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FOCUS être actif pour être en forme VOTRE SANTÉ ·les clés de l’asthme ·la CPAM accompagne les jeunes parents VOTRE BIEN-ÊTRE ·protéger ses oreilles ·aux petits soins pour vos petits petons N o 33 mars 2009 LE MAGAZINE DES ASSURÉS SOCIAUX SARTHOIS

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Le magazine Santé Active n°33 de mars 2009

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Page 1: Santé Active 33

FOCUS

être actif pour être en forme

VOTRE SANTÉ

·les clés de l’asthme·la CPAM accompagneles jeunes parents

VOTRE BIEN-ÊTRE

·protéger ses oreilles·aux petits soins pourvos petits petons

No 33 mars 2009

L E M A G A Z I N E D E S A S S U R É S S O C I A U X S A R T H O I S

Page 2: Santé Active 33
Page 3: Santé Active 33

L’actualité de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe

L’Assurance Maladie de la Sarthe s’illustre par des services

diversifiés et adaptés à ses publics : Passeport Cigogne (p.5),

coaching Santé Active (p.10), ligne Nutrition Active (p.7)…

Notre politique de prévention dynamique offre aux assurés du

département des outils pour mieux préserver leur capital santé.

Néanmoins, notre préoccupation première demeure la garantie

d’un accès aux soins pour tous et d’en assurer le remboursement.

C’est pourquoi, nous insistons au fil de vos magazines Santé Active

sur la nécessité de mettre à jour votre carte Vitale (p.13). Elle est votre

carte d’accès à des remboursements fiables et rapides. Un thème

également important  : la couverture maladie pour les personnes aux

faibles ressources. La promotion des services comme la Couverture

Maladie Universelle Complémentaire et l’Aide à la Complémentaire

Santé (p.12) se doit d’être répétitive pour être certain que le message

soit entendu. Certaines personnes ne bénéficient pas de ces soutiens

par méconnaissance de leurs droits.

Notre rôle est donc de vous informer le mieux possible de vos droits

mais aussi de vos devoirs. Le système de santé français caractérisé

par son engagement solidaire doit être respecté par chacun.

Il n’est pas acceptable qu’il soit mis en péril par les abus d’une

minorité de la population. L’Assurance Maladie de la Sarthe poursuit

donc son engagement dans une politique forte de contrôle et de lutte

contre les fraudes (p.11). Nous sensibilisons nos différents publics au

respect des bonnes pratiques, les assurés mais aussi les professionnels

de santé. Ces derniers ont une responsabilité et un rôle majeur dans

la préservation du système de soins  : tarification éthique, installation

à proximité des populations dans le besoin…

Nous ne craignons pas de l’afficher, notre rôle est aussi de veiller

à ce que l’argent public soit redistribué de manière juste.

Préservons notre santé et garantissons notre système de soins.

Sommairep.04

p.06

p.08

p.10

p.12

p.14

> GÉRARD PRÉDONZANPRÉSIDENT DU CONSEIL DE LA CPAM DE LA SARTHE.

Date de parution : mars 2009 · 240 000 exemplaires · Distribution gratuite - Ne pas jeter sur la voie publique · Dépôt légal : à sa parution · N°ISSN : 1289 - 2424 · Editeur : CPAM dela Sarthe - 178, avenue Bollée 72033 Le Mans Cedex 9 · Tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70 · Directeur de la publication : Patrick Negaret · Rédactrice en chef : Sophie Letestu · Rédaction :Sylvie Chardon - Edouard Dalibard - Alain Foret - Didier Fouquet · Photographies : Ad’Hoc Photographies, Alxm, Aurelio, Eléna Bueetler, David Burbach, Philippe Caumes, GettyImages,Photodisc, Photolibre, Phovoir · Conception-réalisation : Michaël Bazin - 06 28 04 11 19 · Impression : Technigraphic - 02 33 85 21 00

L’Assurance Maladie : des droits et des devoirs

Prochain numéro en juin 2009

Votre santé· Les clés de l’asthme· La CPAM accompagne les jeunes parents

Votre bien-être· À bon entendeur…· Aux petits soins pour vos petits petons

Focus• Être actif pour être en forme• Activité physique :

des bienfaits pour chacun

Près de chez vous· « Mal de dos, mal du siècle »… ce n’est pas

une fatalité· « J’ai été contrôlé ! »… c’est normal

Vie pratique· Mon compte ameli : nos réponses à vos questions· Vous n’avez pas de médecin traitant :

pourquoi êtes-vous moins bien remboursé ?

De vous à nous· Les frais de transport :

quand on connaît les règles… ça roule !

Edito

Page 4: Santé Active 33

Faute de soins, la crise d'asthme se réactive d'elle-même. D'où la nécessité d'agir », insiste le docteurFrançois-Xavier Lebas, chef du département

de pneumologie au centre hospitalier du Mans.Démonstration. « Chez l'asthmatique, les bronchesprésentent une sensibilité anormale à l'environne-ment. Elles supportent mal certaines substancesagressives contenues dans l'air et, en réaction, secontractent. » Ce rétrécissement des tuyaux pro-voque la gêne respiratoire. Ce n'est pas tout. « Lacrise s'accompagne d'une inflammation desbronches, donc d'une sensibilité encore plus grande.Un vrai cercle vicieux. »

Premier acte – détecter l'asthme. « Les symp-tômes majeurs sont la toux nocturne, l'essouffle-ment, le sifflement dans la poitrine et l'oppressionthoracique. D'autres signes évocateurs sont la touxpersistante, la toux déclenchée par un accès decolère ou un éclat de rire, par un effort physiqueainsi que par le brouillard ou l'air froid. »Certains enfants sont à surveiller en particulier.« Ceux dont au moins un des parents est asthma-tique. Plus encore, ceux qui, dès le plus jeune âge,multiplient les rhinites, rhino-bronchites et autresmaladies respiratoires. Une par mois, une tous lesquinze jours… il ne faut pas laisser la liste s'allongerdans le carnet de santé avant de consulter un spé-cialiste. L'inflammation des bronches lors d'unebronchiolite peut amener à un asthme. »

Acte II – traiter l'asthme. « On administre deuxtypes de médicaments sur la durée (de plusieursmois à plusieurs années). Un bronchodilatateur enaérosol, un produit de type Ventoline qui dégage lesbronches ; un anti-inflammatoire, des corticoïdesinhalés, pour contrôler la réactivité excessive desbronches. Pour ces derniers, n'ayez pas peur d'effetssecondaires. Actifs localement, ils ne passent paspar l'organisme. »L'occasion de rappeler qu'il ne faut jamais stop-per un traitement sans avis médical. « Quand unasthme n'est pas parfaitement soigné et contrôlé,l'obstruction bronchique devient permanente, sansretour à la normale entre deux crises. »

Dernier acte – prévenir l'asthme. « Par unebonne hygiène de vie, en soignant bien les rhinites,en bannissant de la maison les animaux à plumes età fourrure, en évitant de s'exposer aux irritantscomme le froid, sans protection, et la pollution.Attention aussi aux pollens qui peuvent conduire àune crise sévère, résistante au bronchodilatateurd'action immédiate et nécessitant de consulter. »D'autres causes sont moins évidentes. « Chezl'enfant, le stress de la rentrée des classes et le trau-matisme psychique de la séparation des parentspeuvent déstabiliser un asthme. » En revanche,aucune raison de ne pas faire de sport dès lorsque la maladie est bien traitée.Dans tous les cas, quand l'enfant atteint ses cinqans, il est important de pratiquer une explorationde la fonction respiratoire (recherche de débitsd'air diminués), examen rapide et indolore.

Les symptômes majeurs :la toux nocturne, l'essoufflement,

le sifflement dans la poitrine et l'oppression thoracique

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VOTRE SANTÉ

Santé Active no 33 - mars 2009

action…

Comment mieux appréhenderl’asthme ?

La France compte actuelle-ment 3,5 millions d’asth-matiques. L’objectif del’Assurance Maladie estune réduction de 20% dunombre de crises d’asthmenécessitant une hospitali-sation. Cependant, évaluerl’asthme et ses symptômesest une tâche complexe.Les patients échangent peuavec leur médecin sur leurmaladie et sous-estimentsa gravité.

Pour faciliter le dialogue etaccompagner les médecins,l’Assurance Maladie lanceune action pour aider aucontrôle de l’asthme. Lespatients sont sensibilisés àleurs différents symptômeset apprennent à les identifier. Les Délégués AssuranceMaladie* rencontrent lesmédecins pour échangersur ce thème et sur lesoutils mis à leur disposi-tion. L’objectif est de lesaider à contrôler l’asthmede leur patient.

Assurance Maladie, méde-cins et patients  : tous lesacteurs concernés agissentpour mieux maîtriser cettemaladie.

* Les DAM, salariés de leurCpam, rencontrent réguliè-rement les professionnelsde santé pour échanger surles dernières règles de bonusage. Ils sont 7 en Sartheet agissent chacun sur unsecteur géographique donné.

Les clés de l’asthmePourquoi tu tousses ?

On ne guérit pas de l’asthme, maladie chronique des bronches, mais la médecineen contrôle parfaitement les symptômes. Voici quelques conseils pour reconnaître,traiter et prévenir les crises.

«

Page 5: Santé Active 33

Vous avez dit ROR ? Ce vaccin protège contre la rougeole, maladie potentiel-lement grave, la rubéole, grave chez la femme enceinte (vacciner les enfants,c'est éviter la propagation) et les oreillons qui font courir un risque de sur-dité et de stérilité, surtout chez le garçon. Il est bien toléré par les enfants etentraîne peu de fièvre. Non obligatoire, le ROR est tellement bénéfique queles parents y consentent le plus souvent. En conclusion, le vaccin ROR, c’estdès un an pour la première dose puis avant deux ans pour la seconde dose.

Bébé a-t-il fait son ROR ?

Et pour les futursparents

Votre Cpam a le plaisir devous annoncer la naissancedu Passeport Cigogne,guide pratique pour lesfuturs parents. Totalementnouveau en Mayenne, ilexistait déjà en Sarthe maisvient d’être enrichi. « Nousavons mutualisé notre livretet celui de la Caf », expliqueMathieu Richer, ResponsableInnovation et Développementà la Cpam 72, « sachant queles questions de maternité etde petite enfance sont récur-rentes dans nos accueils ».Résultat  : « un documentexhaustif, à jour, validé pardes professionnels de santépour expliquer simplementchaque étape de la grossesseet de l’accouchement, avecdavantage de conseils d’hy-giène de vie et d’alimenta-tion et tout ce qu’il fautsavoir sur les droits, les allo-cations, le congé maternitéet paternité, les modes degarde… »

Envoyé dès la déclaration denaissance, il s’accompagned’une lettre au sixième et auhuitième mois de grossesse,avec des réponses aux pré-occupations du moment etd’un rendez-vous d’informa-tion collectif à l'espaceSanté Active.

Le Passeport Cigogne est disponible surwww.ameli.fr et

www.masanteactive.com

en bref…

Le capital santé des enfants est à préserver dès la naissance. Deux guides pratiquesà l’attention des jeunes parents, déjà diffusés en Sarthe et désormais envoyés auxassurés de la Mayenne, rappellent mille et un gestes de prévention. Exemples.

5Santé Active no 33 - mars 2009

VOTRE SANTÉ

La CPAM accompagneles jeunes parents

Votre famille s'agrandit : bravo ! La CPAM vavous envoyer ses guides Bout'chou, une mined'informations pour accompagner l'arrivée

(de 0 à 12 mois) puis les premiers pas de votreenfant (de 1 à 3 ans). Vous y trouverez une multi-tude de conseils pour veiller sur sa santé, prodi-gués par des professionnels, dont le docteur AnneHassani, pédiatre, chef de service à la Protectionmaternelle et infantile (PMI) de la Sarthe.

Les bases. « Ce sont des précautions de bon senscomme bien se laver les mains avant de s'occuper debébé, surtout lors des épidémies de gastro-entérite,ou éviter les centres commerciaux en période debronchiolite. Le cadre de vie doit être propre mais passtérile pour autant : le rhume est un passage obligépour le petit. »

Le petit a de la fièvre, justement ? « Ne dramati-sez pas. Il n'est peut-être pas utile de courir chez lemédecin. Si votre enfant change de comportement (ildevient grincheux, par exemple) ou si de nouveaux

symptômes apparaissent, consultez. Sinon, la troussede secours peut suffire : paracétamol, sérum physio-logique pour déboucher le nez et nettoyer les yeux,désinfectant, compresses et pansements hypoallergé-niques... Pour rappel, toute fièvre n'est pas synonymede maladie bactérienne et des antibiotiques adminis-trés sans raison développent une résistance à leuraction future. »

L'alimentation aussi joue sur l'avenir. « Pour évi-ter les allergies, la règle veut qu'on évite certains ali-ments comme les fruits exotiques avant l'âge d'un anpuis qu'on les introduise un par un pour observertoute réaction. De même, l'obésité n'est pas une fata-lité. Attention aux boissons sucrées, par exemple.Seule l'eau est indispensable ! »

Avoir un enfant en bas âge nécessite de prévenirles accidents domestiques. « Il faut sécuriser lesaccès aux pièces à risques (cuisine et salle de bains),aux escaliers, aux produits d'entretien, aux médica-ments. Pas de trotteur (on ne compte plus les chutesavec fractures dentaires), ni chaise sous les fenêtres.En plus de ces précautions matérielles, les parentsposeront des interdits au tout-petit. »

En matière d'hygiène de vie, inculquez les bonneshabitudes dès que possible. « Le brossage desdents doit devenir un rituel familial et ludique avantle coucher. Les menus seront équilibrés, variés et sansgrignotage entre les repas. La télé n'est pas indispen-sable au lever (chez l'écolier, une partie de l'attentionaura déjà été mobilisée avant même qu'il n'arrive enclasse). Le sommeil sera de qualité à condition de pré-server l'heure du coucher, la durée de la nuit et d'yconsacrer une pièce dédiée (sans écran), sécurisante(avec une petite lampe si nécessaire) et fraîche. »

Page 6: Santé Active 33

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VOTRE BIEN-ÊTRE

Santé Active no 33 - mars 2009

C’est tout entendu : avec l'âge, nosfacultés auditives baissent. « Non seu-lement le capital de cellules auditives

que nous avons à la naissance ne se renou-velle jamais mais en plus il diminue à partirde 20 ans », explique Corine Franquelin,audioprothésiste au centre auditionmutualiste du Mans. « L'hérédité joue aussiet c'est comme pour les cheveux blancs…certains en ont très tôt, d'autres très tard. »Dans ce cas, ce sont des cils, chargés decapter les vibrations sonores dans l'oreille,qui s'abîment et ne sont pas remplacés.

Ce processus est naturel. Il est cependantaccéléré par l'exposition à des sons troppuissants. « L'effet est mécanique : la vio-lence de la vibration est telle qu'elle agitcomme un souffle et arrache les cils. D'abordceux chargés de percevoir les aigus car ilssont placés à l'entrée de l'oreille interne. »C'est irréversible. En revanche, les acou-phènes, ces sifflements et bourdonnementsaussi engendrés par le bruit excessif, dis-paraissent d'eux-mêmes par le repos. « Sitoutefois ils ne s'estompent pas dans les 24heures, il faut consulter en urgence pour untraitement médicamenteux. »

Protéger ses oreilles contre le bruit  : ungeste indispensable  ! « Le seuil de dangerest fixé à 90 décibels (équivalent à un coupde klaxon) mais tout est une question deniveau et de durée. En discothèque, où lamusique ne doit pas légalement dépasser les105 db, il faudrait faire une pause au calmetoutes les 20 minutes. » En matière demusique amplifiée, attention à ne pasdépasser la dose non plus. « Si vous passezla journée à écouter votre baladeur avantd'aller à un concert, la quantité de son reçues'accumule. »Une mauvaise audition et c'est votre qua-lité de vie qui s'en ressent. « Il y a une véri-table souffrance psychologique, par étape. Ledéni : ce sont les autres qui ne parlent pasassez fort. La frustration : il est blessant defaire répéter. Le repli sur soi. Le compromis :oui, j'entends moins bien mais je ne veux pasêtre appareillé. Au bout de quelques moisenfin, l'acceptation de la prothèse. »Ces prothèses, dont le choix dépend de laperte auditive, ont beaucoup gagné enperformances. « Grâce au numérique, il estpossible de ne corriger que les sons aigus etde prendre part à nouveau à des conversa-tions en milieu bruyant, sans qu'une partiedu discours ne soit masquée par les graves. »Le dépistage des troubles auditifs est indiquéjustement quand ce genre de conversationet les appels téléphoniques deviennent

difficiles. Les audiogrammes sont de deuxtypes. L'un permet de tracer une courbede la perception des sons. L'autre, par larépétition de mots, permet de juger de laqualité du traitement des informationstransmises par l'oreille au cerveau et del'utilité d'une rééducation.

Les dommages causés à l’auditionpar le bruit sont définitifs. Il estprimordial de protéger ses oreilles,ne serait-ce que pour se préserverdu retentissement des troublesauditifs sur la vie de tous les jours.

À bon entendeur…

• 5 millions de personnes seraienttouchées par la surdité

• 15% seulement des personnes tou-chées par la surdité auraient unappareil auditif

• 110 à 120 décibels : volume sonoremaximum des lecteurs mp3

• 60% pendant 60 minutes : règle quiconsiste à ne pas utiliser les lecteursmp3 plus d’une heure à un volumesupérieur à 60% du maximum(juste au-dessus du volume moyen,soit 6 pour un maximum de 10)

• 14% des Français ne se laveraientquasiment jamais les oreilles

• 1 à 2 fois par semaine : fréquencesuffisante pour se laver les oreillesavec un bâtonnet ouaté

quelques chiffres…

Journée nationale de l’audition :

jeudi 12 mars, avec tests gratuits

Le seuil de danger est fixé à 90 décibels

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Mes repas sont-ils équilibrés  ? Commentperdre ses kilos en trop ? À qui m'adresserpour mon problème d’anorexie  ? Toutesvos questions sur ce que vous mangeztrouvent désormais leur réponse d’unsimple coup de fil : c'est la ligne NutritionActive, nouveau service de votre CPAM*. « Une diététicienne diplômée vous conseillegratuitement. Au besoin, elle vous orientevers une consœur libérale, votre médecin ouun spécialiste », précise Ludovic Cépré,responsable Prévention. « Elle peut aussivous convier à nos ateliers pratiques à l’es-pace Santé Active, sources de motivation

pour changer vos habitudes alimentaires. »Ce nouveau service est une porte d'entréevers un ensemble d’outils, dont un bilannutritionnel et un programme de coa-ching pour « fixer des objectifs modestes etréalistes ». L’objectif est de répondre à lademande des assurés et à la mission deprévention de l’Assurance Maladie face audéveloppement de certaines maladiescomme le diabète ou l’obésité.

* 02 43 50 75 00, le mercredi de 13h30 à17h30. Plus d’informations sur vos servicesSanté Active sur www.masanteactive.com

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VOTRE BIEN-ÊTRE

M archez cinq minutes pieds nus chaquesoir, vous leur ferez le plus grand bien ! »Pour une première règle d’hygiène

de vie, Mickaël Béchu, pédicure-podologueà Laval, ne pouvait pas trouver plus simple.« Les bains de pieds délassent aussi maisn’en abusez pas. Pas plus de deux par semai-ne, avec de l’eau pas trop chaude ni trop desavon. Vous risqueriez d’éliminer la couchesupérieure de la peau et de la fragiliser. »« Pour un effet délassant, on préconise plutôt– excepté chez les diabétiques et les artéri-tiques (cf. encadré à noter) – d’utiliser lapomme de douche en faisant un mouvementavec le jet de l’eau qui part du pied pourremonter vers la jambe, en variant la tempé-rature de l'eau pendant une minute ou deux.Dans tous les cas, il faut toujours bien sécherles orteils pour éviter les mycoses, quitte àutiliser un sèche-cheveux quand on a du malà se pencher. L’humidité favorise l’apparitionde champignons, sur la peau puis sur lesongles. C’est indolore mais inesthétique etsource d’odeurs. »Et pourquoi pas un petit massage ?« D’autant plus agréable que les pieds sont

très sensibles. Commencez par les orteils enles étirant, appuyez sur la voûte plantaire et,plus légèrement, sur le dessus du pied. Pourune douleur plantaire, asseyez-vous et faitesrouler une balle sous le pied. » Bichonnerses pieds, c’est aussi s’occuper des ongles,« coupez-les plus souvent et moins courtavec une pince professionnelle à bout plat,pour éviter les ongles incarnés », et des cal-losités « désépaississez-les avec une râpe,une ou deux fois par semaine, en prenantgarde à la pierre ponce trop agressive quicrée une nouvelle corne ». Pensez aussi àappliquer une crème hydratante. « La peaudes pieds, peu vascularisée à certains endroits,peut s’assécher et former des crevasses. »Un conseil éclairé en cas d’ampoule :« Oui, il faut évacuer le liquide en prati-quant deux trous avant d’appliquer un pan-sement hydrocolloïde, nourrissant. Non, il nefaut jamais arracher la peau, utile à la cica-trisation. » Si vous avez des ampoules,c’est peut-être que vous n’avez pas lesbonnes chaussures. « Trop amortissantes,les chaussures de sport sont déconseillées auquotidien chez l’enfant car les pieds peuvent

adopter une mauvaise position. Chez lafemme, les talons hauts peuvent entraînerdes déformations. D’accord pour suivre lamode mais à condition d’avoir plusieurspaires de chaussures et d’alterner. »On le voit, les pieds requièrent qu’on s’oc-cupe d’eux. C’est important car ils sont àla base de notre équilibre. Parfois, unappareillage est nécessaire comme unesemelle correctrice, c’est le rôle du podo-logue. Le pédicure est là pour leur bonnesanté car il n’est pas si facile de les exami-ner de près, surtout avec l’âge. Une visiteannuelle est conseillée.

Santé Active no 33 - mars 2009

Depuis mai 2008, l’Assurance Maladierembourse les soins de podologiepour les patients diabétiques àrisque. Plus d’informations surwww.ameli.fr > Soins et rembourse-ments > Prévention prise en chargepar l’Assurance Maladie.

Aux petits soins pour vos petits petons Semaine nationale de prévention, du 11 au 16 mai.

Info sur www.sante-du-pied.org

Alors qu’ils supportent le poids du corps, les pieds ne bénéficientsouvent pas de toute l’attention qu’ils mériteraient. Voici quelquesconseils pour les prendre en main au quotidien.

«

à noter

La ligne Nutrition Active : un nouveau service de votre CPAM

Page 8: Santé Active 33

L’activité physique ne peut avoir que deseffets positifs sur notre santé. Non seule-ment elle ajoute des années à la vie maisaussi de la vie aux années. Il ne faut doncpas s’en priver. Etre actif et adopter le prin-cipe de la régularité, c’est bon pour le phy-sique. « Plus on fait, mieux c’est », résume leDr Michel de Lorgeril. De fait, elle permet delutter contre la surcharge pondérale etl’obésité. Il est également avéré que les indi-vidus les plus actifs ont 30 à 50% de risqueen moins de développer un diabète queleurs homologues sédentaires. Chez la per-

sonne âgée, une pratique régulière, associée,là encore, à un bon équilibre alimentairepermet de ralentir le déclin de la densitéminérale osseuse. En clair, elle contribue àprévenir l’ostéoporose. Enfin, l’activité phy-sique a une incidence importante sur lemoral. Pour le Dr de Lorgeril « c’est le traite-ment de la dépression.  » L’exercice diminuel’anxiété et procure un meilleur sommeil.Toujours chez les personnes âgées, l’activitéphysique semble particulièrement béné-fique pour réduire le risque de démence etde la maladie d’Alzheimer.

À consommer sans modération

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FOCUS

Santé Active no 33 - mars 2009

Il faut bouger pour être en forme. Il est donc conseillé d’avoir une activité physique. Or, activité physiquene veut pas dire systématiquement pratique du sport.

M onter des escaliers, faire le ménage,jardiner, jouer à la pétanque ou toutsimplement avoir une activité qui

nécessite un déplacement du corps contri-bue à l’entretien de sa forme. Une choseest sûre  : le corps est une machine quifonctionne à l’inverse d’une pile. Plus ons’en sert, moins il s’use. Cardiologue, etmembre de l’Equipe Cœur et Nutrition dela Faculté de Médecine de Grenoble, le DrMichel de Lorgeril considère que chacund’entre nous n’a que des avantages à tirerd’une vie active.

Santé Active : Quelle définition donner à l’activité physique ?

« Elle s’oppose à la sédentarité. En cardiolo-gie, une activité physique a un effet protec-teur. Elle fait travailler le muscle cardiaque.Quand on a une activité physique, l’idéal estd’avoir une petite transpiration. Cela corres-pond à un stress. Ce qui veut dire que l’orga-nisme stimule ses défenses.  Se bouger nepeut que se traduire positivement pour lasanté. Varier le type et l’intensité de l’activitéaméliore la santé de manière optimale. »

Santé Active : Le cœur est-il le grand bénéficiaire d’une activité physique ?

«  On considère que si votre fréquence car-diaque ne bouge pas, le cœur ne bouge pasnon plus. Il est donc important que le rythmecardio-vasculaire augmente pour avoir des

effets positifs. Il faut aussi que l’on ajoute lanotion de détente. C’est à la fois psychique etmécanique. »

Santé Active : Y a-t-il des contre-indications ?

« Une activité physique régulière et raison-nable ne peut avoir que des avantages. C’estun facteur protecteur. Mais, à chacun sonintensité. On peut faire du jardinage demanière calme ou de façon intensive. Onprotège son cœur et on repousse le risqued’accident vasculaire. L’activité physique,quelle qu’elle soit, doit cependant être asso-ciée à un mode de vie sain. Entendons par làqu’elle doit s’accompagner d’une alimenta-tion saine. Dans le même esprit, savez-vousque le meilleur remède contre la constipa-tion, c’est le jogging ? »

Santé Active : En conclusion, c’est tout le corpsqui en profite ?

«  C’est exact. L’activité physique, c’est bonpour le cerveau. La fréquence cardiaque aug-mente et il y a un afflux d’oxygène qui pro-cure ensuite une sensation de bien-être. Celapermet aussi de réguler la pression artérielle,d’améliorer sa capacité pulmonaire et d’éli-miner les toxines. Enfin, l’activité physiquepermet d’entretenir sa masse musculaire.C’e st d’autant plus important que lesmuscles sont notre réserve en protéines quinous permettent de fabriquer de nouveauxtissus et des anticorps. »

Être actif pour être en forme

Page 9: Santé Active 33

Avant de commencer…

Toute activité physiquemérite un minimum depréparation. Un petit échauf-fement est vivement recom-mandé pour préparer lesmuscles et quelques étire-ments sont nécessairespour obtenir un bonniveau de flexibilité articu-laire. En été, mieux vautéviter de courir pendantles périodes les pluschaudes de la journée etprivilégier la fin de soiréeou le matin pour la fraî-cheur. Enfin, adoptez unetenue appropriée, avec desvêtements légers ainsi quedes chaussures avec debonnes semelles pourabsorber les chocs lorsquel’on pratique le jogging(surtout si vous courez surun sol dur ou sur la route).Il est également importantde bien s’hydrater aprèsl’effort mais aussi avant.

en bref…

En tout premier lieu, il faut savoir que le béné-fice procuré par l’activité physique est dû à larégularité et non à l’effort. « Le sport de com-

pétition s’accompagne d’une notion de douleur.Lorsqu’il s’agit d’une activité de détente, se fairemal n’est pas nécessaire  »,  prévient SylvainDurand, maître de conférence à l’Université duMaine en Staps (Sciences et Techniques des acti-vités physiques et sportives). « Ce qu’il faut, c’estavoir une pratique adaptée et raisonnée. Ladémarche sportive doit être faite dans une notionde plaisir et non de contrainte  pour en tirer pro-fit ». En clair, tout le monde peut avoir une acti-vité physique. «  Et surtout, si vous vous lancezdans un sport, soyez assidu, sur le long terme »,insiste Sylvain Durand.

Activité physique : à vous de choisirIl y a peu de contre-indications médicales à lapratique d’une activité physique ou sportive.Une femme enceinte peut dans les tous premiersmois, pratiquer de nombreux sports. Ensuite, despratiques portées, comme l’aquagym ou la nata-tion, sont recommandées car le corps est en ape-

santeur. Voilà pourquoi le milieu aquatique estégalement prisé par les personnes âgées ou lespersonnes souffrant de problèmes articulaires.Les personnes en surpoids et qui ont besoind’une activité régulière peuvent préférer le vélod’appartement pour pratiquer à domicile.« L’avantage, aujourd’hui, c’est que nous avons unemultitude de possibilités qui permettent à tout typede personne d’envisager une activité physique. »

C’est une question de dosageCependant, dans le cadre d’une reprise ou toutsimplement quand on commence une activité, ilest important de ne pas se faire mal. Le risque,outre la douleur, est le découragement à causede l’effort nécessaire. Une personne qui décidede pratiquer le jogging pourra alterner entre lacourse et la marche à pied. « Tout est question dedosage », rappelle Sylvain Durand. De même,pour les personnes handicapées, il existe desactivités adaptées, comme le handi-tennis ou lehandi-basket. Il convient alors de se rapprocherdes organismes et des associations qui assurentl’encadrement de ces activités.

Quand on reprend une activité physique, la visitemédicale est in-con-tour-nable. Le médecin s’as-surera de votre bon état cardiovasculaire et devotre état de forme général. Il est conseillé ausside choisir une activité d’endurance car elle per-met d’avoir un travail qui n’est pas trop exigeantau niveau physique.

9Santé Active no 33 - mars 2009

FOCUS

Activité physique :

des bienfaits pour chacunTout le monde peut pratiquer une activité physique ou sportive. À tout âge, il existe une activité adaptée à sa forme. Mais attention, il y a quelques précautions à prendre.

Pensez à votre visite médicale

Page 10: Santé Active 33

Claudine Neveu poursuit ses réunionsd'information dans les communes dudépartement (cf. magazine Santé Activen°32, p.11). Des conseils santé pour mieuxvivre au quotidien ! Les prochaines réunionsont lieu à la salle polyvalente de Beaufaymercredi 11 mars, à 14h00 et à 20h30.

La déléguée Santé Active ira ensuite àBonnétable, salle Mélusine, mercredi 25Mars à 14h00 et jeudi 26 mars à 20h30. Àsuivre : La Fresnaye-sur-Chédouet, Mamers,Fresnay-sur-Sarthe, Marolles les Braults...Toutes les communes et les dates surwww.masanteactive.com

Déléguée Santé Active : les réunions d’information santé près de chez vous

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Spécialiste en médecine physique etréadaptation au centre médicalGallouëdec de Parigné-L’Evêque, le Dr

Patrice Bruggeman apporte ici quelquesconseils. La souplesse doit être au menudes bons comportements physiques àadopter.  «  Il faut apprendre à utiliser soncorps en harmonie pour une bonne coordina-tion gestuelle », souligne-t-il en préambule.Les hanches doivent être souples toutcomme le tronc, musclé au niveau desabdos et des spinaux (muscles qui s’étirentde la nuque au bas du dos). Pour garantir une position stable, ensituation assise, les jambes doivent êtrepliées en angle droit tout comme le troncpar rapport aux cuisses. Cette positionfavorise des mouvements bénéfiques à lasouplesse du dos et du bassin. Il faut bou-ger le corps d’avant en arrière, de droite àgauche et effectuer des rotations dutronc. Simple, rapide, efficace sur la durée.Tout cela peut être assorti d’un travail de musculation des cuisses. De fait, lamarche, le footing, le vélo, la natationsont excellents.Ce qu’il faut éviter  : « rester en positionassise prolongée dans un canapé bas et tropmou  ou encore la station debout immobile.Si elle dure, mieux vaut s’appuyer contre unechaise ou un mur. »

Aïe ! La douleur survientSi le mal de dos s’invite, mieux vaut consulteret rester positif pour ne pas sombrer dans lachronicité. «  En phase aigüe, la douleur doitêtre traitée efficacement avec des médicamentsforts ». En parallèle « le temps de repos doitêtre très court. La reprise d’une activité normaledoit intervenir rapidement, même si lessymptômes douloureux sont encore là », suggè-re le Dr Bruggeman. S’il le juge nécessaire, lemédecin prescrira des séances de kinésithé-rapie « plutôt actives que passives. La progres-sion passe aussi par une auto-rééducation. »

Il faut s’occuper de soiNe pas s’arrêter à la moindre douleur ne veutpas dire pour autant qu’il ne faut pas seménager. Prévenir les douleurs, y compriscelles du dos, passe par des instants de pauseoù l’on s’occupe de soi. Lors d’un travail sta-tique mais également si celui-ci est physique,il faut être vigilant. Dans ce dernier cas, mieuxvaut porter une ceinture de maintien.  « Ellesoulage les contractures et diminue lescontraintes discales alors que les muscles tra-vaillent tout autant.  » Plier les genoux pourramasser quelque chose au sol, se mettre enfente avant (pieds l’un derrière l’autre, espacés,jambe de devant légèrement fléchie) pour pas-ser l’aspirateur, etc. sont les premiers gestessanté pour garder un dos en pleine forme.

PRÈS DE CHEZ VOUS

« Mal de dos, mal du siècle » ce n’est pas une fatalité

Santé Active no 33 - mars 2009

Entretenir son dos et prévenir l’apparition des douleurs, ce n’est pas sicompliqué. Des comportements très simples le permettent. Avec le coaching

Santé Active, prenez soin de votre dos au quotidien !

Avant que le mal de dos ne s'installe, ilest possible d'agir ! À l'espace SantéActive, le coaching Santé Active vouspermet de gérer votre dos au quotidien.Avec ses quatre ateliers, le ProgrammeSanté du Dos vous aide à avoir bon dos :exercices simples pour se tonifier etentretenir son dos, gestion du stress etdétente, aménagement du poste de tra-vail, gym douce dédiée aux seniors…Que ce soit à la maison, au travail ou dansla vie de tous les jours, le mal de dos pour-rait vite devenir un mauvais souvenir !

Gratuit et ouvert à tous, le coachingpropose un suivi personnalisé et desateliers en petit groupe. Pour y participer :prenez rendez-vous à l'espace Santé Active,place de la République au Mans, au 36 46,ou sur www.masanteactive.com

Nutrition, Santé du Cœur : deux autresprogrammes vous accompagnent avecdes solutions pratiques pour mieux vivreau quotidien. À découvrir d'urgence !

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La Maladie d’Alzheimer :actions novatrices dans le département

En Sarthe, on recense plus de 124 975personnes âgées de plus de 60 ans dont6 099 seraient atteintes de la maladied’Alzheimer. Le rendez-vous Santé Active,organisé le 25 septembre 2008 parl’Assurance Maladie de la Sarthe, aréuni près de 1  400 personnes sur lethème Maladie d’Alzheimer, peut-on laprévenir ? Ainsi, il est possible de retarderl’apparition des symptômes en adop-tant les bons réflexes. Il est essentiel deparvenir à une maîtrise des bourreauxdu cœur (HTA, hypercholestérolémie,diabète, tabagisme, inactivité), d’avoirun équilibre alimentaire, de conserverdes activités cognitives stimulantes, etde maintenir un environnement affectifet social favorable. L’expérimentationde la prévention par un retardementdes troubles handicapants de la mala-die d’Alzheimer doit se développer enFrance pour permettre de différer,même modérément, la perte d’autono-mie des malades. Les messages, délivréspar les spécialistes, sont encourageantsmais ne diminuent pas pour autant lespréoccupations de la population.

Le Conseil Général de la Sarthe pilote leprojet d’expérimentation de la Maisonpour l’Autonomie et l’Intégration desMalades Alzheimer (MAIA). Le but de ceprojet pilote en France  ? Être un lieuunique d’accès aux soins et aux servicespour construire un parcours de prise encharge personnalisé des malades maisaussi de leurs familles. Le CIDPA (Centred’Information des Personnes Agées)met en place la MAIA. Elle sera ouverteau public de 9h à 17h30, dans les locauxdu CIDPA au 38 avenue Bollée au Mans.La Caisse Régionale d’Assurance Maladiecontribuera au financement du projet.

en bref…

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PRÈS DE CHEZ VOUS

Un enjeu naturel et légitime pour l'Assurance MaladieDepuis sa création, l'Assurance Maladieest un assureur solidaire en santé. Dans cecadre, elle gère la bonne utilisation desressources collectives destinées aux soinset veille à ce que ces ressources ne soientpas détournées au profit d'une minorité.C'est dans cette logique que l'AssuranceMaladie favorise le respect des bonnespratiques. Les actions de contrôle concer-nent tout le monde : aussi bien les assurésque les professionnels de santé, les éta-blissements de santé, les entreprises, lestransporteurs…

Une organisation structurée et coordonnéeDepuis 2006, la Caisse Nationale d'AssuranceMaladie a créé une Direction du contrôlecontentieux et de la répression de la fraude.Ce sont les Caisses Primaires qui mettenten place les actions définies à un niveaunational et garantissent, de ce fait, uneégalité de traitement sur l'ensemble duterritoire. En Sarthe, pour améliorer lalutte contre la fraude, l'Assurance Maladierenforce aussi sa coopération avec despartenaires extérieurs : police, gendarme-rie, justice, organismes sociaux… Le Préfetde la Sarthe organise cette coopérationdans le cadre du comité départemental delutte contre la fraude qu'il dirige.

Concrètement, comment ça fonctionne ?Les contrôles sont toujours effectués àpartir de données statistiques et d'investi-gations de terrain objectives. Ce sont ellesqui révèlent les activités ou les consom-mations nettement atypiques. Par exemple :des consommations de soins élevées pourdes assurés, des prescriptions d'arrêts de tra-vail très supérieures à la moyenne de leursconfrères pour des professionnels de santé,des fausses déclarations de salaires, etc.

Ces contrôles sont ciblés et concernent lespratiques et comportements manifeste-ment abusifs et frauduleux. Dans undeuxième temps, les dossiers sont analy-sés plus précisément en rencontrant lespersonnes concernées. Les preuves sontrecherchées pour infirmer ou confirmerl’anomalie repérée. Enfin, quand il y a lieude le faire, une sanction est appliquée ouune juridiction (pénale, civile ou l'ordredu professionnel concerné) est saisie.

Respecter les règles, c’est prévenir pour mieux financerComme on le voit, tous les sujets peuventfaire l'objet de contrôle. Par exemple, lorsd'un arrêt de travail, vous pouvez êtrecontrôlé à votre domicile ou convoqué auservice médical de votre Caisse. En casd'abus, de non-respect des règles ou derefus de contrôle, des pénalités financièressont appliquées. Autant l'éviter ! Grâce àl'application de ces règles, 206 millionsd'euros de fraudes ont été détectés enFrance en 2 ans (2006-2007). C'est l'équivalentdu fonctionnement annuel de 7 hôpitauxpublics moyens ou le coût de 206 IRM.

Les prestations de l ’Assurance Maladie constituent un droit pour tous etchacun doit en respecter les règles. C’est ce que vérifie l’Assurance Maladie.

Santé Active no 33 - mars 2009

C’est normal

« J'ai é té contrô lé ! »

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Vous hésitez à créer votre compte  ?Vous vous posez des questions  ?Retrouvez ci-dessous les questions les

plus fréquemment posées.

Comment obtenir son code d’accès ?

Votre code d’accès est, en fait, votre codeAllosécu. Il vous a été transmis sur un pré-cédent décompte de remboursement.Cependant, si vous ne le retrouvez pas,demandez votre code confidentiel pourcréer votre compte ameli sur www.ameli.fr> Vos services en ligne ou contactez votreCaisse Primaire d’Assurance Maladie au 36 46.Avec ce code et votre numéro de SécuritéSociale, vous aurez ainsi accès à vos infor-mations personnelles et confidentielles entoute sécurité.

Combien de temps cela prend-il pour créer son compte ?

En moins de 5 minutes et en quelquesclics vous créez votre compte ameli. • Connectez-vous sur www.ameli.fr et cli-

quez sur la rubrique Vos services en ligne.• Commencez par vous localiser en saisis-

sant votre code postal si ce n’est pasdéjà fait.

• Dans la rubrique Mon compte en ligne,cliquez sur Accéder au service...

• Saisissez votre numéro de SécuritéSociale et votre code confidentiel (codeAllosécu ou code fourni par votreCpam).

• Lisez les conditions d’utilisation ducompte, cochez oui, j’accepte… puis cli-quez sur Continuer.

• Vous n’avez plus qu’à personnaliservotre code pour le mémoriser plus faci-lement et à répondre à la questionsecrète en cas de perte de votre code.

À quelles occasions je peux directementenvoyer un courriel à ma caisse ?

Pour toute question, un formulaire decontact est prévu dans l’onglet Contactez-nous. Nous nous engageons à la prendreen compte sous trois jours.

VIE PRATIQUE

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Mon compte ameli : nos réponses aux questions que vous vous posez

Santé Active no 33 - mars 2009

CMU Complémentaire et ACS,veillez à leur renouvellement

Vous bénéficiez, peut-être, d’une aide pourvous faciliter l’accès à une complémen-taire santé. Il s’agit soit de la CouvertureMaladie Universelle Complémentaire(prise en charge à 100% de vos dépensesde soins par l’Assurance Maladie) soit del’Aide à la Complémentaire Santé (priseen charge d’une partie de votre cotisa-tion annuelle à un organisme complé-mentaire par l’Assurance Maladie). Cesdispositifs dépendent, entre autres, devos ressources. Ainsi, votre dossier estréévalué chaque année. Avant la fin devotre contrat, pensez à contacter votreCaisse Primaire d’Assurance Maladie au36 46 pour étudier avec un conseillerl’évolution de votre situation.

Mon compte ameli est le service en ligne de l ’Assurance Maladie (cf. magazine Santé Active no31, page 10).Aujourd’hui, votre compte ameli vous permet de suivre en temps réel le détail de vos remboursements,consulter le paiement de vos indemnités journalières, obtenir des attestations et contacter en ligne votreCaisse d’Assurance Maladie. Accessible à tous, ce service est pratique, rapide, malin et facilite vos relationsavec l ’Assurance Maladie.

en bref…

Pour mieux utiliser votre compte etgagner encore + de temps, mettez votrecompte ameli en accès immédiat. Lorsquevous vous rendez pour la première foisdans votre espace, pensez à enregistrerla page de connexion (celle où vousremplissez votre code) dans vos Favoris(fonction « ajouter aux favoris » dansla rubrique « Favoris »).

+ malin !

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en bref…

Surfez pour une retraite en toute sérénitéRetraite active, santé et prévention, servicesà la personne, logement, dépendance, vie enétablissement, aides et financements, droitsdes retraités sont les rubriques principalesde www.infoplus-seniors.fr. Ce site est com-plété par www.lekiosquebleu.fr, développé

par votre Caisse Régionale d’AssuranceMaladie. Il présente les offres de services deproximité susceptibles de faciliter la vie desretraités et de leur entourage. Ces deux sitesInternet sont une mine d’informations pourtous les retraités.

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VIE PRATIQUE

Santé Active no 33 - mars 2009

Un rendez-vous Vitalechaque année !

Il s’agit bien entendu de lamise à jour de votre carteVitale que chacun doit effec-tuer annuellement. C’estsimple, rapide et vous facilitela vie. Les conditions de santé,de ressources, familiales… nesont pas figées et ce sont cesdernières qui définissent vosdroits à l’Assurance Maladie.Ainsi, pour garantir un rem-boursement fiable et rapidede vos dépenses de santé,veillez à mettre à jour votrecarte Vitale chaque année etlors de tout changement desituation. Il vous suffit del’insérer dans un des gui-chets automatiques vertsmis en place dans nosaccueils mais aussi dans lespharmacies. Dans le cas oùvotre médecin ne prend pasla carte Vitale ou en casd’hospitalisation, conserveztoujours sur vous votreattestation qui justifiera devos droits. Pour l’obtenir, uti-lisez les guichets automa-tiques et laissez-vous guider.

À noter :Votre enfant de plus de 16 ansa reçu sa carte Vitale avecson propre numéro d’imma-triculation  : les feuilles desoins papier doivent conti-nuer à être établies avec lenuméro d’immatriculationdu parent qui a en chargel’enfant.

Depuis le 31 janvier, les personnes « hors parcours de soins » sont rembourséesà hauteur de 30% (au lieu de 50%) de leurs dépenses de santé. L’objectif : inciter tous les assurés à déclarer leur médecin traitant et que celui-ci devienneleur interlocuteur privilégié.

Vous n’avez pas de médecintraitant : pourquoi êtes-vousmoins bien remboursé ?

Que signifie être « hors parcours de soins » ?

Vous êtes hors parcours de soins si vous n’avezpas déclaré de médecin traitant ou si vous ne leconsultez pas avant de prendre rendez-vous chezun spécialiste. Votre médecin traitant est un pro-fessionnel de santé que vous choisissez libre-ment, un généraliste ou un spécialiste.L’important est que ce soit le médecin qui vousconvienne le mieux. Vous n’êtes pas lié à vie etpouvez changer de médecin traitant en faisantremplir le formulaire « déclaration de choix dumédecin traitant » par le nouveau médecin choisi.

Quels sont vos avantages à déclarer votre médecin traitant ?

Votre santé  ! Depuis la mise en place du médecintraitant, de réels progrès sont faits en matière deprévention. Vous êtes davantage sensibilisé parvotre médecin aux problématiques de santé quipourraient vous concerner : suivi de vaccination,réalisation des examens de dépistage organisés, aideà l'arrêt du tabac ou conseils en nutrition, en fonc-tion de votre style de vie, de votre âge ou de vosantécédents familiaux. Et n’oublions pas la santé devotre portefeuille... En choisissant votre médecintraitant et en le consultant en priorité, le rembour-sement de vos consultations demeure inchangé.

Pourquoi le médecin traitant prendrait-il mieux en mainvotre santé ?

Le médecin traitant que vous choisissez joue unrôle central dans votre suivi médical. Il n'est passeulement celui qui vous soigne habituellement,mais aussi celui qui :

• coordonne vos soins et s'assure que votre suivimédical est optimal ;

• vous oriente dans le parcours de soins coor-donnés : il est votre interlocuteur privilégié,vous informe et vous met, si besoin, en relationavec d'autres professionnels de santé (méde-cins spécialistes, médecins hospitaliers, etc.) ;

• connaît et gère votre dossier médical : il cen-tralise toutes les informations concernant vossoins et votre état de santé (résultats d'examens,diagnostics, traitements, etc.) et les met à jour ;

• assure une prévention personnalisée.

Vous êtes remboursé à hauteur de 70% de vosdépenses de santé si vous respectez le parcoursde soins. N’hésitez plus à déclarez votre médecintraitant. Pour obtenir le formulaire « déclarationde choix du médecin traitant »  :• www.ameli.fr > rubrique Soins et remboursements• guichets automatiques dans nos agences d’accueil

votre médecin traitant est indisponible et vous consultez son remplaçant habituel  ; vous êtes loin de chez vous ;c’est un cas d'urgence.

SITUATIONS EXCEPTIONNELLES - Vous n’êtes pas considéré « hors parcours de soins » si :

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Par téléphone au 36 46* - de 8h à 19h du lundi au vendredi

Par Internet : sur www.ameli.fr - Vos services en ligne

* prix d’un appel local depuis un poste fixe

Chaque jour nos conseillers ré pondent à vos demandes...

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J’ai une prise de sang à faire en laboratoire.Mon déplacement sera-t-il remboursé ?

Les transports ne sont pas remboursés defaçon systématique. En premier lieu, ilsdoivent être prescrits par votre médecin.Ensuite, cela dépend de votre situation. Serendre à un laboratoire ne fait pas partiedes situations particulières prises encompte pour un remboursement (sauf sicette analyse est liée à une affection delongue durée). Votre transport sera prisen charge si votre médecin en fait la pres-cription et s’il est  :

• lié à une hospitalisation (entrée et sortie)complète, partielle ou ambulatoire  ;

• lié à des soins, ou des traitements en rap-port avec une affection de longue durée ;

• lié à des soins en rapport avec un accidentdu travail ou une maladie professionnelle ;

• lié à la nécessité d’être impérativementallongé ou sous surveillance constante ;

• de longue distance (plus de 150 km aller) ;

• en série (au moins 4 transports de plusde 50 km aller, sur une période de 2 mois,pour un même traitement).

Pour plus d’informations, téléchargez ledépliant Les frais de transport surwww.ameli.fr > Soins et remboursement >Comment serez-vous remboursé  ?

Mon médecin m’a prescrit un transport personnel pour une hospitalisation. Mais si jeprends ma voiture, serai-je remboursé ?

Oui. Votre médecin vous a prescrit pourvotre hospitalisation votre voiture per-sonnelle, dans ce cas, ce transport peutêtre pris en charge par l’Assurance Maladie(sous réserve du respect des conditionscitées ci-dessus).

J’ai des soins à effectuer chez un spécialiste.Comme il est éloigné de mon domicile, je pré-férerais m’y rendre en ambulance, plus confor-table, plutôt qu’en taxi 1. Serai-je remboursé ?

Non. Le remboursement des transportsdépend d’un besoin et non du confort.Ainsi, c’est au médecin traitant de choisirle transport le mieux adapté  à votre étatde santé :

• le véhicule personnel ou les transportsen commun  : si vous n’avez pas besoind’assistance particulière et que vouspouvez vous déplacer par vos propresmoyens  ;

• le taxi conventionné 1 ou le véhiculesanitaire léger (VSL)  : si vous devez êtreassis et/ou accompagné d’un personnelqualifié pour accomplir les formalitésadministratives  ;

• l’ambulance  : si vous devez être allongéet/ou sous surveillance constante.

Quelles sont les démarches à effectuer pour être remboursé ?

Si vous utilisez votre véhicule ou lestransports en commun, adressez à votreCaisse Primaire d’Assurance Maladie :

• la prescription médicale de transport  ;

• votre demande de remboursement 2,accompagnée des justificatifs de dépenses(billets de bus, de train,…).

Si vous utilisez un taxi conventionné 1, unVSL ou une ambulance, vous adressez àvotre Caisse :

• la prescription médicale de transport,complétée par le transporteur sanitaire(VSL ou ambulance) ou le taxi conven-tionné 1 ;

• la facture de transport, sauf si le trans-porteur sanitaire ou la société de taxisest directement payé par votre Caisse.

Envoyez également, si nécessaire, le formu-laire de demande d’entente préalable 3.

DE VOUS À NOUS

Santé Active no 33 - mars 2009

Quand on connaît les règles…ça roule !

Les frais de transport

1 - Pour être remboursé, il faut utiliser un taxiconventionné. Consultez la liste disponible surwww.ameli.fr > Assuré > Vos services en ligne> Adresses et Tarifs : les professionnels desanté > Profession : Transports sanitaires >Confirmer > Spécialité : Taxi conventionné >indiquez votre département > Rechercher.2 - Le formulaire pour vos demandes de rem-boursement État de frais pour vos transportsen véhicule personnel et transports en communest disponible dans votre Caisse ou surwww.ameli.fr, rubrique « formulaires ».3 - Entente préalable : pour être pris en charge,certains actes ou soins médicaux sont soumisà l’entente préalable du service du contrôlemédical de l’Assurance Maladie (déplace-ments de plus de 150 km de votre domicile,séances de kinésithérapie, soins dentaires,chirurgie esthétique, …).

à savoir

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DE VOUS À NOUS

Préparer et cuisiner les alimentsRetrouvez ci-dessous quelques règles simples pour manger équilibrétout en évitant la consommation de produits nocifs (comme les nitrateset les pesticides) ou d’additifs alimentaires.

Pour les fruits et les légumes  :- choisissez vos fruits et légumes en fonction de la saison  ;- préférez des produits frais et locaux  ;- consommez-les plutôt crus  ;- et s’ils ne sont pas bio, veillez à les éplucher et à les laver avec soin.

Pour tout autre aliment  :- évitez les produits longue conservation, les plats en sauce  ;- optez plutôt pour les huiles végétales (olive, colza…) que pour

les graisses d’origine animale ;- limitez la consommation de sel, de sucre, de charcuterie, de

beurre et de laitages gras  ;- lisez les étiquettes et vérifiez date de péremption et additifs

alimentaires (ces derniers ne doivent pas être en quantitétrop importante)  ;

- achetez de préférence des aliments frais  ;- cuisez vos aliments à la vapeur  ;- n’abusez pas des grillades et utilisez un barbecue vertical plutôt

qu’horizontal pour diminuer la carbonisation des graisses.

• entorse de cheville, accident car-diaque, brûlures, saignement de nez(magazine Santé Active n° 23)

• traumatisme crânien chez les enfants,étouffement, votre enfant a de lafièvre, une personne s’ébouillante(magazine Santé Active n° 24)

• une personne prend feu, asthme,malaise, rupture d’une varice de lajambe (magazine Santé Active n° 25)

• pollution de l’air intérieur, faut-ilmanger bio ? (magazine Santé Activen° 26)

• limiter l’usage des nettoyants ména-gers, désodorisants et parfums d’in-térieur, lutter contre le surpoids(magazine Santé Active n° 27)

• choisir son lieu de vie, limiter lenombre des investigations d’imageriemédicale (magazine Santé Active n° 28)

• allaiter  : un geste santé pour l’en-fant comme pour la maman, avoirdes enfants avant trente ans  : unplus contre le cancer (magazineSanté Active n° 29)

• aérer et dépoussiérer son lieu devie, manger varié et équilibré(magazine Santé Active n° 30)

• une grossesse zéro toxique, le plas-tique : c’est pas fantastique (magazineSanté Active n° 31)

• agir pour un environnement sain, seprotéger des ondes électromagné-tiques (magazine Santé Active n° 32)

Pour plus d’informations : www.artac.info

Pour récapituler…

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Les fiches santé et environnement vous apportent des conseils pratiqueset utiles dans de multiples situations. Retrouvez ci-dessous l’ensembledes thèmes traités dans votre magazine Santé Active.

Vous ne les avez pas conservées ? Retrouvez-les en quelques clics surmasanteactive.com > le Magazine > Tous vos magazines Santé Activeen ligne.

! Vos fiches santé et environnement

Santé Active no 33 - mars 2009

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