salle jacques tati - letheatre-saintnazaire.fr · uiv td a nseb g o r p q u’à ma ng er cot b dil...

16
salle Jacques Tati Agora 1901 – 2 bis avenue Albert de Mun Saint-Nazaire – 02 40 53 69 63 www.letheatre-saintnazaire.fr du 14 fév. au 13 mars 2018 photo du film Phantom Thread

Upload: dothuan

Post on 25-Apr-2018

226 views

Category:

Documents


3 download

TRANSCRIPT

salleJacques

Tati

Agora 1901 – 2 bis avenue Albert de Mun

Saint-Nazaire – 02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

du 14 fév. au 13 mars 2018

photo du

film

Phantom Thread

calendriersemainedu 14 au 20 février mer 14 jeu 15 ven 16 sam 17 dim 18 mar 20

L’Usine de rien * - - 14h30 19h30+p - 16h30

Seule sur la plage… *14h30 18h45 17h45 - 16h 20h15

Oh Lucy ! * 20h30 16h15 - 17h 14h15, 21h -

Les Heures… * 17h30 14h, 20h45 20h30 14h30 18h -

Rita et Crocodile 16h30 + - - 11h + 11h + -

semainedu 21 au 27 février mer 21 jeu 22 ven 23 sam 24 dim 25 mar 27

Le Voyage de Lila AVP 14h30 + - - - - -

La Ronde des couleurs 16h + - - - 11h +

Un conte peut en… - - - 11h + - 16h15 +

Cadet d’eau douce - - - 16h30 + - -

Heartstone * 17h 14h15 20h50 14h - 20h

Winter Brothers * SN 20h 16h45 19h 20h45 14h, 20h30 17h30

Au loin s’en vont… * - 18h30 + p 14h15 + p 15h50 -

Thelma * - 21h 16h15 17h50 17h40 14h

semainedu 28 fév au 6 mars mer 28 jeu 1er ven 2 sam 3 dim 4 mar 6

Willy… AVP 16h15 + - - - - -

Coco - 14h30 + 16h50* - 10h15 + 16h30*

Cadet d’eau douce - 16h30 + - 11h+ - -

Un conte peut en… - - - 14h30+ - -

La Ronde des couleurs - - - 16h+ - -

Phantom Thread * 17h30 20h30 14h30 + c 17h 17h15 21h

Winter Brothers * 14h15 18h 18h45 - 20h15 18h30

Mulholland Drive * 20h30+p - - - 14h30 -

Twin Peaks… * - - 21h+p - - 14h

La Danse… - - - 20h+r - -

semainedu 7 au 13 mars mer 7 jeu 8 ven 9 sam 10 dim 11 mar 13

L’Étrange forêt… 14h30+ - - 11h+, 17h+ 11h+ -

Le Lion est mort… 15h30 21h 14h 18h 18h 14h

Phantom Thread * 17h30 15h45 20h45 14h30 20h30 16h

Wajib… * 20h30 14h 18h15 20h30 16h10 19h

Johnny Guitar * - 18h15+p 16h+p - 14h 20h50+p

* = VO +r = rencontre+ = goûter ou brunchSN = sortie nationale

+c = ciné-caféAVP = avant-première+p = présentation

L’Usine de riencomédie dramatique de Pedro Pinho• Portugal • 2017• couleur • 2h57 • VOSTFavec José Smith Vargas, Carla Galvão, Hermínio Amaro• Quinzaine des réalisateurs, Festivalde Cannes 2017

Une nuit, des travailleurs surprennentla direction en train de vider leur usinede ses machines. Ils comprennent qu'elleest en cours de démantèlement et qu'ilsvont bientôt être licenciés. Pour empê-cher la délocalisation de la production,ils décident d'occuper les lieux. À leurgrande surprise, la direction se volatiliselaissant au collectif toute la place pourimaginer de nouvelles façons de travaillerdans un système où la crise est devenuele modèle de gouvernement dominant.

«Ce n’est pas l’adaptation directe d’unevéritable histoire mais il y a eu beaucoupde cas similaires au Portugal, ces der-nières années, surtout à cause de lagrande crise économique qui a frappéle pays. On a collecté énormément detémoignages que l’on a ensuite intégrésau scénario. Mais je pense que ce cane-vas d’anecdotes et de récits dépasselargement les frontières du Portugal.Il va même au-delà d’une réflexion surla crise économique européenne : il pose

la question du rôle du travail dans nossociétés. Le fait que celui-ci soit si central,si important dans nos organisationsactuelles est un peu anachronique. Onvit les effets de cet anachronisme. C’estla question majeure de ce siècle.»Pedro Pinho, réalisateur du film

«Une sorte de feelgood movie versionouvrière ; un Full Monty qui aurait lu LeCapital, et dont on sortirait gonflé del'espoir qu'un autre mode de productionest possible»François Bégaudeau – Transfuge

«Le plus beau, dans ce premier long-métrage du jeune Pedro Pinho, c’est qu’ilne s’en tient ni au seul constat social nimême au scénario d’une lutte contrele système. En montrant comment lerapport de classes est désormais sub-tilisé par un capital volatil, le film décritun mouvement plus large, s’intéressantau «lendemain» de la lutte, à ce momentoù il s’agit de repenser sa position dansle monde et de s’autodéterminer horsdes cadres établis.»Mathieu Macheret – Le Monde

Séance événement et ciné-débat,le samedi 17 février à 19h30, en partenariat avec le Centre deCulture Populaire. La séance seraprécédée, à 18h45, d’un apéro dînatoire portugais. Réservationpossible auprès du cinéma.

du 17 au 20 février

coup decœur

Les Heures sombresfilm historique de Joe Wright• Royaume-Uni • 2018 • couleur• 2h06 • VOSTFavec Gary Oldman, Kristin ScottThomas, Ben Mendelsohn• Prix du meilleur acteur aux GoldenGlobes 2018 pour Gary Oldman

Alors que plane la menace d’une invasiondu Royaume-Uni par Hitler et que 200000 soldats britanniques sont piégés àDunkerque, Churchill découvre que sonpropre parti complote contre lui et quemême son roi, George VI, se montrefort sceptique quant à son aptitude àassurer la lourde tâche qui lui incombe.Churchill doit prendre une décision fati-dique : négocier un traité de paix avecl’Allemagne nazie et épargner à ceterrible prix le peuple britannique oumobiliser le pays et se battre envers etcontre tout.

«Un film de discours tourné comme unfilm d’action, l’inverse exact du trèsaméricain Dunkerque, ou son complé-ment à l’anglaise. Wright y filme un vieuxcorps mis à la tâche de former des motséternels, de forger un mythe national,en fait de dire tout un peuple. Il est biendécidé à nous marteler le fascinantmiracle du comportement de WinstonChurchill : en auscultant aussi sescoulisses délabrées, la vieillesse ou lafatigue, les intrigues politiques et lesscléroses parlementaires côté Chambre.Mais ces concessions narratives à la«petite histoire» ne font que réaffirmerle caractère exceptionnel et le prestigede la grande.»Luc Chessel – Libération

Oh Lucy !comédie dramatique de Atsuko Hirayanagi• Japon / États-Unis • 2018• couleur • 1h35 • VOSTFavec Shinobu Terajima, Josh Hartnett, Koji Yakusho• Semaine de la Critique – Festival deCannes 2017

Setsuko mène une vie solitaire et sanssaveur à Tokyo entre son travail et sonappartement, jusqu’à ce que sa nièceMika la persuade de prendre sa place àdes cours d’anglais très singuliers. Cetteexpérience agit comme un électrochocsur Setsuko. Affublée d’une perruqueblonde, elle s’appelle désormais Lucyet s’éprend de John son professeur !Alors, quand Mika et John disparaissent,Setsuko envoie tout balader et embarquesa sœur, dans une quête qui les mènede Tokyo au sud californien. La follevirée des deux sœurs, qui tourne auxrèglements de compte, permettra-t-elleà Setsuko de trouver l’amour ?

«Le film s’inscrit dans la lignée desœuvres ayant abordé la confrontationentre les cultures occidentale et nippone,du Pont de la rivière Kwaï à The PillowBook et Lost in Translation en passantpar Furyo et Stupeur et tremblements.Il distille un charme réel, qui tient àson ton décalé, un mélange des genresdéconcertant mais audacieux, ainsiqu’un scénario se jouant des clichéslinguistiques et sociétaux pour mieuxles contourner.»Gérard Crespo – A voir à lire

du 14 au 18 février du 14 au 18 février

Seule sur laplage la nuitdrame de Hong Sang-soo• Corée du Sud • 2018 • couleur• 1h41 • VOSTFavec Min-Hee Kim, Young-hwa Seo,Hae-hyo Kwon• Ours d’argent de la meilleure actrice– Berlinale 2017

Quelque part en Europe. Younghee a toutlaissé derrière elle : son travail, ses amiset son histoire d'amour avec un hommemarié. Seule sur la plage, elle pense àlui : elle se demande s'il la rejoindra.Gangneung, Corée du Sud. Quelquesamis trinquent : ils s'amusent deYounghee qui, ivre, se montre cruelle àleur égard. Seule sur la plage, son cœurdivague : elle se demande combienl'amour peut compter dans une vie.

« Il en va désormais des films de HongSang-soo comme des saisons : ils sesuccèdent, déposant dans nos cœursdes qualités particulières qui s’éteignentet renaissent avec eux». Mathieu Macheret – Le Monde

«Ce nouveau film se présente commel’un des plus beaux parmi la vingtaineréalisés par Hong Sang-soo à ce jour,et si le désarroi qui s’y épanche avecfureur demeure tamisé, c’est aussi l’undes plus évidemment bouleversants.»Julien Gester – Libération

«On pourrait dire qu’il bouleverse commeune déclaration d’amour envoyée depuisune contrée qui ne croit plus à l’amour.»Joachim Lepastier – Cahiers du Cinéma

Rita et Crocodilefilm d’animation de Siri Melchior• Danemark • 7 février 2018• couleur • 40’ • à partir de 3 ans

Rita, petite fille de quatre ans au carac-tère bien trempé, découvre le monde encompagnie de son fidèle ami, Crocodile,qui vit dans une baignoire et qui ne pensequ’à manger comme tout bon crocodilequ’il est. Ensemble, ils apprennent àpêcher, ramassent des myrtilles dans laforêt, tentent d’apprivoiser un hérisson,partent camper dans la montagne etquand il neige, font des courses de lugeou encore du ski. Ils partent même surla Lune ! En somme, une amitié entreaventuriers !

«Rita, le personnage principal, repré-sente la liberté de l’enfance. Elle estlibre d’explorer sans barrière le mondequi l’entoure, mais aussi son mondeintérieur, sans avoir à subir le jugementdes adultes, complètement absents deson univers. Le spectateur et Rita sontentre de bonnes mains, gentiment guidéspar Crocodile. La nature joue un rôlefondamental et bienveillant dans lesaventures des deux amis, qui je l’espère,inspireront les jeunes spectateurs etleur donneront envie de s’ouvrir au mondeextérieur tout en laissant s’exprimerleur imagination». Siri Melchior, réalisatrice du film

du 14 au 20 février du 14 au 18 février

cinémômes

Au loin s’en vont les nuageschef d’œuvre de Aki Kaurismäki• Finlande • 1996 • couleur• 1h36 • VOSTF • copie 35mmavec Kari Vaananen et Kati Outinen• Festival de Cannes 1996 – en compétition

Ilona et son mari Lauri, respectivementmaître d'hôtel et conducteur de tramway,mènent une vie tranquille en compagniede leur chien. Jusqu'au jour où Ilonaperd son travail, quelque temps aprèsle licenciement de son mari.

Jeudi 22 février à 18h30 et vendredi23 février à 14h15, séances présentées par le programmateurde la salle

Winter Brothersfable de Hlynur Palmason• Danemark • 2018 • couleur• 1h34 • VOSTFavec Elliott Crosset Hove, Lars Mikkelsen, Peter Plaugborg• Meilleur acteur – Festival de Locarno2017

Emil travaille avec son frère dans unecarrière de calcaire et vend aux mineursl'alcool frelaté qu’il fabrique. Les relationschangent lorsque la mixture préparéepar Emil est accusée d’avoir empoisonnél’un d’entre eux.

«Winter Brothers est mon premier longmétrage, c’est une extension et uneexpression de mon travail antérieur. Iln’est pas surprenant que ce soit trèsdifférent du cinéma islandais ou danois vudernièrement. Je crois que mon travailprécédent allait déjà dans une autredirection, il était évident que j’exploraisautre chose. Lorsque tu es totalementsincère dans ton travail, tu crées quelquechose d’unique. Avec Emil, j’explore lemanque d’amour ou l’envie et le besoind’être désiré et aimé. Avec Emil, jevoulais décrire tout cela en langage cinématographique. Emil se raccrochedésespérément à quelqu’un ou à quelquechose mais en même temps il y estétranger. Il a la sagesse des idiots.»Hlynur Palmason, réalisateur

du 22 au 25 févrierGrands froids

du 21 février au 6 marsGrands froids

Grandclassique

Grands froidsDu 21 au 27 février, tempête de froidau Tati à la découverte du cinémades pays nordiques. Au programmecette année : un choc esthétiquedans les mines de calcaire (WinterBrothers), des amours adolescentesdans les plaines islandaises(Heartstone), un conte fantastiqueen Norvège (Thelma) et l’art dumélodrame à la finnoise, par l’un desplus grands cinéastes contemporains,l’ami Aki Kaurismäki (Au loin s’envont les nuages).

Et pour se réchauffer entre deuxséances, une tasse de thé aux épicesou un verre de Glögg vous attendrontau bar d’Agora.

sortie nationale

coup de cœur

Heartstone – Un été islandais romance de Gudmundur Arnar Gudmundsson• Islande • 2018 • couleur • 2h09• VOSTFavec Baldur Einarsson, Blær Hinriksson, Diljá Valsdóttir• Grand Prix et Prix du Public – FestivalPremiers Plans d’Angers

Un village isolé de pêcheurs en Islande.Deux adolescents, Thor et Christian,vivent un été mouvementé. Tandis quel’un tente de conquérir le coeur d’unefille, l’autre se découvre éprouver dessentiments pour son meilleur ami. À lafin de l’été, lorsque la nature sauvagereprend ses droits sur l’île, il est tempsde quitter le terrain de jeu et de deveniradulte.

«Cette chronique d’une adolescence enIslande célèbre, au milieu de paysagesimmenses, un élan vers la vie, versl’amour, cœur battant.» Frédéric Strauss – Télérama

« Il y aura des troubles et des mises àl’épreuve, des atteintes sensibles, desmoments de joie, d’autres où l’on en-treverra l’abîme. Tout spectateur peutrenouer avec la familiarité de ce pas-sage commun et singulier. Confrontésà l’étroitesse de la petite communautéhumaine, à ses assignations, à la peurdu qu’en-dira-t-on, les cheminementsdes adolescents vers une vérité d’eux-mêmes s’avéreront périlleux. Un mondeclos d’adultes se débat et se défait aufond de ses impasses sous l’infini blancdu ciel.»Dominique Widemann – L’Humanité

Thelmafilm fantastique de Joachim Trier• Norvège • 2017 • couleur• 1h56 • VOSTFavec Eili Harboe, Okay Kaya,Ellen Dorrit Petersen• Festival du Film de Toronto

Thelma, une jeune et timide étudiante,vient de quitter la maison de ses trèsdévots parents, située sur la côte ouestde la Norvège, pour aller étudier dansune université d'Oslo. Là, elle se sentirrésistiblement et secrètement attiréepar la très belle Anja. Tout semble sepasser plutôt bien mais elle fait un jourà la bibliothèque une crise d'épilepsied'une violence inouïe. Peu à peu, Thelmase sent submergée par l'intensité deses sentiments pour Anja, qu'elle n'oseavouer – pas même à elle-même, etdevient la proie de crises de plus en plusfréquentes et paroxystiques. Il devientbientôt évident que ces attaques sonten réalité le symptôme de facultéssurnaturelles et dangereuses. Thelmase retrouve alors confrontée à son passé,lourd des tragiques implications de cespouvoirs.

«Sombre et éthéré, Thelma renvoieaux grandes créations fantastiques quiemployaient la métaphore surnaturellepour définir l'état de femme face à soncorps, à ses désirs, son animalité, cebouillonnement intérieur qui ne demandequ'à exploser et à s'assouvir dans unesociété qui enserre et emprisonne.»Carine Treunten – Culturopoing

du 21 au 27 févrierGrands froids

du 22 au 27 févrierGrands froids

Le Voyage de Lilafilm d’aventures de Marcela Rincon Gonzalez• Colombie / Uruguay • 2018• couleur • 1h16 • VF• à partir de 6 ans

Lila vit dans un livre pour enfants quandsoudainement, elle disparaît de sonunivers de papier. La voilà plongée dansune incroyable aventure. Elle découvreque seul Ramon, un petit garçon qui, il y a quelques années, aimait lire le contede Lila, peut la sauver. Mais Ramon n’estplus un petit garcon. Il ne lit plus decontes pour enfants et pire, il ne croitplus au monde du merveilleux. Commentle convaincre de venir à sa rescousse ?

du 21 février au 6 marsTélérama Enfants

avant-premièremercredi 21 février Télérama Enfants

avant-première

Festival Télérama EnfantsDu 21 février au 6 mars

Télérama et l’Association Françaisedes Cinémas d’Art et d’Essai s’associent pour la 2e édition duFestival Télérama Enfants.

Le Festival s’adresse au Jeune public, à travers la reprise d’unesélection de films de l’année,d’avant-premières et d’animations !

Au Tati, nous avons choisi pas moinsde 6 films, pour petits et grands, àvoir en famille : 2 avant-premières,1 grand classique, 1 conte qui encontient plusieurs, 1 programme decourts métrages hauts en couleurset la dernière merveille des studiosPixar.

Durant toute la quinzaine sont proposés aux enfants : • Des goûters sucrés et salés à l’issue des séances• Un grand concours d’affiches• Un quizz ludique sur les films du Festival• Des cadeaux à la clef !

Tarif cinémômes : 4€Tarif festival : 3,50€

Pour bénéficier du tarif festival – 3,50€ par personne et par séance –il vous suffit de présenter à la caisse,dûment rempli, le pass pour 2 personnes à découper dans les Télérama des 21 et 28 février. Vous recevrez en échange unecarte valable jusqu’au 6 mars.

La Ronde des couleurs6 courts métrages d’animation• collectif • 2017 • couleur• 40’ • à partir de 3 ans

Au fil des saisons, sur le pelage desanimaux, ou encore dans une boîte decrayons, les couleurs sont partout !Même la musique a ses couleurs ! Unprogramme de courts métrages qui feradécouvrir aux plus petits un universbariolé et bigarré.

Un conte peut en cacher un autrefilm d’animation de Jakob Schuhet Jan Lachauer• Royaume-Uni • 2017 • couleur• 1h01 • VF • à partir de 6 ans

Comment réinventer les contes de féesavec humour et intelligence…Imaginonsque Le Petit Chaperon Rouge et Blanche-Neige soient de vieilles copines… Ellesferaient alliance pour se débarrasser deprédateurs affamés ou d’une belle-mèremeurtrière. Et que ferait Jacques (celuidu haricot magique) s’il avait Cendrillonpour charmante voisine ? Un loup auxallures de dandy nous raconte…

Cadet d’eau doucecomédie burlesque de BusterKeaton et Charles Reisner• États-Unis • 1928 • noir et blanc• 1h06 • muet • version restaurée• à partir de 5 ansavec Buster Keaton

Le jeune William Canfield retrouve sonpère, propriétaire d'un vieux bateauqui navigue sur le Mississippi. Le vieuxCanfield voudrait que son fils l'aide maisWilliam a mieux à faire, il est amoureuxde Kitty, la fille d'un banquier qui pos-sède un magnifique bateau à vapeur.

La scène finale de Cadet d’eau douceest inscrite dans la mémoire de tousles cinéphiles. Pour l’anecdote, elle a été réalisée sanstrucage. Le vent était produit par quatreou six gros moteurs d’avion, capablesà plein régime de soulever un camion.Une gigantesque grue soulevait lesmaisons. Le pan de maison qui basculepour tomber sur Buster Keaton étaitbien réel, en matériaux lourds, et unebonne partie de l’équipe quitta le studio,refusant d’assister à une cascade aussidangereuse : la marge d’erreur était dedix ou vingt centimètres aux épaules.Il avait déjà utilisé ce gag (mais avecdes murs beaucoup plus légers et unemarge d’erreur plus grande) dans soncourt-métrage La Maison démontable(One week, 1920) et précédemment avecFatty Arbuckle dans Back Stage (Fattycabotin, 1919).

du 21 février au 3 marsTélérama Enfants

du 24 février au 3 marsTélérama Enfants

coup decœur

Grandclassique

Willy et les gardiens du lacfilm d’animation de Zsolt Palfi• Hongrie • 2018 • couleur • 1h06• VF • à partir de 3 ans

Les Verdies sont de petits hommes verts.Leur mission, quand ils en ont l’âge :garder le lac ! L’un d’eux, Willy, rêved’aventure et de devenir un Gardien.Un jour, le lac se trouve menacé parune alliance de la tribu des Bougonsavec les cygnes. Willy, avec l’aide deson grand-père, de la couleuvre et desrainettes, élabore alors un plan pouraider les Gardiens à sauver la paix dansles marais.

Cocofilm d’animation de Lee Unkrich• États-Unis • 2017 • couleur• 1h45 • VF ou VOSTF selon lesséances • à partir de 7 ans

Depuis déjà plusieurs générations, lamusique est bannie dans la famille deMiguel. Un vrai déchirement pour lejeune garçon dont le rêve ultime est dedevenir un musicien aussi accompli queson idole, Ernesto de la Cruz. Bien décidé à prouver son talent, Miguel,par un étrange concours de circons-tances, se retrouve propulsé dans unendroit aussi étonnant que coloré : lePays des Morts. Là, il se lie d’amitiéavec Hector, un gentil garçon mais unpeu filou sur les bords. Ensemble, ilsvont accomplir un voyage extraordinairequi leur révèlera la véritable histoire quise cache derrière celle de la famille deMiguel.

«Film intergénérationnel, Coco véhiculeune charge émotionnelle proportionnelleà l'âge des spectateurs, et il est probableque les plus ébaubis ne seront pas lesplus jeunes d'entre eux.»Grégory Valens – Positif

«Sous ses atours joyeux et chatoyants,à l’instar d’une parade du jour des morts,Coco sonde en réalité les angoisses del’espèce humaine et laisse derrière luiau moins un morceau de bravoure, unegrande scène de mélo qui restera commeun des sommets de la vénérable maisonPixar.»Jean-Jacky Goldberg – Les Inrockuptibles

séance unique en avant-premièremercredi 28 févrierTélérama Enfants

du 1er au 6 mars Télérama Enfants

coup decœur

avant-première

Ce film est disponible en audiodescription

Mulholland Drivefilm fantastique de David Lynch• États-Unis • 2001 • couleur• 2h26 • VOSTFavec Naomi Watts, Laura Harring• Prix de la mise en scène – Festival deCannes 2001

À Hollywood, durant la nuit, Rita, unejeune femme, devient amnésique suiteà un accident de voiture sur la route deMulholland Drive. Elle fait la rencontrede Betty Elms, une actrice en devenir quivient juste de débarquer à Los Angeles.Aidée par celle-ci, Rita tente de retrou-ver la mémoire ainsi que son identité.

«Film sur le double, la dualité, les reflets,Mulholland Drive a lui-même été beau-coup dupliqué. Il a livré un modèle derécit – affecté d'une césure – qui, àmesure qu'on le retrouve dans d'autresfilms, est devenu le signe d'une époque(les années 2000). Ce modèle, il ne l'apourtant pas inventé, on peut en pisterles ancêtres dans le cinéma hollywoodienclassique. Mais parce qu'il lui a donnéune forme particulièrement frappante,à la fois glamour et moderne, c'estdésormais presque à lui seul qu'on seréfère en matière de clivage narratif.Mulholland Drive, matrice des années2000, assurément.» Jean-Marc Lalanne

Mercredi 28 février à 20h30, le filmfera l’objet d’une présentation parMarc Forgeot, de l’associationVersion Originale.

Twin Peaks : Fire Walk With Mefilm policier de David Lynch• États-Unis • 1992 • couleur• 2h15 • VOSTF • version restauréeavec Sheryl Lee, Kyle MacLachlan,Ray Wise…• Festival de Cannes 1992 – en compétition

La mort mystérieuse de Teresa Banksdans la tranquille petite ville de DeerMeadow va donner bien du fil a retor-dre aux agents Dale Cooper et ChesterDesmond qui vont mener une enquêteen forme de charade et découvrir quebien des citoyens de la ville sont impli-qués dans cette affaire. Un an plus tard,ce sont les sept derniers jours de LauraPalmer, qui se termineront par la mortbrutale de cette dernière annonçant ainsile début de Twin Peaks, le soap opera.

«Twin Peaks : Fire Walk With Me pour-rait bien être un des films d’horreur lesplus originaux à avoir vu le jour, à lafois troublant de réalisme et baigné desurréalisme, s’inscrivant dans des décorsbien connus (la banlieue pavillonnaireà la Halloween, la forêt aux arbres noueuxdes contes…) et reprenant les codes dugenre (la peur du monstre, le double, lahantise…) pour dresser un vrai tableaugothique de la face noire de l’Amérique.»Maxime Lachaud – écrivain et journaliste

vendredi 2 mars à 21h, la séancesera présentée par le programma-teur de la salle

du 28 février au 4 mars du 2 au 6 mars

2 films de David Lynch

Phantom Threadmélodrame de Paul Thomas Anderson• États-Unis • 2018 • couleur• 2h10 • VOSTFavec Daniel Day-Lewis, Vicky Krieps, Lesley Manville

Dans le Londres glamour des années 50,le célèbre couturier Reynolds Woodcocket sa sœur Cyril sont au cœur de la modebritannique, habillant la famille royale,les stars de cinéma, les héritières, lesmondains et les dames dans le stylereconnaissable de la Maison Woodcock.Les femmes défilent dans la vie deWoodcock, apportant à ce célibataireendurci inspiration et compagnie, jusqu’aujour où il rencontre Alma, une jeunefemme au caractère fort qui deviendrarapidement sa muse et son amante.Lui qui contrôlait et planifiait sa vie aumillimètre près, le voici bouleversé parl’amour.

Après Magnolia, The Master ou encoreInherent Vice, Phantom Thread est lehuitième film d’un des plus grands cinéastes américains en activité, PaulThomas Anderson. C’est égalementsa seconde collaboration avec Daniel

Day-Lewis, après There Will Be Blooden 2007.

« Quelle sorte d'histoire d'amour estPhantom Thread ? L'histoire déchirantede l'amour d'une femme pour un hommeet de l'amour d'un homme pour sontravail. Une étude franche et comiquedes asymétries et des conflits au cœurd'un mariage. Un roman gothique raffinéà la manière de Henry James. Étrange-ment fidèle à la vie – à l’amour, et à l’art.»A.O. Scott – The New York Times

«Phantom Thread est un réceptacle pourla beauté et les plaisirs : son étrangeté,sa véhémence, ses ornements font corpsavec son élégance. Les créations vesti-mentaires de Woodcock ont cette qualitésurréaliste et décadente des plats d'unbanquet romain.»Peter Bradshaw – The Guardian

«Phantom Thread fait partie des œuvresles plus rares et les plus brillantes dePaul Thomas Anderson. Il y a une vigueurdélicate et engagée qui rappelle leshistoires de David Lean (Docteur Jivago,Lawrence d’Arabie), bien que l'œuvreait toujours son identité propre et bienaffirmée. Les performances des comé-diens sont de pures merveilles et ledesign visuel est exquis, mais la vraiemagie du film vient de la manière dont letout, l’amour, transcende la technique.»Rian Johnson, cinéaste

du 28 février au 13 mars

coup decœur

La Danse, le ballet del’Opéra de Parisdocumentaire de Frederick Wiseman• France / États-Unis • 2009• couleur • 2h38 • copie 35mmavec Brigitte Lefèvre, Émilie Cozette, Aurélie Dupont

Douze semaines durant, Frederick Wise-man a promené ses caméras à l'Opérade Paris. Il filme les préparatifs desspectacles comme les performances.Il s'invite dans les ateliers de couture oùl'on peaufine les costumes. Il déambuledans les coulisses à la rencontre desartistes en pleine action. Il dévoile ainsil'envers de ce décor d'exception avec sesgrèves, ses nominations, ses concoursde promotion et ses déjeuners debienfaisance.

«La méthode Wiseman est à la foissimple et très peu appliquée par ses pairsdocumentaristes : non seulement ils’interdit tout commentaire ou entretienavec les personnes qu’il filme, maisWiseman considère le tournage commeun repérage, c’est-à-dire qu’il se garded’enquêter sur un lieu avant d’y filmerla centaine d’heures qui, au bout denombreux mois de montage, aboutiraau film. Etape décisive que le montage,qu’il accomplit lui-même sur pellicule,puisque c’est là qu’il porte au jour ladramaturgie du quotidien qui fait la forcede ses films.»Charlotte Garson – Revue Études

Rencontre le samedi 3 mars à 20h avecMarin Delavaud, danseur et ancienpensionnaire de l’Opéra de Paris.En partenariat avec la Médiathèque.

Le Lion est mortce soircomédie dramatique de Nobuhiro Suwa• France • 2018 • couleur• 1h43avec Jean-Pierre Léaud, Pauline Étienne, Maud Wyler

Dans le Sud de la France, Jean, un acteurrattrapé par le passé, s'installe, clandes-tinement, dans une maison abandonnéeoù vécut jadis Juliette, le grand amour desa vie. Une bande d'enfants du quartier,apprentis cinéastes, découvre la mêmedemeure, décor parfait de leur prochainfilm. Jean et les enfants tomberont nezà nez, tôt ou tard…

«Un petit film à la majesté aussi titubante,fragile et surprenante que Jean-PierreLéaud, l’acteur le plus extravagant del’histoire du cinéma.»Jean-Philippe Tessé – Cahiers du Cinéma

«Jean-Pierre Léaud est parfait dansce conte fantastique subtil, plein demoments cocasses et de mélancolie.»Jean-François Rauger – Le Monde

«L’acteur qui entre tous demeure le plusaffranchi des contingences de l’âge etdu vieillissement pour rester à jamaischevillé à l’état sauvage d’enfance.»Julien Gester – Libération

séance uniquesamedi 3 mars à 20h

du 7 au 13 mars

rencontre

du 7 au 11 mars du 7 au 13 mars

L’Étrange forêt deBert et Joséphinefilm d’animation de Filip Pošivacet Bára Valecka• République Tchèque • 2018• couleur • 45’ • VF • à partir de5 ans

Dans une forêt merveilleuse, deux en-fants partagent leur quotidien avec descréatures fantastiques. La radio est lemédium qui relie tous ces êtres les unsaux autres. Diffusée partout, elle est lavoix qui raconte la vie de ce petit monde,où il est aussi bien question d'un réveildifficile, d’une nymphe incapable dechanter que d’une séance de spiritisme.

Notre film vous emmène en forêt afinde suivre les aventures de 3 person-nages : Bert, Joséphine et une nymphe,qui vivent entourés de champignonschamailleurs, de fées férues de gym-nastique synchronisée ou encore demystérieux elfes qui protègent la forêt enla dissimulant sous un voile impénétrable.L'histoire de cette forêt magique estavant tout un conte sur la tolérance,l’amitié et la vie en harmonie en dépitdes différences. Filip Pošivac et Bára Valecka, réalisateurs du film

Wajib– L’Invitation au mariagedrame de Annemarie Jacir• Palestine • 2018 • couleur• 1h36 • VOSTFavec Mohammad Bakri, Saleh Bakri, Maria Zreik

Abu Shadi, 65 ans, divorcé, professeurà Nazareth, prépare le mariage de safille. Dans un mois, il vivra seul. Shadi,son fils, architecte à Rome depuis desannées, rentre quelques jours pour l’aiderà distribuer les invitations au mariage,de la main à la main, comme le veut lacoutume palestinienne du wajib. Tandisqu’ils enchaînent les visites chez lesamis et les proches, les tensions entrele père et le fils remontent à la surfaceet mettent à l’épreuve leurs regardsdivergents sur la vie.

«C’est une tradition en Palestine : lorsquequelqu’un se marie, les hommes de safamille doivent personnellement remettreà chaque invité les invitations au mariage.Le «wajib » donne un cadre à monhistoire : il me permet d’explorer unerelation père-fils et aussi le fonctionne-ment d’une communauté. Le «wajib»prend une forme différente selon lessociétés, mais la distribution des faire-part en Palestine, une terre occupéedepuis 70 ans, c’est capital. Je supposeque c’est comme revendiquer une identitéet les contradictions qui vont avec. Iln’y a pas d’endroit plus attaché à cettetradition que le Nord de la Palestine,où se déroule le film.» Annemarie Jacir, réalisatrice du film

cinémômes

Johnny Guitarwestern de Nicholas Ray• États-Unis • 1954 • couleur• 1h50 • VOSTFavec Joan Crawford, SterlingHayden, Mercedes McCambridge

Johnny Guitar, cow-boy musicien, arrivedans un saloon isolé tenu par une femme,Vienna. Les notables de la région l'accu-sent d'abriter un groupe de hors-la-loi.La bande vient d'attaquer une diligence etde tuer un homme. À la tête des éleveursdécidés à se débarrasser des vauriensse trouve Emma Small, la sœur de lavictime. Elle est éperdument amoureusedu chef de la bande, Dancing Kid. Jalousede la belle et très libre Vienna, elle l'im-plique dans le meurtre. Johnny Guitarse retrouve lui aussi au coeur de lamachination. La méchanceté d'Emmaporte bientôt ses fruits. La vindicte populaire prend le pas sur la raison.

Conspué à sa sortie. Révéré par lesjeunes turcs des Cahiers du Cinéma(dont Godard qui y fera référence au toutdébut de Pierrot le fou). Perçu commeun western féministe autant qu'unedénonciation frontale de la chasse auxsorcières. Contenant l'une des plus bellesdéclarations d'amour de l'histoire ducinéma. Hommage vibrant de Ray à JoanCrawford et mise en boîte sidérante deWard Bond… que dire de plus ? Si, queJohnny Guitare a bien retrouvé sa Vienna

et qu'on pleure devant ce western commedevant un mélo.

«Non seulement la mise en place del’intrigue et la présentation des per-sonnages sont fabuleuses (jusqu’à laréunion de tous les protagonistes dansle saloon de Vienna au bout d’à peine unquart d’heure de film) mais, tout commeAutant en emporte le vent (Gone withthe Wind) de Victor Fleming ou, pour enrester dans le western, Duel au soleil(Duel in the Sun) de King Vidor, le filmde Nicholas Ray se poursuivra encorejusqu’à son final par une successionquasi ininterrompue de séquencesd’anthologie, de fulgurances visuellesou musicales.(…) L’étonnante fluiditéde la narration, la richesse inouïe desthématiques brassées, la noblesse desintentions, la puissance des sentiments,l’exacerbation des passions, l'émotionà fleur de peau, l’atmosphère d’onirismedégagée par la constante inventivité dela mise en scène font de Johnny Guitarnon seulement un western unique maisun film unique qui, une fois qu’il auraréussi à vous captiver, ne vous lâcheraplus ; des images, des répliques et desmélodies iront probablement vous en-têter pendant un bon moment !»Erik Maurel – DVDClassik

Jeudi 8 mars à 18h15 et vendredi 9mars à 16h, les séances serontprésentées par le programmateurde la salle

du 8 au 13 mars

Grandclassique

à voir le moisprochain• Tesnota – Une vie à l’étroitde Kantemir Balagov• Call Me By Your Namede Luca Guadagnino• Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico

...Festival Playtime #3• Coby de Christian Sonderegger• The Third Murder de Hirokazu Kore-eda• The Florida Project de Sean Baker• Below Sea Level de Gianfranco Rosi• Django de Sergio Corbucci

...

cinéma Jacques TatiAgora 1901 2 bis av. Albert de Mun (ex salle René-Guy Cadou)

programmation du mardi au dimanchesalle classée Art et Essai,labellisée Patrimoine,Recherche et Découverteet Jeune public

nouveauté !• boucle à induction magnétique pour les personnes malentendantes• rampe d’accès pour les personnesà mobilité réduite• système Fidélio pour les personnes malvoyantes

tarifs• plein 6,50 €• réduit* 5,50 €• carte 6 entrées 28,50 €• cinémômes** 4 €• – de 14 ans 4 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, les séances commencent à l’heure !l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

programmation Simon Lehingue02 40 53 65 [email protected]/ séances scolaires

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

informationspratiques

• co

ncep

tion

grap

hiqu

e Ju

lien

Coch

in