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La vidange du lac de Guerlédan attire un nombreconsidérable de visiteurs dont certains manquentparfois de prudence ou de civisme. Les accidentssurvenus récemment et le développementdu stationnement sauvage poussent le préfetdes Côtes-d’Armor (notre photo) à renforcerles mesures de sécurité. Page 10

Pour les points de vente équipés d’un rayon marée traditionnel. Pour les points de vente équipés d’un rayon boucherie traditionnel ou d’un atelier de découpe. Photos non contractuelles - Suggestion de présentation.

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Louis Bodin regrette l’image qu’il a laissée après le drame

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BIÈRELes Français boivent peumais de plus en plusPage 7

LA BALISE QUI CHANGELE SAUVETAGE EN MER

Six balises individuelles d’alerte ont été testées, hier, en rade de Brest par l’organisation du Tourde France à la voile. Une fois déclenchés, ces petits appareils indiquent la direction et la distancepour récupérer l’homme tombé à la mer. Des fabricants misent sur cette innovation qui pourrait,à l’avenir, séduire aussi les pêcheurs et les plaisanciers. Page 8, l’article de Stéphane Jézéquel

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FRONT NATIONALLe torchon brûle entreMarine et Jean-Marie

Rien ne va plus entre Marine et Jean-MarieLe Pen depuis que le patriarche fondateur duFront national s’en est pris à sa fille et a vanté lesmérite du régime de Vichy dans les colonnes d’unhebdomadaire d’extrême droite. Si la rupturesemble consommée, reste à savoir si la présidentedu parti cherchera ou non à l’évincer. Page 3

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Brest Abers Iroise

N° 21.697. Jeudi 9 avril 2015/ www.letelegramme.fr / Tél. 09.69.36.05.29 / 0,95 ¤.

On connaissait les équipements AIS(système d’identification automatique)embarqués à bord des navires, permet-tant d’indiquer leur route et leur posi-tion en cas d’urgence. On a suivi lescoureurs au large qui ont été les pre-miers à adopter ces balises indivi-duelles en cas de chute à la mer.Depuis quelques années, les industrielsanglais et australiens ont développé leconcept pour le grand public.

Pas une minute à perdreIl a fallu des années pour adopter labrassière de sécurité ou le gilet gon-flable au contact de l’eau. Et dans ledomaine, les Français ont été plutôtdurs à convaincre. Cette fois encore,les Anglo-Saxons ont été les premiers(avec les Allemands et les Italiens) àcroire en cette balise individuelle desauvetage. Un atout indéniable pourrevenir sur la position du naufragé.Une fois actionnée ou mise en serviceau contact de l’eau, la balise déclenche

un signal sur le bateau et indique ins-tantanément la direction et la distancequi le sépare pour récupérer la per-sonne à la mer.L’expérience prouve combien la récupé-ration d’un homme à la mer prend dutemps et que sa survie se joue parfois àquelques minutes. Le délai de récupéra-tion est de 15 et 30 minutes, dans lemeilleur des cas, pour un navire àvoile. L’état de la mer peut empêcherde repérer une tête qui émerge del’eau. Le stress de l’équipage qui doitengager au plus vite la manœuvre peutégalement compromettre les chancesde retrouver le tombé à l’eau. Si per-sonne ne l’a gardé en visuel, le posi-tionnement rendu par la balise seradéterminant, particulièrement de nuit.Dans un rayon de plusieurs kilomètres,les navires équipés d’un récepteur etécran AIS sont informés et peuvent sejoindre, sans délai, aux recherches.Mais quelle est la portée de ces boîtiersd’alerte et de positionnement ?

Jusqu’à 8 kmHier, d’importants moyens nautiquesétaient engagés sur le site de l’Écolenavale, au Poulmic, pour tester sixbalises disponibles sur le marché(compter entre 200 et 300 ¤ pièce).Christophe Gaumont, le directeur duTour de France à la voile, et l’équiped’organisation ASO ont exigé que cha-cun de leur concurrent en soit équipé.Pas de régate de nuit mais un impératifabsolu de sécurité pour des marins lan-cés à plus de 20 nœuds sur des bateauxbas sur l’eau et régulièrement balayéspar les embruns.Les six balises déclenchées hier ontfonctionné. Trois ont été repérées dansun rayon de 4,9 nautiques (8 km), uneautre à 4,6 et une dernière à 1,4 mille.Largement suffisant pour engager unemanœuvre de récupération pour l’équi-page du bord et les voiliers voisins.

Automatique ou manuelLes systèmes de mise en œuvre

divergent selon les constructeurs. Cer-taines balises se déclenchent en immer-sion (contact électrique par l’eau demer), d’autres sont à actionner manuel-lement. Certaines ajoutent un éclat(flash light) facilitant la localisation denuit. « Sur nos trimarans sportifs ettrès humides, nous privilégierons le sys-tème manuel mais chaque concurrentaura le choix de sa marque et de sonmodèle », assure le directeur decourse.Et pour le plaisancier et le pêcheur navi-guant en solitaire ? Les Cross seront-ilsen mesure de capter ces signaux ? À7 milles (12 km) de l’exercice, le pharedu Portzic, dans le nord de la rade deBrest, n’a rien perçu hier. En revanche,la puissante antenne AIS du Stiff àOuessant a délivré, à plus de 40 km,aux opérateurs du Cross Corsen, lenuméro de l’une des six balises déclen-chées. Le marché n’en est qu’à sesdébuts. Tout comme celui des gilets desauvetage en pleine ébullition…

Sauvetage. Précieuse balise individuelle

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J.

Stéphane Jézéquel

C’est le cauchemar detout navigateur : tomber àl’eau et voir, impuissant,son bateau s’éloigner. Unebalise miniaturiséedevrait améliorersensiblement le délai derécupération de l’hommeà la mer. Six d’entre ellesétaient testées hier matin,en rade de Brest, parl’organisation du Tour deFrance à la voile, avec lesoutien de l’École navale.

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Visite de la base navale de BrestDu 13 au 24 avril, il sera possible de découvrir la base

navale de Brest, du lundi au vendredi, de 13 h 30 à15 h 30 (hors week-ends). Les marins accueilleront lesvisiteurs durant une à deux heures. Informations au0.800.523.523 ou 02.98.22.06.12.

Le Rallye de Bretagne à LorientLe départ du Rallye national de Bretagne sera donnéle 19 juin à la Cité de la voile de Lorient. La huitièmemanche du championnat de France 2015 deuxièmedivision se déroulera pendant deux jours. À découvrir,une spéciale à Bubry (8 km), le vendredi soir.

Premières chaleurs. Des éléphants migrent sous nos latitudes !

Après un premier beau succès l’andernier, « L’Effet mode » est recon-duit, les 16 et 17 mai, à Châtelau-dren (22). Cet événement consacréà la mode n’a pas trouvé plus belécrin que l’ancienne imprimerie dumagazine Le Petit Écho de la Mode,entièrement réhabilitée.Une quarantaine d’exposants, créa-teurs de mode ou d’accessoires,sont attendus cette année. Plu-sieurs défilés, expositions, perfor-mances d’artistes ponctuerontl’événement. Un concours de créa-tion à partir d’un patron modèle duPetit Écho de la Mode sera organiséà cette occasion.Invité d’honneur de cette deuxièmeédition, le brodeur styliste quimpé-rois Pascal Jaouen (ci-dessus) prési-dera également le jury de ce nou-veau concours. Site internet : leffet-mode.e-monsite.com

Châtelaudren.Effet mode : PascalJaouen présidera le jury

Testées en situation réelle, après lachute d’un équipier de Diam 24, lesbalises individuelles d’alerte et depositionnement ont parfaitementfonctionné hier, avec des portéescomprises entre 1,4 et 4,9 millesnautiques.

Finistère. Insertionsdans les annuaires :gare aux arnaques

Le rendez-vous

Depuis plusieurs années, des profes-sionnels et des associations sontcontactés par des sociétés qui leurproposent l’insertion de leurs coor-données dans des annuaires (électro-niques ou traditionnels) ou dans des« registres ». La présentation ambi-guë de ces sollicitations peut laissercroire qu’il s’agit d’une simple vérifi-cation d’adresse pour un annuairedans lequel la personne contactéepense déjà figurer, puisque l’expédi-teur dispose de ses principales don-nées d’identification.Le document reçu ressemble sou-vent à un simple formulaire dedemande de renseignements ou devérification de coordonnées. Or, en yapposant sa signature, la personnese trouve engagée dans une com-mande ferme d’insertion dans unannuaire, parfois fictif ou confiden-tiel, pour un montant parfois trèsimportant. Le signataire fait ensuitel’objet de relances et de demandesde plus en plus comminatoires envue de payer la somme exigée.La direction départementale de laprotection des populations du Finis-tère appelle à la vigilance les profes-sionnels et les associations sur les« simples » demandes de vérifica-tions de coordonnées et encourageles personnes sollicitées à lire avecattention l’ensemble des documentsreçus avant de renvoyer un quel-conque document signé.Contact : Direction départementalede la protection des populations duFinistère : 02.98.64.36.36.

Hier, vers 15 h, à Briec, nombre d’automobilistes ont cru avoir des hallucinations en empruntant le rond-point à proximité du terrain de football. Certainsont même stationné leur véhicule avec feux de détresse en plein milieu du giratoire pour immortaliser la scène, avec la certitude de tenir la photo del’année ! Non pas un, ni deux, ni trois mais bien quatre éléphants se faisaient doucher sur le bord de la route. Grande migration due au réchauffementclimatique ? Pas encore ! Les quatre pachydermes font partie d’un cirque actuellement stationné dans la commune. (Photo Anthony Petit)

BRETAGNEÀ noter

8 Jeudi 9 avril 2015 Le Télégramme