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Prochimir : international obligatoire ! Le billet Vivre « international » Le déploiement international s’impose comme une évidence et non comme une option. Économie mondiale toujours plus ouverte et interactive, explosion du numérique, circulation intensive des biens et des personnes : le marché domestique est trop étroit, y compris pour les métiers de service. La question n’est pas de savoir si, mais comment aborder l’international. Certains écosystèmes obligent à opérer très tôt sur un territoire sans frontières ; d’autres entreprises, industrielles ou non, préfèrent de solides bases sur leur marché d’origine, avant de chercher un souffle supplémentaire sur un terrain plus large. Dans tous les cas, au-delà de l’ambition stratégique, nécessairement de long terme et avec constance, l’international est une discipline pragmatique : il faut penser et vivre « international » au quotidien. Il en va de même pour CM-CIC Investissement, né il y a 5 ans de fusions multiples et aujourd’hui leader du marché à capitaux bancaires en France. L’international représente déjà 24 % du chiffre d’affaires total de notre portefeuille. Nous irons plus loin, pour mieux accompagner nos participations et stimuler leur croissance : d’ici 2022, CM-CIC Investissement consacrera 20 % de ses investissements directs, soit 650 M, à des opérations hors de France, dans les métiers du capital-risque technologique, du capital-développement et du capital-transmission. Les relais de croissance à l’international seront logiquement, pour moitié, dans le plus grand marché du monde du private equity, en Amérique du Nord : le modèle que nous avons expérimenté avec succès au Canada nous incite à nous implanter aux USA 1 (avec une équipe à Boston). Par ailleurs, nous créons une filiale en Suisse et nous allons également déployer des équipes en Allemagne et au Royaume-Uni. Ces nouveaux développements dans ces différents pays s’inscriront bien entendu en étroite synergie avec les implantations locales de notre actionnaire le groupe Crédit Mutuel- CIC. Cette nouvelle dynamique accélèrera les opportunités pour nos 430 participations actuelles et constituera une passerelle à double sens entre Europe et Amérique du nord. Antoine Jarmak Président 1 Sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires Depuis sa création en 1990, Prochimir opère sur une niche du marché des films techniques et pour des clients mondialisés : l’échelle internationale est donc une nécessité. Le point avec Vianney Lescroart, PDG. Quelle stratégie avez-vous développé ? Vianney Lescroart : Jusqu’au début des années 2000, Prochimir exportait un peu, en proche Europe, avec des agents, mais recentrait déjà son offre sur des produits à plus forte valeur ajoutée. Le dirigeant de l’époque a alors développé une stratégie de conquête plus offensive en recrutant, en 2003, un Directeur Commercial qui avait 10 ans d’expérience à l’export. Il a, notamment, remplacé les agents - pas assez patients au regard de notre long cycle de vente - par une équipe commerciale en propre qui compte maintenant 8 personnes basées au siège. De même, lorsque nous avons ouvert un bureau aux USA, en 2014, nous l’avons confié à un collaborateur de longue date. Nous avons ainsi la maîtrise de notre portefeuille de clients et ces liens directs et durables permettent un travail de fond. Aujourd’hui, Prochimir exporte 75 % de ses produits, tous fabriqués sur un seul site français. Avez-vous recours à des ressources externes ? V. L. : Pendant un an, en 2012, un VIE (Volontariat International en Entreprise) nous a aidés à comprendre le marché nord-américain : on peut tirer un bon parti de ces jeunes gens à condition de bien les encadrer. Maintenant que nous cherchons à nous implanter industriellement aux USA, nous utilisons le réseau de Business France à Chicago pour identifier de potentiels partenaires. Quelles sont les clés du succès à l’international ? V. L. : Pour réussir dès l’amorçage et optimiser les coûts qui sont élevés, il faut choisir de bons équipiers. L’autre clé est culturelle. Parler la langue du client permet une plus grande proximité et une communication plus fine. Pour cette raison, nous ne sommes pas encore prêts à aller en Asie ! S’adapter aux pratiques locales est indispensable, qu’il s’agisse de décliner les produits ou de respecter des usages. la lettre CM-CIC Investissement Numéro 17 / Juin 2016 Rencontres à la Une PROCHIMIR Participation CM-CIC Investissement depuis 2014 Siège : Pouzauges (85) Activités : films techniques thermocollants obtenus par coextrusion multi-couches pour secteurs automobile, bâtiment, santé... Effectif : 50 CA 2015 : 16 M€ dont 75 % à l’international Pays livrés : EU (Allemagne / Pologne, République Tchèque, Slovaquie / Espagne, Portugal, Italie...) - USA - Chine...

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Prochimir : international obligatoire !Le billetVivre « international »

Ledéploiementinternationals’imposecommeune évidence et non comme une option.Économie mondiale toujours plus ouverte etinteractive,explosiondunumérique,circulationintensivedesbiensetdespersonnes : lemarchédomestique est trop étroit, y compris pourlesmétiersdeservice.Laquestionn’estpasdesavoirsi,maiscommentaborder l’international.Certains écosystèmes obligent à opérer trèstôt sur un territoire sans frontières ; d’autresentreprises, industrielles ou non, préfèrent desolides bases sur leur marché d’origine, avantde chercher un souffle supplémentaire sur unterrain plus large.

Dans tous les cas, au-delà de l’ambitionstratégique, nécessairement de long termeet avec constance, l’international est unediscipline pragmatique : il faut penser et vivre« international » au quotidien.

IlenvademêmepourCM-CICInvestissement,néilya5ansdefusionsmultiplesetaujourd’huileader du marché à capitaux bancaires enFrance. L’international représente déjà 24 %duchiffred’affairestotaldenotreportefeuille.

Nous ironsplus loin,pourmieuxaccompagnernos participations et stimuler leur croissance :d’ici 2022, CM-CIC Investissement consacrera20 % de ses investissements directs, soit650 M€, à des opérations hors de France,dans les métiers du capital-risquetechnologique, du capital-développement etdu capital-transmission.

Les relaisdecroissanceà l’international serontlogiquement, pour moitié, dans le plus grandmarché du monde du private equity, enAmériqueduNord : lemodèlequenousavonsexpérimentéavecsuccèsauCanadanousinciteà nous implanter aux USA1 (avec une équipeà Boston). Par ailleurs, nous créons une filialeen Suisse et nous allons également déployerdeséquipesenAllemagneetauRoyaume-Uni.

Ces nouveaux développements dans cesdifférents pays s’inscriront bien entendu enétroitesynergieavec les implantations localesdenotreactionnaire legroupeCréditMutuel-CIC. Cette nouvelle dynamique accélèrera lesopportunités pour nos 430 participationsactuellesetconstitueraunepasserelleàdoublesens entre Europe et Amérique du nord.

Antoine JarmakPrésident1 Sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires

Depuis sa création en 1990, Prochimir opèresur une niche du marché des films techniqueset pour des clients mondialisés : l’échelleinternationale est donc une nécessité. Le pointavec Vianney Lescroart, PDG.

Quelle stratégie avez-vousdéveloppé ?Vianney Lescroart : Jusqu’au début des années2000, Prochimir exportait un peu, en procheEurope, avec des agents, mais recentrait déjà sonoffre sur des produits à plus forte valeur ajoutée.Le dirigeant de l’époque a alors développé unestratégie de conquête plus offensive en recrutant,en 2003, un Directeur Commercial qui avait 10 ansd’expérience à l’export. Il a, notamment, remplacéles agents - pas assez patients au regard de notrelong cycle de vente - par une équipe commercialeen propre qui compte maintenant 8 personnesbasées au siège. De même, lorsque nous avonsouvert un bureau aux USA, en 2014, nous l’avonsconfié à un collaborateur de longue date. Nousavons ainsi la maîtrise de notre portefeuille declients et ces liens directs et durables permettentun travail de fond. Aujourd’hui, Prochimir exporte75 % de ses produits, tous fabriqués sur un seulsite français.

Avez-vous recours à desressources externes ?V. L. : Pendant un an, en 2012, un VIE (VolontariatInternational en Entreprise) nous a aidés àcomprendre le marché nord-américain : on peut

tirer un bon parti de ces jeunes gens à condition debien les encadrer. Maintenant que nous cherchonsà nous implanter industriellement aux USA, nousutilisons le réseau de Business France à Chicagopour identifier de potentiels partenaires.

Quelles sont les clés du succèsà l’international ?V. L. : Pour réussir dès l’amorçage et optimiserles coûts qui sont élevés, il faut choisir de bonséquipiers. L’autre clé est culturelle. Parler la languedu client permet une plus grande proximité etune communication plus fine. Pour cette raison,nous ne sommes pas encore prêts à aller en Asie !S’adapter aux pratiques locales est indispensable,qu’il s’agisse de décliner les produits ou derespecter des usages.

la lettreCM-CIC Investissement

Numéro 17 / Juin 2016

Rencontres à la Une

PROCHIMIRParticipation CM-CIC Investissement depuis2014

Siège : Pouzauges (85)

Activités : films techniques thermocollantsobtenus par coextrusion multi-couches poursecteurs automobile, bâtiment, santé...

Effectif : 50

CA 2015 : 16 M€ dont 75 % à l’international

Pays livrés : EU (Allemagne / Pologne,République Tchèque, Slovaquie / Espagne,Portugal, Italie...) - USA - Chine...

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L’expérience internationale du franco-danoisT3L Group s’écrit depuis toujours, avec uneamplification entamée voici 7 ans. Le point avecYves Revenu, PDG.

L’ADN de votre groupe n’estplus strictement françaisdepuis fort longtemps ?Yves Revenu : Sur la niche des produits declassement, la société a exporté dès les années1980, en Suède, aux USA... Arrivé en 1995, j’ai cherchéà optimiser son potentiel international. Un paliera été franchi avec l’acquisition de deux danois :3L Office Products en 2009 et Probeco en 2011.Si nos produits et nos sites de production étaientcomplémentaires, c’est surtout la vision partagée departenaires très exportateurs qui nous a réunis et T3Lvit dans un environnement multiculturel. Un nouveauproduit est lancé seulement s’il a un potentiel deréférencement dans 10 pays au moins !

Sur quelles ressources vousappuyez-vous ?Y.R. : Pour bien comprendre les clients, il faut leverles barrières de culture et de langue. Notre équipecommerciale export - 15 personnes, 10 nationalités -est constituée d’un commercial par pays, basé dansson territoire, très autonome et intéressé au résultat

T3L Group : le gène de l’international

Agta Record, experte en acquisitionsinternationalesLes portes automatiques de cette société suisseont conquis 4 continents, de la Nouvelle-Zélandeà Seattle, en passant par l’Ouzbékistan... suivantune ligne stratégique pérenne. Le point avecHubert Jouffroy, Président.

Quelle a été votre stratégied’implantation ?Hubert Jouffroy : Obligée de s’aventurer très tôtau-delà de ses petits marchés d’origine, l’Autricheoù elle est née en 1953 et la Suisse, Agta Recorda l’international dans les gènes. Elle cherche sanscesse à accroître sa couverture géographique etses parts de marché. Dans les années 1990, nousavons orienté la stratégie vers le déploiementd’un modèle économique homogène basé sur la

Rencontres à la Une

maîtrise totale de la chaîne de valeur - production,installation, maintenance - sans plus faire appelà des distributeurs. Nous privilégions les filiales,créées ou acquises, relayées par nos agenceslocales pour un maillage dense donc rentabledes territoires. Nous développons notre outilindustriel de la même manière et, lorsque nousavons investi aux USA, en Malaisie et en Chine,nos choix ont été motivés par des exigences deperformance économique ou de normes localesspécifiques.

Parvenez-vous à décliner votremodèle partout ?H. J. : Nous avons un rythme d’acquisitionssoutenu : 5 en 10 ans au Royaume-Uni où noussommes leaders ; 5 en 2015 en Australie, Malaisie,Royaume-Uni, Pays-Bas et déjà une en 2016 !Il faut parfois reconfigurer leur profil :transformer un distributeur en producteur ouajouter une mission commerciale à un site deproduction. Ainsi, nous tendons toujours mieuxvers notre modèle.

Privilégiez-vous les ressourcesinternes ou externes ?H. J. : De toutes les difficultés rencontrées dansce parcours international, aventureux, délicat etcomplexe, les plus ardues sont celles liées auxpersonnalités, à la résistance au changement. Pourcibler et réaliser les acquisitions, nous faisions

de son compte d’exploitation. Aux USA, nous avonsadopté le modèle local : notre responsable de filialepilote 60 agents de représentation. Pour l’Asie dusud-est, après avoir eu un bureau à Hong Kong, noussommes revenus à la solution plus rentable d’unimportateur par pays. Nous cherchons sans cessede nouveaux débouchés dans des pays utilisateursde papier. Depuis début 2016, nous vendons en Iranvia un importateur. Pour l’Inde, nous réfléchissons,aidés par Aidexport et le bureau de représentationCIC à Delhi qui a réalisé une très sérieuse étude demarché et nous a organisé des rendez-vous sur place.

Quelles sont les clés du succès ?Y.R. : La maîtrise culturelle permet de bien huilerles rouages de la relation, de rassurer le client enlui ressemblant le plus possible. Cela signifie parlersa langue, fournir des documents dans sa langue,des produits expliqués plutôt par des images oudes pictogrammes, être ouvert aux pratiques etaux besoins locaux... Nous veillons aussi à avoirune structure de prix identique par type de client :importateurs, distributeurs, utilisateurs. Ainsi, leurvaleur ajoutée est rémunérée de manière homogène,quelle que soit leur taille. Cette transparencerespectueuse évite les problèmes et favorise un espritde « famille », les échanges de bonnes pratiques...

T3LParticipation CM-CIC Investissementdepuis 2001

Siège : Geispolsheim (67)

Activités : design et commercialisationde fournitures de bureau, principalementde systèmes d’affichage

Effectif : 180

CA 2015 : 24 M€ dont 82 % hors France

Pays livrés (50) : Europe, USA, Asie...

appel à des sociétés spécialisées comme CM-CICInvestissement, puis nous avons créé notre propredépartement FUSACQ voici 4 ans. Pour piloternos implantations, nous ne recrutons que desdirigeants locaux car c’est moins facile et plusrisqué que d’expatrier un collaborateur, maisinfiniment plus efficace en termes de maîtrisede la langue et de la culture, de connaissancedu marché et des normes, d’accès à des réseauxlocaux... Le profil est surtout commercial pourles petites structures et plus managérial s’il s’agitd’une filiale importante.

AGTA RECORDParticipation CM-CIC Investissement depuis 2006.

Siège : Fehraltorf (Suisse)

Cotée Euronext

Activité : fabricant de portes automatiquespiétonnes et industrielles

Effectif : 2400

CA 2015 : 325,5 M€ dont 85 % hors de Suisse

Pays livrés : Europe de l’ouest et de l’est,Amérique du Nord, Asie-Pacifique

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Un savoir-faire, des méthodes et un réseau d’experts pour vousfaciliter l’accès aux marchés internationauxLes entreprises françaises considèrentaujourd’hui naturellement le développementà l’international comme un relais decroissance prioritaire. Les opportunités sonteffectivement multiples, mais le chemin estsemé d’embûches. Depuis sa création ily a 35 ans, CM-CIC Aidexport, filiale dugroupe Crédit Mutuel – CIC, conseille etaccompagne les clients du Groupe dansleurs projets à l’international. Rencontre avecAndré Senior, Responsable Développementcommercial Grande Clientèle Entreprise.

En quoi le développement à l’interna-tional constitue-t-il un enjeu majeurpour les entreprises ?

André Senior : Tout d’abord, tout projet àl’international conduit à une réflexion sur lastratégie globale de l’entreprise, bien au-delàdes seules actions commerciales à l’export déjàengagées ! Les motivations initiales sont variées,qu’elles aient pour origine, par exemple, unestratégie commerciale offensive ou l’impératifd’une présence industrielle hors de nosfrontières auprès d’un grand client. Il peut s’agirde consolider et de maîtriser le déploiementd’actions (export, approvisionnements)accumulées au gré d’opportunités dans diverspays ; d’adapter le dispositif commercial et lespartenariats sur les marchés existants ; d’exploreret de diversifier les circuits de commercialisationet de distribution ; de compenser l’atonie dumarché domestique ; de valoriser le déploiementd’une innovation technologique ; d’optimiserles capacités industrielles (sous-traitance,fabrication, intégration logistique). L’équipede CM-CIC Aidexport accompagne donc ledirigeant de l’entreprise pour l’aider à préciserses objectifs et à les considérer en regard descontraintes et des opportunités à l’international.Ainsi, dans les secteurs du textile technique,du meuble, ou de la mécanique est réévaluéel’approche traditionnellement fondée sur le seulcoût de la main-d’œuvre. Ces métiers doivent,désormais, intégrer de nouveaux facteurs decompétitivité, développer l’intégration industrielle

et logistique (juste-à-temps, contrôle qualité,risques de contrefaçon) puis engager unediversification géographique et commerciale.Force est de constater que les entreprises les plusinternationalisées sont aussi les plus solides et lesplus innovantes. Elles rassurent leurs partenairessur leur vision stratégique et progressent plus viteen chiffre d’affaires, en valeur ajoutée industrielleet commerciale, dans leur mise en valeur desressources humaines.

Quels points majeurs retenez-vousdans les recommandations faites auxentreprises qui veulent se développerà l’international ?

A. S. : Ils sont nombreux. Mais l’essentiel, c’estavant tout de définir une stratégie claire, ne passous-estimer les moyens nécessaires à sa réa-lisation et d’identifier les facteurs clés de suc-cès. Des exemples ? Les marchés émergents àfort potentiel - Chine, Russie, Brésil, Indonésie,Inde, Turquie - constituent autant d’oppor-tunités que de véritables défis : concurrenceexacerbée, opérateurs low-cost, complexitélogistique, réseaux de distribution éclatés,segments étroits de consommateurs véritable-ment solvables et accessibles, conformité desnormes techniques et contraintes réglementaires.Pour les marchés plus matures, l’un des principauxfacteurs de succès est certainement l’investisse-ment commercial en proximité des clients et desdistributeurs : l’approche opportuniste et disper-sée, encore très fréquente, est le plus souventvouée à l’échec. Valoriser un avantage compétitifou une technologie innovante et différenciante,ou promouvoir l’excellence d’une origine France àl’export,… doit aussi s’accompagner d’une écouteattentive des besoins du marché, d’une politiquecommerciale adaptée et énergique, fondée surune culture du contact direct avec les décideursà l’achat et d’un service après-vente performant.S’y ajoute en facteur décisif, l’implication des diri-geants au plus haut niveau de l’entreprise, afin derassurer partenaires et clients quant à la pérennitéde la démarche sur le marché.

Cette PME hyperspécialisée du secteur Sciencesde la Vie, née en 2001, a créé sa filiale américaineen 2010. Une impérieuse nécessité pour êtreleader sur le marché mondial. Le point avec PierreLeurent, CEO.

Comment Voluntis a-t-il abordéles marchés internationaux ?Pierre Leurent : Très tôt, nous avons choisil’hyperspécialisation, avec une offre haut degamme de logiciels compagnons thérapeutiques,

Pour les entreprises déjà actives àl’international, quels sont vos constats ?

A. S. : Les entreprises clientes de CM-CICAidexport, s’orientent vers 3 axes essentielsavec l’appui et le conseil de nos experts.L’implantation directe qui nécessite de bienmaîtriser les contraintes et la culture locale.Ainsi, les activités des filiales de PME-PMIfrançaises implantées à l’étranger représentent25 % du chiffre d’affaires global de ces groupes.Le partenariat de co-développement :volontaire ou imposé par un cadre réglementairelocal (Algérie, Indonésie, Inde), ce schéma requiertune attention particulière aux contraintes degouvernance pour assurer une réalisation effectivedes plans d’actions prévus. La croissance externe :la décision d’acquérir une part de marché ouune capacité industrielle n’est plus l’apanage desgrandes entreprises. Si on considère le second axepar exemple, il convient de souligner l’évolutiondes modes de fonctionnement habituels avecles partenaires commerciaux contractés surles marchés ; pour capter les plus efficacestrès sollicités par les principaux opérateurs àl’international, le schéma classique de délégationcommerciale avec négociation des marges doitévoluer vers un co-développement plus exigeant(formation, information, services, animation). Ladémarche pourra de préférence être complétéepar une présence directe sur le marché (filiales,bureau commercial, joint-venture) afin de maîtriserla distribution et la communication de marque.Par ailleurs, ces entreprises ont souvent assuréla réussite de leurs projets en ayant une bonnemaîtrise des solutions bancaires et financièresadaptées. C’est un facteur décisif lors desnégociations (accompagnement en crédit desclients et des fournisseurs), pour la maîtrisedes risques d’exploitation (sécurisation desrèglements, garanties lors des appels d’offres,risque de change,...) et pour la mobilisation desfinancements (acquisitions, implantations,…)nécessaires.

Eric Rozuel, Directeur Délégué

André Senior, Responsable Développementcommercial Grande Clientèle Entreprise

CM-CIC Aidexport.

Avis d’expert

La proximité de la compétence, pouraccompagner les entreprises dans leurdéveloppement à l’international.

CM-CIC Aidexport, une filiale à 100% du groupeCM-CIC. L’équipe d’experts de CM-CIC Aidexport,basée à Paris et à l’étranger, rencontre et conseilleles dirigeants pour leurs projets à l’international.

Métier technique et spécialisé, le conseil audéveloppement à l’international permet deconjuguer le conseil, l’expérience et la vision demarché des équipes, aux missions exploratoireset de rencontres sur le terrain. L’enjeu consisteà alimenter la réflexion stratégique, d’aider au choixdes axes de croissance et de définir les actionsconcrètes à mener.

Ils interviennent sur sollicitation des chargésd’affaires entreprises ou internationaux dansles réseaux, et aussi auprès des acteurs duGroupe CM-CIC, dont CM-CIC investissement,qui souhaitent faire profiter leurs clientsde ces prestations.

Le pilotage et la réalisation desinterventions sont réalisés encoordination avec le réseau desbureaux du Groupe à l’étrangerqui couvre près de 50 pays ;les équipes à l’étranger sontparfaitement inséréesdans le contexteéconomique localet les réseauxd ’ a f f a i r e s e tinterviennent enappui de CM-CICAidexport.

Voluntis : réussite à l’américaine !

VOLUNTISParticipation CM-CIC Investissementdepuis 2007

Siège : Paris (75)

Activités : logiciels compagnonsthérapeutiques (dispositifs médicaux) avecdeux axes principaux : diabète et oncologie

Effectif : 100

CA 2016 : environ 12 M€ dont 80 %à l’international

Pays livrés (10) : 9 en Europe, USA

segment en forte croissance au carrefour dunumérique, de la medtech et de la biopharma.Notre savoir-faire, très différencié, est ainsi plusaisément reconnu avec d’importantes barrièresà l’entrée. Nous privilégions une implantationindustrielle forte en France, pays attractif dansla durée, avec notamment des atouts humains(ingénieurs de talent, excellence des équipesmédicales…) et financiers (aides Bpifrance, CréditImpôt Recherche...). La commercialisation hors deFrance a débuté au Royaume-Uni, en 2006. Lesbons résultats obtenus ensuite dans d’autres pays,notamment aux USA, nous ont incités à investirplus, avec une levée de fonds de 21 M€, en 2014 !Devenu l’un des leaders du marché, Voluntis lèveraà nouveau des fonds en 2016, cette fois en prioritéauprès d’investisseurs américains.

Voluntis est une PME. Commentpeut-elle viser le leadership dumarché nord-américain ?P. L. : Avec plus de la moitié de la demande, lesUSA sont un marché prioritaire que je connaissaisdéjà avant de créer la société. Nos principauxpartenaires commerciaux, les grands comptespharmaceutiques mondiaux, sont fortement

implantés sur ce continent où ils réalisent la plusgrande partie de leur chiffre d’affaires. Parce qu’ily a complémentarité d’expertises et convergenced’intérêts entre eux et nous, ils nous entraînentdans leur sillage à l’international. Notre premiercontrat US, signé en 2009, permet à près de100 000 patients de bénéficier d’un suivi de leurtraitement anticoagulant. En 2010, nous avonscréé une filiale à Boston. Elle est aujourd’huipilotée par l ’undes fondateurs dela société. Garantde notre ADN,i l transmet nosvaleurs et assureune exce l lentere p r é s e n t at i o nde la société vis-à-vis des acteurslocaux : un palierde crédibilité a étéfranchi, permettantn o t a m m e n t d erecruter des talentslocaux pour formerune équipe solide.

Comment aborder les USA ?P. L. : C’est un marché attractif, mais incroyablementcomplexe. Nous avons beaucoup appris en dialoguantavec d’autres sociétés. Il faut être à la hauteur duticket d’entrée sur ce marché, plus élevé qu’enEurope : il faut ajuster l’offre aux pratiques médicaleslocales, obtenir les homologations réglementairesde la FDA (Food and Drug Administration) les plusexigeantes au monde dans notre domaine d’activité,développer son attractivité...

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Après le lancement des maisons préconstruitesBooa en 2011, qui se vendent au rythme de 2 à 3par semaine, le groupe Burger montre par cetteacquisition sa capacité à élargir ses horizonsproduits en misant sur l’alliance de l’innovation etde la simplicité.

GeckoGecko Biomedical a été créé en 2013 parChristophe Bancel et Bernard Gilly, avec lesoutien du Dr Maria Perreira (sélectionnéep a r l e m a g a z i n e Fo r b e s p a r m i l e s« 30 personnalités de moins de 30 ans du secteurde la santé »). Le Prof Jeff Karp (Harvard MedicalSchool, Brigham and Women’s Hospital Boston)et le Prof Bob Langer (Massachussetts Instituteof Technology) en sont également cofondateurs.Gecko, qui a été financé, dès décembre 2013,par CM-CIC Innovation, Omnes et Cap Décisif,vient de boucler un tour de financement de22,5 M€ mené par Sofinnova partners, avec leconcours de Bpifrance. Gecko, qui développe despolymères innovants permettant de refermer desplaies, a développé une plate-forme maintenantcomplètement industrialisée, avec un niveau uniquede biocompatibilité et un très large potentield’actions différentes.

LuxcartaCM-CIC Investissement vient d’entrer au capital dugroupe Luxcarta, aux côtés de ses trois dirigeants :Albéric Maumy, Lionel Laurore et Justin Hyland.Né du rapprochement des sociétés GeoImage etComputamaps, le groupe Luxcarta est spécialisédans la production de données cartographiquesà destination des opérateurs télécoms, dans unbut d’optimisation des réseaux cellulaires et Wifi.Avec près de 9 M€ de chiffre d’affaires, de bellesréférences clients telles que Nokia, Ericsson,Orange, Aircom, Polaris Wireless ; plus de 120collaborateurs et une présence sur 5 continents,le groupe Luxcarta entend ainsi accélérer sondéveloppement sur le marché des géo-données,en intensifiant son positionnement internationalet en se rapprochant d’autres entreprises liées àl’écosystème géospatial.

SFPISFPI (CA 2015 : 509 M€ - 4 000 collaborateurs) estun groupe industriel diversifié, organisé autour de5 filiales dans le Bâtiment avec DOM Security, MACet ERYMA et dans l’Industrie avec NEU et MMD.Après DOM Security, coté depuis 1994, c’estmaintenant le Groupe SFPI que les actionnaires ontdécidé de coter sur le marché. Aussi, début 2015,il a été décidé d’entrer en bourse par le biais d’unmécanisme original : « le reverse takeover ». Pourmener à bien ce projet, SFPI a racheté au printemps2015 une coquille cotée, la société EMME SA. L’OPAa eu lieu en juillet dernier et a permis à SFPI dedétenir 97,54 % des titres d’EMME SA. L’opération,finalisée en décembre dernier avec la fusion entreles deux structures a permis à SFPI d’accéder à lacotation en bourse.CM-CIC Investissement qui accompagne GroupeSFPI depuis 1999 s’est engagé à participer àla reconstitution du flottant en bourse, maisconvaincus de la justesse du modèle développépar le dirigeant et ses équipes et confiant dansl’avenir du groupe, nous entendons poursuivre notreaccompagnement.

WaterairAccompagné par CM-CIC Investissement depuis2002, lors de son rachat par Jacques Braun, l’actuelPrésident, le groupe Waterair (CA : 48 M€ - 320salariés), leader européen des piscines enterréesen kit, commercialise désormais un produitinnovant de couverture de piscines. Baptisé Solae,il permet d’assurer plusieurs fonctions : obtenirune température de 6 à 9° C au-dessus de l’airambiant, une sécurité totale tant en hiver qu’enété, et éviter l’évaporation et le développementd’algues. Breveté et fabriqué en France, il limite enconséquence l’usage des produits d’entretien etpermet des économies d’eau et d’énergie.Fruit d’une longue période de recherche et de miseau point, ses performances thermiques ont étéenregistrées par constat d’huissier et les normes desécurité en vigueur pour le bassin sont parfaitementrespectées.La base clientèle du groupe, avec près de100 000 unités installées, sera une rampe idéalede lancement commercial de cette nouvelle offre.

Auxitec

Le groupe d’ingénierie Auxitec, basé auHavre, démarre l’année 2016 sous le signe dudéveloppement avec l’acquisition de partsmajoritaires dans deux sociétés d’ingénierie. Lapremière, la société Bert, complète le savoir-faire d’Auxitec Industrie en matière d’étudesde structures pétrolières Offshore Oil and Gas,de structures métalliques et de génie civil pouraborder le marché de la prospection pétrolièreet de l’éolien. La seconde, la société BIM, enrichitl’offre d’Auxitec Bâtiment par son expertise enmanagement de maquette numérique dans lecontexte de déploiement du 3D et du BuildingInformation Modeling.

BiovisionBiovision World life Science Forum 2016a rassemblé, à Lyon, les 13 et 14 avril 2016,1 300 participants de plus de 30 pays, autourde conférences sur les thèmes Médecine etHumanités, Vaccins du Futur, Prévention du cancer :défis et opportunités, et Patient Digital. Le jury del’Investor Conference, qui regroupait 15 investisseursspécialisés nationaux et internationaux, a étécoprésidé par Karine Lignel de CM-CIC Innovationet le Dr Lukas Günther, d’Alstin (All). Après unephase de présélection comptant plus de 70candidates, 28 startups innovantes ont été retenuespour se présenter dans le cadre de Biovision.Biovision est un lieu unique d’échanges entre lemonde académique et celui des entreprises ainsiqu’avec les instances réglementaires de la Santé.

Bleu Blanc TechLe 23 mars dernier, Emerillon Capital est intervenudevant la communauté entrepreneuriale deMontréal lors de l’événement de lancementde Bleu Blanc Tech, le French Tech Hub deMontréal, afin de promouvoir les technologies etl’innovation française. Compte tenu de sa positionincontournable dans l’écosystème de l’innovationet des technologies à Montréal, il était tout naturelqu’Emerillon Capital s’implique dès l’origine danscette initiative Bleu Blanc Tech, qui a notammentpour objectif de rassembler la communautéFranco-Montréalaise d’entrepreneurs, de dirigeants,d’investisseurs, d’ingénieurs et institutionnels. Lancéen juin 2013 et impulsé par CM-CIC Investissement,Emerillon Capital a déjà investi dans une dizainede sociétés de technologies basées au Canada,aussi bien dans le domaine des technologies del’information que dans la santé.

Burger

Le groupe Burger (CA : 57 M€ - 140 salariés),historiquement présent dans les produitsd’aménagement de la maison et du jardin,acquiert la société Architecture du Bois (CA :9 M€), fabricant de terrasses en bois et surtoutinventeur d’un système breveté de clip permettantune pose (ou une dépose) très facile. RenomméI-Clip, ce système, par ailleurs récompensé par unemédaille d’or au concours Lépine en 2008, permetégalement la pose de bardages sur les façades.Cette acquisition vient renforcer les deux pôlesdu groupe Burger en élargissant l’offre présentéeaux clients : B2B (marques Burger et Jardipolys - CA45 M€), et B2C (marque Booa - CA 12 M€).Dès cet été, une trentaine de magasins de bricolageseront approvisionnés en France et dans différentspays européens (Suède, Danemark et Pologne).Après le lancement des maisons préconstruitesBooa en 2011 pour lequel CM-CIC Investissementavait investi 3 Mw, le groupe Burger montre, parcette acquisition, sa capacité à élargir ses horizonsproduits en misant sur l’alliance de l’innovationet de la simplicité. CM-CIC Investissement aaccompagné Burger dans l’acquisition de cettesociété déjà connue de ses équipes.

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La lettre de CM-CIC Investissement28 avenue de l’Opéra - 75002 PARIS

Directeur de la publication : Antoine JarmakTél. : 01 53 48 53 00

Les informations figurant dans ce document proviennentde sources dignes de foi. Elles sont néanmoins données

sans garantie et ne sauraient engager notre responsabilité.La rédaction de cette lettre a été achevée

le 15 juin 2016.

Rédaction : Christiane Rongiard - Conception : TheLINKS.frCrédits Photos : Prochimir - Agta Record - T3L - Voluntis -

Beltrami - Auxitec - Burger - Waterair

site: www.cmcic-investissement.comcontact : [email protected]

PARIS – LYON – NANTESBORDEAUX – LILLE

STRASBOURG – MONTRÉAL

AgendaDécouvrez les événements passés et à venir dontCM-CIC Investissement est partenaire.

Prix CF NEWS et PEMEn début d’année, CM-CIC Investissement a étédoublement récompensé.Tout d’abord, en février, CM-CIC Investissement aremporté le 1er prix du Fonds Capital DéveloppementMinoritaire, décerné par CF News, qui pour la2ème année consécutive a publié en exclusivité leclassement des acteurs de ce segment de marché.Puis, le 4 avril, lors d’une cérémonie qui s’estdéroulée au théâtre des Folies-Bergères, CM-CICInvestissement a été lauréat du « Prix du Fondsd’investissement small cap », décerné par PrivateEquity Magazine.Nous devons ces distinctions aux dirigeants desentreprises qui nous font confiance.

French American Business AwardsEn tant que membre du jury, CM-CIC Investissementa participé le 27 avril à Boston à la remise desprix des French American Business Awards (FABA)2016, organisée par la FACCNE (French AmericanChamber of Commerce of New England). Cetévènement récompense chaque année la capacitéd’innovation de certaines entreprises françaises etaméricaines établies sur les deux continents, à la foisen France et en Nouvelle-Angleterre et ceci dansdifférents secteurs industriels. Cette implicationaux FABA a permis d’inciter quelques entreprisesde notre portefeuille à se porter candidates. L’uned’elles, Hemarina, a ainsi remporté le 1er prix danssa catégorie. Cette année, l’évènement coïncidaitavec les 30 ans de la FACCNE. Aussi, de nombreuxacteurs de la place économique de Boston étaientprésents : une excellente occasion d’identifier desopportunités d’affaires transatlantiques.

Big BoosterBig Booster est un programme d’accélération pourles startups à l’international, créé par la Fondationpour l’Université de Lyon, en partenariat avec MassChallenge à Boston.Après une présélection effectuée par le Comitécoprésidé par Marie-José Quentin-Millet (SanofiPasteur), Nathalie Garçon (Bioaster) et Karine Lignel(CM-CIC Innovation), trente startups issues dudomaine de la Santé ont été présélectionnées parmi72 candidates, pour la première semaine de formationet d’accompagnement qui a eu lieu à Lyon en octobreet qui a abouti à la sélection de 20 finalistes.Lors d’une seconde session à Boston, ces finalistes ontpu travailler avec des entrepreneurs et des financiersnord-américains, avec notamment la participation deLudovic André d’Emerillon Capital. Cette secondesélection a réduit à 10 les entreprises encore en liceet qui se sont présentées lors de la sélection finaleen avril, en collaboration avec Big Booster.

StartWestComme chaque année, CM-CIC Investissement asoutenu la manifestation StartWest, évènementconsacré à la rencontre d’investisseurs et de jeunesentreprises innovantes. Parmi plus d’une centainede dossiers reçus, seuls trente nominés ont eu lachance de présenter leur projet, en quelques minutes,devant un parterre d’investisseurs nationaux et unjury qualifié. Le prix coup de cœur 2016 a été décernéà Algo.Cette édition nantaise de 2016 a souhaité, en plus desprésentations des sélectionnés, mettre en exerguedes exemples concrets d’histoires « Dirigeants/Investisseurs » sous la forme de courtes interventionsde binômes. Ainsi, Emilie Lidome, de CM-CICInnovation et Jérôme Fortineau, dirigeant de Keosys,ont pu relater leur expérience commune et le boutde chemin fait ensemble.

Visite privée au Musée des Beaux-Arts de RouenLe Festival Normandie Impressionniste consacre satroisième édition au portrait. Le 19 avril, CM-CICInvestissement et CIC Nord-Ouest ont eu le plaisird’accueillir plus de 200 personnes, à l’exposition« Scènes de la vie impressionniste », organisée parle Musée des Beaux-Arts de Rouen. À travers unecentaine de tableaux, sculptures, photographieset correspondances manuscrites, c’est l’universpersonnel des grands maîtres de l’impressionnismetels que Manet, Monet, Renoir, Cézanne, Degas,Morisot... qui a été dévoilé et commenté par desguides. Les échanges ont pu se poursuivre autour d’uncocktail dînatoire, servi dans le Jardin des sculptures.

Festival de Pâques2016 a été la 4ème édition du Festival de Pâques, quis’inscrit dans une tradition musicale remarquable etplace la ville d’Aix-en-Provence parmi les capitalesincontournables de la musique classique.Le 30 mars, CM-CIC Investissement a convié unecinquantaine de dirigeants d’entreprises de la régionPACA au concert Malher Chamber Orchestra quis’est déroulé au Grand Théâtre de Provence, sous ladirection de la violoniste Isabelle Faust, lauréate deprestigieux concours.

Cette soirée a enthousiasmé l’ensemble des invités,qui, durant l’entracte, ont pu échanger sur la qualitéde ce moment musical d’exception.Partenaire fondateur du Festival, le groupe CM-CIC,pour qui la musique classique est l’un des axesmajeurs de son mécénat, poursuit son soutien pourla pérennisation de ce Festival.

Journée « Rencontres Entrepreneurs » chez AplixAplix est l’un des leaders mondiaux des auto-agrippants et compte à son capital CM-CICInvestissement, actionnaire depuis 1988.Le 15 mars 2016, Sandrine Pelletier, Directrice Généraled’Aplix, entourée de son équipe de direction, nous aaccueillis, au sein de l’entreprise, pour une nouvelleédition des « Rencontres Entrepreneurs ».Les 25 dirigeants présents, partenaires ou prospects,tous intéressés par l’industrie et l’international, ontpu découvrir une usine d’exception sur le planarchitectural ainsi qu’une ETI familiale qui a suimposer ses produits mondialement, puisqu’elleréalise plus de 95 % de son activité à l’étranger.Après une présentation du groupe par sa dirigeante,suivie d’une visite des ateliers très intéressante, lasoirée s’est prolongée autour d’un cocktail, dans uneambiance conviviale.

Déjeuner d’idées à StrasbourgC’est dans le cadre sympathique d’un restaurantgastronomique strasbourgeois que CM-CICInvestissement a réuni une dizaine de dirigeants dePME et ETI alsaciennes, autour du thème : le spectrede l’inflation. L’intervention de François Duhen, Cheféconomiste de CM-CIC Market Solutions, a permisde faire le point sur des sujets aussi variés que lespolitiques monétaires des banques centrales, laconjoncture macro-économique, le cours du pétrole,l’évolution de l’investissement et de la demandepour les entreprises…Les dirigeants présents ont largement fait part deleurs interrogations, commenté, et réagi au regardde leurs industries respectives, très diverses :agro-alimentaire, linge de maison, équipementindustriel, électronique et ingénierie, sous-traitancepharmaceutique, piscines, laboratoires d’analyse…

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