si les hommes ont la chance de pouvoir avoir des enfants à un … · 2015. 4. 23. ·...
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29 mars 2009. Le Matin Dimanche i 51Santé
Trop vieux pour avoirdes enfants intelligentsPÈRES. Si les hommes ont la chance depouvoir avoir des enfants à un âge plus avancéque les femmes, il y a un revers à la médaille.Selon une étude menée par des chercheursaustraliens sur des enfants de 8 mois, 4 et 7 ans,la progéniture née de pères plus âgés a de moinsbonnes facultés de concentration, de mémorisa-tion, de raisonnement et de lecture. Alors quec’est l’inverse pour les enfants de mère plusâgée…
Péril sur l’épilationMAILLOT. On vient de friser l’impensable.A deux doigts d’interdire purement et simple-ment l’épilation du maillot à la cire, l’Etat duNew Jersey, aux Etats-Unis vient de faire volte-face. L’anecdote est tout ce qu’il y a de plussérieux. La mesure drastique avait été envisagéeaprès l’hospitalisation de deux femmes adeptesdu «brésilien» pour des infections. Mais sous lapression des salons de beauté, les autorités ontfait marche arrière.
Ça grince avec la criseDENTS. La ré-cession fait grincerdes dents. Ce sontles praticiens bri-tanniques qui le di-sent! Les consulta-tions de patients seplaignant debruxisme ont grimpé de 60% en un an. Souventmis sur le compte du stress, le bruxisme secaractérise par une contraction de la mâchoire etune friction des dents, souvent durant la nuit.Avec à la clé une abrasion des dents et desdouleurs musculaires… Pour éviter le frotte-ment, les dentistes préconisent la gouttière (unesorte d’appareil dentaire en plastique moulé surles dents du patient). Un appareil dont les ventessont en plein boom outre-Manche.
Autisme:enfinuneécolepourlesados
Geneviève [email protected]
«A 16ans, un adolescent est prêt àapprendre un métier, mais unadolescent autiste, lui, a encoretellement d’autres choses à ap-prendre. Si, à cet âge-là, mon filsdevait sortir de l’école spéciali-sée où il se trouve, qu’aurions-nous à lui offrir?» Les propos deCristina Balzaretti, maman d’ungarçon autiste de 14 ans, reflètele désarroi de nombreux parentsd’enfants souffrant de ce handi-cap. Car si la prise en charge desenfants atteints de ce trouble ducomportement commence às’organiser efficacement, celledes ados reste pratiquementinexistante.Système D
Sous la pression des parents vial’association Autisme Suisse ro-mande, le canton de Vaud s’estdécidé à faire bouger les chosesen se dotant d’une structure des-tinée à accueillir les jeunes de 16à 20 ans. Inaugurée la semaineprochaine à Lausanne, elle vientcompléter l’offre éducative del’Ecole pour Enfants Atteintsd’Autisme (EEAA). «Jusqu’iciles jeunes de cet âge devaientquitter l’école et se retrouvaientdans des institutions, des ateliersprotégés ou ailleurs selon le sys-tème D mis en place par lesparents», relève Anne-MarieChavaz, présidente de l’Asso-ciation Autisme RomandieLe hic, c’est que les autistes ontdes besoins très spécifiques. Ducoup, les placer avec d’autreshandicapés, sans prise en chargepersonnalisée, n’est de loin pasla meilleure option. «Le cerveaude l’enfant autiste fonctionnedifféremment de celui d’un en-fant handicapé mental, poursuitAnne-Marie Chavaz. Il a besoind’une pédagogie adaptée, d’unencadrement particulier, sansquoi il ne progresse pas. Lagrande angoisse des parents,
c’est que l’on ne comprenne pasles réactions de leur enfant etqu’il finisse en institution psy-chiatrique, sous médicationlourde.» D’autant plus qu’au-jourd’hui les méthodes de priseen charge efficaces existent.Tout doit être planifié
Ces méthodes portent des nomsdifférents (à l’EEAA on utilisela méthode TEACCH), maisglobalement toutes se fondentsur une organisation minutieusede la vie de la personne atteinte.Le temps, les lieux: tout doit êtreplanifié pour le rassurer et éviterles crises. «La personne autiste abesoin d’être structurée, d’avoirdes points de repère dans sa viequotidienne, confirme MarcPannatier, directeur de l’associa-tion Le Foyer qui gère l’EEAA.Si son horizon immédiat est pré-visible, elle va pouvoir limiter
ses troubles du comportement.Dans notre école, nous utilisonsune communication basée surdes pictogrammes (photos, ima-ges, objets), notamment des ca-lendriers journaliers sur lesquelsnous plaçons ces images. Et çadonne d’excellents résultats.»Eviter la régression
Des résultats que les parents veu-lent à tout prix préserver. «Pournous, il est essentiel de pouvoircontinuer à bénéficier de ces ef-forts, insiste Cristina Balzaretti.Si on arrête, il peut y avoir uneénorme régression.» C’est juste-ment le but de la nouvelle école.«Elle offre la possibilité de pour-suivre l’acquis scolaire, maisaussi d’exercer les aptitudes autravail, de continuer les appren-tissages de la vie quotidienne(hygiène, tâches domestiques,etc.), bref, de préparer l’enfant à
la vie d’adulte en se basant sur leniveau de compétences de cha-cun», se félicite Marc Pannatier.Un premier pas. Car une foisadultes, les mêmes problèmesd’encadrement se posent à nou-veau. «Il reste encore beaucoup àfaire», reconnaît le directeur. Y
iL’association Autisme Suisseromande sur Internet:www.autisme.ch
Arun, 14 ans, et sa mamanCristinaBalzaretti qui,avec d’autresparentsd’enfantsautistes, s’estbattue pour queles adolescentspuissentbénéficier d’unencadrementspécialisé.Sebastien Féval
Chirurgieesthétiquedu…lobe!Geneviève [email protected]
D e Joan Collins dans «Dy-nasty» à Angelina Jolielors de la dernière cérémo-
nie des Oscars: s’il est un accessoirequi a survécu à toutes les modes,c’est bien la boucle d’oreille chan-delier. Elle revient en tout cas squat-ter régulièrement les lobes desoreilles des femmes. Pour leur plusgrand malheur…Imposantes et lourdes, elles sont àl’origine d’un certain nombre deconsultations auprès de chirurgiensesthétiques! En Grande-Bretagne,la demande d’opérations recons-tructives de lobes meurtris par des
années de tension vers le bas n’ajamais été aussi forte, comme lerelevait récemment le Daily Mail.Carolina, qui témoigne dans le quo-tidien britannique, explique que sontrou a fini par devenir si largequ’elle utilisait un gros morceau deliège comme butoir!En Suisse aussi
En Suisse aussi, les inconditionnel-les de ces boucles passent sur lebillard. «Avec les années, les trousfaits dans l’enfance s’agrandissent,relève Sophie Martella-Favre, chi-rurgien plastique et esthétique aucentre Concept Esthetic de Paudex(VD). Il est assez courant d’avoirdes déchirures partielles du lobe. Le
trou s’allonge etforme une fente.»Les chirurgiens refer-ment alors la déchi-rure en pratiquant unesorte de suture, à côté delaquelle il est possible de refaireun autre trou. «On peut repercerl’oreille à un millimètre, ça donnede très bons résultats», assure So-phie Martella-Favre.Mais les as du bistouri pratiquentaussi des rétrécissements de lobe.Car en vieillissant tous les tissus sedistendent, y compris ceux del’oreille qui prennent parfois desallures peu gracieuses. Chez lesfemmes, comme chez leshommes… Y
Lors de la remise des oscars, Angelina Jolieportait des boucles d’oreilles imposantes.
Bien-être
R emplacer tout ce qui peut l’être par desproduits allégés «light» ou «sans sucre»semble un moyen logique pour perdre
du poids. Pourtant des travaux récents tendentà démontrer que ces faux-semblants nouslaissent plutôt sur notre faim et nous incitent àmanger davantage… En effet: soit ons’autorise à en manger plusieurs, avec bonneconscience, car ce sont des produits allégés,soit nos papilles gustatives ne sont passatisfaites et nous mangeons encore autrechose pour les contenter!i Le résultat ne sera donc pas terrible, carl’apport calorique risque d’être plus importantsi on mange deux ou trois portions d’unaliment allégé plutôt qu’une portion d’unaliment traditionnellement bon!iL’explication peut se situer au niveau denotre système de régulation. Quand le goûtsucré n’est pas suivi par l’arrivée denombreuses calories, le système régulant lasatiété s’enraye et perd ses repères.i Autant donc manger des alimentsnaturellement savoureux, car en petitesquantités ils satisferont nos papilles!iPar contre, si vous aimez certains produitslight et qu’ils vous procurent le même plaisir,alors continuez de les consommer! N’oubliezsimplement pas que la satiété est étroitementliée au plaisir gustatif.i Notons encore que, sur le marché, voustrouvez des produits allégés uniquement enmatières grasses ou en sucres. Alors quecertains produits sont allégés en sucre et engraisses, mais également enrichis enédulcorants artificiels! Les édulcorantspermettent de donner la saveur sucrée avec unapport calorique négligeable, mais ils trompentégalement notre organisme… A vous de fairele bon choix! Y
iPar Jannick Grin,diététicienne diplômée
Manger bonplutôt que light
HANDICAP. Alors que la prise en chargedes enfants atteints d’autisme commence às’organiser efficacement, celle des adolescents reste
pratiquement inexistante. Sous la pression desparents, Vaud remédie à cette lacune en soutenantla création d’une classe destinée aux 16-20 ans
OREILLES. Les as du bistouri sont de plus en plussollicités pour redonner une nouvelle jeunesse
à des lobes détendus et déformés par des annéesde cohabitation avec de grosses et lourdes boucles
iÀ SAVOIRLe 2 avril, à l’occasion de la Journée mondiale desensibilisation à l’autisme,l’association Le Foyer inauguresa nouvelle structure pouradolescents. Portes ouvertesde 14h à 17h, route d’Oron 90,Lausanne, et concert de soutienavec le Trio Almawil au Casinode Montbenon, à Lausanne, dès 20h (entrée 80 fr.).
Matt Sayles/AP
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Christina Louise/Corbis