shaykh abd al moun'im mustafa halima abu basir at tartusi - le statut de celui qui abandonne la...

8/9/2019 Shaykh Abd Al Moun'im Mustafa Halima Abu Basir At Tartusi - Le statut de celui qui abandonne la prire

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Le Statut juridique de celui qui abandonne la prire

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L'auteur : 'Abd al-Moun'im Moustaf Halma, Abo Basr at-

Tartosiy -quAllah le prserve-

Le traducteur :Abu Ibrahim al-Kurdy -quAllah le prserve

ainsi que sa famille-

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Introduction du traducteurCeci est la traduction du livre le statut juridique de celui qui abandonne la prire , ducheikh Abd al-Mounim Moustaf Halma, Abo Basr at-Tartosiy -quAllah le prserve-,de la langue arabe, la langue franaise.

La raison qui ma pouss traduire ce livre, qui est un livre parmi dautres sur labandonde la prire, cest sa nature regrouper plusieurs livres du mme sujet, et traiter la

question de la foi al-mn et sa ralit, qui est essentiel pour comprendre le vrai danscette question.

Jimplore Allah par Ses plus beaux noms et attributs, quIl fasse que ce modestetravail soit pour Son Noble Visage, quIl men fasse profiter dans ma vie et aprs ma mort,quIl en fasse profiter quiconque le lira, ou bien le publiera, ou bien en sera la cause dans

sa publication, certes Allah est capable de tout, et que les prires et les bndictions dAllahsoient sur notre Messager Mouhammad, ainsi que sur ses compagnons, sa famille, et tousceux qui les ont suivi dans le bien, jusquau jour du jugement dernier, et ma russite nedpend que dAllah le Trs-Hauts lImmense.

Le traducteur Abu Ibrahim al-Kurdy, le jeudi 10 de Joumdi al-Ol 1429 de lhgire, Paris.

P.S :

Ce qui est entre crochet [... ] dans le texte, sont des annotations de l'auteur.Les mots entre parenthse ( ) dans le livre, sont ajouts pour complter le(s) sens des phrases enarabe.

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Au nom d'Allah, le Tout Misricordieux, le Trs Misricordieux

Prface

Louange Allah, nous Le louons, Lui implorons soutien et pardon, et nous Lui demandonsprotection contre notre propre mal. Quiconque Allah guide, nul ne peut lgarer, et quiconque Allahgare, nul ne peut le guider.

Et jatteste que seul Allah mrite ladoration, sans aucun associ, et jatteste que Mouhammad estSon serviteur et messager.

les croyants ! Craignez Allah comme Il doit tre craint. Et ne mourez qu'en pleinesoumission. S 3, V 102

hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a crs d'un seul tre, et a cr de celui-cisont pouse, et qui de ces deux l a fait rpandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et defemmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez derompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement. S 4, V 1

vous qui croyez ! Craignez Allah et parlez avec droiture. Afin qu'Il amliore vos actions etvous pardonne vos pchs. Quiconque obit Allah et Son messager obtient certes unegrande russite. S 33, V 70-71

La meilleure des paroles est celle dAllah, et la meilleure direction est celle de Mouhammad et les pires des choses sont les crations nouvelles, et toute cration nouvelle estinnovation, et toute innovation est garement, et tout garement mne au feu.

Aprs le prlude ncessaire ;certes, la plupart des gens -parmi ceux qui prtendent tre musulman-,ont certes abandonn la prire as-Salat , et lont mpris ainsi que son caractre obligatoire. Etils se sont dtourn delle, pour la vie dici-bas, ses jouissances, ses tentations et ses occupations. Ilsne connaissent ni la prire du vendredi, ni les prires en groupe, et ils ne se sont tourn ne serai-cequune seule fois dans leurs vie, vers la direction de ceux qui se prosternent ou sinclinent pour

Allah, Seigneur de lunivers !!

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Ce qui a empir les choses et qui a fait prendre de lampleur cette dgradation, et qui a rajout celaxisme davantage de facilit et d'affaiblissement, cest ce que diffusent les prdicateurs de al-Irj 1et du tajahhoum 2, entre les gens, comme paroles et agitations, dont le contenu de ces parolesest ; quune mcrance ne nuit pas avec l'approbation at-Tasdq et la conviction al-Itiqd , dequelque faon que cette mcrance soit vidente, et que la personne qui vient avec la conviction est

croyante, et fait partie des gens qui bnficieront et profiteront de lintercession des intercesseurs, etque cette intercession stendra sur eux, mme si cette personne ne vient avec aucun acte extrieur,ou bien mme si son apparent nest que pch et dsobissance dAllah et de Son messager

Et cette personne,3 tant quelle sappartient ses deux parents musulmans -mme si ce nest quepar le nom et lidentit-, ou bien qu'elle prononce le tmoignage du monothisme mme si ce nestque par la langue, et sans accomplir quelque chose de ce que cette dernire exige et sans ses autres

prescriptions-, elle est musulmane, quoi quelle fasse comme acte.

Cest ainsi que les savants de al-Irja et du tajahhoum ont compris et enseign ce tmoignage.Ils ont donc de cette faon, gar et facilit la mcrance apparente aux gens, ils leurs ont fait

mpriser le rang de la prire, et ils les ont fait quaccrotre en dtresse, et de ngligence enngligence !

Nous avons donc rappel cela, afin de pouvoir traiter et examiner ce sujet capital, qui est la prire etla sentence de celui qui labandonne, et ceci par acquis de conscience, et pour mettre en garde lacommunaut de la perdition, et la suivi des gars ; pour que, sur preuve, prt celui qui(devait) prir, et vct, sur preuve, celui qui (devait) vivre S 8, V42

1 Note du traducteur : Les mourjias, sont dune dfinition gnrale, une secte qui retarde et fait sortir les actes de lafoi, et n'en font qu'une condition de perfection et non une condition dauthenticit. Contrairement aux gens de la Sounnaet du consensus ahl as-Sounna wa al-jam'a , qui eux dfinissent la foi comme tant parole et acte, sans sparer lun

de lautre. En revanche, ce n'est pas tout acte, qui est une condition de validit de la foi chez ahl as-Sounna wa al- jam'a , mais seulement, tout acte dont son abandon conduit la personne l'association, la mcrance et l'annulation de l'ensemble des actes. De ce fait, son accomplissement devient une condition de validit du monothismeet de la foi. Et ainsi est le cas inverse ; tout acte dont son accomplissement conduit l'association et la mcrance, sonabandon et son cartement devient une condition de validit du monothisme et de la foi. Ceci est d'une importancecapitale, afin de ne pas tomber dans l'extrme al-ghoulouw . Voir la quatrime partie du livre -rfutation auxopposants dans le sujet-, le troisime hadith. Les abrations des mourjias sont nombreuses, notamment en ce quiconcerne les noms et attributs d'Allah -lev soit-Il- et autres.2 Note du traducteur : Les jahmiyyas, sont dune dfinition gnrale, les adeptes de Jahm ibn Safwn -quAllah nelagre pas-, ils dfinissent la foi comme tant une simple reconnaissance de la vrit, ou bien le fait de simplement laconnatre. De la mme manire, ils ne voient la mcrance dune personne, que par le reniement du cur, contrairementaux gens de la Sounna et du consensus, qui eux voient que la mcrance dune personne peut se faire par le cur,isolment de la parole et de lacte, par la parole, isolment du cur et de l'acte, par lacte, isolment du cur et de la

parole, si cet croyance, ou cette parole, ou cet acte, est dfinie comme tant une mcrance par le Coran et la Sounna.3 Note du traducteur : Daprs la comprhension de ces mourjias et jahmiyyas.

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Cette tude comportera les points suivants :

1. Limportancedela prire.

2. Lestatut juridiquedecelui qui abandonnela prire.

3. Lestatut juridiquedecelui qui priemais nobservepasstrictement la prire.

4. Controversedes arguments des opposants dans lesujet.

5. Les procdures entamer avec celui qui a abandonnla prire.

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1.Limportancedela prire

Sache, que la prire a une importance norme et capitale dans lIslam, cest son pilier. Ce pilier dontune construction solide ne peut tenir sans elle, et dont sil disparat, toute la religion disparat.

Le Prophte a dit : La tte du commandement est lIslam, son pilier et soutien estla prire, et son degr le plus lev est le combat dans le sentier d'Allah. [Rapport par Ahmad,at-Tirmidhiy, ibn Mja, Michktou al-Masbih p-29]

Tout comme une construction a un pilier, dont si ce pilier disparat, cette construction disparat etseffondre, de la mme manire, le pilier de la religion est la prire, elle disparat et seffondre avecson effacement.

Et cest la premire chose qui a t rendu obligatoire parmi les actes dadorations, aprs letmoignage de lunicit. Allah la rendu obligatoire Son messager ouvertement, le jour o Il lui fit faire le voyage nocturne, il ny avait entre eux ni voile, nimissaire

A cause de son importance, Allah a ordonn Son messager de combattre les hommes pour elle.

Comme dans le hadith, qui est rapport paral-Boukhriy dans son recueil authentique : J'ai reupour commandement de combattre les hommes, jusqu' qu'ils tmoignent que nul n'est en droitd'tre ador qu'Allah l ilha illAllah et que Mouhammad est l'envoy d'Allah, qu'ilsaccomplissent la prire et qu'ils versent l'aumne obligatoire. S'ils s'en acquittent, alors ils

prservent de moi leurs sangs et leurs biens, except dans le cas o ils sont coupables au regard del'Islam, et Allah les jugera en dernier ressort.

Certes, le messager dAllah a ordonn aux musulmans, de sortir contre leursimams et gouverneurs sur ce quils ont comme droit-, sils ont abandonn la prire, ou bien, silsont abandonn sa prescription.

Comme dans le hadith, rapport par Mouslim dans son recueil authentique, daprs OummouSalama, le prophte : a dit Des mirs seront dsigns pour vous commander,vous trouverez en eux des choses bonnes et mauvaises, celui qui approuve de laversion (vis--visdes mauvaises choses) sera labri (de tous reproches), celui qui dsapprouve auras le salut, mais(le blme) est pour celui qui accepte et suit (ces mirs dans leurs injustices) Doit-on lescombattre ? Demandrent les compagnons. Il rpondit : Non ! Tant quils assureront parmivous loffice de la prire. Non ! Tant quils prient.

La comprhension du hadith (exige) que, lorsqu'ils abandonnent la prire, ils sont combattu

Et de mme, dans lauthentique, 4 daprs Awf ibn Mlik al-Achjiy, le prophte a dit : Les meilleurs de vos gouverneurs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, ceux quevous bnissez et qui vous bnissent. Les plus mauvais de vos gouverneurs sont ceux que voushassez et qui vous hassent, vous les maudissez et ils vous maudissent. Les compagnons dirent : envoy dAllah ! Devons nous les combattre avec les armes ? Il dit : Non ! Tant quilsassurent parmi vous loffice de la prire.

4 Note du traducteur : Le hadith est dans le recueil authentique de Mouslim.

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La prire est le pilier le plus important de lIslam, aprs le pilier de lunicit. De ce fait, il devientobligatoire pour les savants et les prdicateurs, de la traiter en priorit, par le moyen du prche,aprs lenseignement du monothisme.

Comme dans le hadith unanimement reconnu authentique, daprs ibn Abbs, Moudh a dit : Le prophte menvoya5 et me dit : Tu va certes te rendre des gens dulivre, que la premire chose laquelle tu les appels soit, le tmoignage que nul nest ne droit dtreador quAllah, et que je suis le messager dAllah, sils tobissent dans ceci, informe les quAllahleurs a prescrit cinq prires tous les jours et nuits [Hadith unanimement reconnu authentique]

C'est en observant ce fondement, que al-Boukhriy a certes class les chapitres par ordre dans sonlivre lauthentique as-Sahh . Il a premirement commenc par le livre de la foi al-mn et lascience al-Ilm , puis suite a, il a class le livre de la prire kitbou as-Salat , ce qui est enrapport avec et ce qui lui est indispensable.

La prire est aussi la dernire chose que le prophte ,a ordonne sa communautalors quil tait sur le lit de la mort. Il a dit : La prire ! La prire ! Et vos esclaves

Et Oumar ibn al-Khattb crivait ceux qui travaillaient dans les villes pour lui : Certes, lachose la plus importante que vous faites et qui me concerne, cest la prire. Celui qui la prserve etlobserve strictement, il a prserv sa religion, et celui qui la dlaisse, ce dlaissement sera lacause dune plus grande perte que ceci, qui est la perte de ses autres actes.

La prire est le meilleur des actes, et la plus aim dAllah, lorsquelle est accomplie dans sestemps, sans retardement. Comme dans le hadith, daprs ibn Masod qui a dit : Jaiquestionn le prophte en lui disant ; messager dAllah ! Quel est lacte le plusmritoire ? Il rpondit : La prire dans ses temps. Je lui dis : Puis lequel ? Il rpondit : La bont pieuse envers les parents. Je dis : Puis lequel ? Il dit : Le combat dans le sentierdAllah. Al-Boukhriy.

Et dans une autre version du hadith, toujours daprs lui : Jai questionn le messager dAllah .: Quel est lacte le plus aime dAllah ? Il rpondit : La prire son heure Puisil voqua la suite du hadith. Et ce hadith est unanimement reconnu authentique.

Et il a dit : Sachez, que le meilleur de vos actes est la prire, et nul nobservestrictement ses ablutions part le croyant. [Rapport par al-Hkim et ibn Hibbn, Sahh at-Targhb : 375]

Et dans une autre version du hadith, il a dit : Sachez, que le meilleur de vos actesest la prire. [Rapport par at-Tabarniy dans al-Awsat, Sahh at-Targhb : 376]

La prire est aussi la premire chose sur laquelle le serviteur rendra compte le jour de larsurrection. Si elle est accepte, le reste de ses actes seront accepts, et si elle est refuse, il seravou lchec et la perdition

Le prophte a dit : La premire chose sur laquelle le serviteur rendra compte le5 Note du traducteur : Moudh a t envoy au Ymen par le prophte .comme cestindiqu textuellement dans le hadith rapport paral-Boukhriy et Mouslim

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jour de la rsurrection, cest la prire, si elle est accepte, le reste de ses actes seront accepts, et sielle est refuse, le reste de ses actes seront refuss. [Rapport par at-Tabarniy dans al-Awsat,Sahh at-Targhb : 372]

Et il a dit : La premire chose sur laquelle le serviteur rendra compte le jour dela rsurrection, cest la prire, on regardera sa prire, si elle est accepte, alors le reste de ses

actes seront accepts, et si elle est refuse, il sera vou lchec et la perdition. [Al-Awsat,Sahh at-Targhb]

Et dans un autre hadith, il a dit : Celui qui laura accompli avec ce quelle exige,-c'est--dire la prire- elle sera accepte de sa part ainsi que le reste de ses actes, et celui dont sa

prire lui sera refuse, le reste de ses actes lui seront refuss. [Rapport par al-Bazzr, et al-Hfidh (al-Moundhiriy) a dit dans at-Targhb : bon hasan , Sahh at-Targhb]

On dduit du hadith, que la prire est une condition de l'acceptation des actes, et que sa disparitionsignifie lanantissement de tous les actes, et rien ne rend vain les actions si ce nest lassociation ach-Chirk , et le refuge est auprs dAllah.

Comme le dit Allah: Mais s'ils avaient donn Allah des associs, alors, tout ce qu'ilsauraient fait et certainement t vain. S 6, V 88

Et dans un hadith authentique, le prophte : a dit Celui qui abandonne la prire,ses uvres deviennent vaines. [Rapport par al-Boukhriy]

Cest lextrmit par laquelle on sort de la religion, et par son abandon, lhomme perd toute sareligion et il ne lui en reste plus rien

Le prophte .a dit : La premire chose que vous perdrez de votre religion, cest ledpt, et la dernire, c'est la prire Et dans une version du hadith : Certes, les anses de lIslam scrouleront une par une, et chaque

fois quune anse scroulera, les gens se cramponneront celle qui vient aprs, la premire scrouler sera le jugement, et la dernire, la prire. [Rapport par Ahmad, ibn Hibbn et al-Hkim, Sahh al-Jmi 5075] [Et le sens de jugement ici, cest le systme tatique ouconstitutionnel, et non pas le jugement avec ce quAllah a fait descendre , le hadith veut doncdire, que ceux qui ont chang le systme tatique ou constitutionnel du systme de Khilfa deconsultation , un systme monarchique qui se transmet par hritage, comme cest le cas pourla dynastie des Omeyyades et ceux qui leurs succdrent, ils ne sont pas mcrant, du fait de

labsence de la perte des autres anses de la religion.]

Et cest pour la prire quAllah pourvoit Ses serviteurs de biens. Et celui qui se proccupera de lavie dici-bas et de la rcolte des biens au dtriment de la prire, il sera certes vou lchec et la

perdition.

Le prophte : a dit Certes, Allah a dit : Nous avons donn les biens pourlaccomplissement de la prire, et la dpense de laumne obligatoire. [Rapport par Ahmad etal-Hkim, Sahh al-Jmi 1781]. Et les biens ici est gnral, et englobe toutes sortes de bienfaitset richesses, et ce quil y a de bon pour lhomme.

Cest aussi avec les bonnes actions hasant de la prire, que les pchs seffacent, que les

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mes se purifient de leurs mfaits, et que les flammes causes par les pchs et les dsobissancessteignent.

Allah dit : Je suis avec vous, pourvu que vous accomplissiez la Salat, acquittiez laZakat, croyiez en Mes messagers, les aidiez et fassiez Allah un bon prt. Alors, certes,J'effacerai vos mfaits, et vous ferai entrer aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux.

S5, V12

Et le prophte a dit dans un hadith authentique : Certes, les cinq priresprescrites effacent les pchs, comme leau qui efface la salet. [Rapport par Ahmad, Sahh al-Jmi : 1668].

Et il a dit : Quand le serviteur se lve et prie, on vient avec tous ses pchs, puison les pose sur sa tte et ses paules, chaque fois quil sincline et se prosterne, ils tombent un

par un. [Rapport par at-Tabarniy, Sahh al-Jmi : 1668].

La prire est aussi un aspect parmi dautres (aspects) - de la misricorde et du pardon, et quelleest belle et admirable ! Si seulement le serviteur la concevait, tout en tant debout entrain de prierdevant Allah Et sa parole au prophte avec tous ses pchs , veut dire que la prire effacelensemble des pchs, mme les grands qui en font partie. [Sauf les pchs qui sont en rapport avecles droits des autres, (dans ce cas) il est obligatoire que la loi du talion soit appliqu, et que ceux quiont des droits puissent les rcuprer Ceci est exig par lensemble des textes qui sont en rapportmme avec ce sujet.]

Daprs ibn Masod le prophte : a dit Vous brlerez, vous brlerez ! -C'est--dire cause de vos pchs et vos dsobissances-Puis lorsque vous accomplirez la prire du matin,elle les effacera. Puis vous brlerez, vous brlerez ! Puis lorsque vous accomplirez la prire demidi, elle les effacera. Puis vous brlerez, vous brlerez ! Puis lorsque vous accomplirez la prirede laprs-midi, elle les effacera. Puis vous brlerez, vous brlerez ! Puis lorsque vous accomplirezla prire du crpuscule, elle les effacera. Puis vous dormirez, (et ce moment) il ne sera donc riencrit votre encontre, jusqu que vous vous rveilliez . [Rapport par at-Tabarniy, Sahh at-Targhb 354].

Et il a dit : Certes, Allah a un ange qui appel au moment de chaque prire : enfants dAdam !Levez-vous vers les feux que vous avez allum, puis teignez les. [Rapport par at-Tabarniy,Sahh at-Targhb 355].

C'est--dire, levez-vous vers les feux que vous avez allums cause de vos pchs et dsobissance,et teignez-les avec les ablutions et la prire.

Et dans as-Sahhayn 6 il est rapport que le prophte : a dit Voyez vous, si lundentre vous se lave cinq fois par jour dans un fleuve se trouvant prs de sa porte, lui restera-t-ilune quelconque salet sur lui ? Ils rpondirent : Il nen restera rien. Il dit alors : Il en est demme pour les cinq prires par lesquelles Allah efface les pchs.

6 Note du traducteur : Ce sont les deux recueils authentiques de al-Boukhriy et Mouslim.

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Ibn al-Arabiy 7 a dit : Et l'objectif de l'exemple (donn) ici est que, tout comme lhomme salit sesvtements et son corps avec des souillures palpables puis les lave avec beaucoup deaux, de lamme manire, les prires purifient le serviteur des souillures caus par les pchs, jusqu quil nelui reste plus un pch, sans que celui-ci ne lui soit enlev et effac.

Et il a dit : Il ny a pas un musulman qui fait ses ablutions et les faitsoigneusement, puis se lve pour sa prire tout en sachant ce quil dit, sans quil ne soit dlivr deses pchs comme le jour o sa mre le mit au monde. [Rapport par Ahmad, Sahh al-Jmi1668].

Et ceci, en rassemblant tous les hadiths qui renforcent ce que lon a dit et adopt comme avis,prouve que la prire si elle est accomplie avec ce quelle exige, sans rien enlever de ses conditions,ses obligations et de ses actes surrogatoire -, efface tous les pchs, mme les grands qui en font

partie, si Allah le veut.

Il est rapport dans le recueil authentique de Mouslim, daprs Abdoullah ibn Masod qui a dit : Un homme est venu voir le prophte et lui dit : envoy dAllah ! Jai touch une femme loin de la ville et jai tout eu delle, sauf que je ne lai pas atteinte , jugemoi comme tu veux. 'Omar dit : Certes, Allah taurai couvert, si tu aurais dissimul ce que tu asen toi. Le prophte ne rpliqua point. Puis lhomme se leva et parti. Le prophte : suivi alors lhomme et lappela, et il lui rcita ce verset Et accomplis la Saltaux deux extrmits du jour et certaines heures de nuit. Les bonnes uvres dissipent lesmauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui rflchissent. Un homme parmi les gens dit: messager dAllah ! Cela lui est-il spcifique ? Il dit : Au contraire, pour tout le monde.

An-Nawawiy a dit dans lexplication du hadith t-17 p-80 : Le sens de toucher , est jouir delle,et le sens d atteindre , est le rapport sexuel. Le sens du hadith est : jai jouit delle en

lembrassant, laccolant et de toutes les formes de jouissances possible, sans avoir de rapportsexuel.

Et dans une version du hadith, le prophte lui a dit : As-tu assist la prire avec nous ? Il dit : Oui. Il dit : Tu as certes t pardonn.

Et dans une version chez Mouslim, le prophte lui dit : Vois-tu, lorsque tu essorti de chez toi, na tu pas fais tes ablution en t'appliquant les faire ? Il dit : Oui bien sur messager dAllah ! Il dit : Aprs cela, as-tu accompli la prire avec nous ? Il dit : Oui bien

sur messager dAllah. Le prophte lui dit alors : Allah ta certes pardonnton pch.

Et dans le hadith, il y a un grand rappel et une grande exhortation pour celui qui abandonne laprire, en donnant comme prtexte quil fait des choses illicites, et quil tombe dans limpudicit etles dsobissances. Satan le maudit lui insuffle quil ne lui est pas possible de faire des actes illiciteset la prire (en mme temps), et que parmi les conditions et exigences de l'accomplissement de l'undes deux, (il y figure) l'arrt de l'autre. Il est contraint de ce fait arrter la prire, et donc, il serunit en lui les tnbres des actes illicites, et les tnbres de labandon de la prire. Tnbres surtnbres le tuant, et le ramenant la ruine et la perdition dans ce monde, et dans lau-del.

7 Note du traducteur : Je voudrais attirer lattention du lecteur ici sur ibn al-Arabiy, qui est un grand savant delIslam, et qui nest en aucun cas confondre avec ibn Arabiy , qui est un grand soufi philosophe gar. Un de ses

garements parmi tant dautres, le fait quil voyait Fir'awn -qu'Allah le maudisse- comme croyant. QuAllah nousprserve de ses dviations et garements. Voir rfutation ibn Arabiy de cheikh al-Islam ibn Taymiyya 11


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De la mme manire, la prire exempte la personne dtre mis mort, et intercde en sa faveurlorsquil commet des pchs, et en cas de soupon.

Comme dans le hadith, qui est rapport parMouslim, daprs Abou Sad al-Khoudriy qui a dit : Un homme aux yeux enfoncs, joufflu, au front prominent, la barbe paisse, le crne

ras et la cape releve, se leva et dit : messager dAllah ! Craint Allah ! Il rpondit : Malheur toi ! Ne suis-je pas parmi les gens de la terre, celui qui craint le plus Allah ? Khlidibn Wald rpliqua : messager dAllah ! Puis-je lui trancher la tte ?! Il dit : Peut-tre quil

prie. Et Khlid dit : envoy dAllah ! Et combien de ceux qui prient disent de leurs bouchesce quils nont pas dans leurs curs. Le prophte : rpondit Je nai pas tordonn de creuser les curs des gens, ni de sonder leurs fonds.

Regarde comment la prire intercd pour ce khrijiy , 8 tout en sachant quil a dit des parolesqui mrite un coup dpe qui spare sa tte de son coup !

Et lorsque le prophte sortait pour une expdition, il ne faisait incursion jusququil arrive au matin. Sil entendait lappel la prire, il sen abstenait, et sil ne lentendait pas, ilfaisait incursion aprs quil soit arriv au matin. Rapport par al-Boukhriy. Car lappel la prireest un signe que ce peuple fait partie des gens de la prire et de la communaut.

Et il a dit .: Jai t interdit de tuer ceux qui accomplissent la prire [Rapportpar Abou Dwoud, Sahh al-Jmi]

C'est--dire avec des doutes, des spculations et une mcrance probable. Par contre, sil apparatdeux une mcrance vidente et une apostasie claire, rien ne peut intercder pour eux devant lasentence dAllah.

Ce qui prouve ceci, cest linterdiction que le messager dAllah a fait auxmusulmans, lorsquil les a dfendu de sortir contre leurs gouverneurs, tant quils accomplissent la

prire.

Comme cest rapport dans le recueil authentique de Mouslim : Non ! Tant quils assurent parmivous loffice de la prire. Non ! Tant quils assurent parmi vous loffice de la prire.

Et dans une autre version du hadith : Ils dirent : envoy dAllah ! Doit-on les combattre ? Ildit : Non ! Tant quils prient.

Et dans une autre version du hadith rapport paral-Boukhriy et Mouslim : Sauf si vous voyez (eneux) une mcrance vidente, vous aurez alors dans ceci, un argument de la part dAllah.

Le prophte a trait sur un pied dgalit la mcrance vidente et labandon de laprire, et il en a fait un motif et une cause pour sortir contre le gouverneur Mdite donc.

La prire est aussi un signe qui prouve lIslam de la personne, et qui empche de le rendre mcrant

8 Note du traducteur : Khrijiy, singulier et adepte de la secte des Khawrij. Ils sont dune dfinition gnrale, lapremire secte apparu en Islam. Ils se dsavouent de certains compagnons quAllah les agre tous-, ils sortent contreles gouverneurs musulmans sans qu'ils en aient le droit lgal-, et rendent les musulmans mcrant par les grands

pchs qui ne font pas sortir la personne de l'Islam et qui ne sont pas dfini en tant que mcrance ou association par leCoran et la Sounna.

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et davoir des spculations sur lui.

Comme cest rapport dans le recueil authentique de al-Boukhriy : Celui qui prie notre prire, sedirige vers notre qibla et mange nos sacrifices, voil le musulman, il a la protection dAllah etde son messager.

Cela est quelques privilges et mrites de la prire, qui montrent son importance dans lIslam. Nousavons voulu attir lattention dessus, comme introduction indispensable, avant d'entrer dans le sujetmme du livre.

Et laide vient dAllah.

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2.Lestatut juridiquedecelui qui abandonnela prire

Je dis :

La parole prpondrante al-qawl ar-rjih sur celui qui abandonne entirement la prire, est qu'ilest mcrant sans aucun doute, d'une mcrance majeure, et tout cela, mme s'il reconnat sonobligation. Ceci est ce que prouve le Coran, la Sounna, et les paroles des pieux prdcesseurs parmiles compagnons, la gnration qui les ont suivi at-tbi'on , et d'autres qu'eux parmi les imamsde la droiture et de la religion.

En voici les preuves pour toi : 9

Quant aux preuves du Coran, Le Trs-Haut a dit : Mais s'ils se repentent, accomplissent la Salat(prire) et acquittent la Zakat (l'aumne obligatoire), ils deviendront vos frres en religion.Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. S9, V11

La comprhension oppose mafhom al-moukhlafa exige que, s'ils ne se repentent pas del'association ach-Chirk , n'accomplissent pas la prire, et ne donne pas l'aumne obligatoire, cene sont pas nos frres en religion. Et la confrrie dans la religion n'est carte d'une faon absolue,que des mcrants.

Cependant, par rapport ce qui nous ai parvenu dans d'autres textes, la mcrance est carte decelui que ne s'acquitte pas de l'aumne obligatoire.

Comme la parole du Prophte dans le hadith qui est rapport par Mouslim etd'autres : Il n'y a pas une personne qui dtient une richesse et ne s'en acquitte en aumneobligatoire Zakt , sans qu'Allah fasse chauffer cette richesse au jour de la rsurrection, aveclaquelle on lui brlera les flancs, le front et le dos, jusqu' qu'Allah juge entre Ses serviteurs en un

jour qui quivaut cinquante mille ans. Puis, cet homme verra alors sa voie soit vers le paradis,soit vers l'enfer.

Le fait que le sort de cet homme soit laiss la volont (divine), soit il rentre au paradis, soit enenfer , ceci est le cas d'une personne qui meurt sur le monothisme at-tawhid et non sur lamcrance, car le mcrant n'aura le jour de la rsurrection que le feu.

Et parmi les textes cartant la mcrance de celui qui ne s'acquitte de l'aumne obligatoire, il y a laparole de 'Abdoullah ibn Chaqq al-'Aqliy qui rapporte d'aprs les compagnons : Les compagnons de Mouhammad ne voyaient parmi les actes une chosedont son abandon est une mrance,sauf la prire.

Ceci prouve, qu'ils ne voyaient pas l'abandon de l'aumne obligatoire -qui est un acte-, comme une

9 Note du traducteur : En ralit, les preuves du Coran et de la Sounna concernant la mcrance de celui quiabandonne la prire, sont bien plus nombreuses. Mais l'auteur cit -je pense wAllahou a'l wa a'lam- les preuves les

plus essentielles. Voir pour plus de dtail, le livre de l'imam ibn al-Qayyim as-Saltou wa houkmou trikih la prire

et le statut juridique de celui qui l'abandonne, sous le chapitre adillatou alladhina youkaffirona trika as-Salat lespreuves de ceux qui excommunient de la religion celui qui abandonne la prire.

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mcrance qui fait sortir de la religion, ce qui prouve la vanit de celui qui prtend le consensus al-Ijma' des compagnons, sur le fait qu'ils voyaient la mcrance de celui qui ne s'acquitte de la Zakt .

Ibn 'Abbs a dit comme c'est mentionn dans at-Tamhd d'ibn 'Abd al-Barr t4-p234 : Tu le trouvesavec beaucoup de richesses, sans s'acquitter de l'aumne obligatoire az-Zakt , et on ne dit pas

pour celui-l qu'il est mcrant, et son sang est illicite.

Les passages qui ont prcd illustrent, que lorsque l'on trouve des textes juridiques cartant lamcrance de celui qui ne s'acquitte de l'aumne obligatoire az-Zakt , il devient obligatoire dedsigner la mcrance de celui qui abandonne la prire, sans dsigner celle de celui qui ne s'acquittede la Zakt.

De la mme manire, parmi ce qui prouve la mcrance de celui qui abandonne la prire, la paroledu Trs-Haut : Le jour o ils affronteront les horreurs [du Jugement] et o ils seront appels la prosternation mais ils ne le pourront pas. Leurs regards seront abaisss, et l'avilissementles couvrira. Or, ils taient appels la prosternation au temps o ils taient sains et saufs !...

S68, V42-43

Ceci est une menace de chtiment concernant les mcrants et les hypocrites, ceux qui taientappel dans le bas-monde se prosterner pour Allah et la prire, et qui s'y refusrent et s'endtournrent. Et tous ceux qui taient dans le bas-monde dans l'abandon de la prire, sont concern

par cette menace de chtiment mentionne dans ce verset, et la caractristique de la mcrance et del'hypocrisie s'tend sur eux et les englobes.

Ibn Kathr a dit dans l'exgte at-tafsr de ce verset t4, p435 : Et lorsqu'ils ont t appel laprosternation dans le bas-monde, ils s'y refusrent malgr qu'ils taient sains et sauve. De la mmemanire, ils seront chtis par leur incapacit le faire dans l'au-del, lorsqu'Allah montrera sa

jambe, 10 les croyants se prosterneront pour lui, et nul parmi les mcrants et les hypocrites nepourra se prosterner. Bien au contraire, leurs dos restera fig, chaque fois que l'un d'entre euxvoudra se prosterner, il s'croulera sur son dos dans le sens contraire de la prosternation, de lamanire qu'ils taient dans le bas-monde, l'inverse de ce sur quoi taient les croyants. Fin decitation.

Et l'imam al-Baghawiy a dit dans l'exgte tafsr : Et Sa parole Allah : ils seront appels la Prosternation mais ils ne le pourront pas. signifie les mcrants et les hypocrites, leurs dos

seront semblables aux cornes des vaches, ils ne pourront se prosterner. Fin de citation.

Et dans le hadith qui est rapport parMouslim et d'autres, il y est mentionn qu'Allah jetteradans le feu de l'enfer, l'ensemble des mcrants parmi les adorateurs d'idoles, les mcrants des gens

du livre et d'autres, jusqu' qu'il ne reste plus personne, hormis ceux faisant partie des pieux et despcheurs qui adoraient Allah. A ce moment, Allah se prsentera eux d'une faon qu'il ne lereconnatront pas. Il dira : Qu'attendez vous ? Certes, chaque communaut a suivi ce qu'elleadorait. Ils diront : notre seigneur ! Nous nous sommes certes spar des gens dans le bas-monde, au moment o nous avions le plus besoin d'eux, et nous leurs avons point tenu compagnie. Il dira : Je suis votre Seigneur. Ils diront : Nous cherchons refuge auprs d'Allah contre toi

10 Note du traducteur : Les gens de la Sounna et du consensus ahlou as-Sounna wa al-Jam'a confirment Allahce qu'Il s'est confirm pour lui mme comme noms et attributs, et comme l'a dcrit Son prophte Ainsi est la description al-Wasf d'Allahchez eux. Et tout ceci sans dformation tahrf , ni ngation ta'tl, sans s'interroger sur le comment takyf , et sans recourir des comparaisons tamthl .

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-deux ou trois fois, jusqu' que certains d'entre eux eurent failli revenir sur leurs pas-, nousn'associons rien en Allah Il dira : Y a t-il entre vous et Lui un signe par lequel vous lereconnatrez ? Ils diront : Oui. A ce moment, Il dcouvrira Sa Jambe, alors il ne restera plusune personne qui se prosternait de son propre gr, sans qu'Allah lui autorise la prosternation, et il nerestera plus une personne qui se prosternait par hypocrisie et ostentation, sans qu'Allah fasse queson dos reste fig, chaque fois qu'il voudra se prosterner, il s'croulera sur son dos.

Et la question est :

Lorsque cela est l'tat de celui qui se prosternait de son propre gr, et de celui qui se prosternait parhypocrisie, quel est l'tat de celui qui ne s'est jamais prostern pour Allah ? O est sa place ?

Le hadith prouve qu'il sera jet dans le feu de l'enfer avec les mcrants, puisqu'il ne restera parmiles serviteurs pour la vision de cet immense vnement, que celui qui se prosternait de son propregr, ou bien celui qui se prosternait par hypocrisie et aucune autre catgorie parmi les serviteurs ne

partagera ce moment avec ces deux groupes.Tout comme celui qui a abandonn la prire et la prosternation, il ne fera pas partie des pieux ou des

pcheurs qui adoraient Allah. Il est donc obligatoire qu'il soit parmi les mcrants et avec lesmcrants dans le feu de l'enfer, et quelle mauvaise destination ! Mdite donc ceci... 11

Et dans la Sounna, il est certes rapport d'une faon authentique d'aprs le prophte que celui qui abandonne la prire est un mcrant associateur.

Comme c'est rapport dans le recueil authentique de Mouslim : Entre l'homme (d'une part) etl'association et la mcrance (de l'autre), l'abandon de la prire.

Et il a dit : Il n'y a entre le serviteur (d'une part) et la mcrance (de l'autre), quel'abandon de la prire. [Rapport par an-Nasay, Sahh at-Targhb 563]

Et il a dit : Entre la mcrance (d'un ct) et la foi (de l'autre) l'abandon de laprire. [Rapport par at-Tirmidiy, Sahh at-Targhb 563]

Et il a dit : Le pacte qu'il y a entre nous et eux c'est la prire, celui quil'abandonne a certes mcru. [Rappot par Ahmad et d'autres, Sahh at-Targhb 564]

Et il a dit : Entre le serviteur (d'une part) et la mcrance et la foi (de l'autre), laprire. Celui qui l'abandonne a certes associ. [Rapport par Habbatoullah at-Tabariy, Sahh at-Targhb 565]

Et il a dit : Celui qui abandonne la prire a certes mcru. [Rapport par ibnAb Chayba, Sahh at-Targhb 574]

Et il a dit : N'abandonnez pas la prire volontairement, quiconque abandonne laprire volontairement, perd le pacte (de garantie) d'Allah. [Rapport par Ahmad et d'autres, Sahhat-Targhb 572]

11 Note du traducteur : Voir aussi pour cet argumentation Majmou'atou al-Fatw t7-p612 de cheikh al-IslamAhmad ibn Taymiyya 16


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D'aprs Mou'dh qui a dit : Le Prophte m'a conseill par dix paroles,il a dit : N'associe rien Allah, mme si tu dois tre tu ou brl, et ne dsobi surtout pas tes

parents, mme s'ils t'ordonnent de quitter ta famille et tes biens, et n'abandonne surtout pasvolontairement une prire obligatoire, quiconque abandonne une prire obligatoire volontairement,

perd le pacte (de garantie) d'Allah. [Rapport par Ahmad, Sahh at-Targhb 569]

Et d'aprs 'Oubda ibn as-Smit qui a dit : Mon bien aim m'a conseill par septchoses importantes et a dit : N'associez rien Allah, mme si vous devez vous faire dcouper (enmorceaux), ou bien vous faire brler ou crucifier. Et n'abandonnez pas la prire volontairement,quiconque abandonne la prire volontairement est certes sorti de la religion. [Al-Hafidh al-Moundhiriy a dit dans at-Targhb : rapport par at-Tabarniy et Mouhammad ibn Nasr dans sonlivre as-Salat, deux chanes de rapporteurs bon.]

Et il a dit : La dernire chose que l'on perd de sa religion, c'est la prire. Et il a dit : La dernire des ances de l'Islam tre abolie, c'est la prire. L'imam Ahmad a dit : Toute chose dont sa fin part, certes son ensemble part, et lorsque la prirede l'homme part,sa religion part.

Et parmi les choses qui prouvent la mcrance de celui qui abandonne la prire, c'est que leprophte a ordonn sa communaut, de sortir contre le gouverneur qui aabandonn la prire et celui qui ne l'impose pas son peuple, comme dans le hadith, rapport parMouslim : Non, tant qu'ils assureront parmi vous l'office de la la prire ! Non tant qu'ilsassureront parmi vous l'office de la prire. , de la mme manire qu'il a ordonn de sortir contre legouverneur mcrant, chez qui une mcrance claire est vu, comme dans le hadith qui est rapport

paral-Boukhriy : Sauf si vous voyez en eux une mcrance claire, vous aurez alors pour cela dela part d'Allah un argument. Il les a donc trait sur un pied d'galit, par rapport l'obligation de sortir contre ces deux l, ce qui prouve qu'ils sont pareil dans la mcrance.

Parmi les paroles authentiques confirmes d'aprs les compagnons il y a celle de 'Omaribn al-Khattb : Il n'y a aucune part dans l'Islam pour celui qui abandonne la prire.Et ceci est une ngation, qui signifie la sortie entire de la religion, puisqu'il n'y a pas la moindre

part dans l'Islam, pour celui qui l'abandonne.

Et d'aprs ibn Mas'od qui a dit : Celui qui abandonne la prire, il n'a pas de religion. [Sahh at-Targhb 573]

D'aprs Abu ad-Darda qui a dit : Il n'y a pas de foi pour celui qui n'a pas de prire, etil n'y a pas de prire pour celui qui n'a pas d'ablution. [Sahh at-Targhb 574]

Tout comme les ablutions sont une condition de validit de la prire, et que l'homme ne peut tirerprofit de la prire sans ablution, de la mme manire, la prire est une condition de validit de la foi,la foi s'tablit avec son tablissement, et disparat avec sa disparition...

Et d'aprs 'Ali ibn Ab Tlib qui a dit : Celui qui ne prie pas, c'est un mcrant. [Al-Moundiriy a dit dans at-Targhb : rapport par ibn Abi Chayba dans le livre de la foi, et al-Boukhriy dans son livre d'histoire, comme suspendu mawqof ]

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Et d'aprs Jbir ibn 'Abdillah qui a dit : Celui qui ne prie pas c'est un mcrant. [Al-Moundiriya dit dans at-Targhb : rapport par ibn 'Abd al-Barr comme suspendu mawqof ]

Et d'aprs Mouhammad ibn Nasr al-Marwaziy qui a dit : J'ai entendu Ishq 12 dire : Il estrapport de faon authentique, d'aprs le Prophte que celui qui abandonne la

prire est un mcrant, et c'est ainsi qu'est l'avis des gens de science depuis le Prophte , que celui qui abandonne la prire volontairement, sans excuse, jusqu' que son temps sort,c'est un mcrant. Fin de citation.

Et d'aprs 'Abdoullah ibn Chaqq al-'Aqliy qui a dit : Les compagnons de Mouhammad ne voyaient parmi les actes une chose dont son abandon est une mrance,sauf la prire. Je dis :

La mcrance qu'ils voyaient ici, c'est la grande mcrance qui fait sortir de la religion, pour preuve; le fait qu'ils voyaient l'abandon de beaucoup d'actes comme une mcrance mineur, qui ne fait passortir de la religion.

Ibn Hazm a dit : Il parvint certes d'aprs ; 'Omar, 'Abd ar-Rahamn ibn 'Awf, Mou'adh ibn Jabal, Abu Hourayra et d'autres parmi les compagnons que celui qui abandonnevolontairement une prire obligatoire jusqu' que sont temps sorte, c'est un mcrant apostat etnous ne connaissons aucun contradicteur ces compagnons. 13Fin de citation.

Al-Hafidh al-Moudiriy a dit dans at-Targhb : Certes, un groupe de compagnons et ceux qui sontvenu aprs eux, ont adopt l'avis qui excommunie de la religion celui qui abandonne la prire d'unabandon volontaire, jusqu' que son temps sorte.

Parmi eux; 'Omar ibn al-Khattb, 'Abdoullah ibn Mas'od, 'Abdoullah ibn 'Abbs, Mou'dh ibnJabal, Jbir ibn 'Abdillah, Abu ad-Darda Ceux en dehors des compagnons ; Ahmad ibn Hanbal, Ishq ibn Rhawayh, 'Abdoullah ibn al-Moubrak, an-Nakha'iy, al-Hikam ibn 'Outba, Ayyob as-Sakhtiyniy, Abu Dwoud at-Taylousiy,

Abu Bakr ibn Ab Chayba, Zouhayr ibn Harb et d'autres Fin de citation.Ibn Taymiyya a dit dans al-Fatw t28, p308 : Et la majorit des prdcesseurs Salafs , sontde l'avis qu'il est mis mort en tant que mcrant, et tout ceci, mme s'il reconnat son obligation.Fin de citation.

Et il a dit t22, p49 : Quant celui qui persiste dans son abandon, il ne prie en aucun cas et meurtsur cette persistance et cet abandon, celui-l n'est pas musulman.Fin de citation.

Hanbal a dit : Al-Houmaydiy nous a parl et a dit : J'ai t inform que des gens disent que ;celui qui reconnat la prire, l'aumne obligatoire, le jene, le plerinage, et ne fait rien de cela

jusqu' qu'il meurt, et prie dos la qibla jusqu' qu' sa mort, qu'il est croyant tant qu'il nerenie pas ceci, et tant qu'il sait que dans son abandon de ces actes l, il y a la foi, et tant qu'ilreconnat les obligations et l'obligation de se diriger vers la qibla . Et je dis : Cela est lamcrance claire et la contradiction du Livre d'Allah, de la Sounna de Son messager et des savantsdes musulmans. Allah a dit: Il ne leur t command, cependant, que d'adorer Allah, Lui

12 Note du traducteur : Ishq ibn Rhawayh.13 Note du traducteur : Voir cette parole dans al-Mouhall bi al-thrd'Ibn Hazm .t2-p24218


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vouant un culte exclusif.

Et Hanbal a dit : J'ai entendu Abu 'Abdillah Ahmad ibn Hanbal dire : Celui qui dit cela, il acertes mcru en Allah et a rejet Son ordre, et il a rejet ce avec quoi le prophte est venu de la

part d'Allah. [Al-Fatw de ibn Taymiyya t7 p209] 14

Je dis :

Mdite donc, lorsque celui qui dit cette parole mcroit d'une mcrance claire, que dire donc decelui qui est dcrit par ces caractristiques ? Il n'y a aucun doute qu'il est plus forte raisonmcrant, d'une mcrance claire et vidente.

Puis, celui qui prie dos la qibla -tout en sachant et sans le renier-, il est prfrable celui quine prie pas d'une faon absolue, et malgr ceci, il mcroit et sort de la religion, comme l'ont dit lesgens de science... Mdite donc.

Et ibn al-Qayyim a dit : Les musulmans ne divergent pas sur le fait que l'abandon volontaire de

la prire, est un des plus grand pch et le plus norme des grands pchs, et que son mal auprsd'Allah, est plus grand encore que le fait de tuer une me, de prendre (injustement) les biens, decommettre la fornication, de vol, de boire ce qui est enhivrant, et qu'il mrite le chtiment et lacolre d'Allah et Son ignominie ici-bas et dans l'au-del. [Kitab as-Salat p16, ditions al-Maktabaal-Islamiy.]15

Je dis :

Il n' y a pas un pch qui est plus grand que le meurtre auprs d'Allah, si ce n'est l'association.

Comme le dit Le Trs-Haut : "Al-Fitna" est plus grave que le meurtre. S2, V191

Et le sens voulu par "al-Fitna" ici, c'est l'association. Ce qui prouve que le pch de l'abandon de laprire n'est pas moindre que l'association en Allah, puisqu'en lui mme c'est de l'association.

Et il a dit (l'imam ibn al-Qayyim) dans la question de l'anantissement des oeuvres de celuiqui abandonne la prire : Quant son abandon en entier, il ne sera certes accept avec (cetabandon), aucun acte, de la mme manire qu'il n'est accept aucun acte avec l'association ach-Chirk . La prire est certes le pilier de l'Islam, comme il a t rapport authentiquementd'aprs le Prophte que l'acceptation du reste des actes, dpend de l'acceptationde la prire, lorsqu'elle est rejete le reste des actes sont rejet.

Et il a dit : L'abandon est de deux sortes; Un abandon complet, il ne l'accomplit jamais. Ceciannule toutes les oeuvres. [Kitb as-Salat p64-65]

Je dis :

Et rien ne rend vain tous les actes, ou bien, rien n'empche le reste des actes d'tre accepts si ce

14 Note du traducteur : Rapport aussi par al-Khalll dans son livre as-Sounna t3-p586.15 Note du traducteur : Et qu'est-ce qu'il 'il est tranchant ce consensus rapport par l'imam ibn al-Qayyim enrponse ce que disent certains gars moi je ne fais pas la prire, mais je ne vole pas, ne boit pas, ne parle pas surles gens, ne commet pas l'adultre et etc... Malheurs toi si tu fais partie de ce groupe de gens que Chaytn a eu !

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n'est l'association ac-Chirk .

Comme le dit Allah : Si tu donnes des associs Allah, ton oeuvre sera certes vaine; et tuseras trs certainement du nombre des perdants. S39, V65

Et Allah dit : Mais s'ils avaient donn Allah des associs, alors, tout ce qu'ils auraient fait

et certainement t vain. S6, V88

Cela prouve, que l'abandon de la prire est de l'association, et que celui qui l'abandonne est unassociateur d'une association majeur, (association) avec laquelle aucun autre acte et conviction n'est

bnfique et Allah et plus Savant.

Et Ach-Chawkniy a dit : Celui qui abandonne la prire parmi les gens, c'est un mcrant. Etest dans le mme statut juridique, celui qui l'accomplit, mais ne fait pas comme il faut sesinvocation et ses piliers, celles dont elle (la prire) n'est valable que par elles, alors qu'il en a lacapacit (de la faire conformment), et qu'il y a une personne qui peut lui enseigner cette prire.

Et il a dit : Celui qui abandonne les piliers de l'Islam et l'ensemble de ses obligations, et dlaissece qui lui incombe comme obligation parmi cela comme paroles et actes, et il ne possde que la

prononciation des deux tmoignages, il n'y a nul doute et nul incertitude que celui-l est unmcrant d'une mcrance accrue et que son sang est licite. [Majmou'atou ar-Ras_il as-Salafiyya.]Fin de citation.

Aprs ces paroles ncessaires ; toutes ces paroles sont nos preuves qui nous ont pouss adopterl'avis qui opte pour la mcrance de celui qui abandonne la prire.

Et lorsque nous avons observ les arguments des opposants, il n'est pas possible qu'elles soientvalable comme argument qui restreignent la mcrance (majeur) de celui qui abandonne laentirement prire, une mcrance mineur de l'acte.

Il est obligatoire de dire que celui qui abandonne la prire, mcroit d'une mcrance majeur qui faitsortir de la religion.

Pour trancher dans cette question avec ceux qui s'opposent, nous, nous disons -commeprcdemment cit-, que nous restons sur notre parole, que celui qui abandonne la prire estmcrant. Nous nous sommes certes oppos avec les preuves du Coran, de la Sounna, la masse descompagnons qui on ne connat aucun opposant, la plus part des salafs et ceux qui sont venu aprseux, comme l'a mentionn ibn Taymiyya et d'autres.

Lequel des deux groupes est plus en droit d'tre dans la vrit, d'tre sr et certain et est plus mme d'tre dans la suivie de la voie des pieux prdcesseurs as-Salaf as-Salih ?Celui qui reste sur sa parole avec les preuves, les compagnons et la plus part des prdcesseurs, ou

bien, celui qui reste du ct des successeur ?!!

Et qui sont-ils en science et en rang en dehors des compagnons ?!!

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3.Lestatut juridiquedecelui qui priemais nobservepasstrictement la prire.

Lorsque celui qui abandonne la prire entirement, mcrot d'une mcrance majeur, avec laquelle ilsort de la religion, comme il a t clairci prcdemment, quel est donc le statut juridique de celui

qui prie, mais dlaisse parfois certaines prires ? Est-ce-que son statut est le mme que le statutjuridique de celui qui l'abandonne en entier, ou bien son statut diffre ?

Je dis :

La parole prpondrante -et Allah est plus Savant- est que le prieur qui n'observe pas strictement saprire, il prie parfois et l'abandonne d'autre fois, mais ce qui prdomine chez lui c'est l'absence del'abandon, celui-l, malgr qu'il a commis un trs grand pch et un crime norme, il n'a pas atteintavec ceci le degr de la mcrance majeur.

Ceci est ce que prouve les textes de la lgislation islamique, et ce qu'exige le principe deconcordance entre les textes mabdaou at-tawfiqi bayna al-adilla , sans qu'ils se contredisent lesuns les autres.

En voici les preuves pour toi :

Le Trs-Haut dit : Puis leur succdrent des gnrations qui dlaissrent la prire etsuivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition S19, V59

Les salafs ont xpliqu le dlaissement de la prire, par le dlaissement de son temps etils ont dit; s'il aurait t un abandon, il aurait certes t une mcrance. [Voir tafsr ibn Kathr t3,p134]

Cela prouve, que le dlaissement des temps (des prires) est considr comme un grand et normepch, sauf qu'il n'arrive pas au degr de la mcrance majeur.

Il a certes t rapport d'une faon authentique d'aprs le prophte qu'il a dit : Lapremire chose sur laquelle les hommes rendront compte parmi leurs actes, c'est la prire. NotreSeigneur dira a ses anges alors qu'Il est le plus Savant : Regardez dans la prire de Monserviteur, les a t-il achev ou bien les a t-il manqu ? Si elles sont acheves, elles lui serontcrite comme tel, et s'il en a manqu quelque chose, il dira : Regardez si Mon serviteur en a dessurrogatoires. S'il en a des surrogatoires, Il dira : Compltez pour Mon serviteur ses(prires) obligatoires. Puis les actes seront saisi de cette manire. [Rapport par Ahmad, AbuDwoud, an-Nas et d'autres, Sahh al-Jmi' 2571]

Si le fait de manqu une chose obligatoire de la prire, t considre comme une mcrance, laprire surrogatoire ne lui aurait certes t d'aucun profit, et sa prire n'aurait certes pas t rparepar les prires surrogatoires, car aucun acte et aucune obissance n'est bnfique avec lamcrance.

Et sa parole au prophte : s'il en a manqu quelque chose , comporte deuxchoses, toutes les deux sont prouves par la Sounna :

- La premire : c'est qu'il a accomplit la prire, mais, parfois, il n'a pas accomplit ses piliers et sesobligations de la faon demand.

- La deuxime : c'est qu'il a dlaiss une prire entire, ou plus pendant sa vie sur terre, sa prire

est donc rpar et complter avec des prires surrogatoires, s'il a des prires surrogatoires.

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Le prophte a dit : Il y aura certes aprs moi des dirigeants qui vousgouverneront, des choses les dtourneront de l'accomplissement de la prire dans son temps. Unhomme dit : Si je les vois l'accomplir, je l'accomplis avec eux ? Il dit : Oui, si tu veux. C'est--dire, qu'il prie avec eux en prire surrogatoire, car la prire obligatoire ne peut tre refaite deuxfois dans la journe.

Et le fait que le prophte a autoris l'homme qu'il entre et prie avec eux, prouvequ'ils ne sont pas mcrant par l'abandon de la prire jusqu' que son temps sorte.Le prophte a dit : Certes votre Seigneur dit : Celui qui accomplit la prire son heure, l'observe strictement et ne l dlaisse point en mprit de ses droits, il a auprs de moiune pacte de garantie afin que je le fasse entr au paradis. Et celui qui ne l'accomplit pas dansson heure, ne l'observe pas strictement et la dlaisse en mpris de ses droits, il n'a auprs de moiaucun pacte de garantie, si je veux je le chtie, et si je veux, je lui pardonne. [Rapport par at-Tabarni et d'autres, Sahh at-Targhb 397]

Et sa parole au prophte : ne l'observe pas strictement et la dlaisse enmprisent ses droits , il ne convient pas qu'il soit compris de cette parole, l'abandon absolu, carl'abandon de la prire en entier est une mcrance, comme cela a prcd.

Ibn Taymiyya a dit : Quant celui qui persiste dans son abandon, il ne prie en aucun cas(jamais) et meurt sur cet persistance et cet abandon, celui-l n'est pas musulman. Par contre, la

plus part des gens prient parfois et l'abandonne d'autre fois. Ceux-l ne l'observent pas strictement,et ceux-l sont sous la menace (de chtiment), et ce sont eux qui sont concern par le hadith qui estdans les Sounane , le hadith de 'Oubada, d'aprs le prophte qui a dit : Cinq

prires qu'Allah a prescrit dans la journe et la nuit pour Ses serviteurs. Celui qui les observestrictement, il a un pacte de garantie auprs d'Allah afin qu'Il le fasse entrer au paradis, et celui quine l'observe pas strictement, il n'a pas de pacte de garantie auprs d'Allah, s'Il veut, il le chtie, ets'Il veut, Il le pardonnera.

Puis il a dit aprs avoir voqu le hadith prcdemment cit : Il apparat que l'argumentation

avec ce hadith, sur le fait que celui qui abandonne la prire ne mcroit pas, soit uneargumentation faible, par contre, il prouve que celui qui abandonne son observation stricte nemcroit pas. [Al-Fatw t7, p578 et t22, p49] 16

Mdite donc, la faon dont il a spar entre celui qui abandonne la prire, et celui qui a abandonnson abservation stricte, lorsque le premier mcroit et le second non.

L'imam ibn al-Qayyim a dit dans l'interprtation de l'annulation se trouvant dans la parole duprophte Certes, celui qui abandonne la prire de l'aprs-midi ('asr), ses oeuvres seront certesannules. :

Ce qui apparat du hadith -et Allah est plus savant du but vis par Son messager-, c'est que

l'abandon est de deux sortes;- Un abandon complet, il ne l'accomplit jamais, ceci annule toutes les oeuvres.

-Et un abandon prcis, dans un jour prcis, ceci annule les oeuvres de ce jour l.

L'annulation gnral dpend de l'abandon gnral, et l'annulation prcis dpend de l'abandonprcis. [Kitab as-Salat wa houkmou trikiha p65]

Mdite donc, la faon dont il a spar entre l'abandon entier, gnral, qui rend mcrant, etl'abandon partiel, spcifique, dans un jour prcis, qui ne rend pas mcrant, (cette mcrance) quiengendre l'annulation des oeuvres de ce jour-l.

16 Note du traducteur : Voir aussi t7, p614.

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De mme, parmi les preuves, la parole du prophte : Il sera ordonn l'gardd'un serviteur parmi les serviteurs d'Allah, qu'il lui soit donn dans sa tombe cent coup de fouet. Ilne cessera alors de demander et d'invoquer, jusqu' qu'il ne lui en reste qu'un seul, il sera donc

fouett (encore) une fois. Puis sa tombe se remplira de feu sur lui. Lorsqu'il sera laiss et qu'ilreviendra son tat (d'avant ce supplice), il dira Pour quelle raison m'avez vous fouetter ? Ilsdiront : Tu as certes pri une prire sans ablutions, et tu es certes pass devant un opprim sans

le secourir. [Rapport par at-Tabarniy dans Mouchkilou al-thr, as-Silsilatou as-Sahiha 2774]Le hadith montre bien l'absence de la mcrance de cet homme, malgr qu'il a pri une prire sansablution, et son cas est le mme que celui qui n'a pas pri, car la purification et les ablutions sontune condition de validit de la prire. Et dans le hadith, il y a la preuve que celui qui abandonne uneprire, ou bien certaines prires, ne mcroit pas. Et il n'y a pas dans le hadith -comme certains lecroient- la preuve que celui qui abandonne entirement la prire ne mcroit pas, ni sous le rapportde la signification propre de ce qui est dit et des termes (employs), ni sous le rapport de ce qui estcompris, et Allah est le plus Savant.

Ambiguts et rponses :

Il parvint certes une ambigut qui est : tant que la chose est ainsi, combien est alors le nombre deprire par laquelle la personne qui les abandonne devient mcrant ? Ou bien, la porte de l'abandonserait-elle ouverte celui qui y frappe, et qu'il suffirait l'homme qu'il accomplisse dans sa viecertaines prires, afin que les caractristiques et le statut de la mcrance soit cart de lui, jusqu'qu'il ne soit plus considr comme celui qui abandonne entirement la prire ??

Je dis :

Ce que prouve la Sounna -comme dans le hadith de Abu Hourayra-, c'est que celui qui possde desprires surrogatoires, au mme nombre que ce qu'il a dlaiss et abandonn parmi les priresobligatoires, celui-l, ce qui est le plus vraisemblable, est qu'il lui sera saisi de ses prires

surrogatoires, afin de lui complter ce qu'il a manqu de ses prires obligatoires, et il est sous lamenace de chtiment et la volont (divine), si Allah le veut, Il le chtie, et s'Il veut, Il lui faitmisricorde.

Quant celui dont l'abandon de la prire l'emporte sur lui, et qu'il n'a pas beaucoup de priressurrogatoires, comment serait-il possible de complter ce qu'il a manqu et abandonn commeprire ? De ce fait, sa mcrance et son excommunication de la religion est invitable.

Sur ce, nous, nous disons que, celui qui ne prie que la prire du Vendredi, ou bien pendant le moisde Ramadan seulement, ou bien dans des occasions annuelles, comme les prires de l'Ad et autresseulement, c'est un mcrant apostat, on lui demande de se repentir, s'il se repent (il est laiss), sinon, il est mis mort en tant qu'apostat, et on entame pour lui une procdure d'apostasie, et il prend

le statut, le nom et sa caractristique.

Mise en garde importante :

Notre parole sur le fait que l'absence d'observation stricte des cinq prires, n'atteint pas le degr dela mcrance majeur, il ne convient pas de comprendre de cette parole, le mpris etl'amoindrissement de la valeur de la prire -et l'vocation de l'importance de la prire a certesprcd-. Bien au contraire, l'abandon d'une seule prire, est certes bien plus grand (en mal) auprsd'Allah que tous les pchs et grands pchs, sauf l'association.

Le Trs-Haut dit : Puis leur succdrent des gnrations qui dlaissrent la prire etsuivirent leurs passions. Ils se trouveront "ghayya" S19, V59

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Al-Ghayyou c'est la perdition. Il est dit que c'est une rivire en enfer, d'un fond profond, d'unenourriture infect. Et il est dit que c'est une rivire de pus et de sang en enfer. [Voir tafsr ibn Kathrt3, p185] Qu'Allah nous prserve de l'enfer et de ses rivires.

Et le Trs-Haut dit : "Wayloun" donc, ceux qui prient tout en ngligeant (et retardant)leur Salat S107, V4-5

Le sens de wayloun c'est le malheur dans le chtiment. Il est dit que c'est une rivire en enferentre deux montagnes, le passager y passe quarante ans. Et il est dit que c'est une rivire, il y coulepar la dvastation de l'enfer, du pus des gens du feu. Et il est dit ( propos de cette rivire) autres(paroles) que ceci. [Voir tafsr al-Qourtoubiy t2, p7] Et tout cela est pour ceux qui accomplissent laprire en la retardant de ses heures.

D'aprs Mous'ab ibn Sa'd qui a dit : J'ai dis mon pre : mon pre ! J'ai vu la parole (duTrs-Haut) : tout en ngligeant (et retardant) leur Salat Qui d'entre nous ne nglige pas sa

prire ? Qui d'entre nous n'a pas une pense pendant la prire (dconcentration) ? Il a dit : Cen'est pas cela (dont il s'agit), c'est le retardement de son temps, il est diverti jusqu' que son tempssorte. [Rapport par Abu Ya'l, Sahh at-Targhb 575]

Et le Trs-Haut a dit : Qu'est-ce qui vous a achemins Saqar ? Ils diront : " Nous n'tionspas de ceux qui faisaient la Salat " S74, V42-43

Ce verset est appliqu au mcrant qui a abandonn entirement la prire. 17 Mais nous avonsindiqu ce verset, afin de montrer l'importance et la grandeur de la prire en Islam, lorsque lapremire chose parmi leurs pchs sur lequel ils rendront compte, et qui taient la cause de leursentre dans le saqar , c'est leur abandon de la prire.

Quant au saqar , c'est ce qu'Allah a dcrit par Sa parole : Et qui te dira ce qu'est Saqar ? Il nelaisse rien et n'pargne rien; Il brle la peau et la noircit. S74, V27-29Qu'Allah nous prserve d'elle et de toutes les causes qui y acheminnent.

Et dans le hadith, d'aprs 'Abdoullah ibn 'Amr ibn al-'s d'aprs le prophte qui a un jour voqu la prire et a dit : Celui qui l'observe strictement, elle sera pour lui aujour de la rsurrection une lumire, une preuve et un salut. Celui qui ne l'aurait pas strictementobserv, elle ne sera pour lui ni lumire, ni preuve, ni salut, et il sera au jour de la rsurrectionavec Qron, Fir'awn, Hmn et Oubay ibn al-Khalaf. [Rapport par Ahmad, at-Tabarniy et ibnHibbn, et sa chaine de rapporteur est trs bon. Tir de fiqh as-Sounna t1, p83 ]

Ibn al-Qayyim a dit : Celui qui abandonne l'observation stricte de la prire, soit ( cause) qu'il at dtourn par son argent, soit par sa royaut, soit par son autorit ou sois par son commerce...Celui dont ce dtournement aura t cause de son argent, il sera avec Qron, celui dont ceciaurait t cause de sa royaut, il sera avec Fir'awn, celui dont ceci aurait t cause de sonautorit et fonction, il sera avec Hmn et celui dont ceci aurait t cause de son commerce, ilsera avec Oubay ibn Khalaf. [Tir de fiqh as-Sounna t1, p83]

Mdite donc, ses accompagnateurs du mal, et ceux-l (ceux qui ont dlaiss l'observation stricte)qui sont dans ce rang abject et humiliant, puis mdite la cause qui a men tout cela... Ce n'estseulement l'absence d'observation stricte de la prire !!

Et dans le hadith unanimement reconnu authentique : Celui qui manque sa prire de l'aprs-midi 'asr , c'est comme s'il perdait ses proches et ses biens. Et dans une autre version : Celui quimanque une prire, c'est comme s'il perdait ses proches et ses biens. [Rapport par ibn Hibbn,Sahh at-Targhb 576]

C'est--dire que c'est comme s'il perdait ses proches et ses biens, et qu'il se retrouvait seul. Et touscela est pour celui qui manque une seule prire, que dire alors, de celui qui manque des prires et

17 Note du traducteur : Voir Kitab as-Salat wa houkm trikih de l'imam ibn al-Qayyim, sous le chapitre; adillatoualladna youkaffiron trika as-Salat.

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des prires... ??!

Le prophte a dit : Celui qui abandonne trois prires du Vendredi, sans excuse, ilsera inscrit parmi les hypocrites. [Rapport par at-Tabarniy, Sahh at-Targhb 731]

Et d'aprs ibn 'Abbs qui a dit : Celui qui abandonne trois prires du Vendredi la suite, il acertes jet l'Islam derrire son dos.

Je dis :

Lorsque celui qui sans excuse abandonne trois Vendredi, est inscrit parmi les hypocrite et a jetl'Islam derrire son dos, que dire donc de celui qui abandonne la prire pendant des jours et desmultitudes de Vendredi ? Nul doute qu'il est plus grand et plus accru en mal et en pch, et il est plus forte raison d'tre dcrit par l'hypocrisie et l'garement.

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4.Controversedes arguments des opposants dans lesujet.

Ibn al-Qayyim a dit : Et parmi ce qui est tonnant, c'est que le doute puisse s'installer surla mcrance de celui qui persiste dans son abandon (abandon de la prire), alors qu'il est invit l'accomplirpubliquement, il voit le sabre apparatre au dessus de sa tte, on le menace de mort, on

lui bande les yeux, puis on lui dit prie si non on te tue ! et il rpond tuez moi, je ne prieraijamais.

Celui qui n'excommunie pas de la religion celui qui abandonne la prire, dit que celui-l estcroyant, musulman, qu'il est lav (aprs sa mort), qu'on prie sur lui et qu'il est enterr dans lescimetires des musulmans ! Et certains d'entre eux disent, qu'il est croyant, d'une foi parfaite et quesa foi est comme celle de Jibrl et Mkl. Celui dont cela est sa parole, il ne se gne point derenier la mcrance de celui dont le Coran, la Sounna et le consensus des compagnons atmoigner de sa mcrance !! [Kitb as-Salat p26-63]

Je dis :

Malgr ceci, nous allons examiner les arguments des opposants dans le sujet de faon dtailler, afinque l'on voit l'ampleur de leurs arguments utiliss pour justifier leurs dogme qui est probable (chezeux), dans (le statut juridique) de celui qui abandonne la prire.

J'ai certes attentivement examiner ces arguments, et j'ai trouver qu'elles ne sortaient pas desarguments suivants;

Premier argument :

Le Trs-Haut a dit : Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu'associ. A partcela, Il pardonne qui Il veut. S4, V48

Ils ont dit :

L'abandon de la prire est un pch qui est en dehors de l'association, et par consquent, celui quiabandonne la prire est concern par le pardon et entre sous la volont (divine), car le versetenglobe l'ensemble des pcheurs, sauf les associateurs.

Je dis :

Il n'y a pas de contradiction entre le noble verset, et entre l'avis qui dit que celui qui abandonne laprire est un mcrant qui s'ternise dans le feu de l'enfer, car les hadiths prophtiques authentiques-dont l'vocation de certains d'entre eux prcd-, ont certes dmontr avec clart, que celui quiabandonne la prire a certes associ et est certes tomb dans la mcrance et l'association. Et parconsquent, celui qui abandonne la prire, il est concern par la premire partie du verset qui est : Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu'associ. et non la deuxime.Il s'avre donc, que le noble verset est en leurs dfaveur et non en leurs faveur comme ils leprtendent.

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Et s'il est dit :

Comment est-il possible qu'une personne associe en abandonnant la prire, alors qu'il n'a prisaucune autre divinit avec Allah ?

Je dis :

Il n'est pas possible de s'abstenir de nommer et de dcrire les choses, par leurs noms et descriptionsjuridiques. Lorsque le lgislateur dclare de faon absolue, un acte ou une chose comme tant de lamcrance, nous sommes dans l'obligation totale de l'appeler par ce nom et cette description.

Quant la question ; comment est-il possible qu'une personne associe en abandonnant la prire ?

Ceci est par son abandon de la prire et la suivie de ses passions, ses dsirs et ses caprices -qui sontla cause de son abandon de la prire-, (de cette manire) il a certes ador sa passion par sonobissance et sa suivie (de la passion), et il l'a pris comme gal avec Allah, il adore et obit dans saralit, ce que sa passion lui ordonne, et non pas ce qu'Allah lui commande (de faire).

N'a tu pas lu la parole du Trs-Haut : Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinit ?Est-ce toi d'tre un garant pour lui ? S25, V43

La divinisation et l'adoration de la passion ici, se fait par rapport sa suivie et son obissance ( lapassion) dans ce qui est de la mcrance. Et sache, que l'association n'est employ de faon absoluedans la lgislation, que pour une forme d'adoration dvou autre qu'Allah.Cette rgle est connu par celui qui connat les nombreux domaines dans lequel entre le sens de l'adoration , littralement et en terminologies (juridiques) loughatan wa istilahan 18

Deuxime argument :

Ibn Mjah rapporte avec sa chane de transmission, d'aprs Abu Mou'wiya, d'aprs Abu Mlik al-Achja'iy, d'aprs Rib'iy, d'aprs Houdhayfa le prophte a dit :L'islams'effacera de la mme manire que s'use le motif d'un vtement, [S'effacera, c'est--dire que sesenseignements et traditions s'effaceront et disparatront. Le motif d'un vtement, c'est--dire sacouleur.] jusqu' qu'on ne sera plus ce qu'est un jene, ni une prire, ni une offrande, ni uneaumne. Et en une nuit on lvera le livre d'Allah et il n'en restera plus un verset sur terre. Seuledemeureront quelques groupes de gens (comptant) des vieillards et des vieilles femmes gs quidiront : Nous avons trouv nos pres sur cette parole L ilha illAllah et nous la disons nousaussi.

18 Note du traducteur : Cette rfutation est mes yeux la plus juste. Je voudrais cependant apporter et traduire ici,une autre rfutation -qui est juste et trs bien fonde aussi- en rponse ceux qui argumentent avec le noble verset de lasourate 4, verset 48, pour carter la mcrance de celui qui abandonne la prire. Cette rfutation est donn par CheikhMouhammad ibn Slih ibn al-'Outhaymne dans son livre "Houkmou triki as-Salat" lorsqu'il dit : Le sens dela parole du Trs-Haut A part cela veut dire Ce qui est moindre (en pch) que cela et son sens n'est pas Endehors de cela . Pour preuve; celui qui dment une information venant d'Allah et de Son messager, c'est un mcrantd'une mcrance qui n'est pas pardonn[Note du traducteur : Bien sre, s'il meurt sur ce pch sans se repentir.] alorsque c'est un pch qui ne fait pas parti de l'association. [Note du traducteur : Autre exemple ; celui qui insulte Allah etSon messager c'est un mcrant d'une mcrance qui n'est pas pardonn, alors que c'est un pch qui ne fait pas parti del'association...]Et, mme si on acceptait que le sens de A part cela soit En dehors de cela , cela aurait certes t titre gnral, spcifi par les textes prouvant la mcrance de ce qui est en dehors de l'association. Et la mcrancequi fait sortir de la religion, fait parti des pchs qui ne sont pas pardonn, malgr qu'il ne fait pas parti del'association. Fin de citation.

Ce sont des paroles riches en enseignements que j'ai voulu partager et traduire ici, demandant Allah qu'ellesclaireront un peu plus nos frres et soeurs sur la question.27


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Sila ibn Zufar dit Houdhayfa : En quoi leur servira L ilha illAllah alors qu'ils neconaissent ni prire, ni jene, ni offrande, ni aumne ? Houdhayfa se dtourna de lui. Puis Sila luirpta la question trois fois, chaque fois Houdhayfa se dtourna, puis la troisime fois il sedirigea vers lui et dit trois fois: Sila ! Elle les sauvera du feu.

Cheikh al-Albaniy a dit :

Rapport par ibn Mjah (4049), al-Hkim (t4, p473) par la voie de Abu Mou'wiya, et al-Hkima dit : authentique dans les conditions de Mouslim et adh-Dhahabiy l'a approuv.

De plus, il y a dans le hadith un intrt jurisprudentielle trs important ; c'est que le tmoignage de L ilha illAllah sauve la personne qui l'a prononce de l'ternisation dans le feu le jour de larsurection,mme si elle n'accomplissait rien parmi les cinq autres piliers de l'Islam, comme la

prire et autres. [As-Silsilatou as-Sahiha : t1, p127-130]

Je dis :

Le texte du hadith appartient la version rapport par ibn Mjah seulement.

Quant la version rapport par al-Hkim, celle o il a dit -c'est--dire al-Hkim- : authentiquedans les conditions de Mouslim et que adh-Dhahabiy a approuv, comme dans al-Moustadrakt4, p473 , l'vocation de la prire n'y est pas mentionne, ni dans le texte du hadith, ni dans laquestion de Sila Houdhayfa ibn al-Yaman.

Il tait indispensable au Cheikh (al-Albaniy) d'indiquer ceci, surtout qu'il a tmoigner del'authentification de al-Hkim et de l'approbation de adh-Dhahabiy pour lui (pour al-Hkim), et qu'ila pris le hadith en considration pour soutenir sa croyance sur celui qui abandonne la prire.

Cheikh al-Albaniy a certes induit en erreur une deuxime fois, lorsqu'il a attribu de fausses paroles al-Hafidh ibn Hajar et al-Ghazzliy, pour soutenir sa croyance sur celui qui abandonne la prire.

Il a dit (al-Albaniy): Et je suis surpris ce propos, de ce qu' transcrit al-Hfidh dansal-Fatht12, p300d'aprs al-Ghazzliy qu'il a dit : Ce dont il est obligatoire de prendre garde son gard; c'est le fait d'excommunier de la religion tout va. Car certes, s'autoriser le sang des musulmansaffirmant le monothisme est une erreur (bavure). Et se tromper dans le fait de laisser millemcrant en vie, est moins important que de faire couler le sang d'un musulman. [RislaHoukmou triki as-Salat de Cheikh al-Albaniy p61, 1ire dition.]

Et ce qui est exact comme c'est mentionn dans al-Fath t12, p314, c'est que al-Ghazzliy n'a pas dit: Car certes, s'autoriser le sang des musulmans affirmant le monothisme est une erreur (bavure) mais il a certes dit : Car certes s'autoriser le sang de ceux qui accomplissent la prire affirmantle monothisme est une erreur (bavure).

La diffrence entre les deux paroles et les deux transcriptions est claire. Si le Cheikh auraitconfirmer le mot al-Mousalln ceux qui accomplissent la prire, au lieu de al-Mouslimn lesmusulmans, il n'y aurait eu aucun sens ni aucune preuve dans sa citation des paroles de al-Ghazzliy, car il a argumenter (al-Ghazzliy) avec cette parole, afin de montrer l'immunit de ceuxqui accomplissent la prire et l'erreur de les excommunier de la religion.

Pour en revenir au hadith, en admettant qu'il soit authentique, [Car il y a dans la chane detransmission du hadith Abu Mou'wiya Mouhammad ibn ad-Darr al-Koufiy et il fait parti desmourjia. Et le hadith voqu et ses semblables, font partie des hadiths auxquels ils (les opposants)s'attachent dans le sujet. Et aussi parce que dans sa version sans al-A'mach, il s'y trouve parolesconfuses al-Idtirb et des erreurs awhm , comme l'a mentionn Ahmad et un groupe, etcelui-l en fait parti. Et il est aussi accus de tadlis et ce hadith est rapport en 'an'ana, et onredoute qu'il a dallas . Tir de Fatwa li Risati Idrati al-Bouhoti al-'Ilmiyyati wa al-Ift, fatw

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n 7649, date 01/11/1404 de l'hgire.] 19il n'y a certes aucune preuve sur l'absence de la mcrancede celui qui abandonne la prire, ou bien sur celui qui abandonne l'accomplissement des cinq autrespiliers de l'Islam -comme l'a prtendu le Cheikh-.

Par contre, ce hadith est certes une preuve prouvant le principe de l'excuse de l'ignorance qui metdans l'incapacit, celle qui est impossible de repousser mabdaou al-'oudhri bi al-jahli al-mou'jiz .

Ces gens ne savent pas et ne peuvent pas savoir, car le Coran a t lev et ses enseignements ettraditions ont disparu de la terre, ils sont -comme dcris par le texte mme du hadith- incapable deconnatre la vrit, en consquent, d'oeuvrer pour elle. L'incapacit qu'on ne peut repousser, (faitque) l'obligation (religieuse) est suspendu de la personne qui la dtient -quelque soit cette formed'obligation- sans divergence.

Le Trs-Haut a dit : Craignez Allah, donc autant que vous pouvez S64, p16

Et le Trs-Haut a dit : Allah n'impose aucune me une charge suprieure sa capacit. S2,V286L'imam ach-Chfi'iy a dit : Allah sait certes que tel est capable, qu'il fait ce qu'il peut, ille rcompense en consquent. Et Il sait que tel est capable, mais il n'oeuvre pas en consquent, Il lechtie donc. Il ne le chtie que parce qu'il ne fait pas (ce dont il est capable de faire ), alors qu'il ena la capacit. Et celui qui est incapable, Il ne l'ordonne pas, ni le chtie sur ce dont il est incapablede faire. [Tir de Charh al-'Aqida at-Tahwiyya, ditions al-Maktab al-Islmi]

De ce fait, lorsque Houdhayfa a t questionn si le tmoignage du monothisme leur serabnfique, alors qu'ils sont dans cet tat dont la cause est l'incapacit et l'ignorence, il a rpondu queoui, il leur sera bnfique et qu'il les sauvera du chtiment.

Et leur cas est semblable celui qui est entr dans l'Islam par les deux tmoignages, puis il est mort

avant qu'il puisse connatre quelque chose du reste des cinq piliers de la religion, plus forte raison,de ne pouvoir les accomplir.De mme, leur cas est semblables quelqu'un qui vient d'entrer dans l'Islam, alors qu'il est dans unergion lointaine qui l'empche d'acqurir la science et de la chercher de ses sources, tout comme lala science ne peut lui parvenir.

Ceux qui sont dans ce cas, il n'y a aucune divergence qu'ils sont excuss par l'ignorance, tant qu'ilsvivent dans ce cas de force majeur dhourof al-qhira , cas dont ils ne peuvent s'en librer, et que L ilha illAllah leur sera profitable et les sauvera du feu.

Sur ce, nous, nous disons qu'il est interdit de faire le raisonnement par analogie al-qiys de celui

qui est incapable, sur celui qui est capable et comptent ou bien vice-versa, et de porter les rgles

19 Note du traducteur : La 'an'ana signifie dans la terminologie du hadith, que le hadith a t rapport sous laforme ; 'an d'aprs tel, 'an d'aprs tel, jusqu'au prophte Son statut est considr comme mottasil , c'est direque sa chane de transmission est considre comme attache (sans cassure), sauf justement, quand il y a un moudallis dans sa chane de rapporteur.Le tadls est une terminologie qui n'est utilise que pour les hadith en 'an'ana . Al-Moudallis celui qui fait le tadls est une personne qui rapporte des hadiths. C'est une personne qui est considre comme tant juste, maislorsqu'il rapporte un hadith sous la forme 'an c'est--dire d'aprs tel, on ne prend pas d'elle car cette personne sous-entend qu'elle a entendu le hadith de tel, alors qu'elle ne l'a pas entendu ou bien elle est connu chez les savants du hadithcomme faisant ceci ; on dit alors qu'il fait at-tadlis (littralement; elle cache).Pour justement viter des explications comme celle-ci -malgr qu'elle soit extrmement rsume-, les savants du hadith

ont mit ce genres de terminologies en place. Par consquent, lorsqu'ils disent : ce hadith est rapport en 'an'ana mais telle personne qui est dans sa chane de rapporteur est accus de tadls , cela veut dire que le hadith est faible.

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jurisprudentielle qui se disent propos de l'ignorant incapable, sur celui qui sait et qui est capable etde les gnralis.

Si Houdhayfa ou bien d'autres parmi les gens de science, avaient t questionn propos de gens parmi lesquels la science s'tait propag, et que sa recherche t devenu facile quiconque la voulait et se rendait vers elle, puis qu'ils n'accomplissaient malgr ceci rien d'autre des

cinq piliers de l'Islam et de ses obligations, part la simple prononciation du monothisme...Penses-tu qu'ils auraient dit que leur contentement de la prononciation du tmoignage dumonothisme leur sera profitable et les sauvera du feu, mme s'ils n'accomplissent rien d'autres

parmi les cinq piliers de l'Islam et de ses actes intrieurs et extrieurs ?! Bien sr que non ! Et millefois non !

Ibn Taymiyya a dit : L'excuse n'est (considre comme) excuse, que lorsqu'il est impossible del'enlever, autrement, lorsqu'il est possible l'homme de connatre la vrit et qu'il la nglige, iln'est pas excus. [Raf'ou al-Malm 'an aimmati al-A'lm, p114]

En un mot, il n'y a dans le hadith la moindre preuve sur l'absence de mcrance de celui qui

abandonne la prire, par contre, le hadith dmontre le principe de l'excuse de l'ignorance qui metdans l'incapacit, celle qui est impossible de repousser.Et porter le hadith un autre sens que celui-l, est au mme titre que de porter les sens vers ce donton ne peut les porter.

Et la parole de Cheikh al-Albaniy, que le tmoignage de L ilha illAllah sauvera la personnequi la prononce de l'ternisation dans le feu le jour de la rsurection, mme s'il n'accomplit rien descinq autres piliers de l'Islam, c'est une parole qui est la plus proche de la parole des gens du tajahhoum et de al-Irja ,20et la duret des salafs ainsi que le fait qu'ils jugeaient mcrant celuiqui dit cette parole a certes prcd. 21

L'imam Ahmad a dit : Celui qui dit ceci, il a certes mcru en Allah et a rejet Son ordre, et il arejet ce avec quoi le prophte est venu de la part d'Allah.

Ibn Taymiyya a dit dans al-Fatwa t7, p142 : Le Trs-Haut a dit : Et ils disent : " Nouscroyons en Allah et au messager et nous obissons ". Puis aprs cela, une partie d'entre euxfait volte-face. Ce ne sont point ceux-l les croyants."S24, V47Il a nier la foi de celui qui sedtourne de l'acte. Et dans beacoup d'endroit du Corant et de la Sounna se trouve le dmenti de la

foi de celui qui ne vient pas avec l'acte, de la mme manire qu'il y a le dmenti de la foi del'hypocrite.

Cheikh Mouhammad ibn 'Abd al-Wahhb a dit -comme dans Majmou'atou at-Tawhid p 83- : Il n'ya pas de divergence que le monothisme doit tre ralis par le coeur, la langue et l'acte. Si un deces lments manque, la personne n'est pas musulmane. S'il a connu le monothisme mais ne l'a

pas mis en pratique, c'est un mcrant ttu, comme Fir'awn, Ibls et leurs semblables. Fin decitation.

Ibn al-Qayyim a dit : Le simple fait de professer et informer de l'authenticit de son messagen'engendre pas l'Islam, sauf lorsqu'il observe son obissance et sa suivie. Autrement, s'il dit moi

je sais que c'est le messager, mais je ne le suis pas et je ne pratique pas sa religion il est parmi les

20 Note du traducteur : Voir la prface du livre pour l'explication rsum du at-Tajahhoum et de al-Irja .

21 Note du traducteur : Voir la parole de l'imam al-Houmaydiy dans la seconde partie du livre 2.Le statut juridiquede celui qui abandonne la prire.

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plus accrue des mcrants , comme l'tat de ceux-l qui sont voqus et d'autres. Et ceci estunanimement reconnu entre les compagnons, la gnration qui les ont suivi at-Tbi'on et lesimams de la Sounna, que la simple parole de la langue ne suffit pas dans la foi, mme s'il y a avec(cette prononciation) la connaissance du coeur. Bien au contraire, il est obligatoire qu'il y est l'actedu coeur, qui est son amour envers Allah et Son messager, et sa soumission sa religion, et sonobservation de Ses ordres et la suivie de Son messager. [Mifth Dr as-Sa'da t1, p93-94]

Cheikh Soulaymn li ach-Cheikh a dit dans sa rfutation Shibou al-Mouqaddima dans sonlivre bnfique Tawhd al-Khallq : Il a certes compris (par l) que la simple approbation ducoeur suffisait dans la foi, mme s'il n'y avait pas ses actes. Certes l'imam al-Boukhriy et d'autres

parmi les imams de science, ont rfut ces gens blmables et ont clairci leur erreur et leurmauvais dogme qu'ils ont l'gard du Coran et la Sounna et les coles des imams. Fin decitation.

Et le Cheikh Nsir (al-Albaniy) a induit en erreur, lorsqu'il a attribu de fausses paroles ibn al-Qayyim et a dform sa parole, pour soutenir son dogme en ce qui concerne la foi.

Et ceci, lorsqu'il a attribu sa parole : La mcrance est de deux formes : La mcrance de l'acte,etla mcrance du reniement et de la conviction.

Alors que la parole d'ibn al-Qayyim est -comme dans son livre as-Salat : La mcrance est dedeux sortes : La mcrance de l'acte, etla mcrance du reniement et de l'enttement.

Il a chang sa parole qui est du reniement et de l'enttement en du reniement et de laconviction pour soutenir sa parole dans la restriction de la mcrance au reniement et laconviction seulement... !! [Houkmou triki as-Salat de al-Albaniy p38 et Kitab as-Salat d'ibn al-Qayyim p65]22

Il a certes induit une deuxime fois en erreur, lorsqu'il a dcortiquer -dans son livre Houkmou trikias-Salat- la parole d'ibn al-Qayyim, et en a enlever ce qu'il n'avait pas enlever, afin de faire croirequ'il tait du mme avis que lui dans le statut juridique de celui qui abandonne la prire.

En suivant ceci, le lecteur attentif (scrupuleux) trouvera une diffrence norme entre les deuxsavants, par rapport la voie suivie al-Minhj , la conviction, la dmonstration (dduction), auxconstatations et aux rgles jurisprudentielles, en particulier dans notre sujet prsent, le satatut

juridique de celui qui abandonne la prire.

Troisime argument ; le Hadith de l'intercession :

'Abd ar-Razzq rapporte dans son Mousannif avec sa chane, d'aprs Abu Sa'd al-Khoudriy quia dit : le prophte a dit : Lorsque les croyants seront carts du feu et qu'ils

seront en scurit, l'effort que l'un d'entre vous dploie pour rcuprer un droit qu'il avait sur soncompagnon ici-bas, ne sera pas plus tenace que la supplication des croyants (dans leur demanded'intercession) de leur Seigneur pour (sauver) leur frres qui ont t introduit au feu.

22 Note du traducteur : Je suis moi aussi tmoin de toutes ces altrations cites depuis le dbut, aprs vrification desrfrences donnes par cheikh Abo Basr at-Tartosiy Et puisse Allah pardonner cheikh Nsir ad-Dne al-Albaniy. Et qu'elle est belle cette rfutation et dmonstration exemplaire, appuye de tout part par des preuves,

contre les pseudos salafiys de notre sicle, qui sont dans le dpassement de mesure al-ghoulouw dans l'amour ducheikh, au point que certains d'entre eux pensent et croient qu'il est infaillible...

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Il dit 23 : Ils diront : notre Seigneur ! Nos confrres accomplissaient la prire avec nous,jenaient avec nous, faisaient le plerinage avec nous et Tu les a introduit au feu. Il dit : Il dira (Allah ) : Allez y et sortez ceux que vous reconnatrez parmi eux. Ilsiront donc vers eux, et les reconnatront par leurs figures, leurs visages ne seront point brl par le

feu. Certains d'entre eux seront brls jusqu'aux mi-jambes, et d'autres jusqu'aux genoux, puis ils

sortiront. Puis ils diront : notre Seigneur ! Nous avons certes sortis c

shaykh abd al moun'im mustafa halima abu basir at tartusi - le statut de celui qui abandonne la...

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