rien n’est impossible À dieu - la bonne nouvelle · 2020-07-04 · rien n’est impossible À...

Voicita Mère !Tout à Jésus par Marie !Vo

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- Prix

: 3,0

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SN :

1959

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RIEN N’EST IMPOSSIBLE À DIEU !

LA PUISSANCE DU ROSAIRE

TÉMOIGNAGE

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Mère !V

Découvrir MarieLa Sainte Vierge n’avait pas de chance,elle n’avait pas la Sainte Vierge à aimer!Cette phrase de la petite Thérèse nous endit long sur l’amour de la Sainte de Lisieuxpour sa maman du Ciel.

Quel cadeau nous avons en Marie !Les temps sont urgents et le monde a soifde Dieu. Marie est le secret de Dieu, elleest “l’autoroute” qui nous conduit sûrementdans le Coeur de son fils Jésus-Christ.

Le but de notre vie chrétienne c’est cetteintimité avec Jésus-Christ, ce coeur àcoeur qui fait dire à Saint Paul : ce n’est plusmoi qui vis c’est le Christ qui vit en moi (Ga2, 20 ) Qui mieux que Marie peut nous faireentrer dans cette intimité ?

Le but de la vie chrétienne est de vivre lacommunion avec l’Esprit-Saint et quimieux que Marie a vécu cette communion ?Elle qui à l’Annonciation entendit par la voixde l’ange : L'Esprit Saint viendra sur toi, et lapuissance du Très-Haut te prendra sous sonombre. (Lc 1, 35)Elle qui a attiré la venue du Paraclet surterre, au cénacle à la Pentecôte.

Oui, le but de notre vie chrétienne est lafiliation confiante avec Dieu notre Père etMarie est la fille du Père, la fille choisie parDieu pour être mère du Fils.

Alors, comme sainte Thérèse, couronsdans les bras de Jésus par Marie.

Laissons-la nous conduire au coeur de laSainte-Trinité, laissons-la nous apprendre àlouer, à prier et à adorer en esprit et envérité.

Découvrir le RosaireLa prière du Rosaire est tellement simplequ’elle peut parfois nous dérouter... Je mesouviens de ce témoignage de Philippe :«Voyez-vous, je suis un tout frais converti duprotestantisme au Catholicisme, par Marie, àMedjugorje ! Sur les cinq points demandéspar la Vierge, y'en avait un qui me posaitquand même problème !...C'était le chapelet !!! Moi, tous ces "Je Vous salue Marie" à réciter:(que Marie me pardonne !) ça me "gonflait " !Mon chapelet, il restait posé sur un meuble,un point c'est tout ! Mais, en lisant la revue“Voici ta Mère” ça a éclairé mon cerveau ! Je vois ce que représente cet instrument ! C'est la corde qui nous relie à la SainteVierge! C'est la bouée de sauvetage qu'Ellenous lance ! Du coup, tenez-vous bien ! J'ai récité non pasun chapelet, mais tout un Rosaire !Ouais, Monsieur : moi ! Le réfractaire desdizaines ! Tout un Rosaire ( + de 200 Ave !) !!!Maintenant je le garde enroulé autour de monpoignet, il ne me quitte plus !C'est mon téléphone portable avec la SainteVierge : à tout moment, je peux La joindre !J'embrasse la petite Croix de mon chapeletet je me signe avec (comme Marie l'avaitdemandé à sainte Bernadette à Lourdes !)...et je suis heureux !!!»

UNE ARME SECRÈTE POUR VAINCRE L’ENNEMI

PAR ThIERRy FOURChAUD

OURS : Editeur : La Bonne Nouvelle - 8 rue Roger Lévy - 47180 Sainte Bazeille (France). Tel: 05.53.20.99.86 - Relation Abonnés : Annick et CaroleImprimeur: Graficas Print - 90, allée des Tuileries - 33380 Biganos (France) Directeur de publication : Thierry Fourchaud - [email protected]: 1959 - 271 X - CPPAP N° 1118 G 91120 - Dépôt légal à parution à la Bibliothèque nationale de France - Site: www.labonnenouvelle.frQui sommes-nous ? La Bonne Nouvelle est un groupement de laïcs qui oeuvrent pour le Christ et son Eglise. Dans la fidélité à l'enseignement del'Eglise Catholique, l'association La Bonne Nouvelle espère ainsi contribuer à la nouvelle évangélisation à laquelle le Pape François, après ses pré-décesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI nous appelle. Afin de vous assurer un enseignement catholique de qualité, toutes nos revues sont relues etcorrigées par un prêtre de la Société des Pères de la Fraternité Missionnaire Jean-Paul II (Association publique cléricale de fidèles).

Sommaire

Couverture page 1Edito pages 2 et 3Témoignage deCléliapages 4 à 15Comment prier lechapeletpages 16 et 17Les 20 mystèrespages 18 et 19Prions !pages 20 et 21Témoignagepages 22 à 25Le secret de Vickapage 26 et 27Diffusez ! pages 28 et 29Chapeletspage 30Abonnements page 39Priez ! page 40

Cadeau avec cetterevue une

carte-prière

EDITO

Marie + Rosaire = Arme surpuissanteVous allez découvrir dans cette revue le té-moignage de Clélia qui m’a été envoyé parl’abbé Jean-François Billot du Centre SaintPaul à Paris (2ème). Il me disait, «les gensqui lisent son témoignage reviennent avecardeur à la prière du chapelet.» Une histoireforte dans un langage simple.

Quand je pense à Clélia me vient aussitôtl’image de Marie-Madeleine et de la femmeadultère et ce passage de l’Evangile oùJésus dit : « Celui d’entre vous qui est sanspéché, qu’il soit le premier à lui jeter unepierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivaitsur la terre. Eux, après avoir entendu cela,s’en allaient un par un, en commençant parles plus âgés. Jésus resta seul avec lafemme toujours là au milieu.Il se redressa et lui demanda : «Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’acondamnée?» Elle répondit : « Personne,Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus,

je ne te condamne pas. Va, et désormais nepèche plus. » De nouveau, Jésus leur parla : « Moi, je suisla lumière du monde. Celui qui me suit nemarchera pas dans les ténèbres, il aura lalumière de la vie. » (Jn 8, 7-12)

Clélia, un exemple pour nous tousComme le dit saint Jean-Paul II, la prière duchapelet est Christocentrique, elle estcentrée sur Jésus notre Sauveur par l’inter-cession de sa mère. Clélia a pris le chapelet, comme on prendune Kalashnikov pour détruire l’ennemi !Alors que tout semblait perdu pour elle, e!llea compris la puissance du Rosaire. La «prostituée alcoolique» est devenue unemère de famille libre et heureuse, grâce à lapuissance inouie de la prière du rosaire... Alors vite ! A nos chapelets car par le rosaire«Rien n’est impossible à Dieu !»

QUE JéSUS EN MARIE NOUS BéNISSE !

«Ceci est mon témoignage. Puisse-t-il venir en aide à tous ceux qui in-voquent La Sainte Vierge et à ceux qui ne lefont pas encore, ceux qui sont tombés dansla dépendance, ceux qui pensent ne jamaisconnaître la joie de se marier, ceux qui sesentent abandonnés, ceux qui ne croientpas ou plus à l’amour. Enfin à tous ceux quise privent d’être exaucés parce qu’ilspensent que le rosaire «c’est trop long»,«pas mon truc» ou «pour les moines»…

Je n’ai pas toujours été catholique. Ma vie ressemblait à celle d’une prostituéegratuite. Après une période sans plus prati-quer pendant laquelle mes dimanchesmatins au lit me blessaient, j’ai fini par re-tourner à l’église parce que j’avais vague-ment peur de l’enfer, et aussi, surtout, dansl’espoir d’y rencontrer un homme… Cettepratique sans confession avec en plus descommunions sacrilèges me faisait très malparce que je ne me sentais pas comme lesautres, je changeais sans cesse de pa-roisse, je mettais cela sur le compte des dif-férences sociales, je me sentais complète-ment à côté de ces familles que j’estimaisparfaites et dont j’enviais le rôti en communle dimanche, moi qui rentrais seule avecmon bébé en poussette. J’ai eu un fils et lepère m’avait quittée avant la naissance.

J’ai d’abord été guérie de l’alcoolisme parNotre-Dame le 17 janvier 2009. Je buvaisenviron un litre de vodka pure par jourdepuis des années. Je n’avais pas de dévo-tion particulière à ce moment-là. Par la suiteNotre-Dame m’a délivrée aussi des ténè-bres et du célibat.

Un soir en état d’ivresse, je me suis sou-venue d’une phrase de l’Evangile commequoi il n’y avait pas de place au Royaumedes Cieux pour les ivrognes ou quelquechose comme cela et je me suis mise à

pleurer. Je suis tombée à genoux devant mastatue de la Vierge Marie - dans ma misèrej’ai toujours aimé les statues et crucifix- etpour la première fois depuis des années, j’airécité un chapelet pour ma guérison sansles mystères dont je ne me souvenais plus.Trois jours plus tard devant Facebook oùj’avais pris l’habitude de perdre mon temps,j’ai posté un blasphème comme statut : «ellese leva et dit : prenez et buvez en tous».

J’ai cru mourir...Le matin j’avais pris un comprimé codéinépour un mal de dents car l’alcoolisme détruittout. (Une fois je me suis réveillée voyant to-talement double avec impossibilité d’ac-commoder ma vue pendant des heures).C’est alors qu’une chaleur épouvantable m’aenvahie, une terreur indescriptible avec lesentiment d’une mort imminente. Jamaisavec des mots je ne pourrai décrire ce quej’ai vécu à cet instant. Dans une crise depanique totale, j’ai vidé toutes mes bouteillesdans l’évier et malgré le froid glacial je mesuis déshabillée complètement. Il fallait queje sorte de chez moi, je me suis retrouvéesur le balcon et la sensation vertigineuse demourir a été si violente que je me suis ditqu’il fallait descendre les sept étages immé-diatement et me rendre dans la rue pourmourir près ou dans les bras de quelqu’un.

Je ne voulais pas mourir comme un chien.J’ai quand même eu le réflexe de me r’ha-biller avec n’importe quoi. Je me sentaistomber et je savais parfaitement que si jem’écroulais je ne me relèverais jamais plus.

Alors m’est venue la prière suivante, cellede la Chapelle de la médaille Miraculeusesituée à environ un kilomètre de chez moi : «O Marie conçue sans péché priez pour nousqui avons recours à vous ». Je la répétaissans fin, dans la rue, comme une folle enmarchant au hasard, elle était devenue ma

TÉMOIGNAGEDE CLÉLIA

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respiration, mon souffle, ma vie, je sentais qu’ilne fallait surtout pas que je cesse de la répéter.Moi qui avais passé toute ma vie à me préoc-cuper du regard des autres je ne voyais pluspersonne, moi qui n’avais jamais prié pourautre chose que pour des vanités, je m’accro-chais à cette phrase comme un noyé en hautemer à une planche de bois. Je me suis dirigéeen suant et en tremblant comme les toxico-manes en manque vers le sanctuaire de laMédaille Miraculeuse avec la certitude que j’ytrouverais la paix, même dans la mort.

Je ne suis pas morte, je ne me suis pas éva-nouie, j’ai trouvé les bras de Marie. Je ne saispas combien de temps je suis restée dans lachapelle, je me souviens seulement que jem’y sentais en sécurité, l’angoisse de mortsemblait en suspens.

J’ai compris qu’Elle m’avait exaucée etpour que la guérison soit complète, Elle m’adonné une terreur totale, violente et définitivede l’alcool. J’ai mis des années pour pouvoirboire un simple verre d’eau. Je humais toutesles bouteilles d’eau minérale comme si elles

étaient « contaminées ».Je n’ai jamais pureboire un jus de pomme à cause de sa res-semblance avec le cognac. Un faux ami m’ainvitée à une soirée « vodka » ; par bravadej’y suis allée, il y avait toutes les sortes d’al-cool comme dans un enfer préparé pour moi,il savait que je ne buvais plus, il ne pouvaitpas y croire, il a vu que c’était vrai, même pasun soupçon de tentation, juste un indescrip-tible dégoût de l’odeur d’éthanol.

Guérie de l’alcoolMarie n’a pas voulu que je retombe et je n’aiplus JAMAIS été tentée. J’ai eu de vertigi-neuses crises de delirium tremens, atroces,avec des pulsions de défenestration. Audébut un ami - un vrai celui-là - m’a veilléecomme pour les agonisants. Je voyais desétoiles blanches, j’avais peur de tout surtoutdu sommeil. Je voguais en m’endormantcomme dans une chaloupe et il me semblaittomber dans un trou au moment où venait lesommeil en fin de nuit. Ce n’est que lorsquej’ai mis l’image du Christ de la Miséricorde àcôté de mon lit que j’ai pu commencer àdormir.

Retour à la vie !Une fois je me suis retrouvée dans un jardinet j’ai recommencé à vivre, je me souviensde ma fascination pour les fleurs, je lesvoyais vraiment en trois dimensions etpouvais passer des heures à les observerde près, les insectes aussi.

Toutes les sensations revenaient une parune. Il faut avoir vécu cet enfer pour être to-talement immergé dans le présent, dans laBeauté de l’instant. Ce doit être quelquechose comme cela la vie Eternelle, un per-pétuel instant présent sans avant ni après,une fascination perpétuellement renouvelée,ceux qui se demandent en quoi consiste leCiel n’ont jamais regardé une rose avec lesyeux d’une miraculée.

J’ai rencontré un psychiatre alcoologuedans un dîner environ deux ans plus tard, ilne comprenait pas comment j’avais pu m’ensortir ainsi, sans aide, sans aucune rechute,il ne croyait pas possible que mes synapsesaient résisté au sevrage brutal. A un autremédecin consulté pour tout autre chose j’aidit que la Sainte Vierge m’avait guérie del’alcoolisme après sa question : « commentavez-vous fait ? » Il m’a regardée étrange-ment. Il ne s’est pas moqué. Il n’a rien dit. J’étais délivrée de la peur de témoigner.

J’ai bénéficié encore de très grandesgrâces. La première a eu lieu quelquesannées plus tard. Une amie brusquementsurgie dans ma nouvelle vie m’a proposéde réciter le Rosaire car elle savaitqu’après d’atroces souffrances sentimen-tales, j’en étais à me comparer à la Sarahde l’Ancien Testament dont meurent tous lesmaris à cause d’un démon.

Savez-vous ce que cela signifiait pourmoi de réciter un rosaire, moi qui avaisdu mal à dire ne serait-ce qu’une dizainede chapelet ? Un Rosaire c’est quatre cha-pelets, il faut environ une heure trente. (Nepas s’agenouiller, surtout quand on débuteet même après au risque de ne pas tenir, jel’ai toujours fait allongée voire très conforta-blement assise.)

Je me suis laissée convaincre. (Je précisequ’à cette époque j’étais follement amou-reuse d’un homme qui jouait avec moi. La

passion dans le sens morbide du terme.J’attendais. D’autres m’avaient brisée maisj’enchaînais les souffrances comme si ellesdevaient nécessairement faire partie del’amour. Enfin ce que je croyais en être.)

A la fin de mon premier rosaire j’ai sentiune force titanesque sortir de mon corps, jene saurais bien l’expliquer, un peu commesi « une entité » s’en allait en s’arrachant.

Une libérationC’était tellement étrange que je suis restéetranquille. Je me sentais bien. Je savais que« quelque chose » d’ordre spirituel était entrain de se produire et en m’endormant lanuit suivante, au moment de basculer dansle sommeil, le phénomène s’est reproduit etj’ai entendu ma propre voix qui disait :«esprit impur sors d’ici au Nom de Jésus-Christ».Quelque chose m’aspirait vers lehaut à peu près au niveau de la poitrinependant qu’une force contraire titanesquesemblait me tenir par les pieds. Ce tiraille-ment a duré quelques secondes si l’on peutparler en ces termes, un peu commelorsqu’on débouche une bouteille ou plutôtun peu comme quand on est poursuivi dansun rêve et que l’on ne peut absolument pascourir plus vite… Je savais que c’était monâme qui allait vers Marie et que si elle n’avaitpas été au-dessus de moi pour la prendre, letiraillement des pieds m’aurait été fatal àjamais. Je n’ai pas « vu » la Sainte Viergemais j’ai su que c’était elle qui se tenait au-dessus de moi.

DélivranceJe suis absolument sûre que c’est ce qui seproduit au moment de la mort. La volonté n’yest pour rien. C’est fini. Trop tard pour«agir». Les forces contraires sont terribles.Alors j’ai compris que Notre-Dame venait deme délivrer d’un ou plusieurs démons. Dèscet instant certaines tentations, attitudesn’ont plus jamais refait surface. L’impuretém’a dégoûtée d’une façon totalement nou-velle à tel point que je n’aurais pas supportéun instant une conversation ou un seul motobscène. J’ajoute qu’une fois je suis re-tombée. La nuit suivante, j’ai vu en rêvecette fois un démon qui me courait aprèspour me voler un diamant, il y est parvenumalgré tous mes efforts paniqués dans cettecourse et je l’insultais, totalement impuis-

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sante. Je peux vous assurer que je suis alléeme confesser le lendemain !

J’enchaînais les rosaires un à un, stupéfiéede voir absolument TOUT dans ma vie setransformer de d’obtenir des grâces notam-ment celle de voir les personnes malfaisantesdisparaître de mon existence ; les petitesjoies naïves que je demandais étaient exau-cées les unes après les autres. Alors j’ai com-mencé à voir plus loin, je priais pour lemonde, pour les prêtres, pour l’Eglise, pour ladissolution de la franc-maçonnerie, commeun enfant qui a découvert une baguette«magique», pardonnez ce mot.

Puis j’ai eu l’appel de Lourdes (comme plustard celui de Lisieux) et j’ai retrouvé mamère ! Un besoin impératif de m’y rendre unVendredi Saint. J’ai lavé mon mal dans lespiscines. Ma mère biologique que je n’avaisjamais connue et dont j’avais fait la recherchepar enquête du CNAOP m’a téléphoné pourla première fois alors que je me trouvaisdevant la grotte et que les cloches sonnaientà toute volée. C’était le matin de Pâques.

(Aparté)Mon avis sur la prière du RosaireIl y a deux solutions pour ne pas (trop) selaisser distraire et pour ne pas se laisser em-porter par un flot de pensées pénibles ou nonpendant la récitation du rosaire : soit seconcentrer exclusivement sur les paroles quel’on récite mot pour mot, soit essayer de faireun voyage « historique » dans le Mystère quel’on récite. Cette deuxième solution est faci-litée selon les Mystères comme la Passion oul’Enfance du Christ, un peu plus compliquéepour la Transfiguration ou l’Ascension parexemple, du moins c’est mon avis. Pour cesMystères-là je ne pensais qu’à la sainteVierge. Pour ceux qui se demandentcomment on peut «penser à la sainte Vierge»j’ai tout simplement tenté de fixer mon espritsur la plus belle représentation de Notre-Dame que je connais et qui diffère certaine-ment selon les individus (Notre-Dame deGuadalupe, Notre-Dame de Fatima, de laMédaille Miraculeuse, une image que l’onpréfère, une statue etc).La difficulté consiste non pas à faire un « cha-lenge mental » en s’interdisant absolument

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de penser à autre chose - ce qui est totale-ment présomptueux - mais à recentrer sanscesse son esprit sur les mots de la prière etcela dépend des jours.. Parfois les 5 pre-miers « Je vous salue Marie » paraissentabsolument impossibles, puis cette impres-sion, cette lassitude voire cette répulsions’estompent au fur et à mesure. D’autres fois, le rosaire coule comme unesource de montagne si bien qu’on ne sup-porterait pas d’être interrompu !

J’ai maintes fois constaté que, pour uneraison étrange il est parfois plus facile deréciter le rosaire en entier qu’un seul cha-pelet. Sans doute parce que l’on prendconscience de la puissance de l’arme spiri-tuelle que l’on a la chance de posséder…Attention aussi à la tentation inverse quiconsiste à écouter la petite voix perfide sus-surer qu’il est inutile de dire un chapelet sion n’a pas le temps pour un rosaire..

Enfin, il faut remarquer qu’une des grandestentations est de vouloir « en faire trop » etde lâcher quand les grâces très fortes dudébut de conversion se font moins sensi-bles.

Attention au Malin !Par ailleurs, les attaques peuvent être trèsfortes et très subtiles. Par exemple fairecroire qu’on n’est pas fait pour le mariagecar c’est contraire à ce que « voudrait »Jésus, que la tendresse physique c’estimmonde etc...

J’imagine que le but du démon est de dé-truire la famille car il hait le mariage, c’estcertain. J’ai senti ses griffes de dépit la veilledu mien. Il fait le janséniste voire le théolo-gien s’il sent un terrain favorable, voilà pour-quoi tant de personnes très catholiquesn’ont pas fondé de famille à leur grandregret. Elles sont tombées dans le piège dia-bolique du « tu n’es pas fait(e)pour cela, tues bien trop religieux(se) et puis QUI seraità ta hauteur spirituelle, intellectuelle etc...»et quand ces personnes se posent la ques-tion d’une éventuelle vocation religieusequ’elles « n’auraient pas vue », elles sententbien que quelque chose «cloche».Onn’entre pas en religion par déception !………(Fin de l’aparté)

Alors j’ai entrepris de harceler le Cielpour me marier.Résumons brièvement. Je n’ai plus vingtans, j’ai un petit travail à mi-temps que m’atrouvé saint Joseph (au passage ne l’oubliezjamais dans vos prières !) J’ai un fils qui vitchez sa grand-mère contre mon gré, j’ai unechambre de bonne minuscule, des défautsphysiques que je ne supporte plus decacher sous des apparences très longues àpréparer, des séquelles psychologiqueslourdes dûes à mon passé d’enfant aban-donnée, d’alcoolique, bref rien de vraimenttrès attirant. De plus je suis perpétuellementamoureuse d’hommes qui me rejettent,disons qu’il faut absolument que mon désiramoureux se « cristallise » à la Stendhal surquelqu’un.

Avant je haïssais les couples, le mariage,les gens heureux, maintenant le Rosaireme donne une grande espérance. Jedécide que je « veux » le dernier en date,celui dont je suis follement éprise, un amé-ricain absolument insipide, je commence parprier pour sa conversion me disant que parla suite sans doute il finirait bien par mechoisir..Et puis un jour il m’a convoquée pour direqu’il me quittait pour une autre. Moi qui étaisallée à ce rendez-vous le cœur battant j’au-rais dû être en miettes et c’est là, à cetinstant précis que j’ai compris, senti, la puis-sance de l’amour du Seigneur. Mes jambestremblaient mais ma voix était incroyable-ment calme, je me sentais prise dans desbras mystérieux comme un lionceauendormi que sa mère soulève par la peaudu cou. J’ai pardonné immédiatement defaçon radicale ; j’avais la sensation d’avoirpris un calmant très puissant puis de m’êtreassoupie dans du coton ; j’ai quitté le cafécomme sur un nuage, c’était tellementétrange et j’ai descendu la rue à sensunique en plein milieu, ivre d’une joie totale-ment nouvelle, immense, je pensais à Moïseet à la Terre Promise, je pleurais de joie. Jebénissais le Seigneur à voix haute avecdes larmes d’une douceur jamais retrouvée.

La Sainte Vierge venait de me délivrerune nouvelle fois.Rentrée chez moi à quelques pas j’ai écritdans mon journal : je suis née un 22 sep-tembre rue de Sèvres…

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VLA PUISSANCE DU ROSAIRE

Mais, le soir même je détruisais toutecette pureté en cédant volontairement auxavances d’un homme très séduisant sanséprouver le moindre désir, pour obéir à unegrande pulsion auto-destructrice. Puisquej’avais perdu ce que je croyais être le «ciel»avec celui-là eh bien tant pis, je me rouledans la fange. Mal m’en a pris. C’étaitcomme si j’étais inerte, morte à l’intérieur età l’extérieur. J’ai traité « l’amant » de nécro-phile pour le refroidir et le faire partir, celas’est avéré assez efficace… Je ne sauraisdécrire le dégoût envers moi-même qui s’estemparé de moi, Jésus me faisait la grâce devomir presque physiquement mon péché, ilme semblait avoir touché le Ciel et y avoirrenoncé, les souffrances des damnésdoivent être terribles.

J’attendais le matin «comme un veilleurattend l’aurore» pour pouvoir meconfesser, j’aurais voulu le faire à l’aube.Je suffoquais de dégoût comme si j’avaisété violée, j’avais saccagé la pureté de ceque j’éprouvais la veille. Je ressentais unetelle urgence à laver cette tache immondeque le prêtre m’a confessée dans la voiture,

jamais je n’aurais pu attendre la perma-nence de l’après-midi.

Marie, tout doucement, me ramenait àJésus. Je ne cessais pas de réciter lerosaire. Une fois par jour mes quatre cha-pelets, quitte à les dire dans le métro ou àcinq heures du matin pendant mes insom-nies. Pour rien au monde je n’aurais arrêté,ils étaient devenus ma raison de vivre etsurtout d’espérer.

Avec quelle ineffable tendresse Jésusm’a consolée ! Il était là. Il n’avait pour moique des douceurs. Il me montrait dessignes. Je voudrais tant les garder pour moi!Un matin que je pensais à Lui et que l’ins-tant d’après j’allais plonger dans la tentationde la mélancolie, il m’a fait relever les yeuxet j’ai vu une toute petite lumière verte sur laparoi de la cheminée extérieure, étincelantecomme un petit diamant, contraire à toutesles lois de la physique en cette journée sansaucun soleil, j’étais bouleversée par cet Infiniqui se faisait voir dans le minuscule, jesavais qu’Il me disait : crois en moi ! Ce futla grande période des baisers de Jésus. Il

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V réparait en moi tout ce qui était cassé, il mepréparait au bonheur.

Seule solution, m’abandonner en DieuMon célibat me sautait à la figure comme unpantin diabolique ricanant à chacune demes tentatives. De l’amour je ne connais-sais que l’abandon, la déchirure et la mort.J’avais 36 ans. Décidée de ne plus jetermoi-même mon dévolu sur qui que ce soit,mais de tout mettre entre les mains de saintJoseph et de la sainte Vierge. Je n’ai pasété déçue.

J’ai commencé par aller deux jours àl’abbaye du Barroux avec une amie depassage, celle-là même qui m’a faitconnaître le rosaire. Nous y sommes alléessur un coup de tête presque sans valise etsans réfléchir.

La Sainte Vierge nous portait ; je ne saispas l’expliquer, les signes se multipliaientcomme si notre route était jalonnée deroses: nous prions sainte Thérèse, nous ar-rivons dans un hôtel, nous voyons écrit à laréception « aujourd’hui nous fêtons sainteThérèse ».Nous faisons du stop le lende-main, nous avons plus de cent kilomètres àparcourir sans voiture. Nous demandons :«Jésus envoyez- nous quelqu’un»,quelques instants après, un convoi del’armée se propose de nous avancer d’unetrentaine de kilomètres. Le plus incroyable a été lorsque noussommes arrivées non loin de l’abbaye quisemblait perchée et inaccessible : nousétions grotesques avec nos talons dans cedésert, nous avons demandé à nos angesquelqu’un pour nous y emmener, un jeunehomme, sorti de nulle part avec sa voiture,nous l’a proposé. Nous avions faim et rienabsolument rien à la ronde, nous avonsencore demandé à Jésus, nous sommestombées sur un panneau «vente de fro-mages à 100 mètres»,1 euro pièce, le len-demain après notre première nuit dans leschambres proposées par les sœurs, nousmourions de faim car nous n’avions rienprévu, voilà qu’un petit groupe de jeunesgens débarqués, on ne sait d’où, nouspropose de la viande grillée pour le déjeunersans que nous ayons eu à demander quoique ce soit. C’était un dimanche, une fêtepour nous !

Le premier jour où il me semblait flotterdans un océan de grâces, je récite lerosaire dans le silence habité de cettenature sauvage du Sud à quelques pas del’abbaye.

Rencontre avec le MalArrive le soir, je sens quelque chose d’assezlaid, une sorte de présence, mon amie aussimais nous ne nous disons rien sauf le tradi-tionnel « bonne nuit ». Je me couche en pensant à Marie, C’ESTALORS QUE JE L’AI VU.Si l’abbé ne m’avait demandé de racontermon témoignage par écrit, je ne l’aurais dità personne parce qu’une chose pareille estd’ordinaire moquée et aussi parce quej’étais sûre que cette grâce ne devait pasêtre divulguée.J’ai VU le démon ou l’un de ses pairs, je nesais. J’imagine que le chef des démons nese déplace que pour les grands saints ce quiest loin d’être mon cas. Ce fut un instant quiaurait pu être épouvantable pour moi quisuis si peureuse si je ne m’étais sentie tota-lement dans les bras de Marie en mêmetemps. Je ne l’ai pas vu avec mes yeux dechair, j’en serais morte de frayeur. Sa facehideuse s’est comme projetée devant lamienne avec une grande violence, commeces pantins à ressort qui surgissent brutale-ment d’une boîte. Je le voyais très nette-ment à quelques centimètres de monvisage. Une sorte de rouquin presquedégarni - ici je fais une pause pour me de-mander par quel hasard extraordinaire c’estsouvent la couleur qu’on lui prête dans la lit-térature russe - mais la chose la plus terri-fiante ce sont ses yeux, Seigneur je vous re-mercie de m’avoir fait la grâce de les oublieren partie, je n’aurais pas survécu. Des yeuxcomme des blanc d’ œufs tous blancs étiréset immenses avec une petite, minuscule etabominable tête d’épingle au milieu enguise de pupilles et une bouche difforme,humaine sans l’être totalement, grandeouverte comme celle d’un possédé, d’unépileptique ou d’un crotale prêts à crachersur moi. C’était bien un phénotype (uneimage) «homme» pas du tout « animal ». Je répète que j’étais dans mon lit et qu’heu-reusement, je sentais en parallèle uneimmense protection. Je le voyais de trèsprès mais AUCUNE émotion physique nem’habitait. C’est à ce signe précisément que


j’ai compris qu’il s’agissait d’une très grandegrâce spirituelle et non de mon imagination ;autrement, prise par l’angoisse, j’auraisallumé la lumière et appelé mon amie ennage. Là j’étais calme. J’ai compris que cettechose, cet être ignomineux avait vécu en moiet qu’il était chassé par le rosaire dans un râlede haine et de rage.

Une décision qui a changé ma vieA partir de ce jour j’ai décidé de me mariercoûte que coûte. Je commençais à entrevoirla possibilité d’être exaucée aussi à ceniveau-là vu que je me sentais délivrée dequelque chose de très répugnant que jerendais maintenant responsable de tous meséchecs. J’avais déjà eu de vilaines attaquespendant mes prières avec des phrases dugenre «tu finiras bonne sœur» ou bien «arrêtede prier la sainte Vierge tu n’es pas assezpure pour elle». Il existe aussi une autreattaque dans laquelle le démon insinue qu’ilest inutile de prier pour se marier car on nepeut pas aimer Dieu et un autre être en mêmeen temps, bref il jette la confusion dans l’es-prit, il faut le savoir !

« L’assaut-prière » a duré environ un an. Messe quotidienne. Rosaire. Neuvaines àsaint Joseph, adoration du Très SaintSacrement dès que cela était possible. Quel bonheur que l’Adoration ! On est DEVANT Jésus ! On peut TOUT lui dire ! Petit pèlerinage à pied dans un sanctuaire decampagne, à chaque pas je suppliais leSeigneur, je devais être très drôle à voir. Une autre fois ne pouvant me rendre auRosaire des âmes sœurs organisé par unprêtre de ma paroisse, j’ai écrit une lettre à lasainte Vierge en décrivant l’époux dont jerêvais et cette lettre a été déposée dans unepetite boîte devant l’autel le jour où cetteprière se fit sans moi.Comme le Seigneur a eu pitié de moi !Comme son amour est grand !

Et puis un jour...Et puis un jour, peu de temps après, je sorsdu travail, j’allume une cigarette et m’adosseau mur de l’Institut où je travaille pour la fumeren maudissant la modernité, les bobos, lalaideur, les voitures, le monde, comme j’en ai

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l’habitude. Un de mes collègues sort à sontour accompagné d’un autre et me le pré-sente. Cet homme je le connais de vuemais je ne l’ai jamais regardé. Pas mongenre. De plus, il a l’affront de me parlerd’élections, de consulat, de choses de cegenre moi qui ai l’habitude qu’on me parlede poésie. Je le méprise dans un nuage defumée...Mais la sainte Vierge a choisi pourmoi. Je n’aurai pas le choix. En attendant, je fais TOUT pour memontrer sous mon pire aspect, je ne saispas être aimée, je sais être désirée.L’homme décide que ce sera moi. Plus tardil me dira que lorsqu’il a vu mon air si tristecontre le mur il a choisi de me sauver...

Le combat intérieurJe continue à prier certes mais cette fois j’aitrès très peur que le Ciel ne se soit«trompé!!». Non et non, cet homme-là neressemble pas du tout à ce que j’attendais,à la «commande» que j’avais faite ! Je songeais à un grand romanesquechevelu et pianiste, pas à un petit profes-seur dégarni avec les pieds sur terre. Il estvrai que j’avais conclu ma lettre à Marie endisant que je voulais qu’il ressemble à saintJoseph.Puis quelque chose de très étrange a com-mencé à se produire. Plus je priais et plusje pensais à lui, mais cette pensée n’étaitpas une pensée amoureuse ou passion-nelle comme autrefois, non, c’était différent,j’admirais son aplomb, sa relative indiffé-rence à mes tentatives de rejet tout enétant extrêmement distant, comment celaétait-il possible ? Je paniquais, je neconnaissais pas cette partition-là, je n’avaisaucun code en amour sinon celui du men-songe. Un homme qui puisse m’aimer,moi, ne pouvait pas exister. J’étais pro-grammée à jamais pour la passion et lerejet et gare à celui qui s’accrochait !

Je le fuyais comme un démon et puis j’aipensé que c’était peut-être lui, déguisé.C’est alors que je suis devenue très vio-lente, je l’ai même frappé, lui, le seul quiavait choisi de m’aimer... Je suis des-cendue très bas dans la froideur tout enmontant très haut dans la colère. Pourtantj’étais curieusement bien en sa présencecomme s’il émanait de lui une paix que jen’avais jamais connue.

Puissance de la prièreMon catalogue des saints s’agrandissaitcar, comme la sainte Vierge l’a promis dansses quinze promesses du rosaire, ceux quile récitent ont les saints pour compagnons.Une fois qu’il était assis à côté de moi, jeme suis imaginée qu’il était peut-être franc-maçon ou de « l’autre côté » et j’ai prié trèsfort le Padre Pio de m’aider immédiatementà discerner. C’est alors qu’à l’instant mêmel’homme se tourne vers moi avec un regardd’une infinie bonté et me dit : « tu sais, je nesuis pas celui que tu es en train de t’ima-giner ». Là j’ai compris la puissance de laprière car nous parlions de tout autrechose. L’attirance physique était très fortecependant, particulièrement parce qu’il nesemblait absolument pas déstabilisé parmes rejets. Une sorte de Jean Gabin.

Fiançailles et guérisonNous nous sommes fiancés. Je tentaisencore de tout détruire, je n’étais pas « surun nuage ». Je rêvais d’y croire mais monpassé me tenait encore. Un jour j’ai fait unecrise nerveuse, totalement nue dans lasalle de bain, le visage détruit par un ma-quillage qui coulait ; sans aucune sensua-lité il m’a lavée comme on lave un lépreuxou un enfant fiévreux. J’ai vu exactementcette scène quelque temps plus tard dansle film Melancholia et cela m’a fait un trèsdrôle d’effet car je l’avais vécue dans toutesles fibres de ma chair, justement parce queMarie était en train de briser mes chaînesde « cinéma », d’apparences, de faussetés,qui m’avaient retenue prisonnière d’un per-sonnage mourant. J’ai assisté à l’agonie demon pseudo moi-même, je ne saurais ledire autrement. La douleur de la séparationd’avec un soi factice est vertigineuse.

Prière du RosaireLes rosaires semblaient consolider la rela-tion au lieu de la dissoudre jusqu’au jour oùje reçus un message écrit de celui pourlequel j’avais failli mourir « d’amour ».Je nel’ai même pas lu, moi qui, un an auparavantme serait damnée pour un « sms ».Quelque chose s’était cassé net dans moncœur. Je compris que j’aimais mon fiancéde l’amour qui plaît à Jésus. Cet amour quin’a rien de commun avec les affres desmanques provoqués pour que dure le désir.Je voulais vivre chastement cette période

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de fiançailles pour tout réparer, la virginitémédicale « obligatoire » des musulmanspeut-être faussée, je crois à la virginité ducœur que l’amour du Seigneur rend ànouveau possible par les mains de Marie.

Mariage et discernementAlors dans un premier véritable élan deconfiance totale, j’ai confié toute l’organisa-tion du mariage à la sainte Vierge. Et lemariage c’est passé comme je l’espéraisdans les moindres détails, y compris la baguede fiançailles tant phantasmée à un prixdécent, très loin de Paris dans une petite bi-jouterie d’Italie où elle semblait m’attendre,alors que ce type de monture ne se fait plusdu tout en joaillerie et que jamais mon marin’aurait pu m’en offrir une semblable dans lacapitale.Oubliez votre mari ou votre femme«idéal(e)». Celui que le Seigneur m’a choisiest à l’opposé de ce que j’ai pu écrire dansles détails, sauf sur la ressemblance avecsaint Joseph dans le caractère. En confiant àMarie le choix d’un(e) époux(se) on acceptede voir voler en éclat nos propres critères de« sélection » qui sont toujours erronés. Lasainte Vierge ne vous donnera pas unmariage « social » mais un mariage de véri-table amour. Je précise une chose très im-portante pour les femmes : acceptez d’être

choisies, si vous jetez votre dévolu sur unhomme et que vous vous entêtez à le pour-suivre cela est perdu d’avance. Vous recon-naitrez l’époux à ce que vous n’aurez « rien »à faire pour le séduire. Celui de la sainteVierge est un entêté ! Ne le rejetez pas sousprétexte qu’il/elle n’est pas pratiquant(e),qu’il(elle) ne partage pas vos goûts, qu’il(elle)est à l’opposé de vos critères physiques, po-litiques etc... Laissez faire La sainte Vierge,Elle NE PEUT PAS SE TROMPER. Voussans Elle, si..

CanaComme aux noces de Cana, le matin dumariage le traiteur m’avertit que je risque demanquer de vin pour mes invités, j’ai malcalculé c’est une catastrophe, presque aumême moment, la châtelaine d’à côté qui estproductrice d’un des meilleurs blancs de larégion vient « en visite par hasard» et résoutmon problème en une minute. Une neuvaineà l’Esprit Saint une semaine avant les nocesm’a mise dans un état euphorique total. Je savais maintenant que c’était la volonté deCelui qui ne peut ni se tromper ni noustromper. J’ai demandé à sainte Rita d’inter-céder aussi pour mon mari, je tremblais àl’idée qu’il ne s’agenouille pas. Demanderaux saints faisait désormais partie de majournée. Le dernier soir de la neuvaine je me

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Mère !V regarde dans la glace, j’ai une curieuse

marque au milieu du front bien visible et to-talement indolore, je me souviens de l’his-toire de sainte Rita et comme si tout celaétait normal je comprends qu’elle m’envoieun petit signe pour me dire qu’elle m’a en-tendue. Je m’endors très paisible après unesoirée de doutes. Le lendemain, jour dumariage la marque a totalement disparu.Non seulement il s’est agenouillé, mais enplus il a communié lorsque le prêtre lui ademandé s’il le désirait. C’était totalementinespéré. ; j’ajoute qu’il m’a suffi de de-mander leurs prières au couvent desClarisses de Lourdes, pour que très mysté-rieusement il n’y ait pas la moindre gouttede pluie quand l’inverse était prévu et que lavision de l’humidité matinale était comme undéfi lancé à ma confiance. Le soleil est sortien même temps que nous sommes arrivés àl’église, puis sur toutes les photos.

Exaucement !La Sainte Vierge m’a tellement exaucéejusque dans les moindres détails quependant la soirée, le dessert est arrivé aumoment exact de l’ouverture de GuillaumeTell de Rossini comme j’en rêvais secrète-ment. Ceci était impossible techniquementcar je n’avais pas de « DJ »et la musiquejouait plus de 400 œuvres en aléatoire. Maisrien n’est impossible à Marie et il faut savoirque lorsqu’on la prie, elle exauce beaucoupde désirs qu’on ne lui a même pas de-mandés, j’ai remarqué cela à plusieurs re-prises. Marie nous a suivis jusqu’à notrevoyage de noces en pays musulman. Il m’asuffi d’un chapelet pour trouver une messe ;en marchant au hasard le dimanche noussommes tombés sur une messe catholiquequi venait de commencer.

Miracle de la vieMon mari ne pouvait pas avoir d’enfants, dumoins les médecins lui avaient dit que ceserait très difficile. Après une neuvaine àsaint Joseph j’ai eu la joie de me découvrirenceinte quatre mois après notre mariage.A l’heure où j’écris je le suis encore d’unautre bébé. J’ajoute que je rêvais d’un autrepetit garçon et je l’ai eu, saint Joseph a étési bon qu’il a permis que je le voie et que jele sache avant l’échographe lors de ladeuxième échographie seulement. Pour letroisième enfant, j’aurais voulu encore un

autre garçon mais j’aimais et je regardaissouvent les vêtements de petite fille malgrétout, vers la fin de la neuvaine je lui ai dit fi-nalement de choisir pour moi selon mondésir inconscient et c’est une fille. Moi lamal-aimée rejetée par sa mère, je nepouvais pas désirer une petite fille, je nepouvais pas concevoir un instant qu’il s’agis-sait de mon véritable désir. Saint Joseph achoisi pour moi ou plutôt pour nous car ils’agissait du souhait non-dit de mon mari.

Priez !Allez à saint Joseph, à l’Enfant Jésus,mettez tout entre leurs mains !!... et surtoutconsacrez votre mariage à Marie et votreenfant dès qu’il est conçu ! Et une autre foispubliquement lors du baptême. Peut-onavoir une meilleure protectrice ?... Ne crai-gnez pas les insinuations permanentes de«l’autre» (L’ennemi), si vous ne lâchez pasla sainte Vierge elle ne vous quittera pas etc’est votre arme fatale, car il ne la supportepas. La femme enceinte est particulièrementexposée à cette méchanceté collante carl’ennemi de la Vie ne lâche jamais totale-ment prise, restez sous le manteau deMarie, voilà une chose que vous êtes sûr(e)de ne jamais regretter ! Enfin quand vousserez mariés, sachez que le combatcontinue mais que si vous regardez votreépoux(se) en vous disant : « mais c’estLUI/ELLE que le Seigneur m’a destiné(e) !!»vous verrez votre colère ou votre ressenti-ment se transformer car tout de même l’en-voyé du Ciel ce n’est pas n’importe qui ! Cen’est pas comme si vous l’aviez choisi sansrien demander avec vos seuls jugements/at-tirance pour critères avec le risque d’erreurque cela comprend .

Puissance du RosaireSi vous ne deviez retenir qu’une seule choseque ce soit celle-ci : LE ROSAIRE OBTIENTTOUT. Il m’est arrivé des épreuves commetout le mondee, mais j’ai compris, vu, vécumon rêve d’autrefois : quand votre mariageest une réponse du Ciel à vos prières, tantque vous aurez laissé le Seigneur choisirpour vous et que vous resterez fidèles àMarie, il y aura dans votre vie, malgré lescrises et les difficultés ordinaires, quelquechose d’indestructible.»

Clélia


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Mère !

VÉCOLE DE PRIÈRE

Introduction : Le mot Rosaire vient du latin“rosarium” qui désignait la guirlande deroses dont on couronnait la Vierge. Appeléaussi grand chapelet, il est composé devingt dizaines de petits grains sur lesquelson prie le “Je vous salue Marie”, chaquedizaine étant séparée par un gros grain surlequel on prie le “Notre Père”. Un chapeletcompte ainsi cinq dizaines et il faut doncquatre chapelets pour faire un Rosaire.

On récite le Rosaire en égrenant son cha-pelet debout, assis, à genoux ou en mar-chant, mais toujours en méditant les mys-tères et en demandant les grâces qui serapportent à chacun d’eux.

À Fatima, la Vierge a recommandé de prierle Rosaire, c’est à dire la récitation desquatre chapelets (mystères joyeux, lumi-neux, douloureux et glorieux). Cette prièredu Rosaire peut être interrompue et repriseà différents moments.

PRIONS LE ChAPELET

Sur la croix, on fait le signe de croix puis onprie le “Je crois en Dieu”.

Sur le gros grain, on prie le “Notre Père”.

Sur les trois petits grains, on prie le “Je voussalue Marie.”

Après ces trois premiers “Je vous salueMarie” et à la fin de chaque dizaine, on priele “Gloire au Père;”

Avant de commencer chaque dizaine, ons’arrête pour méditer quelques instants surles Mystères. Chaque dizaine commencepar un “Notre Père” et se termine par un“Gloire au Père”.Il est utile, pour éviter les distractions, de sereprésenter la scène de chaque Mystère.On assiste ainsi personnellement en esprit àl’Annonciation… à l’Agonie du Christ… à

son Ascension…À la fin de chaque dizaine, on peut ajouter laprière “Ô mon Jésus” et à la fin du Rosaire,les prières de conclusion citées plus loin.

PRIÈRES

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notreSeigneur, Qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de laVierge Marie, A souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, Est descendu aux enfers, le troisième jourest ressuscité des morts. Est monté auxcieux, est assis à la droite de Dieu le Pèretout-puissant, D’où il viendra juger les vivants et les morts.Je crois en l’Esprit Saint, À la sainte Église catholique, À la communion des saints, À la rémission des péchés, À la résurrection de la chair, À la vie éternelle. Amen

Notre Père qui es aux cieux,que ton nom soit sanctifié,que ton règne vienne,que ta volonté soit faite sur la terre commeau ciel.Donne-nous aujourd’hui notre pain de cejour.Pardonne-nous nos offenses,comme nous pardonnons aussi à ceux quinous ont offensés.Et ne nous laisse pas entrer en tentation ,mais délivre-nous du Mal. Amen

Je vous salue Marie, pleine de grâce, leSeigneur est avec vous, vous êtes bénieentre toutes les femmes, et Jésus, le fruit devos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pournous, pécheurs, maintenant et à l’heure denotre mort. Amen.

COMMENT PRIERLE CHAPELET ?

Gloire au Père, et au Fils, et auSaint-Esprit. Comme il était au commencement,maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.Amen.

Ô mon Jésus, pardonnez-nousnos péchés, préservez-nous du feude l’enfer et conduisez au cieltoutes les âmes, spécialementcelles qui ont le plus besoin devotre miséricorde. Amen.

PRIÈRES ET ChANT DE CONCLUSION

Prières enseignées par l’ange deFatima

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’es-père et je vous aime.Je vous demande pardon pourtous ceux qui ne croient pas, quin’adorent pas, qui n’espèrent paset qui ne vous aiment pas.

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et jevous offre le très précieux Corps, Sang, Âmeet Divinité de Jésus-Christ, présent dans tousles tabernacles du monde, en réparation desoutrages, sacrilèges et indifférences par les-quels il est lui-même offensé.Par les mérites infinis de son Très Saint Cœuret du Cœur immaculé de Marie, je vousdemande la conversion des pauvres pé-cheurs.

InvocationsCoeur Sacré de Jésus,J’ai confiance en vous.Coeur Immaculé de Marie, priez pour nousSaint Joseph,priez pour nousNos saints patrons, priez pour nousTous les saints du Ciel,priez pour nous,Archange saint Michel, protégez-nous, Nos saints anges gardiens, veillez sur nousVous pouvez ajouter d’autres invocations àvotre convenance...

Salve Regina, mater misericordiae : vita dulcedo et spes nostra salve.Ad te clamamus, exsules filii Evae.Ad te suspiramus, gementes et flentes in haclacrimarum valle.Eja ergo, advocata nostra, illos tuosmisericordes oculos ad nos converte.Et Jesum, benedictum fructum ventris tui,nobis post hoc exilium ostende.O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria !Amen

Appel de saint Jean-Paul II«Je me tourne vers vous, frères et sœurs detoutes conditions, vers vous, familles chré-tiennes, vers vous, malades et personnesâgées, vers vous les jeunes : reprenez avecconfiance le chapelet entre vos mains, le re-découvrant à la lumière de l’Ecriture, en har-monie avec la liturgie, dans le cadre de votrevie quotidienne. Que mon appel ne reste paslettre morte !» (43) Lettre apostolique “RosariumVirginis Mariae” du pape Jean Paul II

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Mère !V

LES 20 MYSTÈRES

MySTÈRES JOyEUX- 1er mystère : l'Annonciation, fruit du mystère : l'humilité.- 2ème mystère : La Visitation, fruit du mystère : la charité fraternelle.- 3ème mystère : La Nativité, fruit du mystère : l'esprit de pauvreté.- 4ème mystère : La Présentation de l'EnfantJésus au temple, fruit du mystère : l'obéissance et la pureté.- 5ème mystère : Le Recouvrement del'Enfant Jésus au temple ; fruit du mystère:la grâce de ne jamais perdre Jésus et detoujours le rechercher.

MySTÈRES LUMINEUX- 1er mystère : Le Baptême du Christ, fruit du mystère : l’accueil du Saint Esprit.- 2ème mystère : Les Noces de Cana, fruit du mystère : l’intercession de Mariepour hâter la Victoire du Christ.- 3ème mystère : L'Annonce du Royaume deDieu, fruit du mystère : la conversion inté-rieure et l’évangélisation.- 4ème mystère : La Transfiguration, fruit du mystère : la contemplation.- 5ème mystère : L'institution par Jésus de laSainte Eucharistie, fruit du mystère : la pratique de la messe etdes sacrements.

MySTÈRES DOULOUREUX- 1er mystère : l'Agonie de Jésus au Jardindes oliviers, fruit du mystère : la contrition,c'est-à-dire le regret de nos péchés.- 2ème mystère : la Flagellation, fruit dumystère : la guérison de notre corps et denos sens.- 3ème mystère : le Couronnement d'épines,fruit du mystère : la guérison de notre espritet de nos pensées.- 4ème mystère : le Portement de Croix, fruitdu mystère : la patience dans les épreuves.- 5ème mystère : la Mort de Notre SeigneurJésus-Christ sur la croix,fruit du mystère : un plus grand amour pourJésus qui est mort pour nous sauver.

MySTÈRES GLORIEUX- 1er mystère : la Résurrection, fruit dumystère : la foi et la vie éternelle.- 2ème mystère : l'Ascension, fruit dumystère : l'espérance et le désir du Ciel.- 3ème mystère : la Pentecôte, fruit du mystère : la vie dans l’Esprit.- 4ème mystère : l'Assomption, fruit dumystère : la grâce d'une bonne mort.- 5ème mystère : le couronnement de la TrèsSainte Vierge Marie au Ciel,fruit du mystère : la persévérance et unegrande dévotion à Jésus par Marie.


La puissance du Rosaire est illimi tée. Parlui, on obtient tout... Lisez plutôt les pro-messes faites par la Très Sainte Viergeau bienheureux Alain de la Roche :

1. Celui qui persévérera dans la récitationde mon Rosaire recevra toutes les grâcesqu'il demandera.

2. Je promets ma très spéciale pro tectionet de grands bienfaits à ceux qui réciterontdévotement mon Rosaire.

3. Le Rosaire sera un bouclier puis santcontre l'enfer, détruira les vices, délivreradu péché, abattra l'hérésie.

4. Le Rosaire fera germer les ver tus et ob-tiendra aux âmes la miséricorde divine; ilsubstituera dans les cœurs l'amour de Dieuà l'amour du monde, les élevant au désirdes biens célestes et éternels. Que d'âmesse sanctifieront ainsi !

5. Celui qui se confie à moi par le Rosairene périra pas.

6. Celui qui récitera pieusement monRosaire en méditant ses mystères ne

LES 20 MYSTÈRES ET LEURS FRUITS

mourra pas de mauvaise mort; pécheur, il seconvertira; juste, il per sévérera dans la grâceet en tout cas il sera admis à la vie éternelle.

7. Les vrais dévots de mon Rosaire ne mour-ront pas sans le secours de l’Église.

8. Je veux que tous ceux qui récite ront monRosaire trouvent, dans leur vie et à leur mort,lumière et plénitude de grâces et qu'ils parti-cipent aux mérites des bienheureux.

9. Je délivrerai promptement du pur gatoireles âmes dévotes au Rosaire.

10. Les vrais fils de mon Rosaire jouiront auciel d'une gloire singulière.

11. Tout ce que vous demanderez par leRosaire, vous l'obtiendrez.

12. J'assisterai en tous leurs besoins ceux quipropageront mon Rosaire.

13. J'ai obtenu de mon Fils que les amis dusaint Rosaire aient pour frères en la vie et enla mort les saints du ciel.

14. Ceux qui récitent mon Rosai re sont mesfils bien-aimés, les frères de Jésus-Christ.

15. La dévotion du saint Rosaire est un signeévident de prédestination.

Alors, prions le chapelet !

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PRIONS !

M e s s a g e s d e s s a n c t u a i r e s

Le bonPape JeanXXIII a été

un grand dévotdu Rosaire.

IIl le récitait en entier tous les jours.Trois chapelets pieusement et lente-ment récités, cela prenait bien dutemps dans la journée d'un Pape, maisil estimait que la Sainte Vierge bienpriée l'aiderait dans son travail. De fait,son court pontificat a été des plusféconds. En 1966, une Soeur des Filles de laCharité se trouvait malade à Naples eton s'attendait à sa mort prochaine. Ses Soeurs commencèrent une neu-

vaine au Pape Jean XXIII... Voilà qu'autroisième jour, Soeur Catherine en-tendit soudain une voix d'homme quil'appelait par son nom : "SoeurCatherine, vous m'avez bien prié etvos Soeurs aussi. C'est pourquoi jeviens vous annoncer que vous êtesguérie."

De fait toute trace de maladie avaitdisparu. Elle témoigna que le Pape luiavait donné quelques conseils et no-tamment celui de réciter pieusementchaque jour le chapelet. Et le papeavait terminé par ces mots : "Oh ! laMadone, la Madone !"

D.R

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Jean XXIII

A Akita, Japon : la Très Sainte ViergeMarie rappelle aumonde l'urgence dese convertir...

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« Beaucoup de gensdu monde affligent

le Seigneur. Je désire des âmespour le consoler. »

03/08/1973 Akita

Conversions, guérisons et faveurs obtenues

Mg Jean Ito Shojiro, évêque de Niigata,diocèse où se sont passés ces faits,après une longue et minutieuse enquête,a déclaré le 22 avril 1984 qu'on ne peutplus nier le caractère surnaturel des faitset du message.

Marie prie ainsi :«Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père,répandez votre Esprit sur la Terre etfaites habiter l’Esprit Saint dans lecoeur de tous les peuples, afin qu’ilssoient délivrés de la corruption, descalamités, de la guerre.» (6/07/1973)

Notre Dame des Temps Nouveaux - Septembre 1967 Extrait des Fioretti de la Vierge Marie

Le petit conseil de Jean XXIII L e c o n s e i l d ’ u n P a p e

T é m o i g n a g n e s

“ Réservons-nous du temps pour le prier ”

"A la fin de mon chapelet quotidien, c’est une forcenouvelle qui m’habite. Toutes mes difficultés quoti-diennes sont relativisées. Je reprends ma journée làoù je l’ai laissée, en continuant mon devoir d’état dansle bon ordre : je vois alors ce que je dois faire, petite-ment, pas après pas, une joie profonde m’habite."

T.B. MÈrE dE fAMILLE, pOur AVE MArIA N°15 ASSOCIATION MArIE dE NAzArETH

“ Prions le Rosaire ! Voilà ce que j'exhorte tous les catho-liques et tous les chrétiens de bonne volonté à faire. Réservons-nous du temps pour le prier de manière re-cueillie et dévouée, prions-le encore quand nous avons dutemps qui, employé autrement, serait perdu ou malemployé. Quand je regarde mon propre chapelet : il merappelle la couronne d'une Reine et l'étreinte des bras d'unemère.

Scott Hahn dans Marie reine couronnée d’étoiles aux éditions Anne Sigier Scott Hahn

D.R

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une mère de famille témoigne :

Scott Hahn, le théologien catholique qui aime à parler de Mariecomme la " nouvelle Ève"encourage la pratique du chapelet.

“ Une joie profonde ”« Priez leChapelet tous les jours ! »13/09/1917

Fatima

Dans un exorcisme fameux, contraint de dire la véritéau Nom de Jésus, Lucifer fut obligé de déclarer ceci :

La puissance du Rosaire

Dieu a donné à la Vierge Mariele pouvoir de nous écraser, etelle le fait grâce à la puissance

du Rosaire. Le chapelet est la plus forte desprières, la plus exorcisante. C'estnotre fouet, notre ruine, notre défaite. Le Rosaire nous vainc toujours ; c'estune source de grâces incroyablepour ceux qui le récitent en entier. C'est pour cela aussi que nousfaisons tout pour empêcher qu'on ledise, et que nous le combattons detoutes nos forces, partout, mais

surtout dans les communautés,parce que sa puissance viendrait àbout de toute résistance. Il n'existepas de mal qui puisse résister à unRosaire entier récité en commu-nauté.

“ExTrAIT dE

“SpIrITISME, ASTrOLOGIE,GuérISSEur,

pArANOrMAL… qu’EN pENSEr ?”»

COLLECTIONLA BONNE NOuVELLE

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”

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Mère !

VSeigneur Jésus, c'est de façon particu-lièrement émue que je viens te rendregrâce de m'avoir repêchée ce matin.Cela fait une dizaine de mois que jen'arrive plus et ne cherche plus ni àprier le chapelet, ni à participer àl'eucharistie les jours de semaine, ni àfaire des efforts par amour pour toi etMaman Marie. Je demandais sans con-viction forte ma conversion et enréalité je ne faisais rien pour changer,je persistais dans la mauvaise voie.

Ce matin, j'ai eu le désir très fort (ins-pirée par le Saint-Esprit) de relire ledernier message de Marie avec le com-mentaire.

Je me suis mise à pleurer de remordsen voyant la noirceur de mon âme,d'avoir autant lacéré et défiguré levisage de Jésus. J'ai cliqué sur le lien"Pacte d'alliance avec Jésus" sur lesite de La Bonne Nouvelle tout en con-tinuant de pleurer de regrets. A genouxet à voix haute j'ai alors fait mon pacted'alliance avec toi Jésus.

O mon Jésus, je te demande encorepardon de t'avoir aussi blessé, peiné,chagriné et fait souffrir. Je le regrettesincèrement et profondément.Je crois et j'affirme que Tu es mon SeulSauveur et j'ai pleine confiance en Toi.

Merci à vous tous saints anges etarchanges, saints et saintes de Dieu etspécialement à toi ma chère Maman duCiel, et à ton cher époux le Saint-Espritde m'avoir conduit à cette démarche. Je vous remercie de vos prières quim’aident à rester fidèle et à aimerJésus dès cet instant jusqu'à ma mort.

Je t'aime Jésus et je m'abandonne àToi avec une confiance totale.Je t'embrasse tendrement. Je t'aime et je t'adore mon Seigneur etmon Dieu. Amen !

Tu as posé ta main sur moi ce matin :merci JESUS !

Danièle

Abandon à Dieu !Témoignage

Aujourd’hui, face à la puissance des ténèbres ilnous semble important de rentrer dans uneradicalité du don de notre vie à Jésus-Christ,Fils de Dieu et Lumière du monde. Pour cela vous pouvez faire un pacte d’allianceavec Jésus-Christ et ainsi donner votre vie àDieu, Père, Fils et Saint-Esprit. C’est unéchange d’amour entre le Ciel et la terre.

Pour cela :- soit vous le faites via le site : www.mariereine.com- soit vous demandez votre pacte d’Alliance avec Jésus-Christ(gratuit) par téléphone au 05.53.20.99.86 et le formulaire voussera envoyé par courrier.

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UN VOyAGE A TRAVERS LE QUéBECMontréalGranbyQuébecTadoussaclFleuve saint LaurentLac saint JeanTrois RivièresToronto (départ de Paris)Niagara (départ de Paris)etc...

CANADA

Léandre Lachance

Pour toutes informations contactez-nous :Mail : [email protected] - Tél : 05.53.20.99.86 - Site: www.mariereine.com

Accompagnement : Thierry Fourchaud + le père Mathieu Malonga + sur place deux guides locaux. Places limitées.

PRIONS !

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« Je priais le Rosaire et une image in-térieure me fut donnée de la Tente de larencontre : par la Très Sainte ViergeMarie, il nous est accordé d'entrer dans unlieu saint invisible où notre coeur se laissetoucher et éclairer par le Christ contemplé.Dans cet « espace » dressé à tout instant,« la puissance salvatrice » de chaquemystère se déploie selon la grâce de Dieu.Par le chapelet, je peux vraiment vivre unerencontre avec mon Sauveur.

Mais la petite « clé » de cette tente propreau chapelet, c'est l'obéissance. Parce quecette prière a été, il y a des siècles, de-mandée par la Sainte Vierge et ensuitemaintes fois recommandée par Elle.

Le Rosaire est pour moi un acte d'obéis-sance, peut-être le seul parfois de toutesmes journées. Par cette prière - qui m'estsouvent un combat, au début -, je sais queMarie « re-cadrera » ma vie sous le regardde Dieu. »H. dANS LE rOSAIrE MONdIAL AVEC JEAN-pAuL II AuxédITIONS SArMENT

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« Je prie le Rosaire parce que cette prière a été demandéepar la Sainte Vierge »

Soldat américain dévoilant un secret de combattant ...

“que le rosaire soit pour vous uneobligation que vous accomplissiez

avec joie” Medjugorje, le 12 juin 1986

“ Priez avec le coeur ! ” 25.05.03

Quand on est fidèle aux temps de prière, on arrive à faire ceque l’on a à faire. C’est très concret. Dire à Dieu: “Je veuxbien m’occuper de toi, mais tu t’occupes de moi aussi ”.

La consigne de Marie : “ Priez, priez ”

Quelle provocation : Bernadette neconnaît que le Notre Père et le Jevous salue Marie et bute sur les

formules du Credo ! Son geste instinctif àla Grotte est de prendre son chapelet dedeux sous. La première demande deMarie à Bernadette est de prier pour lespécheurs. “Priez sans cesse. C’est savolonté sur vous dans le Christ” (Th). Priersans cesse, c’est laisser l’amour de Jésushabiter ma vie. (…) Certes, la prière peut

être difficile. Alors comme un enfant,allons près de Jésus, de Marie, des saintsqu’on aime bien, et disons-leur: “ Je n’yarrive pas ”, “ calme-moi ”... mais tout sim-plement être là, dans le silence. C’estdans la prière que Bernadette puise toutesa vie. Cette consigne de Marie: “Priez !priez !”, doit résonner profondément enchacun de nous.Mgr Jean-pierre Cattenoz dans familleChrétienne n° 1518

Avant d’aller au sanc-tuaire de Notre-Damedu Laus, Gilles me fit

languir durant plusieurs mois : “Oui j’irai,non j’irai pas”, ou bien “j’irai avec mesboules de pétanque et mon VTT, je n’as-sisterai pas à vos bondieuseries.” Juinarrive, nous voilà au Laus : “Moment tantattendu” me disait-il. Gilles n’assiste à

rien. Je vais le chercher dans la chambrepour déjeuner, et je le trouve écroulé sur lelit, en larmes. Je comprends tout de suite:Marie a touché son cœur sur le chemintandis qu’il se promenait... Quelques se-maines plus tard, nous pouvions prier en-semble. C’était une vraie conversion.TéMOIGNAGE dE MyrIAM - ExTrAIT– LA SAINTEMONTAGNE N°43.

D.R

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Notre Dame du Laus

Conversion à Notre Dame du Laus

Les lieux où la Sainte Vierge a posé les pieds sont des lieux de grâces commel’a expérimenté Véronique à Lourdes ou Gilles à Notre dame du Laus.

“ J’étais venue àLourdes dans lecadre d’un pèlerinagede jeunes (…)

J’avais des a priori : je pensais que celaallait être ennuyeux (…) En fait, j’avais ungros poids sur le cœur, quelque chose queje n’avais jamais dit à personne. Un prêtre

m’a écoutée et il a su trouver des motsjustes pour me parler. Suite à ce dialogue,j’ai appris à prier la Vierge Marie. Je suisconvaincue que c’est Elle qui m’avaitdonné rendez-vous en ce lieu afin quej’apprenne à mieux La connaître. ” VérONIquE, Sur LE fOruM du SITE INTErNET dELOurdES MAGAzINE.

“ Elle m’a donné rendez-vous à Lourdes ”

D.R

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Notre Dame deLourdes

TÉMO

IGNAGE

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Mère !

V

Vicka est une desvoyantes de Medju-gorje en (Bosnie-herzégovine)

Un matin, je devaisretrouver Vicka pour

partir avec elle aux États-Unis, ainsi queDon Dwello de New york. Au derniermoment, Don me dit, la mort dans l’âme :- Vicka est malade, elle ne vient pas, sasoeur m’a dit de partir sans elle...- Quoi ? m’étonnai-je. Mais hier encore elleétait en pleine forme !- Ça l’a prise hier soir. Avec Ivanka P. on estallé la voir ; elle a dû s’aliter, son bras étaitparalysé, sa main toute bleue et elle souf-frait beaucoup. Elle m’a dit que ça passeraitpeut-être cette nuit, mais ce matin sa petitesoeur m’a prévenue que ça avait aucontraire empiré...

Neuf jours plus tard,je reviens de monpériple aux USA oùj’avais témoigné dela Gospa. J’arrivechez Vicka, que je surprends en traind’étendre son linge, un grand sourire auxlèvres.- Alors, comme ça tu es guérie !...et tu m’aslaissée partir toute seule en Amérique !Quand t’es-tu sentie mieux ?- Mais ce matin seulement ! Je me suislevée et tout allait bien ! J’ai même pu parlerà un groupe de pèlerins, tu vois, tout ça estpassé !- Ce matin !? Alors tu es restée huit joursmalade, juste le temps de la mission ?Comment expliques-tu que ça tombait piledurant la mission ?- Mais c’est comme ça ! (expression typiquedes gens d’ici). La Gospa avait son plan: toitu devais parler, et moi je devais souffrir.C’était son choix ! (La Gospa, de toute évi-dence, n’avait pas consulté les cinq milleAméricains de Pittsburgh qui auraient

préféré la formule inverse)- Qu’est-ce que tu as eu exactement ?Là, il faut renoncer à toute explicationlogique avec Vicka...- Rien d’intéressant, tu vois, c’est passé !Jusqu’à ce que ça revienne, c’est commeça, la vie !Elle rit et change de sujet (…)

A ma connaissance, personne n’a encoreexpliqué le mystérieux secret qui repose surVicka, et nous ne sommes pas au bout denos étonnements.Reportons-nous en 1983-1984. Vicka avaitune grave maladie au cerveau. J’entendsencore le Père Laurentin annoncer avecpeine : “ Elle va mourir. ” Elle souffrait telle-ment qu’elle perdait connaissance pendantde longues heures, presque chaque jour. Samère, transpercée de la voir souffrir ainsi, lui

disait :- Va te faire faireune piqûre decalmant, tu ne peuxpas rester ainsi... !Mais Vicka répon-dait :

- Maman, si tu savais les grâces que masouffrance obtient, pour moi-même et pourles autres, tu ne parlerais pas comme ça !

Après un long chemin de croix, la Gospalui dit : “ Tel jour, tu seras guérie ”. Vickaécrivit cela à deux prêtres pour qu’ils aientl’annonce écrite avant le jour J qui tombaitune semaine plus tard. Vicka fut guérie. Ellegarda de cette expérience une connais-sance très profonde du mystère de la souf-france et de sa fécondité.Voici un épisode personnel : alors que je tra-duisais Vicka pour un groupe de pèlerins,elle partagea ceci :La Gospa dit : “ Chers enfants, lorsquevous avez une souffrance, une maladie, unproblème, vous pensez : Oh pourquoi celaest-il tombé sur moi, et pas sur quelqu’und’autre !? Non, chers enfants, ne dites pas

LE SECRET DE VICKA

Soeur Emmanuel

“Car la souffrance, lorsqu’elle est offerte à dieu, obtient de grandes grâces !”

cela ! Au contraire dites : Seigneur, je te re-mercie pour le cadeau que tu me fais ! Car lasouffrance, lorsqu’elle est offerte à dieu,obtient de grandes grâces !... Et Vicka l’intré-pide d’ajouter (de la part de la Gospa) :- Dites aussi : “ Seigneur si tu as d’autrescadeaux pour moi, je suis prête ! ”

Ce jour-là, les pèlerins repartirent pensifs,avec de quoi méditer... Quant à moi, le soirmême, une personne me dit quelque chosede très méchant alors que je me dirigeais versl’église pour la messe. Cela me blessa aucoeur, si bien que je dus lutter pour vivre àfond ma messe au lieu de ressasser la chosedans ma tête. Au moment de la communion,j’offris ma souffrance à Jésus et me revinrentles paroles de Vicka. Je priai alors ainsi : “Seigneur, je te remercie pour le cadeau que tume fais ! Sers-toi de cela pour répandre pleinde grâces et, si tu as d’autres cadeaux pourmoi, ... (là, je pris mon souffle pour continuerla phrase) je... je... , attends encore un peupour me les donner !!!

Le secret de Vicka est qu’elle ne compte passes “OUI” à Dieu. Comme les enfants deFatima, elle a vu l’enfer et n’a plus du toutenvie de lésiner lorsqu’il s’agit du salut desâmes. Lorsqu’un jour la Gospa a demandé : “Qui d’entre vous veut bien se sacrifier pourles pécheurs ? ” Vicka fut la plus prompte àse désigner volontaire. “ Je demande seule-ment la grâce de Dieu et sa force pourpouvoir aller de l’avant ” dit-elle.

Ne cherchons pas plus loin pourquoi Vickatransmet tant la joie du ciel à ceux qui l’ap-prochent ! Ça ne marche que comme ça !Dans une interview pour la télévision améri-caine, elle s’écria :- Mais vous ne réalisez pas la grande valeurqu’ont vos souffrances aux yeux de Dieu ! Nevous révoltez pas lorsque la souffrance arrive.On se met en colère parce qu’on ne cherchepas vraiment la volonté de Dieu. Si on lacherche, la colère s’en va. Seuls ceux qui re-fusent de porter la croix se révoltent. Maisvous pouvez être sûrs que, si Dieu donne unecroix, il sait pourquoi il la donne, et il saitquand il va l’enlever. Rien n‘arrive par hasard’.Pour elle le voile s’est déchiré, elle sait dequoi elle parle.

Enfants de Medjugorje : www.enfantsdemedjugorje.com

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page 28

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