smart cities · mettent beaucoup de temps à intégrer des solutions de transport électrique dans...
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SMART CITIES Gurus revisite comment nous vivrons en 2020
VÉHICULES INTELLIGENTS PROFESSIONNELS
Génération Y: Le portrait d’une génération
“next” et de sa mobilité
Il semble que c’était hier que le concept de « génération Y » est
entré dans le vocabulaire collectif et mondial.
Les spécialistes du marketing, les scientifiques et les chercheurs
sont fous amoureux des personnes nées après le début des
années 80. L’une des raisons en est qu’elles sont extrêmement
différentes des générations précédentes et, par conséquent,
elles rendent nécessaires de nouvelles approches et de
nouveaux éclairages. Depuis des années, la génération Y
correspond aux personnes âgées de 18 à 35 ans.
Mais aujourd’hui, cette définition est devenue trop restreinte.
En cette année 2017, la génération Y ne se distingue pas des
autres de par ses revenus ou son âge, mais de par sa façon
d’appréhender le monde. Ce groupe de population dynamique
accorde plus d’importance à l’expression de soi et aux
changements qu’aux règles définies par les générations
précédentes. Comment peut-on décrire ce groupe hors du
commun et quelles sont ses aspirations en termes de mobilité ?
Une forte volonté de service et d’individualisme Regardons d’un peu plus près le mode de vie de cette tranche d’âge.
Les membres de la génération Y sont en quête de services
personnalisés, individuels et rapides pour pouvoir poursuivre leur
ascension sociale. Ils sont gâtés : la plupart d’entre eux ont eu l’occasion
d’être diplômés, ils ont toujours eu des téléphones et ont toujours été
reliés à internet. Les services et les commandes en ligne ne sont qu’à
quelques heures de distance. La génération Y a de grandes attentes
et il incombe aux commerçants et aux prestataires de service de les
satisfaire à la lettre. Il fut un temps où la segmentation des marchés se
fondait simplement sur la type, la région, l’âge et la situation
amoureuse. Mais, aujourd’hui, il est plus difficile que jamais d’identifier
les intérêts d’un groupe. Les membres de la génération Y ont des
intérêts divers et variés et, la plupart du temps, ils sont même
temporaires ou contradictoires. Difficile de s’y retrouver !
La génération verte, pur-sangQuelle est la vision de ce groupe sur les questions environnementales ?
Un sondage sur la responsabilité sociale des entreprises et le
développement durable, réalisé à l’échelle mondiale par Nielsen (2015),
a montré que 66 % des personnes interrogées étaient prêtes à payer
plus cher des produits et des services fournis par des sociétés ayant
un fort engagement social et environnemental. Ces chiffres étaient de
55 % en 2014 et 50 % en 2013, ce qui témoigne d’une nette tendance
à la hausse. Cette évolution a également une incidence sur la mobilité
: la génération Y recherche des solutions de transport « vertes » et elle
privilégie généralement l’option la moins polluante lorsqu’elle planifie
ses voyages.
Travailler pour vivre, vivre pour travaillerEn 2015, la génération Y représentait la moitié de la main-d’œuvre
mondiale. Ses membres n’aiment pas parler d’« équilibre » entre la vie
privée et la vie professionnelle, mais plutôt d’«intégration». Travailler de
9h à 17h ne fait pas partie de leur vocabulaire. En effet, comment peut-
on finir de travailler à 17h ? Ils n’hésiteront pas à aider leur patron à
20h s’il le faut ou à répondre à une question urgente d’un client en de-
hors des heures d’ouverture du bureau. Pour la plupart des membres
de la génération Y, la vie professionnelle, la vie sociale et la vie créa-
tive sont imbriquées. Saviez-vous qu’en moyenne, ils gardent le même
milieu de travail pendant deux ans ? Ils ne recherchent pas de restric-
tions, d’horaires rigides, de politiques strictes ou de contrats à durée
indéterminée. Ils ont soif de liberté : liberté d’apprendre, d’évoluer, de se
déplacer et de définir leur identité.
La génération Y et la mobilitéQuel est donc le point de vue de cette génération sur la mobilité ? De
par son caractère multimodal, elle portera toujours son choix sur la
meilleure option de transport (voiture, transports en commun, vélo ou
marche) en fonction du voyage prévu. De ce fait, les villes offrant un
large éventail de modes de transport sont particulièrement populaires
auprès de ce groupe. MaaS Global est une initiative finlandaise qui s’in-
scrit dans la droite ligne de cette approche de la mobilité. Quels sont les
objectifs de cette entreprise ? Garantir la mobilité des personnes, leur
permettre de répondre plus facilement et simplement à la question «
Comment vais-je m’y rendre ? » et réduire la pollution émise par cha-
cune d’elles. MaaS fournit un service de transport efficace et person-
nalisé en proposant plusieurs moyens de locomotion et en présentant
au consommateur les meilleures façons de se rendre d’un point A à un
point B. La mobilité, vue comme un service !
Comment est-ce que cela fonctionne ? Sous la forme de forfaits mensuels, qui lui ont valu le surnom de « Netflix de la
mobilité ». Les voyageurs de tout poil ont le choix entre différentes formules : celle à 5 € par voyage (pour les touristes
visitant une ville), celle à 60 € (pour les personnes voyageant fréquemment et ne voulant pas acheter de voiture) ou
encore celle à 1500 € (pour les membres des classes moyennes et classes moyennes supérieures en pleine progression
dans leur carrière).
MaaS propose des solutions en adaptant les offres de transports en commun, covoiturage, partage de vélos, trajets de
trains, parking, etc. à vos besoins. Elle facilite non seulement les paiements effectués pour chaque moyen de
locomotion, mais elle trouve également les itinéraires les plus rapides pour respecter votre programme !
Vous achetez un forfait et vous pouvez être certain que vos déplacements sont pris en charge, différentes options,
planification et décisions environnementales incluses.
MaaS est une solution qui répond clairement aux attentes de la génération Y :
c’est une façon simple et rapide de répondre à leurs questions relatives aux
transports tout en utilisant des technologies de pointe et en polluant au minimum.
Elle fait d’une pierre trois coups ! Même si certains aspects de MaaS restent encore
un peu flous ou inachevés, c’est incontestablement un projet très prometteur.
MaaS est-il la solution ?
Un avenir durable pour les transports
dans les villes européennes
Des feux de circulation qui s’adaptent au flux de véhicules, des
véhicules sans chauffeur, des vélos en libre service et des trottoirs
intelligents qui fournissent un accès WiFi gratuit :
voilà quelques exemples d’idées pour rendre les villes plus
intelligentes. Les villes de toutes tailles veulent devenir « intelligentes » :
elles utilisent déjà (ou utiliseront bientôt) la technologie pour gérer leur
patrimoine urbain, réduire la consommation des ressources, limiter
les coûts, améliorer l’efficacité des services et mettre à disposition
du public des informations au format numérique. Leur objectif est de
devenir un lieu de travail et de loisirs plus agréable. Toutefois, vouloir
devenir une ville intelligente est une chose, le devenir réellement en est
une autre. Aujourd’hui, la question qui se pose est de savoir comment
rendre les villes encore plus intelligentes, en particulier du point de
vue de la mobilité. À l’heure actuelle, le gouvernement aide les villes
à appliquer des idées devant les amener à y arriver. Car lorsqu’une
ville commence sa métamorphose, il faut à nouveau se tourner vers le
secteur public. En effet, jusqu’à présent, ce sont les acteurs privés qui
ont commencé à aborder la question de la mobilité urbaine.
Nous connaissons tous les services de Lyft et Uber, entre autres :
disponibles via des applications, ces services de VTC ont ébranlé le
monde des taxis urbains traditionnels.
Tendance 1 Les villes sans voitures sont-elles l’avenir de l’Europe ?En cette année 2017, il n’a jamais été aussi urgent de réduire les
émissions du secteur des transports. Au jour d’aujourd’hui, le constat
est simple : l’Europe ne se rapproche pas de son objectif de diminuer
ses émissions de CO2 de 40 % d’ici 2030... C’est maintenant que tout
se joue ! Par exemple, la capitale de la Norvège, Oslo, a annoncé qu’elle
bannirait les voitures traditionnelles de son centre-ville d’ici 2019 pour
les remplacer par des voitures électriques. Pourquoi cette ville a-t-elle
pris une décision aussi sensationnelle ? Pour réduire ses émissions de
gaz de 50% d’ici 2020.
Bien que les voitures électriques constituent une excellente solution
pour protéger notre climat, il semble que l’accent soit mis sur les
véhicules de tourisme plutôt que sur les véhicules logistiques.
Par conséquent, le nombre de véhicules de tourisme électriques est
nettement plus élevé que celui des véhicules logistiques électriques.
Comment expliquer cela ? Il y a un manque d’informations sur le statut
des véhicules logistiques électriques existants et leurs caractéristiques
techniques. En raison de cette lacune, les entreprises et les autorités
mettent beaucoup de temps à intégrer des solutions de transport
électrique dans leurs politiques. Cela pose des problèmes, car les
véhicules logistiques sont à l’origine de 35 % de la pollution globale.
Heureusement, les villes et le gouvernement sont en train de creuser
cette question et d’excellentes solutions sont déjà en cours
d’introduction !
À cet égard, le smartphone est l’une des innovations les plus importantes de la décennie sur le plan des transports. Ce type d’appareil est en train
de révolutionner notre façon de payer et, même, d’attendre les transports en commun. Enfin, il y a bien sûr Google, qui est sur le point de redéfinir les
déplacements tels que nous les connaissons avec sa voiture autonome. Outre ces initiatives, nous avons déjà noté plusieurs solutions et tendances qui
vont façonner un avenir durable pour les transports au sein des villes européennes. Regardons ces tendances plus en détail...
Tendance 2 Les véhicules connectésDe nos jours, les gens sont toujours en ligne et toujours connectés.
Depuis 2014, les études des opérateurs mobiles ont montré une
augmentation de l’utilisation du smartphone, des données de voitures
et des tablettes. Lorsque le smartphone ou la tablette d’un
conducteur est connecté(e) à son véhicule, plusieurs possibilités
intéressantes s’offrent à lui, les mises à jour des logiciels du véhicule et
des données relatives au trafic dans le système de navigation n’étant
que quelques exemples. En outre, les connexions aux autres véhicules
et infrastructures réduisent la congestion et les accidents de la route.
Tendance 3 Une consommation collaborativeCertains pays développés ont déjà atteint leur « maximum de voitures »,
point à partir duquel le nombre de voitures par personne arrête
d’augmenter, voire diminue. Des études ont montré que les membres
de la génération Y possèdent moins de voitures que leurs
prédécesseurs. Uber, Lyft et ZenCar fournissent un service, la mobilité à
la carte, que nous souhaitons pour ne pas devoir acheter ce dont nous
n’avons pas besoin. Le meilleur siège de votre voiture n’est plus celui
faisant face au volant. Désormais, il est à l’arrière, là où vous n’avez pas
besoin de vous frayer un chemin dans la circulation, de faire attention
à respecter les limitations de vitesse, de charger ou de faire le plein du
véhicule ou de payer l’assurance.
Tendance 4 Un réseau multimodal efficaceL’Europe est confrontée à un autre défi de mobilité, qui est la
transparence des transports en commun. Nous avons déjà vu
certaines entreprises prendre l’initiative d’améliorer l’efficacité des
conducteurs, notamment Waze. Au cours des dernières années, des
start-ups essayant de réduire les frictions en promouvant la production
participative des données liées au trafic, en envoyant les amendes sur
nos smartphones et en calculant les prix de plusieurs itinéraires
possibles sont en train de s’établir partout dans le monde. Quelles en
seront les conséquences ? Les voitures seront intégrées dans un
réseau multimodal efficace.
Tendance 5 Priorité aux enfants !Lorsqu’il est question de moyens de transport plus durables, les
enfants jouent un rôle extrêmement important. Après tout, ils
représentent l’avenir ! Les recherches ont montré que les enfants se
laissent facilement distraire lorsqu’ils se déplacent, ce qui est un point
à ne vraiment pas négliger. Des études sur le mouvement des yeux
ont montré que les enfants - moins hauts que les adultes - voient leur
route sous une autre perpective et sont ainsi confrontés à beaucoup
de stimulations différentes lorsqu’ils vont à l’école. Il ne fait donc au-
cun doute que les autorités devront utiliser des technologies modernes
pour garantir la sécurité des enfants.
Passer à des transports en commun durables et écologiques ne se fait pas du jour au lendemain, mais
l’Union européenne aide efficacement les autorités à relever ces défis. Grâce à Horizon 2020, au Fonds
structurel européen et au Fonds européen d’investissements, au TEN-T/CEF pour l’innovation et les
nœuds urbains, et aux instruments financiers du FEIS, les villes bénéficient d’une aide (financière)
bienvenue pour faire passer leurs périphéries au niveau supérieur. La recherche, l’innovation et la
mobilité sont des priorités absolues !
Et que fait le gouvernement ?
Les futurs défis de vivre dans une
(smart) cityÀ l’heure actuelle, le monde est en constante urbanisation.
Aujourd’hui, 54 % de la population mondiale habite en ville et
les chercheurs estiment que cette proportion atteindra 66 %
d’ici 2050. Les villes doivent faire face à un afflux massif de
personnes et repenser leur réseau de transports en commun,
leur système de traitement des eaux et des déchets, leurs
méthodes environnementales, leurs espaces communs, leurs
logements... Elles doivent aussi penser à la façon de gérer cette
évolution. Celle-ci conduit les villes intelligentes à relever
certains défis, tels que leur qualité de vie, leur caractère
durable (efficacité des ressources et énergétique, protection de
l’environnement et réduction de la pollution) et leur approche
du travail (climat de travail, égalité des revenus et productivité
économique). Le tableau ci-dessous présente un aperçu des
nombreux domaines auxquels les villes doivent s’atteler pour
offrir un cadre de vie plus agréable.
Afin d’évoluer efficacement et durablement vers le statut de villes intelligentes, les zones
urbaines devront relever un certain nombre de défis. Regardons-les plus en détail !
“ « Les villes de demain - la Commission européenne »
Gouvernement
Gouvernance flexible
Villes en décroissance
Cohésion territoriale
Association d’une gouvernance
formelle et informelle
Chômage
Villes en décroissance
Déclin économique
Cohésion territoriale
Économie à un seul secteur
Économies locales durables
Diversité sociale comme source d’innovation
Manque d’infrastructures de TIC
Mobilité durable
Mobilité inclusive
Système de transport multimodal
Écosystèmes urbains sous
pression
Écosystèmes urbains sous
pression
Embouteillages
Mobilité sans voitures
Manque d’infrastructures de TIC
Économies d’énergie
Villes en décroissance
Approche globale des questions
environnementales et énergétiques
Effets du réchauffementclimatique
Expansion urbaine
Chômage
Cohésion sociale Cohésion sociale
Pauvreté
Population vieillissante
Diversité sociale comme source d’innovation
Cybersécurité
Logements abordables
Problèmes de santé
Gestio des crises
Expansion urbaine
Sûreté et sécurité
Cybersécurité
Economie Mobilité Environnement Société Qualité de vie
SociétéPartout dans le monde, des milliers de personnes vont s’installer
chaque jour dans des zones urbaines. Afin de faire face à cette
immigration, les villes doivent chercher des façons de transformer leurs
paysages, de plus en plus congestionnés, en des environnements plus
intelligents, sains et sûrs afin de mieux répondre aux attentes des
habitants. Pour être réussie, la mue d’une ville intelligente doit
s’attacher à créer un partenariat entre les secteurs public et privé tout
en impliquant les citoyens. Après tout, ce sont eux qui vivront dans
cette ville. Il incombe aux gouvernements de faire participer les
citoyens dès qu’un projet est mis sur pied, et ce quel qu’en soit
l’objectif. Il est indéniable que l’augmentation de la population de notre
ville mérite toute notre attention. Plus d’habitants, cela signifie plus de
besoins en espaces de vie, de stationnement, de loisirs, de détente...
Quoi qu’il en soit, nous devons trouver un moyen de pérenniser ces
espaces.
Réchauffement climatique et pollution Nous ne devons pas négliger les conséquences du réchauffement
climatique. Les villes doivent proposer des réponses adéquates, à
savoir un processus nécessitant la collaboration des entreprises, des
organisations, des citoyens, du conseil municipal et du gouvernement.
Des déplacements et des transports intelligents, le passage à des
alternatives rejetant peu d’émissions, une meilleure optimisation des
parcours, l’installation de jardins le long des autoroutes pour lutter
contre la pollution, l’amélioration de l’efficacité en carburants...
Nous devons lancer des initiatives vertes pour enrayer le réchauffe-
ment climatique.
MobilitéEnfin, un des défis les plus importants consistera à résoudre la
crise des transports à laquelle chaque ville est confrontée. Toutefois, on
peut entrevoir de la lumière au bout du tunnel grâce... aux données.
Les données ne pourront pas diminuer le nombre de voitures sur les
routes, mais elles pourraient prédire quand des embouteillages vont
se former. Intéressons-nous à Waze, par exemple : cette application de
Google demande aux citoyens de l’aider à établir une carte des
conditions de circulation en temps réel. Les conseils municipaux
gagneraient peut-être à établir des partenariats avec des applications
telles que Waze. Mais que se passera-t-il ensuite ? Y aura-t-il de plus
en plus de capteurs sur chaque bâtiment ? Quoi qu’il en soit, les villes
accordent bien plus d’importance qu’avant aux modèles et services de
mobilité alternatifs. Il est absolument impératif de numériser les
systèmes de transport en commun et de permettre aux citoyens
d’utiliser des applications mobiles pour réserver et payer un voyage en
transports en commun.
Les véhicules connectés constituent une autre innovation fort utile pour
s’attaquer au problème de la mobilité. Une étude belge a montré qu’il
était très probable que l’augmentation du nombre de véhicules
connectés garantisse plus de sécurité, résolve le problème des
embouteillages et évite les accidents. En poussant plus d’entreprises à
produire ces véhicules connectés et en utilisant des données issues de
différentes sources, nous recueillerons de plus en plus d’informations
sur le comportement des conducteurs et la qualité de leur conduite.
Cela nous permettra d’apporter des modifications efficaces aux
politiques d’ordre général.
De plus, les transports électriques représentent l’avenir donc
nous devons faire en sorte d’adapter nos villes à cette
électrification. Nous devons aller au-delà des voitures et ne pas
oublier que la mobilité électrique concerne aussi les transports
en commun, les transports logistiques, les taxis et le
covoiturage. Les gens sont incités à acheter ou utiliser les
transports électriques par le biais de subventions,
d’allègements fiscaux, de mesures municipales, d’avantages
financiers... Afin que ces villes (intelligentes) fonctionnent bien
après cette électrification, il est nécessaire que nous les
rendions moins complexes en faisant coopérer les services
publics. Une autorisation uniforme, une réduction du temps de
charge, des processus informatiques rentables et une
itinérance (inter)nationale doivent être garantis pour que
l’utilisation des véhicules électriques soit un succès.
Par exemple, installer des chargeurs pour véhicules électriques
chez soi, au travail, sur les parkings des supermarchés et des
principaux lieux publics peut déjà faire toute la différence.
Si les transports électriques sont utilisés de manière
intelligente, ils peuvent non seulement promouvoir la mobilité
individuelle, les transports en commun et les transports
d’urgence, mais aussi être très bénéfiques pour les services
innovants et, bien sûr, l’environnement.
Il n’y a que des avantages !
Si les défis auxquels les villes sont confrontées aujourd’hui
sont importants, les problèmes futurs doivent également
être pris en compte de façon intégrée. Les décisions
d’urbanisme et de gestion urbaine qui sont prises
aujourd’hui auront des effets à long terme.
La modification des préférences des gens, les changements
environnementaux et les questions de mobilité sont autant
de sujets à traiter pour qu’autorités et instituts de
recherche travaillent main dans la main afin de proposer
des solutions convenables à ces problèmes.
En ce qui concerne la mobilité, de nombreuses solutions
sont déjà sur les rails, mais d’autres recherches devront
être menées et d’autres ajustements effectués.
Le défi sera-t-il relevé ?
Les challenges urbainssont en plein changement
Exemples de véhicules électriquesen ville aujourd’huiLe développement des véhicules électriques est un sujet
brûlant ces derniers temps, et ce à juste titre.
Les pays essaient de mettre en œuvre ce « nouveau » mode de
transport afin d’exploiter pleinement les nombreux avantages
de cette innovation tout en luttant contre les effets néfastes du
réchauffement climatique. Plusieurs villes ont déjà commencé
à mener des recherches de grande ampleur et ont découvert
certains principes dominants et méthodes s’appliquant aux
véhicules électriques et aux moyens de transport durables.
Regardons trois d’entre elles plus en détail !
1. Belgique (Bruxelles)La Belgique n’a peut-être pas été pionnière en matière de véhicules électriques,
mais le pays a développé des théories très intéressantes portant sur le
développement des transports électriques. La première que nous allons étudier
est appelée «principe STOP» en néerlandais. Selon cette théorie, les gens
doivent garder à l’esprit un certain ordre de moyens de locomotion
lorsqu’ils prévoient de voyager : il y a d’abord la marche à pied, puis le vélo, suivi
des transports en commun et, enfin, les voitures privées. Les trois premières
options sont, de loin, les meilleures. Cependant, si les gens optent tout de même
pour la voiture privée, ils doivent penser au principe de la
« conduite intelligente » : conduite écologique, entretien irréprochable, utilisation
intelligente et... choix d’un véhicule moins polluant, bien sûr !
Jusque-là, aucun problème.
Tout ceci semble aller de soi, mais comment évaluer le taux de pollution d’un
véhicule donné ? En Belgique, les voitures obtiennent une note
environnementale calculée sur la base de la méthode du « puits à la roue ».
Chaque véhicule est évalué en fonction de la source d’énergie dont il a besoin :
pour l’extraction, la production, la distribution, le plein de carburant et
l’utilisation du véhicule. Plus cette source est chère et polluante, plus la note
obtenue par le véhicule sera faible. Évaluer les véhicules permet au
gouvernement d’avoir une meilleure vision des gros pollueurs et de leurs
conséquences sur les objectifs climatiques, ce qui peut s’avérer très utile pour
préparer un avenir où la pollution devra être sans cesse en recul.
Étant donnés les nombreux avantages offerts par les véhicules électriques, la
Belgique, et Bruxelles en particulier, tient beaucoup à développer les véhicules
électriques dans les services du gouvernement. Les voitures électriques
utilisées par les fonctionnaires ont des utilisations bien spécifiques et des postes
de chargement fixes, sont faciles à manipuler, améliorent la note
environnementale du service et améliorent la qualité de l’air et la qualité de vie
de la ville. Bref, elles n’ont que des avantages ! De plus, les services publics et les
autorités doivent satisfaire à différents critères lorsqu’elles achètent ou louent
de nouveaux véhicules, le tout au bénéfice de l’environnement.
Tous les trois ans, chaque service dresse un inventaire du stock de voitures qu’il
possède et se pose les questions suivantes : « pouvons-nous remplacer
certaines voitures par des véhicules électriques ou des vélos ? » et « quel est
notre objectif pour les trois prochaines années ? ». C’est là un bel effort consenti
pour développer les transports électriques au sein des services publics !
2. Royaume-Uni (Londres)Le deuxième exemple que nous souhaitons présenter est celui de UK Power
Networks. Ces réseaux distribuent de l’électricité via des câbles à haute tension
pour qu’elle puisse être utilisée par les ménages et les entreprises de Londres,
du sud-est et de l’est de l’Angleterre. Les ventes de véhicules électriques con-
naissant une forte poussée, les réseaux électriques doivent être en mesure de
fournir à ces véhicules l’énergie dont ils ont besoin. Comment y parviennent-ils ?
Tout d’abord, l’objectif de UK Power Networks est de fournir des conseils avisés
aux particuliers, aux entreprises, aux communautés locales et au secteur public
pour les aider à jeter les bases d’un avenir décarboné. C’est pour cela qu’ils réa-
gissent à l’« invasion » de véhicules électriques en participant à FREVUE (FReight
Electric Vehicles in Urban Europe), qui est un projet pilote d’évaluation et de
diffusion. Huit des plus grandes villes d’Europe y participent et proposent des
solutions innovantes pour utiliser les véhicules électriques en ville selon le prin-
cipe de la distribution sur le « dernier kilomètre ». En outre, elles présentent des
solutions pour contourner les barrières freinant actuellement le développement
des véhicules électriques dans le secteur. Londres est une des villes les plus à la
pointe dans ce domaine.
Au Royaume-Uni, une chose est sûre : les véhicules électriques sont une des
pierres angulaires de la transition vers un monde décarboné et ils font l’objet
de nombreuses recherches dans le pays. Il est prévu que la part de marché des
véhicules électriques privés continue d’augmenter et les gestionnaires de ré-
seaux de distribution doivent suivre cette évolution attentivement.
Il est essentiel que les UK Power Networks et les acheteurs de véhicules électriques collaborent pour que les premiers puissent assister les seconds et
mieux comprendre leurs exigences. Mieux connaître ce nouveau marché et coopérer avec ses acteurs, voilà deux priorités de la politique du
Royaume-Uni relative aux véhicules électriques !
3. Allemagne (Wolfsburg)Wolfsburg AG : un partenariat public-privé conclu entre la ville de Wolfsburg et Volkswagen AG et qui étudie le secteur mobile et la circulation.
Bien entendu, dans ce contexte, la mobilité intelligente et la région intelligente figurent également à l’ordre du jour. Voilà une collaboration des plus
intéressantes ! Wolfsburg AG examine différentes options, dont l’une est Urban Mobility Assistance. De nos jours, nous sommes tous habitués aux
systèmes de transport autonomes : transport privé, zones de stationnement, transports en commun, systèmes de contrôle du trafic et d’information et
structures routières. Mais qu’en serait-il si nous pouvions réformer ces systèmes pour les rendre intelligents et connectés ? Le covoiturage, les places de
stationnement et la planification de notre itinéraire pourraient être intégrés dans une application intelligente : Urban Mobility Assistance.
Tout en contribuant à l’émergence de régions intelligentes, Wolfsburg AG améliore durablement l’accès aux véhicules électriques. Utiliser le réseau WiFi
de Wolfsburg permet d’avoir un débit plus élevé à moindre coût ainsi qu’une localisation plus précise que celle du réseau de téléphonie mobile.
Évoquer les futurs concepts de mobilité revient à parler de mobilité électrique et de données.
La mobilité électrique impose de nouvelles exigences aux infrastructures urbaines et les trois exemples
fournis ci-dessus ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Un très grand nombre d’initiatives sont en
train de voir le jour et bien d’autres leur emboîteront le pas. Il ne fait aucun doute que l’avenir sera placé
sous le signe des véhicules électriques !
L’avenir sera placé sous le signe des véhicules électriques ?
Les villes intelligentes ont besoin de véhicules
intelligents : le rôle que joueront
les véhicules dans les villes connectées
Les villes sont au cœur de certaines des problématiques
économiques, environnementales, sociales et technologiques
les plus cruciales que connaît le monde aujourd’hui.
C’est la raison pour laquelle elles tentent sans cesse d’innover
et de trouver des façons de travailler ensemble et de
concrétiser des idées sur le marché.
L’une des priorités est d’effectuer une transition vers des
sources d’énergie et des modes de transport plus propres et
efficaces afin de répondre aux attentes des citadins et
d’améliorer leur vie.
Des raisons d’agirDe nos jours, nul ne peut ignorer les conséquences du réchauffement
climatique. À l’heure actuelle, plusieurs villes européennes rencontrent
aussi des problèmes liés à la pollution de l’air dans certains quartiers
centraux. C’est pourquoi les gens sont invités à utiliser les transports en
commun, marcher ou faire du vélo et il leur est parfois demandé de ne
pas utiliser leur cheminée dans certaines conditions météorologiques.
Des projets stimulantsNous commençons notre voyage à Stuttgart, haut lieu de l’industrie
automobile et de la recherche et du développement en Europe.
Pourtant, Stuttgart est également une vitrine de l’e-mobilité. La grande région
de Stuttgart compte plus de 2,7 millions d’habitants, ce qui a été à l’origine de
problèmes de qualité de l’air dans certaines parties du centre de la ville.
À l’heure où l’Europe limite les particules fines et l’Allemagne encourt des
sanctions en raison de son non-respect des traités de l’Union européenne, il
est temps d’agir. C’est pour cette raison que Stuttgart a élaboré un plan
d’action portant sur la mobilité durable :
• Mesure incitative 1 : Covoiturage et partage de vélos
• Mesure incitative 2 : Stationnement gratuit pour les voitures propres
• Mesure incitative 3 : Promotion de la mobilité électrique
• Mesure incitative 4 : Aide au développement d’un système de
transport logistique urbain propre
• Mesure incitative 5 : Amélioration de la mobilité au sein du conseil
municipal
• Mesure incitative 6 : Plan d’action portant sur des taxis électriques
En mettant en place ces mesures, Stuttgart rend l’e-mobilité et le
développement durable plus attrayants, notamment d’un point de vue
financier, ce qui pourrait fortement encourager ses habitants à
repenser leur façon de se déplacer.
Quittons maintenant Stuttgart pour aller à Koprivnica, où un projet
stimulant et innovant est en train de voir le jour. Koprivnica et ses 30 894
habitants sont également confrontés aux effets du réchauffement
climatique. Pour répondre à ce phénomène, cinq partenaires locaux se
sont alliés et ont décidé qu’il était temps d’appréhender les problèmes
auxquels la ville était confrontée. Le gouvernement s’est occupé
d’élaborer et de mettre en œuvre un plan de mobilité urbaine durable.
Il a créé un campus universitaire zéro CO2 et il a mis sur pied un système
de covoiturage avec des véhicules électriques. Son système de
covoiturage, qui compte 2 véhicules hybrides, 5 chargeurs rapides, 6
voitures électriques, 200 utilisateurs réguliers et un fort potentiel de
reproduction, a tout pour réussir. Nous ne sommes qu’au début d’une
évolution très prometteuse du développement durable et de l’e-mobilité !
InfrastructuresDes autoroutes modernes et des modes de transport électriques, tels
que le train électrique moderne, se sont implantés dans certaines villes
intelligentes. Ils facilitent le transport des biens et des personnes tout en
renforçant la sécurité de l’approvisionnement et des conducteurs.
L’amélioration des routes contribue à renforcer l’intégration des villes
dans différentes régions et à faciliter l’accès à de nouveaux marchés en
établissant de meilleures connexions à moindre coût.
Faire évoluer la mobilité électrique et inscrire l’e-mobilité dans les
processus d’urbanisme est une tâche quotidienne des villes.
Par exemple, proposer des postes de chargement dans les parkings
publics. En outre, les nouveaux quartiers des villes doivent être équipés
d’un système de covoiturage pour véhicules électriques, de pedelecs...
Mais tout cela demande du temps, de l’engagement et de l’argent.
Bien qu’une stratégie reliant toutes les propositions et visant à atteindre les
objectifs communs en répondant aux besoins des citoyens et en améliorant leur
qualité de vie soit nécessaire pour structurer une ville, il est très difficile d’en
trouver une. La ville intelligente évolue avec son environnement et développe des
projets apportant une réponse efficace et durable aux besoins de ses citoyens,
lesquels profitent des avantages offerts par les nouvelles technologies et la
conception de la ville.
Un environnement en plein d’évolution
Rendre les villes plus agréables à vivre
demande une stratégie climatique
La mauvaise nouvelle ? Le réchauffement climatique est
omniprésent. Depuis « Une vérité qui dérange » d’Al Gore, le
réchauffement climatique ne peut et ne doit plus être ignoré.
Les hommes dilapident les richesses de la Terre à un rythme
sans précédent. Les villes mettent les forces de notre planète
à rude épreuve et empêchent les gens de profiter pleinement
du grand air.
La bonne nouvelle ? Les urbanistes et les planificateurs sont
parvenus à d’excellents résultats avec leurs projets d’espaces
verts en milieu urbain. Réintroduire la nature dans les villes,
et cela va au-delà des parcs, est une idée qui s’impose
petit à petit dans la société actuelle.
Appelons-les... des villes intelligentes !
E-bikesPour faire des villes des espaces de vie plus attrayants,
il est nécessaire d’appliquer des projets innovants portant sur les
véhicules électriques. C’est pourquoi nous vous présentons les e-bikes,
des vélos et des scooters électriques utilisés pour livrer des biens et
transporter des passagers. Ce projet a été lancé dans 7 pays
européens. Dans le cadre de ce projet, 39 sociétés actives dans
différents secteurs et proposant un large éventail de biens et services
se sont associées pour tester 74 e-bikes. Au début, ce projet présentait
certains inconvénients, mais les avantages ont fini par l’emporter :
• La cadence des livraisons s’est améliorée, ce qui permet de gagner
du temps ;
• Économies de carburant par rapport aux voitures, scooters et
camionnettes
• Meilleur accès car la distance parcourue est plus courte et il n’y a pasde restrictions liées à des créneaux horaires ;
• Les entreprises participantes en ont inspiré d’autres, ce qui a entraînéun élargissement du marché ;
• Environmental benefits, like energy and emissions. Avantages en-vironnementaux, notamment en termes d’énergie et d’émissions.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la construction de villes intelligen-
tes ne repose pas que sur des technologies de pointe. Nous sommes
tous connectés 24h/24 à l’« internet des objets ». Les réseaux sociaux
sont un outil intéressant pour réunir les personnes partageant les mê-
mes valeurs.
Grâce à certains réseaux sociaux (comme Facebook), à des groupes
fermés et à des applications mobiles, nous sommes capables de créer
des communautés et de promouvoir l’utilisation des moyens de
locomotion durables. Il est important d’encourager les membres des
communautés de ces réseaux par le biais de mesures incitatives sociales.
Il faut leur fournir des informations pertinentes, leur poser des questions
pour poursuivre le dialogue en ligne et leur prodiguer des conseils.
Enfin, il est très important de les mettre au défi ! Il faut leur demander de
partager des photos montrant comment ils participent.
Nature urbainePourquoi investir dans la nature urbaine ? Cela procure des avantages
tant à nous, êtres humains, qu’à notre planète. Non seulement la nature
urbaine est parfaite pour les personnes souhaitant s’évader du
quotidien en ville afin de diminuer leur stress et leur anxiété, mais elle
permet également d’améliorer la santé publique et la qualité de l’eau
ainsi que de faire reculer la violence. De plus, rendre nos villes plus vertes
peut être extrêmement avantageux pour nos enfants : des études ont
prouvé que la verdure stimule l’attention et la mémoire.
Plus d’espaces verts est également une bonne nouvelle pour
l’environnement, ce qui nous semble tomber sous le sens.
De ce point de vue, les États-Unis ont plusieurs belles réussites à leur
actif. Intéressons-nous à trois d’entre elles :
• The Atlanta BeltLine, Atlanta :
The BeltLine est une voie verte entourant le centre-ville
d’Atlanta et qui était autrefois une voie ferrée. Elle dessert
pas moins de 45 quartiers et plusieurs parcs ! The BeltLine
est une véritable fête en plein air : art de rue, une parade
de lanternes et un arboretum ne sont que quelqu’un des
éléments qu’elle abrite. Au fait, saviez-vous que cette
attraction touristique est née il y a 18 ans lors de la
rédaction d’un mémoire de fin d’études ?
• Klyde Warren Park, Dallas :
Un espace vert qui s’adresse à l’imagination de tous.
Ce parc de plus de deux hectares a été construit sur une
autoroute à huit voies (!) et il relie les quartiers d’Uptown
Dallas et de Dallas Arts District. Il est ouvert aux piétons et
aux cyclistes. Ce parc futuriste attire non seulement tous
les regards sur le la ville, mais il a également transformé un
espace dépeuplé en zone naturelle paisible et
réconfortante.
• The High Line, New York :
Un parc construit sur une ancienne voie ferrée préservée
qui a failli être détruite ? Vous en trouverez un dans la
Big Apple. The High Line est une sorte de toit vert
agrémenté de plantes urbaines indigènes et peu
exigeantes qui se retrouvent dans leur milieu naturel.
Les allées du parc absorbent l’eau et l’empêchent de
ruisseler lors des orages. Avec ses systèmes d’irrigation
goutte à goutte, de gestion des nuisibles et de compostage,
le caractère durable de The High Line n’est plus à prouver.
Et pourquoi ne pas s’adonner à un peu de détente
culturelle en admirant ses nombreuses œuvres d’art ?
. Comme vous le voyez, les espaces verts en ville
présentent de nombreux avantages.
Ils offrent non seulement un havre de calme et fraîcheur
aux citadins, mais ils sont aussi très bons pour
l’environnement grâce à la multiplication des initiatives
vertes et écologiques de grande échelle dans les villes.
Conclusion : les villes intelligentes seront peut-être la
prochaine révolution - mais les villes intelligentes vertes ?
Elles sont notre avenir.
Villes intelligentes vertes
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