rencontre à grande canarie: l'eau et l'économie

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2014 Acceder à l’eau potable est une préoccupation qui a été au coeur des inquiétudes des habitants des Îles Canaries avant même la conquête des îles et qui a influencé l’économie de notre archipel. Ce sont les stations à dessalement les inventions qui permettent le développement économique des îles pendant la deuxième moitié du XXième siècle. Parler des Îles Canaries c’est parler du tourisme, et le tourisme consomme chaque année le 11% de l’eau potable des îles, et il faut aussi compter la consommation de la population qui travaille dans ce secteur. Pour montrer les rapports entre eau et économie nous avons préparé pour la rencontre à Grande Canarie les visites suivantes: Bosque de Doramas et pluie horizontale; Musée La Zafra; la station à dessalement; Instituto Tecnológico de Canarias (ITC); Agaete et la pêche, Presa de Sorrueda; le sud de l’île et les dunes de Maspalomas; le centre d’embouteillage de l’eau de Firgas... Pour aider nos visiteurs à comprendre mieux, nous avons aussi préparé des fiches en français et en anglais sur quelques visites avec l’objectif d’avoir à la fin un souvenir pédagogique de notre rencontre. Dans ce reccueil vous trouverez les fiches, les photos et les explications des visites les plus importantes. Rencontre à Grande Canarie: l’eau et l’économie ITC: ÉTUDES ALGUES PRESA SORRUEDA SPORTS AQUATIQUES EAU ET ÉCONOMIE

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Dans le cadre du projet Comenius l'Europe se jette à l'eau nous avons préparé ce reccueil où nous montrons le travail fait à Grande Canarie pendant la rencontre pour montrer l'importance de l'eau dans le développement de notre économie. L'eau est partout un sujet économique mais aux Canaries est plus facile de contempler ce rapport.

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Page 1: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

2014! !

Acceder à l’eau potable est une préoccupation qui a été au coeur des inquiétudes des habitants des Îles

Canaries avant même la conquête des îles et qui a influencé l’économie de notre archipel.

Ce sont les stations à dessalement les

i n ve n t i o n s q u i p e r m e t t e n t l e développement économique des îles pendant la deuxième moitié du XXième

siècle. Parler des Îles Canaries c’est parler du tourisme, et le tourisme

consomme chaque année le 11% de l’eau potable des îles, et il faut aussi compter la consommation de la

population qui travaille dans ce secteur.

Pour montrer les rapports entre eau et économie nous avons préparé pour la rencontre à Grande Canarie les visites

suivantes: Bosque de Doramas et pluie horizontale; Musée La Zafra; la station à dessalement; Instituto Tecnológico de

Canarias (ITC); Agaete et la pêche, Presa de Sorrueda; le sud de l’île et les

dunes de Maspalomas; le centre d’embouteillage de l’eau de Firgas...

Pour aider nos visiteurs à comprendre

mieux, nous avons aussi préparé des fiches en français et en anglais sur quelques visites avec l’objectif d’avoir à la fin un souvenir pédagogique de notre

rencontre. Dans ce reccueil vous trouverez les fiches, les photos et les explications des visites les plus

importantes.

Rencontre à Grande Canarie: l’eau et l’économie

ITC: ÉTUDES ALGUES PRESA SORRUEDA SPORTS AQUATIQUES

EAU ET ÉCONOMIE

Page 2: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

PLUIE HORIZONTALE ET BOSQUE DORAMAS

PLUIE HORIZONTALE ET BOSQUE DE DORAMAS: PENDANT CETTE PROMENADE NOUS MONTRONS LE PHÉNOMÈNE DE LA PLUIE HORIZONTALE ET L’ÉCOSYSTÈME QUI PERMET CE PHÉNOMÈNE. LA P LU IE HORIZONTALE EST UN EXEMPLE D’ÉQUILIBRE, LES ARBRES SERVENT À ALIMENTER LES AQUIFÈRES, LA DISPARITION DE LA FORÊT NUIT LES AQUIFÈRES. LA SUREXPLOITATION ÉCONOMIQUE DE CES FORÊTS POUR AVOIR DU BOIS AGRAVE LA SÉCHERESSE

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L ’ E U R O P E S E J E T T E À L ’ E A U

LOS TILOS DE MOYA: Amazing pinewood forests

Los Tilos de Moya is a throwback to the time of the Spanish conquest of the Canary Islands in the 15th century, when the northern half of Gran Canaria was almost completely covered in spectacular pinewood forests.Today, the only thing that remains of these great forests are the two redoubts; Los Tilos de Moya and Finca de Osorio (in nearby Teror). Legend has it that the Guanches chief

Doramas hid out in the area after an aborted attack on the Castillian conquerors, hence its nickname “Selva de Doramas”, or Doramas’ Wood.

Sadly, the characteristic monteverde vegetation of the area is less predominant as it used to be, but Los Tilos de Moya is still

worth a visit. There are several old country houses (caserios) tucked in between the cliffs and the hills around here, for example the Azuaje, which is famous for the medicinal waters of the little stream that runs by it.

El presente proyecto ha sido financiado con el apoyo de la Comisión Europea. Esta publicación (comunicación) es responsabilidad exclusiva de su autor. La Comisión no es responsable del uso que pueda hacerse de la información aquí difundida.

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L ’ E U R O P E S E J E T T E À L ’ E A U

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The vegetation of the mountain and humid areas of the Canary Islands consists of luxurious groups of evergreen trees with laurel-like leaves which, in Spanish, are called by the characteristic name of "monte verde" or "laurisilva canariense".

The trade winds blowing from north-west determine a constant supply of

humid air masses which, climbing up the slopes of the

mountains, tend to condense creating a dense fog, the thickness of which depends on the season. This fog belt,

practically present all the year, is the most important cause of the

development on the slopes facing north or north-west, of the optimum microclimate conditions for the expansion of forests

dominated by evergreen wooden species of sub-tropical origin. The developing potential area of "monte verde" is included in the strip between 500 and 1,600 meters high, on the north-west slopes in the western islands, and in some conditions the lowest limit can go as down as 100 metres above sea level.

Laurisilva: Laurel forestthe prehistoric forest

laurel barbusano tilo

Page 5: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

L ’ E U R O P E S E J E T T E À L ’ E A U

Horizontal rainIt is often said that Gran Canaria contains the multitudes of a small continent.

It is often said that Gran Canaria contains the multitudes of a small continent. The island is home to one of Spain's largest cities (Las Palmas), to deserts and lush forests, to near-tropical vegetation and to barren volcanic landscapes. What makes Gran Canaria truly unique, however, is the clouds.

When the incoming trade winds -- bringing with them humid air from the North Atlantic -- find their way south is blocked by the nearly 2000 meters high peaks of the island's central mountain range, they get stuck over the warm coastal lowlands, ensuring that there is -- under certain weather conditions -- one part of the island that breaks through the low-hanging cloud cover into a

land of azure skies and perpetual sunshine.

The mountainous stone wall that stands in the way of the clouds, blocking their passage from the (relatively) lush north to the more barren south, has a gap in it near the Caldera de Tejeda, and if clouds have built up in sufficient numbers, you can see the moist air pour through into the volcanic crater where it almost immediately evaporates in the hot and dry desert atmosphere. This is not quite a waterfall, more of a "cloudfall," and if nature has a more mind-blowing spectacle to offer anywhere on this planet.

Clouds in Gran Canaria are extremely important for the ecosystem, more often than not supplying the vegetation with the only water they are likely to get:

Gran Canaria can go without any proper rain for periods of up to one year.

In the absence of proper precipitation, plants and trees on the islands have developed ways of making do with "horizontal rain" as clouds are also known on the island. The native pine tree with its 20 cm long needles, for example, manages to "milk the clouds," extracting up to 20 liters a day.

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L ’ E U R O P E S E J E T T E À L ’ E A U

La pluie horizontale et le cycle de l’eau aux Canaries

Un cycle de l’eau différent

Le cycle de l’eau aux Canaries vient déterminé par les vents alizés, la mer de nuages, et  les forêts de laurysilve .

Aux Canaries nous trouvons le phénomène de la pluie horizontale.

Qu’est-ce que c’est la pluie horizontale?

Les vents alizés emmènent de l’humidité, ils trouvent les

montagnes des îles,    et ils se heurtent contre les arbres et les plantes caractéristiques de la laurisylve .

Les troncs, les feuilles et les rames de ces arbres agissent comme des éponges dans lesquelles se déposent les gouttes d’eau.

Ces gouttes coulent lentement jusqu’au sol. Et c’est grâce à ce rythme pausé que l’eau au lieu de former des courants violentes se filtre lentement  au sol et arrive aux aquifères du sous-sol.

C’est ainsi comme les forêts de laurisylve et la pluie horizontale liée à ces forêts sont les vrais ravitailleurs des aquifères de nos îles.

La laurisylve 

La laurisylve est un type de forêt subtropicale humide que l’on retrouve sur plusieurs des îles de la Macaronésie : Açores, Madère et îles Canaries. Les plantes de la laurysilve ont survécues dans les Îles de la Macaronésie   grâce à l’humidité des vents alizés, le climat tempéré et la mer des nuages (mar de nubes). Cette genre de végétation couvrait la mediterránée jusqu’à la fin du Pleistocène.

Ce projet a été financé avec le s o u t i e n d e l a C o m m i s s i o n Européenne.Cette publ icat ion (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues

Page 7: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

C L U B S E Q U O I A

Une partie de Grande Canarie était couverte pendant le XV siècle par la forêt de laurisylve. Le haut des montagnes était le territoire des pins et proche

aux côtes nous trouvions de forêts de palmiers.

Aujourd’hui c’est très difficile de s’imaginer l’île de Grande Canarie si verte.

Grâce à la forêt de los Tilos de Moya nous pouvons tenter de visualiser l’île avant d’être exploité par l’homme.

Ce projet a été financé avec le s o u t i e n d e l a C o m m i s s i o n Européenne.Cette publ icat ion (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues

Los tilos de MoyaUne forêt legendaire

Page 8: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

MUSÉE LA ZAFRA

MUSÉE LA ZAFRA : OÙ NOUS VOYONS LES SOURCES D’EAU QU’ON TROUVE ET COMMENT L’ACCÈS À L ’ E A U A M A R Q U É L E DÉVELOPPEMENT DE LA VILLE DE SANTA LUCÍA ET LE QUARTIER DE VECINDARIO.

Page 9: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

L ’ E U R O P E S E J E T T E À L ’ E A U

L’eau: un bien rare et precieux à Santa Lucía de TirajanaLa ville de Santa Lucía de Tirajana était une terre aride et sèche.A la fin du XIX siècle les grands propriétaires de terres commencent à cultiver des tomates, des concombres et des bananes dans ces terres.L’eau pour ces cultures était extraite des puits, qui appartenaient aussi aux grands propriétaires de terres.Pendant les périodes d’exploitation –connus par le nom de ZAFRA- les gens

d’autres parties de l’île venaient vivre à Santa Lucía.Les journaliers habitaient des maisons, plutôt des chambres, très, très humbles qu’on appelle CUARTERÍAS (qui vient de cuartos, chambres en espagnol).Naturellement, les journaliers et leurs familles avaient besoin d’eau, et les propriétaires des terres ont résolu le problème avec plus de puits.

Peu à peu les journaliers réussirent à avoir de petites terres en propriété et c’est ainsi que les quartiers se développent : La Orilla, Sardina, Doctoral, Los Llanos.Ces familles ont fini par s’y installer et la consommation éventuelle d’eau devint fixe. Nous parlons des années 40-50.La hausse de population entraîne plus de consommation d’eau.Les propriétaires de l’eau veulent obtenir plus de

Ce projet a été financé avec le s o u t i e n d e l a C o m m i s s i o n Européenne.Cette publ icat ion (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues

Page 10: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

L ’ E U R O P E S E J E T T E À L ’ E A U

bénéfices avec la vente à ces nouveaux propriétaires. Alors ils créent ce qu’on appelle Heredades de Aguas iv.(ensemble de propriétaires d’une source d’eau) Pour cela ils construisent des barrages, des « cantoneras » endroit qui servait à la distribution de l’eau, des « acequias » c’est à dire des canaux d’irrigationAvec le temps cette population qui, au début gagnait sa vie avec le travail de l’agriculture a changé d’activité progressivement car le tourisme commençait à être une source importante de richesse pour l’île et on avait besoin de travailleurs

(années soixante, soixante-dix du vingtième siècle).Dans cette nouvelle situation le besoin d’eau augmente, les puits et les galeries creusés près des côtes ne sont pas suffisants pour satisfaire le besoin d’eau d’une population qui s’accroît elle aussi. L’eau n’est pas déjà de la même qualité.Pour pouvoir satisfaire la demande d’eau on pense à de nouveaux moyens d’extraction. C’est le moment des usines de dessalement et des stations centrales d’épuration.Les usines de dessalement permettent d’extraire l’eau de la mer, séparer le sel et la faire potable. C’est cette eau

que nous utilisons chez nous de nos jours.L’eau dépurée est utile à l’agriculture, au nettoyage de parcs, de jardins, de rues… mais elle n’est pas potable.Les puits se sont relégués mais il en reste quelques uns qu’on utilise encore. Les puits ont épuisé les aquifères du sous sol qui sont surexploités. L’usine de dessalement de Pozo Izquierdo ravitaille en eau la population actuelle de Santa Lucía, qui est à peu près de 70.000 habitants.

Ce projet a été financé avec le s o u t i e n d e l a C o m m i s s i o n Européenne.Cette publ icat ion (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues

Page 11: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

LA STATION À DESSALEMENT

LA STATION À DESSALEMENT: L’IMPLANTATION DES STATIONS À DESSALEMENT ONT IMPULSÉ L’ÉCONOMIE DES ÎLES. LES CULTURES, LA POPULATION, LE TOURISME, LES USINES SE SONT BÉNÉFICIÉS. LE SYSTÈME EMPLOYÉ DANS CETTE STATION S’APPELLE OSMOSE INVERSE. LE DÉFI: RÉUSSIR À DESSALER L’EAU AVEC DES ÉNERGIES RENOUVELABLES. LE 53,2% DE L’EAU POTABLE CONSOMMÉ CHAQUE ANNÉE À GRANDE CANARIE VIENT DE L’EAU DESSALÉ (70,9HM3).

Page 12: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

INSTITUTO TECNOLÓGICO DE C ANARIAS

INSTITUTO TECNOLÓGICO DE CANARIAS (ITC): AVEC CETTE VISITE NOUS PARCOURONS LES DÉFIS AUXQUELS FONT FACE LES INVESTIGATEURS AUX CANARIES POUR RELANCER L’ÉCONOMIE DE L’ARCHIPEL. D’ABORD, TROUVER LA FAÇON DE DESSALER L’EAU DE MER AVEC DES ÉNERGIES RENOUVELABLES. APRÈS COMMENT EXTRAIRE DES ALGUES DES NOUVELLES SOURCES D’ALIMENTATION OU DES COSMÉTIQUES.

Page 13: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

AGAETE ET LA PÊCHE

VISITE À AGAETE: LA PÊCHE, TRÈS PRÉSENTE AU PORT D’AGATE, A ÉTÉ PENDANT LONGTEMPS UNE DES SOURCES D’ALIMENTATION LA PLUS IMPORTANTE AUX ÎLES.  AUJOURD’HUI LA VILLE CONTINUE À ÊTRE MARQUÉE PAR LA PRÉSENCE DE LA PÊCHE ET LES RESTAURANTS MARINS. UN DES BATEAUX QUI REJOINT L’ÎLE AVEC TENERIFE PART DE SON PORT, AGRANDI IL Y A QUELQUES ANNÉES.

Page 14: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

UN BARRAGE: PRESA DE SORRUEDA

VISITE À PRESA DE SORRUEDA: DANS CE BARRAGE NOUS POUVONS VOIR COMMENT ON RETIENT L’EAU DE PLUIE POUR ARROSER LES CULTURES. GRANDE CANARIE MESURE 1500 KILOMÈTRES CARRÉS, SUR CETTE SURFACE NOUS TROUVONS 69 GRANDS BARRAGES, UNE QUANTITÉ ENORME PAR RAPPORT AUX AUTRES RÉGIONS. LE 8,2 % DE L’EAU CONSOMMÉ VIENT DES EAUX DES BARRAGES OU ÉTANGS. NOUS AVONS AUSSI CONNU LE “BARRANCO” (RAVIN) ET NOUS AVONS FAIT DE L’ESCALADE.

Page 15: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

MASPALOMAS ET LES DUNES

VISITE AU SUD DE L’ÎLE ET DES DUNES DE MASPALOMAS: LE TOURISME EST AUJOURD’HUI UNE DES PRINCIPALES SOURCES DE RICHESSE DE L’ARCHIPEL ET AU SUD DE L’ÎLE NOUS VOYONS BIEN COMMENT IL S’EST DÉVELOPPÉ.

LES GRANDS HÔTELS SONT OBLIGÉS À TRAITER LEURS EAUX USÉES. LE TOURISME CONSOMME AUTOUR DU 11% DE L’EAU AUX ÎLES.

Page 16: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

POZO IZQUIERDO: SPORTS AQUATIQUES

POZO IZQUIERDO: LA PLAGE DE POZO IZQUIERDO QUI APPARTIENT À SANTA LUCÍA DE TIRAJANA EST MONDIALEMENT RECONNUE COMME IDÉALE POUR LA PRATIQUE DU WINDSURF. LES SPORTS AQUATIQUES SONT AINSI UNE RECLAME TOURISTIQUE POUR TOUTE L’ÎLE.

POUR FAIRE DÉCOUVRIR CES RICHESSES NOUS AVONS FAIT DU WINDSURF, DE LA PLONGÉ, DE LA PÊCHE, DU KAYAK... ET OÙ? À POZO IZQUIERDO, BIENSÛR!

Page 17: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

CENTRE D’EMBOUTEILLAGE F IRGAS

Aguas de Firgas est l’entreprise qui est à la tête du marché local des eaux embouteillées: un produit qui est un luxe dans d’autres régions ou pays mais qu’à Grande Canarie

est un besoin.

Ici on trouve une autre particularité des îles: même si la pluie n’est pas abondante nous avons beaucoup des aquifères par rapport aux kilomètres carrés des îles grâce

aux caractéristiques du sous sol. Le problème est la surexploitation de ces aquifères.

Aguas de Firgas embouteille de l’eau de plusieurs sources

naturelles qui se trouvent dans cette municipalité et vend chaque année 180 millions de litres d’eau. Ils sont très fières de leur centre, et on n’a pas pu prendre des photos

pendant la visite mais nous avons pu suivre toutes les étapes du procès.

Une de particularités de la première source d’eau de Firgas c’est que cet aquifère avait de l’eau pétillante. Aujourd’hui

l’entreprise embouteille aussi de l’eau plate et prépare

aussi des boissons gazeuses. Nous avons pu goûter leurs produits après la visite.

L’eau embouteillée: un besoin

Les Îles Canaries, c’est la région espagnole où l’on consomme plus d’eau embouteillée, jusqu’à cinq fois plus que dans quelques régions espagnoles (études de l’INE). Pourquoi? Même si les stations de dessalement peuvent

produire de l’eau potable, les caractéristiques des réseaux de distribution font que l’eau qui arrive aux maisons ne soit pas bonne pour boire ou cuisiner à cause de la chaux qui

contient.

Nos visiteurs se sont montrés étonnés à cause de cela: comment est posible que les gouvernements et les

municipalités des îles n’attaquent pas ce problème? L’eau potable du robinet est dans les pays comme la Pologne un sujet d’état et un droit des habitants, en plus d’une source d’eau beaucoup plus écologique: la plupart de l’eau est

embouteillée dans des emballages pas retournables.

L’eau embouteillée: un besoin historique à Grande Canarie

Page 18: Rencontre à Grande Canarie: l'eau et l'économie

Cherche dans les panneaux publicitaires ou dans les noms de magasins et de rues ces mots et prends une photo pour démontrer que tu l’as trouvé. Écris qu’est-ce que c’est (salon de coiffure, restaurant, bar, supermarché, rue, etc…) Timón= Bolaños= Paladar= Polizón= Salinas= Pescadores= Hogar= Pino= Plaza= Sal= Scorpio= Oro= Modas= Domicilio= Pan= Pollo= Carnicería= Farola= Barca= Nelson= Busca una palabra que signifique lo mismo o algo parecido en francés y polaco ( de las que se pueda)/Cherche un mot qui signifie la même chose en français et ou polonais.!

Ce projet a été financé avec le s o u t i e n d e l a C o m m i s s i o n Européenne.Cette publ icat ion (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues !