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Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’effort à domicile et niveau d’activité physique à un an chez les patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088 ARTICLE IN PRESS Modele + RMR-987; No. of Pages 10 Revue des Maladies Respiratoires (2015) xxx, xxx—xxx Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com ARTICLE ORIGINAL Réentraînement à l’effort à domicile et niveau d’activité physique à un an chez les patients BPCO Home-based exercise training and physical activity level over one year in COPD patients D. Delample a,, É. Chavignay a , C. Prefaut b a Société Home Air, ZAC pôle actif, 12, avenue de la Fontanisse, 30660 Gallargues-le-Monteux, France b Inserm U 1046, université de Montpellier 1, 34090 Montpellier, France Rec ¸u le 7 aoˆ ut 2014 ; accepté le 16 ecembre 2014 MOTS CLÉS BPCO ; Réentraînement à l’effort ; Domicile ; Faisabilité ; Sévérité Résumé Introduction. Les objectifs de cette étude étaient : (1) de déterminer la faisabilité et l’efficacité d’un réentraînement à l’effort réalisé exclusivement à domicile chez des patients atteints de BPCO, (2) de déterminer si les patients ont changé durablement de comportement vis-à-vis de l’activité physique. Méthode. Cent patients atteints de BPCO (VEMS = 42,6 % théorique) ont été inclus et ont béné- ficié de 25 séances d’ergocycle durant 8—10 semaines, avec des visites hebdomadaires, puis d’un an de suivi avec des visites mensuelles. Un test de marche de six minutes, un test d’endurance, l’index BODE et une mesure actimétrique ont été réalisés avant, après et un an après l’inclusion. Résultats. Quatre-vingt pour cent des patients inclus ont terminé le programme. Ces patients ont amélioré en moyenne leur tolérance à l’effort et la quantité d’activité physique quotidienne et ce, même un an après l’inclusion. Toutefois, les patients les plus sévères ne maintenaient pas les bénéfices obtenus grâce au réentraînement à l’effort. Leur quantité d’activité physique quotidienne était également abaissée un an après l’inclusion. Organismes ayant aidé à la réalisation de la recherche : OSEO-TRANSFERT LR, L’Acropole, 954, avenue Jean-Mermoz, 34000 Montpellier. Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Delample). http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088 0761-8425/© 2015 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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    ARTICLE IN PRESSModele +RMR-987; No. of Pages 10Revue des Maladies Respiratoires (2015) xxx, xxx—xxx

    Disponible en ligne sur

    ScienceDirectwww.sciencedirect.com

    ARTICLE ORIGINAL

    Réentraînement à l’effort à domicileet niveau d’activité physique à un anchez les patients BPCO�

    Home-based exercise training and physical activity level over one yearin COPD patients

    D. Delamplea,∗, É. Chavignaya, C. Prefautb

    a Société Home Air, ZAC pôle actif, 12, avenue de la Fontanisse,30660 Gallargues-le-Monteux, Franceb Inserm U 1046, université de Montpellier 1, 34090 Montpellier, France

    Reçu le 7 août 2014 ; accepté le 16 décembre 2014

    MOTS CLÉSBPCO ;Réentraînement àl’effort ;Domicile ;Faisabilité ;Sévérité

    RésuméIntroduction. — Les objectifs de cette étude étaient : (1) de déterminer la faisabilité etl’efficacité d’un réentraînement à l’effort réalisé exclusivement à domicile chez des patientsatteints de BPCO, (2) de déterminer si les patients ont changé durablement de comportementvis-à-vis de l’activité physique.Méthode. — Cent patients atteints de BPCO (VEMS = 42,6 % théorique) ont été inclus et ont béné-ficié de 25 séances d’ergocycle durant 8—10 semaines, avec des visites hebdomadaires, puis d’unan de suivi avec des visites mensuelles. Un test de marche de six minutes, un test d’endurance,l’index BODE et une mesure actimétrique ont été réalisés avant, après et un an après l’inclusion.

    our cent des patients inclus ont terminé le programme. Ces patients

    Résultats. — Quatre-vingt p

    Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’effort à domicile et niveau d’activité physique à un an chezles patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088

    ont amélioré en moyenne leur tolérance à l’effort et la quantité d’activité physique quotidienneet ce, même un an après l’inclusion. Toutefois, les patients les plus sévères ne maintenaientpas les bénéfices obtenus grâce au réentraînement à l’effort. Leur quantité d’activité physiquequotidienne était également abaissée un an après l’inclusion.

    � Organismes ayant aidé à la réalisation de la recherche : OSEO-TRANSFERT LR, L’Acropole, 954, avenue Jean-Mermoz, 34000 Montpellier.∗ Auteur correspondant.

    Adresse e-mail : [email protected] (D. Delample).

    http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.0880761-8425/© 2015 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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    dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088http://www.sciencedirect.com/science/journal/07618425mailto:[email protected]/10.1016/j.rmr.2015.02.088

  • ARTICLE IN PRESSModele +RMR-987; No. of Pages 102 D. Delample et al.

    Conclusion. — Ce programme de réentraînement à l’effort est faisable et efficace. Les bénéficesobtenus sont durables. Seuls les patients sévères ne maintiennent pas ces bénéfices à un an, cequi suggère qu’il faille envisager une prise en charge plus adaptée à cette population.© 2015 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

    KEYWORDSCOPD;Exercise training;Home-based;Relevance;Severity

    SummaryIntroduction. — The aim of our study was to investigate whether exclusive home-based trainingwas feasible and effective in COPD patients and if patients have a persistent improvement intheir level of physical activity after this intervention.Methods. — One hundred COPD patients (FEV1 = 42.6% predicted) first underwent 25 weeklysessions of supervised cycle ergometry training, followed by one year of monthly supervisedfollow-up. Six minutes walking test, endurance test, BODE index and activity monitoring wereperformed before, after and one year after inclusion.Results. — About 80% of the patients completed the program. They improved their exercise tole-rance and their daily physical activity level, even one year after inclusion. However, more severepatients did not maintain these benefits. Daily physical activity quantity was also decreased inthese patients one year after inclusion.Conclusion. — This home-based exercise training program is feasible and effective. Improve-ments are sustainable for the majority of patients. However, severe patients were not able tomaintain these benefits. Other exercise training strategies may have to be considered in thesepatients.© 2015 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

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    ntroduction

    e réentraînement à l’effort (REE) est un élément importante la prise en charge des patients présentant une bron-hopneumopathie chronique obstructive (BPCO). L’objectiftant d’améliorer la tolérance à l’effort et in fine, lauantité d’activité physique durant la vie quotidienne. Onompte en France environ 3,5 millions de patients porteurse BPCO et le nombre ne cesse d’augmenter depuis 20 ans.ans ces conditions, même si les propositions de REE enentres augmentent, il est illusoire de penser que leursapacités permettront de prendre en charge cette popula-ion croissante. Ainsi, le REE à domicile pourrait être unelternative. Selon les recommandations de la Société deneumologie de langue française (SPLF) [1], le REE peute faire au domicile du patient. Mais il n’existe pas deonsensus dans la littérature sur les modalités de ce REE.ertaines études font état de REE réalisé exclusivement

    domicile, d’autres associent à des degrés variables REEmbulatoire en structure de proximité et REE au domicile.algré l’hétérogénéité du nombre de séances, de la durée

    otale du programme et des modalités de REE, les résultatse la littérature montrent que le REE dans ces conditionsst efficace tant sur la qualité de vie que sur la tolérance à’effort [2—15].

    Nous savons qu’après un stage de REE en centre, seuls

    Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’eles patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), ht

    0 à 25 % des patients atteints de BPCO poursuivent une acti-ité physique régulière autonome [14,15]. Il est reconnu quea capacité aérobie est directement corrélée à l’activitéhysique quotidienne, quel que soit l’âge des sujets

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    ains [16]. Inversement, tout arrêt de quelques semaines’activités physiques s’accompagne d’une chute importantee ces paramètres [17,18]. C’est dire l’importance de laoursuite des activités physiques « adaptées » de façon régu-ière, au long cours, pour des patients ayant adopté bienouvent un style de vie sédentaire depuis plusieurs années,t sujets à des épisodes de décompensation plus ou moinsévères pouvant les contraindre à s’aliter quelques jours. Leaintien à long terme des bénéfices est le véritable chal-

    enge du REE. Il s’agit donc de pérenniser les acquis durogramme, d’induire de façon durable des changementse comportement des patients, de rendre ceux-ci les plusutonomes possible et acteurs de leur santé. L’adhésione la famille et l’intégration du programme de REE dans’environnement du patient sont des éléments qui peuventoncourir à un tel résultat.

    Ainsi, l’objectif principal de cette étude est de déter-iner la faisabilité et l’efficacité d’un programme de REE

    éalisé exclusivement à domicile pendant un an. L’objectifecondaire est de déterminer si les patients ont changé deomportement vis-à-vis de l’activité physique et si cetteodification est durable dans le temps.

    éthodes

    ffort à domicile et niveau d’activité physique à un an cheztp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088

    atients

    e design de cette étude pilote étant original, nous avonsécidé de sélectionner un total de 100 sujets lors des

    rançaise (202963)

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    ARTICLERMR-987; No. of Pages 10Pertinence et efficacité du programme FReeDom

    consultations en cabinet de pneumologie sur la régionLanguedoc-Roussillon. Quatorze pneumologues ont participéà l’inclusion des patients qui avaient une BPCO stable,modérée à très sévère (GOLD II, III et IV), appareillés ounon par oxygénothérapie de longue durée et ventilation noninvasive. Ils n’avaient pas participé à un programme de REEdans l’année précédant l’inclusion.

    Les patients inclus présentaient un déconditionnementphysique (observé lors de l’épreuve d’effort cardio-respiratoire maximale) et avaient moins de 80 ans. Leprogramme Faisabilité Réentraînement à Domicile (FRee-Dom) était alors présenté aux patients comme uneproposition supplémentaire de prise en charge dans le panelde propositions existantes (en ambulatoire, en séjour). Lesinclusions se sont déroulées de juin 2009 à mars 2012.Les patients étaient exclus s’ils présentaient une contre-indication absolue à la réalisation d’une activité physique :insuffisance cardiaque non contrôlée, infarctus du myocarderécent, angine de poitrine instable, troubles du rythme car-diaque, hypertension artérielle pulmonaire.

    Modalités d’inclusion des patients dans leprogramme

    Les patients ont réalisé une exploration fonctionnelle respi-ratoire avec analyse des gaz du sang, ainsi qu’une épreuved’effort cardio-respiratoire maximale. Si le patient rentraitdans les critères d’inclusion, le pneumologue lui proposaitle programme FReeDom de REE à domicile. La durée totaledu programme était d’un an. Le patient était alors informédu programme et un rendez-vous avec un enseignant enactivités physiques adaptées était planifié au domicile dupatient pour la visite d’inclusion. Lors de cette visite, munidu dossier médical complet, le patient consentait à parti-ciper au programme et des évaluations étaient réalisées :test de marche de six minutes, mesure anthropométrique(poids, taille, indice de masse corporelle [IMC]), index BODE.Un actimètre était remis au patient (Sensewear Armband,BodyMedia Inc, Pittsburgh, États-Unis). Un ergocyclomètreDKN-3 (DKN France, Clermont-Ferrand, France) et un car-diofréquencemètre enregistreur Polar RS400 (Polar ElectroFrance SAS, Bassussarry, France) étaient ensuite livrés audomicile du patient et un test d’endurance était réalisé à70 % de la puissance maximale observée lors de l’épreuved’effort.

    Le protocole de réentraînement à domicile

    Le programme se découpait en deux phases (Fig. 1). Lorsde la phase 1, les patients devaient réaliser un total de25 séances, réparties sur 8 à 10 semaines (soit 3 séancespar semaine). Selon les recommandations, chaque séanced’ergocycle dure 45 min de travail personnalisé en inter-val training, à une fréquence cardiaque cible (FC cible)qui doit être atteinte lors des paliers à plus haute inten-sité. Elle est déterminée lors de l’épreuve d’effort etcorrespondant à la fréquence cardiaque au premier seuilventilatoire (SV). En revanche, nous avons fait le choix

    Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’eles patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), ht

    d’individualiser les modalités des séances (durée et inten-sité) en fonction des possibilités de chaque patient avec pourobjectif au moins 135 min d’ergocycle par semaine (équi-valent à 3 séances de 45 min). Des actions de sensibilisation

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    PRESS3

    t de motivation ont été mises en place afin d’atteindrees objectifs. Ces actions sont menées pendant les visitesebdomadaires de la phase 1. La première action, baséeur l’entretien individuel, avait pour objectif de sensibi-iser le patient à l’intérêt de l’activité physique adaptéeégulière. La deuxième action d’accompagnement moti-ationnel, tout au long du programme, a été mise enlace sur la base d’entretiens motivationnels pour renfor-er la compréhension et l’adhésion du patient à la pratiqueégulière d’activités physiques. L’objectif était d’aider àa modification durable des comportements des patientsis-à-vis de leur pratique d’activités physiques. Chaqueéance de REE supervisée incluait la surveillance de laréquence cardiaque et de la saturation artérielle transcu-anée en oxygène. À la fin de la phase 1, nous informionses patients de la récupération de l’ensemble du maté-iel. Cependant, un système de location ou de vente de’ergocycle a été proposé pour aider les patients qui dési-aient à acquérir le matériel. Lors de la phase 2, le patientaisait le choix de l’activité physique qu’il réalisera deaçon régulière (par exemple marche, ergocycle. . .). Lesecommandations médicales quant aux bonnes manières deéaliser l’activité physique étaient indiquées au patient enn de phase 1 dans l’objectif de le rendre autonome dans laéalisation de ses activités physiques et en vue d’une prisee conscience de l’importance d’une telle pratique pour saanté.

    urveillance des patients et visites à domicile

    endant la phase 1, chaque patient était visité de façonebdomadaire par un enseignant en activités physiquesdaptées. Lors de cette visite à domicile, nous faisions unoint sur les séances réalisées, les éventuels problèmesencontrés. Les données des cardiofréquencemètres enre-istreurs étaient téléchargées afin de veiller à la bonnebservance des durées et des intensités conseillées. Enfin,ne séance était réalisée avec le patient pour réajuster lesntensités au besoin et pour planifier les séances à réaliserour la semaine suivante. Durant la phase 2, les visites àomicile par un enseignant en activités physiques adaptéese faisaient de façon mensuelle. Lors de ces visites d’uneeure, un point sur l’activité physique menée durant le moistait fait et une séance de l’activité choisie par le patienttait réalisée.

    esure de la faisabilité du programme deéentraînement à domicile

    fin de mesurer la faisabilité du programme, nous avonsbservé différentes données :le nombre d’inclusions réalisées que nous avons comparéau nombre effectif de patients ayant fini le programme ;le nombre de séances réalisées par les patients en regarddu nombre de séances prévues ;le respect de l’intensité et de la durée des séances réali-sées.

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    La bonne observance aux séances (en termes d’intensité,e durée et de nombre) était appréciée hebdomadaire-ent par l’enseignant en activités physiques adaptées qui

    upervisait la visite. L’utilisation du cardiofréquencemètre

    e Française (202963)

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    Lm[scientifique et le contenu de notre programme s’appuyait

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    igure 1. Design du protocole de réentraînement à l’effort à dom

    nregistreur permettait, en téléchargeant les données enre-istrées, de visualiser la qualité des séances (intensité eturée) ainsi que le nombre de séances réalisées.

    esure de l’efficacité du programme deéentraînement à domicile

    ’ensemble des évaluations suivantes ont été réalisées auébut du programme (évaluation 1), à la fin de la phase 1 deEE (évaluation 2) et à la fin de la phase 2 de suivi (évaluation) (Fig. 1).

    Le test de marche de six minutes (TDM6) est un testlinique qui permet d’apprécier la tolérance à l’effortes sujets atteints de BPCO. Ce test a été réalisé selones recommandations [19]. Les distances obtenues ont étéomparées aux distances théoriques calculées grâce auxquations de prédiction de Beekman [20] quand le par-ours utilisé était inférieur à 30 m, et de Troosters [21].es TDM6 ont été réalisés, quand cela était possible, auein des cabinets des pneumologues traitants. Toutefois,ertains TDM6 ont été effectués au domicile des patientsuand il n’était pas possible de convoquer les patients auxabinets. Les TDM6 étaient reproduits aux différents temps’évaluation dans les mêmes conditions de réalisation. Laesure de la FC et de la SpO2 était réalisée en continueurant toute la durée du test par oxymètre de pouls digitalonin (Nonin Medical, Plymouth, États-Unis).

    Un test d’endurance était réalisé sur ergocycle à unentensité correspondant à 70 % de la puissance maximalePMax) observée lors de l’épreuve d’effort. Le test débu-ait par un échauffement individualisé de 2 min. L’intensitén watts était ensuite progressivement augmentée jusqu’àtteindre 70 % de la PMax. La consigne donnée était de pour-uivre l’effort jusqu’à l’apparition d’un essoufflement ou’une fatigue musculaire ne permettant pas de maintenir’effort demandé. Le test était interrompu quand la vitessee rotation par minute était insuffisante. S’ensuivait alors

    min de récupération active à faible intensité. Le temps’endurance (Tlim) mesuré était le temps de pédalage quee patient parvenait à maintenir à 70 % de la PMax. Ce testtait réalisé en début du programme (évaluation 1) ainsiu’à la fin de la phase 1 (évaluation 2). Il n’a pas été réa-

    Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’eles patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), ht

    isé à 1 an post-réentraînement car les ergocycles ont étéécupérés à la fin de la phase 1, nous ne pouvions donc paseproduire le test dans les mêmes conditions de réalisation.a mesure de la FC et de la SpO2 était réalisée en continu

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    s droits réservés. - Document téléchargé le 09/11/2015 par Société de Pneumologie de Langue F

    .

    urant toute la durée du test avec un oxymètre de poulsigital Nonin (Nonin Medical, Plymouth, États-Unis).

    La mesure de la dyspnée se faisait lors des tests fonction-els (TDM6 et test d’endurance), avant et immédiatementprès la réalisation des tests. La mesure était réalisée parne échelle visuelle analogique qui permettait d’évaluer layspnée entre 0 et 10.

    L’index BODE est un score composite permettant deéterminer la sévérité de la maladie BPCO des patients à’état stable [22]. Il intègre en plus du paramètre fonc-ionnel qu’est le volume expiratoire maximal en 1 secondeVEMS), un paramètre subjectif, la dyspnée ainsi que deuxaramètres systémiques, la distance parcourue lors du teste marche de six minutes et l’IMC. L’interprétation de cecore se fait sur base d’une classification en quatre quar-iles : le quartile 1 correspond à un score de 0 à 2, le quartile

    à un score de 3 à 4, le quartile 3 à un score de 5 à 6 ete quartile 4 à un score de 7 à 10. Ainsi, cet index permet’appréhender le retentissement global de la maladie res-iratoire.

    esure de la modification des comportementses patients vis-à-vis de l’activité physique

    e brassard Sensewear Armband® est un appareil de mesurectimétrique qui permet notamment l’évaluation du nombree pas et de la dépense énergétique (équivalents métabo-iques METs). Le brassard devait être porté dès le réveilusqu’au couché pendant 5 jours consécutifs incluant deuxours de week-end. L’analyse des données se faisait grâceu logiciel fourni (SenseWear Software for SenseWear Arm-and, BodyMedia Inc, Pittsburgh, États-Unis). Cet appareile mesure a été validé, notamment dans la population deatients atteints de BPCO [8,23—25].

    onsidérations règlementaires et éthiques

    a communauté scientifique a établi un ensemble de recom-andations et de concepts cadrant la pratique du REE

    1,26—27]. Ce traitement est validé par la communauté

    ffort à domicile et niveau d’activité physique à un an cheztp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088

    ur ces recommandations. Un comité scientifique interne validé le contenu et le déroulement du programme. Lesatients ont donné leur consentement écrit à participer aurogramme.

    rançaise (202963)

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    ARTICLERMR-987; No. of Pages 10Pertinence et efficacité du programme FReeDom

    Statistiques

    Les données ont été analysées avec un logiciel de statis-tique Statistica 7.1 (Statsoft, Maisons-Alfort, France). Lesrésultats ont été rapportés en valeur moyenne ± l’écart àla moyenne. Une analyse de la variance à mesures répétéeset à une voie a été utilisée pour évaluer les effets du REEsur les différents items mesurés suivi d’un test de FisherLSD. Les différences ont été admises comme significativesau seuil de 5 % (p < 0,05).

    Résultats

    Population d’étude

    Cent patients ont été inclus. Quatre-vingt patients ont réa-lisés l’ensemble du programme (55 hommes, 25 femmes).Vingt-neuf patients étaient appareillés par oxygénothéra-pie (nocturne et/ou de déambulation), 5 par ventilation noninvasive (VNI) (< 12 h/j), et 12 par VNI + oxygénothérapie.Sur les 20 patients exclus, 2 sont décédés en cours de pro-gramme (exacerbations graves), 18 ont abandonné dans lestrois semaines après la mise en place du programme (7 sursouhait du patient (manque de motivation, éthylisme chro-nique, trouble psychique), 11 suite à une exacerbation). Lescaractéristiques anthropométriques et cliniques sont pré-sentées dans le Tableau 1. Les sujets inclus étaient des

    Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’eles patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), ht

    patients BPCO sévères (VEMS = 42,6 % de la valeur théo-rique, VEMS/CVF = 53,4 %) qui présentaient une intoléranceà l’effort (distance au TDM6 = 310,5 ± 13,4 m, soit 48,8 %

    Tableau 1 Caractéristiques anthropométriques et cli-niques des patients en début de programme.

    n 80

    Homme/femme 55/25Âge (années) 66,9 ± 1,1Poids (kg) 71,7 ± 1,9IMC 25,4 ± 0,7PaO2 (mmHg) 67,2 ± 1,2CVF (% théo) 63,5 ± 2,5VEMS (% théo) 42,6 ± 2,2CPT (% Hhéo) 102,1 ± 4,4VEMS/CVF 53,4 ± 1,9BODE 5,1 ± 0,3PMA (watts) 58,9 ± 3,4PMA (%) 48,7 ± 2,3VO2 (mL/kg/min) 13,8 ± 0,5VO2 (%) 57,7 ± 2,3SV (watts) 38,4 ± 2,4SV (%) 41,5 ± 2,7Dist TDM6 (m) 310,5 ± 13,4Dist TDM6 (% théo) 51,8 ± 2,6IMC : indice de masse corporelle ; PaO2 : pression artérielle enoxygène ; CVF : capacité vitale forcée ; VEMS : volume expira-toire maximale en seconde ; CPT : capacité pulmonaire totale ;PMA : puissance maximale aérobie ; SV : seuil ventilatoire ;Dist TDM6 : distance parcourue lors du test de marche de sixminutes.

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    Tous droits réservés. - Document téléchargé le 09/11/2015 par Société de Pneumologie de Langu

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    e la valeur théorique, VO2max = 13,8 ± 0,5 mL/kg/min, soit7,7 % de la valeur théorique).

    En utilisant le score obtenu à l’index BODE, nous pouvonsépartir les patients en quartile. Ainsi, 13 patients étaientans le quartile 1, 20 dans le quartile 2, 25 dans le quartile

    et 22 dans le quartile 4.

    aisabilité du programme de réentraînement àomicile

    ous avons observé que 18 % des patients ont abandonné pré-aturément le programme (dans les 3 premières semaines)our des raisons psychosociales et/ou cliniques (exacerba-ions nécessitant une hospitalisation).

    Sur les 80 patients ayant poursuivi le programme pendantn an, tous ont réalisé un total d’au moins 25 séances enhase 1. Les durées de séances étant individualisées auxossibilités propres à chaque patient, nous avions fixé unbjectif hebdomadaire de 135 min (équivalent à 3 séancese 45 min, selon les recommandations). Ainsi, 51 patientsur les 80 (soit 63,7 %) ont réalisé au moins 135 min’ergocycle par semaine (146,5 ± 8,6 min par semaine).ingt-neuf patients ont réalisé moins de 135 min hebdoma-aires (89,1 ± 11,5 min par semaine). L’analyse des donnéesnregistrées chaque semaine nous a aussi permis de validera qualité des séances en termes d’intensité de travail. Lesatients ont respecté la consigne de travail à la fréquenceardiaque cible (± 10 BPM) déterminée lors de l’épreuve’effort maximale. Ainsi, la puissance des séances a étéugmentée au cours du programme pour maintenir cetteréquence cardiaque cible lors des efforts.

    fficacité du programme de REE à domicile

    est de marche de six minutesvant réentraînement, les patients présentaient enoyenne une distance au TDM6 de 310,5 ± 13,4 m, soit

    8,8 ± 2 % de la valeur théorique. Le REE à domicile aermis d’améliorer la distance parcourue au TDM6 et ce,ême un an après l’inclusion (distance TDM6 évaluation

    = 370 ± 14,6 m, p < 0,05 comparativement à l’évaluation ; distance TDM6 évaluation 3 = 352,2 ± 19,9 m, p < 0,05omparativement à l’évaluation 1).

    Le programme de réentraînement a eu un effetur la dyspnée mesurée au repos (dyspnée de reposvaluation 1 = 2,6 ± 0,3 ; dyspnée de repos évaluation

    = 1,9 ± 0,2, p < 0,05) et immédiatement après l’arrêt duDM6 (dyspnée arrêt TDM6 évaluation 1 = 6,2 ± 0,2 ; dys-née arrêt TDM6 évaluation 2 = 5,4 ± 0,3, p < 0,05). Cet effet

    duré jusqu’à un an après réentraînement (dyspnée deepos évaluation 1 = 2,6 ± 0,3 ; dyspnée de repos évalua-ion 3 = 1,7 ± 0,3, p < 0,05) (dyspnée arrêt TDM6 évaluation

    = 6,2 ± 0,2 ; dyspnée arrêt TDM6 évaluation 3 = 5,4 ± 0,4, < 0,05).

    L’analyse de l’évolution de la distance parcourue lorsu TDM6 en fonction du score BODE a montré qu’il exis-

    ffort à domicile et niveau d’activité physique à un an cheztp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088

    ait une augmentation significative de la distance parcourueans tous les quartiles après réentraînement et un an après’inclusion sauf pour le quartile 4 correspondant à un scoree BODE de 7 à 10. Dans ce quartile, la distance parcourue

    e Française (202963)

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  • ARTICLE IN PRESSModele +RMR-987; No. of Pages 106 D. Delample et al.

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    igure 2. Évolution de la distance parcourue lors du TDM6 en fon

    n an après l’inclusion était identique à celle parcourue lorse l’inclusion (Fig. 2).

    est d’endurancee temps d’endurance mesuré avant et après la phase

    était significativement augmenté de 219 % après la phase (386,4 ± 48,7 s vs 846 ± 73,4 s, respectivement ; p < 0,05).ous avons aussi observé un effet du REE sur la dyspnée auepos (dyspnée de repos évaluation 1 = 2,3 ± 0,3 ; dyspnéee repos évaluation 2 = 12 ± 0,2, p < 0,05) ainsi que sur layspnée mesurée immédiatement après l’arrêt de l’effortdyspnée post-test évaluation 1 = 6,8 ± 0,2 ; dyspnée post-est évaluation 2 = 6,1 ± 0,2, p < 0,05).

    Également, il existait une amélioration significative etomogène du temps d’endurance dans les quatre quartilesntre l’évaluation 1 et l’évaluation 2 (Fig. 3).

    ndex BODEous avons observé une diminution cliniquement et statis-iquement significative de l’index BODE sur l’ensemble desatients jusqu’à un an après l’inclusion (BODE évaluation

    = 5,1 ± 0,3 vs BODE évaluation 2 = 4,1 ± 0,3, p < 0,05 ; BODEvaluation 1 = 5,1 ± 0,3 vs BODE évaluation 3 = 3,9 ± 0,3,

    < 0,05).

    odification des comportements des patientsis-à-vis de l’activité physique

    e nombre de pas réalisés par jour était abaissé dans leuartile 4 comparativement aux quartiles 1, 2 et 3. Aprèséentraînement, le nombre de pas réalisés quotidiennementtait augmenté dans les quartiles 1 et 2 comparativement auoment de l’inclusion (p < 0,05). Ces effets ont été obser-

    és également un an après l’inclusion (p < 0,05) (Fig. 4).ous avons également observé une augmentation du tempsassé au-dessus de 2 METs après réentraînement et un an

    Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’eles patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), ht

    près l’inclusion pour les quartiles 1 et 2 comparativement l’évaluation initiale (p < 0,05) (Fig. 5). Dans le quartile 3,’augmentation du temps passé au-dessus de 2 METs étaitignificative entre avant et un an après l’inclusion (p < 0,05).

    lNdf

    s droits réservés. - Document téléchargé le 09/11/2015 par Société de Pneumologie de Langue F

    des quartiles de l’index BODE ; *p < 0,05.

    ans le quartile 4, il existait une diminution significativeu temps passé au-dessus de 2 METs un an après l’inclusionomparativement à avant REE (p < 0,05) (Fig. 5).

    iscussion

    ette étude montre la faisabilité et l’efficacité à un an’un programme de REE à domicile chez le patient BPCO.a mesure actimétrique a permis de montrer qu’il y avaitne modification durable des comportements vis-à-vis de’activité physique pour les patients les moins sévères.

    La principale limite de cette étude est l’absence deroupe témoin. Nous avons proposé cette étude à des pneu-ologues libéraux qui ont fait le choix, compte tenu du

    iveau de preuve d’efficacité du REE, de prescrire le REEour leurs patients. Ainsi, nous nous sommes inscrits dansne logique d’observatoire de la faisabilité et de l’efficacitéu programme par des évaluations cliniques et fonction-elles simples et réalisables à domicile. Malgré ce biais deélection, les patients inclus sont des patients sévères quirésentent une intolérance à l’effort et la répartition desatients dans les quartiles de l’index BODE est homogène.

    Aucun événement indésirable n’est survenu pendant leséances supervisées et non supervisées par un intervenant.n début de programme, nous sensibilisons les patients sures consignes de sécurité et sur le bon déroulement deséances. Ainsi, dans le carnet de suivi du patient, nousrécisons les fréquences cardiaques à respecter pendant laéance et à ne pas dépasser. La première séance est sys-ématiquement supervisée. Ainsi, nous pouvons appréciere degré d’autonomie des patients et amener les adapta-ions en termes de durée et d’intensité de séance, mais aussin termes de matériel qui nous permettent de prévenir desventuels accidents.

    La particularité de cette étude repose notamment sure fait que l’ensemble des visites (inclusion, séance, éva-

    ffort à domicile et niveau d’activité physique à un an cheztp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088

    uation, suivi) ont été réalisées au domicile des patients.ous avons vu que seuls 18 % des patients inclus sont sortisu programme. Le contexte psychosocial du patient est unacteur de non-adhésion aux programmes de réhabilitation

    rançaise (202963)

    dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088

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    la ph

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    Figure 3. Évolution du temps d’endurance (Tlim) avant et après

    identifié par Young et al. [28]. Les visites hebdomadairespendant la phase 1 permettent une bonne connaissancedes comportements des patients et de leur environne-ment (contexte familial, personne aidante. . .) auxquels

    Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’eles patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), ht

    nous accordons une place importante comme levier demotivation. Ainsi, nous pouvons considérer qu’il y a unebonne adhésion des patients à ce programme de REE.

    psE

    Figure 4. Évolution du nombre de pas réalisés quotidiennement avanquartiles de l’index BODE ; *p < 0,05.

    Tous droits réservés. - Document téléchargé le 09/11/2015 par Société de Pneumologie de Langu

    ase 1 en fonction des différents quartiles ; *p < 0,05.

    Ce programme de REE est donc faisable et effi-ace. Comme précédemment décrit dans la littérature2,5,8,10,12,15], nos résultats montrent une amélioratione la tolérance à l’effort (mesurée par le test de marche et

    ffort à domicile et niveau d’activité physique à un an cheztp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088

    ar le test d’endurance) ainsi que sur la dyspnée et sur laévérité globale des patients (mesurée par l’index BODE).n moyenne, ces améliorations sont toujours observables

    t, après réentraînement et un an après l’inclusion en fonction des

    e Française (202963)

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  • ARTICLE IN PRESSModele +RMR-987; No. of Pages 108 D. Delample et al.

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    igure 5. Évolution du temps passé en dessus de 2 METs lors desprès l’inclusion en fonction des quartiles de l’index BODE ; *p < 0,0

    n an après l’inclusion. En effet, la distance de marchearcourue lors du TDM6 reste augmentée de +42 m un anprès l’inclusion. Une augmentation de +40 m [29] ou plusécemment +25 m [30] est considérée comme cliniquementignificative pour le patient. Alors que seulement 20 à 25 %es patients atteints de BPCO poursuivent une activitéhysique régulière autonome après un stage de réhabili-ation [14,15], il semblerait que le fait d’initier l’activitéhysique au domicile des patients facilite la poursuitee la pratique régulière. La mise en place de l’activitéhysique dans la vie quotidienne des patients en termes’intégration des séances dans la journée, d’organisation de’environnement pour le matériel nécessaire aux séances. . .oit être un élément favorisant. Le patient est ainsi acteure la mise en place du REE. Une étude a montré que leuivi après un stage de réhabilitation par une structure deype réseau de santé permettait de maintenir les béné-ces de tolérance à l’effort durant un an [31,32]. Aussi,

    e suivi mensuel proposé lors de la phase 2 doit égalementoncourir au maintien de la pratique régulière de l’activitéhysique.

    Cependant, si on analyse la réponse au REE en fonc-ion du niveau de sévérité des patients (index BODE), nousbservons des résultats différents. Concernant la tolérance

    l’effort, l’amélioration de la distance parcourue lors duDM6 est cliniquement significative après la phase 1 et 2 dans

    es quartiles 1, 2 et 3. En revanche, pour le quartile 4,a distance parcourue un an après l’inclusion est iden-ique comparativement à celle parcourue au moment de’inclusion, alors qu’elle était augmentée après la phase.

    Les résultats de la littérature ne sont pas concor-ants. Certaines études rapportent que les patients leslus sévères tirent le plus grand bénéfice des programmes

    Pour citer cet article : Delample D, et al. Réentraînement à l’eles patients BPCO. Revue des Maladies Respiratoires (2015), ht

    e REE [33—35]. D’autres [13] observent que les patientses plus symptomatiques (grade 5 sur l’échelle de dys-née MRC) n’améliorent pas leurs capacités d’effort aprèsn programme de réhabilitation conduit à domicile. Dans

    lfipm

    s droits réservés. - Document téléchargé le 09/11/2015 par Société de Pneumologie de Langue F

    vités de la vie quotidienne avant, après réentraînement et un an

    otre étude, les patients les plus sévères (quartile 4) neaintiennent pas les bénéfices fonctionnels obtenus grâce

    u REE. Dans ce groupe, nous observons une diminutionu temps passé à des activités d’une intensité supé-ieure à 2 METs ainsi qu’une diminution (non statistiquementignificative) du nombre de pas journaliers au décours de’année de suivi. Également, le nombre de pas réalisésar jour est abaissé dans le quartile 4 comparativement auxutres quartiles au moment de l’inclusion. Les patientses plus sévères sont donc les moins actifs. Ce résultatst en accord avec la littérature qui montre une diminu-ion de la quantité d’activité physique quotidienne chezes patients atteints de BPCO [36,37] et cette diminutionst plus importante chez les patients les plus sévères [25].insi, nous émettons l’hypothèse que le REE soit efficacehez les patients les plus sévères mais que le fait qu’ils’augmentent pas leur quantité d’activité physique quo-idienne ne leur permet pas de maintenir ces bénéficesans le temps. Inverser la spirale du déconditionnementt de la sédentarité n’est pas conditionné uniquement par’entraînement physique et l’amélioration de la tolérance à’effort. Les exacerbations et des indices de masse corpo-elle bas sont plus fréquemment observés chez ces patientsévères et pourraient rendre difficile le maintien d’une acti-ité physique régulière. Le changement de comportementis-à-vis de l’activité physique est multifactoriel et doit pro-ablement aussi intégrer l’état psychosocial des patients eteur environnement [38,39].

    onclusion

    ette étude montre qu’un REE proposé exclusivement àomicile est faisable et efficace. Les patients améliorent

    ffort à domicile et niveau d’activité physique à un an cheztp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.02.088

    eur tolérance à l’effort après réentraînement et ces béné-ces durent au moins un an après l’inclusion sauf pour lesatients les plus sévères. La mesure actimétrique est un élé-ent probant qui permet de donner un axe de réflexion

    rançaise (202963)

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    quant à l’absence du maintien des bénéfices fonctionnelsobtenus grâce au réentraînement chez les patients les plussévères. Il s’agit peut-être chez ces patients d’envisagerd’autres modalités de prise en charge en REE à court et longtermes.

    Remerciements

    Les auteurs et la société Home Air remercient les pneumo-logues libéraux du Languedoc-Roussillon qui ont participé àl’étude, l’équipe des EAPA qui ont suivi les patients à domi-cile ainsi que l’organisme OSEO-TRANSFERT LR pour leursoutien.

    Déclaration d’intérêts

    Au cours des 5 dernières années, Delphine Delample a étésalariée de la société Home Air. De 2008 à 2013, EmilieChavignay a été salariée de la société Home Air.

    C. Préfaut déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts enrelation avec cet article.

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    e Française (202963)

    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