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Saison de conférences PROGRAMME 2019

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  • Saison de conférences PROGRAMME 2019

  • Lorsque Mon Grand-Père le Prince Pierre créa, en 1924, la Société des Conférences, Il souhaitait offrir les meilleurs esprits de son temps à la délectation de Ses concitoyens.

    La Société des Conférences s’est ensuite développée jusqu’à devenir la Fondation Prince Pierre que nous connaissons aujourd’hui : musique, littérature, arts plastiques, prix de prestige, aide à la création, diffusion, actions pédagogiques, collaborations artistiques.

    Ce prodigieux essor des activités n’a pas empêché les conférences de se perpétuer, en s’adaptant à la réalité du moment.

    Le cycle 2019 poursuit ce mouvement à Monaco et accroît la présence de la Fondation en l’étendant à Londres et Madrid.

    Je me plais à croire qu’Il en serait heureux.

    La Princesse de Hanovre

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    Infos pratiques :Entrée libre Théâtre des Variétés1 bd albert 1er - MonacoRéservation conseillée • www.fondationprincepierre.mc • sur place : 1h avant la conférenceRenseignements : (+377) 98 98 85 15

    Gilles-Éric Séralini

    Professeur et chercheur à l’université de Caen, spécialiste des OGM et des pesticides, il est connu pour ses expériences récentes établissant un lien entre un herbicide majeur, un OGM et l’apparition de tumeurs, de maladies du foie et des reins. Il a gagné sept procès en diffamation contre les lobbys des OGM et pesticides, le Prix International du Lanceur d’Alerte 2015 et le Prix Théo Colborn 2016 pour la Santé Environnementale aux États-Unis.

    Jérôme Douzelet

    Chef cuisinier dans son établissement Le Mas de Rivet, Hôtel restaurant bio situé à Barjac. Il est également Admi-nistrateur du Comité de Recherche et d’Information Indépendante sur le Génie Génétique (CRIIGN) et membre du Fonds de dotation Bio-coop. Il a coécrit avec Gilles-Éric Séralini Le goût des pesticides dans le vin.

    Poisons cachés ou plaisirs cuisinés Dialogue entre un chef et un scientifique

    Par Gilles-Éric Séralini et Jérôme DouzeletLundi 28 janvier - 18h30 Théâtre des Variétés - Monaco

    Les industries internationales ont définitivement systématisé l’emploi de substances chimiques, de la culture à la vente des aliments. Si les polluants biologiques de notre alimentation n’ont presque plus de secret pour nous, les polluants chimiques, présents dans pratiquement tous les aliments, sont en revanche beaucoup moins traqués (métaux lourds, herbicides, insecticides, fongicides, OGM, additifs, exhausteurs de goût, détergents, plastifiants...) et transforment véritablement la saveur originelle des aliments. Les autorisations de mise sur le marché des produits masquent les problèmes sanitaires que ces nouveaux contaminants alimentaires peuvent engendrer.À une époque où la gastronomie tient une place essentielle dans notre société, la qualité des produits utilisés n’est pas à la hauteur de celle exigée dans les saveurs et à la créativité des recettes. Face à cette problématique de santé publique, Gilles-Éric Séralini, Professeur et chercheur à l’université de Caen spécialiste des OGM et des pesticides, et Jérôme Douzelet, Chef cuisinier responsable, ont décidé d’unir leurs voix pour révéler les processus d’évaluation des produits chimiques et pour apporter un regard nouveau sur la richesse des saveurs originelles.

    © DR

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    “Au Maroc, j’ai compris que mon propre chromatisme était celui des zelliges, des zouacs, des djellabas et des caftans. Les audaces qui sont depuis les miennes, je les dois à ce pays, à la violence des accords, à l’insolence des mélanges, à l’ardeur des inventions. Cette culture est devenue la mienne, mais je ne me suis pas contenté de l’importer, je l’ai annexée, transformée, adaptée.” Yves Saint Laurent (1983).

    Yves Saint Laurent se rend pour la première fois à Marrakech en 1966. Il y achète aussitôt une maison. Cette découverte du Maroc et de ses couleurs est un véritable choc qui va influencer durablement le travail du couturier. Les collections haute couture dites “africaine” (1967), “opéras-ballets russes” (1976) ou encore “hommage à Matisse au Maroc” (1981) vont toutes profondément influencer leurs époques. C’est un univers d’orientalismes, de voyages imaginaires et de syncrétismes audacieux qui, à la faveur d’un Maroc inspirant, va s’exprimer dans la création d’Yves Saint Laurent. Un musée qui porte aujourd’hui son nom a ouvert ses portes à Marrakech, à côté du Jardin Majorelle où il a vécu près de trente ans. Véritable centre culturel, ce lieu rend hommage à la fois à l’artiste et à sa ville muse, mais assure également une programmation dynamique et éclectique, telle que l’avait voulue son commanditaire, Pierre Bergé, mécène et compagnon d’ Yves Saint Laurent.

    Björn Dahlström Directeur du Musée Yves Saint Laurent à Marrakech

    Björn Dahlström est historien de l’art et muséologue (École du Louvre, Paris). Entre 2000 et 2007, il est chargé de la programmation au Musée d’Art Moderne du Luxembourg (MUDAM) auprès de sa directrice Marie-Claude Beaud et curateur de l’exposition Air conditioned de l’artiste Su-Mei Tse à la 50e Biennale de Venise en 2003. En 2010, la Fondation Jardin Majorelle le sollicite pour assurer la coordination scientifique du nouveau Musée berbère à Marrakech. En 2015, il est nommé directeur du Musée Yves Saint Laurent Marrakech qui a ouvert ses portes au public en octobre 2017.

    Infos pratiques :Entrée libre Théâtre des Variétés1 bd Albert 1er- Monaco Réservation conseillée • www.fondationprincepierre.mc • sur place : 1h avant la conférenceRenseignements : (+377) 98 98 85 15

    Yves Saint Laurent,une passion marocainePar Björn DahlströmLundi 4 février - 18h30 Théâtre des Variétés - Monaco

    © Photo Nicolas Mathèus

  • 7Musée Yves Saint Laurent Marrakech

    Photo Nicolas Mathéus © Fondation Jardin Majorelle, Marrakech.

    Jardin Majorelle - photo Nicolas Mathéus © Fondation Jardin Majorelle, Marrakech.

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    Sofonisba Anguissola (1535-1625) Self-portrait at the easel painting a devotional panel - 1556

    Huile sur toile - 57 x 66 cm Collection Château de Łancut (Pologne)

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    Infos pratiques :Entrée libre Musée du PradoPaseo del Prado, s/n, 28014 Madrid Réservation conseillée • www.fondationprincepierre.mc • sur place : 1h avant la conférenceRenseignements : (+377) 98 98 85 15

    Leticia Ruiz Gómez

    Leticia Ruiz Gómez est Docteur en histoire de l’art et diplômée en conservation de l’École Officielle de Conservation et de Restaura-tion des biens culturels de Madrid. Parmi ses nombreuses activités, elle a enseigné l’expertise des œuvres d’art et la muséolo-gie, travaillé pour la Direction du Patrimoine National, collaboré à la rédaction du Dic-tionnaire de l’Académie Royale d’Histoire, dirigé le catalogue du fonds photographique du Patrimoine Historique et publié diffé-rentes études notamment sur les collections royales. En 1998, elle a rejoint le Corps des Conservateurs des Musées, se joignant ainsi à l’équipe du Musée du Prado en tant que conservateur de la peinture espagnole. Aujourd’hui Leticia Ruiz Gómez est Chef du département de peinture espagnole de la Renaissance et assure le commissariat de la prochaine exposition, intitulée Sofonisba An-guissola et Lavinia Fontana : deux modèles de femmes peintres.

    La femme peintre au Musée du PradoSofonisba Anguissola et Lavinia Fontana : deux modèles d’artistes femmes

    Par Leticia Ruiz GómezLundi 25 mars - 19h30Auditorium du Musée du Prado - Madrid

    Sofonisba Anguissola (1535-1625) et Lavinia Fontana (1552-1614) sont deux des femmes artistes peintres les plus remarquables de l’art occidental. A travers leur parcours artistique, elles ont acquis une reconnaissance et une renommée parmi leurs contemporains pour et malgré leur statut de femmes peintres. Toutes deux ont réussi à rompre avec les stéréotypes dominants en matière de pratique artistique et avec le scepticisme profondément enraciné sur la capacité créatrice et artistique des femmes. Issue de la petite noblesse, Sofonisba Anguissola a essentiellement pratiqué l’art du portrait et a atteint la célébrité grâce à son statut aristocratique et son aura de femme vertueuse.Lavinia Fontana, fille du peintre prestigieux Prospero Fontana, a été formée dans ses premières années par son père qui a su voir et encourager sa carrière. Leur personnalité artistique respective a quelque peu été occultée au fil du temps, mais a de nouveau suscité l’intérêt des spécialistes et du grand public au cours de ces trente dernières années. L’exposition qui leur sera prochainement consacrée au Musée du Prado (22 octobre 2019 - 2 février 2020) révélera conjointement et pour la première fois un total de 60 œuvres parmi les plus importantes de leur parcours artistique.

    Cette conférence est organisée en collaboration avec le Musée du Prado.

    © DR

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    Au cours de sa conférence, Hans-Ulrich Obrist abordera le futur de la technologie, en s’appuyant sur une large palette de projets artistiques afin de démontrer les possibilités qu’offre l’intelligence artificielle pour la création de nouvelles formes d’art.

    Au travers de projets novateurs, tel que “Les expériences pour l’art et la technologie” de Billy Klüver (1966) qui a réuni artistes et ingénieurs, Hans-Ulrich Obrist mettra l’accent sur les antécédents de la relation entre la technologie et l’art. De la commission numérique des Serpentine Galleries de James Bridle à la technologie des écrans bleus de Sondra Perry et aux avatars en 3D en passant par l’oeuvre douée de sensation d’Ian Cheng, BOB (Bag of Beliefs) et la notion de “stupidité artificielle” d’Hito Steyerl, Obrist proposera une vision de l’artiste en tant que producteur significatif de nos réalités futures.

    Cette conférence abordera la notion de danger d’extinction du phénomène culturel, et en référence à Édouard Glissant, l’importance de résister aux forces homogénéisantes de la mondialisation dans notre ère numérique.

    Cette conférence est organisée en collaboration avecl’Institut français du Royaume-Uni (Londres).

    Hans-Ulrich Obrist

    Hans-Ulrich Obrist est commissaire d’exposition, critique et historien d’art. Il a organisé sa première exposition dans sa cuisine au début des années 1990 avec différents artistes, qui à ce moment-là, encourageaient la démarche d’organiser des expositions dans un autre contexte que celui des galeries et des musées. En 1993, il fonde le Musée Robert Walser et dirige le programme “Migrateur” au musée d’Art moderne de la Ville de Paris où il a été commissaire pour l’art contemporain jusqu’en 2005. Il a organisé plus de 300 expositions individuelles ou collectives. Actuellement codirecteur des expositions et directeur des projets internationaux de la Serpentine Gallery à Londres, il donne des conférences dans le monde entier et contribue à la rédaction de plusieurs revues et journaux.

    Infos pratiques : Entrée libre Institut français du Royaume-Uni17 Queensbery PI, KensingtonLondon SW7 2DT Réservation conseillée • www.fondationprincepierre.mc • sur place : 1h avant la conférenceRenseignements : (+377) 98 98 85 15

    Nouvelles Expériencesen Art et Technologie (NEAT)Par Hans-Ulrich ObristMardi 16 avril - 18h30 Institut français du Royaume-Uni - Londres

  • 11Hans-Ulrich Obrist © Youssef Nabil

  • 12Alain Mabanckou © Nico Therin

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    Infos pratiques :Entrée libre Théâtre Princesse Grace12 avenue d’Ostende - Monaco Réservation conseillée • www.fondationprincepierre.mc • sur place : 1h avant la conférenceRenseignements : (+377) 98 98 85 15

    Alain Mabanckou

    Alain Mabanckou naît en 1966 à Pointe-Noire (Congo), où il passe son enfance et obtient un baccalauréat en lettres et philosophie. À l’issue d’un premier cycle de droit privé à l’université Marien-Ngouabi à Brazzaville, il s’envole pour la France, avec déjà quelques recueils de poèmes dans ses affaires, qu’il commencera à publier trois ans plus tard. Après un DEA de droit à l’université Paris-Dauphine, il travaille une dizaine d’années dans le groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, mais se consacre de plus en plus à l’écriture. En 1998 paraît son premier roman Bleu-Blanc-Rouge. À partir de cette date, il ne cessera de publier avec régularité, aussi bien de la prose que de la poésie. En 2007, il est nommé Professeur titulaire de littérature francophone à l’université de Californie à Los Angeles, où il continue d’enseigner à ce jour. Parmi son œuvre littéraire, on peut citer Verre cassé, Black Bazar, Demain j’aurais vingt ans, Petit piment et Les cigognes sont immortelles. Il est lauréat du Prix Littéraire de la Fondation Prince Pierre en 2013 pour Lumière de Pointe Noire. Alain Mabanckou est membre du Conseil Littéraire de la Fondation Prince Pierre depuis 2016.

    Repenser la francophoniePar Alain Mabanckou Jeudi 27 juin - 18h30Théâtre Princesse Grace - Monaco

    En repensant la francophonie, Alain Mabanckou offre un éclairage sur les événements qui ont marqué l’histoire de la France, de la langue française, de la littérature francophone et nous livre l’idéologie et les valeurs qu’il porte sur le concept même de francophonie. “S’il est une caractéristique du français dans le monde contemporain, c’est justement son caractère transnational et transversal, son potentiel en tant que langue planétaire. Ce potentiel ne saurait se réaliser aux dépens des créateurs et des relayeurs qui œuvrent dans l’ombre, loin de la France, sans la permission de la France, sans attendre une quelconque rétribution de celle-ci, parce qu’ils savent depuis fort longtemps que la langue française est plus grande que la France. Une langue qui a vocation d’imaginer le monde est celle qui refuse que soient instaurées des frontières infranchissables en son sein. Une langue-monde, une langue planétaire, une langue de l’en-commun, véhicule de circulation au croisement des forces de vie et d’ouverture; une langue dont l’humanité dans son ensemble pourrait se servir dans le but de partager des paroles neuves et engagées, qui interrogent notre destin dans ce qu’il a à la fois de commun et de particulier. Seul compterait alors le langage que chacun inventerait (ou réinventerait) dans cette langue et grâce à elle.* ” Alain Mabanckou

    Cette conférence est organisée en collaboration avecle Théâtre Princesse Grace (Monaco).

    (* extrait de l’article Le français notre bien commun ? Par Alain Mabanckou et Achille Mbembe - publié le 12 février 2018 - BibliOBS - l’actualité littéraire par L’OBS- www. bibliobs.nouvelobs.com).

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    Saison de conférences2019ENTRÉE LIBRE MONACO

    THÉÂTRE DES VARIÉTÉS

    LUNDI 28 JANVIER - 18h30Poisons cachés ou plaisirs cuisinés Dialogue entre un chef et un scientifiquePar Gilles-Éric Séralini et Jérôme Douzelet

    LUNDI 4 FÉVRIER - 18h30Yves Saint Laurent,une passion marocainePar Björn Dahlström

    THÉÂTRE PRINCESSE GRACE

    JEUDI 27 JUIN - 18h30Repenser la francophoniePar Alain Mabanckou

    MADRIDLUNDI 25 MARS - 19H30La femme peintre au Musée du Prado,Sofonisba Anguissola et Lavinia Fontana : deux modèles d’artistes femmesPar Leticia Ruiz Gómez Au Musée du Prado

    LONDRES

    MARDI 16 AVRIL - 18H30Nouvelles Expériences en Art et Technologie (NEAT)Par Hans-Ulrich ObristÀ l’Institut français du Royaume-Uni

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    JANVIER - JUIN SAISON DE CONFÉRENCESMonaco - Madrid - Londres

    JUIN - SEPTEMBRE MARATHON DE LECTUREDans les médiathèques de Monaco et des communes limitrophes

    SEPTEMBRE LECTURES NOCTURNESMonaco

    OCTOBRE CÉRÉMONIE DE PROCLAMATION DES PRIXSalle Garnier - Monaco

    LES RENDEZ-VOUS DE LA FONDATION PRINCE PIERRE2019

  • Fondation Prince Pierre de Monaco4, boulevard des Moulins - MC 98000 MONACO

    Tél : (+377) 98 98 85 15 - [email protected]

    Avec le soutien :

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