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SolEtude s.à r.l. Etudes et Expertises des Sols Tel : 26 36 01 93 55, rue de Noertzange Fax : 26 36 01 57 L – 3670 Kayl e-mail : [email protected] N° T.V.A. : LU 18470429 BIC n° : BCEELULL Registre du commerce : B 78318 IBAN n° : LU78 0019 1455 5528 4000 Projet « Dernier sol » Quartier Gare / Luxembourg Historique des lieux Etude analytique des sols et du sous-sol Rapport interne Donneur d’ordre : Personnes de contact : DERSOL S.A. Monsieur Bertrand LIGOT 69, Rue de Bouillon Madame Laurie-Anne YELBI L – 1248 Luxembourg Bureau d’étude : Personnes de contact : SolEtude s.à r.l. Monsieur Franck LIGI 55, rue de Noertzange Madame Julie KNEPPER L – 3670 Kayl Références document : Rapport n° : 1712/2/81 du 17/05/2018 Réf. Environnement : Interne

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  • SolEtude s.à r.l. Etudes et Expertises des Sols Tel : 26 36 01 93 55, rue de Noertzange Fax : 26 36 01 57 L – 3670 Kayl e-mail : [email protected]

    N° T.V.A. : LU 18470429 BIC n° : BCEELULL Registre du commerce : B 78318 IBAN n° : LU78 0019 1455 5528 4000

    Projet « Dernier sol » Quartier Gare / Luxembourg

    Historique des lieux

    Etude analytique des sols et du sous-sol

    Rapport interne

    Donneur d’ordre : Personnes de contact :

    DERSOL S.A. Monsieur Bertrand LIGOT 69, Rue de Bouillon Madame Laurie-Anne YELBI L – 1248 Luxembourg

    Bureau d’étude : Personnes de contact : SolEtude s.à r.l. Monsieur Franck LIGI 55, rue de Noertzange Madame Julie KNEPPER L – 3670 Kayl Références document : Rapport n° : 1712/2/81 du 17/05/2018

    Réf. Environnement : Interne

  • SolEtude s.à r.l. Etudes et Expertises des Sols

    Dernier Sol – Luxembourg - 2 - Rapport n° 1712/2/81

    Sommaire 1. CADRE REGLEMENTAIRE ................................................................................................. 3 2. CONTEXTE DU SITE ............................................................................................................. 3 2.1. Le site et ses alentours ................................................................................................................ 3 2.2. Situation géologique et hydrogéologique ................................................................................... 4 2.3. Niveau de sensibilité et seuils de référence applicables ............................................................. 4 3. HISTORIQUE DU SITE ......................................................................................................... 5 3.1. Zone Ouest.................................................................................................................................. 5 3.2. Zone Sud ..................................................................................................................................... 8 3.3. Zone Est ...................................................................................................................................... 9 4. METHODOLOGIE DE L’INTERVENTION ..................................................................... 13 4.1 Travaux de sondages ................................................................................................................ 13 4.2 Prélèvement d’échantillons ...................................................................................................... 13 4.3 Programme analytique .............................................................................................................. 14 4.4. Niveau de sensibilité et seuils de référence applicables ........................................................... 14 5. DOCUMENTATION DES RESULTATS ............................................................................ 15 5.1 Géologie et hydrogéologie ....................................................................................................... 15 5.2. Résultats des analyses chimiques ............................................................................................. 15 6. PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS ................................................. 21 6.1. Les éléments de construction ................................................................................................... 21 6.2. Le sol et le sous-sol .................................................................................................................. 26 7. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS .................................................................. 39

    Annexes 1. Extrait de la carte topographique et de la carte géologique du Luxembourg. 2. Documentation de l’étude historique et de la visite des lieux. 3. Plan de localisation et profils lithologiques schématiques des sondages. 4. Rapports des analyses chimiques. 5. Plans de localisation des pollutions et carte isobathe du toit du terrain naturel.

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    Dernier Sol – Luxembourg - 3 - Rapport n° 1712/2/81

    1. CADRE REGLEMENTAIRE Le 20 décembre 2017, la société DERSOL S.A. passe commande au bureau SolEtude s.à r.l. pour la réalisation de travaux d’investigation relatifs à la réalisation d’un état des lieux complet des sols, du sous-sol et des eaux souterraines sur les parcelles du futur projet « Dernier Sol » situées dans le quartier Gare à Luxembourg. Ces travaux sont à réaliser dans le cadre d’une démarche à caractère non officielle qui vise, au stade de l’avant-projet, à définir le plus précisément possible l’état actuel des lieux. SolEtude s.à r.l. est agréé par le Ministère du Développement durable et des Infrastructures (domaine de compétence E5) qui atteste de sa capacité à la réalisation d’une telle mission (Autorisation n° OA/2017/025). Le présent rapport, divisé en 3 parties, comprend :

    • les activités historiques du site ; • la méthodologie de l’intervention, la documentation et la discussion des résultats ; • les conclusions et les recommandations.

    2. CONTEXTE DU SITE 2.1. Le site et ses alentours Le site d’étude, d´une superficie de 142,44 ares, se situe dans la partir Sud du quartier de la Gare de Luxembourg Ville. Le terrain est bordé :

    • au Nord, au Sud et à l’Est par des quartiers résidentiels ; • à l’Ouest par une voie de chemin de fer ;

    Les parcelles cadastrales concernées sont référencées au cadastre de la Ville de Luxembourg, section HoB de Bonnevoie sous les n° 28/4510, 28/4511, 28/3774, 28/3775, 28/6135, 28/10307, 28/6958, 28/9793, 28/979, 33/5268, 16/6434, 20/7110, 22/0, 23/3422 et 25/4145. D´après la carte topographique du Luxembourg (annexe 1), le site est localisé sur un plateau limité à l’Ouest par la vallée de la « Peitruss » et à l’Est par celle de l’ « Alzette ». Le site est localisé à une altitude variant de +/- 279 à 283 mNN. Les recherches effectuées sur les bases de données de l’Administration du Cadastre et de la Topographie n’indiquent aucune zone Natura 2000 présente à moins de 1 km aux alentours du site d’étude.

  • SolEtude s.à r.l. Etudes et Expertises des Sols

    Dernier Sol – Luxembourg - 4 - Rapport n° 1712/2/81

    2.2. Situation géologique et hydrogéologique D’après la carte géologique du Luxembourg (annexe 1), la zone d’investigation est principalement localisée sur la formation géologique des Marnes pauvres en fossiles (li4) constituée de marnes argileuses, silteuses grises avec concrétions de calcaire argileux gris-bleu. D'après la carte hydrogéologique du Luxembourg, les Marnes pauvres en fossiles (li4) sont considérées comme une formation non aquifère. Les divers remblais présents sur le site peuvent être considérés comme perméables à l’eau et aux produits pétroliers, contrairement au terrain naturel qui est à considérer comme peu perméable aux mêmes produits. Les recherches effectuées auprès de l’Administration de la Gestion de l’Eau sur un rayon de 1 km autour du site indiquent l’absence d’ouvrages/captages d’eau potable. 2.3. Niveau de sensibilité et seuils de référence applicables Afin de discuter de la présence d’une contamination et de son importance, les résultats des analyses chimiques sont comparés aux seuils de référence du document « Merkblatt ALEX 02, Altablagerungen und Altstandorte » émis par le « Landesamt für Umweltschutz und Gewerbeaufsicht » du Land Rhénanie-Palatinat (D), édition de juillet 1997. Cette liste prévoit :

    • Pour les sols : 3 niveaux de classification (1, 2 et 3) définis en fonction de l’utilisation actuelle mais également future du site et du contexte environnemental dans lequel il se trouve. A chacun de ces niveaux est associé un seuil d’intervention (oPW) et un seuil d’assainissement (oSW) ;

    • Pour les eaux souterraines : un seul niveau de classification comprenant un seuil

    d’intervention (oPW) et un seuil d’assainissement (oSW) ; Ainsi, dans le cas de la présente étude, la situation est interprétée comme suit :

    • le site est localisé en bordure de quartiers résidentiels ; • il est prévu à moyenne échéance la requalification du site et le développement de zones

    d’habitation et de commerces. Sur base de ces informations, le site est à classer en Niveau 2, à savoir : « Ziel ist es, einen Zustand herzustellen, der die üblichen Nutzungen der Umwelt durch den Menschen zulässt und damit weder stark ökotoxische Wirkungen noch Gefährdungen für den Menschen verursacht. » (citation du Merkblatt ALEX 02).

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    Dernier Sol – Luxembourg - 5 - Rapport n° 1712/2/81

    3. HISTORIQUE DU SITE Les recherches effectuées (annexe 2) permettent de retracer en partie l’historique des activités qui se sont succédées sur les différentes parcelles concernées par le projet. L’objectif de cet inventaire historique est d’identifier/localiser les zones potentiellement polluées à contrôler. Il est basé sur :

    • notre visite des lieux du 26/01/2018 et le site internet industrie.lu ; • la consultation du service des archives de l’Administration de l'Environnement, Division des

    Etablissements Classés ; • la consultation du service du Cadastre des sites (potentiellement) contaminés ou assainis

    (CASIPO-SPC et SCA) ; Pour des raisons de lisibilité des données historiques, le site a été divisé en 3 zones (Ouest, Sud et Est) et les bâtiments ont été nommés (de A à R) (annexe 3). 3.1. Zone Ouest

    Parcelles 28/4510, 28/4511, 28/3774, 28/3775, 28/6135, 28/10307, 28/6958 et 28/9793 3.1.1. Etude documentaire En 1901, la société Piret s’implante sur le site et construit une fabrique de chocolat nommée « Chocolat parisien ». En 1903, la société Piret fait faillite. Le site, composé de la chocolaterie (A) et d’une villa en construction (B), est vendu aux enchères le 28/10/1904 et racheté par la société « Manufacture des chaussures National » qui prendra le nom de Falux en février 1920. D’après les feuilles cadastrales de 1918 :

    • deux autres petits bâtiments mitoyens (C et D) sont déjà présents au Nord de la zone ; • l’usine de fabrication (A) est localisée au Sud-est des bâtiments précités ; • la villa (B) est localisée au Sud-est de l’usine.

    Entre 1918 et 1929 :

    • l’usine (A) est acquise par la société Cogenal spécialisée dans l’alimentation. Des garages (E) sont construits le long du chemin d’accès au bâtiment depuis la rue Dernier sol et une annexe est construite au Nord-est de l’usine ;

    • les bâtiments C et D ont été démolies et une nouvelle maison d’habitation (F) a été reconstruite directement au Nord du bâtiment C.

    En 1929, la base de données CASIPO indique :

    • l’installation d’une station-service avec pompe pétrolière sur la parcelle de l’ancienne maison D ;

    • qu’un garage nommé « Garage D Autos » s’est installé dans l’ancienne usine (A).

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    Dernier Sol – Luxembourg - 6 - Rapport n° 1712/2/81

    D’après les plans de l’ancienne usine (A) datant de 1944, une chaufferie et une cave à charbon sont présentes à l’extrémité Nord du sous-sol. Entre 1918 et 1957, la villa (B) est acquise par la société Ducal-radio. En 1933, la société Ferblanterie Kremer s’installe dans une nouvelle maison d’habitation au Nord du site (G). En 1945, la société Cogenal entreprend des travaux de démolition et de reconstruction de la partie Nord-ouest de l’ancienne usine (A) : des monte-charges sont installés, 4 quais de chargements sont construits contre la façade Sud-est, un quai équipé d’une fosse d’inspection est construit au Nord-ouest de l’ancienne partie magasin, une chaufferie équipée de 2 chaudières et d’un réservoir aérien de mazout de chauffage est présente dans l’extrémité Nord-ouest des nouveaux sous-sols. Entre 1951 et 1963, un petit bâtiment (H) est construit contre la façade arrière des garages (E). Entre 1962 et 1963 :

    • une petite annexe est construite au Nord de la villa (B) contre la façade du bâtiment M ; • la société Cogenal entreprend de nouveaux travaux de transformation dans l’ancienne usine

    (A) : le sol du quai équipé d’une fosse est réhaussé de sorte que cette dernière n’est plus accessible.

    En 1969, la société Ferblanterie Kremer cesse ses activités. Entre 1969 et 1977, des travaux d’extension de la villa (B) sont réalisés vers le Nord jusqu’à la petite extension, et vers le Sud-est au droit de la partie arrière de la villa. Entre 1979 et 1987, les garages (E) ont été démolis et remplacés par des places de parking. D’après la base de données CASIPO, des transformateurs ont été installés au droit de la parcelle de la villa en 1984. Les plans de la villa (B), datés de 1997, indiquent la présence d’une chaufferie dans les sous-sols contre la façade Nord-ouest. En février 2003, une étude analytique est réalisée au droit de l’ancien Magasin Gilbert situé au numéro 54, Dernier sol par le bureau RUK. Le plan de localisation des forages joint à ce document indique que le bâtiment de l’ancienne usine (A) est détenu par la société Muller et Wegener s.à r.l. En 2005, l’ancienne usine (A) est utilisée comme bâtiment de stockage d’archives par la société Lab. En octobre 2017, des travaux de décontamination partiels sont réalisés au droit de la station-service du terrain voisin « Taxis Colux » localisé au 24, Dernier Sol. Ces travaux, suivis par le bureau Enviro Services International, ont été contrôlés par le bureau Prosolut S.A. Dans son rapport de certification1,

    1 Rapport Prosolut S.A. du 29/11/2017 intitulé : « Constat de pollution après cessation d’activités et travaux de décontamination d’une station-service (certification) »

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    Dernier Sol – Luxembourg - 7 - Rapport n° 1712/2/81

    ce dernier indique, entre autres, la mise en place d’un blindage en limite de propriété avec la parcelle 27/7297, ainsi que la présence d’une zone de pollution résiduelle soupçonnée derrière le blindage. 3.1.2. Visite des lieux La zone Ouest compte actuellement 5 bâtiments : Les bâtiments F, G et H correspondent respectivement à 2 maisons d’habitation et un atelier. Les parcelles de ces bâtiments ne sont pas accessibles et les fenêtres/portes des 3 bâtiments sont murées. Le bâtiment de l’ancienne usine (A) est actuellement principalement occupé par la « croix rouge luxembourg » et des associations caritatives (stockage, cantine, sanitaires, …). Dans la partie Nord-ouest des sous-sols, un premier réservoir aérien de 8500 L de mazout de chauffage (R1) est installé dans un cuvelage maçonné. Le remplissage du réservoir est localisé dans un soupirail directement à côté du réservoir. Le carburant est actuellement acheminé à la chaudière par un piping aérien situé au plafond. L’ancien piping souterrain encore en place mais non actif. La tranchée reliant le réservoir à la chaudière est visible au sol. Un siphon de sol est également présent dans l’angle du cuvelage et de la tranchée. Dans la partie Est du bâtiment, un réservoir aérien de 3000 L de mazout de chauffage (R2) et une chaudière sont présents au rez-de-chaussée. Aucune trace d’écoulement de produit n’est observée au sol. Le remplissage et l’évent du réservoir sont localisés contre la façade extérieure du bâtiment. Des traces d’écoulements de produits sont visibles sur le mur et au sol au droit du dépotage. La villa (B) est actuellement utilisée comme habitation. Un évent de réservoir est observé à l’angle Ouest du bâtiment. La chaufferie localisée au sous-sol est actuellement équipée d’une chaudière au gaz. D’anciens pipings sont présents au plafond, traversent une cave voisine jusqu’à celle située sous l’allée d’accès à l’entrée du bâtiment. Cette dernière cave est inaccessible. La cave voisine à celle de la chaufferie est équipée d’un puisard de relevage dans lequel l’eau présentait une légère odeur d’hydrocarbures lors de la visite. D’après un témoignage d’époque d’une personne rencontrée sur les lieux, une « inondation » par du carburant est survenue dans les caves en fin d’année 2016 après une période pluvieuse. Une société spécialisée était alors intervenue pour pomper et évacuer le produit. 3.1.3. Sources potentielles de pollution identifiées Au terme de cet inventaire historique, les sources potentiellement polluantes et les pollutions résiduelles localisées au droit de la zone Ouest sont (annexe 3) :

    • la zone jouxtant l’ancienne station-service Colux ; • la zone exploitée par la Ferblanterie Kremer et l’ancienne station-service ; • le réservoir R1 avec l’ancien piping souterrain et le siphon de sol localisés dans la cave du

    bâtiment A ; • le dépotage et l’évent du réservoir R2 localisés contre la façade extérieure du bâtiment A ;

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    Dernier Sol – Luxembourg - 8 - Rapport n° 1712/2/81

    • l’évent de réservoir localisé à l’angle du bâtiment B et la cave où la présence d’un réservoir est soupçonnée ;

    • l’emplacement présumé des transformateurs installés au droit de la parcelle de la villa entre 1979 et 1987.

    La zone étant bordée par divers sites repris au cadastre CASIPO (Taxi Colux, Dépôts Gilbert et une scierie/menuiserie), ces dernières sont également à considérer comme sources potentielles de pollution étant donné que des activités potentiellement polluantes y ont été exercées. 3.2. Zone Sud

    Parcelles 28/9793 et 33/5268 3.2.1. Etude documentaire Entre 1929 et 1951, une station-service (I) est construite au Sud de la villa (B) en bordure de la route de Thionville. En 1997, la société BP Luxembourg déclare la cessation d’activité de la station-service. Une étude analytique2 est réalisée au droit de la station par le bureau Fugro Eco Consult sà rl. Les conclusions de ce rapport font état d’une pollution des sols en HC C10-C40 et BTEX au droit de la zone des réservoirs souterrains. Le 12 septembre 1997, les conditions pour la remise en état du site sont fixées par arrêté n°1/93/0230A. L’assainissement du site doit se faire de façon à ce que la pollution résiduelle des sols ne dépasse pas les seuils d’assainissement oSW3 du document « Merkblatt ALEX 02 ». En 1998, le site est assaini sous la surveillance du bureau Fugro et certifié par le bureau Holmalux GmbH qui, dans son rapport3, fait état de 2 zones de pollutions résiduelles supérieures aux seuils oSW3 et qui n’ont pas pu être prises en charge par terrassement :

    • l’échantillon Lux8 (1084 mg/kg m.s. en HC C10-C40) prélevé dans le talus contre le shop ; • l’échantillon Lux3 (44,7 mg/kg m.s. en BTEX) prélevé sous la dalle de fondation de

    l’extension de la villa voisine. Depuis 2000, le site est occupé par la société International Vehicles Trading spécialisé dans le commerce d’achat et de vente de véhicules d’occasion. 2 Rapport Fugro Eco Consult s.à r.l. du 23/07/1997 intitulée : « BP Tankstelle Luxembourg-Stadt 23, route de Thionville - Impactstudie »

    3 Rapport Holmalux GmbH n° 98014 de septembre 1998 intitulée : « Certificat de bonne fin de travaux d’assainissement pour la station de distribution d’essence et de gasoil BP située au 23, de la route de Thionville à Luxembourg »

  • SolEtude s.à r.l. Etudes et Expertises des Sols

    Dernier Sol – Luxembourg - 9 - Rapport n° 1712/2/81

    En février 2009, un constat de (non) pollution des sols et sous-sol 4 est réalisé par le bureau SolEtude s.à r.l. Ce document indique que :

    • l’ancienne caisse de la station-service est occupée par les bureaux administratifs ; • le reste du site est occupé par le stationnement de véhicules d’occasions. Ces derniers sont

    répartis sur : une zone asphaltée localisée autour du bâtiment, ainsi que sur une zone non consolidée recouverte de graviers sur laquelle des traces

    d’écoulements d’hydrocarbures sont observées. 3.2.2. Visite des lieux La zone Sud ne compte que le bâtiment qui abritait anciennement le shop de la station. Les aires extérieures ne présentent pas de différence par rapport à la visite des lieux de 2009, excepté la zone non consolidée qui a été recouverte de fragments de schiste gris pour des raisons esthétiques. 3.2.3. Sources potentielles de pollution identifiées Au terme de cet inventaire historique, les sources potentiellement polluantes et les pollutions résiduelles localisées au droit de la zone Sud sont (annexe 3) :

    • les pollutions résiduelles mises en évidence lors de l’assainissement de la station-service BP ;

    • la zone de parking non revêtue (graviers) au droit de laquelle des traces d’écoulements avaient été observées en 2009.

    La zone étant bordée par une imprimerie reprise au cadastre CASIPO, cette dernière est également à considérer comme source potentielle de pollution étant donné que des activités potentiellement polluantes y ont été exercées. 3.3. Zone Est

    Parcelles 16/6434, 20/7110, 22/0, 23/3422, 25/4145 3.3.1. Etude documentaire D’après les feuilles cadastrales de 1822, deux petits bâtiments (J et K) sont présents à l’Est de la zone en bordure de la rue Dernier Sol. D’après les feuilles cadastrales de 1918, la maison d’habitation K a été démolie.

    4 Rapport SolEtude s.à r.l. du 24/02/2009 intitulé : « Internationnal Vehicles Tranding 23, route de Thionville L-2611 Luxembourg – Constat de (non) pollution des sols et sous-sol ».

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    Dernier Sol – Luxembourg - 10 - Rapport n° 1712/2/81

    Photographie 1 : 70-72 Dernier Sol Luxembourg - 1949

    En 1939, un nouveau bâtiment (M) est construit et exploité par Monsieur Maroldt Emile. Le bâtiment est recensé comme « dépôt, entrepôt, circuit test, commerce de charbon » par la base de données CASIPO entre 1939 et 1949. La photographie aérienne de 1951 indique l’existence d’un nouveau bâtiment de forme rectangulaire (L) localisé à l’extrémité Sud-est de la zone. En 1969, l’entrepreneur « Hoffmann » s’installe dans la partie Sud-est de la zone (y compris le bâtiment L). 3 nouveaux bâtiments ont été construits dans cette zone :

    • le premier (N) contre la façade arrière du bâtiment M , • le second (O) contre la façade Sud du bâtiment L ; • un dernier, de petite taille (P) au droit de l’ancienne maison K.

    Entre 1977 et 1979, un petit bâtiment en forme de « L » (Q) est construit contre les bâtiments M et N. La base de données CASIPO y indique l’existence d’une blanchisserie (nettoyage à sec Prestonet). En 1982 :

    • le bâtiment M est utilisé comme garage, ainsi que comme atelier métallique par Messieurs Henri et jacques Graul ;

    • l’entrepreneur « Hoffmann » cesse ses activités au droit de la partie Sud-est de la zone et le bâtiment P est démoli.

    En 1984, le bâtiment M est exploité par la société City Garage/Monsieur Lentz Georges. Un réservoir aérien d’hydrocarbures y est installé. Entre 1987 et 1994, le bâtiment J a été démoli et un dernier bâtiment (R) a été construit à l’extrémité Sud du site en bordure de la route de Thionville. En 1995, un plan de situation cadastral indique que la partie Sud-est de la zone, anciennement occupée par l’entrepreneur « Hoffmann », est exploitée par la société « Charbois ».

    J

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    Dernier Sol – Luxembourg - 11 - Rapport n° 1712/2/81

    En mai 1997, une étude analytique 5 est réalisée par le bureau Enviro Services International s.à r.l au droit de la partie Sud du terrain occupé par le Café Boston. Cette étude consistait en la réalisation de 5 forages dont :

    • 2 forages (F1 et F5) ont été réalisés à des endroits indiqués par le gérant du café où des suintements d’hydrocarbures étaient visibles au sol avant la couverture de la zone par une dalle en béton ;

    • 1 forage (F2) a été réalisé en contre bas de l’ancienne station BP ; • 2 forages (F3 et F4) ont été réalisés au milieu de la petite cour.

    Les résultats de cette étude ont été comparés aux seuils oSW2 et indiquent la présence d’une pollution des remblais situés sous le revêtement de sol jusque +/- 0,70 m de profondeur au droit :

    • du sondage F1 (HC C10-C40 = 675 mg/kg) ; • des sondages F4 et F5 (HC C10-C40 = de 316 à 1 800 mg/kg / Phénols = de 0,28 à 0,41

    mg/kg). En 1998, d’après la base de données CASIPO, une station-service avec pompe pétrolière est installée au droit du bâtiment M par la société Costa. En février 2003, le plan de localisation des forages joint à l’étude analytique réalisée au droit de l’ancien Magasin Gilbert par le bureau RUK, indique :

    • que le bâtiment M appartient encore à Monsieur Lentz Georges ; • la présence de remblais contaminés en HAP (de 41 à 130 mg/kg m.s.) présents au droit de la

    parcelle 16/10024 jouxtant le site de l’ancienne usine (A) et celui du bâtiment M. En 2004, la base de données CASIPO indique que la société RC Pneus, spécialisée dans le montage/démontage de pneus, s’installe dans le bâtiment de l’ancienne blanchisserie (Q). 3.3.2. Visite des lieux La zone Est compte actuellement 6 bâtiments : Les bâtiments N, O, L et R sont exploités par le café Boston depuis environ 1985. Les bâtiments L et N accueillent respectivement l’épicerie et le café/restaurant. Ces bâtiments sont équipés de chaudières au gaz. Les bâtiments O et R sont des entrepôts de stockage de matériels/denrées alimentaires. Les sols extérieurs sont recouverts d’asphaltes et servent de parking, excepté au droit de l’ancienne maison J où les sols sont recouverts de graviers. Les bâtiments M et Q sont actuellement exploités par le garage Auto Service. Le bâtiment Q était anciennement exploité par une blanchisserie. D’après les indications du gérant du garage, des machines à laver et une grande repasseuse étaient installées dans la partie Nord-ouest du

    5 Rapport E.S.I. s.à r.l. du 24/06/1997 intitulée : « Diagnostic de site Café Boston – Dernier sol »

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    Dernier Sol – Luxembourg - 12 - Rapport n° 1712/2/81

    bâtiment, mais aucune activité de nettoyage à sec n’était réalisée sur place. Ce bâtiment est utilisé actuellement par le garage comme parking couvert. Le bâtiment M se divise en 3 zones :

    • l’aile Nord-est est occupée par une habitation. La chaufferie, localisée à la cave, est composée d’un réservoir aérien de 5000 L de mazout de chauffage qui n’est plus en service, d’un réservoir aérien de 1000 L de mazout de chauffage alimentant la chaudière. Le remplissage des 2 réservoirs est localisé directement sur la tête de ces derniers. Les sols devant la chaudière présentent des traces d’écoulement de produit ;

    • la partie centrale est constituée d’un atelier mécanique muni de 2 siphons de sol connectés à

    des regards de visite, 3 ponts, un réservoir de 1000 L d’huiles usées à dépotage direct, une zone de stockage des huiles neuves sur bacs de rétention et une fosse d’inspection. Cette dernière n’est pas équipée d’évacuation mais d’une pompe de relevage rejetant les liquides dans la rigole présente devant les portes d’accès donnant sur la cour intérieure asphaltée ;

    • l’aile Sud-ouest accueille les activités de peinture / carrosserie : un atelier, un labo et une

    cabine alimentée par un réservoir aérien de mazout à remplissage direct localisé à l’étage au-dessus de cette dernière. Une zone de rétention sur caillebotis, présente devant l’entrée de la cabine de peinture, contient des liquides (carburants/solvants d’après l’examen organoleptique). Le trop plein de liquides s’évacue par une conduite ajoutée dans la dalle jusqu’à l’extérieure dans la cour. Le liquides ruissellent alors jusqu’à la rigole présente devant les portes d’accès de l’atelier mécanique.

    3.3.3. Sources potentielles de pollution identifiées Au terme de cet inventaire historique, les sources potentiellement polluantes et les pollutions résiduelles localisées au droit de la zone Est sont (annexe 3) :

    • la zone de l’ancienne blanchisserie (bâtiment Q) dont l’aire des machines à laver ; • au droit du bâtiment M : la chaufferie de l’aile Nord-est, l’atelier de peinture et l’atelier

    mécanique avec sa fosse ; • la cour extérieure avec la rigole d’évacuation des eaux pluviales et des liquides de la fosse.

    La source potentiellement polluante restant à localiser est la station-service avec pompe pétrolière (décrite par la base de données CASIPO) installée en 1998 par la société Costa.

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    4. METHODOLOGIE DE L’INTERVENTION 4.1 Travaux de sondages S’agissant d’un site en partie bâti et majoritairement recouvert de béton et d’asphalte, la technique de sondage employée est le carottage exécuté à l’aide d’un carottier simple de diamètre 76 mm, conforme à la norme DIN 4021. Cette méthode de sondage permet la pénétration des sols compacts et rocheux ainsi que la récupération d’échantillons physiquement intact ce qui facilite l’interprétation du terrain. Les travaux de sondages ont été réalisés du 3 au 13 avril 2018 par une société soutraitante, sous la direction du bureau SolEtude s.à r.l. Préalablement aux travaux, les services concernés des P&T, Créos et de la Ville ont été contactés afin de procéder à la recherche de câbles et/ou conduites situés sous le site. L’ensemble des travaux de sondage a été organisé, coordonné et surveillé par un géologue agréé du bureau SolEtude s.à r.l. Les carottes de sondages ont été relevées suivant la norme DIN 4022 et documentées suivant la norme DIN 4023 par le géologue présent sur site pendant toute la durée des travaux (annexe 3). Les carottes de sondages sont déposées dans des caisses en bois numérotées et stockées pour servir de témoins en cas de questions ultérieures. En fonction de la liste des sources et activités potentiellement polluantes, le nombre et la localisation des sondages sont repris en annexe 3. La profondeur finale des sondages varie, non seulement en fonction du niveau de la base de la source potentielle de pollution mais aussi de la composition du sous-sol et de l’examen organoleptique des échantillons de sol. Elle se situe entre 2,00 et 6,00 m sous la surface du terrain actuel. 4.2 Prélèvement d’échantillons Le prélèvement des échantillons a été réalisé par le géologue assurant le suivi des travaux de forage. Les échantillons ont été collectés dans des récipients adaptés aux paramètres à analyser et munis de fermetures étanches afin d’éviter toutes interactions avec le milieu extérieur (évaporation, apport d’oxygène ...) et stockés dans une enceinte réfrigérée. Les échantillons collectés ont été déposés le jour même au laboratoire d’analyses chimiques agréé ou stockés dans le réfrigérateur de nos locaux. Au total, 110 échantillons de sol ont été prélevés sur les carottes de chacun des 38 sondages. Le choix du niveau d'échantillonnage a été orienté par :

    • la découverte d'une zone organoleptiquement contaminée ; • la limite inférieure d'une zone organoleptiquement contaminée ; • la modification de la lithologie du sous-sol.

    Les échantillons ont été collectés à l’aide d’une spatule métallique. Seule la partie interne de la carotte a été conservée pour analyse, la partie extérieure en contact avec le tube du carottier, et dont la chimie pourrait être légèrement perturbée, a été automatiquement séparée avant échantillonnage.

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    A la fin des travaux, les sondages ont été rebouchés à la bentonite et les surfaces remises en état afin de ne pas créer de voie préférentielle de migration d’une potentielle pollution depuis la surface vers les couches plus profondes du sous-sol. 4.3 Programme analytique Tous les échantillons prélevés dans le cadre de ces investigations ont été transmis au laboratoire Agrolab (D) agréé pour ce type d’analyses. Les résultats des analyses chimiques sont documentés en annexe 4. Le programme analytique a été élaboré en fonction de la nature des sources potentielles de pollution mises en évidence. Les paramètres analytiques retenus sur les échantillons de sol sont les suivants :

    • Hydrocarbures aliphatiques (HC C10-C40) ; • Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ; • Hydrocarbures aromatiques volatils (AKW) ; • Composés organo-halogénés volatils (LHKW) ; • Polychlorobiphényles (PCB) ; • Métaux lourds (As, Cr, Cu, Cd, Hg, Ni, Pb, Zn).

    4.4. Niveau de sensibilité et seuils de référence applicables Afin de discuter de la présence d’une contamination et de son importance, les résultats des analyses chimiques sont comparés aux seuils de référence du document « Merkblatt ALEX 02, Altablagerungen und Altstandorte » émis par le « Landesamt für Umweltschutz und Gewerbeaufsicht » du Land Rhénanie-Palatinat (D), édition de juillet 1997. Cette liste prévoit :

    • Pour les sols : 3 niveaux de classification (1, 2 et 3) définis en fonction de l’utilisation actuelle mais également future du site et du contexte environnemental dans lequel il se trouve. A chacun de ces niveaux est associé un seuil d’intervention (oPW) et un seuil d’assainissement (oSW) ;

    • Pour les eaux souterraines : un seul niveau de classification comprenant un seuil

    d’intervention (oPW) et un seuil d’assainissement (oSW) ; Ainsi, dans le cas de la présente étude, la situation est interprétée comme suit :

    • le site est localisé dans un quartier résidentiel ; • il est prévu à moyenne échéance la requalification du site comme zone d’habitation et de

    commerces ; Sur base de ces informations, le site est à classer en niveau 2, à savoir : « Ziel ist es, einen Zustand herzustellen, der die üblichen Nutzungen der Umwelt durch den Menschen zulässt und damit weder stark ökotoxische Wirkungen noch Gefährdungen für den Menschen verursacht. » (citation du Merkblatt ALEX 02).

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    5. DOCUMENTATION DES RESULTATS 5.1 Géologie et hydrogéologie En se basant sur la description des sondages, le profil lithologique type se présente comme suit : Lithologie profondeur/route Description géologique Revêtements de 0,00 à +/- 0,10 m Asphaltes, terre végétale, béton … Remblais (R) de +/- 0,10 à +/- 1,40 m Scories, limon, sable, graviers,

    fragments de grès et/ou de maçonnerie, déchets charbonneux…

    Substratum (li4) à partir de +/- 1,40 m Limons argileux, marne Les travaux de forages ont mis en évidence, sous les revêtements asphaltés une couche de soubassement de scories reposant sur d’anciens remblais avec déchets de démolition présents au droit des zones Ouest et Sud du site. Ces remblais perméables (scories, sables, graviers, déchets divers) reposent sur la formation géologique des Marnes pauvres en fossiles (li4). Du fait que les remblais présentent une perméabilité supérieure à celles du substratum, la présence d’une circulation d’eau à l’interface remblai/terrain naturel lors d’épisodes pluvieux ne peut être exclue. La lecture de l’ensemble des carottes de forages a permis la réalisation d’une carte représentant la base des remblais et le toit du substratum (annexe 5). 5.2. Résultats des analyses chimiques Les résultats des analyses chimiques effectuées sur les échantillons de sols sont reportés dans les tableaux 1 et 2 des pages suivantes et documentés en annexe 4. Les résultats des analyses sont comparés :

    • aux seuils oSW2 et oPW2 de la version la plus récente du document « Merkblatt ALEX 02 »; • aux seuils de mise en décharge pour déchets inertes de type A et B au Luxembourg.

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    Tableau 1 : Résultats analytiques des échantillons de sol / béton (Les résultats sont exprimés en mg/kg m.s.).

    Echantillon n°

    Profondeur (m) Lithologie LHKW AKW

    HC C10-C40

    HAP 1-16

    HAP 11-16 PCB As Pb Cd Cr Cu Ni Hg Zn

    Station-service Colux S32-1 0,65 – 1,00 Limon brun, sable, graviers, fragments de brique rouge et charbon (R) / / 75 17,3 4,75 / / / / / / / / /

    S32-3 2,50 – 3,00 Limon argileux brun clair avec concrétions, traces grisâtres et odeur d’hydrocarbures (TN altéré) / n.n 280 n.n n.n / / / / / / / / /

    S32-4 3,00 – 3,50 Limon argileux brun et gris foncé (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S33-1 0,07 – 0,20 Scories goudronnées (R) / / 5 500 1 428 310 / / / / / / / / /

    S33-2 0,35 – 0,55 Limon brun, sable, graviers, fragments de brique rouge et charbon (R) / / 53 3,16 0,71 / / / / / / / / /

    S33-5 2,20 – 2,70 Limon argileux brun et gris clair avec odeur d’hydrocarbures (R) / n.n 970 0,17 n.n / / / / / / / / /

    S33-6 2,70 – 3,10 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / 51 n.n n.n / / / / / / / / /

    Ferblanterie Kremer S29-1 0,25 – 0,60 Sable jaune (R) / / 300 49,8 10,83 / / / / / / / / /

    S29-2 0,70 – 1,20 Limon brun foncé, fragments de brique rouge et de grès, scories et charbon, odeur de solvant (R) 4,5 38,1 260 13,1 2,6 n.n / / / / / / / /

    S29-3 1,50 – 2,00 Limon argileux brun clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S30-1 0,10 – 0,30 Scories goudronnées, sable et fragments de grès (R) / / 2 400 453 173 / / / / / / / / /

    S30-2 0,30 – 0,55 Sable jaune et fragments de grès (R) / / 86 28,8 10,72 / / / / / / / / /

    S30-3 0,60 – 1,10 Limon brun-gris foncé, scories, fragments de brique rouge et charbon (R) / / 54 1,88 0,50 / 14 53 0,2 35 20 26 0,17 119

    S31-1 0,08 – 0,25 Scories goudronnées (R) / / 3 000 529 80,9 / / / / / / / / /

    S31-2 0,25 – 0,70 Sable jaune et fragments de grès (R) / / 120 51,1 10,47 / / / / / / / / /

    S31-4 2,2 – 2,80 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S34-1 1,00 – 2,00 Scories, graviers et sable limoneux noir (R) / / 53 2,14 0,93 / 13 84 < 0,2 39 40 25 0,19 98,1

    S34-2 2,00 – 2,50 Limon argileux brun et gris foncé (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    oSW2 0,3 2 300 10 1 0,5 40 200 2 100 100 100 2 300

    oPW2 0,5 7 600 20 1 1 60 500 10 200 200 200 10 600

    Décharge pour déchets inertes de type A / B au Luxembourg - 3 / 6 300 / 500 10 / 30 - 0,2 / 1 - - - - - - - -

    n.n. : Concentration inférieure au seuil de détection des appareils de mesure. xxx : Concentration supérieure aux seuils oSW2. xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type A (R) : Remblai / : Non analysé xxx : Concentration supérieure aux seuils oPW2 xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type B (TN) : Terrain naturel

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    Tableau 1 : Résultats analytiques des échantillons de sol / béton (Les résultats sont exprimés en mg/kg m.s.).

    Echantillon n°

    Profondeur (m) Lithologie LHKW AKW

    HC C10-C40

    HAP 1-16

    HAP 11-16 PCB As Pb Cd Cr Cu Ni Hg Zn

    Ancienne usine B1-1 0,04 – 0,16 Béton poreux gris foncé / / < 50 4,49 1,25 / 13 13 < 0,2 38 8,9 4,8 < 0,05 93,8

    B1-3 0,30 – 0,60 Limon argileux brun clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n n.n / / / / / / / /

    B2-2 0,04 – 0,22 Béton poreux gris foncé / / < 50 1,57 0,52 / / / / / / / / /

    S24-1 0,05 – 0,35 Scories goudronnées (R) / / 3 800 956 235 / / / / / / / / /

    S24-2 0,35 – 0,90 Limon sableux gris foncé à noir, fragments de béton, de brique rouge et charbon (R) / / 300 46,5 15,98 / 21 60 < 0,2 36 54 32 0,07 126

    S24-3 1,40 – 1,90 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / / n.n n.n / / / / / / / / /

    S25-1 0,00 – 0,05 Limon noir, aspect gras et odeur d’hydrocarbures (R) / / 82 000 5,40 n.n / / / / / / / / /

    S25-3 0,15 – 0,50 Scories, graviers, sable et limon gris foncé (R) / / 6 900 1 293 327 / / / / / / / / /

    S25-4 0,50 – 1,00 Sable, graviers, fragments de brique rouge et de charbon noir (R) / / 310 105 26,90 / / / / / / / / /

    S25-5 1,20 – 1,60 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S26-1 0,15 – 0,35 Scories, graviers, sable et limon gris foncé (R) / / 800 194 62,10 / / / / / / / / /

    S26-2 0,40 – 0,80 Sable limoneux noir avec graviers (R) / / 100 16,4 5,63 / / / / / / / / /

    S26-3 1,20 – 1,60 Graviers, fragments de grès, scories et sable brun foncé à noir (R) / / 120 5,83 1,99 / / / / / / / / /

    S26-4 1,60 – 2,00 Limon brun clair, fragments de brique rouge et de charbon (R) / / < 50 0,06 n.n / 26 20 < 0,2 36 18 30 0,05 50,7

    S27-1 0,25 – 0,50 Limon brun, fragments de brique rouge, de grès, scories et charbon (R)

    / / < 50 6,91 2,56 / / / / / / / / /

    S27-2 0,80 – 1,20 / / < 50 4,85 1,96 / / / / / / / / /

    S27-3 1,30 – 2,10 Sable limoneux brun clair à jaune, fragments de brique rouge et de grès (R) / / < 50 0,10 n.n n.n 24 26 < 0,2 21 17 22 < 0,05 43,5

    S27-4 2,10 – 2,50 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S28-1 0,67 – 1,00 Sable noir, fragments de brique rouge, charbon et scories (R) / / 420 122 27,8 / 13 26 < 0,2 18 17 10 < 0,05 25,8

    S28-2 1,00 – 1,34 Limon brun avec fragments de brique rouge, charbon, scories (R) / / 110 24,1 5,84 / / / / / / / / /

    S28-4 2,04 – 2,21 Fragments de briques rouges recouvertes de traces noires, aspect gras (R) / / 1 700 279 60,5 n.n 5,8 7,1 < 0,2 16 13 6,7 < 0,05 23,2

    S28-5 2,34 – 2,68 Limon argileux brun et gris clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    oSW2 0,3 2 300 10 1 0,5 40 200 2 100 100 100 2 300

    oPW2 0,5 7 600 20 1 1 60 500 10 200 200 200 10 600

    Décharge pour déchets inertes de type A / B au Luxembourg - 3 / 6 300 / 500 10 / 30 - 0,2 / 1 - - - - - - - -

    n.n. : Concentration inférieure au seuil de détection des appareils de mesure. xxx : Concentration supérieure aux seuils oSW2. xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type A (R) : Remblai / : Non analysé xxx : Concentration supérieure aux seuils oPW2 xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type B (TN) : Terrain naturel

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    Dernier Sol – Luxembourg - 18 - Rapport n° 1712/2/81

    Tableau 1 : Résultats analytiques des échantillons de sol / béton (Les résultats sont exprimés en mg/kg m.s.).

    Echantillon n°

    Profondeur (m) Lithologie LHKW AKW

    HC C10-C40

    HAP 1-16

    HAP 11-16 PCB As Pb Cd Cr Cu Ni Hg Zn

    Garage automobile – Cour extérieure et Atelier mécanique S7-1 0,03 – 0,30 Scories, graviers et sable gris foncé à noir (R) / / 1 500 255 96,5 / / / / / / / / / S7-2 0,40 – 0,60 Limon argileux brun foncé à verdâtre avec matière organique (TN altéré) / / < 50 0,72 0,30 / / / / / / / / / S8-1 0,02 – 0,15 Scories goudronnées (R) / / 3 900 732 145 / / / / / / / / / S8-2 0,35 – 0,60 Limon argileux brun et gris clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / / S8-3 0,80 – 1,30 Limon argileux brun et gris clair avec odeur d’hydrocarbures (TN altéré) n.n 0,30 100 0,78 0,17 n.n 15 19 < 0,2 44 16 38 < 0,05 71,9 S8-4 1,70 – 2,30 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S9-1 1,15 – 1,35 Sable et graviers gris foncé avec traces noires et odeur d’huile (R) / n.n 120 2,77 0,91 n.n 13 160 < 0,2 45 20 25 < 0,05 92,2

    S9-2 1,35 – 1,80 Limon argileux verdâtre et odeur d’huile (TN altéré) n.n n.n < 50 n.n n.n / 15 26 < 0,2 59 15 39 < 0,05 72,9

    S9-3 1,90 – 2,40 Limon argileux brun et gris clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S10-1 0,10 – 0,55 Scories et sable gris foncé (R) / / 73 9,25 2,98 / / / / / / / / /

    S10-2 0,60 – 1,00 Limon brun foncé, scories et fragments de grès (R) / / 200 51,3 12,61 / / / / / / / / /

    S10-3 1,10 – 1,60 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S11-ch 0,00 – 0,04 Chape / / 3 000 0,87 0,11 / 11 6,2 < 0,2 16 3,8 5,0 < 0,05 27,9

    S11-0 0,05 – 0,20 Béton / / 610 0,42 n.n / / / / / / / / /

    S11-1 0,25 – 0,40 Limon verdâtre et graviers (R) / / 81 6,67 1,54 / / / / / / / / /

    S12-1 0,50 – 1,00 Scories et sable gris foncé (R) / / 96 11,0 3,34 / / / / / / / / /

    S12-2 1,00 – 1,25 Limon brun foncé et fragments de grès (R) / / < 50 5,95 2,24 / / / / / / / / /

    S13-0 0,00 – 0,15 Béton / / 1 200 1,03 0,17 / / / / / / / / /

    S13-0bis 0,15 – 0,30 Béton poreux de propreté / / < 50 0,18 n.n / / / / / / / / /

    S13-1 0,30 – 1,00 Sable gris-noir à jaune, scories, fragments de grès, odeur d’hydrocarbures (R) / / < 50 0,70 0,27 / / / / / / / / /

    S13-2 1,00 – 1,70 Limon organique brun-gris foncé à noir, odeur d’huile et aspect gras (TN altéré) / n.n 84 0,24 n.n n.n 14 21 < 0,2 58 17 41 < 0,05 84,1

    S13-3 2,35 – 2,80 Limon argileux brun et gris clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S14-1 0,10 – 0,35 Scories et sable gris foncé (R) / / < 50 8,15 1,61 / / / / / / / / /

    S14-2 0,40 – 1,30 Limon et graviers brun-gris foncé (R) / / 290 59,2 16,64 / / / / / / / / /

    S14-3 1,30 – 1,80 Limon brun et gris clair, légère odeur d’huile (TN altéré) / / < 50 0,16 n.n / / / / / / / / /

    oSW2 0,3 2 300 10 1 0,5 40 200 2 100 100 100 2 300

    oPW2 0,5 7 600 20 1 1 60 500 10 200 200 200 10 600

    Décharge pour déchets inertes de type A / B au Luxembourg - 3 / 6 300 / 500 10 / 30 - 0,2 / 1 - - - - - - - -

    n.n. : Concentration inférieure au seuil de détection des appareils de mesure. xxx : Concentration supérieure aux seuils oSW2. xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type A (R) : Remblai / : Non analysé xxx : Concentration supérieure aux seuils oPW2 xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type B (TN) : Terrain naturel

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    Dernier Sol – Luxembourg - 19 - Rapport n° 1712/2/81

    Tableau 1 : Résultats analytiques des échantillons de sol / béton (Les résultats sont exprimés en mg/kg m.s.).

    Echantillon n°

    Profondeur (m) Lithologie LHKW AKW

    HC C10-C40

    HAP 1-16

    HAP 11-16 PCB As Pb Cd Cr Cu Ni Hg Zn

    Garage automobile – Cave de la chaufferie et Atelier carrosserie B3-1 0,00 – 0,02 Chape / / 52 000 37,7 n.n / / / / / / / / /

    B3-2 0,12 – 0,35 Béton avec fragments de grès et de scories, odeur d’hydrocarbures / / 110 5,68 2,05 / / / / / / / / /

    B4-1 0,00 – 0,03 Chape / / 7 200 6,40 n.n / / / / / / / / /

    S15-ch 0,00 – 0,04 Chape / / 3 300 0,07 n.n / 6,3 < 4,0 < 0,2 25 3,8 1,4 < 0,05 21,8

    S15-1 0,26 – 0,35 Limon brun et gris clair (R) / / < 50 4,64 2,03 / / / / / / / / /

    S16-0 0,00 – 0,08 Béton 210 n.n n.n / / / / / / / /

    S16-1 0,23 – 0,60 Sable brun foncé, fragments de grès et de brique rouge, scories (R) / / < 50 0,24 n.n / / / / / / / / /

    S17-1 0,16 – 0,36 Fragments de béton et sable (Béton de propreté) / / 150 0,24 n.n / / / / / / / / /

    S17-2 0,55 – 0,80 Limon sableux bun foncé avec fragments de brique rouge et charbon (R) / / < 50 1,64 0,68 / / / / / / / / /

    Ancienne blanchisserie S6-ch 0,01 – 0,04 Chape n.n / 2 000 n.n n.n / / / / / / / / /

    S6-0 0,04 – 0,15 Dalle en béton avec scories grises en mélange / / 830 0,31 n.n / / / / / / / / /

    Villa S18-1 0,03 – 0,25 Scories goudronnées, sable et graviers (R) / / 3 200 733 206 / / / / / / / / /

    S18-2 0,30 – 1,50 Limon brun foncé, fragments de brique rouge, de grès, charbon (R) / / 76 17,4 4,99 n.n 9,0 33 < 0,2 26 33 11 0,07 78,7

    S18-3 2,00 – 2,50 Limons brun, fragments de grès et passée sableuse (R) / / < 50 3,31 0,83 / / / / / / / / /

    S19-1 1,00 – 1,45 Limon sableux brun foncé à noir, charbon, fragments de brique rouge (R) / / 96 22,4 7,33 / / / / / / / / /

    S19-2 1,45 – 2,10 Limon brun, passées noires, fragments de charbon et de brique rouge (R) / / 13 000 2579 461 / / / / / / / / /

    S19-3 3,00 – 3,25 Limon brun, fragments de grès et de béton, odeur d’hydrocarbures (R) / 1,70 690 26,2 7,23 / / / / / / / / /

    S19-4 3,30 – 3,70 Limon argileux brun clair (TN altéré) / / < 50 0,14 n.n / / / / / / / / /

    S20-1 0,10 – 1,60 Sable gris, scories noires, fragments de brique rouge et de maçonnerie (R) / / 1 500 489 134,2 / 9,0 45 < 0,2 29 17 15 < 0,05 156

    S20-2 2,30 – 3,00 Limon brun foncé, brique rouge, scories, bloc de grès, graviers, couleur noir et odeur d’hydrocarbures (R) / n.n 940 30,7 8,05 / / / / / / / / /

    S20-3 3,00 – 3,50 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / < 50 0,27 n.n / / / / / / / / /

    oSW2 0,3 2 300 10 1 0,5 40 200 2 100 100 100 2 300

    oPW2 0,5 7 600 20 1 1 60 500 10 200 200 200 10 600

    Décharge pour déchets inertes de type A / B au Luxembourg - 3 / 6 300 / 500 10 / 30 - 0,2 / 1 - - - - - - - -

    n.n. : Concentration inférieure au seuil de détection des appareils de mesure. xxx : Concentration supérieure aux seuils oSW2. xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type A (R) : Remblai / : Non analysé xxx : Concentration supérieure aux seuils oPW2 xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type B (TN) : Terrain naturel

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    Dernier Sol – Luxembourg - 20 - Rapport n° 1712/2/81

    Tableau 1 : Résultats analytiques des échantillons de sol / béton (Les résultats sont exprimés en mg/kg m.s.).

    Echantillon n°

    Profondeur (m) Lithologie LHKW AKW

    HC C10-C40

    HAP 1-16

    HAP 11-16 PCB As Pb Cd Cr Cu Ni Hg Zn

    Parking Sud S21-1 0,03 – 0,30 Sable limoneux brun foncé, scories, morceaux de verre et fragments de béton (R) / / 220 69,5 17,6 / / / / / / / / /

    S21-2 0,30 – 1,50 Scories goudronnées et graviers (R) / / 960 53,9 35,3 / / / / / / / / /

    S21-3 2,20 – 2,80 Limon brun foncé, charbon, fragments de brique rouge et de grès, scories, traces noires et odeur d’hydrocarbure (R) n.n 0,50 1 300 0,32 n.n n.n 16 25 < 0,2 42 17 31 0,06 69,8

    S21-4 3,00 – 3,50 Limon argileux brun clair avec concrétions (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S22-0 0,05 – 0,30 Graviers de schiste gris et limon brun foncé (R) / / 69 2,11 1,11 / / / / / / / / /

    S22-1 1,30 – 1,75 Limon brun foncé à noir, fragments de verre, scorie vitreuse noire (R) / / 300 24,1 9,6 / / / / / / / / /

    S22-2 3,30 – 3,60 Limon brun foncé avec traces noires et odeur d’hydrocarbures (R) n.n 0,24 1 700 0,99 0,26 n.n / / / / / / / /

    S22-3 3,90 – 4,30 Limon brun foncé, fragments de brique rouge, racines, graviers (R) / / < 50 n.n n.n / 14 26 0,2 46 18 32 0,07 75,9

    S23-1 0,05 – 0,30 Scories goudronnées, sable brun foncé et fragments de grès (R) / / 2 200 590 153,8 / / / / / / / / /

    S23-2 0,30 – 1,40 Sable, graviers et limon brun (R) / / 230 30,0 7,89 / / / / / / / / /

    S23-3 1,40 – 2,00 Limon argileux noir, aspect gras et odeur d’hydrocarbures (TN altéré) n.n 69 2 500 19,5 6,08 n.n / / / / / / / /

    S23-4 2,00 – 2,40 Limon argileux brun clair avec concrétions et odeur d’hydrocarbures TN altéré) / n.n < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    S23-5 2,50 – 3,00 Limon argileux brun et gris clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    Café Boston S1-1 0,10 – 0,60 Scories et sable gris foncé (R) / / 1 100 208 49,60 / / / / / / / / / S1-2 1,00 – 1,50 Limon argileux brun et gris clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / / S2-1 0,20 – 0,50 Scories et sable gris foncé à noir (R) / / 1 100 171 54,40 / / / / / / / / / S2-2 0,60 – 1,00 Limon sableux organique noir à verdâtre (TN altéré) / / 480 114 43,40 / / / / / / / / / S3-1 0,10 – 0,40 Scories et sable gris (R) / / 290 56,7 15,94 / / / / / / / / / S3-2 0,50 – 1,00 Scories et sable gris, blocs et fragments de grès jaune à noir en mélange (R) / / 160 26,9 8,56 / / / / / / / / / S4-1 0,42 – 1,15 Sable stabilisé gris clair (R) / / < 50 1,19 0,50 / / / / / / / / / S4-2 1,20 – 1,70 Limon argileux brun et gris clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / / S5-1 0,19 – 0,35 Scories et graviers goudronnés, sable gris foncé (R) / / 3 100 550 132,5 / / / / / / / / / S5-2 0,35 – 0,60 Scories et sable gris-brun (R) / / 520 151 39,2 / / / / / / / / / S5-3 1,00 – 1,50 Limon argileux brun et gris clair (TN altéré) / / < 50 n.n n.n / / / / / / / / /

    oSW2 0,3 2 300 10 1 0,5 40 200 2 100 100 100 2 300

    oPW2 0,5 7 600 20 1 1 60 500 10 200 200 200 10 600

    Décharge pour déchets inertes de type A / B au Luxembourg - 3 / 6 300 / 500 10 / 30 - 0,2 / 1 - - - - - - - -

    n.n. : Concentration inférieure au seuil de détection des appareils de mesure. xxx : Concentration supérieure aux seuils oSW2. xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type A (R) : Remblai / : Non analysé xxx : Concentration supérieure aux seuils oPW2 xxx : Concentration supérieure aux seuils de mise en décharge type B (TN) : Terrain naturel

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    6. PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS (annexe 5) 6.1. Les éléments de construction L’étude des éléments de construction vise à contrôler la qualité chimique des matériaux qui, sans pollution liée aux activités, ne serait pas à considérer comme déchet dangereux. 6.1.1. Ancienne usine - Cave de la chaufferie (sondages B1 et B2) L’examen organoleptique des sondages B1 et B2, réalisés à proximité immédiate du réservoir aérien de mazout R1, du siphon de sol et des anciennes conduites d’alimentation en carburant de la chaudière, n’ont pas mis en évidence de signes de pollution. Les résultats des analyses chimiques ont mis en évidence un dépassement du seuil oPW2 pour le paramètre HAP 11-16 (1,25 mg/kg m.s.) dans la dalle de sol localisé sous la chape au droit du sondage B1 (de 0,04 à 0,16 m de profondeur) (Figure 1). Du fait que :

    • les polluants mis en évidence sont uniquement les HAP (absence totale d’ HC C10-C40) ; • aucune odeur de carburant n’a été observée à l’examen organoleptique ; • l’échantillon de la même dalle prélevé dans le sondage B2 (situé à 3,60 m du sondage B1 et

    directement à côté du siphon de sol et du piping) n’a pas montré de dépassements des seuils ; la concentration en HAP 11-16 dans la dalle en béton est considérée comme locale et son origine n’est pas liée aux installations de chauffage au mazout, mais à la qualité des matériaux mis en œuvre. Ces matériaux ne sont pas à considérer comme pollués mais leur qualité chimique ne permet pas leur réutilisation sur site (car dépassement du seuil oSW2). Ils peuvent néanmoins être évacués en décharge pour déchets inertes au Luxembourg (type A ou B). Sur base d’une épaisseur de dalle de +/- 0,12 m et d’une surface impactée de +/- 60 m2, le volume de matériaux est estimé à +/- 7 m3. Figure 1 : Localisation de la cave de la

    chaufferie de l’ancienne usine. (Extrait de l’annexe 5)

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    6.1.2. Garage automobile

    • Cave de la chaufferie (sondages B3 et B4) L’examen organoleptique des sondages B3 et B4 (Figure 3), réalisés respectivement à proximité immédiate :

    - du réservoir aérien de mazout R3 et de la chaudière (avec traces d’écoulement au sol) ; - du réservoir aérien hors usage R4 (sans traces d’écoulements visibles au sol) ;

    ont mis en évidence une odeur d’hydrocarbures dans les remblais de soubassement de la dalle en béton de la cave de la chaufferie au droit du sondage B3. Les résultats des analyses chimiques indiquent des dépassements du seuil oPW2 :

    - pour les paramètres HC C10-C40 (de 7 200 à 52 000 mg/kg m.s.) et HAP 1-16 (37,7 mg/kg m.s.) dans la chape (de 0,00 à 0,03 m de profondeur) au droit des 2 sondages ;

    - pour le paramètre HAP 11-16 (2,05 mg/kg m.s.) dans le remblai de soubassement (constitué de fragments de béton, de grès et de scories) présent au droit du sondage B3.

    Sur base des points suivants :

    - les polluants mis en évidence sont les HC C10-C40, les HAP et une odeur de carburant a été détectée à l’examen organoleptique ;

    - les chromatogrammes des échantillons de chape B3-1 et B4-1 confirment la présence d’un produit de type « mazout/diesel » (Figure 2) ;

    - des traces d’écoulement de produits ont été observées à l’emplacement du sondage B3 où les plus fortes concentrations en polluants sont mesurées ;

    - les concentrations en HC C10-C40 sont mesurées dans les matériaux même en l’absence de traces d’écoulement (sondage B4) ;

    il est établit que cette pollution est liée à l’exploitation des installations de chauffage, et est plus particulièrement la conséquence du déversement et de l’infiltration de mazout dans les éléments de construction du sol du bâtiment (chape, dalle et remblai de soubassement). Sur base d’une épaisseur de +/- 0,35 m et d’une surface de +/- 50 m2, le volume de matériaux est estimé à +/- 18 m3. Ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé. Figure 2 : Chromatogramme de l’échantillon de

    chape B3-1

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    Dernier Sol – Luxembourg - 23 - Rapport n° 1712/2/81

    • Ateliers mécanique et carrosserie (forages S11, S13 et S15 à 17) Les sondages S11 et S13 ont été réalisés dans l’atelier mécanique, respectivement :

    - dans le fond de la fosse d’inspection ou les murs et le sol de cette dernière présentent des traces d’écoulements noirâtres ;

    - au droit du sol de l’atelier mécanique sans traces d’écoulements de produits prononcées. Les sondages S15 à S17 ont été réalisés au droit de l’atelier carrosserie où aucune trace d’écoulement évidente n’est visible au sol. Un bac de rétention sous caillebotis, présent devant d’entrée de la cabine de peinture, est équipé d’une évacuation de trop plein qui évacue les liquides dans la cour du garage à même le sol. Des liquides présentant une odeur d’hydrocarbures et de solvants sont présents dans le bac. Les carottes de forage ont montré que :

    - les sols au droit de la zone du forage S15 sont composés d’une chape puis d’une dalle en béton ;

    - les sols au droit de la zone des forages S16 et S17, localisés le long du bac de rétention, ont été rehaussés d’une nouvelle dalle en béton disposée sur une couche de béton de propreté.

    Les résultats des analyses chimiques indiquent des dépassements du seuil oPW2 (Figure 3) :

    - pour les paramètres HC C10-C40 (3 000 et 610 mg/kg m.s.) respectivement dans la chape (de 0,00 à 0,04 m de profondeur) et dans la dalle (de 0,04 à 0,23 m de profondeur) du sondage S11 ;

    - pour le paramètre HC C10-C40 (1 200 et 3 300 mg/kg m.s.) respectivement dans les chapes du sondage S13 (de 0,00 à 0,15 m de profondeur) et du sondage S15 (de 0,00 à 0,04 m de profondeur) ;

    - pour le paramètre HAP 11-16 (1,54 et 2,03 mg/kg m.s.) dans les remblais limoneux présents sous les dalles des sondages S11 et S15 (jusqu’à +/- 0,40 m de profondeur).

    Figure 3 : Localisation du garage automobile et de l’ancienne blanchisserie

    (Extrait de l’annexe 5)

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    Dernier Sol – Luxembourg - 24 - Rapport n° 1712/2/81

    En fonction des points suivants :

    - les polluants mis en évidence sont les HC C10-C40 et les HAP ; - les chromatogrammes des échantillons de chape S11-ch et S13-0 indiquent la présence d’un

    mélange de produits « mazout/diesel » et « huiles », alors que celui de l’échantillon de chape S15-ch indique uniquement la présence d’un produit de type « huile » (Figure 4) ;

    - des traces d’écoulement de produits ont été observées sur les murs et le fond de la fosse d’inspection ;

    - les concentrations en HC C10-C40 sont mesurées dans les matériaux même en l’absence de traces évidentes d’écoulements (sondages S11 et S15) et présentent un gradient décroissant avec la profondeur ;

    les pollutions observées sont liées aux activités du garage. Ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé. Figure 4 : Chromatogrammes des échantillons S13-0 (en haut) et S15-ch (en bas) Sur base d’une épaisseur moyenne de chape au droit de l’atelier mécanique de +/- 0,15 m, d’une surface de +/- 245 m2, et des résultats observés au droit de la fosse (pollution chape, dalle, remblai et murs), le volume de matériaux impactés présent au droit de l’atelier mécanique est estimé à +/- 46 m3 dont 11 m3 au droit de la fosse d’inspection. Sur base de la configuration de l’atelier carrosserie, d’une épaisseur moyenne de matériaux impactés (chape, dalle et remblai) de +/- 0,25 m, d’une surface de +/- 170 m2, le volume de matériaux impactés présent au droit de l’atelier carrosserie est estimé à +/- 43 m3.

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    Dernier Sol – Luxembourg - 25 - Rapport n° 1712/2/81

    6.1.3. Ancienne Blanchisserie (forage S6) Le forage S6 a été réalisé au droit de l’emplacement d’anciennes machines à laver indiqué par un témoin d’époque. D’après cette même personne, la blanchisserie ne faisait pas de nettoyage à sec sur les lieux et donc n’utilisait pas de solvants. Les résultats des analyses chimiques indiquent des dépassements des seuils oSW2 pour le paramètre HC C10-C40 (2 000 et 830 mg/kg m.s.) respectivement dans la chape (de 0,00 à 0,04 m de profondeur) et dans la dalle (de 0,04 à 0,15 m de profondeur). Du fait que :

    • les polluants mis en évidence sont uniquement les HC C10-C40 (absence de solvants) ; • aucune odeur n’a été observée à l’examen organoleptique : • le chromatogramme de l’échantillon de chape S6-ch indique la présence d’un produit de type

    « huile » proche de celui observé dans la fosse de l’atelier mécanique du garage (échantillon S11-ch) (Figure 5) ;

    • après l’exploitation des lieux par la blanchisserie, le bâtiment a été occupé par une société de montage de pneus, et actuellement par le garage automobile ;

    • le carrelage au sol ne permet pas de mettre en évidence de traces d’écoulements et les concentrations en HC C10-C40 mesurées présentent un gradient décroissant avec la profondeur ;

    il est possible d’émettre l’hypothèse que la pollution observée serait d’avantage liée aux activités de garage qu’aux activités de blanchisserie. Dans tous les cas, elle est la conséquence des anciennes activités exercées au droit du bâtiment. Ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé. Sur base d’une puissance de matériaux impactés de +/- 0,25 m (chape, dalle et remblai) et d’une surface de +/- 115 m2, le volume de matériaux est estimé à +/- 29 m3.

    Figure 5 : Chromatogrammes des échantillons S11-ch (a gauche) et S6-ch (à droite)

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    Dernier Sol – Luxembourg - 26 - Rapport n° 1712/2/81

    6.2. Le sol et le sous-sol L’étude a pour objectif la réalisation d’un état des lieux actuel de la qualité chimique des sols et du sous-sol présents au droit du site. 6.2.1. Soubassement de scories au droit des voies carrossables et remblais sous-jacents Les observations de terrain ainsi que l’examen organoleptique des carottes des sondages ont mis en évidence la présence d’un liant goudronné en mélange avec des scories au droit des forages S5, S8, S18, S21, S23, S24, S30, S31, S33. Les résultats des analyses chimiques de ces matériaux montrent la présence de concentrations supérieures aux seuils oPW2 pour les paramètres HC C10-C40 (de 960 à 5500 mg/kg m.s.), HAP 1-16 (de 53,9 à 1428 mg/kg m.s.) et HAP 11-16 (de 35,3 à 310 mg/kg m.s.). Du fait que les goudrons sont des matériaux riches en HC C10-C40 et en HAP, les concentrations mesurées dans ces matériaux sont directement liées à la présence du liant goudronné. Les résultats des analyses indiquent également des dépassements des seuils oPW2 et/ou oSW2 pour les mêmes paramètres :

    • dans le soubassement de scories sans liant goudronné : forages S1, S2, S3, S7, S26, S29 et S32 (HC C10-C40 de 520 à 1 500 mg/kg m.s, HAP 1-16 de 26,9 à 255 mg/kg m.s. et HAP 11-16 de 8,56 à 96,5 mg/kg m.s.) ;

    • dans les remblais présents directement sous la couche de soubassement de scories : forages S2 et S29 à S31 (HC C10-C40 480 mg/kg m.s, HAP 1-16 de 13,1 à 114 mg/kg m.s. et HAP 11-16 de 2,6 à 43,4 mg/kg m.s.).

    Sur base des informations suivantes :

    • les matériaux impactés précités sont, comme les scories goudronnées, tous localisés au droit

    des voies carrossables asphaltées du site ; • les asphaltes sont composés d’HC C10-C40 et peuvent contenir de fortes concentrations en HAP

    dans le cas de revêtements d’ancienne génération ; • les polluants mis en évidence (HC C10-C40 et HAP) sont mobilisables par les eaux ; • contrairement au terrain naturel, les remblais sont perméables et permettent la circulation

    d’eau à l’intérieur de ces derniers lors d’épisodes pluvieux par exemple ; • les remblais contaminés présents directement sous la couche de scories goudronnées indiquent

    des concentrations moins élevées que les scories goudronnées ; il est possible d’établir que l’origine des dépassements des seuils en HC C10-C40 et HAP :

    • dans la couche de soubassement de scories sans liant goudronné est liée : - soit à la migration des polluants contenus dans la couche d’asphaltes sus-jacente s’il

    s’agit de revêtements d’ancienne génération ; - soit à la nature recyclée des matériaux qui, suite à diverses utilisations successives, ont

    été contaminés avant d’être mis en œuvre au droit du site.

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    Dernier Sol – Luxembourg - 27 - Rapport n° 1712/2/81

    • dans les remblais présents directement sous la couche de soubassement de scories contaminées est la conséquence de la mobilisation/lessivage des HAP présents dans le liant goudronné sus-jacent via les eaux de surface s’infiltrant dans les sols.

    Les matériaux impactés sont présents au droit des sondages (Figure 6) : • S1 de +/- 0,07 à +/- 0,60 m de profondeur ; • S2 de +/- 0,19 à +/- 1,20 m de profondeur ; • S3 de +/- 0,07 à +/- 1,00 m de profondeur ; • S5 de +/- 0,19 à +/- 0,80 m de profondeur ; • S7 de +/- 0,03 à +/- 0,40 m de profondeur ; • S8 de +/- 0,02 à +/- 0,35 m de profondeur ; • S18 de +/- 0,03 à +/- 0,30 m de profondeur ; • S21 de +/- 0,30 à +/- 1,50 m de profondeur ; • S23 de +/- 0,04 à +/- 0,30 m de profondeur ;

    • S24 de +/- 0,02 à +/- 0,35 m de profondeur ; • S25 de +/- 0,05 à +/- 0,50 m de profondeur ; • S26 de +/- 0,07 à +/- 0,35 m de profondeur ; • S29 de +/- 0,07 à +/- 1,20 m de profondeur ; • S30 de +/- 0,08 à +/- 0,60 m de profondeur ; • S31 de +/- 0,08 à +/- 0,80 m de profondeur ; • S32 de +/- 0,11 à +/- 0,65 m de profondeur ; • S33 de +/- 0,07 à +/- 0,35 m de profondeur.

    Ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé. Sur base d’une surface estimée de +/- 4 190 m2 et d’une puissance moyenne de matériaux impactés de +/- 0,64 m, le volume de matériaux est estimé à +/- 2 690 m3 dont 2 200 m3 de soubassement de scories et 490 m3 de remblais sous-jacents impactés.

    Figure 6 : Localisation du soubassement de scories polluées (Extrait de l’annexe 5)

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    Dernier Sol – Luxembourg - 28 - Rapport n° 1712/2/81

    6.2.2. Remblais avec déchets de démolition et de charbon Les observations de terrain ainsi que l’examen organoleptique des carottes des sondages montrent la présence de déchets de démolition (verre, briques rouges et maçonneries diverses, …) et de déchets d’ancien combustibles solides (charbon, coke, etc…) et/ou de sables noirs en mélange dans les remblais au droit des plus anciennes parties du site (sondages S18 à S29, S32 et S32 à S34) (Figure 7). Les résultats des analyses chimiques de ces matériaux, lorsqu’ils ne sont pas impactés par une autre pollution, ont montré de dépassements des seuils oSW2 et/ou oPW2 pour les paramètres HC C10-C40 (420 mg/kg m.s.), HAP 1-16 (de 16,4 à 122 mg/kg m.s.) et HAP 11-16 (de 1,11 à 27,84 mg/kg m.s.). En fonction des points suivants :

    • ces matériaux sont très hétérogènes ; • les déchets de démolition incluent en général une multitude de matériaux divers pouvant

    contenir des concentrations en HC C10-C40 et HAP très variables (isolants bitumineux par exemple), tout comme le charbon ;

    l’origine des concentrations en polluants dans les remblais contenant des déchets de démolition et/ou du charbon, est directement liée à la présence de ces matériaux en mélange. Ces matériaux ne peuvent pas être réutilisés sur site. Sur base d’une surface estimée de +/- 2 765 m2 et d’une puissance moyenne de matériaux de +/- 0,95 m, le volume de ce type de matériaux est estimé à +/- 2 630 m3. A la vue de leur hétérogénéité et sur base des résultats actuellement en notre possession, il n’est pas possible de définir actuellement leur voie d’évacuation.

    Figure 7 : Localisation des remblais avec déchets (Extrait de l’annexe 5)

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    Dernier Sol – Luxembourg - 29 - Rapport n° 1712/2/81

    6.2.3. Station-service Colux (forages S32 et S33) Les observations organoleptiques des carottes des sondages ont mis en évidence la présence de traces grisâtres associées à une odeur d’hydrocarbures dans le terrain naturel au droit des sondages :

    • S32 de +/- 2,20 à +/- 3,00 m de profondeur ; • S33 de +/- 2,00 à +/- 2,70 m de profondeur.

    Les résultats des analyses chimiques de ces matériaux indiquent la présence :

    • de concentrations supérieures aux seuils oPW2 pour les paramètres HC C10-C40 (970 mg/kg m.s.) au droit du sondage S33 ;

    • de traces (concentrations inférieures aux seuils oSW2) en HC C10-C40 (280 mg/kg m.s.) au droit du sondage S32.

    En fonction des points suivants :

    • les polluants mis en évidence sont les HC C10-C40 ; • des traces grisâtres associées à une odeur d’hydrocarbures sont observées dans le terrain

    naturel ; • les sondages S32 et S33 sont localisés en limite de propriété avec l’ancienne station-service du

    terrain voisin « Taxis Colux » ; • en octobre 2017, des travaux de décontamination partiels de la station-service « Taxis Colux »

    sont réalisés et les travaux de certification indiquent, entre autres, la mise en place d’un blindage en limite de propriété avec la parcelle 27/7297, ainsi que la présence d’une zone de pollution résiduelle soupçonnée derrière le blindage (Figure 8) ;

    l’origine de la pollution des sols en HC C10-C40 observée au droit de cette zone est la conséquence de la migration latérale de la pollution provenant de l’ancienne station-service voisine. Sur base d’une surface estimée de +/- 100 m2 et d’une puissance moyenne de matériaux impactés de +/- 0,75 m, le volume est estimé à +/- 75 m3. Ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé.

    Figure 8 : Localisation de la zone de pollution « Station-service Colux »

    (Extrait de l’annexe 5)

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    Dernier Sol – Luxembourg - 30 - Rapport n° 1712/2/81

    6.2.4. Ferblanterie Kremer (forage S29) Les observations organoleptiques ont mis en évidence la présence d’une odeur de solvant dans les remblais limoneux du sondage S29. Les résultats des analyses chimiques de ces matériaux indiquent la présence de concentrations supérieures aux seuils oPW2 pour les paramètres AKW (38,1 mg/kg m.s.) et LHKW (4,5 mg/kg m.s. de dichlorométhane) au droit du sondage S29 de +/- 0,60 à +/- 1,50 m de profondeur. En fonction des points suivants :

    • les polluants mis en évidence sont les AKW (principalement le benzène) et les LHKW (notamment le dichlorométhane) ;

    • une odeur de solvant a été observée à l’examen organoleptique : • le dichlorométhane est un solvant organique entrant, entre autre, dans la composition de

    décapants pour peinture et vernis ou de dégraissant ; • le benzène était fréquemment utilisé comme solvant dans les colles, vernis, peintures, encres et

    pour le dégraissage des métaux ; • le sondage S29 est localisé en bordure de l’ancien atelier de la Ferblanterie Kremer ;

    l’origine de la pollution des sols en AKW et LHKW observée au droit de cette zone est lié aux anciennes activités de ferblanterie, et potentiellement à un (des) déversement(s) de solvants dans les sols. Les présentes investigations n’ont pas permis de délimiter l’extension latérale de cette pollution (Figure 9). Par conséquent, le volume de matériaux impactés ne peut pas être estimé. Dans tous les cas, ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé.

    Figure 9 : Localisation de la zone de pollution « Ferblanterie Kremer » (Extrait de l’annexe 5)

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    Dernier Sol – Luxembourg - 31 - Rapport n° 1712/2/81

    6.2.5. L’ancienne usine Les examens organoleptiques des sondages ainsi que les résultats des analyses chimiques ont mis en évidence, la présence de 3 zones distinctes :

    • Ancienne fosse d’inspection (forage S28) Le sondage S28 a été réalisé depuis l’extérieur du bâtiment avec une inclinaison de 42° en direction de l’intérieur du bâtiment. Les observations organoleptiques de la carotte de forage ont mis en évidence la présence de traces noires et grasses sur des fragments de briques rouges présents de +/- 2,00 à +/- 2,20 m de profondeur pouvant correspondre à des remblais localisés sous la base de la fosse ou à la base de la fosse elle-même. Les résultats des analyses chimiques de ces matériaux (échantillon S28-4) confirment la présence d’une pollution puisque des dépassements des seuils oPW2 pour les paramètres HC C10-C40 (1 700 mg/kg m.s.), HAP 1-16 (279 mg/kg m.s.) et HAP 11-16 (60,5 mg/kg m.s.) sont mesurés. De plus, le chromatogramme de l’échantillon S28-4 indique la présence d’un produit de type « huile ». Par conséquent, cette pollution est liée aux activités de mécanique exercées au droit de la fosse d’inspection. Les présentes investigations n’ont pas permis de délimiter l’extension cette pollution (Figure 10). Par conséquent, le volume de matériaux impactés ne peut pas être estimé. Dans tous les cas, ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé.

    Figure 10 : Localisation des pollutions « Fosse d’inspection de l’ancienne usine » et « dépotage du réservoir R2 » (Extrait de l’annexe 5)

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    Dernier Sol – Luxembourg - 32 - Rapport n° 1712/2/81

    • Dépotage du réservoir aérien de mazout de chauffage R2 (forage S25) Le réservoir aérien R2 est localisé dans la partie Est du bâtiment (Figure 10). Le dépotage et l’évent du réservoir sont localisés contre la façade extérieure Nord-ouest du bâtiment. Des traces d’écoulements de mazout sont présents sur le mur et au sol directement sous le dépotage. L’orifice du tuyau de remplissage est situé à un niveau plus bas que la tête du réservoir qu’il alimente, de sorte que le contenu de ce tuyau ne peut pas s’écouler de façon gravitaire vers le réservoir mais vers le sol. L’examen organoleptique de la carotte du forage S25 à montré, sous une couche de limon noir présentant un aspect gras et une odeur d’hydrocarbure, la présence d’un revêtement asphalté friable reposant sur une couche de scories pluricentimétriques à aspect gras (jusque +/- 0,10 m de profondeur). Les remblais sous-jacents ne présentent pas de signes organoleptiques de pollution par des hydrocarbures. Les résultats des analyses chimiques de la couche de limon noir superficielle confirment la présence d’une pollution à des déversements de mazout puisque des dépassements des seuils oPW2 pour les paramètres HC C10-C40 (82 000 mg/kg m.s.) sont mesurés et le chromatogramme (échantillon S25-1) indique la présence d’un produit de type « mazout/diesel ». Les résultats analytiques indiquent également des dépassements des seuils oPW2 et/ou oSW2 pour les paramètres HC C10-C40 (de 310 à 6 900 mg/kg m.s.), HAP 1-16 (de 105 à 1 293 mg/kg m.s.) et HAP 11-16 (26,9 à 327 mg/kg m.s.) dans les remblais sous-jacents de +/- 0,10 à +/- 1,20 m de profondeur. En fonction des points suivants :

    - la couche de limon noir sus-jacente présente de fortes concentrations en HC C10-C40 pouvant avoir de fortes aptitudes corrosives ;

    - la présence de scories avec aspect gras directement sous l’asphalte et le caractère friable du revêtement indique que le produit à traversé la couche asphaltée ;

    - les concentrations HC C10-C40 présentent un gradient décroissant avec la profondeur ; la pollution des remblais sous-jacents est la conséquence de la migration verticale du mazout à travers ces derniers. Sur base d’une surface estimée de +/- 50 m2 et d’une puissance moyenne de matériaux impactés de +/- 1,20 m, le volume de matériaux est estimé à +/- 60 m3. Ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé.

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    Dernier Sol – Luxembourg - 33 - Rapport n° 1712/2/81

    6.2.6. Le Garage automobile

    • Remblai de scories sous l’atelier mécanique (forages S10, S12 et S14) L’examen organoleptique des carottes des forages a montré la présence d’un remblai de scories directement sous la dalle de sol de l’atelier mécanique du garage au droit (Figure 11) :

    - du sondage S10 de +/- 0,10 à +/- 0,55 m de profondeur ; - du sondage S12 de +/- 0,13 à +/- 1,00 m de profondeur ; - du sondage S14 de +/- 0,10 à +/- 0,40 m de profondeur.

    Bien que ces matériaux ne présentent aucun signe de pollution, les résultats analytiques indiquent un dépassement du seuil oPW2 pour le paramètre HAP 11-16 (de 1,61 à 3,34 mg/kg m.s.). Du fait que :

    - les polluants mis en évidence sont uniquement les HAP (absence totale d’ HC C10-C40) ; - aucune odeur de carburant/aspect gras n’a été observée à l’examen organoleptique ; - les concentrations sont toutes du même ordre de grandeur et localisées dans le même type de

    matériel ; les concentrations en HAP 11-16 dans le remblai de scories sous l’atelier mécanique n’est pas liée aux activités du garage, mais à la qualité des matériaux mis en œuvre. Ces matériaux ne sont pas réutilisables sur site sans discussion préalable avec les autorités (car dépassement du seuil oSW2), mais ils peuvent néanmoins être évacués en décharge pour déchets inertes au Luxembourg (type A ou B) sous réserve de satisfaire aux critères d’admission de cette dernière. Sur base d’une puissance moyenne de scories de +/- 0,55 m et d’une surface de +/- 310 m2, le volume de matériaux est estimé à +/- 170 m3. Figure 11 : Localisation de la

    zone de pollution « Dépotage du réservoir de

    l’ancienne usine » (Extrait de l’annexe 5)

  • SolEtude s.à r.l. Etudes et Expertises des Sols

    Dernier Sol – Luxembourg - 34 - Rapport n° 1712/2/81

    • La cour extérieure et l’atelier mécanique (forages S7, S10, S12 et S14) L’examen organoleptique des carottes des forages a montré la présence :

    - d’une odeur d’hydrocarbures dans le terrain naturel du forage S8 de +/- 0,65 à +/- 1,55 m de profondeur ;

    - de traces noires associées à une odeur d’huile à la base des remblais du forage S9 de +/- 1,00 à +/- 1,35 m de profondeur ;

    - d’une odeur d’hydrocarbures ou d’huile dans les remblais et le toit du terrain naturel du forage S13 de +/- 0,30 à +/- 2,10 m de profondeur ;

    - d’une odeur d’huile au toit du terrain naturel du forage S14 de +/- 1,30 à +/- 1,80 m de profondeur.

    Les résultats des analyses chimiques indiquent des dépassements des seuils oPW2 et/ou oSW2 pour les paramètres HC C10-C40 (1 500 mg/kg m.s.) et/ou HAP 1-16 (de 51,3 à 59,2 mg/kg m.s.) et HAP 11-16 (de 2,24 à 16,64 mg/kg m.s.) dans :

    - les remblais de scories du forage S7 de +/- 0,03 à +/- 0,40 m de profondeur ; - les remblais limoneux présents sous les scories des forages S10 de +/- 0,55 à +/- 1,00 m de

    profondeur, S12 de +/- 1,00 à +/- 1,30 m de profondeur et S14 de +/- 0,40 à +/- 1,30 m de profondeur.

    Figure 12 : Localisation de la zone

    de pollution « Dépotage du réservoir de l’ancienne usine »

    (Extrait de l’annexe 5) En fonction des points suivants :

    • les polluants mis en évidence sont les HC C10-C40 et/ou les HAP ; • les chromatogrammes des échantillons S9-1 et S8-3 indiquent la présence de traces de produits

    de type « mazout/diesel », celui de l’échantillon S7-1 indique la présence d’un mélange de produits « mazout/diesel » et « huiles », et celui de l’échantillon S14-2 indique uniquement la présence de traces d’un produit de type « huile » ;

    • les sources potentielles de pollution présentes au droit de ces zones sont toutes liées aux activités du garage : parking de véhicules accidentés, fosse d’inspection, rigole d’évacuation des eaux dans laquelle sont rejetées les liquides de la fosse, siphons de sol et regards l’atelier, trop plein d’évacuation du bac de rétention se rejetant dans la cour, etc… (Figure 12) ;

  • SolEtude s.à r.l. Etudes et Expertises des Sols

    Dernier Sol – Luxembourg - 35 - Rapport n° 1712/2/81

    • les sols de la cours ne sont pas recouverts d’un revêtement étanche (mélange de plaques d’asphaltes et de béton) ;

    les 2 zones de pollutions en carburants et huiles observées au droit de la cour et de l’atelier mécanique sont liées aux activités du garage. Ces matériaux ne sont ni aptes à une mise en décharge pour déchets inertes au Luxembourg, ni réutilisables sur site. Ils ne peuvent être évacués qu’en centre de traitement spécialisé via un transporteur agréé. Sur base d’une puissance de matériaux de +/- 0,70 m et de +/- 0,80 m, d’une surface de +/- 200 m2 et de +/- 180 m2, le volume de matériaux impactés au droit de la cour est estimé à +/- 140 m3 et celui au droit de l’atelier mécanique est estimé à +/- 145 m3. 6.2.7. La Villa (forages S19 et S20) Les observations organoleptiques des carottes des forages ont mis en évidence la présence d’une odeur d’hydrocarbures à la base des remblais au droit des 2 forages. Le prélèvement d’eau souterraine au droit du puisard de relevage de la cave n’a pas pu être réalisé faute d’accès à la pièce. Toutefois, l’examen organoleptique du puisard réalisé lors de la visite initiale traduisait la présence d’une