revue de presse Éditions de la contre allée

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les (editions) la contre allee

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Revue de presse des Éditions de la Contre Allée

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Page 1: Revue de presse Éditions de la Contre Allée

les (editions)la contre allee

Page 2: Revue de presse Éditions de la Contre Allée

La Maison d’éditionBenoît Verhille

www.lacontreallee.com

La Voix du NordEstelle Jolivet

30 DécembreSTRUCTURESRevue de presse 2012

ÉRINGHEMMarche du nouvel an �Mardi, départ à 10 h 30 de la Mai-son du Westhoek pour la marchedu nouvel an dans le cadredu programme Vivons en forme(VIF).

HERZEELECrèche flamande � La crè-che est visible à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, jusqu’audimanche 6 janvier.

HONDSCHOOTE

Cimetière � Pour sauvegar-der la propreté du cimetière, il estdemandé d’enlever les potsde fleurs desséchées qui pour-raient encore subsister surles tombes, avant le 15 janvier,faute de quoi les services munici-paux s’en chargeront.

Vœux à la population � Mer-credi, à 18 h, à l’Espace Alain-Co-las, rue Lamartine.

OOST-CAPPELCérémonie des vœux � Sa-medi, à 18 h, salle polyvalenteBollengier, route de l’Europe.

QUAËDYPRE

Club de l’Âge d’or � En jan-vier, réunions à la salle, 7, routede Socx, les jeudis 3, 10, 17, 24et 31 à 14 h.

REXPOËDE

Vœux � Vendredi, à 19 h,à la salle du Meulenhof.

Cimetière � Les familles sontpriées de retirer les pots de chry-santhèmes des allées pourle 7 janvier afin de faciliter l’entre-tien.

EN BREF

� BIO EXPRESS

Benoît Verhille

Vit à Lille, mais a grandi à Ber-gues. Il crée en 2008 les édi-tions La Contre-Allée, hom-mage à une chanson de Bas-hung, Aucun Express. Son cré-neau : « Mémoire et société »,ou comment questionner la mé-moire pour comprendre des pro-blèmes contemporains, à tra-vers des textes littérairesou des essais plus politiques.

Il préside depuis 2010 l’associa-tion des éditeurs du Nord –Pas-de-Calais, qui compteune quarantaine de mem-bres. �

[email protected]

L’association des éditeursdu Nord – Pas-de-Calais (1), quiprône depuis plusieurs annéesla « cohésion de la filièredu livre dans la région »,ne pouvait pas resterinsensible à l’appel du Villagedu livre. Benoît Verhille,son président, explique en quoi2013 sera une « année test »pour l’association, qui prendrases quartiers à la saisonprochaine au 18 de la placeBergerot.

PAR ESTELLE [email protected]

� Pourquoi vous associer à ce quise passe à Esquelbecq ?« Les premiers contacts ont été prisil y a deux ans et la plupart d’entrenous a déjà participé à la Nuit des li-vres. On avait envie de soutenir l’ini-tiative de ce Village du livre (le seulde la région, ndlr), mais pas sans seposer les bonnes questions : pour-quoi venir ? quel est notre rôle entant qu’éditeurs ? et en tant qu’ac-teurs culturels dans la région ? Cen’est pas parce qu’on ramènera despiles de bouquins à vendre que lesgens nous suivront. L’enjeu, pournous, est donc le même que pourtous ceux qui se battent pour ce vil-lage, bouquinistes, élus, profession-nels du tourisme : qu’Esquelbecqsoit visible et attractif. Au-delà, ils’agit aussi d’animer et de dynami-ser le territoire. »� Comment allez-vous participer ?« Pour cette première année, nousallons prendre nos marques au 18,place Bergerot, dans un espace misà notre disposition par la mairie.Nous attendions aussi d’avoir unbudget de la part de nos financeurs ;c’est fait. Certains éditeurs sontplus motivés que d’autres, c’est nor-mal. L’idée est de nous greffer sur lecalendrier des fêtes de la communeet de proposer des animations sup-plémentaires, en lien avec le livre :lectures en feuilleton, jeux sur l’ori-

gine des mots, rencontres avecdes auteurs, qui peuvent être roman-ciers, photographes, universitai-res… On a repéré sept ou huit week-ends au printemps et à l’été, dont ce-lui de la ducasse, de la Patate Feestou des Journées du patrimoine. Du11 juin au 7 juillet, une grande ex-position sur le sentiment amou-reux, intitulée “Vertiges de l’a-mour”, fera écho aux cinquante ansde la mort de Jean Cocteau. L’objec-tif est, en complicité avec ceux quifont vivre le village (le brasseur, leboulanger, les restaurateurs) de dé-velopper des événements qui “impri-ment” les visiteurs. »� La cohabitation est-elle aisée en-tre éditeurs et bouquinistes ?

« On a pas mal de choses à appren-dre les uns sur les autres, sur la fa-çon dont chacun fonctionne. À laNuit des livres cohabitent des bou-quinistes, des libraires, des éditeurs,des auteurs à compte d’auteur.Ça nécessite des explications, pourfaire comprendre au public pour-quoi ici, on trouve des livres à 1 €

alors que là, on n’a rien à moins

de 18 €. C’est à ce prix-là qu’on aune diversité de choix, mais il fauten parler. Parler de la filière livre,du prix unique, des acteurs qui com-posent la chaîne : auteurs, éditeurs,diffuseurs, distributeurs. L’intui-tion, à Esquelbecq, est de pouvoirouvrir cette discussion avecles gens. »� Quel poids a la filière du livredans la région, par exemple en ter-mes d’emplois ?« Il existe une association régionaledes éditeurs, et une autre pour les li-braires, mais la filière du livre pèsebien plus que ça, sauf qu’on n’ena aucune image précise pour le mo-ment. Avec la création, en 2011,du Centre régional des livres et

des lettres (le CRLL, installé à Ar-ras, ndlr), on espère produire uneétude approfondie de la filière dansla région. Le Nord – Pas-de-Calaisa beaucoup misé sur la culture évé-nementielle, comme on l’a vu avecLille 3000, et moins sur le livre,qui est plus une culture du détail.Depuis deux ans, les acteurs s’asso-cient pour faire le tour des institu-tions, et ça commence à bouger.Avec 15 % d’illettrisme dans la ré-gion, on peut s’atteler à la tâche.Car un auteur, le plus souvent, nevit pas de la vente de ses livres maisde la vente de ses propos, lorsqu’ilanime des conférences ou des ate-liers. C’est toute cette production-làqu’il faut aussi prendre en compte.L’amour des livres, ce n’est pas spec-taculaire, mais ça se cultive toutau long de la vie, et dès le plus jeuneâge. » �

� (1) L’association a été fondéeen 2000, à l’origine pour faciliter la pré-sence des éditeurs régionaux au Salondu livre de Paris. Depuis 2010, trois nou-veaux axes de travail ont été définis :la communication, les partenariats(avec d’autres acteurs de la filière, enrégion et au-delà) et la formation pro-fessionnelle des éditeurs. Elle est finan-cée par la DRAC, les Départementsdu Nord et du Pas-de-Calais, la Régionet la ville de Lille.

Le père Noël est passé par l’écolecette semaine. Sous le regard at-tentif des parents et du clubdes aînés, les élèves en ont profitépour entonner des chants en fran-çais, mais aussi en anglais pourl’homme à la houppelande rougeet blanche. Des thèmes naturelle-ment universels.

Ce dernier a alors procédé à la dis-tribution de douceurs, friandiseset autres coquilles offertes parla municipalité.

La journée n’était pas finie.La séance de photos pour les pluspetits a connu aussi un grand suc-cès. Que de bons souvenirs pour dé-buter une nouvelle année ! �

Les écoliers à la rencontre des aînés

Les éditeurs du Nord – Pas-de-Calaisse lancent dans l’aventure Village du livre

« L’amour des livres,ce n’est pas spectaculaire,mais ça se cultivetout au long de la vie. »

ESQUELBECQ

Benoît Verhille préside l’Association des éditeurs du Nord – Pas-de-Calais.

DRINCHAM

16 LITTORAL-FLANDRE

LA VOIX DU NORDDIMANCHE 30 DÉCEMBRE 2012

1406.

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La Maison d’éditionLes (éditions) La Contre Allée

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Liberté hebdoElsa Grigaut

17 Septembre

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STRUCTURESRevue de presse 2012

Nord EclairSébastien Leroy

30 Mai

tives d’avenir. Qu’est ce qu’on conserve ? Est-ce qu’on ignore la mémoire du lieu ou est-ce qu’on en tire partie ? La réponse est sans doute entre les deux, selon les points de vue des uns et des autres. C’est encore une question de nuance. On le voit à l’Union par exemple, qui a un historique insoluble quand on regarde de trop près.

Comment pacifier les attentes des uns et des autres dans les projets de renouvelle-ment urbain ?

Il est difficile de réorienter un projet quand il est dans le champ de la communication, il y a quelque chose d’irréversible. A contrario, cela nécessite dès le départ un important travail d’information de proximité, ce qui n’est pas la même chose. On voit bien que cet écueil de la nostalgie est une mauvaise conséquence du peu d’information. La communication fige les choses, alors que l’infor-mation met en mouvement. On n’est pas obligé de mettre d’accord tout le monde tout le temps autour d’un projet urbain. Mais on oublie parfois la politesse d’informer. Un projet urbain, on le voit autour de Fives Cail par exemple, c’est complexe, c’est un travail long et évolutif. Mais les gens ont suffisamment d’intelligence pour connaître les clés et participer à la reconstruction du territoire, pour devenirs acteurs de leurs réflexions.Un projet ur-bain, c’est un travail long et évolutif. Mais les gens ont suffisamment d’intelligence pour connaître les clés et participer à la reconstruction du territoire.

Aujourd’hui et demain, la maison d’édition lilloise « la Contre Allée » et l’association Mémoire du travail organisent à Lille deux journées de travail autour des projets de mémoire dans les territoires en phase de réhabilitation urbaine.Explications avec Benoît Verhille, directeur édito-rial de la Contre Allée.

Quel est l’objectif des deux journées de travail ?

Il y a beaucoup de friches industrielles dans la métropole en phase de réhabilitation. Il s’agit de questionner les différentes mémoires associées à ces lieux, de voir quelle place est accordée aux habitants sur ces projets de réhabilitation, quels sont les enjeux des différents protagonistes, pro-moteurs, financeurs, politiques. Tout le monde n’attend pas la même chose d’un projet urbain.

La programmation est pluridisciplinaire, avec des artistes, des sociologues, des ar-chitectes...

Oui, il est nécessaire de prendre de la hauteur, de décloisonner, confronter les points de vue sur la mémoire des lieux. Ça passe aussi par un dé-cloisonnement géographique, qui permet de voir ce qui se fait ailleurs et qui illustre le besoin de nuance sur ces questions.

Comment éviter l’écueil de la nostalgie quand on travaille sur la mémoire d’un ter-ritoire ?

Il ne s’agit pas d’être dans la nostalgie pour la nostalgie mais de voir comment tirer partie de la mémoire pour se donner, localement, des perspec-

Décloisonner les points de vue pour reconstruire de la ville

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Revue de l’APESPatricia Hansenss

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Hiver 2011/2012

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Revue de l’APESPatricia Hansenss

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Hiver 2011/2012

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Lille Métropole InfoDécembre

Style de vie 21

De l’extérieur, rien ne distingue le 57 des autres maisonsde la rue. En choisissant de s’y installer, de travailler ensembleet d’accueillir les riverains comme on reçoit ses amis, quatrepetites entreprises (voir ci-contre) à vocation culturelle enont fait un lieu original, symbolique de l’Économie Socialeet Solidaire (ESS) dans ce secteur d’activités.

En 2009, l’association Lettres et Arts s’installe au rez-de-chaussée, bientôt rejointe par la maison d’édition de laContre Allée. Progressivement mûrit l’idée de rassemblerd’autres structures. L’opportunité survient quelques moisplus tard : l’étage se libère… Deux autres « chefs d’entreprise »emménagent dans les locaux : Mémoires du travail, uneassociation de valorisation du patrimoine ouvrier, etEn toutes lettres, une structure d’accompagnement deprojets et d’événements culturels.

Ces « quatre mousquetaires » s’efforcent de mettre enpratique les quatre caractéristiques de l’ESS ainsi résumées

par Laurent Courouble, animateur de l’association ActeursPour une Économie Solidaire Nord-Pas-de-Calais (APES) :la primauté à l’humain, la gouvernance, l’action dans unterritoire et la mutualisation.

Au cœur de Fives, le 57 rue de Flers devient un lieuculturel pour et surtout avec les habitants du quartier etd’ailleurs. « On accueille les gens à la maison en restant enrésonance avec les autres structures du quartier », expliqueFrançois, gérant de En toutes lettres. « Comme c’est unemaison, c’est un peu plus convivial », poursuit-il. De fait, lesriverains s’attablent volontiers dans la cour du 57, satisfaitsde rencontrer des auteurs, des créateurs, des artistes etde discuter simplement, en tout liberté, avec eux et lesautres personnes. Au 57, résume Laurent, « 1 + 1 ne faitpas 2, mais bien 3 ; c’est de la synergie qui se traduitpar un développement de l’activité, l’enrichissementmutuel et la réalisation d’économies. »

É C O N O M I E S O C I A L E E T S O L I D A I R E

Au 57, « 1 + 1 = 3 »Si elle n’est pas une auberge espagnole, la maison du 57 rue de Flers,dans le quartier de Lille-Fives, offre un exemple inédit d’expérimentationde l’économie sociale et solidaire.

Entre autres activités et rendez-vous donnés aux habitants, ilfaut retenir « Un dimanche au saut du livre » ou encore le « Bar des mémoires », rencontresaxées sur la valorisation dupatrimoine ouvrier ou deséchanges autour du livre.

Mémoires du travailOrganisation de rencontres et deformations sur la valorisation dupatrimoine lié au travail pour lesacteurs culturels et le personnelde l’Éducation nationale.Tél : 03 20 19 68 34 [email protected]

L&ALettres et arts intervient dans lesbibliothèques et médiathèquespour faire connaître le cataloguede petits éditeurs indépendants.L&A diffuse leurs ouvrages dans son espace librairie, au 57 rue de Flers.Tél : 03 66 64 75 61www.assoelea.blogspot.com

La Contre AlléeCette maison d’édition privilégiele thème Mémoire (s) & société.Elle programme notamment denombreuses rencontres et lectures.www.lacontreallee.com

En toutes lettresL’entreprise accompagne la miseen place de projets et d’événementsculturels : programmation,rédaction, communication, etc.Tél : 06 48 62 04 39 www.en-toutes-lettres.eu

Quatre entreprises

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Book d’oreillePierre Martin

19 décembree

La Contre Allée se définit comme un espace de ressources et de recherches et nous espérons avant tout alimenter la réflexion de nos lecteurs. Si, une fois sur le site, ils se disent : « tiens, ils ont aussi des bouquins sur l’urbanisme et les mutations ur-baines... », c’est gagné.

Lors de la phase d’enregistrement, vous avez défini des contraintes ?

Généralement, nous préférons que ce soit l’au-teur lui-même qui lise son texte. Lucien Suel, l’un de nos auteurs, est poète et l’oralité a clairement un sens pour lui. C’est sa voix, son écriture... On pourra toujours confier ça à un comédien mais, a priori, l’auteur est censé être le dernier à trahir son texte. En général, nous préférons les enregis-trements en studio... Mais actuellement, nous tra-vaillons sur un livre de Robert Rapilly et l’auteur est accompagné d’un musicien lors de ses lectures publiques. Leur dialogue est largement improvisé et ce serait impossible de retrouver ça en studio. En guise complément audio, on risque donc de proposer un enregistrement sauvage effectué au théâtre Massenet. C’était fantastique, une excel-lente prise.

Pensez-vous que le numérique est en train de tuer le livre ?

Je crois que les livres sont avant tout des véhicules et que le support ne doit jamais être une finalité. C’est pourquoi nous sommes attentifs à ce qui va se passer avec le numérique. Mais il y a encore beaucoup de choses qui nous échappent : modes de diffusion, de distribution... Je pense que les évo-lutions numériques auront surtout une influence sur l’écriture. Demain, on proposera des feuille-tons, des bouquets, etc. C’est en mouvement, mais il y aura toujours des gens intelligents pour s’em-parer des outils et les détourner.

A quoi ressembleront les livres que publie-ra La Contre Allée dans dix ans ?

Bonne question... Des innovations sont encore possibles, c’est sûr. On ne fera peut-être plus que de l’audio. Ou alors on aura renversé la logique : on ira de l’audio vers un beau livre, par exemple. Je pense à l’interprétation de L’homme à la tête de chou, par Bashung, sorti en octobre 2011. Ce n’est pas seulement un album, c’est également un superbe livre.

Dussolier qui lit Proust, c’est fini ! Avec les éditions de La Contre Allée, basées à Lille, la lecture in extenso d’œuvres littéraires laisse place à des projets contemporains singuliers, investissant écriture et audio avec le même enthousiasme. Rencontre.

Concrètement, de quelle manière La Contre Allée envisage-t-elle le livre audio ?

Récemment, nous avons publié l’ouvrage d’Amandine Dhée et de Carole Fives, qui s’in-titule Ça nous apprendra à naître dans le Nord. Une fois que le lecteur a acheté le bouquin en li-brairie, il trouve un code qui lui permet, en ligne, de télécharger des adaptations du texte en mp3.

Ce n’est pas le cas avec tous les livres de votre collection...

Ce n’est pas systématique ; cela dépend effective-ment des livres publiés. Nous considérons que ces enrichissements doivent vraiment se justifier. Ce n’est pas un simple gadget. Le mp3 doit pouvoir être une autre entrée dans le texte. D’ailleurs, on constate que les gens qui achètent le livre sont en-core peu à télécharger l’adaptation audio. La pra-tique n’est pas très courante... Pourtant, dès l’ori-gine de la maison d’édition, nous nous intéressions à l’audio. Et le premier livre que nous avons publié était accompagné d’un CD...

D’où vient cet intérêt pour l’audio ?

Nous venons du monde du spectacle et nous avons beaucoup travaillé sur l’adaptation de textes, sur la mise en voix ou en musique... Et puis la mai-son s’intéresse principalement à la thématique « mémoire et société ». Donc la citoyenneté et la transmission des savoirs font partie de nos préoc-cupations. Si nous travaillons sur l’audio, c’est que le projet s’y prête, mais aussi que notre vocation est de proposer un savoir à des personnes qui n’ont pas accès à la lecture.

Comment motivez-vous le choix de la gra-tuité pour ces pistes audio ?

Le supplément n’est pas gratuit... Pour l’obtenir, il faut tout de même acheter le livre. D’autant que, pour nous, l’enregistrement audio coûte gé-néralement plus cher que la phase d’impression. Mais l’idée, c’est aussi d’amener les gens à décou-vrir notre site grâce à ces compléments sonores.

« L’audio doit être un bonus, une proposition et un enrichissement. »

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EulalieCorinne Vanmerris

Octobre

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EulalieCorinne Vanmerris

Octobre

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Voix du Nord 2 Octobre

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Liberté HebdoAlphonse Cugier

9 Septembre

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La Maison d’éditionL’espace du 57

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Nord EclairJulia Méreau

22 Août

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La Maison d’éditionL’espace du 57

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Voix du NordAlice Rougerie

8 Juillet

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La Maison d’éditionBenoît Verhille

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Let’s MotivMarie-Lucile Kubacki

Janvier

texte ¬ Marie-Lucile Kubackiphoto ¬ Marie Point L

Il y a un siècle, des ouvriers du quartier de Fives (Lille) fondaient un village en Argentine. Aujourd’hui l’histoire continue de s’écrire à la Contre-Allée, une maison d’édition associative à deux pas des friches industrielles, là où tout a commencé.

Fives-Lille. Comme un reflet de Lille-Fives de l’autre côté de l’hémisphère. L’histoire débute en 1890 : des ouvriers Fivois partis installer un chemin de fer en Argentine donnent naissance à un village qu’on rebaptisera Vera y Pintado dans les années cin-quante. En 2007, Benoît Verhille crée sa maison d’édition près des ruines de Fives Cail et décide de réveiller cette histoire. Messages sur les forums. Travail auprès de la popu-lation locale. « L’histoire de Vera y Pintado et celle de Fives sont les mêmes. Industria-lisation, individus, collectif, déclin. Ils nous renvoient à nos propres questionnements et nous disent quelque chose de ce que nous sommes. » Les habitants du quartier s’emparent de l’affaire à coups d’affiches lors des « Fenêtres qui parlent », ils mettent leurs greniers sens dessus dessous en quête de documents d’époque tandis que le poète oulipien Robert Rapilly s’approprie leurs mots. une œuvre collective, à l’image de cette drôle de maison d'édition participative: « Nous cherchons à construire un espace de recherches et de ressources, un dialogue entre les gens d’ici et les auteurs. Un espace où l’on pense l’évolution du quartier comme celle de l’individu dans le monde », poursuit Benoît Verhille. « Le local est souvent une porte vers l’universel ». /

Chemins partagés

LA CONTRE ALLéE - 57 rue de Flers, Lille-Fives, www.lacontreallee.com.À lire / Amandine Dhée, Du Bulgom et des hommes. Lucien Suel, D'azur et d'acier, mais aussi Carole Fives, Laure Chailloux, Louise Bronx, Francis Delabre... À noter / Rencontre avec Amandine Dhée et Lucien Suel, le 16.02, 17h, au Furet du Nord

littérature

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Culture NovembreLille Grand Palais

(…) Autre quartier, autre projet. A Fives, auteurs et habitants retracent la mémoire du quartier, à plusieurs voix. L’idée est née de la Contre Allée, une maison d’édition qui s’attache au local pour y faire naître l’universel. En retraçant l’histoire sociale de Fives, un quartier au passé industriel, les auteurs en résidence font converger les récits, les histoires, les vies. Concrètement, cela donne des livres, des lectures chez l’habitant et des ren-contres à foison. (…)

La Maison d’éditionLe quartier de Fives

STRUCTURES

Dossier Fives / Quartier Libre 1er DécembreNord Eclair - JU.M. et M.TR.

Théâtre Massenet, bibliothèque, éditions de la Contre allée, association Mé-moire et Patricmoine de fives… Les initiatives sont nombreuses ici. elles pour-raient même contribuer à donner un nouvel élan au quartier, qui sait ?

Patrick Poulain était déjà Fivois depuis quelques années lorsqu’il a eu envie de créer un lieu d’ex-position. C’était il ya neuf ans et deux possibili-tés se sont offertes à lui : le Vieux-Lille et Fives. « J’ai choisi Fives, raconte-t-il. Je voulais amener la culture au plus près des gens. » La Sécu, rue Bourjembois, est née. « On fait un peu partie pu paysage », sourit son créateur et directeur. A tra-vers ses expositions, ateliers avec les enfants, ou ses auberges espagnoles, la Sécu contribue à dynami-ser le quartier.Mais pour Patrick Poulain, ce n’est pas suffisant : « Ce qui nous manque, à Fives, c’est de créer un réseau culturel. On n’est pas nombreux, mais il y a des choses de qualité ! » Et de citer le Théâtre Massenet, le Splendid, la Maison de la Photogra-phie ou encore les éditions de la Contre Allée. Certes, il n’y a pas de gare Saint-Sauveur, ou de maison Folie ici, mais la culture est bien présente.Pour Alexandre Lenoir, musicien qui vit à Fives depuis quatre ans, « ça changera quand les gens de Lille viendront exprès à Fives. L’avenir du quartier passe par là, si on veut préserver son âme, il faut faire des choses. » Une fois par mois environ, les Bals à Fives attirent du monde, mais l’opération

est ponctuelle. Quid du travail de fond ?« Il y a un réseau associatif, deux centres sociaux, rappelle aussi James-Phil Zanga, du Théâtre Mas-senet. Il y a des initiatives aux quatre coins du quartier, mais il faut travailller à en faire un mou-vemment général. » Pour qu’associations et struc-tures deviennent la locomotive capable d’entraî-ner le quartier vers un avenir dynamique ? Pour Jacqueline Jammes, présidente de l’association du Petit-Maroc et Mont-de-Terre, cela ne fait aucun doute : « Il y a un véritable travail des associations c’est par là que Fives va se relever. Cesont des gens qui connaissent le quartier. » Et qui aiment à le défendre. Ainsi, Benoît Verhille des éditions de La Contre Allée, qui a tout de suite réagi hier, suite à notre premier volet. Et qui nous a confié à propos du vivre ensembre fivois : « Être à côté de tout, c’est aussi de pouvoir se dire que l’on est sur-tout près de tout le monde… Et que ce n’est pas facile de vivre "ensemble" ». Mais quoi, s’est-t-il interrogé : cette complexité fivoise, qui demande à chacun d’apprendre à se connaître, peut s’en-treprendre comme une richesse, à exploiter, via la culture et l’éducation…

Ce qui nous manque à Fives, c’est de créer un réseau culturel

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La Maison d’éditionSTRUCTURES

18 19Contact : [email protected] / www.lacontreallee.com

1. Pour Du Bulgom et des hommes (A. Dhée) et D’Azur et d’acier (L. Suel). A chacun sa place contient un CD de chansons.2. Son distributeur est Calibre.

Benoît Verhille est un éditeur à part. Il fait des livres oui, mais ne s’arrête pas là. Ses livres, il les fait vivre, en créant des occasions de rencontres et des passerelles. Le nom de sa maison d’édition, La Contre Allée, dit déjà

beaucoup. « Délaissant les grands axes, j’ai pris la contre-allée », dit la chanson de Bashung. C’est une référence directe et une manière d’affirmer une certaine vision de l’édition. Sa vision, elle se veut universelle dans la proximité. A l’image de sa collection Un singulier pluriel, qui lance La Contre Allée en 2008, avec À chacun sa place, comme un manifeste. Multiplier les entrées, confronter les points de vue. Alors sur le sujet de la « régionalité », il démarre au quart de tour : « Je suis allergique à ce qui pourrait résumer l’édition à une région. Ce n’est pas une histoire de région - hors région, mais une question d’état d’esprit ». Pour lui, l’édition en région ne doit pas être un entre-soi chacun-pour-soi (en substance). Il la voit comme un espace d’échanges où trouver des points de convergence. Et si spécificité il doit y avoir, pour l’éditeur, c’est dans le soutien à la pratique de la lecture : « la lecture, c’est l’essentiel de notre métier. » Une évidence qui ne va pas de soi.

Un regard traversantRésidences d’auteurs et lectures chez l’habitant (En aparté), « temps forts » dans des lieux culturels et en médiathèque, petits déjeuners autour d’un livre et d’un auteur (Un dimanche au saut du livre, avec L&A)... La Contre Allée travaille « en rhizome ». D’un livre naissent de nombreux chemins, ou inversement. Et d’autres dimensions prolongent l’espace même du livre : sonores, avec des adaptations audio (1), ou web (le « site compagnon » d’En attendant l’Europe). L’exploration des possibles est une règle.

C’est que Benoît Verhille vient du spectacle. Il a fait partie de l’aventure du 49 ter, ancienne brasserie de Lille transformée en lieu culturel indépendant autogéré. De cette expérience, il a gardé le goût de la coproduction, des correspondances et un regard traversant. L’éditeur entend sa « maison » comme un espace de ressources et de recherches, le livre n’étant qu’un véhicule. Aussi l’époque lui va bien : le multimédia et le numérique poussent à « réinventer le métier qu’on pratique » : « les nouveaux univers d’expression vont amener de nouvelles écritures. A côté des problèmes techniques, il existe un espace de réflexion. » Pour commencer à explorer ces nouvelles voies : un site internet multimédia participatif, annoncé pour cette rentrée. Mais il veut aussi « consolider et jointoyer », autrement dit étayer le catalogue et mieux exister en librairie. Pour cela, il lui faut trouver un diffuseur (2). Une nécessité qu’il voit aussi comme une contrainte car il craint d’y perdre la possibilité de « se mettre dans le rouge ». Une façon de travailler à saturation qui lui vient des tables de mixage : « c’est là qu’apparaît quelque chose que vous n’avez pas joué ».

Rigueur et libertéLa Contre Allée est une association assujettie à l’impôt. Ce choix la met en cohérence avec la responsabilité sociétale qu’elle affirme dans ses choix éditoriaux et ses pratiques participatives. Il lui permet aussi les résidences d’auteurs (« la plus belle chose qu’on puisse proposer »). Celui qui veut « multiplier la rigueur pour optimiser la souplesse » a suivi le parcours du créateur d’entreprise et mis à profit l’année de construction de son projet pour enchaîner les formations à l’Asfored. Ce qui lui manque le plus aujourd’hui : le temps. Sa fabrique de livres est un maelstrom. « J’ai parfois l’impression que la maison ne m’appartient plus. C’est chouette. » C’est dire le champ qu’il laisse à « ceux qui viennent prendre une place ». Les sujets de travail sont nombreux (lieux, gens, mouvements), la traduction est une voie à explorer. La Contre Allée est en ordre de marche.

s.p

La Contre Allée est établie à Fives. Etablie, comme solidement ancrée. Non pas qu’elle y soit ancienne, mais la maison d’édition fait corps avec le quartier. Au 57 rue de Flers, Benoît Verhille l’a voulue ouverte sur la ville. D’ailleurs il partage les lieux avec le diffuseur L&A et ceux qui veulent « s’impliquer dans les murs ». C’est un des principes fondateurs : « faire sens avec l’endroit où on est ». Deux collections s’y appliquent sur le thème « mémoire et société » : La Sentinelle, à l’affût d’histoires singulières qui parlent de là où l’on vit, et Un singulier pluriel, qui met en perspective des sujets de société. Des livres essentiels.

Ankama en chiffresCréation : 15 mai 2001Effectif : 5 en 2002, 40 en 2006, 350 à l’été 2009, 450 en juillet 2010, dont la plupart à RoubaixMoyenne d’âge : 27 ansChiffre d’affaires : 0,1 million d’ euros€ en 2002 ; 3,4 en 2006 ; plus de 12 en 2007 (90% du CA réalisé par Ankama Games)Dofus : 30 millions de joueurs l’ont testé depuis sa création, 3 millions y jouent chaque moisAnkama Editions : créées en 2005Effectif mi-2010 : 21Près de 70 titres au catalogue en juillet 2010 Manga Dofus, n°1 des mangas français, 1 million d’exemplaires écoulés.

ProfilMarine Barreyre, 31 ans, a intégré Ankama Éditions en octobre 2008. Responsable de fabrication, elle passe directrice éditoriale fin 2009. Tout bouge vite à Ankama. Issue d’un DUT Métiers du livre et d’une licence Édition numérique, elle fait un stage chez Delcourt, est embauchée comme assistante de fabrication chez Pika Édition, puis chez Tonkam. À Ankama, depuis son bureau entièrement vitré, la vue s’étend sur les espaces de création en enfilade. Des centaines d’ordinateurs et jeunes designers ont remplacé les machines et ouvriers textile de Vanoutryve. Ambiance décontractée mais très concentrée. Sa mission pour les éditions Ankama : aider les éditeurs à trouver une cohérence et donner des priorités. Eu égard à la production (le nombre de titres a doublé en un an) et à l’enthousiasme tous azimuts, la tâche est grande !

papier pour proposer aux passionnés un Dofus Artbook, qui rassemble les croquis et travaux préparatoires des personnages principaux du jeu. C’est le début de l’aventure éditoriale, qui prend bientôt des airs de vol long courrier avec un catalogue en forme de passeport et un site web qui invite à l’embarquement immédiat. Quatre autre « artbooks » suivent. Mais surtout, le manga Dofus, best-seller des mangas français avec un million d’exemplaires déjà vendus en 13 tomes parus (le 14e sort en décembre).

Bulles d’horizonsEt puis à l’ère Dofus a succédé l’ère Wakfu. Autre jeu qui s’est, lui, bientôt mué en dessin animé, diffusé à partir d’octobre 2008 sur France 3, puis en BD, mangas et autres recueils de légendes, qui prolongent l’univers du jeu sans le dupliquer. Et c’est là que s’exprime l’esprit créatif toujours renouvelé d’Ankama : les livres issus des univers de jeu, comme les autres voies d’exploration, poursuivent leurs propres horizons. Et la maison d’édition existe aussi hors les jeux. Et elle évolue là où, peut-être, on l’attendait le moins. « Label 619 », « Araignée » et Maliki sont autant de « bulles » – selon l’expression de Marine Barreyre, directrice éditoriale – qui ont gonflé à côté des valeurs sûres.

Bouillonnement créatif« Label 619 » affirme des choix très décalés marqués par la contre-culture de rue, le graff, le rap. Run a inauguré le label en présentant à Tot (le créatif du trio) son Mutafukaz, « un projet de 144 pages, pas formaté, trop original pour les autres éditeurs », raconte Marine Barreyre. Ankama a répondu présent ; 20 000 exemplaires ont été vendus, quatre titres figurent aujourd’hui au catalogue. Et Run déniche les nouveaux auteurs du label avec pour seule règle : des

Ankama en librairieUn petit tour à la librairie BD Fugue Café à Lille permet de tâter un peu le succès des productions d’Ankama. Dans le top 3 de ses titres : Dofus, Mutafukaz et Maliki. Dofus, accessible dès 8 ans, est le seul manga français qui marche et la meilleure vente du moment. Mutafukaz, pour un public ado-adulte, fait figure d’ovni dans le paysage selon le spécialiste. Ses atouts : un univers graphique qui ne vient pas de la BD et séduit une communauté d’amateurs de street art. Maliki, pour un public plutôt féminin, sort aussi des sentiers de la BD, avec son style dessin animé ; les bibliothèques commencent à s’y intéresser, poussées par la demande. Le phénomène « communautaire » est une caractéristique forte d’Ankama, pointe le libraire : communautés de joueurs, de fondus de graff, de fans des dessins animés (pour Wakfu par exemple)... Un phénomène nouveau, avec lequel il faudra compter !

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univers singuliers sans concession ni tabou. « Araignée » est un autre label « aux thèmes plus sensibles, au rythme plus lent », décrit Marine Barreyre. Des BD où dominent l’étrange et le fantastique, surgis du quotidien. Et puis il y a Maliki. Héroïne aux cheveux roses née dans le webcomics (bande dessinée en ligne) du même nom, repérée par Tot qui embauche l’auteur et publie une sélection de ses histoires espiègles en trois albums, vendus chacun à 20 000 exemplaires (un dessin animé doit suivre)... L’esprit éditorial d’Ankama, en résumé, ce sont ces rencontres fortes, ces univers graphiques très personnels, un bouillonnement créatif affranchi des codes traditionnels et une stratégie cross-média, avec des passerelles nombreuses entre livres, web, animation, presse et bientôt cinéma : un long métrage est lancé avec le japonais Studio 4C, « un des plus réputés artistiquement », affirme la maison.

Terres fertilesCôté bouquins, l’équipe fonctionne aux coups de cœur et ne s’interdit rien, si ce n’est de faire de mauvais livres. L’ambition éditoriale grandissant, il fallait que diffusion et distribution suivent. En janvier 2010, les éditions Ankama optent pour Interforum. Exit La Diff et Volumen, pour une solution « deux en un » qui lui permet de toucher un public plus large grâce au réseau de diffusion généraliste d’Interforum. Car la maison veut développer deux secteurs : jeunesse et art, et ne plus être cantonnée au rayon BD. Les 3-10 ans vont donc bientôt aborder sur les terres fertiles du studio roubaisien. Bonzome a démarré la gamme pour les tout-petits, avec un beau graphisme coloré et tout en rondeur. Et une nouvelle collection sera présentée début décembre au salon de Montreuil. Pour l’art, on compte sur la pépinière d’illustrateurs et les artistes confirmés pour livrer art books – comme ceux de Café salé (cfsl.net), « communauté créative » sur Internet où Ankama puise des talents – ou revues d’art comme Hey !, qui propose dans un beau format à l’italienne, sur le modèle de la revue américaine Juxtapoz, une sélection d’artistes français et européens, avec pour chacun une présentation bilingue et une exposition pleine page de leur travail. Le vivier semble inépuisable, les réseaux communautaires tournent à plein, les nombreux salons assurent des relais en Europe, la présence au Japon porte ses fruits... jusqu’où ira Ankama ?

sophie pecquet

La Contre AlléeUn espace de fabrique et de transmission

L’équipe de la Contre Allée. De gauche à droite et de haut en bas : Lisa, Nicolas, Olivier, Léonie, Marielle, Tristan et Benoît.

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¶ édition

www.ankama.comwww.ankama-editions.com

EulalieS. P.

Octobre

Page 18: Revue de presse Éditions de la Contre Allée

La Maison d’éditionLa rentrée de La Contre Allée

www.lacontreallee.com

Nord EclairJulia Méreau

16 septembreSTRUCTURERevue de presse 2010