resagro 30

15 Avril - 15 Mai 2012 25 DH - N30

Viatmines, prmix, enzymes, fibres... au service de lagroalimentaire

Bien-treLhistoire des spas au Maroc

Conseil dexpertComment amnager un bar?

Lautocontrleen agroalimentaire

2 ResAgro N30 - 2012

3ResAgro N30 - 2012

En cette priode de crise, certains secteurs sont particulirement touchs. Lagroalimentaire ny chappe pas. En effet, les gens dpensent de moins en moins pour leurs achats culinaires mais, en contre-partie, recherchent de plus en plus la qualit. Cest pourquoi toutes les socits, disons les plus importantes, doivent se soumettre des contrles drastiques et notamment des autocontrles, mesures particulirement en vogue actuellement. Mais quest ce que lau-tocontrle ? Cest lensemble des dispositions prises par les oprateurs pour faire en sorte que, toutes les tapes de la production, de la transformation et de la distribution, les produits dont ils ont en charge la gestion, rpondent aux prescriptions rglementaires relatives la scurit alimentaire, rpondent aux prescriptions rglementaires relatives la qualit des produits et rpondent aux prescriptions relatives la traabilit et la surveillance du respect effectif de ces pres-criptions. Cest pourquoi Resagro a consacr un important dossier ce thme dans lair du temps. Outre ce dossier, votre magazine a cherch en savoir plus sur le march de la tomate industrielle, un march concurren-tiel qui fait face des problmes spcifiques. Ct restauration et htellerie, une nouvelle rubrique : le bien-tre avec ce mois-ci luni-vers des spas, qui ont de plus en plus une place de choix dans le coeur dune clientle trs exigeante. Et toujours vos rubriques rcurrentes : la cosmtique, la restauration, les emballages, la nutrition ainsi que des rponses vos interrogations sur certains procds, process, HQSE, Resagro a galement, suite vos demandes, agrandi sa rubrique brves pour vous donner un maximum dinformations concises et pertinentes. Bonne lecture !

Alexandre DELALONDE

ditorialSommaire

Alexandre Delalonde, directeur de publication Claude Vieillard, responsable de rdaction Yassine Hmoudou, infographiste-maquettiste Safia Ouakil, Attache de direction Mohamed Awal Yasso, ingnieur commercial Dominique Pereda, correspondante francophone e-mail : [email protected] Fanny Poun, correspondante anglophone e-mail : [email protected] Laetitia Saint-Maur, correspondante hispanophone e-mail : [email protected] Mohamed El Allali, dveloppeur Web Imprimerie : Rotogema tl. 05 22 28 99 29 Compad, agence de communication : BP 20028 Hay Essalam C.P - 20203 Casablanca e-mail : [email protected] RC:185273 IF: 1109149 ISSN du priodique 2028 - 0157 Date dattribution de lISSN juillet 2009 Dpt lgal : 0008/2009 Tl. : 05 22 36 04 69 / 09 / 16 / 19 Fax : 05 22 36 03 97 e-mail : [email protected] site Internet : www.resagro.com

Nouveaux produits 20 VeilleLa tomate industrielle 22 HalieutiqueHalte aux massacres 26 Dossier du mois Lautocontrle 28 NutritionVitamines, prmix, enzymes et fibres 36 NutritionLes fibres dittiques 38 Calendrier des salons 40

ProcdLa lyophilisation 42 ProcesComment est fabrique la vache qui rit? 44 HQSEMesures sensorielles des armes 46 Matriel 48

EmballageLes conditionnements en boulangerie 50 RestaurationLe matre fromager 52 Critique gastronomiqueLa Brasserie Flore 54 Restaurant : LOstria 55 Snacking : Le gourmet food truck 56 Conseils dexpert Amnager un bar 58 Cosmtiqueabcdaire cosmtique traditionnelle 60 SpaHistoire et tendance au Maroc 62 Htellerie : Design Htels 64 Tendances Les trophes du CFIA 66

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Priscope 4


PRISCOPE

Dmarrage de la premire tourne rgionale organise linitiative du Crdit Agricole du Maroc en vue dexpliquer aux agriculteurs les mesures et dispositifs daccompagnement mis en place pour attnuer les effets du gel et de la scheresse. Cette tourne a dbut le jeudi 15 mars 2012 Sidi Kacem avec la prsentation du dispositif prvu, tant en matire de ressources humaines, financires ou de formations spcifiques qui seront dispenses. En effet, face aux alas climatiques de lanne (gel & scheresse), et en troite collaboration avec les autorits de tutelle et les autorits locales, le Crdit Agricole du Maroc met disposition une enve-loppe de 1 milliard de DHS pour accompagner les agriculteurs dans la sauvegarde de leur activit et notamment en matire de :- Cultures de printemps- Sauvegarde du cheptel- Entretien des plantations

Au cours de cette dernire dcennie, et bien loin de leur potentiel, les niveaux de production des lgumineuses nont pas cess de rgresser autant en Inde quau Maroc. Cette situation a notamment fait du Maroc un grand importateur delgumineuses affectant autant sa balance des paiements que le niveau de consommation des lgumineuses par habitant.Dans le cadre de la prsente initiative, inscrite dans la coopration Sud-Sud, lInde et le Maroc mettront en commun efforts et expertises pour stimuler la production de lgumineuses dans leurs pays respectifs. Cette dmarche commune a pour objectifs :- De contribuer lamlioration de la scurit alimentaire et des apports nutritifs, - De prserver et amliorer la sant des sols,- Dassurer la croissance durable du revenu des petits agriculteurs, - Daugmenter les possibilits demplois, - Et de favoriser lorganisation des agriculteurs et leur autonomie.Linitiative Maroc-Inde dmarrera en 2012 pour sachever en 2016 avec la participation directe de 25 000 petits agriculteurs au Maroc.

Moulay Bousselham Le deuxime Festival de la fraise de Moulay Bousselham, 75 km au nord de Knitra, sest droul sous le thme lassurance, un soutien fondamental du dveloppement agricole , en prsence notamment de plusieurs reprsentants des chancelleries diplomatiques accrdites au Maroc. Le festival, organis par la Fondation Nalsya Dveloppement, Environnement et Action Sociale, est destin sensibiliser les producteurs de la fraise de la rgion de nouvelles mthodes de production et de conservation de la fraise et dconomie deau et de protection de lenvironnement.

Tourne Rgionale organise par le Crdit Agricole

Initiative Maroco-Indienne pour le dveloppement des lgumineuses

Honneur la fraise

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Les pesticides : un danger pour les abeilles

Inauguration de la nouvelle ligne de production du Groupe Procter & Gamble Maroc

M. Abdelkader AMARA, Ministre de lIndustrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, a pris part Mohammadia, la crmonie dinauguration de la nouvelle ligne de production du Groupe Procter & Gamble Maroc, spcialise dans la fabrication de couches pour bbs. A cette occasion, Monsieur le Ministre a salu cette expansion du Groupe qui aura des retombes favorables aussi bien pour le pays hte, en termes de cration demploi, de transfert de savoir-faire et de perfectionnement des ressources humaines et des comptences, que pour P&G Maroc qui verra ses parts de march stendre et se positionnera en plateforme dexportation rgionale.

Grce de minuscules puces RFID (radio frequency identification) lquipe de Mickael Henry (INRA) a apport les premires preuves que certains pesticides, mme doses trs infrieures au seuil ltal, contribuent au dclin des abeilles. Ces micropuces, qui permettent le suivi individuel de chaque insecte, ont t installes sur le dos denviron 650 butineuses. Via la consommation dun sirop, la moiti dentre elles ont chacune reu 1,34 milliardimes de pesticide, puis toutes ont t relches 1 kilomtres de leur ruche. Les abeilles traites courent deux trois fois plus de risques de ne pas retrou-ver leur chemin. La dmonstration est faite que le produit chimique, mme si il ne tue pas linsecte, perturbe son sens de lorientation. Or une abeille qui ne peut pas regagner sa ruche est une abeille morte.

La production mondiale de sucre devrait atteindre 173 millions de tonnes (Mt), selon lISO (International Sugar Organi-zation), et 177 Mt, selon FO Licht, soit une hausse dau moins 8 Mt par rapport 2010-11. La production augmentera en Russie (+2,5 Mt), en Inde (+2 Mt), dans lUE (+2,5 Mt) et au Pakistan (+0,8 Mt). Si lamlioration des fondamentaux du march sucrier mondial se traduit par un dbut de dtente des prix sur la plupart des marchs intrieurs, la faiblesse des stocks en dbut de campagne, les incertitudes sur la prochaine rcolte brsilienne de canne et le dlai de mise en uvre des engagements dexportation de lInde entravent la baisse des cours attendues sur le march terme.

Le sucre dans tous ses tats

PRISCOPE

7ResAgro N30 - 2012

Pcherie des petits plagiques

Magasins solidaires & quitables

Le ministre de lAgriculture et de la pche maritime a annonc par voie de communiqu, avoir donn son feu vert permettant 75 sardiniers ctiers daccder la pcherie des petits plagiques en Atlantique Sud, au titre de la saison de pche 2012. Le feu vert a t donn en vertu dun accord conclu rcemment avec les reprsentants institutionnels de la profession, les syndicats et les associations dar-mateurs de la pche sardinire, indique le ministre, prcisant que ledit accord sinscrit dans le cadre de la stratgie Halieutis qui prvoit la gnralisation des plans damnagement des pcheries.

Dans le cadre du dveloppement de lconomie solidaire, Maroc Taswiq vient de mettre en place un concept de points de vente exclu-sivement au profit des coopratifs des petits producteurs agricoles marocains. En effet, le premier magasin de la chane Les magasins solidaires & quitables vient douvrir ses portes au 45, avenue des FAR, Casablanca. La chane propose des produits diversifis et de qualit, des prix quitables rmunrant dignement le labeur du producteur. Ce nouveau concept original a pour but de valoriser les produits des coopratives travers le recrutement de cabinets natio-naux et internationaux pour les accompagner dans la mise en place de systmes qualit qui soient reconnus lchelle internationale.


Pouvoir sucrant, couleur et arme : comment harmoniser ces 3 composantes

Depuis le 1er marsZone de libre change sur tous les produits industriel Les rapports entre le Maroc et lUnion europenne (UE) connais-sent un nouveau sursaut avec la fin du long processus du dman-tlement douanier progressif. Hormis les produits agricoles, tous les autres produits industriels sont inclus dans le listing de la zone de libre-change qui dmarre ce 1er mars entre lUnion euro-penne (UE) et le Maroc. Lexonration des produits en prove-nance de lUE devrait entraner une baisse des prix la vente sur le march marocain, chose qui profitera aussi bien aux consom-mateurs quaux industriels nationaux.

Tel est lun des principaux dfis de lindustrie des boissons et des produits alimentaires. Le salon drinktec, qui se tiendra du 16 au 20 septembre 2013 au Parc des expositions de Munich, accueillera presque tous les grands fabri-cants du monde entier afin de montrer les dveloppements porteurs dans ce secteur.- New Beverage Concepts avec les nouvelles stratgies en matire de got sucr, de colorants et darme, qui seront aussi expliques par les diffrents fabricants. - Cinq saveurs exposes et expliques : le sucr, lacide, lamer, le sal et la saveur de viande. - Sucr = bon : le mode de vie des consommateurs ayant beaucoup chang, il en rsulte sans cesse de nouveaux dfis et une incitation trouver des alternatives. - Prsentation de nouveaux colorants base dpinards et de chou rouge- Naturel et technique : la base de dveloppements innovants se trouve toujours un savoir spcifique approfondi reposant sur des expriences de fabrication, des analyses sensorielles et surtout des tests de stockage reprsentatifs.

PRISCOPE

9ResAgro N30 - 2012

L e SIAM confirme sa dmarche pdagogique avec son pro-gramme toff de nombreuses confrences autour du thme Re-cherche & Innovation, qui seront m-diatiquement couvertes par un pal-mars de 200 journalistes nationaux et internationaux. La recherche et lin-novation comme valeurs durables , cest lide de faire voluer la socit dans son ensemble en participant au renouvellement des connaissances et des pratiques, tout en sassurant de

ne pas commettre lirrparable, en se projetant dans un futur plus ou moins lointain, mais dans lequel on dpose lespoir dune vie meilleure pour les g-nrations qui nous suivront.Les notions de recherche et dinnovation sont ainsi, de fait, lies aux trois piliers qui fondent la notion de dveloppement durable : la prservation et la valorisa-tion du capital conomique, du capital social/socital, et celui environnemen-tal. La durabilit joue le rle de garant de la valeur mme de dveloppement. Elle lui donne un sens qui vient r-enchanter y compris les socits o la notion de progrs tait en dlabrement.La recherche et linnovation doivent ainsi tre envisages dans loptique dun dveloppement quilibr et sou-tenable : elles doivent accompagner ces volutions et sont des outils non pas seulement de dcouverte mais de trans-formation des processus de production,

et de rappropriation de la notion de progrs.

SIAM - 7me dition Du 25 au 29 avril 2012 MeknsInvit dhonneur : le Canada

SIAM 2012 : Recherche et Innovation

Nous appelons donc les autorits gouvernementales et publiques comptentes et tous les intervenants concerns, adopter une vision renouvele de la recherche et de la formation en matire agricole []. Lavenir agricole et la scurit alimentaire de notre pays reposent principalement sur la force de travail et le labeur de nos agriculteurs. Ils dpendent aussi de notre capacit explorer tous les domaines possibles de dveloppement [].Extraits de discours Royal lors des 4mes Assises

Nationales de

lAgriculture.

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AP

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U.N. Egovernment Survey : une place honorable

Les Nations-unies ont publi leur rapport bi-annuel U.N. Egovernment Survey qui mesure et classe lavancement des 193 pays en matire degovernment. Il se base sur diffrents indices : Online Service Index (qui mesure la qualit de ladministration en ligne pour les usagers), Human Capital Index (qui mesure le taux dalphabtisation et de scolarisation) et Infrastructure Index (qui mesure la pntra-tion de linternet fixe et mobile). Le Maroc signe lune des plus fortes pro-gressions du classement relatif aux services administratifs en ligne, appel Online Service Index. Il obtient un score de 0,5425 loin devant lAfrique du Sud (0.4575), la Turquie (0,4641),et la Tunisie (0,4771). LInde (0,5359) et lIrlande (0,5359) sont juste derrire le Maroc. Le Maroc passe de la 104me place lors du dernier classement (au 1er janvier 2010) la 56me place.

Confrence sur les formations relatives la SSIDans le cadre de la stratgie nationale Maroc Numeric 2013 , le Ministre de lIndustrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et le Ministre de lEnsei-gnement Suprieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique ont organis, le jeudi 22 mars, lEcole Mohammdia des Ingnieurs (EMI), parte-naire de lvnement, une Confrence sur les formations relatives la Scurit des Systmes dInformation (SSI) .Cette confrence, qui a t prside par M. Lahcen Daoudi, Ministre de lEnsei-gnement Suprieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique et Mme Mounia Boucetta, Secrtaire Gnral du Ministre de lIndustrie, du Commerce et des Nouvelles Technolo-gies, avait pour objectif dchanger les rflexions et les expriences en matire de formations aux mtiers de la SSI, afin dlaborer un plan dactions commun.

PRISCOPE

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Aprs 40 ans de succs, le groupe agroalimentaire Danone va offrir une retraite bien mrite ses pots de yaourts actuels, et les remplacer par des nouveaux formats, appels Kiss. Ce remplacement est prvu ds le mois de septembre 2012, avec la marque Velout. Soucis de se diffrencier avec un pot au design unique, une forme arrondie dans le bas avec une inscription Danone, doffrir une meilleure prise de la cuillre, la marque devra tout de mme remplacer lensemble de ses chanes de fabrication pour un investissement de plusieurs dizaines de millions deuros. Danone proposera aussi aux distributeurs des armoires rfrigres baptises blackshelves , de couleur noire, dans lesquelles les produits seront clairs par des spots LED.

Est-ce la mort de la sardine ?

Nouveau pot pour Danone

Spcificit franaise :Le Mc Baguette

On sera trs bientt face une extinction pure et simple de la sardine mditerranenne ! Cest la dclaration dHocine Bellout, prsident du Comit National des Marins Pcheurs alg-riens, qui vient de tirer le signal dalarme en dnonant lexploitation sauvage des zones de reproduction ou lutilisation de la dynamite, qui tue toute vie marine pour un demi-sicle.Bilan : leffondrement des prises et lexplosion du prix de la sardine sur les marchs maghr-bins. Et bientt europens.

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La France est dsormais le premier pays au monde avoir son hamburger la baguette. Depuis le 18 avril, les 1228 fast-food de lhexagone proposent le seul Mc Baguette de la plante: un sandwich ralis avec du pain industriel servi chaud et croustillant avec deux mini steaks-hachs de boeuf de 110 grammes au total, deux tranches fines demmental, de la batavia et une sauce moutarde.

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Rsultats 2011 Carrefour : une mauvaise anne

La 3me dition des Rencontres Agroalimentaires Mditerranennes

300 millions MAD investis par Lord Global Express

Carrefour avait prvenu les marchs financiers : le groupe a cltur son exercice sur de mauvais rsultats. Son chiffre daffaires (81,2 Mds deuros HT) est en recul de 0,6 % magasins comparables et hors essence (+ 0,9 % sinon). Le rsultat oprationnel courant (ROC) chute de 19,2 % ( 2,2 Mds deuros), essentiellement plomb par les contre-performances des hypermarchs en France et en Grce. Le rsultat net du groupe est en recul de 14,3 % ( 371 M dEuros). Carrefour se flicite de la stabilit de sa marge commer-ciale, mais admet navoir gagn que 58 M deuros sur les achats, au lieu des 225 M deuros annoncs : les ngocia-tions avec les fournisseurs ont t plus difficiles que prvu !

Avec ses dimensions ultra-compactes (une longueur de 2 338 mm, une largeur de 1 237 mm et une hauteur de 1 454 mm), Renault Twizy est un vhicule n pour la ville. Sa commercialisation en Europe dbutera au premier tri-mestre 2012 partir de 6 990 euros TTC (hors incitation fiscale). Comme pour les autres vhicules Z.E., le client de Twizy sera locataire de la batterie. Un abonnement mensuel partir de 45 euros TTC par mois pour 7 500 km par an (distance annuelle couvrant la quasi-totalit des besoins des clients particuliers) est propos. Le cot dusage de Twizy, qui comprend lassurance, lentretien et lnergie (location de la batterie et cot de la recharge en lectricit), est galement contenu puisque 15 % inf-rieur celui dun scooter 3 roues.

Avec une grande plateforme Berrechid et 11 filiales rparties sur tout le territoire na-tional en vue de satisfaire, de la manire la plus efficace et en temps voulu, les exigences de retrait et de livraison au service des entreprises marocaines les plus dynamiques, Lord Global Express, filiale du Groupe italien Consortile Lord, a lanc un investissement de 300 millions MAD dans une plate-forme de logistique intgre et de transport. Cette plateforme de 32 000 m2 sera inaugure prochainement.

Elle se droulera les 25 et 26 avril 2012 au palais des Expositions (Pins-Maritimes). Aprs la France et la Tunisie, cest au tour dAlger dabriter cet vnement prvu en marge du Salon international de lagroalimen-taire Djazagro. Ces rencontres auxquelles prendront part des entre-prises et des dcideurs des deux rives de la Mditerrane seront largies aux pays de lAfrique de lOuest et visent faire valoir la qualit du produit algrien. Le Maroc devrait y tre bien reprsent.

Renault Twizy

PRISCOPE


Dans le cadre du partenariat entre lInstitut suprieur de Formation en Technologie Alimentaire de Casablanca, ISFORT et lEcole Natio-nale de Technologie Laitire et des Bio-technologies (ENIL-Mamirolle, France), les 2 Rencontres intitules Expertise et savoir-faire comtois au service du sec-teur agroalimentaire marocain ont t organise en mars 2012, sous lEgide du Conseil de la Ville de Casablanca et du Conseil Rgional de Franche-Comt (CRFC, France), lhtel Sheraton de Casablanca.Formation R&D et inno-vation au service des en-treprises agroalimentaires marocaines :La Franche-Comt se dis-tingue particulirement dans le domaine de la for-mation avec deux Ecoles Nationales dindustrie laitire. Les com-ptences et les activits qui en dcoulent, permettent de penser que la rgion de Franche-Comt peut jouer un rle impor-tant, au niveau de nombreuses filires, et en particulier de la filire laitire maro-caine en dveloppant les changes p-dagogiques, techniques, scientifiques et commerciaux avec le Maroc.La plateforme Innovalim :Innovalim, ce sont trois tablissements de formation (lENIL de Besanon Mami-rolle, lENILBIO et le Lyce Htelier Friant de Poligny) qui mutualisent leurs comp-tences et leurs moyens au profit des in-

novations alimentaires et culinaires. Une telle struc-ture peut tre envisage au Maroc, avec la possibilit dun partage dexprience.La coopration Franche-Comt / Maroc :La Franche-Comt est pr-sente au Maroc dans de nombreux domaines, parti-culirement dans lagroali-mentaire. Une action den-vergure est son actif dans

la Province de Ouarzazate, avec lim-plantation dune ferme pilote et la cra-tion dune laiterie fromagerie. Lobjectif premier du programme a t lamliora-tion des revenus des populations rurales, et son atteinte a pu rapidement tre quantifiable, au travers de laugmenta-tion du volume de lait collect et surtout par la prise de dcision des leveurs de la zone dimporter plus dune centaine de gnisses Montbliardes. A ce jour,

plus de 1500 familles vivent des retom-bes du projet.A noter galement lepartenariat ISFORT/ENIL de Mamirolle :La Franche-Comt est prsente depuis 1998 Casablanca, suite la signature dune charte de jumelage entre lEcole Natio-nale dIndustrie Laitire (ENIL-Mamirolle) et de lISFORT. Une nouvelle convention de partena-

riat, signe en 2006, a permis de nom-breux laurats de lISFORT deffectuer des stages de formation lENIL et, plus rcemment, limplantation de passerelles permettant des tudiants de lISFORT de poursuivre leurs tudes lENIL ou lUniversit de Franche-Comt.

Les 2mes Rencontres Agroalimentaires Franco-marocaines

Quelles sont les retombes possiblesde telles rencontres ?- Identifier les attentes des oprateurs agroindustriels marocains en termes dinnovations technologiques, de formation initiale et continue et daccompagnement et suivi-qualit- Dvelopper des programmes la carte intgrant les attentes des op-rateurs agroindustriels marocains et ce par le renforcement de lexpertise des intervenants (ISFORT/ENIL/UFC) travers un site multimodal et inte-ractif, une documentation approprie ainsi que par la cration dun rseau dexperts capables de rpondre aux problmes spcifiques dclins par les industriels du secteur.- Sintgrer dans les politiques nationales de dveloppement durable (Maroc Vert, Millenium etc.) afin de mutualiser les moyens dj mis en uvre pour atteindre ces objectifs.

14 ResAgro N30 - 2012

Alamjadid consolide son dveloppement linternational

Un Mandarin Oriental Marrakech

Starbucks promet la perfection dans chaque tasseCe printemps, Starbucks maintiendra son engagement constant en faveur de lexcellence du caf en introduisant la perfection de les-presso dans lensemble de ses tablissements. Le 28 mars, Starbucks ritre sa promesse en veillant ce que les partenaires et les clients savourent la perfection de lespresso servi dans chaque tasse de caf.Paralllement cette promesse mondiale, Starbucks lancera son premier vritable caf torrfi lger, la torrfaction blonde de Starbucks. Les matres torrfacteurs et mlangeurs ont slectionn les meilleures grains de caf Arabica du monde et ont extrait leurs saveurs raffines et lgres pour crer un caf plus lger qui se traduit par les saveurs familires pour lesquelles le caf Starbucks est clbre, mais avec un got plus subtil pour veiller satisfaire les gots de chaque client.

Avec une leve de fonds de 4 millions de dhs, Alamjadid.com, premier rseau social panarabe, concrtise sa volont de dveloppement dans les pays du Maghreb et du Golfe en ralisant une leve de fonds de 4 millions de dirhams. Le rseau social ambitionne de sexporter dans les pays du Maghreb et du Golfe durant lanne 2012.Officiellement lanc en juin 2011 par Mohamed El Yacoubi, 22 ans, Alamjadid.com a connu depuis sa cration, un franc succs auprs des jeunes et compte aujourdhui prs de 200,000 membres avec un rythme de croissance de plus de 1000 membres par jour. Disponible en langues arabe et franaise, et bientt en anglais, AlamJadid permet aux inter-nautes des pays arabes de se faire de nouveaux amis plus facilement, sinscrivant dans la nouvelle tendance web ac-tuelle du Social Discovery .

Le groupe htelier de luxe Mandarin Oriental vient dan-noncer louverture dun resort de luxe, positionn haut de gamme, Marrakech. Ce nouveau lieu de villgiature, destin une clientle aise, comprendra :- 54 villas individuelles, avec jardin individuel de 300 m, piscine, jacuzzi privatifs, douche plein air, solarium, salle manger et cour intrieure limage des riads. - 7 suites avec piscine privative sur le toit.- 5 restaurants et bars - 1 salon de rception de 80 places, et 3 salles de runions.- 1 spa de 1.800 mLarchitecture a t confie au Franais Pascal Desprez qui aid par deux designers dintrieur Gilles & Boissier.Louverture est prvue lhorizon 2014.

PRISCOPE


La 12me dition de Marocotel By

EquipHtel Paris a t durant 4 jours, le point de rencontre de len-

semble des professionnels de la restau-ration, de lhtellerie et des collectivits pour dcouvrir les dernires tendances lies ce secteur en pleine mutation. Comme nous lont exprim nombre dexposants et partenaires, Marocotel By EquipHtel Paris 2012 a t une excellente dition et a confirm la l-gitimit et limportance de ce salon in-

ternational, au positionnement unique, fdrateur de lensemble des mtiers de lHtellerie, la Restauration, les Mtiers de bouche, le Bien-tre et les Loisirs au Maroc. Cette nouvelle dynamique de Marocotel By EquipHtel Paris 2012 a permis aux hteliers et restaurateurs de faire le plein dides sur tous les sec-teurs dactivit qui les concernent, et a dmontr une relle reprise des inves-tissements sur ce march. Nous sommes fiers davoir une fois de plus fait de ce salon un rendez-vous incontournable de la profession, soutenu par len-semble des organisations profession-nelles annonce Adil KARIM, Directeur du Salon.Cette dition a t galement marque par :- Les Concours culinaires qui taient une occasion unique pour les gastro-nomes marocains de montrer leur sa-voir-faire devant un jury de profession-nels renomms!

- Le Studio des Chefs : Cette dition a rendu hommage aux femmes chefs avec lobjectif de partager leur savoir-faire et leur exprience travers des dmonstrations sur lespace Concours rserv cet effet. A noter en particu-lier la participation de Meryem Cher-kaoui et de Flora Mikula. Dautres d-monstrations de chefs comme celles de Kevin Chabaneix, Marc Bolalin et bien dautres taient au programme.- Le Studio Archis : Cette nouvelle dition a t un point de rencontre darchitectes dintrieur, designers et dcorateurs nationaux et internatio-naux travers un studio design et ar-chitecture. Etaient prsents : Hicham Lahlou, Jean Philipe Nuel, Sylvie Amar, Francesca Avossa, Bernard Boutboulaux cts dautres designers et archi-tectes.

Rendez-vous pour la prochaine dition qui aura lieu du 12 au 15 mars 2014.

Marocotel By EquipHtel Paris 2012 Confirme sa dimension nationale et internationale

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La foire internationale des biens de consommations est dj loue 80 %

QNB se porte trs trs bien !

Des innovations, des tendances, du design : du 24 au 28 aot 2012, la plus importante foire internationale des biens de consommation dans la seconde partie de lanne prsente les tendances de lautomne-hiver et de la saison des ftes. Cinq jours durant, exposants, visiteurs professionnels et designers du monde entier peuvent sy laisser inspirer et passer commande, notamment pour la saison des ftes. On y trouve aussi un avant-got des collections printemps-t de lanne prochaine. Nicolette Naumann, la vice-prsidente dAmbiente/Tendence, se rjouit de la belle rsonance que connat la foire en mars : 80 % de la superficie est dj loue ; des exposants comme Blomus, Boltze, Drescher, Eichholtz, Gilde Handwerk/Macrander Gruppe, Kare, Scholtissek, ou encore Alessi, Koziol et Menue A/S pour les arts de la table seront de la partie cette anne.

QNB Group, lune des plus grandes institutions financires dans la rgion du Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a dvoil les rsultats financiers de ces trois derniers mois le 31 Mars 2012. QNB Group a enregistr un profit net de 2.0 milliards de riyals qataris (soit environ 549.6 millions de dollars US*) avec une crois-sance de 17.4% par rapport aux rsultats de la mme. En se basant sur la bonne capitalisation de la compagnie et les taux de crdits levs, QNB est nomme parmi les 50 banques les plus sres au niveau mondial, ainsi quau Moyen-Orient selon les donnes rcentes publies par Global Finance en Avril 2012.

PRISCOPE


Sponsor officiel depuis 1986, le partenaire des plus grands vnement sportifs au monde, Visa sera le sponsor exclusif des services de paiement et la seule carte accepte aux quatre prochains Jeux olympiques incluant les Jeux olympiques de Londres de 2012 les Jeux olympiques dhiver de Sotchi en 2014, les Jeux olympiques de Rio en 2016, les Jeux olympiques dhi-ver de Pyongyang en 2018 et les Jeux olympiques de 2020. Visa clbre 25 annes de partenariat comme numro 1 mondial du mouvement olympique et spon-sor mondial des 13 derniers Jeux olympiques. En at-tendant avec intrt les deux prochaines Olympiades jusquen 2020, Visa reflte bien sa longue histoire de partenariat couronn de succs. Les Jeux olympiques transcendent les frontires gographiques pour en-traner une exposition internationale incomparable et lintrt dun trs large public, sduisant pratiquement tous les groupes dge, explique Mohamed Touhami El Ouazzani, Directeur Gnral de Visa Maroc, Afrique de lOuest et du Centre. A Londres, lassociation de Visa avec le Comit national olympique nous permettra ainsi de devenir un moteur de croissance des dpenses internationales, de consolider la marque, doptimiser nos efforts marketing et dapprofondir la relation avec nos clients .

Visa : sponsor officiel depuis 1986

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Pipoye La Scala

Nespresso lance Naora

Innovations dguster ou pas !

Lundi 02 Avril 2012, lassociation Sqala participait la Journe Internationale de lAutisme en prsentant les travaux Le monde de Pipoye . Rencontre avec lartiste Pipoye et avec la photographe Iman Chair l origine d Autisme en Couleurs, une vision optimiste de lautisme.Le Monde de Pipoye est une exposition des uvres du jeune artiste hors-pair marocain Pipoye qui volue dans lart numrique (digital painting) et qui a cette particularit dtre autiste. Ses ralisations ont dj t prsentes aux Etats-Unis, New-York mais aussi en France. En effet, des tablettes numriques PIPOYE ont t cres lors de la Foire Internationale dArt Contemporain (FIAC) Paris en 2011. On se laisse rapidement aspirer avec dlectation par ce tourbillon de couleurs suscitant curiosit et enchantement. Pipoye nous merveille tous par son regard si singulier.

Nespresso cre encore la sen-sation avec une dition limite, le Naora limited edition, d-couvrir depuis le 02 avril 2012 dans la boutique Nespresso de Casablanca et auprs du club Nespresso. En perptuelle qute de saveurs indites et de procds rvolutionnaires pour crer des grands crus toujours plus originaux, Les Experts Caf Nespresso, avec laide des caficulteurs colombiens, ont une fois de plus repouss les limites connues dans le monde du caf en sinspirant des procds de lnologie pour crer un Arabica dex-ception riche de ses notes rappelant les baies de bois, le cassis et la myrtille.

Un verre de jus de fruits au got de vin chaud? Une glace la moutarde ? Un steak hach fourr au fromage ? Un sirop la Margarita ? Du lait la graine de lin ? Un sandwich glac aux cookies ?Ces innovations sont parmi les nouveauts prsentes MDD Expo, Paris, le salon consacr aux marques de distributeurs (MDD), qui sest tenu dbut avril. Certains de ces produits sont dj vendus en Europe, au Japon ou aux Etats-Unis, et peut-tre bientt dans nos rayons Quoique !!! Une petite dernire ? On connaissait la raclette au poivre, voici la raclette la truffe. Enfin, aromatise la truffe Une innovation Suisse bien sr !!!

Handpresso Auto :la machine expresso pour la voiture

Une machine rvolutionnaire qui prpare un expresso de qualit suprieure dans la voiture ! Handpresso Auto offre la libert de faire de la pause-caf un vrai moment de dtente o que lon se trouve. Simple et facile dutilisation, Handpresso Auto se positionne dans le porte-gobelet. Il suffit de brancher la machine expresso la prise allume cigare 12V, dajouter leau et la dosette expresso de son choix.On presse le bouton. Aprs les 3 bips, lexpresso est prt !Grce ses 16 bars de pression, on savoure de dlicieux expressos, crmeux et savoureux !

PRISCOPE


La filire golfique

Le Maroc et le Kenya consolident la coopration touristiqueDans le cadre du dveloppement et de la promotion de la coopration bilatrale dans le domaine du tourisme entre le Maroc et le Kenya, M. Lahcen Haddad, Ministre du Tourisme, a reu M. Najib Balala, Ministre du tourisme Kenyan. Lors de cette rencontre M. Lahcen Haddad et son homologue kenyan, ont convenu de consolider davan-tage la coopration bilatrale dans le domaine du tourisme. Ils ont examin cet effet les moyens de mettre en application les disposi-tions de laccord liant les deux pays dans le domaine du tourisme, soulignant limportance de lchange dexpriences dans ce domaine.

Trois conventions voient le jour pour le dveloppement de la filire golfique au Maroc, en marge de la 39me di-tion du Trophe de Golf Hassan II et de la 18me dition de la Coupe Lalla Meryem Convention entre lIRFC, la FRMG et lATH pour la formation des entraineurs de golf et loctroi du Brevet dAptitude lEntranement Sportif (B.A.E.S) Convention entre lISC Paris et lIRFC pour la mise en uvre au Maroc dun MBA spcialis en Marketing et Management du Sport Convention entre Adams Golf sous lgide de Global Sports et lATH pour fournir lquipement golfique aux joueurs de diffrentes catgories

drinktec est le Salon leader mondial de la technologie des boissons et des aliments liquides et la principale manifestation de la branche. Les fabricants (sous-traitants) du monde entier y rencontrent des producteurs et ngociants, petits et grands, de boissons et daliments liquides. Au sein de la branche, drinktec est considr comme la plate-forme o les nouveauts mondiales sont prsentes pour la premire fois. Les fabricants prsentent les toutes nouvelles technologies destines la production, au soutirage et lemballage de boissons en tout genre et daliments liquides (matires premires et solutions logistiques comprises). Les thmes Marketing des boissons et Design des emballages viennent complter le portefeuille. A ldition 2013 de drinktec, qui se tiendra du 16 au 20 septembre 2013 au Nouveau Parc des Expositions de Munich, sont attendus quelque 1 500 exposants de plus de 70 nationalits et environ 60 000 visiteurs issus des secteurs concerns et originaires de 170 pays.

Drinktec 2013 dj en prparation

20 ResAgro N30 - 2012

Danone propose dj une dclinai-son dActivia pour le petit-djeuner anciennement appele Activia A Verser et nouvellement intgre dans sa gamme.Cette nouvelle gamme est pour linstant compose de deux recettes :

Mediterrneo : pche et orangeTropical : orange, ananas etmangue

Poids : 160g

Prix : 1.75

Ingrdients : Pommes de terre dshy-drate 4%, matire grasse vgtale de palme ( dont acidifiant :E330), amidon de bl et de pomme de terre, sirop de glucose de bl , assaisonnement aroma-tis (sel, chapelure(farine de bl ,eau, sel, poudre lever :E503) dextrose, exhausteurs de gout :E621-E627-E631,poudre dgonion, aromes(contient lait)pices(paprika 0,1% et poivre blanc), antiagglomrants : E470b-E551, poudre

dail, poudre de tomate, extrait de levure, acidi-fiant :E330, extrait de paprika 0,23% et de romarin (huile de tournesol) aromes de fume , mulsifiant : E471 ( huile de colza) , sel, sulfites. Traces ven-tuelle de motarde.

Poids net : 170gr

Prix : 32,95DHS

Nouveaux produits MAROC

Nouveaux produits MONDE

Ingrdients : Viande de volaille, eau, huile vgtale, fcule, protines vgtales, sel, pices, ,fines herbe,stabilisation E450, conservateur E250-E300, colorant E120, aromes de fromage.

Fabricants : Banchereau Maroc.

Prix : 14,50DHS

Ingrdients :lait, sucre ,aromes, ferments lactiques.

Fabricants :les domainesagricoles.

Poids net : 110 gr

Prix : 1.95dhs

Ingrdients : Viande de volaille, eau, huile vgtale, fcule, protines vgtales, sel, pices, lgumes dshydrats, stabilisation, conservateur E250-E300, colorant E120, aromes de fromage.


Prix : 14,50DHS

Ingrdients : Viande de volaille, eau, huile vgtale, fcule, protines vgtales, sel, pices, stabilisation E450, conservateur E250-E300, colorant E120, aromes de fromage.


Prix : 14,50DHS

Ingrdients : Thon , Tomates, huile vgtale ,sel, sucre et pices.

Poids net : 240(3x80gr)

Fabricants : Silver Food.

Prix : 22.40DHS

Dindy (Mortadelle aux fines herbe )Chergui (jnane)

Dindy (Mortadelle aux petits lgumes)

Dindy (Mortadelle larome de fromage)

Atlanta (Thon lhuile vgtale)

Activia Desayuno

Mario Thon ( la sauce tomate)

Bouton Dor (tuiles) Paprika Paprica

Ingrdients : thon, huile vgtale et sel.

Fabricants : Silver food

Poids net : 240(3x80gr).

Prix : 22,40DHS


Nouveaux produits MONDE

Qubec Cranberry Carnival En Em-ballage Familial De 5 Barres

Brazilian Nut Fiesta En Emballage Familial De 5 Barres

Niagara Apple Country En Embal-lage Familial De 5 Barres

Les barres certifies biologiques 100 % Taste of Nature sont vgtaliennes, casher, sans GMO et sont fabriques partir des meilleurs ingrdients que notre monde puisse offrir. Et oui, elles sont aussi dlicieuses quelles le paraissent!

Ingrdients : Amandes, avoine, nectar dagave, raisins secs, pommes, sirop de riz brun, crales croustillantes au riz brun complet, cannelle.

Poids : la bote contient 5 barres de 32 gr.

Prix : 6.49$.

Rgalez-vous de cette combinaison de canneberges certifies biolo-giques, de noix succulentes et de graines savoureuses

Ingrdients : Arachides, rai-sins secs, nectar dagave, graines de ssame, amandes, canneberges,(canneberges, jus de pomme concentr, huile de tour-nesol, graines de citrouille, sirop de riz brun, crales croustillantes au riz brun complet, arme de canneberge.

Un mlange festif dinspiration brsi-lienne, compos de noix, graines, fruits et riz brun croustillant, tous certifis biologiques.

Ingrdients : Raisins secs, arachides, nectar dagave, graines de tournesol, amandes, noix du Brsil, sirop de riz brun, noix de Grenoble,crales crous-tillantes au riz brun complet, graines de citrouille.

Poids : la bote contient 5 barres de 32 g

Prix : 6.49$

22 ResAgro N30 - 2012

L a tomate a beaucoup de varits rparties en 2 groupes: crois-sance indtermine (Saint Pierre; Casaque rouge; Marglobe; Montfavet; Monymaker)et croissance dtermine (Heinz; Roma; Homestead). Outre sa consommation nature, le produit est trs utilis dans lindustrie agroalimentaire. Au Maroc, on produit la tomate industrielle sur 5000 hec-tares pour une production de 120000 tonnes, principalement dans la rgion du Gharb et du Loukkos, ainsi que dans diffrentes rgions du Sas, Haouz... La rcolte se fait lorsque les fruits sont mrs cest--dire rouges. Au Maroc, on fait 3-4 passages, espacs de 4-7 jours entre eux. La priode de cueillettes dure prs dun mois. Il ny a gnralement ni triage, ni conditionnement ; le produit est rapidement achemin lusine de transformation (conserveries pour mise en boites, jus...). Des units de schage

utilisent le produit pour le transformer en poudre sche ressemblant au paprika. Il est alors trait par de grands schoirs avant de lemballer. Dans le Royaume, la tomate industrielle est transforme surtout en poudre de tomate et en tomate concentre. On rencontre dautres prparations (jus de tomate,

tomate pele) mais en quantits trs faibles. Seule la poudre de tomate est exporte. La principale difficult du sec-teur est la rentabilit des cultures car les industriels exigent une tomate dexcel-lente qualit, saine et sans ncrose. Les fruits doivent tre parfaitement mrs, les tomates vertes ou jaunes ne doivent pas dpasser 10% de la livraison, les fruits crass doivent tre infrieurs 5% de la livraison et les fruits parasits ne doivent pas dpasser 1%. Les tomates prsentant dautres dfauts doivent re-prsenter moins de 2% de la livraison et les corps trangers (cailloux, herbes, pdoncules ou autres) doivent tre inf-rieurs 0,5%. Enfin, la tomate doit avoir un Degr Brix1 suprieur 5.Pour en savoir plus sur le secteur particu-lier de la tomate industrielle, nous nous sommes rendus La Ficopam qui nous a transmis de prcieux renseignements sur ce march. Aujourdhui, la Ficopam

La tomate industrielle : Un march en devenirLa tomate (Lycopersicum esculentum Mill), plante annuelle, est originaire du Prou. Contrairement ce que nous pourrions penser, cest un fruit. Il prsente une excellente valeur nutritive et gustative (sucres 5 %; protines 1,5 %; acides organiques 0,5 %; sels minraux K, Ca; Mg; Na; Fe; P; Set Cl; Vitamines B1; B2; C et carotnes).

AGROALIMENTAIRE Veille


regroupe plusieurs associations profes-sionnelles reprsentant les industries de transformation des produits agricoles et fonctionnant comme des sections lin-trieur de la fdration :Les olivesLhuile doliveLes conserves de fruits avec lesconfituresLes jus de fruits et lgumesLes produits dshydratsLes produits surgelsLes sauces et condiments Hormis le secteur des huiles dolive, il existe 500 entreprises importantes dont 100 pour la seule conserverie. La Fico-pam en compte 40 qui reprsentent plus de 2/3 de la production. Les conserve-ries de lgumes sont domines par la tomate avec 130 150 000 tonnes de tomates transformes par an. Ce chiffre est de plus en plus stable car, avec la mise en place des systmes de goutte--goutte, les variations de climat dune anne sur lautre ont beaucoup moins deffet sur les rcoltes. Hlas, le Maroc consomme plus quil ne produit et doit encore importer prs de 4 000 tonnes. La moiti de la production est destine la poudre de tomates dont 4 000 tonnes sont exportes ; lautre moiti

est consomme sous forme de concentr pour le march local. Historiquement jusquen 2002 on pro-duisait 80 000 tonnes de tomates. Ce chiffre sexplique par le prix de vente au kilo, lev pour un pays comme le Ma-roc, le rendement bas (25 27 tonnes par hectares) et la forte concurrence

du march du frais. Les agriculteurs navaient aucune raison daugmenter leur productivit vu le prix lev du pro-duit et la forte demande.Depuis 2002, on a dmontr quen encadrant des agriculteurs (test fait sur 2 rgions), le rendement pouvait faci-lement dpasser les 50 tonnes ds la premire anne. Et aujourdhui on est 80 tonnes ce qui devrait permettre de diminuer le prix de vente pour les indus-tries et rapporter plus aux agriculteurs en volume. Mais il y a encore une inter-frence avec le ministre de lagriculture qui empche cette baisse et rgule le prix au kilo. Sur le march national, il y avait en 2000, 7 8 oprateurs pour le concen-tr de tomates et aujourdhui 5 6

La tomate industrielle : Un march en devenirLa tomate (Lycopersicum esculentum Mill), plante annuelle, est originaire du Prou. Contrairement ce que nous pourrions penser, cest un fruit. Il prsente une excellente valeur nutritive et gustative (sucres 5 %; protines 1,5 %; acides organiques 0,5 %; sels minraux K, Ca; Mg; Na; Fe; P; Set Cl; Vitamines B1; B2; C et carotnes).

La production de la tomate en poudre (TP) est partage entre sept pays au monde: lEspagne, le Portugal, la Californie aux USA, Isral, la Suisse, la Chine et le Maroc.------------------------------------------------Selon le journal lEconomiste, la rgion du Gharb au Maroc prvoit une aug-mentation des plantations dagrumes prs de 40 000 ha dici 2020 pour 1,4 Mt contre 16 200 ha aujourdhui. Le marachage agro-industriel sera valoris avec un accroissement de plus de 600 % en particulier en tomate din-dustrie. Le prsident de la cooprative El Hidhab dAin Mlila, Mr. Azouz Louaar, a laiss entendre quune super-ficie de 70 hectares a t rserve la culture de la tomate industrielle dans les wilayas des Aurs dans le cadre des objectifs du programme de dveloppe-ment de cette production.------------------------------------------------Le responsable de cet Institut a en outre rappel que la production de la tomate industrielle est fournie plus de 90 % par les wilayas du littoral, au mo-ment o les rgions des hauts-plateaux, dans lest du pays, sont en mesure de satisfaire, lavenir, une partie impor-tante des besoins nationaux.------------------------------------------------Repr pour la premire fois Bouareg au nord-est du Maroc en juin 2008, Tuta Absoluta sest propag rapidement vers toutes les rgions productrices de la tomate au Maroc. Il sagit dun in-secte qui vivait naturellement en Am-rique latine, jusqu ce que lutilisation excessive des pesticides a limin ses parasites naturels pour devenir un parasite redoutable des solanaces et principalement la tomate.La mineuse des feuilles de la tomate, ------------------------------------------------devenue ravageur cl de cette culture, cause des pertes substantielles de ren-dement de la tomate cultive sous serre et surtout en pleins champs o la ma-trise du ravageur devient trs dlicate, cest le cas de la tomate industrielle dont les pertes ont atteint les 100 % de la rcolte.Le point de dpart de toute stratgie de lutte contre nimporte quel problme phytosanitaire cest un matriel vgtal sain. ce fait, la lutte contre Tuta Absoluta commence en ppinire et stale jusquau poste rcolte (gestion des dchets).

Le secteur des fruits et lgumes gnre prs de 110 millions de journes de travail dans les exploitations et 35 millions au niveau des activits de conditionnement, de transformation et de commercialisation.Lindustrie des fruits et lgumes est domine par lactivit de conservation des lgumes et des fruits, suivie des jus et des prparations base de tomates.Lactivit de transformation et de conservation de tomates est galement destine au march intrieur en grande partie. Les exportations sont trs variables dans le temps.

24 ResAgro N30 - 2012

seulement et 2 qui reprsentent plus de 90% de la production. Cest avec ces 2 industries que lon travaille pour lamlioration des rendements, ce sont dailleurs elles qui ont aid les agricul-teurs mettre en place le goutte goutte avec les aides de ltat. Pour dvelopper il faut galement encadrer les agricul-teurs trs nombreux (1000 15000), ce qui pose un problme. Cest pourquoi les industriels font appel des interm-diaires qui leurs facilitent la vie mais qui nencouragent pas le dialogue direct avec les paysans. De plus, rien nincite la transformation du produit agricole pour le valoriser. En effet, lindustriel fait face des charges lourdes (CNSS, IS, TVA) et le prix de vente des produits se rpercute sur le consommateur cause de ces taxes le-ves entre le produit frais et le produit transform. La comptitivit est difficile par rapport dautres pays plus avan-tags comme la Tunisie ou lAlgrie.Pour dvelopper les ventes de concentr de tomate il faut aussi changer les men-talits car 70% de la marchandise se vend pour le Ramadan alors que les 30 autres % se rpartissent sur les 11 autres mois, il y a donc un gros potentiel de dveloppement si les prix baissent bien sr car le prix du concentr est encore haut.Un gros effort doit aussi tre fait sur les importations car certains pays ne respectent pas les normes sanitaires, dautres sous-dclarent aux douanes ou mme importent illgalement.Si aujourdhui, au lieu de transformer 150 000 tonnes on passait 300 000, on pourrait crer 5 10% demplois en plus et on favoriserait le revenu des agriculteurs mme sils baissaient leur prix au kilo.Remerciements Monsieur Abdelhak Bennani.

Avec la richesse de ses sols, ses impor-tantes ressources hydriques et son climat bien adapt la production de la tomate industrielle, le Maroc est moins de 1% de la production mondiale ( comparer, la Tu-nisie produit 5 fois plus)La tomate industrielle marocaine a des ren-dements moyens faibles. Les rendements

moyens au Maroc sont de 25 40T/ha ( comparer, la Californie, aux condi-tions climatiques similaires en produit 3

fois plus). Ainsi, le march de la tomate industrielle a de beaux jours devant lui Dautant plus que nos amis euro-pens ont un march de 9 10 millions de tonnes pour un montant de 1,5 mil-liards dEuros. Il faudrait donc mettre en place une vraie politique de ce secteur industriel comme elle a t mise enplace pour la filire tout entire de la tomate qui se positionne en vritable russite au rayonnement international : Dveloppement dune filire dexport de la tomate dans le Souss exploitant les opportunits du calendrier europen ;

AGROALIMENTAIRE Veille

Pour avoir lavis dun industriel, nous avons soumis un interview express Monsieur Cheriki de la socit CIL (Compania Industrial Del Lukus).

Quels sont vos domaines dactivit? Lindustrie alimentaire, le processing de la tomate industrielle et du paprika. Quels produits proposez-vous? Concentr de tomate, tomate en poudre, olorsine de paprika, piment doux. (La CIL est le seul oprateur en Afrique et mme dans le monde arabe produire de la tomate en poudre).Quelle technologie de production de la tomate en poudre utilisez-vous? Spray Dry System2Quels sont vos sites de production? Larache et Bni MellalQuels sont vos contrles de qualit? Certifi ISO 9001 vs 2008 et selon normes HACCPComment se porte le secteur? Le march est de plus en plus exigeant en matire de qualit, mais il y a de la demande Quels moyens pouvez-vous mettre en oeuvre pour dvelopper votre activit? La matire premire (agricole) reste le frein majeur de dveloppement de notre activitQuels sont les obstacles? La matire premire et le financement


Filire trs performante sur lensemble de sa chane de valeur ; Modle de dveloppement intgr au-tour dun vritable ple primeur Aga-dir avec lensemble des intervenants, e.g., fertilisants, conseils, emballage et logistique.Des perspectives sont cependant ltude puisque le Plan Maroc Vert pr-voit pour la tomate industrielle, une aug-mentation de la production de plus de 700% lhorizon 2020 dans la seule rgion du Gharb.

1. Degr Brix : Lchelle de Brix sert mesurer en degrs Brix (B) la fraction de saccharose dans un liquide, cest--dire le pourcentage de matire sche soluble.2. En agroalimentaire, le Spay Dry Sys-tem ou atomisation est une mthode de dshydratation dun liquide (jus, lait, ...) sous forme de poudre par passage dans un flux dair chaud).

Le rle de la FENAGRI La FENAGRI assure un rle de reprsentation et de dfense des intrts communs des filires agroa-limentaires, en vue de promouvoir le dveloppement du secteur. Pour le secteur de la tomate industrielle, par exemple, mais cela est vrai galement pour dautres secteurs, la FENAGRI engage des plans daction pour rduire le diffrentiel entre les produits agricoles

et les produits agroalimentaires:Sur la fiscalit tout dabord en demandant une baisse du taux de TVA maximum de 20% 14% (actuellement le GAP est de 20% entre le produit frais et le produit transform).Sur laccs aux intrants avec la saisie des pouvoirs publics concernant deux points :- La demande dun cadre limit dans le temps pour accompagner les

associations qui le dsirent.- Et dans le cadre de la refonte du systme douanier, la demande dun alignement des droits de douanes pays entre les produits imports dans le cadre daccords de libre-change et les mmes produits fabriqus localement.Sur le problme de la sous facturation galement en crant une liaison directe avec loffice des changes de faon maintenir lobservation des produits imports des chapitres 1 24. Actuellement il y a une grande diffi-cult importer des produits cause des droits de douanes. Cela entrane une grande ingalit avec les socits trangres qui nont pas les mmes taxes.De plus, le principe dquit et de s-curit sanitaire doit sappliquer tous les produits y compris ceux imports et ceux de linformel, ce qui nest pas toujours le cas aujourdhui.La FENAGRI souhaite, en plus du dveloppement des filires existantes, dvelopper des pants entiers de lagroalimentaire qui nexistent encore pas. Au niveau de la tomate indus-trielle, ce pourrait tre des condition-nements innovants, des plats cuisins, des sauces labores, chair de tomate prpare, etc.

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AGROALIMENTAIRE Halieutique

Le mois davril pointe son nez, les journes sallongent, le beau temps revient. Les massacreurs des espces animales marines, eux aus-si font leur retour avec dans leurs mains, tout le matriel ncessaire pour dtruire : marteau, burin, pelle, pied de biche,

etc. La rarfaction, voire la disparition de certaines espces animales marines de nos ctes sexpliquent entre autres par la surexploitation, une rglementa-tion inexistante et un vide juridique.Holothurie (ou concombre de mer) : trs consomm dans les pays asiatiques, presque disparu de nos ctes.Lholothurie est un animal marin, au corps mou, symtrie radiale et peau rugueuse, possdant un cercle de tenta-cules autour de la bouche. Il est aussi appel concombre de mer ou bche de mer.Il fait partie de la famille des chino-dermes et de la classe des holothurides. Cet animal benthique vit, suivant les espces, de la surface aux abysses. Sa taille peut atteindre 200 cm. Lanimal est pch en Indonsie, en Chine et au Ma-roc et il est trs pris et trs demand par les restaurants dAsie (ce qui ne contri-bue pas pargner les survivants).

En Asie, le concombre sch est vendu 4000 dh le kilo.Le ver ou Boukho dEl Jadida (appt trs pris par les pcheurs) : diminution du stock.Ver ou grande nereide de roche, sp-cifique dEl jadida et de sa rgion (tnin chtouka), cet animal vit dans la roche

Concombre de mer, pousse -pied, Boukho dEl Jadida Stop aux massacres !

Ce mois-ci, Kamal Arsalane, biologiste et guide de pche, pousse un coup de gueule contre les massacreurs comme il les appelle. Une tribune libre lui est offerte


un demi mtre de profondeur. On le rcolte laide dun marteau et un burin. Sa pche reste trs difficile, fort heureusement, cest ce qui lui permet de perdurer malgr sa surexploitation.Ses particularits sont dtre charnu et trs juteux, de mesurer de 10 20 cm et surtout de devenir fluo phosphores-cent la moindre lueur du soleil ou de la lune, ce qui le rend trs reprable. Aucune documentation ni recherche scientifique nexiste sur ce ver, mme ltranger. Le stock a fortement diminu, alors nattendons pas son extermination pour agir.Au Maroc, le ver ou Boukho dEl Jadida est vendu 4 dhs/unitLe pousse-pied (le caviar des Espa-gnoles, premier pays consommateur) : en voie de disparition.

Le Pouce-pied de lAtlantique est un crustac cirripde marin pdoncule charnu et court, qui vit fix aux rochers battus par les vagues. Sa dure de vie maximale est de 20 ans et sa vitesse de croissance assez lente. Selon les condi-tions, on estime quil faut entre 3 et 7 ans pour que le capitulum atteigne les 2 cm. Son aire de rpartition se limite la zone intertidale, le long de la cte atlantique de lEurope et de lAfrique du nord (Maroc) En Espagne, le pousse-pied est vendu 1 500 dhs/kg. Au Maroc : 40 dhs/kgLa surpche a conduit un fort dclin de ces espces dans plusieurs rgions. Pourtant la pche, dans certains pays, est soumise depuis plusieurs annes

des quotas trs stricts. En France, par exemple, la priode de pche du pouce-pied est de quatre mois environ (janvier mars et septembre novembre) et le quota est de 3 kg par pcheur. En Galice, la pche est autorise de no-vembre mars pour ne pas concider sa priode de reproduction (mars septembre). Le quota y est fix 6 kg par jour et par pcheur et la taille mi-nimale est de 4 cm de longueur totale. Au Maroc, il ny a aucun contrle. Les massacreurs sen donnent donc cur- joie pendant toute lanne. Faudra-til attendre que tous ces ani-

maux marins disparaissent quasi totale-ment pour quon sen proccupe enfin.Si les pcheurs sont parfaitement conscients de la gravit de la situation, les massacreurs en revanche, ne se proccupe ni de la taille rglementaire ni du repos biologique des espces, leur seule proccupation est rcolter un maximum de kilos, pour un maximum dargent. Alors, quand une rglemen-tation et un contrle pour protger nos ressources marocaines ?

Concombre de mer, pousse -pied, Boukho dEl Jadida Stop aux massacres !

Ce mois-ci, Kamal Arsalane, biologiste et guide de pche, pousse un coup de gueule contre les massacreurs comme il les appelle. Une tribune libre lui est offerte

28 ResAgro N30 - 2012

Lautocontrle en agroalimentaire Pourquoi, pour qui, comment?

Compte tenu de lvolution de lenvironnement rglementaire et concurrentiel du secteur agroalimentaire et de lexigence de plus en plus forte des clients en matire dequalit, toutes les entreprises qui fabriquent, manipulent et conditionnent leurs produits doivent assurer la matrise des contrles au sein de leurs units de

production pour garantir salubrit et scurit ainsi quune conformit aux exigences rglementaires.

Cest ainsi que le systme dautocontrle doit tre ap-pliqu sur toute la chane de production depuis la rception des marchandises jusqu la livraison des produits finis. Ce systme doit tre en parfaite conformit avec les exigences internationales en matire de prvention des risques sanitaires lis aux diffrents produits. La mise en place de ce systme constitue une garantie de laptitude des socits agroalimentaires fournir des produits scuriss. Il contribue renfor-cer la confiances des marchs intrieurs et extrieurs vis--vis de la qualit de nos produits. De plus, les industriels qui mettent en place des systmes dauto-contrle performants et valids se voient rduire considrablement les dlais entre la production du produit et son exportation.

Nous avons souhait vous apporter une vision globale de cet autocontrle en interrogeant lONSSA, garante de la mise en uvre des diffrentes mesures, une entreprise confronte directement lautocontrle et une socit spcialise dans la commercialisation de solutions,

ractifs et quipements lis ce do-maine. LONSSA adopte une approche moderne danalyse de risques et de contrle tout au long de la chaine ali-mentaire, de lamont laval. La veille sanitaire est ainsi assure dune manire permanente et continue tout au long de cette chane. Cette approche est fonde sur les dispositions de la loi 28-07 rela-tive la scurit sanitaire des produits

alimentaires qui instituent entre autres la responsabilisation des industriels pour la mise sur le march des produits sa-lubres et le rappel de tout produit non conforme. Cette responsabilit des pro-fessionnels, sur la scurit sanitaire de leur production, passe par lautocon-trle, dont lONSSA va vrifier la mise en uvre, la validation et la pertinence

des mesures de matrise. Entretien avec un responsable technique.Quel est le cadre lgal de lautocontrle pour les socits agro-alimentaires?Le cadre lgal de lobligation de mise en place dun systme dautocontrle par les entreprises de lagroalimentaire est larticle 9 de la Loi 28-07 relative la scurit sanitaire des produits alimen-taires qui stipule ce qui suit : Les exploitants des tablissements et entreprises du secteur alimentaire et les exploitants des tablissements et entre-prises du secteur de lalimentation ani-male doivent garantir que les produits

primaires ou les produits alimentaires ou les aliments pour animaux quils mettent sur le march ou quils exportent rpon-dent aux prescriptions de la prsente loi et ne prsentent aucun danger pour la vie ou la sant humaine ou animale. A cet effet, ils doivent mettre en place, appliquer et maintenir dans leurs entre-prises et tablissements un programme dautocontrle ou suivent un guide de bonne pratique dhygine valid par les autorits comptentes. Les modalits dapplication de ce programme et de ce guide sont dfinies par voie rglemen-taire. Toutes les procdures effectues dans le cadre de lexcution des dispo-sitions prcites sont enregistres par ltablissement ou lentreprise dans des documents qui doivent tre conservs pendant une dure minimale de 5 ans compter de la date de leur mise en place et tre prsents toute rquisition des agents prvus larticle 21 de la pr-sente loi.

2500Le secteur agroalimentaire compte

pas moins de 2500 units quidevraient se soumettre un

autocontrle.

AGROALIMENTAIRE Dossier du mois


Lautocontrle en agroalimentaire Pourquoi, pour qui, comment?

Compte tenu de lvolution de lenvironnement rglementaire et concurrentiel du secteur agroalimentaire et de lexigence de plus en plus forte des clients en matire dequalit, toutes les entreprises qui fabriquent, manipulent et conditionnent leurs produits doivent assurer la matrise des contrles au sein de leurs units de

production pour garantir salubrit et scurit ainsi quune conformit aux exigences rglementaires.

Y a til une loi? Quels sont la date et le champ dapplication?Lobligation de mise en place dun sys-tme dautocontrle qui est la base de loctroi des autorisations ou agrments sanitaires aux entreprises de lagroali-

mentaire et prvue par les dispositions de la Loi 28-07 relative la scurit sanitaire des produits alimentaires pro-mulgue par Dahir n 1-10-08 du 11 fvrier 2010 et publie au bulletin of-ficiel n 5822 du 18 mars 2010. Le champ dapplication de cette loi est pr-cis dans son article 2 comme suit : Les dispositions de la prsente loi cou-vrent toutes les tapes de la production, manipulation, traitement, transforma-tion, conditionnement, emballage, trans-port, entreposage, distribution, mise en vente ou exportation, des produits pri-maires, des produits alimentaires desti-ns la consommation humaine et des aliments pour animaux. Sont exclus du champ dapplication de la prsente loi: - la production primaire destine un usage domestique priv, ainsi que la prparation, la manipulation et len-treposage domestique des produits ali-mentaires des fins de consommation domestique prive ;- les mdicaments et tous autres pro-duits similaires usage prventif ou thrapeutique dans les domaines de la

mdecine humaine ou vtrinaire ainsi que les produits cosmtiques ;- les tabacs et les produits qui en sont issus ainsi que les psychotropes et autres substances similaires qui font lobjet dune lgislation spcifique. Quel est le but de lautocontrle?Selon la norme ISO 8402, lautocon-trle est dfini comme tant le contrle par lexcutant lui-mme du travail quil a accompli suivant des rgles spcifies. Cest donc un outil dynamique qui per-met dabord aux oprateurs du secteur alimentaire de sassurer de prs et tout moment de la salubrit des produits prpars et de leurs conformits aux normes et exigences rglementaires en vigueur. Seuls les produits conformes, et ne prsentant aucun danger pour la sant humaine ou animale, peuvent tre mis sur le march.

Par ailleurs, lautocontrle permet notre office (ladministration comp-tente) de pouvoir sassurer que les pro-duits fabriqus sont conformes aux exi-gences en vigueur et dimposer, le cas chant, des restrictions la mise sur le march national, le retrait ou linter-diction dexportation dun produit jug insalubre. Ensuite grce au systme dautocontrle, le professionnel pourra communiquer toutes les informations sur les mesures entreprises pour prvenir, rduire ou liminer les risques pour le consomma-teur final et prendra toutes les mesures

permettant une collaboration troite entre son entreprise et notre office. Lapproche innovante de contrle adop-te par cet office est base sur lanalyse du risque permettant de passer ainsi

dun contrle produit un contrle sys-tme (agrment, autocontrle, traabi-lit des animaux, des vgtaux et des produits alimentaires). Quel est le rle de lONSSA par rapport lautocontrle? Le rle de lONSSA consiste veiller ce que les professionnels du secteur ali-mentaire mettent en place, appliquent et maintiennent dans leurs installations, locaux et tablissements un programme dautocontrle bas sur le concept HACCP (Hasards Analysis And Criticals Controls Points) et que ledit programme soit efficace et bien appliqu.Ensuite, lONSSA sassurera que toutes les procdures effectues dans

Boite de ptriMilieu prt lemploi (PAE) ALOA : dtection listeria en 48h (ISO16140)

30 ResAgro N30 - 2012

le cadre de lexcution du programme dautocontrle prvu ci-dessus sont en-registres par ltablissement dans des documents qui doivent tre conservs pendant une dure minimale de 5 ans compter de la date de leur tablissement et tre prsents toute rquisition des agents de contrle.Y a til eu une dition de guide?Il y a lieu de prciser que les guides de bonnes pratiques sanitaires prvus par larticle 9 de la Loi 28-07 susvise sont luvre des professionnels et sont sp-cifiques chaque secteur. Ces guides, une fois approuvs par lONSSA, de-viennent le rfrentiel de base entre le professionnel et ladministration pour loctroi des autorisations sanitaires pr-vues par la Loi 28-07.Comment sont informs les indus-triels de lagro-alimentaire? Y a-t-il un accompagnement?Depuis sa cration en janvier 2010, LONSSA a entrepris de nombreuses ac-tions dinformation et de sensibilisation des professionnels, travers leurs asso-ciations et fdrations, sur les exigences et les principes introduits par la Loi 28-07 relative la scurit sanitaire des produits alimentaires. Des rencontres, sminaires et ateliers ont eu lieu cet effet au niveau de toutes les rgions du Royaume.En outre et en matire daccompagne-ment des professionnels en vue de loc-troi des autorisations et agrments sani-taires, lONSSA a sign, dbut 2011, une convention de partenariat avec la Fdration Nationale de lAgroalimentaire (FENA-GRI) ayant pour objet de d-finir les conditions et modali-ts de collaboration pour la mise en uvre effective des dispositions de la Loi 28-07 et de ses textes dapplication.Dans le cadre de cette convention, lONSSA et la FENAGRI se sont sest enga-gs accompagner toutes les entreprises de lagroali-mentaire en matire dinfor-mation, de sensibilisation, de formation, dlaboration des rfrentiels filires et de dfi-

nition des mthodologies des contrles au niveau des entreprises.Comme autres moyens dinformation et de communication, il y a lieu de citer le notre site web : www.onssa.gov.ma qui est un espace riche en informations, no-tamment en matire de rglementation. Quels sont les marches suivre? Quelles normes doivent-ils respecter?Les lments du dossier de demande de lautorisation ou de lagrment sa-nitaire, les modalits de leur dlivrance ainsi que la procdure suivre par les professionnels sont consigns dans les arrts dapplication de la Loi 28-07. Ces arrts ont t labors et sont ac-tuellement en cours dapprobation.

Justement, au niveau des moyens, la so-cit Biotraabilit, prsente au Maroc, sest spcialise dans la commercialisa-tion de solutions, ractifs et quipements sadressant aux entreprises et labora-toires de lindustrie agro-alimentaire, pharmaceutiques et cosmtiques. Sa vo-lont est danticiper et de mettre en place les techniques les plus performantes au coeur de ces secteurs dactivits, et ce un cot comptitif. Elle distribue des tests et instruments innovants pour les labo-ratoires et industries, du prlvement de lchantillon jusquau rsultat final. Elle propose aussi une gamme complte de produits allant de la microbiologie clas-sique aux techniques ultra-rapides et ultra-sensibles. Rencontre avec Valrie Arnoux et Eric Bossu.

Quest ce que votre socit apporte aux laboratoires de lindustrie agro-alimen-taire?Notre rle est de rpondre aux besoins des industriels dans la mise en place de leur autocontrle et de les accompagner en leur apportant des solutions adap-tes, simples mais efficaces, valides AFNOR , AOAC pour leur assurer une reconnaissance de la validit et de la qualit de leur autocontrle.Quels sont les tests et instruments inno-vants que vous proposez?Notre activit soriente principalement sur 2 ples :- La microbiologie- La traabilit de tempraturePour la partie microbiologie, nous re-prsentons les leaders de la microbiolo-gie qui sont AES Chemunex et 3M Food Safety.Grce AES Chemunex, nous proposons lensemble des milieux de culture ncessaires aux analyses micro-biologiques sous diffrents conditionne-ments (poudre, flacons, boites de ptri prtes lemploi (PAE)). Lavantage des conditionnements flacons ou PAE est que nous fournissons les certificats de contrle qualit, contrle que les labo-ratoires nont plus raliser eux-mmes.Les grandes nouveauts se situent au niveau de la dtection des pathognes grce des mthodes dites alternatives prtes lemploi (PAE) proposes par AES Chemunex : La mthode ALOA pour la dtection de Listeria en 48h et


Gamme bleueOptimisation de la prparation de lchantillon (diluteur et broyeur)


72h positif confirm ; La mthode IBISA pour la dtection de Salmonella en 44h positif confirm.La mise en uvre est dune grande sim-plicit, et le cot relatif la mthode de rfrence est quivalent. La valida-tion ISO16140 de ces mthodes par lAFNOR garantit des rsultats similaires voire meilleurs quavec la mthode ISO dite de rfrence.AES Chemunex , ce sont galement dif-frents automates permettant de simpli-fier les diffrentes tapes de lanalyse microbiologique allant du prlvement de lchantillon lanalyse jusqu la lecture et identification, en passant par la prparation des milieux de culture et diluants. Les produits majeurs de la gamme 3M sont :- les contrles de strilisation, permet-tant de valider le bon fonctionnement des autoclaves, et de valider le cycle de strilisation (Indicateurs de passage, Test Bowie-dick, Sterigage, Indicateurs Bio-logiques).- les petrifilms valids par lAFNOR. Il sagit de films contenant du milieu PAE dshydrat. Ils remplacent les boites de ptri et offrent la possibilit de crer de petits laboratoires moindre cot. La gamme propose est complte per-mettant de dnombrer les principaux germes recherchs dans lindustrie agro-alimentaire. Ltape de prpara-tion des milieux de culture est ainsi sup-prime, permettant de librer le temps techniciens pour dautres activits de contrle HACCP. Les petrifilms, ont lavantage dune premption longue (18 mois sortie usine), permettent de rduire lencombrement dans les incubateurs et rfrigrateurs (stockage 4C) et derduire les dchets. Dans le cadre du systme HACCP, nous proposons la mthode dATP-mtrie pour valider en quelques secondes leffi-cacit de plans de nettoyagesEn terme de traabilit de tempratures, nous offrons une multitude de solutions qui permettent de valider, denregis-trer les tempratures de la production jusqu la mise en rayon du produit et donc jusqu la consommation. Nous sommes trs attentifs aux exigences in-

ternationales et ce tous les niveaux comme le stockage ou de la distribu-tion par exemple. Pour respecter la norme CFR 21 partie 11 par exemple, nous proposons des outils simples et srs ; une fois les donnes enregistres (numriquement), elles ne peuvent pas tre modifies. Seule une action correc-tive peut tre mise en place. Cest une preuve srieuse pour les services vtri-naires. Nous proposons aussi des solu-tions en temps rel ou en temps diffr avec des technologies diffrentes qui limitent lacte humain. Nous distribuons galement le plus petit enregistreur de temprature et dhumidit au monde, le thermo boutons de Plug&Track, idal pour tous vos contrles de temprature, le suivi de vos produits, de vos transports, de vos process, pour votre d-marche HACCP ! Quelles sont les princi-pales difficults que vous rencontrez?La lgislation est l, mais la mise en application ne lest pas toujours. Manque de contrle, et daccompagnement des industriels.Certains industriels nont pas encore intgr lint-rt quils ont mettre en place leur autocontrle

Tout autocontrle est li un contrle des diff-rentes instances agres. Au titre de la mission du Contrle Technique, lEACCE agre les units de fabrication, de condi-

tionnement et de stockage qui destinent leurs productions lexportation, pro-pose et donne son avis sur les lois, r-glements et normes relatifs au contrle technique, de lhygine, de la salubrit et de lemballage aux stades de la fa-brication, du conditionnement et de lexportation, prpare et applique la r-glementation relative la normalisation des produits agro-alimentaires destins lexportation, garantit la conformit des produits marocains aux exigences des marchs internationaux et contrle la qualit des produits alimentaires aux stades de fabrication, du condi-tionnement et de lexportation. Lac-tivit de contrle de la qualit repose sur une rgle absolue : les exigences

Hygiena :Systme dATP-mtrie auto-contrle surface et eau en 15 secondes.

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Afin de savoir comment cela se passe sur le terrain, nous avons contact une socit pouvant rpondre nos interrogations. Reda Bouymaj, Direc-teur d ELBO-OVO, socit spcialise dans la production dufs liquides pasteuriss et bases de crmes glaces nous a ouvert ses portes.En quoi consiste lautocontrle dans votre entreprise?Lautocontrle consiste mettre en place un systme de surveillance qui permet la matrise et la conformit de chaque tape du processus de production en commenant par la rception de matire premire jusqu lobtention du produit fini.Comment concrtement se fait votre autocontrle? Est-il fiable?Notre autocontrle se rsume au niveau dun plan de contrle qualit gnrale qui englobe :La totalit des intrants et les tapes contrlerLes paramtres contrlerLe niveau acceptableLe justificatif ou le document de rfrenceLa mthode de contrleLe responsableLa frquenceLchantillonnage La mthode de contrle se base sur 4 modes :* Le contrle visuel (ex : hygine du

personnel et du matriel, matire premire)* Le contrle par analyses microbio-logiques ou physico-chimiques (ex : produit fini, uf en coquille, matriel, personnel, leau, )FMAT, entrobactrie, staphylococcus aureus, salmonelle pour le produit finipH, densit et matire sche pour le produit finiSalmonelle pour la matire premire (uf en coquille)Staphylococcus aureus et CF pour le personnelFMAT et Coliforme totaux pour le matriel* Le contrle travers les quipements de mesure (ex : utilisation dun thermo enregistreur digital pour surveiller la temprature de pasteurisation, refroi-dissement, stockage des ufs entiers pasteuriss) * Le contrle documentaire (ex : respect du FIFO). Notre autocontrle est fiable car il est tabli selon les exigences de la rglementation marocaine et celle du systme de management de scurit des denres alimentaire ISO 22000 V : 2005Quels sont les avantages de lautocontrle?Les avantages apports par lautocontrle sont :Libration du produit fini sans attendre les rsultats des analyses

microbiologiques ; Dtection des non-conformits dans le temps adquat Agir dans le temps opportun pour apporter une correction et/ou une action corrective suite une perte de maitrise Implication des oprateurs pour sur-veiller leur propre poste de travail Surveiller en permanence le produitQuelles sont les contraintes et difficults que vous rencontrez?Gnralement, les grandes difficults proviennent du personnel : manque de personnel qualifi, rsistance au changement, manque de formation.Quel a t le montant des investissements pour la ralisation de votre autocontrle?Environ 2% du chiffre daffairesAvez-vous des aides financires?OFPPT offre des aides allant jusqu 70% du cot des formations mais il faut tre ligible et la formation qualifiante.Que souhaiteriez-vous pour que cet autocontrle soit plus efficace?Pour que cet autocontrle soit plus efficace, je souhaite que :Tous les oprateurs aient les qualifica-tions ncessaires. Loprateur qui se charge de lauto-contrle doit tre form et motiv.Mise disposition des moyens nces-saires pour le contrle.

normatives et rglementaires des pays importateurs sont un seuil minimal que les normes marocaines doivent adopter.Pour lEACCE, la matrise de la qualit passe obligatoirement par le dveloppe-

ment dune culture de la qualit chez les oprateur privs. Dans cette optique, il incite les oprateurs des diffrentes filires se doter de moyens internes de matrise de la qualit, dment recon-nus par ses services. La frquence des contrles exercs par lEACCE est fonc-tion des moyens mis en place par les entreprises : plus ces dernires offrent les garanties exiges, moins lEACCE intervient. Les oprateurs concerns doi-vent donner la preuve de leur parfaite et constante matrise de la qualit aux diffrentes phases depuis la rception de la matire premire, la prparation, le conditionnement, la transformation et jusqu la livraison au consommateur.La rglementation technique des mar-

chs destinataires est la rfrence obli-ge dans ce domaine ; lenjeu tant la fois national et sectoriel.Ltat et les professionnels sont tous unis dans le mme effort : assurer la perfor-mance des produits marocains en ma-tire de qualit.


Petrifilms : Tests microbiologiques PAEdshydrats (ISO16140)

Enregistrement numrique de tempraureet humidit

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De ce fait, les tablissements du secteur alimentaire doivent mettre en place un programme dauto-controle bas sur lanalyse des risques et la maitrise des points critiques (HACCP ).Les analyses prvues dans le systme dauto-contrle doivent tre effectues dans des laboratoires reconnus selon le rfrentiel ISO/CEI 17025.A cet effet, la norme internationale ISO 7218 sapplique la microbiologie des aliments et lenvironnement de la production alimentaire. Lobjet de cette norme tant daider garantir la validit des examens et sassurer que les m-thodes utilises sont les mmes dans tous les laboratoires.Les modalits dapplication du plan dau-to-contrle sont soumises des instruc-tions et des recommandations portant sur les points suivants.1- Exigences techniques spcifiques au laboratoireLa comptence du personnel Des critres objectifs sont dfinis, bass sur la formation de base et lexpriences requise, et en parallle sur lvaluation

des comptences travers des essais intra-laboratoires sur des souches de r-frence ainsi que la participation des programmes dessais de comparaison inter laboratoires lchelle nationale et internationale.La conception , lamnagement et la d-sinfection des locaux. Une distinction doit tre faite entre les lo-caux dessais et les annexes. La concep-tion doit tre conforme au principe de la marche en avant dans lespace et dans le temps.Un plan de dsinfection, qui prend en considration le changement priodique des dsinfectants, et de nettoyage doit tre tabli avec contrle de tempratures ( entre 16 et 27 C ) et de la qualit microbiologique de lair ambiant du la-boratoire ( GAM < 15 ufc / m3).Equipement et matriel.Lensemble du matriel (autoclaves, tuves ,balances )doit tre talonn de faon priodique et contrl de faon systmatique. Un programme de mainte-nance prventive doit tre tabli.Prparation du matriel et des milieux

de culture (normes ISO / TS 11133-1 11133-2)Le matriel et la verrerie sont striliss et gards striles jusqu utilisation. Des tests chimiques et bactriologiques sont utiliss pour contrler cette opration.Des contrles de slectivit, de producti-vit et de spcificit doivent tre effectus sur les milieux de culture.Prparation de lchantillon pour lessai Des auto-contrles se font en parallle pendant les oprations des prises dessai selon la norme ISO 6887 .Des prcau-tions hyginiques concernant la prpara-tion de la solution mre, des dilutions, du dnombrement doivent tre respectes

2- Germes microbiologiques recher-cherLa flore totale msophile arobie(GAM) est un indice de contamination globale de laliment .La prsence dune flore de contamina-tion fcale (Coliformes ) tmoigne dune mauvaise qualit hyginique lors de la prparation du produit .Des micro-organismes pathognes tels que salmonelle , listria , staphylocoque aureus sont recherchs car leur prsence met en jeu la sant du consommateur.

3- Critres microbiologiquesLes critres sont les limites pour des bac-tries spcifiques dans une catgorie ali-mentaire donne.Les critres de tolrance varient dun produit un autre pour un meme germe par exemple la tolrance pour les coli-formes est moindre pour une viande cui-sine que pour une viande hache crue.

4- Mthodes danalysesLes mthodes utilises sont des mthodes de rfrence Internationales (ISO) et na-tionales (NM ISO) dites normalises vali-des par lorganisme de tutelle IMANOR. Dautres mthodes dites alternatives ca-ractrises par leur facilit dusage et leur rapidit peuvent tre utilises mais seulement aprs validation selon les di-

Lautocontrle en laboratoire de microbiologie alimentaireLa loi 28-07 (du 6 septembre 2011) relative la scurit sanitaire des produits alimentaires exige des entreprises de

ne mettre sur le march quedes produitsne prsentant aucun danger pour la vie ou la sant humaine ou animale.


rectives de la norme ISO/CEI 17025 et les normes spcifiques en question. 5- Expression et validation des rsultatsLe calcul et lexpression des rsultats sont assurs selon des formules tablies dans la norme ISO 7218Pour linterprtation des rsultats lutilisa-tion la plus courante est celle dun plan trois classes qui permet de nuancer le rsultat de lanalyse bactriologique. La qualit est satisfaisante si le rsultat est infrieur 3m ; acceptable entre 3m et 10 m ; non satisfaisante suprieur 10m.Pour les pathognes (salmonelle, list-ria ) le plan deux classes prsence ou absence est utilis.

Un programme de contrles priodiques, bas sur les EILs (essais inter labora-toires) ou sur les souches de rfrences, est ncessaire pour dmontrer la matrise

de la variabilit (entre les analystes, entre les quipements ou entre les matriels). Tous les essais compris dans le domaine dactivit du laboratoire doivent tre cou-verts.La mise en place dun systme dauto-contrle est un gage de transparence et de crdibilit vis--vis des autorits de

tutelle dans le management de la qualit sanitaire mise en place dans ce secteur. Il value lefficacit des bonnes pratiques dhygine (hygine du personnel, net-toyage, dsinfection, respect des temp-ratures) .L auto-contrle doit permettre une volution sans rvolution dans un secteur donn.

Lautocontrle en laboratoire de microbiologie alimentaireLa loi 28-07 (du 6 septembre 2011) relative la scurit sanitaire des produits alimentaires exige des entreprises de

ne mettre sur le march quedes produitsne prsentant aucun danger pour la vie ou la sant humaine ou animale.

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AGROALIMENTAIRE Nutrition

Vitamines :Leader sur le march marocain, For-trade fournit des vitamines pour lindus-trie agroalimentaire. Il est notamment le fournisseur principal des vitamines A et D3 pour les huiles vgtales. Lenrichis-sement par les vitamines AD3 permet de rduire lavitaminose A et ses effets chez la population vulnrable. Les secteurs du lait, notamment le lait pasteuris, de la margarine et des biscuits sont aussi concerns par la fortification.Premix vitamines et/ou minraux :Cette catgorie englobe les minraux comme le fer et les vitamines du groupe B. Au Maroc, des tudes ont dmontr que, toutes catgories socioprofession-nelles confondues, la population tait touche par des problmes danmie. Il tait donc ncessaire dadjoindre un premix fer&vitamines certains produits pour combattre cette carence et pour ce

faire, la meilleure solution consiste cor-riger ce problme en amont et pratique-ment sa source. En effet quel meilleur vecteur que celui de la farine nationale qui a t choisit comme support un Pre-mix spcifique au Maroc et compos de Fer et de vitamines du groupe B.Lanmie nest dailleurs pas le seul dan-ger, la mortalit infantile et maternelle est galement concerne.Dautres premix taills sur mesure sont aussi proposs pour les biscuits, les jus, les chewing-gums, le chocolat, les com-plments alimentaires, Fortrade reprsente ce niveau, les lea-ders mondiaux des vitamines et premix vitamines et minraux.Enzymes :Leader mondial des enzymes, Novo-zymes partenaire de Fortrade fournit principalement des enzymes :- Pour la minoterie, afin de corriger le

bl par une action enzymatique. En ef-fet, chaque bl import ou produit lo-calement, a ses spcificits propres qui interagissent sur le rsultat final et il faut, aprs analyse, corriger le produit afin de lhomogniser dans le temps, avant sa mise sur le march.- Pour les jus de fruits et pour lextrac-tion de lhuile dolive dont on obtient un meilleur rendement grce des enzymes spcifiques. - Pour les huileries & margarineries au niveau du raffinage et de linteresterifica-tion enzymatique. Les enzymes proposes sont dorigine naturelle, soigneusement slectionnes, pures, purifies et concentres, ce qui en fait des auxiliaires technologique qui apportent une trs grande valeur ajoute. Une assistance technique et un accompagnement des industriels sont proposs par Fortrade et son partenaire

Vitamines, Premix, Enzymes et Fibres Au service de l agroalimentaire

Qui mieux que la socit Fortrade, cre depuis 1995 et spcialise dans le domaine des ingrdients alimentaires, pouvait nous renseigner sur ces additifs.


Novozymes et ce jusqu ce que les rsultats soient pro-bants: Amlioration de la qualit et du rendement, rduction des cots, meilleure fonctionalit, fluidit et rgularit de laproduction, etc..

Fibres : (voir galement article sur les fibres page suivante)Leader mondial des fibres JRS propose via Fortrade, des fibres dorigine entirement naturelle. Leur rle peut tre soit : - Nutritionnel (faciliter la digestion, rduction des toxines, pr-vention de lobsit, ), ou - Fonctionnel (prolongement de la date de premption, rduc-tion des matires grasses ). Utilises dans la boulangerie, les fibres permettent une aug-mentation du volume et du rendement. En charcuterie, les fibres rduisent le taux de matires grasses dans le process et vitent la migration de leau et de lhuile. Pour les ptes, pour les biscuits, les cornets de glace, elles vitent les brisures. Pour les liquides, elles permettent une homognit du liquide (s-paration de phases)

En rsum, vitamines, premix vitamines et minraux, enzymes et fibres sont essentielles en agroalimentaire pour lamliora-tion des produits existants, loptimisation du rendement et du prix de revient et mme pour la cration et le lancement de nouveaux produits forte valeur ajoute. Fortrade accom-

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