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La République d’Haïti est un pays insulaire des Grandes Antilles situé dans la mer des Caraïbes. Le climat y est tropical et la saison des pluies s’étend d’avril à juin et d’octobre à novembre, tandis que la saison cyclonique va de juin à novembre. L’île est régulièrement frappée par des catastrophes naturelles, notamment des tempêtes tropicales et des cyclones aux con- séquences aggravées par l’importante déforestation du pays. Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre dévastateur de magnitude 7 a frappé Haïti, faisant près de 200 000 morts et laissant 2,3 millions de personnes sans abri. Cet important séisme, le plus sévère qu’a connu l’île en 200 ans, a également entraîné des dégâts considérables. Selon les esti- mations les plus courantes, la capitale, Port-au-Prince, a été détruite à 70 % et plusieurs communes des départements de l’Ouest et du Sud-Est ont été très sévèrement touchées (de 15 % à 60 % de destruction). Programme d’urgence, de reconstruction et de développement Contexte Photos : Développement et Paix, Caritas Internationalis Situation humanitaire 200 000 morts 2,3 millions de sans-abri 105 000 habitations détruites et 208 164 habitations gravement endommagées 1 550 000 personnes déplacées et regroupées dans 1 555 camps temporaires 600 000 personnes ont quitté les zones touchées par le séisme pour s’installer dans d’autres régions Haïti SÉISME EN HAÏTI R A P P O R T

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Page 1: SÉISME EN HAÏTI · La réponse de DÉVELOPPEMENT ET PAIX Dès le lendemain du séisme, DÉVELOPPEMENT ET PAIX, appuyé par l’épiscopat canadien, a lancé un appel aux dons parmi

Le Pakistan est situé dans une région du monde particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles de toutes sortes. La diversité de sa géographie entraîne de multiples risques dont des sécheresses, des inondations, des séismes et des cyclones.

La République d’Haïti est un pays insulaire des Grandes Antilles situé dans la mer des Caraïbes. Le climat y est tropical et la saison des pluies s’étend d’avril à juin et d’octobre à novembre, tandis que la saison cyclonique va de juin à novembre. L’île est régulièrement frappée par des catastrophes naturelles, notamment des tempêtes tropicales et des cyclones aux con-séquences aggravées par l’importante déforestation du pays.

Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre dévastateur de magnitude 7 a frappé Haïti, faisant près de 200 000 morts et laissant 2,3 millions de personnes sans abri. Cet important séisme, le plus sévère qu’a connu l’île en 200 ans, a également entraîné des dégâts considérables. Selon les esti-mations les plus courantes, la capitale, Port-au-Prince, a été détruite à 70 % et plusieurs communes des départements de l’Ouest et du Sud-Est ont été très sévèrement touchées (de 15 % à 60 % de destruction).

Programme d’urgence, de reconstruction et de développement

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Situation humanitaire200 000 morts

2,3 millions de sans-abri

105 000 habitations détruites et 208 164 habitations gravement endommagées

1 550 000 personnes déplacées et regroupées dans 1 555 camps temporaires

600 000 personnes ont quitté les zones touchées par le séisme pour s’installer dans d’autres régions

Haïti

SÉISME EN HAÏTIR A P P O R T

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La réponse de DÉVELOPPEMENT ET PAIX

Dès le lendemain du séisme, DÉVELOPPEMENT ET PAIX, appuyé par l’épiscopat canadien, a lancé un appel aux dons parmi ses membres, les fidèles et le grand public. Cet appel a permis de recueillir la somme de 21,5 millions de dollars.

Ce montant traduit à la fois la mobilisation des membres et la générosité des Canadiennes et des Canadiens en général. Grâce à cette somme, DÉVELOPPEMENT ET PAIX a pu concevoir une intervention d’envergure et déployer sa mise en œuvre au gré de di� érentes phases. Du montant recueilli, environ 18 millions de dollars ont été alloués directement aux programmes en Haïti, le reste étant nécessaire pour le bon fonctionnement des équipes qui mettent en œuvre les activités sur le terrain et ce sur une période de 6 ans.

À la générosité du public se sont ajoutées des contributions importantes de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) pour la mise en oeuvre de deux projets précis (reconstruction de logements et d’infrastructures sociales ainsi que la relance de l’agriculture), du ministère des Relations internationales du Québec (MRI) et d’autres institutions pour un montant total d’environ 7,5 millions de dollars.

La phase d’urgence

DE JANVIER À SEPTEMBRE 2010

Au lendemain du séisme, deux chargés de programmes de secours d’urgence de DÉVELOPPEMENT ET PAIX se sont rendus en Haïti pour apporter un appui logistique dans l’organisation et la distribution de l’aide humanitaire. L’organisme a fait équipe avec des partenaires du réseau Caritas, dont Caritas Haïti et le Catholic Relief Services (CRS). En six mois, le réseau Caritas a été en mesure de secourir 2,3 millions de personnes, par la distribution de nourriture, d’eau et d’abris, ou encore par la fourniture de services médicaux ou psychosociaux. Durant cette phase, DÉVELOPPEMENT ET PAIX a dépensé 3,5 millions de dollars.

Au cours de la phase d’urgence, DÉVELOPPEMENT ET PAIX a soutenu des con-grégations religieuses engagées dans la fourniture de services de santé et d’éducation à l’échelle du pays. Cette aide s’est traduite par la distribution de repas chauds aux enfants a� n de faciliter leur retour à l’école; la distribution de semences dans les collectivités qui ont accueilli des familles déplacées; la mise en œuvre de travaux communautaires tels que des programmes « argent contre travail », qui ont permis à la population d’obtenir un peu d’argent pour se procurer des produits de première nécessité; et des mesures de protection pour les femmes vivant dans les camps.

En plus de ces interventions d’urgence, DÉVELOPPEMENT ET PAIX a collaboré à la reconstruction des infrastructures et à la remise en état de l’équipement (véhi-cules, ordinateurs, lignes téléphoniques, etc.) de ses organisations partenaires, pour leur permettre de relancer rapidement leurs activités et, ainsi, aider les personnes sinistrées et appuyer la reconstruction du pays.

Plus de 28 millions de dollars21 414 015 de dollars en dons du public

7 134 280 de dollars de l’ACDI

250 000 de dollars du MRI

37 400 de dollars d’autres sources de � nancements

Total : 28 835 695 $

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Reconstruction et relance de l’économie locale DE SEPTEMBRE 2010 À AOÛT 2013

Dès le mois de septembre 2010, DÉVELOPPEMENT ET PAIX a lancé son programme de reconstruction, qui est fondé sur la reconnaissance de la dignité intrinsèque de tous les êtres humains et axé sur la transformation sociale en faveur des personnes démunies et exclues. Ainsi, en plus de rebâtir des logements et des infrastructures communautaires, DÉVELOPPEMENT ET PAIX oeuvre à reconstruire le tissu social, afin de susciter la participation des Haïtiennes et des Haïtiens dans la « refondation » de leur patrie. Durant cette phase, DÉVELOPPEMENT ET PAIX a engagé la somme de 9,5 millions de dollars.

Le programme de reconstruction et de relance de l’économie locale a principalement rejoint les populations les plus vulné-rables dans les régions directement touchées par le séisme, les personnes déplacées à l’extérieur des zones directement a� ectés, ainsi que les collectivités et familles hôtes. Parmi ces groupes, DÉVELOPPEMENT ET PAIX a concentré son aide sur les besoins des familles dirigées par une femme.

DÉVELOPPEMENT ET PAIX a également renforcé son travail auprès des organisations de la société civile, principalement des organisations paysannes ou œuvrant dans le secteur agricole, des organisations de femmes, des réseaux de radios com-munautaires et des organisations de défense des droits de la personne. Dans tous les cas, il s’agit d’organisations haïti-ennes profondément ancrées dans leur milieu qui œuvrent directement auprès de la population, et en particulier auprès des personnes les plus vulnérables.

Par ailleurs, l’organisme a travaillé en partenariat avec le réseau Caritas, et plus spéci� quement en étroite relation avec Caritas Haïti, a� n d’appuyer cette dernière dans la mise en œuvre de projets de développement, de renforcer son savoir-faire en matière de gestion des risques et désastres, de l’aider à promouvoir des relations équitables entre les hommes et les femmes et de renforcer sa gestion administrative et � nancière. Des partenariats ont également été noués avec des congré-gations religieuses, a� n de participer activement à la recon-struction de leurs infrastructures sanitaires et scolaires et au renforcement de leurs activités de soutien à la population.

Les activités menées au cours de cette phase comprenaient les éléments suivants :

le renforcement des organisations paysannes dans le Nord-Est, le Plateau Central, l’Artibonite et le Sud-Est, pour permet-tre la reprise de leurs activités de production agricole;

la distribution d’intrants agricoles et de semences à 6500 familles paysannes;

la construction de logements et la réfection d’écoles.

La phase d’urgence

DE JANVIER À SEPTEMBRE 2010 (suite)Les activités menées au cours de cette phase comprenaient les éléments suivants :

distribuer de la nourriture à 1,5 million de personnes;

fournir des soins de santé et des vaccins à 160 000 personnes, par le biais de cliniques de santé mobiles;

fournir des abris d’urgence ou des maisons temporaires à 160 000 personnes;

distribuer de l’eau potable, des latrines, des stations de lavage et des trousses d’hygiène à 280 000 personnes;

distribuer des semences et des outils aux personnes déplacées et aux communautés hôtes;

réfectionner ou louer des locaux, acheter ou réparer de l’équipement;

réparer ou construire des édi� ces scolaires, acheter des fournitures scolaires pour les enfants déplacés, fournir des repas, etc.

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Reconstruction et relance de l’économie locale DE SEPTEMBRE 2013 À DÉCEMBRE 2015

Cette dernière phase s’inscrit dans la continuité des programmes en cours et vise à les renforcer. Il ne s’agit pas d’un nouveau programme, mais de la consolidation des acquis obtenus jusqu’ici. DÉVELOPPEMENT ET PAIX a affecté à ce volet les 5 millions de dollars qui n’avaient pas encore été engagés.

Les axes d’intervention et les actions réalisées demeurent les mêmes qu’à la phase précédente; toutefois, les objectifs de cette dernière phase vont au-delà de la satisfaction des besoins immédiats et visent plutôt à jeter les bases d’un travail à long terme. Les objectifs de la présente phase sont les suivants :

le renforcement des organisations de la société civile haïtienne et de leurs activités sur le terrain;

l’appui aux e� orts de la Conférence épiscopale haïtienne, des Caritas nationale et diocésaines, et des congrégations religieuses;

le soutien à di� érentes initiatives d’acteurs lo-caux pour appuyer la reconstruction du pays.

Quatre axes d’interventionDéveloppement socio-économiqueBien avant le séisme, Haïti était considéré comme l’un des pays les plus pauvres des Amériques. La pauvreté extrême dans laquelle vivent la majorité des Haïtiennes et des Haïtiens s’est aggravée depuis le séisme, se concentrant dans les bidonvilles et les quartiers précaires qui entourent la capitale et les villes de province. Ces aggloméra-tions sont devenues des zones explosives en proie à la violence et à l’insécurité. C’est dans ce milieu que DÉVELOPPEMENT ET PAIX continue d’appuyer des activités visant à réduire la pauvreté et à générer des revenus pour les familles les plus pauvres et les plus marginalisées. La lutte contre la pauvreté extrême constituant l’une des priorités de cette phase du projet, une attention particulière sera portée aux interventions dans les bidonvilles.

ReconstructionAprès le séisme, la reconstruction de logements et d’infrastructures communautaires s’est imposée comme l’une des priorités les plus évidentes en Haïti. En plus des résidences familiales, de nombreuses infrastructures sociales et communautaires appartenant à l’État haï-tien, aux Églises, aux congrégations religieuses et aux organisations de la société civile ont été partiellement ou entièrement détruites. La contribution de DÉVELOPPEMENT ET PAIX dans ce domaine repose sur son approche de « reconstruction de l’habitat humain », qui va au-delà de la simple reconstruction physique mais veut aussi reconstruire et renforcer le tissu social.

Droit de la personne et processus démocratiqueLa dignité de la personne et les droits qui en découlent ont toujo-urs été au cœur des préoccupations de DÉVELOPPEMENT ET PAIX. Dans le domaine des droits de la personne, les problèmes se sont aggravés depuis le séisme. La violence dans les camps des personnes sinis-trées, la violence faite aux femmes, l’éviction des sans-abri et les choix arbitraires observés dans le processus de reconstruction constituent autant de questions importantes pour DÉVELOPPEMENT ET PAIX. Par ail-leurs, le séisme de 2010 et les ouragans qui frappent régulièrement le pays ont plongé Haïti dans une situation d’urgence quasi perma-nente qui pousse les autorités à gouverner selon la logique des « lois d’urgence », ce qui restreint la participation des citoyens au processus de reconstruction.

Développement des compétencesLes organisations haïtiennes ont été touchées de di� érentes manières par le séisme. Non seulement leurs infrastructures ont-elles été en-dommagées, mais leur capacité institutionnelle et organisationnelle a également été a� aiblie. De plus, depuis le séisme, les organisations locales subissent une forte concurrence de la part d’organisations internationales récemment établies dans le pays qui interviennent dans les mêmes secteurs, mais avec des moyens plus importants. Pour ces raisons, DÉVELOPPEMENT ET PAIX est sensible aux besoins en matière de développement institutionnel et de renforcement des capacités des partenaires locaux. Il s’agit de les aider à retrouver et à développer leurs capacités d’intervenir sur des enjeux nationaux et de participer à la refondation du pays.

Répartition � nancièreLes programmes d’urgence : 3 266 825 $

Les programmes de reconstruction : 22 142 210 $

Les frais administratifs : 3 426 660 $

Total : 28 835 695 $

Développement socio-économiqueBien avant le séisme, Haïti était considéré comme l’un des pays les plus pauvres des Amériques. La pauvreté extrême dans laquelle vivent la majorité des Haïtiennes et des Haïtiens s’est aggravée depuis le séisme, se concentrant dans les bidonvilles et les quartiers précaires qui entourent la capitale et les villes de province. Ces aggloméra-tions sont devenues des zones explosives en proie à la violence et

Quatre axes d’intervention

à l’insécurité. C’est dans ce milieu que

1425, boul. René-Lévesque Ouest, 3e étageMontréal QC H3G 1T7www.devp.org

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Aujourd’hui, c’est jour de fête à Ti-Boucan! Une foule de près de 300 personnes s’est réunie à Ti-Boucan le mardi 5 février 2013, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration de notre projet de construction de maisons. En face de l’usine de fabrication des maisons se trouve un grand chapiteau sous lequel les familles, vêtues de t-shirts verts, sont réunies et partagent leur joie avec des parents, des amis, des voisins et des camarades de classe s’étant déplacés pour l’occasion. Trois ans après le séisme, l’heure est à la célébration puisque les familles sinistrées recevront aujourd’hui les clés de leur nouvelle maison.

Au bout d’une rangée est assise Yvonne Delcamize Simon qui, comme tant d’autres, a vécu durant plusieurs années sous un abri de fortune dans des conditions extrêmement précaires. Sous son grand chapeau de paille, elle sourit et déclare : « J’ai hâte que la journée se termine a� n de pouvoir dormir sous mon nouveau toit. »

La cérémonie s’est déroulée en présence de médias nationaux ainsi que de plusieurs invités, dont : Michèle D. Pierre-Louis, ancienne première ministre d’Haïti; Ketty Paquiot, présidente du conseil d’administration d’ITECA; Jean Bélice Elissaint, représentant du CASEC de Ti-Boucan; Jean-Ronald Oscar, député de la circonscrip-tion de Gressier; Céliane Jolicoeur, représentante des familles; Bérénice Clément, directrice de l’UCAONG/MPCE; Gilio Brunelli, représentant de DÉVELOPPEMENT ET PAIX; Pierrot Delienne, représentant du premier min-istre d’Haïti; Rose Anne Auguste, ministre déléguée chargée des droits de la personne et de la lutte contre la pauvreté; et Henri-Paul Normandin, ambassadeur du Canada en Haïti.

Cette journée a marqué la consécration de plusieurs mois de tra-vail acharné durant lequel des centaines de personnes ont partici-pé à la construction de 58 maisons dans des zones montagneuses et souvent di� ciles d’accès. Ce sont donc 58 familles qui quitter-ont en� n leurs tentes et abris de fortune pour s’installer dans des maisons conçues pour résister aux séismes et aux cyclones.

« Les familles, mais aussi les habitants de Ti-Boucan de manière générale, ne sont pas des béné� ciaires du projet. Ils sont des participants à part entière qui ont travaillé à chaque étape a� n de faire sortir de terre les 58 maisons », a déclaré Céliane Jolicoeur lors de son discours.

Henri-Paul Normandin, ambassadeur du Canada en Haïti, a égale-ment rappelé que « les résultats concrets de ce travail proviennent de la participation et de l’engagement de toutes les citoyennes et de tous les citoyens de la zone. Ce projet montre également que nous pouvons obtenir beaucoup de résultats importants lorsque nous appliquons la solidarité ». L’ensemble des invités a souligné l’importance de la participation de la communauté et rappelé le slogan du projet, Si se pa nou se kiyès ? (Si ce n’est pas nous, c’est qui ?).

Gilio Brunelli, directeur des programmes internationaux de DÉVEL-OPPEMENT ET PAIX, a également rappelé que « notre projet est guidé par la volonté de permettre aux sinistrés de vivre dans une nou-velle maison, mais surtout de vivre dans une maison dans laquelle ils se sentent à l’aise ».

Après une visite de l’usine, Mgr Toussaint a béni l’une des maisons construites dans la localité de Sou Kafou. En � n de journée, les familles ont pu s’installer dans leur nouvelle maison et poursuivre leur vie familiale en toute dignité.

Le programme de secours d’urgence de

DÉVELOPPEMENT ET PAIX sert à intervenir dans les crises humanitaires causées par

des con� its ou des catastrophes naturelles.

DÉVELOPPEMENT ET PAIX, c ’est aussi Caritas Canada, c ’est-à-dire le membre canadien de Caritas

Internationalis, l’un des plus importants réseaux internationaux d’aide humanitaire.

Pour en savoir plus sur le travail de DÉVELOPPEMENT ET PAIX en Haïti, consultez le

www.devp.org/haiti.