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Annexes au rapport d'activités 2012 Réseau de l'Agriculture Paysanne

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Annexes au rapport d'activités 2012

Réseau de l'Agriculture Paysanne

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Axe Agriculture PaysanneRéférents paysans : membres du bureauSalarié régionale: Romuald Wack - 58 rue Raulin – 69007 LYON – [email protected]

tél. :04 78 37 32 85 – fax : 04 78 58 08 65Salariés départementaux : Gildas Moulin et Agathe Kermagoret (01)

Anaïs Hammel (26)Mathieu Poisson (07)Camille Dauriac, Sonia Amouyal et Nicolas Champurney (38)Martial Granjon, Anne-Laure Bessenay (42)Gaëlle Desormes et Samuel Richard (69)Herbert Leleu (73)Cathy Rémy (74)

Fermes ouvertes sur l'Agriculture PaysanneComme chaque année, le Réseau de l'Agriculture Paysanne en Rhône-Alpes1 a organisé des fermes de démonstration sur lesquelles les paysans ont pu confronter leur pratiques d'agriculture durable pour s'enrichir mutuellement et améliorer leurs manières de pratiquer leur métier.

A l'issue de ces journées, les participants sont repartis avec des idées, soit en terme de méthodes de production, de commercialisation ou de transformation, soit en terme de pratiques qu'ils ont pu reproduire sur leurs fermes. Souvent, par la suite, les visiteurs ont participé à des journées de for-mation pour approfondir certains points vus lors des visites de fermes.

En 2012, ces fermes ouvertes ont abordé soit une thématique particulière de la durabilité, soit plu-sieurs thèmes de manière transversale. Pour les fermes de démonstration concernant les se-mences paysannes, les circuits-courts et la relocalisation ou la transmission et l'installation, voir plus loin les chapitres concernant ces thèmes.

26 fermes de démonstration ont été réalisées en 2012. 7 d'entre elles abordaient l'agriculture pay-sanne dans sa globalité.

En Haute-Savoie : ferme laitière en zone périurbaineLe 22 avril 2012, à Saint Martin Bellevue, sur l’exploitation de Jérôme Peccoux. Organisée avec la Confédération Paysanne de Haute-Savoie. Présentation d'une ferme laitière en zone périurbaine.

Thèmes abordés : transmissibilité, répartition des volumes de production et développement local.

Objectifs de l’action : faire découvrir la démarche d'Agriculture paysanne d’un paysan-éleveur de bovins et producteur de lait en zone périurbaine. Démontrer que les choix réalisés sur l’exploita-tion, dont la coopération côté transformation et commercialisation, sont pertinents dans ce contexte, non seulement au niveau du thème de la répartition des droits à produire, du foncier agri-cole et du développement local (ferme ancrée dans son environnement humain, économique et naturel ), mais aussi de la transmissibilité.

Sur ce dernier sujet, il est effectivement important de se poser la question de la pérennité des fermes savoyardes qui, au regard de la pression foncière locale et de la spéculation, voient leur valeur en actif augmenter considérablement et leur accession pour des jeunes désirant s’installer devenir incertaine.

Résultats obtenus :

Par l’exemple concret des choix, notamment techniques, que Jérôme Peccoux fait sur sa ferme, et par l’analyse des données technico-économiques présentées, les échanges entre paysans sur leurs méthodes d’élevage, de production et de commercialisation leur permettent de réfléchir en-semble aux techniques qu’ils emploient, au lien qu’ils entretiennent avec les acteurs économiques de leur environnement, à l’évolution du marché, à la pérennité de leur outil de travail, etc.

1 Réseau constitué des ADDEAR, Confédérations Paysannes et ARDEAR de Rhône-Alpes qui travaillent sur le développement de l'Agriculture Paysanne.

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Les participants reviennent ainsi chacun sur leur ferme avec de nouvelles connaissances à mettre en pratique, dans le cadre d’une production de lait de qualité, en lien avec leur territoire, par l’in-vestissement humain au sein d’une agriculture coopérative, et plus largement en lien avec l’en-semble des autres acteurs du milieu rural local.

Compte rendu synthétique de la journée :

Les thèmes de la Charte Agriculture paysanne ont été présentés à travers l’activité et les perspec-tives de développement de la ferme. En effet, l’exploitant de cette ferme a fait le choix :

• d’exercer son métier individuellement,

• de participer collectivement à la livraison du lait produit à une coopérative qui le transforme en fromages sous signe de qualité et les commercialise,

• de continuer à produire dans le cadre des cahiers des charges des produits savoyards sous signe de qualité,

• de privilégier la race Montbéliarde et de participer à un organisme de sélection de cette race,

• de tendre à l’autonomie alimentaire des animaux par une gestion optimale des pâturages et de la production de fourrages.

Toutes ces pratiques contribuent à la durabilité sur la ferme, que ce soit en terme de valorisation de la production, de bonnes conditions de travail et de vivabilité sur la ferme, ou encore de liens au terroir, d’autonomie et d’économie en intrants.

Les thèmes de la répartition et de la transmissibilité faisant écho à la problématique du foncier agricole prégnante dans le cadre de l’agriculture périurbaine en Haute-Savoie, ils ont été évoqués largement sur les panneaux d’exposition et lors des visites de la ferme.

Par les visites des bâtiments d’élevage, de la salle de traite, des locaux de stockage, traitant no-tamment de l’histoire de la ferme (implantation, production, …), l’agriculteur a apporté des élé-ments pratiques et pertinents aux exposés théoriques.

Cette action pédagogique a été formalisée par la présentation générale des 6 thèmes de la Charte de l’Agriculture Paysanne, sous forme de panneaux d’exposition et de divers documents ; et par la présentation du diagnostic Agriculture Paysanne réalisé précisément sur cette exploitation, égale-ment sous forme de panneaux ; les visites commentées de la ferme permettant de développer à l’oral les commentaires écrits et de répondre aux questions exprimées par le public.

En Savoie : maraîchage en traction animaleLe 13 mai 2012, à Dullin, chez Thierry Bonnamour. Organisée avec la Confédération Paysanne de Savoie. Présentation d’une exploitation maraîchère, avec travail en traction animale.

Objectifs de l’action : sensibiliser le public présent au travail agricole par la traction animale sur une exploitation maraîchère.

Thèmes abordés : travail avec la nature, Agriculture Biologique, énergies renouvelables.

A travers une visite de la ferme et des parcelles cultivées et en s’appuyant sur la synthèse du dia-gnostic agriculture paysanne, Thierry Bonnamour a expliqué ses pratiques agronomiques sous l’angle de l’Agriculture Biologique. Il a détaillé les atouts et contraintes du cahier des charges de l’Agriculture Biologique au regard de la situation de son exploitation, mettant en exergue ses pra-tiques liées aux conditions pédoclimatiques.

Résultats obtenus :

Les agriculteurs présents ont pu découvrir ou redécouvrir ces pratiques de travail agricole en trac-tion animale ; les confronter aux leurs, notamment pour les maraîchers et viticulteurs présents. A l’issue de la journée plusieurs d’entre eux manifestaient un intérêt sensible pour approfondir leurs connaissances respectives sur le sujet de la traction animale. Cet intérêt devrait se traduire pro-chainement par la mise en place d’une formation sur l’initiation à la pratique du travail agricole en traction animale.

Compte rendu synthétique de la journée :

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A travers un atelier de démonstration de travail du sol en traction animale (atelier de labour et de binage), il a présenté les avantages que présente l’animal, en remplacement du tracteur, pour une exploitation maraîchère : une démarche rentable (puisque plus économique qu’un motoculteur ou un tracteur, et pas de dépendance au carburant), des avantages agronomiques (l’animal, par son faible poids, réduit ou supprime les problèmes du tassement du sol et pas de vibration. La conju-gaison de ces facteurs permet d'obtenir un taux d'activité biologique des sols supérieur à un sol travaillé par un engin motorisé). Enfin Thierry a expliqué quelques-unes de ses considérations en-vironnementales qui l’ont incité à utiliser la force animale : les atouts environnementaux de la trac-tion animale sont multiples. Son utilisation est un moyen de répondre aux besoins en énergie tout en préservant l’environnement : elle permet d’économiser les énergies fossiles, elle n’engendre pas ou peu de déchets, elle ne génère pas d’émissions polluantes, contribue à la diminution de l’émission de gaz à effet de serre et de l’empreinte écologique, c’est une source d’énergie alterna-tive et renouvelable, elle contribue à une diminution des pollutions olfactives et sonores.

Dans la Loire : mélanges céréales – protéagineuses moissonnéesLe 3 juillet 2012 à Burdignes. Organisée avec l'ADDEAR de la Loire. Démonstration et échanges d’expériences à la ferme, sur les mélanges céréales / protéagineuses moissonnés le mardi 3 juillet 2012

Thèmes abordés : autonomie alimentaire, biodiversité, OGM

Objectifs : montrer à de nouveaux éleveurs et de futurs éleveurs des fermes en démarche d’auto-nomie alimentaire et ayant mis en culture des mélanges moissonnés et plus spécifiquement sur le territoire du Pilat.

Résultats obtenus :

L’ADDEAR de la Loire au cours de cette rencontre sur 2 fermes qui cultivent des mélanges cé-réales / protéagineuses moissonnés a contribué à :

- mettre en évidence 3 types de mélanges différents : triticale / avoine / pois, avoine / vesce (avec un semis de luzerne dactyle sous couvert) et triticale / pois.

- maîtriser les proportions et diversités d’espèces des mélanges

- identifier des variétés de pois résistantes au gel et moins sujettes à la verse

- faire prendre conscience aux agriculteurs des besoins en fumure et produits phytosani-taires très limités de ces culture

- échanger et commenter les expériences visitées

Compte rendu synthétique :

La journée s’est déroulée en 2 temps et sur 2 fermes témoins :

GAEC de Dovezet, ferme qui est engagée dans le dispositif autonomie alimentaire du Conseil ré-gional Rhône Alpes et qui cultive un mélange de triticale, avoine, pois. Cette année les conditions étaient particulièrement favorables, hormis le gel de printemps qui a occasionné la disparition de certains pieds d’avoine. Le mélange n’a pas craint le sec et allait donc être récolté en moisson, alors que la ferme l’ensile certaines années sèches.

GAEC des Ayguées cette ferme est également engagée dans le dispositif autonomie alimentaire du Conseil régional Rhône Alpes et cultive un mélange de triticale, pois. Cette année il était très joli, mais le seule limite est que les pois ont fleuri de manière étalée du fait de l’humidité. L’éleveur envisageait donc de stocker les grains aplatis en boudin. Il a également réalisé un essai de semis sous couvert d’avoine / vesce d’un mélange de luzerne / dactyle. Cet essai es très probant, la prai-rie est très implantée à telle point qu’il n’est pas possible de moissonner le mélange. L’éleveur a donc fait le choix de faucher le tout, ce qui fera un bon foin enrichi en protéines végétales.

En Isère : création d'un atelier complémentaireLe 8 septembre 2012 à St Pierre de Mearotz, sur la ferme de Christian Turc et Claire Bertholon. Organisée avec l'ADDEAR de l'Isère. Démonstration sur la création d’un atelier complémentaire sur la ferme : permettre l’installation et sécuriser le revenu.

Thèmes abordés : diversification, revenu, installation, organisation du travail.

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Objectifs : Permettre aux paysans et futurs paysans présents de se familiariser avec l’Agriculture Paysanne et d’échanger sur cette démarche. Donner des pistes concrètes sur la possibilité de créer un nouvel atelier sur une ferme et les conséquences de cette création. Mettre en évidence des points de vigilances, comme par exemple l’organisation du travail, sur cette thématique.

Compte-rendu :

Rencontre sur la ferme de Christian Turc et Claire Bertholon, autour de la réalisation d’un diagnos-tic agriculture paysanne.

Christian s’est installé en 2004 sur la ferme familiale, qu’il reprend en changeant la production prin-cipale : il passe d’une production laitière à une production de génisses prêtes pour le Beaufort et l’Abondance. Il s’installe sur 64 ha dont 8 de céréales, le reste étant en prairies permanentes, qui lui permettent d’assurer l’autonomie alimentaire de son troupeau.

En 2012 Claire sa compagne s’installe à son tour en créant un atelier maraîchage, actuellement sur 5000 m², à terme sur 1 ha.

L’installation de Claire apporte une complémentarité sur la ferme, du fait de l’ajout d’un atelier vé-gétal à un atelier animal existant. Les parcelles en maraîchage peuvent donc être amendées par le fumier produit par l’élevage de génisse. Par ailleurs, l’atelier génisse étant peu gourmand en temps de travail en dehors de la période estivale, Christian peut se rendre assez disponible pour aider sa compagne au maraîchage le reste de l’année, notamment pour toutes les tâches qui nécessitent l’utilisation d’un tracteur. En revanche, durant l’été, il existe un pic de travail important sur les deux ateliers, nécessitant souvent un appel à entraide, familiale ou amis. Cela nécessite donc une bonne organisation du travail.

Peu d’investissements ont été nécessaires pour l’installation de Claire, lié au fait qu’elle arrive sur une ferme déjà en activité (pas d’achat de tracteur par exemple). Seuls des matériels spécifiques au maraîchage, tels que des serres et un réseau d’irrigation sur une partie des terrains, ont été achetés en plus. La ferme, déjà peu endettée avant l’installation de Claire, possède aujourd’hui une bonne autonomie financière, en plus d’une très bonne autonomie technique.

Plusieurs aspects de l’Agriculture Paysanne ont donc pu être développés lors de cette ferme ou-verte. La présentation des résultats du diagnostic a été complétée par une visite de la ferme et des terrains.

La vingtaine de participants présents ont donc pu réfléchir à des points de vigilance à prendre en compte à la création d’un nouvel atelier sur une ferme, en plus de pistes de réflexions sur l’organi-sation du travail et l’amélioration de l’autonomie sur les fermes.

Cette journée d’échange a permis par ailleurs à des agriculteurs récemment installés de se familia-riser avec la Charte de l’Agriculture Paysanne, présentée en première partie de journée.

En Savoie : s'installer, respecter la nature et être autonomeLe 23 septembre 2012 à St François de Sales, chez Cécile Posière. Organisée avec la Confédéra-tion paysanne. Journée d'échanges et de démonstration sur une exploitation caprine de moyenne montagne, dans le massif des Bauges.

Thèmes abordés : revenu, autonomie financière, circuits courts, énergies renouvelables, travail avec la nature

Objectifs : démontrer que dans le contexte actuel délicat, il est possible de s’installer avec des moyens financiers modestes, d’être attentif aux préoccupations énergétiques et environnemen-tales, tout en vivant décemment de son métier par la vente en circuits courts.

Compte rendu synthétique :

La visite du nouveau bâtiment d’élevage en ossature bois, avec remplissage de bois cordé et de paille, majoritairement auto construit, et équipé de panneaux photovoltaïques et de solaire ther-mique a permis de démontrer au public présent qu’il était possible de construire, avec des investis-sements financiers moindres, des bâtiments aux normes, fonctionnels, avec des matériaux majori-tairement locaux, tout en prenant en considération les préoccupations environnementale et éner-gétique des agriculteurs.

A travers ses pratiques agronomiques, le public a été sensibilisé aux méthodes de l’Agriculture

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Biologique. La paysanne a détaillé les atouts et contraintes du cahier des charges de l’A.B. au re-gard de la situation de sa ferme, mettant en exergue ses pratiques liées aux conditions pédoclima-tiques (valorisation de l’herbe, races locales, soins aux animaux, etc). Cependant dans le massif des Bauges, en moyenne montagne, l’autonomie alimentaire est difficile à atteindre en raison de la situation géographique de la ferme.

Concernant la commercialisation des fromages produits sur la ferme, Cécile Posière a expliqué les intérêts, pour une agriculture de moyenne montagne, de valoriser son lait (à trois euros le litre) grâce à la vente en circuits courts (magasins de coopératives laitières, crèmeries, restauration col-lective par des écoles et maisons de retraite, et enfin AMAP). Toute la production fromagère est destinée à la commercialisation en circuits courts.

En définitive, les agriculteurs présents ont pu confronter ces particularismes (bâtiment auto construit dans une démarche environnemental et énergétique, ferme en Agriculture Biologique, commercialisation exclusive en circuits courts…) avec leurs pratiques agricoles, échanger sur leurs méthodes de production et de commercialisation, et en retirer divers enseignements : possi-bilité de s’installer en moyenne montagne sur un bâtiment à coûts réduits et aux impacts environ-nementaux significatifs, intérêts de valoriser son lait (prix plus rémunérateur) à travers les circuits courts de commercialisation, élevage en Agriculture Biologique, avec cependant une autonomie alimentaire à améliorer pour ce type de ferme.

En Isère : autonomie technique et financièreLe 10 novembre 2012 sur la ferme des Cassières à la Sône. Organisée avec l'ADDEAR38. Jour-née d'échange et de démonstration sur l'autonomie technique et financière.

Thèmes abordés : autonomie alimentaire, énergétique et semencière.

Objectifs : Permettre aux paysans présents de se familiariser avec l’Agriculture Paysanne et d’échanger sur cette démarche. Donner des pistes concrètes sur les moyens d’améliorer l’autono-mie technique et financière de fermes.

Compte-rendu :

Marie-Françoise Guidec et Jean Carel s’installent en 1992, avec la volonté d’élever des canards pour le gavage et d’en effectuer eux-mêmes la transformation. Ils maîtrisent donc la totalité de la chaîne de production depuis la préparation des canards (à partir de canetons reçus à un jour) jusqu’aux produits transformés finis.

Jérôme Guidec, le fils de Marie-Françoise, s’installe au premier janvier 2004, et un GAEC est créé au 1er juillet 2004. Jean part à la retraite le 1er janvier 2006.

A l’installation de Jérôme, la quasi-totalité de l’alimentation des canards était achetée à l’extérieur. Depuis, il cherche à acquérir, à la vente ou a la location, les surfaces nécessaires à l’alimentation de l’élevage. Des essais sont en cours sur des maïs population notamment, des mélanges de cé-réales. A terme, la Ferme des Cassières souhaiterait être autonome également pour produire ses propres semences.

Il existe également sur la ferme un projet d’améliorer l’autonomie énergétique, en valorisant la graisse de canard, sous produit de la transformation qui n’est pas utilisée en totalité. Cette graisse de canard pourrait être utilisée comme carburant pour les véhicules de la ferme.

Enfin, grâce à une bonne valorisation des produits au travers de la transformation et de la vente di-recte, les associés arrivent à se tirer un bon revenu de leur activité, ainsi qu’à rémunérer un temps plein salarié, nécessaire au bon fonctionnement. La ferme fait aujourd’hui preuve d’une bonne au-tonomie économique et financière.

Plusieurs aspects de l’Agriculture Paysanne ont donc pu être développés lors de cette ferme ou-verte. La présentation des résultats du diagnostic a été complétée par une visite de la ferme et des terrains.

La quinzaine de participants présents sont repartis avec des pistes concrètes sur la façon d’amé-liorer l’autonomie alimentaire d’un élevage (cas particulier ici des monogastriques), ainsi que l’au-tonomie semencière. Par ailleurs, nous avons pu échanger sur l’intérêt de bien valoriser ses pro-duits, comme par exemple par la transformation et la vente directe, pour asseoir l’autonomie éco-nomique et financière de la ferme.

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Cette journée d’échange a permis par ailleurs à des agriculteurs récemment installés de se familia-riser avec la Charte de l’Agriculture Paysanne, présentée en première partie de journée.

Dans l'Ain : être autonome et réduire les coûts de productionLe 12 novembre 2012 sur la ferme de Bastien Oustry à Chavannes-sur-Suran. Organisée avec la Confédération paysanne. Journée d'échanges et de démonstration sur l'autonomie.

Thèmes abordés : autonomie alimentaire, semencière et économique

Objectifs : Donner aux paysans participant des éléments concrets pour mettre en œuvre l'agricul-ture paysanne sur leur ferme. Et leur faire connaître des pratiques favorisant l'autonomie de leur ferme

Compte-rendu :

Après une présentation du diagnostic de la ferme par l’animatrice, un temps de questions a permis à Bastien Oustry d’expliquer ses stratégies et les raisons de ses choix à différents niveaux : mise en place de l’autonomie alimentaire ; de l’autonomie semencière ; maîtrise de la vente par la vente directe.

Les paysans ont pu voir que cette démarche a permis la diminution des coûts de production sur la ferme, et une amélioration des revenus, après des difficultés économiques sur la ferme.

La visite de la ferme a permis de voir la mise en œuvre pratique, et de développer d’autres aspects de l’autonomie : séchage du maïs et abattage sur place.

Au terme de la journée, les participants avaient des éléments pratiques pour mettre en place une stratégie d’autonomie sur leurs fermes, à différents niveaux.

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Un travail sur l'autonomie alimentaire des élevages

Comment mieux utiliser les parcelles pauvres sur son exploitation ?

En partenariat avec l'ADDEAR d'Isère.

Les objectifs : le contexte de sécheresses répétées depuis 2003 et l’épisode sec du printemps 2011 a poussé un groupe de paysans à réfléchir sur la ré-utilisation des parcelles peu mécani-sables dans leur calendrier de pâturage afin de renforcer leur autonomie, notamment en période de sécheresse. L’objectif est de cibler des itinéraires techniques adaptés aux contextes locaux des différentes fermes permettant de réintroduire les parcelles dites « pauvres » dans les calendriers de pâturage.

Compte-rendu : en Isère, 4 réunions (physique et téléphonique) ont permis de mettre en lien 4 partenaires intéressés par la problématique décrite plus haut. L’Association pour de développe-ment de l’agriculture de Belledonne (ADABEL), suite à une première journée de formation organi-sée par l’ADDEAR 38 sur son territoire, souhaite développer elle aussi une activité orienter sur le suivi collectif de parcelle. Une dynamique proche a était lancée indépendamment sur le territoire du Parc Naturel Régional du Vercors. Cyril Agreil, intervenant pour la SCOPELA et zootechnicien de formation propose de mener un projet coordonner entre toutes les structures. Une première proposition écrite est actuellement en discussion. Nous souhaiterions lancer une première étape du projet pour 2013.

Accompagner les agriculteurs vers une meilleure autonomieAvec L'ADDEAR de la Loire, accompagnement d’agriculteurs et de structures de développement agricole vers une meilleure autonomie alimentaire des élevages de monogastriques et de rumi-nants au cours du 1er trimestre 2012.

Objectifs : accompagner des éleveurs vers des techniques de production plus autonomes et faire profiter des structures de développement agricole de notre expertise en matière d’autonomie des systèmes de production.

Résultats obtenus : l’ADDEAR de la Loire dans le cadre de cet accompagnement a favorisé :

- la mise en réseau d’agriculteurs à l’échelon régional cultivant ou étant intéressés pour cultiver du soja pur

- entre agriculteurs des échanges d’expériences et de références au niveau régional et départemental sur la culture du soja et la lutte contre le « panicaut »

- la transmission de nos références, auprès de la Chambre Régionale d’Agriculture, en matière de sécurisation alimentaire des élevages sur le département de la Loire

- la valorisation , auprès de Rés’OGM, de nos expériences sur des fermes qui parviennent à adapter leur niveau de production à leur potentiel agronomique.

Compte rendu synthétique : trois éleveurs de la Loire étaient en demande de références tech-niques pour leur ferme. Les éléments de réponse qui leurs ont été apportés ont été diffusés large-ment à travers une liste de diffusion.

Parallèlement, 2 structures de développement agricoles régionales se sont adressées à nous pour connaître nos expériences en matière de travail sur l’autonomie et plus spécifiquement de limita-tion de la dépendance des fermes aux aliments extérieurs possiblement OGM.

Les agriculteurs présents ont pu mettre à profit les apports d’expériences sur leurs fermes en es-sayant la culture de soja et en mettant en place de mesures pour limiter la prolifération du panicaut dans leurs prairies.

Quant à la Chambre Régionale d’Agriculture et à Rés’OGM, ils ont valorisé nos expériences dans des études et parutions qu’ils ont édité et diffusé aux agriculteurs de Rhône Alpes.

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Articles dans les journaux agricoles (tous axes confondus)La publication d'articles de diffusion de pratiques innovantes en agriculture paysanne vient en complément des fermes ouvertes : ils visent globalement les mêmes objectifs en touchant un plus grand nombre d'agriculteurs.

Les articles techniques publiés donnent aux paysans des éléments concrets pour mettre en œuvre l'agriculture paysanne sur leur ferme :

– des pratiques favorisant l'autonomie de leur ferme, l'amélioration de la biodiversité et la préservation de l'environnement ;

– des pistes pour diversifier leurs activités et sécuriser leur revenu ;

– des idées pour mettre en place des circuits-courts de commercialisation et des ateliers de transformation locaux ;

– des exemples de transmissions et d'installations réussies ;

Les portraits de fermes permettent d'appréhender l'approche globale de l'Agriculture Paysanne. Ils présentent des fermes des départements de Rhône-Alpes investies dans des démarches d’agriculture paysanne. L’objectif est de démontrer aux lecteurs que, quel que soit le type de pro-ductions, de transformation et de commercialisation choisis, des agriculteurs appliquent la dé-marche d’agriculture paysanne et en tirent de bons résultats (économique, qualité de vie, de travail sur la ferme, etc.).

Les résultats obtenus sont plus difficilement mesurables que lors des fermes ouvertes. Mais les retours faits par les lecteurs sont plutôt positifs. Ainsi, les agriculteurs qui ont lu ces articles prennent du recul quant à leurs méthodes de travail. La des-cription de parcours innovants, la compréhension des choix des paysans vers le développement de l'agriculture paysanne, la description d'une diversité de fermes, la mise en lien des agriculteurs ayant des pratiques similaires ou qui veulent mieux connaître une pratique décrite dans l'article, permet une évolution des pratiques des agriculteurs de la région.

Suite à la publication de ces articles, des agriculteurs ont parti-cipé à diverses formations et fermes ouvertes organisées et proposées par les membres du Réseau Agriculture Paysanne. La fréquentation et la participation sont tout à fait satisfai-santes.

Les portraits de fermes sont aussi l'occasion pour les paysans qui témoignent, de faire un diagnostic de leurs fermes et de prendre du recul sur leurs propres situations. Ce qui leur per-met eux aussi d'envisager des pistes de progrès.

En 2012, tous les départements ont été concernés par la publi-cation d'articles de démonstration. 27 fermes ont fait l'objet de portraits (le manque de financements a limité ce nombre). Les tableaux ci-dessous présentent les articles publiés en 2012, par département.

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Paysans, Paysannes de l'AinLe journal agricole Paysans Paysannes de l’Ain est édité de façon trimestrielle à 250 exemplaires et est diffusé aux agriculteurs, Organisations Professionnelles Agricoles et associations de déve-loppement rural de l'Ain et des départements voisins.

PublicationThèmes de l'agriculture

paysanne abordésRésumé

Paysans Paysannes de l'Ain n° 123, avril 2012, p. 6-7

« Présentation de la ferme de la Grange Vernaie à Saint-Eloi »

Gestion d'un système polyculture-élevage diversifié

Autonomie

Diversification

Revenu

Dans ce numéro, est présenté le portrait de la ferme de M. et Mme BOYER. Le diagnostic d'agriculture paysanne montre comment leur système permet une très bonne autonomie, insertion dans le local, ainsi qu'un respect de l'environnement. Cet article informe sur la pos-sibilité de ne pas chercher à produire plus à tout prix, alors que plu-sieurs productions moyennes de fromage de chèvre et de céréales panifiables peuvent dégager un revenu décent, tout en assurant une très bonne complémentarité en ce qui concerne la valeur agrono-mique des sols, sans avoir recours à des intrants non produits sur la ferme, alors que plusieurs productions moyennes de fromage de chèvre et de céréales panifiables peuvent dégager un revenu décent. Cet article permet d’encourager la mise en œuvre de pratiques plus durables par les agriculteurs-lecteurs, en les informant sur les possi-bilités techniques qui s’offrent à eux, notamment en terme de d'auto-nomie du système.

Paysans Paysannes de l'Ain n° 124, juillet 2012, p. 6-7

« Portrait de l’EARL du Moleyron à St Alban »

Analyse et conduite d’un système d’exploitation

Autonomie

Gestion biodiversité

Cet article est un portrait de la ferme de Nicolas et Claudine CUTU-RIER. Nous avons pu montrer via le diagnostic Agriculture Paysanne les critères pour lesquels le système agricoles est performant. Nous avons pu développer les moyens utilisés par ces paysans pour ga-gner en autonomie, en qualité des produits et intégration durable dans l’environnement du Pays du Bugey. Cette article permet de montrer qu’un système agricole autonome, avec peu d’intrants peut dégager autant de revenus qu’un système plus intensif en produisant du lait de meilleur qualité.

Paysans Paysannes de l'Ain n° 125, avril 2012, p. 10-11

« La Ferme du Moulin » à Cha-vannes-sur-Suran. Une démarche d’agriculture paysanne et auto-nome prometteuse »

Autonomie

Agriculture biologique

Maîtrise de la vente

Revenu

Dans ce numéro, les paysans découvrent la ferme de Bastien Oustry, producteur de volailles biologiques à Chavannes-sur-Suran. Sa dé-marche d’autonomie est présentée : autonomie alimentaire, semen-cière, en intrants, séchage des céréales, maîtrise de la vente. Les moyens utilisés pour mettre en œuvre cette autonomie sont résumés.

Cet article permet d’encourager la mise en œuvre de l’autonomie par les agriculteurs-lecteurs, en les informant sur les possibilités tech-niques qui s’offrent à eux.

Paysans Paysannes de l'Ain n° 124, juillet 2012, p. 6-7

« Portrait du GAEC Desmaris-Perraud »

Analyse et conduite d’un système d’exploitation

Autonomie

Cet article est un portrait de la ferme du GAEC Desmaris-Perraud. Nous avons pu montrer via le diagnostic Agriculture Paysanne les cri-tères pour lesquels le système agricoles est performant. Nous avons pu développer les moyens utilisés par ces paysans pour gagner en autonomie, en qualité des produits et ainsi vivre dans un secteur lai-tier difficile. Cet article permet de montrer qu’un système agricole au-tonome, avec peu d’intrants peut pallier à un prix du lait bas et in-stable.

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Le Paysan ArdéchoisLe journal « Paysan Ardéchois » est édité de façon trimestrielle, tiré à 1000 exemplaires, envoyé à 715 exemplaires, dont 80% à des agriculteurs en Ardèche. Dans chaque numéro, une pages est consacrée à un aspect de l’Agriculture Paysanne, généralement tiré de notre travail de terrain.

PublicationThèmes de l'agriculture

paysanne abordésRésumé

« A quoi bon cultiver des variétés anciennes de blés »

Paysan Ardéchois n°64, 2ème trimestre 2012, page N°20

Autonomie

Biodiversité cultivée

Entretien du 22 Mars 2012 à Chateauneuf de Vernoux.

L’entretien avec J-P Bolognini a été axé sur les différents intérêts que les paysans ont à cultiver des variétés anciennes de blés : agro-nomiques, économiques, alimentaires et biodiversité.

Ces éléments permettent d’inciter des paysans à (re)cultiver ces va-riétés afin de répondre aux objectifs d’autonomie et de biodiversité de l’Agriculture Paysanne.

A la suite de cet article, plusieurs paysans sont ainsi venus se ren-seigner sur ces pratiques lors des actions de démonstration organi-sées pendant l’été 2012 en Ardèche sur cette thématique des varié-tés anciennes de blés.

« Normes d’hygiène : quels en-jeux pour les ‘petites fermes’ en circuits courts »

Paysan Ardéchois n°65, 4ème trimestre 2012, page N°14

Diversification

Relocalisation des échanges

Qualité des produits

Afin de répondre à des sollicitations de plus en plus nombreuses de paysans mettant en place des ateliers de transformations sur leur ferme, nous avons publié cet article concernant les normes d’hy-giène.

L’enjeu économique de la relocalisation pour les fermes ardéchoises est très important et il est nécessaire d’accompagner las paysans dans la mise en place d’ateliers de production apportant une valeur ajoutée à l’exploitation. Or les normes d’hygiène sont souvent le pre-mier frein à la mise en place de ces ateliers car beaucoup de pay-sans les trouvent inadaptées et difficile à réaliser.

La Mauvaise Herbe (Drôme)Le journal « La Mauvaise Herbe » paraît tous les trois mois et est adressé à 250 agriculteurs et quelques structures associatives ou d'éducation agricole.

PublicationThèmes de l'Agriculture

paysanne abordésRésumé

« Interview – Bertrand Dema-thieu, une installation patiente et progressive ».

La Mauvaise Herbe n°113, Fé-vrier 2012, pages 6-7

Parcours à l'installation, re-cherche de foncier, freins à l'ins-tallation, installation progressive, cotisant solidaire

Bertrand Demathieu s'installe « progressivement » dans la Drôme, en passant par le statut d'agriculteur amateur puis de Cotisant Soli-daire. Il rencontre des difficultés pour accéder au foncier, ne trouve pas beaucoup de soutien à la chambre d'agriculture. Il réfléchit au-jourd'hui à l'amélioration de son outil de travail.

« Longue vie à l'EARL la gre-nouille »

La Mauvaise Herbe n°114, Mai 2012, pages 14-15,

Parcours à l'installation, agricul-ture biologique, association, ac-cès au foncier

Ludovic Girard travaille dans différents secteurs avant de s'orienter vers l'agriculture. La recherche d'une exploitation à reprendre est dif-ficile, malgré une formation et des stages... C'est finalement son maître de stage qui l'installera en s'associant avec lui sur sa ferme !

« Parcours à l'installation – Mon carnet de bord »

La Mauvaise Herbe n°115, août 2012, pages 17-18,

Espace test agricole, formation agricole, parcours à l'installation, recherche de foncier, vente di-recte, AMAP.

Florian Duchemin relate son parcours professionnel, sa formation agricole et son projet d'installation en agriculture (maraîchage diver-sifié et Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales). Sa compagne et lui ont choisi de tester leur activité avec « Les Compagnons de la Terre », un espace test en agriculture situé à Eurre dans la Drôme. Il expose les difficultés pour devenir paysan, principalement liées à l'accès au foncier.

« Portrait de Paysan. La ferme ouverte se dévoile »

La Mauvaise Herbe n°116, no-vembre 2012, page 19,

Orientation vers l'agriculture, conversion à l'agriculture biolo-gique, semences paysannes.

Après un changement de carrière, Laurent Marseille s'est installé en 2010 à Vaunaveys-la-Rochette, pour produire des légumes bio et re-produire des variétés anciennes (membre du Réseau Semences Paysannes).

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Page 12: Réseau de l'Agriculture Paysanne Annexes au rapport d

La Lettre du Paysan d’IsèreLe journal « La Lettre du Paysan d’Isère » est diffusé à 350 exemplaires par édition, dont en moyenne 200 paysans du département.

PublicationThèmes de l'Agriculture

paysanne abordésRésumé

« Cultiver son maïs population en Rhône-Ales »

Lettre du Paysan d’Isère n°11, p.1

Semences paysannes

Autonomie

Travail avec la nature

Le sujet de cet article portait sur le programme d’expérimentation des maïs population sur les fermes de Rhône-Alpes, programme animé par l’ARDEAR et Grain’Avenir. Il a consisté à donner quelques données techniques de la culture de maïs population afin de montrer l’intérêt d’une telle culture dans la recherche de plus d’autonomie (semencière et fourragère). La présentation du travail en réseau, de l’accompagnement technique et la mise en place d’une formation confortent les agriculteurs à se lancer dans de telles pratiques d’agri-culture durable.

Solidarité Paysanne (Loire)Le journal Solidarité Paysanne, mensuel d’information agricole de la Loire à destination des agri-culteurs, des organisations professionnelles agricoles mais aussi de centres de formation, consacre plus d’un mois sur deux la dernière page à une rubrique « agriculture paysanne : des femmes, des hommes, des fermes… ». Il est publié à 1000 exemplaires, sauf le n°318 à 6400 exemplaires et le n°325 à 6000 exemplaires.

PublicationsThèmes de l’agriculture

paysanne abordésRésumé

Solidarité Paysanne n° 315

Janvier 2012 - Page 9

Des mélanges et des échanges « moissonnés »

Travail avec la nature et autono-mie

Il est possible de gagner en autonomie alimentaire sur sa ferme à travers des exemples comme les mélanges céréales-protéagineux moissonnées, le pois, le lupin, la luzerne, etc., qui contribuent égale-ment au respect de l’environnement et au maintien de sols vivants.

Solidarité Paysanne n° 315

Janvier 2012 - Page 9

Mélange céréales-protéagineux moissonnées : intérêt, limites, risques

Travail avec la nature et autono-mie

Il est possible de gagner en autonomie alimentaire sur sa ferme à travers des exemples comme les mélanges céréales-protéagineux moissonnées, le pois, le lupin, la luzerne, etc., qui contribuent égale-ment au respect de l’environnement et au maintien de sols vivants.

Solidarité Paysanne n°316

Février 2012 - Page 8

Se former pour avoir la « fibre de l’éleveur »

Travail avec la nature et qualité Il est question d’expliquer aux lecteurs, par un explicatif de la forma-tion « Maîtriser le sevrage tardif des jeunes ruminants », que la réus-site d’un troupeau laitier (longévité et production) passe par l’élevage des génisses.

Solidarité Paysanne n° 316

Février 2012 - Page 12

La passion du métier et le goût de la simplicité

Transmissibilité, autonomie, dé-veloppement local

Ferme en vaches laitières qui, dans une optique de préservation de l’environnement, cherche à valoriser au maximum les engrais de ferme et à faire du compost. Depuis les débuts de la ferme en 1982, le choix a été fait de ne pas faire d’investissements démesurés et de ne faire que des choix simples et raisonnables – ce qui permettra à la ferme d’être d’autant plus transmissible à l’arrivée en retraite du paysan.

Solidarité Paysanne n° 318

Avril 2012 - Page 12

Des vaches allaitantes et des poulets Label Rouge à Boyer

Transmissibilité, autonomie, qua-lité, développement local, travail avec la nature

Ferme en vaches allaitantes et poulets Label Rouge qui cherche et parvient à être autonome en fourrages, et composte et utilise toutes les déjections en engrais sur les prairies, dans un souci de préserva-tion de l’environnement. Etant limitée en parcellaire, la ferme souhai-terait trouver quelques hectares supplémentaires afin de cultiver des céréales et être moins dépendants d’un point de vue alimentaire. Les investissements effectués sont modérés, et l’entraide avec les voisins paysans importante.

Solidarité Paysanne n° 320

Juin 2012 - Page 12

Une ferme de plus en plus tour-née vers la pêche et l’accueil

Travail avec la nature, répartition, développement local

Ferme originellement en vaches laitières, qui a évolué de l’intensif à l’extensif – et qui s’est ensuite consacrée à l’accueil, à l’élevage de gibiers, à la culture de céréales et à l’activité pêche avec deux étangs. La ferme se tourne de plus en plus vers les activités de pêche et d’accueil et a pour préoccupation d’anticiper les besoins et attentes de ses clients.

Solidarité Paysanne n°321

Juillet-août 2012 - Page 6

Agriculture écologique et inten-sive : attention aux dérives !

Travail avec la nature, autonomie, qualité

Nous sommes en présence d’un nouveau concept : l’Agriculture Ecologiquement Intensive (utilisation intensive de tous les facteurs gratuits mis à notre disposition par la nature). Nécessité d’être vigi-lants pour que ces démarches amènent une agriculture productive sur tous les territoires et pour que les nouvelles dérives ne rem-placent pas les anciennes.

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Page 13: Réseau de l'Agriculture Paysanne Annexes au rapport d

PublicationsThèmes de l’agriculture

paysanne abordésRésumé

Solidarité Paysanne n°321

Juillet-août 2012 - Page 7

La bio est une agriculture produc-tive

Travail avec la nature, autonomie, qualité

En bio, la production par hectare est légèrement plus faible qu’en conventionnel mais utilise beaucoup moins d’énergie fossile. Elle né-cessite une grande technicité et la passion du métier.

Solidarité Paysanne n°321

Juillet-août 2012 - Page 7

Pois, lupin, luzerne…

Travail avec la nature, autonomie, qualité

Les pois, le lupin, la luzerne sont des solutions pour aller vers des systèmes moins chimiques, moins polluants, plus autonomes, sans pour autant devenir extensif.

Solidarité Paysanne n° 321

Juillet-août 2012 - Page 12

Martine et Jean-François Piot, bien avancés dans la démarche d’Agriculture Paysanne

Répartition, travail avec la nature, qualité

Ferme en ovins viande et volailles qui est autonome en aliments à 70 % (les brebis Ravas élevées à la ferme valorisent bien les ter-rains pauvres, le compost épandu favorise le développement de lé-gumineuses et la biodiversité végétale de la prairie). Ferme égale-ment tournée vers la vente directe sur des marchés.

Solidarité Paysanne n° 322

Septembre 2012 - Page 12

Orienter et maîtriser son métier de paysan par la vente directe

Travail avec la nature, répartition, développement local

Ferme familiale en vaches laitières qui a complété ses productions avec des vaches allaitantes et a permis à un nouvel associé de s’installer hors cadre familial, avec la reprise du foncier d’une ferme du hameau se libérant. Ceci a permis au nombre de paysans du ha-meau de se maintenir. Les associés transforment une quantité im-portante du lait et vendent la plus grande partie de leur lait, fro-mages, yaourts et viande en direct (AMAP locales, association lo-cale, cantines et à la ferme), ce qui leur permet une valorisation opti-male de leurs produits et un rapport riche aux clients.

Solidarité Paysanne n° 323

Octobre 2012 - Page 12

380 brebis allaitantes sur une ferme toute herbe de montagne

Travail avec la nature, répartition, développement local

Ferme en ovins viande qui a fait le choix délibéré depuis ses débuts en 1988 de ne pas faire d’investissements exorbitants et de valoriser au maximum les herbes de montagne en estive et les engrais de ferme. Les animaux sont vendus aussi bien en circuits longs que courts. Pour ce couple de paysans, le regroupement parcellaire (pour un gain de temps et d’argent) et une meilleure autonomie en céréales sont des préoccupations de premier plan.

Solidarité Paysanne n° 324

Novembre 2012 - Page 6

Petites fermes : défendre pour être reconnues

Développement local et dyna-mique territoriale, transmissibilité

Les petites fermes ne sont souvent pas très visibles dans le paysage agricole et elles jouent pourtant un rôle social, environnemental et paysager essentiel dans les zones rurales. L’agriculture paysanne se pratique de diverses manières au sein des petites fermes. Il est né-cessaire que les petites fermes puissent bénéficier du maintien des services et infrastructures et qu’elles puissent dépendre du revenu produit au sens large (argent, autoconsommation, qualité de vie).

Solidarité Paysanne n° 324

Novembre 2012 - Page 6

Choisir une installation non-aidée sur une petite structure en indivi-duelle

Développement local et Dyna-mique territoriale, autonomie, transmissibilité

Il s’agit du témoignage d’une paysanne ayant fait le choix délibéré de s’installer sans emprunt avec peu d’animaux (chèvres) et un petit parcellaire. Ses choix d’investissements se font en fonction de la tré-sorerie et non en fonction de la capacité de remboursement d’em-prunts. Sur cette ferme, les objectifs permanents sont l’autonomie, la valorisation des prairies et la diversification.

Solidarité Paysanne n° 324

Novembre 2012 - Page 7

Parce que trois fermes en valent mieux qu’une grande

Développement local et dyna-mique territoriale, transmissibilité, travail avec la nature

Ce n’est pas la taille d’une ferme qui doit tenir la route mais le projet qui y est mené. Sur les petites fermes, la transformation et la vente directe sont cohérentes car l’obtention d’une petite clientèle est ac-cessible et la mise en marché d’une quantité réduite de produits ne fragilise pas la concurrence. Les petites fermes sont utiles : emplois créés, lien social, parcellaire, biodiversité, paysages, etc.

Solidarité Paysanne n° 324

Novembre 2012 - Page 7

Une ferme à taille humaine

Développement local et dyna-mique territoriale, transmissibilité, travail avec la nature

Il s’agit du témoignage d’un paysan en GAEC à 4 : la ferme fonc-tionne bien parce qu’elle est à taille raisonnable, viable et vivable. En raisonnant « par associé », chacun a 9 vaches, 4 chèvres et sur 16 ha. L’autonomie alimentaire est un objectif premier sur le GAEC. Les résultats semblent atteints, aussi bien d’un point de vue économique que de la qualité et de l’équilibre de vie.

Solidarité Paysanne n° 324

Novembre 2012 - Page 9

Trouver avec l’homéopathie des solutions pour la santé de nos abeilles

Travail avec la nature, autonomie, qualité des produits

Les abeilles sont régulièrement intoxiquées par diverses sources de pollutions. L’observation précise du rucher permet de repérer des signes extérieurs et intérieurs précis. Leur explication auprès d’un spécialiste permet de convenir d’un traitement homéopathique. Suite à l’application du traitement, les abeilles paraissent plus dyna-miques. Par l’homéopathie, les apiculteurs professionnels et ama-teurs peuvent trouver des solutions pour la santé de leurs abeilles.

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Page 14: Réseau de l'Agriculture Paysanne Annexes au rapport d

PublicationsThèmes de l’agriculture

paysanne abordésRésumé

Solidarité Paysanne n° 324

Novembre 2012 - Page 12

Une ferme créatrice d’emplois et peu consommatrice de foncier

Travail avec la nature, répartition, développement local

Ferme en champignons et myrtilles, productions à forte valeur ajou-tée menées sur des petites surfaces et aux volumes relativement faibles. Six personnes travaillent sur la ferme : quatre salariés à temps partiel, le chef d’exploitation et sa femme qui a également le statut de salariée. Le travail est mené en lien étroit avec l’Agriculture Paysanne : substrats de champignons tous compostés et mis sur les myrtilles, myrtilles cultivées essentiellement avec des produits de l’agriculture biologique.

Solidarité Paysanne n° 325

Janvier 2013 - Page 10

Adhérent à la Conf’ et irrigant, c’est possible !

Autonomie, qualité des produits Sur une ferme, l’investissement dans l’irrigation peut tout à fait être rentable et permettre une meilleure autonomie alimentaire : elle per-met de sécuriser les rendements (environ 15 tonnes de matière sèche/an/ha) et la production fourragère. Aussi, il est essentiel de re-définir les vraies priorités de l’eau d’irrigation : culture à forte valeur ajoutée, maraîchage, autonomie fourragère, etc.

Un autre article a été publié, en lien avec l'Agriculture Paysanne, mais qui n'est pas éligible au dis-positif démonstration (mesure 111B du FEADER). L'objectif était de présenter en quoi le statut de cotisant solidaire est précaire. Et, pour faciliter les installations et transmissions des fermes, de dé-montrer en quoi il est essentiel qu’ils puissent avoir un statut d’installation progressive.

Suite à la publication de l’article, plusieurs porteurs de projets, dont des cotisants solidaires, ont sollicité un accompagnement à l’ADDEAR de la Loire dans le cadre de leur Plan de Professionnali-sation Personnalisé, et ont suivi dans ce cadre diverses formations et journées d’échange organi-sées par l’ADDEAR.

PublicationThèmes de l’agriculture

paysanne abordésRésumé

Solidarité Paysanne n° 319

Mai 2012 - Page 9

Cotisants solidaires : les galé-riens de l’installation agricole

Transmissibilité et développe-ment local

En matière de création d’activité et d’installation, un article explique en quoi les cotisants solidaires ont un statut précaire et peuvent être qualifiés de « galériens de l’installation agricole ». Un accent est mis sur la nécessité et sur l’enjeu de les faire évoluer vers un statut d’ins-tallation progressive.

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Page 15: Réseau de l'Agriculture Paysanne Annexes au rapport d

Le Réveil Paysan (Rhône)Le journal « Le Réveil Paysan » est édité de façon trimestrielle, à 1500 exemplaires envoyés dans le Rhône, dont 95% à des agriculteurs.

PublicationThèmes de l’agriculture

paysanne abordésRésumé

Jacques Genetier, viticulteur à Saint-Etienne des Oullières (Beaujolais) – Réveil Paysan n°86, printemps 2012

Travail avec la nature

Développement local

Entretien mené le 8 février 2012 à St Etienne des Oullières.

Ce viticulteur en agriculture conventionnelle a fait des choix qui vont dans le sens d'une agriculture paysanne : il a fortement diminué les traitements phyto-sanitaires. Il a embauché un salarié agricole en CDI pour se libérer du temps pour développer la vente en bouteille. il est très impliqué dans des instances professionnelles (administrateur de l'organisme de gestion des beaujolais) pour inciter à aller vers une meilleure valorisation des Beaujolais (et non de tirer les coûts de pro-duction et de vente vers le bas) et promouvoir la diversité des vins (à contre-courant d'une tendance qui pousse à l'uniformisation).

Ghislaine et jean-Luc Morel, ma-raichers et céréaliers à Chassieu (Est-Lyonnais) – Réveil Paysan n°87, été 2012

Autonomie financière

Circuits courts – AMAP

Travail avec la nature

Semences de ferme

Entretien mené le 29 mai 2012 à Chassieu

Ce couple d'agriculteur s'est installé sans les aides par choix, car ils n'avaient pas de gros besoins en investissement et voulaient être libres de tout engagement. Ils ont fait le choix de changer de pra-tiques agronomiques après avoir été sollicités par un groupe de consommateurs pour constituer une AMAP : ils ont décidé de pro-duire moins « beau » et plus « sain ». Les auxiliaires de cultures et la végétation entre les serres est aujourd'hui favorisée. En céréales, ils sont très attachés aux semences de fermes pour être le moins dé-pendant possible de l'extérieur, et envisagent de tester la culture de maïs population.

GAEC du Pis vert, production de lait de vache à Pomeys (Monts du Lyonnais) – Réveil Paysan n°88, automne 2012

Autonomie, travail avec la nature, vente directe

Entretien mené le 14 août 2012 à Pomeys

Ce GAEC de 2 associés est typique des Monts du Lyonnais, en pro-duction de lait de vache en coopérative. La production importante (450 000 litres de quotas) n'empêche pas les associés de faire atten-tion à leurs pratiques : achat de tourteaux sans OGM, diminution im-portante des produits phytosanitaires et engrais chimiques, et surtout techniques agronomiques pointues : désherbage mécanique des maïs (binage), couverts végétaux en précédant des maïs... La mise en place d'un atelier « viande » en vente directe témoigne de leur vo-lonté de garder la maîtrise de leur commercialisation en fixant eux-même leur prix de vente. Très attachés à leur autonomie décision-nelle, les deux agriculteurs participent activement au développement local, avec une forte part de leur matériel en CUMA, et une entraide locale développée (chantiers d'ensilage...).

Paysans des Savoie (Savoie et Haute-Savoie)Paysans des Savoies est un journal agricole de Savoie et Haute Savoie. Il a été diffusé entre 650 et 2000 exemplaires, mensuellement. Environ 75 % des lecteurs de ce journal sont des agricul-teurs.

PublicationsThèmes de l’Agriculture Pay-

sanne abordésRésumé

Paysans des Savoie N° 17

Janvier 2012 - Page n° 10

« Le travail avec la nature, fac-teur déterminant de la qualité des produits »

Travail avec la nature et qualité des produits

Sur la base d’un diagnostic AP réalisé dans le cadre de l’organisa-tion d’une ferme ouverte en 2011, détailler les différents critères des 2 thèmes évoqués en lien avec les données technico-économiques de la ferme en question.

Paysans des Savoie N° 17

Janvier 2012 - Page n° 12

" Une ferme dans la plus pure tradition paysanne Savoyarde"

Transmissibilité Particularités de la production laitière et de son évolution dans le cadre de la transmission et de la pérennité de ces fermes : Présen-tation d'une ferme en bovin lait / production AOC Reblochon, gérée par une famille d’agriculteurs en GAEC, sur la base de certaines données technico-économiques et des pratiques mises en œuvre, dont l’autonomie en foin et regain.

Paysans des Savoie N° 18

Février 2012 - Page n° 12

« Du Reblochon AOC produit sur une ferme à taille humaine en zone périurbaine »

Autonomie et développement lo-cal

Démonstration que, malgré la pression foncière, l’existence de l’agri-culture périurbaine est pérenne et que les pratiques d’Agriculture paysanne dans le cadre des produits sous signe de qualité sont adaptées : Présentation de certaines données technico-écono-miques en lien avec les pratiques mises en œuvre sur la ferme, tant sur la gestion de l’herbe et de l’alimentation du troupeau que sur la gestion collective de la transformation du lait en fromages AOC et IGP.

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Page 16: Réseau de l'Agriculture Paysanne Annexes au rapport d

PublicationsThèmes de l’Agriculture Pay-

sanne abordésRésumé

Paysans des Savoie N° 19

Mars 2012 - Page n° 10

« La coopérative laitière de Yenne : la gestion directe per-met un retour de la valeur ajou-tée au producteur »

Développement local et réparti-tion

Particularités de la collecte et de la transformation sous forme co-opérative en gestion directe, et notamment des avantages pour les producteurs engagés dans cette démarche : Présentation de la co-opérative, avec chiffres à l’appui, des avantages de la gestion di-recte par et pour les producteurs. Témoignage d’un producteur en-gagé dans cette démarche collective. Démonstration des avantages de la production de lait en Agriculture Biologique.

Paysans des Savoie N° 19

Mars 2012 - Page n° 12

" Le choix naturel de l’agriculture paysanne en passant d’abord par celui d’une race locale »

Répartition et transmissibilité Diversification au sein d’une ferme en production laitière et des choix de complémentarité entre plusieurs productions mises en place sur une même exploitation : Présentation d’une ferme en lait/maraî-chage/œufs, gérée par 2 associés en Gaec, qui ont fait le choix de la mise en place d’un robot de traite pour une meilleure gestion du temps de travail.

Paysans des Savoie N° 20

Avril 2012 - Page n° 10

« Cette année, je cultive du maïs population dans les Sa-voie »

Autonomie L'expérimentation et la culture d’une dizaine de variétés et de mé-langes de maïs : Présentation du programme de gestion dynamique des populations de maïs par l’ARDEAR. Démonstration de la perti-nence de ces choix réalisables sur les fermes par les rendements et les résultats économiques, mais aussi la qualité alimentaire des pro-duits issus de ces variétés, en lien avec la démarche d’agriculture paysanne vers plus d’autonomie.

Paysans des Savoie N° 20

Avril 2012 - Page n° 12

" Le choix naturel de l’agriculture paysanne en passant d’abord par celui d’une race locale »

Autonomie et travail avec la na-ture

Méthodes alternatives en élevage ovin : Portrait d'un jeune paysan en ovin lait et des atouts et contraintes de ses choix de production et de commercialisation, notamment celui de la race Thônes et Mar-thod, de l’alimentation et des soins apporté aux animaux.

Paysans des Savoie N° 21

Mai 2012 - Page n° 10

« Retour sur un diagnostic : la transmissibilité »

Transmissibilité Sur la base d’un diagnostic AP réalisé dans le cadre de l’organisa-tion d’une ferme ouverte en 2012, détailler les différents critères du thème évoqué en lien avec les données technico-économiques de la ferme en question.

Paysans des Savoie N° 21

Mai 2012 - Page n° 12

« Le maraîchage en traction ani-male : une réponse aux défis environnementaux et sociaux »

Autonomie et travail avec la na-ture

Méthode alternative de travail du sol, mais aussi de transport, la traction animale : Portrait d'un jeune maraîcher et présentation de sa ferme à travers certains de ses choix et pratiques, comme la traction animale, la vente directe et la certification Agriculture Biologique.

Paysans des Savoie N° 22

Juin-Juillet 2012 - Page n° 07

"Autonomie alimentaire des éle-vages : des mesures pour créer de la valeur ajoutée"

Autonomie Le développement de l'autonomie, en direction des éleveurs souhai-tant améliorer l'autonomie alimentaire de leur ferme, avec le témoi-gnage d'une ferme engagée dans cette démarche.

Paysans des Savoie N° 22

Juin-Juillet 2012 - Page n° 12

"Un paysan sans ferme, ni terre, ancré sur les bords du lac Lé-man, passionné par l'exercice d'un métier local et traditionnel : la pêche"

Développement local et réparti-tion

Portrait d'un pêcheur et présentation de son métier à travers ses choix et ses pratiques de récolte, de transformation et de commer-cialisation.

Paysans des Savoie N° 23

Août-Septembre 2012 - Page 10

« Une Farandole, une ferme en Agriculture Paysanne »

Travail avec la nature et qualité des produits

Autonomie et relocalisation

Sur la base d’un diagnostic AP réalisé dans le cadre de l’organisa-tion d’une ferme ouverte, présenter la synthèse et détailler les diffé-rents critères du thème principal du Travail avec la nature, en lien avec les données technico-économiques de la ferme, gérée par un maraîcher.

Paysans des Savoie N° 23

Août-Septembre 2012 - Page 12

Titre de l’article : " Bienvenue aux Cabrioles ! Je ne vous par-lerai pas d’une exploitation, mais d’une passion… »

Installation, biodiversité animale, travail avec la nature et qualité des produits

Présentation d'une ferme en caprin lait / production fromages fer-miers, gérée par une jeune agricultrice, sur la base de certaines don-nées technico-économiques et des pratiques mises en œuvre, dont l’adhésion au cahier des charges AB.

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Page 17: Réseau de l'Agriculture Paysanne Annexes au rapport d

PublicationsThèmes de l’Agriculture Pay-

sanne abordésRésumé

Paysans des Savoie N° 24

Octobre 2012 - Page n° 8

« Un prix rémunérateur se construit peu à peu »

Viabilité économique, vivabilité sur la ferme, diversification et vente directe

Démonstration qu’il est possible de rémunérer son temps de travail et d’améliorer sa qualité de vie, sur une ferme diversifiée avec 3 as-sociés.

Présentation de certaines données technico-économiques en lien avec les pratiques d’Agriculture Paysanne mises en œuvre sur la ferme, dont les coûts et les prix de revient et les prix de vente des produits.

Paysans des Savoie

N° 24

Octobre 2012

Page n° 12

Titre de l’article : « Une agricul-ture de montagne dans le Haut-Chablais, dans le respect des méthodes d’élevage et de pro-duction paysannes tradition-nelles »

Installation

Développement local et réparti-tion

Coopération et filière laitières

Particularités de la production laitière et de son maintien et de son évolution dans un secteur de montagne.

Présentation d'une ferme en bovin lait / production AOC Abondance et Reblochon, gérée par un jeune agriculteur, sur la base de cer-taines données technico-économiques et des pratiques mises en œuvre, dont l’autonomie en foin et regain.

Paysans des Savoie

N° 25

Novembre 2012

Page n° 10

Titre de l’article : " Valoriser d’autres systèmes de produc-tion : au Gaec des Cordiers, un système de production laitière basé sur la culture de la lu-zerne »

Travail avec la nature et qualité des produits

Autonomie

Présentation, sur la base de données technico-économiques, d’une ferme en production laitière, gérée par 3 associés en Gaec, qui ont fait le choix de l’Agriculture Biologique et d’une gestion autonome de l’alimentation du troupeau de race ancienne et locale de Tarines, par la production de fourrage séché en grange, dont la luzerne et de céréales.

Paysans des Savoie

N° 25

Novembre 2012

Page n° 12

Titre de l’article : « Le dyna-misme d’une ferme de mon-tagne qui conjugue tradition et engagement, et où l’humain vit en harmonie avec les animaux et l’environnement »

Dimension sociale de l’Agricul-ture Paysanne

Travail avec la nature et qualité des produits

Autonomie

Viabilité économique et vivabilité sur la ferme

Présentation, sur la base de données technico-économiques, d’une ferme en élevage caprin, production laitière et transformation froma-gère, gérée par un Gaec de 3 associés. Choix de la mise en œuvre de pratiques d’Agriculture paysanne (alpage, séchage en grange, vente semi-directe et en Amaps, absence d’intrants chimiques,…) permettant une bonne qualité de vie.

Paysans des Savoie

N° 26

Décembre 2012

Page n° 10

Titre de l’article : " Complémen-tarité agriculture – tourisme : rencontre avec Florimond Ga-chet, jeune paysan à Beaufort-sur-Doron »

Travail avec la nature et produits de qualité

Installation et double-activité

Particularités de la production laitière et de son maintien et de son évolution dans un secteur de montagne.

Présentation d'une ferme en bovin lait / production AOC Beaufort, gérée par un jeune agriculteur, sur la base de certaines données technico-économiques et des pratiques mises en œuvre, dont le choix de la race Tarine, d’un alpage et de la double-activité.

Paysans des Savoie

N° 26

Décembre 2012

Page n° 12

Titre de l’article : « Une femme engagée sur sa ferme aux côtés de ses associés et dans la vie agricole collective aux côtés de ses pairs »

Dimension sociale de l’Agricul-ture Paysanne

Viabilité économique et vivabilité sur la ferme

Développement local

Présentation, sur la base de données technico-économiques, d’une ferme, gérée par 3 associés en Gaec, en élevage de bovins lait et production laitière, livrée en coopérative et transformé en AOC Re-blochon, avec la mise en œuvre de pratiques d’Agriculture pay-sanne, dont l’autonomie en fourrages.

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Page 18: Réseau de l'Agriculture Paysanne Annexes au rapport d

Axe autonomie – semences paysannes

Action de démonstration « semences fermières et pay-sannes »

CP 69, Mardi 27 mars 2012 à l'EARL du Mornantais, Mornant

Objectifs

Cette action de démonstration avait 3 objectifs

– sensibiliser les agriculteurs à l'intérêt de produire leur semence de ferme pour adapter la variété à son contexte pédoclimatique et cultural.

– Sensibiliser les agriculteurs à l’intérêt des variétés anciennes et locales de céréales et maïs (se-mences paysannes)

– Tenter l'amorce de constitution d'un réseau d'agriculteurs faisant des essais de semences pay-sannes

Contenu

• Intervention d'Alexandre Hyacinthe (Ardear) sur les avantages des semences de ferme, in-tervention d'agriculteurs

• interventions de Valérie Abatzian (GRAIN'Avenir) sur les avantages des semences pay-sannes, intervention d'agriculteurs

• Intervention d'Alexandre Hyacinthe (Ardear) sur le contenu de la nouvelle loi sur le Certifi-cations d'Obtentions Végétales (votée en novembre 2011) et son impact sur la pratique de semences fermières et paysannes

• Semis d'une parcelle en orge de printemps (semence de ferme) et témoignage de l'agricul-teur sur les raisons de son choix

• Bourse d'échange de semences fermières et paysannes

• Échange entre les participants sur l'intérêt de constituer un réseau d'expérimentation de va-riétés de pays et population.

Bilan

Très bonne participation : une trentaine de participants. Les agriculteurs présents semaient déjà pour la plupart des semences de ferme, mais peu utilisaient les semences paysannes. Les témoi-gnages d'agriculteurs utilisant des variétés de pays et des maïs population ont convaincu. Les inté-rêts développés sont : la bonne résistance aux maladies, le moindre coût, l'autonomie du paysan, l'adaptation aux conditions pédoclimatiques, le maintien de la biodiversité... Le point sur les enjeux de la nouvelle loi sur les COV a été apprécié, les agriculteurs ont compris en en quoi elle impacte-raient leurs pratiques. Seulement 2 agriculteurs avaient amené des semences à échanger mais cela a été un bon support de discussion (notamment les épis de maïs population). Certains partici-pants ont émis le souhait de tester le semis de maïs population. La majorité a démontré un vif inté-rêt pour la constitution d'un réseau d'expérimentation. Cette action sera suivie d'autres journées et la mise en place du réseau tenté.

Ferme de démonstration « Conservation variétés de blé de pays pour cultures et panification »

ADDEAR 07, à Quintenas (07), 25 Juin 2012

Objectifs et Résultats obtenus :

Cette journée avait pour objectif de montrer une collection de plusieurs dizaines de variétés an-ciennes de blé afin d’observer leur comportement dans le contexte pédo-climatique du Nord Ar-dèche.

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Cette visite de parcelle permet donc d’observer chaque variété et de faire un commentaire sur des caractéristiques physiques (hauteur, capacité de tallage, résistance à la verse, …) et des caracté-ristiques de transformation pour certaines qui ont été l’objet d’essais.

Ces parcelles de conservation ont également pu être comparées aux parcelles semées en culture, notamment un mélange utilisé par les paysans pour être panifié.

Cette journée a permis aux participant(e)s intéressé(e)s par la conservation de variétés anciennes, d’apprendre comment organiser une collection, s’en occuper tout au long de la saison et récolter les semences permettant la conservation. La présentation du matériel nécessaire (trieuse…) a no-tamment fait l’objet d’une attention importante afin d’éviter le mélange des semences à la moisson.

Ces visites ont également permis aux participant(e)s d’observer les variétés anciennes de blé conservées sur cette ferme et, pour certain(e)s, de comparer avec leurs essais de conservation des mêmes variétés dans un contexte différent.

Ces discussions ont enfin permis aux participant(e)s d’insister sur l’importance de la conservation de variétés, même sans intérêt pour une culture sur la ferme, afin de conserver une biodiversité large de variétés.

Public concerné :

Exploitants, conjoints d’exploitants travaillant sur l’exploitation et aides familiaux.

Contenu :

• Tour de table des participant(e)s et de leurs attentes.

• Présentation de la ferme

• Discussions sur les techniques de conservation de variétés anciennes avec également une table de documentation à destination des participant(e)s

• Visite des parcelles de conservation de variétés anciennes

• Visite des parcelles de culture de mélange

• Échange sur le matériel

Ferme de démonstration « Constitution de mélanges pani-fiables et mise en place d’un atelier de panification au sein d’une exploitation »

ADDEAR 07, à Chateauneuf de Vernoux (07), 26 Juin 2012

Objectifs et Résultats obtenus :

L’Addear 07 a organisé cette journée dans le but de permettre aux paysans d’échanger sur la culture de variétés de blés de pays panifiables, sur la sélection de ces variétés selon leurs capaci-tés à être transformées en pain (mécanicité, goût…) et sur l’atelier de panification.

Cette journée de démonstration avait également pour objectif de réfléchir sur e développement économique des fermes à travers la mise en place d’un atelier de transformation. En effet, cette question est essentielle en ce qui concerne la viabilité de petites fermes et donc la durabilité de celles-ci sur un territoire rural.

Cette journée a permis aux participant(e)s d’observer les mélanges de blés cultivés sur la ferme pour y être panifié.

Les nombreux échanges ont porté :

sur les techniques culturales (préparation du sol, rotations, …) permettant aux fermes de gagner en autonomie semencière

sur le matériel permettant la mise en œuvre de ces techniques culturales (semoir, trieur…)

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sur le matériel nécessaire pour faire la farine soi-même (moulin Astrier…)

sur le choix des variétés permettant d’obtenir un pain avec des qualités spécifiques (goût, qualités nutritives, …)

sur les techniques de panifications

sur le matériel nécessaire à la panification (four, aménagement du local de panification…)

Public concerné :

Exploitants, conjoints d’exploitants travaillant sur l’exploitation et aides familiaux.

Compte rendu synthétique :

• Tour de table des participant(e)s et de leurs attentes.

• Présentation de la ferme

• Discussions sur les techniques de culture de variétés anciennes avec également une table de documentation à destination des participant(e)s

• Visite des parcelles de mélange de blés de pays

• Visite du local de transformation

• Échange sur le matériel

Diversification d’une ferme en viticulture/ visite de parcelles de céréales

5 juillet 2012 – Ferme de Ludovic et Marie GROS à Balcé (69)

Rappel des objectifs :

Face aux difficultés économiques de la viticulture, et dans un objectif de diversification des sources de revenus, permettant de s’adapter aux conditions économiques mais aussi aux aléas clima-tiques, Marie et Ludovic ont choisi de créer un atelier de culture de céréales et transformation en pain. Avec cette journée, les participants pourront comprendre leur choix et motivations, les inté-rêts de cette diversification, ainsi que leur choix des variétés anciennes et locales de céréales, adaptés à leur contexte (terres viticoles), leur assolement (agriculture biologique) et à leur système de distribution (qualités gustatives recherchées par les consommateurs…).

Résultats obtenus (qualitatifs et quantitatifs) :

Les participants, des agriculteurs voisins : soit des viticulteurs, soit des paysans boulangers, ont pu découvrir l’organisation de la ferme et les transformations liées à la création d’un nouvel atelier. Ils ont pu voir sur le terrain les parcelles expérimentales de blés anciens donc certaines du beaujo-lais, et leur adaptation sur un terrain avec un passé viticole conduit en Agriculture Biologique, et le matériel nécessaire à la transformation.

Ils pourront donc à leur tout mieux maitriser leur choix décisionnels et techniques liés aux variétés de blé variété pure ou mélange, choix de la variété en fonction de sa région ou du type de terrain, etc…) et à la diversification (investissement nécessaire, débouchés envisageables…).

Public concerné : des paysans du beaujolais Viticole souhaitant associer à leurs vignes, une ac-tivité complémentaire. .

Compte rendu synthétique :

• Visite commentée de la ferme, traitant notamment de son histoire et des choix de Marie et Ludovic, de l'organisation des productions, de la transformation et des différents circuits de commercialisation

• Visite des parcelles expérimentales de céréales (22 variétés de blés panifiables), ainsi que du matériel (moulin, four à pain)

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Ferme de démonstration sur le thème l’autonomie semen-cière

ADEAR de l’Ain, le 07 juillet 2012, chez Pascal et Marie-Noëlle Boyer, Saint-Eloi

Objectifs :

L’objectif de la journée est de favoriser les échanges techniques entre agriculteurs sur les pra-tiques à mettre en œuvre allant dans le sens de l’agriculture paysanne. Celle-ci s’est déroulée à St Eloi, sur la ferme de Pascal et Marie-Noëlle BOYER le 7 juillet 2012.

Sur la base d’un diagnostic réalisé auparavant sur la ferme, nous avons montré les raisons envi-ronnementales et économiques de faire ses propres semences et comment y arriver. A la suite de cette journée, les paysans présents seront capables de planifier leur autonomie semencière sur leur ferme.

Compte-rendu :

L’animation a attaquée par une présentation de la ferme d’accueil via un diagnostic agriculture paysanne. Pascal Boyer a ainsi pu nous faire part de la réflexion qui l’a amené à travailler sur l’au-tonomie semencière de sa ferme.

Cette introduction a été suivie d’un tour de table afin que chacun (six paysans et quatre porteurs de projet) se présente et motive ses attentes en matière de semence.

Les agriculteurs et porteurs de projets présents ont pu voir comment se met en place une parcelle d’essai de blés anciens. Pascal Boyer, le paysan d’accueil, a donné des explications sur la façon dont il a procédé et où il a pu récupérer les premières semences.

Pendant la visite de la parcelle, les agriculteurs ont pu appréhender comment apprécier les quali-tés de tel ou tel variété via des exemples de fiche de notation et grâce à leurs propres observa-tions. Ils ont débattu autour de la collection de variété de céréales. Alexandre Hyacinthe (anima-teur ARDEAR Semence) et Pascal Boyer ont pu répondre aux interrogations des paysans sur chaque variété.

Lors de la récolte, ils ont pu voir les stades de récolte nécessaire pour avoir des semences viables, la façon de procédé et les prérogatives à ne pas manquer pour réussir.

Nous avons ensuite fait le tour des conditions de conservation de ces semences et des prochaines étapes (multiplication des semences) pour augmenter la quantité de semence jusqu’à autonomie.

Public concerné :

Six paysans et deux animateurs étaient présents à cette journée. A cela se sont greffé quatre por-teurs de projets.

Ferme ouverte Semences Paysannes Confédération Paysanne de l’Isère, le 9 juillet 2012 à Torchefelon, GAEC du Pic-Bois

Date et lieu :

La ferme ouverte a eu lieu chez un des exploitants du réseau de conservation-sélection de se-mences paysannes, Christian Dalmasso à Torchefelon près de la Tour du Pin (38).

Public :

Agriculteurs engagés dans une activité de conservation de variétés anciennes et de sélection pay-sanne sur leur exploitation ont participé à cette ferme ouverte. Agriculteurs et porteurs de projets intéressés à entrer dans le réseau de conservation et sélection « in situ ». Il y a eu 34 participants.

Objectifs détaillés :

L’objet de la journée a été de faire rencontrer des agriculteurs et porteurs de projet du réseau des semences paysannes, afin qu’ils puissent échanger et augmenter leurs connaissances sur les pra-tiques liées aux cultures et aux expérimentations de semences paysannes. Ils ont ainsi pu échan-ger avec des scientifiques de l’INRA sur les expérimentations, et se saisir et conforter dans les choix de participer à ce réseau et de valoriser les expérimentations menées sur leurs fermes.

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Cela a été également l’occasion de faire le suivi des variétés en conservation sur l’exploitation visitée, d’évaluer l’évolution des cultures par rapport aux an-nées précédentes et aux autres exploitations où elles sont cultivées.

Contenu :

L’action de démonstration a débuté par une visite de la collection de blés dont une partie était en expérimentation suivie par l’INRA, ainsi qu’une visite du fournil et du processus de transformation. L’après-midi a été consacrée à l’ana-lyse des observations de la matinée et à une réflexion plus structurée sur l’amélioration des pratiques de conservation et de sélection paysanne.

Résultats obtenus :

34 participants.

Échange sur l’intérêt de la biodiversité cultivée et sur les pratiques de conser-vation et d’adaptation des variétés anciennes.

Intégration de nouveaux agriculteurs au réseau. Les paysans en ressortent avec de nouvelles connaissances pour maîtriser l’autonomie semencière de leur ferme.

Rédaction d’un article de compte-rendu de la ferme ouverte paru dans la lettre du paysan de l’Isère n°15 de juillet 2012, afin de communiquer sur la thématique des semences anciennes et paysannes.

Ferme de démonstration sur les semences paysannesConfédération Paysanne de Haute-Savoie, le 10 juillet 2012, à Bonne (74380), sur l’exploitation de Raphaël Baltassat.

Objectifs de l’action :

Démontrer qu’il est possible d’accroître son autonomie, notamment semencière, et de réduire son impact sur l’environnement tout en améliorant la qualité de ses productions et en augmentant la biodiversité cultivée, à travers la culture de variétés de céréales de pays.

Résultats obtenus :

La dizaine de participants a découvert lors de la visite commentée des variétés de céréales à paille adaptées aux pratiques paysannes locales et cultivées sans pesticides ni engrais de synthèse, dont certaines le sont en vue d’une transformation en farine. Les participants ont découvert égale-ment l’existence d’un travail collectif de sélection participative à la ferme par des paysans au sein d’un réseau, qui permet de diffuser et d’améliorer la recherche. Par le partage d’expériences vé-cues et de connaissances, ils ont échangé ensemble sur ces thématiques et sont repartis sur leurs fermes avec de nouvelles variétés et de nouvelles pratiques à mettre en œuvre, tout en bénéficiant des liens ainsi crées avec les producteurs plus expérimentés du réseau. Ils ont aussi pris conscience de la nécessité de communiquer sur cette démarche auprès des professionnels.

Ces nouvelles expériences ainsi réalisées permettront de développer les échanges lors des pro-chaines actions de démonstration sur les semences paysannes.

Pour la structure, la réussite de cette action de démonstration tient au fait que chaque année, de nouveaux participants s’impliquent dans cette démarche, ce qui développe les échanges d’expé-riences, ainsi que la mise en pratique sur de plus en plus de fermes du département de ces mé-thodes de production.

Public concerné :

Une dizaine d’agriculteurs, nouvellement et plus anciennement installés, à la recherche de nou-velles variétés à cultiver, de moyens de diversification sur leur ferme et/ou de méthodes de produc-tion alternatives.

Compte rendu synthétique :

À travers la visite commentée des parcelles d’essais et de cultures de variétés anciennes de blés, orges, seigles, épeautres, ainsi que la présentation par l’ARDEAR du travail collectif de sélection

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participative à la ferme par des paysans au sein d’un réseau, la journée a permis aux participants de découvrir les caractéristiques intéressantes des variétés de pays.

Les explications de Raphaël Baltassat ont pu resituer ces expérimentations et cette production dans le projet global de sa ferme, vers une activité respectueuse de l’environnement, rémunéra-trice et qui fournit aux consommateurs des produits de qualité, ces variétés locales et anciennes donnant des résultats satisfaisants sans utilisation d’intrants.

Les explications autour du moulin et de la fabrication de farine ont élargi le thème principal, sur les possibilités de diversification et de commercialisation en vente directe d’un produit directement issu de la culture des céréales.

Les panneaux d’exposition sur les semences paysannes et plus largement, l’agriculture paysanne, ont contribué à la diffusion de ces informations.

Ferme de démonstration « Cultures, transformation et échanges de variétés de Blés anciens »

ADDEAR 07, à Quintenas (07), 17 Septembre 2012

Objectifs et Résultats obtenus :

Pour la septième année, l’Ardear a organisé une bourse d’échange de semences de blés de pays. Les objectifs de cette journée étaient multiples :

Présenter le réseau « semences paysannes » en Rhône-Alpes et ses activités afin que chaque participant(e)s puissent trouver des informations tout au long de l’année

Sensibiliser les agriculteurs à l’intérêt des variétés anciennes et locales de blé

Permettre un échange en petit groupe afin que chaque participant(e) puisse s’exprimer sur un su-jet qu’il aura choisi (techniques culturales, transformation, matériel..)

Permettre un échange de semences dans le cadre de l’expérimentation de nouvelles variétés sur les fermes et de la conservation d’une biodiversité au niveau régional.

Les agriculteurs présents ont ainsi pu échanger entre eux sur les techniques culturales ou de transformation (pain, pâtes fraîches…) mises en œuvre ou envisagées sur leur propre exploitation.

Ils ont également pu échanger leurs semences afin d’agrandir le réseau d’expérimentation et de conservation de variétés de blés de pays sur la région Rhône-Alpes. De nouveaux paysan(ne)s sont ainsi rentré dans le réseau de paysans expérimentateurs et conservateurs de variétés de blés de pays.

Public concerné :

Exploitants, conjoints d’exploitants travaillant sur l’exploitation et aides familiaux.

Compte rendu synthétique :

Tour de table des participant(e)s et de leurs attentes.

État des lieux des travaux du réseau « semences paysannes » en Rhône-Alpes afin de faire le bi-lan sur toutes les activités conduites dans la région et de lancer de nouvelles pistes de travail.

Présentation de la ferme

Travail par petit groupe de discussion sur les techniques culturales (rotations, matériel…), le choix des variétés par rapport à la transformation envisagée, les conditions de transformations, …

Rendu collectif de chaque groupe

Bourse d’échange des semences apportées par chaque participant(e)s et présentation d’une table de documentation où chaque participant(e)s a pu trouver de l’information et repartir avec.

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Ferme ouverte Maïs population Confédération Paysanne de l’Isère, à la Sône le 19 octobre 2012

Date et lieu :

La ferme ouverte a eu lieu chez un des exploitants du réseau de conservation-sélection de maïs population, Jérôme Guidec à La Sône, près de Saint Marcellin (38).

Public :

Agriculteurs engagés dans une activité de conservation de variétés anciennes et de sélection pay-sanne sur leur exploitation ont participé à cette ferme ouverte. Agriculteurs et porteurs de projets intéressés à entrer dans le réseau de conservation et sélection « in situ ». Il y a eu 15 participants.

Objectifs détaillés :

L’objet de la journée a été de faire rencontrer des agriculteurs et porteurs de projet du réseau des semences paysannes, afin qu’ils puissent échanger et augmenter leurs connaissances sur les pra-tiques liées aux cultures et aux expérimentations de Maïs population. Ils ont ainsi pu échanger avec des scientifiques de l’INRA sur les expérimentations, et se saisir et conforter dans les choix de participer à ce réseau et de valoriser les expérimentations menées sur leurs fermes.

Cela a été également l’occasion de faire le suivi des variétés en conservation sur l’exploitation visi-tée, d’évaluer l’évolution des cultures par rapport aux années précédentes et aux autres exploita-tions où elles sont cultivées.

Contenu :

L’action de démonstration a débuté par une visite de la parcelle de maïs population dont une partie était en expérimentation suivie par l’INRA. Les temps d’observation, d’appréciation générale de la culture et d’analyse des espèces en présence ont été suivis de la récolte afin d’organiser la nou-velle sélection.

L’après-midi a été consacrée à l’analyse des observations de la matinée et à une réflexion et à la poursuite des travaux du matin.

Résultats obtenus :

9 participants.

Échange sur l’intérêt de la biodiversité cultivée et sur les pratiques de conservation et d’adaptation des variétés anciennes de maïs population.

Intégration de nouveaux agriculteurs au réseau. Les paysans en ressortent avec de nouvelles connaissances pour maîtriser l’autonomie semencière de leur ferme et avec des techniques pour la sélection in situ de sa propre population de maïs.

Cultiver des maïs population, ressemables et adaptables à nos contextes :

Journée de récolte et sélection collective de populations en mélange

31 octobre 2012 - Jardin d’avenir à St Martin en Haut

Rappel des objectifs :

Suite à l’implantation de 10 populations de maïs sur une parcelle du Jardin d’avenir à St Martin en Haut en 2011, il est temps de récolter la deuxième année de mélange selon les techniques du « protocole brésilien ». La journée permettra aux participants de découvrir les intérêts des popula-tions et de la création de mélange, à travers le témoignage du maraîcher encadrant du jardin d’avenir, la découverte de la parcelle, et la pratique de la sélection massale. Ces populations, moins gourmandes en intrants, et ressemables, permettent d’augmenter l’autonomie des fermes et de développer des pratiques agricoles durables.

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Résultats obtenus (qualitatifs et quantitatifs) :

Les participants ont pu admirer sur le terrain les résultats déjà significatifs de ce mélange en deuxième année de culture, et échanger avec le Jardin d’Avenir, et Valérie Abatzian, technicienne indépendante qui appuie le projet, sur le travail et les savoir-faire nécessaires à cette sélection va-riétale. Ils pourront désormais choisir les variétés ou mélanges à expérimenter sur leur ferme dès 2013.

Public concerné :

Des paysans du Rhône souhaitant :

Ressemer leurs propres semences, et gagner ainsi en autonomie économique,

Sélectionner des maïs mieux adaptés à ses pratiques et à son contexte, et notamment moins gourmands en intrants.

Compte rendu synthétique : contenu / méthode / outils

• Présentation et discussion sur le programme maïs population en Rhône-Alpes, avec Le maraîcher encadrant du jardin d’Avenir, Valérie Abatzian, qui fournit l’appui technique au projet, et les participants.

• Présentations et échanges techniques sur les techniques de sélection en maïs de popula-tion, notamment le protocole brésilien Canci : l’objectif de ce protocole est de pouvoir créer une nouvelle population à partir de plusieurs populations en un minimum de temps. En ef-fet, lorsque l’on mélange plusieurs populations directement au champ, il faut environ 7 – 8 ans avant qu’elles se combinent complètement et deviennent une nouvelle population. Avec ce protocole une population homogène peut être créée en 3 – 4 ans voire 2 ans dans le meilleur des cas. L’intérêt de ce protocole est qu’il est facilement applicable à la ferme par un agriculteur, et permet, grâce au brassage génétique, d’avoir des rendements inté-ressants et une adaptation au contexte local, et donc un moindre besoin d’engrais azotés.

• Initiation à la sélection des plantes et récolte des épis pour la semence.

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Axe installation - transmission

Dans la LoireAccompagnement individuel de porteurs de projets (hors parcours PPP) dans leur dé-marche d’installation et de cédants dans leurs démarches de transmission.

Objectif de l’action :

• Accompagner les porteurs de projet dans leur démarche d’installation. L’ADDEAR propose un accompagnement prenant en compte la globalité du projet

• Accompagner les agriculteurs de nos réseaux souhaitant céder leur ferme hors cadre fami-lial

Contenu de l’action :

Pour les porteurs de projet, la prise en compte de la globalité du projet nous permet d’aborder les questions liées à la production, à la commercialisation mais aussi au statut du porteur de projet (avant et après l’installation), aux parcours à l’installation, à la recherche de financement, à la ges-tion du temps de travail, à la connaissance du territoire et à l’accès au foncier. Pour les cédants l’accompagnement s’attachera à donner autant d’importance aux facteurs humains (appréhender le changement, favoriser la prise de décision, se poser les bonnes questions) que matériels (esti-mation de la transmission, succession, gestion administrative de la fin d’activité professionnelle et de la transmission).

Méthode utilisée :

• Entretien individuel ou collectif, visite de ferme, café installation, mise en réseau avec des paysans

• Propositions de formations adaptées aux attentes des porteurs de projet et des cédants.

Moyens utilisés :

Annuaire départemental des compétences et des savoirs faire, site ADDEAR Massif Central je-minstallepaysan.org, base de données foncier INPACT….

Public concerné :

12 porteurs de projet nous ont sollicité, tous hors cadre familial, et 6 cédants en réflexion autour de la transmission.

Initial des porteurs de

projet

Productions envisagées

Objet de la rencontre Type de rencontre

WLOvins viande et vente directe

En recherche de financement (+ 40 ans)

individuelle

MC Cédant 1ère démarche recherche repreneur hors cadre familial

Rencontre du couple de cédants sur la ferme

CD Paysan boulangerEn recherche de financement hors DJA

individuelle

TC Maraichage bio Recherche de foncier individuelle

MDMaraichage, élevage….

Recherche d’associés

Problématique foncièrecollective

DH Caprin et ferme auberge

Recherche d’associé en vue de céder l’atelier caprin

Avec le couple

Rencontre sur la ferme

SL osier

Recherche d’un lieu pour développement de l’activité (cotisant de solidarité→chef d’exploitation)

Avec le couple

Rencontre sur la ferme

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Page 27: Réseau de l'Agriculture Paysanne Annexes au rapport d

Initial des porteurs de

projet

Productions envisagées

Objet de la rencontre Type de rencontre

LMMaraichage bio et petit fruit

Mise en réseau pour acquisition foncier SAFER

Individuelle

CD et PSPaysan boulanger et Plantes aromatiques

Projet collectif. Présentation ELICollective

Rencontre sur la ferme

AC Bovin viande Plan de financementRencontre

ADDEAR

CM Cédant Accompagnement transmissionAvec le couple

Rencontre sur la ferme

CL CédantAccompagnement transmission. relation CREN

Avec le couple

Rencontre sur la ferme

CG maraichage Terre de Liens collective

JF Bovin/caprin laitReprise exploitation, baux, autorisation d’exploiter

Individuelle

ADDEAR

AM Cédant 1er RV projet transmission Rencontre sur la ferme

BB Cédant 1er RV projet transmissionLe couple

Rencontre sur la ferme

JM arboricultureAffiliation MSA statut et gestion administrative

Individuelle

En IsèreL’ADDEAR de l’Isère accompagne l’installation en milieu rural. L’animation est portée par Camille Dauriac et Nicolas Champurney.

Au cours de l’année 2012, nous avons accueilli 11 nouveaux porteurs de projet et 2 nouveaux cé-dants, et nous continuons de suivre une trentaine des porteurs de projet et les cédants accueillis les années précédentes.

Accompagnement de porteurs de projet

Objectifs :

Accompagner les porteurs de projet à l’installation agricole dans la formalisation de leur projet, et ce dès le stade de l’idée. Proposer un accompagnement adapté aux besoins des porteurs de pro-jet, et à leur rythme.

Compte-rendu :

Notre suivi permet aux porteurs de projet de formaliser leur projet d’installation. Nous leur propo-sons un accompagnement régulier sur l’année afin de faire le point sur l’évolution de leur projet et de poser des échéances et des actions concrètes sur la construction de celui ci. Nous leur servons par ailleurs de personne relais pour l’accès à l’information et l’accès à un ensemble de formations. Les porteurs de projet que nous accompagnons sont la plupart du temps en interaction avec d’autres structures qui interviennent dans le parcours à l’installation.

Nous les accompagnons s’ils en ont besoin dans leur recherche de foncier, par différents moyens : nous leur communiquons les documents de publicité foncière que nous avons en notre posses-sion, nous les aidons à s’implanter dans le territoire sur lequel ils veulent s’installer, en les mettant en relation avec un réseau de référents foncier, et en leur donnant les contact d’agriculteurs déjà installés sur le territoire. Nous les mettons également en relations avec des cédants potentiels si le cas se présente.

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Par ailleurs, nous continuons d’utiliser la base de données mise en place par le réseau INPACT (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale). Cette base de données a pour but de mettre en ligne des offres et demandes de foncier/bâti, pour aider notamment à la mise en relation cédant/repreneur. Des réunions régionales de mutualisation ont lieu entre les utilisateurs de cet outil pour en améliorer le fonctionnement.

Enfin, les animateurs des différentes ADDEAR de la région Rhône-Alpes se retrouvent régulière-ment afin de mutualiser leurs pratiques d’accompagnement, de se former sur certains points tech-niques ou nouveaux dispositifs etc, et d’uniformiser leur démarche sur l’accompagnement. Au cours du premier semestre 2012, trois journées de ce type ont eu lieu.

Résultats :

11 nouvelles personnes ont été accueillies sur l’année 2012. 100 porteurs de projet sont actuelle-ment sur notre liste de diffusion et peuvent donc bénéficier des actions de l’ADDEAR (accompa-gnement, formation, etc).

Nom Type de projet Degrés d’avancement

S. Philippe Exploitation forestière Émergence, stade de l’idée

F. SylvieMaraîchage biologique, petits fruits, plantes aromatiques et médicinales, en association

Aide à la formalisation du projet d’association

M. Élisabeth OsiéricultureÉmergence, stade de l’idéeRecherche de foncier

G. Florian Permaculture Aide à la formalisation du Projet

A. Jean-Christophe MaraîchageAide à la formalisation du projetRecherche de foncier

C. BénédictePoules pondeuses et volailles de chair

Projet d’associationAide à la formalisation du projet

L. GwenaëlleFerme pédagogique : maraîchage, petit élevage

Émergence, stade de l’idéeRecherche de foncier

H. Perrine Apicultrice Aide à la formalisation du Projet

D. Yann Culture de champignons biologiques Aide à la formalisation du Projet

G. Philippe Maraîchage et poules pondeusesAide à la formalisation du projetRecherche de foncier

B. Stéphane Maraîchage Émergence, stade de l’idée

Accompagnements de cédantsNous proposons une approche globale et anticipée de la situation et nous les aidons à formaliser leur projet de transmission. L’accompagnement est axé sur les aspects humains de la transmission (place de la famille, projet de retraite, comment choisir le jeune,…). Ce type d’accompagnement in-tervient bien en amont de la démarche même de transmission et reste complémentaire des ap-proches techniques de la chambre d’agriculture (diagnostic de l’exploitation, suivi administratif pour les aides à la transmission, mise en œuvre et suivi du stage reprise d’exploitation agricole,…). Nous accompagnons trois cédants sur le Vercors, le Nord Isère et Belledonne.

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Dans le Rhône

Accompagnement individuel de porteur de projet Porteur de

projetProduction envisagée Objectifs de la rencontre

Type de ren-contre

Claire M. et Ludovic M

un projet d’installation en maraîchage biolo-gique sur le départe-ment du Rhône

1er accueil (entretien). C’est la première prise de contact avec le porteur de projet. Il s’agit d’un entretien en vis à vis lors duquel nous et le por-teur de projet faisons un premier bilan de l’état d’avancement du projet, le point sur les dé-marches administratives(PAI) et les besoins en termes d’accompagnement.

individuel

Joséphine Gprojet d’installation en lombriculture

1er accueil (entretien). C’est la première prise de contact avec le porteur de projet. Il s’agit d’un entretien en vis à vis lors duquel nous et le por-teur de projet faisons un premier bilan de l’état d’avancement du projet, le point sur les dé-marches administratives(PAI) et les besoins en termes d’accompagnement.

individuel

Slano P.projet d’installation en maraîchage biologique

actuellement en formation au BPREA Maraî-chage bio au CFPPA de Die. Il a effectué en juin deux stages de 15 jours chez des maraîchers dans le Rhône.

Le rendez vous avez notamment pour but de faire le point sur ces deux expériences.

individuel

Groupe de travail « installation atypique »

Objectifs :

Réfléchir à l’amélioration des dispositifs installation transmission pour mieux accompagner les can-didats à l’installation et, parmi eux, ceux que l’on qualifie d’installation atypique.

Ce groupe comprend : la Chambre d’Agriculture du Rhône, les JA, la Confédération paysanne 69 et l’ADDEAR 69.

Résultats :

• Définition d’une installation atypique

• Le dispositif global de l’installation en pointant les manques

• Rédaction de propositions d’actions pour l’automne 2012. (journée « agriculture, un métier à vivre »)

• Préparation rencontre point accueil installation.

En Drôme

Organisation et animation d’un « Café Installation », à Crest le 23 mai 2012.

Voir article ci-joint extrait de « La Mauvaise Herbe » n°115 d'Août 2012 (pp 20-21-22, intitulé « Au café installation de Crest, le 23 mai : Des rencontres et des échanges riches et fructueux entre ins-tallés récents et candidats à l'installation sur le thème de l'accès au foncier »), qui dresse un comp-te-rendu de cet événement (voir article ci-joint).

L'objectif était de permettre la rencontre de porteurs de projets et de cédants, mais aussi de struc-tures proches de l'agriculture paysanne et des problématiques de transmission de fermes et d'ins-tallation en agriculture. Les structures qui organisaient cet événement avec la Confédération pay-

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sanne de la Drôme étaient : Microfac, Agribiodrôme, Les Compagnons de la Terre, Solidarité Pay-sans, Terre de Liens, le Comité d'Action Juridique de la Drôme.

La salle était pleine, signe que ce genre de rencontres suscite une forte demande.

La soirée s'est composée :

-de présentation des structures présentes,

-d'une présentation des problématiques liées à l'accès au foncier par l'animateur de la « commis-sion nationale foncier » du siège national de la Confédération paysanne,

-de témoignages de jeunes installés et de candidats à l'installation,

-d'échanges

-et d'un moment convivial autour d'un verre et de produits paysans locaux.

Le public participant (plus de 50 personnes) était diversifié : agriculteurs, porteurs de projets, élus, citoyens en milieu rural préoccupés par les questions agricoles...

Au bilan, il est ressorti d'une part que de nombreuses personnes souhaiteraient renouveller ce genre de rencontres, et d'autre part que le foncier reste le principal frein à l'installation. Les discus-sions avec des élus ont notamment permis de leur faire connaître les besoins de terre pour les jeunes installés et le soutien qu'une mairie ou communauté de commune peut apporter. Ainsi, l'exemple de l'Espace Test « Les Compagnons de la Terre » est très positif.

Les agriculteurs et porteurs de projets souhaiteraient qu'à l'avenir, on favorise des rencontres en cercle plus restreint pour mieux se concentrer sur les problématiques d'installation – transmission des fermes (et peut-être moins sur les problématiques générales de foncier agricole, de change-ment d'affectation des sols...).

Travail de sensibilisation et d’information de candidats à l’installation et mise en réseau des avec des professionnels.

Au cours de l’année 2012, la Confédération paysanne de la Drôme a accueilli 9 personnes candi-dates à l'installation : l'animatrice les a reçus au local ou par téléphone et leur a donné (en papier ou par email) des documents détaillant le parcours à l'installation et donnant des recommandations aux porteurs de projets. Certains de ces documents sont réalisés par la Confédération paysanne nationale, d'autres par notre bureau départemental (travail de fond réalisé en groupe de travail) ou bien par l'ARDEAR Rhône-Alpes. Au cours de l'entretien (par téléphone ou au local), des explica-tions sont données individuellement à chaque candidat à l'installation sur les institutions liées à l'agriculture (chambre d'agriculture, OPA, SAFER, DDT, CDOA...), l'accès au foncier, les différents parcours envisageables (notamment avec ou sans aide DJA)...

Les paysans et candidats à l'installation qui le souhaitent sont mis en relation au travers de notre réseau, afin d'échanger sur les parcours et les projets.

Les candidats à l'installation qui sont en recherche de foncier sont ajoutés à notre liste de diffusion d'annonces foncières. La liste de diffusion d'annonces foncières de la Confédération paysanne de la Drôme comporte 47 noms de candidats à l'installation. L'animatrice leur adresse chaque jeudi les appels à candidature diffusés par la SAFER, ainsi que d'autres annonces le cas échéant (an-nonces de cédants à la recherche de repreneurs, ou de collectifs cherchant des associés, etc).

L'objectif est que la Confédération paysanne de la Drôme soit un interlocuteur pour les paysans installés ou en cours d'installation, qu'elle les informe, les guide, les conseille, les mette en réseau, réponde à leurs questions. Cet objectif n'est pas totalement réalisé en ce sens que la Confédéra-tion paysanne de la Drôme n'est pas impliquée dans le parcours classique à l'installation et de nombreux candidats à l'installation ne prennent contact avec la Confédération paysanne que par connaissance personnelle.

Ce travail implique l'animatrice du syndicat (Anaïs Hammel) ainsi que plusieurs adhérents de la Confédération paysanne de la Drôme qui mobilisent un temps important, tant pour l'accompagne-ment humain que pour le soutien technique des futurs paysans.

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En ArdècheRéalisation d’un Café-Transmission « L’installation agricole, nous sommes tous concer-nés » le 10 Novembre 2012 à Ste Eulalie

Objectifs et Résultats obtenus :

Les cafés transmission ont pour objectif de permettre aux futurs cédants de réfléchir très tôt et col-lectivement à la transmission de leur fermes dans de bonnes conditions pour eux, mais aussi pour les repreneurs.

Ces réflexions permettront aux participants d'identifier les chemins possibles pour que leurs fermes soient reprises, en étant notamment viables économiquement et que les repreneurs poten-tiels puissent y avoir des pratiques respectueuses de l'environnement dès le démarrage de leur activité. L'objectif est aussi de montrer que des petites fermes viables ne sont pas forcément vouées à être démantelées.

Ce café-débat a ainsi permis à chaque participant de s’interroger sur la possibilité de transmettre sa ferme dans les meilleurs conditions possibles afin de pérenniser une activité agricole. Les thé-matiques de la transmissibilité économique de la ferme, de l’habitat et de changement de système de production ont été très longtemps discutés.

Les interventions de porteurs de projet et d’un maire rural a également permis aux cédants d’échanger sur les enjeux de transmettre et de comprendre également les attentes et les craintes des porteurs de projet.

Enfin, ce café-débat a surtout permis de mettre en lien des cédants potentiels avec des porteurs de projet intéressés pour s’installer sur le territoire du Plateau Ardéchois. Ce lien permettra peut-être dans un avenir proche d’amorcer une ou plusieurs transmission sur le territoire.

Public concerné :

Exploitants, conjoints d’exploitants travaillant sur l’exploitation et aides familiaux.

Compte rendu synthétique :

• Présentation des chiffres de l’installation et du nombre de paysans sur le plateau ardéchois à l’aide de diagrammes et de tableaux

• Tour de table des participant(e)s et de leurs attentes.

• Témoignage d’un cédant afin qui exprime ses attentes, ses craintes, et la démarche entre-prise pour céder sa ferme / discussion

• Intervention de 2 porteurs de projet afin de montrer leurs attentes, les difficultés rencon-trées dans la recherche d’installation / discussion

• Témoignage d’un maire rural souhaitant favoriser l’installation sur sa commune afin de per-mettre de voir comment une collectivité territoriale peut favoriser les transmissions sur son territoire / Discussion

• Table de documentation

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Axe relocalisation - circuits-courts

ACTIONS DE DEMONSTRATION

Dans la Loire :

Ferme de démonstration autour du projet « De la Ferme au Quartier », le 09 juin 2012

Objectifs :

• Accompagner les producteurs dans leur implication et leur participation au développement « de la Ferme au Quartier », structure collective innovante de vente en paniers de produits de l’Agriculture Paysanne sur l’agglomération stéphanoise.

• Confronter les expériences des producteurs sur leur capacité à faire évoluer leurs pratiques en matière de production, de transformation et de mise en marché pour s’adapter à ce type de débouché en cuits courts et répondre au mieux aux attentes des consommateurs.

Résultats obtenus :

L’ADDEAR de la Loire au cours de cette rencontre sur 2 fermes qui approvisionnent « de la Ferme au Quartier » a permis aux producteurs de :

• déterminer comment ils peuvent mieux communiquer et valoriser leur démarche d’Agricul-ture Paysanne auprès du public de consommateurs

• envisager quels supports de communication peuvent leur permettre de présenter leurs pra-tiques d’Agriculture Paysanne

• savoir mieux présenter le projet « De la ferme au Quartier » dans l’optique de le promouvoir auprès de collectivités locales pour envisager d’approvisionner la restauration collective

• mieux appréhender la rencontre et l’échange de pratiques avec des consommateurs pour trouver de nouveaux adhérents

• convenir ensemble du montant de frais de participation à appliquer aux adhérents consom-mateurs en fonction de leurs quotients familiaux

• orienter le fonctionnement et le développement de la structure

• suivre la situation financière de la structure

• dresser un bilan des actions de communication et des ventes par lieu de distribution

• déterminer, aux vues des enseignements des événements de communication et commer-ciaux déjà réalisé, une nouvelle stratégie à proposer aux consommateurs en fonction de leur gamme de produits (paniers d'essais sur 3 paniers, formule spéciale découverte fraî-cheur…)

Public :

Au total, 9 producteurs différents ont participé à cette rencontre, ainsi que les 3 salariés de la « plate-forme » « de la Ferme au Quartier ».

Compte rendu synthétique :

La journée du samedi 09 juin, qui visait à mieux à une meilleure inter-connaissance entre les pro-ducteurs et leur engagement vers des pratiques d’agriculture paysanne s’est déroulée en 2 temps et sur 2 fermes qui livrent des produits à la Ferme au Quartier :

- le matin découverte de la ferme et du travail de Mickael Martel (fromages de vache et pain) qui est située sur la commune de Burdignes. Nous avons vu comment il maîtrise son processus de production du grain au pain et sa démarche d’autonomie alimentaire (vaches abondance plus rus-tiques, séchage en grange). Il nous a également expliqué comment il raisonne l’intégration de ses produits sur « De la ferme au Quartier » et il souhaite continuer à s’impliquer dans ce projet.

- le partage d’un repas sur la ferme la ferme de la famille Odouard, qui a été suivi de la visite de

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leur ferme, orchestrée par Benjamin qui a récemment développé l’activité volailles fermières pour conforter son installation.

S’en est suivi une discussion entre producteurs au cours de laquelle ont été déterminés les mon-tants de frais de participation des adhérents, abordés la situation financière de la structure et dres-sés un bilan des actions de communication et des ventes par lieu de distribution.

L’association « De la Ferme au Quartier » est aidée financièrement pour le lancement de ce projet mais ne finance pas l’ADDEAR de la Loire pour l’accompagnement qu’elle apporte.

Action de démonstration autour du projet « De la Ferme au Quartier », le 06 octobre 2012

Objectifs :

• Confronter les expériences des producteurs sur leurs techniques commerciales (présenta-tion, dégustation, supports de communication) et leur permettre d'améliorer la présentation de leurs pratiques en matière de production, de transformation et de promotions de leurs produits

• Leur permettre d'améliorer leur façon de promouvoir de « de la Ferme au Quartier », struc-ture collective innovante de vente en paniers de produits de l’Agriculture Paysanne sur l’ag-glomération stéphanoise.

Résultats obtenus :

L’ADDEAR de la Loire au cours de cette porte ouverte sur le site de la plate-forme « de la Ferme au Quartier » a permis aux producteurs de :

• confronter leurs supports de communication et de présentation de leurs fermes et d’enrichir leurs propres outils (panneaux rigides à exposer sur les lieux de vente)

• observer et comparer leurs méthodes de mise en marché et de promotion de leurs produits (vitrine, offres de dégustation, proposition de recettes…)

• confronter leurs pratiques de promotion et de présentation de leurs techniques de produc-tion (autonomie alimentaire des animaux, soins vétérinaires, démarches agro environne-mentales) et de transformation (démarches qualité, recettes utilisées…), notamment face à des consommateurs.

Public :

Au total, 14 producteurs ont participé à cette action de démonstration, ainsi que les 3 salariés de la « plate-forme » « de la Ferme au Quartier ».

Compte rendu synthétique :

La journée du samedi 06 octobre a eu lieu sur le site de la plate-forme « de la Ferme au Quar-tier ». Cette journée s’est déroulée en 3 temps :

- un temps de présentation individuel au cours duquel les producteurs ont détaillé leur gamme de produits et leurs pratiques de production

- un repas partagé, élaboré à partir de produits des fermes représentées, pour présenter et mettre en avant quelques recettes simples et rapides à mettre en œuvre à communiquer à un public de consommateurs

- un temps de présentation croisée de chacun de produits proposés aux consommateurs « de la Ferme au Quartier », au cours duquel chacun des producteurs et des salariés a pu comparer les différentes manières de promouvoir sa gamme et ses pratiques agricoles (démarches qualité, cer-tification, recettes utilisées, démarche d’autonomie alimentaire des animaux, pratiques de soins vétérinaires, démarches agro environnementales…).

L’association « De la Ferme au Quartier » est aidée financièrement pour le lancement de ce projet mais ne finance pas l’ADDEAR de la Loire pour l’accompagnement qu’elle apporte.

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Dans la Drôme :

Ferme de démonstration relocalisation des échanges agricoles, le 28/09/2012 sur la ferme de Jérôme Noyer à Puygiron (26)

Rappel des objectifs de l’action :

• susciter l'intérêt de nouveaux paysans vers des modes de commercialisation en circuits courts et locaux et mieux connaître ces systèmes

• approfondir la réflexion de ceux qui sont déjà dans ces schémas, afin d'améliorer les per-formances de leurs systèmes

• resituer les problématiques de la commercialisation dans le cadre plus large de l'Agriculture Paysanne et de ses objectifs de durabilité

Résultats obtenus :

Chaque agriculteur participant a pu découvrir la ferme de Jérôme Noyer qui possède des pratiques originales et une grande autonomie, ainsi que le Point de Vente Collectif « Au Plus Pré » et son fonctionnement, principal débouché de la ferme.

Pour Jérôme Noyer, qui a accueilli l'action de démonstration, le diagnostic a apporté des éléments d’analyse pour avancer dans la démarche d’agriculture paysanne.

Public concerné : 6 agriculteurs étaient présents

Compte-rendu synthétique :

Les sujets abordés ont été :

• la conduite d'une ferme en cultures légumières et céréales en Agriculture Paysanne et bio-logique : la gestion de la pression parasitaire, l'utilisation de la traction animale, la produc-tion de semences de ferme

• la recherche d'autonomie dans tous les domaines, notamment par la commercialisation en circuits courts et le travail avec des entreprises semencières locales

• la création et le fonctionnement du Point de Vente Collectif « Au Plus Pré », principal dé-bouché de la ferme

Sur la forme, nous avons procédé à :

• une présentation du diagnostic de la ferme réalisé, grâce à des panneaux d’exposition et grâce à la diffusion de documents d’information sur l’Agriculture paysanne

• une visite commentées de l’exploitation, suivi d'un temps d’échanges entre participants

• une visite commentées du Point de Vente Collectif « Au Plus Pré », suivi d'un temps d’échanges entre participants

En Haute-Savoie :

Ferme de démonstration relocalisation des échanges agricoles, le 22/09/2012 à la ferme « Une Farandole », chez Pascal Borghini (Domancy)

Rappel des objectifs de l’action :

• diffuser de nouvelles pratiques de valorisation des produits allant dans le sens de l'amélio-ration de la compétitivité des fermes et de la qualité des produits

• resituer les initiatives « circuits courts » d'Une Farandole au sein de la démarche globale de l'Agriculture Paysanne

La ferme « Une farandole », de part la variété le caractère innovant de ses débouchés en circuits courts et de part la cohérence de sa démarche, se prêtait particulièrement bien à cette action.

Résultats obtenus :

La présence de 11 agriculteurs lors de la ferme ouverte, dans cette région laitière où les circuits

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courts sont peu communs, témoigne de l'intérêt croissant pour les questions de relocalisation.

Chaque agriculteur participant est reparti chez lui avec les références proposées par la ferme « Une Farandole » concernant les possibilités de valoriser localement les produits, la façon de gé-rer ces circuits courts et sur l'intérêt de porter une démarche cohérence pour les consommateurs et pour la viabilité de sa ferme.

Pour la ferme « Une Farandole » , qui a accueilli l'action de démonstration, le diagnostic a apporté des éléments d’analyse et de questionnements pour avancer dans la démarche d’agriculture pay-sanne.

Public concerné : 11 agriculteurs étaient présents

Compte-rendu synthétique :

Sur le fond, les 3 sujets abordés lors de la ferme ouverte ont été :

• l'éventail des possibilités pour valoriser localement ses produits : système d'AMAP, Points de Vente Collectifs, vente à la ferme, restauration privée et collective, détaillants (Biocoop, etc.)

• les solutions innovantes mises en place par Pascal Borghini pour alléger la charge de tra-vail liée à la vente : grille de tarifs simplifiée mais basée sur les coûts de revient, implication des consommateurs dans la logistique de la vente, voire dans la cueillette

• l'intérêt de la démarche d'Agriculture Paysanne pour resituer la question des débouchés dans la globalité de la ferme et pour imbriquer rationalité économique et valeurs de durabili-té

Sur la forme, nous avons procédé à :

• une présentation du diagnostic de la ferme réalisé, grâce à des panneaux d’exposition et grâce à la diffusion de documents d’information sur l’Agriculture paysanne. Un article dans le Dauphiné Libéré avait permis de présenter la démarche de cette ferme ouverte

• Une présentation des circuits de vente de la ferme et de l'organisation qu'ils impliquent

• une visite commentée de l’exploitation, suivie d'un temps d’échanges entre participants.

Ferme de démonstration sur la coopération et le filière laitière, le 19 octobre 2012, à Reyvroz (74200), sur l’exploitation de Thierry Bovet.

Objectifs de l’action :

• montrer que l'implication dans le système coopératif est une composante d'une démarche plus globale, l'Agriculture Paysanne

• montrer comment la participation des producteurs dans la vie de leur coopérative (collecte, transformation, commercialisation, gestion) conditionne la qualité des produits vendus, le revenu des producteurs et la pérennité de cet outil

• échanger sur les enjeux stratégiques de la filière coopérative laitière et les leviers pour maintenir un maximum d'ateliers collectifs

Résultats obtenus :

Suite aux échanges riches de cette journée, les participants (une dizaine) :

- ont décortiqué le fonctionnement de l'exploitation de Thierry Bovet, son histoire et sa démarche, notamment vis à vis de la transformation et de la commercialisation des produits

- mis en lien cet exemple avec la démarche d'Agriculture Paysanne

- ont pu réinterroger et réitérer les valeurs de la coopération, au regard du fonctionnement actuel de leurs coopérative,

- ont enrichi leur analyse stratégique de la filière : faut-il une stratégie d'aval et comment ? Com-ment inscrire les coopératives dans des stratégies territoriales et pourquoi ?

- ont pu s'interroger sur leur propre engagement dans leur coopérative et les enjeux collectifs dé-coulant de cet engagement individuel

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Public concerné :

Agriculteurs en élevage de bovins et production laitière, transformée et commercialisée sous forme collective, en coopératives laitières.

Compte rendu synthétique :

La dizaine de participants a découvert lors de la visite commentée de la ferme et à travers les pra-tiques paysannes locales mises en œuvre, la démarche d’agriculture paysanne mise en avant par la Confédération Paysanne, également présentée sous forme de panneaux d’exposition.

Thierry Bovet a expliqué comment les choix faits sur sa ferme, y compris ceux de l’implication au sein d’une filière de production/transformation/commercialisation, dépendent des réalités histo-riques, économiques, locales et humaines.

Grâce à la présentation de l’exploitation et de l’évolution de la filière laitière savoyarde, les 10 agri -culteurs présents ont partagé leurs expériences et échangé sur leur participation et investissement au sein du système coopératif existant, ainsi que sur son avenir.

Dans le Rhône :

Journée de démonstration et d’échanges de pratiques, « commercialiser ses produits dans un Point de Vente Collectif, au PVC Uniferme à Saint Andéol le Château, 29/11/2012

Rappel des objectifs :

Des paysans s’interrogeant sur leurs modes de commercialisation participent à une journée d’échanges avec les fondateurs du Point de vente collectif « Uniferme » le plus ancien de France. Les objectifs étaient de :

• mieux appréhender les intérêts et les contraintes de ce mode de vente

• mieux connaître le fonctionnement du magasin et son articulation avec celui des fermes

• comprendre les innovations qui ont été développées dans l'histoire du magasin, concernant la vente, la logistique, la valorisation de la démarche d'agriculture durable des producteurs

• faire mûrir une réflexion naissante de créer un magasin de producteurs

Résultats obtenus :

10 paysans ont participé à cette journée.

Les résultats sont :

• certains points du fonctionnement d'Uniferme qui ont particulièrement retenu l'attention des producteurs : notamment l’organisation interne, le mode de répartition des tâches, et la va-lorisation des modes de production relevant de l’agriculture durable

• la prise de conscience de l'intérêt de poursuivre une réflexion collective sur la création d'un PVC

Compte rendu synthétique :

• Historique autour de la création du PVC

• Visite du magasin (espace de vente + espace de stockage) en présence de Jean Pierre Cellard (apiculteur pour Uniferme)

• Échanges et discussions autour des spécificités des PVC : créer et faire fonctionner le point de vente, L’approvisionnement, la gestion de gamme, la gestion de prix, les salariés…

En Ardèche :

Ferme ouverte « des circuits courts pour quelle agriculture en Ardèche ? », le 15 Décembre 2012 à Lamastre, chez Philippe RANC

Objectifs :

- montrer aux participants un panel large de solutions pour relocaliser la production et la vente de

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produits agricoles : de la vente directe à l’approvisionnement d’entreprises agro-alimentaires lo-cales, en passant par l’approvisionnement de collectivités

- montrer aux participants comment des fermes ont réalisé leur reconversion vers la vente directe, et les répercussions sur l'organisation de la ferme, le revenu de l'exploitant.

- montrer l’intérêt de la dimension collective permettant à plusieurs paysans de se regrouper pour mieux se défendre au moment de l’acte de vente et permettant, au delà de la vente, d'impulser des dynamiques territoriales

- montrer l’intérêt d'imbriquer la réflexion sur la commercialisation avec des réflexions plus large sur la durabilité des systèmes agricoles et sur le développement territorial

Résultats obtenus :

Environ 45 paysans ont participé à la ferme ouverte, ce qui démontre l'intérêt des question soule-vées.

La présentation du diagnostic Agriculture Paysanne réalisé sur la ferme de Philippe Ranc a permis d'échanger sur les pratiques de Philippe en terme de commercialisation mais également sur les plans agronomique (conduite des vergers) et social (implication dans la vie du territoire, etc.) Il a aussi permis aux agriculteurs de se rendre compte du fait que cette démarche est non seulement concrète et quantifiable, mais que le diagnostic peut constituer un vrai stimulus pour réfléchir à ses pratiques et innover.

Pour les paysans en réflexion sur la réorientation de leur exploitation (changement de système de production ou ajout d’un atelier sur la ferme), cette journée a pu amener des informations très pré-cises sur la diversité des possibilité de commercialisation en circuits courts ou locaux dans le terri-toire, et sur la façon de faire évoluer sa ferme vers ce type de vente, ses conséquences agrono-miques et économiques.

Public concerné :

Environ 45 agriculteurs étaient présents (exploitants, conjoints d’exploitants travaillant sur l’exploi-tation et aides familiaux)

Compte rendu synthétique :

• accueil des participants

• Présentation de la ferme de Philippe Ranc autour du diagnostic Agriculture Paysanne, des panneaux et dépliants synthétiques réalisés

• Intervention du vice-président de la communauté de communes sur l’approvisionnement de l’hôpital de Lamastre en produits locaux (M. Desbos)

• Intervention d’un paysan du GIE Rubifruits sur la réappropriation de la vente par les pay-sans (D. Loupiac)

• Intervention de 2 paysans en reconversion sur leur ferme afin de mettre en place des ate-liers en vente directe (F. Duvert et JP. Barralon)

• Intervention de chefs d’entreprises agro-alimentaires locales qui se fournissent en produits locaux (Sabaton et Terradélices)

• Discussion autour de toutes les interventions, puis synthèse de la journée

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ACTIONS D'ACCOMPAGNEMENT DE CIRCUITS COURTS COLLECTIFS

Dans la Loire :

Accompagnement et suivi d’un projet émergent de circuit court valorisant des produits locaux au cours du 1er trimestre 2012.

Objectifs :

Accompagner l’émergence et le développement « de la Ferme au Quartier » et la vente directe de produits de l’Agriculture Paysanne sur l’agglomération stéphanoise.

Public :

Au total, 29 producteurs différents livrent leurs produits directement aux consommateurs à travers la « plateforme » « de la Ferme au Quartier » sur 9 lieux de distribution. Pour l’instant 198 contrats sont en cours auprès de consommateurs. A terme, l’objectif est de livrer environ 600 familles sur l’agglomération de St Etienne. http://www.delafermeauquartier.org/

Résultats obtenus :

L’ADDEAR de la Loire au cours des rencontres du comité de pilotage « de la Ferme au Quartier » a contribué à :

• rédiger les contrats de travail des salariés et gérer les emplois des salariés (effectifs, postes et missions)

• orienter le fonctionnement et le développement de la structure

• suivre la situation financière de la structure

• dresser un bilan des ventes par lieu de distribution et de leur nombre d’adhérents

• déterminer de nouveaux éléments de stratégie de communication sur les lieux de distribu-tion (dégustations de produits, organisation de temps de rencontre et d’échange avec les consommateurs…)

• déterminer comment communiquer et valoriser la démarche d’Agriculture Paysanne auprès du public de consommateurs

• concevoir des supports présentant l’AP pour le grand public

• présenter le projet « De la ferme au Quartier » auprès de collectivité locales, dans l’optique notamment d’approvisionner des réseaux de restauration collective

• déterminer le montant de frais de participation des adhérents consommateurs en fonction de leurs quotients familiaux

• accompagner les producteurs dans la conduite de leurs productions

• envisager l’approvisionnement en circuits courts des structures d’accueil adhérentes à l’Union Nationale des Association de Tourisme et de plein air Rhône Alpes (UNAT RA) sur le territoire des Monts du Pilat

• organiser un marché de Noël sur la plateforme

• envisager des temps de mobilisation des paysans pour les impliquer davantage dans le fonctionnement de la structure

Compte rendu synthétique :

L’ADDEAR 42 (un salarié et un paysan) est membre du conseil d’administration de l’association « De la Ferme au Quartier ». A ce titre, elle participe au suivi et à l’animation des réunions de pilo-tage du projet (5 rencontres sur le premier trimestre 2012). Ce travail se concrétise par la création d’une structure solidaire de distribution en produits locaux sur l’agglomération stéphanoise. Cette structure dispose d’une plateforme logistique qui est équipée d’une chambre froide, de véhicules

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et de 3 salariés et qui permet de :

• livrer des paniers paysans une fois par semaine sur 9 lieux de distributions identifiés,

• proposer des produits locaux de qualité à des prix abordables,

• de mettre en relation directement des paysans et des consommateurs et de favoriser une solidarité et une meilleure connaissance ville-campagne.

L’activité est encore en phase de lancement et de progression, un important travail de communica-tion continue d’être réalisé pour faire connaître ce système, développer les ventes et pérenniser cette activité. Du développement de l’activité dépend le fonctionnement de la structure : rémunéra-tion juste des salariés et des producteurs.

L’association « De la Ferme au Quartier » est aidée financièrement pour le lancement de ce projet mais ne finance pas l’ADDEAR de la Loire pour l’accompagnement qu’elle apporte.

Compte rendu synthétique (second semestre) :

L’ADDEAR 42, en qualité de membre du conseil d’administration de l’association « De la Ferme au Quartier », contribue activement au suivi et à l’animation des réunions de pilotage du projet (3 ren-contres sur le deuxième semestre 2012). Ce travail vise au développement et à la pérennisation de la structure « De la Ferme au Quartier » , à travers :

• la volonté d’élargir et promouvoir la gamme de produits, proposés aux consommateurs, no-tamment en produits carnés

• l’accompagnement de producteurs dans la conduite de leurs plans de culture pour garantir un gamme large et diversifiée de produits

• la détermination des orientations en terme d’effectifs de salariés et de précision et de re-cherche d’efficacité de leurs missions

• la recherche de complémentarité et de synergies entre les producteurs et les salariés sur les lieux de vente notamment

• l’étude de nouvelles piste de débouchés que représente l’UNATR RA, pour l’approvisionne-ment de ces centres et villages vacances qui ne sont pas soumis aux marchés publics et sont en forte activité pendant les périodes de vacances scolaires.

L’association « De la Ferme au Quartier » est aidée financièrement pour le lancement de ce projet mais ne finance pas l’ADDEAR de la Loire pour l’accompagnement qu’elle apporte.

Dans le Rhône :

Accompagnement du groupe La laiterie des monts (vente de lait cru)

Objectifs du projet : mise en place par un groupe d’éleveurs d’un réseau de distributeurs automa-tiques de lait cru sur l’agglomération lyonnaise. A terme, les éleveurs envisagent d’avoir un réseau de 10 distributeurs sur l’agglo.

Pour l'ADDEAR 69, sur ce premier trimestre 2012, le travail a principalement porté autour de la mise en place du premier distributeur de lait à Villeurbanne et de l’organisation logistique de son approvisionnement. Elle a également accompagné le groupe dans :

- l’organisation de rencontres institutionnelles pour faire connaître le projet. (Grand Lyon, Conseil général du Rhône, Ville de Lyon).

- L’animation de la vie du groupe (organisation des réunions en proposant des méthodes de tra-vail, rédaction des comptes rendus, planification des tâches à accomplir entre les réunions…)

Résultats :

- L’organisation d’un cycle de formation sur la communication (formation démarrant en juillet)

- La ville de Lyon a accepté de financer des visites de fermes avec des centres sociaux en lien avec le projet

- Le conseil général a donné un avis favorable pour une aide à l’investissement (notamment l’achat de nouveaux distributeurs).

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Collectif RACCOURCI

Le collectif « RACCOURCI » est né en 2008 d'une préoccupation commune de rassembler les dif-férentes structures de circuits courts (entre agriculteurs et consommateurs) de la région lyonnaise qui revendiquent une agriculture citoyenne et territoriale, dans le cadre d'une économie sociale et solidaire, avec un mode de distribution responsable (la charte du collectif est jointe à ce document).

Aujourd'hui, les structures participant au collectif sont les suivantes : Alliance PEC Rhône-Alpes et Alliance Rhône, Alter-Conso, @ deux pas des champs, Arbralégumes, l'ARDEAR Rhône-Alpes, ADDEAR du Rhône, Croc'éthic.

Objectifs généraux du Collectif :

• Sensibiliser et communiquer sur les circuits courts de l’économie sociale et solidaire

• Aider à l’émergence de nouveaux projets de circuits courts (formation et essaimage)

• Renforcer les acteurs des circuits courts à travers une dynamique collective (mise en ré-seau, mutualisation, espace de projet)

• Échanger et progresser en matière de garantie et de transparence

Résultats :

- Participation aux réunions mensuelles de coordination du Collectif Accompagnement de porteurs de projet de systèmes de paniers

- Le collectif RACCOURCI a notamment pour mission d’accompagner et former des porteurs de projets de systèmes de paniers. Le collectif a engagé un accompagnement pour un système de paniers dans l’ouest lyonnais. Les deux porteurs de projets bénéficient d’un suivi global. La struc-ture « a deux prés de chez vous » a été créée et distribue des paniers depuis septembre 2012 à Sainte Foy-lès-Lyon, Saint-Genis-Laval, Francheville, Tassin la Demi-Lune et Mornant.

- Réunions de préparation des Rencontres solidaires 2012 : Sollicitation par l’association Promess de participer à un évènement ESS en novembre prochain, sur la place Bellecour. L'idée est de mettre en avant toutes les initiatives ESS du Rhône dans les secteurs : Alimentaire, Logement, Culturelle, Déplacement, Voyage, Finance/épargne, habillement, Soin, se former (educ pop), Tra-vailler.... Chaque secteur aura un espace à animer "Chaque espace doit être un lieu d'activités ani-mé par les acteurs. L'objectif est de faire découvrir l'ESS d'une manière ludique et innovante.

- Organisation de l’opération Pommes en ville : Réalisation d’un rétroplanning afin d’organiser l’événement qui aura lieu le 22 et 23 septembre 2012. Rédaction d’un communiqué de presse qui sera diffusé début septembre.

- Rédaction d’un projet d’étude dans le cadre de l’appel à projet Ville de Lyon « consommation res-ponsable » : RACCOURCI souhaite participer activement à lever les freins au développement de la consommation résponsable. Pour cela, Le Collectif a proposé de mener une étude sociologique (grâce à l’appui bénévole de Patrick Mundler, enseignant-chercheur à l’ISARA Lyon) pour vérifier (ou infirmer) l’existence de ces freins et étudier les moyens à mettre en œuvre pour les lever. L’étude sera conduite auprès de différents publics (adhérents ou non à des systèmes de paniers) sur l’agglomération de Lyon. Résultats Réponse favorable de la Ville de Lyon.

Projet Halle de la Martinière

Objectifs du projet : Projet de reprise de la Halle de la martinière par un collectif de producteurs agriculture paysanne et/ou biologique, un traiteur et un poissonnier, un bar restaurant « cuisine de marché », un fleuriste, une cave à boissons et un espace de demi-gros pour les professionnels.

Pour l’ADDEAR, le travail a principalement porté sur l’animation de la vie du groupe (organisation des réunions en proposant des méthodes de travail, rédaction des comptes rendus, planification des tâches à accomplir entre les réunions…)

Début avril, la ville de Lyon a rendu sa décision, notre projet de reprise arrive en seconde place. 3’ptits pois, une épicerie sèche et le collectif de producteurs décident de poursuivre un projet com-mun de création d’un magasin alliant des aliments secs, des produits cosmétiques et d’hygiène et des produits locaux paysans. L’ADDEAR du Rhône accompagne ce groupe dans la définition de

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ce nouveau projet. Pour l’ADDEAR, le travail a principalement porté sur :

• l’animation de la vie du groupe

• réunion bilan projet de reprise Halle mart’(09/05)

• réunion bilan avec le collectif d’habitants du 1er (12/06)

• réunion afin de déterminer les objectifs communs du projet (26/06)

• la préparation d’un cycle de formation débutant en juillet

• Organisation d’une communication (article + mailing) informant que le groupe cherche à s’agrandir

• Réunions de coordination avec le projet PIRAT (23/05 et 05/06)

Mise à jour et réalisation d’un outil de communication portant sur le diagnostic AP de Raphaël POYARD

Dans le cadre d’une présentation lors de l’assemblée générale de Croc’éthic, Raphaël POYARD a voulu mettre à jour et réaliser un outil de communication suite à son diagnostic agriculture pay-sanne.

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