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REVUE DE PRESSE

MEDIA

TITRE

DATE

Widoobiz Emerging Valley 2019 04/11/19

Africa presse paris

Emerging Valley, la 3e édition d’un «rendez-vous incontournable » pour connecter les tech européennes et africaines 12/11/19

Francophonie innovation

Emerging Valley, une 3ème édition pour connecter la tech européenne et africaine 12/11/19

Frenchweb

3ème édition Emerging Valley 2019 à Aix-Marseille 21/11/19

Les pépites tech 3ème Édition Emerging Valley 21/11/19

Econostrum 3ème Édition Emerging Valley 2019 22/11/19

La provence

Emerging Valley, à partir du 3 décembre 24/11/19

Ecomnews Med

Comment renforcer les Femmes et les Jeunes Leaders de la Méditerranée et d’Afrique ? 25/11/19

Gouvactu.adminet Emerging Valley, hub de l’innovation entre l’Europe et l’Afrique 25/11/19

Frenchtech Emerging Valley, save the date ! 25/11/19

Midi libre

Le cluster régional Digital 113, qui représente plus de 400... 26/11/19

Cfnews

Afrique #70 : Opay, Oragroup, Xeceed Ventures, Vantage Capital... 26/11/19

Salama magazine

Emerging Valley 2019 les 3,4 et 5 Décembre à The Camp d’Aix en Provence pour la 3è édition. 10 Startups Tunisiennes présentes. 26/11/19

Le point L’Afrique émergente à l’honneur 28/11/19

La tribune

Alimenter les moteurs de croissance et d'emploi » 29/11/19

Maddyness

Les événements innovation et entrepreneuriat à ne pas manquer en décembre 29/11/19

Econostrum

Atelier Femise : Renforcer les Femmes et Jeunes Leaders de la Méditerranée et d’Afrique - Aix 29/11/19

La tribune

Afrique-Europe : le lien entre recherche et entrepreneuriat est vital

29/11/19

La tribune

Agritech quand le numérique révolutionne l'agriculture 29/11/19

La tribune

Europe, Méditerranée, Afrique : toujours plus proches par l'innovation 29/11/19

La tribune Inventons la ville durable de demain en Afrique 29/11/19

La tribune

L'entrepreneuriat culturel, moteur des économies africaines 29/11/19

La tribune Les territoires engagés en Afrique 29/11/19

La tribune

Startups, les ressources de l'Afrique et de l'Europe 29/11/19

La tribune Une communauté de destin numérique 29/11/19

La tribune Une coopération entre égaux 29/11/19

Maddyness 3ème Édition Emerging Valley 2019 29/11/19

Presse agence

Emerging Valley 2019, les 3, 4 et 5 décembre, The Camp 01/12/19

L'expression dz

Une rencontre pour rapprocher les start-up de l’Afrique et du Moyen-Orient 02/12/19

Les nouvelles publications Vos rendez-vous de la semaine ! 02/12/19

Gomet [Start-up] La tech africaine s’invite à Aix-Marseille pour Emerging Valley 02/12/19

Gomet [Innovation] L’Afrique au cœur du forum Marseille Tech et zéro carbone 02/12/19

Destimed

Emerging Valley 2019 du 3 au 5 décembre à thecamp (Aix-en-Provence) : "Pour connecter la Tech européenne et africaine" 02/12/19

Esteval Innovation, Afrique, Europe du 3 au 5 décembre. 02/12/19

Afd

Social and inclusive business camp, l'accélérateur de projets innovants 02/12/19

Africa presse

Hugues Parant, Directeur général de l’EPA Euroméditerranée : « La question de la ville durable du sud est une affaire d’aménageur » (Vidéo 7’30’’) 03/12/19

Gomet [Temps Forts] Les événements à suivre mardi 3 décembre 03/12/19

La provence

Emerging valley Accélérer les projets numériques entre l'Europe et l'Afrique 03/12/19

Flash infos 13 / International : 3e édition d ’Emerging Valley 03/12/19

Ecomnews Med

10 startups tunisiennes seront présentes à la 3ème édition d’Emerging Valley 2019 du 3 au 5 décembre 2019 03/12/19

Widoobiz

Tisser des liens avec l’Afrique, « tout l’enjeu du sommet Emerging Valley » selon son fondateur Samir Abdelkrim. 03/12/19

Made in marseille

Emerging Valley, l’événement qui connecte les start-up européennes et africaines 03/12/19

Notre temps

L'Agence française de développement veut soutenir les start-up africaines 03/12/19

Maddyness

L’AFD débloque 15 millions d’euros pour les startups africaines 04/12/19

Gomet [Temp Forts] Les événements à suivre mercredi 4 décembre 04/12/19

Ici lome

La Start-up togolaise DASHMAKE nominée finaliste du MED’INNOVANT AFRICA 2019 04/12/19

Ecommercemag

L'AFD lance un fonds de 15 millions d'euros dédié aux start-up africaines 04/12/19

Gomet Tech africaine : coup d’envoi d’Emerging Valley 2019 à Marseille 04/12/19

Gomet [En direct] Comment mieux financer ses projets en Afrique 04/12/19

Made in marseille

La Métropole Aix-Marseille-Provence s’engage pour le rayonnement économique territorial 04/12/19

Africa Press

#Ev2019 - Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley : « Entre l’Europe, l’Afrique et la Méditerranée, c’est une communauté de destin numérique qui surgit ! » 05/12/19

J'aime Les Startups

Le groupe Agence française de développement (AFD) lance un nouveau fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up africaines 05/12/19

Bamada

Entretien. Au-delà de la prise de conscience des enjeux scientifiques pour l’avenir, Youssef Travaly ce chercheur milite pour une approche systémique de l’innovation. 05/12/19

Econostrum

L'AFD crée un fonds de 15 M€ dédié aux start-up africaines 05/12/19

Econostrum

Emerging Valley fait briller les start-up africaines sous le soleil provençal 05/12/19

Destimed

Emerging Valley : l’AFD présente son nouveau fonds dédié aux start-up africaines et Africa 2020 les grands axes de la manifestation 05/12/19

Afrique Actu Daily

Entretien. Au-delà de la prise de conscience des enjeux scientifiques pour l’avenir, Youssef Travaly ce chercheur milite pour une approche systémique de l’innovation. 05/12/19

Made in marseille

Labellisé Africa 2020, Emerging Valley met déjà le cap sur sa prochaine édition 06/12/19

La provence Sommet international de la tech africaine à Aix 06/12/19

Gomet [Smart city] Le futur de la ville africaine en débat à Emerging Valley 06/12/19

Econostrum

"Plus il y a d'acteurs qui s'intéressent à la Méditerranée, mieux c'est !" 06/12/19

Econostrum

Le Femise offre une tribune aux jeunes méditerranéennes 06/12/19

Africa presse paris

#Ev2019 - « Ce Prix, j’y ai cru depuis le début ! » : Ababacar Thiam, Sénégalais de 22 ans, remporte le premier Prix Med’Innovant Africa créé par l’EPA Euroméditerranée de Marseille 06/12/19

Panorapost AFD: 15 millions d’euros dédiés aux start-up africaines 06/12/19

Infoafrique 15 millions d’euros dédié aux start-up africaines 06/12/19

Businews

Emerging Valley accueille les start-up du continent africain 06/12/19

Financial afrik

La startup sénégalaise Sen Or’dur grand vainqueur du prix Med’innovant Africa 06/12/19

Esteval Un fond de 15 millions d'euros dédié aux start-up africaines 07/12/19

Ceo Afrique

Financement des start-up technologiques en Afrique : Comment les investisseurs sélectionnent les champions africains de demain 07/12/19

Socialnetlink

Med' innovant 2019 – la Startup sénégalaise Sen Or’dur primée 07/12/19

Africa presse paris

#Ev2019 - Jimmy Adjovi-Boco, membre du CPA : « L’entrepreneur, c’est comme un sportif de haut niveau qui se fixe des objectifs » 08/12/19

Afrique actu daily

« Nous allons lever 60 millions de dollars » – JeuneAfrique.com 08/12/19

Jeune afrique

Nigeria – Bosun Tijani (Innovation Co-Creation Hub) : « Nous allons lever 60 millions de dollars » 08/12/19

Afriquinfos

Start-up numériques : 45 pays africains bénéficient d’un fonds de 15 millions d’euros de l’AFD 09/12/19

Afrik 21

Afrique med'innovant africa récompense deux startups et leurs solutions vertes 09/12/19

La tribune afrique

Emerging Valley : Aix-Marseille, un territoire tiers de confiance vers l'Afrique pour le monde arabe 09/12/19

Euroméditerranée

Med'Innovant Africa : Les innovateurs primés sont Sen'Or Dur et Promagric 10/12/19

Africa Presse paris

#Ev2019 - Seynabou Dieng Traoré, fondatrice de Maya : « Nous sommes à la recherche de partenaires pour investir dans l’agro-alimentaire au Mali » 10/12/19

Cameroon tribune

Concours d'innovation : Promagric coup de coeur en France 10/12/19

Cfnews

Afrique #72 : Bridgeo, Digital Africa, Copia Global, Energy Entrepreneurs Growth Fund... 10/12/19

Le djely

Emerging valley : quel bilan pour la délégation guinéenne? 10/12/19

3ème édition Emerging Valley 2019 àAix-MarseilleSommet / 3→5 décembre / Aix-en-Provence Date Lieu Type Prix Site FacebookEmerging Valley a été créé en 2017 autour d'une double ambition : aider les startupsafricaines à se développer en obtenant du financement , faire des rencontresprofessionnelles et permettre au territoire Aix-Marseille de devenir un Hub d'innovationsémergentes entre l'Afrique, la Méditerranée et l'Europe.

Les thématiques principales de la prochaine édition seront La Tech 4 Good, lefinancement des startups, la Food Tech ou encore la Smart City.

Emerging Valley est un rendez-vous unique pour explorer les écosystèmes émergentset se connecter avec les Leaders de la Tech africaine.

En 2019, la Commission Européenne et l'Agence Française de Développementdeviennent partenaires stratégiques d' Emerging Valley pour renforcer l'impact de laTech entre l'Europe et l'Afrique !

40 incubateurs seront formés

une centaine de startups africaines et méditerranéennes seront accélérées par desmentors de haut niveau et connectés avec les meilleurs investisseurs Français etd'Afrique grâce à l'alliance entre le Social Inclusive Business Camp et Emerging

Valley

Tous droits de reproduction réservés

URL : http://www.frenchweb.fr/

PAYS : France

TYPE : Web Grand Public

21 novembre 2019 - 09:24 > Version en ligne

https://www.frenchweb.fr/3eme-edition-emerging-valley-2019-a-aix-marseille/382956

Emerging Valley, à partir du 3

décembre Mille et une Huiles sur le

podium

Jean-Luc Crozel

Emerging Valley a été créé en 2017

autour d'une double ambition : aider

les start-up africaines à se

développer en obtenant du

financement et faire du territoire

Aix-Marseille un Hub d'innovations

émergentes entre l'Afrique, la

Méditerranée et l'Europe. Cette

manifestation débutera le

3 décembre en soirée et se

poursuivra les 4 et 5 sur le campus

TheCamp à Aix. Les thématiques

principales seront La Tech 4 Good,

le financement des start-up, la Food

Tech ou encore la Smart City.

En 2019, la Commission européenne

et l'Agence française de

développement sont devenues des

partenaires stratégiques d'Emerging

Valley pour renforcer l'impact de la

Tech entre l'Europe et l'Afrique !

Le salon professionnel Gourmet

Sélection qui s'est tenu à Paris Porte

de Versailles, a distingué le

producteur et distributeur de

Salon-de-Provence "Mille et une

Huiles", une entreprise fondée il y a

20 ans, pour ses crackers à la

betterave, en lice dans la catégorie

"épicerie salée" parmi 200 produits.

Le cracker présenté et lauréat, est

obtenu à partir de farine de blé et de

seigle, avec de la betterave et du

sésame. Il offre une texture fine et

croustillante. Le salon Gourmet

Sélection a pour mission la

présentation de produits

agroalimentaires premium qui seront

distribués dans le réseau des

épiceries fines, des métiers de

bouche et de la restauration. ■

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PAYS : France

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PERIODICITE : Quotidien

RUBRIQUE : Economie

DIFFUSION : 117057

JOURNALISTE : Jean-Luc Crozel

24 novembre 2019 - Edition Aix En Provence Cliquez ici pour voir la page source de l’article

http://www.plusquelinfo.com/pdfhandler.ashx?guid=K7L%2bkzcbepU4bN8QnlmtkhJJaPwKj9KzuQw%2bvAFkZ%2fK3%2b1cGrHxi2g7%2bRklzW5pPSsKrK9IlJmjDzJejuPNxt5I0mj%2bh5O8BblCyzyay6jStpxMB2ND2uYV%2bNmSTHZUPYs%2fm32WnCDeQidtBQM8enPaQF2B6VRoul7l4Q4YpO8LAbNjRbl%2fJc5nJtVx65%2fAM

Emerging Valley, hub de l’innovation entrel’Europe et l’AfriqueAix-Marseille accueille la 3e édition d’Emerging Valley, sommet international qui rassemble lesentreprises, les startups, les décideurs publics et les investisseurs du numérique et destechnologies, positionnés entre l’Afrique et l’Europe.Ce rendez-vous qui permet de connecter les acteurs des deux rives de la Méditerranée place notreterritoire comme un carrefour des innovations. Il constitue un laboratoire grandeur nature desécosystèmes émergents en Afrique et en Méditerranée, des nouvelles solutions pour les villesdurables de demain ou pour lutter contre le changement climatique. Enfin, il offre desopportunités d’investir et de nouer des partenariats économiques avec la centaine de startupsprésentes.Trait d’union entre la Méditerranée et l’Afrique, le Département des Bouches-du-Rhône est toutnaturellement le partenaire historique de cet événement annuel qui vise à connecter le potentiel denotre territoire avec celui de l'Afrique et des marchés émergents. Cette année, le Départementporte un des moments forts de la 3e édition : «L’Agritech en Méditerranée et en Afrique». Cerendez-vous programmé le 4 décembre entre 15h35 et 16h50 lors d’une séance plénière mettra enavant les potentialités du numérique pour révolutionner l’agriculture avec le témoignage destartups françaises et africaines.Il s’inscrit dans le cadre de son opération Smart Food Challenge destinée à soutenir les entreprisesqui mettent au point des solutions pour une alimentation responsable et de l’Année de lagastronomie en Provence-MPG2019, deux manifestations dans lesquelles le Département soutientl’émergence d’une agriculture innovante respectueuse des objectifs du développement durable.

Renseignements et inscription sur le site d’Emerging Valley


URL : http://gouvactu.adminet.fr/

PAYS : France



http://gouvactu.adminet.fr/emerging-valley-hub-de-laeur-tm-innovation-entre-laeur-tm-europe-et-laeur-tm-afrique-synd0067069.html

Le cluster régional Digital 113, qui

représente plus de 400...

Le cluster régional Digital 113, qui

représente plus de 400 entreprises,

organise ce mardi les premières

Rencontres internationales du

numérique à Toulouse. Ce nouveau

rendez-vous est dédié au

développement à l’international des

entreprises du numérique et des

start-up, et cible les entreprises

régionales du numérique qui

exportent déjà, ou souhaitent se

lancer à l’international. Au

programme de cette journée, un

atelier sur les problématiques des

ressources humaines à

l’international, une table ronde sur

l’attrait des entreprises du

numérique pour l’Afrique, et la

présentation des résultats d’uneenquête sur le développement des

structures numériques à

l’international. À l’issue de son

premier “Legal Hackathon”,mercredi dernier, l’incubateur du

Barreau de Montpellier a distingué

quatre projets d’innovationnumérique ou sociale appliquée au

droit, parmi douze candidats. Les

lauréats du concours bénéficieront

d’un accompagnement des

partenaires de l’événement pour

développer leurs projets. Les

concepts gagnants sont : Lexplain

(amélioration de la rédaction des

clauses d’un contrat grâce au

numérique), Droit quotidien Tech

(aide à la compréhension, à la

décision et à la mise en place de

mesures de protection des majeurs

en perte d’autonomie), Jailedroit

(accompagnement des jeunes

migrants avec un système de petites

annonces) et Concert (système de

vérification des actes infalsifiable et

sécurisé). La start-up

montpelliéraine Focus Santé déploie

son application Urgences Chrono sur

la région parisienne. Cette solution,

qui vise à contribuer au

désengorgement des services

d’urgences en permettant aux

patients d’identifier les structures de

soins urgents autour d’eux, vient de

signer des partenariats avec SOS Œil

et le Cosem, numéro1 des centres de

santé multidisciplinaires privés en

France. Focus Santé a également été

distingué par un Trophée d’Orinnovation start-up, décerné par un

jury composé de 31 professionnels

issus du domaine de l’assurance(dont Axa, la CNP, Aviva, AG2R et

la Macif). Fondé en 2017 par Samir

Abdelkrim, le sommet Emerging

Valley tiendra sa troisième édition

du 3 au 5décembre sur le campus

TheCamp, à Aix-en-Provence. Ce

rendez-vous, qui réunit les leaders

de la tech venus de la Méditerranée,

l’Europe et de l’Afrique, consacrera

son édition 2019 à trois thèmes

principaux : la “tech for good”, le

financement des start-up, la foodtech

ou encore la smart city en Afrique.

Parmi les invités : Christophe Itier,

Haut commissaire à l’Économiesociale et solidaire de la France;

Salwa Toko, présidente du Conseil

national du numérique; Tibou

Kamara, ministre des PME et de

l’Industrie de Guinée. ■

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PAYS : France

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26 novembre 2019 Cliquez ici pour voir la page source de l’article

http://www.plusquelinfo.com/pdfhandler.ashx?guid=K7L%2bkzcbepU4bN8QnlmtkhJJaPwKj9KzuQw%2bvAFkZ%2fK3%2b1cGrHxi2g7%2bRklzW5pPSsKrK9IlJmjDzJejuPNxt5I0mj%2bh5O8BblCyzyay6jR2R9Xx%2fqSxfjWNppFCKom4ENxZWPKL7P%2bn4K%2fF%2bS90oKblWRX%2b6wy24z0ffCCk5OsiwYp5GkPiA%2bi0rItBB8%2bC

Afrique #70 : Opay, Oragroup, XeceedVentures, Vantage Capital...

Services financiers : Opay / Opera Software /Sequoia Capital China / GSR Ventures /Source Code Capital / GaoRong Capital / Meituan-Dianping(Nigeria / Norvège / Chine)

La fintech africaine séduit décidément de plus en plus les investisseurs chinois. Après la levéede 36 M€ de PalmPay évoquée la semaine dernière (relirebulletin #69 ), c’est au tour de lasociété Opay, fondée en 2018 par le norvégien Opera Software et opérant au Nigeria dans lesecteur de la fourniture des services de paiement mobile, de réunir 109 M€ (120 M$) auprès d’unconsortium 100 % chinois. Les VC Sequoia Capital China , GSR Ventures, Source CodeCapital, GaoRong Capital figurent au tour de table, aux côtés de Meituan-Dianping , uneentreprise spécialisée dans la vente en ligne. Cette levée permettra à la jeune pousse nigériane, quipropose également des services de distribution de repas à la demande, de transport et demicrocrédits, de soutenir son expansion dans quatre économies dont l’écosystème technologiqueest considéré comme favorable par son dirigeant Yahui Zhou, à savoir le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Ghana. C’est au total plus de 154 M€ (170 M$) qui ont été levés par Opay


URL : http://www.cfnews.net/

PAYS : France



https://www.cfnews.net/L-actualite/Les-Chroniques-de-CFNEWS/Afrique-70-Opay-Oragroup-Xeceed-Ventures-Vantage-Capital-315430

depuis son lancement en 2018. Pour sa société mère, le développeur de logiciels Opera, il s’agitde poursuivre l’implémentation de ses projets de croissance en Afrique. Au Nigeria, le groupenorvégien souhaite élargir son portefeuille de produits au-delà des applications mobiles, en serenforçant dans les services de paiement et en introduisant des plateformes numériques dédiéesaux PME.

Services bancaires : Oragroup / ECP / Institut de Prévoyance Sociale - Caisse Générale deRetraite des Agents de l’État de Côte d’Ivoire (Afrique / Côte d’Ivoire / États-Unis / France)

Pour sa sortie partielle du capital d'Oragroup, Emerging Capital Partners (ECP), qui conservaitplus de 50 % de participation, a fait appel aux services de BNP Paribas CIB. - © Oragroup

Le groupe bancaire panafricain Oragroup , qui revendique 3,3 Md€ (2171 MdXAF) de totalbilan, 510 926 clients et 1 857 collaborateurs au sein de 152 agences, va changer d’actionnaireprincipal. Le fonds d’investissement panafricain Emerging Capital Partners (ECP) cède eneffet une partie de ses parts à l’Institut de Prévoyance Sociale - Caisse Générale de Retraitedes Agents de l’État (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire qui détiendra désormais 61,45 % ducapital. Plusieurs actionnaires institutionnels d’Oragroup (le français Proparco , l’allemandDEG , le belge BIO et la Banque Ouest-Africaine de Développement ou BOAD ) se délestentégalement partiellement de leurs titres en vertu de cet accord. Actionnaire depuis 2008, ECPconservera près de 20 % du capital. Cette transaction fait suite à l’introduction d’Oragroup à laBourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), le 16 avril dernier, à hauteur de 20 % deson capital (relire#bulletin 48 ). Cette IPO représente la plus importante opération réaliséedepuis la création de la BRVM en 1998, avec une levée sur le marché financier régional de86 M€ (56,92 MdXAF). L’IPS-CGRAE avait souscrit à cette offre publique de vente pour 9 %du capital flottant d’Oragroup. En dix ans (2008-2018), le Produit Net Bancaire et les actifs dugroupe ont été multipliés par douze, grâce à une croissance organique et externe favorisée parl’accompagnement de ECP. Présent dans douze pays africains (Bénin, Burkina Faso, Côted’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo,où se situe son siège social), il a obtenu de nombreuses distinctions dont l’African Banker Awardsen 2015 et 2017 de la « meilleure banque régionale en Afrique de l’Ouest ».

Fonds - Intelligence artificielle : Xecced Ventures (Royaume-Uni / Afrique)

Xeceed Ventures va investir sur le continent africain dans des start-up développant des solutionsfaisant appel aux technologies de l'industrie 4.0.

Le VC londonien Xecced Ventures, un spin off du think thankXeceed lancé l’an dernier, bouclele premier closing de son véhicule 4thIRiA I, axé sur l’intelligence artificielle en Afrique, avec64 M€ (70 M$) collectés auprès d’investisseurs dont l’identité demeure confidentielle. Cevéhicule injectera entre 454 K€ (500 K$) et 4,5 M€ (5 M$) dans des entreprises en phase dedémarrage ainsi que des sociétés ayant atteint un niveau de développement optimal, et opérantdans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets et de l’informatiquecognitive. Ciblant une taille finale de 91 M€ (100 M$), il devrait finaliser son premierinvestissement dans quelques mois. Xecced Ventures envisage par ailleurs de co-investir avecdes entités publiques et privées installées sur le continent, à l’instar de la fondation TonyElumelu qu’il a déjà approchée dans cette optique. Dans un premier temps, la firme britanniqueprivilégiera des investissements en Éthiopie, pays où elle est en train de délocaliser son bureau d’Abuja au Nigeria au profit d’Addis Abeba.



PAYS : France




Fonds - EnR : Vantage Capital / Genser Energy (Afrique du Sud)

Vantage Capital va développer en 2020 un nouveau véhicule dédié aux énergies éoliennes etsolaires. - © Vantage Capital

Vantage Capital , le plus important gestionnaire de fonds de dette mezzanine panafricainindépendant établi sur le continent (avec 841 M€ d’actifs sous gestion), désireux de se développerdans le domaine des EnR, va lancer un nouveau véhicule de 182 M€ (200 M$). Géré par sa filialeVantage GreenX, axée sur les énergies éoliennes et solaires, GreenX III devrait lancer sesactivités dans la première moitié de 2020.

Vantage Capital vient par ailleurs de réaliser sa troisième opération de désinvestissementdepuis le début de l’année : après Thebe Timrite (une entreprise minière basée en Afrique duSud) et Austell Laboratories (une société pharmaceutique sud-africaine), il a cédé l’intégralitéde ses actions au sein de Genser Energy Ghana, fournisseur d’électricité auprès demultinationales, ainsi que des sociétés minières et industrielles installées au Ghana. Sonfinancement mezzanine de 16,8 M€ (18,5 M$), engagé en avril 2013 via son véhicule VantageFund II, aura permis à la cible de construire et d’exploiter trois nouvelles centrales électriques.Les actions cédées ont été rachetées par un fonds d’investissement ainsi qu’un consortium debanques sud-africaines comprenant Standard Bank, Nedbank , Development Bank ofSouthern Africa.

Formation & Intelligence artificielle : Samasource / Ridge Ventures (Afrique de l’Est /États-Unis)

Depuis 2008, Samasource a permis à plus de 35 000 personnes de sortir de la pauvreté, enrecourant comme main d’œuvre à des personnes qui gagnent moins de 2 dollars par jour pour untravail digital. - © Samasource

L’américain Samasource, qui exploite et fournit des données à des centres de formation enintelligence artificielle et apprentissage automatique, lève 13,4 M€ (14,8 M$) au cours d’un premier tour mené par le VC californien Ridge Ventures (ex IDG Ventures USA). Cet apportservira à financer la mise en place de centres d’apprentissage en intelligence artificielle enAfrique de l’Est. La firme dirigée par Leila Janah, créée en 2008 à San Francisco, et déjàimplantée sur le continent à Nairobi (Kenya), a récemment ouvert des bureaux à Gulu etKampala en Ouganda afin de desservir de nombreuses entreprises qui ont recours àl’intelligence artificielle pour améliorer leurs procédés de production. Les secteurs qui devraientparticulièrement bénéficier de l'apprentissage automatique sont les véhicules autonomes, lessoins de santé, les technologies financières et la publicité.

Événements : Sharm el-Sheikh (hôtel Rixos Premium Seagate, Égypte), 2-4 décembre : quatorzièmeédition de la Conférence économique africaine (CEA) pour promouvoir l'emploi, l'espritd'entreprise et le renforcement des capacités des jeunes africains.

Le Cap, 2-4 décembre : dixième édition du SuperReturn Africa, une conférence de privateequity et de networking.

Marseille, 3-5 décembre : troisième édition du sommet international Emerging Valleyqui rassemblera les leaders de la Tech africaine, les investisseurs, les experts africains etmondiaux de l’innovation. Deloitte Afrique , partenaire de l'événement réalisera uneprésentation en plénière de l'industrie 4.0 en Afrique, puis une conférence sur l'émergence des



PAYS : France




villes durables en Afrique et en Méditerranée et la réinvention des modèles à l'horizon 2040, ainsique des workshops pays sur le thème « comment passer du Start-Act à la Startup Nation ».

Casablanca, 4-6 décembre : quatrième édition du Sommet africain du commerce et del’investissement - Ifrane Forum, autour de la thématique « entreprendre et innover pourtransformer l’Afrique ».

Et aussi... Orange vient de finaliser la cession de sa filiale Orange Niger à Zamani Com , contrôlée parl'homme d'affaires nigérien Mohamed Rhissa et son associé Moctar Thiam (relire bulletin#65 et voir fiche opération sur CFNEWS avec l'ensemble des conseils). Les 12 et 13 novembre derniers, une délégation d’une dizaine de chefs d’entreprisesnormands, conduite par le président de la Région Normandie, Hervé Morin, a mené unemission de prospection à Casablanca et à Rabat dans l’optique d’obtenir de nouveauxmarchés au Maroc. Cette mission a débouché entre autres sur un contrat pour la réalisation parCohin Environnement d’une station d’épuration pour le traitement des eaux usées à Berkane,dans la région de l’Oudja, ainsi que sur deux projets d’implantation de filiales d’entreprisesnormandes au Maroc.

Thomson Broadcast, une marque française spécialisée dans les systèmes de transmissionpour la télévision et pour la radiodiffusion, remporte un appel d’offres de Televisão Públicade Angola, le groupe national angolais de télévision. Elle avait été reprise par le groupemalgache Sipromad à la barre du tribunal au cours de l’été 2018. Le 6 décembre prochain, Bpifrance ouvrira un bureau à Nairobi (au Kenya), son deuxièmebureau en Afrique, après celui d’Abidjan (en Côte d’Ivoire).

Emerging Capital Partners (ECP) s’associe avec trois grandes institutions de financementdu développement, à savoir le français Proparco , le finlandais Finnfund et le danois IFU ,afin de soutenir la croissance et le développement des établissements d’enseignementsupérieur sur le continent africain, à travers la création et le financement d’African EduHoldings (AEH), une société de portefeuille ad hoc. Les équipes parisiennes du cabinet international Bird & Bird nouent un partenariat avec lecabinet Nyemb au Cameroun en vue de traiter les dossiers liés à ce pays. En Algérie, Engie vient de signer des accords avec la société publique des hydrocarbures (Sonatrach ) concernant la livraison, par la seconde, de gaz naturel brut et de gaz naturelliquéfié (GNL).

Jumia suspend ses activités au Cameroun, pays jugé peu mature pour l’e-commerce. En Namibie, Total confie à son compatriote Bourbon Marine & Logistics le contrat degestion de l’ensemble de la logistique de sa campagne d’exploration en mer qui démarreral’année prochaine. La start-up camerounaise Tout souffle compte a remporté la palme d’or lors de la neuvièmeédition du Prix Orange de l’entrepreneur social pour l’Afrique et le Moyen-Orient(Poesam), ce mois de novembre, pour ses couveuses néonatales interactives, contrôlées àdistance par le smartphone du médecin. Au Nigeria, la plateforme de recrutement de chauffeurs professionnels Drivers NG reçoit uninvestissement d’un montant resté confidentiel de l’allemand GreenTec Capital .

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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à : [email protected]

Retrouvez l'ensemble des chroniques CFNEWS (Afrique, mais aussi Asie et Amérique latine) :Dans la rubrique Les Chroniques de CFNEWS Ainsi que sur Twitter et LinkedIn



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Lepoint surMarseillePARAUDREYEMERY,ARTHURFRYDMAN,THIERRYNOIRETFRANÇOISTONNEAU

L’Afriqueémergenteà l’honneurDu 3au 5 décembre,thecamp, le

muséeRegardsdeProvenceet leStade

vélodrome accueillent la 3eédition

d’Emerging Valley, rendez-vousinternational desstart-up et des

investisseurs africains. Sont attendusdesministres deGuinée, du Sénégal,

du Burkina Fasoet du Niger, ladirectrice desrelations internationales

dela direction recherchede la

Commission européenne, Stéphanie

Rivoal, et la présidente du Conseilnational du numérique, Salwa Toko.


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PERIODICITE : Hebdomadaire

RUBRIQUE : Marseille

DIFFUSION : 399291

JOURNALISTE : Audrey Emery

28 novembre 2019 - N°2466 - Marseille

EMERGINGVALLEYENTRETIENPartenaire d’Emerging Valley, l’Agence française

de développement multiplie les initiatives pour soutenir

l’activité économique du continent. Son directeur général

revient sur les dispositifs lancés par son institution.

«Alimenter lesmoteurs

de croissance et d’emploi »Pourquoi l’Agence française de développement,

dont vous êtes ledirecteurgénéral,est-elleà nou-

veaupartenaired’EmergingValley?Les écosystèmes entrepreneuriaux façonnent

l’avenir économique de l’Afrique, continent de

l’innovation et de la jeunesse. L’AFD soutient

donc vigoureusement ces acteurs engagés qui en-

treprennent dans une logique d’investissementà impact, à l’instar des startupers qu’EmergingValley met en réseau, avec ambition et créativité,

sur un territoire à la fois dynamique et ouvert sur

l’Afrique. Etre partenaire d’Emerging Valley, c’estainsi contribuer à alimenter les moteurs de la

croissance et de l’emploi en Afrique que sont les

PME sans se substituer à ces artisans incontour-

nables de la création de richesse.

Pouvez-vousnousendire plussurla montéeenpuis-

sancedu Social&InclusiveBusinessCamp(SIBC)?

Le SIBC est un programme de préparation à l’in-vestissement conçu pour répondre à un défi bi-

directionnel : aider les entrepreneurs africains

soucieux de leur impact social à lever des finan-cements; et permettre aux acteurs du financementde les soutenir en confiance. Ses effets se maté-

rialisent déjà : plus de 90 entrepreneurs formés

et accompagnés en trois ans, 140 mentors mobi-

lisés et une communauté de 40000 membres sur

Facebook. Pour changer d’échelle et sedéployer à

la mesure du territoire africain, le SIBC sera bien-

tôt géré, avec notre appui, par un

consortium de partenaires spé-

cialisés dans l’investissement.

L’AFDannoncera pendant l’évé-nement une nouvelle facilité de

financement des écosystèmes

africains. Quelssont les objectifs

de ce nouvel outil au servicedes

acteursdu terrain?

Le Groupe AFD soutient l’inno-vation à l’échelon local en ren-

forçant les capacités des startups et en créant

des programmes de financement dans l’espritde l’initiative Digital Africa pour l’innovation nu-

mérique. C’est dans cette double perspective que

s’inscrit le fonds d’amorçage de 15millions d’euroslancé par l’AFD au bénéfice des startuppeurs de la

quasi-totalité du continent africain. Ce dispositif,

qui consiste àsoutenir les entrepreneurs dans les

phases les plus sensibles – àsavoir l’émergence ou

le passage à l’échelle – contribuera

àcréer un environnement propice

à la multiplication d’entreprisesinnovantes. Cette facilité est une

composante de Choose Africa,

initiative mise en œuvre par le

Groupe AFD et coordonnée par

Proparco, qui vise à consacrer

2,5 milliards d’euros au finan-

cement et à l’accompagnementde 10000 startups et PME sur le

continent africain d’ici 2022.

« Nousavons

lancéun fonds

d’amorçagede

15millionsd’eurosaubénéficedesstartuppeurs

africains»

RémyRioux,ledirecteurgénéraldel’AFD.


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RUBRIQUE : Emerging valley

DIFFUSION : 192749

29 novembre 2019 - N°312 - Partenaire

EMERGINGVALLEY

Afrique - Europe :le lien entrerecherche etentrepreneuriatest vital

« Lapremière mission de l’IRD est de promouvoir

une recherche qui contribue directement au dé-

veloppement. Cette « science de la durabilité » est co-

construite avec les territoires concernés. Il est donc

crucial d’établir des partenariats privé-public équili-

brés pour favoriser des écosystèmes de l’innovationouverts entre l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique. Un

fantastique mouvement en faveur de l’entreprenariatse dessine sur ce continent. L’IRD a été l’un des initia-

teurs dès 2016 de l’incubateur Bond’Innov, un des rares

à avoir mis au cœur de son action la création d’incuba-teurs sur le sol africain

et l’appui à la création

d’entreprises en Afrique

à partir de la diaspora.

Emerging Valley, dont

nous sommes partenai-

res, est une occasion

unique de rassembler

desacteurs de différents écosystèmes d’innovation des

pays partenaires de l’IRD, mais aussi d’échanger avec

nos partenaires marseillais. Plusieurs leviers peuvent

être actionnés pour favoriser une démarche d’innova-tion responsable : mieux accompagner les diasporas

dans leur volonté d’entreprendre, favoriser l’accueildes entrepreneurs africains qui voudraient s’installeren France, favoriser l’accueil d’étudiants. C’est en ce

sens que le lien entre recherche et entrepreneuriat est

primordial : dans un contexte de défis planétaires, si

l’entrepreneuriat innovant se passe de la science, les

solutions proposées risquent de ne pas être viables

et durables, car les incertitudes et enjeux, locaux et

planétaires, n’auront pas été assezpris en compte. »

Rassembler

des acteurs

d’écosystèmesdifférents

Jean-PaulMoatti, présidentde l’Institutderecherchepourle développementet

expertpour l’ONU

[INSERM/FRANÇOIS

GUÉNET]


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EMERGINGVALLEY

AGRITECH,QUANDLENUMÉRIQUERÉVOLUTIONNEL’AGRICULTURE

« La Provence peut se prévaloir

d’être “LE” territoire français le

plus efficient et légitime dans le

partenariat Euro-Med-Afrique et se

positionne en tant que tel. » Guidé

par cette stratégie, le département

des Bouches-du-Rhône joue un

rôle essentiel dans le partenariat

France-Afrique, notamment sur les

enjeux d’emplois et de formation.

Soutien d’Emerging Valley, le dé-

partement porte un des moments

forts de cette troisième édition :

L’Agritech en Méditerranée et en

Afrique. Une conférence plénière

mettra en avant les potentialités

du numérique pour révolution-

ner l’agriculture, avec le témoi-

gnage de startups françaises et

africaines, à l’image de l’entre-prise Telaqua, qui porte un projet

de système d’irrigation intelligent

pour optimiser la consommation

en eau des cultures. Basée en Pro-

vence, Telaqua est l’une des lau-

réates du Smart Food Challenge,

une opération lancée par le dé-

partement pour soutenir les star-

tups du territoire qui développent

des solutions pour une alimenta-

tion responsable.

La thématique d’Agritech s’ins-crit également dans le cadre de

MPG2019-Année de la gastronomie

en Provence, initiée par le dépar-

tement, qui a été l’occasion tout

au long de 2019 de réfléchir sur le

devenir de notre agriculture et du

développement durable.

Agritech, le 4 décembre

de 15h35 à 16h50.


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EMERGINGVALLEY

Europe, Méditerranée, Afrique :toujours plus proches par l’innovationMariya Gabriel,commissaireeuropéenà l’Économieet à la Sociéténumériques

Emerging Valley : l’Afriquedu futur et le futur de l’Afrique

« Construire

ensembledes

stratégies

partenariales

entrenosdeux

continents»

« Ni l’Europe, ni l’Afrique ne veulent man-

quer le train quand il s’agit de la révolu-

tion numérique ; elle est au cœur de la crois-

sance et de l’emploi de demain. Dans de nom-

breux pays d’Afrique, un écosystème a vu le

jour ces dernières années, com-

posé de nombreuses startups, de

consortiums internationaux de

grandes entreprises, d’institu-tions publiques, et d’investis-seurs privés. Mais l’Afrique n’apas encore pleinement bénéficiéau plan économique de cette

créativité, car sur le terrain, les

conditions ne sont pas toujours

réunies. Nous avons donc lancé,

avec l’Union africaine, la Task

Force euro-africaine sur l’économie numé-

rique, que j’ai l’honneur de coprésider. Ses

conclusions, publiées en juin 2019, constituent

des recommandations concrètes en termes

de politiques et d’actions à entreprendre afin

que les citoyens africains comme européens

bénéficient de tout le potentiel de la transfor-

mation numérique. Africains et Européens ont

à cœur de promouvoir ensemble, sur une base

de partenariat d’égal à égal, un secteur écono-

mique solide et une croissance

durable pour créer de la richesse

et des emplois au bénéfice des

deux continents.

Créé sur le territoire Aix-Mar-

seille en 2017, Emerging Valley

constitue à cet égard l'événe-

ment incontournable pour dé-

couvrir les nouveaux champs

d’innovation au sud, rencontrer

les champions de la tech africaine

et construire ensemble des stra-

tégies partenariales entre nos deux continents.

Tous ensemble nous viendrons présenter nos

solutions pour inscrire l’Europe et l’Afriqueparmi les champions de l’économie numérique

du xxie siècle. »


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JOURNALISTE : Mariya Gabriel



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JOURNALISTE : Mariya Gabriel


EMERGINGVALLEY

ZOOM

INVENTONSLAVILLEDURABLEDEDEMAINENAFRIQUE,ÀBORDEAUXETÀ MARSEILLE

Lesvilles constituent un enjeu majeur face aux défis locaux et globaux auxquelssont

confrontésles paysd’Afriquemaisaussid’Europe.LeSommetAfrique-France,quise tien-

dra à Bordeauxdu 4 au 6 juin, a pour thématiqueles villeset territoires durables.« Les

villesafricaineset françaisesdedemaindoiventêtresocialementinclusives,économique-

ment productives, résilientes et

frugalessurle plande l’environne-ment», souligneStéphanieRivoal,

secrétaire générale du Sommet

Afrique-France.« EmergingValley

est l’occasiond’identifierdesstar-

tupset desentreprisesinnovantes,

quiœuvrentpourledéveloppement

de villesdurablessur des champs

aussi variés et complémentaires

que l’économie, l’industrie, la

culture, l’éducation, la santé et la

sécurité.Je suisravie de remettre

à cette occasionle prix Med’Inno-vantAfrica,qui témoignedufoison-

nementcréatifet scientifiquedela

Méditerranée. » StéphanieRivoal,Ambassadrice,SecrétaireGénéraledu SommetAfrique-France2020 [A. ALLARD]


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EMERGINGVALLEY

« Regarder

le monde

d’unpoint

de vueafricain »

N’GonéFall, commissairegénérale

de la SaisonAfrica2020

L’entrepreneuriatculturel, moteur deséconomies africaines

« Dédiée aux 54 États du continent

africain, la Saison Africa2020 se

déroulera sur tout le territoire français

(métropole et territoires ultramarins)

du 1er juin à mi-décembre 2020. Conçu au-

tour des grands défis du

xxie

siècle, ce projet hors

normes se positionne

comme la caisse de réson-

nance de la société civile

africaine du continent et de

sadiaspora récente. Il invite

chacun à regarder et à com-

prendre le monde à partir d’un point de

vue africain, en tenant compte du passé,

du présent et de l’avenir.La Saison Africa2020 met l’accent sur

l’innovation, dans le domaine des arts,

comme celui de la recherche scientifique,

en économie, dans la sphère sociale. La

promotion de l’entrepreneuriat culturel

constitue un incroyable moteur pour

les économies africaines. Les jeunes, les

femmes, conçoivent de plus en plus des

concepts structurants, do-

tés d’un fort impact socié-

tal. C’est en ce sens que la

Saison Africa2020 a noué

un partenariat avec Emer-

ging Valley, afin de soute-

nir des projets pérennes.

D’autant que Marseille,

ville foisonnante et multiethnique, par-

ticulièrement bien positionnée sur les

rives de la Méditerranée, constitue in-

dubitablement une passerelle culturelle

privilégiée entre l’Europe et l’Afrique. »

www.saisonafrica2020.com

[BOUNGAWA

-CC]


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EMERGINGVALLEY

Les territoiresengagés en Afrique

DYNAMISMEConscientes du potentiel que représente l’Afrique, désireuses

de favoriser les relations entre les deux rives de la Méditerranée,

les institutions s’engagent en faveur de ce continent. Agritech,

AfricaLink, partenariats, jumelages... les initiatives se multiplient.

L’AFRIQUE,UNEFORCEÉCONOMIQUELa France est aujourd’hui le deuxième

pays européen exportateur vers l’Afrique.Les investissements français sur ce conti-

nent ont été multipliés par dix entre 2000

et 2017. Plus de 1100 groupes français y

sont implantés. « Dans ce contexte, Aix-

Marseille-Provence a su transformer sa

proximité géographique avec l’Afrique en un

business organisé »,souligne la CCI Marseille

Provence. « Depuis quinze ans, nous menons

des projets de coo pération en Afrique avec

les organi sations intermédiaires locales,

notamment leschambres de commerce et d’in-dustrie africaines.

Nous avons acquis

un réseau fiable et

performant que nous

mettons à disposition des entrepreneurs de

notre territoire pour développer leur bu-

siness en Afrique. Pour faire des affaires,

il faut avoir les bons contacts, les bons ré-

seaux :la CCI Marseille Provence a dévelop-

pé ce réseau et elle le met au profit des en-

treprises. Des opérations telles qu’EmergingValley sont essentielles car elles mettent les

startups africaines en lien avec les acteurs

du numérique de notre territoire, les inves-

tisseurs et les grands comptes. »

Autre grand projet, une Maison de l’Afriquedevrait s’ouvrir en 2021, un outil opéra-

tionnel pour les entrepreneurs et les inves-

tisseurs des deux rives, au service de l’am-bition africaine du territoire, de la France

et de l’Europe.


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AIX-MARSEILLE-PROVENCE,HUBDEL’INNOVATIONAFRIQUE/EUROPE

La Métropole Aix-Mar-

seille-Provence s’engage pour

l’Afrique! Son positionne-

ment de capitale euromédi-

terranéenne ouverte sur les

marchés africains constitue

en effet l’un des trois axes

stratégiques de l’agenda dudéveloppement économique

métropolitain. Avec une am-

bition claire pour développer

l’emploi et l’attracti-vité. Cette stratégie

passe par un sou-

tien à l’ensemble de

la filière innovation

et formation mé-

tropolitaine, aux

infrastructures (aéroport,

Grand Port maritime, EPA

Euroméditerranée) et aux ac-

teurs spécialisés dans le par-

tenariat économique et bu-

siness avec l’Afrique, comme

Africalink et le réseau Anima.

En avril 2019, la première

mission conduite à l’étrangerpar la métropole s’est rendue

au Maroc, hub naturel vers

l’Afrique, comparable à celui

d’Aix-Marseille-Provence. Ce

déplacement a été l’occasionde signer des partenariats

croisés entre les écosystèmes

tech marocains (Technopark

Casablanca, Start Up Maroc,

Apedi) et métropolitains

(Marseille Innovation, Accé-

lérateur M) afin de répondre

aux enjeux économiques,

sociaux et culturels du terri-

toire. Une mission qui a per-

mis d’accélérer la dynamique

entrepreneuriale et de favori-

ser l’internationalisation des

entreprises et des

startups métropoli-

taines, marocaines

et africaines. Ainsi,

l’entreprise Adria

BT, spécialisée

dans la digitalisa-

tion des services bancaires

en Afrique, a choisi Aix-en-

Provence pour accompagner

son développement en Eu-

rope, avec un potentiel de

40 emplois prévus sur trois

ans. Dans la perspective de

la saison Africa 2020, dont

Emerging Valley sera un des

événements labellisés l’an-née prochaine, la métropole

Aix-Marseille-Provence sou-

haite conforter la lisibilité de

l’ensemble de l’écosystèmedédié au partenariat avec

l’Afrique.


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MARSEILLE,PORTED’ENTRÉEVERSL’AFRIQUEEn soutenant Emerging Valley, la Ville de Marseille

démontre encore une fois saplace centrale et incon-

tournable entre l’Europe et le continent africain.

« Ce sont desannées de coopérations, de jumelages,

de brassages de population qui ont tissé des liens si

forts entre nous, sefélicite la Ville deMar-

seille. Nous avons développé des relations

privilégiées avec la Côted’Ivoire et le Sé-

négal, grâce aux jumelages de longue date

de Marseille avec Abidjan et Dakar, mais

aussi avec les villes du Maghreb comme Marrakech,

Tanger, Casablanca, Tunis, Sousse,Alger… »

Porte d’entrée vers l’Afrique, avec son atout géo-

graphique incroyable, Marseille se positionne en

tant que carrefour des câbles sous-marins et hub

numérique mondial, avec l’implantation de nom-

breux data centers. Lescapacités de transfert digital

installées à Marseille pour relier les opérateurs de

contenus européens au reste du monde ne cessent

de croître! Marseille devient ainsi facilitateur de

développement économique entre les

continents. La Ville de Marseille a à

cœur d’accompagner les entreprises

innovantes, notamment dans le digi-

tal. La coopération de demain est une

coopération qui va appuyer les initiatives privées,

une coopération de partenariat qui va développer

les emplois des deux côtés de la Méditerranée, une

coopération basée sur un échange d’expériences,d’idées, d’enrichissements communs.

EUROMÉDITERRANÉEAUSERVICEDUDÉVELOPPEMENTURBAINETDESSTARTUPSENAFRIQUEL’Afrique est un marché émergent

majeur où l’innovation technolo-

gique se développe de façon expo-

nentielle, stimulant le déploiement

denouveaux usagespour répondre

aux enjeux de la smart city et la

création de startups. À travers

son partenariat avec

Emerging Valley,

l’Etablissement pu-

blic d’aménagement(EPA) Euroméditerranée cherche

à identifier des innovateurs de

la tech africaine en capacité de

participer au destin africain qui

se joue en ce moment à travers

l’émergence de«mégalopoles »foi-

sonnantes, auxquelles l’expérienced’aménageur d’Euroméditerranéepeut apporter dessolutions inno-

vantes.

Inventer dessolutions innovantes

en lien avec les enjeux des smart

cities pour faire

émerger les star-

tups africaines de

demain : c’est tout

l’enjeu du concours Med’InnovantAfrica, initié par l’EPA Euromédi-

terranée. Cette première édition va

permettre de faciliter l’ancrage, en

Europe et à Marseille, des« jeunes

pousses » africaines les plus in-

ventives. Euroméditerranée ambi-

tionne d’accompagner les startup-

pers dans le transfert de leur expé-

rience acquise dansla résolution de

problématiques liées auxservices à

la personne vers desinnovations en

lien avecla smart city. Lesgagnants

primés à l’occasion d’EmergingValley bénéficieront d’un accom-

pagnement global, d’une dotation

financière et de l’appui deséquipes

d’Euroméditerranée pour déployer

leurs innovations sur leterrain. Ces

lauréats seront désignésà14h30, le

5 décembre, à theCamp.

ZOOM

AFRICALINK,RÉSEAUDYNAMIQUE

D’ENTREPRENEURSCréée en 2017 par la CCI

MarseilleProvence,avec le

soutien de la Métropole

Aix-Marseille-Provence,Afri-

caLink est une association

indépendantegouvernéepar

des entrepreneurstransna-

tionaux. «AfricaLink est la

suite logiquedetroisconvic-

tionsmajeures: toutd’abord,l’Afriqueest l’undesmoteurs

de la croissance mondiale;

ensuite,si nous,Européens,

avonsunpassésouventpar-

tagé avec l’Afrique, nous

avons,à l’évidence,unavenir

commun; enfin, l’entrepre-neuret la PMEsontau cœur

du développement, et plus

particulièrementdela péren-


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nité de l’émergence », sou-

lignent les responsables

d’Africalink.En2018,Africa-

Link a participé à 18événe-

mentsetmissionsà l’étranger.


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EMERGINGVALLEY7

EMERGINGVALLEYRAPPROCHELESSTARTUPS

Startups, les ressourcesde l’Afrique et de l’Europe

ENTREPREUNEURIATLes écosystèmes des deux continents ont intérêt à développer

des synergies porteuses. Emerging Valley est le cadre idéal pour échanger et

partager les bonnes pratiques. Venez rencontrer ces entrepreneurs passionnés.

LIFI-LEDéclaire etconnecte l’AfriqueEn 2014, Ange Frédérick Bal-

ma passe deux semaines dans

une plantation familiale en

Côte d’Ivoire privé d’électri-cité et de connexion. C’estalors qu’il a l’idée d’utiliserles potentialités du Lifi, une

technologie de communica-

tion sans fil basée sur l’utili-sation de la lumière générée

par des leds. L’entreprise a

obtenu en 2019 le prix Social

& Inclusive Business Camp

délivré par l’AFD.« Éclairer et connecter

l’Afrique, c’est notre de-

voir. Plus de600 millions d’Afri-cains n’ont toujours pas accès à

l’électricité et à une connexion

Internet. LIFI-LED répond à

une vraie problématique so-

ciale en apportant l’électricitédans les villages isolés, mais

aussi une bonne connectivité

ainsi que des contenus éduca-

tifs et agricoles. À l’issue de

trois années dedéveloppement,

nous avons déployé avec succès

notre solution dans plusieurs

pays. LIFI-LED n’intéresse pas

seulement le continent africain

mais aussi les villes occiden-

tales. Imaginez un lampadaire

solaire capable de mesurer

le taux d’ensoleillement, la plu-

viométrie ou les émissions de

carbone! Nous pouvons ainsi

obtenir des big data, un outiltrès utile pour concevoir les

smart cities de demain. C’estdans cette optique que nous

avons ouvert en 2018 Sinilux,

une filiale, à Aix-en-Provence

pour la R&D et la standardisa-

tion afin de répondre au marché

international. »

Acacias for all,

l’agro-écologie contrela désertificationet la pauvretéEntreprise tunisienne à vo-

cation sociale, Acacias for

all lutte contre la désertifi-

cation, la pauvreté et les iné-

galités en structurant des

filières agro-écologiques qui

restaurent les écosystèmes.

Connectée aux marchés, la

plateforme Plug&Green ga-

rantit des revenus dignes aux

agriculteurs et un approvi-

sionnement de qualité aux

entreprises à la recherche de

super aliments et de fragrances

naturelles qui poussent dans

les zones arides. Une belle il-

lustration de l’Agritech.« L’Agritech soutient la tran-

sition agro-écologique néces-

saire pour contrer les effets

des changements clima-

tiques, et augmenter l’impactde l’agro-écologie qui devra

nourrir 10 milliards d’êtreshumains d’ici à 2050. Le sort de

l’Europe et de l’Afrique est lié,

et la Méditerranée est à la fois

cimetière et sas d’opportunités,souligne Sarah Toumi, la fon-

datrice de la société Acacias

for all. Au travers de nouvelles

applications technologiques,

l’Agritech rend l’agricultureplus efficiente, les échanges

commerciaux plus fluides. Ces

outils redonnent aux jeunesses

des deux rives, conscientes de


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la richesse et de la fragilité de

leurs écosystèmes, le pouvoir

d’agir et de transformer les dé-

fis climatiques, sociaux ainsiq

qu’économiques en opportu-

nités pour tous. »

Utiliserla lumièregénéréepar les leds pouréclaireret développerla communicationsansfil: uneidéede géniedeLIFI-LED.[DR]


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EUROPE - MÉDITERRANÉE - AFRIQUE

Une communauté de destin numérique

[DR]

De Lagos à Alger en passant par

Bruxelles et Marseille, un nou-

veau destin partagé émerge

entre l’Europe et l’Afrique.Après avoir réuni en Provence

plus de 1000 participants venus de 30pays

en 2018, Emerging Valley rassemble et fé-

dère celles et ceux qui forgent une nouvelle

grande alliance entre nos deux continents :

une alliance par le numérique. Plus de

150 startups et incubateurs africains, mé-

diterranéens et européens participent à

cette troisième édition. Avec pour la pre-

mière fois – autour de l’Afrique – une forte

participation de l’Union européenne et

d’organisations méditerranéennes, dans

le sillage du Sommet desdeux rives.

Car les grandes disruptions de demain ne

sortiront pas des visions froides et désin-

carnées de l’utopie transhumaniste et du

techno-progressisme qui font florès dans

la Silicon Valley. Non. Elles émergeront

du sud de la Méditerranée, en bâtissant

SAMIRABDELKRIM

Fondateur

d’EMERGINGValley

et auteur de “StartupLions”

chaque jour davantage une Tech for Good

qui, grâce à l’innovation organique, met la

tech au service de l’humain et non l’humainau service de la tech.

Les entrepreneurs africains, en appor-

tant une vision nouvelle et des solutions

audacieuses pour résoudre les problèmes

des populations les plus fragiles, ont le

pouvoir de réenchanter

le numérique. Des bi-

donvilles de Nairobi aux

zones reculées du Sahel,

desstartups, toujours plus

inspirantes et résilientes,

s’engagent, malgré les

difficultés du quotidien,

pour le bien commun. En

luttant contre les effets

du changement climatique grâce à l’irri-gation 2.0 dans l’agritech, en accroissant

l’accès à une meilleure éducation et à une

meilleure santé, endémocratisant l’accès à

l’énergie décarbonée grâceaudéploiement

dessolutions off grid , préfigurant ainsi de

nouveaux modèles de croissance pour les

villes durables de demain. Une innovation

organique made in Africa qui peut inspirer

l’Europe.En faisant d’Aix-Marseille le nouveau hub

des innovations émergentes entre l’Europeet l’Afrique, Emerging Valley poursuit sans

relâche cette mission : cata-

lyser, accélérer et concréti-

ser depuis la Provence les

innovations et les espoirs

de cette jeunesse qui a dé-

cidé de prendre son destin

en main, accompagner ces

nouvelles entreprises dans

leur passageà l’échelle, afinde démultiplier leur im-

pact en termes de richesses et d’emploisen Afrique et en Europe. Et demain faire,

ensemble, contrepoids à l’hégémonie sans

limites desgéants américains de l’Internetque sont les Gafam.

Lesgrandes

disruptionsde

demainviendront

du sudde la

Méditerranée.

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JOURNALISTE : Samir Abdelkrim


3, 4 ET5DÉCEMBRE

à Marseille età thecamp

EMERGING VALLEYréunit à Aix-Marseille

les Leaders dela Tech Africaine

VENDREDI29 NOVEMBRE2019

NEPEUTÊTREVENDUSÉPARÉMÉNT

PARTENAIRE


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JOURNALISTE : Samir Abdelkrim


EMERGINGVALLEYMaria Cristina Russo,directricede la coopérationinternationaleà la DGRechercheet Innovationde la Commissioneuropéenne

Une coopération

entre égaux« L’Afrique et l’Europe ont toujours

entretenu des relations étroites ;

celles-ci ont connu un approfondissement

en 2018 sous l’impulsion de Jean-Claude

Juncker, président de la Commission euro-

péenne. L’innovation et la recherche consti-

tuent les moteurs non plus d’une aide tra-

ditionnelle au développement de l’Afrique,mais bien d’une coopération entre égaux. Il

s’agit de sujets d’intérêt commun dont cha-

cune des parties tire un bénéfice équitable.

Forte de ce constat, la Commission euro-

péenne a engagé en septembre 2019 à Nai-

robi un projet pilote, le Partenariat pour

l’innovation Afrique-Europe.

Doté d’un budget de 2,5 millions d’euros,ce programme vise à susciter un esprit

d’optimisme collaboratif et à faire progres-

ser la coopération intercontinentale en

matière d’innovation. Emerging Valley en

constitue l’un des temps forts, axé sur le

renforcement des capacités des startups

et sur la communauté de pratique des

professionnels des offices de transfert de

technologies. Ce partenariat engendredé-

jà des retombées positives très concrètes

en rapprochant les écosystèmes des deux

continents. »


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JOURNALISTE : Maria Cristina Russo


Vos rendez-vous de la semaine !

le 02 décembre 2019 - Les Nouvelles Publications - Economie

Emerging valley, un nouveau Café de l'audit sur la sécurité financière ou encore le forum du

recrutement, Recrut'Export organisé par l'Apex... Retrouvez dans notre agenda de la semaine les

rendez-vous économiques et juridiques des Bouches-du-Rhône.

Du mardi 3 au jeudi 5 décembre

Emerging valley

Ce rendez-vous vise à explorer les écosystèmes émergents, se connecter avec les leaders de la

tech africaine, co-construire des stratégies de passage à l'échelle entre l'Afrique, la Méditerranée

et l'Europe. L'édition 2018 avait réuni plus de 1 000 participants. Cette année, Emerging valley

revient et met à l'honneur les relations numériques entre l'Europe et l'Afrique.

Infos pratiques :

Marseille - Soirée de lancement le 3 décembre (uniquement sur invitation) au musée Regards de

Provence, rue Vaudoyer (2e arr.)

Aix-en-Provence - Plénières et workshop les 4 et 5 décembre à Thecamp, 550 rue Denis Papin

En savoir plus sur l'événement sur le site dédié

Mercredi 4 décembre

Recrut'Export

Organisé par l'Apex, ce forum du recrutement des entreprises de l'international de la région

Provence-Alpes-Côte d'Azur a pour objectif de faciliter la recherche d'emploi et le recrutement de

profils �export�, en France ou à l'étranger. Les entreprises et les cabinets de recrutement

présents proposent ainsi des CDD, CDI, V.I.E (volontariat international en entreprise), stages et

contrats en alternance, à l'occasion de « jobs dating » directement sur leur stand.

Infos pratiques :

Marseille - Wordl Trade Center Marseille Provence, 2 rue Henri Barbusse (1er arr.)


nouvellespublicatioURL : http://www.nouvellespublications.com/

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2 décembre 2019 - 08:10 > Version en ligne

https://www.nouvellespublications.com/vos-rendez-vous-de-la-semaine-2368.html

De 14 h à 18 h

Informations et inscriptions sur le site de l'Apex

Café de l'Audit

Ce nouveau rendez-vous du Café de l'Audit porte sur le thème "Sécurité financière : tous

concernés ! Aspects juridiques et certification". Le monde du droit et du chiffre apportera des

solutions concrètes et rapides en matière de prévention, sécurisation et de certification pour des

garanties certaines. Seront présents : Farouk Boulbahri, président de la Chambre régionale des

commissaires aux comptes Aix-Bastia ; Charles-Alain Castola, président du tribunal de commerce

d'Aix-en-Provence et président de la 3e région de la conférence générale des juges consulaires de

France ; Philippe Bruzzo, avocat et bâtonnier élu d'Aix-en-Provence.

Infos pratiques :

Aix-en-Provence - Hôtel Renaissance, 256 avenue de Pérouse

De 8 h 30 à 10 h 30

Informations et inscription ici

Vendredi 6 décembre

La cinquième édition des journées du numérique de l'Afdit sud-est est consacrée à la

patrimonialisation de la données. L'objectif est d'étudier le phénomène social, technique et

juridique de la patrimonialisation de la donnée dans son rapport avec le droit. "Comment

identifier, valoriser ses actifs, connaître ses obligations et savoir sur quels droits il faut s'appuyer

pour protéger ou défendre la partie de son patrimoine immatériel qui ne fait pas l'objet de

protections spécifiques, telles que les marques ou les brevets", indique l'Afdit sud-est sur le site de

l'événement.

Infos pratiques :

Marseille - Maison de l'avocat, 51 Rue Grignan (6e arr.)

De 9 h à 18 h

Informations et inscription (payante) sur le site de l'événement

Vous avez un projet de création d'entreprise ? Cet atelier vous permettra de vous tenir informé sur

les démarches à effectuer, sur les aides et les financements mobilisables sur le territoire. Un

chargé d'affaires d'Initiative Marseille Métropole vous reçoit en atelier collectif suivi d'un

rendez-vous individuel.

Infos pratiques :

Marseille - Le Carburateur, 211, chemin de la Madrague Ville (15e arr.)

De 10 h à 12 h

Participation gratuite sur inscription


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Social & Inclusive Business Camp,l’accélérateur de projets innovantsDans leur domaine, ce sont des champions. Avec le grand rendez-vous annuel sur le numériqueafricain Emerging Valley en ligne de mire, la promotion 2019 du SIBC regroupe 60entrepreneurs originaires de toute l’Afrique, à travers un programme centré sur la préparation àl’investissement. Au menu : retours d’expériences, coaching entre pairs, rencontres avec depotentiels partenaires comme investisseurs et beaucoup d’intelligence collaborative au serviced’une communauté apprenante. Opérant depuis plus de trois ans, ces entrepreneurs et leur modèlesocial et inclusif ambitionnent d’apporter des réponses innovantes et durables pour le continentafricain à divers problèmes sociaux.

Créé en 2017, le SIBC confirme son positionnement : celui d’un programme de préparation àl’investissement conçu pour répondre à un double défi. Former à travers un coaching digitalintensif de quatre mois, puis en présentiel à Marseille, ces 60 entrepreneurs sociaux à lamobilisation de fonds et passer à l’échelle, d’une part. Mais aussi permettre aux acteurs dufinancement (partenaires du groupe AFD, investisseurs, structures d’accompagnement, mentors)de les soutenir en confiance, d’autre part.

Faire plus et mieux

L’objectif est d’élargir le réseau de ces porteurs de projets innovants pour accélérer leur courbe dedéveloppement en intégrant une communauté dynamique et apprenante d’entrepreneurs sur lecontinent africain.

Invités durant ce coaching intensif à partager leurs expériences, leurs expertises et leurs contacts,les entrepreneurs sont également conviés au rendez-vous des leaders de l’innovation et de la techafricaine Emerging Valley (Aix-en-Provence, 3-5 décembre), dédié aux écosystèmesnumériques africains et émergents. L’occasion de défendre très concrètement leurs projets devantde potentiels investisseurs.

Cette troisième édition du SIBC est parrainée par Sarah Toumi, directrice générale du projetagro-écologique Acacias for All et par Clément Uwajeneza, directeur au Rwanda de la sociétéAndela , spécialisée dans la formation de jeunes développeurs informatiques sur le continent.

À l’issue de cette édition, le réseau SIBC comptera 150 femmes et hommes, issus de 37 paysd’Afrique, soutenus et accompagnés par 60 mentors reconnus sur la scène internationale pour leurexpertise. La communauté SIBC, c’est aussi 45 000 personnes sur Facebook .

Un programme enrichi par ses membres

À partir de 2020, le programme SIBC se déploiera sur le continent africain et sera opéré par unconsortium d’acteurs qualifiés de terrain, en lien étroit avec le campus du développement dugroupe AFD. Le Groupe ouvre ainsi ses réseaux de partenaires, investisseurs, structuresd’accompagnement et mentors pour permettre à ces entrepreneurs en déploiement de réussir leurpassage à l’échelle, et devenir mentors à leur tour. Le cercle vertueux du SIBC tourne à pleinrégime.


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https://www.afd.fr/fr/social-inclusive-business-camp-accelerateur-de-projets-innovants

EMERGING VALLEY

Accélérer les projets numériques

entre l'Europe et l'Afrique

Après une soirée d'ouverture

organisée à Marseille ce soir au

musée Regards de Provence, c'est

sur le site de Thecamp à Aix que se

retrouvera demain et jeudi

l'ensemble des participants. Créé

en 2017, Emerging Valley, le

nouveau hub des innovations

émergentes entre l'Europe et

l'Afrique, est le sommet

international qui attire en Provence

les investisseurs, les start-up et les

écosystèmes numériques africains

qui veulent renforcer leur attractivité

à l'international, développer leurs

relations business et accélérer leur

impact à l'échelle global. Véritable

passerelle entre les tech africaine et

européenne, c'est devenu un

rendez-vous unique pour

co-construire au Sud des stratégies

de passage entre les deux continents.

■

0usP4ouaVP9Z6ERsisXsgBDogRZqvzP7XVKOMCvg9_jXXQsqja9fCxGHtD8kVpUN3MjRl


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3 décembre 2019 - Edition Aix En Provence Cliquez ici pour voir la page source de l’article

http://www.plusquelinfo.com/pdfhandler.ashx?guid=K7L%2bkzcbepU4bN8QnlmtkhJJaPwKj9KzuQw%2bvAFkZ%2fK3%2b1cGrHxi2g7%2bRklzW5pPSsKrK9IlJmjDzJejuPNxt5I0mj%2bh5O8BblCyzyay6jSXbPLMzcG8h7%2b3%2bpOq7t3X75jJ%2bzTQ%2bvGrc29xteaHgzyCcirUSrqED6gaci5B2NuqptxkklNNEQiMbJ9%2fVErf

13 / INTERNATIONAL : 3e édition d ’Emerging Valley

La 3e édition d’Emerging Valley, événement de rencontres entre start-up africaines et

françaises, aura lieu les 4 et 5 décembre à l’incubateur thecamp à Aix-en-Provence. Pour

l’occasion, 65 jeunes pousses africaines feront le déplacement.


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3 décembre 2019 - N°3669 - Edition PACA Corse Occitanie

L'AFD lance un fonds de 15 millions d'eurosdédié aux start-up africaines

© vege - Fotolia

Dédié aux jeunes entreprises innovantes en Afrique, le nouveaufonds d'amorçage vise à faire émerger des start-ups africaines àimpact positif, créant de la valeur pour l'économie comme lasociété.Le Groupe AFD, établissement public qui met en oeuvre la politique de la France en matière dedéveloppement et de solidarité internationale, lance un nouveau fonds d'amorçage doté de 15millions d'euros pour financer et accompagner les start-ups africaines."Ces entreprisesinnovantes, qui présentent un réel potentiel en termes de création d'emplois et d'impact pour ledéveloppement, souffrent aujourd'hui d'un manque de financements, en particulier aux premiersstades de leur développement", explique l'AFD. Ce fonds d'amorçage complète l'offre mise enoeuvre par le Groupe AFD et ses partenaires sur le continent pour financer et accompagner lesstart-up et PME africaines.

Soutenir l'innovation africaineIl a été lancé le 4 décembre à l'occasion d'Emerging Valley, le hub d'innovations émergentes entrel'Europe et l'Afrique qui tient sa troisième édition à Aix-Marseille. Aujourd'hui, seules 20% desPME africaines peuvent prétendre à un prêt bancaire et 87% des startup n'ont accès àaucun financement. L'objectif de ce fonds est de soutenir l'émergence et le développement dejeunes entreprises innovantes en Afrique.

Il doit permettre d'améliorer l'accès aux financements des start-up dès le début de leuractivité, d'appuyer de manière durable la création d'un environnement propice àl'innovation numérique, à l'entreprenariat et aux investissements en soutenant lesincubateurs, hubs et accélérateurs. Le dispositif d'amorçage ciblera les projets de start-up àimpact positif, en cohérence avec l'action de l'Agence française de développement, qui oeuvrenotamment pour l'action climatique et le lien social dans les pays du sud.

"Action climatique, développement durable, lien social... Ce nouveau fonds a pour vocation destimuler la création de start-up 100% africaines, ayant toutes un impact positif sur la société,indique Bertrand Walckenaer, directeur général délégué de l'Agence française de développement.Par cet accompagnement, l'Agence française de développement souhaite accélérer l'innovationnon seulement économique, mais aussi sociale et sociétale. Le financement de start-up sera misau service des populations africaines, dont le bénéfice sera tangible sur des villes plus durables,un meilleur lien social et une plus grande égalité entre les femmes et les hommes.


URL : http://www.ecommercemag.fr/

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Tech africaine : coup d’envoi d’Emerging

Valley 2019 à Marseille

Ce mardi 3 décembre a été donné le coup d’envoi de la troisième édition d’Emerging Valley .

Dans le cadre feutré du Musée regards de Provence, entre les toiles exposées au premier étage,

environ deux-cents personnes étaient attendues pour un cocktail de bienvenue – mélange de

start-up africaines et de représentants de l’écosystème économique marseillais. Avant ces

réjouissances avait lieu une conférence de presse, l’occasion de rappeler les ambitions de ce

rendez-vous qui s’est imposé depuis trois ans dans le calendrier métropolitain. Samir Abdelkrim,

fondateur d’Emerging Valley , est évidemment présent pour lancer les débats. Il voit dans

l’événement qu’il a créé en 2017 un « temps fort pour le territoire ». « Mettre en relation les

start-up et les investisseurs est au cœur de cet événement, pour résoudre ce problème du passage

de l’échelle et le manque de financements » souligne celui qui est devenu au fil des années

l’expert francophone de l’innovation africaine. Un événement qu’il connecte volontiers avec le

Sommet des deux rives, grand forum de mise en relation des mondes économiques et politiques

des pays méditerranéens qui s’est tenu en juin 2019 dans la cité phocéenne en présence du

président Macron. Il était d’ailleurs l’une des dix personnalités françaises de la société civile

associée à la préparation de l’événement.

« Nous avons la chance cette année de réunir des délégations de start-up des pays du Sommet des

deux rives, algérienne, mauritanienne, tunisienne, marocaine » égrène Samir Abdelkrim, qui

insiste sur la vocation d’Emerging Valley à « construire de l’intelligence collective pour faire

émerger des propositions qui seront disséminées dans le cadre du prochain Sommet des deux

rives qui aura lieu en 2020, pour faire de la Méditerranée un véritable laboratoire d’innovation

numérique et d’accélération d’impact sociétal et environnemental ». Puis il rappelle les

différentes séquences thématiques qui rythmeront Emerging Valley 2019: la ville durable,

l’agritech, le « décloisonnement » entre science et start-up, l’ouverture au monde arabe ou encore

le sport.


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https://gomet.net/coup-envoi-emerging-valley/

Emerging Valley, Le groupe Agencefrançaise de développement (AFD) lance unnouveau fonds de 15 millions d’euros dédiéaux start-up africaines

Le groupe Agence française de développement (AFD) lance un nouveau fonds de 15millionsd’euros dédié aux start-up africaines

● Doté de 15 millions d’euros et dédié aux jeunes entreprises innovantes en Afrique, lenouveaufonds d’amorçage vise à faire émerger des start-ups africaines à impact positif, créantde la valeurpour l’économie comme la société.● Ciblant les start-ups numériques en début d’activité, les incubateurs, hubs etaccélérateurs etdéployé par des partenaires locaux du groupe AFD, ce dispositif d’accompagnement etdefinancement couvre 45 pays d’Afrique, pour un soutien financier pouvant atteindre 300000 euros.● En complément de la plateforme associative Digital Africa, ce dispositif est unecomposante del’initiative Choose Africa par laquelle le Groupe AFD s’engage à consacrer 2,5 milliardsd’euros auxstart-up et PME africaines d’ici 2022.

Le Groupe AFD lance un nouveau fonds d’amorçage doté de 15 millions d’euros pourfinancer etaccompagner les start-ups numériques. Ces entreprises innovantes, qui présentent unréel potentielen termes de création d’emplois et d’impact pour le développement, souffrentaujourd’hui d’unmanque de financements, en particulier aux premiers stades de leur développement. Cefondsd’amorçage complète l’offre mise en œuvre par le Groupe AFD et ses partenaires sur lecontinent pour


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financer et accompagner les start-up et PME africaines. Il a été lancé le 4 décembre àl’occasiond’Emerging Valley, le hub d’innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique qui tientsa troisièmeédition à Aix-Marseille. Un fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up numériquesafricainesAujourd’hui, seules 20% des PME africaines peuvent prétendre à un prêt bancaire et87% des startupn’ont accès à aucun financement. L’objectif de ce fonds est de soutenir l’émergence et ledéveloppement de jeunes entreprises innovantes en Afrique.Il doit permettre :➢ d’améliorer l’accès aux financements des start-up dès le début de leur activité➢ d’appuyer de manière durable la création d’un environnement propice à l’innovationnumérique, à l’entreprenariat et aux investissements en soutenant les incubateurs, hubsetaccélérateurs.L’objectif : soutenir l’innovation africaine, en faveur d’entreprises à impact positif.Proposer undispositif de financement adapté aux besoins des start-up permet aux jeunes poussesde développerleur service, et de manière indirecte, de créer un environnement propice à l’innovation etàl’entreprenariat sur le continent africain. Le dispositif d’amorçage ciblera les projets destart-up àimpact positif, en cohérence avec l’action de l’Agence française de développement, quiœuvrenotamment pour l’action climatique et le lien social dans les pays du sud.“Action climatique, développement durable, lien social… Ce nouveau fonds a pourvocation destimuler la création de startups 100% africaines, ayant toutes un impact positif sur lasociété. Par cetaccompagnement, l’Agence française de développement souhaite accélérer l’innovationnonseulement économique, mais aussi sociale et sociétale. Le financement de start-up seramis au servicedes populations africaines, dont le bénéfice sera tangible sur des villes plus durables, unmeilleur liensocial et une plus grande égalité entre les femmes et les hommes”. Déclare BertrandWalckenaer,Directeur général délégué de l’Agence française de développement.

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Cette news a été mise à jour le 5 December 2019 par Emerging VAlley



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Emerging Valley : l'AFD présente sonnouveau fonds dédié aux start-up africaines etAfrica 2020 les grands axes de samanifestation

De gauche à droite Samir Abdelkrim, Emerging Valley - Bertrand Walkaener, AFD - N’GonéFall, Africa 2020- Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’ESS et à l’innovation sociale (PhotoRobert Poulain)Pour cette édition 2019, Emerging Valley met à l’honneur les relations numériques entrel’Europe et l’Afrique à travers un partenariat stratégique avec la Commission Européenne qui viseà réunir et bâtir des ponts entre les écosystèmes digitaux de l’Union Européenne et ceuxd’Afrique. Cette nouvelle édition -qui se tient actuellement à thecamp (Aix-en-Provence)- a étémarquée, lors de son lancement, ce 3 décembre au Musée Regards de Provence, par l’annonce dulancement par l’Agence Française de Développement (AFD) d’un nouveau fonds de 15 millionsd’euros dédié aux start-up africaines. N’Goné Fall, a présenté pour sa part les grands axesd’Africa 2020 -manifestation souhaitée par Emmanuel Macron- dont elle commissaire générale.« Africa 2020 sera dédiée à la jeunesse et aux femmes. Une plateforme collaborative autour del’innovation dans tous les secteurs d’activités : art, éducation, santé, entrepreneuriat ». Occasionégalement pour elle de dévoiler la labellisation officielle d’ Emerging Valley qui clôturera lasaison. Pour Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’Économie sociale et solidaire et àl’innovation sociale : « En France, en Afrique, l’innovation tech doit désormais incarner unavenir durable et inclusif. C’est un enjeu pour nos pays, pour nos entrepreneurs, pour lescitoyens, pour la planète... et de ces 3 jours d’intelligence collective ». Bertrand Walkaener, leDirecteur général délégué de l’AFD, rappelle que cette dernière finance des projets dans 85 paysdu monde et attache une importance toute particulière à les accompagner dans leurdéveloppement. Confirmant le nouveau fonds d’amorçage doté de 15 millions d’euros dédié auxstart-up numériques africaines. Aujourd’hui, seules 20% des PME africaines peuvent prétendre à


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un prêt bancaire et 87% des start-up n’ont accès à aucun financement. L’objectif de ce fonds estde soutenir l’émergence et le développement de jeunes entreprises innovantes en Afrique. « Action climatique, développement durable, lien social... Ce nouveau fonds a pour vocation destimuler la création de startups 100% africaines, ayant toutes un impact positif sur la société. Parcet accompagnement, l’Agence française de développement souhaite accélérer l’innovation nonseulement économique, mais aussi sociale et sociétale. Le financement de start-up sera mis auservice des populations africaines, dont le bénéfice sera tangible sur des villes plus durables, unmeilleur lien social et une plus grande égalité entre les femmes et les hommes », déclare BertrandWalckenaer. Christophe Itier affiche son plaisir de venir à Marseille : « Un territoire porteurd’énormément d’énergie ». Considérant : « Nous avons des défis communs à relever et nous n’yrépondrons pas avec des solutions d’hier. Nous devons faire preuve d’intelligence collective, deplus d’humilité dans la relation Nord/Sud, de plus d’humilité dans les relations entre l’État et lescollectivités envers les entreprises. Et ce n’est pas pour mais avec les citoyens que l’on va créerles solutions et nous avons besoin d’aller vite ».Michel CAIRE

A propos de l’AFDLe groupe Agence française de développement (AFD) est un établissement public qui met enœuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale. Ilfinance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable. Climat,biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance... Les équipes sont engagées dansplus de 4 000 projets à fort impact social et environnemental dans 115 pays et les Outre-merfrançais. Il contribue ainsi à l’engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs dedéveloppement durable (ODD). Le groupe AFD réunit l’AFD ainsi que sa filiale Proparco, dédiéeau financement des acteurs du secteur privé. En 2018, les engagements financiers du Groupe sesont élevés à 11,4 milliards d’euros. www.afd.fr


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ENTRETIEN. Au-delà de la prise deconscience des enjeux scientifiques pourl’avenir, Youssef Travaly ce chercheur militepour une approche systémique del’innovation. Propos recueillis par Viviane

Pour Youssef Travaly, le developpement du continent passe par l’essor des compétencesscientifiques africaines.

C’est une rencontredécisive qui a fait rentrer le docteur Youssef Travaly en Afrique.C’était au mois d’octobre 2016. Alors que ce brillant chercheurassistait à une conférence internationale à Bruxelles, il y fait laconnaissance de Neil Turok, un physicien cosmétologue sud-africain connupour être le fondateur de l’Institut africain en sciences mathématiqueset son corollaire, le Next Einstein Forum. En l’espace d’une dizained’années, ce cosmétologue blanc sud-africain a bâti autour de lui uneforte communauté scientifique africaine de classe mondiale. Membres duCongrès national africain (ANC), le parti de Nelson Mandela, dans lesannées 1970, ses parents connurent la prison, avant d’être élus députésen 1994. Ce lourd héritage l’a fondamentalement marqué quand, à 43 ans,son père lui demanda ce qu’il allait faire pour son pays, l’Afrique duSud. La quarantaine passée, Youssef Travaly est déjà en 2016 unscientifique chevronné qui a dirigé des équipes multidisciplinaires dansles domaines aussi divers que les recherches sur les semi-conducteurs,la physique des faisceaux dans la lutte contre le cancer, ou encore lechangement climatique à travers des travaux sur la transformation dudioxyde de carbone.

« Deux mois plus tard», raconte cet homme à la voix joyeuse, il plie bagage et prend ladirection de Kigali, au Rwanda. Lui qui pensait revenir aussi souventque possible en Europe ou aux États-Unis, où il avait déjà effectué unepartie de son parcours, se rend très vite compte que les savoirs ne sontpas toujours là où on pense les trouver. Tout comme Neil Turok, YoussefTravaly veut développer un esprit résolument panafricain au sein duréseau AIMS qui compte six centres d’excellence situés en Afrique duSud, au Ghana, au Sénégal, au Cameroun, au Rwanda et en Tanzanie –depuis son lancement en 2003. Désormais, ce passionné s’engage pour quel’Afrique, qui, bien sûr, innove beaucoup et attire de plus en plus dechercheurs, intègre ces domaines clés que sont la physique au senslarge, les mathématiques, l’innovation dans les chaînes de valeurs pourle développement futur du continent. Pour expliquer le retard ou, entout cas, l’absence d’une vision systémique, il cite l’exemple de la 5 Gqui est déjà en cours de déploiement en Chine et à un coût plus bas quela 3 G dans un pays qui se veut résolument numérique comme le Sénégal. Àl’occasion du sommet international Emerging Valley, qui se déroule àMarseille jusqu’au 5 décembre et organisé par Samir Abdelkrim,entrepreneur et fondateur de Startup Brics, blog et agence d’actualitéde start-up des pays émergents, Youssef Travaly a longuement répondu au


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Point Afrique.

Le PointAfrique : Vous prenez part au Sommet Emerging Valley, à Marseille, enFrance, quel est l’intérêt d’une telle manifestation pour les deuxorganisations dont vous êtes membre, l’AIMS et le Next Einstein Forum ?

Youssef Travaly : AvecEmerging Valley, nous partageons la même ambition de faire émerger desstart-up africaines à fort impact socio-économique. Au sein du NEF, lamise en place d’un écosystème panafricain pour la science etl’innovation est l’un de nos principaux axes de travail. De plus, àtrois mois de notre événement majeur, à savoir le NEF Global Gathering(NEF GG) de Nairobi du 10 au 13 mars 2020, il était important d’êtreprésent à ce rendez-vous qui nous offre une plateforme de choix pourencore mieux nous faire connaître, pour de nouvelles rencontres en vuede nouveaux partenariats tant pour AIMS que pour NEF. À noter qu’enparallèle du NEF GG de Nairobi, nous organisons un salon de l’innovationpour lequel nous aimerions attirer des investisseurs potentiels. J’enprofite, du reste, pour vous inviter à ces deux événements. Enfin, noussommes venus ici à EV, accompagnés de certains membres de notreCommunauté de scientifiques du NEF, une opportunité supplémentaired’échange sur le travail fantastique de nos lauréats.

Aujourd’hui,l’innovation africaine est reconnue partout dans le monde, mais quelest le potentiel du continent en matière de gains de productivité dansce domaine ?

Il est vrai quel’innovation africaine est reconnue partout dans le monde, mais forceest de constater que celle-ci ne produit pas les effets escomptés. Trèspeu d’entre elles mènent à de véritables impacts socio-économiquesmajeurs. On remarquera à titre d’illustration que sur plus de 350licornes recensées en 2019, à peine 3 provenaient d’Afrique. En bref,les innovations africaines, nombreuses certes, ne parviennent pas àfranchir la « vallée de la Mort ». Il est donc primordial de se poser laquestion du pourquoi afin de mettre en place des mesures structurellespour permettre au continent de bénéficier de son potentiel d’innovation.Les barrières à l’émergence de licornes africaines sont connues à monsens, il s’agit soit de l’absence de cadre réglementaire propice àl’innovation ainsi que des politiques « produits » permettant à desproduits innovants d’arriver sur le marché, soit de l’absence definancements importants pour la mise à l’échelle des innovations, soitde l’absence du capital humain adéquat ou soit de l’absence devéritables partenariats autour de chaînes de valeurs à fort potentiel.Il est donc impératif d’approcher la science et l’innovation de manièresystémique pour véritablement bénéficier des fameuses innovationsafricaines dont tout le monde parle. À défaut, le gain de productivitéest quasi inexistant.

Comments’explique cette forte culture d’innovation locale chez les jeunesAfricains, qui ne semble pas fondée sur l’enseignement des mathématiqueset de la science ?

Comme vous le dites sibien, c’est une question de culture. La jeunesse africaine innove pourrésoudre des défis de société, défis auxquels ils sont confrontés. Il en



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a toujours été ainsi, et c’est à ce titre que l’Afrique est le berceaude la mathématique… Il s’agissait à l’époque de trouver des solutions àdes problèmes concrets et immédiats.

On voitbien qu’en Afrique le regard porté sur les mathématiques ou la rechercheest complètement différent, et cela n’évolue que très peu, commentl’expliquez-vous ?

L’enseignement desmathématiques et des sciences en général n’a connu que très peu deréformes. Ce n’est que récemment qu’on assiste à des changements deparadigme dans l’enseignement de ces disciplines. À titre d’exemple,pour avoir étudié la physique en Europe, j’ai été confronté à unepalette d’options incluant entre autres la physique médicale quimalheureusement est une discipline qui n’existe pas ou presque pas dansnos universités africaines, alors que le besoin est là, compte tenu del’importance grandissante de la médecine nucléaire. Il en est de mêmedes mathématiques et des autres disciplines scientifiques, il n’y a euquasi pas d’adaptation du continu de l’enseignement aux évolutionsmajeures du monde. Au sein de l’Institut africain des sciencesmathématiques, nous parlons bien de « sciences mathématiques », ce quiest beaucoup plus vaste que les mathématiques pures, et c’est à traversce genre d’approche que nous parvenons à élargir le spectre despossibilités pour la jeunesse africaine. Pour la recherche, il en est demême, une carrière de chercheur n’est malheureusement pas valorisanteet pas non plus valorisée au même titre qu’une carrière dans le secteurprivé. Ce qui n’est pas le cas aux États-Unis et en Europe ou en Asie.En résumé, sans réforme des cursus, sans véritable financement de larecherche, c’est le statu quo.

Commentmieux valoriser les opportunités d’apprentissage et d’innovation pourceux qui en ont les capacités sur le continent africain ?

Les voies sontmultiples. Voici quelques pistes sur lesquelles nous travaillons : (1)Je pense qu’il serait temps d’enseigner l’innovation de façon sérieuse,d’étudier et de comprendre les grandes innovations de rupture qui sesont produites, comment elles ont été financées, comment lespartenariats se sont structurés autour de ces innovations, comment lecapital humain a été développé, etc. (2) Il faut impérativement cesserde créer des fonds d’innovation à 30 millions d’euros ou de penser quemettre 200 k€ dans une start-up africaine, c’est suffisant… Lefinancement de l’innovation est plus sérieux que cela ; il fautimpérativement approcher l’innovation dans le contexte plus large des «nouvelles économies » de manière à mettre en place des mécanismes definancement plus conséquents (3) Il faut investir dans l’analyseprospective, piloter le présent à partir d’une bonne connaissance dufutur que l’on souhaite pour notre continent.

Est-cequ’il y a des formations « psychologiques » pour les enseignants ou lesscientifiques que vous formez pour redonner la confiance, par exemple,aux plus jeunes. S’ils ont manqué le coche pendant l’enfance, est-iltrop tard pour s’y mettre ?

Pour ceux qui ontmanqué le coche, nous mettons en place des programmes de « upskilling »



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et « reskilling » permettant d’intégrer ou de réintégrer les « sciencesmathématiques ». Pour les générations futures, nous avons le programmede formation des enseignants, dont un des objectifs est un meilleurenseignement des sciences mathématiques avec un accent particulier surle genre. Au-delà de ce programme, nous avons lancé les Semainesafricaines des sciences, qui se déroulent cette année dans unequarantaine de pays africains, nous sommes à notre troisième édition,l’objectif étant une sensibilisation massive de la jeunesse africaine,nous travaillons également sur la mise en avant de rôles modèlesafricains, jeunes hommes et femmes, au travers du programme des lauréatsdu Next Einstein Forum.

Pourl’instant, les étudiants africains en sciences, mathématiques ou encoreen intelligence artificielle se forment et travaillent à l’étranger,comment attirer ces cerveaux en Afrique ou à y rester ?

La question de ladiaspora scientifique africaine est vaste et relativement complexe. Jene pense pas qu’il faille s’acharner à les faire rentrer, à mon sens,chacun le fera à son rythme et suivant ses prédispositions. Par contre,nous avons réfléchi à comment les utiliser, comment valoriser leurscompétences particulières. C’est pour cela que nous avons créé laCommunauté des scientifiques du NEF, communauté très sélective,composées de jeunes technologues et de scientifiquesafricains/africaines de haut vol, capables de tracer la trajectoirescientifique du continent. Ensemble, nous faisons de l’analyseprospective, mettons en place des programmes de recherche, etc. Nousavons mis en place un programme de chaire de recherche basé au sein denos cinq centres de l’AIMS. Ces chaires sont détenues par des chercheursde la diaspora qui ont fait le pari du retour. La clé à mon sens est depermettre à tout individu de continuer à exercer sa passion à traversla mise en place d’une série d’initiatives dont le continent peutbénéficier.

En termesd’inspiration, on sait que la France et d’autres pays du monde regardentbeaucoup en direction de la méthode de Singapour, et pour l’Afrique,quelles sont les références ?

Je ne sais pas si onpeut parler de référence pour l’Afrique, mais, pour ma part, jepréconise un modèle hybride EU/USA-Chine. Pourquoi ? L’approche del’innovation développée par la Commission européenne est remarquable,structurée, et a fait ses preuves, et compte tenu du nombre d’Étatsmembres, ce modèle peut être pensé dans un contexte panafricain.Cependant, lorsqu’il est question du « Lab-to-Market », les États-Uniset la Chine restent imbattables ; un exemple concret : la conception desméthodes de production de méthanol synthétique est le fait de l’Europe,mais la souplesse du cadre réglementaire de la Chine et des États-Unis apermis un déploiement et une adoption plus rapide de la technologiedans ces pays… En outre, les chiffres sont clairs, plus de 50 % deslicornes de 2019 proviennent de ces deux pays. Au-delà de ce modèlehybride préconisé, il nous faut penser l’innovation dans notre contexte,c’est-à-dire une innovation qui allie connaissance scientifique etconnaissance dite indigène.

On sait



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aussi aujourd’hui que les stéréotypes de genre affectent lesperformances des filles. Est-il possible de lutter contre ces préjugésdurablement ?

J’aimerais toutd’abord souligner que la problématique du genre est une problématiquemondiale, et on peut s’y attaquer de façon durable, d’abord, en étantconscient que c’est un problème et, ensuite, au travers d’actionsconcrètes et délibérées telles que décrites précédemment. En Afrique duSud, on peut citer le programme des chaires de recherche dirigées pardes femmes scientifiques. À l’AIMS, nous avons un quota strict de 30 %pour les jeunes filles, et au sein du NEF, nous nous fixons 40 % dejeunes femmes parmi les lauréats et les ambassadeurs du NEF. C’est encréant une culture de rôle modèle que les choses vont changer de manièredurable.

Justement,quelle place occupent aujourd’hui les femmes scientifiques sur lecontinent et comment vos organismes travaillent-ils avec elles ?

Le NEF a mis en placeun partenariat avec le Sommet sur le genre (Gender Summit), et à cetitre, nous supportons l’organisation de ce sommet à la veille du NEFGG. Ce sommet est le lieu où nous discutons des questions d’inclusion dugenre dans des problématiques telles que les changements climatiques,l’économie digitale… Par ailleurs, au sein de l’AIMS et du NEF, nousavons mis en place plusieurs approches : (1) des quotas stricts de 40 %de jeunes filles dans tous nos programmes, et nous suivons cetindicateur de performance de près (2) des activités de sensibilisationpermanentes auprès des jeunes filles, auprès des parents, auprès desdécideurs politiques.

Au-delà d’être une matière scientifique, comment percevez-vous l’apport des mathématiques dansle développement de l’Afrique ?

Nous parlons desciences mathématiques, et cela inclut un certain nombre de disciplinestelles que la science des données. L’importance de la « données » n’estplus matière à débat aujourd’hui, sa maîtrise a un impact dans lesdomaines de l’agriculture, de la finance, des assurances, de la santé,du transport et de la logistique ; la modélisation mathématique estdéterminante pour la prédiction épidémiologique (Ebola), et nous avonsdes chercheurs qui travaillent sur ce sujet. Il en est de même pour lesaspects liés au changement climatique, pour l’IA dans le domaine de lasanté ou celui du transport aéroportuaire et… il est donc impératif quel’Afrique forme des mathématiciens massivement.

L’IA est un terme à la mode. Comment caractériseriez-vous les applications d’IA qui émergent ?

L’IA est un terme à lamode, en effet, et elle a son importance, cela est indéniable.Cependant, cela ne doit pas nous faire oublier nos priorités pourréussir notre transition vers la 4e révolution industrielle, car c’estbien de cela qu’il est question. Il y a des préalables à l’adoption del’IA en Afrique et nous devons en être conscients. De façon plus large,je dirais qu’il y a des préalables à l’adoption des technologiesdigitales, à savoir sciences des données, sécurité informatique, IA,Internet des objets… Au nombre de ces préalables figurent lesinfrastructures tant de base que digitales, le cadre politique et



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réglementaire, le capital humain… Ceci dit, une fois ces préalables enplace, les secteurs de la santé, de l’agriculture, du transport pourronten bénéficier pleinement. Toutefois, une de mes grandes préoccupationsdu moment, c’est l’absence d’une vision panafricaine unifiée del’économie digitale, son impact et ce que devraient être nos priorités.Et bien sûr, quel est le coût monétaire de cette transition vers uneAfrique digitale, quel mécanisme pour la financer, à quel horizon detemps ?

Justement,de plus en plus d’États et d’entreprises ont besoin de prendre desdécisions fondées sur l’analyse massive de leurs données, y a-t-il uneprise de conscience alors que les géants, Gafa et autres, convoitent cesdonnées ?

Il y a une véritableprise de conscience, mais cela ne se traduit pas encore par des actionsde soutien concret aux systèmes éducatifs ou aux systèmes d’innovation.Je pense qu’il est temps pour nous de former nos décideurs de manièreplus large aux « nouvelles économies ». Il s’agit là d’une questionstructurelle qui ne s’applique pas seulement à la « donnée » ou àl’économie digitale, mais qui touche d’autres économies tout aussistratégiques les unes que les autres, telles que celle de la «transition énergétique », de l’économie bio basée, de l’économie de lafonctionnalité, etc.

rwandaactu

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Labellisé Africa 2020, Emerging Valley metdéjà le cap sur sa prochaine éditionEmerging Valley s’est achevé, hier soir, sur une note positive, des projets concrets et surtout enregardant vers l’avenir. Soutenu par la Commission européenne et labellisé Africa 2020,l’événement s’inscrit désormais dans la durée sur le territoire. Plus de 250 speakers, 150 start-up,près de 80 investisseurs, une trentaine de sessions, une quinzaine de plénières et d’ateliers… latroisième édition d’ Emerging Valley a tenu toutes ses promesses. Au sein du campus du futur,thecamp, le Sommet a rassemblé les leaders de la Tech africaine, les investisseurs, les expertsafricains et mondiaux de l’innovation, avec l’objectif de créer une dynamique de coopérationentre les pays des deux rives de la Méditerranée autour de projets concrets dans des domainescomme l’environnement, la Tech4Good, le numérique, la ville durable…

Sur cette dernière thématique, le concours Med’Innovant Africa, organisé depuis trois ans parl’Etablissement public d’aménagement Euroméditerranée a d’ailleurs permis de distinguer deuxjeunes chefs d’entreprise : Abacar Thiam a remporté le prix du jury 2019 avec SEN Or’Dur, unesolution innovante pour régler la problématique des déchets au Sénégal.

Des innovations pour des villes plus durables

La start-up s’active dans la gestion des déchets dans une approche globale des filières : collecte,tri, traitement, transformation et valorisation des déchets. SEN Or’Dur met en exergue toute larichesse des ordures qu’Abacar Thiam qualifie d’ailleurs « d’or dur ».

Le prix coup de coeur a été remporté par Pyrrus Kouoplong Koudjou. Le jeune camerounaissouhaite apporter une réponse aux problèmes que rencontrent les agriculteurs du continent. AvecClinic Plant, il propose une solution innovante à la propagation de maladie sur les récoltes.

Cette édition a pris une nouvelle dimension avec le soutien de la commission européenne.Maria-Cristina Russo, directrice de la coopération internationale à la direction générale R&D, dela Commission Européenne, a d’ailleurs salué cette initiative, lancée il y a maintenant trois ans,par Samir Abdelkrim. « Ce que j’ai retenu, ici, à l’occasion de ces deux journées, c’est vraimentle dynamisme, la créativité et l’énergie positive. Je pense que se sont des mots clés qui ressortentde cet événement ».

La commission européenne réaffirme son soutien

Maria-Cristina a réaffirmé la volonté de la commission européenne de poursuivre aux côtés duchef d’entreprise, dans les prochaines années. « Je me réjouis du fait qu’ Emerging Valley vaavoir une approche encore plus tournée sur la Méditerranée. Le travail que vous faites entreparfaitement dans les priorités de la nouvelle commission, qui sont une Europe plus attractivepour les citoyens, une société digitale attentive à l’Europe et des relations plus fortes entrel’Europe et l’Afrique, sans oublier le fait de marcher main dans la main avec les pays de laMéditerranée. »

Une fois encore, l’événement a permis de renforcer à l’international, l’attractivité des start-upinnovantes, de développer leurs relations business et d’accélérer leur impact à l’échelle globale.


madeinmarseille.netURL : http://madeinmarseille.net/

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TYPE : Web Régional et Local


https://madeinmarseille.net/57513-emerging-valley-africa-2020/

SOMMET INTERNATIONAL DE

LA TECH AFRICAINE À AIX

Geneviève Vanlede

Alors que s'est tenue pendant trois

jours à Thecamp à Aix, la 3e édition

de ce sommet international de la

tech africaine, Emerging Valley a

été labellisé Africa 2020 en

exclusivité par N'Goné Fall,

commissaire générale de la Saison

Africa 2020. Créé en 2017 autour

d'une double ambition (aider les

start-up africaines à se développer

en obtenant des financements et

faire du territoire Aix-Marseille un

hub d'innovations émergentes entre

l'Afrique, la Méditerranée et

l'Europe), Emerging Valley 2019 a

réuni du 3 au 5 décembre plus de 46

sessions, une vingtaine de keynotes

et workshops ainsi que des speed

datings, des pitchs de start-up, des

remises de prix et des annonces

exclusives sur la tech en Afrique, en

Europe et en Méditerranée. Ainsi,

l'Agence française de

développement (AFD) a annoncé

lors de ce sommet le lancement d'un

nouveau fonds d'amorçage doté de

15 M € d'euros pour

accompagner les start-up

numériques. " La promotion de

l'entrepreneuriat culturel constitue

un incroyable moteur pour les

économies africaines , rappelle

Samir Abdelkrim, le fondateur. Les

jeunes, les femmes, conçoivent de

plus en plus des concepts

structurants, dotés d'un fort impact

sociétal. C'est en ce sens que la

Saison Africa 2020 a noué un

partenariat avec Emerging Valley,

afin de faire éclore et de soutenir

des projets pérennes. " Emerging

Valley va poursuivre sa mission

pour catalyser, accélérer et renforcer

depuis la Provence les innovations et

les espoirs de cette jeunesse

méditerranéenne et africaine. ■

0n-1egLJFEWVSab1Wyo2C9Xp9b4GCfLlTYV5bAU2ztFh92SiCvOdUcZvMXJKVIGaIMzEz


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RUBRIQUE : Locale

DIFFUSION : 117057

JOURNALISTE : Geneviève Vanlede

6 décembre 2019 - Edition Aix En Provence Cliquez ici pour voir la page source de l’article

http://www.plusquelinfo.com/pdfhandler.ashx?guid=K7L%2bkzcbepU4bN8QnlmtkhJJaPwKj9KzuQw%2bvAFkZ%2fK3%2b1cGrHxi2g7%2bRklzW5pPSsKrK9IlJmjDzJejuPNxt5I0mj%2bh5O8BblCyzyay6jQYEPbo2hKFzyuFUr6Q50Qv%2buiygusrtBFjzq4%2fdGb3KT5f2mmm8mdWrKqYN2Md6F0gI2Ndy6%2fjl6HccyObBstn

"Plus il y a d'acteurs qui s'intéressent à laMéditerranée, mieux c'est !" €Fondateur d'Emerging Valley, Samir Abdelkrim vient de conclure, jeudi 5 décembre 2019 sur lesite aixois de The Camp, la troisième édition de ce rendez-vous des start-up africaines. Dans unentretien exclusif accordé à econostrum.info, il évoque l'évolution de la manifestation, la créationd'Emerging Mediterranean et sa labellisation Africa 2020.


URL : http://Econostrum.info/

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https://www.econostrum.info/Plus-il-y-a-d-acteurs-qui-s-interessent-a-la-Mediterranee-mieux-c-est-_a26267.html

Le Femise offre une tribune aux jeunesméditerranéennesLes intervenants de l'atelier du Femise, avec Patricia Augier et Constantin Tsakas oeuvrent aurenforcement du rôle des femmes dans l'économie des pays de la région Mena (Photo: F.Dubessy)MEDITERRANEE / AFRIQUE. Seules trois femmes sur dix travaillent ou recherchent un emploidans le bassin méditerranéen. Un handicap, alors que plusieurs études montrent que le travailrémunéré et à l'extérieur du foyer reste le principal facteur d’émancipation des femmes. " C'estincroyable comme niveau d'exclusion, et c'est même intolérable et insoutenable du point de vueéconomique. Ces pays se privent d’une force de travail bien formée et d’un capital humain",constate Patricia Augier, insistant sur le lien "fondamental" existant entre l'entrepreneuriat et lesfemmes. La présidente du comité scientifique du Femise (Forum euroméditerranéen des institutsde sciences économiques), ouvrait, mardi 4 décembre 2019 à The Camp (Aix-en-Provence),un des ateliers, organisé par l’Institut de la Méditerranée et le Femise, de la 3e édition d’EmergingValley.

Au Liban, bien que 75 % des diplômés soient des femmes, elles participent très peu à l’économieformelle. A cela s’ajoute le chômage des jeunes qui s’élève à 60 %. Karine Moukkadem y voit lajustification, en grande partie, du mouvement de contestation sociale actuel. Une "révolution desjeunes et des femmes", explique la jeune chercheuse franco-libanaise. Spécialisée dans lesquestions de développement durable dans la région sud-méditerranéenne, elle étudie l’inclusivitéet l’autonomisation des femmes par l’entreprenariat social chez Beyond Reform andDevelopment. Selon Karine Moukkadem, "l’égalité des genres doit être la priorité."

Redonner de l'ambition aux femmes

A’Laa Chbaro constate une difficulté culturelle dans les pays de la région pour appréhenderl’entrepreneuriat chez les femmes, souvent considéré comme sujettes à l'instabilitéprofessionnelle. " Il faut redonner de l’ambition aux femmes qui possèdent de très bonnes idéesmais ont peur de se lancer ", insiste la jeune cheffe d’entreprise libanaise. " Cela passe par unsoutien financier, mais aussi intellectuel à travers le partage de connaissances qui s'effectue grâceà la création de bases de données." A vingt-trois ans, elle dirige la branche Mena de l’associationinternationale Impact the world qui soutient l’entrepreneuriat social.

Hajar Khamlichi partage son constat : "les femmes manquent de confiance en elles et sont ainsipeu crédibles auprès des bailleurs de fonds", avance la présidente du Mediterranean YouthClimate Network (MYCN - Maroc). Le but de l’organisation est de "contourner ces obstacles"grâce aux réseautage et au lobbying pour que "ces femmes et ces jeunes accèdent au financementde leurs projets", souligne-t-elle. Le MYCN apporte un appui aux projets locaux par le biaisd’aides techniques, mais aussi en leur donnant plus de visibilité.

C'est aussi le sens de l'action de la franco-tunisienne Samah Ben Dhia. La présidented'AltaFemina, basée à Marseille, développe son réseau féminin de relations professionnelles etsociales. " Nous voulons permettre aux femmes d'accéder à des postes de direction en prônant desvaleurs de mixité et de solidarité", indique-t-elle.

Samah Ben Dhia, qui "donne la parole aux femmes" lors d'évènements et rencontres organiséespar son association, ambitionne d'essaimer sur la rive Sud de la Méditerranée.


URL : http://Econostrum.info/

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https://www.econostrum.info/Le-Femise-offre-une-tribune-aux-jeunes-mediterraneennes_a26268.html

15 millions d’euros dédié aux start-up

africaines

Le groupe Agence française de développement (AFD) lance unnouveau

fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up africaines

– Doté de 15millions d’euros et dédié aux jeunes entreprises innovantes

en Afrique, lenouveau fonds d’amorçage vise à faire émerger des

start-ups africaines à impactpositif, créant de la valeur pour l’économie

comme la société.

– Ciblant lesstart-ups numériques en début d’activité, les incubateurs, hubs etaccélérateurs et

déployé par des partenaires locaux du groupe AFD, cedispositif d’accompagnement et de

financement couvre 45 pays d’Afrique, pour unsoutien financier pouvant atteindre 300 000 euros.

– Encomplément de la plateforme associative Digital Africa, ce dispositif est unecomposante de

l’initiative Choose Africa par laquelle le Groupe AFD s’engage àconsacrer 2,5 milliards d’euros

aux start-up et PME africaines d’ici 2022.

Le Groupe AFD lance un nouveau fonds d’amorçage doté de 15 millions d’euros pour financer et

accompagner les start-ups numériques. Ces entreprises innovantes, qui présentent un réel

potentiel en termes de création d’emplois et d’impact pour le développement, souffrent

aujourd’hui d’un manque de financements, en particulier aux premiers stades de leur

développement.

Ce fonds d’amorçage complète l’offre mise en œuvre par le Groupe AFD et ses partenaires sur le

continent pour financer et accompagner les start-up et PME africaines. Il a été lancé le 4

décembre à l’occasion d’Emerging Valley, le hub d’innovations émergentes entre l’Europe et

l’Afrique qui tient sa troisième édition à Aix-Marseille. Un fonds de 15 millions d’euros dédié

aux start-up numériques africaines Aujourd’hui, seules 20% des PME africaines peuvent

prétendre à un prêt bancaire et 87% des startup n’ont accès à aucun financement. L’objectif de ce

fonds est de soutenir l’émergence et le développement de jeunes entreprises innovantes en

Afrique.

Le fonds d’amorçage doit permettre :

– d’améliorer l’accès aux financementsdes start-up dès le début de leur activité

-d’appuyerde manière durable la création d’un environnement propice à l’innovationnumérique, à

l’entreprenariat et aux investissements en soutenant lesincubateurs, hubs et accélérateurs.

L’objectif: soutenir l’innovation africaine, en faveur d’entreprises à impact positif.Proposer un

dispositif de financement adapté aux besoins des start-up permetaux jeunes pousses de développer

leur service, et de manière indirecte, decréer un environnement propice à l’innovation et à

l’entreprenariat sur lecontinent africain. Le dispositif d’amorçage ciblera les projets de start-up

àimpact positif, en cohérence avec l’action de l’Agence française dedéveloppement, qui œuvre

notamment pour l’action climatique et le lien socialdans les pays du sud.

“Action climatique, développement durable, lien social… Ce nouveau fonds a pour vocation de


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https://www.info-afrique.com/digital-africa-choose-africa-start-up-africaines/

stimuler la création de startups 100% africaines, ayant toutes un impact positif sur la société. Par

cet accompagnement, l’Agence française de développement souhaite accélérer l’innovation non

seulement économique, mais aussi sociale et sociétale. Le financement de start-up sera mis au

service des populations africaines, dont le bénéfice sera tangible sur des villes plus durables, un

meilleur lien social et une plus grande égalité entre les femmes et les hommes“. Déclare Bertrand

Walckenaer, Directeur général délégué de l’Agence française de développement.

Choose Africa de l’Agence Française de Développement


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La startup sénégalaise Sen Or’dur grandvainqueur du prix Med’innovant Africa

Développé par Ababacar Thiam, SEN OR’DUR apporte une solutioninnovante complètement nouvelle au Sénégal

La cérémonie de remise des prix du concours de solutions innovantespour la ville durable méditerranéenne et africaine, MED’INNOVANTAFRICA 2019, js’est tenue jeudi 5 décembre. Organisée parl’Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, àl’occasion du sommet dédié aux entreprises africaines « Emerging

Valley », à Aix-en-Provence, le concours a vu, à l’issue de l’analyse de 129 candidatures etl’audition de 5 finalistes par le jury, la startup Sen Or’dur récompensée pour sa solutioninnovante. L’entreprise sénégalaise remporte ainsi une dotation financière de 5 000€ etl’opportunité de tester son dispositif sur les 480 ha labellisés « ÉcoCité » d’Euroméditerranée touten profitant de l’appui de l’écosystème entrepreneurial de local.

Développé par le sénégalais, Ababacar Thiam, Sen Or’dur apporte une solution innovantecomplètement nouvelle au Sénégal pour régler la problématique de la gestion des déchetsplastiques à travers la modernisation d’un système de collecte des bouteilles en plastique eninstallant des machines de collecte.

Le jury a également récompensé la startup PROMAGRIC qui reçoit «Prix coup de cœur».

Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres etdirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la financeafricaine.


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ABONNÉS Un fonds de 15 millions d'eurosdédié aux start-ups africaines

fonds, Afrique, entrepreneuriat, banques, climat, startups

Lancé par le Groupe AFD ( Agence française de développement), ce fonds d’amorçage estdestiné à financer et accompagner les start-ups numériques africaines. Innovantes, ces entreprisesqui présentent un réel potentiel en termes de création d'emplois et d'impact pour ledéveloppement, souffrent aujourd'hui d'un manque de financements, en particulier aux premiersstades de leur développement.

Ce fonds d'amorçage, lancé le 4 décembre à l'occasion d'Emerging Valley, le hub d'innovationsémergentes entre l'Europe et l' Afrique , complète l'offre mise en œuvre par le Groupe AFD et sespartenaires sur le continent pour financer et accompagner les start-up et PME africaines.

Aujourd'hui, en effet, seules 20% des PME africaines peuvent prétendre à un prêt bancaire et 87%des startup n'ont accès à aucun financement. L'objectif de ce fonds doit donc permettre :

- d'améliorer l'accès aux financements des start-ups dès le début de leur activité

- d'appuyer de manière durable la création d'un environnement propice à l'innovation numérique,à l'entreprenariat et aux investissements en soutenant les incubateurs, hubs et accélérateurs.

Proposer un dispositif de financement adapté aux besoins des start-ups permet aux jeunes poussesde développer leur service, et de manière indirecte, de créer un environnement propice àl'innovation et à l'entreprenariat sur le continent africain. Le dispositif d'amorçage ciblera lesprojets de start-up à impact positif, en cohérence avec l'action de l'Agence française dedéveloppement, qui œuvre notamment pour l'action climatique et le lien social dans les pays dusud.

« Action climatique, développement durable, lien social... Ce nouveau fonds a pour vocation destimuler la création de startups 100% africaines, ayant toutes un impact positif sur la société. Parcet accompagnement, l'Agence française de développement souhaite accélérer l'innovation nonseulement économique, mais aussi sociale et sociétale. Le financement de start-up sera mis auservice des populations africaines, dont le bénéfice sera tangible sur des villes plus durables, unmeilleur lien social et une plus grande égalité entre les femmes et les hommes », expliqueBertrand Walckenaer, Directeur général délégué de l'Agence française de développement.

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«Nous allons lever 60 millions de dollars» –JeuneAfrique.com

Fort du rachat du pionnier kényan iHub, le fondateur de l’incubateur nigérian, figure de la techafricaine, va finaliser en 2020 une importante levée de fonds.

En septembre, l’incubateur nigérian Co-Creation Hub a racheté son homologue kényan iHub àl’investisseur Miguel Granier. Afin de poursuivre sa stratégie de développement panafricaine, soncofondateur, Bosun Tijani, espère finaliser d’ici au deuxième trimestre de 2020 une levée defonds de 60 millions de dollars à travers sa filiale Growth Capital by CcHUB.

En février, l’incubateur a ouvert une filiale au Rwanda, CcHUB Design Lab, pour en faire un pôleR&D. En marge du sommet Emerging Valley, organisé à Aix-en-Provence, au début dedécembre, l’entrepreneur a répondu à JA.

Jeune Afrique : Quels chantiers avez-vous lancés après le rachat d’iHub ?

Bosun Tijani : L’ambition avec iHub est de construire un réseau pan africain de soutien àl’innovation sur le continent. Nous avons aujourd’hui des bureaux à Lagos, à Abuja, à Kigali et àNairobi. Notre but est d’aider les start-up à se développer dans ces différents pays parce quel’Afrique devient un marché unique.

Nous aiderons les entrepreneurs à concevoir des produits adaptés à plusieurs marchés, à constituerdes équipes et une gouvernance en mesure d’attirer les investisseurs, et à nouer de solidespartenariats avec des grandes entreprises. Nous allons lancer en 2020, à Nairobi, un nouveauprogramme d’accélération destiné aux start-up africaines.

Pour les investissements, vous insistez sur la nécessité d’une approche par portefeuilles.C’est-à-dire ?



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Med'Innovant Africa : Les innovateursprimés sont Sen'Or Dur et Promagric

Jeudi 5 décembre s’est tenue la cérémonie de remise des prix du concours de solutions innovantespour la ville durable méditerranéenne et africaine, MED’INNOVANT AFRICA 2019 qui estorganisée par l’Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, à l’occasion du sommetdédié aux entreprises africaines « Emerging Valley », à Aix-en-Provence. À l’issue de l’analysede 129 candidatures et l’audition de 5 finalistes par le jury, la startup SEN OR’DUR a étérécompensée pour sa solution innovante. Elle remporte ainsi une dotation financière de 5 000€,l’opportunité de tester son dispositif sur les 480 ha labellisés « ÉcoCité » d’Euroméditerranée touten profitant de l’appui de l’écosystème entrepreneurial de local. Le jury a également récompenséla startup PROMAGRIC qui reçoit « Prix coup de cœur ». « L’utilisation massive destechnologies numériques dans la gestion de la ville de demain constitue désormais uneperspective avérée. Elle permettra de multiplier les possibilités d’usage, d’autoriser le plus grandnombre à y accéder, tout en en abaissant le coût. Euroméditerranée, en forgeant le projetEuromediterranée 2, a déjà intégré cette manière nouvelle de concevoir la ville et son usage parses futurs habitants. La perspective du Sommet Afrique-France qui se tiendra en juin 2020, ets’organisera autour de la thématique de la « ville africaine durable », nous a interpellé. Nousavons aujourd’hui la conviction que nous pouvons jouer un rôle dans le rapprochement entre lesporteurs africains de solutions technologiques et la « fabrication » de la ville africaine de demain.C’est le sens de notre engagement dans l’opération « Emerging Valley » dès l’origine, partenariatqui s’est considérablement renforcé pour cette troisième édition. Notre objectif : éveiller l’intérêtdes « start-upper » africains pour la question urbaine. Participer à leur intégration dans ledispositif de création de la ville africaine durable. Mettre à leur disposition les réflexions et lesexpériences conduites par l’Etablissement Public sur le territoire marseillais, dont beaucoup sontparfaitement reproductibles sur le continent africain. » Hugues Parant, Directeur générald’Euroméditerranée

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Les lauréats ont eu l’occasion de faire un pitch de 5 minutes lors de la remise du prixMED’INNOVANT AFRICA dans le cadre de la 3ème édition du sommet EMERGING VALLEY(thecamp – Aix en Provence). Les prix ont été remis par Hugues Parant, Directeur Générald’Euroméditerranée.

Quelles dotations pour ces lauréats ? Un coaching personnalisé et une dotation de 5 000€ pour le« Prix du jury »

Le jury était composé des partenaires associés suivants : EMERGING VALLEY, l’AFD,AFRICAlink, l’Accélérateur.M, le cabinet d’avocats FIDAL et la CCI Marseille Provence. Aprèsl’audition des 5 candidats finalistes, le jury a primé :

- la startup SEN OR’DUR pour son projet de gestion des déchets plastiques. Elle recevra unedotation financière de 5 000 € pour l’aider dans son développement.

- En parallèle, un « Prix coup de cœur » a été attribué à PROMAGRIC pour sa solutionpermettant aux agriculteurs de diagnostiquer les maladies des cultures agricoles.


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Afin de répondre aux différentes aspirations de ces startups africaines prometteuses et leurpermettre d’étoffer leur offre de service en lien avec la « smartcity », Euroméditerranée a penséson offre d’accompagnement comme un coaching personnalisé :

Une session de travail de deux heures avec le CEO d’Euroméditerranée pour définir les modalitésd’implémentation de la solution primée sur le territoire d’intervention de l’EcoCitéEuroméditerranée ;

Trois semaines de soft landing au sein de l’Accélérateur.M situé au cœur de la Cité del’innovation et des savoirs Aix-Marseille ;

Une semaine d’accompagnement au sein du programme d'accélération de l’AFD, « le social &inclusive business camp (SIBC) ». Le « SIBC » permet chaque année à une soixantained’entrepreneurs sociaux en Afrique d’accélérer les impacts sociétaux de leurs projets et derejoindre une communauté dynamique ;

Un accompagnement juridique par le cabinet d’avocats FIDAL d’une durée totale de 4 heures(droit de la propriété intellectuelle et des technologies de l’information, droit de la distribution etdroit des sociétés) ;

L’organisation de rendez-vous d’affaires avec l’agence de promotion du territoire ProvencePromotion.

De la visibilité durant 1 an sur les supports de communication d’Euroméditerranée (presse,réseaux sociaux, site internet, newsletter, salons professionnels, ITW vidéo,...)


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Concours d’innovation : Promagric, coup decœur en France

La cérémonie de remise des prix du concours de solutions innovantes pour la ville durableméditerranéenne et africaine, baptisée Med’Innovant Africa, a eu lieu le jeudi 5 décembre dernieren France. Un événement organisé par Euroméditerranée, un établissement public françaisd’aménagement. C’était à l’occasion du sommet dédié aux entreprises africaines « EmergingValley », à Aix-en-Provence. A l’issue de l’analyse de 129 candidatures venant de 23 pays etl’audition de cinq finalistes, la startup camerounaise Promagric a reçu le « Prix coup de cœur ».Une reconnaissance qui, selon les organisateurs, assure « de la visibilité et de l’accompagnement» à cette initiative.Développée par le Camerounais Pyrrus Kouoplong Doudjou, Promagric propose une applicationdénommée « Clinicplant », laquelle permet aux agriculteurs de diagnostiquer rapidement lesmaladies des cultures et d’obtenir instantanément les traitements biologiques adéquats à partird’une simple photographie de la plante. Elle utilise une technologie d’intelligence artificielle depointe permettant d’avoir une excellente reconnaissance d’image et fournit aux agriculteurs lesbonnes pratiques de prévention.Ainsi, après la cérémonie, il a été organisé pour Kouoplong Doudjou, un entretien d’une heureavec le CEO d’Euroméditerranée pour voir comment optimiser l’adaptation de sa solution sur leterritoire d’intervention de l’EcoCité Euroméditerranée. Il bénéficie également de trois semainesde Soft Landing et d’une semaine d’accompagnement au sein du programme d'accélération del’Agence française de Développement. A la disposition du promoteur de Promagric également, unaccompagnement juridique par un cabinet d’avocats et de la visibilité durant un an sur lessupports de communication d’Euroméditerranée.L’autre prix du concours, le « Prix du Jury », a été décerné à la startup sénégalaise SENOR’DUR. Elle remporte ainsi une dotation financière de 5 000 euros (environ 3,3 millions de F),et l’opportunité de tester son dispositif sur les 480 ha labellisés « ÉcoCité » tout en profitant del’appui de l’écosystème entrepreneurial de local. Développée par Ababacar Thiam, SENOR’DUR apporte une solution innovante pour régler la problématique de la gestion des déchetsplastiques à travers la modernisation d’un système de collecte des bouteilles en plastique eninstallant des machines de collecte.Le concours Med’Innovant Africa est destiné aux startups, PME et porteurs de projets africainsqui développent des solutions urbaines innovantes. Il a pour ambition de repérer, promouvoir et


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accélérer des porteurs de projet qui souhaitent mener à bien des initiatives innovantes et durablespouvant s’implémenter sur le périmètre d’intervention d’Euroméditerranée.


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Afrique #72 : Bridgeo, Digital Africa, CopiaGlobal, Energy Entrepreneurs GrowthFund...

Premier partenaire Sage en Afrique centrale, mais actif également en Afrique de l'Est et sur lereste du continent, Bridgeo (ex CPL Consulting) rejoint le giron du français GFI Informatique.- © Bridgeo

Logiciel & services informatiques : Bridgeo / GFI Informatique (Cameroun / France)

Le français GFI Informatique , acteur de référence des services informatiques à valeur ajoutée etdes logiciels, poursuit son développement sur le marché du secteur numérique africain avecl’intégration - pour un montant non divulgué - du camerounais Bridgeo , leader del’implémentation des solutions Sage en Afrique centrale (voir fiche de l'opération sur CFNEWS). Une fois cette transaction finalisée, la cible sera rebaptisée GFI Central Africa et élargira sesoffres aux logiciels et autres services informatiques à valeur ajoutée développés par le groupetricolore. Fondée en 1996 à Douala sous le nom « CPL Consulting », elle a engrangé en 20184 M€ de revenus avec une trentaine de collaborateurs, et dispose depuis l’an dernier d’unbureau à Versailles, tout près de l’éditeur Sage. Au Cameroun, le nouveau hub régional prioriserases offres de services digitaux à l’administration publique, en retard dans le domaine, comme l’asouligné Jean Bertin Taffou , son directeur général. L’acquisition de Bridgeo fait suite au



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rapprochement de GFI en 2018-2019 avec le tunisien Cynapsys et les marocains Value Pass etCapital Consulting (relire bulletins#14,#28 et#51 ainsi que l’articleDouble acquisition pourGFI Informatique au Maroc sur CFNEWS). Cherchant à se développer sur le continent avec desimplantations sous forme de hubs régionaux, au Maghreb mais aussi au Sénégal et en Côted’Ivoire, puis désormais au Cameroun, le groupe IT dirigé par Vincent Rouaix a réalisé un chiffre d’affaires de 1,4 Md€ l’an dernier dont 50 M€ en Afrique. Présent dans vingt-deuxpays, il emploie 22 000 collaborateurs, dont un millier sur le continent où il revendique400 clients.

Nouveau fonds : Digital Africa / AFD / Proparco (Afrique / France)

C'est à l'occasion de la troisième édition d' Emerging Valley , sommet international pour seconnecter avec les acteurs de la tech africaine, que l'AFD a annoncé le lancement de son véhiculed'amorçage Digital Africa. - © Emerging Valley

Digital Africa - © AFD

L’Agence Française de Développement (AFD) complète son offre de soutien aux start-upnumériques africaines avec le lancement du véhicule d’amorçage Digital Africa, doté de 15 M€.S’intégrant à la fois dans l’initiative-cadre Choose Africa (lancée en mars 2019 et qui prévoit deconsacrer 2,5 Md€ au financement des entreprises africaines d'ici 2022) et Emerging Valley(la plateforme d’innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique qui a tenu sa troisièmeédition à Aix-Marseille début décembre), ce dispositif d'accompagnement et de financementcouvre quarante-cinq pays et permettra aux jeunes pousses d’accéder à un soutien financierpouvant aller jusqu’à 300 K€ via des partenaires locaux de l’AFD (voirfiche du véhicule surCFNEWS). Sa gestion sera confiée à des institutions financières partenaires de l’agence, telles queGreenTec Capital Africa Foundation, l’association Entrepreneurs & Partenaires ou encore leconsortium Mercy Corps Europe / Suguba. À travers son reseau, l’ecosysteme Digital Africaest present dans 170 hubs d’innovation et incubateurs, et compte soixante partenaires engagessur le continent. L’AFD soutient déjà activement l’innovation numérique en Afrique via desinitiatives comme le concours de start-up AFD Digital Challenge, les programmes d’accélérationAfric’innov, AFIDBA, et le Social and Inclusive Business Camp (SIBC).

Parallèlement, sa branche dédiée au secteur privé, Proparco , s’apprête à mettre sur pied unnouveau fonds d’investissement consacré aux PME africaines qui ciblera une taille de 100 à150 M€. La filiale de l’AFD a lancé un appel à manifestation d'intérêt pour cette initiativedéfendue par Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, qui a expliqué : « Nousavons décidé de faire de l'investissement en private equity l'un des piliers de notre offre definancement en Afrique. L'engagement de Proparco pourrait permettre à un plus grand nombred'investisseurs privés de faire le grand saut et de répondre aux besoins de financement des PMEafricaines ». Visant à attirer des investisseurs privés et un gestionnaire français et/oueuropéen sur le marché du capital-investissement en Afrique, ce projet souhaite s’appuyer surles écosystèmes d'investissement français et européen pour développer une nouvelle offre deprivate equity sur le continent, et ainsi essayer de combler le fossé entre les gestionnaires de fondsde capital-investissement africains et européens, les uns ayant une connaissance approfondie del'environnement commercial et réglementaire et les autres un accès important aux financements.

E-commerce : Copia Global / Goodwell Investments (Kenya / Pays-Bas)

Copia Global fournit divers produits de consommation à des populations résidant dans des zonesenclavées et n’ayant pas accès à des supermarchés et grandes surfaces de commerce. © Copia



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Global

Le site de e-commerce kényan Copia Global bénéficie d’un apport financier de 23,5 M€ (26 M$)à l’occasion d’un tour de table mené par le néerlandais Goodwell Investments, qui se renforceainsi au capital après avoir déjà injecté 1,8 M€ (2 M$) dans l’entreprise en début d’année. Le family office californien Nimble Ventures, le gestionnaire britannique Perivoli Innovations, lefonds à impact britannique LGT Lightstone et le VC new yorkais Endeavor Catalyst ontégalement participé à cette levée de fonds au profit de la société fondée en 2013 par deux vétéransde la Silicon Valley, Tracey Turner et Jonathan Lewis. Utilisant le mobile pour desservir despersonnes vivant dans des zones enclavées et n’ayant pas accès à des supermarchés et grandessurfaces de commerce, la pépite africaine entend poursuivre sa croissance au Kenya puis dans lasous-région est-africaine grâce à ces nouvelles ressources. Elle dessert actuellement plus de180 000 consommateurs dans des zones rurales du pays à travers son réseau comprenant plus de5 000 points de distribution, et cible un marché plus large de trois millions deconsommateurs à revenus faibles dans des pays en développement.

Nouveau fonds - EnR : Energy Entrepreneurs Growth Fund / Shell Foundation / FMO /Triple Jump / Persistent (Afrique subsaharienne / Royaume-Uni / Pays-Bas / Suisse)

Zonful Energy, spécialiste des EnR off grid au Zimbabwe - © Zonful Energy

La Shell Foundation, une organisation caritative britannique et la FMO , la banque néerlandaisede développement entrepreneurial, lancent un nouveau fonds : le Energy Entrepreneurs GrowthFund (EEGF), qui vient de réaliser un premier closing à 40,6 M€ (45 M$), avec pour objectifune taille finale de108 M€ (120 M$). Il aura vocation à fournir un financement catalyseur auxentreprises d'Afrique subsaharienne en phase de démarrage ou de croissance qui opèrentdans le secteur énergétique hors réseau (off grid), et contribuera ainsi à combler le déficit definancement qui empêche aujourd'hui ces sociétés d’atteindre une taille suffisante pour en fairebénéficier des millions de consommateurs. Combiné à une assistance technique, l’EEGFfinancera plus de vingt-cinq sociétés, à la fois en fonds propres, en mezzanine et en dette. TripleJump, un gestionnaire d'investissement à impact basé à Amsterdam, agira en tant quegestionnaire de portefeuille tandis que Persistent, une société suisse de capital-risque etcapital-investissement, spécialisée dans le secteur hors réseau, sera le conseiller en investissementdu véhicule.

Services financiers : Migo / Valor Capital Group (Nigeria / Brésil / États-Unis)

L'équipe dirigeante de la fintech Migo - © Migo

La fintech californienne Migo (ex Mines), fondée en 2013, réunit 18 M€ (20 M$) lors d’un tourde table de série B mené par le VC brésilien Valor Capital Group afin d’accroître son activitéde prêt en ligne au Nigeria et de pénétrer pour la première fois le marché brésilien. Lesinvestisseurs historiques, notamment le VC américain The Rise Fund et le néerlandais VelocityCapital , ont réinjecté des capitaux à l’occasion de cette nouvelle levée qui fait suite à une sérieA de 11,7 M€ (13 M$) en août 2018. La société dirigée par Ekechi Nwokah ambitionne demettre à la disposition des grandes entreprises, établissements de crédits et opérateurs télécoms,des prêts en ligne destinés aux populations à faibles revenus et non bancarisées. Affirmant avoirdéjà accordé, entre 2013 et 2017, plus de 2,7 M€ (3 M$) à près d’un million de clients via sonréseau de partenaires, elle prévoit de lever entre 9 et 14 M€ (10 et 15 M$) supplémentaires d’icila fin de l’année pour poursuivre son développement dans d’autres marchés émergents.

Services financiers : Cash Plus / Richbond (Maroc / Afrique francophone)



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Fondé en 2004, Cash Plus Cash permet de réaliser des transfert d'argent au Maroc et de recevoirde l'argent de l'étranger grâce à des partenaires comme Western Union et MoneyGram. © CashPlus

Le spécialiste marocain du transfert d’argent Cash Plus accueille parmi ses actionnaires le groupeRichbond, fondé en 1965 à Casablanca par la famille Tazi, et considéré comme l’un des fleuronsde l’économie marocaine avec 140 M€ (1,5 MdMAD) de chiffre d’affaires. Séduit par la lavolonté de la fintech d’étendre ses activités à l’international, le groupe opérant dans le textile,l’immobilier, l’agroalimentaire, la logistique et l’hôtellerie s’est laissé convaincre de faireentrer un nouveau secteur dans son portefeuille, en prenant une participation de 40 % dans CashPlus. La famille fondatrice Amar en conserve 40 %, tandis que le solde est détenu par le fondsMediterrania Capital Partners. Créé en 2004 et employant deux mille salariés au sein de plusde 1 600 agences de transfert d’argent au Maroc et de réception d’argent de l’étranger (viaWestern Union, Moneygram, Ria, ou encore Money Exchange), le spécialiste marocain s’estassocié à des partenaires locaux pour s’implanter sur le reste du continent, où les négociationssont d’ores et déjà bien avancées dans trois pays francophones. Son directeur général, HazimSebbata, s'est montré confiant dans l'aide que le groupe Richbond, qui s’est déjà installé danshuit pays subsahariens, pourrait lui apporter dans cette démarche d’expansion.

Fonds : Fonds Africain de Développement / États africains (Afrique)

Fonds Africain de Développement (FAD)

Pour son quinzième réapprovisionnement depuis sa création en 1972, le Fonds Africain deDéveloppement (FAD), géré par la Banque Africaine de Développement (BAD) , vient derécolter 6,86 Md€ (7,6 Md$) auprès de trente-deux pays contributeurs pour aider audéveloppement des trente-sept pays africains les plus pauvres. Cette somme permettranotamment de cofinancer le mégaprojet d’énergie solaire trans-sahélien « Desert to power », desoutenir les secteurs privés, l’égalité des genres et le développement d’infrastructures. Au coursdes neuf dernières années, le FAD a permis l’amélioration de l’accès à l’électricité pour10,9 millions d’Africains, l’accès à des infrastructures agricoles et intrants pour 90 millions depersonnes, l’amélioration de l’accès aux marchés et connections entre pays pour 66,6 millions depersonnes, la réhabilitation de 2 300 kilomètres de routes transfrontalières, ainsi quel’amélioration de l’accès à l’eau et des infrastructures d’assainissement pour 35,8 millionsd’individus.

Événements : Paris 13ème (siège du journal Le Monde, 80 boulevard Auguste-Blanqui), 13 décembre(8h45-10h) : table-ronde « Le numérique peut-il vraiment sauver l’Afrique ? » animée partrois spécialistes de la transformation numérique du continent, Makhtar Diop, vice-présidentde la Banque mondiale pour les infrastructures, Adama Bari Diallo, directrice despartenariats du programme Next Billion Users de Google et Rania Belkahia , dirigeanteco-fondatrice d’Afrimarket .

Lille, 17 décembre (10-16h30) : deuxième édition du Forum Acteurs de l’énergie pourl’Afrique en présence de Dona Jean-Claude Houssou, ministre de l’Énergie de laRépublique du Bénin. Cette nouvelle édition qui s’articule autour des thématiques del'innovation, la formation et l'entrepreneuriat sera l'occasion de faire un focus sur le projet« Sèmè City, ville intelligente et durable », au Bénin, porté par la Région Hauts-de-Franceet la commune de Semè-City, et soutenu par le ministère de l’Europe et des affaires étrangèresdans le cadre de l’appel à projets « Ville Durable en Afrique ».



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Et aussi... Près d’un an après le closing final dePartech Africa à 125 M€ (relire bulletin #37 et articlePartech boucle son fonds Afriquesur CFNEWS), le véhicule dédié à l’early stage sur lecontinent a enrichi son portefeuille qui compte désormais neuf start-up. En dehors de TradeDepot , Yoco et Kudi , les six autres sociétés - qui ont choisi de conserver leuranonymat - bénéficient pour la première fois du soutien financier de Partech Africa. Activesdans les services financiers, le commerce informel et la distribution, le support client, lalogistique, l’éducation et la santé, ces dernières sont réparties au Nigeria, en Afrique du Sudet dans quatre autres pays de l’Ouest, de l’Est et du Nord. La moitié de ces transactionssont comprises entre 2,7 et 6,3 M€ (3 et 7 M$). En Algérie, la société publique des hydrocarbures (Sonatrach) va exercer son droit depréemption à l’accord de cession d'actifs africains de la société américaine Anadarko augéant pétrolier français Total (relire bulletin #50 ), arguant d’une incompatibilité de latransaction avec le droit positif algérien. L'institution suédoise de financement du développement, Swedfund, injecte 13,5 M€ (15 M$)dans le troisième véhicule de la société de private equity britannique African DevelopmentPartners qui réalise ainsi son premier closing. Dans l’affaire de la concession du terminal à conteneurs du port de Douala, la justicecamerounaise conforte le groupement AMP / Bolloré à travers sa filiale DoualaInternational Terminal (DIT) dans la gestion de cette infrastructure, au détriment de l’italo-suisse Til sur lequel le Port Autonome de Douala (PAD) avait jeté son dévolu. Le groupe coté tricolore Eramet décroche les permis de rutile d’Akonolinga, dans la régiondu centre du Cameroun, et concrétise ainsi son intérêt pour les sables minéralisés. L’opérateur égyptien de satellites de télécommunications Nilesat vient de confier au françaisThales Alenia Space la construction du satellite de télécommunications géostationnaireNilesat-301. Le groupe bancaire Société Générale va prochainement déployer une offre d’assurance-vie enTunisie, où sa filiale opère depuis 1964 dans la banque universelle. Un nouvel accélérateur de projets à impact verra le jour au Cap en vue de soutenirl’innovation et protéger nos océans : OceanHub Africa lancera son programme début 2020avec une première promotion de six start-up locales. Le zambien Goldenlay va renforcer son activité de production et distribution d’œufs deconsommation grâce à un apport financier de l’investisseur britannique AgDevCo qui réaliseainsi son premier et dernier engagement de l’année dans le secteur agroalimentaire enZambie. Précédemment directrice de la communication et du sponsoring pour la direction Afrique et Moyen-Orient du groupe Orange , la sénégalaise Nafissatou Dia prend la direction de lacommunication et de la responsabilité sociétale du groupe francilien CFAO , acteur majeur dela distribution spécialisée en Afrique et dans les collectivités territoriales françaisesd’Outre-Mer.

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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