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BD exclusive : 3 e épisode pages 12-13 www.lessor.org Supplément régional au n° 508 de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » Ne peut être vendu séparément PAYS DE LA LOIRE DE LA GENDARMERIE NATIONALE Le journal des gendarmes, depuis 1936 3 juillet-septembre 2017 Ivre, le spectateur du Hellfest s’en prend aux réservistes venus à son secours LOIRE-ATLANTIQUE Les jeunes découvrent les métiers de la sécurité page18 LOIRE-ATLANTIQUE Elle inondait d’appels la gendarmerie page 16 LOIRE-ATLANTIQUE Un gendarme harcelé par sa propre soeur page 16 page 8 Rencontre avec le général Verrando page 17

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BD exclusive : 3e épisodepages 12-13

www.lessor.org

Supplément régional au n° 508 de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » Ne peut être vendu séparément

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DE LA GENDARMERIE NATIONALELe journal des gendarmes, depuis 1936

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17Ivre, le spectateur du Hellfest s’en prend aux réservistes venus à son secours

LOIRE-ATLANTIQUE

Les jeunes découvrent les métiers de la sécurité

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LOIRE-ATLANTIQUE

Elle inondait d’appels la gendarmerie

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Un gendarme harcelépar sa propre soeur

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Rencontre avec le général Verrando

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Juillet - Septembre 2017. Supplément au n° 508 ›› Région Pays de la Loire

LOIRE-ATLANTIQUE Roger, Alexandre LAUBIER - Tél.02 41 78 00 10 <[email protected]> « Le Landreau » - 44540 MAUMUSSON

MAINE-ET-LOIRE Daniel AUNEAU - Tél. 02 41 79 01 22 <[email protected]> 22, rue du Général Blanche - 49290 CHALONNES-SUR-LOIRE

MAYENNE Norbert MICHEL - Tél. 02 43 02 57 59

<[email protected]> Saint-Léger - 53470 MARTIGNE-SUR-MAYENNE

SARTHE Eric MONDIN - Tél. 02 43 47 27 09 <[email protected]> 4, Cours Patrick Depailler - 72700 LE MANS

Les représentants de l’UNPRGUNION NATIONALE DES PERSONNELS EN RETRAITE DE LA GENDARMERIE

VENDÉE Jacques NAIBO - Tél. 02 51 54 20 16 <[email protected]>

10, rue des Mimosas - 85800 GIVRAND

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Région Pays de la Loire ›› Juillet - Septembre 2017. Supplément au n° 508

L’EDITORIALd’Alain Dumait

Directeur de L’Essor de la Gendarmerie <[email protected]>

MG

3e TRIMESTRE 2017

S O M M A I R E4 Ce que font les gendarmesen Pays de la LoireUne sélection d’infos et de faits divers ayant mis à contribution les unités de gendarmerie de la région.

5 Il avait traité un gendarme de « Pikachu »

7 Folle course-poursuite pour l’automobiliste amputé

8 Le tour d’horizon du comman-dant de région 11 L’ex-militaire « salafiste » avait frappé son frère handicapé

16 Elle avait passé plus de 1 000 appels aux gendarmes

17Des réservistes violentés par un spectateur ivre du Hellfest

18 Un forum pour connaître les métiers de la sécurité

Site : www.lessor.org Page Facebook de « L’Essor » : http://goo.gl/bURXWS Twitter : http://twitter.com/Essor_Gie

La responsabilité de L’Essor de la Gendarmerie

L’Essor de la Gendarmerie, journal des gen-darmes depuis 1936, est un cas unique, exceptionnel, et remarquable, dans l’en-semble du paysage de la presse française.Vous savez que nous nous adressons à l’ensemble de la communauté des gen-darmes de France : actifs, réservistes, retraités et leurs familles. Sans doute, au moins, quelque 300 000 personnes, au bas mot et au sens large.Et pourtant, nous sommes une équipe de civils, professionnels de l’information. Nos sources, presque toujours internes à la GN, résultent de nos bonnes relations avec la GN à tous les niveaux, mais aussi, bien sûr, de relations personnelles, nécessairement discrètes… Cette proximité, et cette indé-pendance, fondent notre crédibilité. Sans être aux ordres de personne, nous sommes « une des voix de la Gendarmerie » (Denis Favier), « un des piliers de la Gendarmerie » (Richard Lizurey). Cette indépendance, mes prédécesseurs ont su la montrer dans le passé, notam-ment lorsque certaines crises ont secoué l’institution… Mais nous continuons à la montrer tous les jours.Considérons par exemple la longue période électorale que la France vient de connaître. La GN tout entière est alors soumise à un devoir de réserve renforcé. C’est normal. Conforme au statut militaire des person-nels de l’Arme.

Mais, comme l’Essor est une voix civile de celle-ci, nous ne nous sommes pas privés de diffuser des informations (exclu-sives) sur les intentions de vote des gen-darmes. Avec notre partenaire l’Ifop, nous avons donc mené des études et donné, à l’avance, des prévisions… largement véri-fiées dans les urnes les 23 avril et 7 mai 2017. Car, pour qu’elle raison la Gendar-merie serait-elle l’une des rares commu-nautés à ne pas être éclairée par de telles études prédictives ? Encore fallait-il que l’Essor, pour mener des telles études, dispose des moyens nécessaires, non pas tant financiers, mais techniques. C’est-à-dire que L’Essor ait le contact réel avec les gendarmes en général et les actifs en particulier. Ce contact, nous l’avons aujourd’hui, prin-cipalement grâce à nos supports numé-riques : 100 000 visiteurs uniques par mois sur www.lessor.org ; 15 000 abonnés à notre newsletter une semaine sur deux ; nos comptes sur les réseaux sociaux… Et ces suppléments régionaux gratuits tri-mestriels, nous les diffusons aussi par voie numérique. Cette relation, améliorée et élargie depuis cinq ans, nous crée une forte obligation : car il n’y a pas de liberté sans responsabilité !

Alain Dumait, directeur de l’Essor depuis 2012.

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LOIRE-ATLANTIQUEl Razzia nocturneUn habitant de Trans-sur-Erdre (44440) a écopé le 8 juin de six mois de prison avec sursis, après une raz-zia nocturne dans une entre-prise en liquidation judiciaire, sur la commune voisine des Touches, en février 2016. Le propriétaire des murs, qui avait surpris les voleurs en flagrant délit, avait engagé une folle course-poursuite avec eux : depuis l’arrière de leur utilitaire toutes portes ouvertes, ils lui avaient lancé des extincteurs, en levant le poing et en mimant son égor-gement ! L’un d’eux, qui avait finalement pris la fuite à pied, avait pu être interpellé par les gendarmes.

l Décision contestée De six mois de prison avec sursis à dix mois de pri-son ferme ont été pronon-cés le 24 avril envers cinq membres d’une famille de gens du voyage très défa-vorablement connue de la gendarmerie, pour le « recel » à Châteaubriant (44110) et Issé (44520) de matériels volés. Les prévenus assu-raient pourtant avoir acheté tous ces biens « dans des vide-greniers » ou « sur le Bon Coin ». Des « oies blanches », avait donc ironisé le procu-reur de la République, qui

ont fait appel de la décision : l’un de leurs avocats a en effet accusé les gendarmes de Châteaubriant d’avoir monté un dossier de toutes pièces, en imputant artificiel-lement à cette famille toute une série de vols jusque-là non élucidés, après un non-lieu prononcé dans un autre dossier.

l Folle poursuiteUn occupant de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a écopé en comparution immédiate de quatre mois de prison ferme et de 150 € d’amendes, après avoir enga-gé le 20 avril à Héric (44810) une folle course-poursuite en voiture avec les gendarmes... alors qu’il roulait sans cein-ture de sécurité, ni permis de conduire, ni assurance, ni carte grise... Le jour des faits, il avait fait de « nombreuses embardées » au volant d’une Golf achetée « pour un prix dérisoire », avant de termi-ner sa course au fossé après un tonneau. Les gendarmes avaient dû briser les vitres pour l’extraire, de la car-casse, sans la moindre bles-sure.

l Ravages de l’alcoolUn habitant de Saint-Jean-de-Boiseau (44640) a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour

s’être battu chez lui avec deux gendarmes, le 17 mars dernier, alors qu’il était ivre et qu’il s’était délibérément entaillé les veines. L’homme - jusqu’alors inconnu de la justice - a également été reconnu coupable de « dégradations » : ivre, i l avait en effet « délibérément aspergé » de son sang l’in-térieur de la fourgonnette et l’uniforme de l’adjudant-chef Thierry Royer… Le quinqua-génaire avait également ten-té, sans succès, de s’empa-rer de l’arme de service de la jeune collègue !

l Dealers sur écoutesUn jeune du Havre (76600) a été condamné le 22 juin en comparution immédiate à deux ans de prison ferme, avec maintien en déten-tion, pour avoir alimenté depuis, huit mois, un trafic de drogues « multi-produits » (héroïne, cocaïne, canna-bis...) sur la région nantaise. Son co-prévenu, un habitant de Saint-Herblain (44800) de 34 ans, a pour sa part écopé de dix-huit mois de prison ferme, et de six autres avec sursis et mise à l’épreuve. Ce dernier avait été identi-fié par hasard, à l’occasion d’écoutes téléphoniques menées par la Section de recherches de Rennes dans le cadre de l’enquête pour le

En brefLoire-AtLAntiqueManifestant atypiqueUn conducteur de travaux de 60 ans a été relaxé par le tribunal correctionnel de Nantes pour sa présumée « rébellion ». Mêlé devant le commissariat central de Nantes (44000) à une centaine de manifestants contre la loi Travail, qui ré-clamaient la libération d’un des leurs, il était en effet accusé d’avoir voulu forcer un cordon de gendarmes mobiles protégeant le bâtiment, lors d’une charge de ces derniers... L’homme venait en fait chercher sa fille de 18 ans, qui était à l’intérieur.

Trafic démanteléCinq individus, âgés de 22 à 34 ans, ont été interpellés à La Montagne (44620) et Bouguenais (44340) dans le cadre d’un trafic de drogues qui durait depuis plusieurs années. « Pas moins de 64 kg » de stupéfiants ont été écoulés, précise le grou-pement de gendarmerie départementale, générant un bénéfice de « plus de 30.000€ ». L’enquête a mo-bilisé pendant près d’un an vingt-sept militaires et deux équipes cynophiles.

Le bon réflexeLe 10 avril, un habitant de Treillières (44119) réveillé en pleine nuit par des bruits, a appelé la brigade locale, quand il a vu que sa poignée de porte était testée depuis l’extérieur… Deux individus, dont un mineur de 14 ans, ont ainsi pu être interpellés dans la foulée.

SÉCURITÉ GÉNÉRALE

CE QUE FONT LES GENDARMES

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Région Pays de la Loire ›› Juillet - Septembre 2017. Supplément au n° 508

Loire-AtLAntiqueVacances gâchéesUn Nantais a été interpellé le 3 avril dernier, alors qu’il était en vacances en Guadeloupe, par la brigade de recherches de Le Moule (97160). Il est en effet suspecté d’être la « tête de réseau » d’un « important trafic » de drogues sur Basse-Goulaine (44115).

Cher amusement Quatre collégiens ont été interpellés après l’incendie volontaire d’une société désaffectée de Bouguenais (44340) en février dernier, a indiqué le 6 avril la gendar-merie de Loire-Atlantique. Lors de leurs auditions, les adolescents ont simple-ment expliqué avoir voulu « s’amuser »… Le montant des dégâts est évalué entre 750.000 et 800.000€. Aucun blessé, fort heureu-sement, n’est à déplorer.

Voleurs arrêtés Deux individus ont été interpellés après la vague de cambriolages qui s’était abattue en avril 2016 sur la périphérie nantaise, et en particulier à La Chapelle-sur-Erdre (44240). « Ils avaient un mode opératoire simple, qui consistait à retourner littéralement toutes les pièces », explique le groupement de gendarmerie départemen-tale. Les deux individus recherchaient « notamment des bijoux et si possible des voitures », est-il précisé… L’un d’eux était mineur au moment des faits. Une vingtaine de faits leur sont reprochés.

meurtre d’un homme de 31 ans à La Guerche-de-Bre-tagne (35130) en juillet 2016.

l Il braque le motardLe conducteur d’un monos-pace a été condamné le 19 juin à huit mois de prison ferme - avec maintien en détention à l’issue de l’au-dience - pour avoir braqué un pistolet à air comprimé sur un motard qui avait eu le tort de le doubler, à La Chapelle-Glain (44670). A l’audience, devant le tribu-nal correctionnel de Nantes, cet ancien héroïnomane a simplement expliqué qu’il était « énervé » ce jour-là en raison de la « panne » d’un autre de ses véhicules... Cet ouvrier d’abattoir en intérim, actuellement au chômage, avait à vrai dire un long casier judiciaire : il a déjà été condamné treize fois.

l Conducteur irascible Un automobiliste du Loroux- Bottereau (44430) a écopé le 9 juin de quatre mois de

prison avec sursis, pour avoir délibérément foncé en marche arrière et jeté une « grosse pierre » sur une voiture à qui il venait de faire une queue-de-poisson, le 24 juillet 2016, sur la com-mune. Ses victimes avaient en effet eu le malheur de lui faire des appels de phares après sa queue-de-poisson. Il s’était alors arrêté sur la chaussée, et avait tenté à sa manière de leur faire com-prendre qu’ils avaient eu tort d’agir ainsi… « On a l’habi-tude de voir des comporte-ments stupides dans cette salle d’audience, mais là ça dépasse l’entendement », avait soupiré le procureur de la République.

l Cimetière dégradé Deux adolescents de 10 et 14 ans ont été interpellés dans le cadre des « nombreuses dégradations » commises le 5 juin dans un cimetière de Bouguenais (44340), a annoncé le groupement de gendarmerie départe-

mentale. Celui-ci a salué la « réaction citoyenne » et les dépositions « précises » des témoins, qui ont per-mis l’identification « très rapide » des auteurs.

l Le désespéré sauvé Une patrouille de la gen-darmerie de Pornic (44210) ont sauvé un jeune de 17 ans, dans la nuit du 9 au 10 mai dernier. Alertée par ses parents et une amie, elle a retrouvé cet adolescent « déprimé » et ayant des « tendances suicidaires » - selon ses proches - grâce à la géolocalisation de son téléphone portable. Il se trouvait sur la passerelle d’une pêcherie, qui sur-plombe les rochers d’une dizaine de mètres. A la vue des militaires, le jeune homme a alors enjambé la rambarde de la passerelle et refusé de répondre à leurs appels… Les gendarmes sont toutefois parvenus à l’attraper avant qu’il ne se jette dans le vide.

En bref

Un homme qui avait frappé sa femme il y a un an, après une « Fête des voisins » un peu trop arrosée à Divatte-sur-Loire (44450), a été condamné le 22 mai à six mois de prison avec sur-sis. Le prévenu, 34 ans, était en effet rentré cette nuit-là après avoir bu

« pas mal d’apéros » (whisky, rhum, bière...) avec les vo is ins en question : il avait 1,8 g d’alcool par litre de sang au moment de son interpel lat ion. Appe-lés par sa compagne, qui avait été mordue à l’épaule et tirée au sol par les cheveux, les gen-

darmes avaient alors été copieusement insultés. « Ferme ta gueule, toi méfie-toi », avait ainsi lancé Sébastien G. à un adjudant-chef, lors de sa garde à vue à la gendar-merie de Vallet (44430). Après avoir traité le gendarme de « Pika-chu », en éructant qu’il

« ne connaissait pas son boulot », le préve-nu - déjà condamné six fois par le passé - avait même carrément collé son visage près du sien, en l’incitant à le frapper en premier ! L’homme avait finalement été pla-qué au sol par un autre gendarme. n

Il traite un gendarme de « Pikachu »après une Fête des voisins trop arrosée

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Loire-AtLAntiqueTous sur le pont La gendarmerie était sur le pont, le week-end du 24 et 25 juin, pour « The Bridge ». Près de 100.000 personnes ont en effet as-sisté dimanche à Saint-Na-zaire (44600) au départ de la course transatlantique entre le paquebot Queen Mary 2 et quatre multi-coques ultra-rapides, barrés jusqu’à New York par des skippers de renom (Thomas Coville, François Gabart...).

Permis rajeunis Après Ancenis (44150), la deuxième édition de l’opé-ration « Rajeunissez votre permis » s’est déroulée à Châteaubriant (44110). Près de 230 seniors de plus de 60 ans ont pris part à cette journée de sensibilisation à la sécurité routière. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la troisième édition, qui aura lieu sur le ressort de la compagnie de Saint-Nazaire (44600).

Carton rouge La gendarmerie a lancé un appel à témoins après les dégradations survenues le 31 mars dernier le long de la ligne de bus qui relie Le Pellerin (44640) à Bougue-nais (44340), sur la route départementale D58. Pas moins de dix-huit aubettes de bus ont en effet été détruites, partiellement ou en totalité. « Ces dégrada-tions ont pu être commises par des tirs à courte dis-tance à l’aide d’un pistolet à bille ou à air comprimé ».

LOIRE-ATLANTIQUEl Insultes racistesUne quadragénaire a été condamnée en son absence à un mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nantes, pour avoir proféré des insultes racistes envers une mère de famille noire, juste devant la gendarmerie de Nort-sur-Erdre (44390), le 22 avril 2015. « La France aux Français ! Rentrez chez vous sales Noirs... C’est dommage que je n’ai rien sur moi, sinon je vous aurais bien jeté une banane », avait en effet lancé cette SDF à la victime. Déjà condam-née quatre fois par le passé pour des « outrages », des « menaces de mort » et des « dégradations de biens », elle était manifestement en état d’ivresse, ce jour-là.

l Nuit d’ivresse Le tribunal correctionnel de Nantes a relaxé le 15 juin une habitante de Nozay (44170) et un de ses amis, qui étaient poursuivis pour « non-assis-tance à personne en dan-ger ». Cette femme de 49 ans avait en effet refusé le 13 mai 2015 d’ouvrir sa porte à une de leurs connaissances ivre morte, et avait préféré l’enfer-mer à clé dans les WC publics. « Si on l’avait foutu dehors sur le trottoir, il se serait fait écraser... Et si on avait laissé la porte ouverte, il se serait réveillé le lendemain sans portable ni papiers : Nozay, c’est un petit patelin, mais il y a plein de vols », s’étaient défendu les prévenus. En attendant, sans l’intervention rapide des secours, alertés par des témoins, leur com-

portement « aurait pu être fatal à court terme », selon un médecin.

l Mauvais choix Un habitant de Vertou (44120) a écopé le 7 juin en comparu-tion immédiate de trois mois de prison ferme, après avoir été contrôlé le 6 avril dernier sur la commune au volant d’une voiture... alors qu’il n’a ni permis de conduire, ni assu-rance, ni contrôle technique et ni carte grise à jour. A l’au-dience, ce peintre à l’époque en intérim a expliqué qu’il n’avait « pas eu d’autre choix » que de prendre cette voiture : son scooter était « cassé » ce jour-là. Pas de chance pour lui : il était « bien connu » des gendarmes de Vertou, qui savaient qu’il n’avait pas le permis de conduire.

En bref

Un automobiliste de Saint-Mars-de-Coutais (44680) a été jugé le 25 avril par le tribunal correc-tionnel de Nantes pour s’être battu avec les gendarmes, en compagnie de son fils de 15 ans, après qu’ils lui aient annoncé... qu’il allait être verbalisé pour un défaut de contrôle technique. Fabrice L., 44 ans, s’était en effet vite « énervé » cet après-midi-là : après avoir dit à son fils que l’un des militaires « en méritait une », il s’était approché d’un peu trop près du gendarme qui rédi-geait son procès-verbal. L’une de ses collègues, qui lui avait posé la main sur l’épaule pour l’écar-ter, avait été alors violemment écartée. « Saisi par le cou », le premier gendarme avait ripos-té en donnant un coup de poing

au visage du prévenu - ce qui lui vaudra une hospitalisation. L’ado-lescent était à ce moment-là venu à la rescousse de son père en s’agrippant au dos du militaire, puis au bâton télescopique d’une de ses collègues et en la mor-dant ! Les gendarmes avaient eu au final « énormément de mal »

à les maîtriser. « C’est vrai que ça m’a agacé qu’on puisse me verbaliser pour ça », a confessé le prévenu. Mais il a maintenu n’avoir proféré « aucune insulte » envers les gendarmes, affirmant que c’était son fils qui avait « dit des gros mots ». Le jugement a été mis en délibéré. » n

Furieux d’être verbalisé, l’automobiliste s’était battu avec les gendarmes.

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A Bouaye, le défaut de contrôle techniquedégénère en bagarre avec les gendarmes

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Loire-AtLAntiqueViolences conjugales Le fils d’un dignitaire congolais a été condamné le 12 mai, à trois mois de prison avec sursis, après s’être livré à des violences conjugales en Haute-Gou-laine (44115). Dans un contexte de jalousie, il avait « serré très fort le ventre » de son épouse, avant de lui tirer les cheveux jusqu’à lui arracher ses exten-sions ! Rodrigue B. avait aussi mordu sa victime à l’avant-bras pour qu’elle cesse de lui empoigner les testicules… C’est finale-ment une de leurs filles qui avait appelé, en pleurs, les gendarmes.

Secours malvenus Un retraité de 66 ans a écopé d’un mois de prison avec sursis après avoir été contrôlé à Clisson (44190) avec 2,75 g d’alcool par litre de sang. Les gen-darmes avaient été appelés par un garagiste, chargé de mettre la Nissan du prévenu sur son camion-plateau : l’automobiliste ivre « voulait se battre » avec lui.

Dans le décor Un automobiliste de Pont-Saint-Martin (44860) a été condamné en comparution immédiate à quatre mois de prison ferme, après avoir refusé de s’arrêter à un contrôle de gendarmerie, puis avoir semé ensuite les gendarmes en roulant à plus de 110 km/h. Ce jeune de 27 ans, récidiviste de la conduite en état d’ivresse, avait finalement été arrêté un peu plus loin.

Le chauffard choletais en prison

Un automobiliste sans permis a été condamné le 12 juin en comparution immédiate à huit mois de prison ferme, avec maintien en détention, après avoir engagé une folle course-poursuite avec les gendarmes, le 11 mai dernier, entre Loireauxence (44370) et Mauges-sur-Loire (49110). Le tribunal correctionnel de Nantes a également révoqué quatre mois de prison supplémentaires, qui avaient été initialement prononcés avec sursis en mai 2016 envers Dalile L. dans le cadre d’une autre condam-nation. Au final, les juges ont suivi à la lettre les réquisitions du parquet, qui avait déjà fait mettre à exécution huit autres mois de prison relevant d’une précédente peine à la fin de sa garde à vue.Ce Choletais de 36 ans - qui a admis à l’audience conduire sans permis « depuis vingt ans » - se trou-vait en fait ce jour-là avec son fils de 18 ans, qu’il n’avait « pas vu depuis longtemps ». Il avait com-mencé à accélérer quand il avait croisé un véhicule

de gendarmerie, alors qu’il venait de quitter une station-service sans payer ses 30 euros de carbu-rant… Selon les gendarmes, cet ancien toxicomane « en manque » de son médicament de substitution avait alors filé à tombeau ouvert sur les routes du pays d’Ancenis, prenant par exemple « des virages à 110 km/h ». C’est finalement un enfant de 2 ans, qui s’apprêtait à traverser la rue en trottinette, qui l’avait obligé à piler... et qui avait permis, in fine, son interpellation. Il avait déjà été condamné vingt-trois fois en dix-sept ans.. n

En bref

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Le chauffard a été jugé au Palais de justice de Nantes

MAINE-ET-LOIREl Vaine fuite Un motard de 23 ans a été contraint par la justice d’ac-complir à ses frais un stage de sensibilisation à la sécu-rité routière, pour avoir tenté de semer les gendarmes à Basse-Goulaine (44115) alors qu’il roulait sans casque. A l’audience, ce jeune jusque-là inconnu de la justice a expli-qué qu’il essayait une moto qui venait d’être réparée, et qu’il avait laissé son casque à sa passagère... A la vue des gendarmes, il avait donc grillé un stop - obligeant une voi-ture à piler - mais aussi rou-lé sur la voie gauche, monté sur le trottoir et contourné un rond-point par la gauche… avant de s’arrêter de lui-même, quelque 850 mètres plus loin. Il a expliqué sa « panique » par le fait qu’il était aussi porteur de 12 g de résine de cannabis.

l Retour de flamme Les deux jeunes de 18 ans qui avaient mis le feu à un han-gar agricole à Basse-Gou-laine (44115) dans la nuit du 7 au 8 avril derniers, ont été condamnés en comparution immédiate à six mois de pri-son ferme, sans incarcération immédiate. Ils risquent aussi de devoir indemniser l’agri-culteur pendant longtemps : l’incendie a occasionné plus de « 150 000€ » de dégâts. A l’audience, ils ont mis leur méfait sur le compte de l’al-cool et du cannabis. Ils ont expliqué qu’ils voulaient juste « cramer du foin »… mais aucun d’eux n’avait pris le soin d’appeler les pompiers. « Ce feu a tracassé le maire, inquiété la population et mobilisé les pompiers pen-dant les trois jours qui ont sui-vi, pour éviter toute reprise de l’incendie », avait rappelé la procureure. « Je me retrouve

aujourd’hui à zéro, sans outil de travail... Il va falloir tout recommencer », a déploré pour sa part la victime.

l Dealers à l’amendeDe lourdes peines de prison ont été infligées le 17 mai à six hommes suspectés d’avoir été impliqués, à des degrés divers, entre 2014 et 2016, dans un trafic de cocaïne, d’héroïne et de cannabis entre Nantes et le secteur de Nort-sur-Erdre (44390). La peine la plus sévère a été infligée à un homme soupçonné d’avoir blanchi une partie de l’argent du trafic dans les comptes de sa pizzeria à Boufféré (85600) : cet homme de 31 ans a écopé de cinq ans de prison et de 20 000 € d’amende. Le dos-sier, qui faisait quinze tomes, était le fruit de la disjonction d’un autre, qui concernait un dealer de drogue installé en région parisienne.

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Tour d’horizon avec le général VerrandoSollicité par l’Essor, le commandant de la région de gendarmerie des Pays de la Loire, le général Jean-Marie Verrando, a reçu notre journal, avec tout son état-major, à l’occasion du lancement de ses suppléments locaux. Au menu : un état des lieux et quelques perspectives.

Les Pays-de-la-Loire en chiffres

Les cinq départements de la région concentrent 3,6 mil-lions d’habitants, dont 70 % en zone gendarmerie. La croissance démographique de la population (> 5 % par an), tirée par la Loire-Atlan-tique et la Vendée, a une incidence sur l’activité des gendarmes. « Là où les gens vivent et travaillent, cela peut attirer les délinquants », convient le général Verrando.

Une réserve « relativement tonique »

L’afflux de nouveaux habi-tants a aussi un impact sur les effectifs de réservistes, où un « brassage intéres-sant » entre jeunes et moins jeunes s’opère. « On a par exemple des jeunes retrai-tés de l’arme qui viennent passer leur retraite en Ven-dée », fait observer le com-mandant de région. Des effectifs qui devraient faire très vite un bond : la région de gendarmerie s’est don-né pour objectif de passer « rapidement » de 1270 à 2550 réservistes. Pour cela, elle communique notam-ment via Facebook, ses unités sur le terrain, les forums de l’emploi et ses rencontres avec les jeunes lors de la Journée Défense et Citoyenneté (ex-Journée d’appel de préparation à la défense). « Il ne faut pas sous-estimer, non plus, la

spontanéité avec laquelle les gens se présentent d’eux-mêmes à nous », souligne le lieutenant-colonel Eric Sta-chowiak, chef de la division de l’appui opérationnel.

De nouvelles unités en vue

Un Peloton de sûreté mari-time et portuaire (PSMP), sorte de « PSIG sur l’eau », devrait être implanté en 2018 sur le port de Mon-toir-de-Bretagne (Loire-At-lantique), près de Saint-Na-zaire. La « multiplicité des sites Seveso » présents sur l’estuaire de la Loire (raffi-nerie Total, usine d’engrais Yara, terminal méthanier…) justifie cette présence, selon le général Jean-Marie Verran-do. En plus de ceux exis-tants, des PSIG-Sabre seront aussi déployés d’ici l’an pro-chain dans chacun des cinq départements des Pays de la Loire. Ces pelotons de gen-darmes, qui exécutent au quotidien les missions tradi-tionnelles d’un PSIG, seront en plus appelés à intervenir avec les autres forces en cas de « tuerie de masse » sur leur territoire. Pour cela, ils sont formés et dotés d’équi-pements spécifiques pour remplir leurs missions. L’un d’eux sera implanté en 2018 à Rezé (Loire-Atlantique), juste à côté de Nantes, où un PSIG-Sabre est déjà opéra-tionnel. « La menace d’atten-tat est plus prégnante sur la

plaque nantaise », explique le général Verrando. Par ail-leurs, pour renforcer la pré-sence de la gendarmerie, la DGGN a décidé d’expé-rimenter des Brigades ter-ritoriales de contact (BTC). En Pays de la Loire, Marti-gné-sur-Mayenne, une com-mune de 730 habitants à 20 km au nord-est de Laval, est concernée. Un premier bilan sera dressé à la fin de l’été.

Les bonnes retombées de NÉOGEND

Le déploiement des smart-phones et tablettes équi-pés de NéOGEND, cet « équipement numérique » qui permet aux gendarmes d’accomplir certaines for-malités en-dehors de leurs bureaux, se poursuit en Pays de la Loire. Chaque brigade compte ainsi désormais « au

moins un appareil », souligne le commandant de région. « Vis-à-vis de l’extérieur, NéOGEND montre que la gendarmerie a su s’adapter à l’évolution de la société », observe le général Verrando. « En interne, les réticences qu’on pouvait rencontrer ont été très vite levées. Nous sommes même surpris par la rapidité avec laquelle les effectifs se sont appropriés le matériel. » Un matériel qui est aussi « un moyen de ren-trer en contact avec les plus jeunes ». « Quand ils voient un gendarme sur le bord des routes avec une tablette, ils sont agréablement surpris », insiste le général Verrando.

Facebook, un outil à part entière.

Le réseau social est devenu « un très bon outil de com-

De gauche à droite : le lieutenant-colonel Pascal Vauthier (chef de la division des opérations), le colonel Gérard Escolano (commandant en second de la région et du GGD Loire-Atlantique), l’adjudante-chef Hélène L’Hotelier (conseil-ler concertation 3e niveau), Alain Dumait (directeur de l’Essor), le général Jean-Marie Verrando (commandant de région), Florence Gicquel (cheffe du cabinet du commandant de région) et lieutenant-colonel (TA) Eric Stachowiak, chef de la division de l’appui opérationnel.

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Un habitant de Basse- Goulaine (44115) a écopé en compa-

rution immédiate de trois mois de prison ferme et neuf autres avec sursis, pour avoir envoyé pendant plusieurs mois un copain handicapé de son fils lui acheter son cannabis auprès d’un dealer de la commune. Quentin D., un ancien militaire de 37 ans reconve r t i au jou rd ’hu i comme intérimaire dans le BTP, a également été condamné pour « extorsion au préjudice d’une per-sonne vulnérable » : il soup-çonnait l’adolescent de 15 ans d’avoir voulu l’arnaquer, en lui remettant un « mor-ceau de bois » à la place du cannabis qu’il lui avait com-mandé… Des « strangula-tions avec le bras », « des

gifles » et « des coups de poing » lui auraient alors été infligés, le tout sous les yeux du fils du prévenu, âgé pour sa part de 10 ans.

Un trafiquant « invisible »A l’audience, le président du tribunal n’a pas manqué de faire remarquer à l’ancien militaire, qu’en passant par l’intermédiaire de sa jeune victime, il était « invisible » aux yeux des gendarmes dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants… L’homme - qui s’est défen-du de s’être servi de sa victime à cette fin - a pré-féré en réplique accuser le père adoptif de l’adolescent d’être « très conscient des faits et gestes de son fils » et de les avoir « un peu cau-tionnés ». « S’il avait été un

peu plus vigilant, tout cela ne se serait peut-être pas pro-duit », a-t-il même osé dire aux juges nantais. « On sur-veillait ses fréquentations, on se méfiait de quelques jeunes... mais certainement pas d’un adulte de 38 ans », a répondu sur ce point le père adoptif de l’adolescent.

Un « moment de faiblesse »« J’étais dans un moment de faiblesse, j’ai craqué », lâche finalement le prévenu, à l’at-tention du tribunal. « Je suis papa, j’ai 38 ans, je n’aurais pas dû céder à la colère... Mais vous ne m’avez pas vu pendant quarante ans, et vous ne me verrez plus pen-dant les quarante prochaines années : je m’emploie à don-ner à mon fils une vie meil-leure que la mienne. » Ce

« bosseur » envisage pour cela de quitter la commune pour devenir cuisinier dans une maison de retraite dans le Morbihan. Le procureur avait néan-m o i n s r é c l a m é à s o n encontre huit mois de prison ferme et sept autres avec sursis, mais sans incarcé-ration immédiate à l’issue de l’audience. Le tribunal l’a suivi sur ce dernier point : Quentin D. sera convoqué devant un juge d’application des peines (JAP) pour voir de quelle manière il pourra purger ses trois mois d’em-prisonnement ferme (bra-celet électronique, centre de semi-liberté, incarcéra-tion...). Il devra aussi ver-ser, avec son dealer, 700 € de dommages et intérêts à l’adolescent. n

> 1997 à 1998 : C.I.D. à Paris> 1998 à 2004 : Chef de section et chef du bureau de la coopération internationale à la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) à Paris> 2000 à 2004 : Attaché de sécurité intérieure à Rome (Italie)> 2004 à 2008 : Commandant du

groupement de gendarmerie dépar-tementale du Var à Toulon (Var)> 2008 à 2009 : Auditeur de l’IHEDN (Institut des Hautes Études de la Dé-fense Nationale) et du CHEM (Centre des Hautes Études Militaires) à Paris> 2009 à 2011 : État-major des ar-mées (Etudes synthèses manage-ment général) à Paris

> 2011 à 2013 : Sous-directeur à la sous-direction défense, ordre public, protection à la DGGN – Direction des opérations et de l’emploi (DOE) à Paris> 2013 à 2016 : Commandant en second la région de gendarmerie Auvergne Rhône-Alpes et la gendar-merie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est à Lyon (Rhône)

> Depuis le 1er août 2016 : Com-mandant la région de gendarmerie des Pays de la Loire, commandant le groupement de gendarmerie départe-mentale de la Loire-Atlantique àNantes (Loire-Atlantique)Le général Verrando est par ailleurs officier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite.

Le parcours du général Verrando

L’ex-militaire envoyait un enfant lui acheter son cannabis

munication » pour les gen-darmes des Pays de la Loire, constate le commandant de région. Et de citer un exemple en date du 10 mars : le com-mandant de la compagnie

de Châteaubriant (Loire-At-lantique) Sébastien Desbrest sollicite en urgence la cellule communication de la région après un accident mortel suivi d’un délit de fuite. Complété

par des SMS aux journalistes de la presse locale, l’appel à témoins sur la page Face-book portera très vite ses fruits : le chauffard, qui roulait en état d’ivresse, s’est signa-

lé de lui-même le lendemain aux militaires. « La pression médiatique était telle au-des-sus de lui qu’il a préféré se rendre », constate le com-mandant de région. n

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La prison se rapprochepour l’agriculteur irascible

Un habitant d’Orée d’Anjou (49270) a été condamné le 13 juin à Nantes en compa-rution immédiate à quatre mois de prison ferme, pour de nouvelles « violences » et « dégradations » com-mises en avril à Divatte-sur-Loire (44450) envers un homme resté proche de son frère jumeau, avec qui lui est brouillé. Pierre M., 58 ans, n’a toutefois pas été incar-céré immédiatement à l’issue de l’audience : il a reçu une convocation pour se rendre devant un juge d’application des peines (JAP). Le 6 avril dernier, la victime avait en effet voulu « bloquer » le prévenu, qui revenait en 4 x 4 au le siège de son ancienne exploitation - aujourd’hui liquidée - « pour voir s’il y avait du courrier dans la boîte

aux lettres ». Ce dernier sait pourtant pertinemment qu’il lui est interdit de paraître en Loire-Atlantique, suite à ses précédentes condamna-tions… Il était alors sorti de sa voiture, et avait brisé avec un marteau la vitre arrière du Citroën Picasso du plaignant.

Les gendarmes accusés d’inactionL’agriculteur irascible est à vrai dire aujourd’hui « fâché avec à peu près tout le monde », selon ses voisins : il n’a plus de relations avec ses frères et ses soeurs « suite à un pro-blème d’héritage » il y a vingt-trois ans. Lui-même sous anti-dépresseurs, il a aussi « foutu dehors » son épouse, avec qui il est en instance de divorce. « Il se comporte comme un patriarche tout-puissant »,

résume l’avocate de ses vic-times. « Les voisins appellent les gendarmes du Loroux-Bot-tereau dès qu’ils le voient près du Fourneau, mais ils n’inter-viennent jamais ! » Le préve-nu était ainsi retourné sur ses terres « dès le lendemain » de son avant-dernière condam-nation, et a dit le 13 juin osten-siblement « A demain » à sa victime du jour ! « Les gen-darmes ne se déplacent plus, bien que je leur ai transmis votre dernier jugement... Pour eux, ce village doit se débrouil-ler tout seul », avait déjà dit Me Stéphanie Salau lors d’une précédente audience. « Il a normalement interdiction de paraître en Loire-Atlantique, mais il y est tous les jours ! Qu’est-ce qu’on fait, alors ? On attend un drame ? Ca va mal finir, cette histoire. » n

MAyenneContrôles ciblésUn vaste contrôle routier a été organisé le 19 juin au péage de la Gravelle (53410), sous l’autorité du procureur de la République. Pas moins de vingt-cinq gendarmes, quatorze inspecteurs de l’Urssaf et deux agents de la DREAL ont contrôlé en trois heures une centaine de « véhicules d’entreprises ».

Belle priseDouze personnes ont été interpellées le 25 avril dans le cadre d’un trafic de stupéfiants qui arrosait le sud Mayenne. L’enquête, menée depuis huit mois par les gendarmes de Château-Gontier (53200), a permis de saisir 1,04 kg d’héroïne et 2,3 kg de résine de cannabis. Quelque 10 g de cocaïne et 30 g d’herbe de cannabis ont également été trouvés à l’occasion. La perquisition a enfin permis de retrouver 1850 € en liquide.

Les dealers jugés Sept hommes âgés de 24 à 37 ans ont été jugés le 30 mai à Laval (53000), suite à la vague d’interpellations survenue il y a un an dans le nord Mayenne. Pas moins de 300 gendarmes avaient été mobilisés à l’époque en Mayenne, mais aussi en Ille-et-Vilaine, dans l’Orne, dans le Calvados et les Yvelines, pour procéder à 33 arrestations. Le GIGN et l’armée de terre étaient également intervenus. Tous les prévenus étaient en récidive.

En bref

MAINE-ET-LOIREl Mauvaise planque Un jeune de Segré-en-Anjou-bleu (49500) a été condamné le 11 mai à un mois de prison avec sursis, pour avoir ten-té sans succès de remettre du cannabis à sa petite amie détenue à la maison d’arrêt de Nantes (44000), alors qu’il venait lui rendre visite en com-pagnie de son fils de 3 ans. Il pensait pourtant avoir trouvé une cachette imparable pour dissimuler la drogue : il avait en effet planqué ces 22,7 g de résine de cannabis... sous ses testicules ! Mais c’était sans compter sur le flair des chiens de l’administration pénitentiaire, qui lui ont reni-

flé l’entrejambe. Il avait déjà six mentions au casier judi-ciaire, mais fait d’importants efforts de réinsertion – ce qui explique la clémence de sa peine.

SARTHE l Jeunes voleursUn garçonnet de 4 ans et ses deux sœurs de 6 et 8 ans se sont fait appréhender à la sortie du centre commercial Carrefour du Mans (72000) après avoir volé pour 56 € de hand spinners, ces tou-pies qui font fureur dans les cours de récréation. Leurs parents n’étaient alors pas avec eux à ce moment-là, mais étaient de retour à l’ar-

rivée de police… Les choses en sont restées là.

VENDEE l Journaux volés Un quadragénaire sera jugé le 26 octobre pour « vols avec dégradation », après avoir dérobé pendant plus de deux ans des journaux dans des boîtes aux lettres du secteur de Chal lans (85300). L’une de ses vic-times s’est ainsi fait déro-ber son journal à dix-sept reprises ! Lors de son audi-tion, il a été incapable d’ex-pliquer son geste, si ce n’est de jouer avec le feu « par dépit » : il traverse actuelle-ment une passe difficile.

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Loire-AtLAntiquePlantes exotiquesUn habitant du Landreau (44430) a été condamné à 400 € d’amende pour « usage illicite de stupé-fiants », après la décou-verte de plants de cannabis dans un bois situé à proximité de son domicile. La présence du cannabis dans cette forêt avait en fait été signalée par des promeneurs, qui s’étaient étonnés de la présence de « plantes qui ne sont pas de la région » auprès des gendarmes... Ces derniers s’étaient alors tournés vers le prévenu, un ancien héroïnomane qui avait « décroché six mois plus tôt ».

Même pas ivreUn octogénaire de Divatte-sur-Loire (44150) a écopé, le 21 avril, de trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes, pour avoir roulé de nuit pendant trente minutes à contresens sur la 2x2 voies Nantes-Cholet le 12 décembre dernier. A l’audience, il a expliqué sa méprise par le « brouillard très épais » qui était tom-bé... Une automobiliste, qui était en train de doubler un camion, avait d’ailleurs failli le percuter de pleine face. Son permis de conduire a été annulé par la justice, et il aura interdiction de repasser les épreuves avant six mois. Sa Toyota lui a aussi été confisquée, et il devra payer une amende complémentaire de 150 €.

En brefL’ancien militaire « salafiste » frappe son frère handicapé

Un ancien habitant de La Ferté-Bernard (72400)

a été condamné le 2 mai en comparution immédiate à sept mois de prison ferme - avec maintien en détention à l’issue de son procès - après avoir frappé le 25 avril son frère lourdement handicapé, qui l’hébergeait contre son gré à Nantes depuis cinq mois. Mourad R., un ancien militaire de l’armée de terre, avait en effet dû quitter la Ferté-Bernard après avoir été condamné en juillet 2009 par le tribunal correctionnel du Mans (72000) pour des violences conjugales com-mises sur son ex-femme. Il avait néanmoins interdiction de venir à Nantes, en raison d’une autre condamnation pour violences.

« Pas radicalisé »Le jour des faits, ce Fran-co-Marocain de 40 ans avait donc asséné un coup de poing au visage et plusieurs autres dans le cou de son frère hémiplégique, qui se déplace en fauteuil roulant. La victime

n’avait porté plainte que deux jours plus tard, après être res-tée enfermée quarante-huit heures dans sa chambre pour éviter de le recroiser. A l’au-dience, ce « salafiste » - mais « pas radicalisé », comme le présente pourtant le plaignant - a contesté « entièrement » les accusations portées par son frère, un « très gros menteur ».

Evacué du boxCe musulman pratiquant s’est aussi vanté d’avoir « déradicalisé » et « remis dans le droit chemin » un bon nombre de corelégionnaires quand il était incarcéré. Dont un « qui voulait kidnapper des magistrats pour qu’ils se calment contre nos frères et nos soeurs », a-t-il cru bon de préciser aux juges nantais. L’ancien militaire connaît tou-tefois de sérieux problèmes psychologiques depuis son dernier retour d’intervention au Tchad, selon sa soeur : il avait quitté l’armée de terre au bout de neuf ans de ser-vice, après s’être vu refu-ser un troisième contrat. Ne

cessant de couper la parole à l’avocate de son frère puis à la procureure, il a d’ailleurs finalement été évacué du box jusqu’à la fin de son procès.

« Glissade »Son avocat avait plaidé sa relaxe - compte-tenu de ses dénégations - ou, du moins, sollicité la clémence du tri-bunal. « Ces faits s’inscrivent dans un schéma classique de glissade et de recul, après la perte d’un emploi puis un divorce », avait en effet plai-dé Me Aurélien Ferrand. Le jugement s’avère au final conforme aux réquisitions de la procureure de la Répu-blique : Mourad R. devra aussi se plier à une mise à l’épreuve de deux ans, au cours des-quels il aura interdiction de contacter son frère et de paraître à Nantes. L’homme devra également verser ses 500 € de dommages et inté-rêts à sa victime et suivre des soins psychologiques, s’il ne veut pas voir trois mois de prison avec sursis transformés en prison ferme. n

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LA VIE DES UNITÉSET DES ASSOCIATIONS

PAYS DE LA LOIREl Balades à moto Une sensibilisation aux dan-gers d’internet a été faite le 14 mars auprès d’une classe de CM2 de l’école Saint-Jean-Baptiste de Sautron (44880). L’opération était encadrée par le major Keerle, du Bureau Sécurité publique Partenariat (BSPP) de la région de gen-darmerie des Pays de la Loire, et par Julie Leduc, engagée en service civique au sein du BSPP. Près de 1.500 élèves auront ainsi été sensibilisés dans le département sur l’an-née scolaire 2016-2017.

LOIRE-ATLANTIQUEl Réservistes formésUne journée de remise à niveau des réservistes opé-rationnels de la gendarmerie a été organisée en avril. La formation a été l’occasion de présenter l’outil NéoGend, mais aussi de suivre « un entraînement d’intervention professionnelle de maîtrise sans arme de l’adversaire ». Une séance de tir a éga-lement été programmée. « Ces personnels, qui ont des

contacts avec la population, maintiennent ainsi leur capa-cité opérationnelle et leurs connaissances techniques », souligne le groupement de gendarmerie départementale.

l Halte au harcèlement Le maréchal des logis-chef Guénard, de la brigade de proximité de Guérande (44350), a pris part le 6 avril à une conférence gratuite sur le harcèlement scolaire à desti-nation des parents d’élèves. Des conseils de prévention leur ont été dispensés, mais aussi des indices qui per-mettent de détecter le mal-être d’un adolescent. Une psychologue et une assis-tante médico-sociale étaient également présentes.

MAINE-ET-LOIREl Journée citoyenne Plusieurs ateliers mis en place par la gendarmerie nationale et les pompiers ont été mis en place en mai à destination des élèves de CM2, au sein de l’école de formation du SDIS 49. Au programme : information sur les dangers de la drogue,

recherche de malfaiteurs avec les maîtres-chiens du GIC de Feneu (49460) et échange avec les gendarmes affectés au Poste à cheval du Lion d’Angers (49220). Le PSIG d’Angers est éga-lement intervenu l’après-midi pour une démonstration d’in-tervention. « Outre la décou-verte du métier de gendarme, cette journée avait égale-ment un but préventif face aux dangers auxquels ces futurs adolescents seront confrontés », explique le groupement de gendarmerie départementale.

l Importante OLAD La compagnie de gendarme-rie de Nantes et l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) ont mon-té le 28 mars une grande Opération de lutte anti-dé-linquance (OLAD) sur la 2x2 voies Nantes-Rennes, à hauteur de la station-service de Treillières (44119). « La N137 est utilisée par une partie des délinquants pour commettre des cambrio-lages en partant de Nantes ou de ses environs ».

Loire-AtLAntiqueOLAD sur la N171 La compagnie de gendar-merie de Saint-Nazaire, renforcée par la brigade motorisée de Saint-Nazaire et le peloton motorisé de Pontchâteau, a organisé une Opération de lutte anti-délinquance (OLAD) de grande ampleur sur la N171, un axe « régu-lièrement utilisé par une partie des délinquants » et qui « reste accidento-gène ». « Cette présence dissuasive et massive a permis de rendre visibles nos services », souligne le groupement de gendarme-rie départementale.

Championne de karaté La maréchal des logis chef Molinié, de la brigade de proximité de Saint-Nico-las-de-Redon (44460), s’est distinguée au cham-pionnat national de karaté des jeux de la Fédération des Clubs de la Défense (championnat de France militaire), qui s’est déroulé du 19 au 21 mai 2017. Lors de la compétition elle a grimpé sur la plus haute marche du podium en kata, et s’est classée 3e en combat.

Le pédophile se disait « ancien gendarme » La cour d’assises de la Loire-Atlantique a prononcé le 23 juin onze ans de réclusion criminelle à l’égard de Patrick Tabary, un ancien bénévole des Restos du coeur de Vallet (44330), pour avoir commis entre 2011 et 2014 des « viols » et des « agressions sexuelles » sur sept adolescents qu’il avait approchés par l’intermédiaire de ses engagements caritatifs. Dix-huit ans de réclusion criminelle avaient été requis un peu plus tôt envers cet homme de 62 ans, qui se disait « ancien gendarme » ou « ancien com-

missaire de police » pour gagner la confiance des parents de ses victimes. L’avocat général avait souligné à ce sujet la « duplicité » de cet ancien fonctionnaire du Trésor public - par ailleurs « catholique pratiquant ». « Bien sûr qu’il consacrait du temps aux associations caritatives, bien sûr qu’il s’efforçait d’être aimable et serviable... mais adhérait-il réellement à l’objectif caritatif ? J’en doute », avait confié le magistrat. « En réalité, il avait besoin de ce vivier pour pouvoir piocher de jeunes garçons. ». n

En bref

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l Sécurité routière Près de 500 élèves ont assis-té le 17 mai à une matinée de sensibilisation à la sécurité routière au sein du 6e Régi-ment à Angers (49000). Un accident de la route a été simulé, avec l’intervention des gendarmes et pompiers, et un maire est venu faire le récit de la terrible nou-velle qu’il doit annoncer aux familles de victimes. La mati-née s’est terminée par la mise en situation d’une audience pénale, avec magistrats et avocats.

l Les OPJ distingués Les écussons d’officier de police judiciaire (OPJ) ont été officiellement remis à Angers (49000) à douze gendarmes du Maine-et-Loire ayant pas-sé avec succès le concours. Les procureurs d’Angers et de Saumur étaient présents à la cérémonie, qui se tenait à la caserne Bouthet du Rivault. Pour rappel, les OPJ ont des prérogatives plus larges en matière de police judiciaire que les agents de police judi-ciaire, et peuvent placer une personne en garde à vue.

l Faux attentat Le Peloton de surveillance et d’intervention de la Gen-darmerie nationale (PSIG) d’Angers (49000) a pris part le 16 mai à la simulation d’une attaque terroriste. Deux hélicoptères des Sec-tions aériennes de la gen-darmerie (SAG) de Tours et Rennes étaient mobili-sés pour l’occasion, pour que les militaires angevins puissent s’entraîner aux méthodes d’hélitreuillage et de débarquement rapide.

MAyenneVocations en vue Une trentaine de collégiens de 3e ont été reçus pendant deux jours à la caserne de Laval (53000) en stage de découverte. Ils ont eu droit à des démonstrations de l’équipe cynophile et à une information par les militaires du poste à cheval du Lion d’Angers (49220)

Recherche logements Les travaux de restructura-tion des appartements de l’escadron de gendarmerie mobile 17/3 de Mayenne (53100) impose à la gen-darmerie de trouver sept appartements ou maisons individuelles, de type T3 ou T4, sur la commune. La signature d’un bail pourra intervenir à compter du 1er mai, pour une durée d’envi-ron deux ans, « en fonction des aléas des travaux ». Les propriétaires intéres-sés peuvent se signaler à l’adresse mail [email protected]

Réservistes formés Quelque 55 stagiaires venus de tous les Pays de la Loire ont suivi du 13 au 24 février la préparation militaire initiale à leur « formation opérationnelle du réserviste territorial ». Elle s’est déroulée à l’escadron de gendarmerie de Mayenne (53100). S’ils valident ce premier stage, ils seront autorisés à suivre un deuxième bloc de forma-tion, qui aura lieu du 11 au 22 avril, toujours pendant les vacances scolaires.

Un habitant de Scaër (Finis-tère) a écopé le 28 avril en comparution immédiate de trois mois de prison ferme, avec maintien en détention, après une folle « séance de stock-car » sur les routes du Vignoble nantais, alors qu’il était en état d’ivresse et au volant d’une voiture volée. Alain D., 34 ans, s’est égale-ment vu infliger six mois de prison supplémentaires, qui avaient été initialement pro-noncés avec sursis lors de l’une de ses vingt-deux pré-cédentes condamnations, en mars 2011.Le jour des faits, ce déte-nu - qui était en évasion - avait d’abord volé un Peu-geot Partner à un domaine viticole du Landreau. Après l’avoir mis au fossé, il avait subtilisé un autre utilitaire, alors que celui-ci était en train d’être ravitaillé en car-burant et que les clés étaient restées sur le bouchon de réservoir… Le prévenu était

alors parti en trombe, mais ce second véhicule utili-taire avait été vite pris en chasse : il était équipé d’un système de géolocalisation. L’homme - qui avait 1,40 g d’alcool par litre de sang - avait successivement heur-té lors de sa folle fuite une moto et une voiture, qui cir-culait avec trois enfants à bord. Ce délinquant multi-récidiviste, condamné pour de nombreux autres vols et délits routiers, avait égale-ment forcé un barrage de gendarmerie, en passant entre un talus et le véhicule des militaires, les frôlant de « quelques centimètres »... « Il n’y a fort heureusement pas eu de blessé, mais beaucoup de tôle froissée », a résumé le président du tri-bunal.Après son dernier accident, l’homme s’était enfui à pied, mais avait été retrouvé par un chien de la gendarme-rie une centaine de mètres

plus loin, caché dans des ronces... A l’audience, il a expliqué être venu en Loire-Atlantique - en dépit d’une interdiction judiciaire - pour retirer de l’argent sur un compte bloqué dans une banque locale. Il pensait repartir en covoiturage, mais son conducteur avait annulé leur trajet la veille. Et le fugi-tif s’était refusé à prendre le train, de crainte d’être contrôlé sans billet - et donc d’être signalé à l’administra-tion pénitentiaire.Alain D. n’était pourtant pas en état de conduire : privé de permis depuis huit mois, cet ancien ouvrier maraî-cher est amputé du bras droit, depuis un précédent accident de voiture en état d’ivresse ! n

Folle séance de « stock-car » pour le détenu évadé

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Juillet - Septembre 2017. Supplément au n° 508 ›› Région Pays de la Loire

MAine-et-LoireLes chiens dans l’hélicoSeize équipes cynophiles de la région de gendar-merie se sont retrouvées le 9 juin à Gesté (49600) pour leur réunion annuelle. Plusieurs exercices, et non des moindres, leur ont été proposés : il s’agissait notamment d’embarquer à bord de l’hélicoptère du Détachement aérien de gen-darmerie (DAG) de Saint-Na-zaire (44600), puis de faire un bref survol des lieux afin de s’acclimater à l’habi-tacle. Les chiens et leurs maîtres devaient ensuite se poser et sauter au sol pour intercepter un « agresseur » fictif, sans être distraits par le bruit et les rafales de vent provoqués par les pales de l’appareil... La journée s’est terminée par de plus classiques exercices d’obéissance.

MAyenneRéservistes formésLa cérémonie de clôture de la première promotion régionale de la Formation opération-nelle du réserviste territorial (FORT) s’est tenue le 22 avril dernier, à Mayenne (53100). La FORT remplace la Période militaire d’initiation ou de perfectionnement à la défense nationale (PMIPDN, ex-PMG) : pendant quatre semaines, 57 hommes et femmes âgés entre 18 et 39 ans ont été initiés à la sécurité routière, à la police judiciaire ou au maniement des armes. Seuls 52 ont été reçus, au final. La remise de leurs insignes s’est faite en présence de leurs familles.

Une femme de 38 ans a été condamnée le 15 juin à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes pour avoir passé plus de 1.200 « appels télé-phoniques malveillants » à la gendarmerie et à la police ces dix derniers mois. Mia Birnea, qui était jugée en comparu-tion immédiate, devra éga-lement se plier à une mise à l’épreuve de deux ans, qui comprend une obligation de soins. Cette prévenue d’ori-gine roumaine - qui avait déjà été condamnée par le passé pour des vols et des délits routiers - avait notamment passé plus de 908 appels à la

seule brigade de gendarmerie de Bouguenais (44340), à qui elle reprochait d’avoir exécu-té une décision de justice lui retirant la garde de son fils. Elle a également été recon-nue coupable de « menaces de mort », pour avoir pro-mis de « tuer » un adjudant de cette unité. Elle « souffre de solitude » A l’audience, cette mère de famille qui vit seule avec ses deux enfants a dit « souffrir de solitude » et « avoir besoin de parler à des adultes », surtout en soirée. En garde à vue, elle avait dit « ignorer l’existence de services comme SOS Ami-tié », a rapporté le président

du tribunal. « Même si j’ai fait un peu la méchante, je le regrette aujourd’hui », s’est-elle excusée. « Quand on est fonctionnaire, on n’est pas là pour recevoir toute la haine des justiciables », lui a rappe-lé le président Rémi Le Hors. « Vous avez accaparé une ligne téléphonique pour des gens qui pouvaient en avoir réellement besoin. » La préve-nue avait reconnu au passage avoir un « problème d’alcool » et « des milliers d’euros de loyers impayés ». « Je prends un verre de temps en temps, mais j’ai arrêté les pétages de plombs », avait-elle tenté de rassurer le tribunal. n

En bref Elle avait passé plus de 1000 appels aux gendarmes

Le gendarme harcelé par sa propre sœur

Une habitante d’Ancenis (44150) a écopé le 20 juin en comparution immédiate de six mois de prison avec sursis par le tribunal correc-tionnel de Nantes, pour le « harcèlement moral » dont étaient victimes depuis un an ses parents et son frère, gen-darme au Peloton motorisé (PMO) de la ville.

80 SMS par jourC’est pourtant le couple qui avait lancé les hostilités judi-ciaires le 5 août 2016, en portant plainte en premier pour des « menaces » et des « violences » auxquelles se serait livrée le gendarme du

peloton autoroutier à leur encontre. Mais l’enquête de la brigade d’Ancenis s’était finalement retournée contre eux, puisqu’elle avait fait apparaître un véritable « harcèlement » de la part de Sabrina G. : elle envoyait à son frère et ses parents jusqu’à 80 SMS par jour, elle les suivait dans les magasins et même sur leurs lieux de loisirs. Une brouille familiale - dont les motifs n’ont pas été précisés à l’audience - avait pourtant conduit le militaire à interdire à sa soeur d’entrer en contact avec sa famille. « Il a eu très peur que le compor-tement de sa soeur incite sa

hiérarchie à lui imposer une mutation forcée loin d’Ance-nis », a d’ailleurs expliqué, au cours des débats, l’avocat du gendarme.

L’enquête remise en causeTous deux étaient jusqu’alors parfaitement inconnus de la justice. « Le dossier a été géré en grande partie à la brigade d’Ancenis, avant d’être transféré au bout de six mois seulement à la bri-gade de recherches (BR) de Nantes », avait plaidé pour sa part l’avocate de Sabri-na G. pour mettre en doute « l’impartialité » des investi-gations. n

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Paisible commune de 7000 habitants, Clisson accueille de-puis douze ans le Hellfest, devenu le troisième festival de musique français après les Vieilles Charrues et les Soli-days : il rassemble chaque jour 55 000 festivaliers et 5000 bénévoles, et cela pendant trois jours. La compagnie de gendarmerie de Rezé est engagée nuit et jour pour assurer leur sécurité ; outre les réservistes, elle reçoit le renfort de gendarmes mobiles de Luçon (85400), de l’hélicoptère de la gendarmerie de Saint-Nazaire (44600) et des chevaux du poste à cheval du Lion d’Angers (49220). Soit un effectif to-tal d’environ 125 gendarmes. 55.000 spectateurs et 5.000 bénévoles sont présents chaque jour.

Un spectateur du Hellfest, le festi-val de « musiques extrêmes » de Clisson (44190), a été condamné

le 20 juin en comparution immédiate à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes, après avoir violemment pris à parti une patrouille de gendarmes venue à son secours. La nuit des faits, ce Vendéen de 45 ans avait en effet été retrouvé inerte, allongé au sol, entre deux voi-tures, avec les jambes dépassant sur la route… Les réservistes, qui avaient voulu le déplacer dans un endroit plus en sécurité, avaient alors été copieuse-ment insultés.

Deux paires de menottesCet ancien parachutiste avait par la suite commencé à uriner sur eux, ten-té d’embrasser une femme gendarme puis fait enfin une balayette à l’un de ses collègues, qui avait chuté au sol. La patrouille avait finalement dû avoir recours à deux paires de menottes pour le maîtriser : l’une d’elles avait été pla-cée au niveau de ses chevilles, pour qu’il arrête de leur donner des coups

de pieds... Deux heures plus tard, il affichait encore 1,8 g d’alcool par litre de sang.

Il est bipolaireA l’audience, cet habitant de Saint-Laurent-sur-Sèvre (85290) s’est simple-ment souvenu avoir bu « des canettes de bière et du Ricard » en marge du festival. Il a aussi expliqué prendre, depuis plusieurs années, des médica-ments pour soigner sa « bipolarité ». Me Cécile de Oliveira, l’avocate des gendarmes, avait fait observer que sa carrure imposante s’expliquait aussi par le fait qu’il faisait du sport « quatre fois par semaine ». « Oui, mais je fais aussi du yoga, pour être plus zen », lui avait objecté le Vendéen. Et aussi « de la musculation depuis quelques mois ». « Vous devriez peut-être forcer sur le yoga, alors », lui avait répondu l’avocate.

Casier légerDe son côté, la procureure avait justifié le passage en comparution immédiate de ce père d’une petite fille de 8 ans par

le « contexte particulier » que constitue le Hellfest - en dépit de son casier léger, comportant deux mentions anciennes. Christophe B. devra tout de même verser à ses victimes des dommages et intérêts, dont le montant définitif sera connu lors d’une autre audience, le 12 janvier 2018. Deux d’entre elles ont d’ores et déjà reçu 300 euros cha-cune. Le Vendéen a toutefois échappé à la mise à l’épreuve de deux ans, avec obligation de soins et de travail, que le parquet aurait voulu mettre en place : le tribunal correctionnel de Nantes a en effet constaté qu’il avait engagé de lui-même des soins. n

Les gendarmes sur le pont

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Le spectateur du Hellfests’en prend aux réservistes

Ivre, un Vendéen a pris à parti des gendarmes venus à son secours au Hellfest. Un incident qui demeure heureusement isolé sur le festival de « musiques extrêmes » de Clisson, où sont mobilisés 125 gendarmes.

Près de 125 gendarmes ont été mobilisés cette année sur le Hellfest.

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Un « forum des métiers de la sé-curité » s’est tenu le 26 avril à la Manufacture des tabacs, à Nantes (44000). Outre ceux de la gendar-merie nationale, des représen-tants de la police nationale, de la police municipale, de la marine, de l’armée de Terre, de l’armée de l’Air, des douanes et de la sûreté ferroviaire étaient présents pour présenter les 40 000 emplois à pourvoir, au niveau national, dans chacun de leurs secteurs d’activité. Quelque 400 contacts ont été éta-blis avec des jeunes, selon un bilan dressé en fin de journée. « Certains ont fait deux heures de route pour être présents à l’ouverture »,

a ainsi relevé l’adjudant-chef Laurent Brosset, recruteur au sein du Centre d’information et de re-crutement (CIR) de la gendarmerie nationale. La campagne de com-munication autour des métiers de la sécurité va se poursuivre à travers des messages à la radio et

à la télé, mais aussi via Pôle Em-ploi, les Missions locales et dans les lycées de Loire-Atlantique..

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Les métiers de la sécurité se présentent

MAYENNEl Rando VTTUne vingtaine de gendarmes mayennais ont pris part, début juin, à une randon-née VTT. Celle-ci compor-tait deux circuits, de 20 et 35 km. Le lieutenant-colonel David Bièvre, commandant le groupement de gendarme-rie départementale, y a par-ticipé, en compagnie de son épouse. « La cohésion est aussi nécessaire que l’entraî-nement sportif dans les dif-férentes missions auxquelles nous sommes confrontés au quotidien », a expliqué à Ouest-France le capitaine Bruno Prioux, l’un des organi-sateurs de cette randonnée.

l Médaillés Les militaires du groupe-ment de gendarmerie dépar-tementale de la Mayenne se sont réunis le 16 juin au sein de la caserne de Laval (53000) pour la traditionnelle cérémonie des couleurs. A cette occasion, il a été pro-

cédé à plusieurs remises de médailles. Le major Yannick Lepeltier s’est vu décerner la médaille militaire, tout comme les adjudants-chefs Lecroc et Rivière et le gen-darme Houguay. L’adjudant Pouthier, les gendarmes Baudouin, Blin, Garry, Pam-phile et Rustenholz ont quant à eux été décorés de la médaille d’or de la Défense Nationale. Le capitaine Lan-sel a pour sa part été décoré de la médaille de la sécurité intérieure. Enfin, le gendarme Aebischer a reçu la médaille de la protection militaire du territoire avec agrafe « Har-pie » liée à une mission orpaillage effectuée lors d’un détachement outre-mer en Guyane.

l Salle MélanieLe groupement de gendar-merie départementale de la Mayenne vient de modifier la configuration de son disposi-tif pour accueillir les victimes mineures dans des condi-

tions optimales. C’est dans ce cadre que la salle « Méla-nie » a été inaugurée : cet « outil technique favorable au recueil de la parole de l’en-fant » permet de le filmer en entier, afin d’observer notam-ment son langage corporel. La salle a été utilisée 70 fois en 2015 par les enquêteurs du GGD de la Mayenne, 60 en 2016 et à seize reprises sur les cinq premiers mois de l’année 2017.

l Un bon prix La brigade motorisée de Château-Gontier (53200) a été distinguée lors du der-nier Prix de la Prévention, qui s’est tenu le 8 juin à la caserne Tournon à Paris. Le gendarme Michel Rouault a en effet reçu le 3e prix, des ma ins du dé légué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe, pour la mise en place du « Salon du deux-roues et de la sécurité routière » dans la ville.

Les gendarmes étaient représentés sur ce forum, tout comme les autres métiers de la sécurité (armées, sûreté ferroviaire, police, marine…).

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Loire-AtLAntiqueFangio condamnéUn automobiliste de Derval (44590) a été condamné le 14 avril à deux mois de prison ferme, conformé-ment aux réquisitions du parquet, après avoir failli perdre le contrôle de son break le 8 janvier dernier alors qu’il circulait à toute allure dans les rues de la commune. Ce couvreur de 34 ans avait précisément attiré l’attention des gen-darmes en filant à grande vitesse vers le supermarché voisin de leur brigade. Ce père de trois enfants roulait avec 2,08 g d’alcool dans le sang, alors que son permis lui avait été retiré par la préfecture… Il a désormais interdiction de repasser les épreuves avant six mois.

Menus larcinsHuit garçons ont écopé le 22 juin d’amendes et de peines de prison avec sursis, après avoir été im-pliqués à des degrés divers en 2015 dans des vols de boissons et de confiseries dans les buvettes de clubs de football du secteur de Lusanger (44590). Ils s’en servaient pour alimenter les fêtes qu’ils organisaient chez une de leurs amies. Certains d’entre eux avaient aussi fracturé le monnayeur de la station de lavage d’un supermarché, et volé la roue d’une voiture station-née sur son parking… A l’audience, ils ont mis leurs méfaits sur le compte de l’alcool.

En bref

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MAYENNEl Référents Dix nouveaux référents en matière de violences intra-familiales ont été formés les 26 et 27 avril derniers au sein du groupement de gendar-merie départementale de la Mayenne. Cette initiative porte à vingt-deux le nombre de gendarmes formés à cette mission spécifique. Un effort « indispensable », selon le GGD, dans la mesure où ce type de violences a augmen-té de 10 % l’an dernier sur le département. « Nous devons être en mesure d’apporter aux victimes une prise en charge efficiente et des conseils pour leur reconstruction matérielle et psychologique », insiste le groupement.

SARTHEl Motard en gareUn ancien motocycliste de l’Escadron départemental de

la sécurité routière (EDSR), désormais réserviste au sein de la gendarmerie nationale, a sensibilisé le 19 mai dernier en gare du Mans (72000) des cadres et agents de la SNCF à la question de la sécurité rou-tière. Cette intervention avait lieu dans le cadre d’une halte du « Train de la sécurité ».

LOIRE-ATLANTIQUEl Repas de secteurUne quarantaine de personnes ont pris part le 8 avril à Drain (49530) à un « repas de sec-teur » organisé par la section locale de l’UNPRG. Le secteur est « très dynamique dans l’or-ganisation de ces agapes qui

permettent aux adhérents de mieux se connaître et mieux s’apprécier », souligne-t-on à l’association.

l AG nazairienne Le secteur de Saint-Nazaire de l’UNPRG 44 a quant à lui orga-nisé son assemblée générale le 25 mars dernier, sous la prési-dence d’Alain Lagrange. Une soixantaine de personnes y ont assisté. Une présentation de la mutuelle Unéo a égale-ment été faite, et une vidéo du déplacement de l’escadron local en Guyane a été projetée, suivie des commentaires d’un adjudant-chef représentant le commandant. Une tombola a clôturé la matinée.

MAine-et-LoireL’UNPRG 49 en AGL’assemblée générale de l’UNPRG du Maine-et-Loire s’est tenue le 6 avril à An-gers (49000), en présence d’une quarantaine de per-sonnes. Parmi elles, figurait le lieutenant-colonel Delain, commandant le groupement de gendarmerie départe-mentale. Les informations habituelles ont été données à l’assemblée, avant un pot amical suivi d’un repas. L’union départementale de la Loire-Atlantique était représentée par son président.

VendéeBalade à VouvantTrente-cinq personnes ont pris part le 22 juin dernier à la traditionnelle sortie de printemps de l’UNRPG 85. Elles se sont d’abord ras-semblées à Vouvant, petite cité de caractère du Sud Vendéen où un guide leur a commenté l’histoire du village et de la tour Mélu-sine. A la mi-journée, c’est à Cheffois, dans un ancien moulin à foulon transfor-mé en ferme-auberge, qu’elles se sont restaurées avant une visite guidée, l’après-midi, du donjon et du jardin médiéval de Bazoges-en-Pareds. En fin de journée, les adhérents de l’UNPRG 85 ont été conduits à Chantonnay a travers les vignes et dans les chais d’un viticulteur « passionné et cultivé ».Bref, une « journée intense qui a fatigué les corps et nourri les esprits », résume Jacques Naibo, président de l’UNPRG 85.

Le président de l’UNPRG 44, Roger-Alexandre Laubier, entouré du pré-sident du secteur de Châteaubriant Yves Fromentin et de Philippe Hafizou.

Une quarantaine de personnes ont pris part au repas.

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L’UNPRG 44 toilette ses statuts En brefUne assemblée générale ex-traordinaire de l'union dépar-tementale de l'UNPRG a été organisée le 25 avril dernier à Petit-Mars (44390), en vue d'actualiser ses statuts. L'ob-jectif était de permettre aux actifs et assimilés d'intégrer la structure en qualité d'ad-hérents. « La nouvelle mou-ture des statuts, à quelques détails près, a été approu-vée à l'unanimité », explique Roger-Alexandre Laubier, le président de l'UNPRG 44. Leur application est « immé-diate à la date du vote », a-t-il précisé. Ce dernier a profité de cette assemblée générale

extraordinaire pour remettre à Jean-Yves Cartier un diplôme de porte-drapeau pour ses années d'activité au sein de l'union départementale. Le président de l'UNPRG 44 a aussi présenté deux volon-taires aux fonctions d'admi-nistrateur : Roger Abensour sera sur le secteur de Nantes, et Philippe Hafizou sur le sec-teur de Châteaubriant. Le pre-mier a bien voulu accepter, au passage, la mission de secré-taire départemental en lieu et place de Serge Amossé, qui a rempli cette charge pendant de nombreuses années. Le second, qui habite Conque-

reuil (44290), a été officielle-ment intronisé dès le lende-main à l'occasion du repas de secteur de Châteaubriant. « Il a été applaudi avec cha-leur pour son engagement », rapporte Roger-Alexandre Laubier.

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Roger-Alexandre Laubier, le président départemental (au centre), était pré-sent.

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Le 8 juin dernier, sous un soleil généreux, la compagnie de gendarmerie d’Ancenis (44150) a organisé sa « jour-née champêtre » au château de Vair, sur la commune d’Anetz. Près de soixante-dix personnes, dont la moitié de retraités, avaient répon-du présent à son appel. La matinée a vu s’affronter les gendarmes d’active dans le cadre de différentes activités ludiques. Un repas a ensuite été servi dans les sous-sols aménagés de ce magnifique bâtiment, puis – suivant

les goûts – une visite d’un vignoble ou une visite du

château et de son parc ont été proposées aux convives.

Journée champêtre au château

necroLogieGénéral Denizot Une centaine de personnes ont assisté le 15 avril à la cathédrale Saint-Pierre de Nantes (44000) aux ob-sèques du général d’armée (2S) Jean-Marc Denizot, décédé à l’âge de 70 ans. Etaient notamment présents les anciens directeurs généraux de la gendarmerie Parayre et Gilles, et les an-ciens inspecteurs généraux des armées-gendarmerie Charlot, Lorant, Rivière, Desjardins et Mullers. L’allocution funèbre a été lue par le général d’armée Jean-Régis Véchambre, au nom du général Richard Lizurey. « Alors que vous nous quittez prématuré-ment, notre reconnais-sance, notre estime et notre respect sont immenses », a-t-il dit.

René Bellogo L’UNPRG 44 pleure la dispa-rition de René Bellogo, dont les obsèques ont eu lieu le 7 avril dernier. Habitant La Chapelle-sur-Erdre (44240), il était âgé de 81 ans. Le conseil d’administration a présenté à sa famille ses « sincères condoléances dans ces circonstances douloureuses » et l’a assurée de son « entier soutien ».

Patrick Guyonvach Le fils de Germaine Guyonvach, membre du bureau de Saint-Nazaire de l’UNPRG 44 en charge des loisirs, est décédé le 7 avril dans un accident de la route. Patrick Guyonvach avait 56 ans.

En bref LOIRE-ATLANTIQUEl Rapprochement L’association des officiers de réserve de Saint-Nazaire et de la presqu’île guéran-daise a organisé, le 13 mai dernier, son 2e Rallye sportif citoyen sur les communes de La Baule (44500) et Por-nichet (44380). Le président de secteur de l’UNPRG Alain Lagrange et son bureau se sont impliqués dans l’or-ganisation de l’événement, comme d’autres associations patriotiques et de réserve. Au total, 34 adolescents de 14 à 16 ans ont pris part à ce rallye d’une dizaine de kilomètres. « Ce rapprochement des jeunes avec des réservistes et des retraités militaires a permis de resserrer le lien armée-Nation », souligne-t-on à l’UNPRG.

l Commémorations Une centaine de personnes ont pr is part à Nantes (44000) aux commémora-tions de l’Appel du 18 juin

1940 du général de Gaulle, sous la houlette du préfet de région Nicole Klein. Le commandant de la région de gendarmerie a fait part, à cette occasion, de sa satis-faction de voir les retraités de l’arme représentés à cette cérémonie. L’UNPRG l’était par son secrétaire dépar-temental, Roger Abensour, comme c’était déjà le cas dix jours plus tôt à la cérémonie en hommage aux morts d’In-dochine.

l Départ à Ancenis Le commandant Cédric Bouet va quitter le 1er août la compagnie de gendar-merie d’Ancenis (44150) pour rejoindre le bureau des enquêtes administratives de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale. « Je suis très content », a-t-il confié à Ouest-France. « C’est une unité pour laquelle on est choi-si, on ne la demande pas. » Il a salué à cette occasion les militaires « compétents, dis-

ponibles et déterminés » avec lesquels il a travaillé à Ancenis, une compagnie qui compte 99 gendarmes et couvre une trentaine de communes. Il sera remplacé par Philippe Mithouard, actuellement com-mandant en second la com-pagnie de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).

l La FGR-FP en AG L’assemblée générale de la Fédération générale des retrai-tés de la fonction publique (FGR-FP) s’est tenue le 8 juin à la Maison des syndicats de Nantes, sous la houlette du président national Michel Salingue. « Les habituelles revendications sur le pouvoir d’achat » et « ce qui va arri-ver aux retraités par rapport à la CSG » ont notamment été évoquées, rapporte l’UNPRG 44, qui y était représentée par Maurice Hestault. Une « lettre revendicative » a également été transmise aux candidats aux élections législatives par le Pôle des retraités.

La journée s’est déroulée au château de Vair, un magnifique édifice.

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MAine-et-LoireDépart (1)Le commandant Guy Alba-nèse, qui était à la tête de la compagnie de gendarmerie de Cholet (49300) depuis octobre 2013, quitte le Maine-et-Loire. Il va en effet rejoindre le 1er août le centre de renseignement opération-nel de la gendarmerie (CORG), en région parisienne. Il sera remplacé par la cheffe d’es-cadron Delphine Personne, en provenance d’Issy-les-Mou-lineaux (Hauts-de-Seine) : elle exerçait jusqu’alors à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN). Le commandant Guy Albanèse gardera du Choletais le souvenir d’une « région à forte identité » et « plutôt méconnue », a-t-il dit à Ouest-France.

VendéeDépart (2) Arrivé en août 2013, le capitaine Christophe Pacaud quitte la communauté de brigades de gendarmerie de Luçon (85400). Retour aux sources pour ce Charen-tais-Maritime d’origine, puisqu’il va devenir adjoint au commandant de compa-gnie de la gendarmerie de Rochefort. Son travail a été salué par le commandant de la compagnie de gendarme-rie de Fontenay-le-Comte, le chef d’escadron Fran-çois-Xavier Deltombe. « Vous partez après quatre années difficiles, quand tout va mieux… Comme dans vos précédentes affectations, vous partez quand tout est en ordre », a-t-il dit lors de la cérémonie de départ.

En brefl Rencontre (1) Une rencontre entre gen-darmes actifs et retraités a eu lieu le 22 mai dans une salle communale à Com-mequiers (85220), à l’ini-tiative du capitaine Nicolas Coudre, commandant la bri-gade territoriale autonome (BTA) de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Près de 80 retraités ont répondu favorablement à cette invitation, relayée par l’UNPRG et la FNRG. Le major Pascal Crochemore – commandant la Brigade motorisée de Challans - a notamment présenté le matér ie l moderne dont disposent les gendarmes. « Si les nouvelles motos ont passionné les anciens « motards » et le véhicule banalisé a excité la curiosi-té, c’est la tablette informa-tique, outil à tout faire, qui a surpris et retenu l’atten-tion des anciens », rapporte Jacques Naibo, président de l’UNPRG 85.

l Rencontre (2) Une rencontre similaire avait eu lieu le 7 avril dans le nord-est du département, dans les locaux de la com-munauté de brigades des Herbiers (85500 ) : quinze retraités des Herbiers et de Saint-Fulgent avaient

répondu favorablement à l’invitation du lieutenant Brault. « Cette journée a été l’occasion pour nos aînés de découvrir le spectre des nouvelles missions inhé-rentes aux mil itaires en exercice », rapporte Roland Godard, de l’UNPRG 85. « Divers ateliers animés par des militaires de l’unité ont permis de faire connaître les nouvel les technolo-gies mises à la disposition des gendarmes, ainsi que les nouveaux matériels en dotation, l’armement et les protections individuelles. » Un repas, pris en commun, a conclu cette journée.

l Pêche à la palourdeLe 8 juin, une trentaine d’adhérents de l’UNPRG Vendée se sont réunis, comme chaque année, sur le passage du Gois à Noir-moutier, pour une pêche aux palourdes suivie d’un

pique-nique. « Armés de paniers, râteaux ou cou-teaux à palourde, chaque

pêcheur, qu’il soit novice ou habitué, a pu gratter le sable à la recherche de ce déli-cieux coquillage », rapporte Gilles Guillorit, responsable du secteur Beauvoir-Noir-moutier. A 13h, les partici-pants ont été rejoints par le commandant de la brigade et de son adjoint pour par-tager « un moment d’amitié et de convivialité » sous les pins de la forêt de la Fosse.

l Hommage Une cérémonie a eu lieu le 16 juin en mémoire du l ieutenant-co lonel Fer-nand Petiot, inhumé à Bré-tignolles-sur-Mer (85470), commune où il s’était établi en vue de sa retraite avant son décès en service com-mandé en 1964. L’UNPRG a en effet répondu à l’in-vitation faite par le comité d’entente des associations patriotiques de la Vendée et du Souvenir Français pour rendre hommage à ce pilote de chasse sur Yak-9 à la célèbre escadrille « Normandie-Niemen ». Affecté en 1943 comme sous-lieutenant, il y a « vail-lamment combattu » et « obtenu plusieurs victoires dans des combats aériens meurtriers »,

La photo de groupe entre les anciiens et les actifs.

Démonstration lors d’un atelier.

Hommage au lieutenant-colonel Fer-nand Petiot.

Les participants à la pêche.

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22 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE www.lessor.org

Juillet - Septembre 2017. Supplément au n° 508 ›› Région Pays de la Loire

Vendée

L’UNPRG 85 en assemblée générale

L’union départemen-tale de l’UNPRG a tenu le 26 mars

dernier son assemblée générale annuelle à Aizenay (85190) en présence d’une centaine de personnes. Les responsables de différentes associations de retraités du

département, ainsi que ceux de l’union départementale du Maine-et-Loire ont hono-ré cette assemblée de leur présence, tout comme le maire de la commune Ber-nard Perrin. Cette réunion a été l’occasion de renouveler le conseil d’administration,

qui a accueilli en son sein Alain Champion et Brigitte Tricard. « Elle est la première femme gendarme retraitée à participer à la gestion de notre UD », souligne Jacques Naibo, président de l’UNPRG 85, à propos de cette der-nière. « Sa candidature a été unanimement saluée par l’assistance. » Cette assemblée générale a aussi été l’occasion de distinguer

plusieurs adhérents : Claude Pajaud, Bruno Colombeau (secrétaire) et Dominique Désiré (responsable de sec-teur) ont été ainsi décorés de la médaille de l’UNPRG. Etienne Bisonnet (vice-pré-sident), Alain Frébault (tré-sorier) et Gérard Lebarbier (administrateur) ont eux reçu l’étoile d’argent UNPRG. La journée s’est terminée par un vin d’honneur et un repas. n

Directeur de la publication :Alain DumaitRédaction/Photographie : Guillaume [email protected] artistique :Stéphane AbbruzzeseMaquette : Céline Viala

Correction : B. P. de FabrèguesDessins : JalaAbonnements : A.M. DomingosPublicité :Au journal et Agence BNRPSecrétariat commercial :Mina Bourcier

ISSN : en coursC.P.P.A.P. n° 0621G80636Dépôt légal : 3e trimestre 2017

L’ESSORDE LA GENDARMERIE NATIONALE

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https://www.Instagram.com/groups/LEssor-GendarmerieCe numéro est diffusé par voie numérique.

Une centaine de personnes ont assisté à l’AG.

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Plusieurs adhérents de l’UNPRG 85 ont été décorés à l’occasion de cette assemblée générale.

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