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réussir sir réussir Dossier de rentrée année scolaire 2019 - 2020

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Dossier de rentréeannée scolaire

2019-2020

SOMMAIRE

Edito de Charline Avenel, Rectrice de l’académie de Versailles

Les projets phares de l’académie de Versailles

Soutenir le pilotage de l’action pédagogique de l’école au collège

01. L’école maternelle, école de l’épanouissement et du langage

02. Des dédoublements de classes leviers de la réussite des élèves

03. Des évaluations nationales pour mieux accompagner les élèves

04. Une mobilisation forte autour du plan mathématiques

05. Langues et attractivité : une académie aux avant-postes

06. Devoirs faits : une ambition pédagogique renouvelée

Favoriser la construction du parcours de l’élève grâce au nouveau lycée

Une offre de formation renouvelée pour des parcours enrichis et personnalisés

07. Une voie professionnelle transformée

08. Un campus d’excellence aéronautique et spatial

09. Un campus d’excellence « Chantiers de Versailles : art et patrimoine »

10. Un nouveau lycée général et technologique

11. Rentrée 2019 : un virage numérique est réalisé

12. Préparer le bac 2021 autour d’une évaluation et d’un oral repensés

13. Une entrée réussie dans l’enseignement supérieur

Assurer la prise en compte de tous les élèves

14. Une rentrée pleinement inclusive pour tous les élèves

15. Une offre d’internats redynamisée

16. Des cités éducatives ferments de la réussite sur les territoires

17. Une mobilisation totale contre le harcèlement à l’école

Favoriser une école de l’engagement

18. Une promotion des valeurs de la République

19. Une expérimentation réussie du Service national universel

20. Des conseils engagés pour la vie collégienne et lycéenne

21. Des établissements labellisés développement durable

22. Une mobilisation autour des Jeux olympiques et paralympiques 2024

Soutenir et accompagner les personnels dans leur action

23. Une académie d’accueil et de formation

24. La GRH de proximité : un enjeu fort

25. Une démarche engagée pour l’égalité et la diversité

La rentrée en musique dans l’académie de Versailles

Les chiffres clés de la rentrée 2019

Alors que plus d’un million d’élèves de l’académie de Versailles s’apprêtent à rejoindre

leur école ou leur établissement, l’académie de Versailles, avec ses 90 000

personnels, est mobilisée pour assurer une rentrée scolaire engageante, point de

départ d’une année réussie.

Les éléments marquants de cette rentrée 2019 témoignent de la priorité accordée à

l’éducation, mais également de la sérénité et de l’optimisme avec lesquels notre

académie met en œuvre les des ambitions que nous portons pour hisser le niveau

général de nos élèves, les faire réussir et rendre notre école plus juste :

Une école qui fait plus pour ceux qui en ont le plus besoin, en poursuivant le dédoublement des classes

en éducation prioritaire en CP et en CE1.

Une école qui donne des repères aux élèves sur leurs acquis et sur leurs besoins, en proposant des

évaluations nationales en CP, en CE1, en 6e et des tests standardisés en 2nde.

Une école qui accorde une priorité aux enseignements fondamentaux, en mettant en œuvre des plans

ambitieux notamment autour des mathématiques, de l’apprentissage de la lecture et des langues

vivantes.

Une école qui accompagne ses élèves, en renforçant le dispositif « Devoirs faits » luttant contre les

inégalités.

Une école qui valorise ses filières professionnelles et ses territoires, en créant notamment deux

campus d’excellence sur l’académie.

Une école qui permet de construire son propre parcours avec un nouveau lycée appuyé sur des choix

diversifiés de spécialités,

Une école qui ne laisse aucun élève de côté et ose engager des transformations, notamment pour

proposer une rentrée pleinement inclusive.

Une école qui protège ses élèves en assurant une mobilisation totale dans la lutte contre le harcèlement

à l’école.

Une école qui engage les élèves vers la citoyenneté, en leur transmettant les valeurs de la République

et en engageant un ambitieux Service national universel.

Une école tournée vers l’avenir, qui s’appuie sur les nouveaux outils numériques, comme le projet

Econofides porté dans l’académie, et qui se mobilise pour le développement durable et pour les valeurs

des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.

Une école qui accompagne ses personnels, en assurant leur développement professionnel et une

gestion des ressources humaines de proximité.

« Le bonheur de l’école vient avec la confiance, la confiance de notre société en son école, la confiance

de l’école à l’égard des parents, la confiance des professeurs à l’égard des élèves et des élèves en eux-

mêmes. » Jean-Michel Blanquer, L’École de la confiance.

Cette école de la confiance n’est possible que grâce à l’engagement sans faille de l’ensemble des

personnels de l’Éducation nationale. Face à ces défis et à ces transformations engagées sur les quatre

territoires de l’académie, riches de leur diversité, votre mobilisation de tous les instants permettra à notre

école d’évoluer et à nos élèves de progresser.

Je vous souhaite à tous, une très belle rentrée 2019, le bonheur de retrouver l’école, d’apprendre et de

faire apprendre !

Charline Avenel

Rectrice de l’académie de Versailles

Édito de Charline Avenel

Rectrice de l’académie de Versailles

// ECONOFIDES // Fiche 10 pour aller plus loin

50 lycées de l’académie participeront, dès la rentrée, à l’expérimentation Econofides visant à donner le

goût de l’économie aux élèves (capsules courtes, e-books interactifs…) dans le cadre du nouveau lycée.

Ce projet est développé en partenariat avec l'équipe de chercheurs de Core et de Sciences Po, l'Académie

de Versailles, la plateforme de micro-learning Artips et la Région Île de France.

// CAMPUS VERSAILLES ET PATRIMOINE // Fiche 9 pour aller plus loin

L’académie s’appuie sur la richesse du patrimoine de son territoire pour développer des projets de

transformation de la voie professionnelle, avec la création d’un campus « Chantiers de Versailles : art et

patrimoine » au sein des Grandes Écuries royales du château. De plus, l’académie s’engage dans le projet

« Levez les yeux » où les élèves partent à la découverte des sites patrimoniaux pour apprendre à lire

l’architecture, à décrypter le paysage, à déchiffrer la ville et la campagne.

// NUMÉRIQUE ET SCIENCES INFORMATIQUES // Fiche 10 pour aller plus loin

Le nouveau lycée a permis la création d’un nouvel enseignement de spécialité « numérique et sciences

informatiques » (NSI). L’académie s’est mobilisée pour développer cette nouvelle spécialité et les élèves

l’ont plébiscitée : 11,5 % d’entre eux l’ont choisie. Les 250 professeurs de ce nouvel enseignement

bénéficieront d’une formation diplômante réalisée en partenariat avec les universités du territoire.

// LECTURE AU CP // Fiche 02 pour aller plus loin

Dans les Yvelines, chaque maitre de CP en éducation prioritaire bénéficiera de quatre jours de formation

portant sur l'enseignement de la lecture à l'aune des récentes conclusions de la recherche. Les

enseignants seront également accompagnés dans les classes par les équipes de circonscriptions. Tout

au long de l’année, la rectrice de l’académie suivra une classe de CP des Yvelines dans son apprentissage

de la lecture.

// ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE EN VOIE PRO // Fiche 07 pour aller plus loin

Pour appuyer la transformation de la voie professionnelle, l’académie propose un plan de développement

de l’éducation artistique et culturelle (EAC) dans la voie professionnelle afin de développer cette EAC et

de favoriser son intégration au cœur de l’innovation pédagogique.

// SÉMINAIRE DES PROVISEURS ET DE LEURS ADJOINTS // Fiche 23 pour aller plus loin

Dans un contexte de transformation du lycée, la rectrice de l’académie propose de réunir, pour une

journée, l’ensemble des proviseurs et proviseurs adjoints de l’académie. Ce temps dédié aux équipes de

direction sera construit autour d’un parcours individualisé, « à la carte », constitué d’apports scientifiques,

de temps collaboratifs, de production et de partage… Il abordera quatre grands thèmes : les nouvelles

frontières du bac-3/bac+3, le bâti scolaire et le numérique, la formation dans le lycée de demain et les

politiques publiques dans les territoires.

Les projets phares de

l’académie de Versailles

SOUTENIR LE PILOTAGE

DE L’ACTION PÉDAGOGIQUE

DE L’ÉCOLE AU COLLÈGE

L’essentiel

Une instruction obligatoire à partir de 3 ans grâce à la loi pour une école de la confiance.

Une école maternelle décisive pour lutter contre les inégalités liées au langage.

Une scolarisation des moins de 3 ans en augmentation dans l’académie.

// AU NIVEAU NATIONAL //

L'abaissement de l'âge de l'instruction obligatoire à trois ans, point central de la loi pour une École de

la confiance, constitue un objectif majeur de la prochaine année scolaire. Cette mesure vise à offrir à

25 000 élèves supplémentaires, parmi les plus défavorisés, un cadre d'enseignement propre à réduire

les inégalités. Elle renforce l'école maternelle dans le système éducatif français et, plus généralement,

met l'accent sur le rôle crucial de ces trois années de la vie dans le développement affectif et intellectuel

de l'enfant. Est ainsi affirmé le rôle décisif de l’enseignement pré́-élémentaire dans la réduction des

inégalités dès le plus jeune âge, et notamment la première d’entre elles, celle de l’inégalité́ face au langage.

L’école maternelle, ainsi instituée, doit permettre, dès le plus jeune âge :

De mobiliser le langage dans toutes ses dimensions : maitrise d’un vocabulaire oral riche et

travaillé de façon systématique, compréhension de la langues, conscience phonologique

De découvrir les nombres et leur utilisation : faire acquérir le sens, le concept du nombre, par la

manipulation, les jeux et les mises en situations

D’agir, de s'exprimer, de comprendre à travers l'activité physique

D’agir, de s'exprimer, de comprendre à travers les activités artistiques

De construire les premiers outils pour structurer sa pensée

D’explorer le monde

// DANS L’ACADÉMIE //

Le « plan maternelle » académique a porté, depuis sa mise en place, trois objectifs totalement en phase

avec les mesures ministérielles concernant l’école maternelle :

Élever le taux de scolarisation dans les écoles des secteurs où les familles sont les plus

éloignées de la culture scolaire ;

Mieux prendre en compte la spécificité de ces élèves dans les classes adaptées avec des

pratiques spécifiques ;

Donner une meilleure visibilité des atouts de cette scolarisation.

Ce plan a permis une

régulière augmentation de la

scolarisation des enfants de

moins de 3 ans depuis

plusieurs années pour arriver

à 3 829 élèves à la rentrée

2019 (public et privé sous

contrat), soit 579 élèves de

plus par rapport à 2016

(+18 %).

Élèves de moins

de 3 ans scolarisés à la rentrée 2019

Évolution par rapport à 2018

Yvelines 1 052 +42

Essonne 827 +54

Hauts-de-Seine 1 000 -32

Val d’Oise 950 +65

Total académique 3 829 +129

Dans l’Essonne… des élèves de maternelle « chercheurs en herbe »

Chercher, observer, manipuler, interpréter, créer des liens, catégoriser, expérimenter… : les élèves en école maternelle

deviennent des « chercheurs en herbe ». Réunis en ateliers collectifs, ils réalisent des défis scientifiques et partagent

leurs découvertes et observations avec les autres élèves, pour développer leurs compétences langagières. Ce projet

a été développé dans l’Essonne par les groupes Maternelle et Sciences, technologie et Éducation au développement

durable du département.

L’école maternelle, école de

l’épanouissement et du langage 01

L’essentiel

Une mesure de justice sociale visant à soutenir les élèves les plus fragiles.

Une nouvelle étape du dédoublement : les CE1 en réseau d’éducation prioritaire (REP).

33 000 élèves de l’académie concernés par les dédoublements.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Pour combattre la difficulté scolaire dès les premières années des apprentissages fondamentaux et

soutenir les élèves les plus fragiles, le dédoublement des classes de CP et CE1 a commencé en

septembre 2017 en réseau d’éducation prioritaire renforcée (REP+) et s’est poursuivi en réseau

d’éducation prioritaire (REP) à la rentrée 2018. Cette mesure s’inscrit dans la priorité donnée à l’école

primaire par le ministre de l’Éducation nationale : 100% des élèves doivent maîtriser les enseignements

fondamentaux à la sortie de l’école primaire (lire, écrire, compter et respecter autrui). En France,

actuellement, plus de 20 % des élèves ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux à la fin de l'école

primaire. Ces difficultés pèsent en particulier sur les élèves dont les familles sont elles-mêmes en

situation de fragilité sociale, culturelle et économique. Le dédoublement des classes de CP et CE1 en

éducation prioritaire contribue donc à l’objectif de l’élévation du niveau général des élèves et de justice

sociale.

Pour atteindre ces objectifs, les professeurs bénéficient d’un puissant soutien pédagogique :

Plans de formations académiques recentrés sur les

apprentissages fondamentaux ;

Recommandations pédagogiques en lecture, grammaire,

vocabulaire et mathématiques ;

Accompagnement renforcé par les inspecteurs, avec de

nombreuses visites dans les classes dédoublées ;

Évaluations nationales en CP et CE1 afin de mieux identifier les

besoins des élèves.

// DANS L’ACADÉMIE //

À la rentrée 2018, 1 375 classes de CP en éducation prioritaire (REP et REP+) et 302 classes de CE1 en

REP+ ont été dédoublées.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

À la rentrée 2019, la quasi-

totalité des classes de CP et

CE1 en REP + et REP sont

dédoublées, soit environ

33 000 élèves bénéficiant,

dans l’académie, des

mesures de dédoublement.

Classes dédoublées en

CP (REP et REP+) et CE1 (REP+) à la rentrée 2018

Dédoublements prévus en CE1 (REP)

à la rentrée 2019

Yvelines 349 63

Essonne 433 116

Hauts-de-Seine 317 62

Val d’Oise 578 212

Total académique 1 677 453

Des dédoublements de classes

leviers de la réussite des élèves 02

Dans les Yvelines… un plan lecture pour les enseignants de CP de REP et REP+

Le volet formation des maîtres de CP en éducation prioritaire sera renforcé en 2019/2020. Chacun d'eux bénéficiera

de quatre jours de formation (un par période de vacances) portant sur l'enseignement de la lecture (code,

compréhension, évaluation, différenciation) à l'aune des récentes conclusions de la recherche. Au-delà de ces

formations, les équipes de circonscription -elles mêmes formées- accompagneront concrètement les enseignants

dans les classes. La rectrice suivra tout au long de l'année une classe de CP du département.

L’essentiel

Des évaluations nationales pour proposer un accompagnement personnalisé aux élèves.

Des résultats académiques globalement plus performants que la moyenne nationale.

Des élèves scolarisés en éducation prioritaire qui réussissent mieux qu’ailleurs.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Pour mieux accompagner les élèves dans leurs apprentissages des savoirs fondamentaux, il est

nécessaire de mieux connaître leurs acquis, mais aussi leurs besoins. Afin d’aider les professeurs à faire

progresser leurs élèves, des évaluations nationales standardisées sont proposées aux élèves à des

moments clés de leur parcours d’élève : au début des classes de CP et CE1, au milieu de la classe de CP,

puis à l’entrée en classe de 6ème. Les tests de positionnement au début de l’année de seconde

s’inscrivent dans la même démarche.

Ces évaluations diagnostiques fournissent aux professeurs des points de repère efficaces pour

identifier les difficultés des élèves dès le début de l’année, les aider à les surmonter et les accompagner

vers la réussite, de façon personnalisée. Afin d'accompagner les enseignants, des ressources sont

mises en ligne pour adapter leurs pratiques pédagogiques en fonction des besoins des élèves, en

particulier pour les thématiques prioritaires identifiées en français et en mathématiques et déterminées

à partir des résultats de l'évaluation nationale.

// DANS L’ACADÉMIE //

Dans l’académie de Versailles, les évaluations

nationales ont concerné :

80 000 élèves de CP, évalués en début

d’année, puis à mi-année, pour apprécier les

acquis de l'école maternelle et identifier leurs

besoins prioritaires.

Près de 80 000 élèves de CE1, évalués pour un bilan de compétences en lecture, écriture et

numération.

75 000 élèves de 6e, évalués en début d’année pour connaître leur maîtrise des savoirs

fondamentaux en français et mathématiques.

En français, les résultats des élèves de l’académie montrent qu’ils sont globalement performants (89 %

de maîtrise satisfaisante). En mathématiques, des marges de progrès existent tout de même (73 % de

maîtrise).

À partir de ces résultats, l’académie engage un travail visant à :

réduire les écarts de performances entre élèves scolarisés en éducation prioritaire ou non ;

réduire les écarts de réussite pour chaque élève dit « fragiles et/ou à besoins » en mathématiques

et en français par une action pédagogique renforcée d’aide auprès de ces élèves.

L’académie a également encouragé un dialogue avec les familles autour des résultats de ces

évaluations :

restitution individuelles auprès des parents ;

présentation par les directeurs devant les conseils d’école, en présence des élus et des

représentants des parents d’élèves.

Pour en savoir plus :

https://www.education.gouv.fr/cid132391/l-evaluation-des-acquis-des-eleves-du-cp-au-lycee.html

Des évaluations nationales

pour mieux accompagner les élèves 03

L’essentiel

Un plan national pour aider les élèves dans leur apprentissage des mathématiques.

Un nombre de référents mathématiques supérieur aux objectifs nationaux.

20 % des clubs mathématiques et/ou informatique de France.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Suite au rapport « 21 mesures pour l’enseignement des mathématiques », de Cédric Villani et Charles

Torossian, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse a défini un plan d’action en cinq axes :

installation de laboratoires de mathématiques dans les lycées, recensement et pérennisation des clubs

en lien avec les mathématiques et/ou l’informatique, participation à l’élaboration de modules de

mathématiques dans les licences, expérimentation et innovation dans les pratiques d’enseignement,

accompagnement-formation des professeurs des écoles par des référents mathématiques de

circonscription.

// DANS L’ACADÉMIE //

L’académie s’est mobilisée pour mettre en œuvre le

plan mathématiques :

13 laboratoires ont vu le jour dans

l’académie en une année ; ces laboratoires

s’articulent autour d’une liaison, souvent

collège-lycée ; ils constituent un lieu

d’échanges de pratiques, de formation et

d’expérimentations pour les enseignants de

mathématiques.

10 partenariats avec l’enseignement supérieur ont été mis en œuvre dans l’académie ; les

enseignants du secondaire travaillent avec des chercheurs, des didacticiens et élaborent

ensemble une production collective, destinée à être mutualisée ; les productions peuvent porter

sur le travail autour de la preuve, les automatismes d’apprentissage, la modélisation, le travail

sur l’oral ou la programmation en Python.

644 clubs en lien avec les mathématiques et/ou l’informatique ont étés recensés dans les

collèges et les lycées de l’académie, soit 1/5 des clubs identifiés au niveau national.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

Dès la rentrée 2019, 135 référents mathématiques, présents dans les 97 circonscriptions (au-delà de

l’objectif national), assureront une formation locale, en petits groupes et sur un temps long auprès des

professeurs des écoles. Cette formation vise à renforcer leurs connaissances et compétences dans le

domaine des mathématiques

L’académie va également poursuivre le développement du nombre de laboratoires de mathématiques et

de leurs activités. Fin septembre 2019, les laboratoires seront réunis au sein de l’Institut des Hautes

Etudes Scientifiques de Bures-sur-Yvette, dans l’Essonne.

Dans le Val d’Oise… un laboratoire tourné vers les jeux en cours de maths

À Eaubonne, le laboratoire de mathématiques a permis de créer cinq jeux directement utilisables en classe : Escalade

mathématique, Cambio, Jeu de set et ClassNombres au collège et au lycée. Plusieurs conférences ont également pu

être organisées : intelligence artificielle, apports didactiques sur le jeu en cours de maths, jeux de Nim, Course à 20

et division euclidienne. Ce laboratoire s’articule autour du lycée Louis Armand et de trois collèges et s’sincrit en

partenariat avec l’université de Cergy-Pontoise. Il associe une trentaine de professeurs qui travaillent essentiellement

sur l’utilisation pédagogique du jeu en classe de mathématiques. La mairie d’Eaubonne s’est également associée au

laboratoire pour la création d’un centre culturel sur l’approche des Mathématiques par l’Art et le Jeu.

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid126423/21-mesures-pour-l-enseignement-des-mathematiques.html

Une mobilisation forte autour

du plan mathématiques 04

L’essentiel

Une priorité accordée à la meilleure maîtrise des langues vivantes étrangères.

Une académie mobilisée pour offrir plus de places dans les sections internationales.

Des expérimentations pour développer l’enseignement d’autres disciplines en anglais.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Dans la dynamique du rapport « Propositions pour une meilleure maîtrise des langues vivantes

étrangères, oser dire le nouveau monde » de Chantal Manes-Bonnisseau et Alex Taylor, le ministère de

l’Éducation nationale et de la jeunesse lance un plan national Langues vivantes : exposition aux langues

dès l’école maternelle puis régulière à l’école élémentaire et au collège, pratique systématique de

l’anglais, utilisation de ressources numériques et de l’intelligence artificielle, attestation du niveau en

langues à partir du bac 2021, meilleur accompagnement des enseignants en formation…

// DANS L’ACADÉMIE //

L’action autour des langues vivantes dans l’académie

vise à renforcer les compétences linguistiques de tous

les publics d’élèves franciliens et à favoriser

l’expérience de la mobilité internationale pour tous. De

façon concrète, dans l’académie :

97 sections internationales sont proposées

(avec 16 langues représentées)

5 350 élèves et 28 écoles participent aux pôles expérimentateurs bilingues dans le premier

degré (apprentissage en anglais de 20 % à 50 % du programme scolaire), au sein de territoires à

forts besoins comme Evry-Courcouronnes ou Les Mureaux.

10 écoles et établissements ont été labélisés « Euroscol » pour leur travail autour de

l’apprentissage plurilingue et de l’ouverture à l’international

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

Les sections internationales, voient leurs marges d’accueil à nouveau augmenter avec l’ouverture à

Pontoise d’une section internationale britannique au niveau élémentaire, la consolidation du pôle de

Courbevoie en termes d’effectifs d’élèves et l’extension du pôle de Sèvres sur la ville de Saint-Cloud.

L’école européenne « Paris La Défense » , implantée à Courbevoie, ouvre ses portes en offrant deux

sections, francophone et anglophone, en articulation étroite avec les écoles et établissements de la ville

(recrutements conjoints, modules pédagogiques croisés…). Plus de la moitié des élèves de cette écoles

sont franciliens (55 % dans le 1er degré, 65 % dans le 2nd degré).

L’académie de Versailles conforte également sa volonté de développer l’ouverture à l’international par

le biais de la mobilité, physique ou virtuelle. A ce titre, chacun des quatre départements pilotera un projet

Erasmus+ permettant la mobilité de cadres et de personnels autour de l’enseignement « bilingue ».

Dans la voie professionnelle une quarantaine d’établissements vont bénéficier de subventions

Erasmus+ afin de mettre en œuvre des mobilités élèves, notamment dans le cadre des stages.

Langues et attractivité

une académie aux avant-postes 05

Dans l’académie… un partenariat riche avec le British Council

Une centaine d’enseignants des trois académies d’Île-de-France ont été formés à l’enseignement de différentes

disciplines en langue anglaise. Cette collaboration qui cible les pôles expérimentateurs est reconduite pour l’année

2019-2020 afin de toucher l’ensemble du territoire académique.

De plus, 13 collèges et lycées de l’académie, notamment en éducation prioritaire, ont pu conduire des ateliers

scientifiques en anglais dans le cadre de l’opération « science in schools » portée par le British Council. Dès la rentrée

2019, ce sont des écoles élémentaires qui pourront en bénéficier.

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid133908/propositions-pour-une-meilleure-maitrise-des-langues-vivantes-

etrangeres.html

L’essentiel

Un accompagnement aux devoirs pour aider les élèves et réduire les inégalités.

Un dispositif proposé dans tous les collèges de l’académie, utilisé par 1 collégien sur 4.

Un renforcement de l’offre à la rentrée pour permettre un accès au maximum d’élèves.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Depuis 2017, le ministère de l’Education nationale et de la jeunesse déploie le programme Devoirs faits

qui offre un temps d’étude accompagné aux élèves qui le souhaitent pour effectuer leurs devoirs. Il est

pris en charge par des personnels de l’établissements ou des partenaires reconnus. Ce dispositif est

conçu pour répondre aux besoins des élèves et participe à la réduction des inégalités.

// DANS L’ACADÉMIE //

L’académie de Versailles arrive au terme de la première

phase de déploiement du programme Devoirs faits. Il a

été mis en place dans tous les collèges. De façon

concrète :

Les équipes pédagogiques et éducatives ont

été formées ;

Des partenariats avec des associations

nationales et locales ont été engagés ;

Les représentants des parents ont été associés

à des conférences-débats.

Le dispositif Devoirs faits a permis aux équipes de réfléchir collectivement à la question du travail

personnel de l’élève dans la classe et en dehors de la classe.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

L’académie de Versailles va renforcer le dispositif pour le proposer à un plus grand nombre d’élèves

et intensifier la réflexion pédagogique engagée. Cela se traduira dès la rentrée par :

La mobilisation des cadres et la formation pédagogique des parties prenantes ; l’organisation

d’une dynamique collective de formation-action et de coopération ;

La mise en place de dynamiques territoriales « Devoirs Faits » différenciées et adaptées ;

Le déploiement de partenariats avec des grandes écoles, des universités et des associations

nationales et locales ;

Le renforcement de la coopération avec les familles pour impliquer les parents dans le

programme.

Dans les Yvelines… des espaces qui

s’adaptent aux devoirs des élèves

Apprendre ses leçons dans une salle équipée de tapis, de

ballons de gym et de bureaux ; faire des exercices dans une

salle « classique » ; préparer des exposés dans une salle

informatique, rester concentré en travaillant en utilisant des

« vélos bureaux ». Avec ces espaces, le collège Claude

Monnet de Carrières-sous-Poissy profite du dispositif

Devoirs faits pour répondre aux besoins des élèves.

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid118686/devoirs-faits-un-temps-d-etude-accompagnee-pour-realiser-les-

devoirs.html

Dans l’Essonne… un personnage virtuel

pour aider aux devoirs

Au collège Charles Peggy de Bondoufle, à partir de la

rentrée, le personnage virtuel « Jules » apportera des

réponses concises aux questions des collégiens pendant

leurs devoirs, grâce à une plateforme numérique. Un

document « Coup de pouce pour apprendre » aide

également les élèves à travailler efficacement et guide les

familles dans l’aide qu’elles peuvent apporter à leur enfant.

Devoirs faits : une ambition

pédagogique renouvelée

œuvre

06

FAVORISER LA

CONSTRUCTION DU

PARCOURS DE L’ÉLÈVE

GRÂCE AU NOUVEAU LYCÉE

L’essentiel

Une voie professionnelle résolument tournée vers les métiers de demain.

Une meilleure lisibilité de l’offre de formations professionnelles.

Un enseignement transformé par l’introduction de la co-intervention et du chef d’œuvre.

// AU NIVEAU NATIONAL //

La transformation de la voie professionnelle engagée par le ministère de l’Éducation nationale et de la

jeunesse vise à répondre aux mutations économiques et sociales du XXI° siècle en déployant des

formations d’excellence. L’ambition est d’accompagner le projet professionnel de chaque jeune vers une

intégration réussie dans la vie active. Afin de proposer une meilleure lisibilité de l’offre de formations ,

les spécialités de baccalauréats professionnels seront regroupées en famille de métiers.

// DANS L’ACADÉMIE //

L’académie se mobilise pour traduire localement cette

transformation de la voie professionnelle. Elle est dotée

d’un groupe d’appui composé de neuf équipes

ressources, composées d’inspecteurs, de chefs

d’établissements, de formateurs, d’enseignants et de

directeurs de CIO : produire des supports thématiques,

organiser des ateliers et des tables rondes lors des

séminaires académiques, élaborer des ressources

destinées aux établissements et aux équipes.

L’académie propose également un plan de développement de l’éducation artistique et culturelle (EAC)

dans la voie professionnelle avec 4 axes prioritaires : développer l’EAC pour les élèves de la voie

professionnelle dans tous les territoires, placer l’EAC au cœur de l’innovation pédagogique, mobiliser tous

les acteurs pédagogiques et les partenaires, former les enseignants de la voie professionnelle à l’EAC.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

La rentrée 2019 met en œuvre deux modalités d’enseignement

innovantes dans le cadre la transformation de la voie

professionnelle (co-intervention et réalisation du chef d’œuvre).

Ces modalités visent à apprendre autrement en conciliant culture

générale, d’une part, savoirs et gestes professionnels, d’autre part.

Dès la rentrée, la classe de troisième “prépa métiers” offre à des

collégiens volontaires, une découverte des métiers et des formations professionnelles avec un

enseignement spécifique et des stages en immersion. L’objectif est d’accompagner de façon

personnalisée le projet de formation de chaque jeune.

Les nouveaux programmes d’enseignement général et référentiels professionnels qui seront mis en

œuvre dès la rentrée 2019 contribuent à construire une offre de diplômes adaptés aux métiers de demain.

Les parcours s'adaptent et se personnalisent pour répondre aux besoins de chacun (par exemple CAP en

1, 2, 3 ans) avec des sections en apprentissage dans tous les lycées professionnels.

Une voie professionnelle

transformée 07

Le chef d’oeuvre

Pour développer son talent professionnel, chaque jeune de

CAP (et de bac professionnel à partir de 2020) devra

réaliser un chef d’œuvre collectif ou plusieurs chefs

d’œuvre individuels. Ce projet concret et pluridisciplinaire

se déroule sur deux ans et doit être le fruit d’une démarche

personnelle de l’élève, nourrie de questionnements,

d’expérimentations, de collaboration et d’engagement.

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid130792/transformer-le-lycee-professionnel-former-les-talents-aux-metiers-

de-demain.html

La co-intervention

En première année de CAP et en 2nde professionnelle, la

co-intervention, réalisée par un binôme d’enseignants,

va associer l’enseignement professionnel à d’autres

disciplines (français, maths…). L’enseignement général

apporte des connaissances théoriques pour mettre en

perspective les gestes du métier. Et l’enseignement

professionnel rend les programmes plus concrets.

L’essentiel

Un campus aéronautique et spatial dans une région leader mondiale du domaine.

Un campus répondant aux besoins à court et moyen termes et aux enjeux de compétitivité.

Un campus assurant une montée en compétences des élèves, des apprentis et des salariés.

// UN PROJET APPUYÉ SUR UN SECTEUR PORTEUR //

La région Île-de-France détient, en effet, des positions de leader ou de 1er rang mondial dans la filière.

Les métiers de l’aéronautique représentent environ 108 000 emplois et plus de 2 000 établissements en

Ile-de-France, en faisant par la même la première Région aéronautique française.

Le campus aéronautique et spatial Ile-de-France (Essonne, Paris, Seine et Marne) a pour objectif

stratégiques de :

Répondre aux besoins en emploi à court terme (liés à la montée en cadence des carnets de

commandes) et à moyen terme (remplacement des populations partant à la retraite) ;

Répondre aux enjeux stratégiques de compétitivité mondiale, des règlements

environnementaux croissants et de défis technologiques et sociologiques, notamment marqués

par le numérique à toutes les étapes de vie du produit et dans l’appareil de formation.

Le projet est porté par l’université d’Evry Val d’Essonne, 19 partenaires publics, 26 partenaires

économiques du secteur et 27 établissements de formation.

// UN PROJET AMBITIEUX //

Le campus, labellisé campus des métiers et des qualifications, propose une offre de formation allant du

CAP au diplôme d’ingénieur et organisée autour de trois champs de métiers :

Etude et conception,

Production et industrialisation

Maintenance

Il vise à assurer la montée en compétences

techniques des élèves et des apprentis via la

formation initiale et des salariés via la formation

continue. Il permet également d’équiper en matériel

innovant les établissements de formation (lycées,

CFA…).

Ainsi, concrètement, le projet comprend :

La présence d’un internat à Cerny, où une nouvelle division de BTS est créée ;

Une plateforme d’avions ;

Un lien avec les industriels ;

Une mobilisation de la recherche via l’université d’Evry Val d’Essonne.

Un campus d’excellence

aéronautique et spatial 08

L’essentiel

Une grande infrastructure de formation au service de la transformation de la voie pro.

Une plateforme d’exception dans un lieu unique pour attirer des jeunes qui en sont éloignés.

L’ambition : devenir l’objet central du volet compétences de la reconstruction de Notre-Dame.

// UN PROJET APPUYÉ SUR UNE FILIÈRE ET UN LIEU D’EXCEPTION //

Le projet de campus « Les Chantiers de Versailles : Art et Patrimoine » a pour objectif :

De constituer une la première « Très grande

infrastructure de formation » autour des savoir-

faire artistiques et patrimoniaux

d’accompagner les entreprises du secteur, à la fois

dans l’évolution de leurs métiers et dans la mise en

place de projets innovants avec l’appui des élèves

de valoriser et développer l’attractivité de ces

métiers ainsi que leur visibilité à l’international.

Le campus fédèrera 55 établissements de formation de l’académie et plus de 100 en Ile de France

regroupés autour de cinq filières : patrimoine bâti, art et design, horticulture, hôtellerie-restauration et

gastronomie, accueil et tourisme.

Le campus proposera des formations sur un lieu unique : les Grandes Écuries royales de Versailles , au

sein desquelles 7 000m² d’espaces sont mis à la disposition de la formation initiale et continue, de

l’apprentissage, des professionnels, de l’innovation et du patrimoine. L’ensemble du domaine du Château

servira de terrain d’apprentissage (comme le Potager du Roi par exemple).

// UN PROJET PARTENARIAL FORT //

Ce projet est porté par un ensemble d’acteurs : le rectorat de

l’académie de Versailles, les universités de Cergy-Pontoise et de

Paris Saclay dont l’université de Versailles Saint-Quentin-en-

Yvelines, l’Établissement public du château, du musée et du

domaine national de Versailles, la Région Ile-de-France, les

Conseils départementaux des Yvelines et des Hauts-de-Seine,

l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles, l’école

nationale supérieure de paysage.

Le campus fédérera ainsi les acteurs d’excellence de la formation, les acteurs économiques et les

acteurs de la culture et de la création. Il s’agira de relever les défis de la transformation de la voie

professionnelle, de la transmission et du renouvellement des métiers du patrimoine et des métiers d’art,

et ce pour l’ensemble des niveaux de formation et des publics.

// UN PROJET INNOVANT //

Le projet s’appuie sur trois piliers : Un campus pour se former : un espace de formation appuyé sur l’innovation et le numérique Un campus pour vivre une expérience : un lieu de vie avec la possibilité de nocturnes, de

hackathons, et des espaces de vie (chambres, bibliothèque, salle de détente et de sport…) Un campus pour donner à voir : rayonnement international de l’excellence créative des

formations, des métiers du Château et du patrimoine à la française…

Le campus se déploiera progressivement en trois étapes : Année 2019-2020 : 200 stages de 3e autour de la rénovation, village des métiers du patrimoine… Printemps 2020 : ouverture au public d’un démonstrateur pour montrer les métiers Septembre 2022 : ouverture du campus dans sa totalité

Pour en savoir plus : http://www.ac-versailles.fr/cid141251/presentation-du-campus-d-excellence-de-versailles-au-ministre.html

Un campus d’excellence

Chantiers de Versailles : art et patrimoine 09

L’essentiel

Des parcours au plus près des envies et des besoins de chaque lycéen.

Une offre de formation diversifiée : sept spécialités ou plus dans la quasi-totalité des lycées.

Une stratégie académique d’accompagnement déployée au plus près des acteurs.

// AU NIVEAU NATIONAL //

À compter de la session 2021, le baccalauréat général et technologique évolue afin de mieux répondre

aux besoins des lycéens et d’en faire un véritable tremplin vers la réussite dans l’enseignement

supérieur. En amont, le lycée est repensé afin de mieux accompagner les élèves dans la conception de

leur projet d’orientation et dans l’acquisition des compétences nécessaires à leur poursuite d’études. À

la rentrée scolaire 2019, la mise en place du nouveau lycée se traduit notamment par une nouvelle

organisation des enseignements, une offre de formation renouvelée et un accompagnement des élèves

renforcé. Désormais, c’est un parcours beaucoup plus personnalisé qui s’offre à chaque lycéen .

Parallèlement, de nouvelles modalités d’évaluation se mettent en place : plus progressives, elles

valorisent mieux le travail des élèves tout au long de leur scolarité au lycée.

// DANS L’ACADÉMIE //

Le travail mené tout au long de l’année scolaire 2018-2019 a permis de construire, de manière

méthodique et progressive, les étapes constitutives du nouveau lycée sur la base d’une concertation

menée à toutes les échelles du territoire : académie, département, bassin d’éducation et de formation,

établissement. A la faveur d’un dialogue confiant et structuré avec les équipes, la carte académique des

nouveaux enseignements de spécialité a été conçue en poursuivant plusieurs objectifs : veiller à

l’équilibre territorial, enrichir l’offre de formation pour les élèves et privilégier les complémentarités entre

établissements au niveau local, dans une logique de réseau.

Afin d’accompagner la mise en œuvre de la réforme, des outils d’aide au pilotage et des ressources

institutionnelles ont été produites par un groupe de travail académique et mises à disposition sur un

espace numérique dédié au nouveau lycée. Pour favoriser l’appropriation des nouveaux programmes et

des nouveaux enseignements, une stratégie d’accompagnement a été déployée auprès des équipes

pédagogiques : animations pédagogiques disciplinaires, réunions d’équipes au sein d’un établissement

ou d’un réseau d’établissements, journées de réflexion dédiées, séminaires, etc. Conjointement, un plan

académique de formation a été mis en place dans le cadre duquel des formations à initiative locale (FIL)

sont privilégiées afin de répondre au plus près des besoins exprimés par les équipes éducatives. Dans ce

cadre, 60 formateurs interviendront notamment autour de 4 thématiques structurantes tout au long de

l’année 2019-2020 : tests de positionnement et accompagnement personnalisé ; travail personnel du

lycéen ; compétences de l’élève à s’orienter ; compétences orales de l’élève.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

Grâce au travail mené par les équipes de direction et à la qualité du dialogue conduit avec les familles, la

mise en place du nouveau lycée permet aux élèves de bénéficier d’une offre de formation riche,

diversifiée et équilibrée. Au sein de l’académie de Versailles, 92,5 % des lycées publics proposent sept

enseignements de spécialité ou plus et 86 % d’entre eux les sept enseignements les plus courants

(mathématiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la Terre ; histoire-géographie, géopolitique

et sciences politiques ; humanités, littérature et philosophie ; langues, littératures et cultures étrangères ;

sciences économiques et sociales). L’implantation des nouveaux enseignements de spécialité permet de

veiller à une meilleure équité territoriale et de renforcer l’offre de formation dans certains lycées.

Un nouveau lycée

général et technologique 10

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid126438/un-nouveau-baccalaureat-en-2021.html

Les choix des familles opérés à

l’issue des conseils de classes en

fin de classe de seconde montrent

que les élèves ont pleinement usé

de leur liberté pour choisir les

enseignements de spécialité et

qu’ils se sont très bien emparés de

la diversité rendue possible par le

nouveau lycée. Ils plébiscitent

donc les nouveaux

enseignements de spécialité.

C’est notamment le cas pour la

nouvelle spécialité « numérique et sciences informatiques » qui connait un essor significatif sur le

territoire versaillais puisqu’il a été choisi par 11,5% des élèves, début très prometteur pour un

enseignement nouveau autour duquel s’enclenche une vraie dynamique. L’enseignement « histoire-

géographie, géopolitique, science politique » a été choisi par 34% des élèves. L’enseignement

« humanités, littérature et philosophie » va permettre à 17% des élèves d’étudier la philosophie dès la

classe de première.

Dans l’académie… le projet ECONOFIDES pour apprendre l’économie autrement

Dans le Val d’Oise et l’Essonne… le nouveau

lycée offre l’opportunité de nouveaux

partenariats

Au niveau local, la mise en place du nouveau lycée offre

l’opportunité aux équipes de direction de mutualiser leurs

initiatives et de coordonner leur offre d’enseignements de

spécialité ou optionnels à l’échelle d’un territoire. Dans le

Val d’Oise, des élèves de première du lycée polyvalent

Charles Baudelaire à Fosses suivent la spécialité sciences

de l’ingénieur (SI) au Lycée des métiers, de l’industrie, du

commerce et des services à l’entreprise Romain Rolland à

Goussainville. Ce partenariat permet d’enrichir l’offre de

formation à l’échelle du bassin de Gonesse et d’engager les

élèves dans un parcours d’excellence. Dans l’Essonne, la

même logique de mutualisation prévaut à Arpajon dans le

bassin d’Étampes entre le lycée René Cassin et le lycée

Edmond Michelet pour la spécialité sciences de l’ingénieur

mais aussi pour les enseignements optionnels de langues

et cultures de l’Antiquité (LCA), d’italien et de chinois. Une

convention de partenariat entre les deux établissements a

été formalisée en ce sens.

Dans l’académie… une formation diplômante

pour les enseignants de la nouvelle spécialité

« numérique et sciences informatiques »

Un nouvel enseignement de spécialité « numérique et

sciences informatiques » (NSI) entre en vigueur avec pour

objectif l’appropriation des concepts et méthodes qui

fondent l’informatique. Elle prépare les élèves à une

poursuite d’études dans l’enseignement supérieur, en les

formant à la pratique d’une démarche scientifique et en

développant leur appétence pour des activités de

recherche. Afin d’accompagner les professeurs de ce

nouvel enseignement, l’académie met en place un plan de

formation ambitieux en partenariat avec 3 universités :

Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Cergy-Pontoise et

Paris-Sud Saclay. Cette formation – qui concerne près de

250 enseignants sur l’ensemble du territoire – se traduit par

la délivrance d’un diplôme interuniversitaire (DIU), préparé

sur deux années scolaires, qui atteste du niveau

compétences et valorise un parcours de formation

exigeant.

Dans l’académie… le projet ECONOFIDES pour apprendre l’économie autrement

ECONOFIDES est inspiré de CORE, un projet collaboratif international qui a révolutionné l’enseignement de l’économie

dans le supérieur en abordant les grandes questions du monde contemporain, et qui est enseigné dans les meilleures

universités du monde entier. Les concepteurs avaient une ambition : mettre l’économie à la portée du plus grand nombre

d’étudiants « comme si les 30 dernières années avaient vraiment existé »; leur proposer une ergonomie adaptée et de la

pédagogie inversée; leur permettre d'étudier à partir d’une version française mais aussi d’une version anglaise. CORE

economics a rencontré un vif succès. Le projet a été adapté aux programmes d'économie de lycée, sous forme

pédagogique et numérique, avec l'équipe de chercheurs de Core et de Sciences Po, l'Académie de Versailles, la plateforme

Artips et la Région Île-de-France. A la rentrée 2019, le programme est proposé dans 50 lycées de l’académie sous forme

de plateformes de micro-learning et d’e-books interactifs pour donner le goût de l'économie aux élèves, de la Seconde à

la Terminale. En partant des grands enjeux de l’économie et de la société, le projet vise à susciter une nouvelle manière

d’enseigner l’économie, qui s’inscrit dans les nouveaux programmes et qui accompagne le virage numérique opéré au

lycée. Le projet repose sur : une nouvelle pédagogie fondée sur la pédagogie inversée ; des supports en numérique et

interactifs ; des programmes traduits de manière ludique, un parcours pour l’ensemble du lycéen, et des contenus

permettant d’aller vers l’enseignement supérieur. Les inspecteurs accompagneront l’expérimentation ECONOFIDES qui

participe à l’élargissement de l’offre pédagogique mise à la disposition des enseignants. Tous les professeurs

expérimentateurs pourront rendre compte de leurs pratiques professionnelles avec cette ressource, partager leurs

analyses et mutualiser leurs bonnes pratiques, afin qu’ensemble nous puissions parfaire l’outil et ses utilisations.

L’essentiel

Une académie primée pour son engagement dans la e-éducation.

Des lycées équipés en manuels numériques et accompagnés dans ce changement.

Une mobilisation de longue date dans la e-formation pour valoriser les compétences.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Le système éducatif est engagé dans des transformations pédagogiques et organisationnelles profondes

qui nécessitent de mobiliser fortement les potentialités du numérique. La réforme du lycée et la

transformation de la voie professionnelle sont l’occasion d’accentuer le virage numérique pour

favoriser la réussite de tous les élèves.

// DANS L’ACADÉMIE //

Depuis plusieurs années, le numérique est au

cœur de la réflexion et des projets portés par

l’académie de Versailles. Cette mobilisation se

traduit dans :

La e-éducation, portée par l’académie

depuis 2015, visant à (re)penser les

temps, les lieux et les modalités

d’apprentissage à l’aune du numérique, en lien avec le travail personnel du lycéen. Cette

expérimentation lancée en 2015 implique. L’académie a reçu le Grand Prix du Digital Learning

Excellence Awards pour ses actions portant sur la e-éducation.

La e-formation (ou formation en ligne) des personnels depuis 2009. Cette modalité de formation,

valorisée en 2018-2019 par l’attribution d’Open Badges aux enseignants et aux cadres

(valorisation des compétences acquises tout au long de la carrière), contribue à l’engagement de

tous les acteurs dans une culture du développement professionnel.

L’éducation aux médias et à l’information (EMI) en lien étroit avec le numérique éducatif pour

rendre les élèves capables d’exercer leur citoyenneté de façon responsable. Les nouvelles

pratiques numériques redéfinissent le périmètre des médias traditionnels et transforment l’accès

à l’information et à sa réception.

Les challenges robotiques organisés par les services du Rectorat avec les collectivités

territoriales et des partenaires afin de développer les compétences transversales des élèves et

de favoriser leur apprentissage de la pensée algorithmique.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

A la rentrée 2019, 73% des lycées publics de l’académie (145 sur 200) seront dotés en manuels

numériques par la région Île-de-France qui prêtera des tablettes/ordinateurs aux élèves de ces

établissements. Pour faciliter ces évolutions, l’académie propose un accompagnement progressif et

pluriannuel aux équipes à partir de la rentrée.

Pour en savoir plus : http://www.dane.ac-versailles.fr/

Rentrée 2019

un virage numérique est réalisé 11

L’essentiel

Une évaluation qui permet d’accompagner les élèves dans leurs choix de spécialités.

Un contrôle continu qui valorise les efforts des élèves dans la durée.

Une épreuve orale qui prépare les élèves aux études et au monde professionnel.

// L’ÉVALUATION DANS LE NOUVEAU LYCÉE //

La réforme du lycée se caractérise par une nouvelle organisation de l’évaluation certificative qui vise à

réduire la concentration d’un grand nombre d’épreuves dans un temps très court et à valoriser les efforts

des élèves dans la durée. Ces nouvelles modalités incitent à repenser l’ensemble des pratiques

évaluatives, et notamment le rythme et la programmation des évaluations en classe de seconde et de

première à la rentrée 2019.

En seconde, des tests de positionnement en français et en mathématiques :

Identifier et accompagner les élèves dont la maîtrise des compétences fondamentales est

insuffisante ou fragile

Veiller au renforcement de ces compétences pour chaque élève.

En seconde également, une évaluation pour accompagner les élèves dans leurs choix : Permettre aux élèves d’identifier leurs points forts et leurs fragilités éventuelles, dans le cadre

des enseignements communs et optionnels de la nouvelle seconde Mettre ces informations aux regards de leurs goûts et compétences pour les accompagner pour

choisir leurs enseignements de spécialité (voie générale) ou leur série (voie technologique).

En première, deux séries d’épreuves communes de contrôle continu : Organisées par chaque établissement ; Appuyées sur une banque nationale de sujets ; Des corrections dématérialisées et anonymées par un autre enseignant que celui de la classe ; Une commission d’harmonisation des notes dans chaque académie

// L’ORAL DANS LE NOUVEAU LYCÉE //

La réforme du baccalauréat général et technologique propose en classe de terminale un oral final de

vingt minutes. La maîtrise de la parole et de l'expression est en effet une composante essentielle de la

formation de l'élève : savoir exposer, dialoguer, délibérer et argumenter. Développer les compétences

orales des élèves, c’est aussi leur permettre de progresser à l’écrit.

Le travail autour de l’oral doit se construire tout au long de la scolarité et s’appuyer sur un enseignement

tout au long des trois années de lycée, porté par toutes les disciplines. Cela peut se traduire notamment

par :

Des dispositifs spécifiques : activités théâtrales, lecture à voix haute, club et concours de lecture,

débats citoyens, concours d’éloquence ;

Des outils numériques, de plus en plus présents dans les classes, favorisent le développement

de la pratique de l’oral : ballado-diffusion, web radio, texte augmenté par le son, enregistrements

sonores.

.

Préparer le bac 2021 autour

d’une évaluation et d’un oral repensés

12

Dans les Hauts-de-Seine… des débats entre élèves sur le modèle des Nations Unies

Au lycée Albert Camus de Bois-Colombes, le club CAMUN, géré par les élèves et encadré par deux enseignantes,

organise des débats entre élèves en plusieurs langues autour de sujets divers et variés. Ces débats se déroulent

chaque mois, pendant deux heures, sur le modèle des Nations Unies. Chaque participant défend les intérêts du pays

qu’il représente. Ces débats font ainsi progresser les élèves sur leur capacité à prendre la parole à l’oral et à

argumenter.

L’essentiel

Une procédure plus fluide avec une navigation simplifiée sur la plateforme Parcoursup.

Un accompagnement des candidats renforcé au plus près des territoires.

Un enrichissement notable de l’offre de formation.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Le principe de la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants (ORE) permet aux candidats qui

souhaitent entrer dans l’enseignement supérieur de construire leur projet à l’aide de l’ensemble des

moyens et des informations à leur disposition : deuxième professeur principal, mise en place du

parcours Avenir, semaines de l’orientation , ressources de la plateforme Parcoursup (attendus, carte

interactive…).

Sur la plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur, qui réunit près de 13 000 formations, les

candidats formulent leurs vœux et répondent aux propositions d'admission tout au long de la procédure.

788 741 candidats ont fait au moins un vœu en phase principale dont 639 889 lycéens. Les candidats

ont formulé 6,9 millions de vœux. En ajoutant les sous-vœux, on totalise 8,6 millions de vœux dont 1,5

million pour les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI). 7 238 candidats ont saisi la commission

d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) à la fin de la phase principale.

// DANS L’ACADÉMIE //

L’académie a renforcé la réussite des étudiants

dès le début de la procédure, par

l’accompagnement individualisé des lycéens et

de leurs familles, en lien avec les départements,

les établissements et les centres d’information et

d’orientation (CIO). Il s’agit d’identifier les besoins

que peuvent avoir les différents publics, d’en

informer les chefs d’établissements afin de

faciliter la réalisation de leur projet et de leur choix

de formation.

Un accompagnement renforcé à la fin de la phase principale est proposé, via les commission d’accès à

l’enseignement supérieur (CAES), aux candidats restés sans solution.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

La régionalisation de l’accès en licence, pour l’Ile de France, renforce la mobilité géographique des

étudiants. L’échelle régionale est, en effet, le terrain naturel d’entrée dans l’enseignement supérieur des

élèves. Cette régionalisation répond au besoin de fluidifier la mobilité naturelle des élèves et en même

temps de préserver l’attractivité de toutes les universités.

L’augmentation et l’harmonisation des taux de boursiers , quels que soient les formations et les

territoires, contribue à la lutte contre les inégalités.

L’entrée des instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) et des établissements de formations au

travail social (EFTS), notamment, enrichit l’offre de formations de la plateforme Parcoursup.

Une entrée réussie dans

l’enseignement supérieur 13

// UN ENGAGEMENT FORT DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR //

Les cinq universités de l’académie conjuguent leurs efforts en créant des places supplémentaires

(notamment l’université Paris Nanterre, l’université de Cergy-Pontoise et l’université de Versailles Saint-

Quentin-en-Yvelines) et en proposant des dispositifs spécifiques. Elles sont désormais en mesure de

recruter des étudiants dont le profil est plus en

adéquation avec les attendus de la réussite dans la

formation. Mécaniquement et indépendamment

des dispositifs d’accompagnement, cette

évolution conduit à un plus faible taux d’abandon

et à un meilleur taux de réussite. Les

établissements font état d’une tendance très

encourageante pour les étudiants inscrits en « Oui

si », plus de 3 500 répartis sur les cinq universités

pour l’année 2018-2019.

Pour en savoir plus sur les internats de l’académie : http://www.ac-versailles.fr/cid137884/parcoursup-informations-pratiques-pour-les-eleves-et-les-familles.html

Dans l’Essonne…

une année de découverte

Dans la continuité de l’Emulateur,

se met en place une année post-

bac à l’université d’Evry Val

d’Essonne, pour permettre aux

étudiants d’aller à la découverte

de métiers, de participer à des

périodes d’engagement en

bénéficiant d’un programme

dédié. Ces dispositifs se

présentent comme un cadre

matériel et organisationnel dédié

au 1er cycle universitaire. Ces

modalités d’accompagnement

mobilisent de nouveaux outils,

des méthodes d’apprentissage,

des partenariats avec le monde

socio-économique, les

professionnels de la formation et

particulièrement les lycées de

bassin.

Dans le Val d’Oise…

une année Tremplin

Dans la continuité du projet Lyli

Paris-Seine porté par la COMUE

(l’université de Cergy- Pontoise

et ses partenaires), consistant à

décloisonner le lycée et

l’université et à créer des

passerelles entre

l’enseignement secondaire et

l’enseignement supérieur,

l’université de Cergy- Pontoise a

conçu une année Tremplin de

remise à niveau très

accompagnée et adaptée à la

filière demandée pour les profils

plus fragiles. Il s’agit de leur

permettre de consolider leur

projet de formation, de mieux se

découvrir et de réussir leur

cursus universitaire.

Dans l’académie…

un dispositif rebond

Dispositif rebond destiné aux candidats en

instituts de formation en soins infirmiers

(IFSI) et proposé en cohérence de site

académique à l’université de Versailles Saint-

Quentin-en-Yvelines et à l’université de

Cergy-Pontoise. Ces deux universités

proposent une formation pour les candidats

intéressés par les métiers du sanitaire et du

médico-social. La finalité de ce dispositif est

de préciser le projet professionnel du

bachelier et de lui faire acquérir les

compétences complémentaires nécessaires

soit à la poursuite de d’études dans les

formations dispensées en IFSI, soit à la

poursuite d’études vers un diplôme national

de licence, soit à un accès à des formations

permettant une première expérience

professionnelle dans ces secteurs

notamment en tant qu’aide-soignant ou

accompagnant éducatif et social.

ASSURER LA

PRISE EN COMPTE

DE TOUS LES ÉLÈVES

L’essentiel

Des familles mieux accueillies : guichet unique et dialogue régulier.

Des accompagnants qui attendent les élèves dans leur établissement, et non l’inverse.

Des accompagnants pleinement intégrés à la communauté éducative.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Le gouvernement a affirmé la priorité accordée à l’école inclusive pour la rentrée 2019 : instituer un

service d’accompagnement, mieux accueillir les familles, former et accompagner les enseignants,

professionnaliser les accompagnants, s’adapter aux besoins éducatifs particuliers des élèves et

structurer la coopération entre les acteurs.

// DANS L’ACADÉMIE //

L’académie de Versailles est déjà très engagée

sur l’école inclusive, c’est la première académie

de France en termes d’accueil des élèves en

situation de handicap et le nombre d’élèves

accueillis augmente chaque année.

L’offre de scolarisation est riche : plus de 600

unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS),

des unités d’enseignement externalisées de la maternelle au collège, 6 unités d’enseignement

externalisées autisme et 5 nouvelles à la rentrée 2019, et huit établissements régionaux d’enseignement

adapté (EREA).

De nombreuses actions sont réalisées dont une propre à l’académie : l’organisation d’une remise

d’attestations de compétences professionnelles à des élèves qui ne seront pas en capacité d’obtenir un

diplôme de type brevet ou CAP.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

L’académie de Versailles met en place, pour la rentrée 2019, un grand service public de l’école inclusive :

Des familles mieux accueillies et mieux informées : un guichet unique à destination des

familles, dans chaque département ; des entretiens réguliers entre la famille, les accompagnants

et le chef d’établissement ; une aide dans les démarches (aménagements d’examens, matériel

adapté…) ; un accompagnement pour le repérage des troubles en vue d’établir un diagnostic.

Un métier d’accompagnant sécurisé : contrat de trois ans (CDIsation possible au bout de 6 ans) ;

accueil institutionnel au niveau départemental ; participation à la réunion de pré-rentrée ;

entretien d’installation par la chef d’établissement ; rendez-vous avec les familles ; formation

initiale de 60h suivie d’un parcours modulaire ; accompagnants référents spécifiquement

formés : l’académie de Versailles a profondément fait évoluer sa gestion des ressources

humaines des accompagnants.

Des pôles d’inclusion pour chaque territoire : 209 pôles inclusifs d’accompagnement localisés

(contre 12 en 2018) visant à une meilleure coordination des moyens humains ; désormais,

l’accompagnant attend l’élève dans son école ou établissement et non l’inverse, la répartition des

accompagnants peut être régulée pendant l’année selon les besoins

Une mobilisation et un accompagnement de toute l’équipe pédagogique : une plateforme « Cap

école inclusive » de ressources et d’accompagnement par des personnes ressources.

Dans le Val d’Oise… un pôle d’inclusion préfigurateur

Depuis 2018, à Garges-lès-Gonesse, l’école Anatole France, le collège Paul Éluard et le lycée Arthur Rimbaud

participent à la préfiguration d’un pôle inclusif d’accompagnement localisé inter-degrés. 81 élèves en situation de

handicap sont scolarisés sur le pôle. Parmi eux, 44 bénéficient d’un dispositif ULIS. 24 AESH les accompagnent sur

les trois établissements. Le PIAL est piloté conjointement par un inspecteur de l’Éducation nationale et par le

proviseur du lycée afin d’assurer la coordination des équipes.

Pour en savoir plus : http://www.ac-versailles.fr/cid110070/scolarisation-des-eleves-handicapes.html

Une rentrée pleinement inclusive

pour tous les élèves 14

L’essentiel

Un internat construit autour d’un véritable projet pédagogique, et non un simple hébergement.

Une promotion de projets éducatifs, sportifs et culturels au sein des internats.

Une offre variée : internats à thèmes, d’excellence et dans les campus professionnels.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse a présenté un plan pour « l’internat du

XXIe siècle ». L’internat a vocation à s’inscrire dans un véritable projet pédagogique qui dépasse le simple

besoin d’hébergement. Il est destiné à devenir "à la carte" et souple dans son fonctionnement : mensuel,

trimestriel, avant un examen, un jour de semaine, sans la nuit mais avec l’accès à tous les services de

l’internat-projet jusqu’à 20h30 (internat à la ville).

// DANS L’ACADÉMIE //

Depuis deux ans, l’académie de Versailles a engagé,

dans le secteur public, une politique de promotion des

projets éducatifs, sportifs et culturels tout en veillant

au maintien d‘un accompagnement pédagogique au

plus près des besoins des internes et du lien avec les

familles.

Cette politique académique se traduit par :

L’instauration de nombreux partenariats, avec les services déconcentrés de l’État, les

collectivités territoriales et le milieu associatif

L’accompagnement des équipes pour construire et consolider leur projet d’internat

La mobilisation des personnels sociaux et de santé pour favoriser l’épanouissement et le bien-

être des internes

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

Le plan développé à partir de la rentrée 2019 prévoit la mise en place progressive de trois types

d’internats :

Des résidences à thèmes dans les territoires ruraux et les villes moyennes (arts et culture, sport,

numérique, international, écologie…) ;

Des internats d’excellence dans les quartiers pour les jeunes de l’éducation prioritaire ;

Des internats des campus professionnels, notamment au sein des campus d’excellence.

La formation des personnels de l’académie, engagée en particulier auprès des assistants d’éducation, se

poursuivra à la rentrée 2019 afin d’accompagner les équipes de direction dans la mise en place des

internats du XXIe siècle.

Une offre d’internats

redynamisée 15

Pour en savoir plus sur les internats de l’académie :

http://cache.media.education.gouv.fr/file/internat/87/0/Implantation_internats_1157870.pdf

Dans les Yvelines…

un internat à thème

Au lycée polyvalent Viollet le Duc de

Villiers Saint Frédéric, les élèves

internes vont être impliqués, dès la

rentrée, dans la gestion de

l'écosystème (éco pâturage, ruches,

gestion de l'étang et des cours d'eau

traversant les espaces du lycée) et

dans l’appropriation de la rénovation

des espaces.

Dans les Yvelines…

un internat d’excellence

L’Internat de Marly le Roi accueille

des élèves issus des quartiers

prioritaires et/ou boursiers ayant une

appétence pour les études. Ils

bénéficient de l’encadrement de

professeurs et d’assistants

d’éducation. Des partenariats ont été

développés avec de grandes écoles

et de grandes entreprises.

Dans l’Essonne…

un internat de campus pro

Au sein du campus aéronautique et

spatial, l’internat de Cerny a été

totalement rénové et repensé en

2016 : chambres individuelles pour

les 240 élèves ou étudiants, salles de

travail collectif, projet « graph ton

lycée », accueil de groupes

d’allemands, d’italiens…, intervention

d’associations.

L’essentiel

Un rassemblement des acteurs pour créer de grands projets éducatifs.

Un diagnostic précis des territoires ayant vocation à accueillir une cité éducative.

Dix territoires de l’académie retenus pour la labellisation.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et le ministère de la ville et du logement ont invité

les territoires qui concentrent les plus fortes difficultés à franchir un nouveau cap en rassemblant autour

de l’École tous les acteurs partageant les valeurs républicaines et prêts à contribuer ensemble à

l’éducation des enfants et des jeunes, en lien avec leurs familles. 80 territoires éligibles ont été

sélectionnés au niveau national pour élaborer une stratégie territoriale ambitieuse et partagée, ouvrant

sur des grands projets éducatifs s’adressant à tous les niveaux scolaires de la maternelle au supérieur et

intégrant la question de l’insertion professionnelle.

// DANS L’ACADÉMIE //

L’académie de Versailles a accueilli cet appel à

projet pour les cités éducatives avec

enthousiasme et volontarisme. Avec les

préfets, les services départementaux ont

identifié des territoires où des dynamiques

étaient existantes.

L’académie a souhaité construire une stratégie

en matière d’élaboration des diagnostics des

territoires des futures cités éducatives. Il importe que ces diagnostics soient partagés par tous les acteurs

et qu’ils soient une réelle opportunité pour regarder différemment l’action collective sur ces territoires.

L’académie souhaite s’inscrire dans les objectifs fixés par le cadre national pour toutes ses cités

éducatives : conforter le rôle de l’école, promouvoir la continuité éducative, ouvrir le champ des

possibles.

Chaque cité éducative a vocation à devenir progressivement un laboratoire qui pourra s’équiper d’une

boîte à outils innovante, qui s’appuiera tout autant sur des dispositifs existants de grande qualité et des

objets nouveaux complémentaires. Dans ce cadre l’académie s’appuiera sur le potentiel de la structure

Make.org Foundation pour à la fois innover, enrichir les initiatives publiques et privées en faveur des

jeunes et mutualiser les ressources. Les thématiques rejoignent les objectifs visés : la persévérance

scolaire, la co-éducation, la construction du projet du jeune, la dynamique partenariale.

Dans le Val d’Oise…

une sensiblisation aux dangers des écrans

À Garges-lès-Gonesse, le Réseaux d’Écoute, d’Appui et

d’Accompagnement des Parents (REAAP) s’est concentré

sur la surexposition aux écrans. Parents et partenaires ont

été enrôlés autour de conférences, de café des parents et

d’une semaine sans écrans.

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid141467/les-cites-educatives-un-label-d-excellence.html

Dans l’Essonne…

un travail partenarial dans la cité éducative

À Grigny, des actions partenariales ont été mises en œuvre

suite à un groupe de travail réunissant municipalité, CAF,

associations, écoles, collèges, etc : formation des parents

d’élèves élus, groupes de croisement des savoirs entre

parents, Atsem, enseignants et responsables municipaux

de sites scolaires…

Dans les Yvelines…

une forte coopération avec les parents

Dans les Yvelines, la coopération avec les parents est mise

en place dans le cadre du Comité d'éducation à la santé et

à la citoyenneté : accueil en maternelle, portes-ouvertes,

salle des parents, formation de représentants des parents,

médiation école-famille…

Dans les Hauts-de-Seine…

une aide aux devoirs personnalisée

À Gennevilliers, une alliance éducative a été mise en place

autour de l’aide aux devoirs. Plusieurs possibilités sont

offertes aux élèves de 6e : aide aux devoirs, heure

professeur principal, atelier « français autrement », heure de

médiation.

Des cités éducatives ferments

de la réussite sur les territoires 16

L’essentiel

Un droit des élèves à suivre une scolarité sans harcèlement inscrit dans la loi.

Un outil académique de diagnostic pour aider les écoles à améliorer le climat scolaire.

Une formation de 3 000 collégiens ambassadeurs en novembre 2019.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Tous les élèves doivent pouvoir évoluer dans un climat scolaire serein en considérant l’école comme

un lieu de confiance où le respect d’autrui est une règle. Le ministère de l'Éducation nationale et de la

Jeunesse est pleinement mobilisé pour cela, tout particulièrement sur la lutte contre le harcèlement entre

élèves. Dix nouvelles actions permettront d'intensifier cette lutte dès la rentrée 2019 : inscription du

droit des élèves à suivre une scolarité sans harcèlement dans la loi pour une école de la confiance,

création d’un réseau départemental d’intervention, programme de formation pour les élèves, les parents

et les professeurs dans les écoles et les établissements.

// DANS L’ACADÉMIE //

140 écoles et établissements ont bénéficié d’un outil de

diagnostic partagé proposé par l’académie afin

d’enclencher une dynamique globale d’amélioration du

climat scolaire. Cette dynamique doit s’appuyer sur

l’engagement des élèves mais aussi sur des stratégies

pédagogiques pour améliorer le climat de classe.

L’académie enrichit également la formation des

personnels afin de développer une alliance éducative

école-famille, particulièrement auprès des familles les

plus éloignées de l’école.

Plus spécifiquement, la politique de prévention et de lutte contre le harcèlement est une priorité majeure,

déclinée autour de trois axes forts :

Garantir, dans chaque territoire, le traitement de toutes les situations de harcèlement.

Promouvoir le vivre ensemble dans les activités pédagogiques et éducatives des élèves.

Créer un réseau de personnes ressources au sein de la communauté éducative.

Pour asseoir ses actions, l’académie de Versailles compte sur l’ensemble des acteurs de la

communauté éducative de l’École, sur les référents harcèlements académiques et départementaux et sur

ses partenaires comme la police, la gendarmerie, la MAE, des associations…

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement le 7 novembre 2019, l’académie

formera 3 000 collégiens, issus de collèges publics et privés sous contrat, pour qu’ils deviennent des

ambassadeurs au sein de chaque établissement de l’académie. Le prix Non au Harcèlement 2020 sera

plus particulièrement mis sous le signe du 1er degré. Une mallette pédagogique sera également déployée

sur l’ensemble de l’académie pour le cycle 3 (CM1, CM2 et 6e) afin d’accompagner les enseignants. Enfin,

une conférence internationale sur la Méthode de la Préoccupation Partagée (série d’entretiens individuels

avec les élèves ayant pris part à des pratiques d’intimidation) sera organisée en mai 2020.

Dans les Hauts-de-Seine… une malette « Classe respect » pour faire de la prévention

Avec la mallette « Classe Respect », les élèves de CM1 et de CM2 réfléchissent, discutent et jouent à partir d’œuvres

littéraires et d’art autour du harcèlement. Cela permet de faire de la prévention et de sensibiliser les élèves à la

question des émotions, des compétences psycho sociales, de la relation à l’autre, et du harcèlement à l’école. À la

rentrée 2019, la mallette sera déployée dans toute l’académie.

Pour en savoir plus : http://nonauharcelement.ac-versailles.fr/

Une mobilisation totale

contre le harcèlement à l’école 17

FAVORISER

UNE ÉCOLE DE

L’ENGAGEMENT

L’essentiel

Un enjeu majeur autour de l’apprentissage des valeurs de la République.

Un « pôle civique » académique pour accompagner les actions dans les établissements.

Une équipe académique « Valeurs de la République » pour répondre aux situations de crise.

// AU NIVEAU NATIONAL //

La transmission et la valorisation des valeurs de la République sont un enjeu essentiel pour le système

scolaire. Elles doivent se traduire, dès l’école élémentaire, dans le « Respecter autrui », un des savoirs

fondamentaux définis par le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse. Une politique de respect

du principe de laïcité est également menée, avec notamment la création d’un Conseil des sages, la

publication d’un vademecum et la mise en place d’équipes nationale et académiques.

// DANS L’ACADÉMIE //

Un « Pôle civique » a été constitué et regroupe les principaux acteurs mobilisés dans cette politique. Il

développe son action notamment par l’instauration de temps forts de citoyenneté au sein des

établissements par l’établissement, par la formation des cadres et par des conventions avec des

partenaires extérieurs. La construction d’une culture civique peut se traduire par divers leviers : temps

mémoriels, éducation au développement durable, appropriation du patrimoine comme objet de

citoyenneté et de bien commun, compréhension de l’altérité, découverte de l’économie...

Dans le cadre du dispositif national, l’équipe académique Valeurs de la République est constituée

d’experts pédagogues (humanités et sciences, premier et second degrés), de juristes, de spécialistes des

ressources humaines, de la vie scolaire et de la sphère médico-sociale. Cette pluralité de compétences

lui permet de répondre aux situations de crise comme aux demandes d’accompagnement pour prévenir

durablement au sein des écoles et des établissements les atteintes aux valeurs de la République, en

particulier les atteintes au principe de laïcité, le racisme et l’antisémitisme. L’équipe académique Valeurs

de la République définit une politique de prévention qui s’exerce à plusieurs niveaux :

La mise en œuvre d’un protocole d’accompagnement et le développement d’outils de

prévention des atteintes au principe de laïcité, au racisme et à l’antisémitisme ;

L’appropriation du principe de laïcité par les élèves et les personnels en proposant un appui à

l’élaboration de projets pédagogiques et éducatifs ;

La formation des personnels en définissant des objectifs de formation académique et en

proposant des modules mis à disposition des écoles et des établissements.

Une promotion des valeurs

de la République 18

Dans le Val d’oise… des délégués de la laïcité

et des valeurs de la République

Au collège Jean-Moulin d’Arnouville, des élèves de 4e et 3e

deviennent “délégués-ambassadeurs de la laïcité et valeurs

de la République”. Ces délégués-ambassadeurs travaillent

notamment sur le sentiment d’appartenance et de partage

des Valeurs. L’ensemble de la communauté éducative a,

par exemple, été mobilisée pour choisir le nom d’une

personne panthéonisée pour la cour de récréation.

Dans l’Essonne… des action

de lutte contre la radicalisation

Un concours « radicalement pas ! » est organisé pour faire

produire un contre discours de prévention par 20 classes

de lycées, avec le soutien de la Préfecture de l’Essonne, de

Canopé et de la Ligue de l’enseignement. De plus, une

sensibilisation aux risques de la manipulation de

l’information et de la radicalisation est mise en œuvre grâce

l’intervention de la compagnie Masquarades pour 1200

collégiens, avec le soutien de la Préfecture de l’Essonne et

de la CAF 91.

L’essentiel

Un Service national universel impliquant tous les jeunes de 16 ans du pays.

Trois temps : séjour de cohésion, mission d’intérêt général, phase d’engagement facultative.

Une expérimentation positive dans le département du Val d’Oise.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Le gouvernement développe un Service national universel (SNU) ayant vocation à

impliquer tous les jeunes du pays à l’âge de 16 ans. Ce SNU vise à renforcer la cohésion

sociale et territoriale, à prendre conscience des enjeux de défense et de sécurité

nationale, à développer une culture de l’engagement et à accompagner l’insertion

sociale et professionnelle des jeunes. Le SNU se déroule en trois temps :

Séjour de cohésion de 12 jours en hébergement collectif effectué en dehors du département de

résidence, l’année qui suit la classe de 3e ;

Mission d'intérêt général de 2 semaines consécutives (hors temps scolaire) ou « perlée » tout

au long de l'année (minimum 84 heures) dans les mois qui suivent ;

Phase d’engagement facultative de 3 mois minimum entre 16 et 25 ans.

En 2019, 2 000 jeunes ont participé à l’expérimentation du SNU.

// DANS L’ACADÉMIE //

Le département du Val d’Oise fait partie des

départements expérimentateurs du SNU.

Concrètement :

120 volontaires valdoisiens ont participé au

SNU dans d’autres départements : 60 filles et

60 garçons, issus de 57 dans 184 communes

du département, scolarisés en lycée général

et technologique (61 %), lycée professionnel

(30 %), en CAP (7,5 %) ou apprentis (2,5 %).

119 volontaires venus d’autres départements ont participé au SNU dans le Val d’Oise.

Le séjour de cohésion a permis aux jeunes :

De participer à des modules collectifs et intéractifs : initiation au du code de la route, formation

aux geste de premiers secours en situation de simulation d’accident, activités sportives et de

cohésion, développement durable et transition écologique, défense et sécurité nationale,

citoyenneté et institutions nationales et européennes, connaissance des services publics et

accès aux droits.

De bénéficier d’un bilan personnel : bilan de santé, évaluation des apprentissages

fondamentaux de la langue française, point d’étape sur les compétences (notamment

numérique).

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

Les 2 000 jeunes impliqués dans cette expérimentation vont désormais participer à la deuxième phase

du SNU, la mission d’intérêt général , entre juillet 2019 et juin 2020. Les jeunes valdoisiens pourront la

réaliser au sein d’un service public, d’une collectivité territoriale, d’un corps en uniforme ou d’une

association du Val-d’Oise. La mission devra couvrir l’une de ces thématiques : défense et mémoire,

sécurité, solidarité, santé, éducation, culture, sport, environnement et développement durable,

citoyenneté, développement international et action humanitaire.

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid136561/le-service-national-universel-snu.html

Une expérimentation réussie

du Service national universel 19

L’essentiel

Une démocratie scolaire dynamisée par les conseils de vie collégienne et lycéenne.

Des propositions dans chaque établissement qui remontent jusqu’au Conseil national.

Des éco-délégués désormais intégrés dans les instances des établissements.

// AU NIVEAU NATIONAL //

La mobilisation des conseils de la vie collégienne et lycéenne fait partie des priorités du ministère de

l’Éducation nationale. Les élèves y apprennent la représentation et une citoyenneté active, tout en

comprenant le fonctionnement de leur établissement auquel ils sont davantage associés. Ces instances

permettent un échange et une construction partagée entre les différents acteurs de l’établissement

(élèves, personnels, parents). Le ministre et la rectrice ont effectué des visioconférences mensuelles

avec les élus lycéens de l’académie.

// DANS L’ACADÉMIE //

Durant l’année scolaire 2018-2019, le Conseil

académique à la vie lycéenne s’est réuni trois

fois sous la présidence de la rectrice. Les élus

ont pu y présenter leurs propositions, leurs

contributions à différents travaux académiques

et leurs synthèses sur les questionnements

nationaux. Parmi eux, la lutte contre le

harcèlement, la question du développement

durable et les nouveaux lycées ont pris une part

importante. Un prix des lycéens dans le cadre du

jury académique « Non au harcèlement » a été

institué cette année sur leur initiative.

L’année 2018-2019 a vu se créer une véritable dynamique depuis les établissements jusqu’au niveau

national. Les Conseils de vie lycéenne (CVL), présents dans chaque établissement, ont pu faire remonter

leurs travaux (scolarité, orientation, vie culturelle et sportive, engagement de la jeunesse) auprès du

Conseil académique à la vie lycéenne (CAVL). Celui-ci a synthétisé ces remontées et a travaillé

étroitement avec le Conseil national à la vie lycéenne (CNVL).

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

À partir de la rentrée, des éco-délégués siègeront désormais dans les instances d’établissement

(Conseil de vie collégienne et Conseil de vie lycéenne) mais aussi dans les instances académiques et

nationale. Cette année, l’académie travaillera particulièrement, avec les conseils de la vie lycéenne, autour

de la thématique de la communication entre pairs.

De plus, du 16 septembre au 5 octobre 2019, seront organisées les trois semaines de l’engagement

lycéen : elles ont pour but d’informer l’ensemble de la communauté des établissements sur le cadre de

la démocratie scolaire, les droits et devoirs des lycéens ainsi que les formes d’engagements possibles

pour les lycéens. C’est aussi le moment propice à leur valorisation.

Dans le Val d’Oise… un conseil de la vie lycéenne qui multiplie les projets

Au lycée Paul-Emile Victor à Osny, le Conseil de la vie lycéenne est impliqué dans la construction d’actions et

d’ateliers de lutte contre les discriminations afin de permettre à tous les élèves de s’impliquer pleinement dans leur

scolarité. Dans cet établissement, les lycéens ont créé un club en partenariat avec l’UNICEF dans lequel ils s’engagent

sur différents objectifs du développement durable (projets solidaires, lien intergénérationnel, promotion de la

biodiversité au sein de l’établissement par différentes actions et aménagements, réflexion sur la limitation et la

valorisation des déchets…). Les lycéens sont également engagés dans la dynamique JOP 2024.

Des conseils engagés

pour la vie collégienne et lycéenne 20

L’essentiel

Des éco-délégués engagés au sein des établissements.

273 écoles et établissements labellisés « développement durable » dans l’académie.

Un réseau de professeurs référents pour accompagner de nouveaux établissements.

// AU NIVEAU NATIONAL //

La transition écologique est une des priorités du gouvernement qui souhaite

répondre à la demande des lycéens de s’engager pour lutter contre le

dérèglement climatique. En juin 2019, le ministère de l’Éducation nationale

et de la jeunesse a proposé huit axes d’action pour favoriser la biodiversité

dans les établissements, pour intégrer les enjeux du développement

durable dans tous les programmes et dans les filières technologiques et

professionnelles, et aussi pour favoriser la représentation et l’engagement

des élèves éco-délégués au sein des établissements.

// DANS L’ACADÉMIE //

Partout dans l’académie, des écoles, des collèges et

des lycées se mobilisent pour vivre dans un

établissement plus respectueux des valeurs du

développement durable. La grande majorité d’entre

eux développe des projets d’éducation au

développement durable.

Depuis 2015, l’académie délivre un label

« Établissement en Démarche de Développement

durable » accordé pour trois ans. Il consacre les projets alliant les enseignements, la vie scolaire et le

partenariat pour aller vers une gestion plus durable de l’établissement. Pour la rentrée 2019, 273 écoles

et établissements disposent du label. Près de la moitié des lycées sont labélisés.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

Dès la rentrée 2019, les élèves éco-délégués, déjà présents dans de nombreux collèges et lycées, seront

représentés au sein des conseils de vie collégienne et lycéenne. Leur participation aux instances de

l’établissement permettra de favoriser l’engagement des élèves et leurs initiatives pour une gestion

durable de leur établissement.

Un réseau de professeurs référents académiques se constitue dans le premier et le second degré. Ils

ont pour mission d’accompagner les écoles et les établissements qui souhaitent être labélisés. Des

ressources seront à leur disposition et des formations seront organisées dans les départements, en

partenariat avec les collectivités territoriales.

19

71 6383

152

2015 2016 2017 2018 2019

Nombre d'écoles et établissements labellisés depuis 2015

Des établissements labellisés

développement durable 21

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid142581/le-ministere-de-l-education-nationale-et-de-la-

jeunesse-se-mobilise-en-faveur-du-climat-et-de-la-biodiversite.html

Dans les Yvelines…

un lycée durable

Le lycée Marie-Curie de Versailles,

labellisé par l’académie, est très

mobilisé : formation d’« éco-délégués »,

sensibilisations dans les écoles par les

« éco-délégués » , éco-quartier de

Versailles , mur végétalisé,

enseignements d’exploration au dév.

durable associant les enseignants de

philosophie, lettres, SVT, espagnol…,

simulation d’une conférence sur le

climat (type COP21)…

Dans les Hauts-de-Seine…

des élèves écoresponsables

À Nanterre, l’école élémentaire Honoré

de Balzac a obtenu le label de

l’académie. Tous les élèves

s’investissement : projets dans le jardin

botanique, végétalisation de la cour de

récréation, invitation des étudiants en

Master biodiversité de la Sorbonne

Paris 1 pour faire découvrir leur jardin

botanique… Les choix pédagogiques

sont fondés sur une démarche

« d’empowerment » des élèves.

Dans l’Essonne…

un projet de territoire

L’école élémentaire Saint Exupéry à

Etréchy a mené un projet sur la gestion

de l'eau et son devenir en 2018 et a

obtenu un label E3D. En 2019, un travail

sur la biodiversité est engagé avec

l’école maternelle de proximité mais

aussi avec les écoles élémentaires du

territoire et le collège de secteur. Ainsi,

s’ouvre aujourd’hui la perspective d’une

demande de labellisation de l’ensemble

du territoire pour 2020.

L’essentiel

Un événement à dimension mondiale porteur de valeurs éducatives.

Des écoles et établissements déjà mobilisés et labélisés « Génération 2024 ».

Un projet académique pour favoriser l’éducation physique et l’éducation par le sport.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Les jeux olympiques et paralympiques (JOP) sont un événement sportif de dimension mondiale, dont la

portée médiatique, éducative et culturelle est considérable. Ils se dérouleront en France en 2024.

L’excellence, l’amitié, le respect, valeurs fondamentales de l'olympisme, portent des valeurs éducatives

et citoyennes, aussi bien à l'École qu’en dehors, en lien avec un large réseau associatif. Ils incarnent une

occasion de vivre et d’apprendre ensemble.

// DANS L’ACADÉMIE //

367 labels « Génération 2024 » ont été accordés aux écoles et établissements de l’académie. Cela

signifie qu’ils remplissent au moins trois des quatre objectifs fixés par le label :

Développer des projets structurants avec les clubs sportifs du

territoire

Participer aux événements promotionnels olympiques et

paralympiques

Accompagner ou accueillir des sportifs de haut niveau

Ouvrir les équipements sportifs des établissements

Le label « Génération 2024 » permettra de construire des relations de coopération des différents acteurs

avec les écoles, les établissements scolaires et les établissements de l'enseignement supérieur.

Une délégation académique « éducation sportive, Jeux Olympiques et Paralympiques » a été créée afin

de porter l’ambition de construire une politique publique d’éducation par le sport et l’éducation physique

de l’école jusqu’à l’université. Le projet académique est construit autour d’une démarche territoriale,

collective, transversale et innovante. Cette politique s’appuiera sur un réseau d’acteurs et de structures

et fera appel aux compétences et initiatives locales pour favoriser une coordination éducative.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

Le projet académique se déclinera en 20 actions concrètes , appuyées sur les axes d’interventions

identifiés :

Éducation et formation : une occasion d’ouvrir l'école sur son environnement et son territoire

pour favoriser la contextualisation des savoirs, redonner du sens et croiser les regards entre les

parties prenantes (enseignants, éducateurs, élèves, étudiants, parents...).

Insertion professionnelle et sociale : un parcours de formation qui favorise l’accès à l’emploi

dans le champ du sport.

Culture : des conditions favorables à l'accueil du « monde » en 2024, en s'appuyant sur les

activités sportives, sur la diversité des savoirs disciplinaires et interdisciplinaires, en développant

les compétences linguistiques de nos élèves et en renforçant les partenariats et les échanges

internationaux.

Santé : un accroissement de la pratique physique et sportive dès le plus jeune âge en favorisant

un réel travail autour de la connaissance de soi et du développement de ses ressources.

Une mobilisation

autour des Jeux 2024 22

Pour en savoir plus : http://www.ac-versailles.fr/cid134797/labellisation-generation-2024.html

SOUTENIR

ET ACCOMPAGNER

LES PERSONNELS

DANS LEUR ACTION

L’essentiel

Versailles, première académie d’accueil pour tous les personnels entrant dans le métier.

Des formations innovantes, variées et à initiatives locales.

D’es formations recentrées sur les priorités nationales.

// AU NIVEAU NATIONAL //

Pour former les professionnels du XXIe siècle, l’ensemble des personnels se voient proposer une

formation initiale et continue renforcée qui alterne la réflexion et la prat ique professionnelle. Une

formation qui s’appuie sur l’expérimentation et l’innovation pour répondre aux défis de l’éducation

d’aujourd’hui et de demain. Pour la rentrée 2019, les mises en œuvre des recommandations

pédagogiques à l’école primaire, de la réforme du lycée et de la transformation de la voie professionnelle,

du plan mathématiques, de l’école inclusive, de la modernisation de la fonction financière des

établissements ainsi que les autres priorités nationales sont autant de défis qui nécessitent d'accorder

une attention toute particulière à l'accompagnement et à la formation des personnels. Les professeurs

sont les principaux artisans de la réussite des élèves. Ils bénéficient du soutien et de l'appui de l'ensemble

du système éducatif et en particulier de celui des personnels d’encadrement.

// DANS L’ACADÉMIE //

L’académie accueille annuellement de l’ordre de 2000 enseignants stagiaires du 1er degré, un peu

moins de 1000 stagiaires pour le 2nd degré, et 3 600 néo-titulaires enseignants. Elle accueille également

216 stagiaires dans la filière administrative et santé-social, 130 personnels de direction et d’inspection

stagiaires et 119 néo-titulaires. Enfin, l’académie est engagée dans une politique de recrutement

qualitative de personnels contractuels de l’ordre de 5000 personnes par an, couvrant tous les métiers.

L’académie est donc face à un défi permanent d’accueil, d’accompagnement et de formation individuel

et collectif de ses personnels à leur entrée dans leur métier.

Depuis de nombreuses années, Versailles fait de la formation,

du développement professionnel et de l’innovation une de

ses principales priorités. Ainsi, l’académie développe des

modèles de formation innovants et variés pour répondre au

mieux aux besoins des personnels et des territoires.

Rattachée à la DRH, la délégation académique à la formation,

au développement professionnel, à l’innovation accompagne

les personnels par l’expérimentation-innovation, en équipe et en réseaux sur des temps annuels et

pluriannuels, par le numérique. Elle s’appuie sur trois principes en développant le potentiel des territoires

acteurs par des formations à initiative locale, au plus près des besoins et des territoires des formés, le

continuum et la personnalisation des parcours de formation et l’appui sur les potentiels scientifiques.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

Les programmes académiques de formation recentrés sur les priorités nationales. Par exemple :

Savoirs fondamentaux à l’école primaire ;

Ecole inclusive: formation des accompagnants et des professeurs, problématiques liées à la

prise en charge des élèves en situation de handicap ;

Nouveau lycée et transformation de la voie professionnelle : séminaire pour les proviseurs,

dispositifs de formations à initiative locale avec un groupe de formateurs recruté spécifiquement,

formation aux nouveaux enseignements dont “Numérique et sciences informatiques”…

Plan Mathématiques : accompagnement-formation des professeurs des écoles par des

référents de circonscription, formation des enseignants, partenariat avec des universités.

Une académie d’accueil

et de formation 23

L’essentiel

Un service personnalisé d'accompagnement, de conseil et d'information.

Un service destiné à tous les personnels, quels que soient leurs corps et leurs fonctions.

Un appui managérial de premier niveau pour les corps d'encadrement.

// AU NIVEAU NATIONAL //

La GRH de proximité permet de renforcer l’accompagnement individuel des personnels qui le

souhaitent en termes d’évolution personnelle et professionnelle . Dès la rentrée 2019, le dispositif

concernera les 1 104 400 personnels en activité : 889 300 enseignants (dont 44,8 % dans le 1er degré et

55,2 % dans le 2nd degré) et 215 100 personnels d’encadrement, administratifs, techniques, sociaux et de

santé. Des conseillers Ressources humaines de proximité bénéficieront d’une formation certifiante de

sept mois à l’Institut des hautes études de l'éducation et de la formation (IH2EF).

// DANS L’ACADÉMIE //

Le dispositif de RH de proximité est en train de s’organiser. Il va s’agir de mailler progressivement au

cours de l’année 2019-2020 le territoire d’une académie très dense, d’identifier des lieux accueillants,

de définir de nouveaux process d’accompagnement structurés à partir des pratiques existantes, afin de

mieux accompagner le développement professionnel des personnels. Les protocoles

d’accompagnement par les pairs existant ont vocation à trouver leur place dans le nouveau dispositif.

Les conseillers GRH de proximité qui seront nommés progressivement s’appuieront sur l’ensemble des

services RH. Le pilotage du déploiement de la GRH de proximité sera assuré par le service d’appui et

d’accompagnement des personnels.

L’importance des effectifs de l’académie sera bien évidemment un enjeu fort du déploiement de la RH de

proximité et un sujet de sa complexité.

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

L’année 2019-2010 sera l’année du déploiement progressif de la GRH de proximité dans les

4 départements de l’académie. Un comité de pilotage sera chargé d’impulser et suivre la mise en œuvre.

Le déploiement de la GRH s’appuiera sur l’utilisation d’une plateforme numérique, outil d’intermédiation

entre les personnels et les conseillers GRH de proximité.

La GRH de proximité :

un enjeu fort 24

Pour en savoir plus : https://www.education.gouv.fr/cid137707/le-service-academique-de-gestion-

des-ressources-humaines-de-proximite.html

L’essentiel

Une académie pilote pour la labellisation AFNOR égalité et diversité.

Un grand programme de formation envers les personnels d’encadrement.

Une cellule d’écoute à l’attention de tous les personnels.

// AU NIVEAU NATIONAL //

En 2017, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’enseignement supérieur

et de la recherche se sont engagés dans une démarche de double labellisation « diversité » et « égalité

professionnelle entre les femmes et les hommes ». Ce processus contribue à la prévention de toutes

pratiques génératrices d’inégalités de traitement et donc de discriminations et assure ainsi à chacun et

chacune des conditions similaires de réussite professionnelle.

// DANS L’ACADÉMIE //

L’académie de Versailles s’est engagée, depuis juin

2017, aux côtés des services du ministère et de deux

autres académies, dans le périmètre initial du déploiement

de cette double labellisation délivrée par l’AFNOR.

Ces nouvelles orientations se sont traduites par des

actions concrètes :

Au niveau de la gestion des ressources humaines : réalisation d’un état des lieux, nomination

de référents départementaux, lancement d’une cellule d’écoute, élaboration d’un plan d’action

académique.

Au niveau de la formation et de la sensibilisation des personnels pour lutte contre les

discriminations, les inégalités et les violences sexistes et sexuelles : réalisation d’une enquête de

perception auprès des personnels, formation de 30 formateurs académiques, formation de 100 %

des cadres dirigeants, personnels des ressources humaines, managers, inspecteurs

académiques, chefs d’établissement, inspecteurs de l’Éducation nationale et inspecteurs

académiques stagiaires des sessions 2017 et 2018.

Lancement en mai 2019 de la cellule d’écoute contre les discriminations et les violences

sexistes et sexuelles

// CE QUI CHANGE À LA RENTRÉE 2019 //

L’académie de Versailles va poursuivre sa mobilisation durant l’année scolaire à venir en communiquant

largement sur l’existence de la cellule d’écoute. De plus, des actions de communication interne seront

mises en place : journée académique de la diversité, capsules vidéo, exposition sur l’égalité

femmes/hommes réalisée par des élèves

L’académie de Versailles a également travaillé à l’élaboration d’un guide de recrutement « recruter,

accueillir et intégrer sans discriminations », repris par le ministère et prochainement diffusé au niveau

national.

Une démarche engagée

pour l’égalité et la diversité 25

Une nouvelle rentrée en musique dans l’académie de Versailles

Pour la troisième année consécutive, dans le prolongement du « Plan chorale », les établissements

de l’académie de Versailles, écoles, collèges et lycées sont invités à accueillir les élèves en musique

de manière à leur souhaiter la bienvenue dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante.

Différentes modalités seront mises en œuvre selon les capacités d’accueil des établissements :

prestation réalisée par les élèves de la chorale de l’établissement sous la direction du professeur

d’éducation musicale, chanson interprétée de façon collective en incluant les nouveaux élèves,

intervention de musiciens extérieurs à l’établissement (amateurs ou professionnels). Les

partenaires issus des collectivités locales et territoriales sont aussi engagés en lien étroits avec le

ministère de la culture de sorte que ce moment soit porté par tous les acteurs du monde de la

musique. À ce titre, des parrains et marraines artistes sont associés aux réseaux de l’éducation

prioritaire.

Au-delà des nombreuses prestations réalisées le 2 septembre et parfois les jours à venir, selon les

modalités de mise en œuvre de la rentrée des établissements, on pourra retenir, par exemple :

Dans les Yvelines : à l’école élémentaire La Fraternelle de Bazemont. chants de la chorale

des élèves pour accueillir les nouveaux arrivants et mini concert offert par un ensemble

professionnel (basson, violon, harpe et clarinette) porté par la directrice de l’école et le

conservatoire d’Aubergenville.

Dans l’Essonne : les élèves du collège Condorcet à Dourdan accueilleront leurs nouveaux

camarades en leur chantant des extraits du spectacle « Les enfants du Levant » mis en

scène et interprété l’an dernier par les 6è et les CM2 avec le soutien de la ville et du

département.

Dans les Hauts-de-Seine : à l’école Paul Eluard de Bagneux, un conte musical « le Roi qui n’aimait pas la musique », conte de Mathieu Laine mis en musique par Karol Beffa,

interprété par plusieurs artistes dont Renaud Capuçon (violon) et Patrick Bruel (narrateur),

et intégré au sein d’une émission de Radio Classique, réalisée en direct avec Laure Mézan.

Dans le Val d’Oise : au collège Chantereine de Sarcelles, rentrée en musique avec le Paris

Mozart Orchestra, qui va entamer sa deuxième année de résidence territoriale.

À distance de projets aussi structurés, Il s’agit avant tout d’offrir aux nouveaux élèves un moment

sous le signe de l’échange, du collectif, de la joie et du sensible. L’ensemble de la communauté

éducative s’y emploie pour un plaisir partagé par tous.

LES CHIFFRES CLÉS

DE LA RENTRÉE

2019

Les chiffres clés de la rentrée 2019

1 173 213 élèves

4 125 écoles et établissements scolaires

634 542 élèves du 1er degré (écoles primaires, maternelles et élémentaires)

162 047 -398 élèves par rapport à 2018153 729 +573 élèves par rapport à 2018162 991 -1 471 élèves par rapport à 2018155 775 +984 élèves par rapport à 2018

Yvelines :Essonne :

Hauts-de-Seine :Val-d’Oise :

3 306 écolesYvelines : 1 015

Essonne : 852Hauts-de-Seine : 639Val-d’Oise : 800

528 collègesYvelines : 139Essonne : 120

Hauts-de-Seine : 133Val-d’Oise : 136

273 lycées et 8 EREAYvelines : 73Essonne : 62

Hauts-de-Seine : 81Val-d’Oise : 65

23 674 étudiants au sein des lycées (CPGE et STS)

6 845 +35 étudiants par rapport à 20185 247 +159 étudiants par rapport à 20186 837 -20 étudiants par rapport à 20184 745 +321 étudiants par rapport à 2018

Yvelines :Essonne :

Hauts-de-Seine :Val-d’Oise :

514 997 élèves du 2nd degré : 306 676 collégiens et 208 321 lycéens

137 218 +677 élèves par rapport à 2018123 864 +1 768 élèves par rapport à 2018129 705 +1 205 élèves par rapport à 2018124 210 +2 134 élèves par rapport à 2018

Yvelines :Essonne :

Hauts-de-Seine :Val-d’Oise :

Les chiffres clés de la rentrée 2019

98 806 personnels

dont 78 618 enseignants

35 507enseignants du 1er degré

43 111enseignants du 2nd degré

Yvelines : 8 965Essonne : 8 642

Hauts-de-Seine : 9 011Val-d’Oise : 8 889

Yvelines : 12 441Essonne : 9 925

Hauts-de-Seine : 10 713Val-d’Oise : 10 032

88,8 % de réussite au diplôme national du brevet en 2019 (France : 86,5 %), + 0,2 point par rapport à 2018 (France : -0,6 point)

81,9 % de réussite au CAP en 2018 (France : 84,7 %), + 1,9 point par rapport à 2017 (France : + 1,3 point)

86,2 % de réussite au baccalauréat en 2019 (France : 88,1 %), - 0,2 point par rapport à 2018 (France : -0,2 point)

67 % de réussite au brevet de technicien supérieur en 2018 (France : 74,5 %) - 1,0 point par rapport à 2017 (France : - 0,7 point)

Les résultats aux examens

3 202 stagiaires

1 966 stagiaires enseignement public et privé 1er degré 1 236 stagiaires enseignement public et privé 2nd degré

Évolutions à la rentrée 2019

Emplois 1er degré : + 462 Yvelines : + 50 Essonne : + 143

Hauts-de-Seine : + 15Val-d’Oise : + 254

Emplois 2nd degré : + 141 Collèges : + 60 Lycées : + 81

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