rÉorganisation du systÈme dinformation documentaire · 2018. 11. 26. · toutefois, la gestion de...
TRANSCRIPT
Marie GROLLIER
RÉORGANISATION DU SYSTÈME D'INFORMATION DOCUMENTAIRE
DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE GRENOBLE
Licence professionnelle – BDAN – juin 2014
Université Pierre Mendès France
IUT 2 Grenoble – Département Information-Communication
Marie GROLLIER
RÉORGANISATION DU SYSTÈME D'INFORMATION DOCUMENTAIRE
DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE GRENOBLE
Stage effectué du 24 mars au 19 juin 2014
au sein du Centre chorégraphique national de Grenoble
4, rue Paul Claudel – CS 92448
38034 Grenoble cedex
Responsable de stage
Caroline BROSSARD
Responsable pédagogique
Jean-Michel MERMET
Licence professionnelle – BDAN – juin 2014
Université Pierre Mendès France
IUT 2 Grenoble – Département Information-Communication
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer mes remerciements à toutes les personnes qui, de près ou de loin, m'ont permis de
réaliser ce travail.
L'équipe du Centre chorégraphique, pour son accueil et son soutien. Plus particulièrement, Caroline
Brossard, ma responsable de stage, pour son suivi, son implication et sa relecture, et Mathilde Altaraz,
pour son aide précieuse et l'attention qu'elle porte au projet.
Benjamin Houal, pour sa disponibilité.
Patrick Palmer, responsable de la licence professionnelle, pour le temps qu'il m'a accordé lors de la
conception de la base de données.
Jean-Michel Mermet, mon responsable pédagogique, pour son engagement constant et ses conseils
avisés.
Enfin, je remercie mes proches pour l'aide et le soutien qu'ils m'ont apportés.
DÉCLARATION DE NON PLAGIAT
Je soussignée, Marie Grollier, étudiante en Licence professionnelle Métiers des bibliothèques de la
documentation et des archives numériques, 2014, déclare que le texte du présent mémoire de stage
est un travail original dont je suis l'auteur. Toutes utilisations d'autres travaux, quelles qu'en soient les
sources (ouvrages imprimés ou documents en ligne), sont explicitement référencées.
Fait à Grenoble, le 23 juin 2014
Marie Grollier
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS........................................................................................3
DÉCLARATION DE NON PLAGIAT..........................................................................5
INTRODUCTION.........................................................................................9
1. ÉTAT DES LIEUX....................................................................................10
1.1. HISTORIQUE ET ANALYSE DE L’EXISTANT......................................................10
1.1.1. FONDS DOCUMENTAIRE..................................................................10
1.1.2. PLANS DE NUMÉRISATION................................................................11
1.1.3. SYSTÈME D'INFORMATION................................................................12
1.2. BESOINS......................................................................................13
1.2.1. SCÉNARIOS D’USAGE....................................................................13
1.2.2. VALORISATION DES DOCUMENTS : QUELS OUTILS POUR QUELS BESOINS ?.................14
1.2.3. OBJECTIFS DE LA REFONTE DU SYSTÈME D'INFORMATION ................................15
2. CONCEPTION DE LA BASE DE DONNÉES..............................................................15
2.1. SÉLECTION DES CHAMPS DE DESCRIPTION.....................................................15
2.1.1. CHAMPS EXISTANTS.....................................................................15
2.1.2. CARACTÉRISTIQUES DU FONDS DOCUMENTAIRE...........................................17
2.1.3. EXEMPLES DE LA MÉDIATHÈQUE DU CND ET DE LA MAISON DE LA DANSE................17
2.1.4. MOISSONNAGE ET DUBLIN CORE........................................................18
2.2. MODÉLISATION DE LA BASE DE DONNÉES......................................................20
2.2.1. NIVEAU CONCEPTUEL : LE MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES...........................20
2.2.2. NORMALISATION........................................................................21
2.2.3. NIVEAU LOGIQUE : LE MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES RELATIONNEL (MLDR)............22
3. RÉALISATION, PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS................................................23
3.1. SGBDR : ACCESS............................................................................23
3.1.1. ACCÈS AUX DOCUMENTS NUMÉRIQUES : OBJET OLE.....................................23
3.1.2. SÉCURITÉ DES DONNÉES.................................................................24
7
3.2. CRÉATION DE LA BDD DANS ACCESS.........................................................24
3.2.1. TABLES.................................................................................24
3.2.2. REQUÊTES..............................................................................24
3.2.3. FORMULAIRES DE SAISIE................................................................25
3.2.4. FORMULAIRE DE RECHERCHE............................................................26
3.3. INTÉGRATION DES NOTICES EXISTANTES ET FUTURES..........................................27
3.3.1. TRAITEMENT DES DONNÉES..............................................................27
3.3.2. RÈGLES D’ÉCRITURE ADOPTÉES.........................................................28
3.3.3. GUIDE DE PRISE EN MAIN DE L’OUTIL...................................................28
3.4. GESTION DES FICHIERS NUMÉRIQUES..........................................................29
3.4.1. PLAN DE NOMMAGE.....................................................................29
3.4.2. ARBORESCENCE DES DOSSIERS...........................................................30
3.4.3. SYSTÈME D'IDENTIFICATION PÉRENNE...................................................31
3.4.4. SÉCURITÉ ET SAUVEGARDE DES FICHIERS................................................31
CONCLUSION..........................................................................................33
SOURCES..............................................................................................34
LISTE DES SIGLES......................................................................................36
ANNEXES..............................................................................................37
ANNEXE N°1 : FICHES « PROFIL ».................................................................37
ANNEXE N°2 : FICHES DESCRIPTIVES POUR L'INVENTAIRE DES VIDÉOS...............................44
ANNEXE N°3 : SYSTÈMES DE COTATION............................................................46
ANNEXE N°4 : TABLEAU DE CORRESPONDANCE DES SYSTÈMES DE COTATION........................47
ANNEXE N°5 : ARBORESCENCES DES FICHIERS NUMÉRIQUES........................................49
ANNEXE N°6 : MAIL...............................................................................51
ANNEXE N°7 : QUESTIONNAIRE....................................................................52
ANNEXE N°8 : SCHÉMA CONCEPTUEL..............................................................53
ANNEXE N°9 : DICTIONNAIRE DES DONNÉES (EXTRAIT).............................................54
ANNEXE N°10 : FORMULAIRES DE SAISIE...........................................................55
ANNEXE N°11 : TRAITEMENT D'UN CHAMP À VALEURS MULTIPLES..................................58
ANNEXE N°12 : PLAN DE NOMMAGE DES FICHIERS NUMÉRIQUES...................................64
ANNEXE N°13 : OPÉRATION DE RENOMMAGE DES FICHIERS EN LOTS...............................70
ANNEXE N°14 : TABLEAU DE BORD - HISTORIQUE DES TÂCHES....................................73
ANNEXE N°15 : PLANIFICATION DES TÂCHES RESTANTES...........................................74
8
INTRODUCTION
Outre les photographies, affiches et dossiers de presse, les fonds d'archives des compagnies de danse
connaissent une forte expansion lorsque, au début des années 1980, la vidéo fait son apparition. Les
moyens techniques audiovisuels permettent alors aux compagnies de produire elles-mêmes leurs
vidéos. Elles sont un moyen de communication mais avant tout un aide-mémoire et un outil de travail
au service de la création.
Jean-Claude Gallotta fait partie des chorégraphes ayant contribué au développement de la Nouvelle
Danse Française. Il fonde en 1979 avec Mathilde Altaraz le Groupe Emile Dubois qui s'insère en 1981
dans la maison de la culture de Grenoble comme cellule de création chorégraphique. Nommé directeur
du Centre chorégraphique national de Grenoble lors de sa création en 1984, sous l'impulsion du
Ministère de la Culture et de son ministre Jack Lang, Jean-Claude Gallotta est désormais le dernier
directeur historique.
Le fonds d'archives du service communication du CCNG*1 présente ainsi la particularité de ne contenir
que des documents relatifs aux œuvres du Groupe Emile Dubois, englobant l'ensemble des travaux des
trente-cinq années de carrière de Jean-Claude Gallotta. De multiples plans de numérisation ont été
réalisés et témoignent d'une réelle volonté de conservation et de valorisation. Toutefois, la gestion de
ces documents est morcelée et incomplète.
Ce stage de fin d'études a porté sur la refonte du système d'information documentaire. En exposant le
travail réalisé, nous pouvons nous demander en quoi la réorganisation de la gestion documentaire peut
permettre une meilleure valorisation du fonds.
Une première partie précise le champ d'action de la mission du stage. Une deuxième partie présente la
phase de conception de la nouvelle base de données avant d'aborder la phase de réalisation dans une
troisième et dernière partie.
1 L'astérisque indique que le sigle est développé dans la liste des Sigles à la fin de ce mémoire. Chaque mentiondu « Centre chorégraphique national de Grenoble » dans ce mémoire sera faite par le sigle CCNG.
9
1. ÉTAT DES LIEUX
1.1. HISTORIQUE ET ANALYSE DE L’EXISTANT
1.1.1. FONDS DOCUMENTAIRE
Il importe de débuter ce mémoire en précisant la composition et les limites du fonds d'archives traité.
Il se compose de photographies, vidéos et affiches des spectacles du Groupe Emile Dubois. Les
documents les plus anciens coïncident avec la création de la compagnie en 1979. Il s'agit d'un fonds
ouvert puisqu'il s'accroît lors de chaque nouveau spectacle.
Les affiches sont les premiers documents avoir été inventoriés. Lorsque Jean-Yves Langlais, alors co-
directeur du CCNG, lance en 2000 le projet de création d'un centre de documentation 2, le Centre
chorégraphique organise La danse s'Affiche (2001), en partenariat avec le Centre du graphisme et de la
communication d’Échirolles. Cet appel à participation international lancé auprès de compagnies,
théâtre et graphistes a permis de récolter des affiches de danse en vue d'expositions. A cette occasion,
les affiches sont ajoutées à la base de données documentaire du pôle ressources.
La vidéo tient une place primordiale dans le travail de Jean-Claude Gallotta, tant dans la phase de
conception ou de reprise d'une pièce, que pour les répétitions des danseurs ou la transmission auprès
d'autres compagnies. Il arrive notamment que Jean-Claude Gallotta utilise la technique de composition
du chorégraphe Merce Cunningham, l'event, par juxtaposition d'éléments d'anciennes pièces. Ainsi, le
CCNG entreprend en 2004 un inventaire de ses vidéos. Les documents sont visionnés par les danseurs
de la compagnie et décrits selon une fiche descriptive3. Ce sont alors 830 documents vidéo qui sont
recensés. La base de données compte désormais 1045 documents vidéo, essentiellement aux formats U-
matic, Hi8 et VHS mais aussi miniDV, DVCAM et Beta-SP.
Quant aux photographies, le CCNG a recueilli les tirages papier de nombreux photographes. La base de
données réalisée en 2011 compte 85 noms d'auteurs. Toutefois, Guy Delahaye est le photographe en
contrat avec le CCNG depuis les débuts de la compagnie. La base de données compte actuellement
6571 photographies sur support papier, diapositives et fichiers numériques (à partir de 2012).
Les documents physiques sont stockés dans cinq lieux. Le CCNG dispose d'un local d'archives aux côtés
des archives de la Maison de la culture. Il y entrepose les supports vidéo analogiques. Les DVCAM sont
stockées dans de grands tiroirs en bois au premier étage du CCNG. Les DVD se trouvent dans une
armoire de la salle de montage vidéo. Les photographies papier sont rangées à plat dans des boîtes à
anneaux et feuilles d'album perforées en polyester adaptées à la conservation. Enfin, les affiches sont
pour la plupart entreposées dans un local de stockage du CCNG situé rue Prosper Mérimée à Grenoble.
L'ensemble de ces documents sont conservés sans mesure particulière d'hygrométrie.
Pour ce qui est des copies ou des documents nativement numériques, le CCNG dispose de deux unités
NAS*. La première a une capacité de quatre fois deux téraoctets en RAID5, soit 3,57 téraoctets
exploitables. C'est elle qui contient le fonds dématérialisé. La seconde unité NAS est plus récente.
D'une capacité de 18,9 téraoctets elle est dédiée aux documents de travail natifs vidéo et audio.
2 Annexe no1 : fiche profil n°2 – le service, p.413 Annexe no2 : fiche descriptive, p.44
10
1.1.2. PLANS DE NUMÉRISATION
Quatre projets de numérisation ont été menés ces dix dernières années dans un but de conservation et
de valorisation du fonds documentaire.
Le premier a été lancé en 2005 à la suite de l'inventaire des documents vidéo et concerne la migration
des documents vidéo conservés sur bandes magnétiques analogiques (VHS, Hi8, U-matic, etc.) vers des
supports numériques de type DVD et DVCAM. Cette opération est réalisée en interne.
Parallèlement, Charles Picq4 et Julie Charrier se voient confier, en 2008, par la Délégation à la Danse du
ministère de la Culture et de la Communication, une mission de repérage des fonds chorégraphiques
qui consiste en la coordination des Centres chorégraphiques nationaux dans un but de valorisation de
leurs fonds documentaires. Une démarche d'expertise de ces fonds est entreprise par l'Association des
Centres chorégraphiques nationaux (ACCN*) et la Médiathèque du Centre national de la danse (CND*).
Cette mission s'inscrit dans le vaste plan pour la numérisation du patrimoine culturel national lancé en
1996 par le ministère et qui se matérialise chaque année par un appel à projets finançant à hauteur de
50 % la numérisation de fonds iconographiques et sonores. D'abord réservé aux collections de l'Etat, le
ministère ouvre en 2000 son appel à projets aux collectivités territoriales, aux fondations et
associations.
La diffusion des documents numérisés fait partie des attentes du ministère. Pour satisfaire à cette
exigence, les CCN ayant participé à l'appel à projets convergent vers Numeridanse.tv5. Cette
vidéothèque internationale de danse en ligne a été créée en 2010 par Charles Picq et lancée
officiellement en janvier 2011. Au sein du CCNG, le projet de numérisation est confié à Benjamin
Houal, danseur du Groupe Emile Dubois en reconversion. Trois vagues de numérisation sont alors
successivement réalisées en 2010 pour le fonds d'archives vidéo, suivi des photographies en 2011 et
enfin les affiches en 2012. La numérisation et la restauration parfois nécessaire sont réalisées par les
prestataires Vectracom pour les vidéos et Arkhênum pour les images fixes.
La sélection des vidéos met l'accent sur le mélange des types de contenu (captations de spectacles,
temps de répétition, interviews, films, etc.) et apporte un regard nouveau sur le travail de
Jean-Claude Gallotta. La deuxième vague concerne la collection de photographies de Guy Delahaye et
s'inscrit dans la continuité du précédent appel à projets en proposant le point de vue du photographe
d'art. Enfin, la numérisation des affiches a été prise en charge par la MC2 ayant elle aussi répondu à
l'appel à projets en 2012. Au total, ce sont 47 documents vidéo, 1222 tirages photo, 1693 diapositives
et 88 affiches qui ont été numérisés par les prestataires. Les fichiers récupérés sont au format AVI pour
les vidéos et JPEG et TIFF pour les images fixes.
La gestion de ces documents, qu'ils soient physiques ou dématérialisés, implique la mise en place d'un
solide système d'information documentaire afin de valoriser le fonds à sa juste valeur.
4 Charles Picq (1952-2012), auteur, réalisateur et vidéaste ayant contribué au développement des vidéodansesen fondant, à la Maison de la Danse, la première vidéothèque de films de danse. Il est a l'origine du projetNumeridanse.tv, pendant numérique de la vidéothèque.
5 MAISON DE LA DANSE. Numeridanse.tv [en ligne]. 2014. Disponible sur : http://www.numeridanse.tv/ (consultée le 11 juin 2014)
11
1.1.3. SYSTÈME D'INFORMATION
Si l'on s'appuie sur la définition de l'ADBS, un système d'information est un « ensemble d'éléments en
interaction et formant un tout organisé et cohérent, mis en œuvre pour gérer, stocker et permettre
l'accès à l'information »6. Ainsi, le système d'information documentaire s'appuie sur le circuit du
document et permet la « gestion et la communication des informations utiles » contenues dans ledit
document.
Le système d'information documentaire du CCNG s'est construit par le travail successif de trois
personnes, Sylvie Lenaour, Caroline Brossard et Benjamin Houal. La logique de construction varie d'une
base de données à l'autre, tout comme le contexte et les objectifs. Les affiches ont été référencé dans
le cadre d'un concours tandis que les vidéos ont été indexées par plusieurs danseurs de la compagnie et
les photographies traitées par une seule et même personne. Le résultat ? Un système d'information
documentaire morcelé. Les documents sont davantage considérés pour leur format et support que pour
leur contenu, en témoignent les trois bases de données distinctes. Ainsi, c'est principalement l'accès à
l'information et aux documents qui est problématique actuellement. Il n'existe aucune passerelle entre
les bases de données empêchant toute recherche globale par pièce du répertoire.
De plus, il n'y a que peu de traces, dans les bases de données, des plans de numérisation, pourtant
importants. Seuls des champs relatifs aux critères de sélection ont été renseignés lors des inventaires
mais les bases de données n'ont pas été mises à jour à la réception des fichiers numériques.
L'intégration de ces copies aurait par ailleurs nécessité la modification de la structure des bases de
données.
La cotation adoptée est une cotation « maison » réalisée conjointement aux inventaires. Chaque type
de document dispose de son propre système7. L'étude du fonds m'a permis d'établir un tableau de
correspondance des cotes8. Ce tableau ne tient compte que des documents déjà inscrits dans les bases
de données.
Ce sont ces mêmes systèmes de cotation qui sont utilisés pour le nommage des fichiers. Le CCNG
conserve sur l'unité NAS trois dossiers (voir illustration ci-dessous), résultant de chaque plan de
numérisation.
L'arborescence9 varie au sein de ces dossiers. Les vidéos ont classées par œuvre. Les photos tiennent
compte du système de classement des tirages papier et diapositives par classeur. Enfin, les affiches
sont organisées en quatre valises (CCNG1, CCNG2, etc.) selon les dimensions des affiches papiers.
6 ADBS. Vocabulaire de la documentation. In ADBS. L'association des professionnels de l'information et de ladocumentation [en ligne]. 2008. Disponible sur : http://www.adbs.fr/ (consultée le 6 juin 2014)
7 Annexe n°3 : Systèmes de cotation, p.468 Annexe n°4 : Tableau de correspondance des systèmes de cotation, p.479 Annexe n°5 : Arborescences des fichiers numériques, p.49
12
1.2. BESOINS
1.2.1. SCÉNARIOS D’USAGE
Afin d'évaluer les besoins individuels et collectifs, des entretiens individuels semi-directifs ont été
réalisés sur une période de deux semaines, du 15 au 28 avril 2014, auprès de membres permanents de
l'équipe. Sur les quatorze personnes sollicitées par mail10, six se sont portées volontaires. Si l'équipe
artistique est sous représentée vis-à-vis des équipes technique et administrative, l'échantillon interrogé
reste représentatif. Il aurait toutefois été intéressant d'interroger au moins un danseur.
Equipe artistique Equipe administrative Equipe technique
Echantilloninterrogé
1 (Mathilde Altaraz) 3 (Hélène Azzaro, Nathalie Malevergne, Jean Ripahette)
2 (Pierre Escande, Antoine Strippoli)
Effectif total 6 6 2
Afin d'obtenir des éléments de réponse manipulables, chaque entretien s'est déroulé selon un
questionnaire11 composé d'une dizaine de questions. Les réponses obtenues ont permis de réaliser des
scénarios d'usage, nécessaires à la phase de conception de la nouvelle base de données.
Le principal constat est qu'une majeure partie des répondants se sentent peu concernés par la question
des archives. Il y a plusieurs causes à cela. Leur activité et les documents produits dans l'exercice de
leur fonction ne nécessitent pas l'utilisation des documents du fonds d'archives. Si tant est qu'ils en ont
besoin, tous préfèrent se référer à Caroline Brossard, attachée à l'information et à la documentation,
soit par manque de temps mais aussi par manque de compétences liées à l'utilisation de la base de
données.
Cinq scénarios d'usage du fonds documentaire peuvent être définis.
Pour le premier, le document est un outil de travail, une trace au service de la mémoire. Cela
concerne en particulier l'équipe artistique qui utilise les vidéos lors d'une recréation ou
transmission d'une pièce. Ce sont principalement les plans larges fixes qui sont exploités. Les
rares lexiques, qui sont la décomposition lente d'un mouvement, ont également un réel intérêt.
La composition des interprètes est intéressante, en particulier lorsqu'il manque un danseur. Des
pochettes de travail contenant la bande son et la vidéo sont réalisées à destination des
danseurs à partir du fonds d'archives.
Le deuxième scénario relève de la communication professionnelle. Le travail de prospection
réalisé par le directeur de projet auprès des théâtres doit témoigner de l'identité de la
compagnie et proposer une reconstitution du projet alors même que celui-ci n'est pas finalisé.
Ce sont une nouvelle fois les vidéos qui sont exploitées et en particulier les captations montées
lorsqu'elles existent.
Troisièmement, la communication orientée public et les actions culturelles exploitent vidéos et
photographies afin de promouvoir les activités de la compagnie. Ils permettent également au
10 Annexe n°6 : mail de demande de rendez-vous, p.5111 Annexe n°7 : questionnaire, p.52
13
CCNG de prendre le rôle de médiateur en s'inscrivant dans une démarche de sensibilisation à la
culture chorégraphique.
Quatrièmement, le fonds d'archives fait de temps en temps l'objet de recherches
universitaires. Contrairement aux trois précédents scénarios, les demandes proviennent
uniquement de l'extérieur. Le fonds d'archives est ainsi étudié pour sa richesse patrimoniale et
informationnelle.
Enfin, le CCNG puise dans son fonds lorsqu'il est sollicité pour l'édition de livres d'art ou des
expositions. Il a ainsi récemment participé à l'ouvrage Photographier la danse, du photographe
Laurent Philippe et de la critique Rosita Boisseau. Une cinquantaine de clichés du photographe
Guy Delahaye ont aussi été exposés à l'Almaty Financial district (Kazakhstan) à l'occasion de la
première édition du festival de danse contemporaine Alors on danse, en avril 2013, durant
lequel le Groupe Emile Dubois était invité.
1.2.2. VALORISATION DES DOCUMENTS : QUELS OUTILS POUR QUELS BESOINS ?
Le CCNG dispose de plusieurs outils s'inscrivant dans les scénarios d'usage précédemment cités et
permettant la valorisation et l'éditorialisation du fonds documentaire.
Parmi les outils les plus traditionnels nous avons la newsletter mensuelle et la Lettre d'Emile
trimestrielle imprimée. Toutes deux permettent de communiquer sur l'actualité de la compagnie. Dans
une dimension temporelle raccourcie, la page Facebook du CCNG offre l'immédiateté et la possibilité
d'une interactivité avec les destinataires du message diffusé. Les documents du fonds sont utilisés à
titre d'illustration.
Le CCNG est contributeur de Numeridanse.tv. Si cette vidéothèque de danse en ligne s'est d'abord
inscrite dans la continuité des plans de numérisation, elle est désormais un incontournable dans le
monde de la danse. Elle vise les publics amateurs et professionnels mais aussi le grand public. Elle est
exploitée tant pour les actions culturelles que pour la prospection puisqu'elle permet un accès rapide
et illimité aux vidéos et photographies publiées par la compagnie.
Deux autres sites internet valorisent le fonds documentaire. Celui du CCNG12 donne accès aux vidéos
publiées sur Numéridanse.tv et propose une sélection de photographies. Le second est le site
patrimonial de la MC213 réalisé en 2013 en partenariat avec le ministère de la Culture et de la
Communication. Il contient les photographies et affiches numérisées.
L'exploitation des outils de communication et de valorisation découle de besoins intimement liés au
statut du CCNG. Les CCN font partie des dix labels et réseaux nationaux soutenus par l'Etat et
s'inscrivent dans une politique de décentralisation de la culture. Leurs missions et charges sont
précisées dans une circulaire, datée du 31 août 2010 et mise à jour le 22 février 2013 par la ministre de
12 CCNG. Jean-Claude Gallotta – Centre chorégraphique national de Grenoble – Groupe Emile Dubois [en ligne]. Disponible sur : http://www.gallotta-danse.com/ (consulté le 11 juin 2014)
13 MC2. Archives et ressources numériques [en ligne]. 2013. Disponible sur : http://webmuseo.com/ws/mc2/app/report/index.html (consultée le 10 juin 2014)
14
la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti, et un cahier des charges. « Les CCN sont dirigés
par une ou plusieurs personnes ayant exercé ou exerçant la profession d'artiste chorégraphique .» Il
est annoncé que « les missions premières d’un CCN sont la création, la production et la diffusion
d’œuvres chorégraphiques. » Le cahier des charges précisent également que les CCN « soutiennent le
développement des projets de chorégraphes indépendants, développent des actions pédagogiques en
milieu scolaire, proposent des programmes de formation à la danse et des actions de sensibilisation
des publics ». Ainsi, le CCNG contribue au développement et à la diffusion des œuvres de Jean-Claude
Gallotta et poursuit tant des missions d'accompagnement et de renouvellement de la création que de
transmission de l'art chorégraphique.
1.2.3. OBJECTIFS DE LA REFONTE DU SYSTÈME D'INFORMATION
La mission de mon stage a donc plusieurs objectifs. Premièrement, la refonte des trois bases de
données actuelles en une seule a pour but de faciliter la recherche et l'identification des documents.
Ces documents sont couramment utilisés par les membres de l'équipe, aussi bien pour la création ou
reprise des œuvres que pour l'édition des supports de communication du CCNG. En optimisant le
système d'information documentaire, c'est l'efficacité du travail courant qui est visée.
Cette réorganisation doit aussi permettre d'obtenir une vue globale de l'état et du contenu du fonds.
Cela est particulièrement vrai pour les copies et les fichiers numériques qui ne sont pas signalés dans
les bases de données. La refonte mettra en valeur les efforts réalisés en matière de conservation et de
valorisation.
Les bases de données sont globalement peu consultées et, dans la pratique, le personnel concerné par
le fonds documentaire procède davantage par une recherche directement sur le serveur. De cette
constatation découle la nécessité de réaliser un plan de nommage des fichiers numériques et de
réorganiser l'arborescence des dossiers selon une logique commune aux différents types de documents.
Enfin, il est nécessaire que l'organisation et le contenu du fonds soient lisibles et compréhensibles par
toute personne extérieure ou tout nouvel employé du CCNG. Il importe d'inscrire la réorganisation du
système d'information dans une perspective à long terme. Il faut pour cela anticiper les versements qui
pourront être effectués auprès de services et organismes qualifiés tels que les archives municipales, le
CND, l'INA* ou le CNC*.
2. CONCEPTION DE LA BASE DE DONNÉES
2.1. SÉLECTION DES CHAMPS DE DESCRIPTION
2.1.1. CHAMPS EXISTANTS
Compte tenu des objectifs et des besoins exprimés par l'équipe, une première sélection a été réalisée à
partir des champs existants. Il convient d'éliminer les champs inutiles ou non renseignés. Cette étape a
permis d'envisager un import des données vers la nouvelle base de données.
15
Dans la base de données des affiches, de nombreux champs sont destinés au concours La Danse
s'affiche et n'ont plus lieu d'être dans la gestion actuelle des documents. Ainsi, parmi les trente-sept
champs de la table, seul le contenu de onze champs est exploitable. Les photographies sont décrites au
travers de quinze champs. Le contenu de dix d'entre eux a été retenu. Enfin, la base de données des
vidéos propose quarante-cinq champs de description des documents. Seuls dix-sept champs sont
conservés.
Afin de réutiliser au maximum les données existantes tout en obtenant une harmonisation des champs
descriptifs, des rapprochements ont été faits entre les intitulés et contenus des différentes bases de
données. Les coches indiquent les champs d'ores et déjà utilisés.
Nom du champ sélectionné Vidéos Photos Affiches
Oeuvre associée
Titre de l'oeuvre
Année de création
Lieu de création
Auteurs associés à l'oeuvre
Document
Cote
Numéro d'inventaire
Lieu de conservation
Titre
Auteur(s)
Année de création du document
Lieu de création du document
Contenu
Cadrage
Personnes représentées
Couleurs/Noir et blanc
Support
Format
Durée
Commentaire
Réutilisation
Nombre d'exemplaires
Tableau : liste des champs existants sélectionnés
Cette sélection implique que le contenu de certains champs soit complété, comme le lieu de
conservation, ou adapté par des règles d'écriture afin d'obtenir une description homogène des
documents.
16
2.1.2. CARACTÉRISTIQUES DU FONDS DOCUMENTAIRE
L'étude du fonds documentaire a démontré la nécessité d'ajouter certains champs à cette liste. Pour
des questions de gestion des copies, il est nécessaire d'étayer la description technique des documents.
En effet, les documents numérisés destinés à la diffusion sont encodés au format MP4. Numeridanse.tv
requiert que les vidéos 4/3 soient d'une dimension de trame de 640x480 pixels tandis que le service
VOD* des Bibliothèques municipales de Grenoble, auquel le CCNG a également versé des vidéos, exige
qu'elles soient d'une dimension de 768x576 pixels. Lorsqu'il s'agit d'un même document, seules ces
données techniques permettent d'identifier sans ambiguité un exemplaire dudit document (version
Numeridanse.tv, version BM de Grenoble, etc.). Il est également intéressant de relever ces
informations pour les images fixes afin de distinguer le fichier issu de la numérisation d'un tirage papier
(300 dpi, 24 bits) de celui issu de la numérisation d'une diapositive (2400 dpi, 24 bits). Trois champs ont
ainsi été ajoutés, à savoir la résolution en points par pouce (ppp ou dpi), la profondeur de couleurs en
bits et la dimension en pixels. Aussi, afin de permettre un tri entre les documents physiques et les
documents dématérialisés, un champ précisant le type de support à été ajouté (« physique » ou
« dématérialisé ») de même qu'un champ pour préciser la taille du fichier en méga-octets. Enfin, il
semblait évident de lier chaque fichier numérique à ses métadonnées. Un champ URL y est destiné.
Autre pendant de l'analyse, le manque de visibilité et de lien entre les œuvres. Le terme « œuvre » a
été retenu toutefois on constate que les cotes des documents correspondent tantôt à un spectacle,
tantôt à un événement ou festival. Le terme « oeuvre » est donc un terme précis mais qui, dans le cas
présent, ne peut se limiter à sa plus stricte acception. La citation étant fréquente dans le travail de
création, il était nécessaire de rétablir les relations entre les pièces afin situer une recréation, une
ébauche ou une variation vis-à-vis d'une pièce de référence mais aussi vis-à-vis du contexte dans lequel
la chorégraphie a été proposée (Emile danse festival, L'Adieu au siècle, etc.). De plus, les documents
ne sont pas systématiquement liés à une œuvre mais peuvent être issus d'une série (Portraits
d'interprètes, Portraits de Jean-Claude Gallotta, etc.). Ainsi, le terme « oeuvre » a trois définitions,
celle d'une création de la compagnie, celle d'un événement auquel la compagnie a participé et celle
d'une série ayant son unité mais qui n'est pas associée à une œuvre.
2.1.3. EXEMPLES DE LA MÉDIATHÈQUE DU CND ET DE LA MAISON DE LA DANSE
Afin de comparer la gestion documentaire du CCNG à celle d'autres organismes similaires, un contact a
été établi avec le responsable du Système d'Information documentaire de la médiathèque du CND,
Abdel Yassir-Montet, et l'assistante du Pôle image de la Maison de la danse, Pauline Moulin.
De par son statut, la médiathèque du CND a opté pour une gestion bibliothéconomique de ses
collections. Elle utilise la solution Cadic intégrale, un système d'information documentaire composé
d'un module de GED*, d'un module de photothèque. Il offre la possibilité de créer plusieurs thésaurus.
La description bibliographique des ressources est basée sur la norme ISBD* composée de huit zones
(voir page suivante).
17
▪ Zone 1 : Titre et mention de responsabilité▪ Zone 2 : Edition▪ Zone 3 : Adresse▪ Zone 4 : Collation▪ Zone 6 : Collection▪ Zone 7 : Notes▪ Zone 8 : Identifiants normalisés
Ces zones sont complétées de trois listes d'autorité (œuvres, personnes, collectivités) et de deux
thésaurus (mots matières, noms géographiques).
De cette description bibliographique découle la structuration de la base de données. Par comparaison
avec les champs utilisés au sein du CCNG, on constate dans l'interface utilisateur du catalogue de la
médiathèque du CND la présence de champs supplémentaires tels que la mention de production, le lieu
et l'année de production, l'éditeur, le lieu et la date d'édition, le procédé image (ex. 4/3, PAL, etc.), la
langue mais également des éléments de gestion, et en particulier le statut du document (empruntable,
consultable, non consultable, etc.). Quant aux listes d'autorités, elles créent des liens entres les
documents et permettent un accès à l'ensemble des documents relatifs.
Du côté de Numeridanse.tv, ce sont dix-huit champs qui sont proposés aux contributeurs. Ils servent à
la gestion de la vidéothèque et comprennent, tout comme le système d'information documentaire du
CND, les mentions d'édition et de production de la vidéo, mais aussi un champ relatif aux droits ou au
caractère sensible d'une vidéo (nudité, violence). Le champ « période de référence » permet à
l'utilisateur d'effectuer une recherche par période. L'année de création alimente une frise
chronologique et le champ de référence à une localité offre un accès aux vidéos à partir d'une carte.
S'ajoutent à cela les articles oeuvre, chorégraphe, réalisateur, intervenant et collaborateur qui sont
des listes d'autorité permettant, elles aussi, d'établir des liens et des points d'accès.
C'est cette notion d'accès multiple, par auteur, localité, période de création, etc., qui doit être
retenue des systèmes de gestion documentaire de la médiathèque du CND et de Numeridanse.tv.
2.1.4. MOISSONNAGE ET DUBLIN CORE
Numeridanse.tv exploite d'ores et déjà les champs d'un Dublin Core légèrement qualifié et les
possibilités de partage de données du protocole OAI-PMH*. La vidéothèque en ligne ne permet pas un
import automatisé des données, car trop délicat à mettre en place compte tenu de la diversité des
contributeurs. Il est toutefois intéressant d'envisager un export des données de la base, au format XML*
par exemple. L'utilisation massive du Dublin Core dans les institutions justifie l'intérêt de ce format.
Le Dublin Core est une norme sémantique. Elle propose un cadre standardisé de quinze éléments
descriptifs permettant l’interopérabilité de systèmes indépendants. Multidisciplinaire, elle est
extensible grâce à ses raffinements.
Les champs déjà sélectionnés correspondent à neuf des quinze éléments du Dublin Core non qualifié
reportés dans le tableau suivant.
18
Dublin Core Système d'information du CCNG
<dc:title> Titre du document
<dc:creator> Personne (ayant la fonction d'auteur, photographe pour une photographie,réalisateur pour une vidéo, etc.)
<dc:subject> Contenu
<dc:description> Commentaire, Cadrage, Couleurs/NoirBlanc
<dc:contributor> Personne (ayant la fonction de contributeur)
<dc:date> Année de création du document original
<dc:type> Type (vidéo, image, texte, etc.). Il est utile pour les images fixes de préciserleur type (affiche, photographie) par un deuxième élément <dc:type>.
<dc:format> Format, Dimensions en centimètres, Dimensions en pixels
<dc:identifier> URI
On constate que les sept autres éléments, à savoir publisher, source, language, relation, coverage,
rights et identifier, ne sont pour le moment pas pris en compte.
Le champ publisher contient la personne physique ou morale responsable de la diffusion. Il peut être
complété par la mention du CCNG lorsque celui-ci en est l'auteur ou par la mention du photographe, de
la société de production, etc. Cet élément est à rapprocher du champ rights. Ce dernier implique une
recherche auprès des ayants droit de chacun des documents. Ce champ peut être renseigné par les
recherches déjà effectuées lors des plans de numérisation. Une demande d'autorisation de
reconnaissance des droits d'exploitation par un tiers a en effet été transmise à l'ensemble des ayants
droits des vidéos. Le CCNG ne s'est vu opposer aucun refus. Une convention similaire d'utilisation et de
diffusion web a aussi été établie entre Guy Delahaye et le CCNG lors de l'appel à projets de 2011.
Le champ coverage concerne la couverture spatio-temporelle d'un document. Il peut être envisagé
d'insérer le lieu de création du document lorsque celui-ci présente un intérêt. De même, l'élément
relation peut être renseigné par les liens établis entre un document et son œuvre de référence.
La langue fait partie des éléments Dublin Core qui peuvent être ajoutés au système d'information. Elle
est une source d'information complémentaire qui peut être interrogée. Si la langue principalement
utilisée est le français, certains documents, et en particulier les affiches, présentent un réel signe
distinctif lorsqu'ils sont rédigés en japonais, russe ou italien.
Le champ source permet d'identifier les liens entre un document source dont la ressource décrite est
dérivée. Dans le cas du CCNG, ce champ présente un intérêt puisque de nombreux extrait vidéo
représentatifs d'une pièce sont réalisés pour diffusion sur Numeridanse.tv. Il permet également de lier
un document original à sa ou ses versions numérisées.
Enfin, le champ identifier est le plus pertinent à prendre en compte. Il peut être renseigné par un
identifiant désignant de manière unique le document. Ce peut être le numéro ISBD, l'identifiant DOI ou
ARK, mais aussi plus simplement l'adresse URL du fichier. Les documents étant stockés sur un serveur
interne, on parle alors d'UNC*.
19
2.2. MODÉLISATION DE LA BASE DE DONNÉES
C'est la méthode Merise qui a été employée pour concevoir la nouvelle base de données. Cette
méthode a été créée par Hubert Tardieu à la fin des années 1970. Elle comporte trois niveaux.
Le niveau conceptuel, ou modèle conceptuel de données, se base sur le modèle entité-association
proposé en 1976 par Peter Chen. Il est élaboré à partir des règles de gestion documentaire de
l'organisme, d'un dictionnaire de données et de dépendances fonctionnelles dont nous reparlerons avec
la normalisation. Le niveau logique, ou modèle logique de données, traduit le niveau conceptuel pour
l'adapter au SGBD* qui sera ici de type relationnel. Enfin, le modèle physique s'applique au SGBD choisi.
Dans le cas présent, nous travaillons avec Access 2010.
L'étude du fonds documentaire a permis d'établir les règles de gestion suivante :
Une œuvre est créée dans un seul endroit. Chaque œuvre comprend plusieurs intervenants
dont on connaît le nom, le prénom et la fonction : chorégraphe, dramaturge, bande son,
lumières, costumes, décors, interprètes, etc. Une même personne peut avoir plusieurs
fonctions dans une même œuvre.
Un document peut être lié à zéro, une ou plusieurs œuvres. Il existe des œuvres pour
lesquelles il n’y a pas de documents associés.
On connaît généralement la date du document, son lieu de captation, le cadrage, la
réutilisabilité, s’il s’agit d’un document couleurs ou noir et blanc, un commentaire. Il existe
trois types de documents : vidéos, photos et affiches. Chaque document correspond à une
représentation de l’œuvre (représentation, répétition, action photographique...)
Il existe un ou plusieurs exemplaires du document, dont on connaît le support, le format, la
cote et son lieu de stockage, ses caractéristiques techniques, le nombre d’exemplaires.
2.2.1. NIVEAU CONCEPTUEL : LE MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES
Un premier schéma14 a été réalisé sur la base des champs sélectionnés. Il s'agit du modèle conceptuel
de données (MCD*). Ce schéma décrit les données qui seront utilisées dans le système d'information
mais indépendamment du matériel et du type de SGBD utilisé. Il contient et organise les informations
nécessaires à l'application selon une utilisation particulière ou un besoin exprimé au sein de
l'organisme. Le MCD se compose de trois éléments, à savoir les entités caractérisées par des attributs
et liées entre elles par des associations. Ces associations sont décrites et précisées par une cardinalité.
La cardinalité correspond au nombre de fois minimum (0 ou 1) et maximum (1 ou n) où un groupe
d'attributs d'une entité participe à une association. Les associations peuvent par ailleurs être porteuses
de données et contenir un ou plusieurs attributs. Chaque groupe d'attributs est rendu unique grâce à
une clé primaire signalée par un attribut ou ensemble d'attributs soulignés. C'est de cette clé primaire
dont dépendent les données de l'occurrence. Elle doit donc être unique, concise et stable.
14 Annexe n°8 : Schéma conceptuel, p.53
20
Illustration : Représentation graphique du schéma conceptuel
Le schéma conceptuel réalisé se compose de huit entités. Il organise le système d'information autour
de trois entités principales, à savoir l'oeuvre, le document et l'exemplaire. Ces trois entités sont
complétées de cinq entités secondaires qui sont la compagnie, le lieu, la ville, la personne et les
données techniques.
L'idée est ainsi de pouvoir lier chaque œuvre aux documents qui lui sont associés et d'avoir accès aux
divers exemplaires (document original, sauvegarde, fichier numérique, etc.) d'un document qui n'est
plus uniquement considéré pour son support mais aussi pour son contenu.
2.2.2. NORMALISATION
L'une des difficultés du schéma conceptuel est d'aboutir à un ensemble cohérent et non redondant. La
normalisation15 permet d'éviter une mauvaise répartition des données dans les entités, essentiellement
en identifiant les redondances qui sont des répétitions inadaptées de données. La normalisation se
manifeste par une division des données en tables reliées par clés primaires et étrangères. Cela permet
notamment de simplifier la modification ou la suppression d'une donnée. Stockée dans une table à
part, une donnée modifiée sera répercutée dans l'ensemble des tuples qui y font référence.
Entre en jeu la notion de dépendance fonctionnelle précédemment citée. On parle de dépendance
fonctionnelle lorsqu'un attribut en détermine un autre. Ainsi, dans l'entité Lieux, qui contient les lieux
de création des oeuvres et des documents, l'attribut pays découle de l'attribut ville. On dit alors que
l'information pays est dépendante de l'information ville. Il convient de sortir cette dépendance
fonctionnelle de l'entité Lieux et de créer une nouvelle entité Ville qui sera liée à l'entité Lieux grâce à
une clé étrangère.
Le contrôle de l'organisation des données est également possible grâce aux formes normales. Il en
existe huit. Chacune d'entre elles énonce les conditions de conformité à la forme normale. Aussi,
chaque forme normale de niveau supérieur est obligatoirement conforme aux formes normales qui la
précèdent. Néanmoins, la multiplication du nombre de tables rend les requêtes plus complexes. Ainsi,
seule la première forme normale a entièrement été appliquée pour la refonte du système d'information
du CCNG. Il est évident que le schéma conceptuel, proposant huit entités, peut être davantage affiné.
15 Le processus de normalisation a été introduit par Edgar Frank Codd dans son article A Relational Model of Data for Large Shared Data Banks (1970).
21
OEUVREN° autoTitreAnnée de créationLieu de création
est lié à0, n 1, n
DOCUMENTN° autoTitreAnnéeLieuTypeContenuCouleurs/NoirBlancRéutilisationDescription
Cette première forme normale (1NF) consiste à éliminer les champs à valeur multiple ou composée.
Ainsi, un attribut ne peut contenir qu'une valeur atomique.
Non conforme à la 1FN (valeur composée)
pers_id Nom Prénom
Conforme
pers_id Nom Prénom
2.2.3. NIVEAU LOGIQUE : LE MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES RELATIONNEL (MLDR)
Le deuxième niveau de la méthode Merise consiste à traduire le schéma conceptuel en un schéma
relationnel. Le vocabulaire utilisé jusqu'à présent s'en trouve légèrement modifié. Les entités sont
appelées relations. Quant aux associations, elles sont constitués des clés primaires des relations
(anciennement entités). C'est à ce moment qu'apparaît la notion de clé étrangère. Une clé étrangère
est un attribut, ou groupe d'attributs, qui apparaît en tant que clé dans une autre relation. Elle permet
d'assurer l'intégrité référentielle des données en assurant le maintien et la cohérence des données d'un
bout à l'autre de la relation.
Le placement des clés étrangères est réalisé à l'aide la classe fonctionnelle d'une association notée sur
le schéma conceptuel. Il s'agit du couple des maximums des deux côtés de l'association.
Exemple : la classe fonctionnelle de cette association est « plusieurs à plusieurs » (n et n)
Il existe trois classes, à savoir « un à un » (1 et 1), « un à plusieurs » (1 et n) et « plusieurs à plusieurs »
(n et n). La première laisse le choix du côté de la clé étrangère. La deuxième demande que la clé
étrangère soit placée du côté 1. La troisième nécessite que les clés primaires de chaque relation soit
insérées dans une nouvelle relation. Aussi, si l'association contient des attributs, ces derniers doivent
être transférés du même côté que la clé étrangère.
A partir de ces quelques règles, il est possible de construire le schéma relationnel. La complexité des
cas rencontrés lors de l'étude du fonds documentaire a abouti à cinq associations de type « plusieurs à
plusieurs ». Ce sont donc autant de relations supplémentaires qui sont créées.
22
est lié à0, n 1, n
Schéma relationnel de la base de données : les clés primaires sont soulignées, les clés étrangères sont
indiquées par la mention Ref_.
OEUVRE (oe_id, oe_titre, oe_annee)
DOCUMENT (doc_id, doc_titre, doc_annee, doc_source, doc_type, doc_contenu, doc_langue,
doc_coul_nb, doc_cadrage, doc_reutilisation, doc_commentaire)
EXEMPLAIRE (ex_id, ex_cote, ex_no_invent, ex_URL, ex_nb_ex, ex_taille_Mo, ex_duree,
ex_lieu_cons, Ref_dtech_id)
DONNEES_TECHNIQUES (dtech_id, dtech_type_support, dtech_format, dtech_dimensions_cm,
dtech_dimensions_px, dtech_dpi, dtech_bit)
PERSONNE (pers_id, pers_nom, pers_prenom)
COMPAGNIE (cie_id, cie_nom)
LIEU (lieu_id, lieu_salle)
VILLE_PAYS (ville_pays_id, ville, pays)
PARENTE_OE (Ref_oe_id, Ref_oe_id, lien_parente)
LIEN_OE_CIE (Ref_cie_id, Ref_oe_id)
LIEN_OE_PERS (Ref_oe_id, Ref_pers_id, fonction)
LIEN_OE_DOC (Ref_oe_id, Ref_doc_id)
LIEN_DOC_LIEU (Ref_doc_id, Ref_lieu_id)
LIEN_DOC_PERS (Ref_doc_id, Ref_pers_id)
3. RÉALISATION, PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1. SGBDR : ACCESS
Le système de gestion de base de données relationnelle utilisé est Access 2010. Ce programme
Microsoft permet le stockage et la manipulation de données. Les fichiers créés ont l'extension ACCDB.
Si l'idée de proposer un outil gratuit de gestion documentaire s'est posée, le choix s'est rapidement
porté sur Access. Les trois bases de données existantes ont été conçue avec le logiciel. Il est installé
sur tous les postes informatiques du CCNG et utilisé par une grande partie de l'équipe.
3.1.1. ACCÈS AUX DOCUMENTS NUMÉRIQUES : OBJET OLE
OLE, pour Object Linking and Embedding ou liaison et incorporation d'objets, est une technologie
d'intégration de programme mise au point par Microsoft. Un champ peut être de type objet OLE au
même titre qu'il peut être de type texte ou numérique. Ces objets qui peuvent être des fichiers ou des
programmes consistent en un partage d'informations entre plusieurs applications. Il peuvent être liés
ou incorporés au document. Incorporés, ils peuvent considérablement alourdir la base de données car
ils sont alors stockés dans celle-ci. Les documents seront donc liés.
23
L'objet OLE présente plusieurs intérêts. Le premier est qu'il permet de créer un lien avec chaque
fichier numérique. Chaque fichier peut alors être ouvert depuis la base de données. Le second intérêt
est qu'en liant le fichier au travers d'un champ de type OLE, un aperçu du document peut être affiché
dans un formulaire. Cela n'est possible qu'avec les images fixes et peut donc être réalisé pour les
photographies et les affiches. Cette utilisation est particulièrement pertinente afin d'avoir une idée du
contenu du document sans avoir à l'ouvrir.
3.1.2. SÉCURITÉ DES DONNÉES
Il existe plusieurs façons de sécuriser les données. La sécurité des données peut être assurée par le
contrôle de l'accès aux tables et formulaires de saisie. Il est pour cela possible d'ajouter un mot de
passe à la base de données ou à l'ouverture de certains menus.
Assurer la sécurité des données, c'est également conserver la cohérence des liens entres ces données.
Ainsi, rendre obligatoire la saisie de certains champs ou paramétrer des contraintes tels que les
masques de saisie ou valide si permettent d'assurer l'homogénéité de la saisie des données en limitant
les possibles erreurs.
Il convient par ailleurs de veiller au maintien de l'intégrité référentielle. Access propose la mise à jour
et la suppression en cascade qui permet d'éviter les enregistrements orphelins.
3.2. CRÉATION DE LA BDD DANS ACCESS
3.2.1. TABLES
Les tables sont la stricte transcription du modèle logique de données relationnel et du dictionnaire de
données établi à partir de l'analyse du fonds d'archives. Ce dictionnaire16 contient le nom, la
description, le type (numérique, alphanumérique, etc.) et la taille (en nombre de caractères) de
chaque champ.
Afin d'obtenir les résultats de requêtes multitables attendus, toutes ces tables sont liées par des
relations. Access propose trois types de jointures. Seule à la jointure interne a été utilisée.
3.2.2. REQUÊTES
Le langage SQL* permet d'ajouter, de modifier ou de supprimer des données. Il permet également de
sélectionner les données de la base de données répondant aux critères d'une recherche. Ces requêtes
permettent par exemple d'extraire les données de plusieurs tables pour en donner une vue unifiée.
Access facilite la création de ces requête grâce à une interface QBE*. La syntaxe sous-jacente est
différente de la syntaxe SQL. Toutefois, Access crée automatique l'équivalent SQL de la saisie réalisée
avec l'assistant QBE.
16 Annexe n°9 : Dictionnaire de données, p.54
24
Les requête créées dans la nouvelle base sont essentiellement des requêtes d'affichage.
Exemple :
SELECT Personnes.pers_id, Personnes.pers_nom, Personnes.pers_prenom FROM Personnes ORDER BY Personnes.pers_nom;
Cette requête SQL est utilisée dans les tables Lien_doc_oe et Lien_oe_pers afin de faciliter la sélection
des personnes enregistrées dans la table Personnes par leurs nom et prénom. Si c'est bien le champ
pers_id qui est retenu, à l'affichage de la liste déroulante, seuls les noms et prénoms apparaissent dans
la liste. Néanmoins, lorsque l'on clique sur la personne choisie, seul une données apparaît dans le
champ, ici c'est le nom de famille, ce qui peut être problématique dès lors que plusieurs personnes ont
le même nom. Souvent, un seul champ affiché ne permet pas d'identifier sans ambiguité l'information
dont il relève. Ce constat a amené à la création d'un autre type d'affichage.
Une seconde requête consiste à créer une expression mettant en forme les lieux de créations. Il
n'existe pas de lieu sans indication de la localité mais il existe des documents et œuvres dont on ne
connaît que la ville. Il était donc nécessaire, pour la compréhension, d'afficher à la fois le nom du lieu
et la ville. Ainsi, même si lieu n'est pas connu précisément, il reste possible d'identifier la ville, elle-
même extraite de la table Ville_pays.
SELECT Lieux.lieu_id, [lieu_salle] & " (" & [ville] & ")" AS lieu_villeFROM Ville_pays INNER JOIN Lieux ON Ville_pays.ville_pays_id = Lieux.Ref_ville_pays_id ORDER BY [lieu_salle] & " (" & [ville] & ")";
On obtient alors l'affichage de l'expression lieu_ville de type « Théâtre de la Ville (Paris) » ou, si la
salle n'est pas connue, « (Grenoble) ».
Illustration : présentation des résultats de la requête d'affichage
3.2.3. FORMULAIRES DE SAISIE
L'objectif des formulaires est de permettre à l'utilisateur de saisir l'ensemble des données sans avoir à
ouvrir les tables. L'organisation choisie pour la saisie est construite autour d'un formulaire principal17
(Ajouter un document) qui donne accès à l'ensemble des formulaires secondaires.
17 Annexe n°10 : Formulaire de saisie, p.55
25
Arborescence des formulaires et fenêtres de mise à jour (MAJ) des listes déroulantes :
Formulaire Ajouter un document
champ Type :fenêtre de MAJ de la liste de valeurschamp Contenu : fenêtre de MAJ de la liste de valeurschamp Langue : fenêtre de MAJ de la liste de valeurs
→ onglet Auteurs/interprètes→ formulaire Ajouter une personne→ champ Fonction → fenêtre de MAJ de valeurs
→ onglet Lieu(x)→ formulaire Ajouter un lieu
→ champ ville : formulaire Ajouter Ville_pays
→ onglet Exemplaire(s)→ champ Lieu de conservation : fenêtre de MAJ de la liste de valeurs→ champ Support/Format : formulaire Ajouter un format
→ Associer le document à une œuvre (sous-formulaire) → formulaire Ajouter une œuvre
→ champ Lieu de création : formulaire Ajouter un lieu→ champ ville : formulaire Ajouter Ville_pays
→ onglet Compagnie(s)→ formulaire Ajouter une compagnie
→ onglet Auteurs/interprètes→ formulaire Ajouter une personne→ champ Fonction → fenêtre de MAJ de valeurs
→ onglet Oeuvre(s) associée(s)→ Lien de parenté : fenêtre de MAJ de la liste de valeurs→ formulaire Ajouter une oeuvre
La navigation s'effectue de formulaires en formulaires au travers d'onglets et de listes déroulantes.
Lorsqu'il s'agit d'une liste de valeurs, c'est une fenêtre de mise à jour des valeurs qui s'affiche. Lorsque
le champs extrait les valeurs d'une autre table, c'est un formulaire qui apparaît. Ces formulaires
secondaires sont paramétrés afin qu'ils s'ouvrent sous la forme d'une fenêtre indépendante.
3.2.4. FORMULAIRE DE RECHERCHE
Les données ne peuvent être valorisées que si elles sont accessibles. Cela implique la création d'un
formulaire de consultation. Ce formulaire empêchera toute modification des données extraites. Il sera
construit en deux parties.
La première contiendra les champs de recherche et de tri. Ces champs sont sélectionnés à partir des
besoins exprimés lors des entretiens. Il importe ainsi d'offrir aux utilisateurs la possibilité de réaliser un
tri par œuvre du répertoire et de mêler cette sélection au tri par date, type de document, contenu,
langue et lieu voire par format ou personne. L'indexation des documents n'étant pas homogène il peut
être judicieux d'ouvrir la recherche en ajoutant un champ de saisie libre effectuant la sélection dans
26
les champs titre et commentaire.
La deuxième partie du formulaire sera consacrée aux résultats. Pour cela, l'option de double affichage
sera utilisée. Ce mode affiche dans une première zone la liste des enregistrements sélectionnés et
permet de sélectionner un enregistrement qui s'affiche alors dans une seconde zone. Ce mode permet
d'obtenir une vue d'ensemble des résultats et d'effectuer une sélection rapide à partir de la liste
obtenue.
La zone listant les résultats ne contiendra qu'un minimum de champs utiles à l'identification du
document. La seconde zone affichera quant à elle la description complète de chaque document.
Afin de faciliter la reconnaissance des documents, il est envisagé d'exploiter le champ OLE des
exemplaires dématérialisés afin d'afficher affiches et photographies dans le formulaire de sélection.
3.3. INTÉGRATION DES NOTICES EXISTANTES ET FUTURES
3.3.1. TRAITEMENT DES DONNÉES
L'utilisation de formulaires est idéale pour insérer de nouvelles données dans la base. Toutefois,
compte tenu de la quantité de documents, il est essentiel de partir du travail déjà réalisé et de
conserver les données existantes. Plusieurs traitements sont à réaliser afin de pouvoir les intégrer à la
nouvelle base de données. Ces opérations sont a réaliser avec Excel. Seule une partie des notices a été
traitée mais cela a permis de constater plusieurs cas de figures.
Il existe dans les bases de données des champs multivalués. La base de données des
photographies contient un champ de ce type qui, par une liste déroulante complétée de cases
à cocher, permet de sélectionner l'ensemble des personnes identifiées sur un document. Si
Access gère de ce type de champ, ce n'est pas le cas de tous les SGBD. Nous avons par ailleurs
vu que les champs multivalués ne répondent pas à la première forme normale de la théorie de
normalisation. Ainsi, dans un souci d'interopérabilité, la nouvelle base de données n'autorise
pas ces champs à valeurs multiples. Pour exploiter le travail d'indexation réalisé, un
traitement18 a été effectué afin de transformer ce champs multivalué en un champ à valeur
unique.
Deuxième cas de figure. L'intégration de nouveaux champs, comme l'UNC des fichiers
numériques, la langue du document ou la gestion des droits, implique une mise à jour des
données et un nouveau travail d'indexation pour les notices déjà existantes. Il peut être réalisé
par lot, pour la langue ou les droits, à partir d'une analyse préalable permettant d'assurer la
cohérence et la véracité des informations. Quant à l'insertion du chemin d'accès à la ressource
numériques, elle ne peut être fait qu'au cas par cas, fichier après fichier. Il s'agit d'une tâche
lourde qui n'a pas pu être réalisée au cours de ces trois mois de stage.
Enfin, la nouvelle répartition des données dans les tables implique de scinder les données
existantes tout en conservant le lien qui les unit. Il a fallu attribuer une clé primaire, qui est
18 Annexe n°11 : Traitement d'un champ à valeurs multiples, p.58
27
un numéro automatique, au premier groupe de données et reporter ce numéro en tant que clé
étrangère dans le second groupe de données. Cette opération réalisée avec Excel concerne
notamment la séparation du document et de ces exemplaires jusqu'alors renseignés dans un
même enregistrement. Une mauvaise gestion de cette séparation a engendré quelques
difficultés. Les clés étrangères ont donc été renseignées document par document alors qu'une
solution plus simple et plus fiable était possible. Il aurait fallu attribuer un numéro à chaque
enregistrement des tables d'origine, et scinder les données après, tout en conservant le numéro
de part et d'autre, d'un côté en tant que clé primaire, et de l'autre en tant que clé étrangère.
3.3.2. RÈGLES D’ÉCRITURE ADOPTÉES
Définir des règles d'écriture contribue à l'harmonisation des enregistrements de la base de données.
Dès lors que les documents sont décrits selon une même logique, et compte tenu des capacités
d'Access en matière de recherche, les conventions d'écriture permettent d'optimiser l'accès aux
données. Les tris deviennent également plus pertinents. Deux règles ont donc été proposées
L'année est à renseigner au format AAAA uniquement. Cette règle est contrôlée à un l'aide d'un masque
de saisie. Ainsi, seule une saisie à quatre chiffres est autorisée.
La saisie du titre de l'oeuvre est précisée par le renvoi de tout article défini à la fin du titre, entre
parenthèses. On obtient donc Mystères de Subal (Les) et non plus Les Mystères de Subal.
Les règles d'écriture sont également assurées par la mise en place de listes déroulantes.
Les listes de valeurs facilitent la saisie. Neuf listes sont disponibles pour les champs Type de document,
Type de contenu, Langue, Couleurs/Noir&Blanc, Lieu de conservation, Pays, Fonction de la personne,
Type de support et Lien de parenté. La mise à jour de ces listes est simplifiée grâce au formulaire.
D'autres listes déroulantes sont utilisées afin de faciliter l'insertion des clés étrangères. Créées grâce à
une requête SQL, ces listes déroulantes affichent des données signifiantes tout en inscrivant le numéro
automatique dans le champ de la clé étrangère. Il est ainsi plus aisé de sélectionner une personne, un
lieu ou une œuvre par leur nom, prénom, titre ou année, que par leur clé primaire.
La mise en application de ces règles d'écriture implique une mise à niveau des données existantes. Il
s'agit d'un traitement supplémentaire qui vise à contrôler l'homogénéité des données existantes.
3.3.3. GUIDE DE PRISE EN MAIN DE L’OUTIL
Afin que l'équipe puisse prendre en main le nouvel outil, il est essentiel qu'un guide d'utilisation soit
associé à la base de données. Jusqu'à présent, la saisie et la recherche des données s'effectuaient
directement dans les tables et non au travers de formulaires. Ce guide doit donc présenter le
fonctionnement des formulaires de saisie et de recherche et intégrer les règles d'écriture
précédemment énoncées. Ce guide pourra se composer de trois volets.
28
Une première partie présentera le formulaire de recherche, son fonctionnement. Elle précisera
les champs dans lesquels il est possible d'effectuer une recherche et sous quel format saisir les
données à rechercher.
Une deuxième partie sera consacrée à la saisie des données grâce aux formulaires. Ce volet
proposera une procédure selon si l'utilisateur souhaite ajouter, supprimer, ou modifier une
œuvre, un document, un exemplaire, etc.
Les formulaires créés visent à faciliter le maniement de la base de données. Il est toutefois possible
que les utilisateurs soient confrontés à des difficultés. Il convient d'anticiper ces situations en
rédigeant une foire aux questions.
Le troisième volet sera consacré à la maintenance de la base. S'il est préférable que la
structure de la base de données ne soit pas modifiée, l'éventualité que des champs soient
ajoutés doit être prise en compte. Cette troisième partie présentera donc en détail le
fonctionnement interne de la base de données, par table et par champ, incluant également les
requêtes et relations.
3.4. GESTION DES FICHIERS NUMÉRIQUES
3.4.1. PLAN DE NOMMAGE
Le renommage des fichiers fut l'une des principales exigences de la refonte du système d'information
documentaire du CCNG. Les raisons évoquées précédemment, à savoir le manque de passerelles entre
les documents d'une même œuvre et de lisibilité du nommage actuel, alimentent ce besoin.
Un plan de nommage consiste en une normalisation du nom des fichiers numériques. Il s'agit d'une
syntaxe qui tient compte non seulement des caractéristiques du fichier mais surtout de celles de
l'ensemble des cas rencontrés. Il apporte une compréhension visuelle et facilite la recherche. Une
convention de nommage doit être explicite et permettre d’avoir connaissance sans ambiguïté du
contenu du document par la simple lecture de son intitulé et indépendamment du dossier dans lequel il
est classé.
Chaque collection ayant ses propres particularités, chaque convention de nommage est unique.
Toutefois, plusieurs prérequis sont à prendre en considération. Il est essentiel d'éviter les risques
d'erreur et les incompatibilités pouvant surgir d'un système informatique à l'autre. Il est ainsi
recommandé de ne pas utiliser d'espace et de lui préférer le tiret-bas ou le trait d'union. Aussi, il est
conseillé de se limiter aux caractères alphanumériques de la norme ASCII* en en excluant les caractères
spéciaux.
L'ensemble des règles adoptées sont référencées dans un document de référence, un mode d'emploi.
Le contenu de ce document s'adresse aux personnes qui ont en charge la gestion des fichiers
numériques. Il doit donc être suffisamment clair et précis afin de prévenir toute ambiguité.
29
La convention de nommage réalisée19 est propre au CCNG et s'appuie sur le Guide d’archivage
numérique 2014 à l’usage des scènes nationales réalisé par l’Association des scènes nationales. Elle est
volontairement simple afin d'être facilement adoptée par l'équipe, tant pour la saisie des noms que
pour la recherche sur le serveur.
La normalisation des noms de fichiers s'applique aux nouveaux documents et implique le renommage
des fichiers existants. Compte tenu du nombre de fichiers et de leurs caractéristiques, il est possible et
fortement recommandé de traiter les fichiers par lot. Le programme libre AntRenamer 20 permet
d'insérer, déplacer, remplacer et supprimer des chaines de caractères, à partir d'une recherche ou
selon la position des caractères dans l'intitulé du fichier. Il permet également de générer une
numérotation automatique. Un échantillon des photographies numérisées des Aventures d'Ivan Vaffan
et Yvan Vaffan a été traité à l'aide de cet outil21.
3.4.2. ARBORESCENCE DES DOSSIERS
Au-delà du renommage des fichiers, c'est la réorganisation des dossiers qui est nécessaire. Il est
possible, grâce à l'arborescence, de classer et de hiérarchiser les fichiers. Les documents conservés sur
le serveur sont organisés en trois ramifications, une par plan de numérisation. L'organisation interne
est ensuite propre à chacun de ces dossiers.
La nouvelle arborescence se compose de trois niveaux. Le premier classe les documents par œuvre de
référence. Le deuxième niveau organise ces documents par type — vidéo, photographie et affiches.
Enfin, un troisième niveau organise les copies numérisées par format (AVI, MP4, JPEG, TIFF, etc.)
Il est essentiel que tout fichier soit classé. Si un dossier de transit est acceptable en vue du rangement
des fichiers, il ne doit être utilisé qu’à court terme et doit indiquer sa fonction de façon significative,
par exemple « document_a_classer ». Sont donc à bannir les dossiers « autre », « divers » ou « sans
titre » qui n’indiquent pas ce qu’ils contiennent.
Illustration : nouvelle arborescence des dossiers
19 Annexe n°12 : Plan de nommage, p.6420 AntRenamer. Disponible sur : http://www.antp.be/software/renamer/fr (consulté le 15 juin 2014)21 Annexe n°13 : Opération de renommage des fichiers par lots, p.70
30
3.4.3. SYSTÈME D'IDENTIFICATION PÉRENNE
Tout comme la gestion des documents physiques, qui attribue cote et numéro international normalisé
(ISBN, ISSN, etc.), la gestion des fichiers numériques implique l'identification et la localisation des
fichiers. Les systèmes d'identification pérenne permettent d'assurer ces aspects. Il en existe plusieurs
dont le fonctionnement varie et dont les applications sont généralement spécifiques au domaine
d'internet. L'intérêt de ces identifiants est qu'ils offrent une stabilité dans l'accès aux ressources,
estompant pour l'utilisateur les modifications de gestion (déplacement, renommage, etc.). Ils prennent
davantage en compte la ressource et non plus seulement son emplacement.
Ils peuvent être signifiants. Ces identifiants, proches du langage naturel, sont intéressants car aisément
compréhensibles tant par les utilisateurs que pour le référencement par les moteurs de recherche. Il
existe une seconde catégorie d'identifiants dits « opaques », comme le système ARK adopté par la
BNF*, le DOI ou l'URI. Ces identifiants sont produits de façon automatique et unique par des
programmes, eux-mêmes contrôlés des autorités nommantes. Ces institutions qui génèrent les
identifiants ont aussi pour rôle d'en assurer la pérennité et de résoudre les correspondances entre la
ressource et son identifiant.
Dans le cadre de la refonte du système d'information documentaire du CCNG, l'utilisation d'identifiants
persistants est une piste à exploiter. Pour le moment, la relation entre un fichier numérique et les
informations qui lui sont associées est possible à l'aide du champ de type objet OLE qui facilite l'accès
au document. Toutefois, le champ utilise l'adresse UNC du fichier sur le serveur. Si ce fichier est
renommé ou déplacé, le lien sera rompu, ce qui est problématique.
Pour les structures qui souhaitent gérer leurs collections dans un souci de pérennité, ces systèmes
d'identification représentent un coût certain. Il est donc essentiel d'évaluer les besoins et les capacités
de la structure afin de mettre en place un système juste et adapté. A ce jour, le service informatique
de la MC2, duquel dépend le CCNG, n'utilise pas d'identifiant persistant. Il en recommande toutefois
l'utilisation.
3.4.4. SÉCURITÉ ET SAUVEGARDE DES FICHIERS
Les fichiers numériques et la base de données sont stockés sur une unité NAS de quatre disques propre
au CCNG. Il s'agit d'un serveur de stockage relié à un réseau. Il permet de centraliser les fichiers
facilitant ainsi leur gestion et leur consultation. L'accès au serveur est sécurisé par des droits d'accès.
Ces paramètres sont gérés par le service informatique de la MC2. Les droits de lecture et d'écriture
sont déterminés au cas par cas, en fonction des besoins de chaque membre de l'équipe. Ainsi, seuls
quelques membres ont accès aux fichiers.
La sécurité des fichiers est également assurée par le système RAID. Cet acronyme signifie en français
« regroupement redondant de disques indépendants ». Cette technologie fonctionne par répartition et
redondance des données sur un ou plusieurs disques. En cas de dysfonctionnement ou de panne d'un
des disques, le système RAID permet la récupération des données. Il existe plusieurs niveaux de RAID.
L'unité NAS présente un système RAID de niveau 5. Ce niveau inclut un disque dur de parité qui, si un
31
disque dur ne fonctionne plus, permet de récupérer les données dudit disque dur par reconstitution et
recoupement.
Des sauvegardes sont par ailleurs effectuées sur des disques durs externes conservés par le CCNG. Dans
un souci de cohérence, il sera intéressant de reporter sur ces disques le renommage des fichiers réalisé
sur le serveur.
32
CONCLUSION
La refonte du système d'information documentaire du CCNG a été abordée sous plusieurs angles. D'une
part, il convenait d'unir les bases de données afin d'offrir un accès à l'ensemble du fonds d'archives au
travers d'un outil unique. La nouvelle base de données s'est inscrite dans cette ligne directrice, de sa
conception à sa réalisation. D'autre part, il était nécessaire de se pencher sur la gestion des documents
numérisés jusqu'alors segmentée.
Plusieurs résultats peuvent être attendus de cette réorganisation. Premièrement, en optimisant la
structure de la base de donnée et en homogénéisant la saisie, les recherches sont plus efficaces.
Deuxièmement, la nouvelle base de donnée contient la notion d'exemplaire particulièrement adaptée
au cas du CCNG. Les nombreuses copies DVCAM et fichiers numériques sont désormais visibles. En
prenant en compte ces exemplaires, on obtient une vue fidèle de l'état et du contenu du fonds. Si tout
n'a pas pu être réalisé en trois mois de stage, le travail effectué a posé les bases. Un tableau de bord
résume les tâches réalisées22 sur treize semaines de stage et planifie sur cinq semaines les tâches
restant à effectuer23 afin de livrer à l'équipe du CCNG un outil abouti, à jour et exploitable.
Au-delà du projet de refonte du système d'information documentaire, il serait pertinent de réaliser une
mise à niveau des données en complétant l'indexation des documents et en poursuivant l'inventaire du
fonds.
22 Annexe n°14 : Tableau de bord – Historique des tâches réalisées, p.7323 Annexe n°15 : Planification des tâches restantes, p.74
33
SOURCES
BIBLIOGRAPHIE
BERMES, Emmanuelle. Des identifiants pérennes pour les ressources numériques : l'expérience de la
Bnf. 2006. Disponible au format PDF sur : http://www.bnf.fr/documents/ark_presentation_bermes_2006.pdf
(consulté le 15 juin 2014)
BNF. Guide d'utilisation du Dublin Core (DC) à la BnF : Dublin Core simple et Dublin Core qualifié, avec
indications pour utiliser le profil d'application de TEL [en ligne]. 2008. Disponible au format PDF sur :
www.bnf.fr/documents/guide_dublin_core_bnf_2008.pdf (consulté le 19 juin 2014)
GARDARIN, Georges. Base de données [en ligne]. Paris : Eyrolles. 2003. Disponible au format PDF sur :
http://georges.gardarin.free.fr/Livre_BD_Contenu/XX-TotalBD.pdf (consulté le 19/06/2014)
INISAN, Hervé. Le Grenierhttp://www.bnf.fr/documents/guide_dublin_core_bnf_2008.pdf Access [en ligne].
2014. Disponible sur : http://grenier.self-access.com/ (consulté le 12 juin 2014)
JENNINGS, Roger. Access 2007. Paris : CampusPress. 2007. (Le Campus). 820p.
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION. Circulaire - Labels et réseaux nationaux du
spectacle vivant : mise en œuvre de la politique partenariale de l'Etat [en ligne]. 31 août 2010.
Disponible au format PDF sur : http://www.accn.fr/histoire.php (consulté le 22 juin 2014)
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION. Cahier des missions et charges des Centres
chorégraphiques nationaux [en ligne]. 31 août 2010. Disponible au format PDF sur : (consulté le 22
juin 2014)
MOULIN, Pauline. Numeridanse.tv : analyse du système de gestion documentaire et propositions
d'amélioration. Rapport de stage du Master en sciences de l'information et des bibliothèques. ENSSIB
(Lyon). 2012. 75 p. Disponible au format PDF sur : http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/ (consulté
le 1er juin 2014)
THERON, Dominique. Ecrire un cahier des charges de numérisation de collections sonores,
audiovisuelles et filmiques. 2009. 34p. Dispohttp://www.accn.fr/histoire.phpnible au format PDF sur :
http://www.culturecommunication.gouv.fr/content/download/71516/546133/file/cahier_charges_numerisation.p
df (consulté le 09 juin 2014)
SUPPORTS DE COURS (IUT2 – LP BDAN)
MERMET, Jean-Michel. Cours de publication de collections numériques sur internet. 2013-2014.
PALMER, Patrick. Cours de bases de données. 2014
PASCON, Jean-Louis. Cours d'archivage numérique. 2014
STAII, Adrian. Cours d'indexation et description des documents numériques. 2014
34
SITOGRAPHIE
A C C N . Association des Centres chorégraphiques nationaux [en ligne]. Disponible sur :
http://www.accn.fr/index.php (consulté le 11 juin 2014)
CCNG. Jean-Claude Gallotta – Centre chorégraphique national de Grenoble – Groupe Emile Dubois
[en ligne]. Disponible sur : http://www.gallotta-danse.com/ (consulté le 11 juin 2014)
DCMI. Dubin Core Metadata Initiative [en ligne]. Disponible sur : http://dublincore.org/ (consulté le
15 juin 2014)
MICROSOFT. Office.com – Obtenir de l'aide et du support sur Microsoft Office [en ligne]. 2014.
Disponible sur : http://office.microsoft.com (consulté le 12 juin 2014)
35
LISTE DES SIGLES
ACCN : Association des centres chorégraphiques nationaux
ASCII : American standard code for information interchange (code américain normalisé pour l'échange
d'informations)
CCN : Centre chorégraphique national
CCNG : Centre chorégraphique national de Grenoble
CDC : Centre de développement chorégraphique
CNC : Centre national du cinéma et de l'image animée
CND : Centre national de la danse
DVCAM : Format vidéo numérique propriétaire (Sony). Version professionnelle du Digital Video (DV)
DVD : Digital versatile disc (disque numérique polyvalent)
GED : Gestion électronique des documents
INA : Institut national de l'audiovisuel
ISBD : International standard bibliographic description (description bibliographique internationale
normalisée)
NAS : Network attached storage (serveur de stockage en réseau)
OAI-PMH : Open archives initiative protocol for metadata harvesting (protocole pour la collecte de
métadonnées de l'Initiative pour les Archives ouvertes)
QBE : Query by exemple (interrogation par l'exemple)
RAID : Redundant array of inexpensive — ou independant — disks (regroupement redondant de disques
indépendants)
SQL : Structured query language (langage de requête structurée)
UNC : Universal naming convention (convention de nommage pour l'adresse de ressources sur un
réseau)
VHS : Video home system (système vidéo domestique)
VOD : Video on demand (service de vidéo à la demande)
XML : Extensible markup language (langage informatique de balisage extensible)
36
ANNEXES
ANNEXE N°1 : FICHES « PROFIL »
Centre chorégraphique national deGrenoble – Groupe Emile Dubois
ServiceInformation-documentation
Fiche « profil » n°1L’organisme
UPMF – IUT 2 GrenobleDpt. Information-Communication
Licence pro BDAN 2014
Marie GROLLIER
L’organisme : le Centre chorégraphique national de Grenoble (CCNG)
HISTORIQUE
Jean-Claude Gallotta crée avec Mathilde Altaraz le Groupe Emile Dubois en 1979. C’est en 1984 que la
compagnie devient Centre chorégraphique national.
Les Centres chorégraphiques nationaux (CCN) ont vu le jour en 1984 sous l’impulsion du ministère de la
culture. Les CCN sont des lieux de création placés sous la direction d’artistes chorégraphes et
contribuent au développement chorégraphique de leur région. On compte actuellement 19 CCN
répartis sur le territoire français et regroupés au sein de l’Association des Centres chorégraphiques
nationaux (ACCN). Cette dernière constitue un interlocuteur pour le ministère et permet une réflexion
à échelle nationale sur les enjeux de la danse.
STATUT JURIDIQUE
Le CCNG est une association loi 1901. Elle est subventionnée par la DRAC Rhône-Alpes (Ministère de la
Culture et de la Communication), la Ville de Grenoble, le Département de l’Isère et la Région Rhône-
Alpes, et soutenue par l’Institut français pour les tournées internationales, la Fondation culture et
diversité et la Caisse des dépôts.
LOCALISATION
Situé au : 4 rue Paul Claudel – BP 2448 38034 GRENOBLE Cedex 2
Il occupe les bâtiments de la Maison de la culture depuis 1981. Durant les travaux de requalification de
la Maison de la culture, le CCNG déménage dans le quartier Bouchayer-Viallet (Le Magasin/CNAC) de
1999 à 2004. Il intègre en 2004 les nouveaux locaux de la Maison de la culture, devenue MC2, et
dispose dès lors de bureaux, de loges et d’un studio de danse comprenant une jauge de 100 places
(gradin amovible).
ACTIVITÉS
• Créations et recréations
Le travail du groupe Emile Dubois évolue autour des créations et recréations du chorégraphe Jean-
Claude Gallotta. Son travail vise l’extension du domaine de la danse à une échelle locale et
internationale et la transmission du patrimoine chorégraphique.
37
• Transmissions et collaborations
Les transmissions sont réalisées auprès de classes de l’enseignement primaire et secondaire, d’élèves
du Conservatoire ou d’autres compagnies, par des danseurs du groupe Emile Dubois ayant participé à
l’œuvre. La totalité de l’œuvre ou un extrait peuvent être transmis.
• Accompagnement d’artistes
Les accueils studio sont l’une des missions des Centres chorégraphiques nationaux. Ils prennent la
forme de résidences au cours desquelles des compagnies bénéficient du soutien du réseau des CCN,
d’un appui technique, voire d’un accompagnement administratif et financier. L’accueil studio permet
également d’optimiser l’utilisation des studios mis à disposition à titre gratuit. Sept compagnies ont
été soutenues en 2013.
• Entraînement régulier du danseur
C’est en collaboration avec le Pacifique/Centre de développement chorégraphique 24 (CDC*) de
Grenoble et la MC2 que le CCNG propose des stages à destination des danseurs professionnels ou en
voie de professionnalisation de l’agglomération grenobloise. Le planning est établi par Mathilde Altaraz
et comprend des professeurs diplômés d’Etat, proposant des techniques variées, ou des danseurs du
CCNG.
• Sensibilisation à la culture chorégraphique
Partenariat avec le lycée Stendhal :
Un partenariat est en place depuis 11 ans entre le CCNG et le lycée Stendhal (Grenoble) qui
propose l’enseignement de détermination danse aux élèves de séries littéraires. Ce partenariat
permet au CCNG de faire intervenir des danseurs, artistes et chorégraphes en lien avec le
programme et avec les spectacles proposés dans les salles partenaires.
Ateliers de danse :
Le CCNG organise en partenariat avec la MC2 des ateliers découverte, des stages en week-end
et des ateliers création à destination d’amateurs débutants ou ayant déjà une pratique de la
danse. Ces stages sont généralement en lien avec la programmation de la MC2.
Actions culturelles :
Les actions culturelles prennent la forme de conférences illustrées et permettent de découvrir
et de comprendre le processus de création de Jean-Claude Gallotta au travers de vidéos ou
d’extraits dansés. Ce sont également des répétitions et rencontres publiques, des ateliers
menés en écoles primaires, en maisons d’arrêt, au CRR, auprès d’enseignants, etc.
24 Le Pacifique – CDC, http://www.pacifique-cdc.com/ (consulté le 18/04/2014)
38
RÉSULTATS
Le compte de résultat de l’année 2013 indique (montants en euros) :
Total des produits : 2 091 216,38
Total des charges : 2 001 111,39
Soit un Solde créditeur (bénéfice) : 90 104,99
EFFECTIFS
En 2013, 80 personnes ont été employées par le CCNG. La répartition du personnel est la suivante :
Personnel
artistique
Personnel
adm/info/com
Personnel
technique
Total général
Effectif permanent 6 6 2 14
Equivalent Temps plein 5,60 5,36 2 12,96
Effectif CDD 53 1 12 66
Equivalent Temps plein 10,60 0,31 1,48 12,39
Total effectif 59 7 14 80
Equivalent Temps plein 16,20 5,67 3,48 25,35
ORGANIGRAMME
Directeur, Chorégraphe : Jean-Claude Gallotta
Assistante et responsable pédagogique : Mathilde Altaraz
Dramaturge : Claude-Henri Buffard
Répétiteurs : Darrel Davis, Beatriz Acuña, Ann Adamovic, Yannick Hugron
Danseurs permanents : Ximena Figueroa, Béatrice Warrand, Thierry Verger
Direction technique : Pierre Escande
Réalisation son : Antoine Strippoli
Administration : Viviane Pignard
Direction de projets : Jean Ripahette
Actions culturelles, accueil studio, pédagogie : Hélène Azzaro
Information, documentation : Caroline Brossard
Secrétariat de direction, logistique tournée : Nathalie Malevergne
Comptabilité : Saïda Allab, remplacée en CDD par Catherine Falconnet Rudd
Photographe : Guy Delahaye
Conseiller en production, diffusion, développement : Jean-Luc Larguier
Conseillère artistique pour les accueils studio et les soirées : Sylvaine Van den Esch
Presse nationale : Opus 64
39
Membres cooptés (bureau) :
Présidente : Ervée Chassouant-Marce
Trésorier : Jean Caune
Secrétaire : Brigitte Combe
Avec cette saison 2013-2014 (intermittents) :
Danseurs : Alexane Albert, Sarah Barrau, Agnès Canova, Christophe Delachaux, Nicolas Diguet,
Alexandre Galopin, Ibrahim Guétissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ives, Sébastien Ledig, Bruno
Maréchal, Cécile Renard, Gaetano Vaccaro, Stéphane Vitrano, Thalia Ziliotis et Francesca Ziviani.
Régie lumière : Benjamin Croizy
Régie son : Yann Perrin
Création et régie costumes : Marion Mercier, Anne Jonathan, Dominique Fiori
40
Centre chorégraphique national deGrenoble – Groupe Emile Dubois
Service Communication
Fiche « profil » n°2Le service
UPMF – IUT 2 GrenobleDpt. Information-Communication
Licence pro BDAN 2014
Marie GROLLIER
HISTORIQUE
Le service communication est créé dès la création du CCNG. Début 2000, un projet de centre de
documentation a été initié par Jean-Yves Langlais, alors co-directeur du Centre chorégraphique.
L’objectif était alors de faire du CCNG un pôle ressource. Les collections se composaient de livres
spécialisés, d’ouvrages anciens, de timbres, etc. Ce projet a cessé au départ de Jean-Yves Langlais en
2002. Les ouvrages ont été donnés à la bibliothèque du Conservatoire ainsi qu’à la bibliothèque
d’Etude et d’information de Grenoble.
ACTIVITÉS
Les activités du service communication s’articulent autour de la promotion des spectacles, des actions
culturelles et partenariats du CCNG (entraînement régulier du danseur, transmission, conférences,
etc.).
OUTILS DE COMMUNICATION
Ses outils de communication sont :
• affiches (120x176 cm, 40x60cm)• brochure de saison• avant-programme• La lettre d’Emile (lettre trimestrielle sur l’actualité de la compagnie)• brochure de L’Entraînement régulier du danseur en collaboration avec Le Pacifique• cartes de vœux et cartes postales• flyers de prospection à destination des directeurs de théâtre (invitation à une représentation)• dossier de presse en anglais et en français• site internet25
• newsletter mensuelle• page Facebook• channel Numéridanse26 pour la diffusion et la prospection
EFFECTIF
Le service se compose de Caroline Brossard, attachée à l’information-documentation, et d’Hélène
Azzaro, chargée de l’accompagnement des équipes et des projets artistiques. Claude-Henri Buffard
rédige et corrige l’ensemble des textes et pose un regard sur les publications du service. En ce sens, il
peut également être associé au service communication.
25 http://www.gallotta-danse.com/ (consulté le 24/04/2014)26 http://www.numeridanse.tv/fr/channels/gallotta/ (consulté le 24/04/2014)
41
MOYENS FINANCIERS, BUDGETS
Le budget alloué au service est en moyenne de 18 000 euros. Pour l’année 2013, la répartition fut la
suivante (montants en euros) :
Budget presse : 908
Budget documentation générale : 1830
Affiches/tracts : 7250
Encarts publicitaire : 4465
Affranchissement : ~5500
MOYENS TECHNIQUES
Le service dispose de :
• 4 postes informatiques équipés du système d’exploitation Windows 7 professionel• Microsoft Office 2010 sur chaque poste• 1 poste dispose de la suite Adobe Creative CS5• 1 photocopieur Xerox WorkCentre 7535 • 1 scanner Epson Perfection 3170 Photo• 1 scanner de films et diapositives Plustek OpticFilm 7600i• 1 unité NAS de 3,57To (4 fois 2To en RAID5) pour la sauvegarde des vidéos, photos et affiches• 1 serveur général
SOUS-TRAITANTS
CCNG travaille de façon régulière avec l’Imprimerie du Pont-de-Claix. L’identité visuelle de la
compagnie est confiée à l’agence Cnossos (Grenoble). Le site internet a été réalisé en 2012 par Chris
Gaillard sous Spip.
FONDS DOCUMENTAIRE
Le fonds se compose de photographies, vidéos et affiches des spectacles de Jean-Claude Gallotta. Ces
documents sont utilisés en interne lors des recréations ou transmissions. Ils permettent également
d’illustrer les différents documents de communication produits par le service. Pour toute personne
extérieure, la consultation des documents est gratuite et s’effectue sur demande. Les documents ne
sortent jamais du fonds, ainsi, selon les cas, soit la consultation se fait sur place, soit une copie est
réalisée (le plus courant).
L'inventaire du fonds documentaire n’étant pas abouti, il est impossible de le chiffrer exhaustivement.
Les trois bases de données Access contiennent actuellement :
• 162 affiches• 6751 photographies• 1045 vidéos
42
En 2004, un inventaire des vidéos a été réalisé par les danseurs de la compagnie. Les vidéos jugées
pertinentes et alors conservées sur VHS, HI8 et U-matic ont été transférées en interne vers des
supports DVD et DVCAM. Sous l’impulsion du Ministère de la culture et de la Maison de la danse, la
numérisation de vidéos, photos et affiches a été réalisée en externe de 2010 à 2012.
Le serveur contient actuellement :
2,10To de fichiers vidéos
7044 fichiers image (83,52Go)
A noter que depuis 2012, Guy Delahaye photographie en numérique. De même, les vidéos sont filmées
sur support numérique depuis 2001 (miniDV). Le passage aux cartes SD s'est fait en 2009.
Une revue de presse est réalisée quotidiennement à destination de l’ensemble des équipes artistique,
administrative et technique du CCNG. Elle est diffusée par mail et contient les actualités du monde de
la danse. Les sources utilisées sont le Dauphiné Libéré, Télérama, et les sites internet des journaux Le
Monde et Libération.
L e s abonnements presse papier mis à disposition de l’équipe : Dauphiné Libéré, La Lettre du
spectacle, Télérama, Actualité de la Scénographie, Mouvement, La Scène, Danser. Un accès en ligne à
News Tank Culture est également possible grâce à l’ACCN.
43
ANNEXE N°2 : FICHES DESCRIPTIVES POUR L'INVENTAIRE DES VIDÉOS
44
45
ANNEXE N°3 : SYSTÈMES DE COTATION
• Affiches
Le système de cotation des affiches se compose de deux éléments. Le premier est une
lettre (a, b, c ou d) correspondant aux dimensions de l'affiche et le second est une
numérotation séquentielle à cinq chiffres.
A = jusqu'à 50x80 cm
B = jusqu'à 90x120 cm
C = jusqu'à 120x180 cm
D = ?
Exemple : a00051, d00068, etc.
• Vidéos
La cotation des vidéos se compose elle aussi de deux éléments. Le premier est une chaîne
de caractères désignant l'oeuvre ou l'évènement dont est issu le document (cf. Annexe n°4 :
Tableau de correspondance des systèmes de cotation, p.47). Le second élément est une
numérotation séquentielle.
Exemple : MVMT-1, MAM-J-2, L7PC-19, TVGAL795, etc.
• Photographies
Même construction pour la cotation des photographies. Une première numérotation à trois
chiffres permet d'identifier l'oeuvre ou la série de photographies (cf. Annexe n°4 : Tableau
de correspondance des systèmes de cotation, p.47). Une barre oblique « / » sépare ce
premier élément du second qui est une numérotation séquentielle à quatre chiffres.
Exemple : 001/0024, 016/0001, 070/0051, etc.
46
ANNEXE N°4 : TABLEAU DE CORRESPONDANCE DES SYSTÈMES DE COTATION
Titre de l’œuvre/collection Cote vidéo Autre cotevideo possible
Cotephoto
2147 l’Afrique 06299 Duos DUOS 037Action photo J.P. MAURIN 059Armide ARM Aventures d’Ivan Vaffan (Les) VAFF 007Bach danse expérience BACH 048Bank (The) BANK Blik autour de soi BLIK 036Blik Sénégal BLIK-SEN Bolduc (Le) BOL 041Carnets d’un rêveur BOU Catalogue (Le) AAS 030Chamoule ou l’art d’aimer (La) CA 028Cher Ulysse CHU 046Chroniques chorégraphiques – saison 1 CHRO 047Contes avant la nuit CALN Daphnis é Chloé DAPHC DAP 005Daphnis é Chloé (recréation) DAPHC-2011 058Des Gens qui dansent DGQD 045Des Gens qui dansent au Louvre 068Divers 069Docteur Labus LAB 013Docteur Labus (recréation) LAB 024Emile danse festival 063Enfance de Mammame (L') EMM 039Fantômes du temps (Les) FDT 040Faut qu’je danse ! 057Genou de Mathilde (Le) LGM Grandeur nature GNAT 004Hommage à Pavel Haas HPH 020Hommage à Yves P. (acte I et II) YVP 006Homme à la tête de chou (L') HTC 050Incessante (L') INC 032Kawatta doctor LAB-J 064Larmes de Marco Polo (Les) LLMP LAR 034Légende de Don Juan (La) DON 016Légende de Roméo et Juliette (La) LRJ ROM 015Louves et Pandora (Les) LOU-PAN 012Maître d’amour (Le) MDA 049Mammame (Japon) MAM-J Mammame (recréation) MAM-98 029Mammame (recréation) MAM-02 038Mammame à l’est 055Mammame Argentine MAM-ARG
47
Titre de l’œuvre/collection Cote vidéo Autre cotevideo possible
Cotephoto
Mammame Montréal MAM-M 011Mammame : le désert d’Arkadine MAM-I 009Mammame : les enfants qui toussent MAM-II 010Montalvo et l'enfant ME Mouvements MVMT 002My rock ROCK 043Mystères de Subal (Les) SUB 014Nosferatu NOS 035Pas de quatre PQUA 001Petite renarde rusée (La) PRR PET 022Petits chuchottements du cœur (Les) PCC Pierre Châtel PC 054Portraits de Jean-Claude Gallotta 067Portraits d'interprètes 066Prémonitions PRE 018Prémonitions (Japon) PRE-J Presque Don Quichotte PDQ 031Proposition brasserie du jardin de ville 053Racheter la mort des gestes – Chroniques chorégraphiques 1
RLMDG 072
Rei Dôm REIDOM Reportages TV TVGAL MIXTV Rue (La) LR RUE 027Rue de Palanka PAL 025Rue du nord 033Sacre du printemps (Le) précédé de I-Tumulte, II-Pour Igor SDP 071
Sept péchés capitaux (Les) L7PC 044SMH SMH 026Soirées (Les) LSOI Solitude du danseur (La) 021Solo SOLO 052Songe d’une rue d’été (Le) SRE Sunset fratell SUN 061Survivants (Les) SURV 006Tête contre les fleurs (La) TCF 019Trépidances du patrimoine (Les) LTDP Trois générations TG 042Ulysse ULY 003Ulysse (recréation 1984) ULY 008Ulysse (recréation 1993) ULY 017Ulysse e-shizuoka ULY-J 051Variations d’Ulysse (Les) ULY-V 023Ventriloque AAS 030Yume manatsu no michi no SRE-J 065Yvan Vaffan YV 070Yves P. (Acte I et II) YVP 006
48
ANNEXE N°5 : ARBORESCENCES DES FICHIERS NUMÉRIQUES
• Vidéos : par œuvre du répertoire
Dans chaque dossier se trouve quatre sous-dossiers, à savoir le fichier brut (dossier DV25 brut),
le fichier auquel a été ajouté un générique (DV25 normalisé), le fichier de diffusion au
format .mp4 (dossier Web). La normalisation et l'encodage au format .mp4 sont réalisés en
interne. Le dossier « documents pour Adobe Premiere » contient le projet Premiere créé lors du
traitement du fichier brut.
• Photographies : deux dossiers → tiff et jpeg
L'organisation est identique au deux dossiers et suit plan de classement des photographies
physiques par classeur (C.01, etc.).
49
• Affiches : quatre dossiers → CCNG1, CCNG2, CCNG3 et CCNG4 selon les dimensions des
affiches papier.
Le dossier « Affiches_Cargo » contient d'autres affiches au format JPEG de spectacles du
groupe Emile Dubois numérisées par la MC2 et déposées aux archives municipales de Grenoble.
50
ANNEXE N°6 : MAIL
De: Marie GrollierObjet: [CCNG] Documentation/RDV/questionnaireDate: 15 avril 2014 10:32À: …
Bonjour à tous,
Pour celles et ceux que je n'ai pas encore rencontrés, je suis Marie, actuellement stagiaire documentaliste au Centre
chorégraphique. Caroline est ma maître de stage.
Je suis chargée, au cours de ces trois mois de stage, de réorganiser et harmoniser le système d'information
documentaire comprenant actuellement les vidéos, photos et affches du groupe, ce pour en améliorer la visibilité et
l'accès.
Afn de réaliser ce projet au mieux, je souhaite vous rencontrer individuellement. Ces entrevues me permettront,
d'une part, de mieux connaître l'ensemble de l'équipe, mais également de comprendre vos besoins et pratiques en
matière de documentation.
Il semblerait que vous ne soyez pas tous amenés à utiliser ces documents toutefois je considère qu'il est intéressant
de prendre en compte tout type d'approches et de pratiques.
Les entretiens ne dépasseront pas 30 minutes et se dérouleront idéalement d'ici la fn du mois d'avril selon vos
disponibilités. Je suis présente de 8h30 à 17h mais je reste fexible sur les horaires si besoin.
J'attends votre retour.
D'avance, merci.
Marie Grollier
51
ANNEXE N°7 : QUESTIONNAIRE
QUESTIONNAIRE : ÉQUIPE DU CCNG NOM ......................
Date de l’entretien :
Durée :
Quelle est votre fonction au sein du CCNG ?
Quels types de documents produisez-vous et gérez-vous ?
Avez-vous connaissance des plans de numérisation menés ces dernières années ?
Vous arrive-t-il de consulter les vidéos, photos et affiches des créations ? □ Oui □ Non
Pour quelle(s) raison(s) ?
Si oui, à quelle fréquence ? Quel(s) type(s) de documents consultez-vous ? Quelle utilisation(s) en
faites-vous ?
Quelle est votre démarche pour accéder à ces documents ?
A qui vous adressez-vous ?
Quels sont vos critères de recherche (support précis, lieu de création, personne représentée,
etc.) ?
Sous quelle forme attendez-vous les résultats de votre recherche (documents
physiques/numériques, support DVD, clé USB, etc.) ?
Souhaiteriez-vous pouvoir effectuer la recherche par vous-même ?
52
ANNEXE N°8 : SCHÉMA CONCEPTUEL
53
ANNEXE N°9 : DICTIONNAIRE DES DONNÉES (EXTRAIT)
Code Désignation Type Taille Remarqueoe_id Identifiant numérique de l’œuvre Noe_id Titre de l’œuvre A 100oe_id Année de création de l’œuvre AN 4lieu_id Lieu de création de l’œuvre A 50pers_id Identifiant numérique du
participantN
pers_nom Nom de la personne A 30pers_prenom Prénom de la personne A 30pers_fonction Fonction du participant A 30doc_id ID du document N 4doc_titre Titre du document A 100doc_source Source du document A 50doc_type Type de document A 30 Zone de liste
déroulantedoc_annee Année de création du document N 4 Année au format
AAAAdoc_contenu Contenu du document A 30 Zone de liste
déroulantedoc_langue Langue du document A 20 Zone de liste
déroulantedoc_cadrage Cadrage de la prise de vue (vidéos) A 50doc_reutilisation Critère de réutilisabilité du
document en cas de transmission ourecréation
N 1 Oui/non
doc_commentaire Commentaire A 500 Mémodoc_coul_nb Document couleurs ou noir et blanc A 15ex_id ID de l'exemplaire du document N 4ex_cote Cote de l'exemplaire (si disponible) A 20ex_num_invent Numéro d’inventaire de
l’exemplaireA 20
ex_lieu_cons Lieu de conservation de l’exemplaire
A 255
ex_nb_ex Nombre d'exemplaire identiques (valable pour les affiches)
N 2
cie_id ID de la compagnie N 4cie_nom Nom de la compagnie A 50dtech_id ID des données techniques de
l'exemplaireN 4
dtech_type_support Type de support A 15 Zone de listedtech_format Format de l'exemplaire A 15 Zone de liste
déroulantedtech_dimensions_cm Dimensions du document physique
en centimètresA 10
dtech_dimensions_px Dimensions du document numérique en pixel
A 10
dtech_dpi Résolution de l'image en dpi A 4dtech_bit Profondeur de couleurs de l'image
en bitsA 3
... ... ... ... ...
54
ANNEXE N°10 : FORMULAIRES DE SAISIE
Partie haute
Partie basse : onglet Ajouter un ou plusieurs auteurs/interprètes
55
Onglet Ajouter un ou plusieurs lieu(x)
Onglet Ajouter un exemplaire
Bouton d'accès aux formulaires ou fenêtre de mise à jour de listes déroulantes
Fenêtre de mise à jour d'une liste de valeur
56
Formulaire Ajouter une œuvre
57
ANNEXE N°11 : TRAITEMENT D'UN CHAMP À VALEURS MULTIPLES
Exemple des auteurs/interprètes de la base de données des photos
Compte tenu de la refonte des bases de données, l’objectif de cette opération est de réaliser l’import
des données existantes afin de les intégrer à la nouvelle base. Les données concernent ici les personnes
identifiées sur les photographies du fonds.
Cette démonstration en 7 étapes a été réalisée avec Access et Excel 2010.
1Réaliser un import de la base initiale en conservant la mise en forme des données. Dans le cas
présent, conserver l'affichage des interprètes par leur nom de famille plutôt que par leur numéro
automatique permet d’éviter toute confusion entre le numéro automatique de la base de données
originale et celui attribué dans la table Personnes de la nouvelle base de données.
58
2 Dans le document Excel créé, exploiter les possibilités du rechercher-remplacer en
recherchant le nom de la personne et en le remplaçant par la nouveau numéro automatique qui lui est
associé. Réitérer l’opération pour chaque auteur/interprète.
Attention, dans de rares cas, certains auteurs et interprètes peuvent avoir le même nom de famille. Il
convient de vérifier de quelle personne il s’agit.
3 Lorsque l’ensemble des noms a été remplacé, sélectionner la colonne contenant les numéros
automatiques des auteurs/interprètes. Aller dans l’onglet Données, puis Convertir.
Etape 1 sur 3 : les numéros étant séparés par un point-virgule, choisir le type Délimité, puis cliquer sur
Suivant.
59
Etape 2 sur 3 : Sélectionner le séparateur correspondant. Il s’agit ici du point-virgule.
Etape 3 sur 3 : Conserver le format de données Standard, constater le bon fractionnement des données
grâce à l’aperçu puis cliquer sur Terminer.
Résultat : pour chaque document, les numéros automatiques des auteurs et interprètes sont répartis
dans autant de colonnes qu’il y a de personnes identifiées.
Pour des questions de facilité de lecture, la cote du document a temporairement été conservée. Elle
peut désormais être supprimée.
4 Il convient alors de préparer les futurs enregistrements qui viendront alimenter la table
Lien_doc_pers de la nouvelle base de données. Cela se fait en attribuant une ligne pour chaque
auteur/interprète identifié dans une photographie.
Procédons colonne après colonne. Sélectionner la première colonne d’auteurs/interprètes. Classer ses
valeurs du plus petit au plus grand afin de séparer les cases contenant une valeur et les cases vides.
Sélectionner l’ensemble des cases de cette première colonne auteurs/interprètes contenant une
valeur, et seulement celles qui contiennent une valeur, ainsi que le numéro du document
correspondant.
60
Copier. Créer une nouvelle feuille de données et coller les valeurs sélectionnées dans cette nouvelle
feuille.
Dans la première feuille, supprimer la première colonne d'auteurs/interprètes et réitérer l’opération
pour chaque colonne contenant une donnée ou plus. Classer les données de la colonne
auteurs/interprètes de plus petit au plus grand, sélectionner les lignes associant un numéro
d’auteur/interprète à un document, copier puis coller dans la deuxième feuille à la suite des données
déjà inscrites, supprimer la colonne, etc.
5 Selon les règles établies dans la nouvelle base de données, il est obligatoire d’indiquer la
fonction que tient la personne dans le document. Cette donnée est à insérer dans la troisième colonne
de la deuxième feuille de données. Sauf cas particuliers, les personnes représentées sont les danseurs
de la compagnie. Ils ont une fonction d’interprète. Il convient toutefois d’être attentif à la cohérence
des données. Inscrire la fonction dans la première ligne et l’étendre à l’ensemble des lignes dont la
fonction est identique.
61
6 Lorsque l’ensemble des couples document-personne ont été établis et complétés par la fonction
de ladite personne, insérer une première ligne contenant les intitulés exacts des champs de la table.
Cette étape est nécessaire pour que l’import des données dans la table Lien_doc_pers de la nouvelle
base soit possible. Enregistrer.
7Dans la nouvelle base de données Access, fermer la table Lien_doc_pers si elle est ouverte. Dans
l’onglet Données externes, cliquer sur Excel situé dans la rubrique Importer et lier. Choisir le fichier
Excel que nous venons de réaliser. Sélectionner Ajouter une copie des enregistrements à la table :
Lien_doc_pers. Cliquer sur OK.
62
Choisir la feuille de données correspondante. Contrôler la cohérence des données grâce à l’aperçu.
Cliquer sur Suivant, deux fois, puis Terminer. En cas d’erreur signalée, annuler l’import et rectifier les
erreurs annoncées par Access. Même en cas de réussite, contrôler la présence et la cohérence des
données importées.
63
ANNEXE N°12 : PLAN DE NOMMAGE DES FICHIERS NUMÉRIQUES
Ce plan de nommage a été réalisé dans le cadre de la refonte du système d’information documentaire
du Centre chorégraphique national de Grenoble. Il s’applique aux documents vidéo, photographies et
affiches numérisés ou nativement numériques.
Règles de base
Sont à bannir :
• les espaces : utiliser le tiret-bas « _ » entre les éléments de la convention ou le trait d’union
« - » pour unir les termes d’une expression ou d’un mot composé.
• les caractères diacritiques : accents, tréma, cédille.
• les caractères spéciaux
• les signes de ponctuation : à l’exception du point qui précède l’extension
• les mots vides : de, le, l’, et, à, etc.
A l’exception du numéro d’exemplaire, un document conserve le même intitulé, quel que soit son
format.
Eléments
La convention de nommage choisie se compose de 8 éléments :
• l e numéro d’exemplaire : ce numéro à 5 chiffres fait référence au numéro automatique
attribué à l’exemplaire dans la base de données Access. La conservation de ce numéro permet
de palier aux éventuels problèmes d’adressage des objets OLE entre la base de données et les
fichiers numériques.
• le numéro du document : il s’agit du document auquel est associé l’exemplaire. Ce numéro à
5 chiffres fait référence au numéro automatique attribué au document dans la base de données
Access. Il permet de faire le lien entre les différents exemplaires d’un même document. Il
aurait été plus parlant d’utiliser la cote du document mais, d’une part, cette solution ne peut
s’appliquer aux documents nativement numériques et, d’autre part, le système de cotation
n’est actuellement pas harmonisé (les exemplaires physiques d’un même document n’ont pas
tous la même cote).
• le code de l’œuvre : ce code est attribué à chaque pièce ou collection (série de portraits…)
selon une liste définie. Un choix doit être fait lorsqu’un document est relatif à plusieurs
œuvres.
Exemple : YV (Yvan Vaffan), LLMP (Les Larmes de Marco Polo), etc.
64
• le type de document : il s’agit d’une abréviation désignant le type de document. Les types de
documents existants sont référencés dans une liste.
• l’année de création du document : au format AAAA. Pour les documents numérisés, la date
correspond à l’année de création du document physique d’origine.
• le type de contenu : cet élément permet de détailler le contenu et le contexte dans lequel a
été réalisé le document. Les types de contenus existants sont référencés dans une liste
• un mot-clé (facultatif) : permet de préciser un détail significatif du document, ce peut-être le
lieu dans lequel le document a été créé, un détail visuel marquant, le nom de l’auteur, etc.
Lorsque vous souhaitez ajouter plusieurs mots-clés, séparez les termes par un trait d’union
« - ».
Exemple : extrait, brut, normalise, valence, 2e-duos, picq-acte2, etc.
• une numérotation séquentielle à 4 chiffres : elle permet de distinguer les documents ayant
exactement les mêmes informations descriptives. Ce numéro sera utile si les numéros de
l’exemplaire et du document (strictement liés à la base de données) sont amenés à être
supprimés. Afin de conserver une cohérence, la numérotation est si possible identique à celle
de la cote du document d’origine (007/0067; TVGAL879, a00036). Lorsqu’il s’agit de nouveaux
documents, débuter la numérotation à 0001, puis 0002, etc.
L’ensemble des éléments sont obligatoires à l’exception du mot-clé et du type de contenu dans
certains cas particuliers. Si l’élément ne peut être renseigné, laisser la zone vide entre deux tirets-bas.
Quelques exemples
Fichier numérique du montage vidéo de 99 Duos réalisé en 2002. La cote du document physique est
DUOS-2.
Nom du fichier : 10235_03117_99D_vid_2002_capt_montage_0002.avi
Le fichier TIFF de la photographie cotée 007/0069 et issue d’une action photographique des Aventures
d’Ivan Vaffan. Le document source date de 1984.
Nom du fichier : 17937_05026_VAFF_photo_1984_act-photo__0069.tiff
Affiche du spectacle Les Louves et Pandora au Teatro di Porta Romana (Milan), les 13 et 14 octobre
1986. La cote du document physique est a00051.
Nom du fichier : 10528_10744_LOU-PAN_aff_1986__teatro-porta-romana_0051.jpeg
65
Liste des œuvres et collections
Titre de l’œuvre/collection Abréviation
99 Duos DUOS
2147 l’Afrique 2147
Action photo J.P. MAURIN JPMAURIN
Adieu au siècle AAS
Amor brujo (El) HDS-AS
Amour en deux (L’) A2
Armide ARM
Aventures d’Ivan Vaffan (Les) VAFF
Bach danse expérience BACH
Bank (The) BANK
Blik Argourges BLIK-ARG
Blik autour d’Angkor BLIK-ANG
Blik autour de soi BLIK
Blik Sénégal BLIK-SEN
Bolduc (Le) BOL
Carnets d’altitude CARN-ALT
Carnets d’Angkor CARN-ANG
Carnets d’un rêveur CARN-REV
Carnet d’un toubab CARN-TOU
Catalogue (Le) CAT
Chamoule ou l’art d’aimer (La) CA
Cher Ulysse CHU
Chroniques chorégraphiques – saison 1 CHRO
Contes avant la nuit CALN
Daphnis é Chloé DAPHC
Daphnis é Chloé (recréation) DAPHC-2011
Des Gens qui dansent DGQD
Des Gens qui dansent au Louvre DGQD-LOU
Docteur Labus LAB
Docteur Labus (recréation) LAB-1996
Emile danse festival EDF
Enfance de Mammame (L') EMM
Enfance de Mammame (L') (recréation) EMM-2013
Fantômes du temps (Les) FDT
Faut qu’je danse ! FQJD
Genou de Mathilde (Le) GDM
Grandeur nature GNAT
66
Histoire du soldat (L') HDS-AS
Hommage à Pavel Haas HPH
Hommage à Yves P. (acte I et II) YVP
Homme à la tête de chou (L') HTC
Incessante (L') INC
Kawatta doctor LAB-J
Larmes de Marco Polo (Les) LLMP
Légende de Don Juan (La) DON
Légende de Roméo et Juliette (La) LRJ
Louves et Pandora (Les) LOU-PAN
Maître d’amour (Le) MDA
Maître étalon (Le) LME
Mammame (recréation) MAM-1998
Mammame (recréation) MAM-2002
Mammame Argentine MAM-ARG
Mammame à l’est MAM-EST
Mammame Montréal MAM-M
Mammame : les enfants qui toussent MAM-II
Mammame : le désert d’Arkadine MAM-I
Mammame (Japon) MAM-J
Mouvements MVMT
My rock ROCK
Mystères de Subal (Les) SUB
Nosferatu NOS
Pas de quatre PQUA
Petite renarde rusée (La) PRR
Pierre Châtel PC
Portraits de Jean-Claude Gallotta PORTR-JCG
Portraits d’interprètes PORTR-INT
Pour Igor SDP
Prémonitions PRE
Prémonitions (Japon) PRE-J
Presque Don Quichotte PDQ
Proposition G. PROP-G
Proposition brasserie du jardin de ville PROP-BJV
Proposition piscine d’Echirolles PROP-PE
Racheter la mort des gestes – Chroniques chorégraphiques 1 RLMDG
Re rarumu do maruko pouro LLMP-J
Rei Dôm REIDOM
67
Rue (La) LR
Rue de Palanka PAL
Rue du nord RDN
Sacre de l’été (Le) SDE
Sacre du printemps (Le) précédé de I-Tumulte, II-Pour Igor SDP
Saveurs et danse BLIK-SAV
Sept péchés capitaux (Les) L7PC
SMH SMH
Soirées (Les) LSOI
Solitude du danseur (La) LSD
Solo SOLO
Songe d’une rue d’été (Le) SRE
Sunset fratell SUN
Survivants (Les) SURV
Tête contre les fleurs (La) TCF
Trépidances du patrimoine (Les) TREP
Trois générations TG
Trois voiles d’Europa (Les) TVDE
Tumulte SDP
Ulysse ULY
Ulysse (recréation 1984) ULY-1984
Ulysse (recréation 1993) ULY-1993
Ulysse e-shizuoka ULY-J
Variations d’Ulysse (Les) ULY-V
Ventriloque VENT
Waslow-désirs WASD
Yume manatsu no michi no SRE-J
Yvan Waffan YV
Yves P. (Acte I et II) YVP
La liste des œuvres/collections est à compléter à chaque nouvelle création ou nouveau besoin. Lors
d’une recréation, et si le nom de l’œuvre reste inchangé, utiliser l’abréviation d’origine en ajoutant
l’année de création de la nouvelle pièce au format AAAA (Exemple : EMM-2013).
68
Liste des types de documents
Type Abréviation
affiche aff
bande sonore audio
photographie photo
texte txt
vidéo vid
Liste des types de contenus
Type Abréviation
action photographique act-photo
atelier atelier
article de presse art
captation capt
clip clip
documentaire docu
filage filage
film film
interview itw
lexique lexique
réalisation TV real-tv
répétition repet
rush rush
spectacle spect
69
ANNEXE N°13 : OPÉRATION DE RENOMMAGE DES FICHIERS EN LOTS
Le renommage massif des fichiers a été réalisé à l’aide de l’outil AntRenamer.
Afin d’optimiser l’opération de renommage, commencer par sélectionner les fichiers présentant les
mêmes caractéristiques (même œuvre, même contenu, etc.). Prenons l’exemple de la série de
photographies d’Yvan Vaffan (code photo 070).
Une fois les fichiers sélectionnés, aller dans la rubrique Opérations et procéder au traitement par
étape. Compte tenu de la convention de nommage établie, seuls les quatre derniers chiffres sont
conservés. L’ensemble de ces images sont des photographies prises par Guy Delahaye lors d’une
représentation du spectacle en 2013. Les quatre premiers caractères « 070_ » peuvent ainsi être
remplacés par la chaîne de caractères suivante : « YV_photo_2013_spect_delahaye_ »
70
Le plan de nommage est contraignant par les identifiants d’exemplaire et de document. Si on observe
ces numéros dans la base de données, on constate qu’ils ne se suivent pas systématiquement. Dans
l’exemple donné, l’incrémentation est de 1 pour l’ID du document et de 2 pour l’ID de l’exemplaire.
AntRenamer permet de paramétrer et d’insérer une numérotation.
71
L’opération de renommage est alors terminée.
Résultat :
72
ANNEXE N°14 : TABLEAU DE BORD - HISTORIQUE DES TÂCHES
73
ANNEXE N°15 : PLANIFICATION DES TÂCHES RESTANTES
74
MOTS-CLÉS
Fonds d'archives
Document numérique
Système d'information documentaire
Base de données
SGBD Access
Plan de nommage
RÉSUMÉ
Le Centre chorégraphique national de Grenoble (Groupe Emile Dubois, compagnie de Jean-Claude
Gallotta) conserve un fonds d'archives de photographies, vidéos et affiches physiques et
dématérialisées. La réorganisation de son système d'information documentaire a impliqué la refonte
des trois bases de données en une seule à l'aide de la méthode Merise et la réalisation d'un plan de
nommage et d'une arborescence nouvelle pour les fichiers numériques.
75