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SOMMAIRE TOuS AzIMuTS Europe, France, régions... le Réseau rural en actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
. Rendez-vous européen Leader à ne pas manquer ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 . Retour sur la Conférence « Communiquer le développement rural aux citoyens ». . . . . . . . . . 2 . Revue rurale de l’E.u n°9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 . La cellule d’animation du Réseau rural français à la Conférence internationale « Jeunesse en milieu rural ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
. Consultez le recueil de ressources européennes –décembre 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Réseau national . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. A noter dans vos agendas les prochaines dates du Réseau national . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Groupes thématiques nationaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Réseaux ruraux régionaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8. Réseau Régional alsace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8. Réseau Régional Basse-noRmandie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9. Réseau Régional BRetagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9. Réseau Régional champagne-aRdenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9. Réseau Régional haute-noRmandie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10. Réseau Régional loRRaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10. Réseau Régional noRd-pas-de-calais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
FOCuS... sur une problématique, une étude, un événement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
. Ressources en eau, la qualité de l’eau et l’agriculture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
En SCènE Coup de projecteur sur les acteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
. Jean-Louis Robillard, Vice-Président en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la ruralité, Conseil régional nord-Pas-de-Calais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
ÇA SE COnSTRuIT ICI La dynamique et les enseignements du terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
. La e-valise médicalisée des Alpes-Maritimes (Réseau PACA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
BIBLIO-WEBOGRAPhIE Vos prochaines lectures et visites de sites. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
AGEndA du RÉSEAuQuelques prochaines dates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
La lettre d’information mensuelle du Réseau rural Français n°18 /décembre 2011
C’est ensemble que se construit l’avenir des territoires
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Rendez-vous européen Leader à ne pas manquer !
Le Réseau rural européen organise les 24 et 25 avril prochains un événement destiné aux GAL européens. Il vise plusieurs objectifs : - Informer sur la nouvelle programmation- Contribuer à la réflexion autour du focus group européen sur les stratégies de développement local- Promouvoir la coopération transnationale, comme élément clé de la stratégie : valorisation de projets en cours- Stimuler de nouveaux projets de coopération
Cet événement sera construit sur une approche très participative et de nombreuses séquences seront prévues pour favoriser les échanges et rencontres entre GAL européens : une occasion unique pour rencontrer des partenaires potentiels de coopération. Sur un format de 400 personnes, chaque Etat membre devra constituer une délégation de GAL. Le Réseau rural français sera mobilisé et vous aidera au mieux dans la préparation de cet événement.
Davantage d’informations vous seront transmises suite à la réunion des réseaux ruraux nationaux début février.
Retour sur la Conférence « Communiquer le développement rural aux citoyens », les 17 et 18 novembre 2011 à Milan (Italie)
Le programme de cette conférence, organisée conjointement par le REDR et le RRN italien comprenait des interventions sur les différentes pratiques de diffusion d’informations aux citoyens des Etats membres de l’UE en ce qui concerne les politiques et les projets de développement rural.
Plus d’informations
Revue rurale de l’E.U n°9
Le Numéro 9 de la Revue rurale de l’E.U (novembre 2011) est actuellement disponible en Anglais et a pour thème : La sylviculture et le développement rural (novembre 2011)
La cellule d’animation du Réseau rural français à la Conférence internationale « Jeunesse en milieu rural », les 7-9 novembre 2011 à Budapest (Hongrie)
Présentation générale
AGRYA, l’association de la jeunesse agricole et rurale de Hongrie, a invité des représentants des réseaux ruraux nationaux, des territoires Leader, de groupes de jeunes ruraux et d’associations de jeunes agriculteurs à se réunir pour échanger sur la jeunesse en milieu rural. L’objectif de cette manifestation était de rassembler, présenter et formaliser des bonnes pratiques développées dans le cadre des axes III et IV des programmes de développement rural. Les résultats de ces échanges pourraient venir alimenter les réflexions relatives à la prochaine période de programmation et renforcer la place des jeunes à la campagne et leur implication dans la définition et la mise en œuvre des stratégies de développement local.
Plusieurs entrées étaient envisagées pour aborder les différents aspects du thème des jeunes en milieu rural : - La participation des jeunes dans la préparation et la mise en œuvre du programme de développement rural national- Comment traiter les problèmes de génération et leur implication dans les projets de développement rural
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Séverine Bressaud, Cellule nationale d’animation [email protected]
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- Les actions innovantes ou spéciales de projets de développement rural ciblant les jeunes ruraux- L’implication des jeunes et de leurs organisations dans la planification stratégique des programmes nationaux de développement rural et dans les groupes d’action locale Leader. - La participation des jeunes et de leurs organisations dans les actions de communication des programmes de développement rural, campagnes de communication ciblant les jeunes, formations spécifiques… - Les programmes mis en œuvre par des groupes et des organisations de jeunes, pratiques transférables- Les projets soutenant la mise en réseau de jeunes et d’organisations de jeunes.
L’idée force retenue comme toile de fond de l’événement : Les jeunes à la campagne ont des idées, des volontés, des projets et sont une ressource vive à «utiliser» de manière plus constructive
La conférence internationale était prévue sur 2 jours et demie avec plusieurs temps forts : - Des présentations de projets, d’actions et d’approches venant de différents Etats membres. Ce sont au total, comme nous allons le détailler plus bas, 18 expériences qui ont été présentées permettant d’illustrer la place des jeunes en terme de développement rural, du niveau national au niveau local en passant par des projets d’échanges internationaux et de coopération transnationale intra-européenne. - Des moments d’échange formels, en session, mais aussi et surtout informels lors des pauses et des repas. Les participants étaient venus pour prendre des contacts et les échanges sur les expériences des uns et des autres ont été très riches et porteuses d’espoir en matière de montage de futurs projets de coopération.
1/ Les participants Ce sont au total 65 personnes représentant 14 Etats membres qui ont participé à l’événement.Il est à noter que 72% des participants venaient de nouveaux Etats membres (Hongrie, bien entendu, mais aussi Croatie, Pologne, Roumanie, Lettonie…). La proximité explique aisément cette représentation. Pour les anciens Etats membres, la Finlande était largement représentée avec 11 personnes. Peu de pays «du Sud» étaient présents si ce n’est l’Italie. La France était représentée par 4 personnes, un élu et une technicienne de GAL, un membre de comité stratégique d’un autre GAL (les deux groupes venant de la même région, PACA) et le membre de la cellule d’animation du réseau rural français, Dorothée Duguet.
En terme de type de participants, une certaine mixité pouvait être observée : participaient tant des représentants de réseaux nationaux (et régionaux, le cas échéant) que des membres de GAL, d’associations locales travaillant avec les jeunes mais aussi de groupes et d’associations de jeunes (parfois avec une vocation agricole plus prononcée). Il est à noter que beaucoup de participants étaient eux-mêmes des jeunes et pouvaient intervenir en tant que porte parole du public autour duquel tout l’événement était centré.
2/ Des présentations variées montrant la diversité dans les approches «jeunes» à différents niveaux - Au niveau national
o En Hongrie : La rénovation de centres communautaires dans les zones rurales Hongroises --> comment la création de nouveaux lieux permet de cristalliser les actions jeunes ?o En Pologne : Exemples de pratiques et d’attitudes transférables dans les programmes réalisés par des groupes de jeuneso En Lettonie : Exemples de «façons» qui peuvent permettre l’implication des jeunes dans le développement ruralo En Finlande : Comment impliquer les jeunes dans le travail stratégique autour du développement rural ?o En France : Les jeunes, des partenaires particuliers --> expériences conduites et leçons tirées d’expériences menées o En Slovaquie : Les conseils de jeunes et le développement rural. Si nous voulons aller de l’avant, il faut que nous regardions vers l’avant !
- Au niveau de projets : bonnes expériences de projets ciblant les jeunes
o Rep Tchèque : Formation des (jeunes) agriculteurso Pologne : Coopération avec la jeunesse --> fondation pour les personnes et lieux actifso Hongrie : «Campagne aventure» --> un programme d’immersion à la campagne (en agriculture) de jeunes citadins… une téléréalité sans télé !o Pologne : Attentes et facteurs déterminant pour la jeunesse rurale Polonaiseo France : Une expérience locale --> Emploi, jeunesse et sportso Roumanie : Possibilités pour les (jeunes) entrepreneurs en Roumanie
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- Au niveau de projets : des actions par et pour les jeunes
o Italie : Un réseau social pour les jeunes agriculteurs o Finlande : Folk Summer School --> Musique et jeunes l’étéo Slovénie : Présentation d’activités à succès menées sur un GALo Estonie : Constuire le village du futur --> un séminaire Leader international pour les jeuneso Estonie : Des activités locales pour les jeunes
Les différentes présentations sont accessibles sur le site du centre d’Europe Centrale pour les jeunes ruraux à l’adresse suivante : http://www.ceryc.eu/ (cliquer sur «past activities» puis sur l’événement) et bientôt à partir du site du Réseau rural français, partie «séminaires coopération».
Consultez le recueil de ressources européennes –décembre 2011
Le FEADER et les multiples facettes du développement ruralLe réseau européen de développement rural propose une série de recueils d’expériences illustrant l’intervention du FEADER sur différents thèmes. Nous vous proposons ici quatre de ces recueils, le premier sur l’alimentation, le second sur la forêt, le troisième sur la croissance verte et le quatrième sur Leader. Chaque recueil est basé sur 9 exemples de projets provenant de 9 Etats membres et illustrant différents aspects du thème.
Ainsi,- Pour le secteur alimentaire, les aspects abordés sont les suivants : la modernisation de la production alimentaire, les économies de ressources, la promotion des aliments locaux, le bien être animal, la qualité, la sauvegarde des ressources, la vente directe et la mise en réseau des acteurs du secteur alimentaire.
Pour en savoir plus (en anglais)
- Pour le secteur de la forêt, les actions mises en avant illustrent la croissance de l’espace forestier, la forêt multifonctionnelle, les forêts à haute valeur ajoutée, le développement du bois-énergie, l’emploi forestier, la préservation du potentiel forestier, le tourisme basé sur la forêt, l’exploitation forestière et la forêt de montagne.
Pour en savoir plus (en anglais)
- Les projets de «Croissance verte» sélectionnés se concentrent sur un développement rural plus efficace dans l’utilisation des ressources, une meilleure protection des ressources de base via les règlements agri-environnementaux, les énergies renouvelables comme source de profit, l’utilisation sage de l’eau, les opportunités en terme de commerce «bio», les sujets liés à la terre, rendre plus verts les systèmes de chauffage ruraux, les projets relatifs à la biodiversité et leur impact sur les populations d’oiseaux, la transformation des effluents d’élevage en biogaz carburant.
Pour en savoir plus (en anglais)
- Pour Leader, le recueil se base d’une part sur des actions mises en œuvre via Leader (valorisation des produits alimentaires locaux, …) et d’autre part sur des illustrations concrètes d’aspects liés à ma ‘méthode Leader’ (approche ascendante, innovation, coopération transnationale et de proximité, gouvernance et environnement, …).
Pour en savoir plus (en français)
Découvrez ci-dessous les exemples de projets provenant des Etats membres et illustrant différents aspects du thème :- Europe : Communiquer sur les politiques européennes de développement rural (en anglais)- Italie : Communiquer le développement rural ou comment capter l’attention pour convaincre ! (en italien et en anglais)- Irlande du Nord : Le renouveau des villages pour une vie locale durable (en anglais)- Belgique - Wallonie : Quand la lutte contre l’érosion et les inondations passe aussi par un partenariat public-privé (en français)- Belgique - Wallonie : Développer et soutenir la mobilité rurale alternative (en français)
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Dorothée Duguet, Cellule nationale d’[email protected]
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RéseaunationalA noter dans vos agendas les prochaines dates du Réseau national qui se tiendront à Paris
Ces trois rencontres auront lieu à la Datar, salle Olivier Guichard, 8 rue de Penthièvre, métro Miromesnil à Paris• 4 janvier 2012 : 9.30h /16.30h Réunion des correspondants des réseaux ruraux régionaux Téléchargez l’ordre du jour • 5 janvier 2012 : 9.30h / 16.30h Réunion du groupe thématique national « Services à la population » (ordre du jour ci-dessous)• 19 janvier 2012 : 9.30h / 16.30h Commission permanente Téléchargez l’ordre du jour
Parution du dossier thématique n°4 « Recherche(s) et Territoire(s) »
La Cellule d’animation du Réseau rural vous informe de la parution du Dossier thématique n° 4 « Recherche(s) et Territoire(s) » réalisé à l’occasion de la préparation de l’Atelier 1 : Comment les acteurs ruraux peuvent-ils mobiliser la recherche ? et comment ? du Séminaire d’échanges et de valorisation des travaux des réseaux ruraux régionaux qui s’est tenu le 15 novembre dernier à Paris.Après une introduction à la problématique de ce thème, le dossier fait le point sur des dispositifs nationaux ayant une incidence sur le rapprochement entre le monde de la recherche et les acteurs des territoires et présente un certain nombre de programmes de recherche en cours au niveau national et en régions.
Téléchargez le dossier thématique
Les groupes thématiquesnationaux
GROUPE THEMATIQUE NATIONAL « Services à la population »
Réunion du groupe «services à la population» du 5 janvier 2012 à Paris
Quelques précisions sur l’ordre du jour :- Matin : examen des projets déposés dans le cadre de l’appel à propositions du groupe
Les projets seront examinés au regard des 5 critères cumulatifs énoncés dans l’appel à propositions ; ce sont les suivants :• La valeur ajoutée attendue pour la problématique définie par le groupe : quelle valeur ajoutée par rapport à l’existant, quel lien avec les trois objectifs / axes définis par le groupe, quelles propositions d’amélioration des pratiques existantes ?• Le partenariat proposé, notamment l’implication des Réseaux Ruraux régionaux : lisibilité, valeur ajoutée et articulation du partenariat proposé ? Quelle co-construction de la proposition entre acteurs, quelle plus-value de cette proposition élaborée en « réseau » ? • La dimension nationale ou interrégionale du projet : quelle diversification des approches/ expériences territoriales proposées ?• La transférabilité du projet : quels livrables diffusables / adaptables suivant les cibles d’acteurs proposées ? • Le caractère expérimental du projet : à envisager au regard de la dimension territoriale nationale ou interrégionale de la proposition
- Après-midi : deux points distincts
• Le fonctionnement futur du groupe : quelles dates pour 2012 ? quels ordres du jour ? quels axes de travail en dehors du suivi des porteurs de projets ? • Travail autour du document ressources produits à partir du centre de ressources (deux documents : dossier ressources services et tableur Excel)
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Vous pouvez retrouver l’ensemble des documents concernant le groupe de travail sur le site Internet du réseau rural
GROUPE THEMATIQUE NATIONAL « Entrepreneuriat en milieu rural »
Le 14 décembre 2011 s’est tenue la troisième réunion du groupe de travail « Entrepreneuriat en milieu rural », cette rencontre faisant suite à l’appel à proposition lancé par le Réseau rural Français.
L’objectif de la journée était à la fois de permettre à l’ensemble des membres du groupe de prendre connaissance et d’analyser les projets proposés (12 au total) et d’établir les convergences éventuelles entre les projets. L’objectif du Réseau rural français étant de soutenir des projets multi partenariaux et ayant une réelle valeur ajoutée par rapport aux travaux existants, cette rencontre a été l’occasion d’étudier si certains partenariats pouvaient être enrichis. Suite à la présentation par chacune des structures de leurs projets, plusieurs grandes thématiques se sont distinguées, notamment l’entrepreneuriat collectif (formes d’organisation telles que les SCOP - Sociétés Coopératives et participatives, les SCIC - Sociétés Coopératives d’Intérêt collectif, etc.), l’accompagnement des projets davantage « classiques » (comment assurer la transmission ou la création d’activités en milieu rural, espaces test, etc.) et les effets de l’économie résidentielle. Aborder ces thématiques au sein du Réseau rural est une action essentielle : cependant, les projets proposés ne définissaient pas suffisamment les modalités d’association des réseaux ruraux régionaux et les modalités de transfert à l’attention des territoires. Les résultats attendus des projets proposés étaient également insuffisamment détaillés.
Il a donc été proposé que les acteurs complètent leur projet : les membres du groupe ont jusqu’au 6 janvier pour retravailler ces éléments, sachant que la commission permanente du 19 janvier n’est pas la date définitive pour les projets.Une prochaine réunion du groupe est prévue en février (date à définir) : cette rencontre, dans la continuité des réflexions portées par le groupe, associera des acteurs impliqués dans le financement de l’entrepreneuriat (secteur bancaire, épargne solidaire, etc.).
GROUPE THEMATIQUE NATIONAL « Politiques d’accueil et de maintien des nouvelles populations »
Séminaire de restitution des travaux du groupe thématique national, le 23 janvier 2012 à Paris
Après 2,5 ans de travaux, le groupe «Accueil et maintien de populations en milieu rural» et ses membres vous convie à la restitution de ses travaux. Autour du fil conducteur de l’Accueil, trois problématiques seront déclinées. Elles vous permettront de prendre connaissance des principaux enseignements produits par le groupe de travail, mais aussi d’en débattre et de les enrichir de vos expériences et de vos questionnements. Les réflexions issues de cette journée viendront alimenter les conclusions finales du Groupe Accueil qui seront reversées au Réseau rural.
Sous la forme d’un «espace des initiatives», un temps libre vous donnera la possibilité d’en savoir plus sur chacun des travaux menés, de prendre des contacts avec les membres et porteurs de projets du Groupe Accueil et d’initier pourquoi pas de nouvelles collaborations.
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Christophe Buffet, Cellule nationale d’[email protected] Morin, [email protected]
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Chantal Meyer, Cellule nationale d’[email protected]ël Fournier, [email protected]
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Téléchargez :- Le programme du séminaire - Les informations logistiques
Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire en ligne sur le site du Réseau rural français.
Journée d’échange Leader «Politiques d’accueil et d’attractivité», le 24 janvier 2012 à Paris
Nouvelles et expérimentales, les politiques d’accueil et d’attractivité s’enrichissent à travers la diversité des stratégies et actions initiées sur les territoires, notamment par le biais des programmes LEADER.
Dans le cadre du groupe « Politiques d’accueil et de maintien de nouvelles populations » du Réseau rural français, l’APFP, l’ASP, Leader France et le Collectif Ville Campagne ont mené une enquête auprès de 66 GAL sur l’état d’avancement de ces politiques. A partir des résultats de celle-ci, nous vous proposons, à vous, élus et acteurs des comités de programmation, mais aussi agents de développement de venir débattre des tendances et des expériences identifiées afin d’en repérer les marges de progrès possibles.
Téléchargez :- L’invitation- Le pré programme
Pour vous inscrire cliquez ici
Collectif Ville Campagne [email protected]
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Mylène Thou, Collectif Ville Campagne [email protected]
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Réseaux ruraux régionaux ALSACE Créativité et territoire rural : idées en herbe
Dans le cadre de ses Rendez-vous, le Réseau rural régional Alsace a organisé une rencontre sur le thème de la créativité pour examiner comment cette notion, habituellement associée à des métropoles urbaines, s’applique aux territoires ruraux.
Le lycée agricole d’Obernai a accueilli une trentaine de participants, agriculteurs, designers, responsables associatifs, élu et chercheurs pour des échanges passionnants avec Francis Gosselin, chef de projet de « l’Ecole d’automne » en management de la créativité au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée de l’Université de Strasbourg (Laboratoire BETA), Luc Jambois, directeur de l’OGACA (agence conseil des entreprises culturelles), Guillaume Baumgartner, créateur de concepts alimentaires et Gilbert Schmitt, éleveur, président de l’association de sauvegarde de la Poule d’Alsace dont G. Baumgartner assure la vice-présidence.
L’acte de création est une relation aux autres : on ne créé pas seul, pour soi. Etre créatif en milieu rural c’est pouvoir trouver une audience, des contacts. Internet, les réseaux sociaux offrent des opportunités nouvelles, mais remplacent-t-ils la proximité géographique ?
Opposer ville créative et campagne conservatrice est un cliché. Appréhender la créativité sous l’angle rural est une approche très intéressante. L’exemple de l’éco-tourisme développé par Francis Gosselin, l’illustre bien. Plutôt que de fabriquer de nouveaux objets à partir d’innovations technologiques, l’éco-tourisme peut développer « une créativité du rien » fondée sur la préservation des milieux naturels. A celle-ci s’ajoute la préservation des savoirs, des savoir-faire, des outils.
Si certaines offres éco-touristiques proposent aux visiteurs d’effectuer des tâches agricoles notamment «à l’ancienne», d’autres cherchent au contraire à susciter des usages neufs pour renouveler et préserver des outils et pratiques traditionnels en leur rendant une utilité.
Gilbert Schmitt et Guillaume Baumgartner illustrent ceci en démontrant en quoi créer une filière pour sauvegarder une race ancienne, en l’occurrence la poule d’Alsace, est à la fois, créatif et innovant. A chaque étape, il s’agit de trouver des solutions nouvelles, des appuis, des marchés compatibles avec des procédés d’élevage.Cette filière est un exemple de circulation d’idées : née en ville, développée en milieu rural, la filière est revenue chercher ses premiers clients en milieu urbain. Dans ces approches, la notion de préservation est au cœur de la créativité rurale, ce qui n’exclut pas la création, notamment culturelle. Il existe des scènes culturelles rurales qui sont un facteur de lien et d’attractivité, comme en témoigne le Festival du nouveau cirque d’Obernai dont la renommée dépasse largement la ville. Luc Jambois rappelle que le secteur culturel souffre d’isolement. Le soutien qu’il peut trouver dans le cadre du développement rural est essentiel.
La poule d’Alsace présentée par G. Baumgartner
De manière générale, il ressort du débat que la créativité trouve un bon terreau en milieu rural, mais qu’en revanche, le passage de l’idée créative à l’innovation peut y souffrir d’un manque de structures d’accompagnement. La valorisation de la créativité de ces territoires renvoie donc à la capacité à soutenir l’innovation dans des cadres assez larges.
Retrouvez le compte-rendu de la rencontre sur le blog du Réseau rural régional Alsace
D’autres ressources (références d’ouvrages, colloques, lieux et expériences) sur la plateforme
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Alix Bruneau, DRAAF [email protected] Laemmel, Cellule d’[email protected]
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BASSE-NORMANDIELe réseau rural bas-normand vient de sortir une nouvelle lettre d’information
En deux pages, elle revient sur les travaux du réseau régional et fait écho des activités du réseau national et du réseau européen. La lettre fait notamment un très court résumé de la rencontre régionale du 24 novembre qui a permis de réajuster le cadre de travail du réseau suite à son évaluation à mi-parcours. L’intitulé des trois groupes de travail a été reformulé afin d’élargir leur champ d’action : « Urbain/Rural, quelle gestion partagée du territoire ? », « De nouvelles formes de développement économique en milieu rural », « Comment répondre à l’évolution des besoins de la population en milieu rural ? ». Ils se réuniront semestriellement afin de réaliser des points d’étape des projets en cours que des groupes plus restreint initieront.
Chaque sujet de la Lettre est traité de façon très concise et renvoie systématiquement sur des informations plus développées sur http://www.reseaurural.fr/region/basse-normandie
Consulter la Lettre du réseau rural bas-normand
La synthèse du séminaire bas-normand sur les jeunes est en ligne
Le réseau rural bas-normand a organisé le 22 septembre dernier un séminaire consacré au thème : « Jeunes, mobilités, initiatives locales et territoires – Comment intégrer les besoins des jeunes dans les politiques de développement rural ». Un huit pages synthétiques et illustré revient sur ce temps fort qui a réuni près de 90 personnes.
Téléchargez la synthèse de cette journée
BRETAGNE Parution de la première Lettre du Réseau rural breton
Découvrez dans cette lettre n°1 l’actualité, les dates du Réseau breton et bien d’autres informations nationales et européennes .
Téléchargez la lettre n°1
CHAMPAGNE-ARDENNEFormations à la comptabilité et à la commande publiques
Deux formations proposées dans le cadre des travaux du réseau rural Champagne-Ardenne ont permis aux acteurs ruraux de mieux s’y retrouver en matière de comptabilité publique et de procédure de passation d’appel d’offres. Ces formations ont eu un franc succès et ont réuni de nombreux chargés de mission de GAL et de communautés de communes. La première, concentrée sur une journée, était consacrée au cadre législatif et réglementaire M14, à l’analyse financière et à la gestion de la pluri-annualité.
Elle était assortie de fiches techniques et de cas pratiques. « Cette formation était très dense, remarque Steven Delahaie, du Gal Haute Armance. Le formateur était très qualifié.»
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Rémi Carville, [email protected]
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La seconde formation, consacrée à la commande publique s’est étalée sur deux journées, également très denses. « Ça me sert déjà au quotidien, précise Stephen Delahaie. Je connais maintenant le vocabulaire, la réglementation… » L’objectif était d’apporter les outils nécessaires à la mise en œuvre des textes relatifs à la commande publique, de permettre aux participants de comprendre le déroulement d’une procédure formalisée et de répondre à un appel à candidature.
« Je voulais y participer parce que c’est un domaine qui évolue constamment, explique Elise Bourgueil, du GAL Pays de Langres. C’est bien de pouvoir actualiser ses connaissances et de pouvoir aussi échanger avec les autres GAL sur la manière dont chacun procède. Je vais pouvoir réinvestir cette formation pour accompagner les porteurs de projets Leader concernés par les marchés publics pour qu’ils puissent être en règle en cas de contrôle par exemple. »
Ces deux formations étaient délivrées par l’Institut régional d’administration de Metz à l’initiative de la Draaf Champagne-Ardenne.
HAUTE-NORMANDIELa lettre n°4 du Réseau régional lorrain
Au sommaire de la 4e Lettre du Réseau : un zoom sur l’aménagement et la gestion durables du foncier, assorti d’un éclairage de terrain dans une commune qui a créé des parcelles en accession à la propriété économes en foncier et des logements sociaux, un retour sur les travaux
du réseau haut-normand, une présentation succincte du réseau Grandde consacré au développement durable en entreprise et un bref renvoi sur des documents du réseau rural national, tels sont les sujets de la dernière lettre du réseau rural haut-normand.
Cette lettre revient également sur la rencontre du 18 novembre consacrée au rôle et à la place des jeunes dans les politiques locales, aux 23 fiches expériences du réseau régional et aux pistes de travail 2012.
Consulter la Lettre
Retrouvez la synthèse de la Rencontre Jeunesse
LORRAINEUn répertoire des travaux de recherche sur la ruralités
Un travail d’identification des travaux de recherche académique consacrés à la ruralité a été réalisé par la Draaf de Lorraine. Un répertoire des ressources en sciences humaines (recherche, enseignement supérieur) sur la ruralité à l’échelle de la région est désormais téléchargeable. Il décrit les compétences des chercheurs et a pour objectif de faciliter la diffusion de leurs travaux et l’organisation de rencontres entre chercheurs et enseignants et les acteurs des territoires ruraux. Il
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Angelina Dominguez [email protected]
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Emmanuel Bon, DRAAF Haute-Normandie [email protected]
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TOuS AzIMuTS RÉSEAu RuRAL FRAnÇAIS - La lettre n° 18 - décembre 2011 - Page
comprend 64 fiches individuelles et 7 fiches collectives, renvoyant aux domaines de l’architecture, de l’économie, de la géographie, de l’histoire et de la sociologie.
Ce projet a associé la Délégation régionale à la recherche et à la technologie, les universités, l’Inra, l’IRTS, etc… le Conseil régional et le Carrefour des Pays lorrains, dans le cadre du Réseau rural lorrain. Cette première version du répertoire est amenée à être enrichie et des rencontres doivent contribuer à resserrer les liens entre disciplines, approches et acteurs de la ruralité.
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La conférence régionale 2011 a mobilisé autour des atouts à valoriser par les territoires ruraux
Le 1er décembre dernier, le Réseau rural lorrain organisait sa conférence régionale 2011 sur le thème « Penser l’avenir des territoires, quels atouts valoriser et quelles réponses apporter pour les territoires ruraux ? ». Plus d’une centaine de personnes avait fait le chemin jusqu’à Epinal pour cette rencontre qui a donné lieu à un point d’étape sur les activités du réseau en Lorraine, à un travail en ateliers sur les thèmes du lien social, des ressources naturelles et des relations urbain-rural et plus largement à un débat sur l’avenir des territoires ruraux en articulation avec les villes.
Après un mot d’accueil de Daniel Gremillet, président de la chambre d’agriculture des Vosges, qui accueillait la 3ème conférence régionale du réseau rural lorrain, Jean-Louis Roux, directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et Paola Zanetti, vice-présidente de la région Lorraine, déléguée à l’action régionale relevant de l’équipement des territoires, ont introduit la journée. Les thèmes proposés s’inscrivaient dans la suite logique des travaux du Réseau rural lorrain depuis son lancement : penser l’avenir des territoires. « Nous arrivons sur le terrain des solutions concrètes, » a souligné Jean-Louis Roux. Plusieurs groupes ont approfondi les pistes de travail définies par le comité d’orientation du réseau régional pour lancer les ateliers sur les thèmes du lien social, des ressources naturelles et des relations urbain-rural. « Les
territoires ruraux doivent être des territoires durables, a renchéri Paola Zanetti. Le réseau rural est un réseau des réseaux, il permet de valoriser les bonnes pratiques, de les transférer et de proposer des pistes de réflexion et d’actions. La Région sera attentive aux propositions que vous pourrez faire pour enrichir sa politique. »
Les fondamentaux rappelés en ateliersAu cours des ateliers, les participants ont par exemple attiré l’attention sur le rôle d’une animation généraliste sur les territoires et sur la nécessité d’animer des processus de formation action avec les acteurs locaux. Ils ont souligné l’importance de se réapproprier les valeurs de l’économie sociale et solidaire et de l’éducation populaire et ils ont rappelé l’enjeu d’une réflexion prospective afin de ne pas seulement s’adapter aux changements et les subir. Ils ont proposé que les personnes âgées soient reconnues comme des ressources et que l’on puisse reconnaitre la valeur des ressources patrimoniales des territoires ruraux, comme les forêts (imaginer des formes de monétarisation à travers la contractualisation). Ils ont également mis en évidence le rôle fondamental de la culture pour animer le territoire et déclencher de nouvelles idées. Ils ont enfin insisté sur les réseaux d’acteurs qui déterminent le succès des projets. En termes de politiques publiques, ils appellent au décloisonnement entre les différents niveaux d’échelle territoriale, soulignent la nécessité de budget pour animer de nouvelles gouvernances ville campagne et impulser de nouvelles initiatives en fonction de besoins locaux. Ils ont souhaité que soit redonné du sens à l’intervention publique alors que de nombreuses collectivités sont parfois enlisées dans des logiques gestionnaires, en soulignant la place qui peut être laissée au bénévolat.
Des centralités rurales à un travail sur l’utopie Une table-ronde suivie d’un débat a permis de réunir des universitaires, un expert et des acteurs du Réseau lorrain autour d’une question : « Quelles réponses pour l’avenir des territoires ruraux lorrains en articulation avec les villes ? ». Jean-Pierre Husson, géographe à l’université Nancy 2, a rappelé l’envie de campagne et la dimension affective forte associée aux territoires ruraux qui permettent aux villes et aux agglomérations de respirer. « Il y a des rural(s), » s’est-il permis de souligner pour rappeler le continuum géographique depuis le village excentré jusqu’au périurbain. Hervé Marchal, sociologue à Nancy 2, a lui aussi rappelé ce continuum qui s’exprime aussi sur le plan social avec la ville qui emprunte au rural en créant des espaces piétons et les ruraux qui eux aussi surfent sur internet.
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Vincent Wahl, DRAAF [email protected]
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« Pour mettre fin au mitage urbain, il faut arrêter de penser que les communes vont continuer à grossir. Il faut donc renforcer des centralités rurales autour de deux dimensions : la nature et les productions locales supports d’identité. » Jean-Pierre Husson a appelé de ses vœux la mesure en continu de certaines externalités, comme l’impact positif de forêts alluviales sur la qualité de l’eau. « Il faut replacer le rural dans la mondialisation, » a-t-il proposé. De son côté Vincent Chassagne, expert associé à Mairie Conseils a souligné l’importance des mutations territoriales liées à l’essor des mobilités. « Mais il y a un décalage énorme entre l’évolution des territoires et celle de leur gouvernance. Il faut désormais raisonner à une échelle de plus en plus importante et inventer de nouveaux modes de faire sur plusieurs échelles en même temps. » Jacques Florentin, président du Carrefour des Pays Lorrains et président d’une communauté de communes a quant à lui fait référence à la réforme territoriale et au temps nécessaire pour faire évoluer l’intercommunalité. « Entre rural et urbain, tout est à construire, mais pas sur des injonctions d’en haut, » a-t-il déclaré. Daniel Gremillet, président de la chambre d’agriculture des Vosges s’est montré inquiet de l’artificialisation des terres, il a rappelé la nécessité de continuer à créer de la richesse en milieu rural à travers des activités productives et s’est interrogé sur la monétisation de certaines ressources. « En ville, les parcmètres se multiplient, quelles ressources les collectivités rurales peuvent-elles valoriser ? ». Alain Savard, président des MJC de Meurthe et Moselle a pour sa part rappelé que « l’avenir n’est jamais ce qu’on a imaginé. J’aimerais que nous travaillions sur l’utopie, car le monde a progressé à coups de rêves qui n’étaient pas réalisables. Il nous faut construire un avenir plus riant que ce qu’on imagine aujourd’hui. » C’est Marcelle Pierrot, préfète des Vosges qui est venue clore la journée en soulignant le nécessaire équilibre entre ville et campagne et l’intérêt d’une vision dynamique et porteuse d’espoir de l’avenir.
Un compte-rendu complet de la journée sera mis en ligne sur www.reseaurural-lorraine.fr
NORD-PAS-DE-CALAISMobilisation et travaux pratiques autour des circuits alimentaires de proximité
Le 1er décembre 2011, au lycée agricole de Douai – Wagnonville, les acteurs du réseau rural Nord-Pas-de-Calais ont démontré leur forte mobilisation (près de 200 participants) autour de la restitution des travaux des 4 chantiers ouverts il y a un an pour « connaître, informer et accompagner » sur la problématique des circuits alimentaires de proximité.L’introduction au colloque par Jean-Louis ROBILLARD, Vice-Président en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité, Conseil régional Nord-Pas de Calais a rappelé la nature du pari effectué il y a un an par les copilotes régionaux (Conseil régional et Draaf) : mettre en œuvre, grâce au réseau, une nouvelle façon de travailler, à la fois partenariale et opérationnelle pour développer ensemble une diversité de projets (lire l’interview de Jean-Louis ROBILLARD, rubrique « en scène »).Ouvert depuis un an le chantier s’est décliné autour de 4 actions entretenant entre eux des rapports de transversalité : • Action 1 : Mutualisation des guides et outils pour le porteur de projet, action portée par la Chambre d’agriculture de région et qui recense et valorise précisément l’ingénierie disponible en région ; • Action 2 : Elaboration d’un panorama régional des projets, action portée par le CERDD, en coopération avec l’Université Lille1 et la FR CUMA, qui s’est centrée sur les projets portés par des territoires et ceux d’initiative privée et à caractère collectif ;• Action 3 : Animation d’un groupe de travail multi-partenarial sur les enjeux, action portée par la Chambre d’agriculture de région qui a mis en place un cycle de rencontres, de visites et de débats de fond sur les projets de Circuits Alimentaires de Proximité ;• Action 4 : Animation d’un pôle d’experts spécifique à la question de la restauration collective, action portée par A PRO BIO qui, sur la base d’un recueil d’expériences vise à produire analyse et recommandation opérationnelle.
Le bilan global de ces actions a permis, au delà de certaines limites liées au temps nécessaire à la conduite de ces actions partenariales, de mettre en évidence les plus values nées du Réseau Rural et Périurbain , en particulier pour ce qui découle de la méthode employée :• des outils concrets pour les porteurs de projet : agriculteurs, territoires, intermédiaires économiques ;• des outils partagés par les acteurs et qui auront une meilleure diffusion et une utilisation plus large ;• un enrichissement de la réflexion de chaque acteur impliqué ;
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Marylin Metayer, Carrefour des Pays [email protected]
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• un début de croisement des approches de chaque structure impliquée ;• la montée en compétence des participants aux groupes de travail ;• le maillage des acteurs au travers d’un réseau à leur service : le RRP est pensé pour et par les acteurs.
Les travaux ont ensuite été mis en perspectives par rapport à un Etat des lieux du développement en région des circuits alimentaires de proximité nourri des résultats de divers travaux.Les résultats du Recensement Agricole (RA) 2010 , présentés par la DRAAF, révèlent une région très agricole (66% de la surface régionale), aux productions très diversifiées, très peuplée, ce qui représente un fort bassin de consommation avec une forte pression foncière. De la présentation, on aura relevé quelques caractéristiques majeures:• 2263 exploitations pratiquent des circuits courts, soit 19%, sur 17% de la SAU, faisant du Nord-Pas-de-Calais la 4ème région (après la Corse, PACA et RA, qui ont la viticulture).• Les exploitations qui pratiquent les circuits courts sont principalement situées autour des grandes agglomérations (Lille, bassin minier) et autour du littoral.• Les produits commercialisés en circuits courts , souvent porteur d’un signe de qualité , concernent le Secteur végétal (fruits & légumes + Pommes de Terre), 60%, et les produits laitiers.• Les circuits courts, très liés à l’activité de diversification utilisent principalement la vente à la ferme (78%), et les marchés (20%).Du panorama des projets de territoire et des projets collectifs, présenté par le CERDD et la FRCUMA, à partir d’une enquête auprès d’une trentaine de territoires, on aura retenu :• Les initiatives d’une quinzaine de territoires qui ont lancé des projets de circuits courts• Une approche sur la restauration collective sur 8 territoires.• Des premiers enseignements relatifs au diagnostic nécessaire, au rôle de catalyseur joué le territoire, non seulement vis à vis de l’offre mais aussi de la demande par l’implication des citoyens, à la nécessité de préserver et valoriser l’existant ( guides des producteurs…) de l’utilité aussi des outils d’anticipation et de prospective, tels que le Scot pour développer l’agriculture, et pas uniquement le développement de l’urbanisation.• Les conditions d’émergence et de pérennisation des projets collectifs.
Les retours d’expériences sur l’approvisionnement de la restauration collective en produits locaux, présentés par A PRO BIO ont pris la forme d’ un recueil de 13 fiches d’expériences qui seront complétées par un document d’analyse et de
recommandations ainsi qu’un guide. Ces documents ont pour objectif d’éclairer les porteurs de projet qui souhaitent entamer une démarche d’approvisionnement de la restauration collective en produits locauxDes recommandations y sont apportées plus particulièrement sur 3 aspects de l’approvisionnement de la restauration collective en circuit court :• A l’amont du projet, il est important d’avoir une bonne connaissance des ressources en place et de favoriser la motivation des acteurs impliqués ;• Pendant l’introduction des produits locaux, il faut savoir gérer dans le temps le déploiement de l’expérience (respect de la saisonnalité et progressivité des commandes)• Tout au long de l’expérience, il ne faut pas cesser de communiquer et améliorer les compétences des acteurs.
La matinée, que devait conclure Sophie Bouyer, DRAAF, s’est poursuivie par la restitution des « enjeux des circuits de proximité vus par les acteurs (CRCA) et par de nombreux échanges notamment sur l’intérêt de communiquer à partir de l’approvisionnement de la restauration collective par les circuits alimentaires de proximité, sur les aspects réglementaires (normes sanitaires…), sur l’intérêt de la mise en perspective des travaux régionaux et leur prolongement au regard des travaux nationaux (intervention cellule d’animation du réseau national).
Aprés la pause autour du buffet de produits locaux, l’après midi a été entièrement consacrée aux ateliers :
• Agriculteur : « mettre en place un circuit court, du projet à la réalité »• Quels sont les leviers à mobiliser pour introduire des produits locaux en restauration collective ?• Les projets collectifs : quels sont leurs intérêts, quels engagements impliquent-ils ?• Quel rôle peuvent jouer les territoires dans le développement des circuits alimentaires de proximité ?
Présentation de cas concrets et échanges nourris étaient au rendez-vous de chacun d’entre eux, à retrouver prochainement en détail dans les actes du colloque.
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Emilie Cavaillè[email protected] [email protected]
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Focus sur les ressources en eau, la qualité de l’eau et l’agriculture
Le thème de « l’eau » a fait l’objet de plusieurs articles et parutions ces derniers mois : enquête nationale auprès des consommateurs sur la qualité de l’eau, Plan national de la gestion de l’eau en agriculture,… Notre Focus fait le point sur l’actualité de cette problématique et vous propose des compléments d’information disponibles dans le centre de ressources, notamment sur de bonnes pratiques « Eau et Agriculture »…
Agriculture et ressources en eau
Plan national de la gestion de l’eau en agriculture
Le ministère du Développement durable et le ministère de l’Agriculture ont présenté, mercredi 16 novembre 2011, le contenu du nouveau plan de la gestion de l’eau en agriculture qui s’articule autour de deux volets :
la création de nouvelles retenues d’eau et la réduction des volumes d’eau prélevés.Dans la perspective du changement climatique, qui se traduira par un accroissement des besoins en eau des plantes et une tension plus forte sur les ressources, il importe de sécuriser l’irrigation pour assurer la pérennité de l’activité agricole et de réduire la pression sur la ressource en eau pour conserver voire restaurer l’équilibre biologique des milieux aquatiques. Tel est l’objet du plan d’adaptation de la gestion de l’eau en agriculture.Le premier volet du plan concerne la création des retenues : son objectif est de mieux assurer l’équilibre entre les besoins de l’irrigation et les ressources disponibles. Il s’agit de soutenir la construction de retenues d’eau supplémentaires, dès lors qu’elles ne conduisent pas à une remise en cause des objectifs de la directive cadre européenne sur l’eau.
Ce volet prévoit en particulier :• des modifications législatives et réglementaires dont la publication est prévue pour le premier trimestre 2012 et qui favoriseront l’émergence et la réalisation de projets de retenues,
• des aides financières de l’Union européenne et des agences de l’eau, à hauteur respectivement de 15 et 75 millions d’euros, qui permettront d’engager dans les cinq ans la création d’une capacité de stockage supplémentaire de l’ordre de 40 millions de m3.
Le second volet du plan vise à favoriser une meilleure utilisation de l’eau. Cet objectif passe par la réduction des volumes d’eau prélevés sur 14 000 hectares, en implantant des cultures plus économes en eau (soja par exemple pour développer la production de protéines végétales, à la place du maïs).A cet effet, un montant d’aides européennes et nationales de 27 millions d’euros sera mobilisé sur le programme européen de développement rural et un appel à projet est lancé auprès d’opérateurs économiques pour mettre en œuvre ces mesures.Des actions visant à améliorer l’efficience des systèmes d’irrigation seront également soutenues et l’effort de recherche sur la diversification des cultures pour l’économie d’eau sera poursuivi.
Consultez le Plan national
Qualité de l’eau
Les Français sensibles aux enjeux écologiques de l’eauLe premier baromètre de l’opinion des Français sur l’eau (ministère du Développement durable, Agences de l’eau et Office National de l’Eau et des Milieux aquatiques (ONEMA), en partenariat avec l’Institut IFOP) a été présenté, mercredi 23 novembre 2011, à l’occasion du Salon des Maires.
Les résultats montrent que les Français sont particulièrement sensibles aux enjeux écologiques et de santé publique liés à l’eau et aux milieux aquatiques. Ils se disent prêts à accompagner par leurs changements de comportement les efforts menés par les pouvoirs publics.
... sur une problématique, une étude, un événement
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FOCuS RÉSEAu RuRAL FRAnÇAIS - La lettre n°18 - décembre 2011 - Page
... sur une problématique, une étude, un événementIls placent 4 enjeux écologiques prioritaires en tête de leurs préoccupations :• la bonne gestion de l’eau de « la planète » : 51 %,• la préservation de tous les milieux aquatiques : 49 %,• la qualité de l’eau du robinet : 48 %,•la réduction de la pollution de l’eau des rivières : 47 %.
En savoir plusRetrouvez sur le site des Agences de l’Eau l’ensemble des résultats de cette enquête
Enquête du wwf sur l’eau de boisson : Analyses comparées de l’eau du robinet et de l’eau en bouteille
Plan national d’action sur les résidus de médicaments dans les eaux – mai 2011
Dossier de la Gazette des communes- Pourquoi et comment les collectivités doivent lutter contre les nitrates ?
Préservation de la ressource en eau et captages GrenelleUne des actions traduite dans la loi Grenelle 1 est d’assurer la protection de l’aire d’alimentation de 500 captages parmi les plus menacés par les pollutions diffuses d’ici 2012.
Circulaire du ministère de l’Ecologie du 4 mai 2011 : instructions nécessaires à l’élaboration et à la mise en oeuvre des schémas d’aménagement et de gestion des eaux (Sage).
Le coût des principales pollutions agricoles de l’eau – Rapport du CGDG – Septembre 2011
Méthodes et Bonnes pratiques « Eau et Agriculture »
Grille d’analyse des territoires : « comment qualifier des territoires à enjeu eau en fonction de leurs opportunités de développement de l’agriculture biologique » FNAB - 2010
Fiches techniques à destination des agriculteurs - groupement d’agriculteurs bio GABNOR
Plaquettes pour la protection de la ressource en eau - collectif FNAB, ITAB, APCA, les Agences de l’eau, Agence bio - avril 2010
Pour maîtriser la qualité de l’eau, la Case rachète 100 hectares et vise la conversion des céréaliers à l’agriculture biologique ainsi que la mise en place de 30 hectares de maraîchage.(Mairie conseils)
Des agriculteurs auvergnats expérimentent de nouvelles ressources en eau issues des eaux usées de la ville (Mairie conseils)
Journée d’échanges « Santé et territoires », le 7 février 2012 à Paris
Crainte de la disparition de services médicaux (médecins généralistes et spécialistes, professionnels de santé, établissements de soins), difficultés d’accès aux urgences, pathologies surreprésentées sont parmi les maux ressentis le plus vivement par les élus des communes et communautés dans le domaine sanitaire. En menant leurs travaux pour définir leurs plans stratégiques régionaux de santé, les instances de concertation mises en place par les Agences Régionales de Santé (conférence régionale de santé, conférence de territoire) ont abordé ces enjeux.
Près de 600 élus (titulaires et suppléants) ont été désignés dans les différents départements français par l’AdCF pour participer à ces conférences. Ces représentants font majoritairement état de difficultés à s’inscrire dans les discussions techniques, à faire valoir leurs préoccupations territoriales et souhaitent échanger sur ces sujets.
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Parallèlement, ils prennent des initiatives au sein de leurs communes, leurs communautés et/ou de leur pays pour agir sur l’accès aux soins, déployer des plans de prévention ou bâtir des contrats locaux de santé.
L’AdCF, en partenariat avec la Caisse des Dépôts, ETD et avec l’appui de Mairie-conseils, propose une journée d’échanges avec les élus, les techniciens locaux et des représentants des Agences Régionales de Santé pour évoquer les démarches entreprises par les territoires dans le domaine médico-social et leurs liens avec les projets régionaux de santé.
Téléchargez le programme prévisionnel + formulaire d’inscription
Séminaire franco - italien : «Services à la population en montagne», lundi 30 janvier 2012 à Bardonecchia (Italie)
Sous l’impulsion de l’ADRETS (Association pour le Développement en REseau des Territoires & des Services) et du Réseau de communes «Alliance dans les Alpes», un projet d’échanges de bonnes pratiques entre des communes françaises et italiennes est né sur la problématique des services à la population dans les territoires ruraux. Le projet SERPOM (SERvices à la POpulation en Montagne) a ainsi vu le jour entre des membres français et italiens du réseau de communes, grâce également au partenariat établi entre l’association italienne Dislivelli et l’animateur italien d’Alliance dans les Alpes.
Le projet SERPOM s’est décliné en trois phases :• une première étape de recueil et de capitalisation d’expériences• un voyage d’étude début septembre 2011 qui a permis de présenter les réalisations françaises (Queyras, Ecrins, Oisans) à nos amis italiens• un séminaire de restitution à Bardonecchia
Ce séminaire est organisé conjointement par la commune de Bardonecchia, le Réseau «Alliance dans les Alpes» France et Italie, les associations ADRETS, Dislivelli et la CIPRA.
La participation au séminaire est gratuite mais l’inscription est obligatoire et devra être enregistrée avant le 13 janvier 2012. Le formulaire est disponible ici : Inscriptions
Attention, le nombre de places est limité pour les personnes désirant bénéficier d’une traduction simultanée. Passées les 40 premières inscriptions «traduites», la participation au séminaire sera toujours possible, sous réserve de comprendre l’italien et le français. Merci de vous inscrire en précisant si vous désirez bénéficier de la traduction simultanée ou non.
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Pour la France, Marie-Lyne [email protected] l’Italie, Fransceco [email protected]
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Entretien avec Jean-Louis ROBILLARD, Vice-Président en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité, Conseil régional Nord-Pas de Calais
Vous êtes acteur du Réseau rural : qu’y trouvez-vous, quelles sont vos attentes ? Quel est votre apport à la réflexion ?
En Nord-Pas de Calais, nous avons décidé de constituer un Réseau Rural et Périurbain, compte tenu de la spécificité de nos territoires.
Le Réseau a été lancé il y a seulement 18 mois ; mais il a déjà permis de créer des liens et d’améliorer la connaissance des différents intervenants sur ces questions. Nous travaillons depuis de nombreuses années avec des structures compétentes sur les questions traitées ; mais elles travaillaient chacune dans leur coin et partageaient peu de projets. Le Réseau nous a permis de les décloisonner. L’objectif est d’avoir des actions plus innovantes et plus partagées ensuite.
Le Réseau doit aussi nous apporter des réponses concrètes et accompagner la montée en compétence de tous sur les sujets traités ensemble.
Les copilotes du Réseau, la DRAAF et le Conseil régional, ont souhaité assurer eux-mêmes l’animation du Réseau Rural et Périurbain, contrairement à d’autres régions où ce rôle est « externalisé ». Cela nous a permis d’être garants de la méthode de co-construction et de l’état d’esprit du réseau, qui tient à rester ouvert et participatif.
Le succès du Réseau Rural et Périurbain Nord – Pas de Calais réside donc principalement dans le chemin parcouru ensemble : la méthode adoptée a porté ses fruits. L’état d’esprit et la culture commune qui se sont formés sont une très bonne base pour la réalisation et la montée en puissance des prochaines actions de notre programme. A terme, ces nouvelles habitudes de travail partagé renforceront le Réseau Rural et Périurbain comme lieu de travail ouvert sur les thématiques que nous déciderons de travailler ensemble.
Quelques exemples de contributions concrètes retenez vous au niveau national et régional au sein du Réseau rural ?
Nous avons essentiellement travaillé jusqu’à présent sur la question des circuits alimentaires de proximité.Les quatre premiers groupes ont commencé à produire : des guides d’accompagnement des porteurs de projet, des panoramas analytiques des projets existants sur les territoires, des référentiels pour la restauration collective, etc.Il s’agit bien à chaque fois de réaliser des outils concrets, supports pour ceux qui souhaitent développer leur projet : acteur économique, territoire, consommateurs.La première rencontre a été une vraie réussite avec près de 200 personnes présentes.Les séminaires inter-régionaux sont également riches d’enseignements : ils nous aident à dépasser les limites de nos expériences et de notre imagination. Ils sont également de bon stimulant !
Quel bilan global dressez-vous après une année de travail ?
Très positif.Par exemple, pour chaque groupe de travail, les chefs de file ont respecté nos exigences méthodologiques : - la co-construction des actions a été négociée entre chaque chef de file et les copilotes ;- elle a porté sur des délais de réalisation resserrés, afin de pouvoir alimenter rapidement les acteurs de la région en réalisations concrètes ;- elle a été menée « de front » sur les 4 premières actions, avec les 3 chefs de file, dans un souci de cohérence et d’échanges de bonnes pratiques entre eux ;- elle a ensuite été soumise à l’avis des acteurs associés au sein de chaque groupe de travail.Les groupes de travail étaient tous ouverts librement aux personnes intéressées. L’implication des chefs de file et l’esprit qui a présidé ces groupes ont été exemplaires. Cela doit favoriser l’appropriation partagée et une utilisation large, par le plus grand nombre d’acteurs et de porteurs de projet, des supports produits. Enfin, gage de cohérence, chaque chef de file a travaillé sur son action mais a aussi participé aux groupes de travail mis en place par les autres.
Coup de projecteur sur les acteurs
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Quel est selon vous le défi principal à relever pour les territoires ruraux, aujourd’hui et demain (prochaine programmation de fonds européens)?
Le défi principal est celui de l’équité territoriale. Il nous faut garantir aux habitants des territoires ruraux et périurbains la continuité territoriale des biens et des services, ainsi que les moyens d’ingénierie nécessaires à l’accompagnement de leurs projets. Ce n’est pas encore le cas aujourd’hui.Pour moi, l’équité doit d’abord se traduire par le maintien de l’activité économique, par le soutien à l’artisanat, à l’économie résidentielle et à l’agriculture, dans toutes ses fonctions, qui vont au-delà du seul intérêt des territoires ruraux, mais qui participent au « bien commun » dans toutes ses dimensions.La solidarité entre les territoires ruraux, périurbains et urbains devra constituer le cœur de notre mobilisation pour les années à venir.
Coup de projecteur sur les acteurs
Juliette Faure, Région Nord-Pas de Calais [email protected]
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ÇA SE COnSTRuIT ICI RÉSEAu RuRAL FRAnÇAIS - La lettre n°18 - décembre 2011 - Page
une action intéressante du Réseau rural Provence Alpes Côte d’Azur : La e-valise médicalisée des Alpes-MaritimesUtilisation des nouvelles technologies pour faciliter l’accès à des diagnostics d’experts médicaux en milieu rural
Dans les Alpes-Maritimes, l’évolution démographique des zones rurales est marquée à la fois par un vieillissement de la population et par un risque de désertification médicale. En effet, seulement une trentaine de médecins généralistes sur les 1862 inscrits au Conseil de l’ordre des Alpes- Maritimes y sont installés. Il s’agissait donc dans le cadre du développement d’une politique d’aménagement du territoire, d’offrir aux populations rurales du département, un égal accès à des soins de qualité.
Objectifs visésPar le biais de la télémédecine, il s’agit de favoriser la mise en relation des hôpitaux ruraux avec les centres hospitaliers de la côte (Nice) par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour des applications de télédiagnostic et d’aide au traitement à distance.Ainsi, ce projet vise à soutenir le maintien des habitants dans les territoires ruraux en leur offrant des services de qualité similaires aux territoires urbains
et à favoriser l’attractivité de ces territoires pour de nouvelles populations y compris du secteur médical.Parmi les différentes possibilités offertes par le Conseil général aux professionnels de santé du haut et moyen pays en télémédecine, la e-valise médicalisée permet aux médecins généralistes ruraux de transmettre directement à un expert du centre hospitalier de Nice, les examens médicaux effectués au domicile d’un patient ou dans leur cabinet en cas de doute sur le diagnostic. La transmission des données s’effectue grâce à internet, soit directement au chevet du patient (avec une clé 3G), soit de retour au cabinet (avec une connexion classique).
L’intérêt est de pouvoir disposer rapidement d’un deuxième avis médical pour confirmer un diagnostic ou bénéficier de l’expertise de spécialistes hospitaliers pour déterminer la conduite à tenir en fonction de la pathologie du patient. De plus, la e-valise permet la réalisation et la transmission en différé dans les services hospitaliers correspondants, d’examens moins urgents comme l’étude des capacités pulmonaires ou la photographie de lésions cutanées.
En pratique, la e-valise contient un ordinateur portable, une caméra haute définition, un appareil d’électrocardiographie, un tensiomètre et, en fonction des souhaits des médecins généralistes volontaires, un spiromètre, un oxymètre, ainsi qu’un microlaboratoire.Le dispositif ‘’Medicin@païs’’ dans lequel s’insère la e-valise pour la partie télé-expertise, repose sur la création et le développement depuis 2004 d’un réseau de télémédecine opérationnel plus large, comprenant de la téléconsultation et de la téléformation (formations diplômantes ou continues des personnels médicaux) avec liaison en visioconférence sécurisée par satellite et par ADSL (clé 3G et câble filaire) pour relier 17 communes du haut et moyen pays (hôpitaux locaux, maisons de retraite, centres spécialisées, maisons de santé pluri-professionnelles, médecins généralistes) aux grands centres hospitaliers du littoral.
RésultatsDans le cadre du dispositif Medicin@païs, 7 sites hospitaliers du haut et moyen pays ont été reliés à la plateforme collaborative depuis 2004. Pour ce qui est de la e-valise médicalisée, mise en service depuis le mois d’avril 2009, onze cabinets de médecine générale volontaires, installés dans plusieurs hautes vallées du département des Alpes-Maritimes, l’ont testé ; et trois nouveaux médecins seront prochainement équipés.
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La dynamique et les enseignements du terrain
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Plusieurs impacts sont à noter :- le maintien et l’amélioration de la qualité des soins auprès des habitants.- la rupture de l’isolement des communes éloignées des agglomérations ou d’accès difficile : la télémédecine est un outil indispensable de l’aménagement du territoire car sa mise en place est la condition de survie des hôpitaux ruraux.- l’apport d’une réponse personnalisée et adaptée aux besoins des zones non accessibles.- développement des usages des NTIC dans le domaine de la santé.
Points d’intérêts et enseignementsEn milieu rural, on assiste à la fois à un vieillissement de la population et à une diminution du nombre de médecins par habitants, encore plus marquée quand il s’agit de médecins spécialistes. D’où l’intérêt des solutions de téléconsultation qui limitent les déplacements des personnes âgées et des médecins spécialistes.
Elles offrent ainsi une nouvelle médecine de proximité, visant à une plus grande réactivité.Des difficultés ont malheureusement entravé le développement des outils de mise en réseau :- La tradition de travail isolé, l’hermétisme des structures les unes aux autres, la séparation forte entre l’hôpital et la ville, l’exercice libéral individuel.- La non-tarification des actes à distance et, plus généralement, de toute activité autre que l’acte de soins immédiats, dans un secteur où la couverture par l’assurance maladie est déterminante.- L’absence dans un premier temps, avant le décret d’octobre 2010 de statut juridique pour tout acte et activité autre que ceux concernant le «dialogue singulier» (médecine – patient) et même l’impossibilité pour les hôpitaux de justifier d’activités à distance dans le budget global.- L’absence surtout de toute définition des responsabilités dans le cas d’actes à distance.
Début du projet : 2004 Mise en service e-valise : avril 2009
Coût du projet - montant total (e-valise) : 217 992 € dont : Conseil général 06 : 152 595 € Union européenne (FEDER) : 65 392 €
Pour en savoir plusTélécharger la Fiche Actions intéressantes dans le centre de ressources du Réseau rural
Site internet
Vidéo de présentation des maisons de santé et de la e-valise
Fiche sur le dispositif Medicin@païs
La dynamique et les enseignements du terrain
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Fabien Josseran, sous-direction de la santé, Conseil général des [email protected] Julia [email protected]
Contact
BIBLIO-WEBOGRAPhIE RÉSEAu RuRAL FRAnÇAIS - La lettre n°18 - décembre 2011 - Page
Le portail jeunesse ARF
Très courtisée au sein du Réseau rural ces derniers temps, la jeunesse fait l’objet d’un tout nouveau portail sur le site de l’ARF (Association des Régions de France)A travers dix entrées thématiques, le visiteur accède à des exemples de politiques Jeunesse mises en œuvre par les régions en France dans différents domaines : orientation, solidarités, démarches participatives,…
Le portail
La FNAB manifeste : Osons la Bio !
L’année 2012 sera une étape déterminante à double titre pour l’avenir de l’agriculture. Les élections présidentielles et législatives seront l’occasion de réexaminer ces enjeux à l’aune des choix des citoyens.
Dans la foulée, la nouvelle majorité devra se positionner rapidement sur la réforme de la PAC qui fixera le cap pour l’agriculture de l’Union Européenne sur la période 2014-2020 et donc pour une grande part celui de l’agriculture biologique. C’est dans cette perspective que la Fédération nationale pour l’Agriculture Biologique propose aux candidats, une liste de 20 mesures à mettre en oeuvre pour faire le pari de l’agriculture biologique, comme moteur de l’agriculture durable, et rendre possible l’objectif des 20% en 2020. Pour concrétiser ce projet d’intérêt général, les organisations partenaires de la Fnab demandent au futur Président de la République la mise en place d’un nouveau plan de développement de la bio ambitieux, co-construit dans un cadre interministériel
et participatif avec les acteurs de la filière et les mouvements associatifs et citoyens. L’impulsion devra lui être donnée à travers des politiques agricoles territoriales cohérentes et pérennes. Six propositions cadres concrétiseraient ce plan : les mesures «politiques agricoles européenne et française», «recherche et actions publiques d’accompagnement», «foncier», «filières et innovation», «consommation» et «gouvernance». C’est le pari d’oser affirmer que l’on peut concilier souveraineté alimentaire et environnement.
Téléchargez le cahier propositionnel pour 20% de bio en 2020
« Quelles solidarités entre les générations ? » Suite à l’organisation d’une conférence sur ce thème, l’Observatoire des inégalités propose un compte-rendu ainsi qu’une intervention explicitant ce que l’on entend par « solidarité intergénérationnelle »
Qu’est-ce que la solidarité intergénérationnelle ? Comment une telle solidarité est mise en œuvre et pratiquée aujourd’hui, en France et dans le monde ? Quels sont les mécanismes institutionnels à privilégier pour permettre une distribution équitable des ressources et besoins entre les générations ?
Pour tenter de répondre à ces problématiques, l’Observatoire des inégalités vous propose de retrouver les résumés et les présentations des intervenants de cet événement qui réunissait Anna Cristina D’Addio et
Maxime Ladaique, respectivement économiste et statisticien à la division des politiques sociales à l’OCDE ainsi que André Masson, Chercheur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste des questions liées aux relations socioéconomiques entre les générations, auteur en 2009 aux Éditions de l’EHESS, de « Des liens et des transferts entre générations ».
En savoir plusCompte rendu
Intervention - Les générations à l’épreuve du vieillissement : égales, rivales ou solidaires ? André André Masson, Cnrs & Ehess - Observatoire des inégalités, Paris 19 mai 2011
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Vos prochaines lectures et visites de sites
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Réseau rural national et Groupes thématiques nationaux
RESEAU RURAL NATIONAL4 /01 : Réunion des correspondants des Réseaux ruraux régionaux
19/01 : Commission permanente
GTN Accueil23/01 : Séminaire de restitution des travaux du groupe
24/01 : Séminaire Leader sur l’attractivité des territoires
GTN Services 05/01 : Réunion du Groupe
Réseaux ruraux régionaux
Alsace 26/01 : Atelier annuel sur circuits courts - Strasbourg
Aquitaine 24/01 : Deuxième séquence du cycle formation action « financements européens et projet de territoires »
Auvergne 16-18/01 : Voyage d’immersion en langue anglaise en Galice pour les acteurs de Leader
Basse-Normandie 27/01 : Groupes Urbain/Rural «Comment répondre aux besoins des populations en milieu rural»
27/02 : Groupe Développement économique
Bourgogne 12 /01 : Matinée de restitution de l’enquête et de rencontres entre les élus sur l’Attractivité des territoires
24 /01 : Réunion du groupe Jeunesse
Bretagne 10 /01 : Journée prévention addiction santé : « Risques liés à l’isolement : Quelles solutions pour prévenir les phénomènes de crises suicidaires ?»
Champagne-Ardenne
20/01 : Réunion du groupe Accueil
16-17/02 : Transfert GTEC
22- 24/02 : Action de Transfert interrégional avec la Fnab, visites de terrain sur les circuits courts
28/02 : Réunion interGAL autour du thème de l’évaluation
Guadeloupe 19/01 : Réunions des deux groupes de travail circuits courts de commercialisation et ingéniérie financière
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Réseau rural européen
RESEAU RURAL EUROPEEN 19-20/01 : Leader, force motrice de l’Europe rurale : atelier pour les nouveaux groupes d’action locale (Bruxelles, Belgique)
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Réseaux ruraux régionaux
Haute-Normandie 19/01 : Séminaire annuel « rôle des villes moyennes et intermédiaires dans le développement rural »
Limousin 31/01 : Atelier multifonctionnalité de la forêt
Lorraine 19/01 : Réunion d’information sur la politique de développement rural européenne après 2013
Midi-Pyrénées 22- 24/02 : Action de Transfert interrégional avec la Fnab, visites de terrain sur les circuits courts
Nord-pas-de-Calais 22-24/02 : Action de transfert interrégional avec la Fnab, visites de terrain sur les circuits courts
Pays de la Loire 09/02 : Seconde réunion « Jeunesse et vieillissement »
PACA 22-24/02 : Action de transfert interrégional avec la Fnab, visites de terrain sur les circuits courts
Rhône-Alpes25/01 : Rencontre Villes – campagnes à Valence (ouverte aux réseaux régionaux)
09/02 : Journée d’accompagnement des Gal à la coopération transnationale
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Publication éditée par la cellule nationale d’animation du Réseau rural français.Directrice de la publication : Chantal Meyer, cellule nationale d’animation du Réseau rural français ; Cabinet RCT, 1 rue Lénine, 94 200 Ivry-Sur-Seine ; tel : 01 45 15 01 19 - Site : www.reseaurural.fr - Suivi de la publication : ASP - Conception éditoriale : RCT et Acteur Rural - Fabrication : rédaction : RCT / Acteur Rural ; mise en page : RCT ; secrétaire de rédaction et suivi de fabrication : RCT / Acteur Rural. Photo de une : © INFINITY - Fotolia