s104- belbacha etal

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 INTRODUCTION La situation géograph ique des côtes algé riennes à l’échelle de la Méditerranée et leur dive rsit é climati que font qu’e lles comprennent de nombreux sites d’intérêt stratégique d’un point de vue écologique (CHALABI et  al ., 2002). Parmi ces pôles de diversité biologique, la zone côtière marine d’El Kala au nord-est du pays, classée Réserve de la biosphère par l’UNESCO comprend de nombreux sites d’intérêt stratégique au point de vue écologique et se place au premier rang national concernant les pôles de diversité biologiques. Peu de travaux ont été entrepris dans la région d’El Kala et ont soit concernés des études partielles ou préliminaires (Vaissière et Fredj, 1963 ; Pergent et al., 1991) soit n’ont pas aboutit aux résultats escomptés (Al cyona I, 1996). Dans le cadre du Projet régi onal pour le développement d’Aires Marines Protégées dan s la région méditerranéenne (Projet MedMPA), une étude destinée à actualiser les connaissances relatives à l’écosystème marin de la région d’El Kala est entreprise dans le but d’étendre le Parc National d’El Kala au domaine maritime. Par ailleurs, second écosystème méditerranéen marin du point de vue de l'importance de sa diversité, le coralligène couvre une surface importante dans cette zone marine. Cependant, il est peu voir pas étudié en Méditerranée sud occidentale. L’objectif de ce travail est de dresser un premier inventaire de la diversité biologique du coralligène. MILIEU ET METHODE La région d’El Kala est située à la frontière algéro-tunisienne. La partie marine du PNEK, objet de la présente étude est délimitée à l’ouest par le Cap Rosa et à l’est par le Cap Segleb. La zone côtière majorit airemen t constituée de substrat dur est caractérisée par une côte découpée, prolongée en récifs, îlots, falaises, traduisant un milieu physiquement diversifié. Les stations étudiée sont représentées sur la figure et regroupées en 5 zones. Trois campagnes ont été réalisées entre les mois de juillet et d’août 2004 et en juin 2007. L’ens emble du linéaire côtier (40 km) du parc national , soit 41 stations ont été explorées en plongée sous-marine entre la surface et 64 m de profondeur. Chaque sect eur a fai t l’objet d’un transect partant du lar ge vers le ri vag e. L’identification des espèces a été réalisée in situ ou après récolte sauvage. RESULTATS Dans la zone d’étude, l’écosys tème du Corallig ène couvre une surface importante des fonds rocheux dans les secteurs des Caps Rosa, El Alem et Segleb, de M’Zarae, de Boutribicha et de la plage Vergès . Il se rencontre essentie llemen t au niveau de l’étage circalittoral, cependant il est également observé à plus faible profondeur, dans l’ét age infralittor al, lorsque la luminosité est faible, sous les surplombs rocheux, le long des parois, des failles et à la base des herbiers de Posidonies (Caps 37° 00’N 08°20’E Cap Rosa Lagune El Mellah Lac Oubeira Lac Tonga 0 5,2 km Cap Segleb M E D I T E R R A N E E A L G E R I E El Kala Vieille cale Mzarae Messida N Figure . Carte de la région d’El Kala et situation des zones prospectées. D’autre part , il est à noter la présence d’espèces cibles telle que l’oursin diadème Centr oste phanus longis pinus  qui est DONNÉES PRÉLIMINAIRES SUR LA RÉPARTITION ET LA COMPOSITION DE LA BIOCÉNOSE DU CORALLIGÈNE DU LITTORAL D’EL KALA (ALGÉRIE). BELBACHA S.*, SEMROUD R.**, DUPUY DE LA GRANDERIVE R. & FOULQUIE M. * Département des Sciences de la Mer, Université d’Annaba, BP 12, Annaba 23000, Algérie ** Institut des Sciences Marines et de l’Aménagement du Littoral (ISMAL),Alger, Algérie e-mail : [email protected]  Rosa et M’Zarae) . Les principau x agents construc teurs sont des algues rouges calcifiées dont les Rhodophytes - Corallinacées qui regroupent dans le secteur étudié les espèces Mesophyllum lichenoides et  Lithophyllum stictaeforma e. L’algue calcaire  Peyssonne lia squamar ia, car act éris tiqu e de cette bioc énose est aus si fréquente dans la zone étudiée. Références bibliographi ques ALCYONA I, 1996. Plan de gestion du Parc National El-Kala et du complexe des zones humides : rapport préliminaire (Document principal). Groupe ECOVALOR-AIC : 65p + annexes. BELBACHA S., KHELIFI-TOUH AMI M. et OUNISSI M., 2003. Statut de la ressource en corail rouge [ Corallium rubrum (Linnaeus, 1758)] dans la région d’Annaba (Algérie  ). Journ. Rech. Océan. 28 (1-2) :1-5. CHALABI et al ., 2002. Plan d’action stratégique pour la conservation de la diversité biologique en région Méditerranéenne. PAS BIO Algérie. Contrat PNUE/CAR-ASP/ MATE : 1-156. GARRABOU J., PEREZ T., SARTORETTO S. & HARMELINJ.G.  , 2001. Mass mortality event in red coral (Corallium rubrum, Cnidaria, Anthozoa, Octocorallia) population in the Provence region (France, NW Mediterranean). Marine Ecology Progress Series, 217 : 263-272. GRIMES S., SEMROUD R., BAKALEM A., BOUMAZA S., BOUKORTT R., OULD HOCINE B., OULD AHMED N., KAIDI N., BOUDJELLAL B., AZZOUZ M., BAAZIZI A., BOUKRINA Y., BOUKHALFA D., KHELIFI H., 2000. Etude de classement des  îles Habibas (Oran) en réserve naturelle. Marché DGE/ISMAL/0 01/97: 1-210. HONG, J. S.,1983. Environmental impact of the pollution on the benthic coraligenous community in the Gulf of Fos, northwestern Mediterranean.Bulletin of the Korean Fisheries Society, 16, 273–290. PERGENT G., SEMROUD R., ROBERT P., 1991. Inventaire des richesses écologiques littorales de la région d’El-Kala (Algérie), en vue de l’extension du Parc national au domaine maritime. I. étude préliminaire. Contrat project n°9112 – UICN /PNPC, Fr. : 1-49. VAISSIERE R., FREDJ G., 1963 . Contribution à l’étude de la faune benthique du plateau continental de l’Algérie. Bull. Inst. Océanogr. Monaco, 60 (1272), 83p., 5 cartes. 1 er Symposium sur le coralligène et les bioconcrétionnements méditerranéens. 15-16 janvier 2009, Tabarka (TUNISIE). CONCLUSION Le coralli gèn e repr ésen te la communauté benthique la plus remarquable de la partie marine du par c nati onal en raison de sa qualit é pa ys agère et de sa rich es se biologique. Il n’en demeure pas moins que cet écosystème est considéré comme fragile du fait que sa persistance es t liée au mai ntient de facteur s biot iq ues et abio tiques part iculiers (Hon g, 198 3). Ces élémen ts traduisent l’importance de cette zone marine qu’il fau t impér ativement protéger et préserver. rencon r sur e cora g ne pro on m avec  Corall ium rubr um  et au niveau de l'épave du Chalutier Bougarouni. Enfin, dans la région étudiée, bien que la présence et l’abondance de Corallium rubrum ne soit pas à démontrer (BELBACHA et al., 2003), nous n’ avo ns pu obs erver cett e espèc e qu’à l’ouest du cap Rosa à -56 m de profondeur, ce qui s’ expli querait par le fait que les autres poi nts d’observat ion ne sont pas ass ez profonds. Il est vrai que la pêche constitue la source principale de pert urbation dans les popul atio ns de  C. rubrum bien que des mortalités à grande échelle aient aussi été signalées (GARRABOU et  al.,  2001 ). Plus alar mant encore, est le braconnage par le chalutage spécifique à l’aide de « la barre italienne » qui est fortement destructif pour la faune benthi que et pourtant fortement pratiqué dans la région. Des constructeurs secondaires, hôtes des charpentes algales, contribuent plus ou moins significativement, selon les espèces, à l’édification ou à la consolidation du concrétionnement. Il s’agit des invertébrés sciaphiles à test ou squelette calcaire tels que les gra nds Bryoz oai res  Myriap ora truncata,  Reteporella couc hii , Schizotheca serratimargo et  Sertella septentrionalis, les Polychètes Sabella sp. et Spirographis spallanzii , les Cnidaires sessil es telles qu e les gorgon es Eunicella cavolinii  ,  Eunicella. singularis et  Lophogorgia ceratophyta, les éponges  Axinella  polypoïdes et Crambe crambe; le madréporaire Astroides calycularis rencontré sur des parois roch euses ombr agées de Cap Rosa et l’alcyon iidae  Parerythropo dium coralloides. Comme tout substrat calcaire en mer, le Coralligène subit une érosion physique et biologique qui est causée par de nombreux organismes destructeurs tels que l’oursin violet Sphaerechinus granularis qui broute la partie vivante des algues calcaires et représente un facteur important de bioérosion. Par ailleurs, les éponges perforan tes du genre  Cliona  qui fragilisen t ces formations sont également observées. Les espèces ichtyologiques les plus typiques du coralligène rencontrée s dur ant notre étude sont  Anthia s anthia s,  Labrus bimac ulatu s, Serranus scriba  et  Scorpaena scorfa. Dans les cavités on a noté la présence de Conger conger ,  Mura ena hele na  et  Phy cis phyc is. D’autres espèc es pl us fréquentes sont observées telles que Diplodus sargus, D. vulgaris, Pagrus pagrus, Spondyliosoma cantharus  et  Dentex dent ex . Le mérou brun  Epinephelus marginatus  est égal ement observé ainsi que Seriola dumerlii . Plus rare mais néanmoins présente est le saint pierre Zeus faber  observé au large de M’Zarae.  Crambe crambe Lithophyllum  stictaeformae Peyssonnelia  squamaria  Sertella septentrionalis Eunicella.  singularis Bioconcrétionnement coralligène à la base de Posidonia oceanica Lophogorgia ceratophyta Centrostephanus longispinus Corallium rubrum

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DONNES PRLIMINAIRES SUR LA RPARTITION ET LA COMPOSITION DE LA BIOCNOSE DU CORALLIGNE DU LITTORAL DEL KALA (ALGRIE).BELBACHA S.*, SEMROUD R.**, DUPUY DE LA GRANDERIVE R. & FOULQUIE M. * Dpartement des Sciences de la Mer, Universit dAnnaba, BP 12, Annaba 23000, Algrie ** Institut des Sciences Marines et de lAmnagement du Littoral (ISMAL),Alger, Algrie e-mail : [email protected]

INTRODUCTIONLa situation gographique des ctes algriennes lchelle de la Mditerrane et leur diversit climatique font quelles comprennent de nombreux sites dintrt stratgique dun point de vue cologique (CHALABI et al., 2002). Parmi ces ples de diversit biologique, la zone ctire marine dEl Kala au nord-est du pays, classe Rserve de la biosphre par lUNESCO comprend de nombreux sites dintrt stratgique au point de vue cologique et se place au premier rang national concernant les ples de diversit biologiques. Peu de travaux ont t entrepris dans la rgion dEl Kala et ont soit concerns des tudes partielles ou prliminaires (Vaissire et Fredj, 1963 ; Pergent et al., 1991) soit nont pas aboutit aux rsultats escompts (Alcyona I, 1996). Dans le cadre du Projet rgional pour le dveloppement dAires Marines Protges dans la rgion mditerranenne (Projet MedMPA), une tude destine actualiser les connaissances relatives lcosystme marin de la rgion dEl Kala est entreprise dans le but dtendre le Parc National dEl Kala au domaine maritime. Par ailleurs, second cosystme mditerranen marin du point de vue de l'importance de sa diversit, le coralligne couvre une surface importante dans cette zone marine. Cependant, il est peu voir pas tudi en Mditerrane sud occidentale. Lobjectif de ce travail est de dresser un premier inventaire de la diversit biologique du coralligne.

MILIEU ET METHODELa rgion dEl Kala est situe la frontire algro-tunisienne. La partie marine du PNEK, objet de la prsente tude est dlimite louest par le Cap Rosa et lest par le Cap Segleb. La zone ctire majoritairement constitue de substrat dur est caractrise par une cte dcoupe, prolonge en rcifs, lots, falaises, traduisant un milieu physiquement diversifi. Les stations tudie sont reprsentes sur la figure et regroupes en 5 zones. Trois campagnes ont t ralises entre les mois de juillet et daot 2004 et en juin 2007. Lensemble du linaire ctier (40 km) du parc national, soit 41 stations ont t explores en plonge sous-marine entre la surface et 64 m de profondeur. Chaque secteur a fait lobjet dun transect partant du large vers le rivage. Lidentification des espces a t ralise in situ ou aprs rcolte sauvage.37 00N 0820E

MEDITERRANEE Cap Rosa Vieille cale Lagune El Mellah Lac Oubeira Mzarae El Kala Lac Tonga Messida Cap Segleb

RESULTATSDans la zone dtude, lcosystme du Coralligne couvre une surface importante des fonds rocheux dans les secteurs des Caps Rosa, El Alem et Segleb, de MZarae, de Boutribicha et de la plage Vergs. Il se rencontre essentiellement au niveau de ltage circalittoral, cependant il est galement observ plus faible profondeur, dans ltage infralittoral, lorsque la luminosit est faible, sous les surplombs rocheux, le long des parois, des failles et la base des herbiers de Posidonies (Caps Rosa et MZarae). Les principaux agents constructeurs sont des algues rouges calcifies dont les Rhodophytes - Corallinaces qui regroupent dans le secteur tudi les espces Mesophyllum lichenoides et Lithophyllum stictaeformae. Lalgue calcaire Peyssonnelia squamaria, caractristique de cette biocnose est aussi frquente dans la zone tudie.0 5,2 km

N ALGERIE

Figure . Carte de la rgion dEl Kala et situation des zones prospectes.

Bioconcrtionnement coralligne la base de Posidonia oceanica

Lithophyllum stictaeformae

Peyssonnelia squamaria

Sertella septentrionalis

Crambe crambe

Eunicella. singularis

Des constructeurs secondaires, htes des charpentes algales, contribuent plus ou moins significativement, selon les espces, ldification ou la consolidation du concrtionnement. Il sagit des invertbrs sciaphiles test ou squelette calcaire tels que les grands Bryozoaires Myriapora truncata, Reteporella couchii, Schizotheca serratimargo et Sertella septentrionalis, les Polychtes Sabella sp. et Spirographis spallanzii, les Cnidaires sessiles telles que les gorgones Eunicella cavolinii , Eunicella. singularis et Lophogorgia ceratophyta, les ponges Axinella polypodes et Crambe crambe; le madrporaire Astroides calycularis rencontr sur des parois rocheuses ombrages de Cap Rosa et lalcyoniidae Parerythropodium coralloides. Comme tout substrat calcaire en mer, le Coralligne subit une rosion physique et biologique qui est cause par de nombreux organismes destructeurs tels que loursin violet Sphaerechinus granularis qui broute la partie vivante des algues calcaires et reprsente un facteur important de biorosion. Par ailleurs, les ponges perforantes du genre Cliona qui fragilisent ces formations sont galement observes. Les espces ichtyologiques les plus typiques du coralligne rencontres durant notre tude sont Anthias anthias, Labrus bimaculatus, Serranus scriba et Scorpaena scorfa. Dans les cavits on a not la prsence de Conger conger, Muraena helena et Phycis phycis. Dautres espces plus frquentes sont observes telles que Diplodus sargus, D. vulgaris, Pagrus pagrus, Spondyliosoma cantharus et Dentex dentex. Le mrou brun Epinephelus marginatus est galement observ ainsi que Seriola dumerlii. Plus rare mais nanmoins prsente est le saint pierre Zeus faber observ au large de MZarae.Rfrences bibliographiques

Dautre part, il est noter la prsence despces cibles telle que loursin diadme Centrostephanus longispinus qui est rencontr sur le coralligne profond 56 m avec Corallium rubrum et au niveau de l'pave du Chalutier Bougarouni. Enfin, dans la rgion tudie, bien que la prsence et labondance de Corallium rubrum ne soit pas dmontrer (BELBACHA et al., 2003), nous navons pu observer cette espce qu louest du cap Rosa -56 m de profondeur, ce qui sexpliquerait par le fait que les autres points dobservation ne sont pas assez profonds. Il est vrai que la pche constitue la source principale de perturbation dans les populations de C. rubrum bien que des mortalits grande chelle aient aussi t signales (GARRABOU et al., 2001). Plus alarmant encore, est le braconnage par le chalutage spcifique laide de la barre italienne qui est fortement destructif pour la faune benthique et pourtant fortement pratiqu dans la rgion. Lophogorgia ceratophyta

Centrostephanus longispinus

CONCLUSION

Corallium rubrum

Le coralligne reprsente la communaut benthique la plus remarquable de la partie marine du parc national en raison de sa qualit paysagre et de sa richesse biologique. Il nen demeure pas moins que cet cosystme est considr comme fragile du fait que sa persistance est lie au maintient de facteurs biotiques et abiotiques particuliers (Hong, 1983). Ces lments traduisent limportance de cette zone marine quil faut imprativement protger et prserver.

ALCYONA I, 1996. Plan de gestion du Parc National El-Kala et du complexe des zones humides : rapport prliminaire (Document principal). Groupe ECOVALOR-AIC : 65p + annexes. BELBACHA S., KHELIFI-TOUHAMI M. et OUNISSI M., 2003. Statut de la ressource en corail rouge [Corallium rubrum (Linnaeus, 1758)] dans la rgion dAnnaba (Algrie). Journ. Rech. Ocan. 28 (1-2) :1-5. CHALABI et al., 2002. Plan daction stratgique pour la conservation de la diversit biologique en rgion Mditerranenne. PAS BIO Algrie. Contrat PNUE/CAR-ASP/ MATE : 1-156. GARRABOU J., PEREZ T., SARTORETTO S. & HARMELINJ.G. , 2001. Mass mortality event in red coral (Corallium rubrum, Cnidaria, Anthozoa, Octocorallia) population in the Provence region (France, NW Mediterranean). Marine Ecology Progress Series, 217 : 263-272. GRIMES S., SEMROUD R., BAKALEM A., BOUMAZA S., BOUKORTT R., OULD HOCINE B., OULD AHMED N., KAIDI N., BOUDJELLAL B., AZZOUZ M., BAAZIZI A., BOUKRINA Y., BOUKHALFA D., KHELIFI H., 2000. Etude de classement des les Habibas (Oran) en rserve naturelle. March DGE/ISMAL/001/97: 1-210. HONG, J. S.,1983. Environmental impact of the pollution on the benthic coraligenous community in the Gulf of Fos, northwestern Mediterranean.Bulletin of the Korean Fisheries Society, 16, 273290. PERGENT G., SEMROUD R., ROBERT P., 1991. Inventaire des richesses cologiques littorales de la rgion dEl-Kala (Algrie), en vue de lextension du Parc national au domaine maritime. I. tude prliminaire. Contrat project n9112 UICN /PNPC, Fr. : 1-49. VAISSIERE R., FREDJ G., 1963. Contribution ltude de la faune benthique du plateau continental de lAlgrie. Bull. Inst. Ocanogr. Monaco, 60 (1272), 83p., 5 cartes.

1er Symposium sur le coralligne et les bioconcrtionnements mditerranens. 15-16 janvier 2009, Tabarka (TUNISIE).