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Séance 3 : Modéliser la réalité géographique
U70 Lætitia Perrier Bruslé
De l’extraction de données à la gestion d’une base de données
Introduction
Les données géométriques sont liées entre elles par le géo-référencement.
Les données sémantiques sont liées entre elle par des liens logiques définis dans le cadre d’une base de donnée.
Introduction/rappel : les 4 étapes d’un SIG1) Définition des objectifs /plan d’observation
Définir les objectifs et les produits finis qui doivent résulter du SiGÀ partir d’une question initiale définir un plan d’observation et mettre en place une base de donnée.
2) Mise en forme de la base de donnéesNumérisation des cartes, récupération et mise au format des données.
3) Analyse des données (géotraitement)Superposition des couches, interrogation sur les attributs et les emplacements et localisations des entités.
4) Communication des résultats (géovisualisation)
Destinées à des non spécialistes des SIG, ils doivent être facilement compréhensible. La carte dans ce cas là est un bon support.
La première étape est l’étape fondamentale pour le devenir final de votre SIG
Base de donnée Modèle conceptuel
Choisir l’organisation de votre base de données
Proposer un modèle conceptuel qui rendent compte des relations existantes entre les différents attributs
I – Organisation d’une base de données
De la base de données à son organisation grâce au modèle
conceptuel
Définition d’une base de données
Une base de données un ensemble organiséde données. BD
Pour gérer une base de données on a recourt àdes logiciels particuliers : les systèmes de gestion des bases de données. SGDB
ex : Oracle, Access
Exemple de base de données
Base de données du service scolarité/inscription de l’université Nancy II pour gérer les informations relatives à la scolarité des étudiants et à leur profil.
Base de données de la SNCF pour la réservation en ligne des billets.
Bases de données = modèle + données
• Décrit la structure des données
• Fait partie intégrante de la base
• Les données ne peuvent exister sans le modèle
Le modèle
Données
24/07/92EmilieGAUTHIER
1/12/88YannVESSERON
12/05/95JulieROMAN
Date de naissancePrénomNom
+ modèle
Un schéma s’exprime selon un modèle
Principe des bases de données
Qualité requise d’une base de données
Exploitation efficace (ajout, suppression, modification, etc.).Minimisation de la place occupée sur le support. Interrogeable rapidement
4 types de modèles pour l’organisation des BD
1. hiérarchique (1970)2. en réseau (1970)3. relationnel (1980)
4. orienté objet (1990)
BIOLOGIE PHYSIQUE GEOGRAPHIE
M. Gauthier M. GauthierMme Augagneur Mlle Jeanne
ENSEIGNEMENTS
Structure arborescente descendante - inconvénients :Redondance des donnéesDifficile gestion d’informations hétérogènes
Modèle hiérarchique
BIOLOGIE
GEOGRAPHIE
PHYSIQUE
ENSEIGNEMENTS
M. Gauthier
Mme Augagneur
ENSEIGNANTS
Mlle Jeanne
Pas de structure arborescente, pas de risque de redondanceSchéma devient vite complexe quand la base est importanteModèle très rigide pour une exploitation future
Modèle réseau
TABLE ENSEIGNEMENTS
123
BIOLOGIEPHYSIQUEGEOGRAPHIE
221
TABLE ENSEIGNANTS
N° PROF NOM BUREAU
P1P2P3
GauthierAugagneurJeanne
112215107
Les données sont regroupées dans des tableaux cohérentsRelations entre les tables grâce à des attributs clésModèle très flexible (possibilité aisée de rajouter de nouveaux attributs et de
nouvelles relations)
Les SGBD relationnels dominent actuellement le marché
Modèle relationnel (1980)
Clef primaireClef primaireRELATION
ENSEIGNEMENTS / ENSEIGNANTS
N° ENS N° PROF
1213
P1P1P2P3
Clé primaire – clé étrangère dans les modèles relationnels
126-12-2000AlbertPerrin3
229-04-1999BasileMartin2
101-01-1950BobDupont1
ville_naissdate_naiss
prénomnomPersID
TABLE PERSONNE
Ici ville_naiss est une cléétrangère (voir table VILLE)
2212341234Grenoble3
221234512345Lyon212123456123456Paris1
région
superficie
populationnomVilleI
D
TABLE VILLE
Ici region est une clé étrangère (voir table REGION)
ENSEIGNANT
NomPrénomBureau
Enseigner
ENSEIGNANTBIOLOGIE
ENSEIGNANTPHYSIQUE
ENSEIGNANTGEOGRAPHIE
Les données sont stockées sous forme d’objets dans des structures appelées classes
Nom de la classe
Attributs
Comportementou méthode
Modèle orienté objet (1990)
Classe
Les classes sont organisées en hiérarchie (notion d’héritage)
Modèle permettant de représenter des systèmes complexes
L’objet
La notion de hiérarchie dans les classes
ETAGE 1 ETAGE 2 ETAGE 3
Bureau A
Bureau B
Bureau C
BATIMENT
Notation : bâtiment A
\--> étage 0--> étage 1
\--> bureau A \--> personne Toto
--> bureau B --> étage 2
Les 4 étapes dans l’élaboration d’un modèle
Réalitégéographique
Modèle conceptuel des données MCD
Modèle logique
Modèle physique
Analyse préalable
Conception de la solution
Développement du projet
Mise en oeuvre
Logiciel
Modèle logique
Modèle physiqueRéalité
Modèle conceptuel
ÉlèveNumeroEleveNomPrénomDate naissance
Classe
NumeroClasseNiveau
fréquenter1-1 0-n
Modèle conceptuel
Exemple : modèle entité – relation
Modèle logique
Modèle physiqueRéalité
Modèle conceptuel
Élève Classe
ELEVE (NumEleve, NomEleve, PrenomEleve, DateNaissance, NumClasse#)
CLASSE (NumClasse, Niveau)
Modèle logique
Exemple schéma relationnel
Modèle logique
Modèle physiqueRéalité
Modèle conceptuel
Licence01
Master02
NiveauNumClasse
Camille
François
Thierry
PrenomEleve
0124/03/1985Pelletier03
02
01
12/08/1985
01/05/1984
DateNaissance NumClasseMartin01
Dupont02
NomEleveNumEleve
Le modèle physique
Tables de données reliées entre elles et rentrées dans un SGBDR
⇨ Les entités et ses propriétés⇨ Les associations,⇨ Les cardinalités
1-1 0-n
Association
EleveNumeroEleveNomPrenomDate naissance
fréquenter ClasseNumeroClasseNiveau
Cardinalités
Entités
Propriétés
Analyse des informations
EntitéUn individu ou un objet, une chose concrète ou abstraite qui peut être reconnue distinctement (ex. entité élève)
PropriétéUne propriété est une information qui caractérise une entité. Une propriété peut être élémentaire (ex. nom) ou calculée (ex. âge)Seules les propriétés élémentaires figurent dans une entité.
Entités
1-1 0-n
Propriétés
EleveNumeroEleveNomPrenomDate naissance
fréquenter ClasseNumeroClasseNiveau
L’entités et ses propriétés
EleveNumeroEleveNomPrenomDate naissance
OccurrenceCorrespond aux valeurs prises par les propriétés.
Ex. Martin est une occurrence de la propriété « nom »
IdentifiantC’est une (ou plusieurs) propriété particulière qui définit sans équivoque une occurrence d’une entité.
⇨ L’identifiant est souligné pour le repérer des autres propriétés.⇨ L’identifiant d’une entité est souvent un numéro ou un code.⇨ L’identifiant doit avoir une valeur unique pour chaque entité.
Occurrence et identifiant
Identifiant
Occurrence
Association : Une association assure le lien entre deux ou plusieurs entités.Elle s’exprime par un verbe d’action à l’infinitif.
Cardinalités : Les cardinalités sont des chiffres situés de chaque côté de l’association. Ils correspondent au nombre de possibilités minimales (0 ou 1) et maximales (1 à n) de participation d’une occurrence d’une entité à l’association.
1-1 1-n
Association
Cardinalités
Eleve
NumeroEleveNomPrenomDate naissance
fréquenterClasse
NumeroClasseNiveau
Associations et cardinalités
Les cardinalités (1)
1-1 1-n
Association
Cardinalités
Eleve
NumeroEleveNomPrenomDate naissance
fréquenterClasse
NumeroClasseNiveau
1-n
0 => cardinalité minimale 1 => cardinalité maximale
Cardinalité minimale :
0 : Une entité peut exister tout en étant impliquée dans aucune association.
1 : Une entité existe si elle est impliquée dans au moins une association.
n : Une entité existe si elle est impliquée dans plusieurs associations.
Cardinalité maximale :1 : Une entité peut être impliquée dans au maximum une association.
n : Une entité est impliquée dans plusieurs associations.
Les différentes cardinalités sont donc :
0-1 0-n 1-1 1-n n-n
Les cardinalités (2)
L’élève ne peut fréquenter qu’une classe et une seule.La classe est fréquentée par un ou plusieurs élèves
Exemple de cardinalités
fréquenterfréquenter
obtenirnote
EleveNumeroEleveNomPrenomDate naissance
SalleNumSalle
occuper
ExamenNumeroExamenmatiere
NumeroClasseNiveau
Classeoccuper
Modèle relationnel
Modèle conceptuel
4 règles permettent de passer de l’un à l’autre
association
Entité1propriété1propriété2
*-*
propriété1propriété2
Entité2*-*
ENTITE1 (propriété1, propriété2)
ENTITE2 (propriété1, propriété2)
Du modèle conceptuel au modèle relationnel
Deux formalismes différents
Chaque entité donne naissance à une relation. Les propriétés deviennent des attributs de la relation. L’identifiant s’il existe devient la clé primaire de la relation et il est
souligné pour le différencier des autres attributs.
Règle 1 : Changement sémantique
RelationAssociation
Clef primaireIdentifiant
AttributPropriété
Modèle relationnelModèle conceptuel
ELEVEELEVE (NumeroEleve, Nom, Prenom, Date Naissance)
CLASSE (NumeroClasse, Niveau)
EXAMEN (NumeroExamen, matiere, note)
SALLE (NumeroSalle)
NumeroExamenmatiere
occuperNumeroEleveNomPrenomDate naissance
NumeroClasseNiveau
fréquenter1-1 0-n
obtenirnote
0-n
1-1
1-1
SalleNumeroSalle
Eleve Classe
NumeroClasseNiveau
0-n
Examen0-n
propriétés
Attributs
Règle 1
Clef primaire
Relation
Si les cardinalités maximales d’une association sont égales à 1:
Les deux entités sont regroupéesLes propriétés deviennent des attributs de la relation
CLASSE (NumeroClasse, Niveau, numeroSalle)
CLASSE (NumeroClasse, Niveau)
SALLE (NumeroSalle)
NumeroExamenmatiere
occuperEleve
NumeroEleveNomPrenomDate naissance
ClasseNumeroClasseNiveau
fréquenter1-1 1-n
Examenobtenirnote
0-n 0-n 1-1Salle
NumeroSalle
NumeroClasseNiveau
1-1
1-1
Règle 2 : regroupement des entités
Si les cardinalités maximales d’une association sont égales à 1 et n: L’entité n donne naissance à une relation
- qui a comme clé primaire son identifiant. L’entité 1 donne naissance à une relation
- qui a comme clé primaire son identifiant et- comme clé étrangère, l’identifiant de l’entité n.
ELEVE (NumeroEleve, Nom, Prenom, Date Naissance)
CLASSE (NumeroClasse, Niveau, NumeroSalle)
ELEVE (NumeroEleve, Nom, Prenom, Date Naissance, numeroClasse #)
NumeroClasseNiveau
1-1 1-n
NumeroExamenmatiere
occuperEleve
NumeroEleveNomPrenomDate naissance
Classefréquenter
Examenobtenirnote
0-n 0-n SalleNumeroSalle
Examen
1-1
1-1
Clé étrangère
Clé primaire
Règle 3 : Insertion de clefs étrangères dans une relation
Si les cardinalités maximales d’une association sont égales à n et n: Chaque entité donne naissance à une relation
- qui a comme clé primaire son identifiant. On crée une nouvelle relation
- qui a comme clé primaire les deux clés étrangères de chaque entité.
EXAMEN (NumeroExamen, Matière)
ELEVE (NumeroEleve, Nom, Prénom, Date Naissance, numeroClasse #)
OBTENTION (NumeroEleve#, NumeroExamen#, note)
NumeroExamenmatiere
occuperEleve
NumeroEleveNomPrenomDate naissance
ClasseNumeroClasseNiveau
fréquenter1-1 0-n
Examenobtenirnote Salle
NumeroSalle
NumeroClasseNiveau
Examen0-n 0-n
1-1
1-1
Règle 4:Création d’une nouvelle relation
Schéma : Nom de la relation suivi des attributs
Clé primaire : Attribut qui identifie chaque instance de la relation.
Ni doublons, ni valeurs nulles
Elle doit être la plus petite possible
Éviter les chaînes de caractères (erreur de saisie).
Peut être constituée de plusieurs attributs si nécessaire.
Clé étrangère : Attribut ou groupe d’attributs qui sont clé primaire dans d’autres relations. Elle est suivie du signe #
Remarques sémantiques et formelles
Du modèle relationnel au modèle physique
Modèle physique
Modèle relationnel
Deux formalismes différents
Licence01
Master02
NiveauNumClasseCLASSE (numclasse;niveau)
Exercice : passer du modèle relationnel au modèle physique
ELEVE (NumeroEleve, Nom, Prénom, Date Naissance, numeroClasse #)
Modèle relationnel
Modèle physique
Nouveau vocabulaire
Licence01
Master02
NiveauNumClasseTABLE
LIGNE ouENREGISTREMENT
Camille
François
Thierry
PrenomEleve
0124/03/1985Pelletier03
02
01
12/08/1985
01/05/1984
DateNaissance NumClasseMartin01
Dupont02
NomEleveNumEleve
CHAMP ou COLONNE
Le vocabulaire change encore
Ligne (ou tupleOccurrenceOccurrence
Clé primaireClé PrimaireIdentifiant
Champ ou colonneAttributPropriété
TableRelationEntité
SGBDRModèle relationnelModèle conceptuel
Mobilité urbaine et approche systémiqueÉtudier la mobilité dans un milieu urbain suppose analyser l’occupation des sols, la distribution de la population, la configuration de l’espace, le contexte économique etc. De multiples éléments interviennent dans la mise en oeuvre de la mobilité. Différents acteurs, aux compétences complémentaires parfois chevauchantes, participent à son fonctionnement. La mobilité s’organise par le biais de moyens de transport qui circulent sur un support physique et qui requièrent de l’énergie. Les déplacements ne sont que la résultante de l’expression des besoins, contraints ou non, des citadins satisfaits grâce à une offre de transport. L’évolution de certains éléments entraîne le plus souvent une évolution d’un ou plusieurs autres éléments. Par exemple, plus le nombre de voitures augmente, plus les pouvoirs publics auront tendance àconstruire de nouvelles routes, à bâtir des parkings plus grands, ou àfavoriser des modes alternatifs (transport en commun, bicyclette). De même, des changements de la mobilité peuvent induire des changements pour la ville. Par exemple, l’adoption d’un métro dans une ville engendre systématiquement une restructuration de l’occupation des sols urbains.
DEMORAES 2004, p. 32
DEMORAES, Florent, 2004, MOBILITE, ENJEUX ET RISQUES DANS LE DISTRICT METROPOLITAIN DE QUITO (EQUATEUR), p 33, http://edytem.univ-savoie.fr/membres/demoraes/these/these.html
Le modèle conceptuel
Notre zone d’étude se situe sur les communes de Pélissanne et Lambesc (département des Bouches du Rhône).Chacune de ces communes est divisée en parcelles appartenant à des propriétaires individuels.Sur certaines parcelles, les propriétaires ont bâti une ou plusieurs maisons (annexes).Une route départementale et plusieurs chemins communaux traversent les deux communes et desservent quelques maisons.Une rivière traverse Pélissanne et Lambesc du nord au sud.