salle jacques tati · une maison de retraite où l’a placée son fils kai pour pouvoir vivre ......

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programme du 5 au 30 novembre 2014 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo de Sebastiao Salgado - Le sel de la terre

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Page 1: salle Jacques Tati · une maison de retraite où l’a placée son fils Kai pour pouvoir vivre ... une conversation et à s’intégrer ... ont vécu entre déracinements, exils et

programme du 5 au 30 novembre 2014le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

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SebastiaoSa

lgado-Le

seldelaterre

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calendriersemainedu 5 au 11 novembre jeudi 6 vendredi 7 samedi 8 dimanche 9

Lilting ou la … 17h, 21h 15h ciné-café 15h30, 21h 19h(VO) (1re semaine) 19hHistoria del miedo(VO) (sortie nationale) 15h15 20h45 19h15 17h15Au nom du Pape roi(VO) (sortie nationale) 19h 17h 17h15 15h15, 20h45

semainedu 12 au 18 novembre mercredi 12 jeudi 13 vendredi 14 samedi 15 dimanche 16

Le paradis - 17h 15h30, 19h 18h, 19h30 17h30, 20h45Lilting ou la …(VO) (dernière semaine) - 15h15, 18h30 17h 16h15, 21h 19hHéritages(VO) (avant-première) - 20h30 + débat - - -À l’Ouestrien de nouveau (VO) 15h - 20h30 - 15h

semainedu 19 au 25 novembre mercredi 19 jeudi 20 vendredi 21 samedi 22 dimanche 23

Le sel de la terre (VO) - 20h45 15h, 19h 21h 15h, 20h30Que ta joiedemeure (VO) - 17h15 21h15 19h 18h45Le garçon et le monde 16h30 - - 11h + goûter 17h15(1re semaine) et 16hSur le chemin… 14h30 (VF) 19h (VO) 17h15 (VF) 17h30 (VF) -

semainedu 26 nov. au 2 déc. mercredi 26 jeudi 27 vendredi 28 samedi 29 dimanche 30

Blue collar - 16h30, 20h30 14h45 16h30 20hLe garçon et le monde 15h 19h 17h 11h 15h(dernière semaine) + goûter + goûter saléLe bonhomme - - - - 11hde neige + goûter saléLa Barra (VO) - - 18h30 - -Insiang (VO) - - 20h30 + débat - -Flapping in the middleof nowhere (VO) - - - 19h -The lunchbox (VO) - - - 21h -Dolares de Arena (VO) - - - - 16h30Our terrible country (VO) - - - 18h15Fe

stivaldes3Contin

ents

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Liltingou la délicatessedrame de Hong Khaou• Grande-Bretagne • 15 octobre2014 • couleur • 1h26 • VOSTFavec Ben Whishaw, Cheng Pei-pei,Andrew Leung, Morven Christie,Naomi Christie, Peter Bowles…• Prix de la photographie au Festival deSundance 2014 / Prix Coup de Cœurau Festival de Dinard 2014

À Londres, aujourd’hui, Junn, une mèresino-cambodgienne se morfond dansune maison de retraite où l’a placée sonfils Kai pour pouvoir vivre avec son amianglais Richard… À la mort accidentellede Kai, Richard se rapproche de la vieillefemme. Elle ne sait pas ou ne veut passavoir qu'il a été le compagnon de Kai.Pour pouvoir communiquer avec elle –ils ne parlent pas la même langue – ilconvainc une amie de jouer le rôle detraductrice. Commence alors un lenttravail sur le souvenir de celui qu’ilsont aimé.

« Premier long-métrage du réalisateurHong Khaou, qui a également participéau scénario. Voulant dépeindre unesituation où la communication et lelangage seraient aussi bénéfiques quenéfastes, il a pris comme point de départ

l’histoire de sa propre mère, réfugiéecambodgienne en Angleterre, qui, trenteans après son arrivée, ne maîtrisetoujours pas la langue anglaise. Quese passerait- il si elle perdait son seullien avec l’extérieur, à savoir son fils ?Comment parviendrait-elle à suivreune conversation et à s’intégrer à unnouveau groupe d’amis ? En s’attardantsur un étrange trio composé d’une mèredépendante en maison de retraite, de sonfils naturalisé et parfaitement intégréqui lui cache son homosexualité et soncompagnon qu’il fait passer pour unsimple colocataire, Hong Khaou signesurtout un film sensible, tout endélicatesse et parfaitement maîtrisé.L’exercice aurait pu pourtant s’avérerfort périlleux. En intégrant au scénarioune traductrice, qui permet autant auxpersonnages de communiquer entreeux qu’au public de saisir toutes lesnuances des conversations, le cinéastea pris le risque de casser le rythme descènes primordiales où chacun tentedifficilement de se faire comprendre.Les délicates nuances de communicationet de langage laissent alors place auxvéritables objectifs du film, qui sontde dépeindre les rapports humains etfamiliaux mais aussi la transmissionet les conflits de générations, surtoutlorsque ces liens sont compliqués parune maîtrise différente de la langue. (…)Un tel long-métrage, tellement bienficelé qu’il représente à lui seul uneleçon de cinéma, mérite qu’un largepublic le découvre ». avoir-alire.com

sortie nationale

Historia del miedoHistoire de la peur

drame politiquede Benjamin Naishtat• Argentine/ France • 5 novembre2014 • couleur • 1h20 • VOSTFavec Jonathan Da Rosa, TatianaGiménez, Mirella Pascual,Claudia Cantero, FranciscoLumerman, César Bordón…• Grand Prix au Festival Internationaldu film de Jeonju - Corée 2014 / GrandPrix à San Francisco - New director’saward 2014

Dans la chaleur de l’été, entre quartierspavillonnaires sécurisés et terrainsvagues recouverts d’immondices, lesaboiements des chiens errants, lescoupures de courants à répétition etles nuages de fumées incontrôlablespoussent les habitants à se confronterà leurs instincts et leurs craintes.

« Avec un mélange d'hyperréalisme etde quasi-fantastique, le film enchaînedes instantanés dans la journée depersonnages en proie à une tensionvenue d'on ne sait où. Plusieurs pistessont lancées, plus ou moins inquiétantes,mais aucune n'est confirmée ou privi-légiée. (…) Historia del miedo est avanttout du cinéma. Benjamín Naishtatréalise un film court mais bouillant quiouvre toute une dimension devant lespectateur (pour autant que celui-ci aitenvie de faire marcher son imagination).Le résultat regorge de mystère etd'angoisse comme rarement vu ailleurs.Un film inclassable, radical et pas-sionnant. »Gregory Coutaut – films de culte

du 6 au 9 novembre(1re semaine)du 13 au 16 novembre(2e semaine)

du 6 au 9 novembre

coup de cœur

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sortie nationale

Au nomdu Pape roicomédie dramatiquede Luigi Magni• Italie • 1977 • ressortie copierestaurée 5 novembre 2014• couleur • 1h45 • VOSTFavec Nino Manfredi, SalvoRandone, Danilo Mattei,Carmen Scarpita…

Rome, 1867. Déjà drastiquement réduitpar l'unité italienne, le pouvoir temporeldu pape est désormais contesté au seinmême de la Ville éternelle, où les patrioteslibéraux sont de plus en plus actifs. Jugeau tribunal du Sacré Collège, Monsei-gneur Colombo songe à démissionner.Mais une vieille amie, la comtesseFlaminia fait appel à lui pour sauver latête d'un jeune patriote arrêté après unattentat à la bombe contre une casernede zouaves pontificaux. Colombo s'efforcede sauver la situation, d'autant que lavictoire libérale semble inéluctable etque le jeune conspirateur n'est pasétranger à un bref moment d'égarementqu'il a eu vingt ans plus tôt avec lacomtesse… Inspiré d'un fait historique,un film où se mêlent le réalisme etl'humour.

« Luigi Magni est un grand metteur enscène que la critique a trop négligé. Aunom du Pape roi évoque avec éléganceet précision les derniers soubresauts del’État pontifical en 1867. Admirable-ment joué par Manfredi, superbementphotographié, historiquement aussiirréprochable que certaines réalisationsde Visconti, ce film est un chef-d’œuvre».Jean Tulard

« Au nom du Pape roi est bien l’un desmeilleurs films italiens de l’année, etcela à plus d’un titre. D’abord parce queMagni aborde sans détours l’une despériodes les plus brûlantes de l’histoireitalienne. Ensuite, parce que, pour cefaire, le réalisateur utilise toute unepalette de tons qui le rend digne desplus grands. Si Manfredi se montreirrésistible d’un bout à l’autre du film,en particulier dans les scènes avecson domestique/secrétaire, assumantà lui seul une grande partie des effetscomiques de l’oeuvre, il ne phagocyte enrien le film, qui s’avère être, y comprisen dehors de lui, un modèle de sensi-bilité. Passant du rire au mélodrame,du film historique aux vérités générales,et par là toujours bonnes à dire, Magniinvite le spectateur à subir le régime dela douche écossaise, exercice, dans cecas précis, on ne peut plus revigorant.»Yves Alion – Écran 78 - 1978

À l’Ouestrien de nouveaufilm de guerre antiguerrede Lewis Milestone• États-Unis • 1930 • ressortiecopie restaurée 5 novembre 2014• 2h14 • VOSTFavec Lew Ayres, Louis Wolheim,Slim Summerville, John Wray,Arnold Lucy…• Oscar du Meilleur film et Oscardu Meilleur réalisateur - Los Angeles1930

Août 1914. La guerre vient d'être décla-rée. Galvanisés par les harangues deleurs professeurs, Paul Bäumer et sescamarades, des lycéens allemands,décident de s'enrôler dans l'armée. Laconfrontation avec la réalité est brutalepour ces jeunes idéalistes, qui découvrentcoup sur coup l'enfer des tranchées,les bombardements intensifs, la peur,la fatigue et la faim… D’après le romanéponyme d'Erich Maria Remarque.

« Il faut passer outre le côté productionde prestige, avec scénario littéraire etdialogues ampoulés. La force du sujet

du 6 au 9 novembre

ciné-classiccoup de

cœur

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emporte tout. Il faut montrer ce filmaux enfants pour qu'ils y découvrent lemensonge de l'embrigadement, l'atrocitédes mutilations, en un mot l'insoutenablehorreur de la guerre. On a fait «mieux»depuis au cinéma en matière de réalismerouge sang ; mais ce film garde sa force,peut-être parce qu'on sent confusémentqu'il est presque contemporain ducauchemar qu'il décrit. Les scènes decombat sont frappantes – notammentpar l'usage de la caméra qui se subs-titue à la mitrailleuse –, mais même lesmoments d'accalmie ont une intensitérare : ainsi, quand Albert découvre dansun miroir qu'il vient d'être amputé, oulorsque Paul, de retour chez lui, est prispour un lâche. Milestone a l'intelligencede montrer sans vouloir démontrer : sison film est un pamphlet, c'est seule-ment par la crudité des images… Onn'oubliera pas la dernière scène, que lecinéaste tourna sans l'accord du studio.Conclusion inéluctable et dramatiquede la tragédie… »Aurélien Ferenczi – Télérama

en partenariat avec SCALA, sallesde cinéma associatives en Loire-Atlantique, dans le cadre de lacirculation Grands films classiques.

avant-premièreHéritages- Mirathdocu-fiction de Philippe Aractingi• Liban • 2013 • couleur • 1h36• VOSTF• Lion d'Or au Festival de Venise 2013

En fuyant une nouvelle fois le Libanen juillet 2006, le réalisateur PhilippeAractingi prend conscience que, commelui, ses ancêtres fuient depuis cinqgénérations les guerres et les massa-cres. Dans une fresque où se croisentavec légèreté photos, archives et mise enscène ludique où il intègre ses enfants,il entreprend le récit des pérégrinationsde sa famille à travers le Levant. Un filmsur l'exil, la mémoire et la transmission,plein d'émotion et d'honnêteté.

« Philippe Aractingi est, comme beau-coup de Libanais, un enfant de la guerre.Peut-être pas la sienne, mais, commetous, il l’a vécue, l’a intériorisée, et surtout,l’a filmée et photographiée. Commebeaucoup de Libanais, il a connu l’exil :Parisien, d’abord, puis Londonien, puisde nouveau Parisien. Il a connu lesbombes, mais il a aussi découvert quedans d’autres parties du monde, le chaosn’était pas la normalité.

Avec à son actif 2 films, Bosta en 2005,et surtout le magistral Sous les bombesen 2008, il nous fait découvrir un cinémaassez unique, où il filme la guerre, aumilieu de la guerre, avec les acteurs dela guerre. Aujourd’hui, avec Héritages,c’est à un genre nouveau qu’il s’essaye,l’autobiographie. La sienne, bien sûr,mais aussi et surtout celle de ses 4millions de compatriotes, qui, tous, sansexception, ont vécu entre déracinements,exils et bombes. Et l’on comprend dèslors la difficulté que l’on peut avoir àfaçonner son identité, dans un pays dediaspora, de paradoxes. Un pays où,périodiquement, l’histoire se répète.Le déracinement, l’exil, les bombes,encore, de génération en génération.Héritages est encore une fois une bellehistoire, dans un Liban qui, dans tousses tourments, produit un cinéma d’unefacture rare dans le monde arabe ».Nizar Idrissi Zouggari – OnOrient,le guide urbain de la culture orientale

soirée-débat en partenariat avec laMEET (Maison des Écrivains Étrangerset des Traducteurs) et l’associationVersion originale, jeudi 13 novembre à20h30, dans le cadre de Meeting n° 12,Rencontres littéraires internationales,Dire la ville, suivie d’un dialogue avecles auteurs libanais invités.

du 12 au 16 novembre mois du film documentairele 13 novembreprojection unique

ciné-débat

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Le paradisfiction expérimentaled’Alain Cavalier• France • 8 octobre 2014• couleur • 1h10

« Depuis l’enfance, j’ai eu la chance detraverser deux mini-dépressions debonheur et j’attends, tout à fait serein,la troisième. Ça me suffit pour croire enune certaine beauté de la vie et avoir leplaisir de tenter de la filmer sous toutesses formes : arbres, animaux, dieux,humains… et cela à l’heure où l’amourest vif. L’innocence, le cinéaste en a perduune partie. C’est si délicat à repérerautour de soi, si difficile à ne pas perdreau tournage. Ma reconnaissance va àceux que vous regarderez à l’écran. Pourtenir tête au temps, j’ai une parade quiest de fouiller dans mon stock d’émo-tions et d’images anciennes. Non pourretrouver ce qui ne reviendra pas maispour deviner dans l’hiver les signes duprintemps. Cela permet de recommencerencore une journée d’un pas aisé ».Alain Cavalier

« La forêt, un petit paon, un robot rouge,une jeune femme à sa table et un jeunehomme au milieu des bois. Alain Cavalierfilme la nature, les choses et les gens etraconte, avec une voix douce « en off »la vie, la mort, les origines. Trois ansaprès Pater qui mettait en scène VincentLindon, Alain Cavalier revient avec unfilm très personnel, mêlant profondeur,grâce et humour ».Lorenzo Ciavarini Azzi – Culturebox

« Tendre, inquiet, souriant, Le paradisd’Alain Cavalier aspire à un rapportdoux à la vie ». Jean-Baptiste Morain –les Inrockuptibles

Le selde la terredocumentaire biopicde Wim Wenderset Juliano Ribeiro Salgado• Brésil / France / Italie • 15 oct.2014 • couleur • 1h49 • VOSTFavec Sebastião Salgado,Wim Wenders, Juliano RibeiroSalgado• Prix Spécial Un Certain Regard,Festival de Cannes 2014 / Prix du JuryOecuménique - Mention Spéciale,Festival de Cannes 2014

Depuis quarante ans, le photographeSebastião Salgado parcourt les conti-nents sur les traces d’une humanité enpleine mutation. Alors qu’il a témoignédes événements majeurs qui ont marquénotre histoire récente : conflits inter-nationaux, famine, exode…, il se lanceà présent à la découverte de territoiresvierges aux paysages grandioses, à larencontre d’une faune et d’une floresauvages dans un gigantesque projetphotographique, hommage à la beautéde la planète. Sa vie et son travail noussont révélés par les regards croisés

de son fils, Juliano, qui l’a accompagnédans ses derniers périples et de WimWenders, lui-même photographe.

« Grand admirateur du travailphotographique effectué depuis plus dequarante ans par Sebastião Salgado, lecinéaste Wim Wenders s’est vu proposerpar l’artiste et son fils de faire untri important au sein de milliers dedocuments afin de donner forme à undocumentaire qui retracerait quaranteans d’un engagement aussi bien artis-tique qu’humain. Afin de ne pas tomberdans l’écueil du film de montage,Wenders convoque son ami à effectuerun long entretien où Salgado commenteson travail et apporte ainsi un éclairagesupplémentaire à ses œuvres photo-graphiques. Ainsi, le film peut se diviseren deux parties bien distinctes, l’unefilmée par Wenders où l’artiste s’exprimesur son travail et l’autre tournée parle fils de Salgado qui l’a suivi dans sesvoyages en Papouasie et près du cerclepolaire. Toutefois, la grande intelligencede Wenders est d’avoir su entremêlerharmonieusement ces deux aspectssans que cela ne crée de rupture deton ou même de style.(…) Progressivement se dessine leportrait d’un homme idéaliste qui atoujours voulu témoigner des malheurs

du 13 au 16 novembre

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des êtres humains, mais qui, à force decôtoyer l’horreur (il a couvert la famineau Sahel, la pauvreté des paysans duNordeste brésilien, le génocide auRwanda et la guerre en ex-Yougoslavie,rien de moins) a fini par se détourner del’humanité dite civilisée pour magnifierla nature et les sociétés qualifiées deprimitives. Avec sa femme, il emploiemême une partie de sa fortune à fairerepousser une forêt dans sa régionnatale du Brésil. Autant d’élémentsqui confirment tout le bien que l’onpensait déjà d’un artiste au talent visuelimparable. Il est donc indispensable dese plonger durant deux heures dansce magnifique documentaire au noiret blanc magnifiquement contrasté,doublé d’un hommage sincère d’unartiste envers l’un de ses pairs ».Virgile Dumez – avoir-alire.com

Que ta joiedemeuredocu-fiction de Denis Côté• Canada • 29 octobre 2014• couleur • 1h10 • VOSTFavec Olivier Aubin, Ted Pluviose,Hamidou Savadogo…• Mention spéciale du juryau FICUNAM de Mexico

Exploration libre des énergies et desrituels trouvés sur des lieux de travaildivers. D'un ouvrier à l’autre, d'unemachine à la prochaine ; de ces mains,ces visages, ces pauses, ces efforts,que peut-on établir comme dialogueabsurde et abstrait entre l'homme etson besoin de travailler ? Une autrefaçon d’aborder le travail.Après le magnifique Bestiaire, Que tajoie demeure s'inscrit dans la continuitédu projet expérimental et fantaisiste,entre documentaire et fiction, explorantl'image et le son, initié par Denis Côtédepuis Les états nordiques en 2006.

« Que ta joie demeure est une explorationlibre des habitudes que l’on retrouve surnos lieux de travail. Filmé dans plusieursentreprises de la grande région deMontréal, le film s’ingénie à mélangerle réel (les lieux, les objets) et l’irréel(les gestes et les mots de ceux qui lesutilisent) pour mieux questionner nosrituels professionnels, dont personne

ne sait au juste où et comment ils nousdirigent ».Charles-Henri Ramond – Films du Québec

Question à Denis CôtéVous rejetez le cinéma de sujet et vousposez un regard abstrait sur le mondedu travail. On ne peut pas dire quec’est un documentaire. Que doit-onprendre de cette allégorie ?

Il est certain que ce film-essai s’inscritdans la continuité de mes films plusartisanaux, ceux qui cherchent quelquechose d’introuvable (Carcasses, Bes-tiaire), qui questionnent le langage. Jeprends un très grand plaisir à créer desfilms qui ne se donnent pas facilementà moi, ni au spectateur. Ils doivent exister,longtemps, circuler. Il faut mettre desmots sur ces expériences image-son.J’espère que le spectateur ne se casserapas la tête. J’espère qu’il regardera letravail en marche, une réflexion enmarche, une recherche en marche. Ily a un peu d’humour, quelque chosed’un peu hypnotique, des moments dedistanciation mais il n’y a pas de réelenjeu ni issue à ce film. J’aime bienquand je regarde un film arriver à unmoment où je sais que je suis en trainde regarder un film. Peut-être que je nele comprends, pas mais je le tourne detous les côtés pour voir comment on abien pu le faire, le penser et le laisserexister.

Chaque projection sera suivie d’unentretien filmé de 10’ avec DenisCôté réalisé par le GNCR.

mois du film documentairedu 20 au 23 novembre

mois du film documentairedu 20 au 23 novembre

coup decœur

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Sur le cheminde l’écoledocumentaire de Pascal Plisson• France • septembre 2013• couleur • 1h17 • VF et VO• César 2014 du Meilleur Filmdocumentaire / Prix Henri-Langloisdu Film documentaire, RencontresInternationales du Cinéma de Patrimoine

Ces enfants vivent aux quatre coins duglobe mais partagent la même soifd’apprendre. Ils ont compris que seulel’instruction leur permettra d’améliorerleur vie, et c’est pour cela que chaquejour, dans des paysages incroyables,ils se lancent dans un périple à hautrisque qui les conduira vers le savoir.

Jackson, 11 ans, vit au Kenya et parcourtmatin et soir quinze kilomètres avecsa petite sœur au milieu de la savaneet des animaux sauvages…Zahira, 12 ans, habite dans les monta-gnes escarpées de l’Atlas marocain, etc’est une journée de marche exténuantequi l’attend pour rejoindre son internatavec ses deux amies…Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaquejour, les quatre kilomètres qu’il doitaccomplir sont une épreuve parcequ’il n’a pas l’usage de ses jambes.Ses deux jeunes frères poussent pendantplus d’une heure son fauteuil roulantbricolé jusqu’à l’école...C’est sur un cheval que Carlos, 11 ans,traverse les plaines de Patagonie surplus de dix-huit kilomètres. Emmenantsa petite sœur avec lui, il accomplit cetexploit deux fois par jour, quel que soitle temps…

La Barradrame d’Oscar Ruiz Navia• Colombie • 2009 • couleur• 1h35 • VOSTFavec Arnobio Salazar Rivas,Rodrigo Velez, Jaime AndressCastano…

La Barra, village côtier isolé situé àl'ouest de la Colombie. Cerebro, chef dela communauté native afro-colombienne,y est en conflit avec un propriétaireblanc qui souhaite construire un centretouristique sur la plage. Au terme d'unlong périple, Daniel, un homme étrangeaux manières de citadin, arrive au village.Déterminé à fuir son passé, il chercheun bateau pour quitter le pays. Mais uneétrange pénurie de poissons touche LaBarra et la plupart des hommes sontpartis pêcher en haute mer; il n'y a pasune seule embarcation de disponible…

Projection unique, vendredi 28novembre à 18h30, sélection« Situations du cinéma en Colombie »

Insiangdrame de Lino Brocka• Philippines • 1976 • couleur• 1h35 • VOSTFavec Hilda Koronel, Mona Lisa,Ray Vernall, Rez Cortez…

Dans un bidonville de Manille cohabitentdifficilement Insiang, sa mère et l’amantde celle-ci. Lorsque ce dernier abused'elle, Insiang engage une vengeanceengendrée par la violence même de sonmilieu : celui d'une injustice socialegénéralisée.

Projection unique, vendredi 28novembre à 20h30, sélection « Éclatsdu mélodrame », en partenariat avecVersion Originale qui proposera undébat animé par Nicolas Thévenin,journaliste de la revue Répliques etenseignant en cinéma,.

mois du film documentairedu 19 au 22 novembre

Festival des 3 Continentsdu 28 au 30 novembre

Festival des 3 Continentsdu 28 au 30 novembre

à voir en famille 36e Festivaldes 3Continentsde NantesPour l’édition 2014, autour de10 films inédits en compétitioninternationale, le F3C inviterale spectateur à s’aventurer enColombie, en Chine, au Sénégal,nous racontera les Printempsarabes et nous offrira demagnifiques mélodrames.Cette année, les cinémas d’Asie,d’Afrique et d’Amérique latine sedonnent à nouveau rendez-vousà Nantes du 25 novembre au 2décembre, mais aussi sur laPresqu’Ile, à Saint-Nazaire, LaTurballe et le Pouliguen, du 28au 30 novembre. Au programmeà Saint-Nazaire, six films choisisparmi les différentes sélections.

Attention : billetterie spécifique Festivaldes 3 Continents. La carte 6 entrées ducinéma Jacques Tati ne pourra êtreacceptée. Coupon 1 entrée : plein 6 €,réduit 5 €. Carnet 5 entrées : plein 25 €,réduit 22 €. Catalogue : 5 €.Affiche : 2 €.

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Festival des 3 Continentsdu 28 au 30 novembre

Festival des 3 Continentsdu 28 au 30 novembre

du 27 au 30 novembre

Flappingin the middleof nowheredrame de Nguyen Hoang Diep• Vietnam / France / Norvège /Allemagne • 2014 • couleur• 1h20 • VOSTFavec Thuy Anh Nguyen,Bao Son Tran, Ha Hoang…

Hanoi, Vietnam. Une adolescente doitrapidement gagner en maturitélorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte.Ayant un besoin urgent d’argent pour sefaire avorter, elle se tourne vers le seulhomme prêt à l’aider qui, ironiquement,est fétichiste de femmes enceintes.

Projection unique, samedi 29 novembre à19h en compétition «Sélection officielle»

The lunchboxcomédie dramatiquede Ritesh Batra• Inde • 2013 • couleur • 1h44• VOSTFavec Irrfan Khan, Nimrat Kaur…

Cherchant à regagner son amour, Ilagarnit de mets savoureux la gamellelivrée à son mari le midi par lesdabbawala de Bombay – ces porteursde boîtes-repas qui desservent desmilliers de bureaux. Une erreur delivraison sert de prétexte à cettedélicieuse comédie épistolaire..

Projection unique, samedi 29 novembreà 21h, sélection «Éclats du mélodrame»

Dólares de Arenadrame d’Israel Cardenaset Laura Amelia Guzman• République Dominicaine /Argentine / Mexique • 2014• couleur • 1h24 • VOSTFavec Géraldine Chaplin, YanetMojica, Ricardo Ariel Toribio…

Dans une station balnéaire de rêve enRépublique Dominicaine, la relation delongue date entre une jeune fille du pays,belle et pauvre, et sa riche maîtresseeuropéenne est mise à l'épreuve quandles problèmes de classe, d'inégalité etd'exploitation font surface.

Projection unique, dimanche 30novembre à 16h30, en compétition« Sélection officielle »

Our terriblecountrydocumentaire de MohammadAli Atassi et Ziad Homsi• Syrie / Liban • 2014 • couleur• 1h25 • VOSTF

Les fractures de la Syrie à travers ledestin de Yassin Haj Saleh, écrivain etdissident qui a passé 16 ans de sa viedans les geôles d’Assad père, et decelui de Ziad Homsi lui-même, et leurrencontre.

Projection unique, dimanche 30novembre à 18h15, sélection« Le cortège des printemps »

Blue collardrame de Paul Schrader• USA • 1978 • ressortie copierestaurée octobre 2014• couleur • 1h54 • VOSTFavec Harvey Keitel, RichardPryor, Yaphet Kotto…

Un trio de travailleurs de Détroit, deuxnoirs – Zeke Brown et Smokey James– et un blanc – Jerry Bartowski – sontfatigués par l'immobilisme et la corrup-tion de leur syndicat. Alors que la vie estde plus en plus difficile et les difficultésfinancières plus importantes, les troiscompères décident de cambrioler lacaisse du Syndicat.

« Ça se passe à Detroit, au milieu desannées 1970, mais qu'importe. Rien deplus actuel que Blue collar, le premierfilm de Paul Schrader, alors scénaristepour Scorsese (Taxi Driver) et De Palma(Obsession)… Certes, Paul Schrader estdevenu, très vite, un infâme moraliste(American Gigolo et, pis encore, Hard-core). Mais là, il est en pleine forme.Efficace. Insolent. Dans la lignée de cecinéma de dénonciation que l'on admiretant chez les cinéastes américains, quin'ont jamais hésité à fustiger les puis-sants, dès lors qu'ils menacent ladémocratie. Plus qu'à la malhonnêtetédes syndicats, c'est leur collusion avecle pouvoir que filme le cinéaste. Leurfaçon à eux de « fluidifier les rapportssociaux», en quelque sorte. Trente ansaprès, ce constat reste implacable ».Pierre Murat – Télérama

Le film sera précédé d’une présentationfilmée de 5’ par Vincent Malausa,critique au Cahiers du Cinéma.

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Le garçonet le mondefilm d’animation de Alê Abreu• Brésil • 8 octobre 2014• couleur • 1h19 • tout publicà partir de 7 ans• Cristal du long métrage au Festivald'Annecy 2014 / Prix du public auFestival d'Annecy 2014

À la recherche de son père, un garçonquitte son village et découvre un mondefantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges. Unvoyage lyrique et onirique illustrant avecbrio les problèmes du monde moderneà travers le regard d’un enfant.

« Petit miracle : ce film d'animationvenu du Brésil est un pur moment degrâce, de temps suspendu. Un bonheurtotal. L'histoire n'a rien de neuf, pour-tant : un petit garçon quitte son villageà la recherche de son père et découvreun monde fantastique et mécanique,où la beauté et la musique ont biendu mal à résister au monstre qu'est le«progrès». Les fleurs, la solidarité etl'amour filial valent mieux que les usines,la pollution et la guerre. On le savait,bien sûr. Mais, grâce à son incroyableliberté visuelle, le cinéaste redonnevirginité et force à ce message candide,souvent exalté par le cinéma d'animation.Il choisit de dessiner « comme unenfant », en mélangeant toutes lestechniques possibles : pastels à

l'huile, crayons de couleurs, feutreshydrographiques et même stylos à bille,ainsi que tous les types de peintures etde collages. Et surtout, choix audacieuxet poétique, il ne craint pas le… blanc.Dans certains plans, il part d'une pagevierge et la colore progressivementpour finir en véritable feu d'artifice. Àl'inverse, il efface un carnaval psyché-délique pour rendre l'enfant et sa petitetête en forme d'ampoule à son tendreminimalisme.

Sans cesse, il alterne : à une splendidemontée à vélo dans la ville, la nuit, oùle ciel étoilé évoque celui de Van Gogh,succède le jour et une descente à touteallure vers une plage bariolée. Desscènes dans une plantation de cotondessinent brusquement des formestotalement originales, tandis qu'unchantier naval prend des airs d'un tableaude Paul Klee… Chaque dessin est unétonnement. Un émerveillement. Letout sans dialogues ou presque : justequelques répliques, dans une langueinventée – du brésilien à l'envers !Mais une musique très présente, elle,et constamment enthousiasmante.Depuis des années, il était de bon tonde ne plus employer le terme « dessinanimé », considéré comme réducteurou ringard, quand on parlait d'animation.Avec Le garçon et le monde, grâce à ceréalisateur génial, l'expression reprendtoutes ses lettres de noblesse ».Guillemette Odicino – Télérama

Le bonhommede neigefilm d’animationde Dianne Jackson• Grande-Bretagne • 30’• à partir de 3 ans

Un jour de grand froid, un petit garçonfabrique un bonhomme de neige. Lelendemain matin, il a la surprise de voirson bonhomme s'animer et l'inviter pourun voyage féerique où ils vont rencontrerbeaucoup d'autres bonshommes deneige.

« Nous marchons dans le ciel / Nousflottons dans le clair de lune / Pendantque les étoiles / S'allument une à une.Sur une délicieuse musique de HowardBlake, une voix d'enfant chante. À l'image,un garçon plane, les bras en croix, telun oiseau déployant ses ailes, entraînépar un bonhomme de neige rondouillard.Tous les petits Anglais connaissentcette chanson. Là-bas, Le bonhommede neige est un classique du dessinanimé. « Illustration animée » seraitplus exact. Dianne Jackson, disparueen 1992 à l'âge de 48 ans, n'utilise pasla technique classique du gouachagesur cellulo. Aux aplats de couleurs sansrelief, elle préfère le crayonné auxpastels, qui donne à ses personnagesla matière, le velouté, la douceur desdessins de Raymond Briggs qui ontinspiré ce film. »Bernard Génin – Télérama

séances tout public dans le cadredu dispositif École et cinéma

à voir en famille cinémômes

du 19 au 23 novembre(1re semaine)du 26 au 30 novembre(2e semaine)

le 30 novembreet le 3 décembre

coup decœur

Page 11: salle Jacques Tati · une maison de retraite où l’a placée son fils Kai pour pouvoir vivre ... une conversation et à s’intégrer ... ont vécu entre déracinements, exils et

à voiren décembreTemps fort Chiliavec Version Originale• Les sœurs Quispede Sebastián Sepulveda• La nana de Sebastián Silva• Gloria de Sebastián Lelio

• Of men and war(Des hommes et de la guerre)de Laurent Bécue-Renard

• Paris Texasde Wim Wenders (ciné-classic)

Cinéma de Noël• Une vie de chat de Alain Gagnol• De la neige pour Noëlde Rasmus A. Sivertsen• Les merveilleux contesde la neige de Hilary Audus

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La programmation cinémade la scène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : Paris Texas

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conceptio

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Quadra soutient le théâtre, scène nationalede Saint-Nazaire et la salle Jacques Tati

RENCONTRE AVEC

Anne-JamesChatonPoète sonore et plasticien, notre artiste en résidenceest un personnage « rock'n'roll ».Il rencontrera le public pour évoquer sa présence surle territoire nazairien à l'occasion de deux concertsmariant la voix et les guitares (une création Hereticsavec Thurston Moore de Sonic Youth + Andy Moor deThe Ex ; et Icônes avec Nosfell) et d'une expositionPortraits dans le milieu urbain.

• mercredi 26 novembre à 19h• au Théâtre• entrée libre sur réservation• en coréalisation avec Le Grand Café et le VIP

LECTURE-SPECTACLE

Les visageset les corpsTexte de Patrice Chéreaumise en scène et jeu Philippe CalvarioPhilippe Calvario rend hommage à l'immense hommede théâtre et de cinéma qu'était Patrice Chéreau(La Reine Margot, Ceux qui m'aiment prendront le train,Intimité) en dévoilant un ensemble de documents,lettres d'amour, journal intime que le réalisateura consigné dans son livre éponyme.

• jeudi 27 novembre à 19h30• vendredi 28 novembre à 20h30• au Théâtre

02 40 22 91 36 - www.letheatre-saintnazaire.frrue des Frères Pereire - 44600 Saint-Nazaire