sissi proto féministe, la poésie d’élisabeth d’autriche
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TRANSCRIPT
Regards fministes sur la posie dlisabeth dAutriche
Sissi proto-fministe
La posie dlisabeth dAutriche
Biographie
Contexte sociohistorique
Le fminisme dans la seconde moiti du XIXe sicle
Le proto-fminisme= fminisme individuel
femmes qui ont cherch, par lebiais de leurs crits, dconstruire les discours misogynes au sein des nombreusesquerelles des femmes et proposer des alternatives.
La prise de parole
La maternit
Gisle et Marie-Valrie
mon enfant (1887)
De quoi sert-il davoir enfant,Et pour lamour de toi renonc une vie o, telle les fes,Jallais libre de par le monde?()Tu vois en esprit autour de toiDj bouger une douzaine denfantsTu aimerasi donc douze morveuxPlus que moi, qui tavais dorlote.
Lamour est bte, lamour est aveugle!Ainsi la voulu le livre du DestinEt cest, mon enfant, ton tourDe ployer sous la maldiction.()(Hamman, 514)
Sissi et la politique
Bismark (1886)
Prdestin et vou la victoire,Tu marches, toi le plus grand esprit du [temps,Plein dnergie, dominant notre monde,Fauchant les peuples ta guise.()
La fte du 13 mai 1888 (1888)
Pourquoi tous ces militairesEn groupes et en haies?Pourquoi cette arme de policiers?Vienne voudrait-elle conspirer aujourdhui?
On non! On clbre seulement une fte,Une fte de la cour, de la noblesse,Dont on laisser approcher tous ceuxDont larbre gnalogique est sans tache.()
Mon rve (1887)
Jtais cette nuit un empereur,En rve seulement, certes,Et en plus, un empereur sageComme il y en a sans doute peu.
Depuis bientt cinquante ansJe suis assis sur le trne,Pensais-je; et en vrit,Personne nen tire du bienfait.()
Le got de la libert
Titania, aquarelle de John Simmons, 1866, Muse de Bristol
Titania (1885)
Profondment fatigue, Titania va et [vient dans le jardin,Dfait, songeuse, ses tresses, compose [en errant de nouveaux chants,Et elle songe aux temps depuis [longtemps enfuis o elle demeurait ici
()
Extrait de la chronique de cour de Titania (1887)Je mapproche de ce nouveau pays,Si aimablement situ, cern par la mer;Il y a bien cent ansQue jy ai pos mon regard pour la premire fois.()Je ne le fais que sur lordre dObron.()Mais ici la rigide tiquetteNe fait que contrarier Titania.
Corfou lautomne 1888 (Chants dArvid)(octobre 1888)
Nous tions sur une colline dun vert profondDans le bosquet aux feuilles argentesDe noirs oliviers mlancoliques,Le ciel tait dun bleu profond et pur.
Devant nous resplendissait La mer rayonnate et infinie,Nous nous regardions dans les yeux,Sans plus rire ni plaisanter.
()
Garouna, le 30 octobre 1888Les vagues murmurent, la mer murumure,Le vent du soir les pousse vers le rivage.L o le soleil porupre sest abm lhorizon,Maintenant des nuages dors font voile.()Ltoile qui reut son nom de lamour,Ltoile o sjourne le vaillant, le magnifiqueVers lequel mon me, ailes ouvertes, vole.
Conclusion :Une figure davant-garde