soixante- quatorzième année ^ l'ech0 o...

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Soixante- quatorzième année. ^ № 166 CINQ eeniimes le Numéro Lundi 19 et Mardi 20 Juillet iâl5 ABONNEMENT Un aa IF Í Six mois 9 Trois . n o i s . » 4.50 L'ECHO SAUIIÜROIS INSERTIONS Annonces, la UgM..O.ifQ Rfclamei, 0.30 Faite diver«, ....... tt 0,59 Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires âe d'Avis Divers PARAISSANT nous LEb JOURS. LE DIMANCHL lEXCEPTÉ iDonnement est renouvelá d'otüce ьЩГаНОП. les 1 no» ne son t p»s refusé».—La quittanceest préeentéeirabonnésans dérangement pr lui. TbLEPHdNE iUBfillîI : 4. PLAGE DU MARCHE-lOIR. SAlllIIIR il Ua аЬошатши tt Iw inieraeu deUnt ItN paytf L'EGHOílSAUMÜROIS pubhe chaque jour toutea les dépêches officielles de la matinée. Les Télégrammes parvenus depuis Samedi soir SAMEDI 17 jaillet, soir Dans la région au nord d'Arras LacaDoooadea continaé pendant tonte la nuit. Elle a été particulièrement vio- lente au nord de Souchez et entre Neu- ville et Roclaincourt. En Ârgonne Lutte de bombes et de pétards dans la région de Marie-Thérèse. Violente canon- nade au ravin des Menrissons. Deux attaques allemandes contre nos positions de la cote 263 (ouest de Bonrenilles) ont été repoussées. Sur les Hauts-de-Meuse Le bon^bardement des Ëparges et de la région de Sonvanx, signalé dans te précédent communiqué s'est poursuivi pendant la nuit. En Lorraine Les Allemands ont, vers une heure, attaqué de nonvean nos tranchées de la partie sud-est de la forêt de Parroy. Les assaillants ont été dispersés. Dans les Vosges L'ennemi a lancé hier soir sur les po- sitions qu'il a perdues au Ban-de Sapt, nne attaque qui a été arrêtée par nos tirs de barrages et nos feux de mitrailleuses. Un coup de main tenté par les Alle- mands à 23 heures sur nos ouvrages des fermes Toornies.à 1.500 mètres au nord- est dn village du Bonhomme, a complè- tement échoué. » * * DIMANCHE 18 juillet, matin Dans l'Artois La canonnade a diminué d'intensité. Qaelques obus s ir Arraç. Sur la rive droite de l'Aisne Dans la région de Troyon, lutte de mines et très violent bombardement. Une vingtaine d'obus lancés sur Reims ont tné nn civil et en ont grièvecnent blessé nn att-^e. En Argonne ionrnée relativement calme, sans ac- tion d'infanterie. Sur les Hauts-de-Meuse Les Allemands, après le bombardement de la nuit dernière, ont lancé de violéntes attaques contre nos positions, depuis la Tranchée de Galonné jusqu'au village des Eparges. Sur la croupe sud du ravin de Sonvaux, ils ont réussi, sur nn seul point, à prendre pied dans un élément de tranchée que nous leur avions enlevé le 6 juillet. Quelques groupes d'Alle- mands qui étaient parvenus à s'infiltrer dans le ravin ont ét3 tués ou fait prison- niers. Entre la croupe de Sonvaux Et ia Tranchée de Galonné, l'ennemi a été reponssé également avec de lourdes pertes. Bombardement continu dans la forêt d'Apremont. DIMANCHE 18 juillet, soir En Belgique Nuit relativement calme. Rien à signaler si ce n'est quelques àctions d'artillerie près de St-George.^et en Artois, autour de Souchez. A la Fontenelle L'attaque allemande dirigée le 16 juillet contre les positions que nous avons con- quises, a été menée par denx bataillons qui, d'après tes constatations que nons avons faites snr le terrain, ont subi des pertes considérables. » . * LUNDI 19 juillet, matin En Artois Lutte d'artillerie assfZ violente autour de Souchez. Une dizaine d'obus de gros calibre onl éié lancés sur Arras. Sur les Hauts-de-Meuse Vives actions d'infanterie. Nous avons ce matin, par nne contre-attaque, repris l'élément de tranchée que l'ennemi avait occupé hier sur la croupe sud du ravin de Sonvaux. Au cours de ta journée, une nouvelle attaque allemande, accompagnée de jets de liquides enflammés, a été re- ponssée. Nous avons, au cours de ces combats, inflij^é à l'ennemi de très lour des psrtes et faits prisonniers 2 ofiBc'ers et plus de 200 hommes appartenant à des régiments différents. Rien d'important à signaler snr le reste du front. LE COMMUNIQUE RUSSE Sur le front de Goldingen à Moura- vioff, l'ennemi a pris pied sur ta rive droite de la Vindava et de la Venta. Il continne à progresser dans ta direction de Tukkum et d'A tan z. Dans la région située à l'est de Popo- liany, mu*, avons oressé l'infanterie sur la rive droite de rOrjilz'. Après un combat acharné, l'ennemi, attaqnant avec trois régiments, s'est emparé du village de Padossio et a passé sur la rive gauche de l'Orjitzl, nous pre- nant trois canons. Par une furieuse contre attaque à la baïonneite, nous avons anéanti les trou- pe< ennemies qai avaient passé l'Onitz'. Nous avons repris nos canons et chassé l'ennemi de Podossio Au Dord•oиe^t de Radom, près du vil- lage de Mckrzoe, le 15, nne brigade de cosaques, ayant attaqué l'avant-garde autrichienne, fit prisonniers 280 soldats et 3 officiers et enleva deux mitrailleuses. Entre la Vistuie et le Bug, l'ennemi, dans la nuit du 15 au 16. a pris l'offen- sive générale. N 'Us avons reponssé ses attaques au ruisseau de Po llipo, à l'est de Vi k »lazet de V)klava. Sur la rive gauche de la Wieprz, cons mainteoorjs te front Izdobno Kraznostav. Sur la rive droite Nous avons reponssé tes attaques .ямг la rivière Volitch et à la baï'DOhtte, à i'e!<t du village deGravbo- vieiz Socto, entre la rivière Goupchva et le Bog, piès de Tertbin et de Tihobouj, nous avous fait des contre-attaques heu- reuses. Sur le Bug, nous avons reponssé avec succès des attaques entre Krylaw et So- kal. A KloussbW et à PaCatch, nous avons fait plusieurs centaines de prison- niers. * * * En Oalicie Les Autrichiens de la région da Sokal font de grands efForls pour repousser les Russes ; mais ceux-ci tiennent bon ; tes Autrichiens attaquent avec prudence, cherchant à faire sortir l'ennemi de ses positions, mais les Russes, habitués à cette manœuvre, les repoussent avec vi- gueur. Sur le froLt du Dniester. les Russes résistent avec acharnement à t'avance au- trichienne. Avec des forces considéra blés, au nord de Horodebki, les Autri- chiens ont gagné UQ peu de terrain, tan- dis qu'ils ont été repnussés près de Jas- lovice. Les Autrichiens sont parvenus à faire passer des effectifs snr la rive gauche du Dniester. « La France integrale» Il faut relever le mot pour qu'il soit rappelé. Four la première fois, mercredi dernier, le gouver- nement a promis à la nation française de refaire « la France intégrale ». Il ne s'agit plus, dit La Gazette, d'un désir ou d'un vœu, mais d'un engagement. Il faudra, -- quand viendra l'heure de la paix, qui n'a pas encore sonné, -- redonner à ce pays si meurtri ses limites nécessaires. M. Poincaré, parlant au nom du gouvernement, dans la céré- monie organisée à l'occasion du transport des restes de Rouget de risle (ce républicain devenu roya- liste), a proclamé solennellement et avec JEbrce que « nous n'avons pas le droit de remettre notre épée au fourreau avant le jour où nous aurons vengé nos morts et où la victoire commune (des i. Alliés nous permettra de réparer I nos ruines, de refaire la France intégrale et de nous prémunir ; efficacement contre le retour pé- riodique des provocations. » La France Intégrale : il ne peut i pas y avoir d'autre programme politique pour nous, .comme il ne peut pas y avoir d'autre plan stratégique. Puisque les Alle- mands nous ont déclaré la guerre après l'avoir préparée pendant plus de quarante années avec un acharnement presque inconceva- ble, il faut bien que la grande querelle entre la Gaule et la Ger- manie soit tranchée définitive- ment. La guerre d'aujourd'hui ne peut pas être recommencée. Il est indispensable pour notre sé- curité et pour la tranquillité du monde que l'Allemagne vaincue soit mise rigoureusement dans l'impossibilité de commettre d'autres agressions et d'aatres ravages. Les crimes allemands doivent être frappés durement, avec une justice implacable, par tous ceux que sa jactance a pro- voqués. Les Russes combattent pour la Rtissie intégrale; les Italiens sont entrés dans la lutte pour faire l'Italie intégrale ; la Serbie a mis toute son énergie dans un corps- à-corps qui refera la Serbie inté- grale. La France ne peut pas avoir d'autre pensée et d'autres espoirs. Ceux qui ont d'autres vues ne participent point au sen- timent national. Certes, il faudra, pour ce but, que « la guerre soit poussée, si longue qu'elle puisse être,jusqu'à la défaite définitive de l'ennemi et jusqu'à l'évanouissement du ^ cauchemar que la mégolomanie allemande lait peser sur l'Euro- pe ». Nous devrons mettre en i œuvre toutes les énergies natio- nales, mais elles ne feront pas dé- faut. La France comprend son devoir ; elle saura l'accomplir pleinement, avec un courage ar- dent et une obstination inlassa- ble. Les Allemands voudraient bien faire une « paix blanche », com- me ils disent, une de ces paix traitresses qui ne serait que le si- mulacre de la paix,puisqu'elle ne serait, dans leur cerveau, qu'une guerre différée ; ils désirent vive- ment cette paix mauvaise et dé- sastreuse. On comprend ce souhait puis- •1 que, même s'ils reculaient, elle laisserait subsister leur prestige menaçant. . On trouvait ces jours derniers, ^ sur un officier allemand de Îà classe des intellectuels qui ont fabriqué la mentalité allemande, une curieuse lettre d'un .autre intellectuel resté en Allemagne où il médite sur la guerre de de- train ou d'après - demain. Si l'Allemagne en conserve la force et le pouvoir, elle refera la guerre plus tard; cette préoccupation l'obsède déjà ; elle recommencera ses entreprises dévastatrices jus- qu'à ce qu'elle ait obtenu la domi- nation du monde. On lit dans cette intéressante missive : « Naturellement, on ne comptç plus sur l'écrasement de l'en- , nemi, tel que le rêvaient les na- tionaux-libéraux et autres fréné- tiques. Mais je ii'en pense pas moins, très fermement, qu'avec encore un peu de courage et de cette finesse diplomatiqiie qui nous a fait quelquefois défaut, nous pouvons attendre cette paix honorable, cette paix blanche, qui laissera à l'Allemagne la ^ gloire formidable d'avoir tenu en échec le monde entier, conso- lidera son prestige en Europe et lui permettra dans vingt ans, quand elle aura réparé ses brè- ches, d'établir sa domination ». ^ Cette pensée est celle de TAllé- magne ; elle réparera ses brèches aussi vite qu'elle pourra et puis elle reprendra ses agressions, jusqu'àice qu'elle ait pu < établir sa domination ». Les drames si terribles de la guerre actuelle, les massacres innombrables, les at- tentats de toute nature ne suffi- sent pas pour rassasier l'Allema- gne. Elle ne compte plus nous écraser; elle l'avoue par la plume de cet intellectuel ; mais, pa- tience, tout sera réparé. Puisque l'Allemagne est la nation prédestinée et puisque « l'Allemagne est au-dessus de ' tout », rien ne pourra arrêter ses ambitions et ses agressions jus- qu'au succès complet : la domi- nation. C'est contre cette passion germanique que nous devons nous défendre par la guerre et par la paix. Nous nous défendrons par la guerre, en la portant jusqu'où il sera utile pour que l'ennemi soit abattu, en employant les mêmes armes que lui, en le forçant dans ses tranchées les plus fortifiées^

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Page 1: Soixante- quatorzième année ^ L'ECH0 O SAUIIÜROISarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Eparges. Su lra croupe su d du ravi dn e Sonvaux, il ons réussit su n,r

Soixante- quatorzième année. ^ № 166 CINQ eeniimes le Numéro Lundi 19 et Mardi 20 Juillet iâl5 ABONNEMENT

Un aa IF Í

Six mois 9

Trois . n o i s . • » 4.50 L'ECHO SAUIIÜROIS INSERTIONS

Annonces, la U g M . . O . i f Q

Rfclamei, — 0.30

Faite diver«, — . . . . . . . t t 0,59

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires âe d'Avis Divers PARAISSANT nous LEb JOURS. LE D I M A N C H L lEXCEPTÉ

i D o n n e m e n t est renouvelá d'otüce ьЩГаНОП. les 1 no» ne son t p»s refusé».—La quittanceest préeentéeirabonnésans dérangement pr lui.

TbLEPHdNE iUBfillîI : 4. PLAGE DU MARCHE-lOIR. SAlllIIIR il Ua аЬошатши t t Iw inieraeu deUnt I tN paytf

L'EGHOílSAUMÜROIS pubhe

chaque jour toutea les dépêches

officielles de la matinée.

Les Télégrammes parvenus depuis

Samedi soir SAMEDI 17 jai l let, soir

Dans la région au nord d'Arras

LacaDoooadea continaé pendant tonte la nuit. Elle a été particulièrement vio-lente au nord de Souchez et entre Neu-ville et Roclaincourt.

En Ârgonne Lutte de bombes et de pétards dans la

région de Marie-Thérèse. Violente canon-nade au ravin des Menrissons. Deux attaques allemandes contre nos positions de la cote 263 (ouest de Bonrenilles) ont été repoussées.

Sur les Hauts-de-Meuse Le bon^bardement des Ëparges et de

la région de Sonvanx, signalé dans te précédent communiqué s'est poursuivi pendant la nuit .

En Lorraine Les Allemands ont, vers une heure,

attaqué de nonvean nos tranchées de la partie sud-est de la forêt de Parroy. Les assaillants ont été dispersés.

Dans les Vosges L'ennemi a lancé hier soir sur les po-

sitions qu ' i l a perdues au Ban-de Sapt, nne attaque qui a été arrêtée par nos tirs de barrages et nos feux de mitrailleuses.

Un coup de main tenté par les Alle-mands à 23 heures sur nos ouvrages des fermes Toornies.à 1.500 mètres au nord-est dn village du Bonhomme, a complè-tement échoué.

» * *

DIMANCHE 18 jui l let , matin

Dans l'Artois La canonnade a diminué d'intensité.

Qaelques obus s ir Arraç.

Sur la rive droite de l'Aisne

Dans la région de Troyon, lutte de mines et très violent bombardement.

Une vingtaine d'obus lancés sur Reims ont tné nn civil et en ont grièvecnent blessé nn att-^e.

En Argonne ionrnée relativement calme, sans ac-

tion d'infanterie.

Sur les Hauts-de-Meuse Les Allemands, après le bombardement

de la nuit dernière, ont lancé de violéntes attaques contre nos positions, depuis la Tranchée de Galonné jusqu'au village des Eparges. Sur la croupe sud du ravin de Sonvaux, ils ont réussi, sur nn seul point, à prendre pied dans un élément de tranchée que nous leur avions enlevé le 6 jui l let . Quelques groupes d'Alle-mands qui étaient parvenus à s'infiltrer dans le ravin ont ét3 tués ou fait prison-niers.

Entre la croupe de Sonvaux

Et ia Tranchée de Galonné, l'ennemi a été reponssé également avec de lourdes pertes.

Bombardement continu dans la forêt d'Apremont.

DIMANCHE 18 juil let, soir

En Belgique Nuit relativement calme. Rien à signaler si ce n'est quelques

àctions d'artil lerie près de St-George.^et en Artois, autour de Souchez.

A la Fontenelle L'attaque allemande dirigée le 16 jui l let

contre les positions que nous avons con-quises, a été menée par denx bataillons qui, d'après tes constatations que nons avons faites snr le terrain, ont subi des pertes considérables.

» . • *

LUNDI 19 jui l let, matin

En Artois Lutte d'artil lerie assfZ violente autour

de Souchez. Une dizaine d'obus de gros calibre onl éié lancés sur Arras.

Sur les Hauts-de-Meuse Vives actions d'infanterie. Nous avons

ce matin, par nne contre-attaque, repris l'élément de tranchée que l'ennemi avait occupé hier sur la croupe sud du ravin de Sonvaux. Au cours de ta journée, une nouvelle attaque allemande, accompagnée de jets de liquides enflammés, a été re-ponssée.

Nous avons, au cours de ces combats, inflij^é à l'ennemi de très lour des psrtes et faits prisonniers 2 ofiBc'ers et plus de 200 hommes appartenant à des régiments différents.

Rien d'important à signaler snr le reste du front.

LE COMMUNIQUE RUSSE Sur le front de Goldingen à Moura-

vioff, l'ennemi a pris pied sur ta rive droite de la Vindava et de la Venta. I l continne à progresser dans ta direction de Tukkum et d'A tan z.

Dans la région située à l'est de Popo-liany, mu* , avons oressé l'infanterie sur la rive droite de rOr j i l z ' .

Après un combat acharné, l'ennemi, attaqnant avec trois régiments, s'est emparé du village de Padossio et a passé

sur la rive gauche de l 'Orjitzl, nous pre-nant trois canons.

Par une furieuse contre attaque à la baïonneite, nous avons anéanti les trou-pe< ennemies qai avaient passé l 'Onitz'. Nous avons repris nos canons et chassé l'ennemi de Podossio

Au Dord•oиe^t de Radom, près du vil-lage de Mckrzoe, le 15, nne brigade de cosaques, ayant attaqué l'avant-garde autrichienne, fit prisonniers 280 soldats et 3 officiers et enleva deux mitrailleuses.

Entre la Vistuie et le Bug, l'ennemi, dans la nuit du 15 au 16. a pris l'offen-sive générale. N 'Us avons reponssé ses attaques au ruisseau de Po l l ipo, à l'est de Vi k »lazet de V)klava.

Sur la rive gauche de la Wieprz, cons mainteoorjs te front Izdobno Kraznostav. Sur la rive droite Nous avons reponssé tes attaques .ямг la rivière Volitch et à la baï'DOhtte, à i'e!<t du village deGravbo-vieiz Socto, entre la rivière Goupchva et le Bog, piès de Tertbin et de Tihobouj, nous avous fait des contre-attaques heu-reuses.

Sur le Bug, nous avons reponssé avec succès des attaques entre Krylaw et So-kal. A KloussbW et à PaCatch, nous avons fait plusieurs centaines de prison-niers.

* * *

E n O a l i c i e Les Autrichiens de la région da Sokal

font de grands efForls pour repousser les Russes ; mais ceux-ci tiennent bon ; tes Autrichiens attaquent avec prudence, cherchant à faire sortir l'ennemi de ses positions, mais les Russes, habitués à cette manœuvre, les repoussent avec vi-gueur.

Sur le froLt du Dniester. les Russes résistent avec acharnement à t'avance au-trichienne. Avec des forces considéra blés, au nord de Horodebki, les Autri-chiens ont gagné UQ peu de terrain, tan-dis qu'ils ont été repnussés près de Jas-lovice. Les Autrichiens sont parvenus à faire passer des effectifs snr la rive gauche du Dniester.

« La France integrale»

Il faut relever le mot pour qu'il soit rappelé. Four la première fois, mercredi dernier, le gouver-nement a promis à la nation française de refaire « la France intégrale ». Il ne s'agit plus, dit La Gazette, d'un désir ou d'un vœu, mais d'un engagement. Il faudra, -- quand viendra l'heure de la paix, qui n'a pas encore sonné, -- redonner à ce pays si meurtri ses limites nécessaires.

M. Poincaré, parlant au nom du gouvernement, dans la céré-monie organisée à l'occasion du transport des restes de Rouget de risle (ce républicain devenu roya-liste), a proclamé solennellement et avec JEbrce que « nous n'avons pas le droit de remettre notre épée au fourreau avant le jour où nous aurons vengé nos morts et où la victoire commune (des

i. Alliés nous permettra de réparer I nos ruines, de refaire la France

intégrale et de nous prémunir ; efficacement contre le retour pé-

riodique des provocations. » La France Intégrale : il ne peut

i pas y avoir d'autre programme politique pour nous, .comme il ne peut pas y avoir d'autre plan stratégique. Puisque les Alle-mands nous ont déclaré la guerre après l'avoir préparée pendant plus de quarante années avec un acharnement presque inconceva-ble, il faut bien que la grande querelle entre la Gaule et la Ger-manie soit tranchée définitive-ment.

La guerre d'aujourd'hui ne peut pas être recommencée. Il est indispensable pour notre sé-curité et pour la tranquillité du monde que l'Allemagne vaincue soit mise rigoureusement dans l'impossibilité de commettre d'autres agressions et d'aatres ravages. Les crimes allemands doivent être frappés durement, avec une justice implacable, par tous ceux que sa jactance a pro-voqués.

Les Russes combattent pour la Rtissie intégrale; les Italiens sont entrés dans la lutte pour faire l'Italie intégrale ; la Serbie a mis toute son énergie dans un corps-à-corps qui refera la Serbie inté-grale. La France ne peut pas avoir d'autre pensée et d'autres espoirs. Ceux qui ont d'autres vues ne participent point au sen-timent national.

Certes, il faudra, pour ce but, que « la guerre soit poussée, si longue qu'elle puisse être,jusqu'à la défaite définitive de l'ennemi et jusqu'à l'évanouissement du

^ cauchemar que la mégolomanie allemande lait peser sur l'Euro-pe ». Nous devrons mettre en

i œuvre toutes les énergies natio-nales, mais elles ne feront pas dé-faut. La France comprend son devoir ; elle saura l'accomplir pleinement, avec un courage ar-dent et une obstination inlassa-ble.

Les Allemands voudraient bien faire une « paix blanche », com-me ils disent, une de ces paix traitresses qui ne serait que le si-mulacre de la paix,puisqu'elle ne serait, dans leur cerveau, qu'une guerre différée ; ils désirent vive-ment cette paix mauvaise et dé-sastreuse.

On comprend ce souhait puis-•1

que, même s'ils reculaient, elle laisserait subsister leur prestige menaçant. .

On trouvait ces jours derniers, ^ sur un officier allemand de Îà classe des intellectuels qui ont fabriqué la mentalité allemande, une curieuse lettre d'un .autre intellectuel resté en Allemagne où il médite sur la guerre de de-train ou d'après - demain. Si l'Allemagne en conserve la force et le pouvoir, elle refera la guerre plus tard; cette préoccupation l'obsède déjà ; elle recommencera ses entreprises dévastatrices jus-qu'à ce qu'elle ait obtenu la domi-nation du monde. On lit dans cette intéressante missive :

« Naturellement, on ne comptç plus sur l'écrasement de l'en- , nemi, tel que le rêvaient les na-tionaux-libéraux et autres fréné-tiques. Mais je ii'en pense pas moins, très fermement, qu'avec encore un peu de courage et de cette finesse diplomatiqiie qui nous a fait quelquefois défaut, nous pouvons attendre cette paix honorable, cette paix blanche, qui laissera à l'Allemagne la ^ gloire formidable d'avoir tenu en échec le monde entier, conso-lidera son prestige en Europe et lui permettra dans vingt ans, quand elle aura réparé ses brè-ches, d'établir sa domination ». ^

Cette pensée est celle de TAllé-magne ; elle réparera ses brèches aussi vite qu'elle pourra et puis elle reprendra ses agressions, jusqu'àice qu'elle ait pu < établir sa domination ». Les drames si terribles de la guerre actuelle, les massacres innombrables, les at-tentats de toute nature ne suffi-sent pas pour rassasier l'Allema-gne. Elle ne compte plus nous écraser; elle l'avoue par la plume de cet intellectuel ; mais, pa-tience, tout sera réparé.

Puisque l'Allemagne est la nation prédestinée et puisque « l'Allemagne est au-dessus de ' tout », rien ne pourra arrêter ses ambitions et ses agressions jus-qu'au succès complet : la domi-nation. C'est contre cette passion germanique que nous devons nous défendre par la guerre et par la paix.

Nous nous défendrons par la guerre, en la portant jusqu'où il sera utile pour que l'ennemi soit abattu, en employant les mêmes armes que lui, en le forçant dans ses tranchées les plus fortifiées^

Page 2: Soixante- quatorzième année ^ L'ECH0 O SAUIIÜROISarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Eparges. Su lra croupe su d du ravi dn e Sonvaux, il ons réussit su n,r

en Î^ensêrrant dans un blocus de plus en plus strict ; nous y met-irons toutes nos forces et toute nôtee endurance, dans l'avenir CQ3©eie,dans le passé. • J^ous nous défendrons par la palx^ par'une paix victorîeu^e, par une paix qui refera « la France i n t ^ a l e ». Toute autre paix serait considérée par les Allemands comme une « paix blanche », sans résultats, nulle, une sorte d'entr'acte avant l'autre gujgjre qui serait alors la paix définitiye, la paix allemande. La France évitera ce danger par sa prévoyante et iiiie indestij-uctible volonté. , . A. B. mJmrnimÀ^ia^^Àm^mmmm^mmm^

a "illl^tlRiÎÀTiOliS^ , jûay: • "-rmti-• > ; tu.,

••tard de» c o r r e a p o n d u n c e « T I T. .„¡llg^ireM èkpllqn« te lrétftW'impoiéida'ôrDD but militaire

il la corre»poDdaDce prorenaot de ta zooe de$ armdésjst âoppritQé/ mais la. dorée dit . Ml^tiispprt;, reste. toDjours légèreméDt angmefltée da fait ique les correspoodan-ces De peo,Teot s.piTTe que des itiaéraires détermines."^ -

Toiatéfois, l'autorité militaire se ré-lerve l a faculté de, rétablir temporaire-nêbt 's^D retar^Wns ielle ou telle pàriiè de^lâ'iyDÀ'des'^Vmi^éii ii^rsi^e ll s néb'es-•ités-I'exigeHififé iût ftl.ii. S'i-iT».. < -

wf tfetertf àierti ' oû jéui rtdtoit' itt ml'-ninttftni iitdispeiièirble. ' •

ii'- ., ; Mi. '.'Hp la- j i i ; ; .14» i^nfftloD d«v. l l f a f f I t l q n s ' :

e n B o M l e l a ' c^use'^pr't'cipaié ' de Tiiisaccès de

n o ï ' a l l i é s ' W ht Dotinaïétz a été l'insdf-fi»àûce^= des. iiàbnftioDà d^artilférië'pît quoique la iùobilisatidà ibdtiâtrielle ait déjà' produit ses: pre.tniers>ir«iiis, on peut éTBlner j environ . deux foi» via lapïr de t e p f ç^iftsairei>t^nr combler tons les tides. 'O

jtè générai,àonsiikl'aïemplacé lé géné-ral Vandértlit' coDiaié

commsindant en chef dé l'armée de Pétrogràd. --i'ic > ( V. K'iii;; ui .. j .

' dfBMi №MPltre« l i l a C e n t * «

Lej^ço jonel Barone publie dans le < Giornale d'Italia > un article int i tulé « Etat pré-agonisant, » dans lequel i l constate des signes de faiblesse dans les armées^austro-allemandes.

11 traité de bluff colossal l 'affirmation de i'Àneinagne 'de posséder des réservés inépùiàables. t à ié ime tn re des frôhtiérèis Saisses et Hollandaises pdur des • mon-tements de troopes » à été faite ponr dissimuler la faiblesse des effectifs et empêcher de découvrir le bluff.

•Les emp i r t sdu Centre semblent entrer dans un état pré-agonisant.|

Vagpnie approche,,mais ce sera l'ago-nie des X iuns, pouvaiit durer plusieurs mpis.

D'antres symptômes de cette agonie sont les désirs de paix, exprimés par les socialistes allemands.

V e s l l a faillite de la grande entreprise, la gravité de là

situation économique, la disgrâce de Hindenbng qualif iant cette guerre d ' « inuti le boncherie » et mécon-tentant son orgueilleux empereur.

M/ SÔPfitoÀY. TAPISSIER. 7,-rne de l 'Ermitage, se charge de tout travail chez lu i ou à domicile.

Chronique Sanmur

I<ea Conaet ls d ' A r r o n d l a M e m e n t

Les Conseils d'arrondissement se réu-niront le 9 août pour la première partie de la session. La seconde partie s'ouvrira le 31 septembre dans le département de Maine-et-Loire.

PBOHOTIOIW ISons avons été heureux d'apprendre

samedi soir 'que le commandant G. Ri-chard, breveté d'Etat-major, maire de Nueil-sous-Passavant, sur le front depuis le mois d'août 19 t4 , vient d'être nommé lieutenant-colonel à la ...* division d'in-fanterie territoriale.

Les Cltatioi|i8 M. le général de division Mazel, ancien

commandant, dé .1,'Ecole de. Cavalerie, vient d'être cité en ces termes, à l 'prdre du j o ^ deVajrmée :

« Mazel, général de division, comman-dant un corps d'armée, a montré, d'abord dans le commandecDeni d'une division de cavalerie, et ensnite dans la conduite d'nn corps d'armée, les plus brillantes qualités d'intelligeope et de décision, jointes à une froide bravoure et à ^un imperturbable sang - froid en face des situations' les plus délicates. Croix de Guerre ». t t j .

* *

Ordre de la division,' concernant l'ad* judknt Louis Clémot,.du 77e, originaire de^t-Hi laire St-Plorent :

« Louis Clémot, adjudant au 77« d ' in -fanterie, d'une bravoure ^remarquable, s'est particulièrement distingué le 2 mai en arrétant une attaque ennemie par un feu. judicieux. A toqjours été un exemple dé courage pour ses hommes. »

En décenibre 19Y4,.'Tadjndant Clémot avilit r ^ ü ies felicitàtiôns ciu ^ h è r à l DnboiSi commandant le 9e corps, qui rendait hommage à sa valeur dans les termes; suivants :

« Toujours en avant pendant le dap ger ; rassure et entraîne ses hommes par son cál'me et sa bravoure. Belle conduite le 28 octobre] iè 12 novéÎQbre et l é 14 décembre».

Le jeune Louis Clémot,. écritrOfl dft St-Florent, était sergent lors de la mohil i^a; t ion, aujourd'hui le voici adjudant, c 'est nn honneur ponr la famille.; très avànta-gensement connue dans Îa région ; c'est aussi une vive satisfactiot pbiir le cher pays natal qni honore en lu i un de ses meilleurs enfants, comme i l conserve religieusement la mémoire de ceux, hélas I nombreux, tombés an champ d'honneur et qui laissent au cher foyer desi vivaces regrets.

Louis Clémot, bénéficiant d'une mo-desté permission de quatre jours, ési venn récemment auprès des siens ; i l a été, ,dans la commnne, l'objet d'une cha-leureuse sympathie de la part d'une

, population heureuse et fière de saluer en lu i le soldat valeureux, qui , depuis onze mois, « est resté un exemple de courage pour ses hommes » .

Honneur aux braves I

Aviatear bleaaé Notre compatriote, le Vicomte Gny

Bâillon de ta Brosse venait de passer au camp d'Avor, son deuxième brevet de pilote, lorsque, à la suite d'une panne son appareil a piqué du nez et est venu s'écraser sor le sol, tombant d'une hau-teur de plus de denx mil le métrés. Par un providentiel hasard, H. de la Brosse n'a pas été tné. I l s'en est tiré avec des contusions et des fractures sérieuses.

mais qui , fort heureusement, ne mettent pas ses jours en danger.

D é c o r a t i o n Le 14 jui l let dernier avait l ieu à

Allonnes, une cérémonie intime, mais )teine de patriotisme.

M. Louis Néron, qui avait été cité à l 'ordre de l'armée pour sa belle conduite et pour avoir perdu ' l 'œil droit , a été décoré de la Médaille mil i taire au mil ieu de tons ses amis.

LES FAUX BRUITS

Nous recevons de Mme de Thébes la lettre suivante qu'elle nous prie d'insé-rer, ce que nous faisons très volontiers :

« Monsieur le Directeur de L'Echo Saumurois Saumur.

» Combien je vous serais reconnais-sante si vous vouliez bien dire, dans votre intéressant journal et dans l'intérêt de vos lecteurs, que les prophétie.' que l 'on vend sous mon nom, sur la voie publique, sont l'œuvre d'audacieux fumistes : mort dd Guillaume, fin de la guerre, etc.^ etc.

» On ne prête qu'aux riches, me direz-TOUS. C'est dommage de leur faire dire de pareilles inepties.'

» Merci, Monsieur, et croyez à mes sentiments distingués.

> M m e DE THÈBES. »

A LA POPULATION DE MAINE-et LOIRE

Une campagne de fausses nouvelles pessimistes, à caractère systématique, S6 produit actuellement sur divers points du terr i toire.

Son but est trop visible. Nos, adversaires, impuissants à enta-

mer notre armée snr le^,lron|. essaient de l'atteindre par l 'arr ière, en attaquant le moral de ta population civile.

En Anjou, comme ail leurs, la popula« t ion ne s'y laissera pas prendre.

Elle comprendra que ces fausses nou-velles, que ces bruits alarmistes trai treu sement répandus dans nos v.tles et nos campagnes, ce sont encore des « gazs asphyxiants » que lu i envoient nos enne-mis. Elle les laissera passer sans plus s'en émouvoir que nos soldats dans les tranchées.

Le calme et la résolution dont, depuis près d'un an, elle donne on admirable exemple, elle tes maintiendra solidement, parce qu'elle sait que la victoire, désor-mais assurée,, ne pourrait plus nons être enlevée qne par une défaillance morale

Elle traitera comm,e;elle te mérite ceux qui chercheraii|n||à provoquer chez nous pareille défailláncé, tes propagateurs de fausses nouvelles dont l'œuvre est cr imi-nelle et les esprits malades qni s'en fon inconsciemment les complices.

Car te pessimisme n'est pas une op i -nion : c'est une maladie. Et ta France veut garder sa santé qui est ta garantie de son triomphe.

A ces timorés, trop portés à répandre leur mal, la population saine iinposera silence ou les écartera pour éviter la cou tagiçn.

Les agents de démoralisatioii ne pour suivront pas ItûfiiùnôÈ'eàV'refii^ œuvre sa-crilège. Les ordres les plus sévères sont donnés pour qu'une active surveillance soit exercée contre tous ceux qui," par lenrs propos mensongers, tenteraient de semer le découragement ; quels qu'i ls soient, ils seront immédiatement déférés au Parquet. Les bons cituyens tiendront à honneur d'aider eux-mêmes l'action publique contre ceux qui commettent ainsi de véritables crimes contre la Patrie.

I l ne s'agit pas d'avoir un optimisme

de commande. I l suffit de faire appel à avérité et à la ra'son ponr être convaincu que les Allemands, réduits à se défendre contre la presque unanimité du monde civilisé, sont fatalement acculés au dé-sastre. Pour atteindre ce but, ponr obte-nir ta récompense suprême de nos sacri-fices et de nos efforts, pour ne pas trahir nos moits, pour libérer l 'humanité, nne senle condition est nécessaire : SATOIR ATT&NDBE Nos ennemis aox abois pour -ront essayer de lenrs armes perfides ; nous ne leur permettront pas de toucher à notre confiance et à notre inébranlable résolution.

Le Préfet de Maine et-Loire, EDM ND FABRE.

MESSE DE REQUIEM

Une Messe de Requiem sera célébrée le Mercredi 2i Juillet, à 9 heures, en l'église Saint-Nicolas de Saumur, pour le repos de l âme de

H. Etienne HILDEVERT, SOOS-LIEOTENANT AO 1 0 « DRAGONS,

glorieusement tombé au Champ d'Hou" neur, en Argonne. le 30 Juin.

Il ne sera pas envoyé de- lettres d invitation, les Familles HILDEVERT et VENDREDY prient leurs amis et connaissances de bien vouloir y assister.

M o r t e n C h e m i n d e f e r

Un jeune enfant de quatre mois, dont les parents faisaient partie d 'un convoi belge dirigé sur Niort,; est décédé dans le tram en arrivant en gare de Saumur.

Par les soins de la police, le petit cadavre a été transporté à l'hospice après les constatations d'usage.

Cet enfant, René - Louis Knockaert, était né le 1er mars, à.Hazehrouck.

V o l Un vol de trois lapins estimés 6 f r , a

été commis an préjudice de M"« chevalier, journalière à Doué-la-Fontaine, qui a porté plainte. La gendarmerie recherche l 'auteur.

P e r l e s e t T r o n v a l l i e * Réclamer à M. Corbeau, épicerie Ro-

bl in, 5, rue d'Orléans, uge coupure de 5 francs qu' i l a trouvée.

— Réclamer chez M. Pain, 73, rue du Pressoir-St-Antoine, nne bague ornée de perles, qu ' i l a trouvée.

— Remettre au i^ommissariat un cou pou soie noi ré 'perdu rue du Portail-Louis ou aux abords de la Poste.

Etat-Civil de Saumur NAISSANCE

Le 17 ju i l le t . — Raymond - Joseph Foucault, à l 'hôpital .

DÉCËH

Le 16 ju i l let . — Maurice Mariadec, 8 jours, à l 'hôpital.

Le 18 ju i l let . — Adelaïle Trouvée, épouse Pierre Tessier, couturière, 62 ans, rue de la Visitation, 28.

— Gustine Bontanl', épouse Saugrain, 69 ans, sans profession, rue de la Visi-tation, 77.

F o i r e « d e l a Wemalne Du 19 au 26 jui l let 1915

Maine-et Loire. — 20, Chalonnes-snr-Loire, Durtal. — 22 ^ Brissac. — 23, Beaupréau.— 26, Grez Neuviille.

Départements limitrophes.— 19, Vi-tré. — 20, Argentun-Cbàieau, Sainte-Snziune, L o u l u n . — 21, Saint-Mars-la-Jaille. — 22, Thouars, Mirabeau. — 26 Bressaire, Redon. Vitré, Cbâteau-la-Valiiére, Ernée.

MÉTÉOROLOGIE QBSERVATIOIIS DE •. OPTICIEI

T b e Baromètre

Hier loir, i 5 h. lu-deMiu Ce matin, i 8 h. au-deseu» 16о Midi, 770 e/m au-des«u» 27» Température mlnimadelfQuit.: au-de«iui 12" Найме, » "/« Ваше, ï

être

Le S e x ^ c e de* Postes Voici les heures de départ des courriers

de la poste : le ' départ 5 h . 30 -natin 20 _ 6 h . 00 — 3* — 8 h . 20 — 4e — 9 h . 20 — 5e — 12 h . 10 soir 6» — 1 h . 50 — 7« — 2 h . 20 — 8» — 7 h . 10 — 9» — 8 h . 00 —

IQe — 10 h . 20 — La leîée est faite cinq minutes avant

l 'heure du départ.

TRAINS de VOYAGEURS

Voici le service de voyageurs établis à ce jou r :

Direction d'4nâers : / h . - 3 b. 19 — 9 h. 19 —13 h. 30 — 15 h . 19 — 49 h . 25 - 21 h. 19.

Direction de Tours. — / h. 55 — 3 h. 33 , — 7 h . — 9 b. 33 — U h.; U — 15 h. 33.r- 21 h. 33.

Direction de La Flèche. — 10 h. 26 —15 h 45,—Retour (arr ivéeà Saumur) 7 h. 35 — 19 h. 55.

Direction de Thouars. — 2 h, 27 — 8 h. 6 — 12 h^ 23 i 3 h. 4 / — 16 h. 34 — h. > 2 .

Direction de Château - du - Loir — i h. iS — 7 h 28 — 11 h. 12 — 15 h. 31 — i i h.. 33 — 19 h. 28.

Direction de Saumur Doué (Anjou) 7 h. 32 - 16 h. 38. — Retour (arrivée Saumur). 8 h. 41 — 17 h! 42*

, Les chiffres italiques indiquent les heures de départ des rapi Jes.

Les rapides ne sont accessibles qu'aux V yageurs effectuant un parcours de 100 kilomètres ou payant pour cette distance.

Chaque voyageur peut transporter 3 0 kilogs de bagages sans surcharge.

ON DEMANDE nn Camionnenr

m,uni de bonnes références, non mo' bilisable.

S adresser Maison FOUC iULT, place de la Bilange.

LES CAVES de MOC BARIL St-HILAIRE-St FLORENT

demandent des Manœuvres. S'y adresser^

HOMME SÉRIEUXr.^?«., demande emploi, garçon dt bureau ou courses.

S adresser an bureau du journal.

ON DEMANDE X ï r i CHA VBRE pour campagne.

S'ADRESSER AU BUREAU UU JOURNAL

Limprimerie P . Godot à SAUMUR. place du Marché-Noir

informe le public qu'elle est en mesure d'assurer l'exécution de toutes les commandes qu'on voudra bien lui confier.

PROPRIÉT4IRE-ÇÉRANT : P . G O D E T .

Saumur, Imp. de P . GODET.

Va par nons Maire de Saumur, pour légal iut ion de laisignature'dn Gérant *cViü» ie Saumur, le /WJ, i l МАШ;

Certifiélpar l'imprimeur soussigné