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Datum: 31.08.2012 Agri 1000 Lausanne 6 021/ 613 06 46 www.agrihebdo.ch Medienart: Print Themen-Nr.: 541.3 Abo-Nr.: 1008268 Medientyp: Fachpresse Auflage: 9'648 Erscheinungsweise: wöchentlich Seite: 22 Fläche: 44'633 mm² BIO INFOS Semis d'automne: choisir les cultures Les possibilités de production et les marchés pour l'écoulement des récoltes de grandes cultures en production bio se diversifient de plus en plus. Céréales Les prix 2012 sont stables pour les céréales panifiables (par exemple 106 fridt pour le blé panifiable) et en légère aug- mentation pour les céréales fourragères (par exemple 84 fr./dt pour le blé fourrager en 2012, c'est un franc de plus qu'en 2011). Même du blé pani- fiable produit durant la recon- version peut être livré au Mou- lin Rytzet à fenaco GOF à des conditions particulières et en quantités limitées. Seules des variétés top sont cultivées pour produire du blé panifiable bio. Il y a deux groupes de varié- tés: des variétés à paille haute du sélectionneur Peter Kunz (telles que Wiwa et Tengri), spé- cialement bien adaptées aux conditions de production avec peu d'éléments nutritifs (fermes sans bétail par exem- ple); et des variétés à paille plus courte (telles que Claro, Siala, voire Runal), pour les fermes disposant d'assez d'engrais de ferme. Concernant l'avoine, la variété d'automne Wilandest est prise en charge par la coo- pérative Biofarm pour la fabri- cation de flocons alimentaires. Pois protéagineux et féverole Les prix 2012 sont en légère augmentation (par exemple 101 fridt pour le pois protéagineux en 2012, c'est 1 franc de plus qu'en 2011). Il est conseillé de cultiver le pois en association avec l'orge. Choisir de préfé- rence la variété de pois Isard (qui a une bonne résistance au froid) et une variété d'orge à deux rangs comme Caravan. Avec une orge à paille courte telle que Caravan, le pourcen- tage de pois dans le grain ré- colté est plus élevé qu'avec une orge à paille haute. Pour le pois, semer 80% de la densité de se- mis en culture pure et pour l'orge, 40%. Ne pas semer avant mi-octobre afin de garantir un bon hivernage du pois. La prise en charge du pois- orge est assurée. En raison du manque de semences bio de pois protéagineux d'hiver, du pois conventionnel non traité pourra êtrl semé cet automne sans autorisation exception- nelle. 1111 Oléagineux La demande en colza est très élevée et les surfaces cultivées sont insuffisantes, car le colza est une culture à risque. La va- riété principale qui est semée à l'heure actuelle pour la récolte 2013 est Vision, qui a une florai- son précoce et qui est donc sus- ceptible de fleurir avant l'arri- vée du gros des méligethes. Il y aussi la variété Sammy, légère- ment plus précoce que Vision. Concernant le lin d'automne, Biofarm cherche des produc- teurs. Cette culture se sème mi- septembre. Mais c'est le lin de printemps qui continuera de fournir le gros de la récolte. Acheteurs spécifiques La palette d'acheteurs de grandes cultures bio s'est consi- dérablement diversifiée ces der- nières années. Toutefois, pour les productions suivantes, il y a des acheteurs spécifiques: - le Moulin Rytz et fenaco GOF pour le blé panifiable de reconversion; la coopérative Biofarm pour l'avoine à flocons, le colza et le lin. On peut passer par la coopé- rative Progana pour annoncer toutes les grandes cultures. En effet, Progana effectue une coordination des grandes cul- tures bio en Suis6e romande. Centres collecteurs Le nombre de centres col- lecteurs certifiés biologiques (coopératifs ou indépen- dants) ne cesse de croître en Suisse romande et en régions alémaniques limitrophes; il y en a à l'heure actuelle au mini- mum 15. C'est pourquoi nous encourageons les agricul- teurs bio à livrer leurs ré- coltes à ces centres collec- teurs. Formellement, il existe encore la possibilité kele livrer des récoltes bio à un centre collecteur non certifié bio qui travaille pour au maximum cinq producteurs bio avec le système du «contrat de trans- formation à façon». Mais il est souhaitable que ces centres collecteurs se fassent certi- fier bio. MAURICE CLERC, FIBL SUR LE WEB Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 47150330 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 3/27

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Datum: 31.08.2012

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BIO INFOS

Semis d'automne: choisir les culturesLes possibilitésde productionet les marchéspour l'écoulementdes récoltes de grandescultures en productionbio se diversifientde plus en plus.

CéréalesLes prix 2012 sont stables

pour les céréales panifiables(par exemple 106 fridt pour leblé panifiable) et en légère aug-mentation pour les céréalesfourragères (par exemple 84fr./dt pour le blé fourrager en2012, c'est un franc de plusqu'en 2011). Même du blé pani-fiable produit durant la recon-version peut être livré au Mou-lin Rytzet à fenaco GOF à desconditions particulières et enquantités limitées. Seules desvariétés top sont cultivées pourproduire du blé panifiable bio.

Il y a deux groupes de varié-tés: des variétés à paille hautedu sélectionneur Peter Kunz(telles que Wiwa et Tengri), spé-cialement bien adaptées auxconditions de production avecpeu d'éléments nutritifs(fermes sans bétail par exem-ple); et des variétés à paille pluscourte (telles que Claro, Siala,voire Runal), pour les fermesdisposant d'assez d'engrais deferme. Concernant l'avoine, lavariété d'automne Wilandestest prise en charge par la coo-pérative Biofarm pour la fabri-cation de flocons alimentaires.

Pois protéagineuxet féverole

Les prix 2012 sont en légèreaugmentation (par exemple 101fridt pour le pois protéagineuxen 2012, c'est 1 franc de plusqu'en 2011). Il est conseillé decultiver le pois en associationavec l'orge. Choisir de préfé-rence la variété de pois Isard(qui a une bonne résistance aufroid) et une variété d'orge àdeux rangs comme Caravan.

Avec une orge à paille courtetelle que Caravan, le pourcen-tage de pois dans le grain ré-colté est plus élevé qu'avec uneorge à paille haute. Pour le pois,semer 80% de la densité de se-mis en culture pure et pourl'orge, 40%. Ne pas semer avantmi-octobre afin de garantir unbon hivernage du pois.

La prise en charge du pois-orge est assurée. En raison dumanque de semences bio depois protéagineux d'hiver, dupois conventionnel non traitépourra êtrl semé cet automnesans autorisation exception-nelle.

1111 OléagineuxLa demande en colza est très

élevée et les surfaces cultivéessont insuffisantes, car le colzaest une culture à risque. La va-riété principale qui est semée àl'heure actuelle pour la récolte2013 est Vision, qui a une florai-son précoce et qui est donc sus-ceptible de fleurir avant l'arri-vée du gros des méligethes. Il yaussi la variété Sammy, légère-ment plus précoce que Vision.

Concernant le lin d'automne,Biofarm cherche des produc-teurs. Cette culture se sème mi-septembre. Mais c'est le lin deprintemps qui continuera de

fournir le gros de la récolte.

Acheteurs spécifiquesLa palette d'acheteurs de

grandes cultures bio s'est consi-dérablement diversifiée ces der-nières années. Toutefois, pourles productions suivantes, il y ades acheteurs spécifiques:- le Moulin Rytz et fenaco

GOF pour le blé panifiable dereconversion;la coopérative Biofarm pourl'avoine à flocons, le colza etle lin.On peut passer par la coopé-

rative Progana pour annoncertoutes les grandes cultures. Eneffet, Progana effectue unecoordination des grandes cul-tures bio en Suis6e romande.

Centres collecteursLe nombre de centres col-

lecteurs certifiés biologiques(coopératifs ou indépen-dants) ne cesse de croître enSuisse romande et en régionsalémaniques limitrophes; il yen a à l'heure actuelle au mini-mum 15. C'est pourquoi nousencourageons les agricul-teurs bio à livrer leurs ré-coltes à ces centres collec-teurs. Formellement, il existeencore la possibilité kele livrerdes récoltes bio à un centrecollecteur non certifié bio quitravaille pour au maximumcinq producteurs bio avec lesystème du «contrat de trans-formation à façon». Mais il estsouhaitable que ces centrescollecteurs se fassent certi-fier bio.

MAURICE CLERC, FIBL

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Prix 2011 dos frigicta battre hie triutonme

fenaco GOF, Route de Chardonne 2, 1070 Puidoux,tél. 058 433 6401, [email protected],www.fenaco-gof.ch: elle fournit la liste de tous sescentres collecteurs qui prennent en charge desrécoltes bio.Moulin Rytz, 3206 Biberen, tél. 031 754 50 00,[email protected], www.muehlerytz.chMoulin Chevalier, Route de La Chaux 3, 1148Cuarnens, tél. 021 861 11 42 ou 079 479 78 23Centre collecteur de Croy, Place de la Gare,

Repères1322 Croy, tél. 024 453 1460, [email protected],vyww.cc-croy.chBiofarm, BeimBahnhof, 4936 Kleindietwil,tél. 062 957 80 50, [email protected],www.biofarm.chProgana, Ch. des Planches 1, 1122 Romanel-sur-Morges, tél. 079 212 82 06,jph.barilier@gmailcom, wwvv.progana.chClasseur Fiches techniques agriculturebiologique d'Agridea Lausanne.

Culture Statut Prix au producteur fridt

Blé panifiable bio 106.-

Blé panifiable' reconversion De 84.- à 106.-selon les cas

Seigle bio 95.-

Epeautre A' bio 114.-

Avoine alimentaire3 bio 75.-

Blé fourrager bio ou reconversion 84.-

Triticale bio ou reconversion 80.-

Orge bio ou reconversion 81.-

Avoine fourragère bio ou reconversion 65.-

Pois protéagineux bio ou reconversion 101.-

Féverole bio ou reconversion 90.-

Cultures associées4 bio ou reconversion 4

Colza bio 220.-

Colza reconversion 140.-

Lin d'automne bio 280.-

Remarques'Quantités limitées et conditions particulières. S'informerdes conditions auprès des acheteurs.

2Seulement certaines variétés3Seulement la variété VViland4 Orge-pois ou féverole-avoine; prix obtenu par la moyenne

pondérée du prix des composants.

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BIO INFOS

Des races rustiques de pondeusespour les petits élevages en vente directe

MAURICE CLERC, FIBL bustes ont bien sûr une perfor-mance de ponte moins élevée

Le FiBL a comparédifférentes racesrustiques de poulesqui supportent bien lesvariations de la rationalimentaire, racesidéales pour les petitsélevages dont les oeufssont écoulés en ventedirecte.

LTes races modernes de pou-

destinées aux grandsélevages (dont les oeufs sontvendus en gros) réagissentsouvent aux variations de lacomposition de leurs alimentsconcentrés en se piquant mu-tuellement. Ce stress estmoins ou pas présent chez lesraces rustiques énumérées ci-après (dont les oeufs sont plu-tôt écoulés en vente directe).On attend donc de ces poulesqu'elles supportent bien lesvariations de la ration alimen-taire. Cela donne la possibilitéde les nourrir, en partie dumoins, avec des fourrages etdes déchets de la ferme.

Par ailleurs, ces races ne ser-vent pas seulement à produiredes oeufs, mais les mâles peu-vent aussi être engraissés. Rap-pelons que les poussins mâlesdes races uniquement desti-nées à la production d'oeufssont gazés à la naissance, ce quiest de plus en plus critiqué, carconsidéré comme un non-sensécologique. Mais ces races ro-

Si on ne fait que de l'engraisse-ment de poulets, on peut biensûr utiliser une race spéciale-ment adaptée à cet objectif,comme par exemple Hubbard I657 ou Hubbard S 757.

Sussex et SperberLe FiBL a comparé diffé-

rentes races robustes de pou-les pondeuses dans ses essais;il peut recommander les racesSussex et Sperber. Ce sont desanimaux relativement lourds.Il y a aussi la Poule suisse,mais sa performance de ponteest inférieure à celle de Sussexou Sperber.

Il faut penser à s'annoncerassez tôt aux fournisseurs sil'on veut être sûr d'obtenir lalignée désirée, car il faut envi-rori un mois pour honorer lescommandes de poussins et en-

viron six mois pour celles depoulettes. Si vous êtes produc-teur bio, vous devez vous pro-curer des poussins et des pou-lettes bio, sauf si vous élevezdes poules uniquement pourl'autoapprovisionnement et sivous avez moins de 20 poules.

En ce qui concerne la pouleSussex, il n'y a pas encore depoussins ou de poulettes biosur le marché, mais cela de-vrait venir.

INFOS UTILES

Voici deux adresses de fournis-seurs de poussins et de poulettes:Bio Brüterei-Lindenberg AG,Bühlstrasse, 6289 Müswangen,tél. 041 917 26 92 (race Sperber,

,Hubbard S 757, etc.). Bibro AG,Rankhof, 6208 Oberkirch,

081 257 12 24, (races Poulesuisse, Hubbard I 657, etc.).

Local de vente directe d'un producteur bio.

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BIO INFOS

Reconversion: s'annoncer maintenantUne reconversionau bio impliquedes changements,qu'il s'agisse du cadreadministratif, de lacommercialisationou des techniquesde production. Le pointavant le 31 août 2012,délai fixépour s'annoncer.

Lesagriculteurs intéressés

à une reconversion au biopeuvent s'annoncer jusqu'au31 août 2012. La reconversiondébutera au 1" janvier 2013 etdurera deux ans. Il faut s'an-noncer au Service de l'agricul-ture du canton, à un orga-nisme de contrôle (bio.ins-pecta ou Bio Test Agro) et àBio Suisse.

Dans certains cantons (parexemple Fribourg), une aide fi-nancière pour le conseil de re-conversion peut être obtenue.Les cantons de Vaud et de Ge-nève accordent des aides fi-nancières liées à la surface du-rant les deux années de recon-version. La plupart des can-tons ont la possibilité de sou-tenir la production bio dans lecadre de projets de commer-cialisation locale ou régionale.

Les exploitations avec de laviticulture, de l'arboriculture

ou des plantes ornementalespeuvent demander une autori-sation exceptionnelle pourune reconversion par étapes,si la reconversion immédiatede toutes les branches de pro-duction est liée à des risquestrop élevés. Cela peut parexemple être le cas s'il n'y apas de marché pour les pro-duits de reconversion. Pour laproduction porcine et l'avicul-ture, il est également possiblede procéder à une reconver-sion par étapes. Bio Suisse re-commande dans tous les casde prendre contact avec unconseiller bio avant le débutde la reconversion.

Cours d'introductionChaque nouveau produc-

teur bio labellisé Bio Suissesuit obligatoirement un coursd'introduction de deux jours.Ce cours est organisé par lesconseillers bio des cantons.En plus, les cantons et le FiBLoffrent des modules bio pluscomplets pour les personnesintéressées et une palette decours de formation perma-nente.

La demande en produits bione cesse d'augmenter. BioSuisse a donc besoin de nou-veaux producteurs bio. Il vautla peine de prendre contactavec des acheteurs potentielsavant le début de la reconver-

sion, afin d'être sûr d'avoir desdébouchés.

Il manque avant tout desagriculteurs produisant desgrandes cultures et des bovinsau pâturage. Le commercecherche même des céréalesproduites durant la reconver-sion.

Lors de la reconversiond'élevages laitiers à l'agricul-ture bio, il faut clarifier touteune série de questions. Cer-taines organisations de priseen charge du lait bio ont deslistes d'attente pour les nou-veaux producteurs. Pour lesufs bio, il y a encore des pos-sibilités supplémentaires deproduction, car le marché estdemandeur.

Sources d'informationVous trouvez un grand nom-

bre de réponses à vos ques-tions sur le site internet www.bioactualites.ch: reconversionau bio, cahier des charges,techniques de production, lis-te des cours de formation per-manente, adresse des organis-mes de contrôle et des conseil-lers bio, marché, bourse bio,etc. Il est également recom-mandé de vous procurer leclasseur de fiches techniques«Agriculture biologique» (Agri-dea Lausanne).

STEPHAN JAUN, BIO SUISSE,

ET MAURICE CLERC, FIBL

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En bio, rien ne sert de «pousser» son sol aux engrais, même naturels, s'il n'a pasune bonne structure et s'il ne vit pas.

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BIO INFOS

Quels engrais verts après les céréales

A fin septembre, mélange de vesce, nyger, sarrasin, lin, navette fourragère, dans lequelune orge sera implantée par semis direct.

NICOLAS ROSSIER, IAG,

ET MAURICE CLERC, FIBL

Quelques principessimples permettentde choisir l'engrais vertadapté à ses besoinsaprès céréales enculture bio, malgréles nombreux critèresqui entrent en lignede compte.

Ir es engrais verts doiventLexercer toutes sortes defonctions (fournir de l'azote,améliorer la structure du sol,maintenir les sols libres demauvaises herbes, etc.) et ne

pas coûter trop cher. Pas tou-jours facile de concilier toutcela. En plus, le choix desplantes à semer dépend desconclitions locales (sol, climat,rotation). Et pourtant, quel-ques principes simples per-mettent de faire son choix as-sez facilement.

Intercultures longues:engrais verts gélifsCes engrais verts doivent

être semés au plus tard le15 août 2012. 11 y a toutes sor-tes de mélanges qui convien-nent. Le mélange APP (avoine-

pois-vesce) est un grand clas-sique qui a fait ses preuves. Il ya aussi d'autres mélanges con-tenant des trèfles gélifs (trèfled'Alexandrie, trèfle de Perse),de la vesce d'été, du pois four-rager, de l'avoine, du tourne-sol, de la phacélia, voire du ny-ger ou du sorgho en basse alti-tude. Mettre très peu de cruci-fères ou les éviter dans les mé-langes, car ces plantes n'ontpas que des effets positifs: leursracines sécrètent des glucosi-nolates qui peuvent perturberla germination et la croissancedes plantes cultivées. Si on aprévu de détruire ces engrais

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verts sans labour, ne pas y met-tre du ray-grass ou d'autres gra-minées fourragères.

Dans le cadre de la vulgari-sation, un mélange dénomméNmax a été testé par quelquesagriculteurs et par le conseil-ler bio de l'Institut agricole deGrangeneuve (FR). Dans unessai semé à Grangeneuve le5 août 2011, ce mélange a four-ni la meilleure couverture dusol au 17 avril 2012, un excel-lent paillage (voir la photo) etle meilleur rendement en ma-tière sèche par hectare.

Pour les semis de l'été 2012,le mélange Nmax est fourni en-tre autres par Schweizer Se-mences SA. Il est formulécomme suit: féverole, 25%,40 kg/ha; pois fourrager, 20%,30 kg/ha; vesce d'été, 15%,15 kg/ha; phacélia, 15%, 1,5 kg/ha; avoine de printemps, 15%,21 kg/ha; tournesol, 10%,3,5 kg/ha. Le semis du Nmax sefait à environ 2 à 3 centimètresde profondeur avec un semoirusuel. La présence côte à côtede grosses graines et de pe-tites graines ne pose pas deproblèmes pour le semis.

Idéalement, les engraisverts gélifs pourraient être dé-truits par roulage au rouleaufaca (voir la photo) à la florai-son des espèces principales,ou au plus tard à 'l'entrée del'hiver (lors du premier fortgel en décembre). Cette mé-thode garantit une mise à dis-position optimale de l'azotedes engrais verts pour la cul-ture de printemps suivante.Les agriculteurs sont donc en-couragés à tester l'utilisationdu rouleau faca.

Dans certains cas, des se-mis directs de cultures mises

en place tôt au printemps (cé-réales de printemps, tourne-sol, lin, etc.) devraient être en-visageables même en condi-tions bio dans un beau mate-las de paille d'engrais vert gé-lif. Mais il y a peu d'expérien-ces à ce sujet. Donc, ne fairedes essais que sur des surfa-ces réduites.

Intercultures longues:engrais verts hivernantsCes engrais verts peuvent

être intéressants pour fournirbeaucoup d'azote à des cultu-res de printemps implantéesrelativement tard (maïs, lé-gumes de garde, etc.). Le choixdes plantes composant les mé-langes d'engrais verts hiver-nants est très limité. Parmi leslégumineuses, il y a le trèfleviolet, le pois fourrager et la fé-verole. La vesce velue con-vient aussi, mais sa semenceest très chère. Parmi les autresplantes, on peut citer l'avoined'automne, le chou de Chine,le seigle et le ray-grass. Cesdeux dernières espèces sont àproscrire si on veut détruirel'engrais vert au printempssans labour.

En semis précoce (juillet-août), on recourt à des mé-langes de la série 200 (parexemple les mélanges 200 ou230) ou contenant du trèfle in-carnat. Dès la mi-septembre,on recourt à des mélangesavec féverole et vesce. Le poisfourrager ne se sème que dèsmi-octobre, afin de garantirbon hivernage. En présence depois protéagineux comme cul-ture principale dans la rota-tion, remplacer le pois fourra-ger par la féverole ou la vesce.

Le FiBL a fait des essais

avec des légumineuses pures(pois fourrager, féverole,vesce). Ces espèces peuventfournir de très grosses quanti-tés d'azote au maïs ou aux lé-gumes mis en place dès la mi-mai.

Le pois fourrager pur qui aété testé (variété EFB 33) a unetrès bonne résistance auxgrands froids hivernaux, maissouffre du manque d'eau lorsd'un printemps très sec.

Intercultures courtesEn bio, il est peu courant de

semer un engrais vert entre unblé et une orge d'automne, ouentre un pois et un blé d'au-tomne par exemple. La néces-sité du déchaumage limite lespossibilités d'implantationd'engrais verts en interculturecourte. Mais on peut essayerde semer des mélanges gélifsbon marché (par semis directsi les cèenditions sont favora-bles) comprenant du nyger, dusarrasin, de la vesce, des trè-fles non hivernants (trèfled'Alexandrie, trèfle de Perse),du pois.

Attention, ne pas laisser lesarrasin venir à graine, le rou-ler au rouleau faca avant lamise à graine si nécessaire. Sile mélange est beau en au-tomne et si le sol ne contientpas d'adventices, certainsagriculteurs bio passent l'en-grais vert au rouleau faca puissèment la culture suivante parsemis direct dans l'engraisvert encore vivant. Si l'on estdébutant, tester cette mé-thode sur des petites surfaces.En agriculture conventionnel-le, AgriGenève a fait de bonnesexpériences avec cette tech-nique (voir les photos).

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Repères 4Il est recommandé de semer un mélange de trois

à six plantes. Chaque plante complète l'autre. Si uneplante échoue, il y a encore assez d'autres plantespour assurer la réussite de l'engrais vert.

Prévoir 50 à 70% de légumineuses et au moinsdeux légumineuses différentes. Il y a une exception:si l'engrais vert précède une légumineuse à grainesen culture principale, semer un engrais vert sans ouavec peu de légumineuses. Faire des essais pourtrouver le meilleur mélange adapté à chaque situa-tion.

S'il y a des graines tombées au sol (grêle sur cé-réales ou colza) ou des adventices vivaces (chien-dent, chardons, etc.), plusieurs déchaumages suc-cessifs sont indispensables. Mais après une céréaletrès propre, on peut se conterder d'un déchaumagele lendemain de la moisson, suivi du semis immé-diat d'un engrais vert. Cela fait gagner un tempsconsidérable qui sera profitable au développementde l'engrais vert. Certains paysans bio testent égale-ment le semis direct des engrais verts sous la bat-teuse ou sur les chaumes de céréales; si on est dé-butant dans cette technique, faire des essais sur dessurfaces restreintes.

NR ET MC

Rouleau faca.

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maibunimmigitineixbita r neaeee

A l'entrée de l'hiver, état d'une orge installée par semisdirect dans un engrais vert passé au rouleau faca.

Mélange Nmax le 17 avtil 2012 à Grangeneuve (FR).

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LE BIO EN BREF

Culture des OGM en Suisse,suite et bientôt fin du feuilleton?

Les producteurs de mais non OGM porteraient le plus grand risque de pertes financières.

Le moratoire sur lescultures d'OGM arriveraà terme à fin 2013.Yaura-t-il alors unecoexistence entrecultures OGM et nonOGM? Des étudesrenseignent sur lescontraintes et les coûtsde cette coexistence.En parallèle,la prolongationdu moratoire surles OGM se prépare

au Parlement.

LeF1BL a développé dans le

cadre d'un projet européenun modèle permettant d'éva-luer les coûts et lescontraintes de la coexistenceentre cultures OGM et nonOGM. Le modèle a été testédans quatre communes, à sa-voir Lonay (VD), Aigle (VD),Obfelden (ZH) et Küssnachtam Rigi (SZ). La plante choisieétait le maïs Bt, plante OGMconnue pour sa résistance à la

pyrale et autorisée à la culturedans l'UE. Ce modèle permetde varier les parts de maïs Bt(qui côtoie du maïs non OGM)de 10 à 90% et les distancesd'isolation de 50 m à 350 m.

Coûts de productionL'étude montra que les

coûts de production augmen-tent dès que la production demaïs Bt débute (avec parexemple 10% de maïs Bt),aussi bien pour les produc-teurs de maïs Bt que pour lesproducteurs de maïs non

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OGM. Tous les producteursdoivent prendre du tempspour convenir entre eux desdistances d'isolation. Le mé-lange de maïs Bt et de maïsnon OGM doit absolumentêtre évité. Cela implique queles deux types de producteurset les acteurs de toute la filièrede production s'entendent surle» choix des semences, l'utili-sation de machines séparéespour le semis ou la récolte (oule nettoyage à fond des ma-chines utilisées en commun),le transport, le stockage ainsique le contrôle de l'absenced'OGM, du champ jusqu'à l'ali-ment concentré pour le bétail.

Si la part de maïs Bt devientmajoritaire, les coûts des pro-ducteurs de maïs non OGMaugmentent très fortement etceux des producteurs de maïsBt diminuent. La productionde maïs Bt est intéressante sila pression de la pyrale demaïs est très élevée, ce quin'est le cas que dans certainesrégions en Suisse (par exem-ple la vallée de la Broye); en ef-fet, la lutte biologique avec lestrichogrammes a une effica-cité insuffisante dans un telcas. Dans les autres régions, laculture de maïs Bt provoquedes coûts siipplémentaires etaucun gain supplémentairepour les deux catégories deproducteurs de maïs.

Distances d'isolationAfin de garantir que le maïs

non OGM côtoyant du maïs Btne dépasse pas les valeursmaximales tolérées en ce qui

concerne sa «contamination»avec du maïs Bt, il faut mettreen place une distance d'isola-tion minimale. Ce minimumvarie entre 250 et 400 m selonles pays de l'UE. Même avecdes distances de 1000 m parexemple, une contaminationn'est pas à exclure totalement.On peut douter que la coexis-tence puisse fonctionnermême avec des distancesd'isolation importantes, car ilfaudrait entre autres contrôleret prouver que ces distancesd'isolation sont toujours res-pectées.

D'autre part, sur leschamps servant à isoler dumaïs Bt du maïs non OGM, ilfaut cultiver autre chose quedu maïs, ce qui complique larotation culturale.

La coexistence,ça coûte!Si le maïs non OGM n'est

pas fourragé sur la ferme maisvendu, une analyse de l'ab-sence d'OGM est indispensa-ble. L'analyse peut coûterjusqu'à 300 francs. Si ce coûtpouvait être mis à la charge duproducteur de maïs Bt, Il nepourrait pas profiter de l'éco-nomie qu'il ferait sur son pro-pre maïs BT en renonçant àl'application de tricho-grammes (environ 150francs/ha). Plus les distancesd'isolations sont grandes,moins il faut analyser le maïsnon OGM pour être sûr qu'il ensoit exempt.

Ce sont les producteurs demaïs non OGM (bio ou conven-

tionnels) qui porteraient leplus grand risque de pertes fi-nancières. Supposons que lemaïs d'un producteur de maïsbio se révélerait «contaminé»au-delà du seuil de tolérancemalgré toutes les mesures deprécaution prises, son maïs nepourrait alors pas être venduen bio. Or le prix du maïs bioest environ le double de celuidu maïs conventionnel!

Qui supportera les coûtsde la coexistence?Sur le plan mondial, les

coûts de la coexistence sontportés par la filière qui tra-vaille avec les plantes nonOGM. En Suisse, il n'y a pourl'instant pas de réglementa-tion qui dit si ce sont les pro-ducteurs, transformateurs etcommerçants d'OGM ou la fi-hère de plantes non OGM quidevraient supporter les pertesde revenus engendrés parcette coexistence. Il y a doncun grave problème.

La motion RitterLa solution à ce casse-tête

viendra, espérons-le, de la mo-tion Ritter. Le conseiller natio-nal PDC Markus Ritter a en ef-fet déposé en février 2012 unemotion proposant de recon-duire le moratoire jusqu'en2017. Cette motion a été signéepar 122 parlementaires. Unegrande partie de la populationsuisse ainsi que les organisa-tions agricoles suisses sont enfaveur de cette solution.

BERNADETTE OEBEN

ET MAURICE CLERC, F1BL

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Datum: 27.04.2012

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LE BIO EN BREF

Protéger le maïs contre les corneillesIl est recommandéde recourir à unecombinaison demesures préventiveset répulsives. Parmices dernières, la posede ballons gonflésà l'hélium représenteun des moyensd'effarouchementrecommandés.Le succès résidedans l'alternancedes mesures.

y a pression des corneillesLest particulièrement éle-vée dans les champs de maisbio car les semences bio nesont pas enrobées avec dessubstances chimiques répul-sives telles que le Mesurol. Lesdégâts sont principalementcausés par des groupes dejeunes corneilles n'ayant pasencore atteint l'âge de se re-produire, ou de corneilles quin'ont pas tràuvé de partenairesexuel où de lieu de nidifica-tion adéquat. Très mobiles,ces bandes de corneilles d'unedizaine à une centaine d'indi-vidus se tiennent en terraindécouvert, surtout dans les ré-gions d'agriculture intensiveoù elles peuvent faire d'énor-mes dégâts en peu de temps.

Couples nicheurs''S'il y a un couple nicheur

dans les environs de la parcelle

Ballon à feuille d'aluminium gonflé à l'hélium.

de mais, cette dernière est pro-tégée de manière efficace. Lescouples nicheurs occupent unterritoire d'environ 10 hec-tares, qu'ils protègent contrel'invasion des bandes de cor-neilles célibataires. Les cou-ples nicheurs apprécient lespaysages structurés et diversi-fiés (haies, arbres solitaires)qui leur offrent des possibilitésde nidification et d'alimenta-tion. Pendant l'élevage des jeu-nes, le régime alimentaire descouples nicheurs est essentiel-lement carnivore (insectes,

vers, limaces, petits mammi-fères). Il y a donc peu de dégâtsaux cultures sur leur territoire.Par l'implantation de struc-tures paysagères là où ellesfont défaut, on favorise entreautres les couples nicheurs.Mais beaucoup dechamps demes sont situés en dehors desterritoires de couples nicheursou sont sujets à une pressiontrop élevée de corneilles. D'oùl'intérêt de combiner les me-sures préventives et répulsivespour atténuer le risque degrands dégâts.

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Semis du maïsLors de la mise en place du

maïs, une pause de quelquesjours entre le travail du sol etle semis du maïs ainsi qu'unenfouissement propre des en-grais de ferme réduit l'attracti-vité du champ pour les cor-neilles. Celles-ci sont attiréespar les vers et insectes qui ap-paraissent lors du travail dusol ou de l'épandage des en-grais de ferme.

En général, les corneilles sedéplacent après quelquesjours à la recherche d'une au-tre source de nourriture. Unsemis tardif dans un sol ré-chauffé favorise une levée ra-pide. Cela diminue la périodedurant laquelle la culture estsensible aux dégâts de cor-neilles. Un semis profond estrecommandé (4 à 5 cm en sollourd; jusqu'à 8 cm en sol lé-ger). Il est suivi d'un roulagequi referme bien et cache lesillon de semis.

Méthodesd'effarouchementIl faut alterner et combiner

les méthodes d'effarouche-ment, car les corneilles s'habi-tuent rapidement aux diffé-rentes mesures mises enplace. L'installation de deux àhuit cercles de plumes parparcelle simule une attaqued'oiseaux prédateurs tels queles autours. Les plumes decorneille peuvent être com-mandées auprès du garde-chasse et sont plantées enforme de cercle dans le sol.Cette méthode a été testée parla Haute école des sciencesagronomiques de Zollikof en,qui lui a reconnu une efficacitépartielle. Il existe des appa-reils acoustiques émettant desdétonations ou des cris ef-frayants. Ceux-ci sont disponi-bles dans le commerce et peu-vent facilement être installés.

Suivant les différents cris quisont diffusés, leur effet est deplus ou moins longue durée.Les ballons gonflés à l'héliumsont considérés comme un au-tre moyen d'effarouchementpossible (voir ci-dessous). Ladifficulté de cette techniqueconsiste à trouver des ballonsrobustes, adaptés à voler àl'extérieur pour une longuedurée.

Le FiBL poursuit ses essaisavec différents types de bal-lons ainsi qu'avec des enro-bages de semences à base desubstances naturelles. Con-cernant les enrobages, il n'y apas encore de recette utilisa-ble par la pratique. Les essaiscontinuent en 2012.MAURICE CLERC ET CORNELIA

KUPFERSCHMID, FIBL

INFOS UTILES

Fiche technique bio 3.6.51-52«Corneilles» d'Agridea.

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Travail réduit du sol en bio:bilan technico-économiqueInfluence du travail réduit du sol sur le climat

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Labour Travail réduit du sol

Blé 2009

Maïs 2008

II Prairie temporaire 2006-2007

Epeautre 2005

Tournesol 2004

Blé 2003

Stockage de C dans le soldurant 7 ans

Bilan climatique du travail réduit du sol en comparaison du labour dans l'essai de longue durée du FiBL à Frick, de 2003à 2009, en conditions bio.

De nombreuxagriculteursconventionnels et biocherchent à améliorerleur sol en renonçantau travail profond et enutilisant au maximumles couverts végétaux.Mais est-ce possiblesi on n'utilise pasle Round up? Est-cevraiment écologiquede travailler plusieursfois en surface pourremplacer un labour?

RENDEMENTS

Entravail réduit du sol, les

rendements ont été plusélevés dans l'essai exact duFiBL à Frick (2003 à 2011, 11%de plus de rendement par rap-port au labour), et moins éle-vés dans les neuf essais pra-tiques (2009 à 2011, 8% demoins de rendement). Par-tout, la pression des adven-tices a été plus élevée en tra-vail réduit du sol qu'en labour;malgré cela, à Frick, les rende-ments ont été meilleurs. Celamontre que les adventices nesont pas toujours le facteur li-mitant. Dans tous les essais, le

travail réduit du sol a provo-qué une augmentation de la te-neur en humus, de l'activitédes micro-organismes du solet du nombre de vers de terre.

Fort potentield'optimisationDans les neuf essais pra-

tiques, les agriculteurs con-cernés ont utilisé le parc demachines localement disponi-ble pour le travail réduit dusol: herses à disques, déchau-meuses à patte d'oie, herses àbêches roulantes, parfoischarrues déchaumeuses. Or,on peut s'attendre à ce que la

Essais: du sainfoin pour desrodes chèvres ris pleine forme

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Datum: 30.03.2012

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diversité des machines aug-mente ces prochaines années,ce qui va faciliter l'utilisationdu bon outil au bon moment.Par exemple, le désherbage decultures sur travail réduit dusol (ayant des résidus végé-taux en surface) est plus facileavec la houe rotative qu'avecla herse-étrille. Il faut doncque davantage d'agriculteursou de CUMA achètent deshoues rotatives. Par ailleurs,les semis sous couverts et lerecours aux engrais verts ap-portant de l'azote vont se dé-velopper, compensant partiel-lement la disponibilité réduited'azote dans le sol si on pra-tique un travail réduit. Grâce àla créativité des agriculteurs,on peut espérer que les rende-ments en travail réduit se rap-prochent de ceux que l'on ob-tient sur labour. Durant la pha-se de transition, il est forte-ment souhaité que la Confédé-ration accorde un soutien fi-nancier au travail réduit enconditions bio (dans le cadrede la PA 2014-2017). Sur la basedes résultats d'essai, il estpossible de dire que le mon-tant de ce soutien devraits'élever à environ 600 francspar hectare. Des discussions

ont lieu en ce moment à l'Of-fice fédéral de l'agriculture àce sujet.

Dans les essais pratiques, letravail réduit du sol a émis13% de moins de CO2 et aconsommé 16% de moinsd'énergie qu'en labour, malgréle fait qu'un labour a été rem-placé par en moyenne 1,5 in-tervention avec diverses ma-chines de travail superficiel.Le travail réduit a donné lemême nombre d'heures de tra-vail total que le labour. Le bi-lan climatique de l'essai deFrick a été calculé (voir le gra-phique). L'augmentation de lateneur en humus provoquéepar le travail réduit du sol a en-traîné un stockage d'impor-tantes quantités de CO2 dansle sol (partie du graphique si-tuée en dessous de la lignezéro); ces quantités sont plusélevées que celles émises partoutes les interventions cultu-rales (machines, carburant,fertilisants, etc.) qui se trou-vent en dessus de la ligne zéro.Le bilan écologique a donc étépositif, alors qu'il a été négatifpour la culture sur labour.

MAURICE CLERC, RBL

Essais: du sainfoin pour desrodes chèvres ris pleine forme

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Essais de régulation du méligèthedu colza avec de la poudre de roche

BIO EN BREF

Essais de traitement à la poudre de roche à Montricher (VD) en 2011. Bouquets de 16 plantes. A gauche, plantestraitées avec 45 kg/ha; au milieu, plantes traitées avec 30 kg/ha; à droite, plantes non traitées.

CLAUDIA DANIEL

ET MAURICE CLERC, FIBL

En 2012, les agriculteursIP-Suisse et Bio Suisseauront à nouveaula possibilité d'effectuerdes essais pratiquesavec de la poudre deroche pour la régulationdu méligèthe. Voicile résumé des résultatsdes essais de 2011 ettoutes les informations

pour les essais en 2012.

En2011, le traitement avec

la poudre de roche Klinos-pray (30 kg/ha) et le mouillantHeliosol (2 1/ha) fut très facilechez tous les producteurs quifirent des essais, même avecdes buses à diamètre très ré-duit (buses oranges). La pou-dre de roche se dilua sans pro-blème directement dans lapompe à traiter. L'efficacité duKlinospray contre les méli-gèthes se situa à 38% aux

stades 53 à 55 et diminua aufur et à mesure du développe-ment des plantes de colza (ef-ficacité de 29% aux stades 57 à59, de 21% aux stades 60 à 62).

Dans les parcelles traitées,les plantes formèrent, grâce àla poudre de roche, un nombrede tiges latérales significative-ment plus élevé (+9%) et da-vantage de siliques (+18%).L'effet sur le nombre de si-liques fut plus marqué dansles champs IF-Suisse (+25%)que dans les champs bio

EL=ezee-

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(+13%), car les champs bio onthabituellement une disponibi-lité en azote plus réduite queles champs IP-Suisse.

Mais le Klinospray n'eutpratiquement pas d'influencesur le rendement (colza traité32,4 dt/ha, colza non traité29,8 dt/ha). Cela est explicablepar la forte attaque de groscharançons de la tige et de cé-cidomyies des siliques. Ce futla cécidomyie des siliques quieut la plus forte influence surle rendement: plus il y eut desiliques endommagées par lacécidomyie, moins le rende-ment fut élevé. L'attaque degros charançons de la tige eutun effet un peu moins marqué(plus les galeries creusées parce charançon dans la tige fu-rent longues, moins le rende-ment fut élevé). Et il n'y eutpas d'influence du nombre deméligèthes par plante comp-tés aux stades 53 à 60 sur lerendement.

Sur quelques champs, lemouillant Héliosol fut rem-placé par le Genolplant et leKlinospray par le Surround(produit à base de kaolin), encombinaison avec différentsmouillants. Les résultats fu-rent à peu près les mêmesqu'avec la combinaison Kli-nospray + Héliosol. Mais lesdonnées récoltées sont troppeu nombreuses pour se faireun avis définitif. Enfin, dans lesrégions ayant des méligethesrésistants à la bifenthrine (Tal-star), le Klinospray eut une ef-ficacité supérieure au Talstar.

Les essais pratiques réali-sés en 2011 en Suisse avec dela poudre de roche concernè-rent 105 hectares de cultures(dont 9 champs bio représen-tant au total 27 ha, 28 champs

IP-Suisse représentant 70 ha et3 champs PER représentant7 ha).

Poursuitedes essais en 2012Malgré tous les essais réali-

sés depuis 2008, certaines in-formations sont insuffisantes;il reste donc des questions àapprofondir: peut-on amélio-rer l'efficacité de la poudre deroche par le choix du mouil-lant? Y a-t-il des différenceséventuelles d'efficacité entrele Klinospray et le Surround?Des dosages supérieurs à30 kg/ha améliorent-ils l'effica-cité et sont-ils économique-ment supportables? Voilàpourquoi les essais pratiquesse poursuivront en 2012. Dansle cadre de la réglementationExtenso, il n'est autorisé d'em-ployer de la poudre de rocheque dans le cadre d'essais pra-tiques. IP-Suisse et Bio Suisseont à nouveau demandé uneautorisation à l'OFAG pourprocéder à des essais en 2012.Comme en 2011, les produc-teurs participant à ces essaistoucheront la contribution Ex-tenso et pourront livrer la ré-colte en tant que colza BioSuisse ou IP-Suisse.

Comment traiterla poudre de rocheEffectuer le premier traite-

ment dès que les plantes ontatteint le stade 51 (boutonsfloraux visibles depuis le haut)et que les premiers méligèthessont visibles sur les bour-geons. Cela freine la pénétra-tion des méligèthes dans laparcelle de colza depuis lesbords. Utiliser le Klinospray(Maison Unipoint) ou le Sur-round (Maison Stâhler), de 30à 50 kg/ha. Ajouter un mouil-lant (bar exemple Heliosol,

Maison Omya, ou Genolplant,Maison Syngenta) afin de fixerle maximum de poudre sur lesplantes. Traiter avec 600 litresd'eau par hectare. Pour com-penser le lessivage du produitpar la pluie et protéger lesnouveaux boutons floraux, ilfaut idéalement deux, voiretrois traitements.

Demande individuelled'autorisationLes producteurs IP-Suisse

ou Bio Suisse intéressés de-manderont préalablement uneautorisation au FiBL (voirl'adresse ci-dessous). Le FiBLremplira la demande d'autori-sation au téléphone avec cesproducteurs et leur donneratous les renseignements né-cessaires.

Conditions à respecter: dis-cuter préalablement de l'essaiavec le FiBL, fournir un plan dela parcelle et de l'essai, comp-ter régulièrement les méli-gèthes et fournir les résultatsdes comptages, laisser au mi-lieu du champ un passage nontraité qui sert de contrôle,fournir les indications concer-nant la culture (carnet deschamps), être disposé à récol-ter séparément une bandetraitée et la bande non traitéepour l'évaluation du rende-ment.INFOS UTILES

Maurice Clerc, FiBL Antenneromande, av. des Jordils 3, casepostale 128, 1000 Lausanne 6,

tél. 021 619 44 75 ou 076 444 25 28,

fax 021 617 02 61,

maurice.clercefiblorgInstructions détaillées et docu-ments relatifs aux essais: fourniespar Maurice Clerc ou disponiblessur www.listedesintrants.ch >Essais pratiques avec des produitspas encore autorisés.

EL=ezee-

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Themen-Nr.: 541.3Abo-Nr.: 1008268Seite: 21Fläche: 67'533 mm²

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QUELQUESEXEMPLESDE COÛTSDES PRODUITS

Klinospray (30 kg/ha) +Heliosol (21/ha), deux trai-tements: 216 fr./ha.Klinospray (30 kg/ha) +Genolplant (21/ha), deuxtraitements: 184 fr./ha.Surround (30 kg/ha) +Sticker (0,31/ha), deux trai-tements: 285 fr./ha.Audienz (= Spinosad, utili-sable en PER) (0,2 1/ha),un traitement: 114 fr./ha.Attention, le mouillantSticker est autorisé pour1P-Suisse et pour la pro-duction PER, mais paspour Bio Suisse. Genol-plant est autorisé par BioSuisse uniquementcomme insecticide sur cer-tains fruits et légumesmais pas sur le colza, et ilne figure pas dans la listedes mouillants (ou adju-vants) acceptée par BioSuisse. mc

EL=ezee-

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BIO EN BREF

L'agriculture pourra nourrir la planètelorsqu'elle aura 9 milliards d'humainsIl y a assez denourriture pour9 milliards d'humains.Malgré cela, environ1,2 milliard d'hommes,de femmes et d'enfantsne mangent pas à leurfaim aujourd'hui. Pourlutter contre ce fléau,il revient aux paysdu Sud de développermassivement uneagriculture familiale etproductive, axée sur lesproductions vivrières.

Cen'est pas le rôle des pays

%/industrialisés (y comprisde la Suisse) de produire desexcédents de nourriture pournourrir les pays du Sud. LaSuisse peut se permettre d'al-ler dans la direction d'une pro-duction durable, même si celapeut impliquer à court termedes stabilisations ou de lé-gères baisses de rendementsqui seront compensées danscertains cas par le progrèstechnique à venir.

C'est l'agronome suisseHans Rudolf Herren, engagédepuis longtemps pour un dé-veloppement agricole dura-ble, qui estime qu'il y a bienassez de nourriture pour satis-faire correctement les besoinsde tous les humains. Il résumedans la NeueZürcher Zeitungles changements à introduirepour bannir la faim: le gaspil-lage de denrées alimentaires

qui a heu entre la productionet la consommation doit êtreréduit. La qualité des alimentsdoit s'améliorer. Il faut stabili-ser la consommation mon-diale de viande. La dégrada-tion des sols doit être stoppée,de même que la disparition dela diversité des espèces do-mestiques, végétales et ani-males. Les ressources en eaudoivent être préservées.

Il faut soutenir massive-ment et prioritairement les pe-tits paysans, qui représententl'immense majorité des pay-sans. Il faut arrêter de favori-ser une agriculture qui cher-che à court terme le maximumavec des variétés à haut rende-ment, des engrais et des pro-duits phytosanitaires, sans sepréoccuper des conséquencesécologiques à long terme. En-fin, il faut dire halte aux agro-carburants.

Le message de l'ONUEn mars 2011, Olivier De

Schutter, rapporteur spécialde l'ONU sur le droit à l'ali-mentation, a présenté un rap-port intitulé «Agroécologie etdroit à l'alimentation». Dans cerapport, il est affirmé quel'agroécologie pourrait dou-bler en dix ans la productionalimentaire des régions oùrègne la faim. L'agroécologieest une notion englobant diffé-rentes stratégies de produc-tion durable telles que l'agri-culture biologique et l'agrof o-resterie par exemple.

En 2006, l'Université d'Es-sex (Angleterre) a passé sousla loupe les résultats de 286projets récents d'agriculturedurable couvrant 37 millionsd'hectares dans 57 pays pau-vres. Elle a constaté quel'agroécologie a augmenté lesrécoltes de 79% en moyennedans 12,6 millions d'exploita-tions. En 2010, la même univer-sité a examiné quarante pro-jets d'agroécologie réalisésdans vingt pays africains dèsl'an 2000. Au début de 2010, lerendement des cultures avaitplus que doublé sur une pé-riode variant de trois à dix ansselon les projets.

En augmentant la fertilitédes sols, «l'agroécologie dimi-nue la dépendance des agri-culteurs à l'égard des intrantsexternes et des subventionsde l'Etat, ce qui rend les petitsexploitants moins dépendantsdes commerçants locaux etdes prêteurs», affirme OlivierDe Schutter.

Les politiquesdoivent changerConcernant l'OMC, Olivier

De Schutter a émis le 16 no-vembre 2011 une position ,ca-tégorique: «L'OMC continue àpoursuivre l'objectif dépasséd'intensifier le commercepour son propre bien au lieude n'encourager davantage decommerce que dans la mesureoù cette intensification amé-liore le bien-être humain. Elleconsidère dès lors les poli-

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tiques en matière de sécuritéalimentaire comme une dévia-tion malvenue de cette voie. Ilnous faut au contraire un envi-ronnement qui encourage lespolitiques audacieuses visantà améliorer la sécurité alimen-taire».

Non seulement l'OMC, maiségalement tous les gouverne-ments, doivent dorénavantclairement opter pour uneagriculture écologiquement etsocialement durable. Hans-Ru-

Des réalisations concrètes et réussies

dolf Herren informe qu'en juin2012 aura lieu à Rio de Janeirole Sommet de la terre «Rio+20». A cette occasion, le pro-gramme pour l'environnementde l'ONU demandera aux gou-vernements d'investir annuel-lement 200 milliards de dollarsdans la revitalisation de l'agri-culture en direction d'uneagriculture durable. «Cela necorrespond même pas à lamoitié des subventions mon-diales en faveur des énergies

L'avenir: une production durable alliée ou progrès technique.

Dans son rapport, Olivier DeSchutter, rapporteur spécial del'ONU sur le droit à l'alimenta-tion, cite des exemples qui fontenvie. Ainsi, au Kenya, les agri-culteurs ont appris à contrôlerles insectes nuisibles en plan-tant entre les lignes de maïsdes plantes répulsives commele Desmodium et en attirant cesinsectes vers des petits carrésd'une plante appelée napier ouherbe à éléphant. Ce napierproduit une substance gluantedans laquelle les insectes sontpris au piège. En plus, le Des-modium sert de fourrage pour

le bétail. Cette stratégie de «ré-pulsion attraction» a permis dedoubler le rendement du maïset la production de lait tout enaméliorant les sols. En Tanza-nie, 350000 hectares de terreont été réhabilités dans les pro-vinces occidentales de Shi-nyanga et Tabora grâce àl'agroforesterie, qui vise à in-troduire des arbres multifonc-tionnels dans les systèmesagricoles.

Faidherbia albidaLes agriculteurs appren-

nent à fabriquer leur engrais

fossiles», commente Hans-Ru-dolf Herren.MAURICE CLERC, FIBL

SOURCES

Rapport «Agroécologie et droit àl'alimentation», Olivier De Schutter,8 mars 2011. «Genug Nahrung fürneun Milliarden Menschen», HansRudolf Herren, dans la NeueZiir-cher Zeitung, 4 janvier 2012.

Site internet d'Olivier De Schutter:www.srfood.org

azoté eux-mêmes en recourantà la plantation d'acacias quifixent l'azote de l'air. En Afri-que, on a recours à Faidherbiaalbida, une variété d'acaciaprésente sur tout le continent.Cet arbre entre en repos etperd ses feuilles (riches enazote) au début de la saisondes pluies, au moment où lescultures sont mises en place. Ilne leur fait donc pas concur-rence pour la lumière ou l'eaupendant leur croissance. EnZambie, le rendement du maïscultivé sans engrais à proxi-mité de ces acacias a atteint

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en moyenne 4,1 t/ha, contre lées en agroécologie, «la perte1,3 t/ha pour du maïs cultivé de couche arable due aux glis-au-delà de la zone plantée sements de terrain était ded'arbres. 18% inférieure à celle consta-

Au Nicaragua, après l'oura- tée sur les parcelles conven-gan Mitch (en 1998), une étude tionnelles et l'érosion ravi-a été réalisée auprès de 180 nante de 69% inférieure».communautés de petits pay- MC

sans. Sur les parcelles travail-

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Semis de printemps de grandescultures: quel choix pour quel marché?Prix des grandes cultures bio de printemps à battre

L'approvisionnementen grandes cultures bioa fait de nets progrèsen 2011. Mais le marchécontinue de manquerà peu près de tout.De nouvelles possibilitésde production s'ouvrentaux producteurs bio,même durant les deuxannées de reconversion.

Céréalesde printemps: les

..prix sont attractifs et lesbesoins élevés. Dès 2012, mê-me du blé panifiable produitdurant la reconversion pourraêtre commercialisé à conditionque sa qualité soit élevée (voirle tableau). L'orge de prin-temps est intéressante pourune emblavure de prairie tem-poraire par sous-semis. Lemaïs est également très recher-ché, y compris sous forme depellets de mais plante entière.

Pois protéagineux et féve-

Culture StatutPrix au producteurFrldt

Tournesol bio 140.-

Lin de printemps bio 280.-

Caméline bio 200.-Soja (pour le tofu) bio 200.-

Soja (pour le tofu) reconversion 150.-

Pois protéagineux ' bio ou reconversion 100.-

Féverole 1 bio ou reconversion 90.-Avoine ' bio ou reconversion 65.-Orge ' bio ou reconversion 80.-Cultures associées 2 bio ou reconversion

Maïs grain ' bio ou reconversion 83.-Maïs plante entière en pellets, en vrac bio ou reconversion 68.-Blé fourrager ' bio ou reconversion 83.-Blé panifiable ' bio 106.-

Blé panifiable ' reconversion 94.-Sorgho alimentaire 4 bio 140.-

Remarques1. Prix de 2011: les prix 2012 ne sont pas encore connus, mais peu de changements sont attendus.2. Orge-pois ou féverole-avoine: prix obtenu par la moyenne pondérée du prix des composants.3. Prix de 2012: seulement variété Fiorina. Au minimum 29% de gluten humide; déduction de prix entre

29 et 26%; déclassement en blé fourrager à 83 fricit en dessous de 26%.4. Prix de 2011: probablement augmentation du prix dès 2012.

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role: la demande et les prixsont élevés. Il est conseillé decultiver le pois en associationavec l'orge, ce qui permetd'obtenir une culture plus pro-pre et des rendements plusstables. La prise en charge decette association est assurée.La féverole est cultivée en cul-ture pure ou en associationavec l'avoine. Tous les centrescollecteurs n'ont pas les équi-pements pour prendre encharge l'association féverole-avoine, donc se renseigner àl'avance.

Tournesol et lin: la de-mande est en augmentation,spécialement pour le tourne-sol, en raison de l'intérêt deCoop pour cette production.Ces deux productions sontmises en valeur par la coopé-rative Biofarm. Les besoins ensurface s'élèvent au total à 75hectares pour le tournesol et35 hectares pour le lin de prin-temps. A ce jour, il y a encorede la place pour de nouveauxproducteurs.

Sorgho alimentaire: le sor-gho alimentaire est une pro-duction de niche de Biofarm.Au total 25 hectares devraientêtre produits. Il y a encore deshectares à prendre pour lesproducteurs intéressés. Cettegraine est de plus en plus re-cherchée par les consomma-teurs qui souffrent d'intolé-rance au gluten.

Soja pour le tof-u: sa de-mande est très élevée. Il y a en-core des hectares disponibles.Dès cette année, même lesproducteurs en reconversionpourront en produire sur envi-ron 40 hectares.

Lentille et sarrasin: cesgraines peuvent enrichir la pa-lette des produits écoulés envente directe ou via les paTniers d'agriculture contrac-

tuelle. Mais il est aussi possi-ble de discuter des possibili-tés d'écoulement avec lacoopérative Progana.

Carthame: Progana est in-téressée à faire des essaispour produire du carthameavec quelques agriculteurs.Cette plante fournit une huilede haute qualité.

Caméline: l'organisationSuisse Caméline fait produirecette . plante sous contrat.L'huile de caméline est trèsriche en acide gras oméga 3.La caméline est habituelle-ment cultivée en associationavec le pois protéagineux,mais d'autres associationssont à l'essai.

Plusieurs acheteursspécifiquesLa palette d'acheteurs de

grandes cultures bio s'estconsidérablement diversifiéeces dernières années. Tout&fois, pour les productions sui-vantes, il y a des acheteursspécifiques:

le Moulin Rytz pour le soja(bio ou de reconversion) etle blé panifiable de recon-version;la coopérative Biofarmpour le tournesol, le lin, lesorgho.On peut passer par la coo-

pérative Progana pour annon-cer toutes ces productions. Eneffet, Progana effectue la coor-dination des grandes culturesbio en Suisse romande. Pour lacaméline, s'adresser direct&ment à Suisse Caméline.

MAURICE CLERC, RBL

INFOS UTILES

Progana, ch. des Planches 1,

1122 Romanel-sur-Morges,tél. 079 212 82 06,

[email protected] Rytz, 3206 Biberen,tél. 031 754 50 00,[email protected], Beim Bahnhof,4936 Kleindietwil, tél. 062 957 8050,[email protected], www.biofarm.chSuisse Caméline, ch. Rouge 33,1305 Penthalaz, tél. 078 872 72 34,[email protected] fiches techniques «Agri-culture biologique» d'Agridea Lau-sanne. Deptlis 2012, contient desfiches supplémentaires sur la len-tille. le sarrasin et la caméline.

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Repères

Cultures associées Pour l'assoCiation pois-orge ou féverole-avoine, la densité de semis préco-nisée est de 80% de protéagineux et 40% de céréale(en pourcent de la densité de semis en culture pure).Ne pas cultiver le pois protéagineux plus d'un an sursept, même en culture associée.

Sorgho alimentaire Semis de mi-avril à mi-mai. Récolte de fin août à mi septembre Rendementde 25-40 dt/ha.

Soja pour le tofu Désherbage manuel sur laligne indispensable seulement en cas de présencede morelle noire. En effet, les baies de cette plantecolorient les graines de soja lors du battage et lesrendent impropres à leur transformation en tofu.Lamaranthe éventuellement présente lors de la ré-coite ne pose pas de problèmes, car ses semencessont facilement éliminées par triage.

Lentille Très peu concurrentielle face aux mau-vaises herbes. La cultiver sous forme de culture as-sociée avec des céréales pour autant que les possi-bilités de séparation des graines soient préalable-ment garanties. Culture pour les agriculteurs aimantles défis techniques. mc

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LÉGISLATION

Alimentation des non-ruminants bioBARBARA FRÜH

ET MAURICE CLERC. FIBL

Fin octobre, Agriinformait sur lesmodificationsd'ordonnancesconcernantl'alimentation du bétail.Suite à des questionsde nos lecteurs,nous apportonsquelques précisionssur l'alimentationdes non-ruminants bio.1 'Ordonnance bio a été mo-Lelifiée le 26 octobre 2011par le Conseil fédéral. Doréna-vant, elle ne définit plus la partadmissible d'aliments non biodans la ration des non-rumi-nants. En contrepartie, dansl'Ordonnance bio du Départe-ment fédéral de l'intérieur, unenouvelle disposition a été in-troduite à l'article 4b al. 2. Cetalinéa, valable jusqu'au 31 dé-cembre 2012, prévoit que «lapart d'aliments ne provenantpas de la culture biologiquepeut atteindre annuellement,en matière sèche, 5% de laconsommation totale par caté-gorie d'animaux de non-rumi-nants». Seuls les composantssuivants peuvent entrer en li-gne de compte dans ces 5%:protéine de pommes de terre,les sirops de fruits, la levurede bière, gluten de maïs, mé-lasse provenant de la fabrica-tion du sucre, sous-produitsde laiterie, fourrages gros-siers. Certains composants

doivent remplir des condi-tions particulières.

Le fait que cette nouvelledisposition se trouve dans uneordonnance dépendant d'undépartement fédéral et nonplus du Conseil fédéral donneplus de souplesse pour l'adap-ter rapidement, en fonction dela situation en Suisse, maisaussi pour tenir compte del'évolution de la législation del'UE. Avant cette modification,il était prévu que l'alimenta-tion des non-ruminants en éle-vage bio ne pourrait plus com-prendre de composants nonbio (à raison de 5%) quejusqu'au 31 décembre 2011. LeDépartement a donc prolongéla clause des 5% d'une année.En Suisse, il se trouve que de laprotéine de pomme de terrenon bio est intégrée aux ali-ments pour porcs bio, afin degarantir une qualité suffisante

de la viande (faible teneur enacides polyéniques permet-tant d'éviter le rancissementde la viande). Les normes dequalité de la viande de porcproduite en Suisse sont plussévères que celles ayant coursà l'étranger.

Renoncer à toutcomposant non bioDurant l'année 2012, des so-

lutions seront recherchéesafin de permettre le renonce-ment à tout composant nonbio dans l'affouragement desporcs. Une exception toutç-fois, l'affouragement de petit-lait conventionnel sera encoreautorisé après le ler janvier2012.

Concernant la volaille bio, iln'y a pas de problèmes spé-ciaux, car l'affouragement estdéjà possible avec 100% decomposants bio.

Jusqu'en 2012,11 sera possible d'affourager les non.ruminants avec des aliments non bio spécifiquesà hauteur de 5% de la ration totale (matière sèche).

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