3

4-5 Neige au lycée

6 Sorties spectacles

7 Crêches de la 5

8-11 Vie du LMA

14 Vie et avis d’étudiants

22-23 Reflexions de terminales

24 Le rugby

26-28 Sorties et culture

26 Basket

21 La chorale

15 Bal CPGE

16 Challenge natation

25 Don du sang et CPGE

29 l’ALMA

30-31 La Pieta

32 CPGE aux flambeaux

33 Sécurité routière et Vélibs

34 Bonnes Pâques

Sommaire

Noêl 2008 en couleur

12 Mr Grossetête et la 5

13 Sorties ski

Les échéances du baccalauréat et desconcours arrivent à grands pas. Le lycéedéploie des moyens et un dispositif quivous permettent d'affronter ces épreuvesdans de bonnes conditions. Pour en profiterpleinement, vous devez travailler avecsérieux et régularité et vous ne devezjamais hésiter à solliciter vos profes-seurs.

Si importante qu'elle soit, votre réussitescolaire n'est pas notre ultime ou uniqueobjectif. Notre ambition est aussi de vousinculquer les valeurs qui doivent animer unadulte et un citoyen. Parmi celles-ci, lapremière nous semble être le respect desautres et de soi-même. Dans ce cadre, lamanière dont ont été " fêtés " les centjours avant le bac implique une nécessaireprise de conscience sur la façon dont vousappréhender vos relations avec les profes-seurs voire avec vos études.

Ce numéro de la Victoire est déjà teinté denostalgie : il va falloir bientôt quitterses amis et ses camarades et des lieuxemplis de souvenirs. Pourtant, c'estl'espoir et le dynamisme qui doivent main-tenant l'emporter pour vous permettre desurmonter les défis futurs. Vous bénéficierde toute notre confiance car nous croyonsen vous et en votre capacité à relever cesdéfis.

Les beaux jours sont enfin là. Vous êtessur la dernière ligne droite. Encore unobstacle à franchir et vous pourrezprofiter pleinement des vacances d'été.En attendant, je vous espère en pleinesanté et avec un moral de battant pour ledernier trimestre.

Colonel Jean-Luc PADOVANI

Edito du chef de corps

Directeur de la publication : Colonel Jean-Luc PADOVANI Rédacteur en chef : Lieutenant-colonel Philippe HERVE Conception et Réalisation: Muriel DESPIAU-PEYRALADE Imprimerie : SIRIS marseille - Tirage : 1000 exemplaires

L’hiver au LMA

" Bulletin d'information : Il aneigé à Aix en Provence. Ouivous avez bien lu, 20 cm deneige a perturbé complètement lefonctionnement du LMA, du jamaisvu ! Tous les UNSS ont étéannulés le mercredi après midi !"

Par un froid matin d'hiver lelycée se réveille sous unecouche de neige. Wouha de laneige !! C'est l'euphoriegénérale, batailles de boules deneige dès le " rasso " dumatin, la bonne humeur est aurendez-vous.Les professeurs bloqués par laneige ont permis aux élèves toustrès sérieux de s'avancer dansleurs devoirs… hum hum leur ont

plutôt permis de se perfec-tionner dans la construction debonhommes de neige ou dans latechnique de tirs de boules deneige.La neige est tombée toute lamatinée, on en avait jusqu'auxchevilles, les filles de la 3 /4et les Zu étaient heureux de nepas avoir de chauffage pourfaire sécher leurs vêtementstrempés mais cela ne les a pasempêchés de s'amuser. On y afait aussi de nouvelles rencon-tres et certain(e)s découvrentmême la neige. On espère tous que la météo nousdonnera une nouvelle occasion des'amuser comme celle la.

Petit Panda

C'est la rentrée. Les vacances sefinissent et malheureusement il vafalloir retourner au lycée.Surprise pour les terminales et lespremières. Le chauffage de Ruibet nefonctionne pas.Les filles sortent la troisième couver-ture, se couchent avec le bonnet, lapolaire, les chaussettes ET... le duvet.Pour couronner le tout il neige commejamais sur le lycée militaire. Bataillesde boules de neige et les filles déjàenrhumées finissent par être malades.Les profs sont tous absents.Deux jours sans cours (mais sanschauffage aussi).Les cadres soucieux de notre confortnous annoncent " les filles chez lesgarçons cette nuit". Petits souriresfurtifs, mais nous promettons d'êtresages (!)Pour finir cette belle semaine le DS despaillasses et des zus est annulé. Nousrentrons donc chez nous le vendredisoir.Cette semaine était la semaine de remiseen forme. La colonie de vacances.

Julie TERRASSON

La semaine de la reprise après lesvacances, le Papa Noel avait encore pournous une surprise de taille. Cette fois ci,il a décidé de commander la neige sur Aix.Cela nous a permis ainsi de s'amuserencore une semaine. Dès mercredi matin, ons'est réveillé avec une bonne couche deneige par terre. Le rassemblement du matins'est transformé en bataille de boules deneige qui a duré trois jours. Les photos parlent d'elles même. La magieest tombée sur notre lycée et sa région, dequoi en faire rêver plus d'un…

Boules de neiges au LMA

ChauffageL'hiver à Aix c'est énervant…il pleut… Il vente (TRES fort!)… Les cadres et les profssont de mauvaise humeur. Ducoup les élèves n'en ont pasune meilleure (je parle del'humeur si vous me suivez)… Ilfaut se préparer au bac blanc…Il faut PASSER le bac blanc,avec ce vent qui nous gèle lesmains au rassemblement alorsque c'est justement le momentoù on en a besoin !Mais parfois l'hiver à Aixc'est marrant… surtout quand ilneige 30 cm, que les profs nepeuvent pas venir ce qui nouslaisse le temps de faire unesuper bataille de boules deneiges, de bombarder les profs(surtout d'histoire-géo… (humhum je n'ai rien dit) ouapporter une super boule deneige sur le bureau du prof dela première heure de cours… Enrevanche ce qui a été moinsmarrant c'est de ne pas être

ravitaillé au self

(ration de survie pour tout lemonde !! je plaisante), pas depain, les élèves qui râlent(pour changer, ben tiens !) etpas de chauffage dans l'in-ternat des filles ! Super pourfaire sécher les chaussettestrempées ! Et les élèves quicrient " C'est la crise !!! ".Elle a bon dos la crise écono-mique…Mais il faut avouer que l'hiverà Aix c'est (parfois) agréable…Jouer au foot en short enfévrier ou aller grimper surune falaise (toujours enfévrier, il faut que je fasseattention à ce que je dis, ilparaît que je raconte desbêtises sur l'escalade…) c'estplutôt rare non ? Bon ok, des fois quand il faitnuageux on a envie de dire"C'est super le temps ici! Onse croirait presque dans lesud!"

Kossoma KERNEM TS34

5

Ils ont bravé la tempête…Pour la première foisdans l'histoire du LMAla classe de PL a faitla traditionnellephoto de classe lemercredi 07 janvier2009, sous la neige. La classe ayant manquéle créneau d'automne,en a profité pour fairedans l'original, etattendre les quelquesflocons qui tombentsur la Provence tousles 20 ans pour faireune photo d'exception.Chapeau bas…

Cne BERROYERCdt la 4ème Cie

L'AFPS, ouPCS1, ne

c o n c e r n epas queles " zu" maisa u s s il e sautrescompa-gnies.

P o u ravoir le

diplôme de secourisme, il faut deuxséances : deux mercredis de 13h00à 18h00.Les cours sont animés par deuxcadres : le sergent MARECHAL etl'adjudant chef LECLERQOn opère soit sur des mannequinssoit sur les autres élèves.Durant ces leçons, on nous apprendà réagir face à des saignementsimportants, des malaises, despersonnes inconscientes, desplaies, des étouffements, à

utiliser un défibrillateur, àfaire du bouche-à-bouche …sur tousles types de personnes (adultes,enfants, nourrissons ou femmesenceintes).Pour la leçon sur les saignements,on utilise aussi du maquillageainsi que des vidéos qui résumentl'essentiel du cours (ce qui estaussi valable pour les autresleçons).

Manon RODRIGUEZ S5

AFPS

© Lascourèges Nicolas

Le jeudi 27novembre ily a eu unesortie auP a v i l l o nNoir, ils'agissaitd ' u nspectacle dedanse Masaïpar ledanseur-cho-r é g r a p h e

Nnuang'a. Cette danse est unmélange de hip-hop et de danse tra-ditionnelle du Kenya. Anuang'a

danse principalement enfaisant des " vagues " avecson corps et il racontel'histoire du peuple Masaïen dansant.Nous avons bien aimé dansce spectacle le jeu deslumières au début ainsi quela danse elle-même. Toutela danse est basée sur unmouvement du corps qui peut êtrecomparé à une vague. La représen-tation sur la scène des villagespar des ronds de sable sur le solétait très originale. Nous avonsaussi appris qu'au Kenya, les

guerriers Masaï, pour séduire lesfilles ou pour faire une incanta-tion afin que la pluie tombe,devaient sauter le plus hautpossible…

Hugo BIANCHI et Vincent BONNAIRE S2

Alfred deMusset , quiprétendaitécrire dut h é â t r edestiné à êtrelu ( "S p e c t a c l edans unfauteuil " )etnon pas repré-senté, doits û r e m e n t

s'être retourné dans sa tombe lemercredi 3 décembre, tant la piècefut une réussite. Je m'explique :C'est ce soir là qu'eut lieu lareprésentation des Caprices deMarianne au théâtre Le Gyptis, àMarseille, à laquelle le lycéemilitaire vint assister en grandnombre (60 élèves, secondes etpremières confondus). La pièce,malgré les ambitions de son auteur(qui, comme je l'ai dit, souhaitaitécrire du théâtre en tant qu'œuvrelittéraire en soi) , fut un vraisuccès : la dualité entre Coelio etOctave, deux amis littéralementperdus dans leur époque, était par-faitement bien exprimée, que cesoit par leurs costumes ou par leurcomposition, et nous ne néglige-rons pas non plus, une Marianneparfaite dans son rôle de peste,coincée entre son mari Claudio etun amour qu'elle ne peut accepter.Nous eûmes, de plus, droit à denombreux intermèdes dansés, durantlesquelles des danseurs de hautniveau nous firent des démonstra-tions ahurissantes de break-dancetout en changeant le décor.L'issue tragique de cette piècecamouflée en comédie sera, non pasla mort de Coelio..., mais le débatqui suivra la pièce animé par un

sociologue, qui tenta de nous

persuader que notre générationétait" désabusée en pleine déli-quescence, se vouant apparemment àl'échec ", (sic). Les réactions dupublic furent partagées entre ceuxayant pris un intérêt certain àcette rencontre, ceux qui secontentèrent de pouffer (et mêmepas en silence), et ceux ayanttrouvé l'argumentation d'uneplatitude exorbitante. Certes.Mais le terme " désabusé " semble-rait plutôt caractériser Octave,le libertin mélancolique ayantchoisi d'oublier dans le Lacryma-Christi et les filles, et Coelio,le solitaire cynique n'ayant rienchoisi du tout. Les enfants dusiècle portent un regard pessi-miste et plein de douce tristessesur leur vie mais surtout sur leurépoque, un regard universel, entous points semblable au nôtre

Nicolas LASCOURREGE PL

Nota bene :Pour clore cette belle rencontreavec Alfred de Musset , proposée àla classe de seconde S 3 et auxélèves de l'option théâtre, nousavons eu le plaisir et l'honneur derecevoir le metteur (ou metteure) en scène et directrice du théâtre,Françoise CHATOT dans le cadred'un cours de l'option théâtre, lemardi 27 janvier à 15H 30 Larencontre avec l'équipe artis-tique, à l'issue de la représenta-tion , est toujours un temps fortde " l'école du spectateur " partieessentielle dans l'apprentissagedu théâtre suivi par nos adoles-cents

Les élèves de S3, présents, luiont alors remis un recueil detextes décrivant leurs réactionsau spectacle, dont certains figu-

reront sûrement dans le dossier depresse du théâtre, l'an prochain!Ainsi ils ont pu apprendre, dumetteur (e) en scène, les arcanesde la création et comment luiétait venue l'idée d'insérer danscette comédie romantique, de façontrès originale, des chorégraphiesde Hip-hop, élément certesinattendu mais ô combienapprécié... !Les élèves de l'option auront leplaisir de retrouver FrançoiseCHATOT le jeudi 12 mars dans,GLORIA, pièce écrite par Jacques.HANSEN d'après SUNSET BOULEVARD,le film de Billy Wilder, encore unecréation 2009.Cette fois -ci dansun grand rôle Elle y incarnera lagrande actrice du cinéma muet,Gloria Swanson plongée tragique-ment dans l'oubli après avoir étéune star de la Paramount" .Du cinéma au théâtre " et duthéâtre au cinéma " , ce parcoursnourrira toute une partie denotre étude axée sur les processusde créations artistiques contempo-raines, dans le cadre de l'optionthéâtre, une année donc riche enémotions et découvertes .Leprogramme se déroule en trois temps:.une pièce écrite par le drama-turge et célèbre cinéaste IngmarBergman S'agite et se pavane,représentée le 21 Janvier 2009 authéâtre Le Merlan .(cf.article )Puis le 16 février Devant la parolede Valère Novarina au musée duPetit Palais en Avignon, enfinGloria. De J.Hansen, au théâtre LeGyptis. Pour les curieux, voir les articlescorrespondants…

Le professeur en charge del'option théâtre M.F.BORDIER

Lucides

SORTIE

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Spectacleoriginal

® Photo Robert Bilbil

L'une des vieilles et innombrablestraditions de l'armée est laconception d'une crèche pendant lapériode des fêtes de noël. Or,cette année, bien que nous soyonsdes " zus ", nous avons eu le droitde faire pour chaque section unecrèche tels des prépas. Toutcommence au retour des vacances deToussaint : Le commandant de la 5invite les délégués de toutes lessections à venir dansson bureau pour lesinformer de sonprojet. On rentre etaprès une petite dis-cussion sur les évé-nements diversesconcernant la vie eninternat, il nousfait part de savolonté de réhabi-liter une traditionde l'armée qui estla fabrication d'unecrèche par chaquerégiment. Bien évi-demment à la cinq cesera pour chaquesection. Lesquestions fusentalors : -" Que doit-on mettre dans unecrèche ? "-" Quelles sont les

limites ? "Mais aussi :-" Quelle est la

différence entre un bœuf et untaureau ? "(Je vous laisseréfléchir sur la question…)On apprend ainsi que nous sommeslibres de faire n'importe quel typede crèche tant que cela ne tombepas dans le blasphème et l'absurde.Le capitaine nous dit aussi quepour l'instant cette informationdoit être tenue secrète. C'est pourcela que le lendemain matin même,quand mon adjudant me demandequelle est la nature des propos quenous avons eus avec le capitaine la

veille, je ne peux m'empêcher delui répondre que c'est secretdéfense… sur un air de bonne humeurbien évidemment. La semaine d'après, une fois quel'ensemble des " zus " est mis aucourant, il faut commencer àréfléchir sur la nature de notrecrèche. Pour ce qui est de la S2,nous prenons très tôt, avecl'accord de l'assistant, cinq

minutes à chaque fin d'étude pourpouvoir exposer et sélectionnerles idées de tout le monde. C'estainsi que les crèches ont été trèsdifférentes suivant les sections.Cela va de la crèche traditionnelleet vivante, à la crèche moderne etau rythme soutenu… en passant parcelle en ombres chinoises. Ellessont prévues pour le lundi 15décembre et il faut donc sepresser. Beaucoup n'hésitent pas àrevenir plus tôt le dimanche soirafin de commencer la construction

du décor. Les premiers problèmes apparais-sent et il faut savoir faire partde créativité et de bon sens pourpouvoir y répondre. Mais c'est lelendemain le plus important etc'est ainsi que les assistants nousfont grâce de l'étude pour bénéfi-cier d'assez de temps. A 19h45 latension est palpable. Elle l'estencore plus quand tout le monde

voit une horde demilitaires et leursfamilles rentrer dansla salle d'étude.Mais pas le temps dese déconcentrer cardéjà la musique del'orchestre retentitet c'est quelquesinstants plus tardque tous les acteursquittent leur empla-cement pour profiterdes applaudissementsdu public. Puis s'ensuit lerangement qui esttrès bref car on nousattend déjà dans lepréau pour boire unchocolat et échangerentre amis et cadres.Peu de temps après,avec grand regret, lasoirée est finie etchacun rejoint sachambre.

Cette soirée fut joyeuse etriche en rencontres ainsi qu'enéchanges et elle permit de sedétendre et oublier quelquesinstants la vie très active dulycée avant de partir passer lesfêtes en famille. De plus, lecapitaine étant très satisfait dutravail de toutes les sections,nous eûmes droit à 4 heures de QLle mercredi qui suivit à l'excep-tion des soixante punis ce jour là…

Jimmy BERTHAIL S2

N'ayant pas pu faire de spectaclepour les fêtes de Noel, faute detemps, chaque section avait le choixentre faire une crèche vivante ou àconstruire.Chaque section avait sa touche d'o-riginalité sur tous les points :costumes (personnages imaginairesou tirés de l'époque moderne),décors (beaucoup ont utilisé leursdraps), musique (chants de Noel à laflûte, à la batterie et à la guitare…) et dans le choix de la crèche(traditionnelle ou moderne).Nous avons donc présenté nos crèchesdevant le chef de corps, le comman-dant de compagnie, les chefs desection ainsi que d'autrespersonnes lundi soir dans nos salles

d'étude.Bien sûr, l'excitation était à soncomble.Finalement, toutes les sections ontgagné.Un discours du chef de corps a suiviainsi que la remise des cadeauxauprès d'un chocolat chaud et lescris de joie de chacun.Finalement, tout le monde a trouvéson bonheur, même les cadres et lecapitaine ont reçu des cadeaux !!!C'est à contrecœur que nous rentronsdans nos dortoirs, voulant que cettesoirée dure plus longtemps. Mais leprincipal c'est de s'amuser, alorsrendez-vous pour le spectacle avantles vacances de février.

Manon Rodriguez S5

Les crêches à la 5

Noêl au LMA

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EFFECTIFS ETMISSIONS

Les forces armées françaisesprésentes à l'étranger peuventêtre classées en deux grandes caté-gories au regard des missions quileurs sont confiées :

- Les forces dites pré positionnées(forces de présence)- les forces d'actions extérieures(OPEX - opérations extérieures)

LES FORCES PREPOSITIONNEES

Il y a un peu plus de 10 000hommes répartis dans lespays suivants :- AFRIQUE : Côte d'ivoire,Sénégal, Gabon, Djibouti etTchad …

- Et dans les autres régions dumonde :les forces Françaises stationnéesen Allemagne (FFECSA), les forcesmaritimes de l'océan indien(ALINDIEN) et les forces maritimesdans le pacifique (ALPACI)

LES FORCES D'ACTIONS EXTERIEURES

Environ 12 500 hommes sontaffectés en actions extérieures

En Ex-Yougoslavie, en Afghanistan,en Irak, en Arabie Saoudite, auLiban (FINUL) et autres missionsONU …

Des forces peuvent également êtreaffectées à une mission hors duterritoire français sur décisionnationale. Il peut s'agir,notamment, de renforts de forcespré positionnées, pour assurer lasécurité de nos ressortissants, laprotection de nos intérêts, lemaintien de la paix ou le respectd'accords de défense.

Manon RODRIGUEZ S5

Présence à l’étranger desforces militaires Françaises

Nous sommes arrivés le 2 décembre2008 au LMA, excités et un peuinquiets d'entrer dans un nouvelenvironnement avec un camarade quisera mon binôme durant les troismois que nous aurons à passer ausein du groupement des classes pré-paratoires. La connaissance mutuelle du binômeest vite obligatoire car nousdevons tout partager. Chacuncherche naturellement à aiderl'autre. Dès la perception dupaquetage l'entraide est néces-saire et la motivation mutuelle aumoment des séances de sport, nouspermettent de tenir dans lesmoments difficiles et vite pro-gresser.Une journée type dans la placecommence par deux heures de sportqui varient entre course à pied,

natation, musculation ou " sportcadres ". Et même si cela n'est pastoujours évident, peu de métiersoffrent cet avantage. Après unebonne douche, nous avons la chancede bénéficier de deux heures pourréviser les cours de l'ENSOA de StMAIXENT. Les après midi sontsouvent occupées par du bricolageen tout genre et sommes mis àdisposition immédiate du sousofficier qui tient entre autre lerôle d'adjudant d'unité. Lestâches ne manquent pas et nousavons toujours de quoi nousoccuper. Nous commençons àdécouvrir le propre du sousofficier : faire beaucoup avec peude moyens, c'est ce que l'onappelle la capacité d'adaptation.Ces trois mois au LMA sont passéstrès vite, même TROP rapidement

grâce à une bonne ambiance detravail et à certains événementsauxquels nous avons participés. Lagalette des rois, les deux sortiesski (avec cadres et avec unesection de prépa) sans oublier lasoirée mémorable de la " raclettepartie " resteront graver dans nosmémoires. Le relationnel avec lescadres est respectueux et " amical" à la fois. Les notions de vie encollectivité et de vie militairesnous ont été présentées avecpédagogie et nous essaierons d'enprendre exemple pour la suite denotre carrière.Nous quitterons le LMA avecbeaucoup de souvenirs et unepremière expérience militaire trèssatisfaisante qui nous suivratoute notre carrière.

Les VDAT des CPGE

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Expérience de VDAT

Plus de sept mois déjà se sontécoulés depuis mon arrivée au seindu groupement des classes prépara-toires aux grandes écoles. Il esttemps maintenant de faire unpremier bilan. La fonction m'avaitété présentée comme passionnantemais plus qu'une réalité elle m'a,en plus de cela, permis de mereconstruire. Sur le point dequitter l'armée après plus de 25ans de service, j'ai retrouvé cet" esprit de corps " qui memanquait. Accueilli par une équipe d'enfer,les autres chefs de sections quej'avais eus comme élèves aux moni-torats de sport me prennent à leurtour sous leur aile. Les rôless'inversent et leur compétence àl'égal de leur bonne humeur memontre vite la voie à suivre. Aubureau du SOSA, sourire, profes-

sionnalisme, patience et maîtrisede soi restent les maîtres mots.Comment ne pas vouloir suivrel'exemple de tout cet entourage.Quant au commandement … bon sangque c'est bon de savoir où on va,comment on y va et en plus pourquoion y va (je ne peux pas en direplus, il faut que j'en garde sousle coude pour les notations !).

Sept mois intenses pendantlesquels, en position de céliba-taire géographique, je quittais mafamille toutes les semaines pour enretrouver une autre, avec unepetite différence cependant, jelaissais 2 enfants pour enretrouver plus de cinquante… Jesouhaite à tous ceux qui aiment lesrelations humaines et les enfants,les grands enfants, de découvrir unjour cette adoption si particu-lière. - Tu verras, ils sont atta-

chants, même très " attachiants "m'a t'on dit - Et, si j'étaisarrivé avec l'envie de vouloirbeaucoup leur donner, je peux vousdire qu'à eux tous ils vous lerendent largement. Un conseil, nerestez pas trop longtemps avec euxparce même au bout d'un anseulement, aussi chia… soient-ilsvous souffrirez trop j'en suis sûrde les voir partir! … Alors, dans l'attente de pouvoirécrire un mot dans un prochainnuméro sur tous les gens supers quim'entourent et qui rendent cemétier et ce lycée magnifiques,merci à vous tous… avec une penséeplus particulière aux trois assis-tantes de langue (espagnol,anglais, allemand) qui vontbientôt nous quitter.

ADC COURVOISIER

Etre chef de section au CPGE…

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repas chez les indiens

Débarquement massif d'élèves aurestaurant le MAHARADJA. Denombreux clients ont bien malchoisi leur soir pour un dîner entête à tête ! Entre les pausesphotos innombrables et désordon-nées, les concours de verres

chantants et les blagues affli-geantes déclenchant des fous rireséclatants, l'ambiance est festive !Les spécialités indiennes et letrès riche décor nous ont biendépaysés, le service et les metsétaient parfaits, hormis les sur-prenants beignets dont il faut seméfier !

La PS3 a innové en débusquant celieu, et vous recommande chaleureu-sement cette adresse en vous sou-haitant des soirées aussi convi-viales et sympathiques.Il était une fois la PS3 … accompa-gnée par son cher ADC au restoindien débusqué pendant un QL par"Les Meneuz"

Le 17/01/2009, on part à 18 heurespour une soirée au restaurant : Lamaison des fondues. Au programme s'annonce la bonnehumeur, la cohésion, du rire et… dela bonne nourriture : pour certainsdes fondues savoyardes, et pourd'autres bourguignonnes, et pourles gourmands (c'est à dire tous)fondue au chocolat en dessert !Tous ces facteurs étant au rendezvous, nous passons une excellentesoirée.

Nous ne pouvions espérer mieux,mais au retour une galette desrois et des boissons gazeusesnous attendaient.Joyeux Anniversaire à notreadjudant, qui nous a permis depasser une soirée détachée desautres passées au lycée et quirestera gravée dans lesmémoires. Merci à l'Adjudant LOUSTAU ainsiqu'à Mr HOARAU ! Au plaisir pourla prochaine !

Sortie section PS3

Sortie section PS2

Lo primero que quiero hacer es darlas gracias al Lycée Militaired'Aix-en-Provence por darme laoportunidad de estar aquí. Creo quees una experiencia muy buena, de laque estoy aprendiendo y disfrutandomucho.Cuando envié mi carta de presenta-ción para postular al puesto deassistante, sólo pensaba en loestupendo que sería volver al LMA,ya que hace seis años vine aquí comoalumna del Colegio de Huérfanos dela Armada de Madrid, para hacer elintercambio francés-español, yguardo un buenísimo recuerdo deaquella experiencia.El intercambio fue uno de losgrandes motivos por los que queríavenir aquí, porque era conscientedel buen ambiente que hay en el LMA.Por otra parte, fue mi hermanaBlanca quien también me animó avenir, ya que ella fue assistante eneste lycée hace tres años, y diceque fue uno de los mejores años desu vida.Además he estudiado Turismo en laUniversidad Carlos III de Madrid, ypor tanto, está es una buena opor-tunidad para conocer otros lugaresy costumbres. Me encanta viajar, ysobretodo me encanta Francia.Tuve la suerte, cuando era pequeña,de vivir en París durante cinco añosgracias a que mi padre fue destinadoa la embajada española, y por estosiempre me he sentido muy vinculadaa Francia, un país que admiro yaprecio mucho. ¡Por eso aquí estoyencantada!Además Aix-en-Provence es unaciudad que me gusta mucho, y quieroaprovechar mi estancia aquí paradescubrir toda la Provenza.Por otro lado, me gusta mucho la

vida en elLycée, porque heestudiado en uncolegio militar,y he crecido enun ambiente comoel que hay enéste Lycée. Unambiente que meencanta porquecreo que setransmite unaeducación y unosvalores que sonlos míospropios, por lo tanto es un placerpara mí trabajar aquí.Tengo que decir que estoy muycontenta con los alumnos, esestupendo trabajar con ellos.Tenemos la suerte de que son muyeducados, lo que hace que las clasessean muy agradables y además tienenganas de aprender. Espero poderenseñarles todo lo posible sobre lalengua española y la cultura y tra-diciones de España. Y esperotambién ser capaz de transmitirlesmi amor hacia mi país, y enseñarlesque España es mucho más que el sol,la playa y la fiesta. (¡Aunque esotambién está muy bien!).También quiero dar las gracias atodos los profesores, militares yel resto del personal del Lycée,porque desde el primer día me hesentido acogida por todos ellos, yhan hecho que no me sienta tan lejosde España.De nuevo gracias a todos por el buentrato que recibimos las tres assis-tantes, y por darnos esta oportu-nidad, que no dudo que lo recordarécomo mi hermana, como uno de losmejores años de mi vida.

Mariana de Ugarte Blanco

Mardi 20 janvier, le LMA a ouvertses portes à 4 élèves espagnols dulycée naval de Madrid pour uneimmersion d'un mois en compagniedes élèves de la 5ème Cie.Ces élèves (1 garçon et 3 filles)sont répartis dans les différentes

sections : une en S5, une en S2 etles deux autres élèves sont en S3.Ils sont avec nous à chaque courset rentre chez leur correspondanttous les week-end.

Manon Rodriguez S5

Queridos amigos del LMAAnte todo nos gustaria agradecerosla oportunidad que nos habeis dadode poder vivir esta experienciaunica que no olvidaremos nunca.Durante estas quatro semanas hemosaprendido mucho de la languafrancesa y hemos conocido a muchaspersonas a las que echaremos muchode menos cuando volvamos a espana.Al principio que un poco duro ya

que no comprendiamos casi nada ytodo era muy diferente pero graciasa la acogida de nuestros companerosde clase todo que mucho mas facily ahora que todo llega a su fin, noqueremos volver.Merci beaucoup pour tout, nousespérons vous revoir bientôt ; Ona passé un séjour fantastique avecvous. Gros bisous

ROCIO, CRISTINA, ROCIO, DIEGO

Presentación en la LVA

Des élèves espagnols

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Manon, pourquoi un beau matin, tuas décidé de quitter le LMA ?-…Je crois que c'était l'idéed'être toujours dans les valisesqui me dérangeait le plus, ne pasavoir Son espace à soi, de toujoursempiéter sur le territoire desautres, et que les autres"empiètent" toujours sur notreespace. C'est le gros problème dela vie en collectivité : on n'a pasde véritable chez soi.Et puis les gens qu'on rencontre nesont pas forcément les gens quel'on a toujours connus et côtoyés Le jour de ton départ ça t'a faitquoi de quitter le lycée ?- J'étais contente, mais triste àla fois, parce que je perdais tous

mes repères, tous mes amis (es) quej'avais ici ! Ca c'est passé à la toussaint et çafait donc un petit moment que tu esde retour parmi nous, tu es partieenviron une semaine. Dehors c'estcomment ?- Dehors c'est spécial! Commentdire … on dit toujours que "l'herbeest toujours plus verte dans le prédu voisin" mais ça ne se vérifiepas toujours !Des classes surchargées, et puis çalasse ! … La mentalité aussi n'estpas super non plus ! En plus mes amis du L.M.A. me man-quaient … j'ai donc téléphoné à monancien chef de section pour qu'ildemande s'il m'était possible de

revenir.La réponsene s'est pas faitattendre : OUI !!!Donc, je suisrevenue au boutd'une semained'absence … Tu ne regrettesrien ?- Non ! Absolument pas !Et maintenant, quel enseignementtires tu de tout ça ?Cela peut paraître bizarre maispour le moment je ne me vois pasailleurs qu'ici… même si certainsmoments peuvent être difficiles.C'est toujours sympa d'avoir unechose à laquelle s'accrocher.

Aurore CONSTANT S1

Histoire de l’aller-retour de la petite Manon

Le LMA ... et après?Beaucoup viennent au LMA dans laperspective d'obtenir leur bac avecune mention afin de pouvoirintégrer de grandes écoles. Mais enl'occurrence, quelles écoles? Telleest la question quelque fois embar-rassante que bon nombre d'élèves seposent. C'est pourquoi je vais vousprésenter par cet article l'une desnombreuses perspectives decarrières possibles dans le milieumilitaire: Celle de pilote dechasse !Si j'ai choisi ce métierc'est tout simplementparce que j'ai cru com-prendre que beaucoupd'élèves du LMA aime-raient devenir pilote.J'essayerai d'être leplus précis possibletout en étant très clairbien que le parcourssoit long et sinueux.

Le premier point à noterest l'obligationd'avoir un bac S !Effectivement, autantle dire tout de suite, les matièresscientifiques sont les plus impor-tantes pour ce type d'études. Il estdonc conseillé d'éviter de s'en-dormir en cours de maths etphysiques bien qu’ils soient detemps à autre fastidieux ! Bac Ssignifie donc les matières scienti-fiques mais ce n'est pas pour autantqu'il faille omettre tout ce qui estfrançais, histoire, géographie maisaussi anglais. Eh oui, aujourd'hui,pour devenir pilote il faut savoirparler l'anglais couramment.Imaginez-vous dans votre avion, audessus d'un terrain hostile, oùvous êtes en liaison radio avec unAustralien qui vous parle sous lescrépitements des mitraillettesennemies et avec empressement ? Etdans ce genre de situation il esthors de question de faire dans l'ap-proximatif car des vies sont en

jeux…Nous arrivons ainsi à un autre pointimportant qui est celui des respon-sabilités d'un pilote de chasse.Comme tout militaire, un officiernavigant se retrouvera un jourconfronté à la triste réalité quiest la mort ! Comme tout militaire,le pilote sera peut être un jouramené à ôter la vie à quelqu'un. Etcomme tout militaire, il doitréfléchir sur cette question

difficile avant de s'engager.Par la suite, une fois le bac S enpoche avec mention (Rien que ça !),il vous faut faire deux années declasses préparatoires toujours dansdes filières scientifiques tellesque MP, PC ou PSI. Il est conseilléde les faire dans une écolemilitaire telle que le LMA maisaussi l'Ecole des Pupilles de l'Airà Grenoble. En effet, le cadremilitaire vous permettra d'étudieret de vous préparer dans d'excel-lentes conditions.A l'issue, vous passerez leconcours d'entrée à Salon deProvence qui se traduit par desexamens intellectuels mais aussiphysiques. Pour exemple, vous aurez12H d'épreuves de mathématiques, 7Hde Français ou encore 11H dePhysique/Chimie…Pour ce qui est du sport, vous

devrez tout simplement monter 5 m decorde en 4s05 mais aussi faire un50m crawl en 29s60. Une fois à Salon, vos efforts serontrécompensés par une rémunérationimmédiate de 1200 euros (par mois)Mais le parcours ne fait quecommencer… 3 années de cours enmajorité théoriques vous attendent.Ce n'est que la troisième année quevous toucherez enfin un manche! Al'issue vous obtiendrez votre

diplôme d'ingénieur. C'estaprès d'innombrablesstages et spécialisationsque vous obtiendrez votreinsigne de pilote qui estla récompense suprême.Vous accéderez immédiate-ment au grade de lieute-nant. Quand vous en serezlà, votre carrière sera,on peut le dire, lancée !

Ainsi, il est aisé d'enconclure que le travailest le secret principalpour aller jusqu'au boutde ce cursus. Cependant,

si vous êtes passionnés et que vousvoulez vous investir très tôt, vouspouvez commencer à plancher sur lescours théoriques de brevet depilote privée et par la suitecommencer à voler. Eh oui, même à15 ans on peut voler en compagnied'un instructeur ! Une fois votrebrevet en poche, vous pourrez alleroù vous voulez, quand vous voulez !D'autres solutions existent commele planeur : c'est moins coûteux ettout aussi intéressant. En touscas, quoi que vous fassiez, ce seratoujours bénéfique pour vous etvotre futur ! En conclusion sachez une chose,rien n'est impossible et chacun a sachance car comme le disait StExupéry : " Fais de ta vie un rêveet de ton rêve une réalité "

Bon vol à tous !Jimmy BERTHAIL, S2 11

Critiqué par des termich, l'ancien"spartiates" ne sera plus crié parles jeunes zu.

La 5ème a trouvé une nouvelleréplique légionnaire: Signifiant "jungle ". Celui-ci marque la fin desnombreux et célèbres parcours d'en-trainement de la Légion étrangère.Le soldat épuisé se doit de crier "

selva " de toutes ses forcespour finir le test d'endu-rance. Le capitaine SAA voulantredorer la 5eme ZU, n'a pasencore trouvé l'insigne dansles nombreuses propositions, "Selva " a été cependant choisi

pour ce qu'il représente : lacohésion et le dépassement de sespropres limites. De nombreusescritiques et moqueries toutefoisexprimées, il n'en demeure pas moinsque ce cri mettra fin aux protesta-tions et assurera une nouvelle finde rasso pour les jaunes.

Pierre BROSSIER S4

Le LMA accroît son ouvertureartistique en accueillantcette année MonsieurGrossetête, artiste en tousgenres, afin de mener à bienun projet des plus ambitieux.

Apres une brève présentationpar Mr Grossetête des diffé-rents travaux qu'il a déjàmené depuis sa sortie del'école des Beaux-arts, ilnous fit part du projet qu'ilveut mener avec le LMA etd'autres écoles cette année.Celui-ci n'est ni plus nimoins que de construire unpont en cartons. Ce pont seracomposé de plusieurs arches etfera sûrement plus d'unedizaine de mètres et qui saitpeut être plus ! L'œuvre est de taille et afin

de la réaliser dans les délaisimpartis, chaque section de lacinquième compagnie estconviée une fois par mois à seréunir autour de l'artistepour faire et défaire desassemblages de cartons, desarches,… Je dis défaire car lapremière séance qui était deconstruire l'objet de notrechoix en carton s'est finiepar la destruction de cesreprésentations pour la plusgrande joie de certains quiont pu ainsi libérer leursurplus d'énergie. Le prochain rendez-vous seraun week-end du mois de Maidurant lequel tous les élèvesprésents au lycée aideront àla construction du pont sur lecour Mirabeau.

Selva! le nouveau cri de la 5

Projet artistique

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Il est 5h30 à peinequand l'assistantvient nous réveiller(avec sa douceur habi-tuelle). Mais à jourspécial : horairespécial !!! Aujourd'huion va au ski.20 minutes plus tard,au self, nous retro-uvons les filles de lasection dont certainessont habillées de façonfantaisiste…A 6h30 précise, toutela TS2 est rassemblée(au garde à vous)devant le bureau dess p o r t s .Malheureusement, ledépart ne se fait qu'à7h à cause du retarddes zus venant avecnous (toujours les zus!!!)2H et une bonne siesteplus tard, après leslacets interminablesde la route menant à laJoue du Loup (mais enchantant), nous

arrivons, sous la neige etdans la fraicheur, à lastation.En quelques minutes àpeine, nous voilaéquipés, parés à skieravec bien sûr les tradi-tionnels repas froid " àmême " le sac.Après une montée entélésiège, nous sommesséparés en 3 groupes deniveau : les bons, lestrès bons et les très trèsbons… pour une matinée deski.Vers 12h30, toute lasection se retrouve au "ViAi Pi" pour un repas froid(froid pour certains maischaud pour d'autres quicraquent devant le steakfrites et les gaufresbelges)La pause est de courtedurée et nous repartonsskier pour deux heuresencore, par groupe, etdans un brouillard (fortsympathique) si épaisqu'il permet à certains de

se perdre,à d'autresde tomber dans un trou "à même " la neige…A 15h, tous les membres dela section avec unsemblant de sens de l'o-rientation sont denouveaux rassemblésdevant le Vi Ai Pi(pendant que les autrespeinent à retrouver leurchemin) et décident deskier tous ensemble (lestrès très bons sontpourtant forcés d'at-tendre les bons !!!)A 17h, le car repart versle LMA, avec à son bordmoult élèves endormis…La TS2 tient "malgré lafraicheur" à remercierl'adc CAMINITI, l'adjDULOUARD, l'adj Chapuisainsi que les autresaccompagnants et lebureau des sports qui nousont permis de réalisercette sortie.

Les Skieurs fous de la TS2

SKI

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Notre week-end au ski fut assezépique notamment si l'on considèreles nombreuses chutes plus specta-culaires les unes que les autres etune nuit passée sans chauffage auchalet mais nous avions tout demême vu des paysages magnifiquespour nous consoler!Dès notre arrivée sur les pistesnous fûmes séparés en deux groupes: les skieurs confirmés d'un côtéet les débutants de l'autre.Pour ma part, je fis partie dugroupe des "skieurs confirmés"mais je passais le plus clair demon temps en retrait. D'abord parmanque de visibilité mais aussiparce que ceux qui perdaient leursskis étaient bien content que je

soi derrière pour les récupérer,ainsi ils n'étaient pas forcés deremonter la piste pour lesramasser!Pour parler des skieurs débutantsnous dirons que leur apprentissagefut trés rapide grâce au majorLecoutre et à l'adjudent-chefBayard, même si il y a eu un nombreimpressionnant de chutes effec-

tuées par certain.Nous dirons également que le samedisoir fût une soirée riche en évé-nements (festin de tarti-flettedont certain se souviendront!)passée dans une ambiance festive.Enfin, tout s'est bien terminé etsans bobos! Nous sommes retournésau lycée accompagné par des regardsenvieux.

La CPES au ski

Tradition, vous avezdit tradition?

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En arrivant au lycée lesélèves sont tout de suitemarqués par le cadremilitaire bien sûr, maisaussi par les traditions.Par exemple, celles quel'on trouve à l'école deSaint-Cyr et qui consis-tent 242 jours avant lafin des études des futursofficiers à enchaîner lesportes d'un bâtiment etappeler une société dekarting afin d'y faire unecourse et de passer un bonmoment sans pour autantdégrader le matériel.Cependant cette fois cen'est pas une traditionmilitaire qui a sévi maistout simplement les "100jours du bac" que toutesles terminales de Franceconnaissent. Et nouspouvons dire que le cru2009 fut particulièrementcorsé. Les terminales nese sont pas contentés deretourner quelques tablesdans les salles de courmais tout simplement deréduire à néant la DE. Del'extérieur nous pouvionssimplement voir en allantdéjeuner que les portes dubâtiment, fraichementinstallées, étaientcondamnées par destables, des chaises etd'autres portes. C'est enarrivant à la cantinequ'il était alors

possible de voir quelquescarrés rouges avec leschaussures encore toutesblanches... de poudre àextincteur... Plus tard,à l'heure d'aller en cour,tout le lycée appris queles cours étaient annuléspour la journée car la DEétait inaccessible à tousles étages... Ils ont faitdans le scandale les ter-minales cette année, tropc'est trop malheureuse-ment ! Effectivement, laforte dégradation dubâtiment a entrainé lavenue des gendarmes pourun constat et l'expulsionmomentanée des élèves parmesure conservatoire pourau moins 13 jours. Ilspasseront par la suite enconseil de discipline...Je vous laisse imaginer lasuite pour eux.Les " traditions " sont,disons-le, pourraientêtre un moment de cohésiondans le parcourt d'unlycéen du LMA mais tout demême celles ci doiventsavoir rester raisonna-bles et de bon goût ce quin'a pas été les cas cettefois ci.

Jimmy BERTHAIL S2

Voilà une semaine, disons plutôt 4jours, correctement chargés etvécus pour la plupart des élèves determinale comme une épreuve… Maisde quoi s'agit-il ? Aucune idée ?Allez, cherchez …le BAC BLANC !Eh oui ! 4 petits jours d'un bacblanc soigneusement préparé parnos professeurs.Lundi matin (dès 8h), épreuve dephilosophie pour tout le monde.Ainsi de suite et sans exception,chacun dans sa spécialité passe sesmatières. Certains sont stressésde ne pas savoir sur quel sujet ilsvont plancher. D'autres y vont lesmains dans les poches, en pensantque de toute façon il s'agit dublanc et que ça ne sert strictementà rien de stresser puisque devantle sujet on perd tous ses moyens. Il peut s'en passer des chosesdurant les plus longues épreuves,qui durent… qui durent …… 4 h !!

Tension, panique(surtout devant un "low battery " de sacalculatrice), desregards à droite etgauche, d'autres quantà eux préfèrent lasieste et seréveillent 20 minutes plus tardtotalement déboussolés.Dans la journée, les moindresminutes de temps libre sont consa-crées au repos car en effet, ce nesont pas des cours habituels maisune série de DS contribuantfortement à notre deuxièmetrimestre et donc à nos futuresorientations. Pas de répit. Lafatigue : DEHORS !La fin de semaine arrive, lesderniers tests deviennent diffi-ciles, tout le monde regardel'heure pour savoir combien detemps il reste. Après le dernier

coup de stylo pour signer et lespetites discussions sur le sujet àla sortie de l'épreuve, relâche-ment total ! Les rires reviennent,on ne pense plus à travailler. Laliberté !! Restons sages quand mêmeon n'est pas au lycée militairepour rien…Allez courage, les vacances defévrier sont proches, très prochesmême. Il reste cependant une petitesemaine de cours… Dure dure la vie au lycéemilitaire.

Bonnes vacances à tous!

Vous avez dit Bac?

Comme chaque année, les prépas sesont rassemblés le dernier jeudiavant les vacances de Noël pour laplus amicale et amusante des com-pétitions. J'ai nommé : lescrèches.Basées sur les fêtes de Noël audépart, elles se révèlent être enfait un moyen pour chaque sectionde montrer son aptitude à organiserun spectacle (vivant, filmé ou lesdeux) qui tient la route pour les1° années ou un super show (commela crèche MP) pour les plus expé-rimentés d'entre nous que sont les2° années. Le tout en quelquessemaines en essayant de concilier

ça avec la " shtâke ".Cependant, on regrettera cetteannée le manque de crèches de lapart des élèves de 1° année (ainsique la présence de pas mal d'entreeux), malgré la participation desPCSI, des malchanceux ECO1, ouencore des surprenants CPES.En ce qui concerne la deuxièmeannée, ils ont, comme à chaquefois, placé la barre un peu plushaut; Nous avons donc eu lescréations des LETTRES 2, des pré-tentieux PSI, des lapinous d'ECO2et (gardons le meilleur pour lafin), les MP.Après deux heures de bon moments

(ou pas ^^), les carrés nous ontdonné rendez-vous (avec l'aide dequelques 5/2) pour la tradition-nelle " beuze Khârrâle " qui, commechaque année, en a impressionnéplus d'un, premièrement par lesmoyens déployés, mais aussi grâceà la qualité de leur crèche.C'est donc sur un final très cho-régraphie que s'est terminée cettesoirée qui nous a permis à tous derelâcher, un peu, la pression avantles vacances et les concoursarrivant à grands pas

Michaël ORSUCCI MP

A l' occasion de la galette desrois un repas réunissantcadres, profs et élèves estorganisé en salle Provence.Elle est spécialement aménagéeà cet effet et l'ambiancedevient vite propice auxbavardages. D' autant plus quele cercle mess propose un repasasiatique genre samossas,nems, beignets de crevettes …et bien sur les galettes desrois géantes qui aident àdétendre l'atmosphère. Maisavant le déjeuner le colonelrappelle à tous dans un petitdiscours que chacun estresponsable de son avenir et decelui du lycée. En somme undéjeuner gourmand etconvivial.

E CAPONY

De l’oxygène avant les vacances

La galette des rois

Le 21 E de l'an de grâce 203 (21 février2009), à la veille des permissions,s'est ouvert le bal des élèves desclasses préparatoires. Présidée par lechef de corps, le colonel PADOVANI,

accompagné de ses invités, la soiréedébuta vers 22h30. Les élèves et leursinvités, de même que les intégrants auxgrandes écoles de la défense et leurspetits filleuls, se sont distingués parleur tenue, faisant ainsi l'objetd'éloges de leurs Anciens.Toutefois, cette soirée n'aurait pas puse passer sans l'aide de l'ALMA et bienévidemment, sans l'organisation, ôcombien précieuse, de l'adjudant-chefDEGRELLE. Nous tenions égalementremercier l'encadrement qui nous apermit de réaliser ce bal. Mais nosremerciements vont plus particulière-ment à l'intention de nos très vénéra-bles et très vénérés Anciens qui ontdaigné descendre pour nous refiler lapêche.

Le bal des prépas

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SPORT

Le challenge a lieu au retour desvacances de Noel, le lundi 5janvier 2009, rien de telle qu'unecompétition pour commencer l'annéeen beauté !!!Bien sûr la compétition a été rude

avec beaucoup de surprises, dont laplus inattendue de la soirée : les" zus " ont remporté la coupe avecles S1 en tête !!!Malgré la déception des uns et desautres de ne pas avoir gagné, tout

le monde a pu savourer le plaisir

de se retrouver ensemble afin de

supporter son équipe.

Bravo à tous !!!

Manon Rodriguez S5

Après fêtes et festins, la PS2 sedevait de relever le premier défide l'année 2009. Il a été réussicar la coupe de la 4ème compagniea été remportée. Comme a chaque compétitionsportive, le stress est intense etla pression a son plus haut sommet.Heureusement, les encouragementsde la section lors de l'entrée dans

le bassin sont présents et lesacclamations nombreuses, c'estcette hargne qui nous permet denous battre et de gagner de pré-cieuses secondes.Effectivement, une ambiance detonnerre où le cœur bat sous lespectoraux des nageurs tel unroulement de timbale : on s'en-flamme sur notre plot notre numéro

sur notre bras devient un honneur,nous sommes tout simplement laPs2.La pression est intense, et pour laseule nageuse de la section, ce futune intense expérience.Nous sommes ravis de notre perfor-mance, qui en annoncera d'autres !!

Quoi de mieux pour commencer lanouvelle année, après 15 jours dedétente intensive qu'une " compé-tition " de natation ? Il estsouvent considéré comme le pire detous les sports, qui consiste,d'après certaines personnes, à sebattre entre la vie et la noyade…Bref, malgré cette réputation peuélogieuse sur ce sport trèséprouvant, il n'empêche que tout lemonde se réjouit lors de l'approche(inévitable pour certains,notamment les nageurs) duchallenge natation. Vers 20h aprèsque tous les supporters, plusexcités les uns que les autres sesoient installés, on voit arriverautour du bassin, s'alignantderrière leurs plots respectifsles premiers nageurs. Cette année,peu d'échauffement. On passe trèsvite à la phase de " collageviolent " de lunette (eh oui car laplus grande phobie de nageur c'estde perdre ses lunettes) et serragede maillot pour certains (fautsurtout pas qu'il parte !!).Enfin on arrive au moment tant

attendu. Après que les nageursse soient mis en place, le

départ est donné. On assiste à unvéritable festival de techniquesde nages des plus insolites, commela nage " hors-bord " pour lecrawl, la brasse " grand-mère " et

le dos crawlé " demi-noyade " etbien sûr des plongeons plutôt dou-loureux (quelques plats bienréussis). Y a pas à dire, pour êtrenageur, faut avoir des tripes !Après le passage de la série pré-cédente débarque une bordée denageurs plus au moins surprenante.On assiste à un véritable défilé demode avec des mannequins qui n'ontde féminin que leurs maillots !

Vous savez tous de qui je parle, dela TS3 et de la TES ! Grâce à euxon en voit de toutes les couleurs! (maillot léopard, maillot LMA etplein d'autre encore …). Une foisle départ donné on voit a lasurprise générale que la TS3s'adapte parfaitement au conditiondu milieu aquatique, les nageurs "insolites " poursuivent leursdémonstration en paradant devantle public, très amusés, par cettedémonstration de " natation désyn-chronisée " si on peut encoreappeler cela comme ça !En tout cas, ce passage, nous aurastout de même rappelé que même sile challenge est une compétition,il reste aussi un moment de fêteinoubliable que nous adorons tous.Félicitations à tous les partici-pants qui ont donné beaucoup maisaussi aux supporters sans qui l'am-biance n'aurait pas été au rendezvous et bien sûr n'oublions pasl'organisation qui chaque annéenous permet de célébrer cetteévènement dans les meilleursconditions

Bravo a tous!!!

Challenge natation

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Le mot du chefde chœur

Vous les avez certainement déjàécouté chanter, au 2S, pour lesanciens de la 2ème DB, pendantleurs répétitions…Les élèves de lachorale sont depuis quelques tempsparticulièrement présents lors desgrandes occasions en présentantune tradition du chant toutefrançaise. Mais que chantent-ils ? Des chantsmilitaires entre autres … Le chantmilitaire peut être de bivouac, demarche, d'assaut, commémoratif,violent aussi bien que doux, tristeou joyeux, funèbre ou à boire ; ilreprésente sous toutes ses formes,par tous ses rythmes l'esprit decohésion qui caractérise nosarmées, dont nous glorifionsencore aujourd'hui les faitsd'armes.C'est un plaisir pour chacun

d'entre nous que d'embellir lescérémonies par ces chants quecertains ont chanté jusque dans lamort, pendant leurs campagnes, outout simplement lors de leurspassages au Lycée comme élèves…En tant que responsable de la

chorale et par la même occasion,chef de chœur, je suis tout parti-culièrement fier de l'institution-nalisation de la chorale dans lavie du lycée et espère de tout cœurque cette situation se prolongeraaussi longtemps que les élèvesvoudront s'investir de cette façondans le quotidien du LMA. Jeremercie à ce titre notre comman-dant d'unité de nous avoir donnéles moyens et le temps nécessaireà l'élaboration de notre réper-toire et à la participation auxdifférentes cérémonies. Voilà ceque l'on peut faire avec une heurepar semaine, une voix pas tropfausse, de la bonne volonté, de laconstance, et un Khârré exigeant…

Et à tous ceux qui doutent deseffets d'un tel engagement siminime soit il, nous répondonsqu'au fond, tout ce que nousfaisons au lycée, nous le faisonsentièrement de nous-mêmes parceque comme dit la chanson, " noussommes tous des volontaires "…

Elève JOBBE DUVAL LET II

Projet CDLe travail de la chorale trouve sonpoint d'orgue dans un projet delongue date qui consiste en laréalisation d'un CD qui ne devraitmaintenant plus tarder à voir lejour…

Cet enregistrement est unenouvelle occasion de chanterl'Esprit Aixoïss, comme un manueld'exaltation à l'usage des généra-tions futures, ou une carte postaleFROM LMA aux anciens.

Voilà 4 ans que pousse lachorale de manière suivie, ils'agit maintenant d'en récolterles fruits. Cette photo sonore del'année 203-204 est certes unesatisfaction pour nous qui l'avonsvécue mais c'est aussi surtout, unappel à s'engager pour le lycée,destiné à ceux qui nous suivront. C'est notre manière à nous detransmettre la flamme que nousavons reçue de nos prédécesseurs.

Si l'esprit que nous avonsvoulu y mettre perdure et survitaux années, alors seulement ce pariCD sera une réussite.

Virgile Gautier LET II

La chorale…La traditionnelle chorale desclasses prépas a, cette annéeencore, été reprise par le cadetKharré Jobbé Duval. La participa-

tion active de nombreux élèves deCPGE de première année Lettres, Ecoainsi que des classes scienti-fiques, des deuxième année et dequelques CPES, tous encadrés d'unemain de maître par le chef de chœura permis de représenter le lycéemilitaire d'Aix-en-Provence aucours de différentes cérémonies,internes et extérieures à l'éta-blissement.Dés le 11 Novembre, la chorale aassisté les associations d'ancienscombattants d'Aix en Provence auparc Jourdan lors d'une émouvantereconstitution. Les chanteursétaient encore présents le 2.S.lors de la cérémonie de commémora-tion de la bataille d'Austerlitz,ainsi que pour la remise au lycéed'une épure représentant leMaréchal Leclerc, faisant retentirsous l'arche du PC le chant de ladeuxième DB, devant les anciensréunis à cette occasion.. Ladernière prestation de la choralea été l'animation par ses chants dela cérémonie de bénédiction desparcours personnels par le Padre aucloître de la cathédrale mercredi19 mars au soir.Ces excellentes manifestations ontpermis de faire entendre à tous lerésultat d'une heure hebdomadairede chorale, de renforcer les liensavec les associations d'ancienscombattants, et tout simplement demettre en musique dans la plus puretradition militaire française lesdifférents événements exception-nels qui ponctuent la vie du lycée,offrant à chaque élève de connaîtreun peu mieux ces traditions sichères à notre institution.Bref, une association de bonnesvolontés et une excellente organi-sation qui ont permis de mener àbien un projet à l'image du L.M.A.appliquant ainsi la devise duMaréchal Lyautey " la joie de l'âmeest dans l'action ".

VARGAS LET 1 et BRAMOULLE LET 1

La chorale

L'année de terminale correspond àune fin.La fin d'une période importante denotre vie durant laquelle persis-tait l'insouciance de l'enfance etprenait place un certain question-nement sur nous-mêmes.

Actuellement nous cherchons àsavoir ce que nous souhaitons fairedans la vie et plus précisémentdans les années à venir.La terminale marque la fin desannées de lycée, c'est l'année oùla plupart d'entre nous ont leur 18ans : ils sont majeurs à présent,adultes.

Etre adulte cela signifie avoir desresponsabilités, lesquelles nesont pas toujours les bienvenues.Nous préfèrerions ne pas avoir àchoisir maintenant ce que sera lereste de notre vie : rester avecses amis de lycée, garder cetteinsouciance qui nous permet derester sur ce nuage où rien n'ad'importance. Le retour à laréalité est douloureux : on doitchoisir, quitter la plupart de sesamis sans savoir vraiment si onarrivera à garder le contact ; mais" prendre sa vie en main " n'estpas si facile. Pour nous l'annéeprochaine tout sera différent. Le

bac, au delà du fait que c'est uneétape à passer, sans encombre depréférence, symbolise le passage àl'âge adulte, la fin d'une époquedont on gardera toujours lesouvenir, c'est le terme d'unehistoire.

C'est maintenant que tout se joueet c'est assez angoissant de lepenser. Mais n'oubliez pas de vivreces derniers moments aussi pleine-ment que possible au lieu de vousperdre en conjonctures sur le futurqui, de toute façon, n'arrivejamais comme on l'imagine.

Profitez de cetteannée pour emma-gasiner autant desouvenirs quevous le pouvez.Je vous dis merci, merci pour cestrois années qui ont peut être étéquelque fois difficiles mais quiresteront gravées dans ma mémoirepour le reste de ma vie.Merci pour tous les moments mer-veilleux qui les ont marquées. Nousallons tous prendre des cheminsdifférents, faire des choix qui

détermineront l'homme ou la femmeque nous deviendrons.

Je vous souhaite de toujoursobtenir ce que vous voulez et deréussir ce que vous entreprendrez.Ce n'est pas un adieu seulement unau revoir. Nous nous reverronssûrement, à un croisement de nosvies, au détour d'un chemin.

Si ce que je dis ne correspond pasà ce que vous ressentez ce n'estpas important car chacun ressor-tira du lycée avec une vision dif-férente. Chacun d'entre nous a vécuune expérience plaisante oudéplaisante dans ce lycée ;certains le regrettent d'autresseront tristes de partir.

Cependant nous avons le même poidsqui nous pèse, cette échéancequ'est l'année prochaine : c'estl'inconnu, l'indécision. Pourchacun c'est l'aboutissementd'une phase de notre vie et unesorte de nouveau départ.

Alors je vous souhaite bonnechance.

A.S

La terminale

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D'après la définition stricte dudictionnaire, la nostalgie est unregret attendri ou un désir vagueaccompagné de mélancolie. Cesentiment survient à la fin destrois années de lycée militairelorsqu' arrive l'échéance du bac-calauréat. En effet, différentsévènements nous amènent à penserqu'une page va se tourner : salonde l'étudiant, inscription enécole, constitution de dossiers,

projets divers et variés. Cettenostalgie est le plus souventcaractérisée par la remémorationde souvenirs et par la crainted'un éloignement, d'une perte derepères. Bientôt, nos routes vontdiverger dans des destinations etdes desseins différents. Nousespérons tous que les bellesamitiés nouées au lycée perdure-ront, tout en sachant que ladistance à parfois ses consé-

quences. Ainsi, la mélancolie etla nostalgie se joignent auxesprits affûtés des élèves. Cessentiments se résorbent facilementavec la projection d'une nouvelleaventure sans TIG, sans rassemble-ments, sans PS, sans revues… Cescontraintes seront bientôt dessouvenirs, mais des souvenirsayant marqué notre vie lycéenne.

Charlotte PARRIAUX

Nostalgie

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Certes, tout aurait été parfait cemercredi 11 février s'il n'y avaitpas eu autant de vent. Et sil'équipe du L.M.A était arrivéepremière. Bon, apparemment (oui, apparem-ment, car l'auteur de ces lignes nes'y connaît que très peu voire pasdu tout en rugby, discipline dontil ne garde que le douloureuxsouvenir d'avoir du fuir face à un

joueur fonçant sur lui afin demarquer dans les but qu'il proté-geait), ce fut plus où moins lafaute de l'équipe en face, quijouait le temps. Honte à eux ! En tout cas, l'équipe du lycée, quivît deux prépas rejoindre ses rangs(et quels prépas !), eût au moinsle mérite de s'être fièrementdéfendue sur tous ses matchs,qu'elle gagna haut la main (sauf le

dernier, mais c'était la faute autemps…). Les deux équipes reparti-rent donc avec leurs effets per-sonnels, et les médaillesd'argent, qui vinrent les récom-penser de leur prestation, danslaquelle ils déversèrent lemeilleur d'eux même.Texte et photos: Nicolas LASCOURREGE.

Tournoi de rugby

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" LMA Don du sang ce 18 février, veneznombreux : urgent ! " Voici le s.m.s qu'uncertain nombre d'entre nous avons reçu,destiné à nous mobiliser pour répondre auxbesoins quotidiens toujours plus impor-tants des établissements français du sang.En effet, cette année, en France, ils sontpassés de 8000 à 8800 dons. Le don du sangest essentiel : c'est un véritable engage-ment qui vient du cœur pour sauver des vies.C'est parce que le sang ne peut pas être "fabriqué " artificiellement qu'il estirremplaçable. Donner son sang est un geste

généreux qui peut sefaire avant d'avoirsoi-même un jour (quisait ?) besoin desang. 3 millions dedons de sang sontnécessaires pourassurer la survie desmalades et blessés.Donner une fois c'estdéjà beaucoup maiscela ne suffit pas ; il est donccapital de rallier de nouveauxvolontaires à la fois plusréguliers et plus nombreux.C'est donc conscients de cesenjeux que les élèves du lycée,pour la première fois ou en tantque donneurs réguliers, se sontrendus en masse au foyer oùmédecins et infirmiers, aprèsles vérifications d'usage (être

en bonne santé), ont procédé aux prélèvements. Aprèsquelques minutes, une fois la longue aiguille retirée,les élèves ont pu se restaurer autour d'un buffet(sandwichs et boissons à volonté) et discuter avec lesprofessionnels de la santé. Quelques minutes passées, des vies sauvées, lesentiment d'avoir rempli un devoir citoyen que chacundevrait faire.

Bonne santé à tous, Les ECO 1

Don du sang

Jeudi 19 février enfin d'après-midis'est déroulée unenouvelle épreuvesportive : lechallenge "cordes".Les équipes étaientcomposées de dixathlètes masculinsainsi que deuxathlètes féminins,appuyés par un"joker" pouvant

s'intercaler à toutmoment pour soulager lescoéquipiers.Objectif : grimper unmaximum de cordes envingt minutes. Dans uneambiance joyeuse à l'ap-proche des vacances, leséquipes se sont démenéeset ont montré habilité,détermination etcohésion bien sûr. Lepublic faisait entendre

sa voix, incitant chaquegrimpeur à se dépasser.Résultats prévisibles :un podium de 2ème annéeavec les MP, les PSI etles ECO 2 et unevictoire des PCSI suivitde près par les MPSI 1,pour les premièresannées.

Augustin BAS-PCSI

Challenge Corde CPGE

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Mr AhmedD j e b b a r ,commissairescientifiquede l'exposi-tion "L'âged'or dess c i e n c e sarabes" etministre del'éducationet de larecherche de

1992 à 1994 en Algérie estintervenu au sein du lycéemilitaire dans le cadre d'uneconférence ayant pour sujet "Chimie et Alchimie ". Il a axé son

étude sur " l'alchimie "

durant l'ère arabe qui deviendra la" chimie " en 1787 après Lavoisier.Excellent orateur, il commença saprésentation par les différentesétymologies du mot " alchimie ", lepréfixe " al " représenterait doncl'origine arabe de cette science.Il est revenu sur l'âge d'or dessciences arabes entre les VIIIe etXIVe siècles et nous a permit demieux comprendre et de découvrircet héritable mal connu. Et peut-être même d'attiser notrecuriosité sur un sujet peu abordédurant notre scolarité : l'his-toire des sciences.Il a illustré son discours avec denombreuses photographies d'anciensinstruments de l'époque inaccessi-

bles à la vue du public. Il aégalement étayé son propos d'expé-riences personnelles ajoutant unetouche d'humour afin de ne pasendormir les élèves éreintés parles 2 heures de cours précédentes. Malgré un sujet qui, au premierabord semblait difficile à rendrecaptivant pour des élèves de ter-minales, il a réussi à capter notreattention. Nous pouvons leremercier pour sa grande gen-tillesse, sa compréhension, sabonne humeur car il nous a faitpasser un agréable moment en sacompagnie.

Merci monsieur Djebbar.

Alizée SEBBAH et Kossoma KERNEM TS3

Nousa v o n s

visité lemusée Granet en

compagnie de notre pro-fesseur de français Mlle

Aranced et de l 'adjc Luzineauaccompagné de son épouse. Nous avonstout d'abord commencé la visite pardes découvertes archéologiques datantde la Gaule celtique effectuées sur lesite d'Entremont, puis nous sommesallé voir les peintures .Le thème de la première salle portait

sur la religion catholique, plus pré-cisément sur Jésus et l'Annonciation.Il y avait des peintures sur toiles,mais aussi des icônes datant de bienplus longtemps .Nous avons pu observercertains détails comme le fait queMarie porte toujours du bleu et durouge. Puis nous sommes passés auxpeintures italiennes de BernadoStrozzi ou encore de Gian-Battista enpassant par les peintures flamandes ethollandaises comme l'autoportrait deRembrant. La peinture évoluant dans letemps, nous sommes passés au XIXèmesiècle avec Constantin ou encore

Ingres avec son œuvre imposante : "Jupiter ". Pour finir, nous avons puobserver des sculptures, certaines sidouces et si lisses que le regardglisse dessus et d'autres cherchantà se que ce regard se pose sur tousses détails. Cela donne même uneimpression d'agressivité. Voilà doncun bref résumé de notre visite aumusée Granet, Si cela vous inspiresachez que vous avez la gratuité.Profitez-en ! De plus sachez que du25 mai au 27 septembre 2009 des œuvresde Picasso seront exposées.

Gauthier HUON S6

Le retour dubasket au

LMA

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Après une période si longue queles mémoires en ont perdu lamesure, l'activité basket arefait son apparition au lycéemilitaire d'Aix en Provence. Il afallu la motivation et laténacité de quelques uns pour quece projet puisse se réaliser. Dès l'an dernier, a poussé aumilieu de la cour de la 5 unsplendide mais solitaire panierde basket, qui rapidement a eu lapropriété d'attirer chaque find'après-midi une joyeuse bande

d'élèves qui s'exerçaient inlas-sablement à l'art difficile dutir et du dribble.Cette année, ces amoureux duballon orange ont la satisfactionde pouvoir participer tous lesvendredis soir à un enseignementde basket-ball sous la directionde l'adjudant DULOUARD. Un grand merci au bureau dessports et tout particulièrementau Major BRAGEOT.

Théo GAGLIONE (PS3)

Rencontres amicales

Nos cadets ont eu l'honneur derecevoir à deux reprises sur leparquet du LMA l'excellente équipe del'ASPTT d'Aix. Même si la défaiteétait inévitable face aux premiers dela région PACA, nos jeunes ont montréune grande combativité et ont surtoutpris du plaisir à renouer avec lacompétition.L'équipe senior composée essentiel-lement d'élèves des CPGE, a réaliséun beau déplacement sur Lambesc enl'emportant de quelques points. Mêmesi nos adversaires ont été domina-teurs sur les tirs extérieurs, ilsont reconnu avoir été dépassés etimpressionnés par la conditionphysique de nos élèves, toutl'honneur en revient à leurs chefs desections.N'oublions pas de féliciter notrejeune VDAT Kévin PADOWSKI qui se soirlà, a fait fumer le parquet deLambesc avec ses " converses taille49 "

Bravo à tous !ADJ DULOUARD

Conférence de Mr Ahmed Djebbar

En ce lundi 26 Janvier, les classes de PS3 etde S3 avaient rendez vous à la bibliothèque à17H30 pour dire et réciter des poèmes dans lecadre du concours de poésie organisé par MmeBordier (professeur de Français de ces deuxclasses) et Mme Duval notre bibliothécaire.Nous étions environ 6 par classe à parti-ciper, peut être un peu plus.Nous avons récité des poèmes dans un ordrebien précis alternant première et seconde,devant un jury composé de professeurs, demilitaires, tels que le capitaine SAA de la5, Mme Kremer ou encore le chef de corps etle commandant en second.Ce moment a été très agréable quoique assezangoissant. Chaque participant s'est vuremettre un livre en récompense. Le gagnant,élu par le jury, à été un PS3. Après ce grandmoment nous avons tous eu droit à la galettedes rois. Louca TREUIL S3

S'agite et sepavane

d'Ingmar BergmanLe 21 Janvier, nous sommes allés,l'option théâtre au complet, àMarseille au théâtre Le Merlan,afin de voir une pièce écrite parl'illustre Ingmar Bergman. Ce scé-nariste (qui n'est qu'illustre -etpas inconnu- seulement pour lesinitiés, avouons-le) a enrichilargement notre culture à traversla pièce S'agite et se pavane.Cette pièce, plutôt éloignée desconventions classiques, met enscène un scientifique, condamnépar la maladie et qui, se sachantmourir, va, par une passionineffable pour Schubert, consacrerses derniers mois à entreprendre unvaste projet : le " premier filmparlant vivant de l'Histoire de lacinématographie ". Cet homme, Carl Åkerblom, assistéd'Oswald Vogler, un autre malade,dans une gigantesque passion vaentraîner plusieurs personnes dansson rêve : Pauline Thibault, safiancée, ou la femme de Vogler,muette, et d'autres encore, tous,(plus ou moins) unis au grand rêvefou de Karl. Malgré cela, l'acte Inous montre déjà sa premièrerencontre avec la mort. Celle-ciapparaît sous les traits d'un clowngrimé en blanc durant la grandemajorité de la pièce.Célie Pauthe, metteur en scènetalentueuse est ici très fidèle àl'œuvre cinématographique deBergman En présence d'un clown.Rappelons en effet que le sujet dela pièce a fait l'objet d'un film.On voit donc la mort dégrafer soncorsage et se livrer sans pudeur(derrière un obstacle visuel maistout ceci est métaphorique). Uneremarquable pianiste meuble

l'espace sonore laissélibre, accompagnantles lieder chantés parClown, personnageincarnant et illus-trant une profonderéflexion sur la Mort Bref, ce fut uneagréable soirée, quinous a laissé un bonsouvenir, quoique mêléd'une surprise sympa-thique et notable.Un élève de l'option

Note du professeurCette année, nous avons privilégiéau programme de l'option théâtre,entre autres thèmes, celui desrelations entre théâtre et cinéma.Joue-t-on au théâtre de la mêmefaçon qu'au cinéma ? Comment repré-sente-t-on certains thèmes dansles deux langages artistiques ?Quelle est la filiation entre lesdeux arts ? L'œuvre de Bergman, touteempreinte de ses obsessions, estparticulièrement révélatrice à cetégard. Dans cette pièce, S'agite etse pavane, l'auteur, à la fois dra-maturge et cinéaste, écrit en faitici un vibrant éloge au théâtre. Eneffet, on y voit deux scientifiquesCarl et Oswald, animés de la mêmepassion : celle de créer un cinémaparlant, genre hybride, mi-théâtral, mi-cinématographique.Mais le jour J de la projection,l'installation prend feu! Alors,les personnages inventent unesolution… Ils se mettent à jouer,in medias res, devant leur public,théâtralement, leur film. Ainsi,Bergman, loin d'opposer les deuxarts, les allie dans un magnifiquehommage. Quant au titre, empruntéà Macbeth (acte V), il souligne lavanité des passions humaines :"Eteins-toi, éteins-toi, court

flambeau! La vie n'est qu'unfantôme errant, un pauvre comédienqui se pavane et s'agite une heuresur la scène et qu'ensuite onn'entend plus… "L'enjeu de cette programmationétait, bien sûr, de révéler à nosjeunes apprentis comédiensl'immense personnalité del'artiste suédois.En prolongement, nous sommes allésassister Jeudi 12 Mars à une autrepièce mettant en scène le SeptièmeArt Gloria, écrite en référence àSunset Boulevard (un film conçu,il y a près de soixante ans), parun autre grand cinéaste, BillyWilder. Grande artiste du cinéma muet, lapièce conte comment la vedette ducinéma muet, tombée tragiquementdans l'oubli, ne peut se défaire deses fantasmes de gloire et debeauté, désormais passées. Lemetteur en scène, Jacques Hansenconvoque le support vidéo (imagesde Sunset Boulevard) pour peindrel'histoire terrible des comédiensque l'âge et la vieillesse vouentà l'exil du plateau. Une tripleréflexion sur la marche inexorabledu temps, la vanité de l'apparence(" Mignonne, allons-voir si larose… "), mais aussi sur lelangage qui peut tout détruire.Qu'en ont pensé nos jeunes gens ?Laissons- leur, à nouveau, laparole … M.F.BORDIER

Acte II Bergman

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Un concours trés spécial

Le 4 février 2009, une sortiethéâtre organisée par Mme Bordierà eu lieu. La pièce que nous

devions voir : "le nouveautestament" de Sacha Guitry, authéâtre La friche Belle de mai.Arrivés au théâtre, nous sommesentrés dans la salle, et là quellesurprise !!!! Les élèves de lasection théâtre de S3 ont eu lachance d'être placés sur le plateaudans des canapés représentant unsalon, une salle à manger …Nous étions donc au cœur del'action, les personnages bou-geaient, déambulaient autour denous, nous étions à l'intérieur de

la pièce!!!!!!Cette expérience fut pour nousinédite et formidable ! Nous étions au centre des querellesde couples et du débat sur "qu'est-ce que vivre ensemble"(thèmemajeur de la pièce) et "qu'est-cequ'une relation de couple?".Cette pièce nous a à tous trèsplus, et les 5 élèves qui étaientau cœur de l'action s'en souvien-dront à vie. Merci à Mme Bordierpour cette soirée privilégiée.

Louca TREUIL S3

Cette soirée là

activité pédagogique etculturelle du 16février 2009

" Devant la Parole. " de ValèreNovarina

Le lundi 16 février 2009 l'optionthéâtre a participé à une actionpédagogique proposée par leRectorat de l'Académie d' AixMarseille pour laquelle le L.M.Aavait été retenu avec cinq autresétablissements. Cette action offrit donc aux élèvesun double plaisir. Tout d'abord ladécouverte de ce musée, la visitecommentée par un professeur d'artsplastiques de quelques tableaux depeintres Italiens de laRenaissance. Puis ô surprise, lareprésentation de la pièce Devantla parole, in situ dans la sallemême du Petit Palais. La prestationde l'acteur, tout en énergie et enforce , était à la hauteur du texteLe tout fut conclu par un échangetrès intéressant avec le metteur enscène et comédien, Louis Castel,sur les différents enjeux artis-tiques et la modernité de laréflexion novarinienne Dans letexte le peintre- dramaturge-écrivain-poète Novarina, décritdans une sorte de long monologue,sa propre réflexion sur le langage,ainsi que les relations profondesentre deux arts : la peinture et letexte théâtral. Dans Devant Laparole, l'auteur et le personnageévoquent le célèbre tableau dePiero Della Francesca : SacraConversazione. Il était doncessentiel pour mettre en scènecette pièce hors normes de recourirà de nouveaux lieux scéniques, enl'occurrence les salles du Musée duPetit Palais en Avignon, quiabritent la plus belle collectiond'Europe de peintres primitifsItaliens. Mais laissons la paroleà Louis Castel, dans un entretien

avec Alain Leonesi, directeur duprojet Atelier Recherche CréationManifeste de l'Art décoratif : " Les mots nous viennent de trèsloin et il faut savoir les écouteret les entendre, explorer leursdifférentes couches et strates.Sachant que le spectacle s'appelleDevant La parole et que c'est laparole qui crée l'espace, c'est undéploiement dans l'espace selonune trinité très novarinienne :texte - espace et souffle. Soufflede l'acteur, souffle qui fait queles mots sont délivrés, extraits dulivre et projetés dans l'espace ". Et le metteur en scène conclut : " Le théâtre ou l'art peut contri-buer à changer l'accommodationinterne, psychique de l'individuet le rendre plus flexible et doncplus perceptif à l'autre ou auxreprésentations de l'autre ". Il sera intéressant pour nos élèvesde confronter deux pièces danslesquelles " la Parole " joue lerôle du personnage principal :Devant La parole, sorte d'hymne aulangage, et Gloria, un regardcritique sur le langage qui selonelle dénature tout…Le débat est ouvert.

Marie-Frédérique BordierProfesseur en charge de l'option

théâtre

Le point de vuedes élèves

Les impressions laissées par laprestation de Louis Castel aurontété pour le moins disparates.

Alors que certains sont totalementrentrés dans l'univers et laréflexion de Novarina sur la placede la Parole, pas seulement authéâtre mais dans la société,d'autres sont restés totalementimperméables à la représentationet laissent à la Victoire Aixoiseun commentaire d'une pertinence etd'une qualité rares : " J' me souviens pas ! Et puisvoilà ".D'autres sont parvenus à mener uneréflexion un peu plus large quecelle-ci… " Je me souviens de la piècedélirante où la force d'un seulhomme peut entraîner uneatmosphère qui nous envahit et nousfait rester muet ". Bon. On y arrive ! Effectivement,cette force, c'est la Parole,d'après Novarina, qui est la quin-tessence de l'être, son extension.Certains n'ont pas apprécié lapremière partie, durant laquellenous avons vu des peintures repré-sentant des scènes de la bible : "La visite du musée avec lestableaux ça je n'ai pas trop aimé,je comprenais rien… […]. Ce quej'ai aimé c'est que le type ilrentre dans la pièce il commence àparler et tout le monde l'écoutealors que personne n'a dit'écoutez-le'! Je dirais…envoûtant"

Finalement, ce témoignage résumeassez bien le théâtre de Novarina: " Le texte ne ressemblait à aucunautre texte théâtral ". Eh oui, si l'on peut bien dire unechose, c'est que la plume deNovarina n'est pas de celle quel'on rencontre tout les jours, quesa vision sur l'art, et plus par-ticulièrement le théâtre, alliée àune originalité et à une maîtrisedu langage qui se retrouvent autantdans la forme que dans le fond, nelaissent pas indifférent (enfin,euh, presque…), et que son théâtrea su pousser chaque spectateur làou son auteur à voulu nous placer: devant la Parole.

Nicolas LASCOURREGE, PL

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Acte III Devant la parole

Le dimanche 15 février étaitorganisée par l'ALMA (Amicale duLycée Militaire d'Aix) la visited'Aigues-Mortes ainsi que le muséede l'infanterie à l'Ecoled'Application de l'Infanterie àMontpellier.La visite d'Aigues-Mortes consis-tait à découvrir les remparts de laville et la tour de Constance.L'ensemble de ces fortificationsdatent du règne de Saint Louis(1226-1270). Le Roi Louis IX couchadeux fois dans la tour de Constanceavant de s'engager pour les

Croisades en Terre-Sainte. Cettetour, haute de 30 mètres, servaitde phare au port le plus importantsur les côtes méditerranéennesmais aussi de refuge lors d'éven-tuel siège de la ville. La tour etles remparts sont encore aujour-d'hui d'origine et ne sont pasprêts à s'effondrer.Vers 14h30, nous nous dirigeonsvers Montpellier pour visiter lemusée à l'EAI.Dès l'entrée, la curiosité estremplacée par de l'admiration enremarquant au mur l'ensemble desinsignes de tous les régiments del'infanterie allant de ceux de laLégion étrangère aux Troupes deMarine en passant par le 8ème RCPet d'autres encore.La visite commence par l'exposi-tion dédiée au Général Leclerc.Ensuite, on entame le parcours. Eneffet, il retrace l'Histoire del'infanterie du Moyen Age à nosjours. On retrouve donc les armes

traditionnelles (épées, arbalètes,arcs), les différents uniformesdont ceux des troupes napoléo-niennes, la première Légiond'Honneur , l'ambiance des grandesguerres (première et secondeGuerre Mondiale avec leursmitrailleuses fixes, les armesutilisées et diverses protections: masques à gaz entre autre) etl'Infanterie du XXIème siècle dontla présentation du nouvel équipe-ment du soldat d'aujourd'hui : l'é-quipement FELIN qui sera opéra-tionnel d'ici quelques mois.L'ensemble du groupe qui s'élevaità neuf élèves remercient Mme Duvalet l'ensemble des membres de l'ALMApour l'organisation des sortiesculturelles permettant de susciterdes vocations au sein des nombreuxcorps de l'Armée (dans le casprésent au sein de l'Infanterie).

Elève Thomas ROLLAND S1

Après plusieurs sorties annuléespar défaut d'élèves intéressés, lasortie proposée par l'ALMA le 15février a pu être organisée auprofit d'une quinzaine d'élèves de5ème compagnie.Il fait frais ce matin là lorsquenous prenons la route. DirectionAIGUES MORTESL'origine d'Aigues-Mortes se perddans la nuit des temps. Les hommespêchaient, ramassaient le sel,domptaient les caprices de lanature sauvage d'un climatpaludéen. En 1240 Saint Louisdécide la construction d'une villeaux portes de son royaume afin des'ouvrir un accès sur laMéditerranée. Ce sera ici, àAigues-Mortes, dans un pays fait demarais, de sable et d'eau. Dèslors, Aigues-Mortes ne cesserad'évoluer, traversant inexorable-ment les guerres, les conflits, lesères de paix et de misère. Septsiècles plus tard, les fortifica-tions dominent toujours laCamargue, offrant un des ensemblesd'architecture médiévale les mieuxconservés de France.Notre guide nous accueille et notrevisite commence par la Tour deConstance qui a été construite en1242 pour protéger le port et lacité. La défense intérieure de laTour a été savamment organisée. Aurez de chaussée, se trouve la salledes gardes. Au centre de cettepièce, une grande ouverture circu-laire fermée par une grille est laseule voie d'accès pour aller à laréserve du sous-sol. Elle estmagasin à vivres, à munitions,cachots, appelée Cul de Basse-fosse. La clé de voûte donne uneouverture sur la Salle des

Chevaliers.Au premier étage : La Salle des

Chevaliers qui épouse les mêmesvolumes et la même architecture quecelle du bas. (voûte à 12 artèresaux branches d'ogive).La salle desChevaliers sert à plusieursreprises de prison pour 45templiers puis Charles d'Artois etJean II d'Alençon. Accusés tousdeux de trahison, y sont empri-sonnés ainsi que de nombreux pro-testants. Par un escalier encolimaçon nous accédons à la plate-forme supérieure (22 m de hauteur)qui est surmontée d'une cageajourée en fer forgé. Elle estcoiffée d'une toiture conique enplomb. Le vent balaie cette plateforme et nous profitons à peine dusuperbe panorama.

Malgré un mistral violent,nous visitons les remparts d'oùnous bénéficions d'un point de vueformidable sur la région, jusqu'àla mer !Après quelques achats à la boutique(occasion de nous réchauffer unpeu), nous nous engouffrons dans lebus que le chauffeur a eu la gen-tillesse de chauffer (mercimonsieur GONTHIER).Cédant à la demande de quelquesuns, l'encadrement accepte quenous allions déjeuner en bord demer. Malgré la tentation que nousavons d'aller mettre les pieds dansl'eau, c'est bien au chaud, dans lecar, que nous prenons notre repas,avant de faire une courte balladesur la plage.Ensuite nous nous dirigeons versMontpellier pour y visiter le muséede l'InfanterieCréé en 1973, il est, depuis sacréation, le seul musée du

ministère de la défense consacréexclusivement à l'histoire del'infanterie française depuis sesorigines jusqu'à nos jours. Le com-mandant Le Gouaille, conservateurdu musée et ancien élève de notrelycée est venu spécialement pournous accueillir en ce dimancheaprès midi. Il restera avec nous,répondant à toutes nos questions,émaillant ses commentaires de trèsnombreuses anecdotes. Il nousaccorde le privilège de pouvoiraccéder au mémorial.Le conservateur nous guide dans uncircuit chronologique et théma-tique présentant l'histoire destroupes à pied françaises depuisLouis XI jusqu'aux actuelles opé-rations extérieures dans lesBalkans. Nous pouvons admirer,plus de 15000 objets, tableaux etcostumes souvent uniques. Unespace réservé à l'armée d'Afriqueprésente aussi des collectionsexceptionnelles (Koumia, Rahla)qui font revivre la vie des troupesd'outre-mer. Un major réserviste, membre del'Association des amis du musée del'Infanterie (AAMI) a accepté devenir ce dimanche pour ouvrir laboutique, nous permettant ainsi defaire l'achat de souvenirs qui mar-queront cette journée. Cette asso-ciation participe au rayonnementet à l'enrichissement des collec-tions.Nous remercions le commandant LeGouaille pour son accueil et sadisponibilité, avant de prendre,en bus, le chemin du retour surAix.

Madame DUVAL, Major MOURIESSE-ALMA

L’ALMA à l’EAI

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Un chemin signifiant pour mieuxcomprendre, illustré par le talentde deux éminents artistes, lemystère central de la rédemption.

En réfléchissant sur cetteintimité entre Marie Mère et sonfils, admirablement sculptés dansle marbre de la Piéta, nous avons

découvert lors de la Victoireaixoise précédente, grâce au

génie de Michel-Ange, un purproduit du sentiment religieux àl'orée de la renaissanceitalienne.Avec cet artiste nous avons vucombien cette sculpture inspiréeidéalise le moment mystérieux où leChrist n'est plus présent à sa Mèrealors qu'il n'est pas encore leRessuscité d'entre les morts.C'est un moment charnière entre le

vendredi saint et le dimanche de laPâque du Seigneur. Marie, touteimprégnée des prophéties, ne doutepas un instant du retour de sonfils. Et pourtant sa douleur estintense! c'est le silence, quoi deplus injuste que la mort d'unenfant! c'est le silence de ladésolation extrême et de la souf-france. Elle semble bercer sonenfant mort comme au temps du30

LA PIETA de MICHEL-ANGErevisitée parCHARLES PEGUY

bonheur passé. Marie n'a rien à voir avec cesimages mièvres que l'on rencontre trop souvent.C'est une femme forte qui aurait tant aimémourir pour permettre la vie sauve à son fils.Mère jusqu'au bout, elle s'est laissée fairepour accompagner l'humanité dans un geste d'of-frande et de bienveillante compassion.Observons maintenant le talent de Michel-Ange,peintre de la Vierge du jugement dernier, quise laisse admirer dans le chœur de la chapelleSixtine à Rome. La Vierge, dans un geste decrainte, éloigne le bras de la divine justiceet par là intercède pour l'humanité. Ici, legénie de Michel-Ange est d'avoir humanisé etdonné une expression vivante à son modèle. Le message poétique ci contre est bien clair.C'est un vibrant hommage au Christ. Au soir desa vie, Michel-Ange opère une revue, demandeassistance et que ses manquements ne lui soientcomptés pour rien. Il sollicite la clémence etla sérénité d'un amour plénier au soir d'une viepas toujours exemplaire.

Un marbre, une peinture et une poésie de Michel-Ange puis, comme en contre - point, quelquesvers de Charles Péguy peuvent, de façon inat-tendue, aider à nous forger une vision person-nelle et unique de la Mère et son Fils pendantce vide liturgique (aucune célébration ce jourlà), le samedi de la semaine sainte.

Le point culminant de la pièce de théâtre " lemystère de la charité de Jeanne d'Arc " est bience temps de la Passion du Christ pendant lequelMarie pleure toutes les larmes de son corps.Citons quelques fragments de l'œuvre :“Jamais un garçon n'avait coûté autant delarmes à sa mère. Elle suivait comme unepleureuse des enterrements romains, comme si çaavait été son métier de pleurer. Elle aussiavait gravi le calvaire qui est une montagneescarpée, jusqu'au faîte où il était mainte-nant crucifié, comme un oiseau de nuit sur laporte d'une grange. Elle pleurait, pleuraitsous un grand voile de lin, un grand voile bleu.Depuis trois jours, les gens disaient : elle avieilli de dix ans. Elle pleurait, pleurait,elle en était devenue laide. La plus grandebeauté du monde, elle était devenue la reine dessept douleurs. Elle fondait en bonté, encharité, elle devenait la Reine de miséricorde.Ensemble ils faisaient un si bon ménage, legarçon et la mère. Il lui avait fait faire sonchemin de croix, à sa mère, il était beaucoupplus douloureux de voir mourir son fils que demourir soi-même”.

Voici quatre sollicitations savoureusesd'artiste, quatre frémissements qui nousdisposent, comme Saint-Jean, le disciple bien-aimé, à inviter Marie chez nous pour nous donnerà voir l’invisible. Et puisqu'il faut pro-gresser, se laisser faire sans nier la souf-france de la mort, acceptons de ne pas jouer lacomédie. Un véritable passage de l'ombre à lalumière de la vie est proposé en prenant lechemin de la résurrection du Seigneur.Pour ce temps de Pâques, Saint Augustin nouspermet de conclure, à la façon de Michel-Angeet de Charles Péguy : J'ai tardé à t'aimer, Beauté si ancienne et sineuve, j'ai tardé à t'aimer ! Ah, voilà : tuétais dedans, moi dehors, et je te cherchais.Je t'ai goûté : j'ai faim et soif de toi.

Alain MARQUIER

Telle une frêle barque.

Soulagé d'un pesant, d'un important fardeau,Mon cher Seigneur, et détaché de ce bas monde,Telle une frêle barque, épuisé, je me tournevers toi,Douceur et calme après l'affreux orage.

Les épines, les clous, puis l'une et l'autrepaume,Comme ton doux visage, humble et miséricordieux,Promettent à mon âme contristéeLa grâce d'un profond repentir, que suivrait lesalut.

Que tes saints yeux pas plus que tes chastesoreillesN'usent point de rigueur en pesant mon passé,Et n'étends pas sur lui un bras justicier.

Que ton sang seul atteigne et l'aveu de mespéchés,Qu'il abonde, à mesure que croît mon grand âge,En assistance prompte et pardon plénier.

Michel-Ange (1475-1564)

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Détail d’une fresque murale au coeur de la chapelle sixtineMichel-Ange

Le mercredi 18 mars, le Père Jean-Dominique a proposé à l'ensembledes élèves de CPGE de participer àla cérémonie de " bénédiction desparcours personnels ".

Cette cérémonie a eu lieu dans lecloître de la cathédrale StSauveur, à la lumières de torcheset de bougies. La chorale a entaméce temps en chantant “La route estlongue” (C'est tellement vrai !).S'en est suivi un discours prononcéet rédigé par le Père.

Nous ayant fait réfléchir sur lelien nécessaire entre écologie dela nature et écologie humaine, pourfonder nos engagements à venir, lePadre terminait ainsi :

" Votre présence ce soir ne doitpas s'arrêter à un folklore estu-diantin. Avec Samuel Ullmann jevoudrais vous dire que l'émer-veillement et la capacité de s'in-digner sont des privilèges de lajeunesse. Des privilèges qui vousappartiennent !

Battez-vous pour la vérité, pour lavie, pour l'amitié, battez vouspour tout ce qui est humain. Sachez

vous indigner devant le non-sens,le mensonge, la calomnie, l'é-troitesse et les amalgames.Sachez endiguer toutes lesviolences dont l'homme estcapable,par l'usage d'une forcetoujours signifiée, proportionnéeet maitrisée.Là aussi ce sont des privilègesqui vous appartiennent !

Ces privilèges, il vous revient deles proclamer, et de les exercerquels qu'en soient les circons-tances et le prix à payer!

" Esto vir ! "...Soyez des hommes debout,…etbonne route ! "

Après ce discours particulièrementtouchant, le Père a procédé à labénédiction des parcourspersonnels. La chorale a clôturéecette cérémonie en chantantl'Espérance. Finalement, après cemoment solennel, les uns sontrentrés au lycée, les autres ontcontinué de débattre autour d'unverre.

Elèves FERLET et REQUIN ECO1

CPGE ... Aux flambeaux!

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“Battez-vous pourla vérité, pour lavie, pour l'amitié,battez vous pour toutce qui est humain.”

C'est au cours d'une tradition-nelle épreuve de marche course*,que le service des sports du lycéeorganise plusieurs fois dansl'année sur le site du Val de

l'arc, que nous avons pu mesurerune fois de plus la débilité decertaines personnes qui parasitentla société actuelle.

Alors que nous assurions le bondéroulement de l'épreuve, nousavons eu la désagréable surprisede découvrir la présence de 3"Vélibs" dans les eaux troubles del'Arc.Après 5 bonnes minutes d'effortscollectifs, et non sans peines,nous avons repêché les malheureuxvélos et constaté que ces derniersavaient également été copieusementdégradés avant d'être misérable-ment balancés à l'eau.La société en charge du parc de"vélibs" de la ville d'Aix n'a pas

été surprise de notre appel, puis-qu'une dizaine de bicycletteavaient été volées le week endprécédent. Notre bonne action àporté ses fruits puisque lesvaleureux vélos sont repartis dansle circuit de location aprèsquelques bonnes réparations pourle plus grand bonheur des amoureuxde la petite reine.

*(épreuve de 8kms à parcourir entenue de treillis et rangers auxpanards le plus rapidementpossible)

ADJ BADET et DULOUARD

Sauvetage inattendu au Val de l’Arc

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Il n'est pasfacile derépondre à laquestion : qu'est-ce que lavie ?

Les choses les plussimples en apparence

ne sont pas toujours les plusfaciles à résoudre. Bien sûr, onpourra toujours dire que le vivantest celui qui assimile (respira-tion, nutrition) et qui laissederrière lui semblable à lui-même(génération). On peut dire qu'il ya dans la vie la merveilleusefaculté de s'autoréguler. Quand iln'en va pas ainsi, il y a cancer.La machine s'emballe et dégénère.L'autre possibilité de définitionde la vie se fera par la négative: l'ensemble des forces qui s'op-posent à la mort.

Si nous parlons de l'espérance,c'est à peu près la même chose.L'espérance, c'est ce qui s'opposeau désespoir aurait pu dire M. deLa Palisse. Nous la définissonsalors par la négative. L'espérance peut aussi êtremalade.

Sa première maladie est celle de ladémission ! On baisse les bras, onpense qu'on n'y arrivera jamais etqu'à ce titre rien ne sert de sebattre ni d'attendre.La deuxième maladie est celle del'agression. On veut remporter lavictoire, alors on attaque, quitteà tout casser. C'est tout, tout desuite ou rien du tout !La troisième maladie est celle del'évasion. Comme on ne peut pasaborder la réalité en face, l'i-magination et le rêve prennent ledessus. L'évasion dans l'abstraitest bien une maladie de notresiècle. La réflexion s'habilled'un préservatif, et n'a plus qu'àdire : où est le problème, je nevois rien !

Cela me rappelle un gag tiré de lapièce : le dialogue des exilés deBertold Brecht, et décliné parCharlie Chaplin dans un de sespremiers films. Charlot est sur lepoint de prendre le train, ilregarde l'heure et s'aperçoit duretard qui est le sien. Alors avec comique et pathétique,il s'énerve, s'agite, récupère àl'arrache tout ce qui lui passe

sous la main : chemise, pantalons,paire de bretelles (eh oui !)ceinture… Il fourre tout comme il peut dansune misérable valise, s'agenouilledessus pour compresser lesaffaires et boucler la sangle. Maisvoilà qu'il découvre, une fois lavalise fermée, qu'un certainnombre de vêtements dépasse. Unejambe de pyjama, la manche d'une

chemise, un bout de bretelles (ça,ce n'est pas bon du tout !).

Alors il ne lui reste plus qu'unesolution : prendre une paire deciseaux et couper tout ce quidépasse. Action ! Appliquer la loi comme unthéorème n'est tout simplement pashumain mais sectaire (ce qui neveut aucunement dire qu'il ne

faille pas la faire appliquer).“summum jus, summa injuria” (lajustice comme unique loi est laplus grande infustice)C'est ce qui se passe, quand la viene s'autorégule plus.

Il peut parfois y avoir pour chacund'entre nous la tentation de nierles difficultés. Donc, pas deproblèmes ! Une autre tentation estd'opérer une cancérisation, par lamultiplication anarchique deréactions irascibles. On s'auto-justifie, et tout semble avoir uneexplication : cela peut aller dufait de brûler des voitures (restede vieilles traditions hivernalesoù l'homme veut faire briller lalumière au cœur de la nuit -dixitun préfet-) au fait d'assassinerle responsable d'une entreprise(c'était un capitaliste ! -ancien PDG de Renault-).

La violence d'où qu'elle vienne,quelle qu'en soit la direction,n'est jamais une solution. Laraison doit prendre le pas surles émotions mal contrôlées .

Les fêtes de Pâques nous rappellentque c'est toujours un signe debonne santé dans une famille, uneparoisse, une entreprise, ou touteautre communauté, de prendre letemps malgré les blessures, de sedemander si l'agressivité à unequelconque utilité.

Un journaliste posait un jour laquestion suivante à Nelson Mandela :"quand vous êtes sorti de prison,la haine restant dans votre cœur,comment n'avez-vous pas étéviolent ? "Celui qui n'était pas encore prixNobel de la paix a répondu :" garder de la haine dans mon cœuraurait été une manière de resteremprisonné. J'ai choisi laliberté, je m'engagerai sur la voiede l'amitié ".

Le désert et la prison furent pourMoïse, pour St Paul mais aussi pourtoutes victimes, les lieux ducombat de l'espérance. La route denos vies traverse aussi ses désertset ses prisons. Personne n'estdispensé de ce combat, ni même d'enfaire l'économie ! Finalement, jeserais tenté de dire à Charlot :prends donc une valise plus grande,plus adaptée, range y mieux tesaffaires et n'oublie pas d'ymettre…l'espérance !

A tous, bonnes vacances de Pâques.Qu'elles vous soient reposantes… Àcommencer pour le cœur !

Attention! Variante pour lesélèves de la première compagnie :qu'elles vous soient reposantes… exclusivement pour le cœur!

Père Jean Dominique +

La valise de Charlot

“garder de la hainedans mon cœur auraitété une manière derester emprisonné.”

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