rencontre p. 5 nature p. 8 pratique p. 15 … · marie-christiane guénon (cléry), jean-philippe...

REGARDDans la hotte de Noël

■ RENCONTRE P. 5Avec J.-M. Duplan, un homme de cœur au service des autres

■ NATURE P. 8La réserve naturelle de Saint-Mesmin

■ PRATIQUE P. 15Les horaires des célébrations de Noël

Vent d’OuestNO87 ❚ NOVEMBRE 2017 ❙ 2 E

JOURNAL DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE • ARDON – BUCY-SAINT-LIPHARD – CHAINGY – CLÉRY-SAINT-ANDRÉ – DRY – INGRÉ – JOUY-LE-POTIER – LA CHAPELLE SAINT-MESMIN – LIGNY-LE-RIBAULT – MAREAU-AUX-PRÉS –

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DOSSIER

Une terre pour tous !

D ’ U N E R I V E À L’ A U T R E

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D ’ U N E R I V E À L ’ A U T R E R E N C O N T R E D O S S I E R E N G A G É S P I R I T U A L I T É I N F O S P R A T I Q U E S C A R N E T P R I È R E

Journal catholique des paroisses des secteurs ouest d’Orléans et Cléry-Portes de Sologne • Rédaction et administration : “ Association Les Quatre Vents ” - 25, rue du Parc - 45 380 La Chapelle-Saint-Mesmin • directeur de la publication : Marie-Denise Pellé • Comité de rédaction : Père Olivier de Scitivaux et Marie-Christiane Guénon (Cléry), Jean-Philippe Gabelotaud (Saint-Ay), Andrée Javoy et Denise Faucheux (Mareau-aux-Prés), Marie-Denise Pellé (Ormes).• Responsable de la distribution : Bernard Rouilly • Publicité : Bayard Service Édition Île-de-France - Centre • 18 rue Barbès - 92 128 Montrouge Cedex - Tél. 01 74 31 74 10 • Édition et mise en page : Bayard Service Édition Centre ouest. Secrétaire de rédaction : Jean-Noël Desoulle. • Impression : Chevillon imprimeur - Sens (89) - Tél. 03 86 65 04 78 • Tirage : 24 600 exemplaires • ISSN : 1269-5696 • Dépôt légal : à parution.• Vent d’Ouest est distribué gratuitement dans les Communes du doyenné ouest d’Orléans et du groupement de Cléry. Pour aider au développement du journal : CCP “Les 4 Vents du Secteur Ouest” - 3059-99Y La Source (avec mention Vent d’Ouest). N’hésitez pas à nous faire part de vos réactions, en vous adressant aux personnes du Comité de rédaction, ou en écrivant à l’Association des Quatre Vents (Courrier des lecteurs de Vent d’Ouest), adresse ci-dessus, ou par e-mail : [email protected] ou [email protected]

ÉditorialUne terre et des hommes à sauver

La planète “Terre” est notre bien commun, l’œuvre du Créateur, transformée et façonnée au fil des millénaires. Elle est la base de toute

vie, un jardin à cultiver, qui nous a été confié, pour subvenir aux besoins de toute l’huma-nité. Personne ne devrait en être exclu et nul ne peut prétendre en être le propriétaire ou l’économe exclusif. Le devoir de chaque citoyen n’est-il pas de se comporter en gar-dien vigilant dans le profond respect des lois de la nature ? C’est sur cette terre que Jésus, fils du Dieu Créateur, s’est incarné dans une nature humaine. Il en a fait sa demeure pour sa présence dans le monde. Cette naissance l’a mis sur notre route, comme sur le chemin des disciples d’Emmaüs, ou encore sur celle du Synode que vont emprunter durant une année bien des chrétiens du Loiret, conduits par leur évêque qui les invite à “porter la joie de l’Évangile dans le monde actuel”.Le temps de l’Avent, c’est se mettre en route pour purifier son cœur afin d’être prêt à célébrer Noël et à y faire entrer cette Joie et pouvoir proclamer : “Aujourd’hui, un sau-veur nous est né : c’est le Christ le Seigneur” (Psaume 95), celui qui est et qui vient pour tous les hommes, ceux de maintenant, d’au-trefois et de demain.Joie de Noël plein d’espérance, de confiance, de paix, d’émerveillement… à tous lecteurs, diffuseurs, annonceurs. ■

Marie-Denise Pellé

Église de Dry

A fin de permettre aux personnes handicapées de se rendre plus aisément à l’église, la commune de Dry a procédé à un bel

aménagement, avec changement de la porte, aménagement d’une rampe intérieure et d’un nouvel emmarchement. Cette attention à nos frères blessés de la vie nous touche profondément.

A u cours des “Journées du patrimoine”, les 16 et

17 septembre, l’église de Saint Ay fut mise à l’honneur. Des visites guidées ont permis à plus de 160 visiteurs de décou-vrir les nombreux petits tré-sors que renferme cette vieille église qui n’a cessé de s’enri-chir au cours des siècles. Un ouvrage (“L’Église de Saint-Ay à travers les siècles” par Valérie Laboucachra et Jean-Marie Richard) très documenté et abondamment illustré retra-çant cette histoire du VIe siècle à nos jours est dès maintenant consultable à la bibliothèque municipale de Saint Ay.

L’église de Saint-Ay à l’honneur

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Église de La Chapelle-Saint-Mesmin La messe du jour de Noël sera célébrée à l’église et les travaux de réfection intérieure débuteront début janvier.

L’ équipe pastorale et les prêtres missionnaires du Sacré Cœur souhaitent maintenir le rendez-vous dominical habituel sur

la paroisse pendant sa fermeture. Par conséquent et à partir du dimanche 7 janvier 2018, la messe sera célébrée à l’Espace Jean-Paul II, dans la grande salle, 25, rue du Parc, à 10 h 30. Des places de parking sont disponibles. Pour les obsèques, les pompes funèbres et l’équipe d’accompagne-ment pourront solliciter, en fonction de leur disponibilité, les églises de Chaingy, Ingré, Saint-Jean-de-la-Ruelle et Saint- Ay, ou utiliser l’espace Jean-Paul II (grande salle et sacristie). Les grandes fêtes (Rameaux, Toussaint 2018 si nécessaire) pourraient être célébrées dans une des églises du groupement.Pour les horaires des célébrations de Noël, voir l’agenda page 15.Informations du groupement Agylus : https://blogstmesmin.blogspot.fr/


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D ’ U N E R I V E À L ’ A U T R E R E N C O N T R E D O S S I E R D É B A T S P I R I T U A L I T É C A R N E T D É T E N T E - P R A T I Q U E P R I È R E

500 ans de la Réforme Protestante à OrléansLa commémoration a été clôturée, fin octobre, par une célébration œcu-ménique rassemblant les chrétiens catholiques, évangéliques, orthodoxes et protestants de l’Orléanais. Conscients que ce qui les rapproche est plus important que ce qui les sépare, ils se sont engagés par une déclaration officielle à œuvrer dans la paix et l’unité. Une plaque commémorative a été posée non loin de celle qui témoigne de la reconstruction de la cathédrale par le roi Henri IV après que celle-ci ait été détruite par des protestants exaspérés.Cette célébration revêt un caractère historique : Orléans a été au 16e siècle l’un des lieux les plus marqués par les guerres de religion.

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À la cathédrale d’Orléans, pour la deuxième année consécutive, durant le marché de Noël, sera présentée l’exposition des crèches des participants au “concours Top Crèche”, sur le thème du climat. Les visiteurs seront invités à élire la plus belle crèche. La crèche de Robert (photo en page 13) a été lau-réate en 2016. Exposition ouverte du dimanche 9 décembre à 14 h au samedi 23 décembre à 17 h (entrée gratuite). À la basilique de Cléry, du vendredi 22 et jusqu’au 24 décembre, à l’heure de la messe, la crèche vivante sera animée par les enfants de l’école Notre-Dame et par ceux du caté-chisme. Elle sera agrémentée d’un petit spectacle chaque soir à 18 h. Vous pourrez aussi vous réchauffer autour d’un chocolat et de brioche.

Crèches de Noël

La crèche présentée en 2016 par les enfants du catéchisme de Chaingy.

“Église pour les Nuls”Chaque jour est programmé de

12 h 25 à 12 h 30, sur RCF (91,2 FM) une émission “décodant” avec humeur et humour, les gros mots et expressions utilisés par l’Église. Au moment de Noël, c’est autour de Marie que seront décortiquées cer-taines expressions !

Anniversaire de l’Harmonie de CléryIssue de la fusion de l’Union musicale et de la Fanfare républicaine,

il y a trente ans, l’Harmonie rythme les évènements festifs de la ville. Un anniversaire fêté le 25 novembre, par un concert élargi avec la participation de la Belle Image, fanfare latina roots (style Amérique Centrale) de Baule.


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“Le balisage sur le che-min est jaune et bleu. Il évite de faire des kilomètres inutiles et

permet surtout aux marcheurs de che-miner en toute sérénité. D’autres sym-boles le jalonnent comme des bornes ou des coquilles stylisées. Il n’y avait rien sur Orléans qui parlait du chemin. Désormais on commence à le mettre en valeur et à dire qu’il existe. En effet, beaucoup de pèlerins préfèrent passer par Chartres”, rapporte le président de

l’association locale de “Compostelle 45”. C’est pour rappeler que le chemin passe par Tours et Blois mais aussi par Orléans et le Loiret que nous avons voulu y installer quatre stèles. La pre-mière a été installée fin octobre au bord de la Loire à La Chapelle-Saint-Mesmin, l’un des chemins menant à Saint-Jacques de Compostelle. D’un mètre de haut et portant une coquille gravée sur le devant, elle a été réali-sée par les élèves en option “arts de la pierre» du lycée professionnel Gaudier Breszka de Saint-Jean-de-Braye. Une deuxième sera fixée à proximité du Pont de l’Europe sur Orléans (por-tera l’indication : Saint-Jacques-de-Compostelle 1604 km), puis ce sera à Meung-sur-Loire et Aschères-le-Marché afin de faire la liaison avec le balisage du nord du département.

Pélerins de ce jourd’anniversaire

Parti de la “Halte jacquaire” à Orléans où sont accueillis les pèlerins fai-sant étape à Orléans, un groupe de

marcheurs a rejoint ce dimanche 21 octobre, les bords de Loire à La Chapelle-Saint-Mesmin pour l’inaugu-ration de cette première stèle, “une valeur ajoutée et une notoriété pour notre commune” se réjouissent les autorités locales et partenaires qui ont encouragé le projet. Une exposi-tion temporaire, présentée à l’Espace Jean-Paul II à La Chapelle, relatait les différents chemins existant en France et en Espagne, l’histoire du chemin et celle des pèlerins.“Sur les chemins de Compostelle, de Bretagne à Fistéra”, ce film présente des paysages époustouflants, des monuments millénaires et surtout des rencontres avec de nombreux marcheurs-pèlerins venus du monde entier. Son réalisateur Xavier Vallais a ensuite animé un débat riche et inté-ressant avant de conclure : “Le chemin de Compostelle, une expérience unique, marquée par l’effort, la recherche de soi-même et l’ouverture aux autres”. ■

Recueilli par M.-Denise Pellé

Le chemin de Saint-Jacques passe par Le LoiretL’inscription des chemins de Saint-Jacques comme itinéraires culturels européens a 30 ans. A cette occasion “Compostelle 45” a inauguré une stèle au pied de l’église de La Chapelle-Saint-Mesmin.

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Le Chemin est aussi emprunté par de nombreux promeneurs et sportifs.

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Il a signé son engagement de sapeur “Place de Saint-André” sur le zinc du café de Maxime : le chef du centre des sapeurs-

pompiers jusqu’en 1984. Jean Marc va donc gravir les différents échelons : adjoint au chef de centre le 1er décembre 1994 ; lieutenant le 1er octobre 1998 ; nommé le 1er juil-let 2004 au grade de Capitaine, il devient Commandant le 1er juillet 2011. En 2010, il préside l’Union Départementale des Sapeurs-pompiers et gère les volets admi-nistratif et technique du Centre qui comprend alors trente-cinq per-sonnes. Enfin, il accède au grade de Lieutenant-colonel le 1er juillet 2016. Jean-Marc, qui habite Saint Hilaire, est marié, a trois enfants, deux petits enfants et donne beau-coup de son temps. Très dévoué et attentif à ceux qui l’entourent que ce soit pour une aide ou un travail, il fera le maximum pour résoudre les problèmes et défendre le col-lectif. Le 8 juillet 2017, le colonel Faure, président de la Fédération

Nationale des Sapeurs-pompiers de France a remis à Jean-Marc la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur (promotion du 1er jan-vier 2017).Merci Jean-Marc pour ton dévoue-ment ton attention et ton charisme auprès des jeunes, tu es un modèle pour eux. ■

Informations recueillies

par Marie-Christiane Guénon

et François Vauxion

Jean-Marc Duplan : un homme de cœur au service des autresLe 10 décembre 1957, au hameau de Saint André, naît un garçon qui constituera la quatrième génération d’une famille de cultivateurs. À l’issue de sa scolarité, il intègre le corps des sapeurs pompiers de Cléry le 1er janvier 1979 tout en travaillant aux Chèques Postaux qu’il quittera pour faire une formation d’officier dès le 15 décembre 1995. Il entre au SDIS en 2000.

Un parcours exemplaire pour Jean-Marc Duplan

Comme depuis 2013, les pompiers du Loiret participent au Congrès National. Cette année, dix-neuf d’entre eux sont partis en vélo pour Ajaccio en passant par le mont Ventoux (environ 1100 km).Il faut savoir qu’à 16 ans on peut entrer comme sapeur-pompier volontaire pour apprendre à devenir équipier incendie de base et interventions diverses en recevant une formation théorique de 21 jours.

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Une terre POUR TOUS !La modernité s’est développée apportant réchauffement climatique, pollution… La nature a ses droits et ses caprices. Devant bien des comportements dévastateurs, Vent d’Ouest est allé à la rencontre de passionnés qui agissent pour le respect de notre environnement, la régulation des espèces, l’entretien des sites, tout comme vers ceux qui déploient la même motivation à aider aux “cabossés de la vie” à retrouver leur dignité.

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Une nature à l’épreuve du temps

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Nous savons tous ce qu’est un crédit et qu’il doit être un jour remboursé. Nous savons aussi que

plus nous attendons plus les inté-rêts seront lourds à supporter. Dans le cas présent, il n’y a pas de ban-quier extra-terrestre pour nous avan-cer de quoi vivre, tout simplement, nous mangeons le capital. Moins de capital cela veut dire moins de res-sources pour le futur avec à terme le risque d’une pénurie. Si la situation est grave elle n’est sans doute pas désespérée si ensemble nous conju-guons nos efforts pour rectifier les erreurs du passé.Aujourd’hui tout le monde, ou presque, convient que la vie sur terre est de tous côtés menacée. L’élévation du niveau des mers attaque nos plages, l’air est par moment irrespirable, les nappes phréatiques et les rivières sont pol-luées par les pesticides et les pro-

duits chimiques, la forêt incendiée n’absorbe plus assez de déchets car-bonés. La terre bousculée par des inondations et sécheresses à répéti-tion, n’arrive plus à fournir assez de nourriture à une population qui ne cesse de croître.

Faudra-t-il un “super-héros” pour sauver le monde ?

Non ! Car ce ne sera certainement ni un astéroïde ni une invasion d’extra terrestres qui détruiront notre terre, l’inconscience et l’insouciance des hommes sont des dangers bien plus réels. États, scientifiques, industriels, agriculteurs, sont au travail pour trouver une solution. Mais ce serait une erreur de croire que cela ne nous concerne plus. Nous sommes tous responsables de la situation actuelle : générateurs de pollution, destruc-teurs des ressources par notre sur-

consommation, mais nous sommes tous acteurs de l’avenir. Les petits gestes de chacun pour consommer moins d’énergie, pour se nourrir plus raisonnablement, pour éviter le gaspillage, sont des éléments indis-pensables de la survie collective.

Vers un monde nouveauLe monde de demain ne sera assu-rément pas une copie du passé, car nous n’avons ni le pouvoir ni les moyens de revenir en arrière. Mais chacun de nous a un rôle à jouer pour que son évolution soit maîtri-sée et non brutale, imprévisible et chaotique. Nous n’empêcherons probablement pas les glaciers de fondre et le niveau des mers de mon-ter, mais nous pouvons prévoir com-ment seront accueillis les réfugiés de ces pays dont la terre n’existera plus. La mondialisation qui a mis pendant des années les ressources des pays du sud à la disposition des pays du nord doit maintenant fonctionner en sens inverse, en mettant les capaci-tés industrielles du Nord au service des besoins vitaux du Sud. En tant que citoyens nous devons main-tenir une pression constante sur les décideurs pour que leurs choix conduisent vers un monde plus juste et plus soucieux de l’avenir.Pour les chrétiens, Dieu a remis la Terre aux hommes pour qu’ils la fassent fructifier. Elle n’appartient pas à quelques uns seulement. Selon les mots du pape François c’est la “maison commune” de tous. Préserver la planète, c’est assurer l’avenir de l’humanité, nous devons tout faire pour y parvenir. ■

Jean-Philippe Gabelotaud

Qui sauvera le monde, super-héros ou simples citoyens ?Le “jour du dépassement” est arrivé le 2 août cette année, un jour plus tôt qu’en 2016. Cela veut dire qu’ayant consommé, dès le milieu de l’été, la totalité des ressources que la terre est capable de renouveler en une année, nous finirons 2017 en vivant “à crédit”.

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■“TOUS RESPONSABLES DU MONDE D’AUJOURD’HUI, TOUS ACTEURS DE L’AVENIR”.

■Les inondations de juin 2016, et après ?

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POURQUOI CHASSER AU XXIE SIÈCLE ?

Ni la recherche de nourriture ni la destruction de grands prédateurs n’explique l’activité “chasse” semble-t-il ?Vivre avec un chasseur, c’est accepter son besoin de ressentir les éléments naturels en marchant sous la pluie, dans le froid ou la grande chaleur ; d’apprécier la liberté d’aller seul, selon un caprice vers quelque gibier aléatoire qu’il ne rapportera pas dans sa gibecière à coup sûr ; de le voir s’éloigner en compagnie de son chien heureux d’exercer son flair pour débusquer la proie, couple fidèle attentif à leur réaction mutuelle.Si le chasseur appartient à un groupe de grande chasse pour un “fermé” qui doit surprendre san-gliers ou cervidés, il profite de la convivialité et alors se soumet aux règles de prudence inhérente à ce mode de chasse. Sera-t-il celui qui tue la “sauvagine” ? Si oui, le meilleur morceau lui sera attribué lors du partage et peut-être sou-haiterait-t-il le trophée pour le faire naturaliser ? De copieux et intermi-nables repas apporteront à chacun l’occasion d’exposer ses prouesses (parfois sans modestie) mais surtout une grande complicité et le partage d’une même passion. Denise Faucheux

■

Depuis 1961, l ’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) en est proprié-

taire. Cet établissement public de l’État, à caractère administratif, réa-lise des études, des recherches et des expérimentations concernant la surveillance, la conservation et la gestion de la faune sauvage et de ses habitats. Il a pour mission d’encadrer la pratique de la chasse suivant des principes de développement durable et des obligations de gestion des ter-ritoires ruraux respectueuses de l’en-vironnement.. Il organise l’examen et la délivrance du permis de chas-

ser. Il apporte également un appui technique et de conseil aux adminis-trations, collectivités, gestionnaires et aménageurs du territoire C’est un centre de formation d’agents tech-niques et techniciens de l’environne-ment pour toute la France.La plupart des agents qui travaillent à l’ONCFS, à compétence nationale, effectuent des missions sur le ter-rain en milieu naturel. Leur mission élargie depuis 1970 répond aux axes majeurs de la dernière Conférence environnementale, dans la suite du “Grenelle de l’environnement”. ■

Andrée Javoy

Le domaine du Bouchet à DryCe château s’élève sur un domaine de 65 hectares. La grande culture, la prairie, la forêt, la rivière Ardoux en font un espace privilégié pour la faune et la flore. Les cyclamens illuminent les sous-bois de leurs teintes pastel en ces journées du Patrimoine où le lieu est exceptionnellement ouvert au public.

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D. Hémeray : C’est une portion du fleuve classée par l’État, pour préser-ver la diversité de la faune et de la flore des bords de Loire. Elle englobe les berges sur 9 km, la confluence de la Loire et du Loiret (la Pointe de Courpain) et les îles, les plus impor-tantes étant celles de Mareau. Elle est gérée par une association, Loiret Nature Environnement, basée à Orléans et dont je suis salarié.Ma mission première est d’assurer la surveillance de ce territoire, à pied, à vélo ou en canoë et de faire res-pecter la réglementation. Mais c’est aussi d’aller à la rencontre des nom-breux usagers des bords de Loire (promeneurs, riverains, agriculteurs, mais aussi agents techniques des communes ou élus) pour expliquer le rôle de la réserve, la richesse et la fragilité de la nature qu’elle abrite et trouver des arguments pour que celle-ci soit mieux respectée. Cette approche pédagogique est aussi primordiale auprès des classes que nous accueillons pour faire découvrir la vie secrète du castor, la seconde vie des arbres morts ou s’immerger dans le monde méconnu des petites bêtes aquatiques.Enfin, comme dit l’adage “on ne peut protéger que ce que l’on connaît” : je participe à de nombreux inven-taires, suivis scientifiques, pour mieux connaître la biodiversité du

territoire de la réserve naturelle de Saint-Mesmin.La réserve naturelle pâtit de la proximité de l’agglomération orléa-naise et certains sites souffrent de la sur-fréquentation estivale et de ses conséquences : feux de camps, dépôt de déchets, piétinement de la végétation… Avec un périmètre très linéaire, la réserve est aussi en étroite interaction avec les territoires qui la bordent : champs cultivés, ver-gers, espaces de loisirs… Un entre-tien excessif de ces espaces, l’utilisa-tion de produits chimiques (engrais, désherbants…) a un impact direct sur la diversité des plantes et des

animaux et sur la qualité de l’eau. Mais heureusement, les pratiques évoluent dans le bon sens !

Vous êtes aussi membre de l’Harmonie de Cléry. Y-a-t-il un lien entre votre responsabilité à la réserve et votre passion de musicien ?En y réfléchissant, on peut trouver un petit lien… Dans un orchestre, c’est l’addition de ce que joue chaque musicien qui rend la musique belle et nous fait vibrer. Dans la nature, c’est un peu pareil. De l’élégante libellule à la secrète loutre, de l’ortie injustement mal aimée au majes-tueux peuplier noir, chaque être vivant a sa place. C’est l’équilibre de l’ensemble qui rend la nature belle et source d’émerveillement. Une belle harmonie en somme ! ■

Recueilli par

Olivier de Scitivaux

Damien Hémeray, qui habite Cléry Saint-André, est chargé de la réserve naturelle de Saint-Mesmin qui s’étend sur les bords de Loire entre la Chapelle-Saint-Mesmin, Saint-Pryve-Saint-Mesmin, Mareau-aux-prés, Chaingy et Saint-Ay. Nous lui avons demandé en quoi consiste cette réserve et quel y est son rôle.

La nature belle et harmonieuse

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La Réserve, un havre de paix sur lequel veille Damien Hémeray.

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D ’ U N E R I V E À L ’ A U T R E R E N C O N T R E D O S S I E R E N G A G É S P I R I T U A L I T É I N F O S P R A T I Q U E S C A R N E T P R I È R E ■

Un engagement pris pour deux ans, cela en fait qua-torze et toujours la même motivation pour ce “res-

suscité” qui a connu la souffrance et la chance d’être accueilli ! Les personnes qui arrivent à Emmaüs se trouvent toujours dans une pro-fonde précarité, affectées autant physiquement que moralement. Le rôle de l’équipe accueillante et de l’assistante sociale est de renouer le dialogue, sans juger, d’agir avec beaucoup de pédagogie et d’hu-manité. Entrer à la communauté, c’est trouver une nouvelle famille, mais c’est aussi vouloir s’y inté-grer, avec les obligations et les contraintes d’une vie collective dont la règle universelle est le res-pect des autres et des lieux. “A la communauté, on laisse le temps, tout le temps, parfois beaucoup de temps. L’unique priorité repose sur la qualité de l’humain. Notre rôle est d’accompagner, de stimuler pour permettre à ces ‘’cabossés de la vie’’de se relancer, de retrouver leur dignité, de prendre ou de reprendre des repères afin de leur permettre d’envisager d’affronter la société avec ses duretés et ses contraintes. L’insertion par le travail reste un moyen de donner une meil leure chance de réussite” précise Thierry.

Le travail de l’associationEmmaüs collecte et accepte les objets de toutes sortes. Pour son fonction-nement, la communauté est épaulée par une soixantaine de bénévoles qui encadrent et encouragent les compa-gnons en apportant temps, connais-sance, savoir-faire pour la remise en état, le tri et la gestion des objets collectés. Cette “deuxième vie” don-née aux objets s’inscrit dans une démarche environnementale et éco-nomique puisqu’ils seront ensuite proposés à la vente.Grâce à tout ce travail, la communauté assure tous ses besoins. Fruit du travail collectif, chaque compagnon perçoit chaque fin de mois le même “pécule”, un encouragement et avant tout un apprentissage vers l’autonomie. En cette fin d’année, soyons généreux et frères de ces gens souffrants en ache-tant ou en donnant, parce que notre superflu c’est leur richesse. ■

Ruxendra Contensou

et M.-D. Pellé

À Emmaüs, priorité à l’humainVent d’Ouest a rencontré Thierry Soman, co-responsable de la communauté Emmaüs du Loiret à Ormes. Ancien compagnon, ses difficultés relevées, il s’est fait un devoir de rendre ce qui lui avait été donné. Avec le sourire et beaucoup de bienveillance, il nous a fait partager son expérience.

Vent

d’O

uest

UN PEU D’HISTOIRELe mouvement créé par l’abbé Pierre en 1949 est installé à Ormes depuis 1971. La Communauté Emmaüs Loiret accueille sur le site 52 compagnons ou compagnes, de 20 à 76 ans, de 22 nationalités différentes.

Contact : Communauté d’Emmaüs Loiret, organisme d’accueil et d’Activités Solidaires, 1, chemin de l’Allée - 45 140 Ormes. Tél. 02 38 74 85 87 - [email protected]. Salle des ventes ouvertes l’hiver : mardi, jeudi et premier dimanche du mois de 14 h à 17 h 30 ; samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 à 17 h 30 (horaires d’après-midi l’été : de 14 h 30 à 18 h) et deux week-end de grandes ventes. Dépôt du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30.

Thierry Soman assure cette responsabilité d’une richesse humaine extraordinaire.

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D O S S I E R


Le phénomène n’est pas nou-veau mais bien actuel. La citation “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”

attribuée à Lavoisier au XVIIIe siècle est la reformulation d’une affirma-tion d’un savant grec de l’Antiquité.Les générations précédentes n’ont pas attendu les conseils de la publi-cité pour consommer les produits de saison, même non calibrés, accom-moder les restes et pratiquer “le fait maison”. Les vêtements, conçus par la couturière avec coutures et ourlets, pour grandir avec l’enfant, passaient des uns aux autres dans la famille.Le gaspillage semble être l’apanage du XXe siècle. De nouveaux compor-tements se profilent. L’abondance des propositions de vide-greniers et bourse en tous genres permet d’envisager une deuxième vie aux objets. Sites Internet et revues spé-cialisées rivalisent de conseils et d’astuces pour proposer des brico-lages en employant des matériaux de récupération.Nos poubelles débordent et les déchetteries sont saturées. Le tri sélectif a du mal à se mettre en place.

Le traitement de tous les déchets est un réel problème environnemental, bien que celui que l’on ne produit pas reste le plus facile à éliminer. Par notre mode de vie, même en agis-sant en citoyen responsable, nous en fournissons. Le compostage permet de revaloriser certains déchets qui retournent à la terre pour la faire fructifier. Des associations, souvent de réinsertion, collectent vélos, élec-troménager afin de les réparer. Ils sont ensuite remis dans le circuit de

la distribution, ou traités en vue d’un recyclage.Réemployer, recycler, rénover, com-poster… c’est le plus cadeau que l’on puisse faire à notre planète “Terre”, tout comme aux généra-tions futures. ■

Marie-Denise Pellé

“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”

LES 12 COMMANDEMENTSD’UNE CONDUITE ÉCOLOGIQUE

La terre pour tes enfants, tu préserverasEn frottant tes mains, le robinet tu fermerasPour laver tes dents, le verre d’eau tu utiliserasSous la douche, robinet fermé tu te savonnerasEn quittant la pièce, la lumière tu éteindrasDans le four électrique, plusieurs plats tu cuisinerasDans le lave-vaisselle, chaque place tu utiliserasA pied, à vélo, les courts trajets tu effectuerasAu volant, l’accélérateur attentive-ment tu contrôlerasMême les fruits et légumes “moches”, tu consommerasQuelques vêtements solides,tu préfèrerasGrâce à tes dépôts, on recyclera…

Denise Faucheux

Notre société encourage à la consommation alors que les ressources de la terre en énergie et en matières premières seront de plus en plus limitées. Petit tour d’horizon de quelques pratiques qui encouragent le recyclage ou limitent le gaspillage.

Un calendrier de l’Avent fait maison.

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R E G A R D

D ’ U N E R I V E À L ’ A U T R E R E N C O N T R E D O S S I E R R E G A R D S P I R I T U A L I T É I N F O S P R A T I Q U E S C A R N E T P R I È R E

Depuis des décennies la fête de Noël, fête de l’En-fant Jésus, est devenue “fête pour les enfants”.

Pour marquer l’événement, la tradi-tion veut que chaque enfant reçoive à cette occasion, un cadeau. S’il fut un temps ou celui-ci pouvait être une simple orange (fruit rare à l’époque), il n’en est plus de même aujourd’hui et la hotte de Noël regorge de milliers de possibilités. Dans notre monde “connecté” le choix des enfants se porte volontiers vers les ordinateurs, tablettes, Smartphones ou encore robots et engins miniatures motorisés et radioguidés. Mais il existe une mul-titude d’autres possibilités, pour jouer seul ou en groupe. Le plus difficile est de choisir.

A quoi bon jouer ?Certains adultes se demandent s’il est vraiment nécessaire de jouer, si ce n’est pas du temps volé aux choses sérieuses, de ces choses qui feront de leurs enfants “des premiers de la classe”.De nombreuses études l’ont montré, et les associations qui œuvrent au plus près des enfants sont formelles, il est vital de prendre le temps de jouer. Jouer n’est pas perdre son temps. Qu’il soit un exercice physique, qu’il fasse appel à des objets ou à des règles,

qu’il soit pratiqué seul ou à plusieurs, le jeu est fondamental pour le déve-loppement intellectuel et psychique des enfants. C’est un formidable outil d’apprentissage. Par le jeu, l’enfant découvre le mystère des relations entre les personnes et une meilleure connaissance de lui-même et de ses réactions. Tous les enfants peuvent en tirer profit même les plus vulné-rables aux secousses du monde envi-ronnant, car si jouer c’est rêver, c’est aussi apprendre à vivre. Le jeu apporte à chacun un mécanisme de réponse et d’adaptation à l’imprévu et au chaos.

Jouer oui, mais pas avec n’importe quoiS’il est bon de jouer, soyons conscients que tous les jeux n’ont pas la même valeur formatrice. Certains font appel aux aspects les moins nobles de la nature humaine ; violence, égoïsme, soif de pouvoir et de richesses, gloire personnelle et compétition. Ils sont pourtant couramment rencontrés et ont un grand succès auprès des ado-lescents. De trop nombreux jeux vidéo entrent dans cette catégorie. D’autres aident les enfants à rêver, à imaginer

un monde dans lequel ils sont bien. Ce ne sont parfois que les parcelles d’un monde à inventer, des “briques” qui deviendront sous leurs doigts, palais, ferme, voiture, ou animal fan-tastique. Monde éphémère, sans cesse construit, démoli et réinventé, au gré des rêves, et des souhaits de l’artiste. Au delà de ces jeux pour soi ou par-tagés à deux ou trois, il y a des jeux de société qui peuvent réunir petits et grands et dont les maîtres mots sont : collaborer, partager, choisir et estimer les avantages et inconvénients qui en résulteront, être diplomate et respec-ter les autres. Certains d’entre eux ont été développés par des ONG* à par-tir des situations qu’elles rencontrent dans leurs actions de chaque jour.Mais quelque soit le cadeau que nous choisirons, pensons qu’il sera pour celui/celle qui le recevra une fenêtre sur le monde qui l’entoure. Permettons-lui d’imaginer l’avenir qu’il désire et de comprendre qu’il sera responsable de le rendre possible. ■

Jean-Philippe Gabelotaud

*entre autres : Risqueland (UNICEF) ou Tamtown (CCFD)

Dans la hotte de Noël

“Jouer c’est rêver mais aussi apprendre à vivre”

Chaque année nous ne manquons pas d’être attentifs à nos enfants, petits ou grands, en leur offrant a l’occasion de Noël un cadeau qui, nous l’espérons, leur fera plaisir mais qui surtout leur rappellera combien ils nous sont chers.

Vent

d’O

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Jouer, c’est partager de bons moments

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S P I R I T U A L I T É


Vent

d’O

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Quand on parle de “reli-gions” on exprime souvent une référence commune à un groupe

vis-à-vis d’une divinité. Le carac-tère propre du christianisme, mais aussi de l’islam et du judaïsme, c’est de ne croire qu’en un seul Dieu, à la différence des religions de l’anti-quité (Egyptiens, Grecs, Romains…) qui croyaient en plusieurs Dieux, référents de chacune des activi-tés humaines ou de la nature… Ce Dieu unique est d’abord un Dieu qui se révèle au travers des média-tions humaines, notamment au tra-vers d’Écritures sacrées : la Bible, le Coran, la Torah. Chacune de ces reli-gions a une vision “universelle”.Pour le christianisme, cette vision

consiste à considérer que l’huma-nité, pervertie par le péché, a besoin de se laisser sauver, non pas par ses propres moyens, mais par l’inter-vention de Dieu lui-même. En Jésus, Dieu se fait homme afin d’assumer toutes les conséquences du péché, jusqu’à être mis à mort sur une croix.En célébrant Noël, les chrétiens ne rappellent pas seulement qu’il nous faut nous attendrir devant le petit enfant de la crèche de Bethléem, mais qu’il faut y voir aussi l’auteur d’une vie nouvelle pour toute l’hu-manité. Une vie dans laquelle le péché est le seul combat que nous ayons à mener, avec les armes de la douceur, de la tolérance, du dialogue et de la paix. ■

Père Olivier de Scitivaux

Il est venu sauver toute l’humanité

LE SAVEZ-VOUS ?Pas sauveteur mais bien Sauveur

“Cherchons maître nageur sau-veur pour la piscine municipale”. J’ai souri en lisant cette annonce. La plupart des gens n’ont certaine-ment pas remarqué qu’il était écrit “sauveur” au lieu de “sauveteur”. Il y a pourtant une grande diffé-rence entre un sauveteur et un sau-veur. On peut effectivement sauver quelqu’un de la noyade, d’un incen-die, d’une chute dans une crevasse en montagne. Pour cela, on dispose d’hommes formés et de matériels adaptés tels que bouées, bateaux de sauvetage, hélicoptères, échelles, cordes… Toutefois, le sauveteur ne peut rien faire d’autre que de ramener une personne sur la terre ferme, qu’elle soit vivante ou morte. Le sauveteur est limité au domaine technique. Après son sauvetage, la personne secourue va se retrouver avec les mêmes problèmes. Tourner la page sur un passé dou-loureux, être délivré du mal, de ses peurs, avoir de nouvelles raisons de vivre et d’espérer, seul Jésus le Sauveur du monde peut nous permettre de le faire. Cela, c’est le Salut et c’est beaucoup plus qu’un sauvetage. Jésus-Christ est venu sur cette terre pour nous sauver du péché, pour nous délivrer du mal et ceci d’une manière définitive. Celui qui reconnaît son état de pécheur, son besoin d’être aidé et place en Jésus sa confiance reçoit une vie nouvelle ainsi que l’assurance d’être sauvé pour l’éternité. www.la-Bible.info

La crèche lauréate du concours “Top Crèche” en 2016 (voir page 2)

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Les informations mentionnées dans le carnet sont publiées avec l’accord des familles.

Le carnetdes mois d’août, septembre et octobre 2017

Paroisses du secteur ouest d’Orléans BAPTÊMESChaingy : Théo Rossignol, Lino Da Costa.Ingré : Gioia et Eva Borne, Margaux Gagnepain, Léna Lestage, Anwen Michau.La Chapelle-Saint-Mesmin : Arthur Dias Fernandes, Ambre Alves Da Silva, Louise De Oliveira, Julia et Nathan Leitao, Mathys Jansen Carlhian.Saint-Ay : Enzo Thibaudat, Guillaume Maligne.Saint-Jean-de-la-Ruelle : Léo Goin, Louane et Maëlann Le Gonidec, Hugo Belletoise, Bryan Orosco, Elyne Preira.

MARIAGESIngré : Aude Mauguen et Johan Consani, Stéphanie Ropars et Jérémy Harang.La Chapelle-Saint-Mesmin : Amélie Legrand et Guillaume Perly.Saint-Ay : Elodie Bouffety et Edouard Cacheux.Saint-Jean-de-la-Ruelle : Emilie Raclin et Cédric Gomez, Céline Coet et Pierre Lallement.

OBSÈQUESChaingy : Pierre Leydier, Guy Segoin, Dominique Fontaine.Ingré : Elodie Pinat née David, Thérèse David née Thibault, Pierre Jumeau, Gérard Gitton, Joël Madre, Jean-Claude Foreau, Monique Deslandes née Charpillon.La Chapelle-Saint-Mesmin : Régine Deffay, Jeannine Aubrion, Manuel Da Cunha, Sonia Clerc-Tessot, Gisèle Svidinenko, Liliane Molon, Claude Perdoux, Monique Dufetel, Juliette Breton-Meunier, Patronilho De Oliveira, Véronique Mousset, François Obrecht, Jacques Lagarde, Colette Sordon, Thierry Ledoux, Madeleine Melin.Ormes : Eliane Clément née Moreau (Bucy), Jean-Pierre Bombereau.Saint-Ay : Gilles Ramain, Eric Menin, Marcel Lestrade.Saint-Jean-de-la-Ruelle : Daniel Van Puymbrœck, Jacques Christophe, Huguette Marlan née Dubois, Simonne Reau née Beaureau, Geneviève Mege née Baudru, Christiane Choillo née Harteinstein, Marcelle Grandiere née Gilbert, José Balhau, Albine Penot née Campy, Germaine Gousset née Jorge, Malcolm Ferradj, Jeanne Oppitz, Colette Andrieux, Denise Lopez née Chassagne, Jeannine Lemerle née Perdoux, Pierre Mathiot, Thérèse Reau née Boyer, Marie-Madeleine Rouillon, Claude Legendre, Solange Deslandes née Mallet.

Paroisses du groupement de Cléry-Porte de Sologne BAPTÊMESCléry-Saint-André : Yléna et Tatiana Deplanque- Szczepaniak, Simon Raber, Kylie Delaplace, Alya Rua, Siloë Rollet, Thaïs Penot, Marius Gerbeau, Hugo Dumuid, Louise Vauxion, Lyli-Rose Quintiao.

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C A R N E T


Les samedi 2 et dimanche 3 décembre 2017 : ouverture du Synode diocésain.

Paroisses du Secteur Ouest• Messes des familles : à Ingré à 18 h 30, les 16 décembre et 17 février ; à Ormes à 10h 30, les 21 janvier et 18 mars 2018 ; à La Chapelle-Saint-Mesmin : 28 janvier et le 18 février.

• Dimanche 24 décembre, messe et veillée de Noël, à 18 h 30 à Saint-Dominique de Saint-Jean-de-la-Ruelle, à Chaingy, à Saint-Ay et à Ingré.• Lundi 25 décembre, messe de Noël à 10 h 30 à Ormes, à Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-la-Ruelle et à La Chapelle-Saint-Mesmin. Dimanche 31 décembre : pas de messe à Bucy-Saint-Liphard.

• Dates des baptêmes communau-taires en 2018 (mentionnées à titre indicatif) : Ingré : 11 mars, 19 mai et 24 juin ; Ormes : 13 mai et 10 juin ; Saint-Ay : 21 avril, 26 mai et 16 juin ; Chaingy : 2 juin.

Paroisses du groupement de Cléry-Portes de Sologne• Dimanche 24 décembre (4ème dimanche de l’Avent), à 11 heures, messe unique à Dry. • Dimanche 24 décembre (nuit de Noël), messe à la basilique Notre-Dame de Cléry, à 19 heures (après la crèche vivante) et à 22 heures à Jouy-le-Potier. • Lundi 25 décembre (Noël), à 11 h messe unique à Mareau-aux-Prés. Pas de messe le samedi 30 Décembre à 18h30.• Dimanche 31 décembre (Sainte Famille), à 11 heures, messe unique à Mézières-lez-Cléry. Lundi 1er jan-vier (Ste Marie, Mère de Dieu), à 11 heures, messe à la basilique Notre-Dame de Cléry. • Dimanche 21 janvier 2018, à 11 heures, messe solennelle en l’hon-neur de Saint-Vincent à la basilique Notre-Dame de Cléry.

Les dates et lieux des célébrations communautaires de baptême sont disponibles sur le blog de Notre-Dame : http://notredamedeclery.blogspot.fr/

Ligny-le-Ribault : Andy Minier.Mézières-lez-Cléry : Louna Chapalain, Gabriel François.

MARIAGESCléry-Saint-André : Tatiana Szczepaniak et Ludovic Deplanque, Aurélie Bremu et Romain Boissay, Géraldine Larousse et Pascal Taba.

OBSÈQUESArdon : André Bucheron.Cléry-Saint-André : Luka Megret-Dupin, Gaston Boissay, Jérôme Burault.Dry : Patrick Larousse.Jouy-le-Potier : Andréa Decosse née Millard, Georges Derond.Ligny-le-Ribault : Isabelle Buisson.Mareau-aux-Près : Michel Amary.

L’ÉGLISE VOUS ACCUEILLEVOUS ARRIVEZ,FAITES-VOUS CONNAÎTRE !

Vous voulez préparer le baptême de votre enfant, vous envisagez de vous marier, l’un de vos proches est décédé, vous souhaitez connaître les horaires des messes, confier un souci, une intention de prière, prendre rendez-vous avec un prêtre, n’hésitez pas !

■ Pour les paroisses du secteur Orléans :P e r m a n e n c e d ’ a c c u e i l a u presbytère de La Chapelle Saint-Mesmin, 25 rue du Parc, du lundi au vendredi, de 9 à 12 h (le samedi, sur rendez-vous), par Isabelle Compin, assistante pastorale. Joignable par téléphone au 02 38 43 80 43 (en cas d’absence, possibilité de laisser un message sur répondeur), ou par courriel à [email protected] informations paroissiales diffusées par la feuille Eole sont consultables et actualisées sur le blog des groupements paroissiaux :La Chapel le-Sa int -Mesmin : http://blogsaintmesmin.blogspot.frIngré - Ormes - Bucy : http://blogstloup.blogspot.frSaint-Jean-de-la-Ruelle : http://blogstjeanruelle.blogspot.fr

■ Pour les paroisses du groupement de Cléry-Portes de Sologne :Permanence d’accueil au presbytère de Cléry, 1, rue du Cloître (en dehors des périodes de vacances scolaires où il faut consulter le répondeur téléphonique pour obtenir les horaires d’ouverture), du lundi au samedi de 10 à 12 h. Vous pouvez nous joindre par mail : [email protected] ou par téléphone : 02 38 45 70 05. Les informations sont également disponibles sur le blog de Notre-Dame : http://notredamedeclery.blogspot.fr/

Agenda

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P R I È R E

Ç A S E PA S S E C H E Z N O U S F I N A N C E R N O T R E É G L I S E D O S S I E R R E N C O N T R E S P I R I T U A L I T É C A R N E T D É T E N T E - P R AT I Q U E P R I È R E

“Notre Père”Notre Père qui es aux cieux,que ton nom soit sanctifié,que ton règne vienne,que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.Pardonne-nous nos offenses,comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation,

mais délivre-nous du Mal.

Amen !

Cette nouvelle version du Notre Père entre en vigueur le dimanche 3 décembre, premier dimanche de l’Avent et début de la nouvelle année liturgique.

Cor

inne

Mer

cier

/ C

IRIC

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rencontre p. 5 nature p. 8 pratique p. 15 … · marie-christiane guénon (cléry), jean-philippe...

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