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DlREUTg!L f A PftOPRtETfUUE \1MPRIMEt R Clément, Magloire BOIS VEHNA 1358,'Rue Américaine NUMERO $(} CENTIMES Quotidien TILfcPHOltl If 842 Par delà les pires accidents : la maladie, la ruine, la trahison, si I on sait accueillir les couséquen- « es avec un nuSlamje convenable, «le fatalisme et de volonté, l'exis tence peu à peu reprend ses droits et retrouve des sources modestes mai* snlhsantes de renouvelle- ment. lOéine ANNEE N' 550! PORT^D-PRINCi (HAITII JEANNE D'ARC f croyons rendre un juste ,„ : ^jge d cette gande fi jure ffHtMoirc, laseamie pu ron' i sV ta France, symbole du fi patriotisme en lui accor- ' wm place dam notre êti- ImjoarjA dont OEglise ïfue célébrait h ! er nom- -'lu fête. P us dans la plaine qu'un mince fllet d argent et qu'elle déejuvrait, au loin, les girouettes minuscules au» clochers des villages lointains. Alors, elle laissait ses chèvres manger goulûment les lichens et les geoôts qui poussent entre les roches et n'asseyait tout au bord de 'a falaise pour hier. Elle aimait ces fêtes du soleil, la pauvre fille.' Rien ne mettait plus de galté eo son c.pur que lorsque 1 «stre versait partojt, sur la plai- ns, sur le fleuve, sur la colline, sur les chantes Vosges un grand flot de lumière dorée. Elle tres- saillait, joyeuse, lorsque l'olifant LUNDI M MAI 192:» piration surnaturelle, s; dirige droit fers Charles VU, simZ- ment inôlé à la foule, des couru «ai s, et, genou tn terre, le sa- lue de ces gracieuses et prophé- tiques paroles : « Gentil Dau- phin, j'ai nom Jeanue h Pu* celle; le Roi jes Cieux m'en- voie pour Jélirrer Orléans et .'.lu «i*.*;» A .~ . L. fOUS mener sacrer a Reun» ». rei» devait être touchante Le roi subjugué s'incline A4- ;, r r mmmm u " ree - *»»•• Wepastourelle,danslaver- v«nt la preuve de cette tussion Sifâi feSE* lo - sq,,a r ° ,ifaDl Ipraine de ion village divine. Et la SSUMMBS! fi. 1 ] aUebard,er .1 ui « don pémy, filant laquenouille nous apparaît montée sur i. a , du T no,r vo,8,n e,ait dans : « ï que ses blancs mou- lier> 237 SEULS?JSZ l q ° "T ? ote8 alerlM * a * '•• Ujetit tranquillement S XEïJSE^ ÏÏZJ^iïF"** Àa A* | a p,.. BM «n étendard sacré à tannin, , Par un de ces matins lumineux i «„ L , t55 QUI " uréolee «-'une thmme céleste J *»"ne.avait conduit son troupeau lassoma t sont Iront eu d.us une apothéose ue gloire et au haut . de ,a montagne et, comme [êipui. Ue temps à au- de uouie>se, evocaince de la chaque ' our ' p,,e ««'«'Mandis que ^Ql sis lusaïux, ses ps France chevaleresque. Ainsi E! cl, l m8 ma, 8 Mi "t «« q«e ffi se joignent tans le elle galope sur les charnus de Ç h , ev , reau « t exécutaient leirs iadoux de la prière, son bataille, animée d un toi sacré. 5' m e i folles , cab io! ! s " Ma ' 9 8,u •wgard levé vers le Ciel, entrainant^r sol litsil it ï"! n " d ?°ï le « n J silence qui jfiwhS? 5S ' î89 . légé8 r,Ke ' Combat ' y *'» c - triomphe. llaS MeUr ' J fc, V ,eure f? ,,Bre et *>"rt Pour ceitê l# malheurs de la Franc-, France qu'elle a trupE l'a ièteae ses douces breb s te chemin des lî.mmes A re «taridér.,5 i/ g , QeaU tourne vers Dieu ,U1 wir- «ontidérant de leurs compte de a crati le mission tjeuxrôveursleurtendre qu'eU.a noblement ri ,ip? 8 m> et emyant de la con- . v Irdleroent caressint de " Vfi 0eu ? et de ,eurs T Nul na ,8 droil Ignore f Nj»tih. Jeanne d'Arc. Tous les sa ants »' par JesVoixdu les littératturs, les poèt «, le- Mut disent d'aller sauver chansonniers les m lir<!8 et jus qu'au peut écolier dans se* de voira classiques, 1 ont décrit*, axutéî, poétisée, ch .niée, ad- mirée .et aimé !.. L Eglise en- un h béatifia tt tout l'univers admet qu'elh est bien à a place parmi les saintes. Jeanne d'A-c st sans rivale. Toutes les uaiions envient à la France ceih héroïne, t'est la plus belle et la plus pure incar- nation du p triotisme : c An.e femms «teuph vierge, soldat maityre, a dit Limartine, elle est I imige de la France popula risée par la beauté, sauvée par 1 epte, survivaut au uni lyre et divinisée par la sainte supersti- tion de la patrie » *> menacée pir son -ji déclare qu'il la tes propres mains Jp* de la laisser aller 1 JJdais, la pauvre tille Jreen silène ,Mai* *sie par l>ieu et il H destinée glorieuse 1.coûte que coûte. ri jaU» de ceue June KS? 0 ^^ villa- £* « hommes wjeraiiit un vahte jparfeaoemieiiai- .^âChinon!.. aîl? 78 ^ eu Pensée à lï.^'J'-'vole,. léger \*£m de perdre gak qu'une veix s'est fait "entendra, f ne vo x plus douce que le bruis sèment lég-r de la brise à travers es minces roseaux qui, à la mai •on paiernelle, boident la mare s ébattent les canards, plus douce que le son de la vielle avec laquelle un troubadour, l'an der* nier fit danser les filles du village, une voix plus légère que le papil. Ion aux mille : ooul'-urs qui voltige de corolle en corolle, plus douce Que le vol de l'alouette montant des blés dorés. .,— 1 ,< Le Seigneur te confie so étendard, disait ceUe veix mysté rieuse. Pars. Laisse ton trou- peau, ta moQtagne, ta profonde vallée Vas Montes sur le» hautes tours, paradis aux gens de guerre, cli vauers et ireno d'amen; ils le «uivront comme les poussins sui- vent la poule.» Jjanne regardait tout autour d elle, cherchant qui avait pu par- li ^iosi, qui ava t pronoi ci [ou- il? ' a K r *nde àme de.la bonne * e-e.'iJ"«-i StHZ£r+ "* Légendes chrétiennes nissioo de, Jeanne D'Arc ,,^; f «;»rrê:e,auxyeu, ^•l««Jauvierl412. ManUi ch6m, ^«i polo- ^m:Zu oi d' âvait Père .-. " , au de ••• eHJ a * Pauvres, les «fiET deru ^vi»! r»ir de l? , J aâ,a "l" 1 ' '©r. 4 ,?°^ ne -1* voix, quand l'enfant arrivait pou bcheter aon sucre et sa chandelle ti Jeanne aussi travaillait. Chaus »ée de durs sabots, vé;ue d étoffe i rossière, elle menait, chaque jour, lattre les chèvres paternelles et, en les surveillant, tilait de la que- nouille. Chaque matin, dès que le tout premier rayon du jour escaladait es pics ailiers, on voyait passer I enfaut.k quenouille sous le bras, un long jonc à la main, c indui- sant iea D€ les vem u pnim pro chaîne au p.ed de la haute mon- "gué. La, landi* que les chèvres gourmandes broutaient à belles £ P 0 ' 01 manquer à tSuL Whê '""' '"' JeaDDe - trao :, ' , 'C i, o„ ehanM - Ma »-. "««. on prononçait 6 u iîrr ! ,ui criai «-» E le, K^ qU0 ,a P eti ^ro U g; b,68 -^uiirl.s l^ de fr0Me *«ni i. an en f redonnant le8 « i 1 «.^co,,ques qu e^e avait écoulé es bergers de son village jouer sur tvaai.r lte ' P * r ' u "' P »»* qu. serpentent au fume des\^ t . ÏÏe neVïîî| ,6 . ,,pid,,l « ,Mée ' frétait que lorsqu'eUe ^yait !. MeuM t?an *°K^ ««/•**•!•«• « -H quelle est u^uuis n etr* cette yoia étrange qui a aiHi u r# tes ce> ptrolaa incompréhensibles pour elle. Elle était bien seule avec ses chèvre., la mon'agne, le soleil. Seul, dans le ciel sans nua- ge, un épervi r tout noir décrivait lenteirent ses cercles intermina- bles L'enta-,t eut peur, elle ra?. senbla en lu te. son troupeau et des endil vrs la plaine. E le ne fUÎ pourquoi, mais lorsqu'elle revit a chaumière, les grandes vaches ranquilles, son vieux père rentrant e foin, sa vieille mère penches S*nib em^nt sur le puits à icmplir 'eau le seau de bois, elle se mit à pleurer. Elle était triste, et ce soir. là. e le ne g ûu ni à la soupe lu- man'e, ni A son bol de lait chau,l, ni à son pain blanc. Jeanne est malade ?demandi le père. -Non, la petite est un peu las- se. Demain il ne j araltrd rien, dit a vieille. Le lendtmain cependant Jeanne ne monta pas sur la montagne. Elle arrêta ses chèvres dans la plaine chaque brin d herbe ten dait au soleil une goutte de rosée scintillante Mais, à peine s'était, elle arrêtée, que la rcéme voix de la veile se remit à parler. « Prends lépée, disait elle, celte lois, prends le casque lourd, la cuirasse, la cotte de mailles; prends les gantelets de fer, la ge* Houillère, déploies au vent de la plaine ton étendard. C'est l'été n dard de Gabriel a Jeanne, frémissante, écoulait la voix qui, chose étrange, ne lui faisait pus peur. Celle ci pouraui- vit : tOui, prends l'étendard, fata- le claquer au vent de France ! Il sera i I honneur puisqu'il aura été à la peine. Vas. marche h ceux qui ont trêve:«t l'Océan avec de lourdes machines et de armes qu tuent, qu'ils soient tous par to bontés hors de Frauce que Dieu aime. » Et lorsque la voix se fut tue, Jaanue est transfigurée, Ce n'est plus l'humble lille qui garde des chèvres Elle même os comprend pas quelle est cette force iucooaue qui 1 agite; elle ne sait quelle est ce'!* vni» il» n ,. -.,.: * ... tout le temps à ses oreilles : I France, ton roy. Tu Sauveras a * rangeât ton roy . La petite M transfigurée. Reveuue auprô* de «s parents, elle annoncj aux vieux surpris quelle part, qu elle va suivre la longue route poJdrui se qui mène si loin, qu'elle va trou ver le roy, qu'elle va sauver la rrance. Les vieux paysans tristes pieu- S!S 8, J eDC " Leiir «nique tille était elle devenue folle .'Elle allait pwtjr. nssosib'e à leura |, rm#g( ««"lavait dit: rien ne la retiendra ils le savaient. Vlais qui les aidera désormais, qui gardera les chèvres qui battra le lait ? -'^ra. Et les deux vieux se remirent à pleurer Ir.stos, tristes... Mais elle part, elle est partie, U frêle file de DomrémyU voilà f* ï" * .* •« ••sltliouette grise sur la large route. Ses vieux e, 0Qt C," ,CS rler ' «P«>«t encore qu elle renoncerais à sou PJ-ojet 'l'iilsnecomirenaientpas, et qu'elle reviendrait. BB . n .' ét 'V t pasr venue - Elle a en. lait, alerte, vers le point du ciel se couchait le soleil; elle ^e .ajournait parfois agitait son grand mouchoir blanc^ver* ses . vieux q„i, entrelacer, i& bas à 1 autre bout du cbaminlnleurai'enî l ' a f«"va:ent des yeua. frais, elle, nepleurait pas. ' M maintenant elle marche vera les hautes et sombres tours du Uj.iie.au de \auco leurs. Les trois onsdecor de ihalhbardier ont ntonce qu'un voy geur attend u pont levu. Les lourdes chaînes grincent, le ponts'abaisseet Jeanne e t au mil. u de l'immense cour de cbWeau on de haut, gens d'ar me. tout bardés de fer l'environ nent aussitôt et la regardent avec eurwpiW. El e dema de le sire de Uaudncourt, capitaine de Vaucou le ira On <a conduit a lui. La pré aence du sévère seigneur ne la rouble pas. Elle lui perle aan crainte, elle lui raconte son tus toire et lui demande de la men ir vers le roi. BaudricourtTiésile d 4 1 '**• nue pourra cette pauvre fait un voeu, ob, il y a de cela bien longtemps. Je ne l'ai confié depuis lors à personne, il »'• a ouilOien seul et mji a Je connaître eh bien, ce vu-j secret, cette tillè le redi.e...Sirede v eut de Jme ii le U ou les"plus grande"hommes lient échoué.' Et n'é de gui rre aval tait ce pas vraiment folie et s ex post-r aux railleries de loule la Cour que d'y conduire cette petite villageoise qui promettait de faire, dans six mois, sacrer ei couronner le roi dans Reims : Mais l'enfant i x' w DS U V0ix ' an ,el ««••cent de venté que le sire de Vaucou surs se résolut à la lin è ce qu'elle lui demandait. H lui donna donc six de ses hommes d armes pour la conduire vers le canip royal. Et la petite troupe partit le soir même Le roi et toute sa Cour étaient * (.h.oon. Lorsque l'on annonça i Charles VII arrivée de i.ir.n;e h le, lorsqu'il fut informé de H mission dont elle se disait chargea ero, de France eut envie de rire Il pria donc le sire de U li.re d ceindre la couronna, de revêtiras manieau royal et de .'asseoir .a place sur le trône,sous le s d'or etdevelour.. Et lui, le roi, vêtu comme uu .impie sfemlicr alla •e mêler è la foui, des couni ans? Jeanne entre; m«.s elle f0 d tour eeua W tôldufauaroi,ui..., 1 ,pait revêtUMde lourdes armi.C elle marche tout droit, réao'pae, t, rernent ver. celui qui est Charles et que pourtant, paime fille d un village perdu au pied des Vo. ».. d fc,: V" 1 J*»«h vu aupara Hnt. fille .approche du roi. «in cline et lui dit ; - N essayea pa.de me l.omper ; je sais que c'est vou. qui ftes mon renie de Charles et u murmure Sela B r n ^ U ^^ u - bl "' que la neige qu, recouvre les hau te- Vo.ge 8 . pi U8 péie qi - un ,j «•u U sort préapitamLnt t-le» vous souffrant, sir, ' | u j de manda U Hir- qui l'avai' suivi ZZXSJtZ b,snc qu ' ur tKS «coût i Ln inre^ J'avafa une fois, i a *— ««• «... eue ae «.!.'n re 't eUe ,il ' 6 Ml lane sainte que Dieu'tous envoie .S te lois ttnps «Il im été i la peine, il était kfc jnste qml m irhoflfldar.i j-^ aV * a i. Coa, P «ne, eu KM, des Mour^i.gaoos. Ceux-ci la ven dirent Mftm ^ 4§gUii> J s?nr!i r0 '? e ' a P rè9!,V0irsuD, ^n* sa prison les p.res outrages du» en JL" Wwaltre devant en tribuuaî ecclés ll8 qilL> pré9 . daij i CMehM évoque de Beanvai.. £j iyi r ireui I0U , en , puvre îïa (S . Hre ° ,erM «^'Oudl "•ue. Mais Ja pauvre hlle parlait 'octant de simplicité et de cour. 3 nt?; ,e fi , J e en ~ PU * é ' P6 r ° l " é l»Wdst prélats lui demanda: l.mrquoi. à Reim,, f a j M .. ^r,,r tlp ,nditnn. Û d'A,, h0n Le Chapeau OrléaDs,citépaisibe.ao.mHlle »e» ru,r.es de .apetue maison, 9 0 U ù haMta. en l 4 i9. Je hanne la bon »» Lorraine, libératrice de la cité dOréan.. La cité roconnai Vo e grde pieusement ce jovau d'ar ch,tecu,e enchâssé dans-une m. son silencieuse a laquelle elfe- r°M e be ,r nora * îWM y Mais elle n a plua de reliouei aulhenuques > tfirolna qu?"" L'Oratoire d'.hléans avait re. , •n .don au y Vf , e 8| -. lc| , e peau de la l'ucelle. Ce don ïui\n naît d'un prêtre de l'Oratoire d, ES -bbé Md^ean. ,ui avait Write de la prseisMa relique, ai u •I qu «i prit soin de l'établir «"ru A>'lle siècle, Lengiet-Duiresnov îtVÏÏS? ooe /^«Pt*ou ,u sem- ble moins précise que celle re cueilhedansfesnoteadeDeotne '•on emporain de l'abbé .Mé.ezèau 'efoyue avait vu |, chapeau de Jehanne. Se'on son texte, il ïuiî en (entre gris, i | ar ge 9 bordure rousse par devant, e? le rebord taché par une fleur de lis eo eu vredoré el fort .|longée : au si met était une autre fleur de lis eu "J«Mtda8ti:igraiieienrui»e .'.) assez nombreux, et tei nmé« E lo'rd'T de , ,is ***m ôl!i. ." f", !**9—, Jacoifte «lait en |«|(« bleue. •> J] était aan »ervé dan, une botte de ail J cependant fort endommagé P par'le! asass survint la révolu.ion * i'Orù En J" 92 ' cité roya:e d Orléans éta.i touille par vou ll onn.,r e ,.L,.Ora.or,en 8 pen ««renl mettre leur préciouae reli que m «é^urité «n la confiant à Mme de Saint Milaire, mere du sa van t écrivain. Des forcené* la pri rent et parla violence, obiigenTnt lanobedameàl.vrejleclfapea,; hVrniS l^ rCUJra 1 Ui,iV8it «aUVé le ro, de | faDce ••. g, fc b trui L e n 9a b °ï e ' 'P rÔ8 avo " d - truit les fleurs de lis en cuivre du ( Extrait ) H. V. Nouvelles «nxajàre. A la sociét.'. des Hâtions les discussions ansujetda commerce des armes se poorsoireol OWiVE- La conférence inter nationale du commerce des armes a P r °P" 9 des égides sur les pro jets de convenions relatifs à l'ex portatiou des armes a entendu M t.uerrero. délégué du Salvador, au eur de I amendement destiné à permette aux hltais faibles de se lournir en armes pour leur délen t à deliuir à quelle sorte d gouveruemeu. reconnu la livrai >on des armes pouna être sutori jée par convention Le délégué du Brésil s est associé aux idées d M. Oueireroelafait ebserver de plus que si les intérêts des Etats non produc eurs d'armes n'étaient pas sutlisammenl sauvegardés, il en résulterait une augmentation dee armements dans le monde car ces pays seraient dans l'obligation de ciéer sur leur propre territoire pour leur propre défensedes usines de munitions et de matériel de guère autans la plupart des cas ne sernienl liiales des grandes ni lions étrangères. La crise mitiUtéridle en Brique seraitellc ré- solue ? BHL'XULLW- M. Aloy.Vaa Vyvere, ancien minutre de- ii u „, ces. accepte la lâche de tor ..er le cabinet. Feu à peu l'action dej'oc, cupatioii Irançatse" en Rln'naniH s 4 atléuue M .NNHal;;» Mai Al.. u it. d un accord .igné entre a commis •ion financiers rhénane et le KOU vêlement allemand, U jSJft u Mannbo.m. Hr ' Sru,,e - R heinau et Au laioc au Maroc, Le (LA , i r * n V>n •U.r.i..n|. q Ue P 2^ lîïtt formationa vena.i u Les ln ^«•'oee^^'^ouan que les troupes eïl' " d,l t uent euent a bSonJ P , * 00,e " con '' B^agnols Jl ?„1, a ? Jnce lueles deffie au, MUkSSi U " e 8éneU8e bataille p è X «^"u d '" ne «ans le .ecteur de StVl.l Me,,0 y d ?ue les riflain oi .uft" 11 drt tes considérables ,ei P er •j projet de contrôle iateroattMil m armemems prova^ue des 1i> 9"es des divers pays e'«^^d : •.x^^ure U |es P Tv!!!; 0,, î" ont .rené au«i S . het, " ii »*^ Ue déléjué. t na% ^ ^ ^

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  • DlREUTg!Lf A PftOPRtETfUUE

    \1MPRIMEt R

    Clment, Magloire BOIS VEHNA

    1358,'Rue Amricaine

    NUMERO $(} CENTIMES Quotidien

    TILfcPHOltl If 842

    Par del les pires accidents : la maladie, la ruine, la trahison, si I on sait accueillir les cousquen- es avec un nuSlamje convenable, le fatalisme et de volont, l'exis tence peu peu reprend ses droits et retrouve des sources modestes mai* snlhsantes de renouvelle- ment.

    lOine ANNEE N' 550! PORT^D-PRINCi (HAITII

    JEANNE D'ARC f croyons rendre un juste

    ,:^jge d cette gande fi jure ffHtMoirc, laseamie pu ron'

    i sV ta France, symbole du fi patriotisme en lui accor- ' wm place dam notre ti-

    ImjoarjA dont glise fue clbrait h!er nom- -'lu fte.

    P us dans la plaine qu'un mince fllet d argent et qu'elle dejuvrait, au loin, les girouettes minuscules au clochers des villages lointains. Alors, elle laissait ses chvres manger goulment les lichens et les geots qui poussent entre les roches et n'asseyait tout au bord de 'a falaise pour hier.

    Elle aimait ces ftes du soleil, la pauvre fille.' Rien ne mettait plus de galt eo son c.pur que lorsque 1 stre versait partojt, sur la plai- ns, sur le fleuve, sur la colline, sur les chantes Vosges un grand flot de lumire dore. Elle tres- saillait, joyeuse, lorsque l'olifant

    LUNDI M MAI 192:

    piration surnaturelle, s; dirige droit fers Charles VU, simZ- ment inl la foule, des couru ai s, et, genou tn terre, le sa- lue de ces gracieuses et proph- tiques paroles : Gentil Dau- phin, j'ai nom Jeanue h Pu* celle; le Roi jes Cieux m'en- voie pour Jlirrer Orlans et

    .'.lu i*.*; A.~ . L. fOUS mener sacrer a Reun .

    rei devait tre touchante Le roi subjugu s'incline A4- ;, r rmmmm u"ree- * Wepastourelle,danslaver- vnt la preuve de cette tussion Sifi feSE* lo-sq,,a r,ifaDl Ipraine de ion village divine. Et la SSUMMBS! fi.1]aUebard,er .1ui " don

    pmy, filant laquenouille nous apparat monte sur i.a,du Tno,r vo,8,n e,ait dans : que ses blancs mou- lier> 237 SEULS?JSZ l q "T ?ote8 alerlM *a* ' Ujetit tranquillement S XEJSE^ ZJ^iF"**

    a A* |a p,..BM n tendard sacr tannin, , Par un de ces matins lumineux i L , t55 QUI "urolee -'une thmme cleste J*"ne.avait conduit son troupeau lassoma t sont Iront eu d.us une apothose ue gloire et au haut.de ,a montagne et, comme [ipui. Ue temps au- de uouie>se, evocaince de la chaque 'our' p,,e ''Mandis que ^Ql sis lusaux, ses ps France chevaleresque. Ainsi E! cl,lm8 ma,8Mi"t qe

    ffi se joignent tans le elle galope sur les charnus de h,ev,reaut excutaient leirs iadoux de la prire, son bataille, anime d un toi sacr. 5'm eifolles, cab io!!s" Ma'9 8,u wgard lev vers le Ciel, entrainant^r sol litsil it "!n" d? le nJ silence qui

    jfiwhS? 5S '89.lg8 r,Ke' Combat' y*'c- triomphe. llaSMeUr'J

    fc,V,eure f?,,Bre et *>"rt Pour ceit l# malheurs de la Franc-, France qu'elle a trupE l'a iteae ses douces breb s te chemin des l.mmes A re

    taridr.,5 i/g,QeaU tourne vers Dieu ,U1 wir- ontidrant de leurs compte de a crati le mission tjeuxrveursleurtendre qu'eU.a noblement ri ,ip?8 m> et emyant de la con- . v

    Irdleroent caressint de " Vfi0eu? et de ,eurs T Nul na ,8 droil Ignore

    f Njtih. Jeanne d'Arc. Tous les sa ants ' par JesVoixdu les littratturs, les pot , le-

    Mut disent d'aller sauver chansonniers les m lir

    tes propres mains Jp* de la laisser aller

    1 JJdais, la pauvre tille Jreen silne ,Mai*

    *sie par l>ieu et il H destine glorieuse

    1.cote que cote. ri

    jaU de ceue June KS?0^^ villa-

    * hommes wjeraiiit un vahte jparfeaoemieiiai-

    .^Chinon!.. al?78^ eu Pense l.^'J'-'vole,. lger \*m de perdre gak

    qu'une veix s'est fait "entendra, f ne vo x plus douce que le bruis sment lg-r de la brise travers es minces roseaux qui, la mai

    on paiernelle, boident la mare o s battent les canards, plus douce que le son de la vielle avec laquelle un troubadour, l'an der* nier fit danser les filles du village, une voix plus lgre que le papil. Ion aux mille:ooul'-urs qui voltige de corolle en corolle, plus douce Que le vol de l'alouette montant des bls dors. .,1

    ,< Le Seigneur te confie so tendard, disait ceUe veix myst rieuse. Pars. Laisse l ton trou- peau, ta moQtagne, ta profonde valle Vas Montes sur le hautes tours, paradis aux gens de guerre, cli vauers et ireno d'amen; ils le uivront comme les poussins sui- vent la poule.

    Jjanne regardait tout autour d elle, cherchant qui avait pu par- li ^iosi, qui ava t pronoi ci [ou-

    il? 'a Kr*nde me de.la bonne

    * e-e.'iJ"-i StHZr+ "*

    Lgendes chrtiennes

    nissioo de, Jeanne D'Arc ,,^;f;rr:e,auxyeu,

    ^lJauvierl412.

    ManUi ch6m,^i polo-

    ^m:Zuoid'vait Pre .-. " ,au de

    eHJ a* Pauvres, les fiET deru^vi!

    rir de l? ,Ja,a "l"1' 'r. 4 ,?^ne-1*

    voix, quand l'enfant arrivait pou bcheter aon sucre et sa chandelle

    ti Jeanne aussi travaillait. Chaus e de durs sabots, v;ue d toffe i rossire, elle menait, chaque jour, lattre les chvres paternelles et, en les surveillant, tilait de la que- nouille.

    Chaque matin, ds que le tout premier rayon du jour escaladait es pics ailiers, on voyait passer

    I enfaut.k quenouille sous le bras, un long jonc la main, c indui- sant iea Dles vem u pnim pro chane au p.ed de la haute mon- "gu. La, landi* que les chvres gourmandes broutaient belles

    J P0'01 manquer tSuL Wh '""' '"' JeaDDe-trao

    :,','Ci,oehanM-Ma-. ". on prononait

    6uirr! ,ui criai- E le, K^qU0 ,aPetil

    ^roUg;b,68-^uiirl.s

    l^ de s fr0Me

    *ni i. an en fredonnant le8 i1.^co,,ques qu e^e avait coul es bergers de son village jouer sur tvaai.rlte' P*r'u"' P*

    qu. serpentent au fume des\^t.

    e neV|,6.,,pid,,l,Me' frtait que lorsqu'eUe ^yait !. MeuM t?an *K^ /**! -H quelle est u^uuis n etr* cette yoia trange qui aaiHiur#

    tes ce> ptrolaa incomprhensibles pour elle. Elle tait bien seule avec ses chvre., la mon'agne, le soleil. Seul, dans le ciel sans nua- ge, un pervi r tout noir dcrivait lenteirent ses cercles intermina- bles L'enta-,t eut peur, elle ra?. senbla en lu te. son troupeau et des endil vrs la plaine. E le ne fU pourquoi, mais lorsqu'elle revit a chaumire, les grandes vaches ranquilles, son vieux pre rentrant e foin, sa vieille mre penches

    S*nib em^nt sur le puits icmplir 'eau le seau de bois, elle se mit

    pleurer. Elle tait triste, et ce soir. l. e le ne g u ni la soupe lu- man'e, ni A son bol de lait chau,l, ni son pain blanc.

    Jeanne est malade ?demandi le pre.

    -Non, la petite est un peu las- se. Demain il ne j araltrd rien, dit a vieille.

    Le lendtmain cependant Jeanne ne monta pas sur la montagne. Elle arrta ses chvres dans la plaine o chaque brin d herbe ten dait au soleil une goutte de rose scintillante Mais, peine s'tait, elle arrte, que la rcme voix de la veile se remit parler.

    Prends lpe, disait elle, celte lois, prends le casque lourd, la cuirasse, la cotte de mailles; prends les gantelets de fer, la ge* Houillre, dploies au vent de la plaine ton tendard. C'est l't n dard de Gabriel a

    Jeanne, frmissante, coulait la voix qui, chose trange, ne lui faisait pus peur. Celle ci pouraui- vit :

    tOui, prends l'tendard, fata- le claquer au vent de France ! Il sera i I honneur puisqu'il aura t la peine. Vas. marche h ceux qui ont trve:t l'Ocan avec de lourdes machines et de armes qu tuent, qu'ils soient tous par to bonts hors de Frauce que Dieu aime.

    Et lorsque la voix se fut tue, Jaanue est transfigure, Ce n'est plus l'humble lille qui garde des chvres Elle mme os comprend pas quelle est cette force iucooaue qui 1 agite; elle ne sait quelle est ce'!* vni iln,. -.,.: * ...

    tout le temps ses oreilles : I France, ton roy. Tu Sauveras a * ranget ton roy . La petite M transfigure. Reveuue aupr* de s parents, elle annoncj aux vieux surpris quelle part, qu elle va suivre la longue route poJdrui se qui mne si loin, qu'elle va trou ver le roy, qu'elle va sauver la rrance.

    Les vieux paysans tristes pieu- S!S8,JeDC" Leiir nique tille tait elle devenue folle .'Elle allait pwtjr. nssosib'e leura |,rm#g(

    "lavait dit: rien ne la retiendra ils le savaient. Vlais qui les aidera dsormais, qui gardera les chvres qui battra le lait ? -'^ra.

    Et les deux vieux se remirent pleurer Ir.stos, tristes...

    Mais elle part, elle est partie, U frle file de DomrmyU voil f* " * .* sltliouette grise sur la large route. Ses vieux

    e,0Qt C," ,CS Prler' P>t encore qu elle renoncerais sou PJ-ojet 'l'iilsnecomirenaientpas, et qu'elle reviendrait.

    BB . n.'t'Vt pasr venue- Elle

    a en. lait, alerte, vers le point du ciel o se couchait le soleil; elle ^e .ajournait parfois agitait son grand mouchoir blanc^ver* ses

    . vieux qi, entrelacer, i& bas 1 autre bout du cbaminlnleurai'en l'af"va:ent des yeua. frais, elle, nepleurait pas. '

    M maintenant elle marche vera les hautes et sombres tours du Uj.iie.au de \auco leurs. Les trois onsdecor de ihalhbardier ont ntonce qu'un voy geur attend u pont levu. Les lourdes chanes

    grincent, le ponts'abaisseet Jeanne e t au mil. u de l'immense cour de cbWeau on de haut, gens d'ar me. tout bards de fer l'environ nent aussitt et la regardent avec eurwpiW. El e dema de le sire de Uaudncourt, capitaine de Vaucou le ira On pr9.daij i

    CMehM voque de Beanvai.. j iyi r ireui I0U, en ,puvre

    a (S .Hre,erM ^'Oudl "ue. Mais Ja pauvre hlle parlait 'octant de simplicit et de cour.

    3nt?;,e

    fi,Jeen ~ PU* 'P6 rl"

    lWdst prlats lui demanda: l.mrquoi. Reim,, fajM ..

    ^r,,rtlp,nditnn.d'A,,h0n

    Le Chapeau

    OrlaDs,citpaisibe.ao.mHlle

    e ru,r.es de .apetue maison, 90U

    haMta. en l4i9. Jehanne la bon Lorraine, libratrice de la cit dOran.. La cit roconnai Vo e grde pieusement ce jovau d'ar ch,tecu,e enchss dans-une m. son silencieuse a laquelle elfe-

    rMe be,rnora * WM y Mais elle n a plua de reliouei aulhenuques > tfirolna qu?""

    L'Oratoire d'.hlans avait re. , n .don au y Vf,e 8|-.lc| , e

    peau de la l'ucelle. Ce don ui\n nat d'un prtre de l'Oratoire d, ES -bb Md^ean. ,ui avait Write de la prseisMa relique, aiu I qu i prit soin de l'tablir "ru

    A>'lle sicle, Lengiet-Duiresnov tVS? ooe/^Pt*ou ,u sem- ble moins prcise que celle re cueilhedansfesnoteadeDeotne 'on emporain de l'abb .M.ezau 'efoyue avait vu |, chapeau de

    Jehanne. Se'on son texte, il ui en (entre gris, i |arge9 bordure rousse par devant, e? le rebord

    tach par une fleur de lis eo eu vredor el fort .|longe : au si met tait une autre fleur de lis eu

    "JMtda8ti:igraiieienruie .'.) r assez nombreux, et tei nm

    E lo'rd'T de, ,is ***m l!i. ." f", !**9, Jacoifte lait en ||( bleue. > J] tait aan erv dan, une botte de ail J cependant fort endommag Ppar'le!

    asass survint la rvolu.ion * i'Or EnJ"92' ' cit roya:e d Orlans ta.i touille par d r voullonn.,re,.L,.Ora.or,en8pen renl mettre leur prciouae reli que m ^urit n la confiant Mme de Saint Milaire, mere du sa van t crivain. Des forcen* la pri rent et parla violence, obiigenTnt lanobedamel.vrejleclfapea,; hVrniS l^rCUJra 1Ui,iV8it aUV le ro, de |faDce . g, fc b

    trui Len9a be' 'Pr8 avo" d- truit les fleurs de lis en cuivre du r ( Extrait )

    H. V.

    Nouvelles nxajre. A la socit.'. des Htions les discussions ansujetda commerce

    des armes se poorsoireol OWiVE- La confrence inter

    nationale du commerce des armes a PrP"9 des gides sur les pro jets de convenions relatifs l'ex portatiou des armes a entendu M t.uerrero. dlgu du Salvador, au eur de I amendement destin

    permette aux hltais faibles de se lournir en armes pour leur dlen e t deliuir quelle sorte d gouveruemeu. reconnu la livrai >on des armes pouna tre sutori je par convention Le dlgu du Brsil s est associ aux ides d M. Oueireroelafait ebserver de plus que si les intrts des Etats non produc eurs d'armes n'taient pas sutlisammenl sauvegards, il en rsulterait une augmentation dee armements dans le monde car ces pays seraient dans l'obligation de cier sur leur propre territoire pour leur propre dfensedes usines de munitions et de matriel de gure autans la plupart des cas ne sernienl liiales des grandes ni lions trangres.

    La crise mitiUtridle en Brique seraitellc r- solue ? BHL'XULLW- M. Aloy.Vaa

    Vyvere, ancien minutre de- iiu, ces. accepte la lche de tor ..er le cabinet.

    Feu peu l'action dej'oc, cupatioii Iranatse" en Rln'naniH s4atluue M .NNHal;; Mai Al..uit.

    d un accord .ign entre a commis ion financiers rhnane et le KOU vlement allemand, U jSJft

    u

    Mannbo.m. Hr'Sru,,e-Rheinau et

    Au laioc

    au Maroc, o Le (LA , ir*nV>n

    U.r.i..n|. qUeP 2^ ltt formationa vena.i u Les ln ^'oee^^'^ouan que les troupes el' "d,ltuent euent a bSonJ P, *00,e" con''

    B^agnols Jl ?1,a?Jnce lueles deffie au, MUkSSi U"e 8neU8e

    bataille p X ^"u d'"ne

    ans le .ecteur de StVl.l Me,,0yd

    ?ue les riflain oi .uft"11 drt

    tes considrables ,ei Per

    j projet de contrle iateroattMil m armemems prova^ue des 1i>

    9"es des divers pays

    e'^^d:.x^^ureU|esPTv!!!;0,, "

    ont .ren auiS .het,"ii*^

    Ue dlju. tna%^ ^ ^