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SIALENDOSCOPIE L’APPROCHE ENDOSCOPIQUE DES PATHOLOGIES CANALAIRES DES GLANDES SALIVAIRES Dr. Francis MARCHAL Genève, Suisse

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SIALENDOSCOPIEL’APPROCHE ENDOSCOPIQUE

DES PATHOLOGIES CANALAIRESDES GLANDES SALIVAIRES

Dr. Francis MARCHALGenève, Suisse

SialendoscopieL’approche endoscopique des

pathologies canalaires des glandes salivaires

Dr. Francis MARCHALChirurgien consultant en ORL,

Maître de conférences à la faculté de médecineService d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale,

Chef de Service : Prof. Dr. Willy Lehmann,Hôpital Universitaire de Genève, Suisse

Adresse de correspondance :

16, Cours de RiveCH-1204 Genève, Suisse

Téléphone : +41 227 35 72 47Fax : +41 227 35 70 58

E-mail : [email protected] : www.sialendoscopy.net

Préface

Avec cette brochure instructive aux illustrations claires, le doc-teur Francis Marchal marque une avancée considérable enmatière de diagnostic et de chirurgie conservatrice des glandessalivaires. Il est maintenant possible de traiter avec succès,sous anesthésie locale, les calculs et les sténoses présentsdans l’ensemble du système canalaire salavaire. Un ensembled’instruments a été mis au point en collaboration avec la socié-té KARL STORZ et l’étude de ce manuel permet de voir l’utili-sation de ces instruments particuliers. Ils devraient faire partiedes instruments utilisés par tout chirurgien cervico-facial lorsdu traitement des pathologies des glandes salivaires.

Brian F. McCabe, M.D. Professor EmeritusDepartment of Otolaryngology, Head and Neck Surgery,

The University of Iowa Hospitals and Clinics, Iowa City, U.S.A.

4 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

Sialendoscopie – L’approche endoscopique dansles pathologies des canaux salivaires

Dr. Francis MARCHALChirurgien consultant en ORL,Service d’oto-rhino-laryngologie,Chirurgie de la tête et de la nuque,Maître de conférences à la faculté de médecineChef de Service : Prof. Willy LehmannHôpital Universitaire, Genève, Suisse

Adresse de correspondance :Dr. Francis Marchal16, Cours de RiveCH-1204 Genève, SuisseTéléphone : +41 22 735 72 47Fax : +41 22 735 70 58E-mail : [email protected] : www.sialendoscopy.net

© 2002 Editeur Endo-Press, Tuttlingen, AllemagneImprimé en AllemagneBoîte postale, D-78503 TuttlingenTéléphone : +49 74 61/14590Fax : +49 74 61/708-529E-mail : [email protected]

Cette édition en française, vous est également proposée en plu-sieurs langues. Pour de plus amples renseignements veuillez nouscontacter à l’adresse ci dessus.Edition allemande: ISBN 3-89756-069-0Edition anglaise: ISBN 3-89756-068-2

Cette brochure est disponible en d’autres langues sur simpledemande. Pour de plus amples informations, veuillez contacter Endo-Press Tuttlingen, Allemagne, à l’adresse indiquée ci-dessus.

Compilation de la brochure et traitement de l’image :Endo-Press, D-78532 Tuttlingen, AllemagneEller repro+druck, D-78056 VS-Schwenningen, Allemagne

Imprimée par :Straub Druck+Medien GmbHD-78713 Schramberg, Allemagne

09.02-1

Remerciements :

Je souhaite sincèrement remercier le Professeur Willy Lehmann pourson engagement dans l’étude des pathologies des glandes salivaireset pour son soutien permanent.

Je remercie également le Dr. Pavel Dulguerov de l’Université de Genève,pour son amicale collaboration.

Francis Marchal, M.D.

Tous droits réservés. Aucune section de cette brochure ne devra être traduite,réimprimée ou reproduite, diffusée sous quelque forme ou moyen que ce soit,électronique ou mécanique, actuellement connu(e) ou inventé(e) par la suite, ycompris la photocopie et l’enregistrement, ou figurer dans un quelconque sys-tème d’archivage d’informations ou système de recherche documentaire sansl’accord préalable écrit du titulaire des droits d’auteur.

Illustration en couverture et traitement del’image des figures 1a–d :Harald Konopatzki, Grünewaldstrasse 3aD-69126 Heidelberg, AllemagneE-mail : [email protected]

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 5

Table des matières

1.0 Introduction ................................................................................................... 6

2.0 Méthodes diagnostiques conventionnelles ................................................ 7

3.0 Sialendoscopie diagnostique3.1 Anatomie normale des canaux salivaires........................................................ 83.2 Constatations pathologiques3.2.1 Bouchons muqueux ........................................................................................ 93.2.2 Sialolithiase – Calculs multiples, différents types de morphologie de calculs

salivaires.......................................................................................................... 10 3.2.3 Sténose canalaire............................................................................................ 113.3 Conséquences cliniques de la sialolithiase3.3.1 Approche classique......................................................................................... 123.3.2 Lithotripsie extracorporelle ............................................................................. 13

4.0 Sialendoscopie interventionnelle4.1 Extraction d’un calcul à l’aide d’une sonde à panier ...................................... 144.2 Extraction d’un calcul à l’aide d’une sonde à panier, précédée d’une

fragmentation au laser ........................................................................................ 164.3 Endoscopie du système canalaire de la glande sous-mandibulaire

Extraction d’un calcul à l’aide d’une sonde à panier ...................................... 184.4 Endoscopie du système canalaire de la glande parotide ............................... 194.5 Traitement de la sténose par sialendoscopie ................................................. 20

5.0 Technique de la sialendoscopie

5.1 Indications et contre-indications 5.2 Disposition de la salle d’opération 5.3 Technique d’anesthésie................................................................................... 21 5.4 Recommandations et équipement technique de base ................................... 22 5.5 Limites de la sialendoscopie interventionnelle 5.6 Soins postopératoires

6.0 Conclusion.. ................................................................................................... 24 Bibliographie ................................................................................................... 25

Set d’instruments pour sialendoscopie diagnostique et interventionnelleEndoscopes miniatures, systèmes optiques, instruments et accessoires........ ........... 26

1.0 IntroductionLes pathologies des glandes sali-vaires ont été décrites pour la pre-mière fois dans l’Antiquité parHippocrate13, 460–370 av. J.C.Plus d’un millénaire après, Abulca-sis33, connu comme le plus grandchirurgien islamique, fit état de tra-vaux et d’instruments innovateursdans des spécialités connues plustard sous le nom d’oto-rhino-laryn-gologie, d’ophtalmologie et de neu-rochirurgie. C’est à cette époquequ’il décrivit la ranula et son traite-ment.

Les descriptions ultérieures des pa-thologies des glandes salivaires fu-rent centrées sur les tumeurs de laglande parotide, même si PaulusAeginata1 et Ambroise Paré14,un chirurgien français du 16è

siècle, avaient déjà élaboré lathéorie humorale.

La première description du sys-tème canalaire d’une glande sa-livaire date du 17ème siècle avecles travaux innovateurs de Tho-mas Wharton, qui publia, en 1659,une monographie intitulée “Adeno-graphia sive glandularum totius cor-poris descriptio”35. Depuis cetteépoque, le canal porte son nom.L’anatomie du système canalaire dela glande parotide fut

découverte peu après, en 1660, parNicolas Sténon, au cours de la dis-section d’un animal. Van Horne deLeyde fit la démonstration publiquede cette anatomie et lui donna lenom de Sténon. Le principal ouvra-ge de Sténon, intitulé “De glandulisoris et novis earundum vasis Obser-vationes anatomicae in iclyta Lug-dunensi Academia sub prae-sidioDD Johannis van Horne” 32 fut pu-blié en 1661 ; le canal de laglande parotide porte égalementson nom. Casparus Bartholinus(1655–1738), professeur d’ana-tomie, décrivit pour la premièrefois le système canalaire sublin-gual, qui porte aujourd’hui sonnom8.

La sialendoscopie est une nou-velle technique dont l’objectifest de visualiser la lumière descanaux salivaires et leurs patho-logies. Les premières tentativesde visualisation des canaux, dé-crites dans la littérature 8,12, furentréalisées au début des années 90.Dans la plupart des cas, cette inter-vention peut se pratiquer en ambu-latoire. La sialolithiase étant la pa-thologie canalaire la plus fréquente,la sialographie interventionnelle desglandes salivaires a pour but de reti-rer les calculs salivaires après leuréventuelle fragmentation.

6 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

Fig. 1aHippocrate (460–370 av. J.-C.).

Fig. 1bThomas Wharton (1614–1673).

Fig. 1cNicolas Sténon (1638–1686), Wellcome Institute Library, Londres.

Fig. 1dCaspar Bartholin (1655–1738).

Figs. 5a+b *a – Sialographie classique mettant en évi-

dence un calcul de 4 mm (→) situé prèsde l’orifice du canal de Wharton. Onpourra remarquer la dilatation importan-te du système canalaire après l’admini-stration de produit de contraste.

b – Sialographie par résonance magnétiqueréalisée chez le même patient (a) met-tant en évidence le calcul situé en avant(→). Le système canalaire est visualiségrâce à la présence de salive dans lescanaux (représentée en blanc sur les sé-quences pondérées T2), sans nécessiterl’injection d’un produit de contraste.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 7

La méthode classique d’explorationdes glandes salivaires est la radio-graphie qui englobe les rayons X,l’échographie, la tomodensitomé-trie et la sialographie, cette dernièreétant jusqu’à présent considéréecomme la méthode de référence31

en matière d’examen du systèmecanalaire16. L’échographie reste uneexcellente méthode de diagnosticprimaire pour la détection de li-thiases des glandes salivaires, mê-me si elle ne permet pas de détec-ter les calculs inférieurs à 3 mm16.La tomographie par résonance ma-gnétique nucléaire constitue une

autre méthode diagnostique non in-vasive ; la sialographie par réso-nance magnétique2 permet d’obte-nir des images des canaux sali-vaires par opacification des voiessalivaires naturelles sans nécessiterl’administration de produit decontraste ou l’exposition du patientà des rayons ionisants. Comme lemontrent les images ci-dessous,ces interventions ont pour but devisualiser le système canalaire et depermettre le diagnostic des patho-logies obstructives, en général descalculs, ou d’autres maladies plusrares.

*) Figs. 2–5 avec l’autorisation du Dr. Minerva Becker, P.D., Service de radiologie, Université de Genève, Suisse.

Fig. 2*Tomodensitométrie mettant en évidenceun calcul de 4 mm (→) situé dans la por-tion distale du canal de Wharton, à l’em-bouchure avec la glande sous-mandibulai-re.

Figs. 3a+b *a – Image radiographique traditionnelle d’un calcul de 6 mm (→) situé au niveau du tiers

antérieur du plancher buccal.b – Échographie réalisée chez le même patient (a) mettant en évidence le calcul (→) par

une ombre acoustique caractéristique. Le calcul est situé dans la portion antérieure ducanal de Wharton.

Fig. 4*Sialographie par résonance magnétiquechez un patient atteint de sialadénite chro-nique, mettant en évidence une nette sté-nose du canal de Sténon (→), ainsi qu’uneimportante dilatation du système canalaireintraglandulaire.

2.0 Méthodes diagnostiques conventionnelles

3a 3b

5a 5b

8 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

3.0 Sialendoscopie diagnostique3.1 Anatomie normale des canaux salivaires

Fig. 11Branches de la troisième portion.

Figs. 12Branches terminales (image endoscopiqueidentique de la glande sous-mandibulaireet de la glande parotide).

Fig. 9Branches de la première portion.

Fig. 10Branches de la deuxième portion.

Fig. 6Premiers centimètres du canal de Whar-ton.

Fig. 7Image endoscopique de la jonction entrele canal de Wharton et le canal sublingual.

Fig. 8Canal principal.

Fig. 6 Fig. 7 Fig. 8

Fig. 9 Fig. 10

Fig. 11 Fig. 12

Les nouvelles techniques d’endo-scopie décrites15,25 et le set d’instru-ments spécifiques conçu et mis aupoint par l’auteur en étroite collabo-ration avec la société KARL STORZ,permettent l’examen presque com-plet du système canalaire desglandes sous-mandibulaires et paro-

tides. Dans la majorité des cas, il estpossible d’examiner le canal princi-pal des deux glandes, ainsi que lesbranches secondaires et tertiaires.Les parties convolutées dans les-quelles il est impossible d’introduireun endoscope rigide font partie desrares cas qui ne permettent pas

l’examen. La mobilité de l’endosco-pe est également réduite au niveaude l’extrémité distale de la glande. Lasialendoscopie permet d’obtenir desinformations directes et fiables sur laplupart des pathologies et de recou-rir moins fréquemment aux investi-gations radiologiques.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 9

Contrairement à la lithiase urinaireou biliaire, l’étiologie de la lithiasesalivaire est inconnue. Plusieurs hy-pothèses ont été avancées. La pre-mière est basée sur l’existence demicro calculs intracellulaires qui,une fois excrétés dans le canal,constituent un foyer morbide expo-sé à une calcification ultérieure27.La seconde théorie suppose queles “ bouchons muqueux ” pré-sents dans le système canalaireconstitueraient le foyer. Les deuxhypothèses suggèrent l’existence

d’un foyer morbide initial, progres-sivement grossi par des dépôts desubstances organiques et inorga-niques. L’éventuelle migration d’ali-ments, de substances ou de bacté-ries présents dans la cavité oralevers les canaux salivaires, constitueune autre hypothèse pouvant expli-quer la formation des calculs. Onobserve des bouchons muqueux encas de sialolithiase, mais égalementde syndrome de Sjögren et danscertains cas de parotidite chroniquechez l’enfant.

Fig. 13Épais bouchon muqueux flottant dans lecanal principal. Image floue en raison d’unbouchon muqueux.

Fig. 14Extraction de ce bouchon à l’aide d’unesonde à panier.

Fig. 15Un bouchon muqueux fixé au calcul altère la vision intracanalaire› – sialolithiaseb.m. – bouchon muqueux.

Fig. 16Le bouchon muqueux est détaché de ma-nière mécanique grâce à de légers coupsportés sur le calcul à l’aide de l’extrémité àfibres optiques.

Fig. 17Le bouchon muqueux est séparé du calcul ...

Fig. 18…puis extrait.

Fig. 13 Fig. 14 Fig. 15

Fig. 16 Fig. 17 Fig. 18

b.m.

3.2 Constatations pathologiques

3.2.1 Bouchons muqueux

10 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

3.2.2 Sialolithiase

Selon les études d’autopsie réali-sées dans le passé30, la sialolithiasetoucherait 1 % de la population. Ilest cependant possible que sa fré-quence soit sous-estimée en raisonde la faible sensibilité des méthodesde dépistage obsolètes et de l’ab-sence de choix dans le traitementdes calculs intraglandulaires, entraî-nant des approches plus conserva-trices.

La plupart des données publiées in-diquent que dans 80 à 90 % descas, les calculs salivaires sont situés

dans la glande sous-mandibulaire.Notre expérience nous a permis deconstater que la glande parotide estplus fréquemment touchée (30 à 40% des cas) ; cette différence peutêtre expliquée par la sensibilité desnouvelles méthodes de dépistage.

Les calculs salivaires sont compo-sés de substances organiques etinorganiques dont les proportionsvarient. Les substances organiquessont des glycoprotéines, des muco-polysaccharides et des débris cel-lulaires. Les substances inorga-niques sont principalement des car-

bonates de calcium et des phos-phates de calcium25. Il est possibled’observer un ou plusieurs calculssalivaires, en particulier dans laglande parotide. Comme cela a étéexpliqué précédemment, leur posi-tion peut être proximale, distale ouintraglandulaire. Leur forme varie,pouvant être ronde ou irrégulière.Le rythme de croissance annueld’un calcul salivaire existant a étéestimé à 1 mm30 par le passé, pour-rait toutefois être plus rapide.

Fig. 19Deux calculs situés dans la branche de lapremière portion du canal de Wharton.

Fig. 20Deux calculs situés dans la première por-tion du canal de Sténon.

Fig. 21Trois calculs situés dans le canal de Sté-non.

Fig. 22Calcul en forme de disque.

Fig. 23Calcul de forme ronde.

Fig. 24Calcul de forme irrégulière.

Calculs multiples

Différents types de morphologie de calculs salivaires

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 11

Figs. 25–27En fonction de leur taille, les calculs salivaires peuvent flotter librement dans les canaux ou adhérer à la paroi du canal.

Fig. 29Vue endoscopique d’une sténose concen-trique dans la deuxième branche du canalde Sténon.

Fig. 30Gros plan du même endroit (Fig. 29).

Fig. 31Sténose de la troisième portion du canalde Wharton.

3.2.3 Sténose canalaire

En fonction de sa taille, le calculpeut flotter (Fig. 25) dans la lumièredu canal, se fixer partiellement enraison de sa forme irrégulière voireadhérer à la paroi canalaire(Fig. 26). Dans certains cas, il estbloqué après une bifurcation(Fig. 27). Les calculs de la glandeparotide n’ont pas la même formeque ceux de la glande sous-mandi-bulaire ; les premiers (Fig. 28a)sont souvent plus fins, plus longs et plus lisses que les seconds(Fig. 28b), qui sont plus calcifiés.

Fig. 25 Fig. 26 Fig. 27

Figs. 28a et bDifférents types de morphologie en fonction de la localisation du ou des calcul(s).a – Calcul de la glande parotide de forme ovale.b – Calcul de la glande sous-mandibulaire de forme ronde.

Fig. 28a Fig. 28b

12 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

3.3 Conséquences cliniques de la sialolithiase

La sialolithiase se solde par uneobstruction mécanique du canalsalivaire, entraînant une tumé-faction glandulaire récurrente(Fig. 32) au cours des repas, quipeut rester transitoire ou se compli-quer d’infections bactériennes. Cesinfections s’accompagnent defièvre, d’un écoulement purulent auniveau de la papille (Fig. 33) etd’une tuméfaction douloureuse dela glande.

3.3.1 Approche classiqueLes calculs situés dans la partieproximale près de la papille sontextraits, alors qu’une résection dela glande19 est préconisée en casde calculs situés plus en profon-deur (Fig. 34b). La lithiase repré-sente malgré tout 70 à 90 % del’ensemble des indications à sous-

maxillectomie actuelles5, 7 de ré-section de la glande sous-mandi-bulaire. Même si la résection de laglande sous-mandibulaire estconsidérée comme une interventionbanal et assez fréquente, plusieursrapports9 mettent en évidence untaux de complications assez élevépouvant atteindre 37 % avec dansde rares cas une atteinte neurale.

La parotidectomie est plus rare-ment pratiquée en cas de sialadéni-te sur sialolithiases, car cette inter-vention reste associée à une inci-dence plus élevée de parésiespostopératoires4, 6. Les chirurgiens,et plus souvent les patients, sontpeu disposés à recourir à la chirur-gie en raison de la morbidité plusélevée de cette intervention.

Fig. 33Exsudat purulent émergeant de la papilleparotidienne du canal de Sténon.

Figs. 34a,b *a – Calcul salivaire situé en profondeur, nécessitant la résection de la glande sous-man-

dibulaire.Sonde salivaire dans la voie principale du canal de Wharton.

b – Extraction par voie orale d’un calcul salivaire palpable situé dans le plancher buccal.

*) Figs. 34a,b avec l’autorisation du Prof. Dr. Willy Lehmann,Service d’oto-rhino-laryngologie, Université de Genève, Suisse.

Fig. 34bFig. 34a

Fig. 32Parotidite aiguë avec drainage spontanéde l’abcès.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 13

Fig. 35a *Aspect histologique normal d’un échan-tillon de glande sous-mandibulaire.

Fig. 35b *Modification du tissu glandulaire confirméeà l’analyse histologique.

L’opinion commune selon laquelle ilfaudrait procéder à l’ablation de laglande sous-mandibulaire en casde sialolithiase (infections chro-niques) car elle est non-fonctionnel-le, pourrait être une des raisons dutaux élevé de résection de cetteglande.Lors d’une étude clinique et histolo-gique25 portant sur 48 patients

atteints de sialolithiase et traités parrésection de la glande sous-mandi-bulaire, l’histoire clinique a été cor-rélée aux modifications histolo-giques de la glande. L’auteur a ob-servé que l’aspect histologiqueétait à la limite de la normalité chezpluse de la moitié des patients etqu’il n’existait pas de lien entre lenombre d’épisodes infectieux et la

modification de la glande. Ainsi,l’existence de nombreux épisodesinfectieux ou de symptômes persis-tants ne permet pas de prévoir ledegré d’altération de la glande et untraitement conservateur de la sialo-lithiase semble alors justifié.

Fig. 36Avec sa zone focale précise (0,2 x 2 cm) etson système d’ultrasons en ligne, le lithotrip-teur MINILITH® SL1 est spécialement conçupour la lithotripsie extracorporelle par ondesde choc (ESWL) des calculs salivaires.Le diamètre optimal du calcul pour l’efficaci-té du traitement se situe entre 2 et 8 mm.Même si la désagrégation des calculs supé-rieurs à 8 mm de diamètre est possible, laglande risque d’atteindre la limite de sa ca-pacité d’excrétion si la quantité de frag-ments résiduels est trop importante pourêtre éliminée spontanément par le ptyalismequ’induit le traitement. Dans ce cas, l’élimi-nation des calculs peut être très longue etnécessiter des périodes de traitement répé-tées et/ou se faire dans le cadre d’un traite-ment adjuvant très peu invasif par voieendoscopique.

3.3.2 Lithotripsie extracorporelle

Lors de la recherche de traitementsconservateurs de ces glandes, unenouvelle technique, la lithotripsieextracorporelle par ondes dechoc11 (c’est-à-dire le lithotripteurextracorporel MINILITH® SL; STORZMEDICAL AG, Suisse) a été mise aupoint dans les années 90. Le tauxde réussite varie de 40 %, en casd’intervention sur la glande sous-maxillaire (Fig. 34), à 75 % en casd’intervention sur la glande paro-tide. Pratiquée en ambulatoire, cet-te technique est actuellement trèsutilisée, mais plusieurs séancessont souvent nécessaires. L’éva-cuation des fragments reste le prin-cipal problème car elle peut être àl’origine de sialolithiase récidivantesi elle est incomplète.

La sialendoscopie interventionnellepermet d’éviter ces problèmes,comme expliqué ci-après.

*) Figs. 35a,b avec l’autorisation duDr. Anne Marie Kurt, Service d’anatomiepathologique, Université de Genève, Suisse.

14 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

Fig. 37.1 Fig. 37.2 Fig. 37.3

Fig. 37.4 Fig. 37.5 Fig. 37.6

4.0 Sialendoscopie interventionnelle4.1 Extraction d’un calcul à l’aide d’une sonde à panier

Fig. 37.7 Fig. 37.8 Fig. 37.9

Après avoir mis en évidence le cal-cul salivaire par sialendoscopie dia-gnostique, le traitement est le mêmepour la glande sous-mandibulaire22

et la glande parotide21, même si le

diamètre du système canalaire de laparotide est inférieur36. Les calculs de petite taille, infé-rieurs à 4 mm dans la glande sous-mandibulaire et à 3 mm dans la

glande parotide, sont extraits àl’aide de sondes à panier de diffé-rentes tailles.

Figs. 37.1–37.9Extraction d’un calcul dans le canal de Wharton.

Canal de Wharton

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 15

Fig. 37.10 Fig. 37.11 Fig. 37.12

Fig. 37.15 Fig. 37.16 Fig. 37.17

Fig. 37.13 Fig. 37.14Figs. 37.13–37.17Extraction d’un calcul dans le canal de Sténon.

Figs. 37.10–37.12Extraction d’un calcul dans le canal de la glande sous-mandibulaire.

Canal de Wharton

Canal de Sténon

16 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

4.2 Extraction d’un calcul à l’aide d’une sonde àpanier, précédée d’une fragmentation au laserEn cas de calculs plus gros, une fragmentation préalable à l’aide d’un système laser8,12 ou d’un lithotripteur extracorporel11 est nécessaire.

Fig. 38.1 Fig. 38.2 Fig. 38.3

Fig. 38.4 Fig. 38.5 Fig. 38.6

Fig. 38.7 Fig. 38.8 Fig. 38.9

Figs. 38.1–38.18Fragmentation du calcul au laser et extraction des débris à l’aide d’une sonde à panier introduite par une incision minime de la papillede Wharton, suivies du nettoyage complet du canal.NB : Le calcul salivaire ne doit être retiré qu’après avoir été complètement fragmenté. Si le chirurgien essaie de récupérer de grosfragments de calculs, il court le risque de bloquer la sonde à panier qui ne pourra pas être libérée par une traction ferme sur l’instru-ment, geste à éviter quelle que soit la circonstance.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 17

Fig. 38.10 Fig. 38.11 Fig. 38.12

Fig. 38.17 Fig. 38.18

Fig. 38.13 Fig. 38.14 Fig. 38.15

Fig. 38.16

18 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

Fig. 39Sonde à canal salivaire dans la papille.

Fig. 40Dilatateur à canal salivaire introduit dans lapapille.

Fig. 41Papille dilatée (›) du canal de Whartongauche.

4.3 Endoscopie du système canalaire de la glande sous-mandibulaire

Extraction d’un calcul à l’aide d’une sonde à panier

Fig. 42L’endoscope pour glandes salivaires est in-troduit par la papille et poussé vers le foyercible. Dès que le calcul apparaît, la sonde àpanier est placée derrière et retirée une foisle calcul emprisonné.

Fig. 43Vue endoscopique du canal libéré après ex-traction du calcul.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 19

Vue endoscopique d’un système canalaire enflammé

4.4 Endoscopie du système canalaire de la glande parotide

Fig. 44–46La transillumination permet de visualiser l’extrémité de l’endoscope pour glandes salivaires dans le canal de Sténon.

Fig. 44 Fig. 45 Fig. 46

Figs. 47 – 48Plusieurs calculs ont été diagnostiqués dans le canal et sont extraits un à un, à l’aide d’une sonde à panier.

Fig. 47 Fig. 48 Fig. 49

Fig. 50 Fig. 51 Fig. 52

Figs. 50 – 52En cas d’inflammation du système canalaire, la sialendoscopie est déconseillée en raison d’une vision diminuée, de bouchons muqueux etd’une fragilité extrême de la paroi canalaire qui est associée à un risque de perforation iatrogène.

20 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

Fig. 53Image endoscopique de la sténose avant . . .

Fig. 54. . . et après dilatation.

Fig. 56Image endoscopique de la sténose avant . ..

Fig. 57. . . et après dilatation.

Fig. 55Gros plan sur le ballonnet complètementgonflé à l’extrémité distale du cathéter.

Fig. 58Bougies de différentes tailles pour la dila-tation des sténoses.

4.5 Traitement de la sténose par sialendoscopie

Même si elle est plus rare que lasialolithiase, la sténose canalaireprovoque les mêmes symptômescliniques. La localisation de la sté-nose par voie endoscopique estessentielle dans le choix du systè-me de dilatation adéquat. En cas

de sténose du canal principal, unsystème de dilatation rigide est uti-lisé, comme c’est également le casdans le traitement de la sténoseœsophagienne. La possibilité de ré-utiliser cet instrument et sa capaci-té de dilatation circonférentielle uni-

forme le rendent très efficace dansce cas. En cas de sténose situéeplus en profondeur, un cathéter àextrémité gonflable standard peutêtre utilisé (voir Fig. 55).

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 21

5.1 Indications et contre-indications

La sialendoscopie est préconiséepour toute tuméfaction de la glanded’origine incertaine20,29. Il n’existeaucune contre-indication spécifiqueà la sialendoscopie, principalementparce qu’il s’agit d’une interventionpeu invasive, pratiquée en ambula-toire sous anesthésie locale. Mêmeun patient âgé ou celui dont l’état desanté ne permet pas d’anesthésiegénérale peut bénéficier de cettetechnique.

Malgré son apparente simplicité, lasialendoscopie interventionnelle estune intervention techniquement éla-borée. La manipulation de l’endo-scope rigide pour glandes salivairesest délicate, requiert une grande ex-périence et peut être dangereuse enraison des risques théoriques deperforation et de lésions vasculairesou nerveuses. La progression del’endoscope ne doit se faire quesous contrôle visuel adapté. Lesperforations d’origine iatrogènepeuvent entraîner une tuméfactiondiffuse du plancher buccal. Cette

zone anatomique doit être étroite-ment surveillée en raison du risquepotentiel de progression de la tumé-faction, pouvant menacer le pronos-tic vital du patient.

Actuellement, les principales limitestechniques de la sialendoscopie ré-sident dans les calculs positionnéscomplètement en arrière ou la fibrosede la paroi canalaire accompagnéed’un diamètre réduit, gênant la pro-gression de l’endoscope.

5.2 Disposition de la salled’opération

La sialendoscopie peut être réaliséeen ambulatoire, en clinique, sur unpatient assis dans un fauteuil oupartiellement allongé23. L’auteurpréfère que le patient soit assis, cequi permet au chirurgien de se dé-placer plus facilement. L’inconvé-nient que présente la position assi-se est le risque plus élevé de ma-laises vagaux. Un chariot vidéomobile équipé de prises de raccor-dement pour une caméra vidéo, unmoniteur, un magnétoscope et uneimprimante se trouve derrière le pa-

5.0 Technique de la sialendoscopie

Fig. 59b

Fig. 59a, bLe patient est confortablement installé en position droite durant toute la durée de l’intervention.

Fig. 59a

tient, ce qui permet d’observer di-rectement les manipulations chirur-gicales. Un assistant (médecin, in-firmière ou manipulateur) se tient àcet endroit et est responsable desactes peropératoires.

5.3 Technique d’anesthésieL’anesthésie est uniquement locale.Si le patient est tendu, une prémé-dication peut lui être administrée(0,5 mg d’atropine et 6 mg demorphine en sous-cutané ou 7,5mg de midazolam per os). L’endo-scopie est pratiquée avec irrigationendoluminale progressive parl’anesthésique local évoqué ci-des-sus. L’anesthésie locale de la papil-le est réalisée avec de la xylocaïne10 %. Une sonde à canal salivaireest introduite dans le canal, qui estensuite irrigué avec une solutiond’anesthésique local ordinairecontenant de la xylocaïne à 1 % .

22 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

5.4 Recommandations etéquipement technique debase

Des tampons absorbants à usagedentaire sont placés sur la facepostérieure du vestibule et sur lesillon gingivo-buccal en cas d'en-doscopie de la glande parotide etsur les deux côtés du plancher buc-cal en cas d'examen de la glandesous-maxillaire. Ces tampons sontremplacés par d'autres tamponspropres et secs toutes les 5 à 10 mi-nutes. L'aspiration discontinue desfluides buccaux accumulés et l'irri-gation automatique par une solu-tion anesthésique locale à l'aided'une pompe d'irrigation et d'aspi-ration standard (par exemple,ENDOMAT® LC, KARL STORZ, Alle-magne), permet l'anesthésie locale,la faible dilatation du canal, le net-toyage de l'embout endoscopique,ainsi que l'évacuation du pus, desdébris et très rarement du sang.

La dilatation progressive du canalse fait à l'aide d'un set de sondes à canal salivaire standard, de dia-mètre croissant (745847 – 745856), etd'un dilatateur à canal salivairestandard. Si les papilles du canal deWharton sont étroites, il faut parfoisréaliser une petite papillotomie surles 5 premiers millimètres. Il fautéviter l'incision de la papille du ca-nal de Sténon.

La première intervention réaliséeest une sialendoscopie diagnos-tique, surtout si aucun autre exa-men préopératoire n'a été pratiqué.Dans le cadre de cette interventionuniquement, l'auteur utilise les deuxtypes d'endoscopes pour glandessalivaires à visée diagnostique quipermettent une excellente vision in-tracanalaire.

Ils s'assemblent en insérant l'endo-scope miniature semi-rigide (28631,diamètre extérieur : 0,75 mm) dans la chemise d'examen 28631 KA (dia-mètre extérieur : 1,1 mm, avec rac-

cord LUER-lock). Il est égalementpossible d'utiliser l'endoscope mi-niature 28632 (diamètre extérieur :1 mm) avec la chemise d'examen28632 KA (diamètre extérieur :1,1 mm, avec raccord LUER-lock(voir le tableau de compatibilité I,p. 27).Pour les interventions complexes,l'auteur préfère utiliser un systèmeà double canal, qui permet un plusgrand choix thérapeutique que lesialendoscope 28630 à utiliser encabinet.En fonction de l'intervention désiréeet des préférences de chaque chi-rurgien, l'endoscope miniature estintroduit dans le canal central oudans le petit canal latéral, laissantainsi la possibilité d'introduire uninstrument opératoire dans l'autrecanal. Les endoscopes miniaturessemi-rigides mentionnés précé-demment peuvent être utilisés avecune gamme de trois chemises opé-ratoires (voir tableau de compati-bilité II, p. 27).

Petit et fonctionnel, le sialendosco-pe d'après MARCHAL (28630, dia-mètre extérieur : 1,3 mm) est unchoix avantageux pour le médecin.Il possède deux canaux de 0,25 et

0,65 mm de diamètre entièrementintégrés dans la gaine de l'endo-scope miniature. Comme le montrela figure 60, le canal central peutêtre utilisé pour introduire des fibresoptiques ou une sonde à panier.

Si le diagnostic justifie des interven-tions sous contrôle endoscopiquenécessitant l'utilisation de toute lagamme d'instruments chirurgicaux(fibres optiques laser, pince à biop-sie/préhension flexible, sondes àcanal salivaire et/ou cathéters à ex-trémité gonflable en cas de dilata-tion, sondes à panier), le canal opé-rateur doit obligatoirement être unpeu plus gros. En cas d'interven-tion, l'auteur préconise l'utilisationd'un endoscope miniature de lameilleure qualité possible (28632,diamètre extérieur : 1 mm) qui estintroduit dans le canal de 1,15 mmde la chemise opératoire28632 KD/KE.

Fig. 60Petit et fonctionnel, le Sialendoscope d’après MARCHAL (28630 ) répond aux exigencesdu praticien en cabinet et peut également être utilisé pour des interventions mineures aucours desquelles une sonde à panier ou des fibres optiques sont nécessaires.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 23

Fig. 61aL’endoscope miniature de KARL STORZ (28632) est introduit dans le canal central (dia-mètre intérieur : 1,15 mm ) de la chemise opératoire 28632 KD, alors que la sonde à pa-nier à usage unique est introduite dans le canal opérateur latéral, (diam. intér. : 0,65 mm).

Fig. 61bIl est également possible d’utiliser le petitcanal latéral (diamètre intérieur : 0,9 mm)de la chemise opératoire 28631 KF pour in-troduire l’endoscope miniature 28631, alorsque la pince à biopsie (28671 ZJ) est intro-duite dans le canal central (diamètre inté-rieur : 1,15 mm).

Fig. 61cLe canal central (diamètre intérieur:1,15 mm)de la chemise opératoire 28632 KE peutégalement être utilisé pour introduire uncathéter à extrémité gonflable, alors quel’endoscope miniature 28632 est introduitdans le canal latéral (diam. intér.: 1,15 mm).

Les endoscopes pour glandes sali-vaires de KARL STORZ (Figs. 61a–c) possèdent des chemises àdouble canal, chacune pouvant êtreutilisée avec de nombreux instru-ments et deux types d'endoscopesminiatures (28631/ 28632), et sont vi-vement recommandés, aussi bienen endoscopie diagnostique qu'enendoscopie interventionnelle.

24 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

5.5 Limites de la sialendoscopie interventionnelle

Le trajet sinueux du canal pose cer-taines limites à l'utilisation d'endo-scopes semi-rigides, surtout si lescourbes très prononcées du canalempêchent la progression de l'en-doscope. La principale limite restele diamètre de l'endoscope utilisépour l'intervention ; si le diamètrede l'instrument est supérieur à celuide la lumière du canal dilaté, il de-vient impossible d'introduire l'en-doscope dans le canal glandulaireet il existe un risque de rupture ia-trogène de la paroi endoluminale sile médecin essaie de pousser l'ins-trument plus en avant. Les interven-tions réalisées à l'intérieur des pe-tits canaux salivaires doivent êtrecomplètement atraumatiques enraison du risque de perforation ca-nalaire et des conséquences qui endécoulent, dont on ne connaît pasl'étendue. Une importante lésion dela paroi canalaire pourrait aboutir àune seconde sténose.Il convient d'éviter la marsupialisa-tion des papilles canalaires, ou de laréduire au maximum, afin d'éviter lepassage rétrograde de l'air et desaliments.

5.6 Soins postopératoiresLes interventions sont générale-ment pratiquées sous antibiothéra-pie prophylactique. Selon le cas,des antibiotiques peuvent être ad-ministrés au patient pendant 48heures ou plus. Il est recommandé

au patient de se faire de fréquentsmassages de la glande. Descontrôles cliniques sont pratiquésdirectement après l'intervention. Encas de rupture du canal de Whartonou de marsupialisation délibéré-ment étendue de celui-ci, le patientdoit faire l'objet d'une étroite sur-veillance clinique en raison durisque de diffusion de l'œdèmeet/ou d'infection du plancher buc-cal qui peut même aller jusqu’à me-nacer son pronostic vital.

6.0 ConclusionSi l'on tient compte des différencesau niveau des instruments et du ma-tériel endoscopique vidéo, ainsi quede la complexité, la durée et lescomplications potentielles des in-terventions, il convient de distinguerla sialendoscopie diagnostique dela sialendoscopie interventionnelle.

La sialendoscopie diagnostiqueest une technique à faible morbidi-té, très peu invasive, qui pourraitdevenir la méthode d'examen dechoix dans les pathologies des ca-naux salivaires.

La sialendoscopie intervention-nelle permet l'extraction et/ou lafragmentation des calculs dans lamajorité des cas de sialolithiase,évitant ainsi l'ablation de la glandesalivaire.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 25

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26 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

Endoscope miniature d’après MARCHALpour sialendoscopie diagnostique et interventionnelle

28630 Sialendoscope d’après MARCHAL, avec oculairedistant, optique miniature à vision directe de 0º, semi-rigide, diamètre extérieur 1,3 mm, longueur de travail 12 cm, avec deux canaux opérateurs 0,25 mm et 0,65 mm.Conduction de la lumière par fibres optiques incorporées.

Instruments chirurgicaux à utiliser dans le canal central dusialendoscope 28630 d’après MARCHAL :sondes à panier 28635 K/L et fibres optiques.

28630

Sialendoscopie – L’approche endoscopique dans les pathologies des canaux salivaires 27

28631 Optique miniature à vision directe de 0°, semi-rigide,oculaire distant, diamètre extérieur 0,75 mm,longueur de travail 16 cm, un raccord LUER-lock mâle. Conduction de la lumière par fibres optiques incorporées,à utiliser avec la chemise opératoire 28631 KF/KG.

28632 Optique miniature à vision directe de 0°, semi-rigide,oculaire distant, diamètre extérieur 1 mm,longueur de travail 16 cm, un raccord LUER-lock mâle. Conduction de la lumière par fibres optiques incorporées,à utiliser avec la chemise opératoire 28632 KD/KE.

28631/28632

Endoscope miniature pour sialendoscopie diagnostique et interventionnelle recommandé par le Dr. MARCHAL

Chemises miniatures pour sialendoscopie diagnostique

28631 KA Chemise d’examen, diamètre extérieur 1,1 mm, longueur 16 cm,avec obturateur et un adaptateur pour raccord LUER-lock, à utiliser avec l'endoscope miniature 28631.

28632 KA Chemise d’examen, diamètre extérieur 1,3 mm, longueur 16 cm,avec obturateur et un adaptateur pour raccord LUER-lock, à utiliser avec l'endoscope miniature 28632.

28631 KA/28632 KA

28631 KA 1,1 mm –– •28632 KA 1,3 mm • ––

Tableau de compatibilité I :

Chemise Diamètred’examen extérieur

Endoscope miniature compatible28632

diam. ext.: 1 mm28631

diam. ext.: 0,75 mm

28 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

Chemises miniatures pour sialendoscopie interventionnelle recommandé par le Dr. MARCHAL

28632 KD Chemise opératoire, longueur 16 cm, ovale, 0,8 mm x 1,3 mm,avec canal opérateur 0,65 mm et canal optique 1,15 mm,chacun possédant un obturateur, un adaptateur pour raccord LUER-lock, à utiliser avec l’endoscope miniature 28632.

28632 KE Chemise opératoire, longueur 16 cm, ovale, 1,3 mm x 1,3 mm,avec canal opérateur 1,15 mm et canal optique 1,15 mm,chacun possédant un obturateur, un adaptateur pour raccord LUER-lock, à utiliser avec l’endoscope miniature 28632.

28631 KF Chemise opératoire, longueur 16 cm, ovale, 1,1 x 1,3 mm,avec canal optique 0,9 mm et canal opérateur 1,15 mm,chacun possédant un obturateur, un adaptateur pour raccord LUER-lock, à utiliser avec l’endoscope miniature 28631.

28631 KG Chemise opératoire, longueur 16 cm, ovale, 1,1 x 0,8 mm,avec canal optique 0,9 mm et canal opérateur 0,65 mm,chacun possédant un obturateur, un adaptateur pour raccord LUER-lock, à utiliser avec l’endoscope miniature 28631.

28632 KD/KE 28631 KF/KG

Chemise Canal Endoscope miniature compatible

opératoire opérateur28632 28631(diamètre intérieur) diam. ext.: 1 mm diam. ext.: 0,75 mm

28632 KD0,65 mm ––* ––*

1,15 mm • ––*

1,15 mm ––* ––*28632 KE

1,15 mm • ––*

0,90 mm ––* •28631 KF

1,15 mm ––* ––*

0,90 mm ––* •28631 KG

0,65 mm ––* ––*

canal opérateur

canal optique

canal optique

canal opérateur

canal opérateur

canal optique

canal opérateur

canal optique

28632 KD/KE

*) Le canal libre peut être utilisé pour l’introduction d’instruments chirurgicaux.

Tableau de compatibilité II :28631 KF

28632 KE

28631 KG/KF

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 29

28633 K Bougie d’après MARCHAL, diamètre 2,0 mm,à utiliser avec la sonde de guidage 28633 P.

28633 L Idem, diamètre 2,5 mm, à utiliser avec la sonde de guidage 28633 P.

28633 M Idem, diamètre 3,0 mm, à utiliser avec la sonde de guidage 28633 P.

28633 N Idem, diamètre 3,5 mm, à utiliser avec la sonde de guidage 28633 P.

28633 P Sonde de guidage, à usage unique.

745910 Dilatateur, pour canal salivaire, longueur 14 cm

28635 K Sonde à panier, diamètre extérieur : 0,6 mm, 3 fils métalliques,à usage unique.

28635 L Sonde à panier, diamètre extérieur : 0,6 mm, 6 fils métalliques,à usage unique.

28635 P Cathéter à extrémité gonflable, diamètre extérieur : 0,7 mm, à usage unique.

Bougies pour la dilatation d’une sténose

Dilatateur

Sondes de Dormia et cathéter à extrémité gonflable

Set de sondes à canal salivaire d’après MARCHAL,745847 taille 0000745848 taille 000745849 taille 00745850 taille 0745851 taille 1

745852 taille 2745853 taille 3745854 taille 4745855 taille 5745856 taille 6

Instruments supplémentaires recommandé par le Dr. MARCHAL

28633 K

Set de sondes à canal salivaire pour la dilatation des canaux salivaires

30 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

28634 K Pince à dissection, coudée, non dentée,striée, longueur 15 cm.

28634 L Pince tissulaire, coudée, dentée, 1 x 2 dents,longueur 15 cm.

Pince à dissection, pince tissulaire, ciseaux, pince à préhension et pince à biopsie

28634 K

28634 TJ Pince à préhension, mors à double action,flexible, diamètre 1 mm,longueur de travail 19 cm.

28634 ZJ Pince à biopsie, mors à double action,flexible, diamètre 1 mm,longueur de travail 19 cm.

28634 L

28634 K

28634 M Ciseaux, coudés,atraumatiques, à extrémité boule,pour canal salivaire, longueur 12,5 cm.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 31

ENDOMAT® LCSystème de pompe d’aspiration et d’irrigation

ENDOMAT® LC est un système de pompe d’aspiration etd’irrigation qui correspond parfaitement aux besoins de lasialendoscopie diagnostique et interventionnelle.Son utilisation recouvre de nombreuses fonctions :� Aspiration discontinue des fluides buccaux accumulés.� Irrigation automatique avec l’anesthésique local.� Faible dilatation du canal.� Nettoyage de l’embout endoscopique, évacuation du

pus, des débris et très rarement du sang.

Caractéristiques particulières :� Régulation continue du débit par volume de 50 ml.� Contrôle de la fonction démarrage-arrêt (start / stop) à

l’aide d’un commutateur à deux pédales, en option.

Caractéristiques techniques :� Irrigation :

Sans contrôle de la pression.Pression maximale 1125 mmHg (150 kPa).Avec contrôle du débit (0–1000 ml/min)

� Aspiration :Sans contrôle de la pression.Pression de l’aspiration : -46 kPa.

� Alimentation :100 – 240 V~, 50/60 Hz

Poids : 4,5 kg.Dimensions : 305 mm x 110 mm x 260 mm

(l x h x p).Conforme à : CEI 601-1, label CE selon MDD.

203303 01 Set ENDOMAT® LC, système d’aspiration et d’irrigation,alimentation : 100–240 V~, 50/60 Hzcomposé de : 20 3303 20 Endomat LC.400 A Cordon secteur.20 3303 40 Set de tuyaux en silicone pour l’irrigation,

autoclavable.20 3303 41 Set de tuyaux en silicone pour l'aspiration,

autoclavable.

Accessoire conseillé :

20 010230 Commutateur à une pédale, deux positions.

32 Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires

MEDI PACKTM

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L'unité de documentation multifonctionnelle et compacteMEDI PACK™ permet d'oublier les problèmes d'encom-brement connus dans le passé. Cet appareil a été conçupour une utilisation interdisciplinaire, comme unité vidéoendoscopique en salle d'endoscopie, comme systèmecompact dans le cabinet du praticien ou comme systèmesecondaire en salle d'opération.

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toutes les têtes de caméra TELECAM® de KARLSTORZ.

� Fontaine de lumière froide : 24 W (lampe Hi-Lux)� Module de documentation : mémorise jusqu'à 45 ima-

ges avec informations supplémentaires, comme le texteet la langue, sur une carte mémoire PCMCIA. Lesdonnées collectées peuvent être facilement traitées surun PC.

� Moniteur : Affichage de l'image sur moniteur LCD cou-leur haute performance 8 bits.

� Clavier pour la saisie des informations relatives aupatient.

� Tête de caméra : La tête de caméra TELECAM® deKARL STORZ utilisée pour la documentation vidéo estadaptée aux optiques standards des endoscopes rigi-des et flexibles et ne nécessite aucun adaptateur sup-plémentaire ; elle peut être utilisée avec un microscopeet un adaptateur adéquat.

Caractéristiques supplémentaires :� Image stable.� Portatif.� Alimentation universelle : 100 – 240 V~, 50/60 Hz ou

batterie 12 volts (batterie automobile).� Lors de l'utilisation de la tête de caméra Endovision

TELECAM® de KARL STORZ avec objectif à zoomParfocal intégré, f = 25 - 50 mm (inclus dans le set200420 01), l'image projetée sur le moniteur est degrande taille, quel que soit l'optique utilisé.

� Filtre anti-moirage et anti-grille intégré (disponible uni-quement avec le module de traitement de l'image inté-gré).

� Moniteur couleur LCD intégré.� Mémorisation de l'image et des données audio sur une

carte mémoire PCMCIA.� Câble de raccordement pour moniteur externe et

périphériques supplémentaires, comme un magnéto-scope, une imprimante vidéo, etc.

Poids : 5,6 kg.Dimensions : 305 mm x 110 mm x 247 mm

(l x h x p).Conforme à : CEI 601-1, 601-2-18, CSA 22.2

N° 601, UL 2601 et label CEselon MDD,Classe de protection 1/BF.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique des pathologies canalaires des glandes salivaires 33

MEDI PACKTM

Unité de documentation mobile et compacte

20 0420 01 MEDI PACKTM de KARL STORZ, système couleur PAL,alimentation :100–240 V~, 50/60 Hz ou 12 VCCcomposé de :20 0420 20 Unité de commande

MEDIPACK®

20212030 Tête de caméra TELECAM® SL.20 0410 32 Carte mémoire PCMCIA, 64 Mo.20 2000 30 Clavier.20 0400 79 Adaptateur.400 A Cordon secteur.536 MK Câble de raccordement vidéo

BNC.547 S Câble de raccordement

(S-Video) Y/C

20 042101 Idem, système couleur NTSC,alimentation :100–240 V~, 50/60 Hz ou 12 VCC

20042001-020 MEDI PACKTM de KARL STORZ, système couleur PAL,avec module de traitement de l’image intégré.Alimentation :100–240 V~, 50/60 Hz ou 12 VCCcomposé de :20042020-020 Unité de commande

MEDI PACKTM.20212030 Tête de caméra TELECAM® SL.20 0410 32 Carte mémoire PCMCIA,

64 Mo.20 2000 30 Clavier.20 0400 79 Adaptateur.400 A Cordon secteur.536 MK Câble de raccordement

vidéo BNC.547 S Câble de raccordement

(S-Video) Y/C.

20042101-020 Idem, système couleur NTSC,alimentation :100–240 V~, 50/60 Hz ou 12 VCC

À utiliser avec les têtes de caméra TELECAM® deKARL STORZ déjà disponibles :20 0420 11 MEDI PACKTM de KARL STORZ,

système couleur PAL,alimentation :100–240 V~, 50/60 Hz ou 12 VCCcomposé de :20 0420 20 Unité de commande

MEDI PACKTM

20 0410 32 Carte mémoire PCMCIA,64 Mo.

20 2000 30 Clavier.20 0400 79 Adaptateur.400 A Cordon secteur.536 MK Câble de raccordement

vidéo BNC.547 S Câble de raccordement

(S-Video) Y/C

20 042111 Idem, système couleur NTSC,alimentation :100–240 V~, 50/60 Hz ou 12 VCC

20042011-020 MEDI PACKTM de KARL STORZ, systèmecouleur PAL, avec module de traitement del’image intégré.Alimentation :100–240 V~, 50/60 Hz ou 12 VCCcomposé de :20042020-020 Unité de commande

MEDI PACKTM.20212030 Tête de caméra TELECAM® SL.20 0410 32 Carte mémoire PCMCIA,

64 Mo.20 2000 30 Clavier.20 0400 79 Adaptateur.400 A Cordon secteur.536 MK Câble de raccordement

vidéo BNC.547 S Câble de raccordement

(S-Video) Y/C.

20042111-020 Idem, système couleur NTSC,alimentation :100–240 V~, 50/60 Hz ou 12 VCC

Accessoires en option :20 0900 38 Casque.

20 0420 70 Cordon secteur 12 VCC, pour alimentation 12 VCC à utiliser avec une batterie de secours,longueur 500 cm.

20 0420 71 Idem, longueur 150 cm.

20 0420 72 Câble de raccordement audio, prise Jackstéréo de 3,5 mm, (ACC1, ACC2).

20 0420 25 Lampe de rechange HiLux, 24 W.

20 0410 32 Carte mémoire PCMCIA, 64 Mo.

34 Sialendoscopie – L’approche endoscopique dans les pathologies des canaux salivaires

Caractéristiques particulières :�� Conversion de l’image optique en image nu-

mérique immédiatement après le chip à capteurCCD, minimisant ainsi les artéfacts de l’image etgarantissant une fidélité maximum de restitutionde l’image.

�� Le traitement numérique du signal amélioreencore la qualité de l’image des endoscopes ri-gides, semi-rigides et flexibles, en accentuant lecontraste et en permettant le filtrage dans le fi-broscope.

�� L’objectif à zoom Parfocal facilite la standardi-sation dans toutes les spécialités en fournissantune représentation optimale de l’image, quel quesoit l’optique utilisé. La commande simple duzoom réduit les mouvements de la caméra afinde protéger la lentille de l’endoscope de toute sa-lissure ou détérioration.

�� Le système d’exposition automatique intégréréagit immédiatement aux variations de l’éclaira-ge ambiant et assure le passage instantanéd’une image à l’autre, quelle que soit la localisa-tion de l’endoscope ou l’éclairage disponible.

�� Préparation minimum et standardisation maxi-mum dans toutes les spécialités grâce à l’utilisa-tion d’une seule unité de commande de camé-ra pour toutes les têtes de caméra, à un ou àtrois chips. La standardisation des têtes de ca-méra permet à tous les membres de l’équipe chi-rurgicale de mieux connaître l’ensemble du sys-tème et de l’utiliser de manière plus efficace.

�� Grâce à son profil compact et ses éléments decommande programmables facilement acces-sibles, la tête de caméra ergonomique permetla commande intuitive de toutes les fonctions dela caméra en milieu stérile. Une pression du doigtet l’ensemble des fonctions est à votre disposi-tion.

�� Les paramètres spécifiques inhérents à chaquetête de caméra IMAGE 1TM sont automatiquementtransmis à l’unité de commande de la caméra :Le principe “ plug and play ” optimise lesconditions optiques, quelle que soit la configura-tion définie par l’utilisateur de l’unité de com-mande de la tête de caméra.

�� La façade de l’unité de commande est exemp-te d’éléments de commande. La commandes’effectue automatiquement à partir de la tête decaméra, réduisant le temps nécessaire à l’ap-prentissage, à la mise en place, et le réglage desparamètres.

�� La forme aérodynamique de la prise a été re-pensée pour éviter toute détérioration lors de laconnexion.

�� Le système SCB (Communication Bus System) deKARL STORZ affiche directement sur l’écran lesparamètres concernant l’insufflateur, la sourcede lumière et les autres appareils utilisés, afin demaintenir l’équipe chirurgicale concentrée et in-formée.

Unité de commande de caméra IMAGE 1TM avec systèmeSCB (Communication Bus System) et module de traitement del’image numérique de KARL STORZ. Modules complémentairesspécifiques au client ou à l’application.

THE SOURCE OF IMAGING

Premier système de caméra vidéo endoscopique véritablement numériqueSystèmes couleur PAL, NTSC

Tête de caméra à 1 chip IMAGE 1TM S1 Tête de caméra à 3 chips IMAGE 1TM S3

Sialendoscopie – L’approche endoscopique dans les pathologies des canaux salivaires 35

22 2100 30-3 Tête de caméra à 1 chipIMAGE 1TM S1,système couleur PAL.

22 2101 30-3 Idem,système couleur NTSC.

THE SOURCE OF IMAGING

22 2200 30-3 Tête de caméra à 3chips IMAGE 1TM S3,système couleur PAL.

22 2201 30-3 Idem,système couleur NTSC.

22 2000 11 U 1 Unité de commande de caméra IMAGE 1TM, avec système SCB (Commu-nication Bus System), module de traitement de l'image numérique deKARL STORZ, livrée avec cordon secteur, clavier, 2 câbles de raccorde-ment pour imprimante vidéo/ magnétoscope, câble de raccordement BNC,longueur 180 cm ; câble de raccordement S-VHS (Y/C), longueur 180 cm ;câble de raccordement spécial RVB, longueur 180 cm ; câble de raccorde-ment SCB, longueur 100 cm.

22200011U102 Unité de commande de caméra IMAGE 1TM, avec système SCB (Commu-nication Bus System), module de traitement de l'image numérique etmodule SDI de KARL STORZ, livrée avec cordon secteur, clavier, 2 câblesde raccordement pour imprimante vidéo/ magnétoscope, câble de raccor-dement BNC, longueur 180 cm ; câble de raccordement S-VHS (Y/C), longueur 180 cm ; câble de raccordement spécial RVB, longueur 180 cm ;câble de raccordement SCB, longueur 100 cm.

22200011U103 Unité de commande de caméra IMAGE 1TM, avec système SCB (Commu-nication Bus System), module de traitement de l'image numérique etmodule DVI de KARL STORZ, livrée avec cordon secteur, clavier, 2 câblesde raccordement pour imprimante vidéo/ magnétoscope, câble de raccor-dement BNC, longueur 180 cm ; câble de raccordement S-VHS (Y/C), longueur 180 cm ; câble de raccordement spécial RVB, longueur 180 cm ;câble de raccordement SCB, longueur 100 cm.

22200011U104 Unité de commande de caméra IMAGE 1TM, avec système SCB (Commu-nication Bus System), module de traitement de l'image numérique etmodule SDI / DV de KARL STORZ, livrée avec cordon secteur, clavier, 2 câbles de raccordement pour imprimante vidéo/ magnétoscope, câble de raccordement BNC, longueur 180 cm ; câble de raccordement S-VHS (Y/C), longueur 180 cm ; câble de raccordement spécial RVB, longueur 180 cm ; câble de raccordement SCB, longueur 100 cm ; câble DV,longueur 500 cm.

Unité de commande decaméra IMAGE1TM

Premier système de caméra vidéo endoscopique véritablement numériqueSystèmes couleur PAL, NTSC

IMAGE1TM

avec module SDI

IMAGE1TM

avec module DVI

IMAGE1TM

avec module SDI / DV

36 Sialendoscopie – L’approche endoscopique dans les pathologies des canaux salivaires

Endovision TRICAM® SL de KARL STORZ – autoclavableCaméra numérique à 3 chips – systèmes couleur PAL, NTSC

Remarque :Pour de plus amples informations concernant les caméras Endovision TELECAM® SL et TRICAM® de KARL STORZ équipées du système SCB(Communication Bus System) et du module de traitement de l’image numérique de KARL STORZ, veuillez consulter la dernière version de la bro-chure TELEPRESENCE, Systèmes d’imagerie, Documentation et Éclairage(veuillez contacter Endo-Press Tuttlingen à l’adresse indiquée à la page 4).

Endovision TELECAM® SL de KARL STORZ – autoclavableCaméra numérique à 1 chip – systèmes couleur PAL, NTSC

21222001-020 Endovision TRICAM® SL de KARL STORZ,avec module de traitement de l’image numérique etobjectif à zoom Parfocal intégrés, f = 14 mm – 28 mm,tête de caméra autoclavable, caméra à 3 chips, système couleur PAL,alimentation : 100 –240 V~, 50/60 Hz,set prêt à l’emploi.

21 222101-020 Endovision TRICAM® SL de KARL STORZ,avec module de traitement de l’image numérique etobjectif à zoom Parfocal intégrés, f = 14 mm – 28 mm,tête de caméra autoclavable, caméra à 3 chips, système couleur NTSC,alimentation : 100 –240 V~, 50/60 Hz,set prêt à l’emploi.

21212001-020 Endovision TELECAM® SL de KARL STORZ,avec module de traitement de l’image numérique etobjectif à zoom Parfocal intégrés, f = 14 mm – 28 mm,tête de caméra autoclavable, caméra à 1 chip, système couleur PAL,alimentation : 100 –240 V~, 50/60 Hz,set prêt à l’emploi.

21212101-020 Endovision TELECAM® SL de KARL STORZ,avec module de traitement de l’image numérique etobjectif à zoom Parfocal intégrés, f = 14 mm – 28 mm,tête de caméra autoclavable, caméra à 1 chip, système couleur NTSC,alimentation : 100 –240 V~, 50/60 Hz,set prêt à l’emploi.

Sialendoscopie – L’approche endoscopique dans les pathologies des canaux salivaires 37

9266 S Moniteur couleursystèmes couleur PAL, NTSC,écran 36 cm,alimentation : 100–240 V~, 50/60 Hzlivré avec cordon secteur.

9266 T Idem, systèmes couleur PAL, NTSC,écran 50 cm.

Moniteur couleurà utiliser avec les caméras Endovision de KARL STORZ

20 2013 01 Endovision TWINVIDEO de KARL STORZ,processeur numérique avec incrustation d’image(PIP), systèmes couleur PAL, NTSC,alimentation : 100–240 V~,50/60 Hzcomposée des éléments suivants :20 2013 20 TWINVIDEO400 A Cordon secteur.536 MK Câble de raccordement BNC,

longueur 180 cm.547 S Câble de raccordement S-VHS

(Y/C), longueur 180 cm.

544 EP Magnétoscope DVCAM,systèmes couleur :enregistrement : PAL, lecture : PALalimentation : 220–240 V~, 50/60 Hz, 12 VCC,livré avec cordon secteur, cassette de nettoyageet télécommande 544 ER.

544 EN Magnétoscope DVCAM,systèmes couleur :enregistrement : NTSC, lecture : NTSCalimentation : 220–240 V~, 50/60 Hz, 12 VCC,livré avec cordon secteur, cassette de nettoyageet télécommande 544 ER.

Magnétoscope DVCAM

Endovision TWINVIDEO de KARL STORZProcesseur numérique avec incrustation d’image (PIP).

38 Sialendoscopie – L’approche endoscopique dans les pathologies des canaux salivaires

29003 NA Chariot vidéo mobile, composé des éléments suivants :29003 NAG Chariot mobile de base, sur 4 rou-

lettes doubles antistatiques, dont 2blocables, 1 console fixe, 1 consoleavec interrupteur principal, 1 console inclinable, 1 bloc tiroir avecserrure, 1 poignée, grosse conduitede câblage intégrée dans les deuxmontants, 4 jeux d'équerres pour lastabilisation des appareils, 1 support de caméra.

29003 PB Socle avec 12 prises de courant, 12 prises équipotentielles.

Dimensions :Chariot mobile700 mm x 1280 mm x 686 mm (l x h x p)Console : 630 mm x 480 mm (l x p)Diamètre des roulettes : 125 mm.

29003 BH Chariot vidéo mobile,sur 4 roulettes doubles antistatiques, dont 2blocables, 1 console fixe, 1 bloc tiroir avec ser-rure, petite conduite de câblage intégrée dansles deux montants, 4 jeux d'équerres pour lastabilisation des appareils, socle de 6 prises decourant, 7 prises équipotentielles.Dimensions :Chariot mobile500 mm x 1070 mm x 631 mm (l x h x p)Console : 430 mm x 480 mm (l x p)Diamètre des roulettes : 100 mm.

Chariots vidéo mobiles

AVEC LES COMPLIMENTSDE KARL STORZ