau Beurk au public.La scène d’ouverture de DRAGONS 2 montreque "la course d’obstacle est un élément fonda-

mental et viscéral de ce jeu qui permet de survolertoutes les nouvelles infrastructures de Beurk etde montrer des personnages qui ont eu cinqans pour nouer des liens avec leur propredragon", souligne DeBlois.Astrid (America Ferrera), jeune fille qui ne s'enlaisse pas compter et qui aime la compétition,file comme une flèche dans le ciel sur le dos deTempête le Dragon Vipère. Les jumeaux turbu-lents Kognedur (Kristen Wiig) et Kranedur (T. J.Miller) chevauchent le Braguettaure à deuxtêtes, respectivement Burp et Barf. Le timide et nerveux Varek (Christopher Mintz-Plasse) tient en équilibre précaire sur son Gronknommé Bouledogre, tandis que Rustik (JonahHill), suffisant et prétentieux, vole à toute alluresur Krochefer, son Cauchemar Monstrueux."Ça doit bouger, faire rire et rassurer le publicqui a déjà vu le précédent film", affirme DeBlois.-"Bref, tout ce qui a séduit le spectateur dansl'île de Beurk est désormais plus majestueux etplus beau encore, c'est ce qui rehausse les enjeuxdu film. On comprend que cet endroit est devenuun vrai paradis sur Terre, que toute menace nepeut être que désastreuse". Et une menace vaeffectivement se profiler...

Les grands absents de la course de dragonssont bien entendu Harold et Krokmou. En effet,le duo inséparable se consacre à son activité deprédilection, à savoir parcourir les cieux enquête de nouveaux dragons et de nouvellesterres pour les cartographier sur les relevésd’Harold de plus en plus étendus."Pour s’amuser, Harold et Krokmou passent nonseulement leur temps à repousser les limites dece qu’ils peuvent faire en volant mais ils parcourentégalement de longues distances pour découvriret recenser des territoires encore inexplorés",reprend DeBlois. "C’est devenu leur passe-temps favori"."Ils sont partis de la carte des Vikings que l’onvoit dans le premier opus et y ont ajouté d’autresterritoires un peu partout. Harold est toutsimplement quelqu’un de curieux et qui netient pas en place. Il est toujours à la recherched’une nouvelle aventure", raconte le directeurd’écriture Tom Owens.

5

Ce matin-là, s’envoler vers l’inconnu est aussipour Harold une façon de décompresser caravant le début des courses, son père Stoïk lui aannoncé qu’il était désormais grand temps qu'ilassume le commandement de l’île mais Haroldne s'y sent pas vraiment prêt."Stoïk est un homme imposant, sacrémentcostaud, musclé et sociable, il est très fier deson fils, malgré sa taille, parce qu’il a réussi àapporter la paix à Beurk. Leur relation s’estaméliorée au cours des cinq dernières années.Après avoir longtemps eu honte d’Harold, Stoïkveut dorénavant faire de son fils le prochainchef de l’île", affirme Gerard Butler qui incarneStoïk.Étant donné qu’il n’est pas sûr de ce qu’il veutfaire, Harold ne parvient pas à s’imaginer suc-céder à son père et marcher dans ses largespas, au sens propre et figuré."Dans le premier film, nous avons entraperçu dequoi Harold était capable, aujourd'hui les respon-sabilités d’adulte qui l’attendent commencent àpeser sur lui. Il ne faut pas être Einstein pourcomprendre qu’en tant que fils du chef de latribu, il sera appelé à prendre la place de sonpère mais il a du mal à se faire à cette idée",précise Baruchel.Même s’il cherche encore sa vocation, il aconscience de ses points forts et il met ses talentsd’inventeur à profit en créant toutes sortes d’outilsingénieux."Dans les nouvelles contrées où ils s'aventurent,il n’est pas rare qu’Harold et Krokmou croisentde nouveaux dragons agressifs. Il a donc bienfallu qu’Harold, en intellectuel éclairé, se confec-tionne une arme pour brider la puissance de feud’un dragon. Il s’agit de la garde d’une épéedont la lame est rétractable et qui possède deuxcartouches : l’une des deux contient la saliveinflammable d’un Cauchemar Monstrueux quiagit comme du napalm gluant. Aux yeux desdragons, c’est une image très forte. Ça leur faitcroire qu’Harold est un dragon puisqu’il peut luiaussi cracher du feu. Si Harold se retrouve cernépar une horde de dragons agressifs, il utilise lerevers de la garde de son épée qui, elle,contient une cartouche de gaz de BraguettaurHideux, hautement inflammable. Il lui suffit d’en

pulvériser en cercle tout autour de lui et del’enflammer pour que le flash explosif attire leurattention", note DeBlois.Baruchel ajoute : "C’est son sabre laser et c’estdément ! Il s’est aussi fabriqué ce que je préfèredans le nouveau film : une tenue de piloteabsolument démentielle qui lui tient chaudsous son allure branchée et dont les avant-brassont équipés de tout le nécessaire pour sesexcursions aériennes. Il porte également unedague qui lui sert d’outil, un crayon et uncompas rudimentaire, ainsi que du papier pourenrichir sa carte. Il sait maintenant chevaucherKrokmou mais aussi voler à ses côtés, ce qui estvraiment extraordinaire"."Dean DeBlois a contribué de manière décisiveà l’élaboration du costume d’Harold. Il voulaitvraiment que celui-ci porte une tenue qui reflètesa connaissance approfondie des dragonsacquise au cours des cinq années écoulées etsa volonté de leur ressembler, - au moins dansla maîtrise du vol. Harold est un peu le Léonardde Vinci du Moyen-Âge", admet POV.

Le seul autre personnage à avoir permis à Haroldd'enrichir ses découvertes n'est autre quel'audacieuse et dure à cuire Astrid, devenue sacompagne d’exploration - et bien plus encore..."Astrid est désormais la petite amie d’Harold.Elle est la première à prendre sa défense et àl’encourager. Elle a une âme de chef. Ils sontvraiment à égalité. Quand Harold part à l’aventure,elle n’est pas du genre à rester à l’attendre enespérant qu’il rentre sain et sauf", affirme AmericaFerrera, qui prête de nouveau sa voix à la coura-geuse jeune fille Viking."Bien qu’Astrid ne voie pas les choses commeHarold, elle le connaît suffisamment pour lepousser à trouver des solutions qu’il n’auraitpeut-être pas cherchées sans elle. Elle sait tirerle meilleur de lui-même", confie Tom Owens."Quelle chance qu’America ait pu reprendre lerôle d’Astrid !", note le réalisateur. "Elle possèdeune voix très forte et puissante, cela rejaillit sur lepersonnage grâce à ce côté piquant et audacieux.Mais la voix d’America fait aussi naturellementtransparaître son bon sens et son assurance,tout ce qu’incarne Astrid dans l’histoire".

6

Astrid se trouve aux côtés d’Harold lorsqu’ildécouvre une forteresse de trappeurs auxconfins du nord de la Norvège qui a, semble-t-il, été pulvérisée par une terrible tempête deglace. Il n'en subsiste que de gigantesqueséclats de bois fichés dans d’énormes stalagmites.En survolant la zone de plus près, ils tombentsur un navire et son équipage hétéroclite, menépar un jeune trappeur musclé, dont le nom estune répétition de son patronyme : Eret, filsd’Eret. Il a un égo surdimensionné et il finit par repérerKrokmou et Tempête."Eret, fils d’Eret, qui est l’un des trois nouveauxpersonnages principaux de DRAGONS 2, estplutôt du genre égocentrique. Il revendique lestatut de meilleur chasseur de dragons aumonde parce que lui et sa bande les chassentavec succès depuis déjà quelque temps",poursuit DeBlois."Eret croit connaître les dragons mieux que qui-conque mais il n’a absolument aucune idée desliens profonds qui peuvent se nouer entre unViking et un dragon", indique Owens.Au bout d'un moment, il finira par changerd’avis. Le réalisateur reprend : "Eret est plusréfléchi qu’Harold et Astrid ne le croient lors deleur première confrontation. Grâce à eux, Eretfinit par s'apercevoir que les dragons n'ont pasqu'une utilité fonctionnelle, comme il l'a toujourspensé – ils sont fidèles et si l’on prend le temps degagner leur loyauté, ils sont prêts à tout pour vous".Pour incarner Eret, fils d’Eret, les producteursont choisi Kit Harington, jeune et célèbre acteurbritannique de la série GAME OF THRONES."Kit a été sélectionné parmi une liste d’acteurspotentiels pour prêter sa voix à Eret. Je l’ai décou-vert dans GAME OF THRONES et j'avoue qu’ilest mon personnage préféré de la série. Je letrouvais parfait pour ce rôle", constate DeBlois.Et Bonnie Arnold de préciser, "Eret est censéavoir environ 20 ans, le même âge qu’Harold.La voix juvénile de Kit nous a plu car elle est àla fois charmante et autoritaire. GAME OFTHRONES décollait tout juste quand nous noussommes rencontrés et c’est une chance qu’il soitdevenu si connu grâce à ça alors que nouspréparions le film".

Malgré ses talents, Eret ne chasse pas les dragonspour son plaisir. Il travaille en effet pour Drago,mégalomane malveillant, sans conscience, nipitié, qui s’est un jour imposé en chef aprèss'être revendiqué comme un homme du peuplesoucieux de libérer l’humanité de la tyranniedes dragons. Il est en fait beaucoup plus dangereuxqu’Eret qui n’est qu’un homme de main : Drago,lui, est en train de lever une armée de dragons."Drago est un homme dont la réputation dépasseles frontières mais pour de mauvaises raisons. Ila tué de nombreux Vikings, même Stoïk le redoutecar il sait d’expérience de quoi Drago est capable",ajoute Gerard Butler."Drago n’aime pas du tout les dragons mais ilest un peu comme Harold : il a su les apprivoiser,même s'il est animé de mauvaises intentions. Ilest comme un dresseur de chiens qui ne leurapprendrait qu’à attaquer. Grâce à la peur et aucontrôle qu’il exerce sur eux, il les oblige à seplier à ses quatre volontés", confirme Owens.Pour jouer ce personnage redoutable, lesproducteurs ont sollicité l’acteur nommé auxOscars Djimon Hounsou, connu pour ses rôlesmarquants et souvent terrifiants."Quelle voix formidable et puissante !", reprendOwens. "Une fois, j’ai assisté à un enregistrementde Djimon. Pendant qu’il s’échauffait la voix, ilémettait toutes sortes de sons très forts etprimaires pour se mettre dans l’ambiance. Çadevenait vraiment de plus en plus impressionnant.Quand il a fait l’enregistrement, il avait l’air furieuxet il transpirait à grosses gouttes à cause del’intensité de son jeu. C’était vraiment génial del’observer travailler".

Mais Drago va devoir affronter un mystérieuxchevaucheur de dragons, qui les sauve systé-matiquement des griffes d’Eret et les cachedans les profondeurs de l’Arctique. Tandisqu’Harold cherche des réponses à ses questionset plonge dans l'aventure, il ne tarde pas à seretrouver face à la mystérieuse cavalière qu’Haroldpensait ne jamais rencontrer : sa mère. Enlevéepar un dragon alors qu’Harold n’était encorequ’un bébé, elle a passé ces vingt dernièresannées loin de Beurk, si bien qu'au village, toutle monde la croit morte.

7

"Dans le premier volet, il n’est jamais préciséque la mère d’Harold est morte, c’est simplementsous-entendu", rappelle Owens. "Cela nous apermis d’envisager qu’elle ne le soit pas".Dans DRAGONS 2, elle est effectivement bel etbien vivante. Experte en matière de dragons,Valka sait communiquer avec ces derniers et amême découvert des secrets à leur sujet, inconnusd'Harold.

Elle habite la Montagne aux Dragons, gigan-tesque formation de glace jouissant du micro-climat d’une étonnante oasis tropicale nichéeen son cœur. "Pendant tout ce temps, elle avécu comme Dian Fossey parmi des milliers dedragons, étudiant leurs comportements etdevenant leur plus fervente protectrice", glisseDeBlois. La scène où Valka montre à Harold lelieu qu’elle appelle son foyer est un momentparticulièrement fort du film."Dès le départ, Dean DeBlois savait très clairementà quoi l’Oasis aux Dragons devait ressembler.Nous étions conscients que ce devait être unendroit surprenant où des plantes pouvaientsurvivre, dans une région arctique suffisammentvaste pour subvenir aux besoins de toute unecommunauté de dragons", souligne le chefmaquettiste Gil Zimmerman."D’un point de vue cinématographique, nousdevions trouver le moyen de dévoiler tout celacar c’est un point crucial de l’histoire et nousvoulions que le public en ait plein les yeux en ledécouvrant", poursuit-il. "Nous avons alorsrecouru au vieil adage qui dit que pour pénétrerdans un espace large et vaste, on doit d'abordpasser par un chemin étroit et exigu".

Dans le film, lorsque Valka emmène Harolddans son monde, elle lui fait emprunter un tunnelsombre et étroit. À l’approche de l’oasis, le premierindice de sa magnificence se lit sur le visaged’Harold – cadré en gros plan – littéralementpétrifié. "Le public découvre ensuite la vuespectaculaire qui s’offre à lui", souligne Zimmerman."C'est à couper le souffle, n’est-ce pas ? Pournous dans le métier, c’était aussi l’occasion derendre ce sentiment palpable. Le public doit êtreébahi quand le regard d’Harold découvre ce monde.

Il le voit sans y croire tant il est vaste et magni-fique. Il était primordial que nous transmettionstout cela à travers la lumière", note le chef éclai-ragiste Pablo Valle."Deux événements se déroulent au cours decette scène et chacun d’entre eux était un plaisirpour nous," reprend Valle. "Il y a, d’un côté, lesretrouvailles entre une mère et son fils aprèstant d’années et de l’autre, la prise deconscience d’Harold qui se rend compte que lemonde est plus vaste qu’il ne l’aurait imaginé".Cet espace immense regorge de fougèrestropicales, de cascades naturelles et de sourcesd’eau chaude bouillonnante mais aussi de milliersde dragons."Outre la séquence de la grande bataille, c’estl’un des deux moments-clés du scénario pourlequel nous devions nous surpasser", déclareZimmerman.Harold a un flot de questions à poser à sa mère !Le fait de la rencontrer revient, au fond, à trouverla pièce manquante et insaisissable d’un puzzleet il se rend compte que Valka et lui ont beaucoupen commun."Harold est conscient qu’il n’est pas la copieconforme de son père et se sent un peu gênéde savoir qu’une part de lui aspire à quelquechose d’autre – à un supplément d'âme enquelque sorte. Il se sent beaucoup plus à l’aisequand il est en vadrouille avec son dragon,cherchant à donner un but à sa vie. Lorsqu' ilfinit par rencontrer sa mère et apprend quel estson but dans l’existence, cela signifie beaucouppour Harold car il sent alors qu’il a trouvé ce quilui manquait. Il sait enfin qui il est", déclareDeBlois.Le seul point qui sépare Valka et Harold est leurconception des relations entre hommes etdragons. Valka ne croit pas en une cohabitationpossible parce que, d’après le réalisateur, "ellea trop souvent vu le mal dont les hommespouvaient être responsables". Elle croit que laseule façon de préserver les dragons est de lessoustraire aux hommes. De son côté, Harold estconvaincu que la cohabitation est possible,non seulement parce qu’il en a lui-même faitl’expérience mais aussi parce qu’il sait qu’ilpeut changer les mentalités et rétablir la paix.

8

Ils doivent résoudre ce dilemme qui les sépareet Valka finit par se ranger aux arguments deson fils.Dès l'instant où il a imaginé le personnage deValka, DeBlois a su qu'il voulait confier le rôle àl’actrice oscarisée Cate Blanchett."J’ai écrit ce personnage en pensant à Cate,sans même savoir si ça l’intéresserait. Je pensaissimplement qu’elle était le modèle tout trouvépour le personnage. Elle avait déjà tenu desrôles de femmes fortes, faisant preuve d’ardeuret d’autorité", relève DeBlois."Quand nous avons assisté aux Oscars l’annéeoù nous avons été nommés pour DRAGONS, j’airepéré Cate qui se mêlait aux invités avant lacérémonie. Je suis allée la voir et lui ai déclaré,'Je vous ai écrit un rôle dans DRAGONS 2, quecela vous intéresse ou non'. Elle a immédiatementvoulu en savoir plus et du coup, je lui ai un peuparlé du personnage puis elle m’a répondu,'Bon, écoutez, mes fils sont de grands fans dupremier film et nous le regardons souvent à lamaison. Pour l’instant, j’ai un peu de temps,envoyez-moi le scénario'", se remémore DeBloisen riant."Nous étions tous très emballés de la voir rejoin-dre l’équipe. C’est une actrice exceptionnelle,dotée d’une voix riche en émotions", soutientOwens.Dans DRAGONS 2, les retrouvailles entre Stoïket Valka ont lieu au bout de vingt ans. Pour ensouligner pleinement l’importance, les produc-teurs ont décidé d’en faire une scène poignante.Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’onretrouve une personne aimée et présuméemorte depuis 20 ans !DeBlois s'explique : "La scène où Stoïk revoitValka pour la première fois est quasiment iden-tique au scénario initial. Elle est restée trèsdépouillée : nous voulions que Stoïk reste sansvoix ¬et stupéfait comme s’il venait de voir unfantôme¬ quand il tombe sur elle. De son côté,Valka bafouille pour tenter de se sortir de lasituation car elle sait qu’elle a pris la mauvaisedécision en ne retournant pas dans sa famille etelle essaie de se justifier mais cela lui fait seule-ment perdre son sang-froid. Pendant ce temps,Stoïk s'approche d’elle sans oser en croire ses yeux.

La séquence se termine par une phrase magni-fique de Stoïk puis par un baiser, si bien que lepublic comprend que pour Stoïk, tout est oubliéet pardonné. L' idée de savoir que Valka est leseul amour de Stoïk et qu’il n’a jamais été intéressépar aucune autre femme me plaît beaucoup"."Stoïk s’était résigné à une vie sans Valka quand,soudain, elle réapparaît. Pour lui, l'éventualitéque sa femme revienne, qu’Harold ait une mèreet qu’ils soient à nouveau une famille était inen-visageable. C’est romantique, grisant et déchirant.Il se sent rajeunir et il déborde de bonheur", af-firme Butler.Pour Harold aussi, voir ses parents réunis pourla première fois est un moment très fort. Il retrouvechez eux des tempéraments fougueux, forts etobstinés et découvre ainsi sa propre identité."De nombreux films d’animation partent dupostulat qu’un des parents, ou les deux, ontdisparu. Nous avons vu là l’opportunité deprésenter une famille que l’on croyait séparéeà jamais et de faire sentir que la vie d’Harold estenfin comblée, avant qu’il ne s’embarque dansune nouvelle aventure", relate DeBlois."Je n’ai jamais vu de personnages animés aussicomplexes, profonds et humains. On voit Haroldet ses parents former à nouveau une famille",indique America Ferrera. "Et on comprend ceque leur vie aurait pu être si ses parentsn’avaient pas été séparés".Soulignant l’émotion de ces retrouvailles, lecompositeur nommé aux Oscars John Powell aécrit une partition ample, tandis qu'avec lechanteur folk islandais Jónsi, il a composé unechanson pour Stoïk et Valka. "Dean souhaitait un morceau qui ressemble àune vieille chanson folk qu’ils pourraient chanterensemble, une mélodie qui aurait accompagnéleur première rencontre il y a tant d'années. Ducoup, Jónsi et moi nous sommes mis au travailet avons commencé à écrire des mélodies. L’airest devenu le thème musical qui évoque larelation de Stoïk et Valka dans le film", se rappellePowell."John et moi avions tous les deux participé àDRAGONS mais c’est la première fois que nousavons travaillé ensemble sur la partition. Mêmesi nos styles sont différents, j’ai beaucoup appris

9

à son contact, je suis vraiment heureux de cettechanson et du résultat de notre collaboration",s’enthousiasme Jónsi.Tandis que la menace de Drago et de sonarmée de dragons continue de peser, les retrou-vailles familiales ne pouvaient pas mieux tomber.C’est l’occasion pour Stoïk, Harold et Valka depuiser leur force dans l'unité familiale et, aidésde leurs fidèles amis, de s'allier pour combattreun danger imminent particulièrement inquiétant.Au passage, les amis en question permettentd'apporter une bouffée d'air frais et d'humourdans le film. Citons notamment Kognedur quis’entiche d’Eret, fils d’Eret, tout en repoussantles avances de deux prétendants, Rustik leMorveux et Varek."Kristen Wiig, qui joue Kognedur, s'en tire àmerveille", remarque DeBlois en faisant allusionà son rejet constant des deux garçons et à sonattitude servile envers Eret. "Elle est la dernière– et rare – fille de Beurk à être encore célibatairemais aucun des deux ne l'intéresse. Entre Astridet Valka, nous avons des personnages fémininstrès forts. C’est pour cette raison que nous avonspensé qu’on pouvait se permettre d'en imaginerun troisième totalement creux et insipide.Kognedur est aussi superficielle que possible.Elle est prête à tout pour attirer l’attention d’Eret,alors que Rustik et Varek en pincent pour elle".Cette fois-ci, le public découvre une nouvellefacette de Jonah Hill. Il joue de son charme afinque son personnage, Rustik, prenne l’avantagesur Varek pour gagner les faveurs de Kognedur.Mais, au fond, il reste le même."Rustik cherche toujours à attirer l’attention surlui et à impressionner. Parmi la bande d’amis,Rustik est le seul à n’avoir pas beaucoup mûrien cinq ans, ce qui ajoute encore à sa propensionnaturelle à en faire des tonnes", observe DeBlois."Ce qui me frappe chez Rustik, c' est qu’il res-semble au gars qui avait la cote au lycée. Il n'atoujours pas grandi. Il est devenu plus vieux,- despoils lui ont même poussé sur le visage, pour saplus grande fierté, - mais il a gardé un espritfoncièrement immature", tient à préciser Owens.Christopher Mintz-Plasse prête de nouveau savoix à Varek, l’adorable gros lourdaud qui saittout sur les dragons.

"On découvre une facette plus agressive de sapersonnalité dans cette histoire car il rivaliseavec Rustik", ajoute Owens.Le rôle du frère jumeau de Kognedur est tenupar T. J. Miller."T. J. Miller est l’une des personnes les plusdrôles sur Terre. Il fait toutes sortes d’improvisa-tions que j’adore reprendre à mon compte dèsque l'occasion se présente. Je ne me lasse pasde ses chamailleries avec Kristen dans le rôledes jumeaux qui se disputent sans cesse. Cesont des petites blagues sans importance etassez ridicules. Nous aimons jouer avec l’idéequ’ils sont contraints de travailler ensemblemais qu’ils ne perdent jamais une occasion dese mettre des bâtons dans les roues", conclutDeBlois.

UN NOUVEAU MONDE…DE DRAGONS

Dans le premier opus, les auteurs ontlaissé entendre qu'il existait unehiérarchie chez les dragons : en effet,

il se trouve qu’un monstrueux dragon prédateurse cache dans une caverne et se fait servir sanourriture par des hordes de dragons, souspeine d’être eux-mêmes dévorés. Et si la MortRouge du premier épisode n’était pas à l'unedes extrémités de la chaîne alimentaire ? Et s’ilexistait quelques échelons supplémentairesavec, au sommet, un dragon gigantesque,dépassant l'entendement ?"En me lançant dans le deuxième opus, je sentaisque c’était un aspect à explorer", souligneDeBlois. "Dans DRAGONS 2, il ne subsistequ’une poignée d’Ice Beasts mais ce sont desdominateurs nés. Ils ont la particularité secrètede communiquer avec les autres dragons et depouvoir les manipuler, tous à l’exception desbébés, qui n’écoutent personne. Du coup, si oncontrôle le dominateur, on contrôle tous lesautres".L’arme secrète de Drago n'est autre que l'unede ces créatures qu’il a entraînée à combattreselon son bon vouloir. Quand il découvre queValka protège un Ice Beast bienveillant dans

10

son sanctuaire, il met au point un stratagèmepour le précipiter dans une bataille spectaculaire,avant d’aller piller Beurk pour y capturer tous lesdragons.En créant la bête ultime, les auteurs du film ondû relever le défi de définir la nature mêmed’un dragon."C'est Dean DeBlois qui a eu l'idée des IceBeasts", signale le chef-décorateur. "Il voulaitune créature de la puissance d’un ours polaire.Ça a été notre point de départ. Après, nousavons dû beaucoup travailler, bien sûr, pourtransformer notre ours polaire en une sorte dedragon. Mais on en retrouve des traces dansl’anatomie d’un Ice Beast : quand il se dresse iladopte la posture d’un ours polaire".

"Quand on s'éloignait trop de la réalité, onéchouait à chaque fois à dessiner cette créature",dit DeBlois, en riant. "À un moment donné, nousnous sommes retrouvés avec un dragon quiressemblait à un mammouth aux poils laineuxmais si vous dotez un dragon d’une fourrure oude poils, ça ne va plus du tout"."Nous avons fini par obtenir cette créature auxdéfenses gigantesques, qui nous ont en fait étéinspirées par un mammouth à poil laineux",poursuit-il."Ils sont imposants et ce qui est cool – sansmauvais jeu de mots –, c’est qu’ils ne crachentpas du feu : ils soufflent d’énormes éclats deglace", glisse Baruchel."Nous nous sommes dit qu’à partir du momentoù un Ice Beast est un dragon de mer, il ingurgited’énormes quantités d’eau qu’il emmagasinedans les goitres de son cou. Au besoin, il peutla régurgiter avec une telle violence que sacible en est pulvérisée. Comme son haleine estextrêmement glacée, l’eau se fige aussitôt, cequi crée ces formations de glace, intrigantes etinquiétantes", reprend DeBlois.Cela s’est avéré un formidable défi à releverpour l’équipe Effets visuels. "La glace est unélément incroyablement difficile à restituer",déclare le superviseur effets visuels DavidWalvoord. "Ce n’est pas un de ces élémentsqu’on a l’habitude de créer, comme la peau oules poils. Ils sont certes compliqués à élaborer,

mais on en a l’habitude. Pas la glace ! Nousn’avions aucune idée de l’allure qu'elle devaitavoir. Il a fallu beaucoup de recherches et detentatives avant de parvenir à un résultatconcluant et crédible, qui donne aussi lieu à dessculptures étranges et amusantes au bout ducompte. Il fallait également que cela en jette àl’écran".Lorsqu’ils s’affrontent, le contraste entre lesdeux Ice Beasts est frappant. Drago a entraînéson dragon à être un combattant agressif et ilarbore de nombreuses cicatrices sur sa peausombre, signes d’autant de combats passés.L’Ice Beast de Valka est tout autre : c’est unecréature bienveillante, lumineuse et blanche,"plutôt majestueuse", indique POV."Le département des textures a réalisé un travailfantastique en veillant aux détails de toute lasurface de leur peau", déclare Valle. Dans laséquence de la bataille plus vraie que nature,"la caméra zoome constamment jusqu’à montrerles détails de leur peau écaillée".Valle souligne qu’un éclairage efficace s’estavéré essentiel pour différencier les deux IceBeasts, notamment quand ils sont au cœur ducombat, ce qui permet de distinguer le bon duméchant."Il fallait surtout que le public ne les confondepas", affirme-t-il. "Ils appartiennent à la mêmefamille de dragons mais il faut absolumentqu'on sache dans quel camp ils se situent. Leplus grand défi concernant l’éclairage a été leurtaille. Ils ont tous les deux l'envergure d'unemontagne. C'est difficile de restituer cet aspectgigantesque et si on tente de le faire, on risqued'en exagérer tellement le gabarit qu’ils peuventalors oblitérer tout le reste".

C’était également un défi pour les autreséquipes."Gil Zimmerman, notre chef maquettiste, aconsacré beaucoup de temps et d’énergie àtenter de calibrer ces plans pour restituer la psy-chologie et la taille de tous ces personnages.C’est assez compliqué parce qu’il y a l’échellehumaine, celle des dragons en général et desplus gros dragons encore. Ce n’est pas toujoursévident à cadrer", tient à préciser POV.

11

"La séquence de la grande bataille est, d’aprèsmon expérience, totalement inédite dansl’univers de l’animation. C'est assez comparableaux réalisations d'ILM (Industrial Light & Magic)ou de Weta. C’est certainement le défi le plusimportant à relever pour chacun des départe-ments concernés, ne serait-ce que par l’ampleurde la tâche", raconte Zimmerman.Le chef-monteur John K. Carr a apprécié detravailler au découpage de la scène."La scène de la bataille a été amusante à montercar, lorsque Stoïk affronte Drago, on aperçoitaussi les deux Ice Beasts en découdre au loin :tandis qu'ils reproduisent les assauts des Vikings,chacun prend le dessus tour à tour, en mêmetemps que leurs homologues humains. Ducoup, quand l’Ice Beast de Drago est en train degagner la bataille, Drago la remporte aussi et siStoïk est vainqueur, c’est aussi le cas de l’IceBeast de Valka"."Certaines images de cette bataille sont extra-ordinaires. Il y a, par exemple, une scène de 800ou 900 plans qui nous fait survoler le champ debataille au tout début de la séquence. La coor-dination des caméras, de l’animation, desfoules, de l’éclairage, des effets spéciaux et desfilets tombant sur les dragons en plein vol, vousdonne le sentiment de survoler la tête de tousces types perdus dans la foule", signale Walvoord."Tout cela est fascinant et très amusant à observer".Il ajoute : "Toute la séquence de bataille estabsolument sidérante. Alors que chacun a l’habi-tude de voir des films d’animation chatoyants etjoyeux, la scène est quasi intégralement en noiret blanc. Pas complètement, bien sûr, mais lespersonnages sont très sombres sont sur fondde neige blanche et nous avons vraiment jouésur les silhouettes pour les rendre aussi visuel-lement parlantes que possible. Dean désiraitune séquence à la fois éclatante et réaliste. Jecrois que nous y sommes parvenus".Bien entendu, des milliers d’autres dragons,dont Krokmou, sont plongés au cœur de labataille.

Lorsqu’on lui demande pourquoi Krokmou estsi apprécié, Gil Zimmerman évoque la capacitéde ce dragon à susciter l'empathie du spectateur.

"Parfois, il se comporte comme un vrai chiot,d’autres fois il fait penser à un petit chat, oumême un peu des deux. Krokmou est un person-nage innocent, qui possède une certaineintelligence, supérieure à celle d’un animal decompagnie mais il témoigne d’une grandenaïveté qui le rend attachant. Les spectateursretrouvent chez lui leur propre animal de com-pagnie. Pour aller dans ce sens, nous cherchonstoujours une occasion de jouer la carte deKrokmou dès qu'on le peut", souligne-t-il.La productrice Bonnie Arnold estime que lespectateur appréciera les différents types dedragons qu'on découvre dans DRAGONS 2.Elle précise : "Le public ne sera pas déçu quandil verra ce qu’on lui a réservé. Nous avons purendre les dragons découverts dans le premiervolet plus intéressants encore, en leur attribuantde vrais noms, davantage de caractéristiques etdes personnalités plus marquées. Il existe aussiune proximité entre les personnages et leurdragon, car ils travaillent de concert. Celadonne des situations cocasses mais parfoisaussi héroïques et poignantes".

Stoïk possède un tout nouveau dragon, Crane-crusher, qui n’existait pas dans le précédentfilm. "Il ressemble à un grand rhinocéros croiséavec un cochon truffier. C’est un dragon pisteurtrès zélé et sérieux qui trouve à peu près tout etn’importe quoi à l’odorat. C’est un fin limier.Nous voulions un dragon de bonne taille pourque l’on sente qu’il peut supporter le poids deStoïk, quand celui-ci le chevauche sans queStoïk paraisse ridiculement petit", affirmeDeBlois.Butler le voit ainsi : "Cranecrusher est à l'imagede Stoïk s’il était un dragon, fier et intolérant àl'égard des imbéciles. Il est très puissant et iln’est pas près de disparaître".

Le dragon de Valka, Jumper, qui a tout d’unhibou, est une créature fascinante, affublée dedeux paires d’ailes qui peuvent se séparer etrendre sa silhouette frappante dans le ciel. Ils’agit d'ailleurs du même dragon qui l’a kidnappée20 ans auparavant. Grâce à cette longue relation,"ils ont une façon si intuitive de voler ensemble

12

que Valka n’a pas besoin de selle. Elle se tientdebout sur lui, il s’enroule comme un tonneauet elle marche tout autour de lui", explique De-Blois.La relation d’Astrid et de Tempête le DragonVipère a évolué, tout comme celle des autrescavaliers avec leur propre dragon. "Ils ont eucinq ans pour apprendre à se connaître, ils secomprennent et, dans une certaine mesure, ils seressemblent. Astrid est très têtue et parfaitementdébrouillarde. Nous avons donné à Tempêteune personnalité qui vient compléter la sienne,en faisant d’elle un chien qui adore rapporter cequ'on lui lance, ce qui ressort dans sa façond’écouter et de répondre au moindre ordred’Astrid avec le plus grand enthousiasme.Tempête aime donc rapporter tout ce qu’on luilance, que ce soit une balle ou un humain ! Ellespartagent une relation vraiment espiègle, ce quioffre un peu de légèreté à Astrid qui se montretrès sérieuse et forte le reste du temps ", déclarele réalisateur.Les jumeaux Kognedur et Kranedur chevauchentle même dragon, un Braguettaur à deux têtes,chacune nommée Burp et Barf, dont les tempé-raments sont aux antipodes l'un de l'autre. D'oùdes disputes incessantes. DeBlois poursuit : "Varek et son Gronk, Bouledogre,forment un tandem adorable. Bouledogre est lapote loyale sur laquelle Varek peut toujourscompter. Son allure suggère un air un peubenêt, ce qui se reflète chez Varek. Mais il nepeut pas passer pour un imbécile car il est plutôtintelligent. Elle est tout le temps là pour lui...même s' ils ne sont pas très rapides"."Rustik et son dragon, Krochefer, un CauchemarMonstrueux, se mettent toujours en scène avecun côté agressif, essayant d’attirer l’attention sureux, toujours prêts à impressionner leur audi-toire. On dirait un petit garçon au volant d’unegrosse voiture qui cherche à rouler des méca-niques", plaisante DeBlois.Le dragon de Gueulfor, Grump, est gros etparesseux, semblable à un morse. "Il est toujoursen train de grogner, il est constamment dansles pattes de tout le monde et il passe sontemps à s'endormir, ce qui agace Gueulfor auquotidien".

Parmi l'ensemble des dragons du film, seul FurieNocturne ressemble à un dragon "classique", cequi est parfaitement délibéré. POV précise : "Sivous recherchez 'dragons' sur Google, voustombez bêtement et presque toujours sur dessortes de lézards ailés. Nous avons créé desdragons qui ont plus de caractère que ça. Parexemple, qu’est-ce que ça donne si vous croisezun bouledogue et un dragon ? Un Gronk. Nousnous sommes inspirés du règne animal et passeulement des reptiles. Si nous trouvions unoiseau étrange à transformer en dragon, nousaurions peut-être gardé certaines de ses couleurspour la nouvelle créature".Quand il a fallu créer la multitude de dragonsqui vivent à l’abri dans le sanctuaire de Valka,l’équipe du film s’est appuyée sur les nouvellestechnologies, qui ont permis aux artistes de lesreproduire rapidement en quantité.Mais il faut aussi évoquer les bébés dragons."Nous les avons surnommés Mini Krachfeu et ilsfont leur apparition dans l’Oasis aux Dragonscomme autant de petits déclencheurs d’incendies,surexcités et ingérables. Ils sont les seuls dragonsà ne pouvoir être contrôlés, ni manipulés parl’Ice Beast parce qu’ils sont trop jeunes, si bienqu'Harold le tourne même à son avantage unpeu plus tard dans le film", observe DeBlois.

SOURCESD'INSPIRATION ET DÉCORS

Une fois le premier DRAGONS bouclé,et avant le tournage du deuxième film,le réalisateur Dean DeBlois, la produc-

trice Bonnie Arnold, le chef maquettiste GilZimmerman, le chef-décorateur Pierre OlivierVincent (POV), le superviseur animation despersonnages Simon Otto et le chef-monteurJohn K. Carr sont partis en Norvège pour puiserleur inspiration dans les paysages nordiques."Nous avions envisagé de le faire au momentdu premier opus puisque le film s'inspirait libre-ment de la culture viking mais ça ne s'est pasproduit", indique Bonnie Arnold. "Avant denous lancer dans le deuxième épisode, et avantmême l'écriture du scénario, nous avons jugé le

13

moment opportun de visiter le musée folkloriquenorvégien et le musée des navires vikingsd’Oslo"."J'ai trouvé mon inspiration en découvrantnotre premier fjord ; rien que l'envergure du siteet la beauté de la rivière bordée de montagnesgéantes m'ont emballé", affirme Zimmermanqui, en tant que chef maquettiste, est au filmd’animation ce qu’un chef monteur est à un filmen prises de vues réelles : il supervise ainsil’emplacement des personnages et des caméras,et travaille en étroite collaboration avec leréalisateur et le chef monteur."Ça s’est un peu transformé en safari photo. Sinous avions fait beaucoup de recherches pourle premier film, nous avons trouvé là-bas dequoi faire du deuxième épisode une expérienceencore plus réussie", souligne Bonnie Arnold."Ce que je retiens surtout de ce voyage, c'estqu'il a soudé notre équipe", reprend Zimmerman."Nous nous sommes intéressés aux vies de chacunet nous avons appris à très bien communiquerles uns avec les autres. Les défis de ce filmimposaient qu'on aille bien au-delà de simplesrelations de travail".La réalisation d'un film, qu'il s'agisse d’animationou de prises de vues réelles, exige un gros travaild’équipe. C'est d'autant plus le cas de DRAGONS2 qu’il développe une histoire à part entière etqu'il se déroule dans plusieurs nouveaux décors.D'ailleurs, seul l’un des décors du premier DRA-GONS, l’île de Beurk, a été repris dans le nouvelopus."C’est l’un de nos décors les plus complexes, ducoup, cela nous a aidés, surtout au début. L’unedes premières scènes qu’il a fallu tourner étaitsituée à Beurk mais en raison des expéditionsd’Harold, il y avait bien d'autres mondes à repré-senter. La première chose dont j’ai dû m’occupera été de repérer des décors avec l’aide de notrechef décorateur,, POV", relève Zimmerman."Grâce à Dean, qui était avec nous pour déciderde la marche à suivre, nous avons vraiment eul’impression qu’il s’intéressait aux possibilitésqui s’offraient à nous et aux choix que nousdevions faire très en amont, sans même parlerde l’aspect pratique. Il nous a aussi accompagnésdans la salle de 'motion-capture' lorsque nous

avons commencé à déplacer la caméra virtuelledans le décor pour déterminer les choix demise en scène", poursuit-il.La prévisualisation est l'une des étapes prélimi-naires du tournage: les auteurs y peaufinent lestyle visuel du film. Pour y parvenir sur DRAGONS2, l’équipe Layout a eu largement recours à latechnologie de motion-capture (environ 80 %des séquences du film ont été conçues grâce àce dispositif). Les auteurs ont donc pu envisagerles scènes sous plusieurs angles différents afinde trouver ceux dont la force émotionnelle étaitla plus efficace."Gil a, dans son équipe, deux gars qui pratiquenttoutes sortes d’arts martiaux", renchérit John K.Carr. "Alors qu'ils étaient en train de mettre aupoint la scène de combat entre Stoïk et Drago,il leur a fait enfiler des tenues de motion-captureet leur a demandé de se lancer. Ils ont ainsitrouvé toute une série d’enchaînement différents".Les scènes ont ensuite été confiées aux artisteset aux animateurs pour être développées.

LES AVANCÉESTECHNOLOGIQUES

L’art et la technologie tiennent une placeimportante chez DreamWorks Animation,même si la dimension technique est

toujours au service des artistes et de l’animation."Nous discutons toujours avec les artistes et lesutilisateurs du matériel pour nous assurer quenous ne leur offrons pas simplement des solutionstechnologiques mais des pistes bien concrètespour des gens du quotidien qui réalisent deschoses pratiques", explique Kate Swanborg,responsable des partenariats en stratégie etcommunication technologique.En d’autres termes, le studio tient à offrir à sesartistes une liberté de création la plus totalegrâce à une gamme d’outils leur permettant detravailler avec le moins d’efforts possible et demanière efficace pour concrétiser leurs rêves.C’est pour cette raison que DreamWorksAnimation s’est lancé dans la conception d’unetechnologie innovante afin de mettre au pointle style visuel de ses films.

14

DRAGONS 2 est le premier projet à utiliser letout nouvel outil technologique breveté parDreamWorks, nommé Apollo. Après une phasede développement qui a duré cinq ans, la tech-nologie Apollo permet enfin aux artistes decontrôler et de manipuler les données de manièrefluide et intuitive, donnant un résultat d'unegrande richesse visuelle.Apollo possède deux composants logicielsprincipaux, Premo et Torch. Le réalisateur fournitquelques précisions : "Premo est l’outil qui permetaux artistes de travailler avec les personnagesen temps réel à partir de leur tablette numérique.À l’aide d’un simple stylet, ils peuvent faire bougerle personnage à volonté. Cela leur offre lapossibilité d’être beaucoup plus intuitifs dansleurs choix alors qu’auparavant, ils devaientutiliser un clavier numérique et jongler avectoutes sortes de tracés et de courbes. Désormais,ils n’ont plus qu’à s’emparer du personnage, àen faire bouger la partie nécessaire, à créer uneimage-clé et à poursuivre. Non seulement celaaccroît leur rapidité mais le résultat final est bienplus réaliste".D’après Otto, Premo "nous a permis d’affublerde plus de détails les dragons et la combinaisonde pilotage, de façon générale nous avons pubâtir des scènes plus complexes. Dans le premierfilm, Krokmou nécessitait quatre fois plus demanipulations qu’Harold ou que tout autrepersonnage humain à cause de ses quatrepattes, sa paire d’ailes, ses oreilles en plateau,sa queue, ses ailerons, etc. Pour le deuxièmevolet, nous avons même un dragon qui arboredeux paires d’ailes ! En utilisant Premo, nousavons pu nous lâcher et explorer plein d’idées,comme lorsque nous nous sommes demandéscomment renouveler l’idée que les gens se fontdes dragons. Nous avons mis la barre encoreplus haut et repoussé nos limites. Quand nousagençons nos scènes, nous n’avons plus besoind’attendre que l’ordinateur nous montre le résultat.On peut s’en rendre compte en temps réel, parnous-mêmes, tandis qu’il fait ces choix sous nosyeux".Comme son nom l'indique, Torch est l’outilconcernant l’éclairage et il est, lui aussi, destinéà apporter un support technique aux éclairagistes.

"Avec Torch, notre éclairage est devenu beaucoupplus raffiné", poursuit DeBlois. "Nous pouvonspartir de ce monde, caricatural et fantaisiste, etle rendre si vraisemblable que le film sembletranscender les films du genre pour se retrouverà la croisée inhabituelle du cinéma d’animationet du cinéma en prises de vues réelles"."Cela faisait près de 18 ans que nous utilisionsles mêmes outils et il était grand temps que çachange si nous voulions rester dans la course etnous offrir de nouveaux défis", indique le chef-éclairagiste Pablo Valle. "Un groupe étonnantde développeurs talentueux en recherche etdéveloppement a travaillé à nos côtés dès ledépart et nous a présenté un outil qui rendaitbeaucoup plus simple la gestion des diverséléments faisant partie de l’élaboration del’éclairage d’une scène".L’équipe Éclairage a eu la chance de compteren son sein le chef-opérateur nommé 10 foisaux Oscars Roger Deakins, qui a notammentcollaboré à SKYFALL de Sam Mendes et TRUEGRIT, O’BROTHER et NON, CE PAYS N’EST PASPOUR LE VIEIL HOMME des frères Coen. Il aservi de consultant visuel sur DRAGONS 2,comme il l’avait fait sur le précédent opus, puispar la suite sur d’autres films de DreamWorksAnimation, tels LES CINQ LÉGENDES et LESCROODS. Tout comme dans un film en prisesde vues réelles, l’éclairage, les mouvements decaméra et les angles de prise de vue tiennentici une place essentielle dans la narration.D’un point de vue esthétique, le superviseurdes effets visuels David Walvoord révèle quel’une de ses scènes préférées se déroule dansla forge, au début du film ; il s’en explique."Si j'y suis aussi attaché, c'est que nous l’avonstournée comme une scène de film en prises devues réelles" dit-il. "Roger nous a épaulés pourle faire. S’il n’avait pas été là, nous n’aurions pastenté cette expérience car notre manière deconcevoir et d’utiliser la lumière n’est pas lamême dans un film d’animation. C’est uneséquence d'une complexité hallucinante sur leplan visuel : en effet, il y a des sources de lumièreet des petits points lumineux un peu partout quirisquaient de distraire l’attention du public maisc’est conçu de telle façon que ça n’est pas le cas.

15

Au contraire, cela permet de rehausser l’atmo-sphère de cet atelier qui bouillonne d’activité,où une roue à aube en arrière-plan découpedes ombres et où l’air est saturé de sciure. Celadonne le sentiment que l'activité bat son pleinet que l’endroit est vraiment prospère"."Travailler avec Roger est l’une des meilleureschoses qui me soient arrivées jusqu’à présent",indique Valle. "Ce n’est pas tous les jours qu'unhomme de son talent vous aide à travailler surun film comme celui-ci. C’est la rencontre parfaiteentre le monde de DRAGONS, que nousconnaissons et adorons, et un visionnaire commeRoger, véritable expert dans son domaine. Ilapporte au projet sa vision, son énergie et sesenseignements. D’une certaine manière, il estvenu pour nous affranchir. Nous étions habituésà une méthode de travail, nous savions où nousmettions les pieds. Il est parfois tentant d’em-prunter les mêmes chemins en se disant, 'Et sion refaisait la même chose ?' Il ne vous laissepas faire ça. Il étudie une séquence et vous dit,'Tu sais, le plus important en fait, c’est ça'. Il aimela simplicité. C’est un fabuleux artiste capablede repérer l’essentiel d’une scène et c’est aussiun merveilleux collaborateur. Avec lui, il n’y apas de question d’ego. Il n’y a rien de plusgratifiant que de voir récompensés les instinctsartistiques des créatifs les plus audacieux".

S'agissant de la 3D, élément fondamental detous les films de DreamWorks Animation, il estclair que la technologie n’est jamais utiliséecomme un gadget. Elle sert plutôt à renforcerl’histoire dans son ensemble et à en faire uneexpérience d’immersion pour le spectateur.D'ailleurs, POV espère que le public va totalementoublier la présence de la 3D."On doit faire face à tout un tas de difficultéstechniques dans ce genre de film mais il ne fautpas que le public s’en rende compte : il doitseulement s’attacher aux personnages. Onconçoit la représentation d’un monde quin’existe pas vraiment mais qui doit avoir l’aircrédible pendant la durée du film. C’est vrai quenos outils sont aujourd'hui plus sophistiquésmais nous espérons que les gens n'y penserontmême pas. Il y quelques trucages dans le film,

cela fait partie de sa fabrication. Quand on a recoursà la stéréographie et à la 3D, on a besoin d’espace.Lorsque les gens sont au cinéma, on ne veutpas qu’ils regardent l’écran en se disant quec'est un spectacle en 2D. On veut qu’ils aientl’impression de regarder par la fenêtre, à traverslaquelle ils découvrent l'envergure de cetunivers"."À bien des égards, la 3D nous rend la tâcheplus difficile", constate Walvoord. "Les objetsont une représentation spatiale. Pendant desannées, on pouvait tricher visuellement par destrucages de la caméra, en dissimulant la profon-deur de l’image quand il le fallait. Désormais,avec la 3D ou la stéréo, on a deux caméras pourrestituer toute la profondeur de champ. Donc,quand la caméra se déplace, les trucages nesont plus crédibles et on doit être beaucoupplus exigeant. Il faut respecter l’espace, le jeudes personnages et l’action. Cela rend leschoses beaucoup plus compliquées, mais celapeut aussi avoir un avantage, surtout quand onregarde une scène en ayant la sensation d’espace,ce qui est impossible en 2D".

L'AMOUR DES DRAGONS

Qu’est ce qui touche autant le publicdans l’histoire de DRAGONS ? Laproductrice Bonnie Arnold suggère

qu’il s’agit de la dimension universelle de larelation d’Harold avec Krokmou."C’est la première fois que je participe à un projetqui n'a cessé d'évoluer, jusqu’à devenir de plusen plus apprécié au fil du temps", dit-elle."Nousrecevons encore de petites lettres d’amour dela part d’adultes qui écrivent, 'Est-ce que je devraisme sentir gêné d’apprécier DRAGONS alorsque j’ai 40 ans ?' C’est stimulant de savoir quedes gens de tout âge ont été émus par cettehistoire et par les aventures d’Harold et Krokmou".Gil Zimmerman estime que c’est à la fois merveil-leux et effrayant de participer à une aventurequi a connu un tel succès. Il précise : "C’estfabuleux parce que nous sommes extrêmementfiers du premier opus et émus par les réactionsque nous avons suscitées chez quantité de fans

16

de tout âge et du monde entier mais c’est aussiintimidant en raison des attentes du public.Nous voulons que les fans soient aussi enthou-siasmés, si ce n’est plus, par cette histoire, qu’ilsl’ont été par la précédente. Nous espéronssincèrement que le public sortira du cinéma enayant hâte de voir la suite"."J’ai les mêmes attentes pour chacun des filmsauxquels j’ai participé, à savoir que les gensaient le sentiment de n’avoir jamais rien vu depareil et que ça vaut le coup d’aller au cinémapour partager cette expérience avec le reste dupublic", renchérit David Walvoord. "J’espèreque pendant 90 minutes, ils oublieront toutle reste et croiront vraiment qu’il existe un lieu

HAROLD (V.O. : HICCUP)

Expert en matière de dragons, Harold, aussivif que pugnace, est le fils de Stoïk, chef de

Beurk. Acclamé en héros pour avoir été l'initiateurd'une période de paix entre les Vikings et lesDragons, Harold préfère passer son temps à ex-plorer des terres inconnues et à découvrir denouveaux dragons grâce à son meilleur ami,Krokmou, qui appartient à l'espèce des FuriesNocturnes.

JAY BARUCHEL (Harold) a récemment donnéla réplique à Joel Kinnaman, Gary Oldman etMichael Keaton dans le remake de ROBOCOP,et à Kurt Russell et Matt Dillon dans le film decasse THE ART OF THE STEAL, qui lui a valu unenomination aux Canadian Screen Awards. Il aégalement achevé le tournage du prochain filmde Cameron Crowe, avec Emma Stone, BradleyCooper, Rachel McAdams et Bill Murray. On leretrouvera bientôt dans THE TEN O'CLOCKPEOPLE réalisé par Tom Holland d'après unenouvelle de Stephen King.

comme celui-ci quelque part dans le monde, oùles enfants chevauchent des dragons !""J’ai participé à bon nombre de projets maisc’est plus rare de travailler sur un film qui toucheà ce point les gens. C’est vraiment génial",affirme Tom Owens.Le mot de la fin revient à Jay Baruchel : "Participerà la saga DRAGONS est l’une de mes expériencesles plus inoubliables. Je n’avais absolumentaucune idée de ce qui m’attendait quand je suisarrivé pour ma première session d’enregistrement.Je n’ai joué qu’un rôle parmi des milliers decollaborateurs mais je me sens flatté d'avoirparticipé à un film comme DRAGONS qui compteautant pour les gens".

Il s'est encore illustré dans C'EST LA FIN, avecSeth Rogen, James Franco et Jonah Hill, FIGHTGAMES, comédie autour du hockey qu'il a co-écrite avec Evan Goldberg, et COSMOPOLIS deDavid Cronenberg, avec Robert Pattinson, encompétition officielle au festival de Cannes2012.Également scénariste, il adapte actuellement"Baseballismo" de Dave Bidini et le romangraphique "Random Acts of Violence", et écritla suite de FIGHT GAMES.Il s'est illustré dans L'APPRENTI SORCIER deJon Turtletaub, avec Nicolas Cage, TROP BELLE !,et GOOD NEIGHBORS, présenté au festival deToronto 2010. Et bien entendu, il a prêté sa voixà Harold dans DRAGONS, qui lui a valu unAnnie Award.

Baruchel s'est fait remarquer dans MILLIONDOLLAR BABY de Clint Eastwood et TONNERRESOUS LES TROPIQUES, de et avec Ben Stiller. Ila également été salué pour son interprétationde Léon Bronstein dans THE TROTSKY de JacobTierney, qui lui a valu une nomination au Genie.

LES PERSONNAGES ET LES VOIX

17

VALKA

Mère d'Harold et épouse de Stoïk,Valka avait disparu depuis son enlè-vement par un dragon il y a vingt

ans. Partisane de la paix entre les dragons etles Vikings, Valka a longtemps vécu parmi lesdragons, et a appris leurs coutumes, découvertleurs secrets, devenant aujourd'hui leur plus fer-vente protectrice. Intransigeante et d'un naturelbien trempé, elle reste, au fond d'elle-même,une mère et une épouse affectueuse.

CATE BLANCHETT (Valka) a partagé la directionartistique de la troupe Sydney Theatre Companyavec Andrew Upton de 2008 à 2013. Diplôméede l'Australian National Institute of Dramatic Art,elle est docteur honoris causa de la Universityof New South Wales et de la University of Sydney.Elle a récemment campé le rôle-titre de BLUEJASMINE de Woody Allen, qui lui a valu l'Oscarde la meilleure actrice cette année, ainsi que leScreen Actors Guild Award, le Golden Globe etle BAFTA.En 2004, elle a obtenu l’Oscar du meilleur secondrôle pour son interprétation de KatharineHepburn dans AVIATOR, biopic sur HowardHughes signé Martin Scorsese, qui lui a aussivalu une citation au Golden Globe. En 2008, ellea été nommée à l'Oscar, au SAG et au BAFTApour ELIZABETH : L’ÂGE D’OR de ShekharKapur et pour I’M NOT THERE de Todd Haynes.Ce dernier film lui a valu un Golden Globe, unIndependent Spirit Award, le prix de plusieursassociations de critiques et le Prix d’interprétationà la Mostra de Venise.Elle remporte sa première citation à l'Oscar etobtient un BAFTA, un Golden Globe et le LondonFilm Critics Circle Award pour son interprétationdu rôle-titre d’ELIZABETH de Shekhar Kapur.Elle a été nommée au Golden Globe, au SAGAward et à l’Oscar pour CHRONIQUE D’UNSCANDALE de Richard Eyre. Elle a été nomméeau Golden Globe pour VERONICA GUERIN deJoel Schumacher, où elle tient le rôle-titre, etBANDITS de Barry Levinson. Plus tôt dans sacarrière, elle a décroché une autre citation au

BAFTA pour LE TALENTUEUX M. RIPLEYd’Anthony Minghella. On l'a vue dernièrement dans THE MONUMENTSMEN, sous la direction de George Clooney. Ellevient d'achever le tournage de CENDRILLON.On la retrouvera bientôt dans deux films deTerrence Malick et CAROL de Todd Haynes,d'après Patricia Highsmith.Elle a incarné Galadriel dans la trilogie SEIGNEURDES ANNEAUX signée Peter Jackson, et endossele même rôle dans la nouvelle trilogie du HOBBIT.On l'a vue dans HANNA de Joe Wright, ROBINDES BOIS de Ridley Scott, L’ÉTRANGE HISTOIREDE BENJAMIN BUTTON de David Fincher,INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNEDE CRISTAL de Steven Spielberg, THE GOODGERMAN de Steven Soderbergh, et LA VIEAQUATIQUE de Wes Anderson.

STOÏK (V.O. : STOICK)

Puissant chef de Beurk, Stoïk est un impo-sant gaillard hirsute dont les conquêtesont nourri la légende viking. Alors qu'il

combattait autrefois les dragons, il se consacredésormais à défendre son peuple. Autant direque son rôle s'est considérablement assouplidepuis qu'Harold a ramené la paix sur l'île.Orgueilleux et sociable, Stoïk a le charisme d'unvrai chef, craint et respecté.

GERARD BUTLER (Stoïk la Brute) a récemmentdonné la réplique à Morgan Freeman, AngelaBassett et Aaron Eckhart dans LA CHUTE DE LAMAISON BLANCHE d'Antoine Fuqua. Il prépareactuellement plusieurs films, comme le remakede POINT BREAK, GODS OF EGYPT, avec NikolajCoster-Waldau, et LONDON HAS FALLEN, suitede LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHE.Également producteur, il a fondé une sociétéde production en 2008 avec son associé AlanSiegel. Il a ainsi produit – et interprété – QUEJUSTICE SOIT FAITE, avec Jamie Foxx, qui aengrangé plus de 100 millions de dollars derecettes mondiales, ou encore LA CHUTE DE LAMAISON BLANCHE, qui a généré quelque 160millions de dollars de recettes mondiales.

18

Il s'est imposé comme acteur de tout premierplan en interprétant le roi Léonidas dans 300 deZack Snyder qui a rapporté plus de 450 millionsde dollars dans le monde.Il a assi inscrit son nom aux génériques duCHASSEUR DE PRIMES, avec Jennifer Aniston,L'ABOMINABLE VÉRITÉ de Robert Luketic, avecKatherine Heighl, L'ILE DE NIM, avec Jodie Fosteret Abigail Breslin, P.S. I LOVE YOU avec HilarySwank, LE FANTÔME DE L'OPÉRA, d'après lespectacle d'Andrew Lloyd Webber, et LARACROFT TOMB RAIDER : LE BERCEAU DE LA VIE.

GUEULFOR (V.O. : GOBBER)

Lourdaud et dogmatique, Gueulfor est le brasdroit et l'ami fidèle de Stoïk. En l'espace de

cinq ans, il a été successivement forgeron,concevant des armes destinées à tuer les dragons,et fabriquant de selles pour chevaucher cesderniers. Même s'il est grincheux, Gueulfor estle Viking le plus loyal et le plus bienveillant quisoit – sauf qu'il n'a surtout pas envie que ça sesache !

Comédien de cinéma, de télévision et de théâtre,CRAIG FERGUSON (Gueulfor) s'est imposédans la mythique émission "The Late Late Show"depuis 2005, qui lui a valu une nomination àl'Emmy et un Peabody Award.Né à Glasgow, il se produit d'abord commemusicien, avant de se découvrir un talent pourla comédie et de créer sa propre émission detélé, "The Ferguson Theory".Il fait ses débuts outre-Atlantique en 1995 etsigne le scénario de plusieurs longs métragescomme THE BIG EASE et SAVING GRACE. En2003, il écrit et réalise son premier film, STARDE PÈRE EN FILLE. Au cinéma, il a prêté sa voix à REBELLE, oscarisé,WINNIE L'OURSON et, bien entendu, DRAGONS.

En 2006, il publie son premier roman, "Betweenthe Bridge and the River", qui devient un immensebest-seller. Puis, trois ans plus tard, il signe"American on Purpose", récit autobiographiqued'un Écossais qui vit le rêve américain.

ASTRID

Sûre d'elle, Astrid aime l'esprit de compétition.Rien d'étonnant à ce qu'elle soit la cham-

pionne des Courses de Dragons et la fidèle petiteamie d'Harold. Belle, énergique et rationnelle,elle n'est pas du genre à s'en laisser conter etparvient souvent à raisonner Harold, tout enrestant son plus fervent soutien.

AMERICA FERRERA (Astrid) est sans douteconnue pour avoir incarné l’intrépide Betty Suarezdans la série à succès UGLY BETTY. Ce rôle lui avalu un Emmy, un Golden Globe et un ScreenActors Guild Award, Elle a récemment campé le rôle d’Helen Chávez,dans le biopic CESAR CHAVEZ: AN AMERICANHERO de Diego Luna, aux côtés de MichaelPeña et Rosario Dawson, qui retrace la vie ducélèbre militant des droits civiques Cesar Chavez.Elle a également produit et interprété X/Y deRyan Piers Williams.On l'a vue dans END OF WATCH de David Ayeret IT’S A DISASTER de Todd Berger.En 2012, elle a participé au projet HALF THESKY pour la chaîne publique PBS. Tournée dansune dizaine de pays pauvres, cette sériecherche à sensibiliser le téléspectateur auxconditions de vie effroyables de millions defemmes et de jeunes filles.Toujours pour le petit écran, elle a tenu un rôlerécurrent dans la deuxième saison de la série àsuccès THE GOOD WIFE.On l'a vue dans THE DRY LAND de Ryan PiersWilliams, avec Melissa Leo et Jason Ritter. Ellea également été productrice exécutive du film,sélectionné au Festival du film de Sundance 2010.

RUSTIK LE MORVEUX(V.O. : SNOTLOUT)

Effronté et suffisant, Rustik se prend pour unhéros, affichant systématiquement un air

content de lui, alors qu'au sortir de la puberté,il est resté un type court sur pattes, si bien qu'ilest aujourd'hui le Viking le plus trapu qui soit.

19

Sa manière de se donner constamment del'importance n'a aucun effet sur Kognedur quirésiste à ses avances les plus persistantes. Rustikse dispute désormais les faveurs de Kogneduravec Varek, le polard du village. Même si c'estdémoralisant, Rustik n'est pas du genre à refuserde relever les défis. C'est un Viking au senstraditionnel du terme, bien que l'évolution desmentalités sur l'île de Beurk le dépasse totalement.

JONAH HILL (Rustik le Morveux) s'est imposécomme l'un des jeunes comédiens hollywoo-diens les plus sollicités, grâce à la diversité desgenres qu'il aborde.Cité à l'Oscar pour LE STRATÈGE de BennettMiller, il a récemment joué dans LE LOUP DEWALL STREET de Martin Scorsese, avec LeonardoDiCaprio, qui a engrangé plus de 375 millionsde dollars de recettes mondiales. On le retrouvera bientôt dans 22 JUMP STREET,suite de 21 JUMP STREET, avec ChanningTatum. Par ailleurs, Hill a coécrit et produit lesdeux films. Il a achevé le tournage de TRUESTORY de Rupert Goold, avec James Franco.On l'a vu récemment dans DJANGO UNCHAINEDde Quentin Tarantino, cité à l'Oscar du meilleurfilm, C'EST LA FIN, avec Seth Rogen, Franco etJay Baruchel, et VOISINS DU TROISIÈME TYPE,avec Ben Stiller et Vince Vaughn.Repéré dans SUPERGRAVE, avec Michael Cera,il fait désormais partie du "clan" Judd Apatow,et s'est ainsi illustré dans AMERICAN TRIP,FUNNY PEOPLE, et SANS SARAH RIEN NE VA !Capable de passer d'un registre à l'autre, ilincarne le rôle-titre de CYRUS de Jay et MarkDuplass, sélectionné au festival de Sundance2010.Il a enfin prêté sa voix à MEGAMIND et, bienentendu, à DRAGONS.

VAREK (V.O. : FISHLEGS)

Expert en dragons et obsédé par les statis-tiques, Varek est un balourd joueur et

adorable qui semble grossir à vue d'œil enavançant en âge. Timide, il n'est pas du genre àtransgresser les règles – ou à s'en arranger – car

pour lui, prudence est mère de sûreté. Sapassion pour les dragons est infinie et il se réjouità l'idée de conserver des registres détaillés deleurs caractéristiques individuelles. Bien qu'ilsoit facilement intimidé, Varek est intelligent etpugnace.

CHRISTOPHER MINTZ-PLASSE (Varek) estl'un des jeunes acteurs hollywoodiens les plussollicités de sa génération depuis ses débutsfracassants dans SUPERGRAVE, où il campeFogell. En 2008, il inscrit son nom au génériquedes GRANDS FRÈRES, avec Paul Rudd, SeannWilliam Scott et Ken Jeong. Un an plus tard, ilrefait équipe avec Michael Cera dans L'AN 1 :DES DÉBUTS DIFFICILES de Harold Ramis.

En 2010, il campe Red Mist dans KICK ASS, quiréunit Nicolas Cage, Chloë Grace Moretz etClark Duke. La même année, il prête sa voix àDRAGONS. Un an plus tard, il donne la répliqueà Anton Yelchin, Colin Farrell et David Tennantdans FRIGHT NIGHT.Il s'est récemment illustré dans THE TO DO LIST,avec Donald Glover, Aubrey Plaza et AndySamberg, et KICK-ASS 2, avec Aaron Taylor-Johnson et Chloë Grace Moretz.

KRANEDUR (V.O. : TUFFNUT)

Kranedur est le frère bagarreur et négligédes jumeaux. Bien qu'il ne soit pas très vif,

il est audacieux et intrépide ! Il transgresse lesordres et il aime les situations particulièrementcompliquées… Il n'y a guère que sa sœur quilui donne du fil à retordre.

T.J. MILLER (Kranedur) s'impose aujourd'huicomme l'un des comédiens les plus recherchésde sa génération : il a d'ailleurs été consacrépar le magazine professionnel Variety et parEntertainment Weekly comme "l'un des dixacteurs comiques les plus prometteurs". Il arécemment tourné dans SEARCH PARTY, avecAdam Pally et Thomas Middleditch, etTRANSFORMERS : L'ÂGE DE L'EXTINCTION deMichael Bay, avec Mark Wahlberg.

20

On l'a vu dans de nombreux films, commeJUSQU’À CE QUE LA FIN DU MONDE NOUSSÉPARE, avec Steve Carrell, ROCK FOREVER,avec Tom Cruise, OUR IDIOT BROTHER deJesse Peretz, avec Paul Rudd, YOGI L'OURS, LESVOYAGES DE GULLIVER de Rob Letterman,UNSTOPPABLE de Tony Scott, avec DenzelWashington TROP BELLE ! de Jim Field Smith,et AMERICAN TRIP de Nicholas Stoller. Il aégalement prêté sa voix à DRAGONS.

KOGNEDUR (V.O. : RUFFNUT)

Kognedur est la sœur balourde de notretandem de jumeaux préférés. Tout comme

son frère Krandedur, Kognedur adore braver lesdangers et transgresser les règles. Bien qu'ellen'ait pas grand-chose de féminin, elle est malgrétout la dernière femme célibataire de Beurk.Alors qu'elle a renoncé à rencontrer quelqu'un,elle tombe sur Eret, fils d'Eret. Soudain animéed'un désir inextinguible, Kognedur est méta-morphosée. Et rien, ni personne, ne l'empêcherad'obtenir ce qu'elle veut.

Scénariste et comédienne, KRISTEN WIIG(Kognedur) s'est surtout fait connaître grâce àl'émission "Saturday Night Live" et au film MESMEILLEURES AMIES. Saluée par le magazineTime et par Entertainment Weekly comme"l'une des meilleures comédiennes", elle adécroché quatre nominations à l'Emmy et uneà l'Oscar pour le scénario de MES MEILLEURESAMIES.À l'affiche de HATESHIP LOVESHIP de LizaJohnson, avec Guy Pearce, Nick Nolte et HaileeSteinfeld, elle y campe une gouvernante intro-vertie, tranchant ainsi avec ses rôles comiqueshabituels.On la retrouvera dans THE SKELETON TWINSde Craig Johnson, avec Bill Hader et Luke Wilson,présenté au festival de Sundance et applaudipar la critique. Elle sera encore au générique deWELCOME TO ME de Shira Piven, NASTY BABYde Sebastian Silva et THE DIARY OF A TEENAGEGIRL de Marielle Heller, d'après le romangraphique de Phoebe Gloeckner.

On l'a vue récemment dans LA VIE RÊVÉE DEWALTER MITTY de et avec Ben Stiller et LÉGENDESVIVANTES, avec Steve Carell. Elle a prêté sa voixà SexyKitten dans HER de Spike Jonze et à Lucydans MOI, MOCHE ET MÉCHANT 2.En 2011, elle a inscrit son nom au générique deMES MEILLEURES AMIES, qu'elle a coécrit avecAnnie Mumolo, et qui lui a valu des citations àl'Oscar, au Writers Guild of America Award etau BAFTA du meilleur scénario original.Fidèle collaboratrice de Judd Apatow, elle s'estnotamment illustrée dans EN CLOQUE, MODED’EMPLOI. Dans sa filmographie, citons encorePAUL de Greg Mottola, IMOGENE de ShariSpringer Berman et Robert Pulcini, DES ENFANTSENTRE AMIS, écrit, réalisé et interprété parJennifer Westfeldt, ADVENTURELAND – JOBD’ÉTÉ À ÉVITER de Greg Mottola, LA VILLEFANTÔME réalisé par David Koepp, avec RickyGervais, et WALK HARD : THE DEWEY COXSTORY de Jake Kasdan.

DRAGO (V.O. : DRAGO BLUDVIST)

Drago est une force de la nature. Autopro-clamé "Dieu des dragons", Drago est un

fou, mais aussi un génial stratège militaire. Sonaura inquiétante et mystérieuse ferait tremblerle plus valeureux des Vikings, y compris Stoïk laBrute. Imposant physiquement et psychologi-quement, Drago ne supporte pas qu'on lecontredise.

DJIMON HOUNSOU (Drago) a été cité àl'Oscar pour BLOOD DIAMOND d'Ed Zwick etIN AMERICA de Jim Sheridan.Il tourne actuellement dans le 7ème volet deFAST & FURIOUS de James Wann et dans AIRde Christian Cantamessa. On le retrouvera dansle rôle de Korath dans LES GARDIENS DELA GALAXIE, THE VATICAN TAPES de MarkNeveldine et SEVENTH SON, avec Jeff Bridgeset Julianne Moore.Originaire du Bénin, il s'installe à Paris à l'âgede 13 ans, puis rencontre le créateur ThierryMugler grâce auquel il démarre une carrière demannequin. Il décroche de petits rôles, puis se

21

fait remarquer en interprétant l'esclave Cinquedans AMISTAD (1997) de Steven Spielberg, quilui vaut une nomination au Golden Globe. Ilsera ensuite au générique de GLADITAOR deRidley Scott.En 2006, il remporte un NAACP Image Award,un National Board of Review Award et une cita-tion au Screen Actors Guild Award pour BLOODDIAMOND. Pour IN AMERICA, où il campe unartiste malade du Sida, le comédien décrocheun Independent Spirit Award.Plus récemment, on l'a vu dans LA TEMPÊTE deJulie Taymor, avec Helen Mirren, Russell Brand,Alfred Molina et Chris Cooper, THE ISLAND deMichael Bay, avec Ewan McGregor et ScarlettJohansson, CONSTANTINE, avec Keanu Reeves,LARA CROFT TOMB RAIDER : LE BERCEAU DELA VIE de Jan de Bont, avec Angelina Jolie, etFRÈRES DU DÉSERT de Shekhar Kapur, avecKate Hudson et le regretté Heath Ledger.

ERET, FILS D'ERET(V.O. : ERET, SON OF ERET)

Eret, fils d'Eret, est le plus "grand chasseur dedragons vivant" (ou, du moins, c'est ce qu'il necesse de répéter à qui veut bien l'entendre).Crâneur et charmant, Eret a le sens du spectacled'un cow-boy de rodéo et l'éthique crapuleused'un marchand d'armes ! Malgré son charismebravache, sa beauté sauvage et sa musculatureenviable, Eret redoute constamment la colèreimplacable de Drago et il est prêt à tout poursauver sa peau !

Né à Worcester, en Angleterre,KIT HARINGTON(Eret, fils d'Eret) a suivi des études d'art drama-tique à la Central School of Speach and Drama,qui fait partie de la University of London. Avantmême d'obtenir son diplôme en 2008, il dé-croche le rôle d'Albert dans "Cheval de guerre"au Royal National Theatre de Londres. Puis, ilcampe Jon Snow dans la mini-série GAME OFTHRONES qui a déjà eu droit à quatre saisons.Au cinéma, on l'a vu dans POMPÉï de Paul W.S.Anderson, où il campe un esclave devenu gla-diateur. On le retrouvera dans TESTAMENT OFYOUTH et SPOOKS : THE GREATER GOOD,adaptation de la célèbre série anglaise.

KROKMOU (V.O. : TOOTHLESS)

Autrefois considéré comme "la descendancecontre nature de la foudre et de la mort en

personne", Krokmou s'apparente davantage àun chaton géant et ailé qu'à une créature cauche-mardesque. Joueur, curieux et intelligent,Krokmou est le meilleur ami d'Harold. Protecteurde son copain Viking, il ne recule devant rienpour le défendre. Dernier représentant connude l'espère des Furies Nocturnes, Krokmou estun être à part qui inspire le respect des dragonset des humains. Mais sa réputation et sontempérament en font la proie idéale de Dragoqui cherche à exploiter sa puissance redouta-ble. Tout comme Harold, Krokmou est un jeuneadulte qui sort de l'adolescence et qui se des-tine à devenir chef.

22

Originaire du Canada, DEAN DEBLOIS(Scénariste, Réalisateur, Producteur exé-

cutif) est aussi à son aise avec le cinéma enprises de vues réelles qu'avec l'animation. S'ilest un animateur et scénariste chevronné, il s'estsurtout fait connaître pour avoir écrit et réaliséLILO & STITCH avec Chris Sanders. Puis, il signela réalisation de HEIMA, film en prises de vuesréelles, plébiscité par la critique, autour desconcerts sauvages donnés par le groupe derock alternatif Sigur Rós en Islande. Il a égalementété directeur d'écriture pour MULAN, énormesuccès de Disney.DeBlois refait équipe avec Chris Sanders pourécrire et réaliser DRAGONS, comédie d'aventuresfamiliale en 3D, pour DreamWorks Animation.DeBlois s'attellera bientôt à THE BANSHEE ANDFINN MAGEE, long métrage en prises de vuesréelles qu'il écrira, produira et réalisera. D'autrepart, il développe plusieurs projets, toujours enprises de vues réelles, pour Universal et Disney :là encore, il aura le triple rôle de scénariste,réalisateur et producteur.Il a fait ses débuts chez Hinton AnimationStudios et a été animateur pour la série télé THERACCOONS. Puis, il a été recruté aux SullivanBluth Studios en Irlande, où il a collaboré auxfilms d'animation POUCELINA et A TROLL INCENTRAL PARK.

BONNIE ARNOLD (Productrice) arécemment produit TOLSTOÏ, LE DERNIERAUTOMNE de Michael Hoffman, qui a reçudeux citations à l'Oscar, DRAGONS, NOSVOISINS, LES HOMMES, TARZAN et TOY STORY.

On lui doit encore DANSE AVEC LES LOUPS deKevin Costner, Oscar du meilleur film, et LAFAMILLE ADDAMS de Barry Sonnenfeld.D'abord intéressée par le journalisme, elle faitses débuts dans le cinéma comme responsabledes relations presse d'American Playhouse,puis collabore auprès de plusieurs cinéastesindépendants à travers l'American Film Institute.

Elle est membre de l'Academy of Motion PictureArts and Sciences et de la Producers Guild ofAmerica.

SIMON OTTO (Chef de l'animationpersonnages) travaille chez DreamWorksAnimation depuis près de 17 ans et a supervisél'animation des personnages pour DRAGONS,cité à l'Oscar.Auparavant, il a été animateur sur BEE MOVIE -DRÔLE D'ABEILLE, et superviseur de l'animationsur SOURIS CITY. Concepteur des personnagespour NOS VOISINS, LES HOMMES, il a étéanimateur pour GANG DE REQUINS, cité àl'Oscar. Plus tôt dans sa carrière, il a supervisél'animation du personnage principal, ainsi quede Jin et de Li pour SINBAD- LA LÉGENDE DESSEPT MERS.

Il a fait ses débuts chez DreamWorks Animationen 1997, où il a travaillé comme animateur pourLE PRINCE D'ÉGYPTE et LA ROUTE D'ELDORADO.Originaire de Suisse, il a étudié l'animation à laprestigieuse école des Gobelins de Paris puis ila effectué un stage chez Disney Animation.

GIL ZIMMERMAN (Chef maquettiste) asupervisé les maquettes du CHAT POTTÉ,DRAGONS et GANG DE REQUINS. Il a égalementoccupé la même fonction sur NOS VOISINS,LES HOMMES, énorme succès au box-office.

Avant d'être recruté chez DreamWorks, il acollaboré à plusieurs grandes productions Disneycomme VOLT, STAR MALGRÉ LUI, LA PLANÈTEAU TRÉSOR, UN NOUVEL UNIVERS et TARZAN.Il a aussi travaillé à la comédie horrifiqueDEMONSLAYER.

DAVE WALVOORD (Superviseur Effetsvisuels) a récemment supervisé les éclairagesde KUNG FU PANDA 2 et l'infographie deKUNG FU PANDA, cité à l'Oscar, NOS VOISINS,LES HOMMES et GANG DE REQUINS.

23

DERRIÈRE LA CAMÉRA

Auparavant, Walwoord a travaillé chez Blue SkyStudios comme directeur technique de L'ÂGEDE GLACE et comme superviseur des effetsnumériques sur le court métrage d'animationoscarisé BUNNY. Il a également travaillé pourdes films en prises de vues réelles commeFIGHT CLUB de David Fincher et STAR TREK :INSURRECTION.

PIERRE OLIVIER VINCENT (Chefdécorateur) a été directeur artistique deDRAGONS.Il a été maquettiste sur LA ROUTE D'ELDORADOpuis a supervisé la conception des personnagespour SPIRIT, L'ÉTALON DES PLAINES, a superviséles décors de GANG DE REQUINS et collaboréà SOURIS CITY.Avant d'être recruté chez DreamWorks Animation,il a travaillé chez Gaumont Multimédia sur denombreuses séries d'animation.

ROGER A. DEAKINS (Directeur de laphotographie) a été plusieurs fois cité à l'Oscarpour FARGO, THE BARBER – L’HOMME QUIN’ÉTAIT PAS LÀ, O’BROTHER, NON, CE PAYSN’EST PAS POUR LE VIEIL HOMME et TRUEGRIT des frères Coen, LES ÉVADÉS de Frank

Darabont, KUNDUN de Martin Scorsese,L’ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LÂCHEROBERT FORD d’Andrew Dominik, THE READERde Stephen Daldry, SKYFALL de Sam Mendeset PRISONERS de Denis Villeneuve.

Par ailleurs, il a obtenu trois BAFTA pour THEBARBER – L’HOMME QUI N’ÉTAIT PAS LÀ, NON,CE PAYS N’EST PAS POUR LE VIEIL HOMME etTRUE GRIT. En 2008, il s’est vu remettre unNational Board of Review Award couronnantl’ensemble de sa carrière. En 2013, il a été faitCommandeur dans l’Ordre de l’Empire Britan-nique (CBE) : il est le seul directeur de la photoà détenir ce titre prestigieux. Né en Angleterre, Roger Deakins est diplôméde la National Film School. Il entame une carrièrede photographe avant de s'orienter vers lecinéma. Il a ainsi éclairé SID & NANCY d’AlexCox, BARTON FINK, THE BIG LEBOWSKI et LEGRAND SAUT des frères Coen, UN HOMMED’EXCEPTION de Ron Howard et DOUTE deJohn Patrick Shanley.Il a également été consultant visuel pourplusieurs films d'animation, comme WALL-E,DRAGONS, RANGO, LES CINQ LÉGENDES etLES CROODS.

24

LES VOIX

HAROLD JAY BARUCHELVALKA CATE BLANCHETTSTOÏK GERARD BUTLERGUEULFOR CRAIG FERGUSONASTRID AMERICA FERRERARUSTIK JONAH HILLVAREK CHRISTOPHER MINTZ-PLASSEKRANEDUR T.J. MILLERKOGNEDUR KRISTEN WIIGDRAGO DJIMON HOUNSOUERET, FILS D’ERET KIT HARINGTON

LISTE TECHNIQUE

Scénario et réalisation DEAN DEBLOISD'après le livre de CRESSIDA COWELLProduit par BONNIE ARNOLDProducteurs exécutifs DEAN DEBLOIS CHRIS SANDERSMontage JOHN K. CARRDécors PIERRE-OLIVIER VINCENT "POV"Musique JOHN POWELLSuperviseur effets visuels DAVE WALVOORDChef de l'animation personnages SIMON OTTOChef maquettiste GIL ZIMMERMANDirecteur d'écriture TOM OWENSDirection artistique ZHAOPING WEIConception personnages NICO MARLETConsultant visuel ROGER DEAKINS, ASC, BSCSuperviseur effets sonores RANDY THOMChefs monteurs son RANDY THOM MICHAEL SILVERSMixeurs ré-enregistrement RANDY THOM SHAWN MURPHY BRANDON PROCTORCoproductrice KENDRA HAALANDProducteur associé AARON DEMDirectrice de production REBECCA HUNTLEYSuperviseurs animation JAMES BAXTER STEVEN "SHAGGY" HORNBY, JAKOB HJORT JENSEN FABIO LIGNINI, SEAN SEXTON, DAVID TORRESChef éclairagiste PABLO VALLESuperviseur numérique MICHAEL NECCI

25